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SOMMAIRE
L'Edito – Alain Souchon s’engage
Les Brèves – Soigner n’est pas tout
Collecte de films radiographiques – La Ligue et les im-
plants PIP– Portrait de Karine Gagnon, salariée au Comité
Rubrique Bénévoles
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L'EDITO
L’élaboration d’une convention entre notre comité et l’Institut Régional et
Fédératif de Franche-Comté (IRFC), pour un financement et un rôle d’interlo-
cuteur et de porte-parole des besoins des malades.
Nous poursuivons le travail engagé (effort pour la recherche, les équipements,
le soutien aux associations locales exerçants dans le champ de la cancérologie,
la pérennisation de notre service proximité cancer,…). Nos projets pour ces
prochaines années mettent plus que jamais chaque patient au cœur de nos
préoccupations.
Nous savons que la réussite de notre mission passera en premier lieu par notre
capacité à vous écouter, vous comprendre, et à établir une relation de confiance
sincère et respectueuse de vos attentes.
Merci à tous, ligueurs engagés.
Brigitte COUFFET, Vice-Présidente
lain Souchon
s’engage
pour lutter contre le cancer des en-
fants avec son nouvel album «À cau-
se d’elles» dont le titre «le jour et la
nuit» est déjà un tube.
En achetant son album, vous faites
un don pour aider les enfants mala-
des.
Pour se faire plaisir ou faire plaisir, « À
cause d’elles » est un joli cadeau et une
source d’espoir pour tous les enfants qui
doivent faire face à la maladie et à la pré-
carité que peuvent rencontrer leurs fa-
milles dans cette étape difficile.
«Des actions comme celle d’Alain Sou-
chon nous aideront à sortir le cancer des tabous et des peurs dans lesquels la société a encore trop tendance à l’enfer-
mer» ajoute, Gilbert Lenoir, président de
la Ligue contre le cancer.
N°2—Mars 2012
N°ISSN 21.19.1603
dududu ComitéComitéComité dududu DoubsDoubsDoubs
A
Notre mission de proximité va encore se développer
dans les prochains mois à travers la réalisation de
nouveaux projets :
La mise en place d’une équipe de bénévoles
« écoutants », au service des patients sur les lieux
de traitements ;
Soigner n’est pas tout Les essais cliniques déterminent si un nouveau trai-tement est bénéfique pour le patient. Mais les fron-tières de la notion de bénéfice sont floues. Que dire par exemple d’une thérapie qui augmenterait de seule-ment 2 % le taux de survie à 10 ans, mais avec une diminution du bien-être, à cause des effets secondai-res ? Cet exemple touche du doigt la complexité de l’évaluation d’une thérapeutique et la nécessité de considérer l’impact d’un médicament sur la santé du patient dans sa globalité : son efficacité pour prolon-ger l’espérance de vie mais également son incidence sur la qualité de vie.
La France est en retard En France, les essais cliniques tiennent aujourd'hui
peu compte du ressenti des patients à l’égard de leur
santé. Mais la situation évolue.
En France, la qualité de vie ne fait pas partie de la
liste des principaux critères évalués lors d’un essai
clinique pour juger de l’efficacité d’une nouvelle théra-
peutique ou d’une nouvelle prise en charge. Certains
médecins et chercheurs en oncologie le regrettent.
Afin d’y remédier, trois d’entre eux, le Pr Francis Guil-
lemin, à Nancy, le Pr Mariette Mercier, à Besançon, et
le Dr Franck Bonnetain, à Dijon, ont ainsi créé une
plateforme baptisée «Qualité de vie et cancer» visant
à mutualiser les compétences des spécialistes de la
qualité de vie avec pour ambition d’offrir une expertise
pour mesurer et analyser la qualité de vie dans les
essais cliniques et les études épidémiologiques.
Pleins feux sur les effets secondaires Les traitements utilisés contre le cancer sont parti-
culièrement puissants, parce qu’ils sont conçus pour
détruire les cellules cancéreuses. Malheureusement,
ces traitements peuvent également détruire les
cellules saines et entraî ner des effets secondai-
res. Les médecins-chercheurs tentent de découvrir
des traitements qui empêchent la destruction de
cellules saines tout en prolongeant la survie et la
qualité de vie du malade, et en diminuant les effets
secondaires de ces traitements.
Les résultats de tels efforts incluent :
• des nouveaux médicaments mieux tolérés,
• des médicaments antiémétiques (qui empêchent la
nausée et les vomissements),
• des antidouleurs,
• des périodes de traitement moins longues,
• des moyens plus adaptés pour protéger les tissus
normaux pendant la radiothérapie,
• des nouvelles méthodes de chirurgie moins invasives,
• l’accès aux programmes d’aides psychologiques,
• l’évaluation et le maintien de la qualité de vie.
