el watan du 31.07.2013.pdf

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N°6934 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com PHOTO : AFP PHOTO : M. SALIM PUBLICITÉ Tunisie. De notre correspondant L ’embuscade terroriste tendue lundi soir sur les monts Chaâmbi, à Kasserine, constitue la première attaque de front des djihadistes contre l’armée tunisienne. Huit militaires ont été tués sur le coup. Cette embuscade avait été préparée, comme l’indique la mine qui a sauté au passage de la voiture semi-blindée qui a essayé de venir au secours des soldats attaqués. (Suite page 9) Mourad Sellami Lire également l’article de M.-F. Gaïdi La victoire du candidat Ibrahim Boubacar Keita s’est confirmée, hier en fin de journée, avec l’annonce par le ministre de l’Administration du territoire que le taux de participation avoisinait les 53,5% et que la large avance dont bénéficie le vainqueur confirme qu’il n’y aura pas de second tour. CONTRIBUTION APRÈS LA MORT DE HUIT MILITAIRES ÉDITION DU CENTRE LIRE EN PAGE 6 PRÉSIDENTIELLE AU MALI IBRAHIM BOUBACAR KEITA ÉLU PRÉSIDENT AU PREMIER TOUR L’Algérie n’est sortie de l’ère coloniale en 1962 que pour entrer dans celle de la dictature Par Ali Yahia Abdenour El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 31 juillet 2013 Les Tunisiens ébranlés par le terrorisme ARCHIPEL DES CANARIES C’EST L’ÉTÉ EN PAGES 11, 12, 13, 15 ET 17 L’aéroport international d’Alger reprend son fonctionnement normal après quelques heures «de peur et de rumeurs» L’incendie, qui s’est déclaré, lundi soir, dans le bâtiment abritant la tour de contrôle de cette infrastructure, n’a pas eu un impact important sur le trafic aérien. AÉROPORT D’ALGER LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 3 LIRE L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE AU MALI SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 32 La vie politique est conçue avec un seul objectif, pérenniser le système conforté par la rente pétrolière. ÉDITI AR C Farniente et surf RETOUR À LA NORMALE

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N°6934 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

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Tunisie. De notre correspondant

L ’embuscade terroriste tendue lundi soir sur les monts Chaâmbi, à Kasserine, constitue la première attaque de front

des djihadistes contre l’armée tunisienne. Huit militaires ont été

tués sur le coup. Cette embuscade avait été préparée, comme l’indique la mine qui a sauté au passage de la voiture semi-blindée qui a essayé de venir au secours des soldats attaqués.(Suite page 9) Mourad Sellami

Lire également l’article de M.-F. Gaïdi

■ La victoire du candidat Ibrahim Boubacar Keita s’est confi rmée, hier en fi n de

journée, avec l’annonce par le ministre de l’Administration du territoire que le taux de

participation avoisinait les 53,5% et que la large avance dont bénéfi cie le vainqueur confi rme

qu’il n’y aura pas de second tour.

CONTRIBUTION

APRÈS LA MORT DE HUIT MILITAIRES

ÉDITION DU CENTRE

LIRE EN PAGE 6

PRÉSIDENTIELLE AU MALIIBRAHIM BOUBACAR KEITA ÉLU PRÉSIDENT

AU PREMIER TOUR

L’Algérie n’est sortie de l’ère coloniale en 1962 que pour

entrer dans celle de la dictaturePar Ali Yahia Abdenour

El WatanLE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 31 juillet 2013

Les Tunisiens ébranlés par le terrorisme

ARCHIPEL DES CANARIES

C’EST L’ÉTÉ

EN PAGES 11, 12, 13, 15 ET 17

● L’aéroport international d’Alger reprend son fonctionnement normal après quelques heures «de peur et de rumeurs» ● L’incendie, qui s’est déclaré, lundi soir, dans le bâtiment abritant la tour de contrôle de cette infrastructure, n’a pas eu un impact important sur le trafi c aérien.

AÉROPORT D’ALGER

LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 3

LIRE L’ARTICLE DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE AU MALI SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 32

La vie politique est conçue avec un seul objectif, pérenniser le

système conforté par la rente pétrolière.

ÉDITI

AR

C

Farniente et surf

RETOUR À LA NORMALE

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 2

L ’ A C T U A L I T É

L ’opérateur de téléphonie mobile Mobilis a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 25%

durant le premier semestre 2013 comparative-ment à la même période de 2012, a annoncé hier le président-directeur général de la société, Saad Damma. L’Ebidta (revenus avant intérêts, taxes et impôts) de la société s’élevait à 14,2 milliards de dinars (190 millions de dollars) pour les six pre-miers mois de 2013, soit une croissance de 59%.Au premier semestre de l’année en cours, Mobi-lis a consenti des investissements d’une valeur de 100 millions de dollars. «Ces chiffres ont la même couleur que Mobilis. C’est la preuve d’une bonne gestion de l’entreprise», s’est félicité Saad Damma au cours d’une conférence de presse ani-mée à l’hôtel Hilton. L’opérateur a prévu, entre 2012 et 2016, un plan d’investissement de 142 milliards de dinars. L’opérateur historique, qui a enregistré plus de

873 000 nouveaux abonnés, dont 100 000 lignes postpayées entre juin 2012 et juin 2013, a pro-cédé à l’activation de 1,5 million de puces durant la même période. Désormais, l’opérateur dispose de 11,4 millions d’abonnés. A propos du dossier de l’introduction de la technologie de troisième génération (3G) prévue pour décembre prochain, le PDG de Mobilis se dit prêt : «Avec la 3G, il y aura plus d’investis-sements. On va vous surprendre en matière de haut débit mobile», a-t-il estimé, notant que la stratégie de l’entreprise sera décidée en fonction des obligations de couverture contenues dans le cahier de charges. Interrogé sur l’introduction de son entreprise à la Bourse d’Alger, le confé-rencier a précisé que «la procédure et en bonne voie». Mobilis, qui figure sur une liste des entreprises publiques éligibles à la Bourse, attend le quitus

du Conseil des participations de l’Etat avant de faire appel à un cabinet international pour une évaluation exhaustive. L’orateur a affirmé par ailleurs soutenir la portabilité des numéros, à condition de mettre en place des «préalables». «Ceux qui alimentent le débat sur la portabilité ou le roaming national ont d’autres idées. Dans les zones reculées, il faut des investissements importants. Or, les opérateurs préfèrent invertir là où c’est rentable», a-t-il fait savoir. Prévu initialement pour la fin du Ramadhan, le match opposant la sélection algérienne de football et l’équipe du Real Madrid aura lieu le 18 mai 2014 à Alger, d’après le PDG de l’opéra-teur public. Un accord sera signé les 13 et 15 août 2013 à Madrid avec les dirigeants club madri-lène. M. Damma n’a pas manqué de dénoncer «des personnes», sans les nommer, lesquelles, d’après lui, auraient torpillé son projet. H. L.

La facture des im-portations de blé a augmenté de 14,5%

durant le 1er semestre 2013 en raison d’une forte hausse des achats de blé tendre en augmentation de 27%, selon les chiffres des Douanes, qui relèvent tou-tefois une baisse de plus de 11% de la facture du blé dur. La hausse de la fac-ture des importations de blé «est liée à la conjoncture du marché international des céréales, qui s’affiche tantôt en baisse tantôt en hausse», selon une source proche de l’OAIC, princi-pal importateur algérien de céréales. Les importations globales de blé ont atteint 1,18 mil-liard de dollars les six pre-miers mois de 2013, contre 1,03 milliard de dollars à la même période de l’année dernière, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS)

cité par l’APS. En volume les importations globales ont stagné à 3,171 millions de tonnes durant la même période de référence. Les achats de l’Algérie en blé tendre ont atteint 868,2 millions de dollars contre 682,98 millions de dollars, en hausse de 27,12%, alors que les

quantités ont totalisé 2,411 millions de tonnes contre 2,358 millions de tonnes, en hausse également de 2,24%. Pour le blé dur, l’Algérie en a importé du-rant les six premiers mois 2013 pour 306,86 millions de dollars (752 720 tonnes) contre 346,270 millions de dollars (813 107 tonnes) à

la même période de 2012, en baisse de plus de 11% en valeur et de 7,4% en quantité. La production céréalière de l’Algérie sera «bonne» cette année grâce à de bonnes conditions clima-tiques, selon les prévisions du ministère de l’Agricul-ture. Contrairement à la

campagne précédente af-fectée par la sécheresse, la production dans les régions de l’ouest du pays, qui compte de grandes wilayas productrices comme Tiaret et Tissemsilt, sera «appré-ciable» grâce à une bonne pluviométrie et une amélio-ration du travail technique des agriculteurs. L’Algérie a produit 5,12 millions de tonnes de céréales lors de la campagne 2011-2012 contre 4,24 millions de tonnes en 2010-2011 et 4,5 millions de tonnes en 2009-2010, alors qu’un record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistré en 2008-2009. Les importations al-gériennes de blé ont reculé en valeur de près de 26% en 2012 par rapport à 2011, année durant laquelle les achats ont connu une forte hausse de 125% par rapport à l’année d’avant pour une valeur de 2,11 milliards de dollars. Z. H.

La production nationale devrait être bonne cette année grâce aux conditions climatiques

CIBLÉ PAR UN GROUPE TERRORISTE UN OFFICIER DE L’ANP ASSASSINÉ À YAKOURÈNE Un militaire a été assassiné par un groupe terroriste, lundi, dans la commune de Yakourène, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou. Cet officier de l’ANP est tombé dans le guet-apens, vers 17h, tendu par les assaillants sur le CW158 desservant le village Aït Aissi, précisent des sources locales qui ajoutent que la victime était à bord de son véhicule de marque Renault Clio avant d’être criblée de balles tirées par des islamistes armés qui ont, une fois leur sale besogne accomplie, pris la fuite vers la forêt environnante où, aussitôt informés, les troupes de l’ANP ont enclenché un vaste ratissage pour venir à bout des auteurs de cet attentat. Toutefois, aucune information n’a filtré sur le bilan de cette opération. Le corps de la victime a été transporté à l’hôpital d’Azazga. Ce n’est pas la première fois que des éléments de l’ANP sont ciblés par les groupes terroristes à Yakourène où, en revanche, les forces de sécurité ont souvent mis hors d’état de nuire des éléments de l’ex-GSPC qui continuent d’écumer les maquis de cette région forestière. Il y a quelques semaines, un terroriste a été abattu dans un accrochage avec les forces de sécurité non loin du village Chaâra. Ce coup de filet a eu lieu quelques jours après l’élimination de quatre islamistes armés dans la commune d’Iflissen. Par ailleurs, lors d’un point de presse animé, hier, le wali de Tizi Ouzou a, évoquant la situation sécuritaire, souligné que «le terrorisme n’est pas seulement propre à Tizi Ouzou qui est une région difficile à la limite des risques du métier. Les services de sécurité sont toujours sur le qui-vive pour mener une lutte sans merci contre le terrorisme», a-t-il ajouté. Hafi d Azzouzi

YOUSFI MET FIN AUX FONCTIONS DU DG DE L’ENORLe directeur général de l’Entreprise nationale d’exploitation de l’or (ENOR), Benzarga Mustapha, a été relevé de ses fonctions, a-t-on appris, hier, d’une source fiable. Cette décision, précise la même source, aurait été prise par le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, en raison des problèmes financiers et des dettes cumulées par l’entreprise depuis l’installation de son désormais ex-DG, en 2007. Ancien conseiller de Chakib Khelil, M. Benzerga a été, pour rappel, cité dans plusieurs scandales qui ont secoué cette entreprise, notamment dans la plus marquante arnaque montée par l’australien GMA Ressource (ex-actionnaire majoritaire de l’ENOR) et dans l’esclandre relatif à l’utilisation d’une quantité importante de produit toxique dans les mines d’or de Tamanrasset, dont 578 550 kg de cyanure. Ecartant l’éventuel partenariat avec la société russe Vertex Mining, notre source a expliqué que cette manœuvre aurait été faite dans la perspective de l’adhésion de l’ENOR au groupe industriel minier Manadjim El Djazaïr.

Ravah Ighil

MOBILIS

100 millions de dollars d’investissement en six mois

IMPORTATIONS DE BLÉ

Une facture en hausse de 14% au 1er semestre 2013

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Reprise du trafic aérien. L’aéroport internatio-nal d’Alger reprend son

fonctionnement habituel après quelques heures «de peur et de folles rumeurs». L’incendie qui s’est déclenché, lundi soir, dans le bâtiment abritant la tour de contrôle de cette infrastructure, n’a pas eu un important impact sur son fonctionnement. Plus de peur que de mal. La suspension du trafic aérien, indique le directeur de l’Entreprise de gestion des services et infrastructures aéropor-tuaires d’Alger (EGSA), Allache Tahar, n’a duré que deux heures (18h30-20h30) avant de reprendre de manière ordinaire. «La sus-pension des vols à partir et vers Alger n’a duré que deux heures. Une fois la vérification des équipe-ments faite, nous avons autorisé la reprise du trafic», affirme Allache Tahar, rencontré hier dans son bu-reau à l’aéroport. Selon lui, seuls trois vols d’Aigle Azur ont été annulés durant la soirée de lundi. «Trois autres avions d’Air Algérie et d’Aigle Azur ont été déroutés vers l’aéroport d’Oran. Après la reprise du trafic, Air Algérie a ramené ses passagers vers Alger, alors que ceux d’Aigle Azur sont rentrés par bus», explique-t-il. Les vols de la compagnie Aigle Azur vers Paris, Lyon et Marseille annu-lés, la veille, ont été reprogrammés

hier matin. Les passagers, a-t-on constaté sur les lieux, n’ont trouvé aucune difficulté pour embarquer.

UN COURT-CIRCUIT À L’ORIGINE DE L’INCENDIE

De même pour ceux des autres compagnies. «Nous sommes un groupe de 28 personnes venues de Djanet. Nous voulons partir en Arabie Saoudite pour la omra des 10 derniers jours de Ramad-

han. Sincèrement, nous n’avons pas recontré de difficulté. Nous sommes en train d’effectuer les enregistrements et le vol est prévu à 13h05», affirme Abbassi Omar, un passager venant de la ville de Djanet (wilaya d’Illizi). Tous les témoignages des passagers ren-contrés sur place abondent dans le même sens. Mais que s’est-il passé ? Selon les explications fournies par le PDG de l’EGSA,

l’origine de l’incendie serait due à un court-circuit survenu au ni-veau d’un climatiseur se trouvant au local technique de la tour de contrôle. «Le feu qui s’est déclen-ché dans le climatiseur en ques-tion a laissé échapper une fumée épaisse et dense qui laissait croire que l’incendie était important. Mais, heureusement, il n’en était rien. Le feu a vite été maîtrisé», indique-t-il. Selon lui, une fois le sinistre circonscrit et maîtrisé, des techniciens de la maintenance sont intervenus pour vérifier les équi-pements de la tour de contrôle. Par mesure de précaution, explique-t-il, le trafic aérien a été suspendu et une tour de contrôle mobile a été ramenée pour remplacer la tour principale dans le cas où celle-ci ne pourrait pas fonctionner. «Mais elle n’a pas été utilisée. Le maté-riel technique de la tour n’a pas été touché et donc elle a fonctionné de manière ordinaire», indique-t-il. «Tout est rentré dans l’ordre après deux heures d’interruption du tra-fic», précise-t-il. Immédiatement après l’incendie, le ministre des Transports, Amar Tou, s’est dépla-cé sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Dans une déclaration faite à la presse sur place, Amar Tou évoque les projets d’extension de l’aéroport et la construction d’une nouvelle tour de contrôle.

Madjid Makedhi

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 3

L ’ A C T U A L I T É

ACCIDENTS DE LA ROUTE42 morts et 1697 blessés en une semaine

Une véritable machine à tuer. Les accidents de la route ont de nouveau fauché la vie de 42 personnes en une semaine seule-

ment. Dans un bilan rendu public, hier, par les services de la Protection civile, 42 personnes décédées et 1697 autres blessées, traitées et évacuées vers les structures hospitalières, ont été enregistrées du 21 au 27 juillet. Les unités de la Protection civile ont effectué 15 248 interven-tions, dont 2694 dans des accidents de la route. Selon la direction générale de la Protection ci-vile, le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tlemcen où 5 morts et 30 blessés ont été signalés durant la même période, et ce, dans 57 accidents de la circulation, précise la même source. Le nombre de morts suite à des accidents de la circulation reste effrayant durant le mois de Ramadhan. 27 accidents ayant causé la mort de 24 personnes sur le lieu de l’accident et 62 autres blessées ont été enregistrés en un seul week-end (18-21 juillet). 56 personnes décédées et 1538 autres blessées ont été enregistrées durant la période du 7 au 13 juillet. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Blida avec 8 personnes décédées et 79 autres blessées, pris en charge par la Protection civile dans 65 acci-dents de la circulation. Le dernier bilan (21-27 juillet 2013) indique que concernant le secours aux personnes, 6679 interventions ont été effectuées avec la prise en charge de 978 blessés et le constat de 57 décès à domicile. En outre, les agents de la Protection civile ont effectué 2328 interventions pour procéder à l’extinction de 1856 incendies urbains, industriels et feux divers. F. Arab

39 NOYADES EN MER ET 61 AUTRES DANS DES RETENUES D’EAU Selon les services de la Protection civile, 39 personnes décédées par noyade ont été enregistrées depuis le 1er juin dernier. «19 198 interventions liées au dispositif de surveillance des plages et des baignades à travers les wilayas côtières depuis le 1er juin ont vu 13 086 personnes secourues et sauvées de la noyade dans les plages surveillées et 5050 autres ont reçu des soins par les agents de la Protection civile. 39 personnes sont décédées dont 28 sur des plages interdites à la baignade», a indiqué le communiqué de la Protection civile. La même source ajoute que 61 personnes sont mortes dans plusieurs types de noyades ; 20 dans des mares et des retenues collinaires, 15 dans des barrages, 12 dans des oueds, 12 dans des bassins et 2 dans des lacs.   F. A.

