entrenews 6 - octobre 2010

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Salon VAD Le E-COMMERCE, à la loupe SAINT-AMAND Le retour aux sources Jean-Marc Chantraine, à gauche, et François-Pierre Martin Pleins feux sur b’Twin et son village

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Le magazine du marketing et de la communication dans le Nord-Pas-de-Calais

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Salon VADLe E-COMMERCE, à la loupe

SAINT-AMANDLe retour aux sources

Jean-Marc Chantraine, à gauche, et François-Pierre Martin Pleins feux surb’Twin et son village

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SOMMAIRE

LA CONVIVIALITÉ COMME FIL CONDUCTEUR“DANS LE NORD, ON SAIT RECEVOIR... D'AIL-LEURS, ON A TOUJOURS QUELQUES BONNESBOUTEILLES À LA MAISON”, CLAME LA CAM-PAGNE CRÉÉE PAR EURO RSCG LILLE POUR LESEAUX DE SAINT-AMAND, COUP D'ÉCLAT DE CENUMÉRO D'ENTRENEWS.

J'AI TOUJOURS ÉTÉ FRAPPÉ, BIEN AVANT “BIEN-VENUE CHEZ LES CHTIS”, PAR LA CONVIVIALITÉRECONNUE DES GENS DU NORD. FIER DE MESRACINES LILLOISES, MAIS PARISIEN D'ADOPTIONJUSQU'EN 1995, JE N'AI CESSÉ DE RENCONTRERDES HOMMES ET DES FEMMES QUI M'ONT FAITPART DE LEURS EXPÉRIENCES POSITIVES D'UNEJOURNÉE, D'UN MOIS OU DE PLUSIEURS ANNÉESPASSÉES DANS NOTRE RÉGION. AVEC DES COM-MENTAIRES IDENTIQUES : “C'EST LA SEULE RÉ-GION OÙ NOUS AVONS CONSERVÉ DE VRAISAMIS”.

IL EST DONC NATUREL DE RETROUVER CETTE VA-LEUR DANS LES CAMPAGNES PUBLICITAIRES DEMARQUES QUI SE RECONNAISSENT DANS NOTRERÉGION ET QUI SOUHAITENT SURFER SUR LAVAGUE DE SYMPATHIE DONT NOUS BÉNÉFI-CIONS. MERCI DANY !

CETTE CONVIVIALITÉ S'EXPRIME ÉGALEMENT AUTRAVERS DE L'INAUGURATION DU VILLAGEB'TWIN OU DU VIRAGE SPORT OPÉRÉ PAR LAMARQUE DAMART ET DE NOMBREUX AUTRESSUJETS QUE VOUS TROUVEREZ DANS CE MAGA-ZINE QUI SE VEUT, PLUS QUE JAMAIS, LE REFLETDU FOISONNEMENT “ÉCONOMICO-MÉDIATIQUE”DE NOTRE RÉGION.

BONNE LECTURE

ERICDELEMAZURE

ÉDITO

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Abonnement : 51 € HT par anLes abonnés bénéficieront, en plus du magazine adressé sur l’ensemble du fichier, de 10 newsletters/an et d’un accès privilégié au site www.entrenews.fr

entretien CLAP DE MI-TEMPS POUR MICHEL SEYDOUX16

coup d’éclatRETOUR AUX SOURCES POUR SAINT-AMAND6une villeTOURCOING, UNE VILLE DÉCOMPLEXÉE10

pleins feux sur OXYLANE PLACE B’TWIN SUR ORBITE18

au microscopeANGELINI NORD,UNE STRATÉGIE MULTICANAL34

portraits croisés SUPINFOCOM DEVALENCIENNES, ÉCOLE DE RÉFÉRENCE MONDIALE38

entretien PAS DE CHASSE GARDÉE DU MÉCÉNAT EN RÉGION36

dispositif COMMENT FAIRE LE BUZZ SUR INTERNET ?40

bonne pratique LES 10 POINTS D’UNE BONNE IDENTITÉ VISUELLE44

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regard LE E-COMMERCE À LA LOUPE24

mécénat et sponsoringDAMART MET LE CAP VERS LE SPORT42

une technique LA WEB TV :QUAND LA TÉLÉ S’INVITE SUR LE NET30

focus LA MAISON ROUGE,UN SAVOIR-FAIRE FAMILIAL28

média LA PUB RADIO,SPÉCIFICITÉS, FORCES ET FAIBLESSES22

métier INFOGRAPHISTE,AU SERVICE DE L’IMAGE26

point de vue REPONDRE AUX 4 ENJEUX DUMARKETING CLIENT EN 201032

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instantanés

LES GAUFRETTES CROC’ LÉGUMES FONT CRAQUER LE SIAL Après avoir vu son tout nouveau site industriel réduit en cendres en septem-bre 2008, c’est à dire six mois à peine après son inauguration à Erquinghem-Lys, la Pâtisserie des Flandres a réussi à surmonter brillamment cette épreuve.Benoît Rousseau, son Pdg, s’est aussitôt mobilisé avec ses 27 collaborateurspour relancer l’activité dans des ateliers temporaires à Armentières tout en re-construisant le site entièrement détruit par un incendie. Depuis un an, l’acti-vité a retrouvé son rythme de croisière en terme d’emplois et de productionet son chiffre d’affaires 2010 devrait même progresser à 2,2 M€. La PME aréussi à continuer sa politique d’innovation et ses démarches à l’exportation.Elle a ainsi lancé une toute nouvelle gamme de gaufrettes apéritives Croc’lé-gumes (2 recettes carotte-cumin et betterave-échalote) qui présente l’origi-nalité de contenir au moins 50 % de légumes. Elle a nécessité deux annéesde R&D dans le cadre du programme Nutriprev en partenariat avec l’Adrianoret l’Institut Pasteur. Outre leurs qualités nutritionnelles, les Croc’ légumes in-novent aussi avec un packaging recyclable et compostable. Autant d’atouts quiont été récompensés par l’un des 15 grands prix attribués par le Sial 2010(catégorie tendances et innovations) parmi 1 000 produits en compétition.Commercialisée en octobre, la gaufrette a également gagné le concours In-novation Nord – Pas-de-Calais 2010.

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ENTRENEWSest édité par GFB Éditions310 Boulevard Clemenceau59700 Marcq-en-BarœulTél : +33 (0)3 20 65 15 94Fax : +33 (0)3 20 89 57 68 [email protected]

Directeur de la Publication Rédacteur en Chef : Eric [email protected]él. : +33 (0)6 87 75 18 13

Directeur associé :Thierry DujardinTél. : +33 (0)6 37 94 41 12 [email protected]

Rédaction :Baptiste RégentTél. : +33 (0)3 20 72 62 56 [email protected]

Ont participé à la rédactionde ce numéro :Nicole BuyseFrançois LecocqMarc Prévost

Photo couverture : Laurent MayeuxAutres photos : b’Twin, Fondation d’Art Oxylane, François Lecocq et la rédaction

Régie Publicitaire : BuzzMedia Loubna BousalhamTél. : +33 (0)6 20 43 88 [email protected]

Abonnements : Tél. : +33 (0)3 20 72 62 [email protected]

Graphisme : Perrine Van Cornewal Tél. : +33 (0)3 20 72 62 [email protected]

Impression :Tanghe Printing, B-7780 Comines

Tarifs :Prix de l’abonnement pour 4 numéros :51 € HT - Prix de l’abonnement pourl’étranger : 75 €

L’envoi de tout texte, toute photo ou toutdocument implique l’acceptation par l’au-teur de leur libre publication dans le jour-nal, les newsletters ou le sitewww.entrenews.frLes marques citées parEntreNews le sont dans un but informatif.

Ce numéro a été imprimé à 8 000 exemplaires

Dépôt légal : octobre 2010 N° ISSN : 2104-8878

www.entrenews.fr 5

instantanés

Le VMS ou “Voice Message Service” estune solution de mailing vocal destinéeaux professionnels. Elle permet de dif-fuser un message vocal personnalisé,enregistré au préalable, directementsur le répondeur mobile d’une sélectionde contacts sans que leur téléphone nesonne. Un outil qui s’adresse à tous lesacteurs économiques souhaitant déve-lopper une stratégie marketing directe

sur mobile, très personnalisée. Développé par Néocom Multimédia, le VMS estnotamment commercialisé par ADAGE, agence spécialisée dans le marketing di-rect installée à Villeneuve d’Ascq.

LE VMS, PLUS PUISSANT QU’UN SMS !

Du 14 au 17 octobre à Lille, l’associa-tion les Funambulants va mettre le ci-néma écolo, solidaire et citoyen àl’honneur. Les 3 membres fondateursdu 1er festival Ecollywood vous propo-sent ainsi de découvrir une belle sélec-tion 17 films sur ces thématiques envogue qui, espèrent-ils, susciteront desprises de conscience devenues ur-gentes. L’objectif est de présenter desfilms peu diffusés, d’organiser des ren-contres entre les réalisateurs et le pu-blic, de favoriser l’information sur lesquestions de développement durablepour contribuer aux comportementséco-citoyens. Outre un tarif très accessible (à partir de 2 €), le festival pro-posera des rencontres conviviales, ainsi que des plateaux télé réalisés tous lesjours par la chaîne Culture et Nature.

Ecollywood, du 14 au 17 octobre, au cinéma L’Univers et à la Barraca Zemde Lille, de 10 à 12h et de 14h à 22h, programme complet sur www.lesfunambulants.org

ECOLLYWOOD : PREMIER FESTIVAL DE CINÉMA ÉCOLO ET CITOYEN

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Car la menace des “quatre” - Volvic, Evian, Vittel, Contrex - sefait de plus en plus précise. A base de hard-selling et de pro-mos agressives, les grandes marques et les grands groupessont venus titiller leur collègue du cru sur ses propres terres.“Nous faisons environ 70 % de notre activité sur le Nord-Pasde Calais et la Picardie”, explique Jean-Marc Chantraine, di-recteur financier du groupe basé à Saint-Amand-les-Eaux, “letemps était venu de consolider notre berceau, un marché surlequel nous restons leader...“. Comme un bastion à protéger.

Après tout, la marque s’est développée au nord de Paris pen-dant quatre décennies, jusqu’en 2004, année à partir de la-quelle les investissements publicitaires nationaux ontcommencé.

Une fois le seuil de notoriété national acquis, il était raison-nable de rééquilibrer les investissements et de régénérer lemarché historique, au potentiel affirmé : les habitants de larégion consomment 20 % de plus d’eau en bouteille que lamoyenne nationale. Depuis plusieurs exercices, le groupe dé-pense chaque année environ deux millions d’euros en inves-tissements publicitaires à travers ses marques-phares,Saint-Amand et Saint-Antonin.

2009 fut une année difficile et certaines rumeurs tenaient del’avis de tempête, sinon de la cession pure et simple à unfonds d’investissement ou un concurrent.La flambée du coût des matières premières (plastiques) et lerenchérissement de celui des transports (qui entrent ensemble

coup d’éclat

RETOUR AUX

POUR SAINT-AMANDSOURCES

Le quatrième opérateur national sur le marchédes eaux embouteillées reprend l’offensive danssa région historique. Mais c’est pour mieux se redéployer en France. En attendant l’international et… les eaux gazeuses.

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pour plus de la moitié du prixde revient d’une bouteille)bousculent le secteur : “Lesvolumes étaient là. Mais larentabilité, non…”, se sou-vient Jean-Marc Chantraine,petit-fils du fondateur. Cetteannée-là, les investissementspublicitaires du groupe tom-bent à 400 000 euros.

La bonne parole de Saint-Amand

Et c’est à l’approche de l’été2010, à la mi-juin, que lamarque a repris la parole. Lanouvelle signature est clairecomme de l’eau de roche :“Toute la richesse de ma ré-gion”. Le minéralier rappelleau consommateur les béné-fices de ses eaux : richesse en minéraux et pureté,histoire, exemplarité écologique avec le récent tro-phée de la performance environnementale. “Il est es-sentiel de dire que notre produit est le résultat d’un“miracle écologique”.”“Dans le Nord, nous n’avons pas de montagne, pour-tant nous offrons une eau totalement pure, préservéede toute pollution”, précise Jean-Marie Collin, un an-gevin passé par Unilever et désormais responsablemarketing du groupe. Une montée en puissance quise traduit aussi par une évolution des investissementspublicitaires, le niveau des deux millions d'euros pour

Saint-Amand et Saint-Antonin est retrouvé. Une nou-velle campagne concoctée par Euro RSCG 360 Lille etqui s’affiche en 4 X 3, abribus et presse régionale, si-gnifie le retour de Saint-Amand en pub. Objectif : aug-menter la présence à l’esprit de la marque et asseoirses positions sur son marché stratégique.

“Sur un ton léger et décalé résolument complice, cettecampagne met en scène les bénéfices tangibles del’eau de Saint-Amand, en les raccrochant aux traits depersonnalité des nordistes. Le message est porté parun personnage épuré, rappelant la forme d’une goutted’eau, fier de ses racines nordistes. La campagne ca-pitalise pleinement sur l’ancrage régional de lamarque, sans tomber dans la revendication sérieuseou les clichés. Le produit se dote ainsi d’une valeurajoutée psychologique, d’une identité de valeurs forteset fédératrices”, souligne Julie le Hénaff, directrice declientèle chez Euro RSCG 360 Lille. Fierté et humour,les deux ingrédients de la campagne.

On met les gaz !