Une méthode fondée sur la subjectivité des patients,
mais robuste
Pour évaluer la qualité de vie, les scientifiques se
basent sur des questionnaires proposés aux pa-
tients. Des épidémiologistes, des sociologues et des
psychologues façonnent ces questionnaires selon la
nature des pathologies et le type de traitement.
A partir des réponses du patient, les biostatisticiens
et les épidémiologistes génèrent des scores qui éva-
luent son état de fatigue, de dépression, de santé
mentale, etc... « Cela peut paraî tre étonnant car nous nous basons sur le ressenti du patient, explique
le chercheur. Mais c’est exactement ce que nous recherchons. » Qui mieux que la personne elle-même
peut en effet estimer son état de bien-être ? La sub-
jectivité est donc ici ce que visent les scientifiques. « Au Canada, où la qualité de vie constitue un paramè-tre important dans les essais, on fait beaucoup plus confiance au patient, ajoute-t-il. En France, nous avons des efforts à faire. La subjectivité du médecin a longtemps primé sur celle du patient. Il faut que cela change. » Presque 75 % des essais cliniques intègrent aujour-
d'hui la qualité de vie. « Mais il s’agit seulement d’un critère jugé complémentaire, regrette Franck Bonne-
tain. Nous souhaiterions que, à l’instar d’autres pays, les autorités françaises intègrent la qualité de vie comme critère principal dans les essais cliniques. Notre travail a pour objectif de renforcer la robustes-se de nos méthodes d’évaluation, mais aussi de faire en sorte que le ressenti du patient soit mis au centre de l’essai clinique, au même titre que l’efficacité thé-rapeutique du médicament. »
Stéphanie Delage (extraits de l’article)
1 European organization for research and treatment of cancer.
AGENDA
SEMESTRIEL
Brocante :
18 et 19 février 2012
Conférence à Vuillafans :
23 février 2012
Loto à Chaffois :
10 mars 2012
Conférence à Aissey :
15 mars 2012
Conseil d’Administration :
20 mars 2012
Gala accordéon Vercel :
24 mars 2012
Randonnée Gourmande :
20 mai 2012
À retenir
24 Mai 2012
Assemblée Générale
Petit Kursaal
Un chiffre
12 668
Adhérents
Le rôle du comité envers les implants PIP
Notre comité s’engage à prendre en charge une aide financière, psychologique et sociale auprès des femmes ayant subi une chirurgie reconstructrice à la suite d’un cancer du sein.
L’assurance maladie couvre les frais d’ordre
médical (échographie, explantation et implan-
tation d’un nouvel implant mammaire, frais
d’hospitalisation, soins postopératoires et
indemnités journalières).
La ligue, quant à elle, couvre les frais éventuels
restant à la charge de la patiente, liés au suivi
diagnostic et aux interventions médicales qui
ne seraient pas remboursées. Exemple : frais
de transport liés au suivi diagnostic ou à l’in-
tervention, frais indirects liés à l’intervention
(garde d’enfant, hébergement, etc.).
Nous mettons à la disposition des victimes
une fiche de signalement des difficultés ren-
contrées afin d’identifier les conditions dans
lesquelles les victimes ont été prises en char-
ge.
Originaire de Haute-Saône, et après avoir
décroché un CAP puis un BEP en compta-
bilité, Karine trouve un premier emploi à
Pirey. Alors qu’elle recherche un nouvel
emploi, une connaissance lui annonce que
le trésorier de la Ligue contre le cancer
de Besançon a besoin d’une comptable
pour le soutenir dans ses missions. C’é-
tait il y a 21 ans.
C’est la 1ère salariée du comité, elle com-
mence à mi-temps. Suite au départ préci-
pité d’une secrétaire bénévole, Karine est
embauchée à temps plein à peine 6 mois
après son arrivée. Elle gère déjà en totali-
té l’association dans le seul et unique
bureau autrefois situé à l’hôtel de ville de
Besançon.
Ce poste lui plaî t très rapidement : « Je
ne fais pas que de la comptabilité, le tra-
vail est très diversifié. Je suis souvent
appelée pour tester les nouveaux logi-
ciels, suivre des formations ».Mais ce
qu’elle apprécie le plus c’est de travailler
dans une association conviviale. « La re-
lation que j’entretiens avec les bénévoles
m’a vraiment beaucoup apporté dès le
début, tant au niveau professionnel que
personnel ».
Karine est également très sensible à la
cause pour laquelle elle s’emploie. Une
personne dont elle est très proche fut
touchée par le cancer il y a plusieurs an-
nées. Ce moment difficile, qui s’est clos
par un heureux dénouement, lui permet
aujourd’hui de voir la vie de manière plus
positive. « Lorsqu’on a vécu ce genre d’é-
vènement, la signification du temps n’est
plus du tout la même. On ne veut plus
s’énerver sur les petits tracas du quoti-
dien, ou sans cesse se dépêcher, s’impa-
tienter, et rester dans un sentiment
d’attente sans vraiment profiter de l’ins-
tant présent ».
