enquête auprès de 170 établissements publics et privés en france · 2013-03-12 · citation...

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CCECQA – Hôpital Xavier Arnozan – 33 604 Pessac Cedex - Tél : 05.57.65.61.35 - Fax : 05.57.65.61.36 Mél : secretariat@ccecqa.asso.fr URL : www.ccecqa.asso.fr Enquête auprès de 170 établissements publics et privés en France Rapport final

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CCECQA – Hôpital Xavier Arnozan – 33 604 Pessac Cedex - Tél : 05.57.65.61.35 - Fax : 05.57.65.61.36 Mél : [email protected] – URL : www.ccecqa.asso.fr

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CITATION PROPOSEE

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« Sandrine Domecq, Philippe Michel, Anne Marie de Sarasqueta, Etats Généraux de la Douleur. La

Prise en Charge de la Douleur dans les établissements de santé : enquête auprès de 170

établissements. Bordeaux : CCECQA ; 2004. »

REMERCIEMENTS

Aux coordonnateurs régionaux,

• = Pr Bruno Brochet et Dr Patrick Lafont (Aquitaine)

• = Dr Claire Delorme (Basse-Normandie)

• = Dr Patrick Ginies (Languedoc-Roussillon)

• = Dr Jacques Meynadier (Nord-Pas de Calais)

• = Pr Patrice Queneau (Rhône-Alpes)

• = Dr Eric Serra (Picardie)

Aux enquêteurs,

• = Mme Joëlle Nardi, Mme Anne Guyonneau et M Jérôme Jabely (Aquitaine)

• = Mme Annick Maudouit, Mme Emmanuelle Poulain et Mme Barbara Teissedre (Basse-

Normandie)

• = Mme Catherine Bella et Mme Samirah Bendjeddou (Languedoc-Roussillon)

• = Mme Myriam Florent et Mme Brigitte Persuanne (Nord-Pas de Calais)

• = Mme Laïlla Bouhafs-Measson, Mme Viviane Brunet-Dunand, Mme Patricia Dompnier, Mme

Françoise Lacava, Mme Colette Laurent, Mme Danièle Ludwig, Mme Brigitte Morisco, Mme

Anne-Marie Saby (Rhône-Alpes)

• = Mme Danielle Pillot, Mme Odile Devos et Mme Pascale De Bonville (Picardie)

A tous les professionnels de santé et aux personnes relais des établissements participants,

D’Aquitaine,

• = Madame Zamaron Sophie, CHU HOPITAUX DE BORDEAUX

• = Dr Nicod Jacques, CENTRE HOSPITALIER AGEN

• = Dr Lansade, CENTRE HOSPITALIER BERGERAC

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• = Madame Cadenne Myriam, CENTRE HOSPITALIER DE LA REOLE

• = Madame Roumat Christine, CENTRE HOSPITALIER DE LANGON

• = Madame Poitiers Marie-Françoise, CENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX

• = Dr Abballe Xavier, CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL MARMANDE-TONNEINS

• = Dr Martin, CENTRE HOSPITALIER SARLAT

• = Dr Bourdé Marie-Claude, CENTRE HOSPITALIER MONT DE MARSAN

• = Madame Chaumeil Claudine, HOPITAL LOCAL DE DOMME

• = Madame Dunes Eliane, CENTRE HOSPITALIER STE FOY LA GRANDE

• = Madame Augier Chantal, HOPITAL LOCAL EXCIDEUIL

• = Madame Vignaud Brigitte, HOPITAL LOCAL FUMEL

• = Madame Terrien Geneviève, HOPITAL LOCAL PENNE D'AGENAIS

• = Dr Lakdja Fabrice, INSTITUT BERGONIE

• = Madame Grenet-Delisle Béatrice, CLINIQUE MUTUALISTE DE PESSAC

• = Madame Medoc-Aguer Dominique, CENTRE MEDICAL DE CAMBO - BEAULIEU

• = Docteur Messien Patrick, CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

• = Madame Loirat-Venera Brigitte, CLINIQUE CHIRURGICALE LARRIEU

• = Dr Parsy-Ospital Dominique, CLINIQUE DELAY

• = Monsieur Larrieu Jean, CLINIQUE FONDATION LURO

• = Madame Coer Raymonde, CLINIQUE PASTEUR

• = Madame Crabot Marie-José, CLINIQUE TIVOLI

• = Dr Cutullic Jean-Louis, CLINIQUE UROLOGIQUE BEL AIR

• = Madame Bodin Catherine, MAISON DE REPOS LA ROSE DES SABLES

• = Rolland Dominique, MAISON CONVALESCENCE LES ACACIAS

• = Dr Laporte Alain, POLYCLINIQUE BORDEAUX-CAUDERAN

• = Monsieur Clemenceau Fabrice, POLYCLINIQUE BORDEAUX-TONDU

• = Dr Fournier François, POLYCLINIQUE FRANCHEVILLE

• = Madame Gregorio, POLYCLINIQUE MARZET

De Basse-Normandie,

• = Madame Forget Annie-Claude, CENTRE HOSPITALIER D'ARGENTAN

• = Madame Boittin Jocelyne, CENTRE HOSPITALIER D'AUNAY SUR ODON

• = Monsieur Mulot Laurent, CENTRE HOSPITALIER DE L'ESTUAIRE DE HONFLEUR

• = Monsieur Jezequel Yannic, CENTRE HOSPITALIER DE LISIEUX

• = Madame Tichet-Hus Nathalie, CENTRE HOSPITALIER DE PONT L'EVEQUE

• = Monsieur Polito Denis, CENTRE HOSPITALIER DE VALOGNES

• = Dr Allas Yazid, CENTRE HOSPITALIER DE VIRE

• = Monsieur Rombaut Thierry, CENTRE HOSPITALIER AVRANCHES-GRANVILLE

• = Monsieur Khalili Chahram, CENTRE HOSPITALIER JACQUES MONOD

• = Madame Novince Marie-Josephe, CHU COTE DE NACRE

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• = Monsieur Berhault Victor, CHU COTE DE NACRE

• = Madame Trazié Catherine, CHU COTE DE NACRE

• = Madame Charuel Anne-Marie, HOPITAL LOCAL DE SAINT JAMES

• = Madame Bisson Cécile, LES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS DU BESSIN

• = Madame Harivel Arlette, POLYCLINIQUE DE LA MANCHE ST LO

• = Monsieur Bois Jean-Louis, CENTRE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL DES ANDAINES

• = Madame Barbé Launay Sylviane, CENTRE HOSPITALIER DU HARCOUET

• = Madame Calonnec Laetitia, CLINIQUE DE LA PROVIDENCE

• = Madame Decaen Anne-Marie, CAC BACLESSE

• = Madame Lemasson Cécile, CENTRE HOSPITALIER DE MORTAGNE AU PERCHE

• = Monsieur Beras Roland, CLINIQUE NOTRE-DAME VIRE

• = Monsieur Stefani , CENTRE HOSPITALIER LOUIS PASTEUR

• = Madame Hervieu Agnès, HOPITAL LOCAL DE PERIERS

• = Madame Le Tailleur Brigitte, CENTRE HOSPITALIER DE L'AIGLE

• = Madame Mabire Maryse, POLYCLINIQUE DE DEAUVILLE

• = Monsieur Chasselat Gérard, CENTRE HOSPITALIER COUTANCES

• = Madame Savary Véronique, CLINIQUE DU DR H. GUILLARD

• = Madame Bazin Monique, CENTRE HOSPITALIER DE LA FALAISE

• = Monsieur Morvan Loïc, CENTRE HOSPITALIER DE LA FALAISE

• = Monsieur Merouani Asri, CENTRE HOSPITALIER D'ALENÇON

• = Madame Amvel Marie-Françoise, POLYCLINIQUE DU PARC

Du Languedoc-Roussillon,

• = Dr Brun Luc, CENTRE HOSPITALIER BEZIERS

• = Madame Cantet-Bailly, CENTRE HOSPITALIER BEZIERS

• = Monsieur Robert Jean-Paul, CENTRE HOSPITALIER D'ALES

• = Madame Fond-Thurial Michèle, CENTRE HOSPITALIER DE BAGNOLS SUR CEZE

• = Madame Larousse Bahia, CENTRE HOSPITALIER DE CARCASSONNE

• = Dr Jacob Alain, CENTRE HOSPITALIER DE LEZIGNAN

• = Madame Bosc Françoise, CENTRE HOSPITALIER DE NARBONNE

• = Dr Métadier de Saint Denis Dominique, CENTRE HOSPITALIER DE NARBONNE

• = Madame Cluzel Sylvie, CENTRE HOSPITALIER DU BASSIN DE THAU

• = Madame Guibert Martine, CENTRE HOSPITALIER MENDE

• = Monsieur Sauviat Alain, CHU MONTPELLIER

• = Monsieur Delpech Serge, CLINIQUE SAINT PIERRE

• = Madame Dupuis Brigitte, CLINIQUE SAINT-MICHEL

• = Madame Maranges Cathy, CLINIQUE SAINT-MICHEL

• = Madame Tavan Elizabeth, CLINIQUE DE ROCHEBELLE

• = Madame Lannoy Lydia, CLINIQUE DU DR MARCHAND

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• = Monsieur Terrier Philippe, CLINIQUE MEDICALE - MAISON DE REPOS

• = Monsieur Descamps Loïc, CLINIQUE MEDICALE DU MAS DE ROCHET

• = Monsieur Cabanel Philippe, CLINIQUE SAINT PIERRE

• = Madame Géraud, CLINIQUE SAINT PIERRE

• = Madame Bergonnier Christine, HOPITAL LOCAL DU VIGAN

• = Madame Cavalier, HOPITAL LOCAL DU VIGAN

• = Madame Oliveras Anne-Marie, HOPITAL LOCAL SAINT-PONS

• = Madame Montbrun Martine, HOPITAL LOCAL UZES

• = Madame Marti Marie-Pierre, LA ROUSSILLONNAISE

• = Madame Toutant Catherine, POLYCLINIQUE DES 3 VALLEES

• = Madame Toutant Catherine, POLYCLINIQUE PASTEUR

• = Monsieur Daudé Nicolas, POLYCLINIQUE SAINT-PRIVAT

• = Madame Primot Séraphine, POLYCLINIQUE SAINT-ROCH

• = Madame Borderie Sabine, HOPITAL LOCAL PRADES

• = Monsieur Ripart Jacques, CHU NIMES

• = Madame Fortier Marie-Renée, CLINIQUE CLEMENTVILLE

• = Madame Laures Alberte, HOPITAL LOCAL CLERMONT L'HERAULT

• = Dr Kahn Catherine, CLINIQUE AL SOLA

• = Dr Bassoul Bruno, CLINIQUE MEDICO-CHIRURGICALE "BEAU SOLEIL"

• = Madame Martinez Rose-Marie, LANGUEDOC MUTUALITE CLINIQUE ST-LOUIS

• = Dr Brunet Sophie, LANGUEDOC MUTUALITE CLINIQUE ST-LOUIS

• = Madame Takhedmit, MAISON DE REPOS MONTVAILLANT

Du Nord-Pas de Calais,

• = Docteur Meynadier Jacques, CENTRE OSCAR LAMBRET

• = Madame Gérard Catherine, CENTRE HOSPITALIER ARRAS

• = Monsieur Postel Jean-Pierre, CENTRE HOSPITALIER ARRONDISSEMENT MONTREUIL

• = Dr Alawoe K. Jacques, CENTRE HOSPITALIER BOULOGNE

• = Monsieur Deseille Raynald, CENTRE HOSPITALIER CALAIS

• = Dr Boisselier Christine, CENTRE HOSPITALIER CALAIS

• = Monsieur Cochy Jean-Louis, CENTRE HOSPITALIER DENAIN

• = Madame Salczynski Annette, CENTRE HOSPITALIER DENAIN

• = Madame Sockeel Valérie, CENTRE HOSPITALIER DUNKERQUE

• = Dr Lesage Laurent, CENTRE HOSPITALIER HAZEBROUCK

• = Monsieur Bernady Gérard, CENTRE HOSPITALIER LENS

• = Madame Dubois Christine, CENTRE HOSPITALIER MAUBEUGE

• = Madame Peloux Marie-Ange, CENTRE HOSPITALIER MAUBEUGE

• = Dr Heuclin Philippe, CENTRE HOSPITALIER ROUBAIX

• = Dr Leroy Bernard, CENTRE HOSPITALIER ROUBAIX

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• = Monsieur Willem Jean-Philippe, CENTRE HOSPITALIER ROUBAIX

• = Madame Boone Marie-Odile, CENTRE HOSPITALIER SECLIN

• = Madame Vandenmersch Françoise, CENTRE HOSPITALIER TOURCOING

• = Madame Vigier Cécile, CENTRE HOSPITALIER VALENCIENNES

• = Madame Vermandere Danièle, CENTRE HOSPITALIER VALENCIENNES

• = Monsieur Blond Serge, CHRU LILLE

• = Madame Hache Marie-Christine, CHRU LILLE

• = Madame Mottelart Sylviane, HOPITAL LE QUESNOY

• = Monsieur Tronchet Philippe, HOPITAL MARITIME DE BERCK

• = Madame Verhaeghe Roselyne, POLYCLINIQUE BOIS BERNARD

• = Dr Saudemont Christian, POLYCLINIQUE D'HENIN BEAUMONT

• = Madame Frenois Claude, POLYCLINIQUE DU BOIS

• = Madame Walczak Claudine, POLYCLINIQUE RIAUMONT - LIEVIN

De Picardie,

• = Dr Devoldere Catherine, CENTRE HOSPITALIER D'ABBEVILLE

• = Monsieur Descroix Jean-François, CENTRE HOSPITALIER D'ALBERT

• = Madame Segretin Annie, CENTRE HOSPITALIER DE CHATEAU-THIERRY

• = Monsieur Mouzai Siham, CENTRE HOSPITALIER DE CHAUMONT EN VEXIN

• = Madame Senechal Marie-Claude, CENTRE HOSPITALIER DE CHAUNY

• = Madame Aboura Karima, CENTRE HOSPITALIER DE CLERMONT

• = Monsieur Darras Gabriel, CENTRE HOSPITALIER DE CORBIE

• = Monsieur Mansuon Christian, CENTRE HOSPITALIER DE DOULLENS

• = Monsieur Parmentier William, CENTRE HOSPITALIER DE LA HAUTE VALLEE DE L'OISE

• = Monsieur Le Borgne Jean-Marie, CENTRE HOSPITALIER DE LAON

• = Madame Cailleux Rosalie, CENTRE HOSPITALIER DE LE NOUVION EN THIERACHE

• = Dr Benrokia Macera, CENTRE HOSPITALIER DE PERONNE

• = Madame Gaffet Béatrice, CENTRE HOSPITALIER DE ST QUENTIN

• = Madame Caffort-Duperrier Corinne, CENTRE HOSPITALIER LAENNEC DE CREIL

• = Madame Jullien Claire, CHU D'AMIENS - HOPITAL NORD

• = Monsieur Legout Jean, CLINIQUE MEDICO-CHIRURGICALE DE CREIL

• = Monsieur Legout Jean, CENTRE MEDICO-CHIRURGICAL DES JOCKEYS

• = Madame Lelong Béatrice, HOPITAL LOCAL DE ST VALERY SUR SOMME

• = Monsieur Le Brusq Jacques, LA RENAISSANCE SANITAIRE

• = Madame Allard Annick, LA RENAISSANCE SANITAIRE

• = Monsieur Lallement Benoît, POLYCLINIQUE DE PICARDIE

• = Madame Prouveur Brigitte, POLYCLINIQUE SAINT COME

• = Madame Monvillers Claudie, CENTRE HOSPITALIER COMPIEGNE

• = Monsieur Farnos Jean-Marie, CENTRE HOSPITALIER SENLIS

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• = Monsieur Grosset Alain, CENTRE HOSPITALIER MONTDIDIER

• = Madame Bellewguez Sylvie, CENTRE HOSPITALIER GERONTOLOGIQUE

• = Dr Chassevent Cécile, CENTRE HOSPITALIER ALBERT DEGREMONT

• = Dr Mafhoud, CENTRE HOSPITALIER ALBERT DEGREMONT

• = Madame Papail, CENTRE HOSPITALIER ALBERT DEGREMONT

De Rhône-Alpes,

• = Monsieur Dr Alibeu Jean-Pierre, CHU GRENOBLE

• = Madame Cuer Chantal, CHR DE SAINT ETIENNE - HOPITAL DE BELLEVUE

• = Madame Carron de la Morinais Catherine, HOSPICES CIVILS DE LYON

• = Madame Bertini-Lachaux Dominique, HOSPICES CIVILS DE LYON

• = Madame Fouilloux Josiane, HOPITAL LOCAL DE VILLENEUVE DE BERG

• = Monsieur Dr Peyric Denis, HOPITAL LOCAL DE BOURG ST ANDEOL

• = Monsieur Bhageerutty Kishore, CENTRE HOSPITALIER FLEYRIAT BOURG-EN-BRESSE

• = Monsieur Chassignol Laurent, CENTRE HOSPITALIER DE PRIVAS

• = Madame Jay Sylvie, CENTRE HOSPITALIER D'ANNONAY

• = Madame Pin Sandrine, CENTRE HOSPITALIER D'AUBENAS

• = Madame Mouries Monique, HOPITAL RHUMATOLOGIQUE URIAGE

• = Madame Roussel Sabine, CENTRE HOSPITALIER SAINT-MARCELLIN

• = Monsieur Saby Michel, CENTRE HOSPITALIER DE VOIRON

• = Monsieur Dr Guyon , HOPITAUX DU LEMAN - THONON

• = Madame Mme Sorel Pierrette, CLINIQUE DE LA SAUVEGARDE

• = Monsieur Delaunay Laurent, CLINIQUE GENERALE D'ANNECY

• = Madame Cardin Denise, C.H.S. DU VINATIER

• = Madame Chevalier Sylvie, CENTRE HOSPITALIER MONTGELAS GIVORS

• = Madame Supiot Monique, CENTRE HOSPITALIER MONTELIMAR

• = Madame Bonnand Elise, CENTRE HOSPITALIER SAINT VALLIER - ROMANS

• = Monsieur Henot Frédéric, CENTRE HOSPITALIER DE TARARE

• = Madame Rheinberger Christine, CENTRE HOSPITALIER DE MOUTIERS

• = Monsieur Monnin Luc, CENTRE INTERCOMMUNAL HOPITAUX DU PAYS DU MONT BLANC

• = Madame Moenne Sylviane, CENTRE HOSPITALIER INTER-COMMUNAL ANNEMASSE-BONNEVILLE

• = Monsieur Berchet Annick, CLINIQUE MUTUALISTE

• = Madame Gama Frédérique, CLINIQUE CHARCOT

• = Monsieur Jaboullay Mattieu, POLYCLINIQUE DE RILLIEUX

• = Madame Dossetto Christine, CLINIQUE HERBERT

• = Monsieur Roussière Georges, CLINIQUE DU LAC ET D'ARGONAY

• = Madame Mme Curtet Marie-Gabrielle, CLINIQUE MONPLAISIR

• = Monsieur Moïse Jean-Claude, CLINIQUE MUTUALISTE DES BAINS

• = Madame Dr Sckarzenberg Valérie, HOPITAL LOCAL THOISSEY

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• = Monsieur Gonzalez Louis, HOPITAL DE FOURVIERE

• = Monsieur Villot Gilles, FONDATION DES VILLAGES DE SANTE PRAZ-COUTANT ET VAL D'ARVE

• = Monsieur Pozo Michel, MAISON DE CONVALESCENCE LE SPLENDID

• = Madame Anjolras Huguette, HÔPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL ROCHER-LARGENTIERE

• = Monsieur Bach Gilles, HÔPITAL LOCAL INTERCOMMUNAL ROCHER-LARGENTIERE

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1

SOMMAIRE

OBJECTIFS......................................................................................................................................5

METHODE........................................................................................................................................7 DESCRIPTION DE L’ETUDE ..........................................................................................................................7 POPULATION D’ETUDE ...............................................................................................................................7 ECHANTILLON D’ETUDE..............................................................................................................................7 RECUEIL DES DONNEES..............................................................................................................................8 ANALYSE DES DONNEES ........................................................................................................................... 10

LES PARTICIPANTS A L’ENQUETE ................................................................................................13 LES ETABLISSEMENTS.............................................................................................................................. 13 LES UNITES D’HOSPITALISATION ................................................................................................................ 14 LES SOIGNANTS..................................................................................................................................... 15 LES PATIENTS ....................................................................................................................................... 16

POLITIQUE ETABLISSEMENT .......................................................................................................18 REFERENCE I - IL EXISTE UN ENGAGEMENT DES INSTANCES DECISIONNELLES DE L'HOPITAL CONCERNANT LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR .......................................................................................................................... 19

Evaluation du fonctionnement du CLUD ...........................................................................................19 Support écrit d’information pour le patient ....................................................................................... 20 Formation déclarée par l’équipe soignante........................................................................................ 20

REFERENCE II – UN TRAVAIL PLURIPROFESSIONNEL EN RESEAU EST ORGANISE AU NIVEAU DE L'HOPITAL POUR ASSURER LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR........................................................................................... 21

Personnes ressources - connaissance de l’existence par les professionnels ......................................... 21 REFERENCE III – LE PROJET D'AMELIORATION DE LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR EST EVALUE ........ 22

Evaluation régulière des actions et des moyens engagés................................................................... 22

DANS LES SERVICES DE CHIRURGIE ET GYNECO-OBSTETRIQUE

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER........................................................................24 PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR ................................................ 25

Prévalence de la douleur ................................................................................................................. 25 Opinion sur la prise en charge de la douleur..................................................................................... 26

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE.................................................................. 27 Information .................................................................................................................................... 27 Support d'information ..................................................................................................................... 27

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 28 Caractéristiques de la douleur.......................................................................................................... 28 Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ............................................................. 29 Epidémiologie de la douleur............................................................................................................. 30

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE .............................................................................................. 31 Traitement des patients douloureux (au seuil à 4) ............................................................................ 31 Connaissance de l’existence d’un traitement ..................................................................................... 32

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT ...................................................................... 33 Niveau de soulagement apporté par le traitement♦ ........................................................................... 33 Information et compréhension sur le traitement ............................................................................... 34

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER ....................................................................35 PREVALENCE DE LA DOULEUR .................................................................................................................... 35 ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 36

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ............................................................. 36 Epidémiologie de la douleur............................................................................................................. 37

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2

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE .............................................................................................. 38 L’EQUIPE SOIGNANTE ..................................................................................................................39

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE.................................................................. 39 Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante......................................................... 39

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 40 Outils de diagnostics ....................................................................................................................... 40 Contexte de l’évaluation de la douleur physique................................................................................44 Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique ..........................................................................47 Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique..................................................... 48

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT...................................................................... 50 Participation des médecins et des soignants à l’information des patients ............................................ 50