L’objectif est même ambitieux. Une progression de10 % ne semble pas inaccessible. D’autant plus que lemarché a frémi cet été, accordant la part belle auxeaux minérales au détriment des eaux de source, unsegment moins exigeant puisqu’il contraint les opéra-teurs à ne communiquer en priorité que sur le prix. ■ ■ ■

Créé par Euro RSCG 360 Lille,

un petitbonhommeépuré pour

vanter une eau pure

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L’une des forces du groupe, c’est cette marque Saint-Amand déclinable et exploitable sur une gamme, plateou gazeuse. Le segment des eaux gazeuses et aroma-tisées est donc dans la ligne de mire des dirigeants.

Imaginé il y a deux ans, le nouveau packaging - legroupe utilise les services d’agences extérieures et lestalents de son propre département - rencontre un francsuccès. Les ventes décollent. Côté eaux aromatisées, -

c’est Francis qui a trouvé les parfums… - la gammeSubtiles, lancée il y a une dizaine d’années, est, elle-aussi, promise à bel avenir. Le service export confirmeles intuitions de la direction : le groupe a les moyensde prendre pied sur certains marchés étrangers. Eu-rope du Nord, Bénélux, Allemagne, Espagne, le réseauest en cours d’élaboration et les solutions commer-ciales et logistiques rentables en passe d’être validées.Saint-Amand va faire des bulles ! ■

Marc Prévost

coup d’éclat

L’eau minérale jaillit à Saint-Amand depuis l’époquedes Romains qui recherchaient ses bienfaits natu-rels. La station thermale de la ville - actuellementexploitée par les Chaînes thermales du Soleil -puise son trésor thérapeutique dans des nappesvoisines de celles de la société. Cette dernière capteà une centaine de mètres de profondeur une eaupréservée de toute pollution extérieure et viergede tout nitrate, particulièrement équilibrée et neu-tre au palais, donc adaptée à tous les goûts et exi-gences, des plus jeunes aux plus âgés. "Notrecoffre-fort…", sourient les dirigeants.A l’origine distribuée dans les pharmacies dès ledébut du siècle dernier, “l’eau miraculeuse” trouvede nouveaux débouchés sous l’impulsion de Fer-nand Chantraine et se développe avec l’essor de lagrande distribution. Dès 1995, plusieurs opérationsde croissance externe - dans les Alpes et les Pyré-nées - complètent la gamme du groupe familial. Francis Chantraine passe le relais il y a trois ans àune direction collégiale formée de son fils Jean-Marc, 34 ans, et François-Pierre Martin, 55 ans, ex-

dirigeant de Danone/Evian. La feuille de routeest simple : garder le contact avec le "big three"que sont Danone, Nestlé et Alma-Roxane. Pourgagner ce challenge, le capital a évolué ces der-nières années et le Crédit Agricole du Nord (àhauteur d’un tiers), Siparex, Vauban Finances etCrédit Lyonnais Investissement ont fait leur en-trée. La famille conserve un tiers du capital. Le CA du groupe s’établit à 80 millions d’eurospour une production annuelle de 500 millionsde cols toutes marques confondues (Saint-Amand, Saint-Antonin, Montcalm,…). Il emploie300 salariés sur six sites de production. Lauréatedes Trophées de la performance environne-mentale 2010, le groupe nordiste confirme sonimplication dans la protection de l’environne-ment : réduction du poids des emballages et sé-lection de matières premières moinsimpactantes. Pour que le "miracle écologique"d’une eau exceptionnellement pure se repro-duise éternellement…

HISTOIRE D’EAUX !

Fierté ethumour,les deuxingrédients de la campagneorchestrée parEuro RSCG360 Lille

Jean-Marie Collin, Responsable Marketing du Groupe

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une ville

Longtemps considérée comme la discrète* Tourcoing est entrain de sortir de l’ombre avec, depuis le 1er septembre, unnouveau logo s’affichant dans toute la ville : fini le blason unpeu désuet, surmonté d’une couronne avecen arrière-plan une flamme qui symbolisaitalors le dynamisme. Ce logo datant de 1990fut légèrement restylisé dix ans plus tard. Sila signature “La Créative” - “un mot d’ordre qui n’a jamaisété aussi vrai”, estime Maxime Lamarque, responsable com-munication de la ville - a été conservée, le logo a été pro-

fondément transformé, gardant toutefois l’esprit de l’an-cien : “On retrouve la croix de sable et les besants d’or(ancienne monnaie frappée à Tourcoing)”. Cette nouvelle

identité, réalisée, ainsi que toute la chartegraphique, par MB Design à Tourcoing. Ellepermet toutes sortes de combinaisons destrames graphiques (mélanges du rond, du

carré et de la croix) et va être déclinée partout, donnantcette nouvelle image “empreinte d’une grande moder-nité”, commente Maxime Lamarque.

Comment la troisième ville de la région est en trainde retrouver sa fierté et de transformer ainsi

son image. Elle vient de refaire son logoet toute sa charte graphique.

UNE VILLETOURCOING

DÉCOMPLEXÉE

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Après une campagne déclinée au niveau de la métro-pole, la ville va saisir l’inauguration de l’Espace Saint-Christophe, centre commercial qui va ouvrir au printempsprochain dans le centre ville (13 000 m2 au total avec lenouveau concept de centre ville, Auchan City, la galeriecommerciale d’une trentaine de boutiques et le cinémade 5 salles) pour communiquer cette nouvelle image auniveau régional.

Travail de fond dans l’ombre

Le nouveau logo et la nouvelle image arrivent à pointnommé pour mettre en exergue ce qui s’était transformédans la ville mais n’était pas toujours visible. CommeRoubaix à la même époque, Tourcoing a eu très mau-vaise presse au début des années 90 avec une réputationde coupe-gorge, les images d’émeutes à la Bourgognerestant dans les mémoires. Les deux villes, qui ont faitleur richesse sur le textile qui a bâti des empires in-dustriels, ont connu la même descente aux enfersavec la crise de cette industrie, qu’on peut assimileraujourd’hui “à une véritable déflagration”, selon lestermes du maire, Michel-François Delannoy, générantune hémorragie autant des emplois (près de 8 000)que des habitants. A l’inverse de sa voisine du ver-sant Nord-Est qui a su réclamer haut et fort des sub-

■ ■ ■

sides et s’est consacrée d’abord à la refonte de soncentre ville, Tourcoing, discrète et besogneuse, a com-mencé par rénover ses quartiers, un travail de fondmené dans l’ombre par Jean-Pierre Balduyck, maire àpartir de 1989. “Un travail qui a porté ses fruits car en2005 si les banlieues parisiennes ont connu des tur-bulences, il n’y a rien eu à Tourcoing”, rappelleMaxime Lamarque. La ville a ensuite élaboré en 2000 un véritable planstratégique de développement “pour remettre la ville

Une attractivitéretrouvée

Un logo aux multiples déclinaisons

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une ville

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en mouvement”, se souvient Michel-François Delan-noy élu maire en 2008, mais premier adjoint dès 2001.

D’abord la filière de l’image…

Plus communiquant, celui-ci a donné une nouvelle im-pulsion, marquant un changement de braquet, avec cetteintuition dès le début des années 2000 “qu’il y avait iciune carte à jouer dans le domaine de l’image”, cela de-puis l’installation en 1997 du Fresnoy, Studio national desarts contemporains, “véritable villa Médicis des arts vi-suels”, estime MF Delannoy. A l’époque, c’était un peuun OVNI qui s’installait dans cette grande friche qu’étaitce multiplexe de loisirs. Cette spécialisation embryonnairedans l’image est confortée avec l’arrivée, en janvier 2001,du Centre Régional des Ressources Audiovisuelles. Dèslors, l’idée d’une filière dédiée à l’image est définitive-ment ancrée et sera logée sur le site de l’Union, dans lafriche Vanoutryve, rénovée depuis. Rebaptisée La Plaine

Images, elle accueille aujourd’hui une quinzaine de struc-tures et déjà 600 emplois (voir en page 14). “Il y a cinqans, il n’y avait rien sur ce site”, rappelle MF Delannoy.

…puis celle du textile

La zone de l’Union, territoire de 80 hectares à cheval surTourcoing, Roubaix et Wattrelos accueille aussi le futursiège de Kipsta, une des marques passion de Décathlon,mais sera aussi dédiée au textile avec le CÉTI, le CentreEuropéen des Textiles Innovants, en construction(12 000 m2), future référence européenne en terme derecherche sur les textiles techniques. Tout un symboleque ce retour du textile à Tourcoing. Toutes les pièces du puzzle sont en train de se mettre enplace pour structurer ces nouvelles vocations de Tourcoingqui continue à être “créative”, d’où la volonté de gardercette signature. Une créativité qui concerne aussi bien lenumérique, l’image, le textile que le culturel avec l’Ate-lier lyrique de Jean-Claude Malgoire, le salon de Théâtre(la Virgule) de Jean-Marc Choteau, l’Hospice d’Havré ré-nové pour Lille 2004 et bientôt la réouverture du muséedes Beaux Arts rebaptisé Muba-Eugène Leroy, après ladonation exceptionnelle en 2009 des fils du peintre. L’ex-position du Centenaire, qui a démarré le 10 octobre der-nier (programmée jusqu’au 31 mars 2011), réunit prèsde 150 œuvres exemplaires.

Faire savoir ces changements

“Ce sont autant de petite graines plantées depuis dixans”, affirme Jean-Yves Battagli, directeur de promotionde la ville, un poste qui n’existe dans aucune autre villede la région. Pour faire découvrir cette mutation qui estapparue progressivement, le service communication de

■ ■ ■Un jardin botanique rénové

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UN PÔLE DÉDIÉ AUX MÉTIERS DE L’IMAGEET DE LA COMMUNICATION

En juin dernier, était posée la première pierre lan-çant la réhabilitation de la Retorderie, (bâtimentoù on tressait les fils) qui devrait être achevée enjuin prochain et sera le cœur névralgique du site.Ces 6 000 m2, sur cinq étages, abriteront un hôteld’entreprise, un incubateur, une pépinière sur deuxniveaux. Un étage sera dédié à la recherche (avecune unité du CNRS) et à la formation et, enfin,deux étages (rez-de-chaussée bas et haut) à desservices communs avec notamment un lieu deconvivialité d’ores et déjà baptisé “La Cité desImages”. L’ancienne chaufferie sera, elle aussi, ré-novée pour accueillir des manifestations cultu-relles. L’incubateur, installé provisoirement dans leslocaux de La Plaine Images Développement, ac-cueille déjà six entreprises sur 300 m2, un site quiva doubler très prochainement.

Il ne reste dans les bâtiments actuels que quelquesbureaux de libres. Une réflexion est d’ailleurs en-tamée concernant la construction ex-nihilo d’un bâ-timent au cœur de l’îlot – actuellement une grandepelouse – qui totaliserait 20 000 m2. A terme, selonle projet initial, le site totalisera 50 000 m2 de bu-reaux (20 000 d’ores et déjà réhabilités et pleins)et 2 000 emplois.

NB

Près de 25 entreprises – 15 structures au total carcertaines sociétés font partie du même groupe –sont déjà installées sur ce site de l’ancienne frichetextile Vanoutryve, totalisant 600 emplois. Les20 000 m2 réhabilités sont presque entièrementoccupés par ces entreprises toutes liées à l’image :depuis l’audiovisuel avec le groupe Télémélodyjusqu’aux images de synthèse avec We love mo-tion, en passant par les jeux vidéo avec Ankama ouencore par la pub avec Sioux. Mais il n’est pasquestion d’y faire du “remplissage”, selon les pro-pres termes de Michel-François Delannoy, maire deTourcoing et également président du Pôle ImagesNord-Pas-de-Calais dont les services centraux sontinstallées à la Plaine Images.

Il s’agit bien de créer une véritable filière, à l’instarde ce qui s’est fait à Euratechnologies dans les NTIC.“Nous ne voulons pas de doublon, mais des socié-tés complémentaires dans le but de créer unechaîne complète de valeurs, une vraie filière autourde l’image, un cluster”, souligne Maxime Couvreur,responsable développement. Cette mission a étéconfiée à Digiport par LMCU il y a un an, vu le bonrésultat que cette structure a obtenu à Euratechno-logies, qui d’ailleurs manque de locaux aujourd’hui.

la ville a imaginé au printemps dernier une opération ori-ginale auprès de la presse nationale et régionale, relaisimportants, s’il en est, avec une invitation sous forme deteasing, via des envois successifs à plusieurs jours d’in-tervalles, de photos de lieux, bâtiments ou personnagesreprésentatifs de la ville. Tourcoing veut désormais faire savoir son côté créatif, sanouvelle économie émergente et le retour du tertiairesur ses terres. Côté culturel, elle a créé de nouveaux évé-nements avec ce festival des Rues Joyeuses mi-mai avecl’association Les Arts Détonants, mais aussi La Voix durock, festival de rock en partenariat avec le groupe LaVoix, le 19 juin, ou encore la relocalisation du Name fes-tival dans l’ancienne usine de la Tossée mi septembre.“Toutes les saisons auront désormais leur événement”, sefélicite Maxime Lamarque. Ce qui permettra à Tourcoing

de rayonner au niveau métropolitain et de sortir, là aussi,de l’ombre. Et d’autres rendez-vous sont à venir avec lapiscine olympique en 2013, le projet de quartier des af-faires en 2015-16, sans oublier ce Grand atelier sur “Tour-coing 2030”, cher à MF Delannoy. “Maintenant que laville a été mise à niveau, il faut aller plus loin”. ■

Nicole Buyse

* “L’audace de la discrète”,tel est le titre du livred’Hervé Leroy (textes) et deJean-Pierre Duplan et Eric lebrun (photos) aux éditionsleitmotiv datant de 2007montrant la ville comme onl’a rarement vue.

une ville

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■ ADF■ Acfx■ Ankama ■ Cosmocover■ Maesta ■ Nao - Ratatam■ Naxeo■ Norimages Films■ Novastream■ Reflets video■ Groupe Sioux :

>Sioux, >Autrechoz, >Chambre à part, >Eyeprod, >Chtivie, >Sioux interactive

■ Groupe TéléMelody : >TéléMelody, >Grand Lille TV, >MyZenTV, >Radio Métropolys

■ View on TV ■ Wakanim■ We love motionEt non loin de là : Le CRRAV et Le Fresnoy

ENTREPRISESSUR LE SITE

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Comment jugez-vous le rapport entre le sport etla politique ?

