E M

►►Dans le cadre du respect du protocole v Dans le cadre du respect du protocole v relatifs aux REG et au protocole II amendrelatifs aux REG et au protocole II amendéé

►►ÀÀ la CCW.la CCW.

NOTE INTRODUCTIVE NOTE INTRODUCTIVE La rLa réégion naturelle de la Casamance connagion naturelle de la Casamance connaîît depuis deux dt depuis deux déécennies cennies

des troubles sociaux marqudes troubles sociaux marquéés par des confrontations arms par des confrontations arméées entre les es entre les Forces ArmForces Arméées Ses Séénnéégalaises et la branche armgalaises et la branche arméée de d’’une rune réébellion bellion

indindéépendantiste dpendantiste déénommnomméée Mouvement des Forces De Mouvement des Forces Déémocratiques de mocratiques de la Casamance (MFDC).la Casamance (MFDC).

Cette situation, engendrera une prolifCette situation, engendrera une proliféération de mines et dration de mines et d’’engins engins explosifs qui mettent en danger les populations et leur cheptel explosifs qui mettent en danger les populations et leur cheptel tout en tout en

rrééduisant considduisant considéérablement les activitrablement les activitéés de ds de dééveloppement.veloppement. Cependant une nouvelle dynamique de paix sCependant une nouvelle dynamique de paix s’’y est instally est installéée e

depuis 2004, avec une volontdepuis 2004, avec une volontéé politique affirmpolitique affirméée et exprime et expriméée du e du Gouvernement sGouvernement séénnéégalais et du MFDC.galais et du MFDC.

La contribution de lLa contribution de l’’ArmArméée Se Séénnéégalaise, avec les pays amis, les galaise, avec les pays amis, les Organisations compOrganisations compéétentes et les anciens maquisards pour une tentes et les anciens maquisards pour une

ddéépollution de cette rpollution de cette réégion, a gion, a ééttéé àà ll’’ordre du jour.ordre du jour. CC’’est dans ce contexte que ce dossier, est est dans ce contexte que ce dossier, est éélaborlaboréé pour faire un pour faire un éétat tat

des lieux concernant les mines ainsi que le renforcement des cades lieux concernant les mines ainsi que le renforcement des capacitpacitéés s

de dde déépollution de lpollution de l’’ArmArméée nationalee nationale..

CARTOGRAPHIE DES MINESCARTOGRAPHIE DES MINES

TYPES DE MINES ET TYPES DE POSETYPES DE MINES ET TYPES DE POSE Les Forces ArmLes Forces Arméées Ses Séénnéégalaise effectuent de fagalaise effectuent de faççon ron réécurrente des currente des

opopéérations de drations de dééminage en Casamance en appui au dminage en Casamance en appui au dééploiement des unitploiement des unitéés ou suivant s ou suivant les les «« alertes minesalertes mines »» pour la spour la séécurisation des populations.curisation des populations.

Les mines les plus couramment rencontrLes mines les plus couramment rencontréées sont des sont d’’origine Exorigine Ex--sovisoviéétique (EXPAL, PMN, tique (EXPAL, PMN, TM 46, PRBTM 46, PRB-- encrier), Franencrier), Franççaise (K 35 BG, APDV ), Belge (NR 409) ou Chinoise (T 13aise (K 35 BG, APDV ), Belge (NR 409) ou Chinoise (T 13--6363--

72) 72) Elles sont rElles sont réépertoripertoriéées sur des sites es sur des sites àà haut risque dhaut risque d’’incidents et dincidents et d’’autres autres qui font lqui font l’’objet dobjet d’’un minage erratique opun minage erratique opéérréé par des bandes armpar des bandes armééeses : :

Les sites Les sites àà haut risque dhaut risque d’’incidents de mines.incidents de mines. Ce sont des localitCe sont des localitéés ayant s ayant ééttéé dd’’un intun intéérêt tactique particulier et qurêt tactique particulier et qu’’il a fallu il a fallu

ddééfendre. La frfendre. La frééquence des incidents en ces endroits laisse supposer un minage quence des incidents en ces endroits laisse supposer un minage de forte de forte densitdensitéé. Toutefois, aucune information precise n. Toutefois, aucune information precise n’’est disponible aussi bien pour leur est disponible aussi bien pour leur

quantitquantitéé que leur localisation exacte. que leur localisation exacte. Minage erratique Minage erratique

Il est effectuIl est effectuéé par les bandes armpar les bandes arméées es Soit en couverture de leur repli aprSoit en couverture de leur repli aprèès une exaction. s une exaction.

Soit dans le cadre des actions de harcSoit dans le cadre des actions de harcèèlement pour garder llement pour garder l’’exploitation exclusive dexploitation exclusive d’’un un domaine ddomaine d’’activitactivitéé ééconomique. conomique.

Soit sous forme dSoit sous forme d’’obstacles de protection et dobstacles de protection et d’’alerte alerte àà leur profit sur des itinleur profit sur des itinééraires raires menant menant àà leur base. leur base.