Une tour de contrôle qui date de l’ère coloniale

Des milliers d’automobilistes se sont retrou-vés bloqués dans d’immenses embouteil-

lages hier à l’entrée de la ville de Boumerdès. Et pour cause, la route reliant cette commune du chef-lieu de wilaya à Tidjellabine a été fer-mée durant toute la matinée par des citoyens habitant au quartier Aliliguia. Cette action de protestation a été enclenchée suite au décès d’une fillette de quatre ans, fauchée par un véhicule dans la soirée de lundi à hauteur de la localité. Ce drame est intervenu dans un moment assez particulier, marqué par la mon-tée de la colère parmi les habitants qui n’ont eu cesse de réclamer l’amélioration de leur cadre de vie. Ainsi, dès le début de la matinée, des

centaines de jeunes de cette importante agglo-mération ont procédé à la fermeture de la route desservant la partie sud de Boumerdès à l’aide de pneus usagés et autres objets hétéroclites. Les manifestants n’ont laissé passer aucun automobiliste, et ce, malgré les grands bou-chons formés de part et d’autre de la voie. «On en a marre. La mort de la fillette aurait dû être évitée si notre quartier était doté de trottoirs et d’éclairage public», clame un jeune énervé. Effectivement, le quartier offre un décor hideux et connaît une anarchie indescriptible à longueur d’année. Les accotements de l’allée principale menant à Tidjellabine n’ont jamais été aménagés, voire même squattés par les

commerçants avides d’espaces depuis des lustres sans qu’aucune autorité ne lève le petit doigt. Les habitants déplorent également l’ab-sence d’éclairage et de plaques de limitation de vitesse et exigent des solutions à ces problèmes dans les meilleurs délais. Un important contingent des forces de sécurité a été dépêché sur les lieux pour tempérer les esprits des protestataires, mais ceux-ci étaient intransigeants et réclamaient la venue du wali pour lui soumettre leurs revendications. A l’heure où nous mettons sous presse, la route desservant la partie sud de Boumerdès est tou-jours fermée à la circulation automobile.

R. Koubabi

BOUMERDÈS

Colère et protestation suite à un accident mortel  

APRÈS L’INCENDIE À LA TOUR DE CONTRÔLE DE L’AÉROPORT D’ALGER

Retour à la normale

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Propos recueillis parDjedjiga Rahmani

Si nous tentions d’analyser la table des Algé-riens durant le Ramadhan, quels sont les aliments absents au menu du f’tour ?

Durant le Ramadhan, l’Algérien consomme plus de 5000 calories, alors qu’avant ce mois, il consom-mait moins de 3000 calories par jour. La majorité des aliments consommés pendant le Ramadhan ce sont des calories vides, dépourvues d’énergie et de valeur nutritionnelle. A titre d’exemple, un verre de limonade qu’on consomme chaque jour est l’équiva-lent de 16 cuillères à café de sucre. Un verre de soda ne contient ni vitamine, ni protéine, ni fibre et fait beaucoup plus de dégâts ; il ne profite au corps en aucun cas. Il y a également les corps gras consommés durant ce mois : fritures, bourek, mayonnaise, plats à base de gras… la ration équilibrée dont le corps a besoin est presque 30% de la ration totale des lipides consommés. Un tiers de ces lipides provient des graisses animales et deux tiers des graisses végétales. Au mois de Ramadhan, plus de 45% de la ration to-tale représente le gras. Les conséquences de ce mode alimentaire sont le déséquilibre chez les diabétiques, la prise de poids et l’augmentation du mauvais cho-lestérol. Les hypertendus sont souvent mal à l’aise durant le mois de Ramadhan.

Mais ceux qui sont vigilants peuvent profiter des vertus de ce mois. Ils peuvent stabiliser leur poids, équilibrer leur cholestérol. A ce propos, la hrira et les crudités sont conseillés. Chorba hrira est moins

grasse à cause de la viande d’agneau qu’on y ajoute. Mais les crudités (to-mate, laitue, concombre…) sont les aliment qui limitent les dégâts ; ils absorbent les sucres rapides et les gras. Ceux qui mangent des crudités durant le mois sacré sont moins exposés aux maladies liées au Ramadhan que les personnes qui n’en mangent pas.

Combien coûte un repas équi-libré ?

Manger sain et équilibré n’est pas forcément coûteux. Souvent, manger équilibré coûte beaucoup moins que les autres repas. Ce repas consiste en limitation de gras et des sucres. Un mor-ceau de kalbelouz coûte 30 DA et la zlabia 120 DA ; si on élimine ces deux aliments de la table, on gagne, pour une famille de 6 personnes, 6000 DA par mois. Le prix de la limonade est d’environ 100 DA, ce qui donne 3000 DA par mois qui s’ajoutent aux 6000 DA des sucres vides. Le besoin de l’individu, durant le mois de jeûne ou en dehors du mois de Ramadhan, est d’un gramme de protéines par kilo de son poids ; la moitié sont des protéines animales (viande, œufs et fromage) et l’autre moitié sont des protéines végé-tales. Alors qu’au mois de Ramadhan, on trouve de la viande dans pratiquement tous les plats (chorba, bourek, plat de résistance et même dans la salade) et le dessert est généralement un produit laitier. Vu le prix des viandes, un repas équilibré coûte beaucoup

moins par rapport aux repas que consomment les Algériens durant le mois de Ramadhan.

Quel repas peut aider les personnes âgées à faire face à la déshydratation ?

Le repas conseillé pour les personnes âgées est la soupe de légumes, qui est plus riche en minéraux. Il est conseillé de laver les légumes et ensuite les couper, et non pas le contraire. Les soupes peuvent éviter la déshydratation aux personnes âgées et les nourrir en sels minéraux. Ces dernières

n’ont pas généralement la sensation de soif. Les féculents (pomme de terre et pâtes) sont également conseillés. Il y a aussi les viandes qu’il faut limiter à un gramme par kilo de poids et par jour. Il faut opter pour les viandes maigres et hachées. Comme je leur conseille tous les fruits existant, sur-tout ceux riches en vitamine C.

Quel est le régime alimentaire adéquat pour faire face à la canicule ?

La meilleure boisson durant le Ramadhan est l’eau. Les jus et les limonades sont riches en sucre ; ce dernier peut déshydrater le corps. La meilleure méthode est de boire un verre d’eau à chaque demi-heure, et ce, à partir d’une heure et demie après le f’tour et à une demi-heure avant le s’hor. Il faut man-ger également des fruits et des légumes qui consti-tuent une réserve d’eau. Et il faut limiter le thé. D. R.

El Watan - Mercredi 24 juillet 2013 - 4

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 5

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La violence augmente durant le mois sacré : accidents du travail, accidents de la route, agressions

à coups de couteau et de machette... La faim, le manque de sommeil mais surtout l’effet du tabac influent di-rectement sur le comportement des Algériens qui deviennent plus agres-sifs pendant cette période du jeûne. Ainsi, 13 coups de couteau ont été enregistrés au premier jour du mois sacré ! D’après l’estimation du chef du service des urgences au CHU Mus-tapha Pacha, son service enregistre une moyenne de trois cas par jour durant le Ramadhan ; pendant les autres jours de l’année, ce genre d’agres-sion n’arrive que tous les deux jours. «Je suis convaincu que le Ramadhan peut être utile sans en payer les frais sur la santé si on observe une certaine hygiène de vie», se persuade le chef de service. Effectivement, l’impact du Ramadhan reste tout de même positif pour cer-tains fléaux, à l’instar du suicide. «Les tentatives de suicide sont quasiment nulles durant le mois sacré, exceptés

certains cas relevant des troubles men-taux aigus. Ce qui prouve que le suicide est d’ordre social», déclare le chef du service des urgences de l’hôpital Mustapha. Le comité national Carême et santé, qui devait être installé il y a quelques années, a été remis aux calendres grecques. Entre-temps, les Algériens réagissent comme ils le peuvent durant le mois sacré, notamment en ce qui concerne l’hygiène alimentaire. Mais les malades et les personnes âgées sont les plus touchés par l’impact du jeûne pendant cette période caniculaire. Si les vieux sont exposés davantage à la dés-hydratation, les malades, notamment ceux qui doivent prendre un traitement intensif, risquent de voir leurs efforts s’effondrer. «La Tunisie et l’Egypte ont fait des avancées en matière de sujets de thèse sur le Ramadhan et la santé», estime notre interlocuteur. L’absence d’un organisme qui puisse rendre compte et alerter sur certaines pratiques durant le Ramadhan a fait que «les Algériens mangent l’équivalent de deux mois en un seul mois. Alors

que pour les personnes qui veulent perdre du poids, c’est le moment le plus opportun», affirme ce médecin. Pour les malades, notre interlocuteur estime qu’«il y a une prise de conscience par rapport aux années précédentes». Et de mettre en garde : «Toutes les patho-logies chroniques sous drogues sont automatiquement déséquilibrées en cas de jeûne. Les malades chroniques

doivent faire attention.» Les diabé-tiques viennent en tête des malades qui prennent des risques. «Il est interdit aux diabétiques sous insuline d’observer le jeûne», rappelle ce professionnel de santé. La déshydratation facilite les AVC ischémiques, notamment chez les personnes âgées. C’est la raison pour laquelle «les AVC augmentent durant le mois de Ramadhan», explique ce

médecin. Durant l’année, une dizaine d’AVC sont enregistrés chaque jour ; ils se déclenchent un peu plus durant le Ramadhan. Ainsi, «l’âge, au-delà de 75 ans, est classé comme handicap». A toutes ces pathologies, s’ajoutent certains troubles d’ordre psychique relatifs à l’insomnie, une alimentation déréglée... Difficile de faire face dans la mesure où «le personnel médical est déjà affaibli lui aussi par le jeûne», avoue le responsable des urgences du CHU Mustapha, qui trouve exagéré la tenue de 30 soirées pendant les 30 jours du Ramadhan. Les répercussions de ces soirées sont très visibles le lendemain dans le milieu du travail, dans les hôpitaux, les admi-nistrations publiques et les entreprises économiques. Tout fonctionne au ra-lenti. «Si les gouvernants étaient coura-geux, ils auraient rendu au Ramadhan sa vocation», souligne le professeur qui plaide pour l’encouragement de la culture au lieu de la nourriture. «Il faut trouver un juste milieu entre la santé, la sociologie et la religion», suggère ce médecin. Djedjiga Rahmani

LE SERVICE DES URGENCES AU CHU MUSTAPHA NE DÉSEMPLIT PAS

Les Algériens sont plus agressifs durant le Ramadhan

● Le comité national Carême et santé, qui aurait dû être installé il y a quelques années, a été remis aux calendres grecques.

KARIM MESSOUS. Nutritionniste

«Manger sain et équilibré n’est pas forcément coûteux»PRÉCISIONSSuite à la parution d’un article sous le titre «Des cadres des Douanes mis à la retraite» dans votre édition du 28 juillet 2013, permettez-moi d’apporter quelques éclaircissements.- Je ne suis «haut cadre» des Douanes chargé des contrôles a posteriori que depuis 3 ans au niveau de la Direction générale des Douanes. Pratique-ment, toute ma carrière professionnelle (38 ans), s’est déroulée sur le terrain. Ce n’est qu’en fin de parcours que j’ai été promu à ce poste mérité.- Toutes les affaires citées dans votre article n’ont jamais et à aucun moment concerné la direction des contrôles a posteriori que je dirige.- Quant aux opérateurs non contents, c’est une certitude, car au courant de l’année 2012, un nombre de 1036 infractions ont été constatées pour un montant global de pénalités encourues s’élevant à 31 846 842 342,43 DA.- Durant les trois années de fonction à la tête de la direction des contrôles a posteriori (2010-2012), les montants des contentieux engagés dépassent largement les 130 milliards de dinars.- Ces résultats-bilans réalisés durant cette période en matière d’infractions douanières et de changes n’ont jamais été atteints ou égalés par aucune structure de contrôle.- En cas de doute sur ma carrière professionnelle, je vous invite personnellement à consulter ma déclaration de patrimoine et à la soumettre à une vérification auprès de n’importe quelle autorité habilitée. Regue Benamar

HACHEMI CHERIFGERBE DE FLEURS À MIRAMARLe bureau national du PLD annonce qu’une gerbe de fleurs sera déposée, en hommage à Hachemi Cherif, le vendredi 2 août 2013 à 11h au cimetière de Miramar.

Karim Messous

Dans le cadre de son cycle de conférences «Spécial Ramadhan», la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a l’honneur de vous inviter à la deuxième rencontre-débat qui sera animée par :

Monsieur le professeur FARID CHAOUISur le «Système sanitaire en Algérie passé, présent et avenir…

en passant par les droits à la santé»La conférence aura lieu : le jeudi 1er août 2013 à 22h

Au 5, rue Pierre Viala (Frères Alleg) Didouche Mourad - AlgerTél /Fax : 021 23 80 86 Email contact@la-laddh. org Site web: www.la-laddh.org

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Pour un rien, une simple dispute dégénère en rixe

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 6

C O N T R I B U T I O N

L’Algérie n’est sortie de l’ère coloniale en 1962 que pour entrer dans celle de la dictature

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Par Ali Yahia Abdenour

E lle s’est libérée du colonialisme, mais l’armée des frontières a occupé le pays et colonisé le peuple. Le groupe d’Oudjda, qui prétend

incarner la Révolution, a éliminé tous ceux qui lui étaient hostiles. La libération nationale s’est accom-pagnée de fruits amers. Elle a été suivie par l’instau-ration d’un système politique toujours en vigueur, qui refuse de donner aux Algériens plus de liberté et plus de droits que le régime colonial. Le peuple algérien a fait la Révolution contre l’ oppression et la répression, qui ont enfanté les droits de l’homme, pour la liberté et la justice, et le voilà revenu à la case départ où l’a cantonné le colonialisme, celle de sujet sans droit. L’oppression et la répression du peuple algérien ne sont plus coloniales mais nationales. Le peuple algérien n’a pas obtenu les droits politiques, la souveraineté nationale et la citoyenneté qui étaient à la base du combat pour l’indépendance nationale. Il ne s’agit pas seulement de libérer l’Algérie du colonialisme, mais de libérer aussi les Algériennes et les Algériens de la condition de sujets après tant de souffrances et de sacrifices. La vie politique est conçue avec un seul objectif, pérenniser le système conforté par la rente pétro-lière. Le système a hérité de deux rentes qu’il a ex-ploitées pour se maintenir au pouvoir : la rente de la légitimité historique et celle des hydrocarbures. Le pouvoir se prend en Algérie par un coup d'Etat, par les armes et par les urnes et se garde par les moyens de la dictature. La réalité du pouvoir est aux mains de l’armée, du DRS en particulier. L’armée est le haut lieu de la politique, le centre de décision où s’élabore la politique du pays. Qui commande l’armée, commande le pays.- Le terme de révolution est détourné de son sens et vidé de sa substanceLa devise de «la révolution par le peuple et pour le peuple» est devenue sans le peuple et contre le peuple. La dictature est contenue dans l’action révolutionnaire elle-même, qui n’établit pas la liberté, mais un autre despotisme. On n’établit pas une dictature pour sauver la révolution, on fait une révolution pour établir une dictature. Nombreux sont ceux qui disent qu’il n’ y a rien à faire contre la dictature, parce qu’elle s’attaque à la liberté et à la vie des gens. Il faut seulement du courage politique pour lutter contre elle. Un proverbe anglais dit : «Là où il y a une volonté, il y a un chemin.» Abane Ramdane, qui a lu et relu en prison les écrits des artisans de la révolution française de 1789, et russe de 1917, ainsi que les recommandations de Lenine «sur la ligne rouge de sang qu’il ne faut pas dépas-ser», et le conflit Staline-Trosky, savait : «Qu’un pur trouve toujours un plus pur que l’épure.»- La dictature qu’exercent tant de dictateurs, de des-potes, de tyrans, est en phase finale, en fin de règne, en voie de disparition, à quand le tour de celles qui restent ? Les dictatures militaires imposées aux peuples d’Amérique latine, avec le soutien actif des Etats-Unis d’Amérique, ont été éliminées dans les années 1950 par les mouvements de contestation populaires. Les peuples du monde arabe se libèrent de l’emprise d’une poignée de dictateurs qui les maintiennent en état de sujétion. Ben Ali et Mou-barak sont tombés comme tombent les dictateurs, sans dignité et sans gloire. Le système politique algérien qui n’a qu’une seule vision, conserver le pouvoir, glisse sur une pente où il aura le même sort que le système tunisien ou égyptien. Il rappelle l’histoire du conducteur qui va dans le mur, et lui espère éviter l’accident en accélérant. Le change-ment de ce système et non le changement dans le système, s’impose par le vieillissement de ceux qui

le dirigent, où la pyramide des âges est l’inverse de ce qu’elle est dans le pays. Comme les dinosaures et les zaïms du FLN historique, il est fermé à la nouvelle génération, alors qu’il est aux commandes du pays, depuis 1962. Il y a le temps de ce système politique désormais révolu, et dont la page se tourne définitivement. Il faut une alternative où une alternance à ce mal ravageur qu’est la dictature. Le peuple algérien a en ce moment beaucoup de choses à dire aux décideurs de l’armée qui détiennent la réalité du pouvoir, mais il faut qu’ils en soient proches pour l’écouter ; parce qu’il attend des réponses poli-tiques et des solutions économiques et sociales. L’Occident soutient les pouvoirs dictatoriaux, corrompus et oppresseurs, en échange de privilèges stratégiques et économiques. Il est bien informé des dérives préoccupantes des pouvoirs dictato-riaux et complice des clans cleptomanes, de ces pouvoirs, et capitule en sacrifiant l’universalité des droits de l’homme, au mercantilisme, en dissociant économie, liberté et justice, et en portant aide et assistance aux régimes despotiques. L’intégration économique de l’Afrique du Nord et son unité poli-tique sont des mythes.