Le sport et la politique ont toujours été intimement liés.Regardez, il y a quelques mois, le président de la Ré-publique convoque à l'Elysée un joueur de l'équipe deFrance. L'équipe de France est devenue une institution.Alors, à l'échelle régionale ou métropolitaine, ce lienest obligatoire. Il s'agit alors d'évoluer vers plus decomplicité. Nous avons une ambition à faire partageraux politiques. Qui plus est dans une région footballis-tique.Une grande métropole comme Lille a besoin d'un vec-teur socio-culturel sportif et économique. Dans les en-treprises, quand le club de foot a gagné pendant leweek-end, le lundi, l'état d'esprit est différent. Je dissouvent : “Un peu de bonheur ne nuit pas”. Donc, unpeu d'identité métropolitaine en plus, c'est mieux. C'est un peu comme Intervilles, mais à la puissance 10.Le titre de champion du monde en 1998 a eu une in-fluence sur le produit intérieur brut du pays. C'est lamême chose pour un grand club de niveau européenqui remporte un titre national, cela aura des répercus-sions sur le produit régional brut.

entretien

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Il est né dans une grande familled'industriels et de gens de cinéma. Et pense que le sport est devenu unspectacle. En dix ans, Michel Seydoux, le président du LOSC, est devenu un acteur du développement régional. Rencontre avec un enfant de la balle qui dribble entre foot business et septième art.

DEPOUR

MI-TEMPSCLAPSEYDOUX MICHEL

© D

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Manchester était une ville sinistrée il y a trente ans. Leclub de Manchester United a eu un impact indéniablesur le redressement de la cité. J'ai vu des gosses au finfond de la Chine arborer le maillot du club ! Notre rôle de saltimbanques exige des moyens. Nousavons construit un grand centre technique de formation(NDLR : le domaine de Luchin). Ensuite, il nous fallaitun grand stade qui soit en même temps un complexepolyculturel. Rendez-vous en 2012.

Vous dites : “Nous, les saltimbanques”… le sportest donc devenu un spectacle version show biz ?

C'est un métier où l'on offre du bonheur. A la sortied'une salle de spectacle, on le voit : les gens ont la "ba-nane". On oublie le prix quand le spectacle est bon. Deplus, il est impossible aujourd'hui d'imaginer le sport sanscommerce. Le foot est devenu un business, c'est vrai. Avec, parfois, des virus de mégalomanie qui peuventfrapper. C'est un univers de marchés. Avec ses dérives.Mais chaque fois qu'il y a une dérive - et il y en a -, onpeut s'améliorer. Si on en tire les leçons. Pour autant,il ne faut pas avoir peur de l'argent. Je défends uneéthique : le respect de l'argent que l'on touche, et cetargent vient des gens qui viennent nous regarder.

Le LOSC dans dix ans, en 2020 ?

On ne rejoindra pas Manchester ou Madrid. Ce sont desmythes. Le LOSC peut devenir le club-référence du foot-ball français dans les domaines éthique et sportif. Il ya un héritage à inscrire avec toutes les valeurs du Nord.L'objectif : être dans le “big four” en France pour faireexister la métropole lilloise. Et pourquoi pas, un titrede champion de France. Le LOSC1 doit faire partie de l’offre culturelle métropo-litaine. Au même titre que le cinéma, les musées, lesgrands restaurants,... Lens a une pure culture foot et jene néglige pas l'arrivée du Louvre-Lens. Lille a une cul-ture spectacle. C’est un peu le même rapport entreSaint-Etienne et Lyon, une rivalité sur fond d'amitié. Mon prochain challenge, c’est l’ouverture du capital duclub à des capitaux et des industriels régionaux. Je neveux pas que ce club subisse la loi du marché et deviennela propriété de je-ne-sais-qui. Son avenir est régional.

La région s'affirme comme une terre de cinéma,cela vous donne des idées ?

Pourquoi pas ? Le coût de production est un obstacle, enfait. Or, on n’a pas de créativité sans jeunesse. On n’a pas

encore pris conscience de l'importance d'un coût de pro-duction bas pour favoriser l'expression des jeunes talents.Faire un film à 600 000 euros doit être possible. Je tra-vaille beaucoup avec le metteur en scène Alain Cavalier etj'ai une société de production Caméra One. Je suis unaventurier ! ■

Propos recueillis par Marc Prévost,

1 NDLR : Le LOSC est actionnaire à hauteur de 40 % de Grand Lille

TV, la chaîne numérique qui émet sur le territoire de la grande

métropole lilloise.

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> Né le 11 septembre 1947 à Paris (VIIe arrondissement),

> Petit-fils de Marcel Schlumberger, fondateur du lea-der mondial des services pour l'industrie pétrolière,

> Etudes à l’Ecole Alsacienne et au Cours Hattemer à Paris,

> Carrière : Assistant du président de l’organisationcentrale des camps et activités de jeunesse (OCCAJ),

> Fondateur et Président de Camera One (1971),

> Ancien Président d’Air Littoral Holding,

> Président du LOSC Lille Métropoledepuis juin 2002,

> Administrateur de Gaumont,

> Membre du Conseil de surveillance de Pathé,

> Producteur ou co-producteur de nombreux films(sélection) :> Lilly aime-moi (1974), et F comme Fairbanks (1976),

de Maurice Dugowson,> Don Giovanni, de Joseph Losey (1979),> Hôtel de France, de Patrice Chéreau (1987),> Cyrano de Bergerac, de Jean Paul Rappeneau

(1990) : César du meilleur film en 1991,> Urga (1991), Soleil Trompeur (1994), et Le Barbier

de Sibérie (1999), de Nikita Mikhalkov, > Prospero’s Book, de Peter Greenaway (1991),> Toxic Affair, de Philomène Esposito (1993),> Smoking et no smoking (1993), et On connaît

la chanson (1997), de Alain Resnais,> René (2002), Le Filmeur (2005) et Irène (2009),

de Alain Cavalier,> Les Ambitieux (2006), et Partir, (2009),

de Catherine Corsini.

EPÈRES

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pleins feux sur

Le 19 novembre, le groupe nordiste inaugure à Lille son sixième village de marque, exclusivement dédié au vélo. Contrairement aux précédents sites, le b’Twin Village y développe aussi une activité industrielle d’assemblage d’une capacité de 300 000 cyclespar an. C’est aussi le plus grand etle plus ambitieux du groupe qui redonne, de surcroît, une vocation économique et industrielle à l’ancienne manufacture de tabac Altadis (ex-Seita), cinq ans après sa fermeture brutale.

“Les chaînes de montage de vélos ont démarré en mai dernieret 7 000 vélos en sont déjà sortis ; la première année, la pro-duction atteindra 55 000 unités et nous visons les 300 000 d’icitrois à cinq ans avec un effectif total sur le site de 500 per-sonnes !”, déclarait Yves Claude, directeur général du groupeOxylane, dimanche 12 septembre lors de la journée portes ou-vertes du b’Twin Village. Plus de 1 000 personnes s’y sont pres-sées, des salariés du groupe accompagnés de leurs enfants, quin’ont pas tardé à tester les pistes de VTT, mais aussi des habitantsdu Petit Maroc, ce quartier enclavé à l’entrée de Lille où lamarque de vélo ouvrira son site le 19 novembre.

Cette implantation est à la fois un symbole et un clin d’œil àl’histoire. Un symbole car c’est là que la Seita, devenue Altadisen 1999 suite à la fusion avec la manufacture espagnole Taba-calera, y a fabriqué des millions de cigarettes de 1965 à 2005,date de sa brutale fermeture, laissant 540 salariés sur le car-reau. On y assemblera désormais des vélos et les effectifs sala-riés, d’ici à 2014, devraient être sensiblement comparables ennombre. C’était un engagement pris par Martine Aubry : conser-ver une vocation industrielle à ce site malgré la volonté

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D’ici à décembre, les 170 000 automobilistes emprun-tant chaque jour l’échangeur autoroutier à l’entrée sudde Lille, découvriront une œuvre monumentale sur leterre-plein faisant face au b’Twin Village. Dénommée“Pissenlits” et créée par Alix Petit, cette sculpture estcomposée de 5 tiges surmontées de 369 roues devélos qui s’animent par la force du vent. Cette artistefrançaise, âgée de 24 ans, a été désignée lauréate dupremier concours lancé par la Fondation d’art Oxylane(voir Entrenews n°02 octobre 2009). Elle a ainsi gagnéun prix de 10 000 euros ainsi que la prise en chargepar la Fondation des coûts de fabrication et d’installa-tion de son œuvre sur le site.

UNE ŒUVRE MONUMENTALEDÉDIÉE AU VÉLO

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venir de Décathlon à la fois enseigne et concepteur d’articles de sport. En1986, l’entreprise crée son département production et, aujourd’hui, legroupe nordiste compte 17 marques propres (Quechua, Domyos, Tribord, etc.)qui pèsent plus de 65 % de son chiffre d’affaires (CA 2009 : 5,44 Mds€ HT).Un pourcentage en constante progression ! Pour se limiter au vélo, b’Twin, quivend chaque année plus de 2,3 millions de cycles, est devenue la troisièmemarque mondiale du secteur en à peine trois décennies.

d’Altadis de vendre les terrains à des activités tertiairespour des raisons évidentes de rentabilité. La maire de Lillea tenu bon et b’Twin a finalement préféré s’implanter icià proximité du siège du groupe après avoir envisagé de lefaire à Chambéry sur le site de Motte-Servolex, projet quin’a pas abouti. Tant pis pour Chambéry, tant mieux pourLille, d’autant que le programme du b’Twin Village s’estentre temps nettement enrichi !

Le pari réussi des villages de marque

Un clin d’œil historique aussi ! L’anecdote est connue maismérite d’être rappelée. En 1976, quand Michel Leclercqs’apprête à ouvrir le premier magasin Décathlon à Englos,il essaie de convaincre Peugeot d’y vendre ses vélos. En

vain, le célèbre fabri-cant français refuse :pas question d’êtreprésent dans la grandedistribution. Le fonda-teur de Décathlon dé-cide alors de fairefabriquer des vélos à samarque enseigne et,du même coup, donnenaissance à la premièredes marques de distri-buteur de Décathlon.Cette expérience fondeles bases du succès à

■ ■ ■

❘■ Investissement : 35 M€ dontles deux tiers pour l’acquisitiondes terrains et bâtiments.

❘■ Superficie : 18 hectares dont 10 000 m2 bâtis

❘■ Effectif sur le site :305 collaborateurs à l’ouverture

dont 90 sur la partie industrielle, 500 collaborateursd’ici à 3 ans

❘■ Magasin : 3 000 m2

❘■ Zone de test indoor : 5 000 m2

❘■ 20 000 m2 de pistes outdoor :BMX, Pump-Track, VTT, Cross Country, kid village

❘■ Une salle de fitness, un espace restauration, un musée du vélo

❘■ Un atelier de réparationrégional avec une zone en libre service

❘❘■ Une chaîne de montage : 70 000 vélos assemblés la première année, 300 000 unités d’ici 2013-2015

❘❘■ Le siège de la marque b’Twin : bureau d’études, atelier de prototytage, centre de R&D, laboratoire d’essais

B’TWIN EN CHIFFRES■ Nombre de collaborateurs : 250■ Nombre de vélos vendus en

2009 : entre 2,3 et 2,4 millionspar an contre 2,1 millions en2006

■ Classement : 3e fabricant mondial de vélos derrière Giant(5 à 6 millions de vélos) et Trek(environ 3 millions)

■ CA : non communiqué mais estimé à 800 M€

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Un grand lâcher de ballons a été organisé lors des portes ouvertes du 12 septembre...