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES ................................................................. 51 Existence dans le service................................................................................................................. 51 Connaissance de l'équipe soignante ................................................................................................. 52

DANS LES SERVICES DE MEDECINE

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER........................................................................56 PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR ................................................ 57

Prévalence de la douleur ................................................................................................................. 57 Opinion sur la prise en charge de la douleur..................................................................................... 58

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE.................................................................. 59 Information .................................................................................................................................... 59 Support d'information ..................................................................................................................... 59

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 60 Caractéristiques de la douleur.......................................................................................................... 60 Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ............................................................. 61 Epidémiologie de la douleur............................................................................................................. 62

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE .............................................................................................. 63 Traitement des patients douloureux (au seuil à 4) ............................................................................ 63 Connaissance de l’existence d’un traitement ..................................................................................... 64

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT ...................................................................... 65 Niveau de soulagement apporté par le traitement♦ ........................................................................... 65 Information et compréhension sur le traitement ............................................................................... 66

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER ....................................................................67 PREVALENCE DE LA DOULEUR .................................................................................................................... 67

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ............................................................. 68 Epidémiologie de la douleur............................................................................................................. 69

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE .............................................................................................. 70 L’EQUIPE SOIGNANTE ..................................................................................................................71

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE.................................................................. 71 Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante......................................................... 71

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 72 Outils de diagnostics ....................................................................................................................... 72 Contexte de l’évaluation de la douleur physique................................................................................76 Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique ..........................................................................79 Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique..................................................... 80

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT...................................................................... 82 Participation des médecins et des soignants à l’information des patients ............................................ 82

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES ................................................................. 83 Existence dans le service................................................................................................................. 83 Connaissance de l'équipe soignante ................................................................................................. 84

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3

DANS LES SERVICES DE SOINS DE SUITE ET SOINS DE LONGUE DUREE

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER........................................................................88 PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR ................................................ 89

Prévalence de la douleur ................................................................................................................. 89 Opinion sur la prise en charge de la douleur..................................................................................... 90

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE.................................................................. 91 Information .................................................................................................................................... 91 Support d'information ..................................................................................................................... 91

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE............................................................ 92 Caractéristiques de la douleur.......................................................................................................... 92 Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ............................................................. 93 Epidémiologie de la douleur............................................................................................................. 94

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE .............................................................................................. 95 Traitement des patients douloureux ................................................................................................. 95 Connaissance de l’existence d’un traitement ..................................................................................... 96

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT ...................................................................... 97 Niveau de soulagement apporté par le traitement♦ ........................................................................... 97 Information et compréhension sur le traitement ............................................................................... 98

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER ....................................................................99 PREVALENCE DE LA DOULEUR .................................................................................................................... 99

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante ........................................................... 100 Epidémiologie de la douleur........................................................................................................... 101

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE ............................................................................................ 102 L’EQUIPE SOIGNANTE ................................................................................................................103

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE................................................................ 103 Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante....................................................... 103

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE.......................................................... 104 Outils de diagnostics ..................................................................................................................... 104 Contexte de l’évaluation de la douleur physique.............................................................................. 108 Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique ........................................................................ 111 Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique................................................... 112

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT.................................................................... 114 Participation des médecins et des soignants à l’information des patients .......................................... 114

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES ............................................................... 115 Existence dans le service............................................................................................................... 115 Connaissance de l'équipe soignante ............................................................................................... 116

SEUILS ET DEFINITIONS............................................................................................................119 LES SEUILS......................................................................................................................................... 119 LES DEFINITIONS ................................................................................................................................. 120

LES QUESTIONNAIRES ...............................................................................................................121

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5

OBJECTIFS Décrire les modalités de la prise en charge de la douleur dans les établissements de santé publics et privés :

�Politiqué établissement et organisation au sein des unités d’hospitalisation

�Pratiques de soins (information, évaluation, traitement et suivi des patients)

�Résultats de la prise en charge de la douleur

Les pratiques déclarées et observées sont décrites selon les étapes habituelles du processus :

Information Diagnostic

et communication

TraitementSuivi et

information sur le traitement

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7

METHODE

DESCRIPTION DE L’ETUDE

C’était une enquête descriptive transversale, de type « un jour donné » par unité d’hospitalisation dans les

établissements de santé, publics et privés, tirés au sort dans chaque région, Aquitaine, Basse-Normandie,

Languedoc-Roussillon, Nord-Pas de Calais, Picardie, Rhône-Alpes. Elle concerne les services d’hospitalisation.

Les principes de la méthode utilisée, testée au CHU de Bordeaux en 2000, puis dans 12 autres

établissements d'Aquitaine en 2001, a été publiée1.

POPULATION D’ETUDE

La population d’étude comportait :

�d’une part, l’ensemble des patients adultes, à partir de 15 ans, hospitalisés depuis au moins 12h dans les

services de médecine, de chirurgie ou gynéco-obstétrique, de soins de suite et soins de longue durée

des établissements, présents dans le service lors du passage de l’enquêteur ;

�d’autre part, les personnels soignants (médecins et infirmiers) en charge des patients le jour de

l’enquête.

ECHANTILLON D’ETUDE

Un échantillon stratifié en grappe à deux degrés a été réalisé, avec tirage au sort des établissements puis

des unités d’hospitalisation afin de tenir compte de la diversité des patients, des établissements et des

activités :

�Les établissements ont été regroupés en trois catégories en fonction de leur statut : les CHU, les

autres établissements sous budget global (Centres Hospitaliers et établissements Participant au Service

Public Hospitalier) et les établissements sous objectif quantifié national (Cliniques privées).

�Trois types d’activité ont été définis : la médecine, la chirurgie-gynéco-obstétrique (hors salles de

surveillance post-interventionnelles) et les services de soins de suite et soins de longue durée (cette

strate concerne uniquement les personnes âgées, exclusion de l’activité de réadaptation).

Le tirage au sort a été réalisé en deux temps :

�Les établissements ont été tirés au sort dans chaque strate d’activité à partir de la liste complète des

établissements de santé de la région, transmise par la DRASS. L’accord préalable des établissements

était demandé à la suite de ce tirage au sort. En cas de refus, une liste complémentaire

1 Michel P, de Sarasqueta AM, Cambuzat E, Henry P, CLUD. Evaluer la prise en charge de la douleur dans un CHU : méthode et principaux résultats. Presse Med 2001;30:1438-44.

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d’établissements, construite par tirage au sort, était prévue pour remplacer les établissements ne

donnant pas leur accord.

�Dans chaque établissement tiré au sort et ayant donné son accord, une ou plusieurs unités

d’hospitalisation (selon le nombre de patients à inclure) ont été tirées au sort dans la strate d’activité

le concernant. Les bases de sondage pour le tirage au sort des services étaient établies par la

« personne relais » désignée au sein de chaque établissement (personne référent de l’établissement

durant le déroulement de l’enquête).

Le tirage au sort a été fait de façon centralisée par le CCECQA à l’aide d’une table de nombres au hasard. La

répartition des établissements et des patients de l’échantillon a été faite par allocation proportionnelle, en

fonction de la répartition du nombre de lits de chaque type d’activité par statut d’établissement.

L’échantillon d’étude était donc l’ensemble des patients interrogés de façon exhaustive dans les unités

d'hospitalisation tirées au sort.

Les critères d’exclusion étaient :

�Les patients hospitalisés des services de pédiatrie et de néonatalogie, des services de soins intensifs, des

salles de surveillance post-interventionnelles (SSPI) et des services d’urgences

�Les patients entrant depuis moins de 12h dans l’unité d’hospitalisation ;

�Le refus du patient ;

�Les enfants de moins de 15 ans ;

�Les patients âgés entre 15 et 65 ans et ayant des troubles de la vigilance, de la compréhension ou de

l’élocution.

RECUEIL DES DONNEES

Le recueil s’est déroulé selon la même méthode dans chaque établissement de santé par 21 enquêteurs

externes répartis dans les 6 régions, formés au préalable par le CCECQA.

Auprès de chaque patient, les informations ont été recueillies en utilisant des questionnaires différents en

fonction de leur âge et de leur capacité à évaluer leur douleur, et comportant des outils d’évaluation de la

douleur adaptés :

�Questionnaire Patient 1 : patients pouvant s’auto-évaluer � échelle numérique ;

�Questionnaire Patient 2 : patients âgés de plus de 65 ans et ne pouvant pas s’auto-évaluer � échelle

d’hétéro-évaluation Doloplus2© (excepté dans les services de moyen et long séjour où l’échelle Doloplus

a été utilisée pour tous les patients, quel que soit leur profil).

Chaque infirmier et chaque médecin en charge de ces patients, ont été interrogés sur la douleur et le

traitement de leurs patients ainsi que sur les modalités et l’organisation de PEC au sein de leur service.

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9

Le cadre de soins de chaque service visité a également été interrogé sur l’organisation de PEC au sein de

son service, servant ainsi de référence aux réponses données par les infirmiers et les médecins.

Enfin, un questionnaire sur la politique de PEC de la douleur instaurée par l’établissement a été renseigné

par la « personne relais » de l’établissement. Ce questionnaire reprend les trois premiers critères au niveau

de l’hôpital du référentiel élaboré par l’AP-HP.

Questionnaire Cible Description

Patient 1 Patient pouvant s'auto-évaluer Caractéristiques sa douleur, sa perception sur la PEC de sa douleur physique, sa satisfactionOutil : échelle numérique

Patient 2 Patient ne pouvant pas s'auto-évaluer Outil : échelle Doloplus2

InfirmierAuprès de l'infirmier en charge des patients interrogés

Caractérisitiques de la douleur de ses patients, modalités et organisation de la PEC au sein du service

MédecinAuprès du médecin en charge des patients interrogés

Caractérisitiques de la douleur de ses patients, modalités et organisation de la PEC au sein du service

Service Auprès du cadre de soins du service Modalités et organisation de la PEC au sein du service

Etablissement Rempli par la personne relais Politique de PEC de la douleur au sein de l'établissement

Tableau 1. Questionnaires et outils d'évaluation utilisés.

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10

ANALYSE DES DONNEES

Les caractéristiques de l’échantillon d’étude (nombre d’établissements participant, de patients, de soignants

interrogés) et les raisons d’exclusion sont présentées.

Une analyse descriptive2 des questions contenues dans les différents questionnaires a été réalisée par strate

d’activité : services de chirurgie ou gynéco-obstétrique, services de médecine et services de soins de suite et

soins de longue durée.

Les éléments de politique à l’échelle de l’établissement sont décrits en tenant compte à la fois de l’effet

grappe (établissement et unité) et de l’effet strate (le type d’activité)3. Des informations ont été croisées afin

d’évaluer l’impact des structures et des actions mises en place. Un croisement avec les informations

recueillies auprès des professionnels ont permis également d’évaluer la connaissance des structures et des

actions par tous les professionnels au sein de chaque établissement (désignée par « connaissance

partagée♦ »).

A l’intérieur de chaque strate, les résultats sont présentés selon les étapes du processus de PEC de la

douleur selon le plan suivant :

�Les patients pouvant s’auto-évaluer (prévalence instantanée de la douleur, au moment de

l’enquête, perception de la douleur par les patients et par les soignants) ;

�Les patients âgés de plus de 65 ans et ne pouvant pas s’auto-évaluer (prévalence instantanée

de la douleur, au moment de l’enquête, perception de la douleur par les patients et par les soignants).

�Les pratiques de soins : les modalités et moyens de la prise en charge, diagnostiques et

thérapeutiques, perçues par les soignants et existants au sein des unités. Les informations recueillies

auprès des médecins et des infirmiers ont été croisées avec celles formulées par le cadre de soins. Ces

croisements ont permis au sein de chaque unité:

°= d’évaluer la connaissance par tous les médecins et tous les infirmiers des supports et des outils

existants en considérant comme référence les déclarations des cadres de soins (désignée par

« connaissance partagée♦ ») ;

°= de mesurer l’homogénéité des pratiques des médecins et des infirmiers (désignée par « pratique

homogène♦ »).

Tous les résultats ont été calculés en prenant en compte l’effet grappe (établissement et unité)3.

Pour illustrer la variabilité de la prévalence de la douleur entre établissements4 et entre régions, les résultats

sont présentés grâce à une représentation graphique : pour chaque région, le niveau de la prévalence de

chaque établissement4 est indiqué par un symbole, différent selon son statut. Dans chaque graphe, ne

figurent que les établissements pour lesquels le nombre de patients à partir duquel la prévalence a été

calculée était supérieur ou égal à 10.

2 Analyse réalisée avec le logiciel Stata 3 Affectation d’un poids fonction du mode d’échantillonnage et estimation des pourcentage avec la commande « svymean » sous Stata 4 On désigne par « établissement », l’ensemble des unités d’hospitalisation de l’établissement tirées au sort dans la strate concernée

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11

Une analyse comparative entre statut des établissements a été réalisée sur certains résultats (test de Wald

ajusté pour sondage complexe). Le degré de significativité est donné au risque de première espère de 5%.

Les seuils de douleur, de satisfaction, de soulagement et les définitions des notions abordées lors de cette

analyse figurent p.119. Les termes définis sont indiqués par le signe « ◆ ».

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Les participants

13

LES PARTICIPANTS A L’ENQUETE

�170 établissements ont participé à cette étude, 473 unités d'hospitalisation ont été visitées.

�Le taux de participation des patients était de 82,1%, variant de .

Sur les 1360 patients participants :

°= 1036 patients étaient capables d’évaluer eux-mêmes leur douleur (auto-évaluation) ;

°= 324 patients qui avaient des difficultés d’auto-évaluation ont eu leur douleur évaluée à l’aide

d’une échelle d’hétéro-évaluation.

�230 soignants, en charge des patients lors du passage de l’enquêteur dans le service, ont été

interrogés : 90 médecins, 135 infirmiers et 5 sage-femmes.

�71 cadres de soins5 des services ont été interrogés.

LES ETABLISSEMENTS

CHU CH/PSPH Privés Total

Aquitaine 1 15 14 30

Basse-Normandie 1 20 6 27

Languedoc-Roussillon 2 17 13 32

Nord-Pas de Calais 1 18 2 21

Picardie 1 23 2 26

Rhône-Alpes 3 23 8 34

Total 9 116 45 170

Taux de participation (%) (100,0) (89,2) (61,6) (80,2)

Tableau 2. Nombre d'établissements participants par région

Au départ, 130 établissements publics (hors CHU) et 73 privés ont été tirés au sort.

Sur les 170 établissements participants, 160 questionnaires sur la politique établissement, remplis par les

personnes relais, ont été retournés, soit un taux d’exhaustivité de 94,1%.

5 ou faisant fonction de cadre

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Les participants

14

LES UNITES D’HOSPITALISATION

Unités Cadres interrogés

Aquitaine 85 81

Basse-Normandie 72 71

Languedoc-Roussillon 78 65

Nord-Pas de Calais 81 72

Picardie 74 71

Rhône-Alpes 83 80

Total 473 440

Tableau 3. Nombre d'unités d'hospitalisation visitées par région

Un taux d’exhaustivité de 93% a été obtenu pour les cadres de soins.

Chirurgie Gynéco-obstétrique Médecine SSLD

145 28 197 70

Tableau 4. Nombre de cadres interrogés par activite

CHU CH/PSPH Privé

192 202 46

Tableau 5. Nombre de cadres interrogés par type d'établissement

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Les participants

15

LES SOIGNANTS

Médecins Infirmiers

Aquitaine 124 171

Basse-Normandie 90 140

Languedoc-Roussillon 84 133

Nord-Pas de Calais 87 108

Picardie 103 114

Rhône-Alpes 118 175

Total 606 841

Tableau 6. Nombre de soignants interrogés par région

�Chez les infirmiers, 6 ont refusé de répondre aux enquêteurs sur 847, soit un taux d’exhaustivité de

99,3%.

�Dans les services, 634 médecins ont été recensés, 28 d’entre eux ont refusé de participer à l’enquête,

soit un taux d’exhaustivité de 95,6%.

Sur les 606 médecins interrogés :

Fonctions Spécialités

°= 47,8% praticiens hospitaliers

°= 29,7% internes

°= 13,7% médecins libéraux

°= 3,1% chef de clinique

°= 4,8% assistant

°= Médecine : 63,5%

°= Chirurgie : 19,3%

°= Anesthésie – réanimation : 15,5%

Chirurgie Gynéco-obstétrique Médecine SSLD

Medecins 181 30 308 87

Infirmiers 279 46 395 121

Total 460 76 703 208

Tableau 7. Nombre de soignants interrogés par activite

CHU CH/PSPH Privé

Médecins 241 288 77

Infirmiers 383 368 90

Total 624 656 167

Tableau 8. Nombre de soignants interrogés par type d'établissement

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Les participants

16

LES PATIENTS

Effectif Auto-évaluation Hétéro-évaluation

Aquitaine 1696 265 (15,6) 1112 319

Basse-Normandie 1471 111 (7,5) 1036 324

Languedoc-Roussillon 1535 485 (31,6) 802 248

Nord-Pas de Calais 1052 125 (11,9) 679 248

Picardie 1442 258 (17,9) 649 535

Rhône-Alpes 1723 348 (20,2) 1009 366

Total 8919 1592 (17,8) 5287 2040

Exclus (%)

Tableau 9. Nombre de patients par région

�Sur les 8919 patients pouvant être interrogés, 1592 (17,8%) ont été exclus au moment de l'enquête.

Motif Effectif (%)

Refus simple 268 (16,8)

Sortant du jour 197 (12,4)

Examen en dehos du service 581 (36,5)Permission à domicile 98 (6,2)Barrière linguistique (pas d’interprète) 78 (4,9)Décision médicale 65 (4,1)Décédé pendant l’enquête 10 (0,6)Questionnaire Patient 2 non rempli* 222 (13,9)Autre (sans raison précisée) 73 (4,6)* car patient non connu du soignant ou refus du soignant par manque de disponibilité

Tableau 10. Motifs d'exclusion des patients

�Parmi les 1592 patients exclus :

°= 222 étaient concernés par l’hétéro-évaluation (Patient 2) et auraient dû être évalués : le taux

d’exhaustivité pour le questionnaire Patient 2 s’élève donc à 90,2%

°= Pour calculer le taux d’exhaustivité pour le questionnaire Patient 1, ce sont les refus simples à

exclure et le taux obtenu est de 94,2%.

Médecine Chirurgie Gynéco-obstétrique SSLD

Auto-évaluation 2624 1847 395 421

Hétéro-évaluation 396 142 - 1502

Total 3020 1989 395 1923

Tableau 11. Nombre de patients par activité

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Les participants

17

CHU CH/PSPH Privé

Auto-évaluation 2020 2471 796

Hétéro-évaluation 847 1132 61

Total 2867 3603 857

Tableau 12. Nombre de patients par type d'établissement

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Politique établissement

18

POLITIQUE ETABLISSEMENT

�La prise en charge de la douleur faisait l'objet d'un engagement formel écrit de la part de la

direction de l'hôpital dans 84,5% des établissements (sur 160)

�Un Comité de Lutte contre la Douleur était désigné dans l'hôpital dans 69,2% des établissements

�Il existait un plan de formation cohérent adapté aux besoins des professionnels de l'hôpital dans

76,3% des établissements

°= Un tiers des professionnels (35,6% des infirmiers, 32,9% des médecins) ont déclaré ne jamais

avoir eu de formation sur la douleur physique (ni initiale, ni continue).

°= 81% des infirmiers et 67,9% des médecins souhaitaient avoir une formation sur la PEC de la

douleur physique.

�Les personnes ressources pour les situations très algiques étaient identifiées dans 81,1% des

établissements

°= 8,7% des professionnels ne connaissaient pas l’existence de ces personnes

�La douleur chronique faisait l'objet d'une organisation spécifique (consultation, équipe mobile…)

dans 56,4% des établissements,

�Les soins palliatifs et de fin de vie faisaient l'objet d'une organisation spécifique (consultation,

équipe mobile…) dans 61% des établissements

Les résultats suivant présentent pour chaque critère du référentiel, le nombre d’établissements satisfaisant

totalement ou en grande partie aux exigences du critère.

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Politique établissement

19

REFERENCE I - IL EXISTE UN ENGAGEMENT DES INSTANCES DECISIONNELLES

DE L'HOPITAL CONCERNANT LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

CritèreCHU(n=9)%

CH/PSPH(n=109)

%

Privés(n=42)

%

1 – La prise en charge de la douleur fait l'objet d'un engagement formel écrit de lapart de la direction de l'hôpital

91,2 78,0 99,0

2 – Cet engagement figure dans le projet d'établissement 100,0 62,6 93,3

3 – Un Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) est désigné dans l'hôpital (circulaireDGS/DH N°98/586 du 24 septembre 1999)

100,0 70,3 59,3

4 – Le CLUD élabore un projet écrit d'amélioration de la qualité de la prise en chargede la douleur

92,3 61,2 81,5

5 – Le projet d'amélioration comporte des actions concrètes à mettre en œuvre dansl'hôpital

100,0 91,0 87,8

6 – Ce projet est validé par le CCM, la DSSI et le comité d'évaluation 100,0 86,3 79,1

7 – Il existe un plan de formation cohérent adapté aux besoins des professionnels del'hôpital

100,0 78,5 65,7

8 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens nécessaires pour lesformations

72,2 67,0 75,8

9 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens en termes de personnelsmédicaux et paramédicaux à mission transversale pour la prise en charge de ladouleur

64,3 43,9 47,7

10 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens pour les équipementsspécifiques nécessaires à la prise en charge de la douleur

76,9 67,7 84,5

Tableau 13. Répartition des établissements répondant aux critères de la référence I.

Evaluation du fonctionnement du CLUD Le fonctionnement du CLUD, quand il existait, était jugé correct si, pour un établissement, les critères 4, 5 et

6 étaient vérifiés.

�Dans les CHU, le fonctionnement du CLUD était correct dans 92,3% des établissements ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), le fonctionnement du CLUD était correct dans 50,4% des

établissements ;

�Dans les établissements privés, le fonctionnement du CLUD était correct dans 54,8% des

établissements.

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Politique établissement

20

Support écrit d’information pour le patient

Dans 72,2% des établissements, il existait un support écrit d’information sur la PEC de la douleur pour le

patient (sur 160). Dans les établissements où ce support existait, 57,9% des professionnels (médecins,

infirmiers et cadres) ont déclaré qu’ils connaissaient l’existence de ce document, 25,5% ne savaient pas.

➔ ✝ Connaissance partagée6 : dans 28% des établissements, tous les professionnels de l’établissement

connaissaient l’existence du support.

