encéphalo-polyneuropathie herpétique
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Lettres a la redaction
Discussion
Le cloisonnement des informations données séparément àdivers intervenants avait permis de masquer la charge affectivequ’elles contenaient et surtout de neutraliser le potentiel deréactivation de traumatismes déjà sédimentés dans la vie de
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cette patiente. De plus, ce n’est pas la présence d’un ément majeur en soi qui semble avoir été associé au Taket la réactivation est d’abord passé par la stimulationculpabilité associée au tabagisme, comme une façon d’de son corps, comme un plaisir défendu. Le bulletin dvelles a déplacé sur un autre terrain la tension activée cpatiente. Le cas clinique suggère que l’identification d’unpsychique dans le syndrome Takotsubo ne passe pas
simple questionnaire sur les événements de vie, mais panamnèse plus complète.
Déclaration d’intérêts : l’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’inrelation avec cet article.
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Université Laval, institut universitaire de cardiologie
mologie de Québec, département de psychiatrie, QuéG1V 4G5
Correspondance : Françouniversité Laval, institut universitaire de cardiologie
mologie de Québec, département de psychiatrie, 2725Sainte-Foy, Québec, Qc, Canada, G
sirois.rondeau@sym
Reçu le 13 maAccepté le 12 ju
Disponible sur internet le 3 septemb
� 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservéshttp://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2012.06.014
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Le virus de l’herpès est l’agent le plus souvent respod’encéphalite documentée. Il a une prédilection porégions frontales et temporales. Les symptômes initiaula fièvre, les troubles de la conscience et les crises convulsprécède aussi dans de rares cas le syndrome de Guillain[1]. Nous publions ici le cas d’une méningo-encéphalitphocytaire avec une polyradiculoneuropathie dans un cod’infection aiguë à herpès virus. Il s’agit d’un cas exceptqui pourrait confirmer une nouvelle association patholo
Observation
Une patiente de 69 ans sans antécédent majeur quinitialement eu un syndrome confusionnel aigu sans fièsigne de focalisation neurologique. La tomodensitocérébrale réalisée en urgence avait permis de metévidence deux hématomes des deux lobes frontaux. Il n’pas de contexte traumatique et son bilan de coagulatiostrictement normal. La patiente était alors hospitalisneurologie pour surveillance et bilan étiologique.À j14, les troubles de la conscience s’étaient majorapidement la nuque s’était raidie avec apparition d’uned’emblée à 40 8C. La ponction lombaire trouvait 122 élémdont 99 % de lymphocytes avec une hyperprotéinomodérée (0,62 g/L) et une glycorachie normale. Lebiologique n’était pas modifié et la C-reactive proteinétait négative. L’électro-encéphalogramme (EEG) mettévidence un état de mal partiel (région bi-frontaleconvulsivant et l’imagerie par résonance magnétiquemontrait deux hématomes en voie de résorption. À notsur le plan clinique, on trouvait une éruption vésiculeuse
inférieure. Le diagnostic de méningo-encéphalite herpparaissait alors évident malgré une PCR herpès négative dliquide céphalorachidien (LCR). La patiente était alors
par aciclovir, amoxicilline, ceftriaxone sur le plan anti-infeet par valproate de sodium, lévétiracétam et phénobarble plan anticomitial.L’état de la patiente continuait à se dégrader sur lneurologique avec l’installation progressive d’une tétratotale, flasque, aréflectique et sans signe de Babinski. L’dynamique et la fonction respiratoire étaient restées sL’électromyogramme (EMG) avait permis de mettre edence une neuropathie axonale sévère. La TDM etrestaient strictement normales notamment au niveau ducérébral. La recherche des différents virus (par PCR
sérologie) tels que le cytomégalovirus (CMV), l’Epstevirus (EBV), le virus de l’immunodéficience humaine (V
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fluenza, le parvovirus B19, le virus West Nile, et le virus était négative. Le bilan bactériologique avec la rechercheoplasme, campylobacter, yersiniose, rickettsiose, ehrli-
tuberculose, listériose, syphilis et fièvre Q n’avait rien Par ailleurs, la protéine 14.3.3 (maladie de Creutzfeldt–était aussi négative. La recherche d’anticorps anti-GQ1balite de Bickerstaff ou syndrome de Miller–Fisher), anti-céphalite de Hashimoto), anti-VGKC et anti-NMDA (en-
te limbique), anti-ADN natif et anti-nucléaire (encéphalite) était aussi négative. À noter un taux d’anti-ganglioside
type IgG (neuropathie motrice avec bloc de conductioncaux) positif à 55 %. Les autres types d’anti-gangliosides
tous négatifs notamment les anti-GQ1b.a ponction lombaire montrait une augmentation de laité (145 lymphocytes) et de la protéinorachie (0,73 g/L).