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Oxylane poursuit donc sa stratégie de création de village de marquequi rassemble sur un même site toutes les équipes de la marqueconcernée (R&D, bureau d’étude, design, marketing), un magasinshow room, des espaces de pratiques dédiés au sport visé, ou se si-tuant à proximité de terrains où il s’exerce. Objectif : permettre auxéquipes de conception de recueillir directement sur le terrain les avis etretours en terme d’usage afin de créer des produits répondant aumieux à leurs besoins. L’expérience pionnière de Quechua qui s’est im-plantée à Sallanches - Domancy (Savoie) en 1998 a servi d’exemple.Devenue la première marque du groupe en terme de CA, elle a ouvertla voie empruntée depuis avec succès par Tribord à Hendaye (2004),Geologic à Cestas (2007), Domyos et Inesis à Marcq-en-Baroeul (2008

et 2009). En attendant les autres créations annoncées :Essensol-Kalenji à Lille Sud (2011/2012), Kipsta à Tour-coing (2012/2013) et Fouganza à Lompret…

Un site exceptionnel

Le b’Twin Village se sin-gularise toutefois desautres villages exis-tants. D’abord, c’est leplus grand, développésur 18 hectares, utilisésà 60 % dans un pre-mier temps. Ensuite etsurtout, c’est le seul à

intégrer une activité industrielle. “Nous possèdons huitsites de production de vélos dans le monde et celui deLille fournira tous les magasins Décathlon situés dans unrayon de 3 heures de route”, précise Olivier Robinet, nou-veau patron de b’Twin depuis avril dernier. Si les coûts defabrication y seront plus élevés (de 6 à 8 € voire plus parunité) que dans les pays à faible coût de main d’œuvre oùle groupe possède des usines d’assemblage (Chine, Rou-manie, Portugal, entre autres), l’enjeu est de réduire lesfrais de logistique et de travailler en flux tendu, ainsi queles coûts de non qualité (peinture notamment). “L’objec-tif est aussi de dynamiser notre politique d’innovationavec au moins quatre inventions majeures par an. Nousprévoyons déjà de commercialiser un nouveau vélo pliantd’ici à 18 mois avec un système de pliage révolutionnairene nécessitant que deux secondes, ainsi qu’un vélo urbaind’entrée de gamme en juin 2011”, poursuit Olivier Robi-net. En outre, le magasin proposera d’autres marques queb’Twin pour les produits haut de gamme (+ de 8 000 €),un segment de marché que la marque nordiste n’exploitepas, ou sur les vélos très innovants qui sont difficiles àtrouver ailleurs. Exceptionnel, notamment avec 20 000 m2

de pistes de pratique outdoor, le site possède de nom-breux atouts pour être un succès en terme de fréquenta-tion tant sur le plan sportif que commercial. A suivre… ■

François Lecocq

pleins feux sur

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REENWAY POURSUIT SON EXPÉRIENCEG

Ouvert par le groupe Oxylane à la gare Lille Flandres le 28 avril dernier, le premiermagasin (100 m2) de l’enseigne Greenway trouve petit à petit sa place auprès des

amateurs de mobilité urbaine (vélo, trot-tinette, roller, marche). “Nous enregis-trons une hausse régulière de lafréquentation de l’ordre de 5 % tous lesmois. Nous avons encore beaucoup dedemandes de renseignements sur leconcept”, précise Zakarria Labyad, direc-teur du magasin. Quelques modifica-tions ont déjà été apportées. Outre desvitrines devenues plus visibles de l’exté-rieur, l’offre produit s’est recentrée sur lessegments les plus porteurs, tels les vélos

pliants Hoptown avec la gamme complète (7 coloris), ou encore l’ajout de quelquesVTT par exemple. A contrario, le modèle de vélo à assistance électrique a été re-tiré. La bagagerie et les rollers ont également vu leurs références diminuer au pro-fit, entre autres, de la gamme textile avec notamment la collection complète dechaussures Many de Newfeel, l’un des grands succès commerciaux de la marquedédiée à la marche. L’atelier de réparation répond à une demande de plus en plusforte et de nombreux clients réclament la location de vélos. Un service qui devraitêtre prochainement proposé à l’échelle de ce petit magasin, soit pas plus de 5 vélospliants mis en location. Malheureusement, Greenway devra déménager avant juin2011, date de la fin du bail de ce local que la SNCF envisagerait de dédier à une su-pérette alimentaire.

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© François Lecocq

...auxquelles ont participé plus de 1 000 personnes, salariés du groupe Oxylane et habitants du quartier du Petit Maroc.

Olivier Robinet, patron de b’Twin

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Quelles utilisations ?

Création de trafic : inciter par une offre promotionnelle ponctuelle àvenir sur un point de vente. Pour ce type d’utilisation, il importe demonter une campagne dense et assez courte de type 50 spots/radiosur 7 jours.

Développement de notoriété : le but est ici de faire progresser lenom, la notoriété d’une marque. La logique est d’acter sur le moyenterme avec, soit plusieurs vagues de spots récurrentes sur l’année, soitutilisation de la technique de la sponsorisation d’une rubrique.

Autre technique possible (bien que marginale) uniquement en natio-nal : l’infomercial. Il s’agit plus ici de répondre à un besoin d’image.C’est, par exemple, “Les Bons Plans d’Amélie” avec, entre autres, deslaboratoires qui argumentent les avantages d’un produit.

Enfin, en logique de marketing direct, la radio n’a jamais démontréune efficacité probante.

Les acteurs du marché

La radio est un marché assez concentré avec 6 intervenants :■ IP Régie : RTL, RTL2 et FUN Radio,■ Lagardère : Europe 1, Virgin,■ Groupe NRJ : NRJ, CHERIE FM, Nostalgie, Rire & Chanson,■ Skyrock,■ TF1 : Les Indépendants (groupement de 122

radios locales),■ Next Régie : RMC, BFM.

Seules les FM permettent dela publicité en local. Bien sûr,toutes les FM ne sont pas“actives” (avec pub locale),c’est à vérifier ville par ville.

Pistes Budgétaires

Au niveau national : en retenant 3 stations leaders pour 10jours de campagne, le ticket d’entrée est de 250 K€. Descampagnes denses comme la GMS avoisinent les 5 à 600 K€.

Au niveau local : tout dépend de la taille de la ville et desradios. Sur Lille, pour une base de 80 spots/radio 30 se-condes : trois radios, budget de 10/12 K€.

Le média radio dispose d’atouts certains (sou-plesse, local/national, puissance/affinité surcible, coût abordable, diversité des tech-niques, etc). C’est aussi un média porteur devaleur ajoutée : les auditeurs sont fidèles àleur(s) station(s), voire à leur(s) émission(s).Reconnaissons enfin qu’en France, la création

des messages radio reste perfectible et que le pou-voir invocateur du son est rarement sollicité. Il suffit

d’écouter les radios de nos voisins belges pour constater ladifférence de niveau créatif… ■

Baptiste Régent

pubLA RADIO SPÉCIFICITÉS, FORCES ET FAIBLESSES

média

P R I O R I T E A L A M U S I Q U E

17,1 %

Autresstations

+ 0,1 pt

8,0 %

-0,6 pt

14,4 %

+ 0,2 pt

11,2%

+ 0,6 pt

6,9%

+ 0,7 pt

6,1 %

+ 0,7 pt

5,4 %

- 0,1 pt

23,1 %

- 1,4 pt

7,7 %

-0,3 pt

++

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+-

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Part d’Audience Nationale chez les 13 ans et plus

Troisième étape des Médiaday, par TRËMA, agence conseil tous médias : les clés de la réussited’une campagne radio.

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Boulanger développe avec force sa signature “Vivons laHappy Technologie”, un état d’esprit qui définit une tech-nologie simple à comprendre et surtout simple à utiliser.

L'agence Publicis Activ Lille avait déjà permis d'expri-mer cette philosophie en TV grâce à des spots qui met-taient en scène, de façon humoristique, un couple“délirant” avec leurs produits (TV, aspirateur, réfrigéra-teur et lave-linge). L'agence a choisi, et ce, pour la pre-mière fois pour la marque, de compléter cette HappyHistoire par de la radio. Ce sont donc 5 spots très drôles,en décalage complet avec les habitudes de l’enseignequi ont vu le jour, créant ainsi une véritable saga HappyTechnologique. Diffusés les week-ends dès le 09 juillet,ces spots relayaient les “Affaires d’Été” (prix promotion-nels valables uniquement les week-end de diffusion).

Sur un ton très inhabituel, humoristiquevoire décalé, et une bande son des plusinattendues, les comédiens clament leuramour pour leur produit : l’imprimanteest gratifiée d’une déclaration d’amour enbord de mer, l’appareil photo bénéficied’un slam langoureux, le réfrigérateur estsublimé d’une manière endiablée avecdes louanges très rock’n roll, l’ordinateurse voit compter une ode amoureuse, etenfin tout l’amour que peut apporter lemicro-ondes est proclamé à la manièred’un troubadour.

Empreints d’humour et d’autodérision, ces spots invitent lesconsommateurs à vivre une relation idéale et personnalisée avecla technologie.

Pour visualiser les spots TV, rendez-vous sur :www.boulanger.fr/content/bfr/animation/spots-tv.htm

BOULANGER À LA RADIO, UNE HAPPY HISTOIRE !

échos

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regard

LEE-COMMERCE À LA LOUPE

Le salon de la vente à distance ouvre ses portes à Lille. Tour d'horizon de la planète du business Internet avec Francis Salerno, professeur des universités et directeur de recherche en marketing et e-commerce à l'IAE de Lille.

Quelles perspectives pour la vente à distancedans dix ans ?

Les vépécistes traditionnels ont parfaitement comprisl'intérêt du e-commerce qui est une nouvelle rationa-lité. Ce qui apparaît aujourd'hui comme assez seg-menté et différencié sera sûrement, à l'avenir,beaucoup plus intégré.

Mais quelle sera la dominante ? Le e-commerce ou leclassique catalogue papier? Aujourd'hui, mesurer lapart des différents canaux de distribution est parfoisdifficile. La commande a pu être passée par internetmais la cliente a pu feuilleter le catalogue avant…Onsait que les clients d'une enseigne de VAD multicanal- points de vente, catalogue papier, internet - utilisentrarement les trois canaux. Deux, le plus souvent.

Mais le catalogue papier reste pertinent. Il s’agit derenforcer la mise en scène des valeurs associées à lamarque et de le rendre plus “expérientiel” en pro-duisant davantage de sensoriel et d’émotions à laprise en main et à la lecture. Du “papier plus interac-tif” en quelque sorte.

On le sait, les pure players n'ont pas forcément inté-rêt à tout miser sur internet. Les questions qui se po-sent concernent les jeunes, les classes d'âge nées avecinternet. Et les personnes âgées chez qui une relationde confiance s'est développée en fonction du domainede consommation. Leur sensibilité à la promotion pare-mailing en résulte.

Vous vous penchez sur le phénomène des nou-veaux réseaux sociaux ?

Oui. Nous étudions comment identifier les utilisateursinfluents dans un réseau social comme Facebook. Ceuxdont le niveau d'activité a un effet significatif sur celuides autres membres et donc sur le volume global depages vues du site. A partir d'un travail de dataminingassez complexe sur l'activité de ces personnes, on me-sure la fréquence, le temps passé sur internet, le nom-bre d'amis… Exemple : lorsqu'un blogueur très populaire délaisseson site pour deux ou trois semaines, le nombre de vi-siteurs chute et le contenu produit par trois blogueursde remplacement ne peut stopper le déclin. La mé-thode peut être étendue à d'autres indicateurs. Deuxintérêts pour les entreprises de VAD, l'augmentation duciblage des communications et la mesure de la réten-tion et de la fidélisation des membres des réseaux. Le marketing par bouche-à-oreille est fondé sur l'hy-pothèse que les entreprises peuvent bénéficier de lamultiplication de messages crédibles émis par desconsommateurs vers d'autres consommateurs. Le ré-seau social en ligne sert aussi à la construction d'un ca-pital social basé sur la confiance, l'amitié et desalliances. Le paradoxe, c'est que le blogueur sollicité parun seeding se sent à la fois flatté et menacé d'avoir étéchoisi… c'est une arme à double tranchant… Il est né-cessaire d'analyser les stratégies narratives du blogueurqui lance un message marketing dans le réseau social.Nous connaissons la place des réseaux sociaux chezles femmes américaines. Plus de la moitié des 76 mil-

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lions de femmes connectées sont des utilisatrices ac-tives des médias sociaux. Parmi elles, l'activité estnettement supérieure chez les 18-26 ans et chez les27-43 ans. Les créatrices de blogs sont nombreuses,avec des motivations diverses. Quid des femmes en France ! Nous terminons actuel-lement la mise au point d'une étude dont les résultatspermettront des comparaisons.

Le e-commerce est-il devenu rentable ?

Sur des niches, oui, sans aucun doute. Regardez le sitede Bexley, chaussures pour hommes. Et ce n'est qu'unexemple. Le secteur textile, depuis une quinzained'années, est en plein bouleversement. La VPC estmarquée par une forte culture de la promotion, sanscesse en quête de nouvelles solutions promotion-nelles. Aujourd'hui, dans nombre de cas, il s'agit detrouver un équilibre entre le marketing de la marque- la notoriété - et le marketing de promotion.

Vous dirigez des structures de recherche. Com-ment la recherche en marketing évolue-t-elle ?

80 % de la recherche se focalise sur le comportementdu consommateur. C'est une approche fondamentale-ment psycho-sociologique qui ne se préoccupe pastoujours assez des implications décisionnelles. La re-cherche en marketing doit se diversifier et se centrerdavantage sur l’aide à la décision. L'évolution récenteest encourageante.

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Quelles sont les filières d'avenir pour un jeunediplômé ?

Trafic manager, tout ce qui touche au marketing d'af-filiation, c'est-à-dire à la gestion d'un réseau d'affiliés,community manager, c'est-à-dire les réseaux sociaux,chef de marché en e-commerce.

Quelles sont les derniers développements del'Institut européen du marketing direct ?