Formation déclarée par l’équipe soignante

Formation(s)

Formation initiale sur la douleur physique 53,7 56,8

Formation continue sur la douleur physique 26,3 33,2

Formation actuelle permettant de prendre en charge la douleurdes patients au quotidien

Oui, toujours 42,6Oui, parfois 54,9

Souhait d'une formation sur la douleur physique 81,0 67,9

Tableau 14. Formation de l'équipe soignante par rapport à la PEC de la douleur

%

Médecins(n=606)

Infirmiers(n=841)

%

�67,1% des médecins ont reçu une formation initiale ou continue sur la douleur physique et près de la

moitié, une formation initiale. Parmi ceux-ci (sur 383), 49,7% des médecins ont affirmé que leur

formation actuelle leur permettait parfois de faire face à la prise en charge la douleur physique de façon

quotidienne.

Parmi les médecins n’ayant pas eu de formation continue ou initiale sur la douleur physique (sur 222),

28,4% des médecins ont affirmé que leur formation actuelle leur permettait toujours de faire face à la

douleur physique de leur patient, 30,1% des médecins ne souhaitaient pas avoir de formation sur la

douleur physique.

�Parmi les 304 infirmiers n'ayant pas eu de formation, ni continue, ni initiale, 13% ne souhaitaient pas

avoir de formation sur la douleur physique.

6 Connaissance partagée : nombre d’établissements où tous les professionnels de l’établissement ont déclaré qu’il existait un support d’information pour le patient

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Politique établissement

21

REFERENCE II – UN TRAVAIL PLURIPROFESSIONNEL EN RESEAU EST ORGANISE

AU NIVEAU DE L'HOPITAL POUR ASSURER LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE

DE LA DOULEUR

Critère CHU(n=9)%

CH/PSPH (n=109)

%

Privés(n=42)

%

11 – Un expert médical qualifié est disponible dans l'hôpital : il a reçu la formation adéquate (capacité douleur) 100,0 72,6 78,2

12 – Les personnes ressources pour les situations très algiques sont identifiées 92,3 78,9 83,8

13 – La douleur chronique fait l'objet d'une organisation spécifique (consultation, équipe mobile…) 100,0 56,4 41,3

14 – Les soins palliatifs et de fin de vie font l'objet d'une organisation spécifique (consultation, équipe mobile…) 100,0 60,9 46,2

15 – La direction des soins infirmiers valide les protocoles (soins délégués aux infirmiers) existant pour la prise en charge de la douleur dans l'hôpital (circulaire DGS/DH/DAS N°99/84 du 11/02/99)

51,8 46,5 57,2

16 – Le pharmacien hospitalier valide les protocoles existant pour la prise en charge de la douleur dans l'hôpital (circulaire DGS/DH/DAS N°99/84 du 11/02/99)

46,5 51,1 56,2

17 – La mise à disposition des molécules de palier III (morphiniques) sur les 24 heures, fait l'objet d'une organisation cohérente mise en place dans tous les services, et coordonnée par le pharmacien de l'hôpital

100,0 89,9 87,2

18 – La maintenance des pompes d'analgésie auto-contrôlée par l'atelier bio-médical est organisée dans l'hôpital afin d'assurer la disponibilité de matériel fonctionnel

100,0 76,6 92,9

Tableau 15. Répartition des établissements répondant aux critères de la référence II.

Personnes ressources - connaissance de l’existence par les professionnels �Dans les 124 des établissements répondant au critère 12 « Les personnes ressources pour les situations

très algiques sont identifiées », 82,2% des professionnels (médecins, infirmiers et cadres) ont déclaré

qu’il existait des personnes ressources dans leur établissement, 9,7% ne savaient pas s’il existait des

personnes ressources.

➔ ✝ Connaissance partagée7 : dans 50,7% des établissements, tous les professionnels de l’établissement

connaissaient l’existence des personnes ressources.

�Dans les 33 établissements ne satisfaisant pas totalement ou en grande partie aux exigences de ce

critère, 65,2% des professionnels pensaient qu’il existait une personne ressource.

7 Connaissance partagée : nombre d’établissements où tous les professionnels de l’établissement ont déclaré qu’il existait des personnes ressources

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Politique établissement

22

REFERENCE III – LE PROJET D'AMELIORATION DE LA QUALITE DE LA PRISE EN

CHARGE DE LA DOULEUR EST EVALUE

CritèreCHU(n=9)%

CH/PSPH(n=109)

%

Privés(n=42)

%

19 – Les actions menées dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge de ladouleur font l'objet d'évaluations régulières

67,3 32,7 49,0

20 – Un compte-rendu écrit des évaluations et des actions menées est adressé auCCM et à la DSSI

65,6 66,3 70,7

21 – Les moyens ciblés engagés sont évalués (implication sur le terrain des acteursformés, utilisation réelle des matériels dans les services…)

81,5 67,5 71,5

22 – Il existe une évaluation régulière de la satisfaction des patients sur la prise encharge de la douleur

84,9 50,5 78,7

23 – Les plaintes relatives à la prise en charge de la douleur sont systématiquesuivies d'une analyse des dysfonctionnements en cause et de leur amélioration

69,4 44,2 82,1

Tableau 16. Répartition des établissements répondant aux critères de la référence III.

Evaluation régulière des actions et des moyens engagés

Pour un établissement donné, les actions et les moyens engagés étaient jugés évaluer de façon régulière si

l’établissement vérifiait les critères 19, 20 et 21.

�Dans les CHU, les actions et les moyens engagés étaient évalués dans 44,2% des établissements ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), les actions et les moyens engagés étaient évalués dans

19% des établissements ;

Dans les établissements privés les actions et les moyens engagés étaient évalués dans 27,8% des

établissements

.

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23

DANS LES SERVICES DE CHIRURGIE

ET GYNECO-OBSTETRIQUE

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique Les patients pouvant s’auto-évaluer

24

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER

�Sur 2242 patients interrogés :

°= 48,6% étaient des hommes ;

°= la moyenne d’âge était de 54 ans, la médiane était de 56 ans, de 15 ans à 97 ans.

Discipline

CHU 995 44,4CH / PSPH* 707 31,5OQN** 540 24,1* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

Tableau 17. Répartition des évaluations par statut d'établissement.

Réponses aux questions de dépistage (parmi l’ensemble des patients adultes) :

�49,9% ont été hospitalisés pour des douleurs physiques (sur 2240) ;

�40% ont été hospitalisés pour une maladie s’étant déjà traduite par des douleurs physiques (sur 2241) ;

�81,9% ont ressenti des douleurs physiques depuis le début de leur hospitalisation (sur 2242).

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25

PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA

DOULEUR

�52,7% des patients étaient douloureux♦♦♦♦ (intervalle de confiance IC95%[50,2-55,1] ; étendue de

6,7% à 78,6% selon l’établissement).

�7,3% d’entre eux considéraient la prise en charge de leur douleur mauvaise♦♦♦♦ .

Prévalence de la douleur

Pas de douleur[0-1]

Légère[2-3]

Modérée[4-5]

Forte[6-10]

% % % %

47,3 26,8 16,7 9,2

Tableau 18.Niveaux de douleur (n=2240).

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 995 patients interrogés, 54,4% ont déclaré être douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 706 patients interrogés, 49,6% ont déclaré être

douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 539 patients interrogés, 53,2% ont déclaré être douloureux.

Pas de différence significative entre les différents statuts (p=0,229).

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Région 1 Région 2 Région 3 Région 4 Région 5 Région 6

PrivésCH/PSPHCHU

Figure 1. Illustration de la variabilité de la prévalence de la douleur

entre les établissements♦♦♦♦ en fonction de leur statut et entre les régions.

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26

Opinion sur la prise en charge de la douleur

Prise en charge

Chez tous les patients (n=1951) 55,0 39,1 5,2

Chez les patients douloureux uniquement (n=1150)* 48,3 43,8 7,3

* patients se percevant douloureux au moment de l'enquête

Tableau 19. Satisfaction sur la prise en charge de la douleur.

% %

Excellente ettrès bonne

MauvaiseBonne

%

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Chez tous les patients (ayant au moins ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation) :

• = Dans les services des CHU, sur 863 patients interrogés, 57,9% ont déclaré excellente ou très bonne

la PEC de la douleur, 36% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 632 patients interrogés, 53,7% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 40% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 464 patients interrogés, 47,2% ont déclaré excellente ou très

bonne la PEC de la douleur, 48,4% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

Une différence significative de la satisfaction des patients entre les différents statuts a été mise en évidence

(p=0,003).

�Chez les patients douloureux :

• = Dans les services des CHU, sur 529 patients interrogés, 50,1% ont déclaré excellente ou très bonne

la PEC de la douleur, 41,2% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 346 patients interrogés, 48,2% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 44,7% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 275 patients interrogés, 41,5% ont déclaré excellente ou très

bonne la PEC de la douleur, 52,4% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

Pas de différence significative entre les différents statuts des établissements (p=0,102).

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27

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�86,5% des patients considéraient avoir été encouragé à signaler leur douleur.

�Près d’un tiers des patients déclaraient avoir pris connaissance du contrat d’engagement contre la

douleur.

Information

Oui

%

Patients 86,5

médecins (n=209) 74,5

infirmiers (n=321) 65,4

Tableau 20. Signalement de la douleur.

Equipesoignante

"J'encourage tous mes patients àsignaler leurs douleurs physiques"

"J'ai été encouragé à signaler mes douleurs physiques"(n=2228)

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 988 patients interrogés, 84,9% ont déclaré avoir été encouragé à

l'admission ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 704 patients interrogés, 89,1% ont déclaré avoir été

encouragé à l'admission ;

�Dans les établissements privés, sur 536 patients interrogés, 87% ont déclaré avoir été encouragé à

l'admission.

Pas de différence significative entre les différents statuts (p=0,065).

Support d'information Sur 1437 patientsξ, 30,7% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat d'engagement contre la douleur

contenu dans le livret d'accueil.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 678 patients, 25,4% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 446 patients, 35,1% ont déclaré avoir pris connaissance

du contrat ;

�Dans les établissements privés, sur 313 patients interrogés, 47% ont déclaré avoir pris connaissance du

contrat.

La différence entre statut était significative (p<0,001).

ξ Patients hospitalisés dans les établissements ayant un contrat d'engagement écrit présent dans le livret d'accueil

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28

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Le moment le plus douloureux avait lieu au cours de la nuit.

�La gêne occasionnée par la douleur physique était plus fréquente sur le sommeil que sur le moral.

�38,6% des douloureux♦♦♦♦ ont été reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les

médecins (sur 847).

Caractéristiques de la douleur

Moment le plus douloureux de la journée

Moments (n=1114)

Au cours de la journée * 19,5Au cours de la nuit** 46,9Lors d'un événement uniquement (examen, toilette, visite…) 30,2Aucun moment 3,4* matin et/ou après midi, avec ou sans événement** la nuit peut être associée à d'autres moments de la journée, avec ou sans événement

%

Tableau 21. Moments de la journée les plus douloureux.

Gêne occasionnée par la douleur physique

RetentissementPeu ou pas de gêne

%Gêne notable

%Gêne majeure

%

Sur le moral (n=1112) 52,2 31,2 16,6

Sur le sommeil (n=1118) 45,4 32,5 22,1

Tableau 22. Gêne occasionnée par la douleur physique.

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29

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Les médecins ont déclaré, pour 104 patients douloureux, ne pas savoir si leurs patients étaient douloureux.

Les infirmiers ont déclaré, pour 32 patients douloureux, ne pas savoir si leurs patients étaient douloureux.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 406 patients douloureux, 29,8% ont été reconnus douloureux et 36,4%

ont été reconnus non douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 262 patients douloureux, 30,4% ont été reconnus

douloureux et 42,9% ont été reconnus non douloureux;

�Dans les établissements privés, sur 179 patients douloureux, 31% ont été reconnus douloureux et

37,5% ont été reconnus non douloureux.

Pas de différence significative entre les différents statuts (p=0,966).

Sur 1636 patients*

41,3% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =26,7% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • = 13,8% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• = 18,2% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

25,8% patients reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les médecins

• =46,4% patients reconnus douloureux à la

fois par les médecins et les infirmiers • =8,3% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• = 19,5% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers

680 patients ayant une douleur

légère ou modérée♦♦♦♦

167 patients ayant une douleur

forte♦♦♦♦

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30

Epidémiologie de la douleur

Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 220 61,8Post-acte diagnostique 5 1,4Post-traumatique 42 11,8Maladie aiguë évolutive 25 7,0Total 292 82,0

Douleur chronique symptomatiqueCancer 23 6,5Maladie musculo-articulaire 7 2,0Artérite et autres affections vasculaires 5 1,4Polyarthropathie inflammatoire 4 1,1Polyarthropathie dégénérative 7 2,0Douleur d'origine cutanée (escarre…) 4 1,1Céphalée et douleur oro-faciale 3 0,8Autre 11 3,1Total 64 18,0

Douleur chronique neuropathiqueCentrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 9 2,5Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 14 3,9Total 23 6,5

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 1 0,3

Douleur inclassable par le médecin 21 5,9

* patients déclarant être douloureux et perçus comme tel par le médecin

Tableau 23. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=356*

%

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31

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�79,7% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, étaient traités♦♦♦♦ .

�70,2% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et non traités pensaient avoir un

traitement antalgique.

�9,4% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et traités pensaient ne pas avoir de

traitement antalgique.

Traitement des patients douloureux (au seuil à 4)

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients souffrant d’une douleur modérée ou forte♦♦♦♦ et

pour lesquels nous avions la réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en

charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=500) 79,7

D'après les infirmiers (n=593) 85,0* intensité de la douleur supérieure ou égale à 4

Tableau 24. Proportion de patients douloureux* traités.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 229 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 78% étaient

traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 143 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte,

85% étaient traités ;

�Dans les établissements privés, sur 128 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 75,6%

étaient traités.

La différence n’était pas significative (p=0,095).

Les médecins et les infirmiers étaient en accord pour déclarer que 68,9% des patients souffrant d’une

douleur modérée ou forte étaient traités et que 9,8% n’étaient pas traités.

Les médecins ont déclaré, pour 34 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, ne pas savoir si leurs

patients étaient traités.

Les infirmiers ont déclaré, pour 9 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, ne pas savoir si leurs

patients étaient traités.

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32

Connaissance de l’existence d’un traitement

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère♦ au moment du passage de l'enquêteur

et non traités, 58,7% avaient ressenti une douleur♣ depuis le début de leur hospitalisation.

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère ♦ au moment du passage de l'enquêteur

et traités, 80,3% avaient ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation.

25,7% pensaient être

non traités

70,2% pensaient

être traités

4,1% ne savaient pas

5,9% NSP79,7% traités

9,4% pensaient être

non traités

85,2% pensaient

être traités

5,4% ne savaient pas

14,4% non traités

5,1% NSP73,7% traités

16,9%pensaient être

non traités76,1%pensaient

être traités

7%ne savaient pas

21,2% non traités

54,3%pensaient être

non traités 41,3%pensaient

être traités

4,4%ne savaient pas

1467 patients*selon les patients

selon les médecins

967 pas de douleur

ou légère

500 douleur modérée ou forte

* patients pour lesquels lemédecin a donné uneréponse sur le traitement

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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33

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�12,2% des patients douloureux, souffrant d’une douleur modérée ou forte♦ , et traités n’étaient

pas soulagés♦ .

�74,6% des patients traités♦ et pensant avoir un traitement déclaraient avoir reçu une information

sur leur traitement.

�85,1% d’entre eux avaient compris entièrement cette information.

Niveau de soulagement apporté par le traitement♦♦♦♦

Non soulagés Modérément soulagés

% %

Patients traités et ayant ressenti une douleur* (n=867) 7,5 35,8

Patients traités et douloureux** (n=318) 12,2 63,3

Tableau 25. Niveau de soulagement apporté par le traitement.

* depuis le début de leur hospitalisation et intensité de la douleur supérieure ou égale à 4** intensité de la douleur supérieure ou égale à 4 sur une échelle numérique

Le niveau de soulagement a été étudié chez les patients traités♦ et ayant ressenti une douleur depuis le

début de leur hospitalisation♣.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 381 patients traités, 9,8% n'étaient pas soulagés, 38,5% étaient

modérément soulagés ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 290 patients traités, 4,6% n’étaient pas soulagés 34,1%

étaient modérément soulagés ;

�Dans les établissements privés, sur 196 patients traités, 5,9% n’étaient pas soulagés et 29,1% étaient

modérément soulagés.

La différence n’était pas significative au risque α de 5% (p=0,0639).

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique Les patients pouvant s’auto-évaluer

34

Information et compréhension sur le traitement La compréhension des patients de l’information du traitement a été étudiée chez les patients traités, pensant

avoir un traitement, ayant été informés de ce traitement et ayant donné une réponse sur la compréhension.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 419 patients traités, 73,6% considéraient avoir été informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 328 patients traités, 77% considéraient avoir été

informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements privés, sur 230 patients traités, 72,7% considéraient avoir été informés sur leur

traitement.

Pas de différence significative mise en évidence entre les statuts (p=0,485).

Sur 482 patients, 45,9% patients pensaient avoir un traitement alors qu’ils n’en avaient pas. Parmi ces

patients, 74,7% déclaraient avoir été informés de leur traitement et 84,4% disaient avoir compris totalement

cette information.

Sur 977 patients*, 74,6% considéraient avoir reçu une information

85,1% considéraient avoir compris

13,4% considéraient avoir compris partiellement

* patients traités et pensant avoir un traitement

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

35

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER

�Sur 142 patients évalués♥ :

°= 38,7% étaient des hommes ;

°= moyenne d’âge était de 82 ans, médiane était de 82 ans, de 65 à 101 ans.

Discipline

CHU 36 25,4CH / PSPH* 91 64,1OQN** 15 10,6

Tableau 26. Répartition des évaluations par statut d'établissement.

* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

PREVALENCE DE LA DOULEUR

54,9% des patients étaient douloureux◆◆◆◆

IC95%[46,4-63,3], étendue de 25% à 80% selon l’établissement

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 36 patients évalués, 75,7% étaient douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 91 patients évalués, 46,2% étaient douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 15 patients évalués, 49,1% étaient douloureux.

La différence était significative entre statut d’établissement (p=0,012).

♥ Evaluation réalisée à l’aide de la grille Doloplus-2 (questionnaire Patient 2), par le soignant en charge du patient ce jour là.

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ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�29,1% patients douloureux◆◆◆◆ ont été reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les

médecins (sur 61).

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 21 patients douloureux, 17,6% ont été reconnus non douloureux et 31%

douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 36 patients reconnu, 40,3% ont été reconnus non

douloureux et 22,7% douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 4 patients douloureux, 2 patients ont été reconnus douloureux.

La différence entre statut était significative (p<0,001).

Sur 114 patients*

29,1% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =27,9% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • = 19,3% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• =23,7% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

61 patients douloureux**

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers** Score Doloplus supérieur à 4

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

37

Epidémiologie de la douleur Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 16 64,0Post-acte diagnostique 0 0,0Post-traumatique 4 16,0Maladie aiguë évolutive 1 4,0Total 21 84,0

Douleur chronique symptomatiqueCancer 2 8,0Maladie musculo-articulaire 0 0,0Artérite et autres affections vasculaires 0 0,0Polyarthropathie inflammatoire 0 0,0Polyarthropathie dégénérative 1 4,0Douleur d'origine cutanée (escarre…) 1 4,0Céphalée et douleur oro-faciale 0 0,0Autre 1 4,0Total 5 20,0

Douleur chronique neuropathique

Centrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 0 0,0Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 1 4,0

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 0 0,0

Douleur inclassable par le médecin 1 4,0

* patients douloureux (score Doloplus supérieur à 4) et perçus comme tel par le médecin

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=25*

%

Tableau 27. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer

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ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

88,9% patients douloureux étaient traités♦♦♦♦ (sur 68)

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients douloureux♦♦♦♦ et pour lesquels nous avions la

réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=68) 88,9

D'après les infirmiers (n=78) 88,6

Tableau 28. Proportion de patients douloureux traités.

Traitement des patients douloureux en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les services des CHU, sur 22 patients douloureux, 21 étaient traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 40 patients douloureux, 33 étaient traités ;

�Dans les établissements privés, sur 6 patients douloureux, 4 étaient traités.

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

39

L’EQUIPE SOIGNANTE

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�Sur 173 services, il existait un support d'information écrit sur la douleur pour le patient,

spécifique au service dans 12,7% des services.

Existence du support d’information en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les CHU, le support existait dans 9,4% des services (sur 83) ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), le support existait dans 18,1% des services (sur 57) ; �Dans les établissements privés, le support existait dans 16,4% des services (sur 28).

La différence n’était pas significative (p=0,377).

Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante

�Dans les services où il existait un support écrit, 37,9% des infirmiers (sur 40) et 20,5% des médecins

(sur 23) en connaissaient l'existence.

➔ ✝ Connaissance partagée8 : dans 8,4% des services, tous les professionnels du service ont déclaré

qu’il existait un support spécifique au service.

• = Dans les CHU, dans aucun service la totalité des professionnels du service ont déclaré qu’il

existait un support (sur 11) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), la totalité des professionnels du service ont déclaré

qu’il existait un support dans 3 services (sur 9) ; • = Dans les établissements privés, dans aucun service la totalité des professionnels ont déclaré qu’il

existait un support (sur 5).

�Dans les autres services, sur 215 infirmiers, 18,3% et sur 126 médecins, 26,1% pensaient qu'il existait

un support écrit.

8 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

40

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Sur 325 infirmiers et sur 211 médecins, 97,4% ont déclaré évaluer la douleur physique de leurs

patients.

�Tous les professionnels du service utilisaient un outil :

°= d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) dans 43,2% des services

°= d’hétéro-évaluation dans 1,1% des services

�41,1% des infirmiers déclaraient évaluer de façon systématique la douleur physique de tous leurs

patients à l’admission et pendant l’hospitalisation.

�Tous les professionnels du service connaissaient l’existence de support de traçabilité de

l’évaluation tel que la feuille de transmission dans 16,3% des services, la feuille de température

dans 15,6% des services, un document spécifique dans 10,3% des services

Outils de diagnostics

Dans le service

�Sur 173 services, des outils d'auto-évaluation étaient à disposition du personnel dans 87,2% des

services.

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 80,7% des services (sur

86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 99,1% des

services (sur 58) ;

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 90,6% des services (sur

29).

La différence était significative (p<0,001).

Sur 152 services où il existait des outils d’auto-évaluation :

• = L’échelle visuelle analogique (EVA) était présente dans 88,3% des services, l’échelle numérique dans

46,4% des services ;

• = Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 38% des services.

�Sur 171 services, des outils d'hétéro-évaluation étaient à disposition du personnel dans 7,7% des

services (Doloplus (9), échelle ECPA (6)).

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 3,3% des services (sur 84) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 18,7% des

services (sur 58) ;

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

41

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 1% des services (sur

29).

La différence était significative (p=0,005).

Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 60,1% des services.