LA MALADIE GRAVE ET DURABLE DU PRÉSIDENT 

Péguy disait : «Il faut dire tristement les vérités tristes.»La maladie du Président est une question impor-tante qui conditionne toutes les autres. Elle est gardée dans l’opacité et le secret, et les dirigeants mentent du matin au soir pour garder le secret. Ils maltraitent la vérité en disant que le Président va mieux, ou va bien, ce qui est un faux. Le peuple algérien a vu s’étaler de manière cynique le men-songe sur la maladie du Président, qui est l’expres-sion de la pensée unique. Les dirigeants qui multi-plient le mensonge perdent leur crédibilité. Il faut bannir le mensonge politique qui est un mal absolu, qui vide la parole de son efficacité.Le mensonge moyen politique usuel est condamnable du point de vue éthique, et surtout quand il devient une fin. Saïd Bouteflika, en permanence au chevet de son frère chef d’Etat, a déclenché une polémique sans fin, en verrouillant l’information et en imposant sa ligne politique. Pour lui, le mensonge n’est que de la dissimila-tion, et chaque dirigeant doit sous une forme ou sous une autre, dire et répéter que «le Président continue de suivre quotidiennement les dossiers et questions d’intérêt national». Quel Algérien peut croire que ces déclarations qui relèvent de la propa-gande peuvent être prises au sérieux par l’opinion publique ? L’humour manié avec subtilité fait naître des propos qui ridiculisent l’absurdité de compor-tement des dirigeants. Le secret ne concerne pas l’Occident, particulièrement l’Europe et l’Amé-rique, informées régulièrement par le président F. Hollande qui a suivi l’évolution de la maladie du président Bouteflika qui est devenue grave et durable, pour prévoir en connaissance de cause les échéances politiques de l’Algérie. Après une hospi-talisation de 82 jours au Val-de-Grâce et à l’hôpital des Invalides, le président Bouteflika est rentré en Algérie en chaise roulante, hémiplégique, sans pro-noncer une seule parole, le visage hagard comme s’il venait de débarquer sur une planète inconnue.

BILAN DES TROIS MANDATS DU PRÉSIDENT, À DÉFAUT D’ÊTRE POSITIF EST TRÈS INSTRUCTIF

Il faut faire un examen honnête de ce bilan, l’appré-cier à sa juste valeur, pour préparer le redressement national. Il est plus que décevant, il est catastro-phique, compte tenu des ressources dont dispose le pays. La déception est à la hauteur des attentes. Il éclaire la voie à suivre pour le changement par l’ac-tion politique, qui est un devoir, une obligation, un impératif, qu’il faut mener avec calme, précision, fermeté et conviction, et poursuivre avec détermi-nation, vigilance, une pensée logique et une expres-sion claire, pour établir la démocratie enjeu du combat politique qui consacre le régime de l’Etat de droit. Le Président n’a à l’esprit au cours des trois quinquennats qu’une seule obsession capable de satisfaire son esprit, son appétit de pouvoir, instaurer et renforcer la dictature avec sa dérive monarchique, et sa tentation dynastique. Il a cédé

en 2008 durant la révision de la Constitution à son penchant de prédilection, le goût de l’autorité abso-lue qui fait de lui le guide et le sauveur de l’Algérie, en décidant d’assumer tous les pouvoirs, de faire du gouvernement un pouvoir exécutant, de gouverner sous l'opprobre et l’accusation de dictateur. C’est l’arbitraire, le bon plaisir du président institué en norme juridique. Il a subtilisé le pouvoir au peuple proclamé souverain par la Constitution. Le pouvoir issu d’élections truquées est illégitime, illégal, anticonstitutionnel. Il a fait le lit de l’abstention. Le plus grand parti est celui des abstentionnistes. Les élections truquées relèvent du hold-up électoral qui est du gangstérisme politique. Le conseil consti-tutionnel a validé les détournements du suffrage universel, le président concentre la quasi-totalité des pouvoirs, réduit le contrôle et l’initiative du Par-lement, intègre le pouvoir judiciaire, contrôle l’in-formation. Le Conseil de la nation, qui ne reflète en rien la réalité politique du pays, est une dérive de la République qu’il faut dissoudre dans les meilleurs délais, le pouvoir a démontré son insuffisance dans le domaine des libertés, mais aussi dans l’éco-nomie et le social où tous les indicateurs sont au rouge. Il n’est pas un gestionnaire avisé, et porteur d’immobilisme politique, d’injustice sociale et d’inefficacité économique. La gouvernance mêle dictature sur fond d'argent roi, un hyper président, un Parlement postiche et une justice aux ordres. Que dire des dirigeants qui ont contribué à mettre en place ce pouvoir dont ils tirent profit. Ils sont propriétaires d’un patrimoine important amassé sous la couverture des pouvoirs qu’il ont ou avaient au sein du système politique. Ils s’enrichissent en milliards, s’enrichissent encore, s’enrichissent tou-jours, sans payer le prix politique, le prix moral, le prix humain, parce que assurés de l’impunité. Les clans du pouvoir qui goûtent aux poissons et aux délices du pouvoir disent souverain qu’il ne lui suffit pas d’être puissant, il lui faut aussi être un renard, capable de ruse, afin de se donner l’appa-rence de la vertu. Le pouvoir personnel est la plus grave menace qui pèse sur les libertés. Les droits de l’homme sont bafoués avec une régularité et un machiavélisme peu ordinaires. Il faut dénoncer le climat général de surveillance, de contrôle et de répression qui pèse sur nos libertés. Le respect des règles de l’éthique et de la déontologie est nécessaire à l’exercice de la profession de journa-listes, qui ne doivent pas oublier que leur travail est d’informer et non de servir de relais à la propa-gande du pouvoir, qui a pour but de manipuler et de mettre en condition l’opinion publique considérée comme passive et perméable aux principes idéo-logiques et doctrinaux du pouvoir, qui justifient la dictature. Toute critique, tout désaccord, toute pensée non conforme à la politique du pouvoir, est perçu comme une trahison, la main de l’étranger. Aux despotes et au despotisme, il faut opposer le primat de la liberté porté par les jeunes indignés et révoltés, qui ouvrent la voie au combat politique.

LE PROCHAIN PRÉSIDENT SERA-T-IL CHOISI PAR BOUTEFLIKA, LES DÉCIDEURS DE L’ARMÉE OU LE PEUPLE ?

La jeunesse est la principale force de contestation. Le sérieux avec lequel elle pose les problèmes et propose les solutions, témoigne de sa maturité politique. Elle représente la vie, l’avenir, possède la culture, la science et la technologie, doit en sa qualité d’épine dorsale de la nation accéder aux responsabilités politiques, et succéder à un pou-voir absolu qui vieillit absolument. La vieillesse commence avec la dépendance physique. Le destin du pays, son avenir ne seront pas écrits, tant que le corps social ne fonctionnera pas de façon harmo-nieuse, tant que la femme n’occupera pas la place qui lui revient de droit, l’égalité avec l’homme dans tous les domaines. Faire appel à la crédibilité, à la connaissance et au talent des femmes, n’est pas seulement une question d’égalité et de dignité, c’est réaliser une politique de renouveau, c’est donner la parole à celles qui sont privées de droits, c’est satisfaire les revendications légitimes non prises en compte qui engendrent frustrations, détresse et désespoir, c’est construire un avenir qui ait un sens, c’est mettre fin à la myopie politique qui ne voit pas les mutations de la société et les changements survenus sur la pla-

nète, c’est mettre fin à une faute politique majeure.Le changement se fera dans la continuité par un changement dans le système, dans le pouvoir et dans la politique, ou sera radical par un changement de système et non dans le système, de pouvoir et non dans le pouvoir, de politique et non dans la politique. Qui exerce le pouvoir actuellement ? Le DRS renforcé par l’état-major de l’armée. Le président veut garder le pouvoir sans être en mesure de l’exercer. Quand l’histoire d’un homme est terminée, il ne faut pas forcer le destin en ajoutant un chapitre. Va-t-il préparer sa succession ou se fera-t-elle sans lui, et contre lui ? Va-t-il partir à la fin de son mandat ou avant ? Le dauphin possible sera-t-il choisi dans son clan, Belkhadem, Ouyahia, Ben-salah, un ancien ministre du FLN ou du RND qui appliquent la célèbre formule marxiste : «Le parti se renforce en s’épurant.» L’armée qui a porté à la magistrature suprême tous les anciens présidents, morts ou vivants, refera-t-elle le même choix lourd de conséquences. Il y a rivalités et divergences stra-tégiques au sommet de l’Etat. Les députés du RCD, qui ont déshabillé brutalement à l’APN le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, par des tirs groupés qui ont fait mouche, leur a dit : «Pour votre malheur, le pouvoir est uni.» Quand le pouvoir est uni, il fait le malheur du peuple. Qu’arrivera-t-il si le peuple est uni ?

L’AVENIR APPARTIENT À CEUX QUI PRÉPARENT L’INSTAURATION D’UNE DÉMOCRATIE POLITIQUE, ET SON PROLONGEMENT NATUREL LA DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE ET SOCIALES

La démocratie implique la contestation, la confron-tation d’idées et d’opinions contradictoires. Les Algériens sont dans le même train qui comprend plusieurs wagons. Le repli sur soi est de l’irres-ponsabilité. Il est temps que le bon sens habite les esprits, que la force de la raison triomphe de la raison de la force.Il faut mettre en commun les différentes forces, tout en préservant celle de chacun, pour obtenir le changement du système politique et du dernier pouvoir qu’il a engendré. Ouvrir des perspectives d’avenir où l’Etat de non-droit basé sur des privi-lèges qui ne sont fondés ni sur le travail, ni sur le talent, ni sur la compétence, cède le pas à l’Etat de droit et à l’égalité des droits. Les droits de l’homme sont un espace de liberté et de justice très important pour le présent et l’avenir du pays. Il faut appliquer les normes et standards internationaux des droits de l’homme. C’est contre le despotisme et pour la liberté et la justice, avec une répartition équitable du revenu national et des richesses nationales, qu’il faut mener ensemble le combat politique. Que tous les Algériens et les Algériennes qui se reconnaissent dans la citoyenneté et la souveraineté nationale, le droit du peuple algérien à prendre en main son destin et à s’exprimer en toute liberté pour sa liberté, car c’est du peuple que vient le pouvoir et réside la souveraineté se retrouvent et se rejoignent, afin comme le disait Victor Hugo : «Mesurer au plus juste la proportion d’avenir qu’on peut injecter dans le présent." Il faut appeler à un pacte historique qui unit les forces vives et diverses de la nation, pour réaliser la démocratie. Construire une alternance au mieux une alternative démocratique, c’est remettre l’intel-ligence, la vision, l’humanisme au centre du débat démocratique. Les événements d’Egypte et de Tunisie prouvent à l’évidence que la démocratie qui est l’exercice du pouvoir par le peuple qui res-pecte le droit de tous les Algériens et des minorités politiques, sociales et culturelles, est le meilleur système politique. Cette crise exige réflexion, hauteur de vue, décision, capacité de renouvelle-ment, mais d’abord rassemblement et mobilisation de toutes les forces vives de la nation. Rien ne peut réduire au silence un peuple qui demande une réponse politique à un problème politique, et lance un cri d’alarme, un appel pressant et solennel afin qu’après l’été, il y ait un automne qui sera le contraire de l’été et non son prolongement, qui regroupera les forces dispersées, afin que la démo-cratie prenne la relève de la dictature. A. Y. A.

Alger le 28 juillet 2013

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 7

ALGER INFO

SUR LE V I F 2 4 H E U R E SNégligence

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EL HAMIZ : LES ORDURES REPRENNENT... LEUR PLACE

En dépit des opérations de nettoyage lancées par les pouvoirs publics, il y a seulement quelques semaines, la localité d’El Hamiz continue de crouler sous des tonnes d’ordures. Tous les endroits qui ont été nettoyés, ont repris leur aspect sale et insalubre. Les habitants de la localité sont en partie responsables de cette situation, car ils jettent leurs ordures un peu partout et en dehors des horaires prévus à cet effet. Ainsi, les commerçants n’hésitent pas à se débarasser des emballages de produits qu’ils commercialisent en les mettant à même la chaussée. Par ailleurs, le service de la voirie de l’APC de Bar El Beïda, dont dépend administrativement la

localité, ne fait pas son travail de manière convenable. «Les camions de l’APC ne passent que rarement et quand ils le font, ils ne collectent pas toutes les ordures», affirment les habitants qui lancent un appel à la direction des responsables locaux pour qu’ils prennent en charge ce problème qui altère considérablement leur cadre de vie.

BORDJ EL BAHRI : MANQUE D’HYGIÈNE

La nouvelle route, longeant la salle de sports à Bordj El Bahri, est obstruée par les ordures. A l’origine de cette situation, qui pénalise les habitants des cités attenantes à la route, l’incivisme de certains automobilistes n’hésitant pas à s’arrêter pour jeter leurs sacs d’ordures. Les services de l’APC, qui

dépêchent régulièrement des camions pour charger ces ordures, n’arrivent pas à contenir le rythme par lequel les ordures reprennent. Il arrive que les habitants de la cité Cosider, qui se trouve à un jet de pierres de la décharge, bloquent cette route. Cependant, cette démarche ne leur a pas servi à grand-chose, puisque les ordures continuent d’envahir la route.

Les vendeurs informels de vêtements interdits la nuit

● Certains revendeurs ont même été interpellés après avoir essayé de s’opposer à l’injonction de la force publique.

Les habitants de la cité douanière de Lavigerie à El Harrach risquent à tout moment de chuter dans ce trou, délaissé par la Seaal de Boumaâti.

HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs

Fadjr……..… 04:02Chorouk.....….05:52

MERCREDI 31 JUILLET 2013

JEUDI 1ER AOÛT 2013

Dohr………… 13:20 Asser……….. 16:43Maghreb……19:56Îcha……....... 21:33

MAHELMALE MAIRE D’ALGER- CENTRE EN VISITE À SIDI BENNOURL e maire d’Alger-Centre effectuera, aujourd’hui,

une visite de travail à la cité Sidi Bennour, dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, commune de Mahelma (Alger). Cette visite est très attendue par les citoyens et le mouvement associatif qui profi-tera de l’occasion pour exposer les préoccupations et les problèmes rencontrés au quotidien. Aussi, cette visite revêt un cachet particulier dans la mesure où deux présidents d’APC seront sur place, à savoir Abdelhakim Bettache ainsi que l’édile de Mahelma, Amar Ben Maklout, apprend-on. Il est à rappeler que les habitants de la cité Sidi Bennour dépendent géographiquement de Mahelma, mais administrative-ment de la municipalité d’Alger-Centre, d’où ils sont originaires avant d’avoir bénéficié d’appartements dans cette cité «enclavée». A ce jour, les habitants continuent de pâtir de beaucoup de lacunes et d’insuf-fisances qui rendent leur quotidien insupportable. Selon M. Mekdoud, résidant et membre de l’associa-tion de quartier, les habitants attendent des solutions à leurs problèmes et l’amélioration de leur cadre de vie, après toutes ces années de souffrance et de patience. Il a aussi exprimé le vœu de voir les deux APC «cor-donner» leurs efforts pour le bien des citoyens. Il est à relever que cette cité est, jusque-là, oubliée par les responsables locaux. D. G.

TESSALA EL MERDJADEUX MALFAITEURS APPRÉHENDÉSL es gendarmes ont arrêté deux voleurs, dont un mar-

chand ambulant, sur l’autoroute Blida-Alger. Selon le communiqué de la gendarmerie, trois citoyens à bord d’un véhicule de marque Chevrolet Optra, ont marqué une halte en bordure de l’autoroute Est-Ouest, pour faire des achats chez un marchand ambulant près de Boufarik (Blida). Au même moment, deux individus, non identifiés, profitant d’un moment d’inattention, se sont emparé d’une mallette déposée dans le véhicule, renfermant un micro-ordinateur portable, un permis de conduire, un passeport, une carte d’identité et la somme de 140 000 DA, ainsi que divers documents. Alertés, les gendarmes des brigades de Boufarik et Tassala El Mer-dja se sont déplacés sur les lieux, où ils ont interpellé le marchand ambulant et un acolyte à Tassala El Merdja. Un troisième complice identifié, demeure activement recherché par les gendarmes de la brigade de Bou-farik, qui ont ouvert une enquête, nous précise-t-on. N. I.

