en mouvement - le serm · il faut die u’apès une année à 0,2 % d’augmentation, le cumulatif...

8
En Mouvement Vol. 18, no. 4 Mars 2016 Bonjour, Après un automne réchauffé par une mobilisation de tous les instants, un hiver refroidi par une entente qui laisse plusieurs d’entre nous plutôt tièdes, voici revenir le printemps qui, espérons-le, nous apportera la force d’avancer et de continuer à combattre l’omniprésente austérité et ses multiples conséquences. En effet, même si nos conditions de travail sont réglées pour quelques années, il était impossible à travers la négociation nationale de régler l’entièreté des problèmes de sous- financement de l’éducation et de rattraper l’étendue des dégâts causés par les trop nombreuses coupures des dernières années. Pour ces raisons, il est impératif de poursuivre le combat et de réclamer un réinvestissement majeur en éducation. Lueur d’espoir à l’horizon, il semble que le gouvernement augmenterait le budget de l’éducation de 3 % pour l’an prochain. Il faut dire qu’après une année à 0,2 % d’augmentation, le cumulatif peine à suivre l’inflation. Il semble que le premier ministre lui-même aurait mentionné « grâce à notre marge de manœuvre retrouvée, l’éducation sera en tête de liste de nos priorités … ». S’agit-il encore de promesses qui fondront comme neige au soleil? Car ne l’oublions pas, le Parti libéral du Québec avait promis de maintenir pour la durée du mandat une croissance moyenne de 3,5 % par année du budget de l’éducation. Souhaitons que le gouvernement cesse de faire la sourde oreille car si l’ignorance érige des murs, l’éducation permet d’ouvrir des portes. Jean-Louis Bray, président Mot du président

Upload: dangnga

Post on 13-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

En Mouvement Vol. 18, no. 4 Mars 2016

Bonjour, Après un automne réchauffé par une mobilisation de tous les instants, un hiver refroidi par une entente qui laisse plusieurs d’entre nous plutôt tièdes, voici revenir le printemps qui, espérons-le, nous apportera la force d’avancer et de continuer à combattre l’omniprésente austérité et ses multiples conséquences. En effet, même si nos conditions de travail sont réglées pour quelques années, il était impossible à travers la négociation nationale de régler l’entièreté des problèmes de sous-financement de l’éducation et de rattraper l’étendue des dégâts causés par les trop nombreuses coupures des dernières années. Pour ces raisons, il est impératif de poursuivre le combat et de réclamer un réinvestissement majeur en éducation. Lueur d’espoir à l’horizon, il semble que le gouvernement augmenterait le budget de l’éducation de 3 % pour l’an prochain. Il faut dire qu’après une année à 0,2 % d’augmentation, le cumulatif peine à suivre l’inflation. Il semble que le premier ministre lui-même aurait mentionné « grâce à notre marge de manœuvre retrouvée, l’éducation sera en tête de liste de nos priorités … ». S’agit-il encore de promesses qui fondront comme neige au soleil? Car ne l’oublions pas, le Parti libéral du Québec avait promis de maintenir pour la durée du mandat une croissance moyenne de 3,5 % par année du budget de l’éducation. Souhaitons que le gouvernement cesse de faire la sourde oreille car si l’ignorance érige des murs, l’éducation permet d’ouvrir des portes.

Jean-Louis Bray, président

Solutions informatiques

Mot du président

Exigences particulières

Les exigences s’adressent à toutes les enseignantes et tous les enseignants de la commission scolaire, réguliers ou à statut précaire. Les exigences sont rattachées à des postes précis dans différentes écoles et dans différents champs qu’il s’agisse d’un poste à temps plein ou d’un contrat à temps partiel. Vers la fin du mois d’avril, la commission scolaire déposera sur le bureau virtuel l’horaire des rencontres pour les exigences particulières. Assurez-vous d’avoir en main toutes les exigences dont vous pourriez avoir besoin.

Sarah Archambault, conseillère syndicale

Accident du travail

Vous êtes victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle (nodules aux cordes vocales, etc.) : 1. Remplir le « Rapport d’événement » de la CSA et le transmettre à Valérie Venne au

Service des ressources humaines de la CSA.

2. Consulter le médecin si vous avez besoin de traitement (congé ou physio ou médication, etc.). Seul le médecin peut déclarer un accident du travail à la CNESST*. Assurez-vous de transmettre la déclaration d’accident à la CNESST.

3. Remplir la « Réclamation du travailleur » de la CNESST et vous assurer de le faire parvenir à la CNESST.

* Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail

Michel Lévesque, vice-président

Le 25 avril 2016, de 13 h 30 à 15 h 30 aura lieu au SERM une formation offerte par trois conseillers de la Fédération sur le rôle, les mandats et implications d’un tel comité, qui est souvent peu exploité dans nos milieux. Avec l’ajout de sommes dédiées aux élèves HDAA, obtenues lors de la dernière négociation, il devient impératif de prendre une place d’influence dans les décisions qui relèvent des services offerts aux élèves HDAA par le biais de recommandations précises auprès de nos directions d’école. Les détails pour l’inscription suivront sous peu.