L'équipe soignante

�47,5% des médecins (sur 211) et 68,9% des infirmiers (sur 324) déclaraient posséder

personnellement une réglette (ou Echelle Visuelle Analogique - EVA) ou un autre outil d’évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène9 : dans 31,6% des services, tous les professionnels du service possédaient un

outil d’évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service possédaient un outil dans 34,6% des services

(sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service possédaient un

outil dans 24,1% des services (sur 61) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service possédaient un outil dans

36,1% des services (sur 35).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,365).

�63,4% des médecins (sur 211) et 72,2%% des infirmiers (sur 325) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'auto-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 34,4% des services, tous les professionnels du service ont reçu une

formation sur l’utilisation des outils d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans 31,9% des

services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçu une

formation dans 32,9% des services (sur 61) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans

51,5% des services (sur 35).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,185).

�24,1% des médecins (sur 210) et 23,2% des infirmiers (sur 319) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'hétéro-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 1,6% des services, tous les professionnels du service ont reçu une

formation sur l’utilisation des outils d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans 0,7% des services

(sur 86) ;

9 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

42

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçu une

formation dans 0,9% des services (sur 61) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans

8,5% des services (sur 35).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,308).

�11 médecins et 2 infirmiers ont déclaré ne pas évaluer la douleur de leurs patients, 1 infirmier n’a

pas répondu.

Types d'outils utilisésInfirmiers(n=322)

Médecins(n=200)

% %

Réglette (échelle visuelle analogique) 52,4 40,5

Echelle numérique 63,5 41,6

Echelle d'hétéro-évaluation 5,2 8,8

Tableau 29. Outils de diagnostics de la douleur.

�58,9% des médecins (sur 200) et 78,1% des infirmiers (sur 322) déclaraient utiliser une outil

d'évaluation.

Utilisation des outils d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) :

➔ ✝ Pratique homogène10 : dans 43,2% des services, tous les professionnels du service utilisaient un

outil d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans

47,3% des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 39,1% des services (sur 61) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 33,1% des services (sur 35).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,393).

Utilisation des outils d’hétéro-évaluation :

➔ ✝ Pratique homogène : dans 1,1% des services, tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, dans aucun service tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation (sur 86) ;

10 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

43

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation dans 1 service (sur 61) ;

• = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’hétéro-

évaluation dans 3 services (sur 35).

Types de moyens utilisésInfirmiers(n=322)

Médecins(n=200)

% %

Interrogatoire simple 95,8 97,3

Observation ou examen clinque 93,0 96,8

Echelle verbale simple 57,1 55,8

Tableau 30. Autres moyens de diagnostics de la douleur.

Infirmiers(n=322)

Médecins(n=200)

% %

Outil identique que les collègues* 79,4 77,8

Prise en compte des caractéristiques du patient** 94,1 88,6* pour un meme patient** pour le choix de l'outil ou du moyen d'évaluation

Tableau 31. Choix de l'outil d'évaluation.

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

44

Contexte de l’évaluation de la douleur physique

"J'évalue la douleur physique…"Infirmiers(n=322)

Médecins(n=200)

% %

Pour tous les patients 67,1 61,7

Dans certaines conditions uniquement* 32,9 38,3* lors de la plainte du patient ou à la demande de l'infirmière pour le médecin ou sur prescription pour les soignants.

Tableau 32. Contexte de l'évaluation.

Chez les médecins

�Parmi les 74 médecins évaluant la douleur physique dans certaines conditions uniquement :

• = 37,4% affirmaient évaluer la douleur lors de la plainte du patient uniquement ;

• = 12,6% à la demande de l’infirmière uniquement ;

• = 50% lors de la plainte du patient ou à la demande de l’infirmière.

Chez les infirmiers

�Parmi les 100 infirmiers évaluant la douleur dans certaines conditions uniquement :

• = 15,3% déclaraient évaluer la douleur lors de la plainte uniquement du patient ;

• = 1,8% sur prescription médicale uniquement ;

• = 43,7% en fonction uniquement de la situation clinique du patient ;

• = 1,7% lors de la plainte ou sur prescription médicale ;

• = 21,3% lors de la plainte ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 3,9% sur prescription médicale ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 12,3% lors de la plainte, en fonction de la situation clinique du patient ou sur prescription médicale.

�La fréquence d’évaluation déclarée par les infirmiers :

• = 52,7% évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l'admission (sur 320) ;

• = 96,1% évaluaient la douleur de leurs patients algiques plus d'une fois par jour pendant

l'hospitalisation (sur 321).

➥ ✝ 41,1% des infirmiers évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l’admission et plus

d’une fois par jour pendant l’hospitalisation.

• = Dans les CHU, sur 161 infirmiers, 37,9% exerçaient une évaluation systématique ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 100 infirmiers, 51,8% exerçaient une évaluation

systématique ; • = Dans les établissements privés, sur 61 infirmiers, 32,5% exerçaient une évaluation

systématique.

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,051).

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

45

Traçabilité de l’évaluation de la douleur dans le service

Existence dans le service Dans les 86,6% des services (sur 173), il existait un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats

de l’évaluation de la douleur : les résultats étaient notés essentiellement sur les feuilles de transmission ; ils

étaient également notés sur la feuille de température ; plus rarement, ils pouvaient être notés sur d’autres

supports (feuille de réveil (30), document spécifique (28), fiche d’anesthésie (16), feuille de planification des

soins ou diagramme de soins (15), feuille de surveillance post-opératoire ou PCA(14), dossiers de soins (7),

feuille de réanimation (4), compte-rendu opératoire (1)).

Services (n=153) %

Feuille de transmission 63,1

Feuille de température 42,5

Document spécifique 16,0

* il peut exister plusieurs supports dans un service identique

Tableau 33. Supports de traçabilité de l'évaluation*

Connaissance de l'équipe soignante �Dans les services où la feuille de transmission était un support de traçabilité de l'évaluation, 74,5%

des infirmiers (sur 161) et 48,7% des médecins (sur 55) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée11 : dans 16,3% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la feuille de

transmission dans 16,6% des services (sur 48) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission dans 17,4% des services (sur 37) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la

feuille de transmission dans 10,9% des services (sur 17).

La différence n’était pas significative (p=0,741).

�Dans les services où la feuille de température était un support de traçabilité de l'évaluation, 71,1%

des infirmiers (sur 97) et 34,6% des médecins (sur 40) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 15,6% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de température.

11 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

46

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la feuille de

température dans 14% des services (sur 27);

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de température dans 18,4% des services (sur 27) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la

feuille de température dans 20% des services (sur 6).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,920).

�Dans les services où il existait un document spécifique, 70,4% infirmiers (sur 42) et 32,5% des

médecins (sur 21) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 10,3% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique.

• = Dans les CHU, dans aucun des services la totalité des professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique (sur 7) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique dans 2 services (sur 12) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence d’un

document spécifique dans 1 service (sur 9).

�Dans les services où il n'existait pas d'emplacement spécifique pour noter l'évaluation de la douleur,

65,1% des infirmiers (sur 33) et 37,2% des médecins (sur 20) ont déclaré qu'il existait un emplacement

spécifique.

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

47

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�83,2% des infirmiers et 70,3% des médecins ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement

antalgique de façon systématique.

Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique

L’étude de l’utilisation d’un outil d’évaluation a été faite chez les médecins et infirmiers ayant déclaré qu’ils

évaluaient l’efficacité des traitements antalgiques.

Evaluation systématique de l’efficacité du traitement �Pratique homogène12 :

Dans 52,8% des services, tous les professionnels du service évaluaient de façon systématique

l’efficacité du traitement chez leurs patients.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 57,6%

des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 43% des services (sur 58) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 53,3% des services (sur 29).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,314).

12 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels applique des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

Quand ?

Infirmiers (n=325)

Médecins (n=211)

A quelle fréquence ?

83,2% toujours 16,8% parfois

63,4% plusieurs fois systématiquement 14% une seule fois systématiquement 12,3% en cas de plainte du patient

« J’évalue l’efficacité du traitement antalgique… »

70,3% toujours 24,4% parfois

46,9% plusieurs fois systématiquement 20,1% une seule fois systématiquement19,5% en cas de plainte du patient

Comment ?

82,9% avec un outil identique

80,5% avec un outil identique

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

48

�Chez les médecins :

• = 5,5% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 4,1% un seule fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement,

• = 3,5% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

�Chez les infirmiers :

• = 2,8% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 2,5% un seule fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement,

• = 4,5% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

Outil utilisé

�Pratique homogène13 :

Dans 59,3% des services, tous les professionnels du service évaluaient avec un outil identique la

douleur de leurs patients après la mise en place d’un traitement.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 60,6%

des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 58 services, tous les professionnels du service

utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 60,7% des services (sur 58) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 47,2% des services (sur 28).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,487).

Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique �53,9% des infirmiers ont déclaré que les résultats des évaluations étaient pris en compte par les

prescripteurs pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique de façon systématique (sur 325).

81,3% des médecins ont déclaré prendre en compte de façon systématique les résultats des évaluations

pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique (sur 197). ➔ ✝ Pratique homogène : dans 36,2% des services, tous les professionnels du service déclaraient

prendre en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique.

13 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

49

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service déclaraient prendre en compte les résultats des

évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 34,6% des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service déclaraient

prendre en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans

37,7% des services (sur 61) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du déclaraient prendre en compte les

résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 40,8% des services (sur

35).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,842).

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

50

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�89,5% des professionnels ont déclaré participer à l’information auprès de leurs patients sur les

modalités de prise en charge de la douleur et sur les effets secondaires des traitements.

Participation des médecins et des soignants à l’information des patients

"Je participe à l'information..."* %

médecins (n=210) 84,5

infirmiers (n=324) 92,7

Tableau 34. Participation de l'équipe soignante àl'information des patients.

* auprès de mes patients sur les modalités de prise en charge de leurs douleursphysiques et les effets secondaires des traitements

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

51

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES

�Il existait au moins un protocole de PEC de la douleur dans 59,2% des services (sur 173) :

o 75,4% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait au moins un protocole de PEC préventive des actes et gestes douloureux dans 21%

des services.

o 52% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait des prescriptions anticipées de PEC de la douleur dans 72,4% des services.

o 74,9% des soignants en connaissaient l'existence

Existence dans le service

Service (n=173)

Existence de protocoles de PEC de la douleur dans le service

Oui, adaptés à tous les types d'intervention 22,6

Oui, adaptés à quelques types d'intervention (ou PCA) 36,6Aucun 40,8

Existence de protocoles de PEC préventive pour les gestes et actes douloureux dans le service

Oui, pour tous les gestes 2,6

Oui, pour certains gestes 18,4Aucun 79,0

Existence de prescriptions anticipées♦♦♦♦ de PEC de la douleur dans le service

Oui, toujours 23,4

Oui, parfois 49,0

Non 27,6

%

Tableau 35. Protocoles et prescriptions anticipées dans le service.

Dans 78,8% des services, les protocoles écrits étaient rangés dans un classeur spécifique.

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Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique L’équipe soignante

52

Connaissance de l'équipe soignante

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC de la douleur, 72,6% des

infirmiers (sur 199) et 80% des médecins (sur 124) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée14 : dans 57,8% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans

53,2% des services (sur 48) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 53,7% des services (sur 36) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 89,9% des services (sur 21).

La différence était significative entre statut (p<0,001).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC de la douleur, 43,6% des infirmiers (sur

103) et 61,2% des médecins (sur 73) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et

actes douloureux, 53,4% des infirmiers (sur 64) et 49,8% médecin (sur 39) ont déclaré qu'il existait

au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 32,3% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans

25,4% des services (sur 19) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 41% des services (sur 16) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 28,6% des services (sur 5).

La différence entre statut n’était pas significative (p=0,684).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et actes

douloureux, 16,4% des infirmiers (sur 232) et 35,4% des médecins (sur 156) ont déclaré qu'il existait au

moins un protocole.

�Dans les services où il existait des prescriptions anticipées, 78,6% des infirmiers (sur 214) et 69,3%

médecin (sur 141) ont déclaré qu'il existait des prescriptions.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 43,8% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions.

14 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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L’équipe soignante Dans les services de chirurgie et gynéco-obstétrique

53

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des prescriptions dans

47,8% des services (sur 54) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions dans 39% des services (sur 43) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

prescriptions dans 34,6% des services (sur 21).

La différence entre statut n’était pas significative (p=0,575).

Dans les services où il n'existait aucune prescription anticipée, 56,3% des infirmiers (sur 89) et 66,7%

des médecins (sur 55) ont déclaré qu'il existait au moins une prescription anticipée.

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55

DANS LES SERVICES DE MEDECINE

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

56

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER

�Sur 2624 patients interrogés :

°= 51,9% étaient des hommes ;

°= la moyenne d’âge était de 66 ans, la médiane était de 70 ans, de 16 ans à 98 ans.

Discipline

CHU 963 36,7CH / PSPH* 1528 58,2OQN** 133 5,1* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

Tableau 36. Répartition des évaluations par statut d'établissement.

Réponses aux questions de dépistage (parmi l’ensemble des patients adultes) :

�43,6% ont été hospitalisés pour des douleurs physiques (sur 2620) ;

�39,9% ont été hospitalisés pour une maladie s’étant déjà traduite par des douleurs physiques (sur

2623) ;

�61,7% ont ressenti des douleurs physiques depuis le début de leur hospitalisation (sur 2622).

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de médecine

57

PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA

DOULEUR

�39,1% des patients étaient douloureux♦♦♦♦ (intervalle de confiance IC95%[36,8-41,4] ; étendue de 0%

à 90,5% selon l’établissement).

�14,5% d’entre eux considéraient la prise en charge de leur douleur mauvaise♦♦♦♦.

Prévalence de la douleur

Pas de douleur[0-1]

Légère[2-3]

Modérée[4-5]

Forte[6-10]

% % % %

60,9 14,0 14,3 10,8

Tableau 37.Niveaux de douleur (n=2620).

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 963 patients interrogés, 42,8% ont déclaré être douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 1524 patients interrogés, 35,7% ont déclaré être

douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 133 patients interrogés, 32% ont déclaré être douloureux.

La différence était significative entre les différents statuts (p=0,004).

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Region 1 Region 2 Region 3 Region 4 Region 5 Region 6

CH/PSPHPrivésCHU

Figure 2. Illustration de la variabilité de la prévalence de la douleur

entre les établissements♦♦♦♦ en fonction de leur statut entre les régions.

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

58

Opinion sur la prise en charge de la douleur

Prise en charge

Chez tous les patients (n=1811) 33,9 54,3 10,5

Chez les patients douloureux uniquement (n=1022)* 28,9 55,6 14,5

* patients se percevant douloureux au moment de l'enquête

Tableau 38. Satisfaction sur la prise en charge de la douleur.

% %

Excellente ettrès bonne

MauvaiseBonne

%

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Chez tous les patients (ayant au moins ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation) :

• = Dans les services des CHU, sur 649 patients interrogés, 38,4% ont déclaré excellente ou très bonne

la PEC de la douleur, 48,5% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 1088 patients interrogés, 29,2% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 60,2% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 74 patients interrogés, 34,9% ont déclaré excellente ou très

bonne la PEC de la douleur, 55,8% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

La différence était significative entre les différents statuts (p=0,003).

�Chez les patients douloureux :

• = Dans les services des CHU, sur 395 patients interrogés, 33,1% ont déclaré excellente ou très bonne

la PEC de la douleur, 50,3% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 579 patients interrogés, 23,2% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 62,5% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 48 patients interrogés, 32,8% ont déclaré excellente ou très

bonne la PEC de la douleur, 53,3% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

La différence était significative entre les différents statuts (p=0,005).

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de médecine

59

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�72,3% des patients considéraient avoir été encouragé à signaler leur douleur.

�Plus de la moitié des soignants déclaraient encourager tous leurs patients à signaler leur douleur de

façon systématique.

Information

Oui

%

Patients 72,3

médecins (n=306) 56,8

infirmiers (n=394) 50,0

Tableau 39. Signalement de la douleur.

Equipesoignante

"J'encourage tous mes patients àsignaler leurs douleurs physiques"

"J'ai été encouragé à signaler mes douleurs physiques"(n=2607)

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 956 patients interrogés, 69,9% ont déclaré avoir été encouragés à

l'admission ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 1518 patients interrogés, 74,6% ont déclaré avoir été

encouragés à l'admission ;

�Dans les établissements privés, sur 133 patients interrogés, 75,3% ont déclaré avoir été encouragés à

l'admission.

La différence n’était pas significative entre les différents statuts (p=0,083).

Support d'information Sur 1621 patientsξ, 25,1% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat d'engagement contre la douleur

contenu dans le livret d'accueil.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 639 patients, 22,9% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 911 patients, 27,6% ont déclaré avoir pris connaissance

du contrat ;

�Dans les établissements privés, sur 71 patients, 35,2% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat.

La différence n’était pas significative entre statut (p=0,078).

ξ Patients hospitalisés dans les établissements ayant un livret d'accueil

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

60

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Pour près de la moitié des patients, le moment le plus douloureux était la nuit.

�La gêne occasionnée par la douleur physique était plus fréquente sur le moral que sur le sommeil.

�40,8% des patients douloureux◆◆◆◆ ont été reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les

médecins.

Caractéristiques de la douleur

Moment le plus douloureux de la journée

Moments (n=998)

Au cours de la journée * 24,9Au cours de la nuit** 49,1Lors d'un événement uniquement (examen, toilette, visite…) 19,5Aucun moment 6,5* matin et/ou après midi, avec ou sans événement** la nuit peut être associée à d'autres moments de la journée, avec ou sans événement

%

Tableau 40. Moments de la journée les plus douloureux.

Gêne occasionnée par la douleur physique

RetentissementPeu ou pas de gêne

%Gêne notable

%Gêne majeure

%

Sur le moral (n=993) 35,2 34,0 30,8

Sur le sommeil (n=996) 46,3 31,1 22,6

Tableau 41. Gêne occasionnée par la douleur physique.

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de médecine

61

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Les médecins ont déclaré, pour 36 patients douloureux, ne pas savoir si leurs patients étaient douloureux.

Les infirmiers ont déclaré, pour 29 patients douloureux, ne pas savoir si leurs patients étaient douloureux.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 329 patients douloureux, 33,4% ont été reconnus douloureux 33,5% ont

été reconnus non douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 503 patients douloureux, 28,5% ont été reconnus

douloureux et 49,2% ont été reconnus non douloureux;

�Dans les établissements privés, sur 36 patients douloureux, 35,7% ont été reconnus douloureux et

48,5% ont été reconnus non douloureux.

La différence entre les différents statuts était significative (p<0 ,001).

Sur 520 patients*

46,4% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =24,6% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • = 12,2% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• = 16,7% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

26,3% patients reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les médecins

• =48,6% patients reconnus douloureux à la

fois par les médecins et les infirmiers • = 17,4% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• =7,7% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers

602 patients ayant une douleur

légère ou modérée♦♦♦♦

266 patients ayant une douleur

forte♦♦♦♦

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

62

Epidémiologie de la douleur Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 17 4,4Post-acte diagnostique 6 1,6Post-traumatique 27 7,0Maladie aiguë évolutive 82 21,4Total 132 34,4

Douleur chronique symptomatiqueCancer 68 17,7Maladie musculo-articulaire 33 8,6Artérite et autres affections vasculaires 20 5,2Polyarthropathie inflammatoire 16 4,2Polyarthropathie dégénérative 32 8,3Douleur d'origine cutanée (escarre…) 25 6,5Céphalée et douleur oro-faciale 17 4,4Autre 38 9,9Total 249 64,8

Douleur chronique neuropathiqueCentrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 32 8,3Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 33 8,6Total 65 16,9

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 18 4,7

Douleur inclassable par le médecin 21 5,5

* patients déclarant être douloureux et perçus comme tel par le médecin

Tableau 42. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=384*

%

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de médecine

63

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�58,2% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, étaient traités◆◆◆◆ .

�Plus de la moitié des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et non traités pensaient

avoir un traitement antalgique.

�8,6% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et traités pensaient ne pas avoir de

traitement antalgique.

Traitement des patients douloureux (au seuil à 4)

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients souffrant d’une douleur modérée ou forte♦♦♦♦ et

pour lesquels nous avions la réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en

charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=620) 58,2

D'après les infirmiers (n=665) 60,3* intensité de la douleur supérieure ou égale à 4

Tableau 43. Proportion de patients douloureux* traités.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 227 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 60% étaient

traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 372 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte,

55% étaient traités ;

�Dans les établissements privés, sur 21 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 78% étaient

traités.

La différence n’était pas significative (p=0,057).

Les médecins et les infirmiers étaient en accord pour déclarer que 45,4% des patients souffrant d’une

douleur modérée ou forte étaient traités et que 30,9% n’étaient pas traités.

Les médecins ont déclaré, pour 14 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, ne pas savoir si leurs

patients étaient traités.

Les infirmiers ont déclaré, pour 10 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, ne pas savoir si leurs

patients étaient traités.

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

64

Connaissance de l’existence d’un traitement

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère au moment du passage de l'enquêteur

et non traités, 37,1% avaient ressenti une douleur♣ depuis le début de leur hospitalisation.

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère au moment du passage de l'enquêteur

et traités, 72,1% avaient ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation.

34,3% pensaient être

non traités

52,3% pensaient

être traités

13,4% ne savaient pas

2,6% NSP58,2% traités

8,6% pensaient être

non traités

83,5% pensaient

être traités

7,9% ne savaient pas

39,2% non traités

3,3% NSP43,3% traités

22,2%pensaient être

non traités67,9%pensaient

être traités

9,9%ne savaient pas

53,4% non traités

65,1%pensaient être

non traités 21,2%pensaient

être traités

13,7%ne savaient pas

1459patients*

selon les patients

selon les médecins

839pas de douleur

ou légère

620douleur modérée ou forte

* patients pour lesquels lemédecin a donné uneréponse sur le traitement

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de médecine

65

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�15,6% des patients douloureux et traités n’étaient pas soulagés♦ .

�72,4% des patients traités♦ et pensant avoir un traitement déclaraient avoir reçu une information

sur leur traitement.

�82,1% d’entre eux avaient compris entièrement cette information.

Niveau de soulagement apporté par le traitement♦♦♦♦

Le niveau de soulagement a été étudié chez les patients traités♦ et ayant ressenti une douleur depuis le

début de leur hospitalisation♣.

Non soulagés Modérément soulagés

% %

Patients traités et ayant ressenti une douleur* (n=558) 10,2 47,2

Patients traités et douloureux** (n=280) 15,6 59,6

Tableau 44. Niveau de soulagement apporté par le traitement.

* depuis le début de leur hospitalisation et intensité de la douleur supérieure ou égale à 4** intensité de la douleur supérieure ou égale à 4 sur une échelle numérique

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 210 patients traités, 11,5% n'étaient pas soulagés, 49,9% étaient

modérément soulagés ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 327 patients traités, 8,9% n’étaient pas soulagés, 45%

étaient modérément soulagés;

�Dans les établissements privés, sur 21 patients traités, 4,9% n’étaient pas soulagés, 24,5% étaient

modérément soulagés.