Nous avons formé plus de 2000 personnes depuis lacréation de l’IEMD il y a 23 ans. A la rentrée 2011,nous allons développer des "sésames", focalisés surles e-Commerce Analytics et le e-merchandising, desmodules d'environ 150 heures sanctionnés par un di-plôme universitaire. La licence pro en MD et VAD, lan-cée en 2008 en liaison avec le CEPRECO et la Chambrede commerce Grand Lille, marche bien. Le Master MDet e-Commerce développe fortement les contrats deprofessionnalisation et refuse du monde, y compris enformation continue. Nous sommes prêts à nouer despartenariats dans le cadre d'un réseau internationalde programmes doctoraux, avec les écoles de com-merce et de gestion de la région. ■

Propos recueillis par Marc Prévost

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métier

INFOGRAPHISTE,AU SERVICE

L’IMAGE !DE Au sein de la société de consommation qui est la nôtre, l’image de l’entreprise est au centre des préoccupations des professionnels. Communiquer est un art, de plus en plus exigeant et audacieux grâce aux outils mis à la disposition des infographistes. Un métier qui demande un sens créatif et artistique associé à une certaine dextérité dans le maniement des nouvelles technologies.

Diplômé de l’EEGP Angers promotion 2005, BertrandRaes, 27 ans, s’est spécialisé dans le Web. Il est in-fographiste au sein de l’agence de création et de dé-veloppement de sites Internet Vive l@ vie ! basée àMons-en-Baroeul.

“Après une formation assez généraliste, plusieursstages et différentes missions professionnelles, j’aisouhaité me spécialiser dans le Web. En effet, jetrouve ce support plus intéressant que le print car iloffre une interaction avec l’internaute et ne se ré-sume pas uniquement à la création d’une image. Ausein de l’agence, mon rôle est de proposer au clientl’image qui sera utilisée pour la création de son siteWeb. A moi de comprendre ses attentes et d’appré-hender ses goûts pour être en mesure de lui propo-ser un univers qui corresponde à ses besoins enterme de communication. Une fois cet univers dé-terminé, peut alors commencer la phase de produc-tion du site. Je consacre, par ailleurs, une à deuxheures par semaine à la veille technologique. Deplus en plus, je pense que nous serons amenés à tra-vailler sur l’utilisation des nouveaux supports deconnexion, notamment le téléphone.”

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Formé à Supinfocom Arles, Mathieu Visnjevec, 33 ans,a participé au développement de l’agence lilloised’architecture 3e design, en tant qu’intervenant, puisassocié. Spécialiste de la modélisation, il se consacredésormais à la création d’une société d’infographie.

“Le rôle de l’infographiste est de mettre en image uneidée, un concept, un projet, grâce à une palette trèslarge de techniques. C’est un métier qui demande avanttout d’être créatif, d’avoir un certain coup de crayon,mais qui exige aussi une certaine curiosité et de la cul-ture générale. La PAO est la base du métier, après il ya différentes spécialisations : la 3D, la modélisation,l’animation, la création de textures, etc. Pour ma part,chez Troisième Design, j’ai beaucoup travaillé sur la mo-délisation des projets. Avec les technologies que nousavons à notre disposition, nous pouvons offrir auxclients une véritable visite virtuelle des futurs bâti-ments, comme on pourra dans quelques années s’ins-taller aux commandes d’une voiture numérisée avantmême sa fabrication. Les évolutions technologiquesnous permettront de plus en plus d’interactivité et nousoffriront davantage de souplesse. Je pense par ailleursque nous assisterons à un développement conséquentde la 3D temps réel”. ■

Baptiste Régent

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Cécile Marcq a 30 ans. Après l’obtention d’un BTS decommunication visuelle et différentes expériencesprofessionnelles dans le Nord et la région pari-sienne, elle intègre en 2005 le service de commu-nication du Racing Club de Lens.

“La qualité première d’un infographiste est de savoirfaire preuve d’adaptation. Il faut être en mesure decomprendre le domaine d’activité de l’entreprise,d’être à l’écoute de sa façon de communiquer et debien appréhender l’image qu’elle souhaite véhiculer.S’adapter à l’entreprise et à sa cible est primordialdans notre métier. Pour ma part, quand j’ai intégré leservice de communication du RCL, je ne connaissaispas très bien le milieu du sport de haut niveau. Il m’adonc fallu un certain temps pour bien comprendre lefonctionnement de la communication d’un club pro-fessionnel. Il faut, par ailleurs, être en veille face auxnouvelles tendances en termes de création et de tech-nologie. Aujourd’hui, mon rôle est de véhiculerl’image du club sur les supports de communicationprint et web. Mes domaines d’intervention vont de labilletterie à la boutique des supporters, en passantpar le site web et les messages diffusés sur les écransgéants du stade les jours de match”.

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Nés sous une bonne étoile

Porté par son amour de la gastronomie, Loïc, originaire deBéthune, quitte rapidement les bancs de l’université pourintégrer la prestigieuse école Bocuse de Lyon. Il fera en-suite ses armes dans des maisons de renom avant de re-joindre pendant huit années Gosnay et l’établissementcréé et dirigé par son père, Jean Constant, La Chartreuse

du Val Saint-Esprit. Le destin lui fera alors croisé le chemind’Hélène, qu’il engage en tant que responsable du servicecommercial. Quelques mois plus tôt, en juin 2001, Loïc ou-vrait un premier restaurant à Gosnay, Le Vasco. Puis, en-semble, ils se lancent un nouveau défi.

La Maison Rouge est avant tout un restaurant de choix, LeCercle. C’est aussi un hôtel de 40 chambres et deux sallesde réunion. Un lieu de choix pour séminaires, mariages,etc. Et un premier bilan encourageant : “Nous sommes sa-tisfaits de cette première année, notre réputation com-mence à se faire, se réjouit Loïc Constant. Nous avonsnotamment accueilli les équipes de football de Valen-ciennes, qui doit revenir prochainement, du LOSC et duPSG, et bientôt l’OGC Nice. La chanteuse Sheila vient enoutre régulièrement lorsqu’elle est de passage dans la ré-gion. En terme d’image, c’est important, mais surtout celaprouve que nos prestations sont à la hauteur des attentesde nos clients”.

Une communication axée sur deux piliers

Le bouche à oreille ne suffit plus, un établissement commeLa Maison Rouge se doit aujourd’hui de travailler sa com-munication : “Les deux piliers de ma communication sontla publicité sur supports traditionnels et sur le web, ex-plique Loïc Constant. En ce qui concerne la publicité tradi-tionnelle, la complexité réside dans le choix des supports.Il faut réfléchir à une communication efficace et donc sefixer une stratégie afin de ne pas se perdre. Pour ma part,je préfère communiquer peu mais bien”.

“Sur le web, l’idée est de travailler sur le référencement denotre site, notamment par des campagnes adwords,ajoute-t-il, mais aussi d’utiliser les nouveaux outils numé-riques, comme les réseaux sociaux, pour gagner en visibi-lité sur Internet. J’ai dans ce sens ouvert une page Facebook,par exemple. C’est un gros travail, d’autant plus que ce n’estpas ma formation, ni celle de mon épouse. Il faut sans cessese remettre en cause pour mieux appréhender toutes cestechnologies”. Le maître mot, l’adaptabilité. ■

Baptiste Régent

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Après 18 mois de travaux et une refonte com-plète des lieux, l’hôtel-restaurant trois étoilesLa Maison Rouge a ouvert ses portes le 1er juin2009 à Nœux-les-Mines. Le début d’une aven-ture passionnante, une nouvelle vie qui com-mence pour Loïc et Hélène Constant.

UN

LA MAISON ROUGE,SAVOIR-FAIRE

focus

Qualys Hôtel, La Maison Rouge - 374 Rte Nationale, 62290 Nœux-les-Mines - www.hotel-lamaisonrouge.com - Tél. : 03 21 61 65 65 - Fax : 03 21 61 65 75

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une technique

Apparue aux Etats-Unis au milieu des années 1990, laWeb TV connaît depuis une dizaine d’années un essorphénoménal. Décryptage de ce phénomène avec Amé-lie Garcia, Chef de projet au sein de l’agence roubai-sienne Reflets Vidéo : “La Web TV est avant tout uneréponse à une problématique de communication, ex-

Définition de la Web TV, ou Webtélé, selon Wikipédia : “La Webtélé permetaux internautes de regarder du contenu vidéo à partir du Web”. Ou comment la télé sort de son cadre initial pour s’inviter sur l’espace numérique. Explications.

WEB TV QUAND LA TÉLÉS’INVITE SUR LE NET

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LA

plique-t-elle. Deux cas de figure peuvent se présenter.Soit une entreprise ou une institution dispose d’uncontenu vidéo important mais inutilisé et se demandecomment le mutualiser, comment le rendre accessi-ble et comment s’en servir pour accroître sa notoriété.Soit cette même entreprise ou institution souhaite uti-liser le Web dans ce même objectif de notoriété. Dansle premier cas, la Web TV sera un support pour la miseen ligne du contenu vidéo existant. Dans le second cas,il conviendra en amont de créer un contenu pour en-suite s’en servir comme outil de promotion”.

Ainsi, la télévision a fait main basse sur le net : “La WebTV est un site Internet conçu comme une véritablechaîne de télévision à laquelle sont jointes des fonc-tionnalités spécifiques au Web 2.0, comme la possibilitéde taguer, de noter ou de partager une vidéo, ajouteAmélie Garcia. C’est un outil de visibilité développé pourrépondre aux besoins nouveaux de notre société”.

Grand Lille TV dans l’interactivité

Pour gagner en visibilité, les professionnels de lacommunication se sont emparés de cet outil au for-midable potentiel. A l’instar de Grand Lille TV : “Lelancement de la chaîne en juin 2009 s’est accompa-gné de la mise en ligne de notre Web TV. Cela étaitindispensable pour satisfaire les besoins de nos té-

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léspectateurs, explique Guillaume Alsac, Directeurgénéral du groupe Télé Melody. Grand Lille TV estune chaîne jeune, une chaîne innovante en tant quepremière chaîne locale toute info. Notre cible est lagénération Internet, une génération qui passe énor-mément de temps devant l’écran d’ordinateur et quiexprime aujourd’hui de nouveaux besoins en matièred’interactivité. Elle veut être en mesure de visionnern’importe quel contenu à n’importe quel moment viale Web. Nous devions donc répondre à ces attentes etêtre, nous aussi, dans l’interactivité en rendant acces-sible sur le net le flux d’informations et les reportagesdiffusés, de manière délinéarisé. La meilleure réponsene pouvait être que la création d’une Web TV”.

Avec des résultats probants à la clé : “Il est difficilede définir des chiffres d’audience sur le net car nosmesures prennent en compte l’ensemble des sup-ports de la chaîne. Internet n’est pour nous qu’uncomplément. Mais depuis juin 2009, environ un mil-lion de vidéos liées à Grand Lille TV ont été vision-nées sur le net, c’est-à-dire sur le site de la chaîne etsur d’autres comme YouTube ou Dailymotion”.

Et demain ?

Support de communication aujourd’hui indispensa-ble pour les professionnels, Internet n’est finalement

qu’aux prémices de son histoire. Le Web 2.0 a voca-tion à évoluer sans cesse. Certains experts parlentdéjà de Web 2.1, un réseau numérique plus ergono-mique et plus simple d’utilisation, voire de Web 2.5,l’Internet “intelligent”. Ce qui peut nous laisser pen-ser que la Web TV n’a pas encore dévoilé tout sonpotentiel : “La technologie peut toujours s’amélioreret continuera à évoluer. Mais aujourd’hui toutes lestechnologies et les fonctionnalités principales de lavidéo existent, estime Amélie Garcia. Il convientdonc désormais de se poser deux questions : com-ment mieux utiliser cet outil ? Et comment être pluscréatif ?” ■

Baptiste Régent

LA WEB TV EST UN SITE INTERNET

CONÇU COMME UNE VÉRITABLECHAÎNE DE TÉLÉVISION

À LAQUELLE SONT JOINTES DES FONCTIONNALITÉS

SPÉCIFIQUES AU WEB 2.0

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Notre précédente tribune a dépeint le nouveau comportement du client d’après crise. Un consommateur plus que jamais conso-sceptique.Le jeu du chat et de la souris entre marketeur etconsommateur se joue en 2010 autour de 4 enjeux.

ENJEUX 4AUXRÉPONDRE

EN 2010

Des nouveaux Webzines “4 en 1” pour Marionnaud et Surcouf

Séduire le client pour lui (re)donner envie. Ras-le-bol dela promo intrusive, il veut du rêve. Pas de hasard au retourde la publicité pour agir sur les leviers émotionnels (haussedes investissements de + 9,9 % en août 2010 vs 2009).Pour quel résultat ? Où est l’expérience de marque ?

L’informer pour influer sur son achat. Un client sur deuxva sur internet pour décider de ses achats. Pourtant lesmarques n’ont pas comblé leur gap face au meilleur duweb. Et les distributeurs, s’ils passent à la vente en ligne,tardent à réaliser que la convivialité du site influe sur letaux de transformation.

Rassurer le client sur le prix. Le client veut être sûr de lacompétitivité du prix qu’il va payer. La distribution redé-couvre les vertus de la publicité comparative (site E. Le-clerc www.quiestlemoinscher.com ou campagne destickets de caisse Leader Price). Avec “les prix du web”comme épouvantail pour le non alimentaire.