Karine Nantel, vice-présidente

Formation comité EHDAA école

Répartition des cours et leçons entre les enseignantes et enseignants d’une école

Le comité de participation des enseignantes et enseignants (CPE) doit être consulté sur les critères à utiliser pour procéder à la répartition.

La direction doit ensuite déterminer ces critères au plus tard le 8 avril*.

Au plus tard le 8 avril*, la direction doit remettre aux équipes d’enseignants, par champ, la répartition des cours et leçons au primaire et le nombre de périodes par champ ou par discipline au secondaire.

À partir de ces informations, les enseignantes et enseignants se rencontrent afin de convenir d’une proposition de répartition à remettre à la direction.

S’il n’y a pas d’entente entre les enseignantes et enseignants et la direction sur la répartition, la direction doit rencontrer les enseignantes et enseignants concernés pour tenter de trouver une solution.

Si ces deux étapes ont échouées, la direction détermine une tâche équitable en respectant les critères établis.

Une enseignante ou un enseignant qui n’est pas satisfait de la décision de la direction peut en demander les motifs par écrit.

Exceptionnellement, après entente avec la direction, deux enseignantes ou enseignants peuvent échanger l’ensemble de leurs cours et leçons si l’une des deux personnes est absente pour toute l’année scolaire.

Dans le cadre de ce processus, l’accent est mis sur la participation des enseignantes et enseignants et la recherche d’une entente. Les directions ne doivent pas court-circuiter ce processus en intervenant individuellement auprès des enseignantes et enseignants avant le dépôt d’une proposition commune.

* Échéancier mouvement de personnel – secteur jeune 2016-2017

Sarah Archambault, conseillère syndicale

Nous désirons remercier toutes les enseignantes et tous les enseignants qui ont participé à la rédaction de témoignages personnels dans le cadre de la semaine de reconnaissance provinciale de février dernier. La qualité des différents textes reçus démontrent clairement votre passion à exercer cette noble profession. Nous sommes heureux de partager avec vous trois histoires qui ont particulièrement retenu notre attention. Ces trois histoires se retrouvent également sur notre Facebook. Parmi tous les textes reçus, nous avons procédé à une pige et voici le nom de trois enseignantes qui se méritent une carte-cadeau de 100 $ :

Marie-Audrey Caron

Joannie Coulombe

Louise Lecavalier Merci de votre participation!

Je suis devenue enseignante car …

Je suis un enseignant parce que …

Je suis devenue enseignante car...

J'ai eu le rêve de devenir enseignante à l'âge de 7 ans, en première année. Mon enseignante, Pierrette Perreault, était douce, patiente et elle prenait le temps de nous écouter. Je n'ai jamais changé d'idée par la suite. Pour moi, enseigner c’est s'ouvrir aux enfants, c'est leur permettre d'entrer dans notre vie pour une courte période et laisser notre marque dans leur cœur. Pour certains, c'est d'améliorer leur bagage affectif, pour d'autres, c'est de les faire réfléchir sur leurs actions dans le but d'accroitre leur maturité. Pour moi, enseigner c'est bien plus que de transmettre des connaissances. Je dis toujours que mes petits trésors me font grandir chaque année, car en les voyant évoluer mentalement, je suis épanouie et je sens que j'accomplis ma mission. Je suis devenue enseignante parce que je trouve que dans notre monde tout va vite et que c'est important de prendre le temps d'écouter les générations de demain, de les conseiller et qu'elles sentent que nous sommes là pour elles! Jusqu'à maintenant, je dis : mission accomplie! Je suis fière de mes élèves, fière de l'équilibre que j'ai su trouver pour concilier le travail et la famille et fière d'être parmi celles et ceux qui exercent la plus belle profession au monde! Bonne semaine des enseignantes et enseignants!