La différence n’était pas significative (p=0,403).

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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Dans les services de médecine Les patients pouvant s’auto-évaluer

66

Information et compréhension sur le traitement La compréhension des patients de l’information du traitement a été étudiée chez les patients traités, pensant

avoir un traitement, ayant été informés de ce traitement et ayant donné une réponse sur la compréhension.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 231 patients traités, 73,8% considéraient avoir été informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 360 patients traités, 71,1% considéraient avoir été

informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements privés, sur 27 patients traités, 66,9% considéraient avoir été informés sur leur

traitement.

Pas de différence significative mise en évidence entre les statuts (p=0,744).

Sur 1488 patients non traités, 26,1% pensaient avoir un traitement. Parmi ces patients, 67,6% déclaraient

avoir été informés de leur traitement et 78,9% disaient avoir compris totalement cette information.

Sur 618 patients*, 72,4% considéraient avoir reçu une information

82,1% considéraient avoir compris

16,8% considéraient avoir compris partiellement

* patients traités et pensant avoir un traitement

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de médecine

67

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER �Sur 396 patients évalués♥ :

°= 46,2% étaient des hommes ;

°= moyenne d’âge était de 80 ans, médiane était de 80 ans, de 65 à 100 ans.

DisciplineCHU 109 27,5CH / PSPH* 285 72,0OQN** 2 0,5

Tableau 45. Répartition des évaluations par statut d'établissement.

* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

PREVALENCE DE LA DOULEUR

46,4% des patients étaient douloureux◆◆◆◆

(IC95%[40,3-52,4] ; étendue de 18,2% à 100% selon l’établissement).

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 109 patients évalués, 40,8% étaient douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 285 patients interrogés, 50,4% étaient douloureux.

Pas de différence significative (p=0,1375)

Les 2 patients hospitalisés dans les établissements privés n’étaient pas douloureux.

♥ Evaluation réalisée à l’aide de la grille Doloplus-2 (questionnaire Patient 2), par le soignant en charge du patient ce jour là.

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Dans les services de médecine Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer

68

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�33,3% des patients douloureux◆ ont été reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les

médecins.

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 33 patients douloureux, 50,1% ont été reconnus douloureux et 27,5%

non douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 138 patients douloureux, 34,1% ont été reconnus

douloureux et 36% non douloureux.

Sur 331 patients*

33,3% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =39,1% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • =6,9% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• =20,7% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

171 patients douloureux**

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers** Score Doloplus supérieur à 4

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de médecine

69

Epidémiologie de la douleur Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 2 2,7Post-acte diagnostique 0 0,0Post-traumatique 2 2,7Maladie aiguë évolutive 16 21,3Total 20 26,7

Douleur chronique symptomatiqueCancer 21 28,0Maladie musculo-articulaire 8 10,7Artérite et autres affections vasculaires 1 1,3Polyarthropathie inflammatoire 2 2,7Polyarthropathie dégénérative 10 13,3Douleur d'origine cutanée (escarre…) 13 17,3Céphalée et douleur oro-faciale 3 4,0Autre 3 4,0Total 61 81,3

Douleur chronique neuropathiqueCentrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 8 10,7Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 1 1,3Total 9 12,0

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 3 4,0

Douleur inclassable par le médecin 3 4,0* patients douloureux (score Doloplus supérieur à 4) et perçus comme tel par le médecin

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=75*

%

Tableau 46. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

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Dans les services de médecine Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer

70

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

53,4% des patients douloureux étaient traités♦♦♦♦ .

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients douloureux♦♦♦♦ et pour lesquels nous avions la

réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=192) 53,4

D'après les infirmiers (n=201) 55,5

Tableau 47. Proportion de patients douloureux traités.

Traitement des patients douloureux en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les services des CHU, sur 40 patients douloureux, 53,6% étaient traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 152 patients douloureux, 53,2% étaient traités.

Pas de différence significative mise en évidence (p=0,970).

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

71

L’EQUIPE SOIGNANTE

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�Sur 190 services, il existait un support d'information écrit sur la douleur pour le patient,

spécifique au service dans 21,1% des services.

Existence du support d’information en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les CHU, le support existait dans 25,3% des services (sur 76) ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), le support existait dans 15,6% des services (sur 105) ; �Dans les établissements privés, le support existait dans 21,9% des services (sur 9).

La différence n’était pas significative (p=0,408).

Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante

�Dans les services où il existait un support écrit, 33,4% des infirmiers (sur 53) et 28,5% des médecins

(sur 37) en connaissaient l'existence.

➔ ✝ Connaissance partagée15 : dans 17% des services, tous les professionnels du service ont déclaré

qu’il existait un support spécifique au service.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait un support dans 2

services (sur 18) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont déclaré qu’il

existait un support dans 3 services (sur 16) ; • = Dans les établissements privés, dans aucun service la totalité des professionnels ont déclaré qu’il

existait un support (sur 2).

�Dans les autres services, sur 246 infirmiers, 17,9% et sur 170 médecins, 12,3% pensaient qu'il existait

un support écrit.

15 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

72

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Sur 395 infirmiers et sur 308 médecins, 95,9% ont déclaré évaluer la douleur physique de leurs

patients.

�Tous les professionnels du service utilisaient un outil :

°= d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) dans 54% des services

°= d’hétéro-évaluation dans 4,2% des services

�20,4% des infirmiers déclaraient évaluer de façon systématique la douleur physique de tous leurs

patients à l’admission et pendant l’hospitalisation.

�Tous les professionnels du service connaissaient l’existence de support de traçabilité de

l’évaluation tel que la feuille de transmission dans 11,8% des services, la feuille de température

dans 13,9% des services, un document spécifique dans 33,7% des services

Outils de diagnostics

Dans le service

�Sur 197 services, des outils d'auto-évaluation étaient à disposition du personnel dans 91,8% des

services.

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 89,1% des services (sur

79) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 95,9% des

services (sur 108) ;

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 82,3% des services (sur

10).

La différence n’était pas significative (p=210).

Sur 182 services où il existait des outils d’auto-évaluation :

• = L’échelle visuelle analogique (EVA) était présente dans 98,2% des services, l’échelle numérique dans

42,1% des services ;

• = Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 39,3% des services.

�Sur 193 services, des outils d'hétéro-évaluation étaient à disposition du personnel dans 20,6% des

services (Doloplus (36), échelle ECPA (20)).

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 12,9% des services (sur

76);

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 30,5% des

services (sur 107) ;

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

73

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 20,6% des services (sur

10).

La différence était significative (p=0,045).

Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 61,9% des services.

L'équipe soignante

�54,1% des médecins (sur 307) et 72,3% des infirmiers (sur 394) déclaraient posséder

personnellement une réglette (ou Echelle Visuelle Analogique - EVA) ou un autre outil d’évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène16 : dans 34,7% des services, tous les professionnels du service possédaient un

outil d’évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service possédaient un outil dans 27,4% des services

(sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service possédaient un

outil dans 45,4% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service possédaient un outil dans 25%

des services (sur 11).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,060).

�62,3% des médecins (sur 307) et 73,5% des infirmiers (sur 393) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'auto-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 31,3% des services, tous les professionnels du service ont reçu une

formation sur l’utilisation des outils d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans 33,3% des

services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçu une

formation dans 28,3% des services (sur 111) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans

35,4% des services (sur 11).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,777).

�25,6% des médecins (sur 306) et 30,9% des infirmiers (sur 393) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'hétéro-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 5% des services, tous les professionnels du service ont reçu une

formation sur l’utilisation des outils d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans 1,9% des services

(sur 86) ;

16 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

74

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçu une

formation dans 8,2% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçu une formation dans

18,7% des services (sur 11).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,090).

�16 médecins et 12 infirmiers ont déclaré ne pas évaluer la douleur de leurs patients, 1 médecin

n’a pas répondu.

Types d'outils utilisésInfirmiers(n=383)

Médecins(n=291)

% %

Réglette (échelle visuelle analogique) 63;9 52,7

Echelle numérique 57,9 46,4

Echelle d'hétéro-évaluation 12,0 12,0

Tableau 48. Outils de diagnostics de la douleur.

�71,2% des médecins (sur 291) et 79,3% des infirmiers (sur 383) déclaraient utiliser une outil

d'évaluation.

Utilisation des outils d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) :

➔ ✝ Pratique homogène17 : dans 54% des services, tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans

50,4% des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 59,9% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 41,7% des services (sur 11).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,391).

Utilisation des outils d’hétéro-évaluation :

➔ ✝ Pratique homogène : dans 4,2% des services, tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 1,4%

des services (sur 86) ;

17 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

75

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation dans 8,3% des services (sur 112) ;

• = Dans les établissements privés, dans aucun service la totalité des professionnels du service

utilisaient un outil d’hétéro-évaluation (sur 11).

Types de moyens utilisésInfirmiers(n=383)

Médecins(n=291)

% %

Interrogatoire simple 98,4 98,9

Observation ou examen clinque 92,8 98,3

Echelle verbale simple 48,1 51,7

Tableau 49. Autres moyens de diagnostics de la douleur.

Infirmiers(n=383)

Médecins(n=291)

% %

Outil identique que les collègues* 69,8 78,0

Prise en compte des caractéristiques du patient** 95,8 87,5* pour un meme patient** pour le choix de l'outil ou du moyen d'évaluation

Tableau 50. Choix de l'outil d'évaluation.

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

76

Contexte de l’évaluation de la douleur physique

"J'évalue la douleur physique…"Infirmiers(n=383)

Médecins(n=291)

% %

Pour tous les patients 29,0 35,3

Dans certaines conditions uniquement* 71,0 64,7* lors de la plainte du patient ou à la demande de l'infirmière pour le médecin ou sur prescription pour les soignants.

Tableau 51. Contexte de l'évaluation.

Chez les médecins

�Parmi les 174 médecins évaluant la douleur physique dans certaines conditions uniquement :

• = 38,9% affirmaient évaluer la douleur lors de la plainte du patient uniquement ;

• = 4,3% à la demande de l’infirmière uniquement ;

• = 56,8% lors de la plainte du patient ou à la demande de l’infirmière.

Chez les infirmiers

�Parmi les 257 infirmiers évaluant la douleur dans certaines conditions uniquement :

• = 13,6% déclaraient évaluer la douleur lors de la plainte uniquement du patient ;

• = 1,6% sur prescription médicale uniquement ;

• = 33,1% en fonction uniquement de la situation clinique du patient ;

• = 6,2% lors de la plainte ou sur prescription médicale ;

• = 22,2% lors de la plainte ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 3,5% sur prescription médicale ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 19,7% lors de la plainte, en fonction de la situation clinique du patient ou sur prescription médicale.

�La fréquence d’évaluation déclarée par les infirmiers :

• = 42,3% évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l'admission (sur 381) ;

• = 88,9% évaluaient la douleur de leurs patients algiques plus d'une fois par jour pendant

l'hospitalisation (sur 382).

➥ ✝ 20,4% des infirmiers évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l’admission et plus

d’une fois par jour pendant l’hospitalisation.

• = Dans les CHU, sur 164 infirmiers, 19,8% exerçaient une évaluation systématique ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 203 infirmiers, 21% exerçaient une évaluation

systématique ; • = Dans les établissements privés, sur 16 infirmiers, 25,8% exerçaient une évaluation

systématique.

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,896).

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

77

Traçabilité de l’évaluation de la douleur dans le service

Existence dans le service Dans les 84% des services (sur 196), il existait un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats de

l’évaluation de la douleur : les résultats étaient notés essentiellement sur les feuilles de transmission ; ils

étaient également notés sur la feuille de température ou sur un document spécifique ; plus rarement, ils

pouvaient être notés sur d’autres supports (feuille de planification des soins ou diagramme de soins (22),

feuille de surveillance post-opératoire ou PCA (8), dossiers de soins (4), fiche d’anesthésie (3), feuille de

réveil (2), feuille EVA (2), observations médicales (2)).

Services (n=168) %

Feuille de transmission 71,7

Feuille de température 36,7

Document spécifique 26,6

* il peut exister plusieurs supports dans un service identique

Tableau 52. Supports de traçabilité de l'évaluation*

Connaissance de l'équipe soignante �Dans les services où la feuille de transmission était un support de traçabilité de l'évaluation, 91,6%

des infirmiers (sur 173) et 38,1% des médecins (sur 78) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée18 : dans 11,8% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la feuille de

transmission dans 9,2% des services (sur 44) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission dans 13,5% des services (sur 63) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la

feuille de transmission dans 26,5% des services (sur 10).

La différence n’était pas significative (p=0,533).

�Dans les services où la feuille de température était un support de traçabilité de l'évaluation, 67,8%

des infirmiers (sur 104) et 49,5% des médecins (sur 52) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 13,9% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de température.

18 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

78

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la feuille de

température dans 12,9% des services (sur 23);

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de température dans 12,2% des services (sur 35) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la

feuille de température dans 36,4% des services (sur 6).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,583).

�Dans les services où il existait un document spécifique, 61,3% infirmiers (sur 88) et 51% des

médecins (sur 45) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 33,7% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique.

• = Dans les CHU, dans aucun des services la totalité des professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique (sur 9) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique dans 44% services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence d’un

document spécifique dans 2 services (sur 3).

�Dans les services où il n'existait pas d'emplacement spécifique pour noter l'évaluation de la douleur,

41,1% des infirmiers (sur 53) et 15,5% des médecins (sur 42) ont déclaré qu'il existait un emplacement

spécifique.

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

79

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�88,3% des infirmiers et 81% des médecins ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement

antalgique de façon systématique.

Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique

L’étude de l’utilisation d’un outil d’évaluation a été faite chez les médecins et infirmiers ayant déclaré qu’ils

évaluaient l’efficacité des traitements antalgiques.

Evaluation systématique de l’efficacité du traitement �Pratique homogène19 :

Dans 61,5% des services, tous les professionnels du service évaluaient de façon systématique

l’efficacité du traitement chez leurs patients.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 62% des

services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 60,3% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 66,7% des services (sur 11).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,948).

19 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels applique des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

Quand ?

Infirmiers (n=395)

Médecins (n=307)

A quelle fréquence ?

88,3% toujours 11,1% parfois

61,1% plusieurs fois systématiquement 15,3% une seule fois systématiquement16,3% en cas de plainte du patient

« J’évalue l’efficacité du traitement antalgique… »

81% toujours 17,8% parfois

53,8% plusieurs fois systématiquement 15,3% une seule fois systématiquement20,4% en cas de plainte du patient

Comment ?

85,8% avec un outil identique

78% avec un outil identique

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

80

�Chez les médecins :

• = 2,9% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 5,5% un seule fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement,

• = 2% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

�Chez les infirmiers :

• = 2,6% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 1,7% un seule fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement,

• = 2,2% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

Outil utilisé

�Pratique homogène20 :

Dans 50,4% des services, tous les professionnels du service évaluaient avec un outil identique la

douleur de leurs patients après la mise en place d’un traitement.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 52,5%

des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 58 services, tous les professionnels du service

utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 47,5% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 52,1% des services (sur 11).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,830).

Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique �40,6% des infirmiers ont déclaré que les résultats des évaluations étaient pris en compte par les

prescripteurs pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique de façon systématique (sur 392).

83,8% des médecins ont déclaré prendre en compte de façon systématique les résultats des évaluations

pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique (sur 302).

➔ ✝ Pratique homogène : dans 25,2% des services, tous les professionnels du service déclaraient

prendre en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique.

20 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

81

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service déclaraient prendre en compte les résultats des

évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 14,8% des services (sur 86) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service déclaraient

prendre en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans

38,2% des services (sur 112) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du déclaraient prendre en compte les

résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 37,5% des services (sur

11).

Un différence significative a été mise en évidence entre les statuts des établissements (p=0,004).

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

82

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�Plus de 90% des professionnels ont déclaré participer à l’information auprès de leurs patients sur

les modalités de prise en charge de la douleur et sur les effets secondaires des traitements.

Participation des médecins et des soignants à l’information des patients

"Je participe à l'information..."* %

médecins (n=304) 90,7

infirmiers (n=394) 91,9

Tableau 53. Participation de l'équipe soignante àl'information des patients.

* auprès de mes patients sur les modalités de prise en charge de leurs douleursphysiques et les effets secondaires des traitements

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

83

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES

�Il existait au moins un protocole de PEC de la douleur dans 28,1% des services (sur 197) :

o 41,5% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait au moins un protocole de PEC préventive des actes et gestes douloureux dans 36,4%

des services.

o 49,6% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait des prescriptions anticipées de PEC de la douleur dans 74,3% des services.

o 72,7% des soignants en connaissaient l'existence

Existence dans le service

Service (n=197)

Existence de protocoles de PEC de la douleur dans le service

Oui, pour tous les types de douleur 11,4

Oui, pour quelques types de douleur 16,7Aucun 71,9

Existence de protocoles de PEC préventive pour les gestes et actes douloureux dans le service

Oui, pour tous les gestes 3,7

Oui, pour certains gestes 32,7Aucun 63,6

Existence de prescriptions anticipées de PEC de la douleur dans le service

Oui, toujours 21,9

Oui, parfois 52,4

Non 25,7

%

Tableau 54. Protocoles et prescriptions anticipées dans le service.

Dans 69,2% des services, les protocoles écrits étaient rangés dans un classeur spécifique.

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Dans les services de médecine L’équipe soignante

84

Connaissance de l'équipe soignante

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC de la douleur, 39,9% des

infirmiers (sur 104) et 43,7% des médecins (sur 83) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée21 : dans 21,3% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans

6,4% des services (sur 19) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 36,2% des services (sur 32) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 3 services (sur 5).

La différence était significative entre statut (p<0,001).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC de la douleur, 13,2% des infirmiers (sur

262) et 22,4% des médecins (sur 201) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et

actes douloureux, 43,6% des infirmiers (sur 127) et 58,1% médecin (sur 93) ont déclaré qu'il existait

au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 29,8% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans

18,2% des services (sur 29) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 49,3% des services (sur 36) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 1 service (sur 3).

La différence entre statut n’était pas significative (p=0,078).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et actes

douloureux, 15,7% des infirmiers (sur 235) et 27% des médecins (sur 188) ont déclaré qu'il existait au

moins un protocole.

�Dans les services où il existait des prescriptions anticipées, 72,5% des infirmiers (sur 288) et 73%

médecin (sur 225) ont déclaré qu'il existait des prescriptions.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 49,1% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions.

21 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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L’équipe soignante Dans les services de médecine

85

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des prescriptions dans

40,6% des services (sur 55) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions dans 58,5% des services (sur 88) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

prescriptions dans 53,8% des services (sur 8).

La différence entre statut n’était pas significative (p=0,190).

Dans les services où il n'existait aucune prescription anticipée, 50,4% des infirmiers (sur 80) et 49% des

médecins (sur 59) ont déclaré qu'il existait au moins une prescription anticipée.

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87

DANS LES SERVICES DE SOINS DE SUITE

ET SOINS DE LONGUE DUREE

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients pouvant s’auto-évaluer

88

PATIENTS ADULTES POUVANT S’AUTO-EVALUER

�Sur 421 patients interrogés :

°= 38% étaient des hommes ;

°= la moyenne d’âge était de 76 ans, la médiane était de 79 ans, de 18 ans à 101 ans.

DisciplineCHU 62 14,7CH / PSPH* 236 56,1OQN** 123 29,2* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

Tableau 55. Répartition des évaluations par statut d'établissement.

Rappel : la majorité des patients inclus dans cette strate étaient hospitalisés en soins de suite.

Réponses aux questions de dépistage (parmi l’ensemble des patients adultes) :

�37,3% ont été hospitalisés pour des douleurs physiques (sur 421) ;

�50,8% ont été hospitalisés pour une maladie s’étant déjà traduite par des douleurs physiques (sur 421) ;

�67,9% ont ressenti des douleurs physiques depuis le début de leur hospitalisation (sur 421).

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

89

PREVALENCE DE LA DOULEUR ET OPINION SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA

DOULEUR

�43,4% des patients étaient douloureux♦ (intervalle de confiance IC95%[36,9-50,0] ; étendue de

12,9% à 94,1% selon l’établissement).

�16,2% d’entre eux considéraient la prise en charge de leur douleur mauvaise♦ .

Prévalence de la douleur

Pas de douleur[0-1]

Légère[2-3]

Modérée[4-5]

Forte[6-10]

% % % %

56,6 17,0 15,1 11,3

Tableau 56.Niveaux de douleur (n=421).

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 62 patients interrogés, 42,4% ont déclaré être douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 236 patients interrogés, 42,1% ont déclaré être

douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 123 patients interrogés, 48,3% ont déclaré être douloureux.

La différence n’était pas significative entre les différents statuts (p=0,570).

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients pouvant s’auto-évaluer

90

Opinion sur la prise en charge de la douleur

Prise en charge

Chez tous les patients (n=317) 39,5 47,2 12,4

Chez les patients douloureux uniquement (n=185)* 33,5 49,6 16,2

* patients se percevant douloureux au moment de l'enquête

Tableau 57. Satisfaction sur la prise en charge de la douleur.

% %

Excellente ettrès bonne

MauvaiseBonne

%

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Chez tous les patients (ayant au moins ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation) :

• = Dans les CHU, sur 48 patients interrogés, 71,9% ont déclaré excellente ou très bonne la PEC de la

douleur, 23,1% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 175 patients interrogés, 21,5% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 59,9% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 94 patients interrogés, 41% ont déclaré excellente ou très bonne

la PEC de la douleur, 47,9% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

Une différence significative a été mise en évidence (p<0,001).

�Chez les patients douloureux :

• = Dans les CHU, sur 25 patients interrogés, 60,3% ont déclaré excellente ou très bonne la PEC de la

douleur, 29,1%ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 105 patients interrogés, 17,8% ont déclaré

excellente ou très bonne la PEC de la douleur, 59,5% ont déclaré bonne la PEC de la douleur ;

• = Dans les établissements privés, sur 55 patients interrogés, 41,4% ont déclaré excellente ou très

bonne la PEC de la douleur, 48,6% ont déclaré bonne la PEC de la douleur.

La différence était significative entre les différents statuts des établissements (p=0,001).

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

91

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�73,4% des patients considéraient avoir été encouragés à signaler leur douleur.

�Les deux tiers des professionnels déclaraient encourager tous leurs patients à signaler leur

douleur de façon systématique.

Information

Oui

%

Patients 73,4

médecins (n=87) 66,2

infirmiers (n=120) 51,3

Tableau 58. Signalement de la douleur.