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nitiait compatible avec une réactivation ou une infection. Par ailleurs, la sérologie faite dans le LCR, mais àdébut de la symptomatologie montrait un taux d’anti-
du type IgG à 2429 fois la densité optique du témoin etgative en IgM, mais la recherche d’une synthèse intra-
n’avait pas été faite. Le laboratoire trouvait aussi une trèssitivité pour la néoptérine (423 nM) dans le LCR.
ente restant dans un état pseudo-comateux avec unegie totale, il était décidé de réaliser une corticothérapie
vetage consistant en des bolus (1 g par jour pendant. À noter que l’IRM de contrôle restait strictement nor-vec ce traitement, il y eu un début de récupérationsive de l’état de conscience et de la motricité. La cortico-e n’avait pu être poursuivie à dose d’entretien du fait desations septiques apparues en cours d’hospitalisationon de la voie veineuse centrale, infection urinaire haute).
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alors le service après plus de 3 mois était traitée par DépakineW et par Gardé-, 2 mois après sa sortie, en hôpital de jour.e était strictement normale. Sur le plan’alimentait normalement, le tonus moteureurs mettait en évidence une note extra-
(roue dentée). Aux membres inférieurs leà 2/5, montrant un syndrome pyramidaltendineux diffusés et trépidation épilep-s signe de Babinski. L’EMG de contrôle
une neuropathie axonale en cours denant la sérologie HSV1, les IgG étaient ànt diminué à 1,8. Six mois après sa sortie,méliorer sur le plan moteur avec une
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ait une surcharge lente thêta bilatéraleait des hyposignaux bi-frontaux en T2 etl bilatéral des noyaux lenticulaires. Le TOFdu syndnitaire
était par ailleurs sans particularité. Sur le plan neuro-logique, le MMS était à 10 sur 30 avec une atteinte
des capacités cognitives, une distractibilité, uneration, une indifférence et une anosognosie.
donc d’une méningo-encéphalite lymphocytaire asso-une polyradiculoneuropathie de type axonale (anti-
avec un taux d’anticorps anti-HSV du type IgG fortementans le LCR et une séroconversion plasmatique. Waragai] ont rapporté trois cas cliniquement similaires dont lamatologie centrale avait répondu à l’aciclovir mais paste périphérique qui avait nécessité une corticothérapie.