Personnaliser l’offre. Le web 2.0 a consacré le client moimoi moi. Les marques offrent de customiser son produiten ligne (Adidas, Nike), de voter pour de nouvelles va-riétés (Danette, Ben & Jerry’s), de personnaliser sa CB(Société Générale, Bred). Sur les 1 000 premières CitroënDS3 vendues, 17 étaient identiques… La grande distribu-tion, visant la masse par définition, est en retard. Pro-molibre, quoiqu’intéressant, se limite à 5 produits et unrayon par semaine.

point de vue

DU MARKETING CLIENT

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La martingale du nouveau marketing client néces-site d’inventer de nouveaux supports interactifs “in-tégrant” ces 4 enjeux. L’évolution des e-cataloguesvers l’e-magazine en illustre les prémices. Si le stan-dard reste encore la mise en ligne en pdf des cata-logues promotionnels boîte aux lettres, manquantsérieusement de sex appeal, on assiste à l’apparitionde nouveaux webzines “4 en 1”. A la fois magazineen ligne, délivrant un contenu informationnel dyna-mique (animation, images, vidéos, reportages…), ausein d’une expérience relationnelle émotionnelle avecla marque. Mais aussi catalogue commercial, dont laparticularité est que les offres sont actualisables entemps réel, garantissant la disponibilité du produit etun prix “le plus bas” mis à jour. L’innovation majeureétant le contenu personnalisable, via le renseigne-ment de son profil par l’internaute, la segmentationdes bases de données clients ou bien pour les solu-tions les plus en pointe, l’adaptation du contenu en

fonction des zones consultées par l’internaute et dutemps passé sur celles-ci. Enfin un outil de vente di-recte, dans la mesure où le webzine peut être reliéau site marchand. Les produits sélectionnés pouvantêtre mis directement dans son panier.

Cette solution innovante pour enchanter le commercea déjà été mise en œuvre par Altavia pour Marion-naud à l’international www.marionnaud-webmag.atet Surcouf pour son opération commerciale de Noël2009. On observe un temps moyen de navigationentre 8 et 10 minutes, contre une moyenne allant dequelques secondes à 5 minutes. Le taux de rebond(c’est-à-dire les gens qui repartent immédiatementaprès avoir cliqué sur le lien) est également beaucoupplus faible avec ce type de webzine. ■

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Le groupe Angelini est leader français dans le do-maine du prépresse depuis plus de 35 années à Mo-naco. A la suite de son positionnement sur Paris, etdéjà présent sur le Nord depuis plus de quinze ans, ils’est implanté à Roubaix en 2006. Angelini Nord estinstallé sur un plateau de 2500 m2, au cœur des sec-teurs d’activités liés aux métiers de la Vente à Dis-tance et de la grande distribution.

De la photogravure à la communication multicanal

Angelini Nord est devenu un groupe de communica-tion multicanal afin de répondre aux évolutions del’environnement économique. Les besoins clients etles mutations du marché ont rendu cette démarcheindispensable. Cette nouvelle orientation stratégique

est principalement dirigée vers les métiers qui s’ou-vrent aux technologies émergentes.

Les ambitions et les projets

“Satisfaire les besoins des clients est la moindre deschoses mais cela ne suffit plus. Nous devons égale-ment être une force de proposition là où on ne nousattend pas forcément, explique Philippe Dubois. Etrenovateur et anticiper est indispensable, mais il ne fautjamais perdre de vue les fondamentaux liés au ser-vice et au partenariat“.

“Bien sûr, le prépresse est plus que jamais présentchez Angelini Nord, c’est ce qui a fait notre réputa-tion. Mais il était indispensable d’imaginer une struc-ture qui puisse à la fois assurer le suivi graphique etartistique des projets print, et le Web. C’est chose faitedepuis la création du STUDIO LEONARDO. Notre stra-tégie de développement s’est également axée sur lacréation de PAPAGO PRODUCTION qui, par l’apportde la vidéo sur le Web, permet un effet de levier

au microscope

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ANGELINI NORD

STRATÉGIEMULTICANAL

UNE

Rencontre avec Philippe Dubois, Directeur Général qui nous présente le groupe de communication Angelini Nord.

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Angelini Nord regroupe une cinquantaine de collaborateurs au sein de 5 pôles :

■ LEONARDO : “créateur d’idées“ : le studio de création print et multimédia.

■ PAPAGO : “créateur d’images“ : le studio photo ainsi que le studio vidéo offrent une véritable stratégie multicanal papier et Web pour la présentation de collections axées sur la mode et le prêt à porter. Vidéos cliquables, 360°, offres sur mesure...

■ VERVAEKE, IMAGO et ALLIAGE : “créateurs de qualité“ :les structures prépresse pour la mise en page pour le traitement des retouches et la création d’images.

■ TOOLBOX : “créateur de flux“ : la boîte à outils des nouvelles technologieset des outils collaboratifs.

■ PRESTA : “créateur de solutions“ : le service qui répond à tous les besoins dans le domaine de l’imprimé.

ANGELINI NORD ET SES STRUCTURESincontestable sur les ventes des produits de nosclients et de plus réduit les coûts de productionen mutualisant l’offre photo & vidéo. Enfin, ledépartement TOOLBOX propose des outils col-laboratifs qui permettent de gagner en effica-cité sur les délais et de réduire les dépenses despublications de nos clients. Il répond point parpoint aux exigences de nos clients sur les misesen place de nouvelles technologies. D’ailleurs,nous venons de passer des accords avec AuchanProduction, Damart International, Redcatsgroup...“ Angelini Nord travaille en étroite collaborationavec Helio Graphic System, l’une des plus im-portantes structures européennes dans le trai-tement du prépresse catalogue. ■

Baptiste Régent

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entretien

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Ancien journaliste et responsable commu-nication de grandes entreprises (EuroDis-ney, Hennessy LVMH, Pages Jaunes…),Pierre Gorin évoque les enjeux du mécénatpour la Caisse d’Epargne Nord France Eu-rope, dont il assume la direction de la com-munication depuis trois ans. Entretien.

Depuis la fusion, en octobre 2007, des trois Caissesd’Epargne de Flandre, du Pas-de-Calais et des Paysdu Hainaut pour former la Caisse d'Epargne NordFrance Europe (CENFE), quels sont les changementsintervenus en terme de mécénat ?

Jusqu'à 2007, les 3 Caisses d'Epargne intervenaient prin-cipalement dans deux champs d'action : la culture/patri-moine et le sport, avec des moyens financiers importantsconsacrés au second. La fusion a créé de nouveaux seg-ments de clientèles (voir encadré), et a propulsé unenouvelle image de la banque répondant à leurs attenteset ancrée d'avantage sur le marché des entreprises, lesprofessionnels, la gestion patrimoniale, les jeunes. Elle aaussi permis de dégager des moyens supplémentaireset fait naître aussi d'autres demandes émanant de l'in-terne. En conséquence, les moyens investis en terme demécénat se répartissent désormais équitablement entreces deux secteurs historiques en sachant que nous en

DU MÉCÉNATEN RÉGION

CHASSE GARDÉE

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avons ajouté deux autres : les partenariats économiqueset les partenariats sociétaux (RSE).

De quels moyens financiers dispose cette poli-tique de mécénat ?

En 2009, la CENFE a investi 1,5 M € dans les actionsconcernant la culture/patrimoine, le sport et l'économieet 2,9 M € pour le volet de la RSE. Je tiens à rappelerque depuis la loi de 2008, les Caisses d'Epargne ne sontplus tenues d’affecter une partie de leurs résultats à desactions d’intérêt général. Nous avons décidé, non seule-ment, de poursuivre nos actions dans le domaine de l’in-térêt général et la philanthropie, mais encore de lesrenforcer. Ainsi, le budget 2010 dédié aux actions de sou-tien des initiatives de RSE augmente sensiblement pouratteindre 3,24 M €, alors que celui consacré à la culture,au sport et à l'économie se maintient à 1,5 M €. En cequi concerne la culture, nos actions reflètent aussi la réa-lité du dynamisme extraordinaire de la région dans cedomaine : le Nord - Pas-de-Calais compte 33 muséesdont un grand nombre récemment rénovés et agrandis,sans compter le Louvre-Lens, les opérations de grandeampleur menées par Lille 3000, etc.

Concrètement comment la CENFE en fait-ellebénéficier ses clients et collaborateurs ?

Dans le champ culturel et sportif, nous choisissons d’êtrepartenaires d’événements et de projets dont les maîtresd’œuvre (conservateurs de musée, programmateursd’événements, etc.) sauront se rendre disponibles pourrencontrer de façon privilégiée nos clients et nos équipes.Pour l’exposition Finoglio au Palais des beaux-arts de Lillepar exemple, nous avons convié 600 clients lors du ver-nissage. L’ambition est de démontrer que nous sommesengagés sur notre territoire – nombre de projets ne pour-raient se réaliser sans le soutien financier des partenairesprivés, notamment dans le secteur culturel, il faut le sou-

ligner car les médias oublient parfois de le mentionner ! – Ilimporte aussi d’instaurer un autre mode relationnel quali-tatif avec nos clients. Vis-à-vis de nos collaborateurs, nousproposons, sur notre intranet, pour chaque projet porteur desens que nous soutenons un grand nombre de places gra-tuites et je constate qu’elles trouvent preneurs très vite aussibien dans le secteur sportif que culturel. Ce sont des expé-riences suffisamment prestigieuses et enrichissantes quicontribuent à rendre nos équipes fières de leur entreprise età renforcer l’identité interne.

Quel regard portez-vous sur le métier de la communi-cation et du mécénat ?

Je pense que c’est un métier qu’il faut mieux faireconnaître. Il répond aux exigences de la mise en œuvrede la stratégie économique de l’entreprise avec un bud-get autonome et dédié. En sachant que le Nord - Pas-de-Calais se caractérise aussi par une offre très forte enterme de médias qui n’existe pas ailleurs. Enfin, iln’existe pas de chasse gardée dans le domaine du mé-cénat en région car l’ensemble des bonnes volontésconcourent à développer le bien vivre ensemble. ■

Propos recueillis par François Lecocq

■ 2 millions de clients.

■ Répartition des encours de crédit :61 % clients particuliers, 12 % de clients professionnels et 15 % de clients collectivités locales

■ 2 285 collaborateurs dont 600 cadres

■ Bilan : 21,020 Mds€ (+ 6,3 % vs 2008)

■ encours de crédit : 8,661 Mds€ (+7,3 % vs 2008)

■ encours d'épargne et de dépôts à vue :21,611 Mds€ (+4 % vs 2008)

■ produit net bancaire : 489 M€ (+36,6 %)

AU 31 DÉCEMBRE 2009

La CENFE est mécène grand bâtisseur du Louvre-Lenset partenaire officiel de Lille 3000. Elle soutient le Pa-lais des beaux-arts de Lille, la Piscine à Roubaix, leLaac, le Frac et le Musée portuaire à Dunkerque, leMusée des beaux-arts de Valenciennes, le Musée dé-partemental de Cassel, l'Orchestre national de Lille,l'Orchestre de Douai, l'Opéra de Lille, le Centre choré-graphique national de Roubaix.

La CENFE s'engage aux côtés de la Ligue Nord - Pas-de-Calais d'Athlétisme, est premier partenaire privédu Meeting Pas de Calais Trophée CENFE à Liévin etdu Meeting Lille Métropole. Elle est partenaire desclubs de foot de ligue1 RC Lens, Losc et ValenciennesFC ainsi que du Basket Club Maritime de Gravelines.

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parcours croisés

SUPINFOCOM DE VALENCIENNES,

Créée en 1988 par la Chambre de commerce et d’industrie de Valenciennes, Supinfocoms’est rapidement imposée comme l’école de référence dans le secteur de l’animation 2 et 3 D, de la conception multimédia et des jeux vidéo. En 22 ans, elle a formé plus de 1 300 diplômés que les studios de réalisation d’effets spéciaux, les éditeurs de jeux vidéo, le cinéma et les télés du monde entier n’ont pas tardé à embaucher. Depuis 2000, elle a essaimé à Arles, lancé une filiale dédiée aux jeux (Supinfogame) et créé un campus à Pune en Inde. Depuis deux ans, elle s’est structurée en groupe réunissant Supinfocom,Supinfogame et l’Institut Supérieur de Design. Témoignages de trois anciens….

ÉCOLE DEUNE RÉFÉRENCEMONDIALE

Céline Desrumaux“LA VRAIE CARTE DE VISITE POUR TROUVERDU TRAVAIL, C'EST LE FILM !”

■ 25 ans

■ Diplômée en juin 2008

■ Réalisatrice de publicité depuis janvier 2010 chez Passion Pictures à Londres pour l’Europe et les Etats-Uniset chez Eddy pour la France et la Belgique.

“Jeune, j’adorais le cinéma et les dessins animés, au lycée je mesuis renseignée sur les écoles qui formaient à ces métiers. Supin-focom permettait de mêler le tout : l’art, le dessin, l’animation, lecinéma... Avant d’intégrer Supinfocom, je suis allée à Lyon suivreune année de formation au dessin à l’école Emile Cohl. Ce que jeretiens de positif à Supinfocom est l’ouverture aux autres et le par-tage des connaissances. Dans ma promo, il régnait une véritableémulation ce qui est très encourageant notamment pour finir lefilm qui nécessite deux années de travail. Enfin, l’école jouit d’uneforte reconnaissance à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et enEurope. Mais ce qui demeure la vraie carte de visite pour trouverdu travail, c’est le film ! L’école gagnerait sans doute à proposerune réelle formation au dessin et à expliquer les différents statutssociaux de nos métiers.”©

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■ 26 ans

■ Diplômé en juin 2008

■ Chez Ankama Animations (compositing, 3 D, montage, etc.)