Equipesoignante

"J'encourage tous mes patients àsignaler leurs douleurs physiques"

"J'ai été encouragé à signaler mes douleurs physiques"(n=416)

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 61 patients interrogés, 87% ont déclaré avoir été encouragés à l'admission ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 232 patients interrogés, 62,2% ont déclaré avoir été

encouragés à l'admission ;

�Dans les établissements privés, sur 123 patients interrogés, 87,1% ont déclaré avoir été encouragés à

l'admission.

La différence significative entre les différents statuts était significative (p<0,001).

Support d'information Sur 107 patientsξ, 25% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat d'engagement contre la douleur

contenu dans le livret d'accueil.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 41 patients, 4,9% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 36 patients, 10,5% ont déclaré avoir pris connaissance

du contrat ;

�Dans les établissements privés, sur 30 patients, 80% ont déclaré avoir pris connaissance du contrat ;

La différence était significative entre statuts (p<0,001).

ξ Patients hospitalisés dans les établissements ayant un livret d'accueil

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92

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Pour deux patients sur trois, le moment le plus douloureux était la nuit.

�La gêne occasionnée par la douleur physique était plus fréquente sur le moral que sur le sommeil.

�39,5% patients douloureux◆◆◆◆ ont été reconnus comme non douloureux à la fois par les infirmiers et

les médecins.

Caractéristiques de la douleur

Moment le plus douloureux de la journée

Moments (n=176)

Au cours de la journée * 33,2Au cours de la nuit** 48,1Lors d'un événement uniquement (examen, toilette, visite…) 15,0Aucun moment 3,3* matin et/ou après midi, avec ou sans événement** la nuit peut être associée à d'autres moments de la journée, avec ou sans événement

%

Tableau 59. Moments de la journée les plus douloureux.

Gêne occasionnée par la douleur physique

RetentissementPeu ou pas de gêne

%Gêne notable

%Gêne majeure

%

Sur le moral (n=179) 41,8 39,0 19,2

Sur le sommeil (n=181) 50,6 25,9 23,5

Tableau 60. Gêne occasionnée par la douleur physique.

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93

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 24 patients douloureux, 21,5% ont été reconnus douloureux et 36,9% ont été

reconnus non douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 80 patients douloureux, 57% ont été reconnus

douloureux et 22,3% ont été reconnus non douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 33 patients douloureux, 22,2% ont été reconnus douloureux et 40%

ont été reconnus non douloureux.

Sur 309 patients*

40,7% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =29,2% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • =22,3% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• =7,8% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

36,1% patients reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les médecins

• =32,8% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • = 16,4% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• = 14,7% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers

94 patients ayant une douleur

légère ou modérée♦♦♦♦

43 patients ayant une douleur

forte♦♦♦♦

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients pouvant s’auto-évaluer

94

Epidémiologie de la douleur Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 9 17,3Post-acte diagnostique 0 0,0Post-traumatique 4 7,7Maladie aiguë évolutive 4 7,7Total 17 32,7

Douleur chronique symptomatiqueCancer 6 11,5Maladie musculo-articulaire 6 11,5Artérite et autres affections vasculaires 3 5,8Polyarthropathie inflammatoire 6 11,5Polyarthropathie dégénérative 10 19,2Douleur d'origine cutanée (escarre…) 2 3,8Céphalée et douleur oro-faciale 2 3,8Autre 5 9,6Total 40 76,9

Douleur chronique neuropathiqueCentrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 8 15,4Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 2 3,8Total 10 19,2

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 3 5,8

Douleur inclassable par le médecin 2 3,8* patients déclarant être douloureux et perçus comme tel par le médecin

Tableau 61. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=52*

%

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95

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�70,4% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte étaient traités◆◆◆◆ (sur 38).

�Un tiers des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et non traités pensaient avoir un

traitement antalgique.

�7,8% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et traités pensaient ne pas avoir de

traitement antalgique

Traitement des patients douloureux

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients souffrant d’une douleur modérée ou forte♦♦♦♦ et

pour lesquels nous avions la réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en

charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=94) 70,4

D'après les infirmiers (n=124) 69,4* intensité de la douleur supérieure ou égale à 4

Tableau 62. Proportion de patients douloureux* traités.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 12 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 77,8% étaient traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 57 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte,

63% étaient traités ;

�Dans les établissements privés, sur 25 patients souffrant d’une douleur modérée ou forte, 81,8% étaient

traités.

La différence n’était pas significative (p=0,188).

Les médecins et les infirmiers étaient en accord pour déclarer que 60,6% des patients souffrant d’une

douleur modérée ou forte étaient traités et que 26,6% n’étaient pas traités.

Les infirmiers ont déclaré, pour 1 patient souffrant d’une douleur modérée ou forte, ne pas savoir s’il était

traité.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients pouvant s’auto-évaluer

96

Connaissance de l’existence d’un traitement

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère au moment du passage de l'enquêteur

et non traités, 57,7% avaient ressenti une douleur♣ depuis le début de leur hospitalisation.

Parmi les patients non douloureux ou souffrant d’une douleur légère au moment du passage de l'enquêteur

et traités, 59,4% avaient ressenti une douleur depuis le début de leur hospitalisation.

41,9% pensaient être

non traités

37,2% pensaient

être traités

20,9% ne savaient pas

70,4% traités

7,8% pensaient être

non traités

86,3% pensaient

être traités

5,8% ne savaient pas

29,6% non traités

0,4% NSP43,3% traités

18,3%pensaient être

non traités68,8%pensaient

être traités

12,9%ne savaient pas

56,3% non traités

57,5%pensaient être

non traités 19,4%pensaient

être traités

23%ne savaient pas

patients*selon les patients

selon les médecins

114pas de douleur

ou légère

94douleur modérée ou forte

* patients pour lesquels lemédecin a donné uneréponse sur le traitement

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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Les patients pouvant s’auto-évaluer Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

97

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�9,1% des patients souffrant d’une douleur modérée ou forte et traités n’étaient pas soulagés♦

�59,5% des patients traités♦ et pensant avoir un traitement déclaraient avoir reçu une information

sur leur traitement.

�54,2% d’entre eux déclaraient avoir compris totalement cette information.

Niveau de soulagement apporté par le traitement♦♦♦♦

Le niveau de soulagement a été étudié chez les patients traités♦ et ayant ressenti une douleur depuis le

début de leur hospitalisation♣.

Non soulagés Modérément soulagés

% %

Patients traités et ayant ressenti une douleur* (n=105) 5,7 49,4

Patients traités et douloureux** (n=54) 9,1 60,0

Tableau 63. Niveau de soulagement apporté par le traitement.

* depuis le début de leur hospitalisation et intensité de la douleur supérieure ou égale à 4** intensité de la douleur supérieure ou égale à 4 sur une échelle numérique

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 16 patients traités, 4,2% n’étaient pas soulagés et 66% l’étaient modérément ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 58 patients traités, 8% n’étaient pas soulagés et 43,7%

l’étaient modérément ;

�Dans les établissements privés, sur 31 patients traités, 2,4% n’étaient pas soulagés et 42,9% étaient

modérément soulagés.

Pas de différence significative entre les statuts (p=0,345).

♣ Réponse à la question "Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission" : score supérieur ou égal à 4.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients pouvant s’auto-évaluer

98

Information et compréhension sur le traitement La compréhension des patients de l’information du traitement a été étudiée chez les patients traités, pensant

avoir un traitement, ayant été informés de ce traitement et ayant donné une réponse sur la compréhension.

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les CHU, sur 19 patients traités, 61,8% considéraient avoir été informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 66 patients traités, 53,5% considéraient avoir été

informés sur leur traitement ;

�Dans les établissements privés, sur 36 patients traités, 85,1% considéraient avoir été informés sur leur

traitement.

Une différence significative a été mise en évidence entre les statuts (p<0,001).

Sur 148 patients non traités, 22,1% pensaient avoir un traitement. Parmi ces patients, 68% déclaraient avoir

été informés de leur traitement et 77,8% disaient avoir compris totalement cette information.

Sur 121 patients*, 63% considéraient avoir reçu une information

80,6% considéraient avoir compris

18,6% considéraient avoir compris partiellement

* patients traités et pensant avoir un traitement

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

99

LES PATIENTS NE POUVANT PAS S’AUTO-EVALUER Sur 1502 patients évalués♥ :

°= 27,5% étaient des hommes ;

°= moyenne d’âge était de 84 ans, médiane était de 84 ans, de 65 à 105 ans.

DisciplineCHU 702 46,7CH / PSPH* 756 50,3OQN** 44 2,9

Tableau 64. Répartition des évaluations par statut d'établissement

* Centre Hospitalier / établissement Participant au Service Public Hospitalier** établissement sous Objectif Quantifié National

Effectifs %

PREVALENCE DE LA DOULEUR

30,3% des patients étaient douloureux◆◆◆◆

(IC95%[27,2-33,4] ; étendue de 0% à 100% selon l’établissement).

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 702 patients évalués, 29,3% étaient douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 756 patients interrogés, 31,8% étaient douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 44 patients interrogés, 30,4% étaient douloureux.

La différence entre les statuts n’était pas significative (p=0,695).

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Région 1 Région 2 Région 3 Région 4 Région 5 Région 6

CH/PSPHPrivéCHU

Figure 3. Illustration de la variabilité de la prévalence de la douleur

entre les établissements♦♦♦♦ selon leur statut et entre régions. ♥ Evaluation réalisée à l’aide de la grille Doloplus-2 (questionnaire Patient 2), par le soignant en charge du patient ce jour là.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer

100

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�37,1% des patients douloureux ont été reconnus non douloureux à la fois par les infirmiers et les

médecins.

Diagnostic de la douleur des patients par l’équipe soignante

Comparaison entre les différents statuts des établissements :

�Dans les services des CHU, sur 150 patients douloureux, 38,8% ont été reconnus douloureux et 28%

non douloureux ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 225 patients douloureux, 27,9% ont été reconnus

douloureux et 49,6% ont été diagnostiqués non douloureux ;

�Dans les établissements privés, sur 11 patients douloureux, 72,7% ont été reconnus douloureux et 9,1%

ont été diagnostiqués non douloureux.

La différence était significative (p<0,001).

Sur 1276 patients*

37,1% patients reconnus non douloureux à la fois par les

infirmiers et les médecins • =34,6% patients reconnus douloureux à la

fois par les infirmiers et les médecins • = 13,4% patients reconnus non douloureux

par les infirmiers et douloureux par les médecins

• = 14,9% patients reconnus douloureux par les infirmiers et non douloureux par les médecins

386 patients douloureux**

* patients pour lesquels nous avions simultanément les réponses des médecins et des infirmiers** Score Doloplus supérieur à 4

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Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

101

Epidémiologie de la douleur Les médecins ont caractérisé l’origine des douleurs des patients qu’ils considéraient comme douloureux.

Plusieurs réponses ont pu être données pour un même patient.

Douleur aiguëPost-opératoire 11 7,1Post-acte diagnostique 0 0,0Post-traumatique 17 10,9Maladie aiguë évolutive 16 10,3Total 44 28,2

Douleur chronique symptomatiqueCancer 12 7,7Maladie musculo-articulaire 26 16,7Artérite et autres affections vasculaires 13 8,3Polyarthropathie inflammatoire 8 5,1Polyarthropathie dégénérative 35 22,4Douleur d'origine cutanée (escarre…) 24 15,4Céphalée et douleur oro-faciale 3 1,9Autre 15 9,6Total 136 87,2

Douleur chronique neuropathiqueCentrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale...) 15 9,6Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…) 14 9,0Total 29 18,6

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée 18 11,5

Douleur inclassable par le médecin 4 2,6* patients douloureux (score Doloplus supérieur à 4) et perçus comme tel par le médecin

Cause(s) de la douleur(douleur classée par le médecin au moment de l'enquête)

Effectifsn=156*

%

Tableau 65. Epidémiologie de la douleur chez les patients douloureux.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée Les patients ne pouvant pas s’auto-évaluer

102

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

53,9% des patients douloureux étaient traités♦♦♦♦ .

L’existence d’un traitement a été étudiée chez les patients douloureux♦♦♦♦ et pour lesquels nous avions la

réponse sur l’existence d’un traitement des médecins ou des infirmiers en charge de ces patients.

%

D'après les médecins (n=424) 53,9

D'après les infirmiers (n=466) 59,6

Tableau 66. Proportion de patients douloureux traités.

Traitement des patients douloureux en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les services des CHU, sur 180 patients douloureux, 51,8% étaient traités ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), sur 232 patients douloureux, 56,2% étaient traités ;

�Dans les établissements privés, sur 12 patients douloureux, 83,3% étaient traités.

La différence était significative (p=0,030).

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L’équipe soignante Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

103

L’EQUIPE SOIGNANTE

ETAPE INFORMATION AUX PATIENTS A L’ADMISSION DANS LE SERVICE

�Sur 69 services, il existait un support d'information écrit sur la douleur pour le patient, spécifique

au service dans 25% des services.

Existence du support d’information en considérant le statut de l'établissement :

�Dans les CHU, le support existait dans 41% des services (sur 27) ;

�Dans les établissements publics (hors CHU), le support existait dans 6,3% des services (sur 36) ; �Dans les établissements privés, le support existait dans 12,5% des services (sur 6).

La différence n’était pas significative (p=0,056).

Connaissance de l'existence de supports par l'équipe soignante

�Dans les services où il existait un support écrit, 75,5% des infirmiers (sur 16) et 43,3% des médecins

(sur 12) en connaissaient l'existence.

➔ ✝ Connaissance partagée22 : dans 43,6% des services, tous les professionnels du service ont déclaré

qu’il existait un support spécifique au service.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait un support dans 3

services (sur 10) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), dans aucun service, la totalité des professionnels du

service ont déclaré qu’il existait un support (sur 3) ; • = Dans les établissements privés, dans aucun service la totalité des professionnels ont déclaré qu’il

existait un support (sur 1).

�Dans les autres services, sur 73 infirmiers, 12,8% et sur 54 médecins, 12,4% pensaient qu'il existait un

support écrit.

22 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée L’équipe soignante

104

ETAPE DIAGNOSTIC ET COMMUNICATION AU SEIN DE L’EQUIPE SOIGNANTE

�Sur 121 infirmiers et sur 87 médecins, 97,6% ont déclaré évaluer la douleur physique de leurs

patients.

�Tous les professionnels du service utilisaient un outil :

°= d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) dans 38,1% des services

°= d’hétéro-évaluation dans 40,5% des services

�14,5% des infirmiers déclaraient évaluer de façon systématique la douleur physique de tous leurs

patients à l’admission et pendant l’hospitalisation.

�Tous les professionnels du service connaissaient l’existence de support de traçabilité de

l’évaluation tel que la feuille de transmission dans 34,4% des services, un document spécifique

dans 31,4% des services

Outils de diagnostics

Dans le service

�Sur 70 services, des outils d'auto-évaluation étaient à disposition du personnel dans 81,1% des

services.

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 90,2% des services (sur

27) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 68,3% des

services (sur 36) ;

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 88,9% des services (sur

7).

La différence n’était pas significative (p=0,141).

Sur 56 services où il existait des outils d’auto-évaluation :

• = L’échelle visuelle analogique (EVA) était présente dans 92,7% des services, l’échelle numérique dans

33,4% des services ;

• = Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 33,2% des services.

�Sur 69 services, des outils d'hétéro-évaluation étaient à disposition du personnel dans 68,6% des

services (Doloplus (25), échelle ECPA (20)).

• = Dans les services des CHU, des outils d’auto-évaluation existaient dans 76,9% des services (sur

27);

• = Dans les établissements publics (hors CHU), des outils d’auto-évaluation existaient dans 62,9% des

services (sur 35) ;

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L’équipe soignante Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

105

• = Dans les établissements privés, des outils d’auto-évaluation existaient dans 33,3% des services (sur

7).

La différence n’était pas significative (p=0,088).

Des modalités écrites d'utilisation de ces outils existaient dans 29,5% des services.

L'équipe soignante

�82,2% des médecins (sur 86) et 69,8% des infirmiers (sur 121) déclaraient posséder

personnellement une réglette (ou Echelle Visuelle Analogique - EVA) ou un autre outil d’évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène23 : dans 51,9% des services, tous les professionnels du service possédaient un

outil d’évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service possédaient un outil dans 57,4% des services

(sur 31) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service possédaient un

outil dans 37,3% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, dans tous les services, la totalité des professionnels du service

possédaient un outil (sur 8).

Un différence significative a été mise en évidence (p<0,001).

�72,2% des médecins (sur 86) et 74,7%% des infirmiers (sur 120) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'auto-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 55,8% des services, tous les professionnels du service ont reçue une

formation sur l’utilisation des outils d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçue une formation dans 62,4% des

services (sur 31) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçue une

formation dans 49,3% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçue une formation dans

40% des services (sur 8).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,489).

�76,8% des médecins (sur 87) et 52,5% des infirmiers (sur 121) déclaraient avoir été formés sur les

modalités d'utilisation des outils d'hétéro-évaluation.

➔ ✝ Pratique homogène : dans 36,1% des services, tous les professionnels du service ont reçue une

formation sur l’utilisation des outils d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service ont reçue une formation dans 44,6% des

services (sur 31) ;

23 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée L’équipe soignante

106

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service ont reçue une

formation dans 26,9% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service ont reçue une formation dans

20% des services (sur 8).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,308).

�4 médecins et 1 infirmier ont déclaré ne pas évaluer la douleur de leurs patients.

Types d'outils utilisésInfirmiers(n=120)

Médecins(n=83)

% %

Réglette (échelle visuelle analogique) 52,1 57,8

Echelle numérique 22,2 25,4

Echelle d'hétéro-évaluation 47,2 63,0

Tableau 67. Outils de diagnostics de la douleur.

�78,5% des médecins (sur 83) et 75,8% des infirmiers (sur 120) déclaraient utiliser une outil

d'évaluation.

Utilisation des outils d’auto-évaluation (EVA ou échelle numérique) :

➔ ✝ Pratique homogène24 : dans 38,1% des services, tous les professionnels du service utilisaient un

outil d’auto-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 53%

des services (sur 31) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 20,9% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 20% des services (sur 8).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,076).

Utilisation des outils d’hétéro-évaluation :

➔ ✝ Pratique homogène : dans 40,5% des services, tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans

50,2% des services (sur 31) ;

24 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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107

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’hétéro-évaluation dans 30,3% des services (sur 38) ;

• = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’hétéro-

évaluation dans 20% des services (sur 8).

Pas de différence significative mise en évidence (p=0,234).

Types de moyens utilisésInfirmiers(n=120)

Médecins(n=83)

% %

Interrogatoire simple 93,2 97,8

Observation ou examen clinque 97,3 98,9

Echelle verbale simple 53,7 54,4

Tableau 68. Autres moyens de diagnostics de la douleur.

Infirmiers(n=120)

Médecins(n=83)

% %

Outil identique que les collègues* 74,5 83,4

Prise en compte des caractéristiques du patient** 97,7 98,9* pour un meme patient** pour le choix de l'outil ou du moyen d'évaluation

Tableau 69. Choix de l'outil d'évaluation.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée L’équipe soignante

108

Contexte de l’évaluation de la douleur physique

"J'évalue la douleur physique…"Infirmiers(n=120)

Médecins(n=83)

% %

Pour tous les patients 27,3 29,4

Dans certaines conditions uniquement* 72,7 70,6* lors de la plainte du patient ou à la demande de l'infirmière pour le médecin ou sur prescription pour les soignants.

Tableau 70. Contexte de l'évaluation.

Chez les médecins

�Parmi les 49 médecins évaluant la douleur physique dans certaines conditions uniquement :

• = 11,1% affirmaient évaluer la douleur lors de la plainte du patient uniquement ;

• = 13,9% à la demande de l’infirmière uniquement ;

• = 74,9% lors de la plainte du patient ou à la demande de l’infirmière.

Chez les infirmiers

�Parmi les 84 infirmiers évaluant la douleur dans certaines conditions uniquement :

• = 16,1% déclaraient évaluer la douleur lors de la plainte uniquement du patient ;

• = 2% sur prescription médicale uniquement ;

• = 23,3% en fonction uniquement de la situation clinique du patient ;

• = 10,1% lors de la plainte ou sur prescription médicale ;

• = 29,8% lors de la plainte ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 3,4% sur prescription médicale ou en fonction de la situation clinique du patient ;

• = 15,3% lors de la plainte, en fonction de la situation clinique du patient ou sur prescription médicale.

�La fréquence d’évaluation déclarée par les infirmiers :

• = 45% évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l'admission (sur 119) ;

• = 74,6% évaluaient la douleur de leurs patients algiques plus d'une fois par jour pendant

l'hospitalisation (sur 119).

➥ ✝ 14,5% des infirmiers évaluaient la douleur de leurs patients systématiquement à l’admission et plus

d’une fois par jour pendant l’hospitalisation.

• = Dans les CHU, sur 49 infirmiers, 7,2% exerçaient une évaluation systématique ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 59 infirmiers, 26,5% exerçaient une évaluation

systématique ; • = Dans les établissements privés, sur 12 infirmiers, 7,1% exerçaient une évaluation systématique.

Une différence significative a été mise en évidence (p=0,040).

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109

Traçabilité de l’évaluation de la douleur dans le service

Existence dans le service Dans les 87,3% des services (sur 70), il existait un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats de

l’évaluation de la douleur : les résultats étaient notés essentiellement sur les feuilles de transmission ou sur

un document spécifique ; plus rarement, ils pouvaient être notés sur d’autres supports (feuille de

température (1), feuille de planification des soins ou diagramme de soins (5), feuille de surveillance papier

ou informatisée (3), dossiers de soins (3)).

Services (n=61) %

Feuille de transmission 64,5

Feuille de température 5,3

Document spécifique 43,2

* il peut exister plusieurs supports dans un service identique

Tableau 71. Supports de traçabilité de l'évaluation*

Connaissance de l'équipe soignante �Dans les services où la feuille de transmission était un support de traçabilité de l'évaluation, 92,5%

des infirmiers (sur 44) et 72,1% des médecins (sur 26) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée25 : dans 34,4% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence de la feuille de

transmission dans 33,2% des services (sur 22) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence de la feuille de transmission dans 38,7% des services (sur 18) ; • = Dans les établissements privés, dans aucun services la totalité des professionnels du service

connaissaient l’existence de la feuille de transmission (sur 2).

La différence était significative (p=0,006).

�Dans les services où il existait un document spécifique, 60,8% infirmiers (sur 37) et 50,7% des

médecins (sur 39) connaissaient l'existence de ce support.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 31,4% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique.

• = Dans les CHU, la totalité des professionnels du service connaissaient l’existence d’un document

spécifique dans 9,9% des services (sur 11) ;

25 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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110

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence d’un document spécifique dans 42,8% des services (sur 11) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence d’un

document spécifique dans tous les services (sur 4).

La différence entre statut était significative (p<0,001).

�Dans les services où il n'existait pas d'emplacement spécifique pour noter l'évaluation de la douleur,

43,4% des infirmiers (sur 13) et 10,2% des médecins (sur 8) ont déclaré qu'il existait un emplacement

spécifique.