Roxane Lavallée, enseignante

Je suis devenue enseignante car…

Pendant mon cheminement scolaire, je repensais fréquemment à ma belle année passée à la maternelle. Dès un jeune âge, j’avais un petit livre dans lequel je notais mes idées d’activités et de jeux que je pourrais faire un jour avec mes élèves. J’adorais jouer à l’école et exercer le rôle de l’enseignante. Je ne savais pas pourquoi cette année-là m’avait marquée plus que les autres, mais c’est en étant une enseignante que, plusieurs années plus tard, j’ai compris les principales raisons. Cette enseignante était passionnée et elle aimait les enfants, tout comme ma grand-mère (enseignante retraitée) : impliquée, dévouée, disponible, motivée, imaginative, travaillante, etc.; elle avait le mot « enseignante « tatoué sur le cœur. Une fois inscrite au baccalauréat, personne n’était surpris d’apprendre que je voulais devenir enseignante, surtout une enseignante au préscolaire d’abord et avant tout; c’était tatoué sur mon cœur depuis longtemps moi aussi et je l’avais dans la tête ; pour le meilleur et pour le pire (eh oui!). C’est comme si le métier d’enseignante m’avait passé la bague au doigt! On pourrait dire que je suis mariée avec ce métier! (Façon de parler bien sûr! : Avec espoir et conviction de ne jamais demander le divorce un jour… hihi! ) Malgré les quelques années d’expérience que j’ai dans mon bagage, j’ai en moi le grand désir d’aider les élèves, la volonté d’amener chaque enfant au sommet de ses capacités, le besoin de les soutenir dans leur développement, le bonheur de mettre au moins un sourire par jour dans leur cœur, la satisfaction d’avoir semé quelques graines dans la vie de chacun d’eux, la motivation de les faire réussir à divers niveaux de leur développement, etc. Bref, de faire une différence (petite ou grande) dans la vie de ces petits amours. Malgré le fait que l’idée du travail d’une enseignante n’est pas la même que dans mes tendres souvenirs, malgré les défis rencontrés dans nos classes au quotidien et malgré de petites insatisfactions, je continue de croire que j’ai ma place dans ce métier et que si je l’ai choisi, c’est pour les bonnes raisons… J’espère sincèrement que ce « tatouage » pour l’enseignement restera toujours présent dans mon cœur et dans le vôtre même avec les années et les défis du métier d’enseignante! Bonne et heureuse semaine des enseignantes et des enseignants!

Marie-Audrey Caron, enseignante au préscolaire

J’aimerais vous dire que j’ai rêvé d’être une enseignante dès mon jeune âge et qu’Émilie Bordeleau était mon modèle de femme. Mais non! Malheureusement, je ne peux pas le faire, car ce n’est pas le cas. Mon choix de devenir enseignante n’a pris forme qu’à l’âge adulte. Sans même comprendre la pertinence de mon choix, j’ai réalisé sur les feux de la rampe que je me sentais comme un poisson dans l’eau. J’aimais me retrouver dans une classe avec mes élèves. Je résumerais le tout en disant que ma passion n’a pas été calculée, elle a été vécue et ressentie, tout simplement. En toute humilité, je vous dévoile que l’union formée par ma profession et ma personne est celle qui est la plus parfaite de mes 28 dernières années. Tel un vieux couple, on s’apporte mutuellement et, comme dans le mariage, je compte fêter ma noce du rubis dans 7 ans, signe des 35 ans de service. Ce sera dans un état de travail accompli que je lèverai mon verre à ma belle et grande carrière qu’était l’enseignement.

Nathalie Picard, enseignante au primaire

Le 10 mai 2016 Assemblée d’affectation, mutation obligatoire, supplantation désistement Centre de formation professionnelle des Riverains Grande salle (local G-164) 120, rue Valmont, Repentigny Entrée porte R-15 Le 25 mai 2016 Assemblée de mutation volontaire dans le même champ ou la même discipline Centre de formation professionnelle des Riverains Grande salle (local G-164) 120, rue Valmont, Repentigny Entrée porte R-15 Le 31 mai 2016 Assemblée de mutation volontaire en changement de champ et de discipline Salle des Commissaires de la commission scolaire 130, rue Valmont, Repentigny Sous-sol de l’édifice de la piscine municipale Stationnement au CFP des Riverains Les formulaires suivants ne sont plus disponibles sur le site du SERM puisque ceux-ci sont maintenant sous format électronique :

Demande de mutation volontaire en changement de champ ou de discipline;

Demande de retour à l’école d’origine;

Demande de retour au champ ou à la discipline d’origine.

Nous vous rappelons que la date limite pour faire ces demandes est le 23 mai 2016.

Lucie Durocher, vice-présidente

Chaque membre du Conseil exécutif a des dossiers spécifiques. Vous pouvez retrouver la liste sur notre site : http://www.sermoulins.com/le-serm-csq/qui-fait-quoi.html Nous retournons les appels même si nous sommes en instance à l’extérieur. Si c’est urgent, envoyez-nous un courriel avec un numéro où l’on peut vous rejoindre facilement et on vous rappellera rapidement. Voici nos coordonnées :

Jean-Louis Bray poste 229 [email protected]

Lucie Durocher poste 227 [email protected]

Gino Galardo poste 228 [email protected]

Michel Lévesque poste 226 [email protected]

Karine Nantel poste 234 [email protected]

Pour les enseignantes et enseignants réguliers :

11 avril 2016 – de 17 h à 19 h Pour les enseignantes et enseignants à statut précaire inscrits sur la liste de priorité :

11 mai 2016 – de 17 h à 19 h Pour les enseignantes et enseignants légalement qualifiés non inscrits sur la liste :

1er juin 2016 – de 17 h à 19 h Lucie Durocher, vice-présidente

Rencontres d’information sur le processus d’affectation et de mutation au bureau du SERM

Conseil des déléguées et délégué s : 30 mars 2016

Rencontre d’information et d’échange pour la présentation du

guide de gestion de stages – 7 avril 2016 à 17 h au bureau du

SERM

Rencontre d’information pour le processus d’affectation pour les

enseignantes et enseignants réguliers : 11 avril 2016