RUE DE L

’ÉLYSÉ

EAVENUE DE MARIGNY

RUE DU FAUBOURG -SAINT-HONORÉ

MINISTÈREDE L’INTÉRIEUR

PLACE BEAUVAU

COURD’HONNEUR

JARDINS

AVENUE DE MARIGNY

JARDINS

Infographie

: Herv

é Bouilly

Salles des fêtesDîners officielset conférencesde presse

Salon MuratSalle du conseildes ministres

Salon DoréBureau du président

Salon de réception

Entrée principale55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

Service de presse

Appartementde permanence

PC JupiterCentre souterrainde décision nucléaire

Appartements privés duprésident et de sa famille

Salond’Argent

Secrétariatdu président

Salon VertSalle de réunion

Jardin d’hiver

9

Vers le 2, ruede l’Elysée

(Au 2, rue de l’Elysée)

12

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RUE DU FAUBOURG -SAINT-HONORÉ

MINISTÈREDE L’INTÉRIEUR

PLACE BEAUVAU

COURD’HONNEUR

RUE DE L

’ÉLYSÉ

E

Infographie

: Herv

é Bouilly

Salles des fêtesDîners officielset conférencesde presse

Salon MuratSalle du conseildes ministres

Salon DoréBureau du président

Salon de réception

Entrée principale55, rue du Faubourg-Saint-Honoré

Service de presse

Appartementde permanence

PC JupiterCentre souterrainde décision nucléaire

Appartements privés duprésident et de sa famille

Salond’Argent

Secrétariatdu président

Salon VertSalle de réunion

Jardin d’hiver

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Vers le 2, ruede l’Elysée

(Au 2, rue de l’Elysée)

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Le Point 1818 | 19 juillet 2007 | 37

EN COUVERTURE

36 | 19 juillet 2007 | Le Point 1818

Dans la police, on les appelle les « mange-sièges ». Comprenez : les

gardes du corps des hautes personna-lités de l’Etat. Tout en haut de l’échelle, les hommes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), ceux qui veillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur le locataire de l’Ely-sée et sa famille. Au GSPR, l’arrivée de Sarkozy a eu l’effet d’une boule dans un

jeu de quilles. Sur les 60 officiers qui protégeaient Chirac, il n’en reste plus que 6. Exit les 30 gendarmes auxquels le nouveau président reprochait de ne pas l’avoir informé, alors qu’il était mi-nistre de l’Intérieur, de l’hospitalisation, en 2005, au Val-de-Grâce, de Jacques Chirac pour un accident cardio-vascu-laire. Pour les remplacer, Nicolas Sarkozy a fait venir avec armes et bagages le

LES ANGES GARDIENS DU PRÉSIDENT ET DE SA FAMILLE

note du secrétariat général de la Défense nationale, l’utilisation du téléphone Blackberry est interdite pour des rai-sons de sécurité de données, à cause de la localisation de son serveur outre-Atlantique. L’équipe se mélange volon-tiers au reste du personnel, comme dans la cantine réservée habituellement aux sans-cravate de l’Elysée.

« Quand il coupe, il coupe. » Côté communication, c’est à l’améri-caine : le jeune porte-parole, David Martinon, anime chaque semaine un point presse, comme à la Maison-Blanche, et est autorisé à s’exprimer dans les mé-dias. Il a récemment réussi un petit ex-ploit en ne changeant rien à son agenda malgré une extinction de voix ! « Je suis pratiquement tout le temps avec le prési-dent afin de savoir tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait », rapporte celui qui entame ses journées en lisant tous les grands titres de la presse nationale et interna-tionale.

Pour le Net, François de La Brosse, l’inventeur de la NS TV durant la cam-pagne présidentielle, travaille sur un nouveau site de la présidence (elysee.fr) qui devrait bientôt voir le jour.

Quant au reste, le président est à la tête d’un phalanstère de 1 000 person-nes. Avec ses bataillons d’électriciens, de jardiniers, de garagistes, de méde-cins, de gardes républicains, de cuisi-niers… Le changement, eux aussi l’ont senti : « Sous Chirac, on ne pouvait pas rester debout dans la cour à discuter ou à fumer une cigarette, car “Madame” n’appréciait pas », se souvient un chauf-feur. Si tous louent la grande gentillesse de Jacques Chirac, certains ne gardent pas un souvenir impérissable de « Madame » Bernadette Chirac. La nou-velle première dame semble être moins formaliste.

Le soir venu, il arrive que le président sorte de façon imprévue : au restaurant, chez des proches ou pour assister à une exposition. « Quand il coupe, il coupe », assure un membre du palais, qui se ré-jouit de « couper » lui aussi pour les quinze jours de vacances qui lui sont accordés par la présidence. Les conseillers quittent l’Elysée aux alen-tours de 22 heures. L’heure à laquelle Henri Guaino travaille ses discours, stylo à la main, et met en scène le destin po-litique de la France. La France new-look , la France selon « Sarko » §

commandant Michel Besnard et ses hommes, qui assuraient sa sécurité de-puis son premier passage en 2002 Place Beauvau. Ce commandant, en passe d’être nommé préfet, dirige 80 gardes du corps, dont 50 affectés à la seule sé-curité du président, dont le nom de code est « Vega ». Les 30 autres veillent sur Cécilia et les cinq enfants du couple re-composé. Une mission qui est loin d’être une sinécure lorsqu’il faut accompagner les sorties en discothèque de Jean, le

cadet des trois fils du président. Ou en-core assurer la protection de Louis, le petit dernier, quand il veut aller manger une glace. Les « gorilles », comme les ap-pelait le général de Gaulle, jouent aussi un rôle essentiel : protéger la vie privée de Nicolas Sarkozy et des siens.

L’actuel président ne se déplace ja-mais sans au minimum 11 gardes du corps. Une rupture par rapport à Jacques Chirac, qui avait fortement « dégonflé » les effectifs du GSPR à son arrivée à l’Ely-

sée. Sarkozy, qui voue une admiration sans borne au RAID, depuis la prise d’otages dans une école maternelle de Neuilly, en 1993, a réclamé auprès de lui une vingtaine de policiers de cette unité d’élite. Il n’en obtiendra finalement qu’une dizaine, car les candidats se font tirer l’oreille pour venir jouer les mange-sièges. Et ce malgré le doublement des primes au GSPR, qui flirtent aujourd’hui avec les 1 500 euros par mois §

J.-M. D., C. L. ET O. R.

A V E N U ED E S C H A M P S -

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Palaisde l’Elysée

Jardins

8E

ARRONDISSEMENT

0 50 m

PARIS

Les équipiers du président dans le palais de l’Elysée

1 Claude Guéant

2 François Pérol

3 Emmanuelle Mignon

4 Cécilia Sarkozy

5 Henri Guaino

6 Catherine Pégard

7 Raymond Soubie

L’entrée principale du 55, rue

du Faubourg- Saint-Honoré

8 Georges-Marc Benamou

9 Jean-David Levitte

10 Jérôme Peyrat

11 David Martinon

12 Franck Louvrier

13 Carina Alfonso-Martin

14 François de La Brosse

FR

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EB

ING

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