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Les principaux marchés informels du centre d’Alger sont interdits la

nuit, en ce mois de Ramad-han. Ces derniers jours, les ten-tatives de redéploiement des vendeurs se sont heurtées à l’intransigeance des services de sécurité présents en force sur les places les plus fréquentées. Les années précédentes, les ven-deurs de vêtements prenaient d’assaut la voie publique et profitaient des flux de clients, à l’approche de l’Aïd, pour écouler leurs marchandises. Cette année par contre, la donne a changé en raison de la fermeté des services de police, déter-minés à éradiquer ces marchés anarchiques, notamment ceux situés sur les places récemment «reconquises». Avant-hier, de jeunes vendeurs, qui voulaient

étaler leurs marchandises dans un espace proche de la route, à la place des Martyrs, ont été verbalisés par les policiers. Certains d’entre eux ont même été interpellés après avoir essayé de s’opposer à l’injonction de la force publique. On apprend que leurs marchandises n’ont pas été saisies, mais les ven-deurs ont été rappelés à l’ordre. D’autres commerçants, occu-pant des espaces plus ou moins à l’écart des trottoirs et de la route, ont été, quant à eux, auto-risés à étaler leurs marchandises. Une règle appliquée durant la journée, mais aussi la nuit, pour garantir un minimum d’ordre sur la voie publique. Les années précédentes, «Sahat chouhada» se transformait en un véritable bazar où même les voitures ne pouvaient pas

pénétrer. Cette année, seules les ruelles sont encore occu-pées par les commerçants. Le scénario est pratiquement le même au marché «Zoudj Ayoune» de Bab El Oued. Si la présence des vendeurs anar-chiques est perceptible, l’espace qui leur est réservé ne cesse de se rétrécir comme peau de chagrin. La présence en permanence des services de sécurité semble dissuader les plus téméraires. Toutefois, d’autres marchés de vêtements, tels que «Dja-maâ Lihoud» restent toujours la référence pour des milliers d’Algérois. Cette route commer-çante, bien qu’informelle, n’a jamais fait l’objet d’interdiction, malgré son voisinage avec un commissariat de police, situé à quelques mètres seulement. Ce marché, faut-il le préciser,

reste ouvert jour et nuit no-tamment à l’approche de l’Aïd et des autres fêtes religieuses. Il n’est toutefois pas en me-sure d’accueillir les mil-liers de clients qui s’y rendent ces derniers jours. D’où d’ailleurs l’afflux consi-dérable sur les boutiques et les centres commerciaux. Ces derniers tentent d’ailleurs de faire de la concurrence et ap-pliquent des tarifs relativement abordables avec de meilleures prestations. A quelques jours de l’Aïd et le début des grands achats, les commerçants régu-liers se disent satisfaits de l’in-terdiction qui frappe la plupart des vendeurs anarchiques de vê-tements, dont la concurrence dé-loyale a longtemps été dénoncée. Djamel G.

Une mesure saluée par les commerçants formels

CONTRAIREMENT AUX ANNÉES PRÉCÉDENTES

03h500003 50503 5019h44

Horairesdes prières

Fajr 04h00Dohr 12h40Asr 16h29Maghreb 19h44Isha 21h15

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 7

R É G I O N E S T

«Couvre feu» nocturne pour les femmes

VEILLÉES DU RAMADHAN À JIJEL

● Alors que le tabou du travail de la femme a été brisé depuis plusieurs années, beaucoup de traditions semblent avoir encore la peau dure.

Le poids des traditions dans la wilaya de Jijel, de plus en plus marqué par un

mode de vie que certains cou-rants tentent d’imposer au sein des familles, est loin de per-mettre des escapades nocturnes pour les femmes. En dehors du cadre strictement familial, rares sont les femmes qui s’aventu-rent hors de chez elles la nuit, à l’occasion des veillées de Ramadhan. Domaine exclusivement réservé aux hommes, les longues soi-rées de ce mois sacré sont bien délimitées. Et pourtant, dans certains milieux professionnels, on ne se prive pas de se plaindre de cet interdit. «Il n’y a pas d’endroit ou aller, j’aurai bien souhaité sortir la nuit après la prière des Tarawih, mais ce n’est pas encore permis pour nous », se désole une jeune fonctionnaire dans une adminis-tration publique. Ce sentiment de frustration est partagé par ses collègues qui enchaînent dans le même sens, pour émettre le vœu de respirer un peu d’air après une longue et éprouvante jour-

née de jeûne. Pendant que les femmes ne se tiennent plus aux tabous qui les interdisent de sor-tir au travail, au même titre que les hommes, elles demeurent, comble du paradoxe, incapables de s’émanciper de certaines mentalités qui les privent de cette liberté. «Ce n’est pas un interdit, mais la tradition veut que les femmes n’ont jamais eu pour habitude de sortir la nuit», tranche-t-on. Ce ton n’est, pour-tant, pas le même quand il s’agit de permettre aux femmes de sortir accomplir les prières suré-rogatoires. De plus en plus, on remarque que de nombreuses femmes, su-bitement libérées du poids de ce conservatisme, sont autorisées pour aller accomplir ces prières à la mosquée. «Avant, il n’était pas question que la femme aille à la mosquée, mais les menta-lités ont évolué, pour la prière, c’est permis», lancent des jeu-nes. Pour les sorties nocturnes, il semble que ces mentalités n’ont pas encore évolué pour admettre que la femme a aussi le droit de sortir comme elle le fait pour

le travail et la prière. Si ailleurs dans les autres agglomérations, ces traditions relèvent encore d’un domaine utopique, à Ji-jel, l’on se permet, cependant, quelques sorties familiales à la maison de la culture, à l’occa-sion des soirées du Ramadhan. Il reste qu’à l’approche de l’Aïd, beaucoup de femmes ont la possibilité de prendre le pouls de ces veillées lors des sorties nocturnes pour l’achat de vête-ments et de cadeaux. En dehors de ce cadre, on ne risque pas de croiser la moindre âme féminine dans la ville après le F’tour même si des estivants sont là pour permettre ce luxe à leurs femmes et filles. Ga-geons, toute fois, qu’en plus des contraintes traditionnelles, le risque d’être agressée au détour d’une rue ou d’une placette publique par des délinquants qui sévissent la nuit est un des fac-teurs qui dissuadent toute sortie nocturne pour les femmes. Dans une ville brillant de mille feux la nuit, les femmes, omniprésentes durant la journée, sont les gran-des absentes ! Zouikri A.

SOUK AHRASSaisie de 1 240 litres de gazoil à Sidi Fredj

Un contrebandier notoire vient d’être arrêté à mechta El Madjen dans la commune frontalière de Sidi Fredj, par les éléments de la sûreté de daïra de Merahna, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur renseignements fournis par

des citoyens quant aux activités du suspect, les policiers ont tendu une souricière au mis en cause, pour le surprendre en flagrant délit de contrebande et de création d’un entrepôt à l’intérieur d’un espace douanier. Les mêmes éléments ont procédé à la saisie de 1 240 litres de mazout à l’intérieur de la maison du contrebandier. Lors de la perquisition, les fils de ce dernier ont vainement tenté de brûler le combustible saisi pour éliminer la preuve de l’inculpation. Le pire a été évité de justesse par les policiers qui étaient près d’un baril en feu. Présenté devant le procureur de la République et ensuite le juge d’instruction de la première chambre, le mis en cause a reconnu les faits qui lui ont été reprochés. Il a été écroué pour contrebande et création d’un lieu de stockage de produit destiné à la contrebande à l’intérieur d’un périmètre douanier. Ses fils comparaîtront devant le tribunal pour entrave à des agents de sécurité dans l’exercice de leur fonction. A. Djafri

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

WILAYA DE SKIKDADAÏRA DE AZZABA

COMMUNE DE ESSEBT

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° : 05/2013

Le président de l’A.P.C d’ESSEBT lance un appel d’offres national restreint pour la réalisation de projet suivant :

ALIMENTATION DU VILLAGE DE AIN-SOUK EN EAU POTABLE À PARTIR RESERVOIR DE LEKHALIA SUR UNE DISTANCE 04 KMS

Les entreprises autorisées à soumissionner :-Seules sont autorisées à soumissionner les entreprises qualifiées en hydraulique (activité prin-cipale) à la catégorie Trois et plus (03) sont autorisées à soumissionner en lot unique le cahier des charges doit être retiré auprès du service technique de l’apc d’Essebt contre un paiement d’une somme de deux mille dinars algérien (2000.00 DA).Les offres doivent être accompagnées des pièces suivantes :L’offre technique : L’offre technique doit comporter les pièces suivantes :

1- La déclaration à souscrire dûment signée et éta-blie selon le modèle du cahier des charges.2- L’identification fiscal NIF et l’identifiant NIS.3 -L’instruction aux soumissionnaires signée par le soumissionnaire avec la mention «lu et approuvé» et portant son paraphe sur chaque page.4 - Un mémoire technique comprenant principa-lement le planning de réalisation et les moyens à mettre en œuvre (moyen humains et matériels) + les délais d’exécutions 5 - Les états de renseignement (selon modèle du cahier des charges) dûment renseignés et signés par le soumissionnaire.6 - Les statuts de l’entreprise soumissionnaire (co-pie conforme).7 - Le registre de commerce du soumissionnaire (approuvé par le CNRC)8 - Le certificat de qualification et de classification du soumissionnaire en hydraulique (activité princi-pale) à la catégorie Trois (03) et plus en cours de validité (copie légalisée).9 -L’extrait du casier judiciaire du soumissionnaire, du gérant ou du directeur général de l’entreprise lorsqu’il s’agit d’une société. (moins de 03 mois) copie originale10 -Un extrait de rôle apuré moins de 03 mois ou présentant un calendrier d’échéancier approuvé par les impôts 11 -Les attestations de mise à jour CNAS, CASNOS et CACOBATPH (copie conformes).12 -Bilans financiers des cinq (05) dernières an-nées (2008-2009-2010 : 2011 et 2012) visés par un comptable agrée ou par les services des impôts13 -Les références professionnelles du soumission-naire (copies conformes).14 -Liste des moyens humains et matériels (les moyens matériels doivent être accompagnés des pièces justificatives carte grise ou P.V d’expertise, P.V de huissier de justice).15 -Le récépissé de dépôt des comptes sociaux pour les personnes morales de droit algérien pour la dernière année (copie conforme).16 -Le P.V de visite du site dûment signé par le maître de l’ouvrage ou le maître de l’œuvre et le soumissionnaire.17 -La déclaration de probité remplie et signée.

18 -Le cahier des prescriptions spéciales (CPS) signé par le soumissionnaire avec la mention « lu et approuvé » et portant son paraphe sur chaque page

Toutes fois les soumissionnaires peuvent compléter leur offres technique conformément à l’article 122 alinéa 5 du décret présidentiel N°10-236 du 07 oc-tobre 2010 modifié et complété portant réglementa-tion des marchés publics.

L’offre financière :L’offre financière doit comporter les pièces suivan-tes :1-La lettre de soumission dûment signée et établie selon le modèle du cahier des charges.2-Le bordereau des prix unitaire dûment renseigné et signé.3-Le devis quantitatif et estimatif renseigné et signé 4-Le descriptif des travaux

Les offres doivent être adressées à Monsieur le Président de l’A.P.C d’Essebt

dans un délai de 15 jours, à compter de la première parution du présent avis dans les journaux natio-naux avant 14 :00 heures.L’enveloppe extérieure anonyme et scellée ne de-vra comporter que la mention :

APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT : (citez le projet) « A ne pas ouvrir»

L’enveloppe extérieure contiendra elle-même deux enveloppes cachetées l’une contenant l’offre tech-nique et la seconde l’offre financière.

L’ouverture des offres technique et financière se fera le même jour de dépôt des offres fixé à l’article 14 de la présente instruction aux soumissionnaires à 14h00 en seule séance publique et en présence des soumissionnaires désireux d’y assister, au siège de l’APC Essebt. Les soumissionnaires resteront engagés par leur offre pour une durée égale aux délais de prépa-ration des offres augmentées de trois (03) mois, compté à partir de la date d’ouverture des plis.

Le Président de l’APC

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BORDJ BOU ARRÉRIDJ Un mort dans un accident de la route

Un grave accident de la route s’est produit dans la nuit de lundi à mardi au lieudit Nadar Labyad dans la commune de Tassameurth, à 22 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Le conduc-

teur d’une voiture, H.B., âgé de 59 ans, a perdu la vie dans cet accident qui s’est produit aux environs de 22h, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Pour une raison encore indéterminée, la voiture est sortie de la route dans un virage puis est tombé dans un ravin. A.B.

La circulation routière sur l’axe menant vers la cité Zouaghi devient infernale avec ces

travaux engagés régulièrement sur la route. Hier, les travaux d’extension de la chaussée, entamés depuis quelques jours, juste en face de la direction régionale des Douanes, ainsi que le dérapage d’une voiture survenu à proximité de ce chantier ont bloqué le trafic routier pendant des heures sur

plusieurs kilomètres. Une situation qui montre que malgré la mise en marche du tramway, des milliers d’automobilistes ne veulent toujours pas laisser leurs voitures au parking. Pourtant, tout le monde se plaignait des embouteillages sur ce tronçon et louait les avantages du tramway, dont la mise en service était très attendue, mais…

O.-S.Merrouche

CONSTANTINEL’enfer sur la route de Zouaghi

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 7

R É G I O N O U E S T

SIDI BEL ABBES

L’étau se resserre sur les trafi quants de carburant

NAAMA Une bergère tuée par la foudre

CHLEF Nouvelle noyade dans un bassin

Un mort et un blessé sur la route

● Le dispositif sécuritaire mis en place pour contrer le phénomènede la contrebande de carburant s’est vite soldé par la normalisation

graduelle du circuit de distribution au niveau des stations.

L’étau s’est manifeste-ment resserré, ces der-niers temps, autour des

trafiquants de carburant qui avaient investi, insidieuse-ment, les différentes stations-service de Sidi Bel Abbès en y provoquant, du coup, des tensions devenues intolérables pour les automobilistes. Le dispositif sécuritaire mis en place pour contrer le phéno-mène de la contrebande de carburant s’est, en effet, vite soldé par la normalisation gra-duelle du circuit de distribu-tion au niveau desdites stations où le spectre de la pénurie

d’essence et les longues et fastidieuses files d’attente ont tout simplement disparu. Pour dissuader les «Hallabas» et leurs complices potentiels, les services de sûreté se sont dé-ployés discrètement autour des différentes stations-service où l’interpellation et l’exa-men de situation de certains automobilistes suspects ont eu raison de ce qui s’apparentait à une véritable «mainmise» des contrebandiers sur le car-burant. Les opérations de contrôle effectuées dans ce contexte ont été assorties de diverses

mesures de vérification com-plémentaires ciblant par-ticulièrement la conformité technique des réservoirs de carburant dont sont dotés les véhicules. Cependant, si la pression exercée jusque-là par les policiers a contraint litté-ralement les contrebandiers à lâcher prise, il n’en demeure pas moins que ces derniers, faut-il le rappeler, constituent de véritables réseaux organi-sés qui pourraient ressurgir à tout moment...D’où la néces-sité impérieuse de maintenir le cap en restant constamment aux aguets. M. Habchi

Une opération de nettoiement d’envergure vient de cibler le populeux quartier «El

Wiam» de la ville de Sidi Bel Abbès. Organisée par les services communaux, cette initiative, à laquelle se sont joints les membres des comités de quartiers et de nombreux citoyens, s’est sol-dée par de multiples actions d’assainissement

qui ont touché divers espaces publics (rues, placettes…). Pour ce faire, plusieurs moyens matériels (camions, tracteurs, engins…) ont été déployés à l’effet de débarrasser les différents sites dudit quartier, de nombreuses quantités de gravats, détritus et autres immondices jonchant le sol. M. H.

AÏN TÉMOUCHENT Un baron de la drogue arrêté

BÉCHAR Une nouvelle ligne électrique en service

TISSEMSILT Les intoxications alimentaires inquiètent

MISSERGHIN Eau de mensonge ?

RELIZANE

La canicule aff ecte les asthmatiques

Lutte contre l’insalubrité

L es services de la SDO annoncent que, dans le cadre du ren-forcement du réseau d’énergie, une nouvelle ligne électrique

de 60 KW a été installée et mise en exploitation hier entre Béni Abbès et Kerzaz, d’une distance de 110 km, dans la vallée de la Saoura. Les mêmes services assurent qu’avec l’installation de cette nouvelle ligne électrique, les foyers de la localité de Kerzaz, qui compte 7 000 habitants, vont être sécurisés et ne connaîtront plus de coupures d’électricité prolongées en été comme cela s’est produit par le passé. Une enveloppe financière de 1 444 millions de DA a été consacrée à ce projet. L’ancienne ligne sera dirigée vers l’agglomération de la daïra d’El Ouata et les ksour environ-nants Ouagarta et Agdal. M. Nadjah

L es services des urgences du centre hospitalier de Tissemsilt ont enregistré, au cours de la première quinzaine du mois sacré, 55

cas de citoyens victimes de différentes pathologies qui ont néces-site des prises en charge instantanées ou leur mise en observation. Selon M. Ouatouat Nourredine, chef du service des urgences: «10 personnes dont des enfants ont été atteints d’intoxications alors que les cas de brûlures domestiques ont également atteint 10 enfants âgés entre 5 et 9 ans». Le même responsable indique que les services des urgences ont enfin été amenés à traiter plusieurs autres cas de chute sans gravité. Certains malades ont dû subir des analyses approfondies pour déterminer avec exactitude l’origine microbienne de leur mal. Pour ne citer que les cas d’intoxications alimentaires, les renseignements donnés par les malades font état de la consommation achetée chez des individus ayant des étals anarchiques présentant leurs produits à même le sol, exposés au soleil et à la poussière. Ali Benmoussa

Lorsque le soleil est au zénith et que vous vous trouvez sur la RN 2 à quelques petites encablures de Messerghin, en venant de

Témouchent ou Tlemcen, si par hasard votre regard est attiré par la sebkha dont la surface s’est couverte d’un bleu clair et paraissant regorger à perte de vue d’une eau à l’apparence rafraîchissante, ne mettez pas cela sur le compte de la soif ramadanesque en ces jours caniculaires. Non ce n’est pas une «eau de mensonge» selon la poétique expression d’Isabelle Eberhard «Dans l’ombre chaude de l’islam». Elle a eu cette vision en 1904 à l’approche de Béchar au cours de son périple saharien dans le sud-ouest oranais: «Tout à coup, l’horizon oscille, les lointains se déforment et le sable roux disparaît. Une grande nappe d’eau bleue s’étale au loin, et des dattiers s’y reflètent. L’eau miroite sous le soleil, d’une pureté infi-nie…» C’est son guide qui la détrompe en lui disant que le «s’rab», autrement dit un mirage. Est-ce le cas à Misserghin ? Et pourquoi n’apparaissait-il pas à l’amorce de la sebkha du côté d’El Amria, à 40 km environ à l’amont, alors que l’incandescence des rayons solaires brûlait sa vaste platitude ? Cette illusion d’optique n’a pas surgi parce que les volutes de chaleur au ras du sol n’étaient pas piégées par un air plus froid placé juste au-dessus, ce qui provoque les distorsions que l’œil perçoit comme étant de l’eau. A Misser-ghin, le mirage n’est pas de cette nature. C’est la mince pellicule de sel couvrant le sol, qui, grâce à sa multitude de cristaux, reflète tel un miroir le bleu du ciel. M. K.