Avec ces deux (02) types de menace mines, les rAvec ces deux (02) types de menace mines, les réégions de Kolda et de gions de Kolda et de Ziguinchor sont toutes deux polluZiguinchor sont toutes deux polluéées avec cependant plus des avec cependant plus d’’acuitacuitéé pour cette dernipour cette dernièère. re.

ZONES CONCERNEES PAR LES MINESZONES CONCERNEES PAR LES MINES Niveau rNiveau réégion de Ziguinchorgion de Ziguinchor ::

Ce sont les secteurs de Oussouye, Nyassia, Ziguinchor, SindiaCe sont les secteurs de Oussouye, Nyassia, Ziguinchor, Sindian et n et Diouloulou. Diouloulou.

Niveau rNiveau réégion de Koldagion de Kolda Ce sont les secteurs de Samine, Kolda et Goudomp.Ce sont les secteurs de Samine, Kolda et Goudomp.

LL’’armarméée a proce a procééddéé au dau dééminage dans un bon nombre de cas, sans pour minage dans un bon nombre de cas, sans pour autant prautant préétendre tendre àà ll’’exhaustivitexhaustivitéé. .

Les incidents sont plus Les incidents sont plus éélevlevéés dans les secteurs Samine, Kolda, s dans les secteurs Samine, Kolda, Nyassia et Ziguinchor. En effet, ils reprNyassia et Ziguinchor. En effet, ils repréésentent 84% des alertes mines.sentent 84% des alertes mines.

Impact des mines au plan Impact des mines au plan humain, humain, ééconomique et social . conomique et social .

Le syndrome des mines, Le syndrome des mines, àà travers le bilan des victimes recenstravers le bilan des victimes recenséées entre 1997 et 2012, a de es entre 1997 et 2012, a de multiples effets au double plan humain et sociomultiples effets au double plan humain et socio--ééconomique.conomique.

2121--Bilan des victimes de 1997 Bilan des victimes de 1997 àà 20122012 La population civile a subi le plus de pertes du fait des mines.La population civile a subi le plus de pertes du fait des mines.

Du dDu déébut du conflit jusqubut du conflit jusqu’’en juin 2006, les incidents recensen juin 2006, les incidents recenséés font s font éétat de neuf (900) tat de neuf (900) victimes dont deux cent soixante quatorze (600) sont des civilsvictimes dont deux cent soixante quatorze (600) sont des civils, soit les soixante pour cent , soit les soixante pour cent (60). Le nombre de tu(60). Le nombre de tuéés restant est attribue aux victimes militaires soit environ quars restant est attribue aux victimes militaires soit environ quarante ante

pour cent (40)pour cent (40) Il est important de souligner que certains accidents civils sontIl est important de souligner que certains accidents civils sont mmééconnus de connus de

ll’’armarméée. En tout e. En tout éétat de cause la menace mines a fini dtat de cause la menace mines a fini d’’installer, au prinstaller, au prèès de la population, la s de la population, la peur et lpeur et l’’abandon progressif dabandon progressif d’’activitactivitéés de production et ds de production et d’é’échanges.changes.

22 22 -- Impact au plan humainImpact au plan humain

Il se traduit par une paupIl se traduit par une paupéérisation plus accenturisation plus accentuéée de la population rurale.e de la population rurale.

QuatreQuatre--vingtvingt--cinq pour cent (85%) des victimes de mines vivent un handicap cinq pour cent (85%) des victimes de mines vivent un handicap irrirrééversible. Les familles sont tout aussi choquversible. Les familles sont tout aussi choquéées ques qu’’impuissantes face impuissantes face àà ce flce flééau qui les au qui les

confine dans la peur et la mconfine dans la peur et la mééfiance.fiance. Elles en arrivent Elles en arrivent àà ne plus frne plus frééquenter certaines zones agricoles polluquenter certaines zones agricoles polluéées et ses et s’’exposent de la exposent de la

sorte au dsorte au dééficit alimentaire et ficit alimentaire et àà la malnutrition.la malnutrition.

2323--Impact sur les activitImpact sur les activitéés s ééconomiques et sociales conomiques et sociales Le service rLe service réégional pour lgional pour l’’agriculture pour la ragriculture pour la réégion de Ziguinchor a estimgion de Ziguinchor a estiméé àà