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111

ETAPE TRAITEMENT DE LA DOULEUR PHYSIQUE

�87,8% des infirmiers et 68,9% des médecins ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement

antalgique de façon systématique.

Evaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique

L’étude de l’utilisation d’un outil d’évaluation a été faite chez les médecins et infirmiers ayant déclaré qu’ils

évaluaient l’efficacité des traitements antalgiques.

Evaluation systématique de l’efficacité du traitement �Pratique homogène26 :

Dans 51,8% des services, tous les professionnels du service évaluaient de façon systématique

l’efficacité du traitement chez leurs patients.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 52,8%

des services (sur 31) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service utilisaient un outil

d’auto-évaluation dans 55,2% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 20% des services (sur 8).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,086).

26 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

Quand ?

Infirmiers (n=121)

Médecins (n=87)

A quelle fréquence ?

87,8% toujours 11,8% parfois

53,9% plusieurs fois systématiquement 12,6% une seule fois systématiquement20,9% en cas de plainte du patient

« J’évalue l’efficacité du traitement antalgique… »

68,9% toujours 22,1% parfois

63,9% plusieurs fois systématiquement 5,9% une seule fois systématiquement 14,1% en cas de plainte du patient

Comment ?

79,1% avec un outil identique

88,1% avec un outil identique

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112

�Chez les médecins :

• = 4,7% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 10,3% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

�Chez les infirmiers :

• = 6,8% ont déclaré évaluer l’efficacité du traitement en fonction des précisions dans protocoles ou

prescription uniquement,

• = 3,1% un seule fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement,

• = 2,7% plusieurs fois systématiquement puis soit en cas de plainte du patient, soit en fonction des

précisions dans protocoles ou prescription uniquement.

Outil utilisé

�Pratique homogène27 :

Dans 66,7% des services, tous les professionnels du service évaluaient avec un outil identique la

douleur de leurs patients après la mise en place d’un traitement.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 62,7%

des services (sur 31) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), sur 58 services, tous les professionnels du service

utilisaient un outil d’auto-évaluation dans 71,6% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service utilisaient un outil d’auto-

évaluation dans 70% des services (sur 8).

Aucune différence entre statut a été mise en évidence (p=0,806).

Utilisation de l'évaluation de l’efficacité d’un traitement antalgique �60,4% des infirmiers ont déclaré que les résultats des évaluations étaient pris en compte par les

prescripteurs pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique de façon systématique (sur 118).

85,3% des médecins ont déclaré prendre en compte de façon systématique les résultats des évaluations

pour d'éventuelles modifications du traitement antalgique (sur 85).

➔ ✝ Pratique homogène : dans 50% des services, tous les professionnels du service déclaraient prendre

en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service déclaraient prendre en compte les résultats des

évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 52,8% des services (sur 31) ;

27 Pratique homogène : nombre de services où tous les professionnels du service appliquent des pratiques homogènes c’est-à-dire possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil par tous…

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113

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service déclaraient

prendre en compte les résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans

49,3% des services (sur 39) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du déclaraient prendre en compte les

résultats des évaluations pour modifier le traitement antalgique dans 30% des services (sur 8).

Aucune différence significative n’a été mise en évidence (p=0,492).

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114

ETAPE SUIVI ET INFORMATION DES PATIENTS SUR LE TRAITEMENT

�94,8% des médecins et 86% des infirmiers ont déclaré participer à l’information auprès de leurs

patients sur les modalités de prise en charge de la douleur et sur les effets secondaires des

traitements.

Participation des médecins et des soignants à l’information des patients

"Je participe à l'information..."* %

médecins (n=86) 94,8

infirmiers (n=119) 86,0

Tableau 72. Participation de l'équipe soignante àl'information des patients.

* auprès de mes patients sur les modalités de prise en charge de leurs douleursphysiques et les effets secondaires des traitements

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115

PROTOCOLES DE PEC DE LA DOULEUR ET PRESCRIPTIONS ANTICIPEES

�Il existait au moins un protocole de PEC de la douleur dans 21% des services (sur 70) :

o 79,1% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait au moins un protocole de PEC préventive des actes et gestes douloureux dans 20,3%

des services.

o 68,1% des soignants en connaissaient l'existence

�Il existait des prescriptions anticipées de PEC de la douleur dans 78,5% des services.

o 77,3% des soignants en connaissaient l'existence

Existence dans le service

Service (n=70)

Existence de protocoles de PEC de la douleur dans le service

Oui, pour tous les types de douleur 10,5

Oui, pour quelques types de douleur 10,5Aucun 79,0

Existence de protocoles de PEC préventive pour les gestes et actes douloureux dans le service

Oui, pour tous les gestes 2,6

Oui, pour certains gestes 17,7Aucun 79,6

Existence de prescriptions anticipées de PEC de la douleur dans le service

Oui, toujours 12,8

Oui, parfois 65,7

Non 21,5

%

Tableau 73. Protocoles et prescriptions anticipées dans le service.

Dans 91,9% des services, les protocoles écrits étaient rangés dans un classeur spécifique.

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Dans les services de soins de suite et soins de longue durée L’équipe soignante

116

Connaissance de l'équipe soignante

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC de la douleur, 73,2% des

infirmiers (sur 22) et 85,3% des médecins (sur 21) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée28 : dans 60,9% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans 3

services (sur 7) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 4 services (sur 7) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 2 services (sur 5).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC de la douleur, 17,5% des infirmiers (sur

80) et 12,7% des médecins (sur 58) ont déclaré qu'il existait au moins un protocole.

�Dans les services où il existait au moins un protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et

actes douloureux, 67,1% des infirmiers (sur 22) et 69,4% des médecins (sur 18) ont déclaré qu'il

existait au moins un protocole.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 58,8% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des protocoles dans 3

services (sur 10) ;

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des protocoles dans 2 services (sur 4) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

protocoles dans 3 services (sur 3).

Dans les services où il n'existait aucun protocole écrit de PEC préventive pour les gestes et actes

douloureux, 8,6% des infirmiers (sur 83) et 12,8% des médecins (sur 60) ont déclaré qu'il existait au

moins un protocole.

�Dans les services où il existait des prescriptions anticipées, 73,1% des infirmiers (sur 87) et 83,2%

médecin (sur 61) ont déclaré qu'il existait des prescriptions.

➔ ✝ Connaissance partagée : dans 59,1% des services, tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions.

• = Dans les CHU, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des prescriptions dans

46% des services (sur 22) ;

28 Connaissance partagée : nombre de services où tous les professionnels du service ont déclaré qu’il existait le support

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L’équipe soignante Dans les services de soins de suite et soins de longue durée

117

• = Dans les établissements publics (hors CHU), tous les professionnels du service connaissaient

l’existence des prescriptions dans 73,6% des services (sur 29) ; • = Dans les établissements privés, tous les professionnels du service connaissaient l’existence des

prescriptions dans 3 services (sur 5).

La différence entre statut n’était pas significative (p=0,242).

Dans les services où il n'existait aucune prescription anticipée, 26% des infirmiers (sur 18) et 67,9% des

médecins (sur 15) ont déclaré qu'il existait au moins une prescription anticipée.

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119

SEUILS ET DEFINITIONS

LES SEUILS

Les niveaux de douleur (chez les patients pouvant s’auto-évaluer) ont été définis à partir d’une échelle

numérique comprise entre 0 et 10. Un patient était classé :

�comme non douloureux s’il signalait une douleur dont l’intensité était comprise entre 0 et 1 ;

�comme ayant une douleur légère s’il signalait une douleur dont l’intensité était comprise entre 2 et 3 ;

�comme ayant une douleur modérée s’il signalait une douleur dont l’intensité était comprise entre 4 et

5 ;

�comme ayant une douleur forte s’il signalait une douleur dont l’intensité était comprise entre 6 et 10.

➨ A partir de cette classification :

�un patient était qualifié de douloureux s’il était classé comme ayant une douleur légère, modérée ou

forte ;

�un patient était qualifié de très douloureux s’il était classé comme ayant une douleur forte .

�pour le traitement, le seuil de douleur à partir duquel un patient devait avoir un traitement a été fixé à

4 c’est-à-dire que le patient devait souffrir d’une douleur modérée ou forte.

Le classement de l’opinion des patients sur la prise en charge de leur douleur (chez les patients

pouvant s’auto-évaluer) a été défini à partir d’une question à 5 items. La prise en charge de la douleur était

classée :

�comme excellente si le patient déclarait qu’elle était excellente ;

�comme bonne s’il déclarait qu’elle était très bonne ou bonne ;

�comme mauvaise s’il déclarait qu’elle était mauvaise ou très mauvaise.

Le niveau de gêne (chez les patients pouvant s’auto-évaluer) était défini à partir d’une échelle numérique

de 0 (« Ne gêne pas ») à 10 (« Gêne complètement ») :

�Peu ou pas de gêne était occasionnée par la douleur si le patient indiquait sur l’échelle un chiffre

compris entre 0 et 3 ;

�la gêne était notable s’il indiquait un chiffre entre 4 et 7 ;

�la gêne était majeure s’il indiquait un chiffre entre 8 et 10. Le niveau de soulagement (chez les patients pouvant s’auto-évaluer) était défini à partir d’une échelle

numérique de 0 (« Pas de soulagement ») à 10 (« Soulagement complet »). Le patient était considéré :

�comme non soulagé s’il indiquait sur l’échelle un chiffre compris entre 0 et 3 ;

�comme modérément soulagé s’il indiquait un chiffre entre 4 et 7 ;

�comme soulagé s’il indiquait un chiffre entre 8 et 10.

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120

Les niveaux de douleur (chez les patients de plus de 65 ans et ne pouvant pas s’auto-évaluer) ont été

définis en fonction du score global obtenu à l’aide de l’échelle Doloplus 2 (questionnaire Patient 2, rempli par

l’infirmier en charge du patient). Un patient était classé :

�comme douloureux si le score global était supérieur à 4 ;

�comme non douloureux si le score global était compris entre 0 et 3.

LES DEFINITIONS

Patient traité : un patient avait effectivement un traitement (chez tous les patients - auto-évaluation et

hétéro-évaluation) pour ses douleurs physiques si le médecin, en charge du patient au moment de l’enquête,

répondait à l’aide du dossier du patient qu’il avait un traitement.

Protocole : descriptif des techniques à appliquer ou des consignes à observer dans certaines situations de

soins; guide d’application des procédures de soins centré sur une cible (groupe, communauté, population).

Demande une validation, une signature et une réactualisation régulière

Prescription anticipée nominative : prescription médicale, personnalisée, rédigée par avance, signée et

réadaptable à tout moment

Etablissement : dans les résultats par strate, on désigne par le terme « établissement », l’ensemble des

unités d’hospitalisation de l’établissement tirées au sort dans la strate concernée.

Connaissance partagée : croisement d’informations recueillies auprès de la personne relais (information

de politique établissement) ou du cadre de soins (organisation dans le service) avec celles formulées par les

médecins et les infirmiers pour évaluer la connaissance dans l’unité par tous les professionnels des supports,

des outils ou des structures existants (l’existence est donnée par la personne relais ou le cadre de soins =

référence).

Le résultat donné correspond :

�soit au nombre d’établissements où tous les professionnels connaissent l’existence de tel ou tel support

(référence : déclaration de la personne relais) ;

�soit au nombre d’unités où tous les professionnels connaissent l’existence du support, de l’outil…

(référence : déclaration du cadre de soins)

Pratique homogène : croisement d’informations recueillies auprès du cadre de soins (organisation dans le

service) avec celles formulées par les médecins et les infirmiers pour mesurer l’homogénéité des pratiques

de tous les professionnels dans l’unité.

Le résultat donné correspond au nombre d’unités où tous les professionnels appliquent des pratiques

homogènes : possession d’un outil par tous, formation reçue par tous, utilisation d’un même outil

d’évaluation par tous…

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121

LES QUESTIONNAIRES

• = Questionnaire Patient 1 : plus de 15 ans pouvant s’auto-évaluer

• = Questionnaire Patient 2 : plus de 65 ans ne pouvant pas s’auto-évaluer

• = Questionnaire Infirmier

• = Questionnaire Médecin

• = Questionnaire Service

• = Questionnaire Etablissement

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

1

|__||__||__| |__||__|

|__||__||__||__|

Questionnaire Patient 1 Autoévaluation de la douleur utilisant une échelle numérique

A utiliser chez les patients de 15 ans et plus pouvant évaluer leur douleur

Identificateur Patient |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Code Région Code établissement Code service N° patient Date de l’enquête (jj/mm/aaaa) :

Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Service (en clair) : ………………………………………………… Code service :

Unité, aile, ou secteur : ……………………………………………

N° de chambre (ou de lit) :

Initiales du patient (3 pour le nom, 2 pour le prénom) :

Spécialité du service (en clair) : ……………………………………………………………………..

1 – Age : ………….. ans 2 – Sexe : 1. Homme 2. Femme

3 – Etes-vous hospitalisé pour des douleurs physiques ?

1. Oui 2. Non

4 – Etes-vous hospitalisé pour une maladie qui vous a déjà causé des douleurs physiques auparavant ?

1. Oui 2. Non 5 – Avez-vous ressenti des douleurs physiques depuis le début de votre hospitalisation ?

1. Oui 2. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

6 – Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux votre douleur physique en ce moment.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Pas de

douleur

Douleur la plus horrible que vous puissiez imaginer

Si réponse comprise entre 0 et 1, passez à la question 10

Si réponse comprise entre 2 et 10

7 – A quel moment de la journée souffrez-vous le plus ?

• = Le matin (6-12h) 1. Oui 2. Non

• = L’après-midi (12-20h) 1. Oui 2. Non

• = La nuit (20-6h) 1. Oui 2. Non

• = Lors d’un événement (examen, toilette, visite…) 1. Oui 2. Non

Si Oui, lors d’un événement, précisez : ………………………………………………

8 – Montrez le chiffre qui décrit le mieux comment la douleur physique retentit sur votre moral.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Ne gêne pas Gêne complètement

9 – Montrez le chiffre qui décrit le mieux comment la douleur physique retentit sur votre sommeil.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Ne gêne pas Gêne complètement

10 – Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux la douleur physique la plus intense (forte) que vous ayez ressentie depuis votre admission.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Pas de

douleur

Douleur la plus horrible que vous puissiez imaginer

Si réponse comprise entre 0 et 7, passez à la question 13

Si réponse comprise entre 8 et 10

11 – Avez-vous ressenti ou ressentez-vous cette douleur…

1. Toujours 2. Très souvent 3. Peu souvent 4. Presque jamais (douleur continue) Si réponse "Toujours" ou "Très souvent", passez à la question 13

Si réponse "Peu souvent" ou "Presque jamais"

12 – A quelle occasion ? Précisez :……………………………………………………………………………………. 13 – Aujourd'hui, avez-vous un traitement contre la douleur physique (traitement médicamenteux ou autre) ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

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Si réponse négative ou NSP, passez à la question 17

Si Oui

14 – Montrez-moi le chiffre qui décrit le mieux le soulagement que vous apporte ce traitement ?

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Pas de soulagement Soulagement complet

15 – Vous a-t-on informé de votre traitement contre vos douleurs (type de traitement, effet attendu) ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne me rappelle pas

Si réponse négative ou ne se rappelle pas, passez à la question 17

Si Oui

16 – Avez-vous compris cette information ? 1. Oui 2. Partiellement 3. Non

17 – A votre arrivée dans le service, avez-vous pris connaissance du contrat d’engagement contre la douleur, contenu dans le livret d’accueil ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas 4. Non applicable

18 – Depuis le début de votre hospitalisation, un médecin ou une infirmière vous ont-ils encouragé à signaler vos douleurs physiques ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas

19 – Comment jugez-vous la prise en charge de votre douleur physique en général ?

1. Excellente prise en charge 4. Mauvaise prise en charge 2. Très bonne prise en charge 5. Très mauvaise prise en charge 3. Bonne prise en charge

20 – Si vous n’êtes pas satisfait de la prise en charge de votre douleur physique, expliquez pourquoi s’il vous plaît : ……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

21 – Eprouvez-vous une souffrance morale liée à votre état de santé (tristesse, anxiété,…) ?

1. Oui 2. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

2CAUSE(S) DE LA DOULEUR perçue(s) par le médecin A remplir par le médecin

Identificateur Patient : |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Initiales du patient : |__||__||__| |__||__| N° de chambre : |__||__||__||__|

Douleur aiguë

• =Post-opératoire type d’intervention : ………………………………………………

• =Post-acte diagnostique précisez : ………………………………………………………….

• =Post-traumatique précisez : …………………………………………………………

• =Maladie aiguë évolutive précisez : …………………………………………………………

Douleur chronique symptomatique (d’une affection évolutive)

• =Cancer type de cancer : ……………………………………….……………………………..

précisez l’étiologie de la douleur : ……………………..….………………………..

• =Maladie musculo-articulaire

• =Artérite et autres affections vasculaires

• =Polyarthropathie inflammatoire

• =Polyarthropathie dégénérative

• =Douleur d’origine cutanée (escarre…)

• =Céphalée et douleur oro-faciale

• =Autre précisez l’étiologie de la douleur : …………………………………………………

Douleur chronique neuropathique (neurogène)

• =Centrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale…)

• =Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…)

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée :

1. Oui 0. Non précisez : …………………………………………………

La douleur est inclassable : 1. Oui 2. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

3PERCEPTION DE LA DOULEUR DU PATIENT

Identificateur Patient : |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Initiales du patient : |__||__||__| |__||__| N° de chambre : |__||__||__||__| Sur cette feuille doit être notée la perception qu’ont l'infirmière et le médecin de l’existence ou de la non existence de

la douleur du patient dont ils ont la charge au moment du passage de l’enquêteur. Ceci correspond à la retranscription des données de la page 2 (grille) des questionnaires « Infirmier » et

« Médecin » 1 – Par l’infirmière Selon vous, le patient :

Est-il douloureux aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

A-t-il un traitement antalgique aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

2 – Par le médecin Selon vous, le patient :

Est-il douloureux aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

A-t-il un traitement antalgique aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas Si oui, le traitement antalgique est-il à la demande ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

1

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Questionnaire Patient 2 Evaluation comportementale de la douleur utilisant l’échelle “Doloplus ”

A utiliser chez les patients de 65 ans et plus ne pouvant pas évaluer leur douleur Identificateur Patient |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Code Région Code établissement Code service N° patient

Date de l’enquête (jj/mm/aaaa) :

Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Service (en clair) : ………………………………………………… Code service :

Unité, aile, ou secteur : ……………………………………………

N° de chambre (ou de lit) :

Initiales du patient (3 pour le nom, 2 pour le prénom) :

Spécialité du service (en clair) : …………………………………………………….……………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

|__||__||__| 1 - Age : ………. ans 2 - Sexe : 1. Homme 2. Femme

Retentissement somatique Plaintes somatiques 0. Pas de plainte 1. Plainte uniquement à la sollicitation

2. Plainte spontanées occasionnelles 3. Plaintes spontanées continues Positions antalgiques au repos

0. Pas de position antalgique 1. Le sujet évite certaines positions de façon occasionnelle 2. La position antalgique est permanente et efficace 3. La position antalgique est permanente et inefficace Protection des zones douloureuses 0. Pas de protection 1. Protection à la sollicitation n’empêchant pas la poursuite de l’examen ou des soins 2. Protection à la sollicitation empêchant tout examen ou soins 3. Protection au repos, en l’absence de toute sollicitation Mimique 0. Mimique habituelle 1. Mimique semblant exprimer la douleur à la sollicitation 2. Mimique semblant exprimer la douleur en l’absence de toute sollicitation

3. Mimique inexpressive en permanence et de manière inhabituelle (atone, figée, regard vide...) Sommeil 0. Sommeil habituel 1. Difficultés d’endormissement 2. Réveils fréquents (agitation motrice) 3. Insomnies avec retentissement sur les phases d’éveil Sous-total retentissement somatique

Retentissement psychomoteur Toilette et / ou habillage 0. Possibilités habituelles inchangées 1. Possibilités habituelles peu diminuées 2. Possibilités habituelles très diminuées, toilettes et / ou habillage étant difficiles et partiels 3. Toilette et / ou habillage impossible(s), le malade exprimant son opposition à toute tentative

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Mouvements 0. Possibilités habituelles inchangées

1. Possibilités habituelles actives limitées (le malade évite certains mouvements, diminue son périmètre de marche) 2. Possibilités habituelles actives et passives limitées (même aidé, le malade diminue ses mouvements)

3. Mouvement impossible, toute mobilisation entraînant une opposition Sous-total retentissement psychomoteur

Retentissement psychosocial Communication 0. Inchangée 1. Intensifiée (la personne attire l’attention de manière inhabituelle) 2. Diminuée (la personne s’isole) 3. Absence ou refus de toute communication Vie sociale

0. Participation habituelle aux différentes activités (repas, animations, ateliers thérapeutiques) 1. Participation aux différentes activités uniquement à la sollicitation 2. Refus partiel de participation aux différentes activités 3. Refus de toute vie sociale

Troubles du comportement 0. Comportement habituel 1. Troubles du comportement à la sollicitation et itératif 2. Troubles du comportement à la sollicitation et permanent 3. Troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) Sous-total retentissement psychosocial

Score total Le questionnaire “Doloplus ©” a pu être rempli ? 1. Oui 2. Non Si Non, précisez la raison : 1. Patient non connu du soignant 2. Autre Si Autre, précisez : ……………………………………………………………..…………..

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

2CAUSE(S) DE LA DOULEUR perçue(s) par le médecin

A remplir par le médecin

Identificateur Patient : |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Initiales du patient : |__||__||__| |__||__| N° de chambre : |__||__||__||__|

Douleur aiguë

• =Post-opératoire type d’intervention : ………………………………………………

• =Post-acte diagnostique précisez : ………………………………………………………….

• =Post-traumatique précisez : …………………………………………………………

• =Maladie aiguë évolutive précisez : …………………………………………………………

Douleur chronique symptomatique (d’une affection évolutive)

• =Cancer type de cancer : ……………………………………….……………………………..

précisez l’étiologie de la douleur : ……………………..….………………………..