L a forte canicule qui sévit ces derniers temps sur la

région de Relizane n’a pas été sans peser lourd sur les ma-lades chroniques, notamment les asthmatiques. En effet, l’on apprend de source sûre que beaucoup malades chroniques et séniles ont été admis aux divers établissements sani-taires de la wilaya, et cela, en dépit des appels répétés et des séances de sensibilisation en

direction de cette frange de la société. «Le problème est qu’ils jeûnent sans se soucier des éventuelles complications qu’ils peuvent leur survenir», a souligné un médecin de garde de l’EPH Ahmed Francis, qui précise que les urgences accueillent quotidiennement des dizaines de malades chro-niques dans des états critiques. A cette forte chaleur où le pic du mercure a dépassé le seuil

des 42° à l’ombre, s’ajoute la dégradation du milieu en-vironnemental, notamment l’état des routes. «Avec toute pression de la chaleur, nous sommes contraints de tenir nos fenêtres fermées pour se prémunir des tas de poussières qui se dégagent des routes, notamment dans les quartiers populaires comme Satal et Chemerik», a lancé un asthma-tique. Issac B.

L’auteur d’un trafic de drogue, ayant porté sur 180 quintaux de kif et contre lequel un mandat d’arrêt avait été émis contre lui par la Cour d’Oran, vient d’être arrêté à Té-

mouchent par la 1ère Sûreté urbaine de police. A.Z., 33 ans, était également recherché pour une affaire de 15 quintaux de kif traité suite à une enquête des services de sécurité militaire. On indique que si ce baron a pu échapper aux mailles du filet sécuritaire, c’est parce qu’il se dissimulait sous une fausse identité confortée par des papiers d’identité trafiqués. A cet égard, le faussaire qui les lui a établis, H.A. 42 ans, a été arrêté suite aux aveux de A.Z. Présen-tés au parquet de Témouchent, les deux inculpés ont été placés en détention provisoire. M. Kali

Alors qu’elle conduisait au pâturage son troupeau de moutons, sous un ciel gris, une jeune femme, âgée un peu moins d’une trentaine d’années, a été frappée par la foudre. Évacuée à l’hôpital de Naâma, la victime gravement touchée n’a pas survécu à ce choc brusque d’une puis-sante décharge d’électricité atmosphérique. D. S .

Nouvelle découverte macabre dans un bassin d’irrigation, avant-hier, à Bocca Aïn Bouzid, relevant de Haouch El Ghaba, dans la commune d’Ouled Farès. Le corps d’un jeune de 24 ans a été repêché au fond de cet ouvrage par les se-couristes de la Protection civile. C’est le cinquième cas de noyade enregistré depuis juin dans des retenues d’eau à ciel ouvert. Il y a une semaine, c’est un enfant de 11 ans qui a péri dans les mêmes circons-tances à Oum Drou. Le phénomène a pris une am-pleur telle qu’il interpelle directement les pouvoirs publics et la société civile. En effet, faute de piscines, des jeunes fréquentent de plus en plus, au péril de leur vie, des points d’eau non protégés. Il est vrai que la région manque terriblement de bassins pour la natation. Ceux qui existent sont car-rément fermés, à l’image de ceux du chef-lieu de wi-laya, au nombre de quatre. Trois d’entre eux sont inexploités depuis années, alors que le quatrième a fermé ses portes la veille du Ramadhan pour cause de travaux d’entretien et de maintenance. A. Y.

Sur la RN 22, aux environs de ville de Mekmène Bena-mar, un jeune commerçant, âgé d’une vingtaine d’an-nées, a perdu la vie lors du dérapage, sur le bas-côté, de son véhicule utilitaire de marque Toyota, lourdement chargé de pastèques, tan-dis que son passager griè-vement blessé a été évacué par les éléments de Protec-tion civile vers l’hôpital de Mecheria. Afin de détermi-ner les causes exactes de ce sinistre, une enquête a été ouverte par la gendar-merie. D. S.

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Le carburant de nouveau disponible en quantité suffisante

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 8

BATNA INFO

● De nombreuses maisons de jeunes situées dans les quartiers populaires demeurent mal équipées, face à une demande importante de la part d’une population en proie à l’oisiveté.

Beaucoup de talents, mais peu de moyens

Le centre culturel et sportif de Kechida (CLS) a vécu, lundi passé, une am-biance inhabituelle, marquée par la

prestation prometteuse d’un tennisman en herbe, Khalil Bouis, qui n’a pas manqué de retenir l’attention d’un public non moins connaisseur. Une fi nale d’une rencontre de tennis qui vient couronner une compétition organisée sur 10 jours. Le petit bout de chou, âgé d’à peine 13 ans, a su tenir la dragée haute à son adversaire, Fadi Benmerzoug, âgé de 16 ans, de plus forte corpulence, et qui donnait l’apparence d’une meilleure condi-tion physique. Il a suffi de deux manches dans lesquelles le petit Khalil a dominé les jeux avec des revers, des coups droits et autres passings qui n’ont pas manqué d’irriter son rival au point où le sentiment d’abandon se lisait sur son visage. Premier du genre à Batna, l’Aurès Open, organisé par l’association Tennis Club de Batna (TCB), a nécessité beaucoup d’efforts de la part des adhérents, qui ont montré un sens de l’organisation et de sérieux irréprochables. Même sponsorisés par l’école d’informa-tique EPSIMA, il ont du encore puiser dans les cotisations pour arriver au bout de leur rêve. Il fallait entretenir et préparer le ter-rain, en terre battue, où se sont déroulées les joutes. «Ce qui n’est pas une mince affaire», nous ont expliqué les organisateurs, en insis-tant sur les dépenses engagées. «Nous avons mobilisé toutes les économies du club», disent-ils. Présents à cette fi nale, le directeur de la jeunesse et des sports (DJS) et celui de la culture ne doivent pas rater l’occasion pour tirer les enseignements et de s’atteler dès à présent à mobiliser leur énergie autour de l’élément humain. Les responsables à la tête de tels secteurs nous ont habitué à s’occuper beaucoup plus des chantiers et des

réalisations des infrastructures. Ce sont deux secteurs parmi les plus sensibles et exigent une attention particulière. Maintenant que l’infrastructure existe, que les potentialités n’étant pas en reste il s’agit de reconsidérer les objectifs. Beaucoup de maisons de jeunes situées dans les quartiers populaires doivent être dotées de moyens afi n de faire profi ter le maximum, puisque le complexe ne peut pas à lui seul répondre à la forte demande. Ces infrastructures qui représentent les seuls et uniques lieux de rencontre pour les petits et les grands méritent cette attention particu-

lière. Bien équipées et bien prises en charge, elles permettront de canaliser les énergies, actuellement grillées dans des formes de violence, et ainsi susciter la compétitivité et la rivalité positive. Relancer l’idée de l’école spécialisée promise par l’ex-ministre de la jeunesse et des sports, El Hachemi Djiar et surtout travailler dans le sens de revaloriser le sport scolaire, sachant que l’école est le vivier par excellence de la discipline. Le ten-nis à l’honneur pour cette fois- ci, les autres disciplines sont appelées à se manifester et ainsi imposer un nouvel agenda à la DJS.

Les organisateurs de L’Aurès Open ont prouvé que les bonnes volontés ne manquent pas

EL MADHER

Des habitants exigent d’être relogésUne trentaine d’habitants de la commune d’El Madher, à 23 km au

nord-est de Batna, affirment avoir été exclus des listes de bénéfi-ciaires de logements dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire. Dans un courrier adressé au wali de Batna et dont nous détenons une copie, ils notent que la commission responsable de la classification et de l’attribution des logements, n’a pas pris en compte des critères qui semblent essentiels pour les protestataires à l’exemple de l’emplace-ment de leurs habitations sur les axes routiers. «Le recensement établi en 2007 nous donne le droit au logement ; malgré cela nous en sommes privés. J’ai demandé au chef de daïra de me remettre la décision de mon exclusion par écrit mais il a expressément refusé», nous a affirmé Saïd Oulmi, un des habitants mécontents. En outre, la revendication

principale des habitants concernés n’est autre que la reconsidération de leur situation et de l’état de dégradation de leurs demeures. La daïra d’El Madher, pour sa part, tient un autre discours, puisque selon des sources internes, aucune liste n’a été affichée. Concernant le recen-sement de 2007, le même responsable affirme qu’il s’agit de plus de 200 cas répertoriés, tandis que le nombre de logements que cette com-mission attribuera n’est que de 40. Des critères de priorité sont donc établis pour classer tous les citoyens concernés aux fins d’attribuer les logements aux plus méritants. Par ailleurs, une liste de 21 noms a bel et bien été définie, mais elle reste provisoire et interne à la commission. Le chef de daïra n’a pu être confronté à cette situation puisqu’il est in-disponible en raison de son congé annuel, nous a-t-on informé. S. M.

DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE VOLDE VOITURES

Un réseau de vol de voitures, qui sévissait dans la wilaya de Batna, vient d’être démantelé par les

services de la sûreté nationale, suite à l’arrestation de quatre suspects, impliqués dans des vols de véhicules touristiques. En effet, selon la cellule de communica-tion de la sûreté de wilaya, l’arrestation d’un individu, âgé de 33 ans, et qui tenait une station de lavage et de graissage de voitures, a permis aux enquêteurs de remonter la piste des ses nombreux méfaits. Au domicile de ce dernier, des cartes grises d’un nombre considérable de véhicules ont été découvertes. Lors de son interrogatoire, le prévenu, issu de la commune de Barika, a admis son implication dans le vol de 11 voitures, principalement celles de marque asiatiques et françaises. Un seul véhicule de marque Hyundai type Accent a pu être retrouvé. En outre, les trois autres prévenus ont été arrêtés suite aux déclarations du premier suspect, tandis que huit autres membres du réseau, en cavale, restent introuvables. Les per-sonnes arrêtées ont été présentées devant le parquet du tribunal de Batna et ils ont été mis sous mandat de dépôt. Ils devront répondre devant la justice de multi-ples chefs d’accusations, parmi lesquels : association de malfaiteurs, vols qualifiés durant la nuit, faux et usage de faux de documents administratifs. Tous ces vols ont été commis, a-t-on noté, durant le premier semestre de l’année en cours, et n’ont à priori pas de lien direct avec la vague de vols de voitures qu’a tou-ché la wilaya de Batna depuis l’entame du mois sacré où plus d’une dizaine de voitures, rappelle-t-on, ont été volées. Sami Methni

ARRIS

Un incendie fantômeB ien que plusieurs habitants de la région

d’Arris, située à 60 km au sud-est de Ba-tna, affirment qu’un incendie ravage, depuis plus de 6 jours, une clairière se trouvant entre la commune d’Arris et celle de Ghassira, ce feu n’existe pas officiellement. En effet, les services de la Protection civile, ainsi que la di-rection des forêts affirment qu’il n’y a aucun incendie dans cette région. Or, des sources proches de la Protection civile nous ont confirmé l’existence de cet incendie qui s’est

déclaré, nous a-t-on dit, sur une surface, non seulement difficile d’accès, mais également dangereuse en raison de la présence de mi-nes. Les forestiers de la commune de T’kout et les pompiers de la ville d’Arris seraient donc au courant, mais n’engageraient aucune action et se terraient de tout commentaire, puisque la clairière concernée serait infestée de mines datant de l’époque de la décennie noire. Selon l’estimation des habitants, les flammes auraient dévasté tous les cèdres et

les pins sur une longueur de plus de 7 km, et sur toute la largeur qui sépare les deux mon-tagnes, formant les limites ladite clairière. Par ailleurs, le bilan officiel des incendies depuis le 1er juin de l’année courante fait état de 13 foyers, qui n’ont entamé que 13 hectares. Ces chiffres sont nettement à la baisse en com-paraison avec l’année précédente, où plus de 700 hectares ont été décimés. Un résultat dû à l’efficacité grandissante de l’intervention des forestiers. S. M.

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INFRASTRUCTURES DE SPORTS ET DE LOISIRS

80 POSTULANTS POUR LES POSTES DE PES DANS L’EXPECTATIVE

La direction de l’Education de Batna a refusé la candidature de 80 diplômés de l’institut des

sports, postulants pour le concours en vue de recrute-ment au poste de professeur d’éducation physique et sportive. Ayant été informés de l’ouverture de 73 pos-tes budgétaires, soumis à un concours, et concernant tant le régime classique que celui du LMD, tel que mentionné dans une circulaire ministérielle, les can-didats se sont présentés à ladite direction pour le dé-pôt de leur dossiers, mais se sont vus refuser leur can-didature. Selon Brakta Djalal, représentant du groupe des diplômés, la direction de l’Education a décidé de ne prendre que les candidats issus du système LMD et parmi eux, seulement les master 2ème année. Il n’y aurait que 42 candidats qui ont déposé leurs dossiers, a-t-on appris. La seule voie de recours pour ces lais-sés-pour-compte est de saisir les autorités par voie de courrier avec l’espoir de voir le directeur de l’éduca-tion revenir à l’évidence et appliquer le contenu de la circulaire ministérielle. L.G.

LES HANDICAPÉS RÉCLAMENT LEURS DROITS

Des dizaines d’handicapés ont manifesté leur co-lère, hier matin, lors d’un sit-in tenu devant le

siège de l’APC de Batna. Les protestataires ont fermé la route pendant quelques minutes pour réclamer leurs pensions. En effet, cela fait plus de 4 mois qu’ils n’ont pas reçu la prime d’aide sociale, ne dépassant pas les 4000 DA. En colère, ces dizaines de défavorisés n’ont trouvé que ce moyen pour se faire entendre par les autorités. Suite à cette action, le président de l’APC de Batna les a reçu et est arrivé à les rassurer en leur fixant la journée de ce jeudi comme date butoir. Les raisons de ce retard répété ont bien sûr été imputées à la direction de l’aide sociale (DAS), considérée com-me principale responsable, puisque c’est elle qui est chargée des fonds nécessaires. La responsabilité de l’APC se limite uniquement à payer les pensionnaires une fois l’argent débloqué par la DAS, a-t-on appris. Ce retard de paiement de cette catégorie démunie est, pour rappel systématique. En effet, au cours des deux dernières années, le versement de cette pension n’a été débloqué que suite à des actions de protestation des bénéficiaires. Hanane Benfl is

KABYLIE INFOKABYLIE INFOEl Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 8

KABYLIE INFORN 2615 BLESSÉS DANS UNE VIOLENTE COLLISION Au total, quinze personnes ont été blessées dans un

accident de la circulation survenu samedi sur la RN 26 entre Sidi Aich et El Kseur à 25 km au sud-ouest de Béjaïa, a indiqué la protection ci-vile. Les victimes ont été transférées à l’hôpital de Sidi Aich, aucun décès n’est à déplo-rer, a précisé notre source.Un bus de voyageurs de la ligne Béjaïa-Alger, un semi remorque, un camion Fiat et deux véhicules légers sont entrés en collision vers 10h40 au niveau de cet axe routier, provoquant un violent accident. «C’est une grande chance que nous n’avons pas eu de décès», a déclaré le capitaine Charef, chargé de communication à la protection civile de Béjaïa. L’excès de vitesse est encore une fois mis en cause dans cet accident dont le bilan aurait pu être désastreux. «L’excès de vitesse demeure l’un des hauts facteurs derrière les acci-dents. Il faut rester vigilant sur les routes et respecter les indications de vitesse», a ajouté le chargé de communica-tion de la protection civile de Béjaïa. Farid Ikken

FERAOUNUNE POLYCLINIQUE POUR LA COMMUNE Initialement inscrit au profit de la commune de Béjaïa

en 2010, et faute de disponibilité d’assiette de terrain, le projet de réalisation d’une polyclinique a été transféré au profit de la commune de Feraoun. Les travaux ont été entamés en juillet 2010 et ont atteint le taux de 45%. Le délai de réalisation prévu par l’entreprise est fixé à dix mois et les autorités locales ont demandé au responsable de cette dernière d’accélérer la cadence des travaux. Outre les consultations médicales ordinaires, plusieurs spé-cialités sont prévues pour cette polyclinique. Le directeur de la santé a annoncé la création des services de pneumolo-gie, psychiatrie et psychologie. Le service de maternité par contre, et qui est très utile pour cette région éloignée, n’a pas été inscrit. Le projet aura coûté la somme de 86 599 550 DA, dans le cadre du budget de l’Etat, Ali F.

TIMEZRITUN ÉGOUT MIS À L’INDEXOmar Messali, un citoyen d’Akabiou, dans la com-

mune de Timezrit, contient difficilement sa colère et manifeste un immense dépit. Et pour cause, le tronçon du réseau d’assainissement traversant sa propriété située dans le quartier de Thala n’Tzourine, le met dans tous ses états. Les fréquentes fuites sur cet égout et les émanations pesti-lentielles qui s’y échappent incommodent les membres de sa famille. «Toute ma famille est indisposée, notre air est infecté de mauvaises odeurs, notre jardin est sillonné par les eaux usées. J’ai signalé à maintes reprises aux auto-rités mon problème et j’ai formulé clairement ma requête, mais à ce jour, à part des interventions sommaires et des promesses, je ne vois rien venir pouvant mettre un terme à notre calvaire» nous dit-il. Dévier la canalisation et l’ache-miner le long de la route pour la raccorder à un regard se situant à quelques trois cents mètres de son habitation, tel est la requête adressée par ce citoyen aux autorités. L’APC, comme nous l’avons constaté, a déjà fait acquisition des canalisations en PEHD pour le projet en question, mais les travaux tardent à démarrer. B. B.