“Après le Bac, j’ai d’abord fait un crochet par les maths et la physique maisça ne me plaisait pas du tout ! J’ai suivi pendant un an les cours du soiraux Beaux-Arts de Tourcoing pour préparer l’entrée à Supinfocom et fairece qui me passionne depuis toujours : le cinéma et le dessin animé. Leprincipal point positif de cette formation est la réalisation en groupe d’uncourt métrage de fin d’études qui, dès la formation, permet d’apprendretoutes les étapes de la réalisation d’un film, et constitue aussi une cartede visite exceptionnelle pour les jeunes diplômés. En contrepartie, il y apeut être un manque de temps pour approfondir certains domaines. Maiscette remarque était valable à l’époque où j’ai fait la formation qui ne du-rait que quatre ans. Depuis, elle est passée à cinq, ce qui permet la réa-lisation individuelle d’un deuxième court métrage plus court (une minute)et un stage en entreprise supplémentaire. Le nom “Supinfocom” étantconnu par toutes les sociétés dans lesquelles les diplômés cherchent dutravail, c’est évidemment déjà une bonne étape franchie. Avec le courtmétrage comme présentation des compétences des élèves, l’entrée dansle monde professionnel est facilitée. De plus, de nombreux profession-nels sont présents au jury de fin d’année, certains pour noter les films,d’autres juste “pour voir”. Du coup avant même d’avoir cherché du travail,les élèves ont déjà des contacts avec plusieurs entreprises en France et àl’étranger. C’est une formation que je recommande, même si je suis jugeet partie, car j’y enseigne désormais !” ■

propos recueillis par François Lecocq

Pictures dès ma sortie en 1994. A l’époque, nous n’étions que 10 salariés,contre une centaine aujourd’hui et nous attaquons notre troisième longmétrage. L’école rayonne à l’étranger comme le prouve la présence desplus grandes sociétés du secteur au jury de fin d’année : Dreamworks, Pixar,The Mill... Je pense en revanche que le cursus de cinq ans désormais estdevenu trop long en comparaison d’autres formations qui arrivent à des ré-sultats quasiment similaires et sont plus courtes”.

■ 38 ans

■ Diplômé en juin 1994

■ Directeur artistique chez nWave Pictures àBruxelles, société spécialisée en productionet distribution de films 3 et 4 D.

“J’ai choisi cette formation par le bouche-à-oreille, àl’époque elle était encore toute récente ! L’une de sesgrandes qualités est la vraie synergie et la passion quepartagent tous les étudiants. Il y avait aussi déjà àl’époque une vraie connexion établie avec le monde pro-fessionnel, qui n’a cessé de s’enrichir depuis. Il est évi-dent que Supinfocom est une très bonne carte d’entréedans la vie active, même si le diplôme ne fait pas tout.Personnellement, je suis entré directement chez nWave

Nicolas Dufresne : “AVANT MÊME DE CHERCHER DU TRAVAIL, LES ÉLÈVES ONT DÉJÀ DENOMBREUX CONTACTS AVEC DES ENTREPRISES EN FRANCE ET À L'ÉTRANGER ”

Jérémie Degruson :“ L'ÉCOLE RAYONNE À L'ÉTRANGER COMME LE PROUVE LA PRÉSENCE DESPLUS GRANDES SOCIÉTÉS DU SECTEURAU JURY DE FIN D'ANNÉE ”

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Extraits du spot Tipp-Ex

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dispositif

Soit vous êtes une grandemarque, vous avez lesmoyens. Et comme Tipp-Exvous réalisez ce film vision-nable actuellement sur YouTube : “Shoot or not shootthe bear”. Les images quiapparaissent sur l’écran,donnent l’impression d’unfilm amateur. Un campeur,sans doute au fin fond de laforêt canadienne, est entrain de se laver les dentsquand un bruit l’intrigue. Ilsaisit sa carabine et là,l’image s’arrête et appa-raissent deux options àl’écran : “shoot the bear”(tirez sur l’ours) ou alors“not shoot the bear”. Etquelle que soit la réponsefaite, en cliquant, apparaîtalors une autre image où lamain du chasseur sort del’écran et saisit le correc-teur tipp-ex (celui à laforme de souris) qui luiétait apparu sur la colonnede droite. Magie de la tech-

nique ! Il vient l’appliquer sur le mot “shoot”. A l’in-ternaute de le remplacer par le terme souhaité, le films’adaptant à toute demande. Cette vidéo a fait le buzzet le tour des internautes, tout comme “Paf le Chien”il y a un an dont Entrenews vous a déjà parlé (N°3janvier 2010). Adictiz, la société créatrice, en est d’ail-leurs aujourd’hui déjà à sa 4e version avec “Paf surmars” et s’apprête à déployer cette application surIphone (le jeu étant gratuit, mais les optionspayantes).

Le buzz via les sites sociaux

Si malheureusement, vous n’êtes pas une grandemarque et, surtout, vous n’avez pas de moyens, vouspouvez faire comme la société i-bière, créée en 2007par Richard Tocci. Basée à Hazebrouck, elle ne distri-bue que via son site marchand www.pompe-a-biere.com. La directrice marketing, embauchée enmai dernier, a découvert parmi les 400 références debières vendues sur le site une originalité : la bièrepour chien. Fin mai, elle fait un petit communiqué etsurtout poste sur différents sites sociaux une vidéomontrant le chien mascotte de la société “Gribouille”déguster ce nouveau breuvage : la Kwispelbier, litté-ralement : “Bière qui fait frétiller la queue”. Aromati-sée à la viande, cette bière sans gaz, sans alcool, maischargée en protéines, et qui mousse quand même

Certains moyens peu coûteux permettent de se fairemousser sur le net.

SUR INTERNET

COMMENT FAIRELEBUZZ?

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Gribouille a fait le tour du net

“Faites-vousmousser sous la douche !”

quand on la sert a généré un véritable buzz sur latoile faisant connaître la société et ses produits. Si lesventes de ce produit sont restées faibles, i-bière a, enrevanche, enregistré, une hausse de ses ventes de20 %. “Notre communiqué et notre notre vidéo surwww.biere.tv ont également généré énormément deretombées presse, incitant les gens à aller sur le site.Ils ont ainsi pu découvrir nos produits”, explique Do-rothée Lenen-Jankowiak, la directrice marketing.

Des savons à la bière

Et cela dure puisqu’elle a encore reçu début septem-bre des journalistes de LCI revenus trois mois après,mais cette fois pour des savons. Car i-bière a récidivéen lançant des savons à la bière avec ce slogan :“Faites-vous mousser sous la douche”. Guiness, 1664,Corona, Stella Artois... pas moins de sept marquesproposées pour “prolonger les soirées arrosées et lesvapeurs d’alcool”, dit le slogan. La société a décou-vert ces petits savons en forme de capsule de can-nette de bière et aromatisés. Elle n’en avaitcommandé qu’une cinquantaine et s’est trouvée trèsvite en rupture de stock. “Comme pour la Kwispelbiertout le monde en a parlé sur Facebook, ou sur You-Tube, donc le bouche à oreille a très bien fonctionné”,ajoute la jeune femme, qui parle là “d’un moyen sim-ple et pas très coûteux de faire parler de soi”. La so-

ciété qui compte maintenant cinq salariés a réaliséen 2009 un chiffre d’affaires d’1,4 millions d’euros,contre 100 000 en 2007 mais elle n’avait alors quetrois mois d’exercice. Elle table sur 1,6 millions d’euroen 2010. ■

Nicole Buyse

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mécénat et sponsoring

Dans la tourmente de la VAD, le groupe tire bien son épingle du jeu. Son statut d’enseigne multicanal - web, catalogues, magasins - lui confère une résistance particulière. Dernière initiative : le lancement d’un réseau de magasins dédiés au sport de bien-être. Une stratégie bien préparée grâce au renfort des vedettes sportives.

“Nous recherchons des cautions”, explique Loïc Bouquet, le directeurdu new business chez Damart. Entendez des sportifs ou des grandsnoms du sport pour accompagner le lancement des gammes et col-lections bien-être. Des ambassadeurs qui ont pour nom Christine Arron- l’un des plus beaux palmarès de l’athlétisme français et une longé-vité exceptionnelle -, Brian Joubert, l’un des meilleurs patineurs de sagénération, tous deux dans le top 30 des sportifs les plus connus enFrance. Ou encore cette belle brochette de champions du monde : latouquettoise Hélène Cazier, en char à voile, le savoyard Vincent Vittozen ski de fond et la lyonnaise Isabelle Patissier, pour l’escalade recon-vertie depuis dans le rallye-raid automobile. Des sports qui font la partbelle aux changements de température et aux rudesses du climat froidou chaud. Et des sportifs qui ont une relation particulière avec le Ther-molactyl. La petite histoire retient que Brian Joubert et Christine Arronont enfilé leur “Damart” avant de poser le pied sur une patinoire ousur le sol de la métropole !

DAMART MET

CAP LE

SPORTVERS LE

Christine Arron prête son image desportive sur-médaillée à la marque

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Lancé il y a deux ans, le site Damart Sport rencontre unvrai succès. Les athlètes Stéphanie Nogues - la fille de lachampionne olympique du 400 mètres plat des JO deMexico Colette Besson - et Souad Rochdi y racontent leurodyssée pédestre du Marathon des sables dans le désertmarocain. Idéal pour tester les articles et perfectionnerleurs performances rafraichissantes ! Des produits hau-tement innovants et mis au point dans les laboratoiresrecherche-développement de l’entreprise. Océalis, quiprotège de la chaleur, et Climatyl, qui s’adapte aux va-riations de température, ou encore Lineastyl, marquecosméto-textile pour l’amincissement et aux vertus hy-dratantes, ou les chaussures Amortyl, deviendront-ellesaussi célèbres que leur grande soeur Thermolactyl ? Et pour consigner l’essor de cette nouvelle diversification,le groupe prépare le déploiement d’un réseau de maga-sins en propre, d’abord sur la partie Est de la France. Ins-tallé dans le centre commercial de Woluwé shopping, lemagasin-test de Bruxelles a rempli ses objectifs et a servià rôder l’offre. En attendant le traditionnel catalogue papier. Comme unclin d'oeil à l'histoire. ■

Marc Prévost

* La légende prétend que les grands de ce monde - de la politiqueau spectacle - s’habillent en Thermolactyl et les anecdotes sontlégion, de la princesse Diana au…couple Chirac. Difficile à vérifierbien sûr, mais la marque est l’une des plus citées dans les étudesde notoriété. Il faut y associer la Maison du Jersey, prêt-à-porterFemme haut de gamme, Sedagyl, produits de mieux-être pour laquatrième âge, et Jours heureux, une diversification de produitsculinaires qualitatifs. Une panoplie qui vient de s’enrichir avec lerachat en juillet dernier d’Afibel, autre maison vépeciste née àRoubaix, et qui s’est taillée une place de choix sur le créneau de lafemme élégante et classique de 70/75 ans.

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“Le patinage artistiqueest la discipline la plusregardée par les femmeset les grands momentsde ce sport correspon-dent au rythme de ventedes produits”, expliqueBertrand Avril, directeurassocié de SportLabGroup, l’agence de mar-keting sportif qui a pro-posé ces champions. Une vieille histoire, ce

partenariat entre l’enseigne au Thermolactyl, la fibre ma-gique née en 1953 et qui a fait le tour du monde*, etl’univers du sport. Nicolas Hulot et ses raids Harricana auQuébec, le navigateur Yves Parlier, le docteur et explora-teur Jean-Louis Etienne ont eux aussi arboré les couleursde la marque roubaisienne. Et même l’équipe de Francede ski que Damart a longtemps équipé en sous-vête-ments. Le pionnier, c’est un certain Raymond Kopa, atta-quant de l’équipe de France de football pendant la coupedu monde de 1958 et Ballon d’Or la même année. Ausiège, on conserve religieusement le contrat de l’époque(il y a 60 ans !).Avec le temps, la tactique publicitaire s’adapte : on passe du“Froid moi ? Jamais !” imaginé par Havas et qui a fait envingt ans la fortune en notoriété de Damart au : “Oh ! C’estchaud !” signé en pub pour la TV par l’agence Business.

CHAUD ET FROID

Après une période de tempête au début des années2000 et une incursion loupée sur des créneaux plusjeunes, l’enseigne décide de se recentrer sur ses pointsforts, puis de trouver de nouveaux débouchés. En 2007,cap sur le sport bien-être.

“Damart sport est une marque-fille de Damart, en syner-gie avec les gammes Damart”, explique Loïc Bouquet.Cet ancien responsable du e-commerce Europe de Sta-ples, le numéro un mondial de la fourniture de bureau,insiste sur la Damartteam qui a déjà modifié le contenude la marque. Une oeuvre de longue haleine, certes,mais le sponsoring sportif est un garant idéal pour quicherche à communiquer la haute technicité de ses pro-duits. Au siège, on réfléchit désormais à comment ac-compagner la dimension style des collections.Une stratégie que le groupe roubaisien utilise depuislongtemps mais qui franchit un nouveau palier. Désor-mais, Damart et Damart Sport sont deux marques en dia-logue qui se renforcent mutuellement.