• =Maladie musculo-articulaire

• =Artérite et autres affections vasculaires

• =Polyarthropathie inflammatoire

• =Polyarthropathie dégénérative

• =Douleur d’origine cutanée (escarre…)

• =Céphalée et douleur oro-faciale

• =Autre précisez l’étiologie de la douleur : …………………………………………………

Douleur chronique neuropathique (neurogène)

• =Centrale (AVC, atteinte médullaire dont hernie discale…)

• =Périphérique (diabète, avulsion plexique, amputation…)

Douleur chronique liée à une pathologie psychiatrique diagnostiquée :

1. Oui 0. Non précisez : …………………………………………………

La douleur est inclassable : 1. Oui 2. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

3PERCEPTION DE LA DOULEUR DU PATIENT

Identificateur Patient : |__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__| Initiales du patient : |__||__||__| |__||__| N° de chambre : |__||__||__||__| Sur cette feuille doit être notée la perception qu’ont l'infirmière et le médecin de l’existence ou de la non existence de

la douleur du patient dont ils ont la charge au moment du passage de l’enquêteur. Ceci correspond à la retranscription des données de la page 2 (grille) des questionnaires « Infirmier » et

« Médecin » 1 – Par l’infirmière Selon vous, le patient :

Est-il douloureux aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

A-t-il un traitement antalgique aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

2 – Par le médecin Selon vous, le patient :

Est-il douloureux aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

A-t-il un traitement antalgique aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas Si oui, le traitement antalgique est-il à la demande ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

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Questionnaire Infirmier

Identificateur Infirmier |__| |__||__| |__||__||__| |__||__| Code Région Code établissement Code service N° infirmier Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Service (en clair) : ………………………………………………… Code service :

Unité ou aile : ………… …………………………………………..

Secteur dont s’occupe l’infirmier : ………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Identificateur Patient Douloureux Traitement antalgique aujourd'hui ? aujourd’hui ? 1. Oui 2. Non 3. NSP 1. Oui 2. Non 3. NSP

Initiales Patient |__||__||__| |__||__|

Nom Prénom|__| |__||__| |__||__||__| |__||__||__||__|

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

1 – Fonction dans le service 1. I.D.E. 3. Sage-femme 5. Puéricultrice 2. I.A.D.E. 4. Cadre 6. I.B.O.D.E.

2 – Participez-vous à l’information des patients sur les modalités de prise en charge de leurs douleurs physiques et les effets secondaires des traitements ?

1. Oui 2. Non

3 – Encouragez-vous les patients dont vous faites l’admission à signaler leurs douleurs physiques ?

1. Systématiquement, 2. La plupart des patients 3. Quelques patients

TOUS les patients 4 – Existe-t-il un support d’information écrit sur la douleur physique et sa prise en charge pour le patient (plaquette…) :

• = Au niveau de l’établissement ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

• = Spécifique au service ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

5 – Avez-vous personnellement une E.V.A ou un autre outil d’évaluation?

1.Oui 2. Non

6 – Avez-vous été formé sur les modalités d’utilisation des outils d'AUTO-évaluation ?

1.Oui 2. Non 7 – Avez-vous été formé sur les modalités d’utilisation des outils d’HETERO-évaluation ?

1.Oui 2. Non

8 – Evaluez-vous la douleur de vos patients ? 1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 13

Si Oui 1. Pour tous les patients 2. Dans certaines conditions uniquement Si dans certaines conditions uniquement, 1. Lors de la plainte des patients 3. En fonction de la situation clinique du patient 2. Sur prescription médicale (protocoles y compris)

9 – Combien de fois évaluez-vous chacun de vos patients ? A l’admission

1. Systématiquement 2. Parfois 3. Jamais

Pendant l'hospitalisation pour un patient algique

1. Plus d'une fois par jour 3. Moins d'une fois par jour 2. Une fois par jour 4. Jamais

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

10 – Par quel(s) moyen(s) effectuez-vous l’évaluation de la douleur physique ?

• = Interrogatoire simple 1. Oui 2. Non • = Observation ou examen clinique 1. Oui 2. Non • = Echelle visuelle analogique (réglette) 1. Oui 2. Non • = Echelle d’hétéro-évaluation 1. Oui 2. Non • = Echelle verbale simple (à l’oral) 1. Oui 2. Non • = Echelle numérique 1. Oui 2. Non • = Autre 1. Oui 2. Non

Si Autre, précisez : …………………………………………………………………….

11 – Vos collègues du service utilisent-ils le(s) même(s) outil(s) que vous ?

1.Oui 2. Non 3. Ne sait pas

12 – Prenez-vous en compte les caractéristiques des patients pour choisir un outil ou un moyen d’évaluation ? (Par exemple, l’âge, la capacité cognitive, la compréhension du patient…)

1.Oui 2. Non

13 – Après la mise en place d’un traitement antalgique, évaluez-vous la douleur de vos patients ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

Si réponse négative, passez à la question 17

Si Oui

14 – A quelle périodicité effectuez-vous habituellement cette évaluation ? (une seule réponse) 1. Une seule fois systématiquement 3. En cas de nouvelle plainte du malade 2. Plusieurs fois systématiquement 4. En fonction des précisions dans protocoles ou

prescriptions 15 – Utilisez-vous toujours le MEME outil d'évaluation dans ce cas ?

1. Oui 2. Non

16 – Les résultats de cette évaluation sont-ils pris en compte par les prescripteurs pour d’éventuelles modifications du traitement antalgique ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

17 – Existe-t-il un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats des évaluations ? 1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 19 Si Oui 18 – Où notez-vous les résultats de ces évaluations ?

1. Feuille de transmission 3. Document spécifique 5. Autre 2. Feuille de température 4. Planification des soins

Si Autre, précisez : ..……………………………………………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

19 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge de la douleur dans le service ?

En médecine : 1. Oui, pour tous les types de douleur 2. Oui, pour quelques types de douleur 3. Aucun

En chirurgie : 1. Oui, pour les PCA 2. Oui, adaptés à tous 3. Oui, adaptés à quelques 4. Aucun les types d’intervention types d’intervention

20 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge préventive pour les gestes et actes (diagnostiques et thérapeutiques) douloureux pratiqués dans le service?

1. Oui, pour tous les gestes 2. Oui, pour certains gestes 3. Aucun

21 – S'il existe des protocoles écrits, sont-ils rangés dans un classeur spécifique ?

1. Oui 2. Non

22 – Existe-t-il des prescriptions anticipées nominatives (datées, signées) de prise en charge de la douleur dans le service ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

23 – Existe-t-il dans votre établissement des personnes ressources pour le traitement de la douleur ?

1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

Si réponse négative ou NSP, passez à la question 25

Si Oui

24 – Le service a-t-il déjà fait appel à ces personnes ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

25 – Avez-vous suivi une formation initiale sur la douleur ? 1. Oui 2. Non

26 – Avez-vous suivi une formation continue sur la douleur ? 1. Oui 2. Non

27 – Souhaitez-vous une formation sur la douleur ? 1. Oui 2. Non

28 – Avez-vous d’autres remarques ? ………….…………………………………………………………………………………………………….

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………………………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………………….….

…………………………………………………………………………………………………………….….

…………………………………………………………………………………………………………….….

…………………………………………………………………………………………………………….….

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

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Questionnaire Médecin

Identificateur Médecin |__| |__||__| |__||__||__| |__||__| Code Région Code établissement Code service N° médecin

Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Service (en clair) : ………………………………………………… Code service :

Unité ou aile : …………………………………………………….. Secteur dont s’occupe le médecin : ………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Identificateur Patient Douloureux Traitement antalgique Antalgique

aujourd'hui ? aujourd’hui ? à la demande ? 1. Oui 2. Non 3. NSP 1. Oui 2. Non 3. NSP 1. Oui 2. Non 3. NSP

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Initiales Patient |__||__||__| |__||__|

Nom Prénom

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

1 – Fonction dans le service :

1. Interne 3. Assistant 5. Médecin libéral 2. CCA 4. PH/médecin titulaire

2 – Spécialité : 1. Anesthésie-réanimation 4. Gériatrie 7. Pédiatrie

2. Gynéco-obstétrique 5. Autre chirurgie 3. Rééducation fonctionnelle et réadaptation 6. Autre médecine

3 – Participez-vous à l’information des patients sur les modalités de prise en charge de leurs douleurs physiques et les effets secondaires des traitements ?

1. Oui 2. Non

4 – Encouragez-vous vos patients à signaler leurs douleurs physiques ?

1. Systématiquement, 2. La plupart des patients 3. Quelques patients TOUS les patients

5 – Existe-t-il un support d’information écrit sur la douleur physique et sa prise en charge pour le patient (plaquette…) :

• = Au niveau de l’établissement ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

• = Spécifique au service ? 1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

6 – Avez-vous personnellement une E.V.A ou un autre outil d’évaluation?

1. Oui 2. Non

7 – Avez-vous été formé sur les modalités d’utilisation des outils d'AUTO-évaluation ?

1.Oui 2. Non 8 – Avez-vous été formé sur les modalités d’utilisation des outils d'HETERO-évaluation ?

1.Oui 2. Non

9 – Evaluez-vous la douleur de vos patients ? 1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 13

Si Oui

1. Pour tous les patients 2. Dans certaines conditions uniquement Si dans certaines conditions uniquement,

1. Lors de la plainte des patients 2. A la demande des infirmières

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

10 – Par quel(s) moyen(s) effectuez-vous l’évaluation de la douleur physique ? • = Interrogatoire simple 1. Oui 2. Non • = Observation ou examen clinique 1. Oui 2. Non • = Echelle visuelle analogique (réglette) 1. Oui 2. Non • = Echelle d’hétéro-évaluation 1. Oui 2. Non • = Echelle verbale simple 1. Oui 2. Non • = Echelle numérique 1. Oui 2. Non • = Transmissions infirmières 1. Oui 2. Non • = Autre 1. Oui 2. Non

Si Autre, précisez : ………………………………………………………………

11 – Vos collègues du service utilisent-ils le(s) même(s) outil(s) que vous ?

1.Oui 2. Non

12 – Prenez-vous en compte les caractéristiques des patients pour choisir un outil ou un moyen d’évaluation ? (Par exemple, l’âge, la capacité cognitive, la compréhension du patient…)

1.Oui 2. Non

13 – Après la mise en place d’un traitement antalgique, évaluez-vous la douleur de vos patients ?

1. Oui, tous les patients 2. Oui, certains patients 3. Non

Si réponse négative, passez à la question 17 Si Oui 14 – A quelle périodicité effectuez-vous habituellement cette évaluation ? (une seule réponse)

1. Une seule fois systématiquement 3. En cas de nouvelle plainte du malade 2. Plusieurs fois systématiquement 4. En fonction des précisions dans protocoles ou

prescriptions 15 – Utilisez-vous toujours le MEME outil d'évaluation dans ce cas ?

1. Oui 2. Non

16 – Les résultats de cette évaluation sont-ils pris en compte pour d’éventuelles modifications du traitement antalgique ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

17 – Existe-t-il un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats des évaluations ? 1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 19 Si Oui 18 – Où notez-vous les résultats de ces évaluations?

1. Feuille de transmission 3. Document spécifique 5. Autre 2. Feuille de température 4. Planification des soins

Si Autre, précisez : ..………………………………………………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

19 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge de la douleur dans le service ?

En médecine : 1. Oui, pour tous les types de douleur 2. Oui, pour quelques types de douleur 3. Aucun

En chirurgie : 1. Oui, pour les PCA 2. Oui, adaptés à tous 3. Oui, adaptés à quelques 4. Aucun les types d’intervention types d’intervention

20 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge préventive pour les gestes et actes (diagnostiques et thérapeutiques) douloureux pratiqués dans le service?

1. Oui, pour tous les gestes 2. Oui, pour certains gestes 3. Aucun

21 – S'il existe des protocoles écrits, sont-ils rangés dans un classeur spécifique ? 1. Oui 2. Non

22 – Existe-t-il des prescriptions anticipées nominatives (datées, signées) de prise en charge de la douleur dans le service ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

23 – Existe-t-il dans votre établissement des personnes ressources pour le traitement de la douleur physique ?

1. Oui 2. Non 3. Ne sait pas

Si réponse négative ou NSP, passez à la question 25 Si Oui 24 – Avez-vous déjà fait appel à ces personnes ?

1. Oui 2. Non

25 – Avez-vous déjà adressé des patients en consultation spécialisée contre la douleur ? 1. Oui 2. Non

26 – Avez-vous suivi une formation initiale sur la douleur ? 1. Oui 2. Non

27 – Avez-vous suivi une formation continue sur la douleur ? 1. Oui 2. Non

28 – La formation que vous avez vous permet-elle de faire face à la prise en charge de la douleur au quotidien ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

29 – Souhaitez-vous une formation sur la douleur ?

1. Oui 2. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

30 – Avez-vous d’autres remarques ? .……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Questionnaire Service À remplir en collaboration avec le cadre du service de soins

Identificateur Service |__| |__||__| |__||__||__| Code région Code établissement Code service

Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Service (en clair) : ………………………………………………… Code service :

Spécialité du service : ……………………………………………

1 – Existe-t-il un support d’information écrit sur la douleur physique et sa prise en charge pour le patient (plaquette…) :

• = Au niveau de l’établissement ? 1. Oui 2. Non

• = Spécifique au service ? 1. Oui 2. Non

2 –Y'a-t-il des outils d'AUTO-évaluation de la douleur dans le service ?

1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 5. Si Oui, 3 – Quel sont ces outils ?

• = Echelle visuelle analogique (réglette) 1. Oui 2. Non • = Echelle verbale simple (à l’oral) 1. Oui 2. Non • = Echelle numérique 1. Oui 2. Non • = Autre 1. Oui 2. Non

Si Autre, précisez : …………………………………………………………………….

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

4 – Existe-t-il des modalités écrites d'utilisation de ces outils dans le service ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas

5 –Y'a-t-il des outils d'HETERO-évaluation de la douleur dans le service ? 1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 8 Si Oui 6 – Quel sont ces outils ?

Outil 1 : ………………………………………………………………………………………….

Outil 2 : ………………………………………………………………………………………….

7 – Existe-t-il des modalités écrites d'utilisation de ces outils dans le service ?

1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas 8 – Existe-t-il un emplacement spécifique pour enregistrer les résultats des évaluations ?

1. Oui 2. Non

Si réponse négative, passez à la question 10 Si Oui 9 – Où notez-vous les résultats de ces évaluations ?

1. Feuille de transmission 4. Fiche d'anesthésie 7. Autre 2. Feuille de température 5. Document spécifique

3. Feuille de réveil 6. Planification des soins Si Autre, précisez : ..……………………………………………………………………………

10 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge de la douleur dans le service ? En médecine : 1. Oui, pour tous les types de douleur 2. Oui, pour quelques types de douleur 3. Aucun

En chirurgie : 1. Oui, pour les PCA 2. Oui, adaptés à tous 3. Oui, adaptés à quelques 4. Aucun les types d’intervention types d’intervention

11 – Existe-t-il des protocoles écrits de prise en charge préventive pour les gestes et actes (diagnostiques et thérapeutiques) douloureux pratiqués dans le service?

1. Oui, pour tous les gestes 2. Oui, pour certains gestes 3. Aucun

12 – S'il existe des protocoles écrits, sont-ils rangés dans un classeur spécifique ? 1. Oui 2. Non

13 – Existe-t-il des prescriptions anticipées nominatives (datées, signées) de prise en charge de la douleur dans le service ?

1. Oui, toujours 2. Oui, parfois 3. Non

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

14– Exite-t-il un livret d'information sur la prise en charge de la douleur dans le service pour les nouveaux personnels ?

1. Oui 2. Non

15 – Informez-vous TOUS les nouveaux personnels concernés des protocoles et des modalités de prise en charge de la douleur dans le service dès leur arrivée ?

1. Oui 2. Non

16 – Exite-t-il des personnes ressources pour le traitement de la douleur dans votre établissement ?

1. Oui 2. Non

Si réponse négative ou NSP, passez à la question 19. Si Oui, 17 – Quelles sont leurs fonctions ?

1. Infirmier 2. Médecin 3. Les 2

4. Autres, précisez : …………………………………………………………………………….

18 – Le service a-t-il déjà fait appel à ces personnes ? 1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas

19 – Avez-vous d’autres remarques ? .……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Questionnaire Etablissement

À faire remplir par la personne relais

Identificateur Etablissement |__| |__||__| Code région Code établissement

Région (en clair) : ………………………………………………… Code région :

Etablissement (en clair) : …………………………………………. Code établissement :

Ce questionnaire est un extrait du référentiel « Evaluation de la qualité de la prise en charge de la douleur » élaboré par l'AP-HP. Il reprend les trois premières références (au niveau de l'hôpital) et les 23 critères associés à mettre en oeuvre. Un guide d'utilisation est présenté en regard de chaque référence (page de gauche). Ce guide précise pour chaque référence un certain nombre de réflexions générales pour l'amélioration de la qualité, afin d'expliciter les critères et de guider le remplissage du questionnaire.. METHODE DE COTATION �Chaque référence est classée selon le degré d'adéquation aux exigences du critère.

��Cocher :

A – si la structure satisfait totalement aux exigences du critère B – si la structure satisfait en grande partie aux exigences du critère C – si la structure ne satisfait que partiellement aux exigences du critère D – si la structure ne satisfait pas aux exigences du critère NA – si non applicable dans la structure (possibilité d'argumenter dans la colonne

"Justification de la réponse")

��Pour les critères binaires :

• = Si la réponse est oui, cocher A • = Si la réponse est non, cocher D

�La conformité de la structure au critère doit toujours s'envisager en tenant compte :

• = Du caractère complet, adapté, à jour et efficace des éléments mis en place par la structure pour répondre au critère;

• = De la connaissance que le personnel a de ces éléments ; • = De la mise en œuvre de ces éléments.

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L'engagement de l'hôpital, dans la prise en charge de la douleur, concerne la douleur physique et morale, qu'elle soit aiguë, chronique ou dans le cadre de soins palliatifs.

L'analyse des besoins est une étape indispensable pour l'hôpital qui, dans un premier temps, analysera l'activité liée à la prise en charge de la douleur en distinguant douleur aiguë,

douleur chronique et soins palliatifs. Il sera possible d'établir « qui fait quoi ».

A partir de cette analyse et de l'identification des besoins en personnel, en formation et en matériel, l'hôpital statuera sur les moyens à dégager.

Des obligations de formation doivent être formulées et dans la mesure du possible, une vérification des connaissances est effectuée.

Dans les formations, il est utile d'inviter des intervenants extérieurs travaillant dans des conditions similaires.

Certains thèmes bénéficient d'un « accompagnement au lit du patient » [type mise en œuvre des pompes de PCA (patient controlled analgesia)].

Il existe une procédure de mise à jour de ces formations.

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Référence I - Il existe un engagement des instances décisionnelles de l'hôpital concernant la prise en charge de la douleur

Critère A B C D NA Justification de la réponse

1 – La prise en charge de la douleur fait l'objet d'un engagement formel écrit de la part de la direction de l'hôpital

2 – Cet engagement figure dans le projet d'établissement

3 – Un Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) est désigné dans l'hôpital (circulaire DGS/DH N°98/586 du 24 septembre 1999)

4 – Le CLUD élabore un projet écrit d'amélioration de la qualité de la prise en charge de la douleur

5 – Le projet d'amélioration comporte des actions concrètes à mettre en œuvre dans l'hôpital

6 – Ce projet est validé par le CCM, la DSSI et le comité d'évaluation

7 – Il existe un plan de formation cohérent adapté aux besoins des professionnels de l'hôpital

8 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens nécessaires pour les formations

9 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens en termes de personnels médicaux et paramédicaux à mission transversale pour la prise en charge de la douleur

10 – L'hôpital identifie les besoins et dégage les moyens pour les équipements spécifiques nécessaires à la prise en charge de la douleur

CCM : Comité Consultatif Médical DSSI : Direction du Service de Soins Infirmiers

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Il est indispensable d'avoir un ou plusieurs médecins maîtrisant bien les divers aspects du traitement de la douleur et susceptibles de jouer un rôle transversal au niveau de l'hôpital :

- animer un « groupe douleur » inter-services, sorte de staff à vocation pédagogique, multiprofessionnel ;

- créer des groupes de travail inter-services, pour écrire des protocoles en veillant à leur qualité scientifique et à l'homogénéité des prises en charge ;

- soumettre les protocoles au pharmacien, avec lequel il développe des relations permettant l'adaptation continue des protocoles aux progrès thérapeutiques ;

- mener des évaluations, en particulier sur l'efficacité des protocoles.

Ce médecin a en règle générale une activité de conseil et de soins auprès des services. De même, de telles fonctions peuvent être assurées par des « infirmiers douleur ». Les missions de

ces professionnels au niveau de l'hôpital doivent être très précisément définies, dans le cadre du CLUD.

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Référence II – Un travail pluriprofessionnel en réseau est organisé au niveau de l'hôpital pour assurer la qualité de la prise en charge de la douleur

Critère A B C D NA Justification de la réponse

11 – Un expert médical qualifié est disponible dans l'hôpital : il a reçu la formation adéquate (capacité douleur)

12 – Les personnes ressources pour les situations très algiques sont identifiées

13 – La douleur chronique fait l'objet d'une organisation spécifique (consultation, équipe mobile…)

14 – Les soins palliatifs et de fin de vie font l'objet d'une organisation spécifique (consultation, équipe mobile…)

15 – La direction des soins infirmiers valide les protocoles (soins délégués aux infirmiers) existant pour la prise en charge de la douleur dans l'hôpital (circulaire DGS/DH/DAS N°99/84 du 11/02/99)

16 – Le pharmacien hospitalier valide les protocoles existant pour la prise en charge de la douleur dans l'hôpital (circulaire DGS/DH/DAS N°99/84 du 11/02/99)

17 – La mise à disposition des molécules de palier III (morphiniques) sur les 24 heures, fait l'objet d'une organisation cohérente mise en place dans tous les services, et coordonnée par le pharmacien de l'hôpital

18 – La maintenance des pompes d'analgésie auto-contrôlée par l'atelier bio-médical est organisée dans l'hôpital afin d'assurer la disponibilité de matériel fonctionnel

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Les évaluations sont menées dans un esprit pluriprofessionnel, un seul instrument d'évaluation prend en compte dans la même observation les soins et la

surveillance infirmiers, la prescription médicale initiale et réajustée, et le résultat des actions (fréquence de la douleur, intensité, satisfaction du patient).

Toute dissociation entre actions infirmières et médicales rend ces évaluations inefficaces, voire conflictuelles.

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ETATS GENERAUX DE LA DOULEUR : ENQUETES REGIONALES

Référence III – Le projet d'amélioration de la qualité de la prise en charge de la douleur est évalué

Critère A B C D NA Justification de la réponse

19 – Les actions menées dans le cadre de l'amélioration de la prise en charge de la douleur font l'objet d'évaluations régulières

20 – Un compte-rendu écrit des évaluations et des actions menées est adressé au CCM et à la DSSI

21 – Les moyens ciblés engagés sont évalués (implication sur le terrain des acteurs formés, utilisation réelle des matériels dans les services…)

22 – Il existe une évaluation régulière de la satisfaction des patients sur la prise en charge de la douleur

23 – Les plaintes relatives à la prise en charge de la douleur sont systématiquement suivies d'une analyse des dysfonctionnements en cause et de leur amélioration

CCM : Comité Consultatif Médical DSSI : Direction du Service de Soins Infirmiers

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