herpès est connu pour être à l’origine du syndrome de–Barré via les IgM anti-Herpès [3] et les anti-ganglio-e type GM1, GM1b, GD1a, et GalNac-GD1a sont impli-ans les neuropathies motrices (sous-type de Guillain-[4]. Dans notre cas, la PCR était négative par deux fois,ruption labiale concomitante de l’atteinte neurologique
e, la présence d’IgG anti-HSV dans le LCR et d’IgMtique, le fort taux de néoptérine intra-thécale et l’éli-n de l’ensemble des autres causes d’encéphalites per-t d’établir qu’une origine herpétique est responsable deion. Des formes avec des tétraplégies existent dans
19 % des cas d’encéphalites herpétiques lorsqu’il ytteinte du tronc cérébral [5]. L’atteinte des noyaux grisx d’origine infectieuse est rare. L’HSV1 est à l’origine de
uni ou bilatérales diffuses, peu en rapport avec notre cas’absence de foyer infectieux typique d’herpès à l’IRMre expliquée par le fait que l’AVC hémorragique initialles lésions herpétiques, étant donné que l’IRM dee réalisée à distance montre des lésions frontales plutôtur de lésions encéphalitiques que de lésions vasculaires
artériel était normal). On pourrait discuter un pseudo-taff GQ1b négatif post-infectieux et sans lésion du tronc.t, Yuki et al. [8] ont rapporté l’association IgM anti-HSV/ti-GQ1b dans une encéphalite de Bickerstaff. Ene, cette encéphalite se développe dans les suites
nfection respiratoire haute dans 73 % des cas [9]. Ormptomatologie neurologique a débuté brutalement entemps que le bouton d’herpès et il n’y a pas euédent infectieux récent et notamment respiratoire.3 % des cas on trouve des anomalies à l’IRM et leslasmatique sont positifs dans 70 % cas. Les anti-nt présents chez 11 % des patients atteints de Bick-
avec tétraplégie [9]. donc d’une atteinte disséminée du système nerveux,aire au virus de l’herpès dont la physiopathologie estUn mécanisme direct pour l’atteinte centrale, et indirectau périphérique dont le mécanisme est similaire à celuirome de Guillain-Barré, c’est-à-dire d’origine dysimmu-
lié à un croisement d’anticorps [10]. Santos Garcia [11] a
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décrit une neuropathie craniale multiple associant le vil’herpes et les anti-GM2. De plus Yuki et al. [8] ont rappprésence concomitante d’IgM anti-HSV et d’anti-GQ1b ptique chez un malade atteint d’un Bickerstaff cliniquYoshikawa et al. [12] ont décrit la présence d’IgMGM1 dans un cas de syndrome de Guillain–Barré aprèvaricelle. Il existe donc très probablement une réactivité centre les anti-gangliosides et l’herpès virus, d’autant plAng et al. [13] ont découvert une réactivité croisée entre leGM2 et le CMV. Par ailleurs, Pretegiani et al. [14] ont rappoparalysie faciale bilatérale associant des IgG anti-GM1 et uHSV1 positive dans le LCR. Ici, l’atteinte périphérique était daxonale avec des IgG anti-GM1 ce qui rentrerait donc plutôle cadre des acute moteur axonal neuropathy (AMAN), soude Guillain-Barré. Ogawara et al. [15] ont montré uneassociation entre les AMAN et les IgG Anti-GM1 et
et al. [16] ont trouvé des IgG anti-GM1 au niveau des
de Ranvier chez le lapin ayant une AMAN.Au total, cette observation décrit l’association d’une méencéphalite herpétique et d’une AMAN (GM1 + ) qu’on pappeler : « encéphalo-polyneuropathie herpétique ».
nique ressemble à une encéphalite de Bickerstaff (troublconscience, tétraplégie, ophtalmoplégie, neuropathiephérique), mais les anti-GQ1b sont négatifs et il n’y
d’anomalie de signal au niveau du tronc cérébral. Danscas, le mécanisme repose sur une réactivité croisée enanti-gangliosides GM1 et l’HSV1.
Déclaration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de cond’intérêts en relation avec cet article.
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Adrien Soulillou, Kamel Larabi, Marie-Josée Lucchini-LYves Fanton, Bastie
Centre hospitalier d’Ajaccio, service de médecineneurologie, 20303 Ajaccio
Correspondance : Adrien Scentre hospitalier d’Ajaccio, service de médecine
neurologie, 27, avenue Impératrice-Eugénie, 20303
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Disponible sur internet le 27 septemb
� 2012 Publié par Elsevier Masson SAS.http://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2012.06.020
Repolarisation précoce associéune fibrillation ventriculaire cune jeune femmeEarly repolarisation with ventricular fibrillin a young woman
La repolarisation précoce est une entité électrocardiograpqui a longtemps été considérée comme bénigne. Des
récentes [1,2] ont mis en évidence sa relation avec la sur
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