Durant toutes ces années de loyaux ser-
vices, le comité a perpétuellement évolué.
« Le rythme s’accélère au fil des ans, sur-
tout depuis que le système des délégués
s’est mis en place - nous explique-t-elle -.
Le comité répond régulièrement aux ap-
pels à projets venant du siège. Mais tout
s’est vraiment dynamisé depuis l’arrivée
du président actuel. »
Bref, notre comité doit une fière chandel-
le à Karine sans qui il ne serait, à l’heure
actuelle, pas aussi réactif et investiga-
teur comme on le connaî t !
Pour tout complément
d’information,
un numéro vert a été mis à la disposi-
tion des victimes par le ministère de la
santé : 0800 636 636
ACTUS
PORTRAIT
Mise en place d’’une collecte des films radiographiques
Une radiographie argentique est composée
d'un support généralement en Polyester, et
d'une couche sensible composée d'un mélange
de gélatine et de bromure d'argent.
Les radiographies numériques ne contiennent
que peu ou pas d'argent, et ne sont pas valori-
sées comme les films argentiques. Toutefois il
convient également de les récupérer.
Tous les clichés radiologiques usés doivent
être collectés pour être recyclés. La loi inter-
dit de les jeter dans les circuits de traite-
ment des ordures ménagères ou dans la natu-
re, car leur durée de vie est supérieure à 300
ans.
Rhône-Alpes Argent organise sur le territoire
national une collecte, grâce à des points d'ap-
ports volontaires dans les établissements de
santé ainsi que dans certaines déchetteries
gérées par les municipalités ou communautés de
communes participantes.
Cette collecte est gratuite et assurée par les
bénévoles des associations caritatives parte-
naires. Notre comité fait partie depuis peu de
ces associations caritatives. En participant à
la collecte et au tri des clichés, nous agissons
pour la sauvegarde de l’environnement et ob-
tenons des fonds pour assurer nos missions.
Déposer ses radiographies usées dans une
borne constitue donc un geste écologique et
humanitaire.
Nos points de collecte dans le Doubs : Phar-macie St Bénigne, Pharmacie St Pierre
(Pontarlier), Pharmacie du Drugeon
(Houtaud), Pharmacie Roussey Nguyen (Doubs), Pharmacie de Saint Claude, Pharma-cie du Capitole, et Pharmacie Paulin (Besançon).
FLASH SUR
Bulletin semestriel d'information édité par le Comité du Doubs de La Ligue Contre le Cancer - 34, avenue Fontaine Argent - 25027 BESANCON CEDEX
http://www.ligue-cancer.net/cd25B - Directeur de la Publication : Professeur Jean François BOSSET Site Face Book : comité doubs besançon Incc
- Imprimé avec le soutien de la Ville de Besançon - Tirage : 1300 exemplaires
Laurent LAHAXE
Après avoir sillonné en 2011
pendant 30 jours près de
4000 km en vélo pour son
Tour de France, Laurent
LAHAXE prépare déjà la
« Course de Solidarité » à
Dampierre en juin. Il réfléchit également à un Tour de Fran-
che-Comté pour 2013 avec des personnes en phase de
rémission.
Guy AMALFITANO
Dans le cadre du
«Marathon 2 l’Es-
poir 2011», Guy
AMALFITANO, unijam-
biste depuis l’âge de
18 ans, a parcouru plus de 4000 km et récolté 27 800€
de dons pour la Ligue Contre le Cancer. Désigné par le
Guinness des Records comme recordman
« du plus long voyage sur des béquilles », il
se prépare déjà à passer la barre des 5000
km pour 2013 !
A partir du mois de février et ce tous les premier et deuxième
mardis du mois, une équipe de nos bénévoles rendra visite aux
patients atteints de cancer et hospitalisés au CHU de Besan-çon et à la Clinique St Vincent.
Mme LAURENCOT encadre l’équipe pour l’instant au nombre de
deux (avec Mme MASON) et prochainement de quatre.
Leur mission
Les bénévoles peuvent également leur apporter des informa-
tions sur les aides mises à leur disposition par le comité.
Pour ce début d’année, l’association étudiante Envie d’Art et d’Agir a organisé un concours photos en partenariat avec le CRIJ et à
destination du grand public.
Le but était de sensibiliser les participants à notre cause
et maintenir le contact avec eux pour de futurs évènements. La
photo intitulée « Besançon » est la grande gagnante de ce
concours !
BÉNÉVOLES
CONCOURS PHOTOS « L’HIVER SERA DOUBS »
OÙ EN SONT NOS SPORTIFS ?
VISITES AUPRÈS DES PATIENTS HOSPITALISÉS