Des dizaines de familles habitant le flanc ouest de deux villages voi-

sins, Iâdnanène et Ait Ounir, dans la commune de Feraoun, vivent une situation d’insécu-rité en raison de la détériora-tion des terrains sur lesquels leurs aïeux ont choisi de poser les premières pierres de leurs foyers. En effet, et tel que nous l’avons remarqué de visu lors de notre déplacement sur les lieux en compagnie des représentants du mouvement associatif des deux villages précités, le site n’offre aucune sécurité. Les nombreuses mai-sons parsemées sur les lieux, à partir du quartier d’Idis L’djamaâ du village Iâdnanène jusqu’au contrebas du quartier

Tiâwinine du village Ait Ounir, sont presque toutes lézardées. L’une d’elles, se trouvant au bout d’Abrid N’baylek, s’est partiellement effondrée. La fragilité du sol est due, nous dit-on, aux eaux souterraines qui jaillissent en flot attisée par le mouvement continuel de la grande masse de terre. Le constat, aux yeux des riverains, est alarmant puisqu’une catastrophe pourrait se produire à n’importe quel moment, raison pour laquelle les associations locales ont tiré la sonnette d’alarme pour alerter les pouvoirs publics afin de remédier le plus vite possible à la situation. D’après Abdeslam Adnane de l’association Taftilt du village

Iâdnanène, les différentes dé-marches entreprises auprès des responsables concernés se sont avérées infructueuses puisque «l’APC estime que la prise en charge des sites endommagés nécessite une enveloppe finan-cière assez conséquente, tandis que les autorités de la wilaya, auxquelles nous avons remis un rapport détaillé sur la situa-tion, avec des photos des mai-sons dégradées et les signa-tures des propriétaires, n’ont également pas donné suite à leur deux visites qu’elles ont effectuées il y a presque deux ans». Notre interlocuteur es-time qu’il n’y a absolument pas du temps à perdre pour qu’interviennent les services directement concernés. «S’ils

veulent sauver des centaines d’âmes et éviter un désastre certain, avant qu’il ne soit tard», a-t-il ajouté. De son côté, Farid Atsi de l’association Tazzayt du village Ait Ounir et l’un des habitants du quartier Tiâwinine, insiste sur l’urgence «d’établir un constat des lieux en dépêchant le plus rapide-ment possible une équipe de spécialistes pour évaluer juste-ment le niveau de dangerosité des lieux». Notre interlocuteur juge éga-lement qu’il est indispensable de procéder, dans un premier temps, à l’extraction des eaux stagnées dans les fonds et de lancer parallèlement une grande opération de boisement.

Abdelouahab Kasmi

Terrains fragiles à Iâdnanène et Ait Ounir

Des eaux souterraines fragilisent les lieux

Les habitants de la cité Mahfi Seddik dans la ville d’Ak-

bou ne cachent pas leur angois-se en raison de la conduite de gaz datant de la fin des soixan-te-dix qui traverse le quartier. «Depuis 2009, après les ob-servations et les conseils d’un

plombier, je ne cesse d’alerter verbalement et par écrit les responsables sur la menace permanente qui pèse sur nous à cause de cette canalisation, mais en vain !» nous dit Tigrine Kaci, un résidant de la cité. Avec le passage de cette cana-

lisation vieillotte qui dessert le quartier et ayant à l’intérieur même de sa résidence son compteur à gaz, comme nous l’avons constaté, il nous dit vivre, en permanence, la peur au ventre ; car, selon ses dires, il suffit d’une simple fuite

pour que l’irréparable arrive. Ces citoyens qui exigent le dé-placement en urgence de cette canalisation avec installation des compteurs à gaz à l’exté-rieur des habitations, déclinent toute responsabilité en cas de survenue de drame. B. B.

● Le constat, aux yeux des riverains, est alarmant puisqu’une catastrophe pourrait se produire à n’importe quel moment, raison pour laquelle les associations locales ont tiré la sonnette d’alarme.

AKBOU

Animation nocturne Le mouvement associatif anime les

soirées ramadhanesques à Seddouk. Après la jeunesse sportive de Takaats qui a célébré le 11e anniversaire de la création du club amateur, l’association Azar n Seddouk Ouadda a organisé des actions caritatives, des activités sportives et a programmé un gala de Lani Rabah pour le 5 août pro-chain. Au menu du programme riche et varié en activités sportives et culturelles, les diri-geants du club amateur de Takaats n’ont lésiné sur aucun effort pour intéresser, à

travers ces activités, toute la jeunesse loca-le. Ainsi, des prix ont été remis aux lauréats des différents examens des trois paliers de l’enseignement. Un concours culturel, un monologue animé par Bouchal Malek et un gala de Boudjemaa Agraw ont brisé la morosité des soirées de la petite localité de Takaats. Le chanteur a, durant toute la soirée de vendredi, enflammé son public en lui of-frant un moment de plaisir et d’ambiance. Les fans de Boudjemaa Agraw sont venus même des villages limitrophes pour ne pas

rater la fête.Pour l’association Azar n Seddouk Ouadda, les actions caritatives ont dominé ses acti-vités. Après les distributions des couffins de ramadhan et des effets vestimentaires pour les démunis, une journée de don de sang a été organisée, dimanche dernier, à l’EPH d’Akbou où une visite aux malades hospitalisés est prévue pour le jour de l’Aïd. Un tournoi de pétanque est aussi au programme avec plus d’une vingtaine de participants et une finale qui aura lieu le 8 août prochain. Irbah Rabah

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Appréhension à caused’une conduite de gaz

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 8

Sensibilisation pour limiter leur nombre

ORAN INFOPORT D’ORAN PLUS DE 91 000 EUROS SAISIS

EL BRAYA L’AGENCE POSTALE REFUSE LES CHÈQUES SECOURS

COMMERCE UNE FOIRE À L’OCCASION DE L’AÏD

AKID LOTFI

Un pôle d’attraction

L es douaniers du port d’Oran ont réussi, avant-hier, à intercepter, lors d’un contrôle des passagers en provenance

d’Alicante, 91 050 euros que le propriétaire n’a pas déclarés aux services compétents. C’est au cours de l’opération de trai-tement des passagers en provenance de la ville espagnole Ali-cante que les éléments de la brigade des voyageurs découvrent dans les chaussures du voyageur cette somme d’argent. Ceci représente une infraction à la législation des changes puisque le concerné ne l’a pas déclarée lors des formalités accomplies à chaque opération de débarquement. Toute non-déclaration d’argent ou d’or est considérée comme une infraction au code des changes. Les douaniers ont saisi les 91 050 euros en plus du véhicule à bord duquel il est arrivé, conformément à l’ordonnance présidentielle qui régit ce volet. Une amende a été dressée à l’encontre du contrevenant en application de la loi en vigueur. Par ailleurs, et dans le cadre du renforcement du dispositif de contrôle, les douaniers de l’aéroport international Ahmed Ben Bella ont saisi, avant-hier, 10 600 comprimés psy-chotropes. Ces produits prohibés ont été découverts, lors d’un contrôle, dans les bagages d’un passager à destination d’Oran. Celui-ci a été transféré vers les services de la police et une en-quête a été ouverte pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire de détention de stupéfiants. F. A.

A u moment où le ministre, Directeur Général d’Algérie Poste, responsables centraux et régionaux de cette entre-

prise publique, multiplient les déclarations ayant trait à la faci-litation des procédures pour le retrait d’argent des caisses des CCP, la petite agence d’el Braya dans la daïra de Oued Tlelat va en contresens de toutes ces déclarations, en refusant aux citoyens les paiements par les chèques secours. Ce document officiel, édité par Algérie Poste et mis à la disposition des usagers des guichets CCP en attente de recevoir leur carnet de chèques ou n’ayant pas reçu leur carte magnétique, est carré-ment rejeté par cette agence. Une retraitée ayant consommé tout son carnet de chèques s’est vu, le jour de l’arrivée de sa pension, contrainte d’utiliser le moyen de facilitation créée par la poste elle-même et qui n’est autre que le chèque secours. A sa présentation de ce dernier auparavant bien rempli, elle s’est vu refuser par la guichetière le paiement de sa maigre pension qu’elle attendait avec impatience en ses jours difficiles de ramadhan. Et sans aucune explication convaincante, la mal-heureuse fut invitée à rebrousser chemin jusqu’à ce qu’elle présente un chèque CCP. A sa sortie bredouille de l’agence postale, l’infortunée s’est écriée : «El Bochta (la poste) a cer-tainement dépensé des centaines de millions de dinars pour la confection des chèques secours pour que ces documents ne sont à la fin pas reconnus par ses propres fonctionnaires. Ne me dites pas que je rêve». A. Belkedrouci

E n tout, une fréquence de 36 000 personnes est enregistrée depuis le 21 juillet dernier à l’occasion de l’ouverture de la

foire «Spécial Aïd el Fitr» au palais des expositions de M’dina El Jadida. Celle-ci est organisée traditionnellement à l’occasion du mois sacré de Ramadhan par l’Entreprise des Manifes-tations Economiques d’Oran (EMEC). Cette manifestation commerciale regroupe jusqu’au 6 août prochain quelque 80 expositions. A cela, les visiteurs ont eu l’agréable surprise de voir l’ouverture, sur l’esplanade du palais des expositions, d’un manège aménagé au profit des enfants. Les exposants présents, nationaux ou étrangers qui activent dans plusieurs secteurs, proposent toute une gamme d’articles d’habillement tous âges confondus en prévision de la fête de l’Aïd el Fitr à des prix pro-motionnels afin de booster les ventes, surtout pour les bourses moyennes. T. K.

E n l’espace de deux ans, l’avenue dite «Dubaï» à Akid Lotfi est devenu le pôle d’attraction par excellence à Oran. Son amé-

nagement a créé un cadre agréable de sorte que jeunes, familles et séniors s’y retrouvent. Loin du vacarme du centre-ville, cette artère perpendiculaire au centre des conventions d’Oran a désor-mais la cote, puisqu’elle connaît, depuis le début de l’été et parti-culièrement durant le Ramadhan, l’afflux de dizaines de familles venues parfois des régions avoisinantes. On y rencontre même parfois des touristes étrangers. C’est en effet la splendeur du lieu et ses abords composés d’espaces verts et de palmiers qui ont fait en sorte que cet endroit soit une vitrine de la nouvelle Oran, un deuxième front de mer après celui du boulevard de l’ALN. Une heure à peine après la rupture du jeûne, les lieux commencent à se remplir, les habitués s’étant donné rendez-vous. La chaleur de l’été n’incitant guère à rester chez soi, de nombreuses familles investissent les espaces gazonnés, devenus en ce mois sacré, un point de ralliement pour des dizaines de personnes en quête de fraîcheur et de détente. En l’absence de commodités, notamment de chaises et de tables, certains préfèrent s’asseoir à même le sol sur les espaces verts, sirotant un café ou un thé à la menthe servi par des ambulants qui ont flairé le filon. D’autres au contraire s’adonnent aux jeux de société, notamment aux dominos. Ces ins-tants de retrouvailles, après une longue journée passée à la cuisine ou au bureau, restent inoubliables de l’avis de Fatima, une mère au foyer qui, accompagnée de ses trois bambins, a opté pour ce site frais et ouvert à la fois. «Il est préférable de sortir de chez soi et de goûter à la fraîcheur des lieux que de rester scotché devant

son téléviseur», ajoute-telle. Pas loin du jet d’eau, des enfants de tout âge gambadent sous l’œil vigilant de leurs parents. L’efferves-cence est à son comble et le rythme s’accélère le long de l’avenue Dubaï, au fur et à mesure que le temps passe. Ce moment d’éva-sion pour les Oranais ne peut désormais remplacer les veillées d’autrefois où les réunions conviviales étaient plus fréquentes en cette période de jeûne. Fatiha, une sexagénaire, reste très attachée aux soirées familiales d’antan même si elle se rend fréquemment accompagnée de ses petits-enfants dans ces espaces de détente. En tentant d’échapper à la routine, nombreux sont ceux qui ont fini par adopter de tels endroits. Ces dernières années, les soirées nocturnes ont remplacé les bonnes vieilles soirées familiales passées autour d’un thé et de gâteaux maison. Sous ses lumières étincelantes et même s’il reste beaucoup à faire, l’avenue Dubaï a désormais cette particularité de rassembler les familles et de consolider les liens surtout en ce mois sacré. Foued A.

Une naissance par césarienne est le terme médical utilisé pour décrire une intervention chirur-

gicale par laquelle le bébé naît au moyen d’une incision faite dans le ventre et l’utérus de la mère. A Oran, une femme sur 4 donne nais-sance par césarienne. Cette méthode d’accouchement prend, ces derniers temps, de l’ampleur d’une façon inquié-tante. Si ces opérations sont assurées gratuitement au niveau des hôpitaux publics, les cliniques privées, en re-vanche, proposent des tarifs faramineux allant jusqu’à 650 000 DA l’opération, sans oublier le nombre énorme de césa-riennes effectuées dans des cliniques privées. Selon certains médecins, ce sont

parfois les patientes qui demandent ce mode d’accouchement pour éviter des douleurs et ce, sans indication médicale. Dans ce cadre, l’établissement hospi-talier spécialisé en gynécologie et obs-tétrique, «Benyahia Zohra» (Maternité Point du Jour), a lancé une campagne de sensibilisation au profit des futures mamans pour limiter les accouchements par césarienne. Les parturientes sont initiées sur des exercices physiques dans le but de les aider à un accouchement naturel par voie basse. Au niveau des l’EHS «Benyahia Zohra», sur les 6 996 accouchements réalisés depuis le début de l’année, 1 572 ont été effectués par césarienne. La naissance par césarienne peut présenter

des avantages indéniables pour la mère et le bébé et même leur sauver la vie. Dans de telles situations, presque tout le monde s’accorde à dire que ses avan-tages l’emportent sur ses inconvénients. Cependant, dans d’autres cas, les avan-tages d’une naissance par césarienne pour la mère et le bébé peuvent être moins importants ou remis en doute. Notons que d’autres raisons sont évo-quées par les médecins concernant la montée des recours à la césarienne dans la région, comme le recul de l’âge moyen à la nuptialité chez les femmes mariées. Donc, le mariage à 30 ans pour une femme peut lui procurer des ennuis, no-tamment lors de sa première grossesse. Cherifa K.

● A Oran, une femme sur 4 accouche par césarienne. Cette méthode prend, ces derniers temps, de l’ampleur d’une façon inquiétante.

ACCOUCHEMENTS PAR CÉSARIENNE

Fajr 04h31Dohr 13h09Asr 16h57Maghreb 20h09Isha 21h42

Horairesdes prières

04h3120h09

Une intervention chirurgicale par laquelle le bébé naît au moyen d’une incision faite dans le ventre et l’utérus de la mèreP

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I N T E R N A T I O N A L E

APRÈS LA MORT DE HUIT MILITAIRES

Les Tunisiens ébranlés par le terrorisme

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Suite de la page 1

Il s’agit d’une première. Les autres incidents entre l’armée et les groupes djihadistes étaient plutôt le fruit du hasard des perquisi-

tions pour les actes survenus durant les deux der-nières années (Rouhia en mai 2011, Bir Ali Ben Khelifa en février 2012 et Fériana en décembre 2012). Alors que les autorités tunisiennes ne se sont pas exprimées pour l’instant au sujet de l’assassinat des huit membres d’une unité d’élite à djebel Chaâmbi, les autorités algériennes ont privilégié, selon Mosaïque FM, la thèse d’une attaque menée par les membres du groupe terro-riste Abou Fida, proche d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI). Il s’agirait du groupe dirigé par Kamel Ben Arbia, plus connu sous le nom de Abou Fida, qui a été arrêté la semaine dernière dans la wilaya d’El Oued (frontière tuniso-al-gérienne). Le groupe se serait infi ltré en Tunisie et aurait commis cette attaque contre l’armée tunisienne en représailles de l’arrestation de son chef, toujours selon la même source.A l’hôpital de Kasserine, le docteur Chedli Maf-koudi du service de réanimation affi rme que «certains soldats ont été égorgés». Des témoins oculaires ont affi rmé que «les terroristes ont pris les uniformes et les munitions de la plupart des soldats abattus, qui ont été retrouvés et ramenés à la morgue en petite tenue». Suite à ce carnage, les habitants de Kasserine se sont rués vers le local du parti islamiste au pouvoir Ennahdha pour y mettre le feu. Les Kasserinois ont crié leur colère contre les islamistes au pouvoir en Tunisie, leur faisant endosser toute la responsa-

bilité des événements terroristes. Cette tension a fait que la cérémonie offi cielle, présidée hier matin par le président Marzouki à la caserne de Kasserine, s’est déroulée en catimini.

LA TROÏKA DÉFAILLANTE ?