80% la r80% la rééduction des activitduction des activitéés agricoles au Sud du fleuve Casamance qui s agricoles au Sud du fleuve Casamance qui éétait tait la zone la plus riche de la rla zone la plus riche de la réégion en raison de la multitude de ces activitgion en raison de la multitude de ces activitéés de s de production. Entre les agriculteurs qui sont partis et ceux qui nproduction. Entre les agriculteurs qui sont partis et ceux qui ne peuvent plus e peuvent plus accaccééder der àà la zone du fait des mines et des conflits, la baise des activitla zone du fait des mines et des conflits, la baise des activitéés est s est

impressionnante.impressionnante. En outre, quand les zones parviennent En outre, quand les zones parviennent àà être cultivêtre cultivéées, le probles, le problèème me

majeur qui se pose est la distribution des denrmajeur qui se pose est la distribution des denréées produites. En effet, le minage es produites. En effet, le minage des routes et pistes de distribution et ldes routes et pistes de distribution et l’’insinséécuritcuritéé ggéénnéérale font que peu de rale font que peu de

transporteurs acceptent le risque dtransporteurs acceptent le risque d’’y envoyer leurs camions.y envoyer leurs camions. LL’’assistance technique a assistance technique a éégalement galement ééttéé rrééduite du fait des risques duite du fait des risques

dd’’accaccééder aux agriculteursder aux agriculteurs ; qu; qu’’il sil s’’agisse des services de lagisse des services de l’’Etat ou des Etat ou des Organisations Non Gouvernementales (ONG).Organisations Non Gouvernementales (ONG).

ETAT CHIFFRE DES INCIDENTS PAR MINES DE 1996 A L’ANNEE 2006.

ANNEE ENGINS EXPLOSES

ENGINS RELEVES VICTIMES MILITAIRES VICTIMES CIVILSBLESSES TUES BLESSES TUES

1996 02 00 09 02 00 01

1997 47 47 39 04 80 19

1998 43 54 24 12 62 29

1999 30 43 32 02 10 02

2000 08 22 18 00 21 09

2001 22 33 15 02 12 00

2002 20 38 21 01 08 00

2003 09 415 04 - 10 02

2004 - 772 - - - -

2005 04 56 03 03 - -

2006 08 130 05 - 08 01

TOTAL 193 1610 170 26 211 63

Victimes militaires = 196 Victimes civils = 274

Nombre de mines relevNombre de mines relevéées entre es entre 2007 et 20122007 et 2012

2007 2008 2009 2010 2011

130 AP et AC 19 AP et AC 95 AP et AC 129 AP et AC 102 Ap et AC

CAPACITÉS SÉNÉGALAISES À FAIRE FACE AU PROBLÈME DES MINES.

La prise en compte par le Génie militaire des Forces Armées a contribué

à

atténuer les effets de la menace mine. Ceci doit néanmoins se renforcer dans les volets

formation et acquisition de matériels.

objectifs à court termeMalgré

une baisse sensible des victimes, le nombre demeure encore élevé

compte tenu des effets psychologiques, sociaux et économiques induits. C’est pourquoi l’armée sénégalaise s’emploie à

une meilleure prise en compte des mines par une formation des cadres du Génie en Minex et une politique

d’acquisition de matériels adéquats. Le Génie militaire sénégalais a bénéficié

plusieurs fois, dans le cadre des missions de courte durée (M C D ), de l’assistance d’experts français pour la formation sur place de ses cadres en MINEX. En plus, des places de stages lui sont offertes au

centre d’expertise des mines de l’école supérieure et d’application du Génie en France et au centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de

dépollution ( CPADD) de Ouidah au Bénin.Aujourd’hui une soixantaine de cadres sont formés aux techniques modernes

de déminage humanitaire et en sont même des formateurs. Au plan matériel, le potentiel actuel réduit l’efficacité

de nos actions. C’est pourquoi l’armée sénégalaise cherche à

se doter progressivement sur fonds propres et par le biais de la coopération avec les pays amis, des équipements modernes pour

l’engagement de deux unités de déminage.Le tableau joint en annexe relève l’état des besoins suivant la nature des

équipements nécessaires.

..►►

Aussi , eu Aussi , eu éégard gard àà nos besoins de formation , le Snos besoins de formation , le Séénnéégal aurait souhaitgal aurait souhaitéé mettre en place une structure de formation mettre en place une structure de formation àà demeure afin de pouvoir demeure afin de pouvoir satisfaire les besoins de formations aux satisfaire les besoins de formations aux ééllééments du Gments du Géénie impliqunie impliquéés dans la s dans la ddéépollution des zones minpollution des zones minéées. Cette requête ses. Cette requête s’’addresse aux pays donateurs addresse aux pays donateurs qui souhaiteraient accompagner le Squi souhaiteraient accompagner le Séénnéégal dans cette dgal dans cette déémarche marche

BESOINS EN MATERIELS DE DEMINAGE

Désignations Quantité Observations

Tenues de déminage complètes avec casques et visières

100

Détecteurs électromagnétiques 100

Sondes Amagnétiques 300

Chaussures pneumatiques Matra mine

100

Exploseurs 50

Ligne de tir de 500 m + trousses + accessoires

30

Lots de balisage 30

Lots de marquage 30

Trousses de premiers secours 30

Global positioning

System (GPS) 50

Moyens mécaniques de destruction de mines (genre MADEZ / SOUVIM)

06

Véhicules de transport de matériel 10