BrianJoubert

Unecommunication

toujours surle registre de

l'humour,marque de

fabrique del'image de

Damart

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bonne pratique

D'UNEBONNE LES 10 POINTS CLÉS

Le top

1. Connaître la signification du Nom de la société pourqui on travaille C’est une question simple mais capitale, qui relie souventà l’ADN de la société ou de la Marque. Comment travailler sans avoir répondu à cette question ?Pourtant ça arrive régulièrement car même au sein des en-treprises la réponse n’est pas toujours immédiate.

2. Un logotype unique, un message fort…ou pasBeaucoup de Marques concurrentes sont globalement surle même message et donc, bien souvent, sur des territoiresgraphiques très similaires. Si vous avez un message, un po-sitionnement très spécifique, distinctif, exprimez-le. Sinon,abstenez-vous. Le premier rôle d’une identité est de se distinguer des au-tres. Si vous ne ressemblez à personne, vous augmentezvos chances d’être remarqué et surtout mémorisé, ce quiaugmentera votre notoriété. Le logotype de la Fnac ne ra-conte rien, mais il ne ressemble à rien de connu. Sa couleurmoutarde en fait un OVNI visuel. Du coup, un sachet del’enseigne est repérable dans la rue à 100m, même froissé,et c'est formidable !

3. Audace et simplicitéLa mode c’est ce qui se démode. Une bonne identitévisuelle doit pouvoir tenir dans le temps. Si elle corres-pond bien à l’époque d’aujourd’hui, elle prend le risqued’être vite ringardisée. Elle doit donc être suffisammentaudacieuse, avant-gardiste, pour éviter d’être vite dé-passée. La simplification permet également de durer. Elle sup-prime tous les détails anecdotiques, qui pourraient malvieillir. Si vous devez jugez une identité visuelle, posez-vous au moins ces 2 questions : Peut-on être encoreplus audacieux ? Peut-on encore simplifier ?

4. Un système de signes exclusifs… à testerVous avez vraiment gagné quand vous avez réussi àmettre en place un système qui s’appuie sur des signesforts et un territoire visuel global. Ça peut aller de laconstruction de vos documents à une palette de cou-leurs spécifiques, jusqu’à un style de visuels photogra-phiques très précis. Petit test : vous “noyez” vingt devos documents dans une centaine d’autres et vous mé-langez bien. Un enfant de dix ans doit être capable deles regrouper en moins de 3 minutes.

5. Cohérence maximale dans les applicationsCe qui fait la qualité d’une identité visuelle, c’est la co-hérence parfaite de toutes ses applications.J’ai toujours dit que je préférais une identité visuellemoins spectaculaire mais extrêmement bien appliquéeque l’inverse. Il s’agit de respecter avec exigence lescouleurs, la charte graphique, le style global…

Jean Baptiste VoutersPrésident Directeur Général Agence Graphèmes11 rue Saint-Jacques 59000 Lille22 rue de Dunkerque 75010 Paris06 16 17 67 44www.graphemes.com

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IDENTITÉ VISUELLE

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Le flop

6. L’emblème coûte que coûteCertains parlent du logotype en parlant du dessin, de l’image.De l’emblème en fait. C’est une erreur.Logotype vient du grec "logos" (le message) et "type" (la let-tre, le caractère). Littéralement, le message par le texte. Denombreux logotypes, comme IBM ou SIEMENS, n’ont pas d’em-blème et ne doivent pas s’en excuser.

7. Oublier les applications, surtout les plus petitesCertaines icônes identitaires dédiées aux applications de smart-phones sont des bijoux de synthèse visuelle. D’autres sont tota-lement ratées car le système d’identité visuelle ne l’avait pasprévu. Une bonne identité visuelle doit tout prévoir ! La News-letter n°30 de l’agence Graphèmes (la Pause Design) traite cesujet : l’application de l’identité sur 16x16 pixels.

8. Renier son histoireLes chevrons de Citroën datent de la première usine qui fabri-quait des engrenages révolutionnaires en forme de chevrons.Y en a-t-il encore sur les moteurs de Citroën ? Pas sûr. Mais cequi est certain, c’est que cet emblème le rattache à son histoireet crédibilise son expérience de plus de 100 ans dans la mé-canique de pointe.Evaluez l’intérêt de votre histoire et, le cas échéant, appuyezvous dessus.

9. Sous-estimer le pouvoir de la typographieVous arrive-t-il de changer d’écriture entre le mardi et le jeudi ? Moinon. Certains reconnaissent même mes messages manuscrits sansque je les signe. La typographie, c’est l’écriture de l’entreprise. Enchanger régulièrement c’est comme changer de personnalité àchaque fois que vous vous exprimez. Le fin du fin, c'est une typographie exclusive dessinée spécialementpour vous. Regardez la Marque Bonne Maman. Son vichy rouge etla surface de blanc ne sont pas ses seuls éléments de reconnais-sance. Mettez-y une typographie banale à la place de sa typographiemanuscrite exclusive et tout s’écroule ! C’est comme Volkswagen,qui utilise la même typographie dans ses campagnes publicitairesdepuis plus de 20 ans.

10. Travailler en secretLa nouvelle identité visuelle de l’entreprise dévoilée au personnel estparfois perçue comme le dernier caprice du patron. Associer unepartie des salariés leur permet de se l’approprier et de la relayer auxéquipes. L’identité d’entreprise est une des composantes de la fiertéd’appartenance.Dans le film American psycho, il y a une scène exceptionnelle ou lesacteurs comparent avec fierté leurs cartes de visite et l’imagequ’elles renvoient d’eux-mêmes. ■

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L’enseigne spécialisée dans l’informatique et le multimé-dia, rachetée au groupe PPR par Hugues Mulliez en 2009,a inauguré, le 16 septembre, rue du Molinel à Lille, sonhuitième magasin et second plus grand de la chaîne avec2 800 m2 de surface de vente sur trois niveaux. S’y ajouteaussi le siège social de l’entreprise (80 salariés) en coursd’installation au troisième étage, en sachant que 40 %des effectifs centraux devraient rester à Paris.

Annoncé comme le premier flagship de province aprèsceux de Paris (Hausmann et Daumesnil), ce magasin enimpose avec une théâtralisation très réussie et specta-culaire du lieu de vente : une entrée monumentale, unegrande coupole en verre colorée à plus de 20 mètres dehaut et une cascade révolutionnaire qui diffuse desmessages écrits en lettres d’eau. La totalité de l’offreproduits (10 000 références auxquelles s’ajoutent20 000 supplémentaires sur le net) peut être essayéeen magasin, du mobilier innovant ayant été mis enœuvre (plateaux tournants) ainsi que de nombreusesbornes interactives et points de paiement ont été dé-ployés. Ce magasin (56 personnes) occupe la totalitéd’un bâtiment étonnant de 1920, dont le rez-de-chaussée a été exploité de 1965 à 2005 par Monoprix.Au prix de 8 M€ d’investissement (travaux et aména-gements intérieurs, hors acquisition du bâtiment), il aété complètement rénové et transformé, avec notam-ment la restitution de cette belle coupole rappelant celledes grands magasins parisiens. Cette ouverture, qui in-tervient au cours d’une année marquée par la fusion desenseignes Surcouf et Youg’s, une réorganisation com-plète du fonctionnement de l’entreprise, est portée parune grande campagne de communication due à EuroRSCG, agence conseil de l’enseigne. Outre l’affichage en4/3, la diffusion d’un quatre pages baptisé Scoop (2 mil-lions d’ex.) et l’édition de carton de bière dans de nom-breux cafés lillois, elle s’est animée autourd’événements sur la place Rihour, par de l’affichage sau-vage et des remises importantes le premier samedid’ouverture. Surcouf compte 8 magasins, 700 salariés etréalise 300 M€ de chiffre d’affaires. ■

SURCOUF FAIT SON SHOW À LILLE

Hugues Mulliez dans le magasin de Lille

Une entrée monumentale, surmontée d’une coupole en verre colorée

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Tout détenteur d’IPhone peut depuis le débutde l’été après avoir téléchargé l’applicationsur www.courtepaille.com trouver depuis sonappareil le restaurant de cette enseigne leplus proche de là où il est, avec gélocalisa-tion, mais aussi en visionner les menus, voiremême déjà faire sa commande depuis sonIphone et la présenter à son arrivée.

L’application est disponible depuis début octo-bre sur tous les smartphone. Péoléo, qui ac-compagne Courtepaille sur sa stratégie digitale(web, mobile, social media…) a conçu, créé etdéployé cette application. Cette agence decommunication interactive, basée à Tourcoing,a des bureaux à Nantes et Paris.

COURTEPAILLE LANCE AVEC PÉOLÉOLA PREMIÈRE APPLICATION IPHONEDU SECTEUR RESTAURATION GRILL

Véritable institution de crédit et d'aide sociale, le groupeCrédit municipal prend la parole à l'occasion du lance-ment de son service pionnier OuiFinance. C'est l'agenceBaland le réseau, (qui se définit comme une agence encircuit court) qui signe la campagne originale. Pas moinsde 500 spots TV de huit secondes sur France 3 Nord -Pas-de-Calais, Grand Lille TV et Wéo. Un important dis-positif en mobilier urbain est réservé dans les villes dela région. La création sollicite des clients du Crédit Mu-nicipal appelés à témoigner. Un bus événementsillonne la région et complète les opérations. La cam-pagne est conçue sur le moyen terme et devrait êtredupliquée à l'avenir. Budget media : 180 000 euros.Budget on-line, confié à Altima : 60 000 euros.

LE CRÉDIT MUNICIPAL DIT OUI À LA PUB

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UpFactory, filiale du groupe 3 Suisses International, aconfié à l’agence Lilloise Normédia la gestion de sanouvelle campagne de communication pour la rentrée2010. Avec un seul credo : passez en Mode Libre !

Plateforme qui réunit sur son site web les boutiquesdes nouveaux créateurs de la mode de demain, Up-Factory propose 450 boutiques de créateur de mode etplus de 8000 créations originales. Créée en 2008 parClaire-Marie MERIAUX et Olivier JANIN, l’entreprise ins-tallée à Wasquehal compte aujourd’hui un effectif de6 personnes. Normédia a pris en charge la campagneRP 2.0 presse, blog & réseaux : teasing sur trois se-maines auprès des journalistes (en collaboration avecl'agence E-Malaya pour la campagne virale), dossierde presse on & off-line, habillage sur les réseaux so-ciaux UpFactory.

PASSEZ EN MODE LIBRE

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Abonnez-vous en ligne, par mail, par fax, par courrierou par téléphone à :

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NUMÉRO 3 - JANVIER 2010

Au microscope ASAP, au service

de sa majesté

Une ville LENS a trouvéune mine d’art

Faber Francea le vent en poupe

Jean-Baptiste Le Bigot et Patrice Verley

Au microscope

ViewOnTV accélère

son développement

Une ville DUNKERQUEveut faire des vagues

MICHEL DERVYN,itinéraire d’un coiffeur

devenu entrepreneur

NUMÉRO 4 - AVRIL 2010

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Skema Conseil (ex Norétude et AJC), Junior-Entreprise dynamique etaux perspectives d’avenir ambitieuses, est une association de SKEMABusiness School (ex ESC Lille) réalisant des études par l’intermédiaire deses étudiants. Bénéficiant de l’expertise des spécialisations de son écoleet du soutien du réseau reconnu des Junior-Entreprises, Skema Conseilconcilie expérience significative dans le domaine du conseil pour sesétudiants spécialisés et satisfaction de ses clients.

Cette Junior-Entreprise réalise ainsi des études en création d’entreprise(analyse du marché, étude de la concurrence, de faisabilité), commu-nication (étude d’image, de communication, plan de communication,mesure d’efficacité d’un événement), marketing (étude de marché, denotoriété, de positionnement, audit de satisfaction), mais égalementen Ressources Humaines (audit social) et en finance (business plan,audit financier). Skema Conseil compte notamment parmi ses clientsDanone, Thalès, Peugeot ou encore France Télécom.

SKEMA CONSEIL QUAND LES ÉTUDIANTS SE METTENT AU SERVICE DU MARKETING

Après avoir pris la parole dans les médias en mars dernieravec son concept “la chouchouthérapie pour toutes”, dé-veloppé par l’agence BETC Euro RSCG, le véadiste est re-venu, toujours avec la même agence, au devant de lascène mode avec le deuxième volet de cette campagnemulticanal.

Les grands titres de la presse féminine et people de sep-tembre et octobre (Elle, Gala, Grazia, Marie Claire, Femmeactuelle, Biba et Cosmopolitan) ont repris les quatre nou-veaux visuels dans leurs pages. On a, comme en mars, troisjeunes femmes complices (clin d’œil aux 3 Suisses) misesen scène avec des accroches teintées humoristiques : “Fi-nies la lutte pour être classe”, “Place au beau-à-porter”,“La petite robe noire sans être dans le rouge”, “Le chic sansfric”. 3 Suisses cherche là à capitaliser sur les points forts dela campagne de mars qui avait déjà un discours engagéen faveur d’une mode séduisante et accessible pour toutes.“Fauchées mais fashion”, “Notre point G, il est dans la pen-derie”, “Liberté, égalité, mode pour toutes”, avait-on parmiles slogans du mois de mars.

Un plan d’affichage a démarré début septembre danstoutes les grandes et moyennes villes françaises avec12 000 panneaux ainsi que dans les boutiques et les Es-paces 3 Suisses. Une campagne reprise sur le web avec undispositif événementiel et des bannières animées propo-sant de composer son propre look.

3 SUISSES POURSUIT SA SAGA PUBLICITAIRE

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