Il n’échappe désormais à personne que la gestion de la question sécuritaire constitue un véritable défi pour la Tunisie. Après les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi et le carnage subi à Chaâmbi, on ne saurait parler de réussite à ce niveau. L’ex-secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Touhami Abdouli, accuse l’aile radicale du parti Ennahdha d’être

derrière la montée du terrorisme. «Ennahdha est responsable moralement de ce terrorisme qui est désormais bien installé en Tunisie», a-t-il indiqué. Abdouli a rappelé le laisser-aller du gouvernement et comment «Khaled Tarrouche, porte-parole du ministère de l’Intérieur du temps de Ali Laârayedh, a longtemps nié l’existence de camps d’entraînement sur les montagnes de Kasserine et du Kef. Laârayedh lui-même a dit et redit maintes fois que la situation était sous contrôle et que le ministère de l’Intérieur ne laissera aucune chance au crime organisé». «N’y a-t-il pas de responsabilité morale suite à toutes ces défaillances ?», s’est-il interrogé. A

rappeler que les trois présidents – Laârayedh, Ben Jaâfar et Marzouki – ont assuré, le 25 juillet, une heure avant l’assassinat de Mohamed Brahmi, que «la situation sécuritaire s’est nettement améliorée». Le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, avait réitéré avant-hier cette même évaluation tranquillisante, une heure avant le carnage des monts Chaâmbi. La direction politique persiste donc à ne pas reconnaître l’échec. Par ailleurs, sur le plan médiatique, Ennahdha s’est limité à un maigre communiqué qui a condamné cet acte terroriste et appelé le peuple tunisien à souder ses rangs. Par contre, les chaînes télévisées proches des islamistes, Zitou-na TV et Al Moutawassat, ont essayé de véhi-culer une thèse impliquant les services secrets algériens. Cette idée a été véhiculée sur Zitouna TV par le blogueur Yassine Ayari, sur un plateau animé par Mohamed Fourati, rédacteur en chef du journal Al Fajr, organe offi ciel d’Ennahdha. Ayari est connu pour sa sympathie avec les mi-lieux islamistes. Al Moutawassat a également essayé de diriger les analyses vers cette même thèse. A bien lire le discours de Ali Laârayedh, qui essaie d’accuser «des comploteurs de toutes parts» d’être à l’origine de ce qui se passe en Tunisie et d’épargner son gouvernement et la troïka, la thèse d’un complot étranger serait la bienvenue pour faire taire les détracteurs. Mais la Tunisie a besoin de plus d’effi cacité dans la gestion du problème sécuritaire, dont la réso-lution est la base de la réussite de la transition. Sans sécurité, pas de reprise économique ni touristique. M. S.

L’état-major de l’armée et celui de la Gendarme-rie nationale ont répondu d’une manière specta-

culaire au lendemain de l’attentat perpétré contre un escadron de commandos tunisien, faisant neuf morts dont trois égorgés, ce lundi dans un accro-chage avec un groupe armé au djebel Chaâmbi, près de la frontière tuniso-algérienne. En effet, selon des sources militaires, entre les services de sécurité algériens et tunisiens s’échangent en temps réel des informations sécuritaires sur l’identité des terroristes auteurs de cet attentat. Mieux encore, le Centre militaire d’investigations (CMI) a récupéré hier le terroriste Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, à l’effet de lui soustraire des informations ayant trait à ses acolytes retranchés au djebel Chaâmbi. Selon les mêmes sources, il aurait fourni aux enquêteurs du CMI des informations relevant de la sécurité nationale. Sur le terrain, un ordre a été donné pour renforcer et durcir les contrôles des personnes et des biens, où chaque personne ou un bien en déplacement sur un rayon de 30 km par rapport aux frontières subira systématiquement un contrôle d’identité. Quant à la sécurité des lieux, six hélicoptères militaires, de type Augusta Westland 109 LUH, de l’unité aérienne de la gen-darmerie aux côtés de celle de l’aviation composée de trois avions de chasse à vision nocturne, n’ont pas coupé les réacteurs toute la nuit. «Cette unité aérienne survolera les quatre villes frontalières allant d’El Tarf jusqu’à El Oued. Au minimum six hélicoptères de dernière génération type Augusta assureront également une couverture aérienne et l’accompagnement des unités terrestres dans leurs missions de contrôle et d’intervention sur le tracé frontalier Est», explique une source proche du commandement de la Gendarmerie nationale. Sur terre, quelque 500 véhicules tout-terrain as-surent une surveillance H24 du tracé frontalier avec la Tunisie sur 965 kilomètres, traversant les wilayas d’El Tarf, Souk Ahras, Tébessa et El Oued. Cette task-force représente le plus puissant déploiement des garde-frontières et militaires jamais observé

dans les wilayas frontalières. L’alerte maximale a été décrétée au lendemain de l’arrestation par les services de sécurité et de lutte contre le terrorisme, la semaine dernière, d’un dangereux terroriste dans la wilaya d’El Oued, près de la frontière algéro-tunisienne. Il s’agit de Kamel Ben Arbia, alias Abou Fida, émir de son état en Algérie et faisant partie des terroristes algériens retranchés avec leurs acolytes tunisiens au djebel Chaâmbi (Tunisie). Originaire d’El Oued, en bonne santé, il est acti-vement recherché par les autorités tunisiennes et algériennes. Il fait partie d’un dangereux groupe de sept ter-roristes, tous fi chés par les services des armées tunisienne et algérienne. Selon cette liste, ses acolytes sont Khaled Hamadi Chayeb, Ismaïl Ghrissi, Mahmoud Saad Hassine, Abdelghani Ouhichi, Ahmed Ben Ahmed Baccar et Mohamed Larbi Ben Massoud Ben Ali. Quant aux terroristes tunisiens retranchés au mont Chaâmbi, dénoncés par Ben Arbia Abou Fida, ils s’agit de Ali Ben Mustapha Ben Saad Kalai, Farid Ben Salah Ben Ali Barhoumi, Mohamed Fathi Ben Mohamed Midani Ben Mohamed Hajji, Mohamed Ben Mokhtar Ben Brahim Ferchichi, Mohamed Naceur Ben Mohamed Larbi Ben Mouldi Mbarki, Mourad Ben Mahmoud Ben Ahmed Jelassi, Mourad Ben Alala Ben Hamed Gharssalli, Makram Ben Ali Ben Larbi Mouelhi, Noureddine Ben Tahar Ben Haj Belgacem, Wael Ben Mongi Ben Mohamed Boussaïdi, Wael Ben Mohamed Saïd Ben Béchir Oueslati. Ces mesures de sécurité exceptionnelles ont, par ailleurs, pratiquement éradiqué le trafi c des contrebandiers entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye. «Les itinéraires empruntés par les contre-bandiers sont également utilisés par les terroristes. Le renforcement des actions des unités relevant des commandements militaire et des garde-frontières, pour préserver la sécurité des frontières terrestres, a eu un effet secondaire négatif sur l’activité de la contrebande», a relevé une source de la Gendarme-rie nationale. M.-F. Gaïdi

AU LENDEMAIN DE L’ATTENTAT À DJEBEL CHAÂMBI

Réponse militaire algérienne spectaculaire sur les frontières Est

Nous vous remercions de votre message de soutien et d’amitié à la suite de la disparition de PIERRE FABRENous perdons un homme exception-nel. Mais l’esprit Pierre FABRE va perdurerà travers le respect de toutes les valeurs qu’il nous a inculquées.Nous avons été très sensibles à votre témoi-gnage de sympathie et de soutien dans ces douloureuses circonstances.Avec toute notre reconnaissance.

Les Laboratoires Pierre FABRE et tous leurs collaborateurs

REMERCIEMENTS

Les Tunisiennes pleurent les huit soldats tués dans une embuscade tendue par un groupe armé

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 10

I N T E R N A T I O N A L E

NOUVELLES MANIFESTATIONS EN ÉGYPTE

Les islamistes bravent les menaces de l’armée

Égypte (Caire)De notre correspondante

L’impasse politique dans laquelle se trouve l’Egypte dure depuis plus de quatre

semaines après la destitution de Mohamed Morsi, et il semblerait que les limites de la peur sont bri-sées devant les violentes confron-tations inévitables entre les deux camps depuis le 30 juin dernier. Des manifestations pro-Morsi ont démarré hier un peu partout dans la capitale malgré les menaces du pouvoir militaire, dans l’espoir de rétablir la légitimité constitution-nelle. Il faut dire que le massacre de plus d’une centaine de per-sonnes, à proximité du campement de Rabaa Al Adawiya, à Madinat Nassr, a revigoré les troupes des Frères musulmans. Ce bilan a poussé les islamistes à se mettre dans la peau des victimes et ont décidé de donner le la pour reprendre de nouvelles manifesta-tions baptisées Martyrs du soulè-vement. «Descendez dans la rue et sur les places pour reconquérir votre liberté, votre dignité usur-pées par un coup d’Etat sanglant et pour les droits des martyrs assas-sinés par les balles du nouveau pouvoir.» C’est ce communiqué qui a mobilisé des milliers de sym-pathisants à rejoindre la rue encore

fois malgré les risques de violence avec les forces armées. Cet appel à manifester d’hier fait craindre une nouvelle fl ambée de violences. Les pro-Morsi ont appelé à converger vers «les bâtiments administra-tifs des forces de sécurité» pour dénoncer «l’usage de balles réelles contre des manifestants paci-fi ques» samedi. La plus importante marche a ras-semblé plusieurs milliers de per-sonnes qui ont démarré de la place Ramsis vers Rabaa Al Adawiya. Une autre manifestation a été re-poussée par l’armée alors qu’elle se dirigeait vers le ministère de la Défense en provenance de Rabaa Al Adawiya, la mosquée Al Nour et le pont de Abasseya, La foule scandait : «L’armée égyptienne appartient au peuple, mais Al Sissi n’est pas des nôtres.».

BRISER LE MUR DE LA PEUR

Les altercations ont commencé lorsque les manifestants ont essayé de traverser les fi ls barbelés ins-tallés autour de la bâtisse gardée avec une grande vigilance depuis le début des événements. La veille, l’armée a lancé par hélicoptère des tracts sur un campement des parti-sans de Morsi au Caire, les appe-lant à «ne pas s’approcher des installations ou unités militaires, aidez-nous à protéger votre sécu-

rité». «Il savent que leur sit-in per-turbe les habitants des alentours de Rabaa Al Adawiya qui com-mencent à se lasser et à se plaindre. Ces pro-Morsi savent que leur but est impossible à réaliser, mais je ne sais toujours pas pourquoi tout cet acharnement qui ne mène à rien», nous affi rme un homme près de la mosquée Al Nour. Et d’ajouter : «Ils auraient dû com-prendre cela. Le 30 juin dernier, tout le peuple avait massivement dit non à Morsi ; qu’ils arrêtent avec la théorie du coup d’Etat.» Dimanche, le Conseil de défense nationale, présidé par le chef de l’Etat par intérim Adly Mansour, a lancé une sévère mise en garde aux manifestants promettant des «mesures décisives et fermes» s’ils «outrepassaient leur droit à l’ex-pression pacifi que».Du côté de Gizeh, plusieurs cen-taines de femmes se sont réunies à la place El Nahda, un autre point de chute des Frères musulmans et ont marché en direction de l’ambas-sade d’Arabie Saoudite, pendant que des hélicoptères survolaient la périphérie de la manifestation. Les manifestantes brandissaient des affi ches où était écrit : «Femmes de martyrs», ou encore «Une fois, quatre femmes sont descendues exprimer leur avis, elles ne sont plus revenues», allusion à celles

qui ont été assassinées la semaine dernière dans la ville d’Al Man-sourah.

«NON AUX FRÈRES, NON À L’ARMÉE» !

Cette manifestation progressait péniblement devant le blocage de tous les accès qui mènent vers la place de Gizeh, où des comités populaires effectuent un contrôle minutieux de toute personne se dirigeant vers la place El Nahda.D’autres défi lés devaient se tenir à la mi-journée devant l’ambassade des Etats-Unis, et de celles de plu-sieurs pays européens. Les soutiens de Mohamed Morsi demandent aux puissances occi-dentales, notamment à l’Union européenne, de condamner ferme-ment la violence de ces derniers jours et de condamner également la destitution par l’armée de Mo-hamed Morsi. Pour l’institution militaire, le moindre recours à la force est périlleux, en particulier en raison des avis mitigés et les condamnations de la communauté internationale depuis le carnage de samedi dernier et de nouvelles violences à répétition risquent de faire perdre à l’armée égyptienne des alliés en dehors du pays et faire chuter leur popularité auprès des Egyptiens qui ont jusque-là montré un soutien total à son action. «Non aux Frères, non à l’armée» est en effet le nouveau slogan qui com-mence à se faire entendre. Ses par-tisans visent à défendre les «idéaux de la révolution de janvier 2011». Plusieurs ONG égyptiennes ont appelé hier au départ du ministre de l’Intérieur après la mort samedi de 72 personnes dans les violences au Caire. Elles ont également ap-pelé les Frères musulmans, qui mènent le mouvement réclamant le retour du président islamiste destitué le 3 juillet, à renoncer à la violence. Farah Souames

DOSSIER DU SAHARA OCCIDENTAL

Le roi du Maroc s’attaque encore à l’Algérie

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A lors le président Bouteflika s’est empressé, lundi, d’adresser un message de paix et de

fraternité au roi Mohammed VI à l’occasion de la célébration du 14e anniversaire de son acces-sion au trône, celui-ci n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’attaquer, hier, de manière la plus virulente qui soit, à l’Algérie, participant ainsi à accentuer la tension qui caractérise les relations algéro-marocaines depuis plusieurs mois. Tout le monde le devine, l’objet de l’attaque reste Sahara occidental. Pour tenter, sans doute, de faire oublier les sérieux problèmes politico-économiques que vit son pays et d’occulter les crimes que com-met presque quotidiennement son armée dans les territoires sahraouis occupés et auxquels les ONG internationales des droits de l’homme s’intéressent de plus en plus, Mohammed VI a ainsi cru intelligent de souligner la «responsa-bilité» de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental et d’évoquer «l’obstination des autres parties» (sans les citer) comme principal motif du statu quo. Par cette «pirouette» discur-

sive grotesque, le souverain marocain imagine-t-il aussi que l’opinion publique internationale va perdre de vue que le Maroc est le seul vrai problème dans la région ? Certainement pas. Tout le monde sait aujourd’hui que le Maroc – qui est une puissance occupante – continue

à défier la communauté internationale en refusant d’appliquer la kyrielle de résolutions inhérentes au Sahara occidental votées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Maroc occupe en effet, en toute illégalité depuis les années 1970, le Sahara occidental et ne veut pas reconnaître aux Sahraouis leur droit à l’autodé-termination. Ce dossier semble dans l’impasse, malgré les efforts de Christopher Ross, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU. Rabat n’a cessé effectivement ses derniers mois de lui mettre les bâtons dans les roues. Dans son discours marquant le 14e anniversaire de son accession au trône, le roi du Maroc a soutenu en outre que la dernière résolution du Conseil de sécurité «met particulièrement l’accent sur la dimension régionale de ce différend et sou-ligne la responsabilité de l’Algérie en tant que partie concernée par ce litige». Mais ce que Mohamed VI omet de dire, c’est que l’ONU n’a jamais considéré l’Algérie comme étant une partie du conflit. Ce qui change tout. A. Z.

BRÈVES

LIBYE

K Le Premier ministre libyen a annoncé un remaniement imminent du gouvernement

pour sortir d’une crise politico-sécuritaire sans précédent qui suscite la colère de la population. Le Premier ministre Ali Zeidan a annoncé lundi qu’il allait proposer un nouveau cabinet au Congrès général national (CGN), au lendemain de deux nouvelles explosions ayant fait 43 blessés près du tribunal de Benghazi. M. Zeidan n’a pas précisé de noms ni les portefeuilles concernés par le remaniement. Il a toutefois affirmé qu’une «personnalité» a été choisie pour le ministère de la Défense, un poste vacant depuis la démission fin juin de Mohamed Al Barghathi. Le CGN a annoncé par ailleurs la nomination d’un nouveau chef d’état-major en remplacement du général Youssef Al Mangouch qui avait démissionné début juin. Le colonel-major Abdessalem Jadallah Al Salihine, 53 ans, est originaire de Benghazi ; il a été officier des forces spéciales de l’armée de Mouammar El Gueddafi avant de rejoindre la rébellion en 2011.

ÉTATS-UNIS

K Joe Biden et l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton, tous deux possibles candidats

à la succession du président Barack Obama dans trois ans, ont pris leur petit-déjeuner ensemble hier. La rencontre, au lendemain d’un déjeuner entre Mme Clinton et M. Obama, s’est déroulée à l’Observatoire naval de Washington, résidence officielle du n°2 de l’Exécutif. Lundi midi, Mme Clinton, qui a quitté la tête de la diplomatie américaine le 1er février, a déjeuné à la Maison Blanche avec M. Obama, une rencontre sous le signe de «l’amitié», selon le porte-parole adjoint de la Maison-Blanche Josh Earnest. Lui aussi était resté peu disert sur les thèmes abordés par les anciens rivaux de la primaire démocrate à la présidentielle de 2008. Mais l’échéance de 2016 est dans toutes les têtes alors que la Constitution américaine limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Mme Clinton, battue sur le fil en 2008, va-t-elle à nouveau tenter de décrocher l’investiture de son parti ? En tout cas, les sondages actuels lui sourient.

ITALIEK La ministre de l’Immigration, première

ministre noire de l’histoire italienne, a exigé hier à Rome que cessent immédiatement les propos racistes dont elle est victime depuis sa nomination, notamment de la part du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord. «Si le secrétaire de la Ligue du Nord Roberto Maroni ne met pas fin aux attaques des militants de la Ligue, je ne participerai pas à la conférence prévue à l’occasion de la fête de la Ligue en août», a menacé Cécile Kyenge, au moment de la présentation d’un projet de plan national contre le racisme. Samedi, Mme Kyenge avait essuyé des jets de bananes au cours d’un meeting politique, suscitant l’indignation dans la classe politique et sur les réseaux sociaux. Depuis sa nomination, Mme Kyenge, originaire de RDC, a dû affronter des manifestations d’hostilité de la Ligue du Nord. En juillet, l’un des dirigeants de la Ligue du Nord, le sénateur Roberto Calderoli, avait comparé Mme Kyenge à un orang-outan...

IRAKK Un groupe lié à Al Qaîda a revendiqué hier, sur

un site internet djihadiste, les attentats de la veille à Baghdad et dans le sud du pays qui ont fait une soixantaine de morts. «Les patrouilles de sécurité militaire pour la région de Baghdad et du sud ont frappé lundi, au même moment, plusieurs cibles choisies» visant notamment des objectifs militaires, gouvernementaux et des «traîtres sunnites», indique l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) dans un communiqué. Au moins 16 voitures piégées, dont 11 à Baghdad, ont fait plus de 57 morts, lundi, dans des zones en majorité chiites, selon des sources policières et médicales. Cette vague d’attentats initie une nouvelle campagne, selon l’EIIL. Ce groupe avait déjà revendiqué, il y a une semaine, les attaques contre deux prisons d’où des centaines de prisonniers, dont des dirigeants extrémistes, s’étaient évadés. Les morts dans les attentats de lundi portent à plus de 800 Le nombre de tués dans les violences depuis début juillet.

Mohammed VI, roi du Maroc

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Catherine Ashton, en visite en Egypte, a rencontré, dans la nuit de lundi à mardi, l’ex-président égyptien Mohamed Morsi, gardé au secret par l’armée depuis sa destitution le 3 juillet. Elle a assuré que Mohamed Morsi allait «bien» et qu’il a «accès aux informations», notamment via la télévision et les journaux. Elle a toutefois omis de fournir des détails sur le contenu de ces discussions «franches» et «amicales» ainsi que sur le lieu où se trouve Mohamed Morsi. Officiellement mis en détention la semaine dernière, le président déchu doit être transféré à la prison Torah au Caire

où se trouve déjà l’ancien président Hosni Moubarak. La chef de la diplomatie a par ailleurs appelé hier les deux parties à la réconciliation nationale pour sortir le pays de la crise. «Le peuple égyptien doit aller de l’avant dans la paix», a déclaré Mme Ashton lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-président égyptien chargé des Relations internationales Mohamed El Baradei. Le chef de la diplomatie européenne a souligné la nécessité de «mettre fin à toute forme de violence», appelant «les différentes parties en Egypte à l’union sous un seul but, réaliser la réconciliation nationale». R. I.

CATHERINE ASHTON CHEZ MORSI

F uerteventura, (littéralement la force de l’aventure) est l’une des sept îles qui composent l’archipel des Canaries. Une destination touristique de rêve pour les amoureux

d’interminables plages de sable fin. Un endroit qui trouble les sens avec ses lumières changeantes à longueur de journée, sa vé-gétation luxuriante, digne des climats tropicaux, et des paysages alternant étendues sablonneuses multicolores et montagnes pierreuses noires qui se jettent, à corps perdu, dans l’eau cris-talline de l’Atlantique. Après Tenerife, Fuerteventura est consi-dérée comme la deuxième plus grande île des Canaries. C’est la

plus proche du continent africain. Cent kilomètres seulement la séparent des côtes marocaines. C’est l’une des plus vieilles îles de l’archipel. Elle s’est formée suite à plusieurs périodes volca-niques remontant à plus de deux millions d’années. Il suffit juste de traverser l’île du nord au sud (soit 98 km) pour observer les majestueuses montagnes formées de pierres basaltiques noires. La végétation est digne des déserts mexicains et la nature est, à première vue, inhospitalière.

(Suite en page 12) Yacine Farah

c’est l’été> Le public nombreux de la salle Ibn Khaldoun a été subjugué par la danseuse de fl amenco Ursula Lopez, présentant un spectacle pour la première fois en Algérie.

> Le réalisateur Djaâfar Gacem est revenu avec une toute nouvelle et hilarante série TV Dar El Bahdja qui fait le buzz. Entretien !

> A Tizi Ouzou, des spectacles sont animés en plein air et ce, par des artistes issus des groupes de musique des maisons de jeunes de la wilaya.

> La page TV propose une sélection de programmes en adéquation avec le Ramadhan ainsi que des news portant sur les petit et grand écrans.

Américains, Russes, Allemands, Hollandais, Italiens et autres, tous viennent ici pour découvrir les charmes cachés des montagnes noires volcaniques…

ARCHIPEL DES CANARIES. SUR LES PLUS BELLES PLAGES DU MONDEARCHIPEL DES CANARIES. SUR LES PLUS BELLES PLAGES DU MONDE

Farniente et surf Farniente et surf

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Une ambiance bon enfant règneà Fuerteventura (archipel des Canaries). Ce qui lui vaut le surnom de “Mecque des surfeurs”

(Suite de la page 11)

P ourtant l’île, conquise par le Normand Jean Béthencourt, au XVe siècle, qui installa son siège administratif dans la vallée de

Betancuria, à l’intérieur des terres, est un joyaux touristique inestimable. L’île accueille des tou-ristes du monde entier grâce à son infrastructure hôtelière adaptée et de haut standing et à tout ce qu’elle donne à voir et à vivre. Américains, Russes, Allemands, Hollandais, Italiens et autres, tous viennent ici pour découvrir les charmes cachés des montagnes noires volcaniques, la faune et la flore aussi riches qu’étonnantes de cet endroit du bout du monde. Pour des moments de détente, cap sur la Costa Calma (côte calme) ou Caleta de Fueste, situées à quelques encablures de Morro al Jable, l’autre grande ville localisée à la pointe de l’île. Cette région n’a pas cessé de croître depuis trente ans.

AAMAR, DES VACANCES D’ÉTÉDANS LA PALMERAIE

Les hôtels poussent comme des champignons. Les offres d’hébergement sont multiformes. Cepen-dant, contrairement à la Costa Brava (qui s’étend de Figurasse jusqu’à Barcelone) défigurée par les constructions anarchiques et sans intérêt, ici l’architecture épouse parfaitement le paysage et respecte les spécificités qu’offre la nature. L’île est classée monument historique par l’Unesco. Ce qui impose un certain respect des règles urbanistiques. On dit qu’on y trouve les plus belles plages du monde qui s’étendent sur des dizaines de kilo-mètres, aussi plates que sablonneuses les unes que les autres. L’eau, tantôt verdâtre, tantôt bleuâtre, change constamment de couleur, au gré des vents alizés et du soleil. Ce qui fait le bonheur des fa-milles qui viennent avec leurs enfants profiter des vagues fouetteuses et fraîches avec un sentiment de sécurité jamais ressenti ailleurs. En effet, il faut marcher plus d’un kilomètre en direction du grand large pour enfin espérer perdre pied. Pour les adeptes du naturisme, Fuerteventura est l’endroit idéal. Corralejo, fut un des endroits pionniers de ce genre de tourisme. Toutefois, aujourd’hui le

nudisme se pratique beaucoup dans les dizaines de petites rades écartelées du littoral occidental et des plages restées intactes au sud de la «Jandia».

FUERTEVENTURA,LE PARADIS DES SURFEURS

Et ce sont les surfeurs qui ont pris leur place. Chaque année, entre la fin du mois de juillet et début août, a lieu la coupe du monde de surf. Les plages de Fuerteventura sont considérées comme les meilleures au monde pour abriter ce genre de compétition. A cause de la bonne température qui y règne à l’extérieur et dans l’eau, mais aussi et surtout aux vents soufflant sans arrêt de l’intérieur des terres. Ils rendent la pratique du surf possible et plus intéressante. Venus d’Australie, des Etats-Unis, du Mexique, de Hollande, d’Afrique du Sud et de partout ailleurs, ils se retrouvent tous pas loin de la plage de Costa Calma, pour quinze jours. Musique, danse à même le sable, jeux d’été et autres concours, rythment les journées des surfeurs. Des milliers de badauds et de touristes viennent suivre les compétitions, assis sur du sable fin, sirotant bière, sangria ou autre boisson estivale locale. Une ambiance bon enfant y règne. Ce qui vaut à Fuerteventura le surnom de «la mecque des surfeurs».Hendrick, menuisier, est un surfeur norvégien chevronné. Cela fait quinze ans qu’il vient à Fuer-teventura avec sa copine pour pratiquer ce sport. Bien qu’il ait connu d’autres plages en Australie et en Afrique du Sud, c’est désormais à Fuerte-ventura qu’il pratique son sport préféré. «Je suis fasciné par cet endroit. Il est magique. Le sable est tantôt blanc, tantôt jaune. L’eau change constam-ment de couleur. Et les vents, indispensables pour la pratique du surf, sont une denrée qui existe en abondance dans cette île», explique-t-il, tout en reconnaissant que Fuerteventura reste de loin l’île qui a permis au surf de se développer davantage ces dernières années et de compter de nouveaux adeptes.C’est clair, puisque même en dehors des dates des compétitions, le surf est devenu un sport local qui s’exerce tout au long de l’année grâce aux condi-tions climatiques exceptionnelles qu’offre cette

île. Si la Costa n’en finit pas d’émerveiller les voyageurs, l’intérieur de l’île ne manque pas non plus d’arguments. Direction l’Oliva, une petite ville coincée entre Playas del Cotillo à l’ouest et Puerto del Rosario à l’est pour visiter une petite entreprise familiale qui cultive l’Aloe Vera. Cette plante liliacée du désert connue depuis l’Antiquité pour ses vertus curatives et préventives.

L’ALEO VERA, UNE PLANTEQUI GUÉRIT PRESQUE TOUT

La Bible et le philosophe Aristote parlaient déjà de cette plante merveilleuse. Cléopâtre et la reine Nefertiti auraient usé de ses pouvoirs cicatrisants et curatifs. Fuerteventura est considérée comme la capitale mondiale de cette plante. Elle est plantée sur des sols rocailleux noirs, n’exigeant pas beaucoup d’eau et s’habituant aux climats arides. Elle ressemble à un cactus, mais n’en est pas un, car elle ne pique pas. On dit que l’Aleo Vera guérit tout et on la compare à un «méde-cin silencieux». Elle fortifie notre système de défense immunitaire, soulage les traitements de chimiothérapie, guérit l’arthrite, l’arthrose, l’asthme et soulage les douleurs musculaires. Elle est également considérée comme le meilleur régénérateur naturel et le plus rapide qui existe. Presque tous les problèmes de peau peuvent être traités (boutons de visage, coup de soleil, brûlures, soins pour cheveux, freinage du vieil-lissement de la peau, régénérateur de tissus…). En somme, une plante miracle devenue la troi-sième source d’économie de l’île après le tourisme et l’élevage de chèvres dont le nombre atteindrait 120 000 têtes pour seulement 90 000 insulaires.Attractive et surprenante, Fuerteventura est un endroit fantasmagorique dont on ne se lasse jamais. En face, on peut apercevoir, depuis les dunes sablonneuses conduisant aux plages de Corralejo, Lanzarote, l’île voisine, peuplée de berbères, originaires de l’archipel des Canaries. A Fuerteventura, on ne trouve aucune trace d’eux si ce n’est un «Z» revendicatif dessiné sur le mur d’une station de bus de Betancuria, avec mention «Canarias Libre». Y. F.

MANUELS SCOLAIRESLe directeur général de l’Offi ce national des publica-

tions scolaires, Abdelfettah Hammani, a déclaré lundi que les établissements scolaires des trois paliers ont

réceptionné plus de 64 millions de livres scolaires en prévision de la rentrée 2013-2014.

C’ESTL’ÉTÉ

Farniente et surf Archipel des Canaries. Sur les plus belles plages du monde

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 2

Malya Saâdi au chapiteau d’Hilton Le talent conjugué au féminin Malya Saâdi, qui n’est autre que la fille aînée du chanteur chaâbi et artiste peintre, H’cissen Saâdi, a baigné dans la musique dès son jeune âge. Elle s’est fait, pour ainsi dire, un «joli» nom dans le microcosme de la chanson chaâbi. Durant une soirée soft, le public a pu découvrir en Malya Saâdi un personnage attachant et talentueux à la fois. Le jeu de la scène n’a aucun secret pour elle. La première partie du spectacle est tout aussi savoureuse, car cette femme posée fonctionne à l’énergie. Elle chante admirablement en français et en arabe. D’une voix prenante et forte à la fois, elle entame son répertoire par un titre en langue française, Le soleil qui brille, avant de se lancer dans l’interprétation de la chanson, Wrida, écrite par son père et exhumée de son dernier album, El Bhar. La chanteuse a repris, dans un style personnalisé chaâbi, la chanson de Georges Brassens, La mauvaise réputation. Dans une communion totale avec le public, elle chantera l’un des plus grands succès du chaâbi, en l’occurrence Sebhane Allah Ya Ltif. Poussée par cette pulsion de la scène, elle enchaînera par d’autres morceaux sulfureux tels que Kil youm kil zamen et Layla. Comme attendu, Malya convie son papa à monter sur scène pour interpréter avec elle l’incontournable chanson Rayha Ouine. Une complicité et de l’émotion planaient dans l’air. Nacima Chabani

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O rganisé par l’Institut culturel espa-gnol Cervantès d’Alger, le spectacle intitulé «En ouvrant les chemins»

respecte toutes les règles du flamenco, chant, danse et musique. Mais, la danse est plutôt contemporaine, convoquant parfois l’expres-sion traditionnelle du flamenco. La guitare espagnole appuie la gestuelle, le chant l’émotion et la percussion, le mouvement. Trois éléments qu’Ursula Lopez, aidée du danseur Christian Lossano, rassemble dans ses performances. Belle dans sa robe noire, Ursula Lopez, une véritable star en Espagne, était resplendissante dans sa robe rouge, sus-citant les «oh ! ah !» du public. Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ? Au jeu physique intense s’ajoutait une certaine théâtralité dans l’exécution des mouvements. Il n’y a certes pas de castagnettes ni d’éventails, mais l’âme folklorique andalouse du fla-menco était bien présente sur la scène semi-éclairée de la salle Ibn Khaldoun. Le souci d’ouvrir les sentiers fermés, de se libérer, de

prendre les grands airs est exprimé par les deux danseurs avec grâce et détermination. Mains et visage sont «mobilisés» pour dire la mélancolie. Les zapateado, «percussions» des pieds, s’intensifiaient à mesure que la rythmique augmentait. A la place du cajon, la fameuse caisse de résonance péruvienne, le percussionniste a utilisé le udu, un instru-ment nigérien. La sonorité du udu ressemble beaucoup à celle du kutam indien. Ce voyage musical est permis par le flamenco, un art de scène toujours vivace.

«JE SUIS EN QUÊTE D’UNE CERTAINE FORME DE LIBERTÉ»

Les musiques profondément ibériques ont été composées par Javier Patino, qui est éga-lement le guitariste attitré d’Ursula Lopez. «J’ai fait plusieurs étapes dans le parcours du flamenco dans le spectacle de ce soir. J’ai voulu montrer au public ma manière de voir le flamenco. Quand j’évoque l’ouverture des chemins, cela me concerne. Je suis une ar-

tiste qui refuse d’être confinée dans une com-pagnie. Je suis en quête d’une certaine forme de liberté», nous a déclaré Ursula Lopez. Selon elle, le flamenco est en changement continuel. «Même si la racine reste la même, le chant, la danse et la musique changent mais l’essentiel est gardé», a-t-elle noté. Elle a estimé que le classement par l’Unesco du flamenco comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité en novembre 2010 n’apportera rien de nouveau à cet héritage ibéro-andalous. «Le flamenco est l’âme de l’Espagne et surtout de l’Andalousie», a-t-elle appuyé. Ursula Lopez a entamé sa carrière profes-sionnelle en 1994 par un spectacle d’opéra avec Carlos Saura. Ensuite, elle a rejoint une compagnie andalouse où elle était première danseuse. «Le Ballet national d’Espagne m’a ensuite ouvert ses portes en tant qu’artiste invitée. Puis, je me suis lancée dans une car-rière en solo», nous a expliqué Ursula Lopez. Fayçal Métaoui

Danser pour ouvrirdes chemins

SPECTACLE FLAMENCO D’URSULA LOPEZ À ALGER

C’ESTL’ÉTÉ

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 3

MusiqueA l’occasion du départ à la retraite de certains travail-leurs, l’établissement hospitalier de Ben Aknoun, organ-ise ce soir à 22h à l’amphithéâtre, une soirée andalouse, animée par Beihdja Rahal.

Depuis le début du mois sacré, la ville de Tizi Ouzou vit au rythme de l’animation nocturne

ponctuée par plusieurs spectacles comme ceux qu’organise, ces jours-ci, la direction de la jeunesse et des sports dans les terrains annexes du stade du 1er Novembre. Le programme de ses activités est aussi riche que varié, dans la mesure où les galas, prévus chaque soir, drainent des centaines de per-sonnes qui se régalent avec les productions de jeunes talents issus des différents groupes de musique des maisons de jeunes de la wilaya. Samedi, ce sont des chanteurs en herbe venus de la commune de Mech-tras qui ont donné le ton à une soirée magnifique, surtout avec la variété des styles de musique. Les artistes ont, certes, interprété des textes d’autres chanteurs connus, mais avec une facilité déconcer-tante. Ils ont, d’ailleurs, réussi à emballer le public qui s’est donné à cœur joie tant la soirée était pleine de moments palpitants durant lesquels les jeunes

artistes essayaient de gaver en continu l’assistance avec des productions très épatantes. Ils ont ainsi offert, au public, des morceaux de musique de Takfarinas, Hamidouche, Matoub Lounes et tant d’autres chanteurs à la notoriété bien établie.

AKLI YAHIATÈNE, KARIM ABRANIS, BRAHIM TAYEB, RABAH ASMA, ZAYEN…

En les entendant chanter d’ailleurs, on sent que leur talent plaide pour un avenir prometteur, pour peu qu’ils soient sérieusement pris en charge. Karim Belhout, chef de service Jeunesse, à la DJS de Tizi Ouzou, estime qu’il est important d’organiser ce genre d’activités surtout en ces soirées du mois sacré qui coïncident avec la période d’été où le citoyen a besoin de s’évader, un tant soit peu, après une journée de jeûne marquée par des moments de chaleur torride. Le même responsable a souligné que les services de la DJS n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ces soirées artistiques organisées en plein air pour permettre, sans doute, à un nombre plus important de personnes d’y assister. Le public, constitué essentiellement de familles, affiche toujours sa satisfaction de la prestation des artistes et de l’encadrement des organisateurs. Parallèlement aux soirées artistiques, la DJS a aussi organisé, dans le même cadre, un tournoi au profit des amateurs de billard. Par ailleurs, toujours dans le sillage de l’animation nocturne durant le mois sacré, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou abrite aussi des spectacles avec des artistes connus, à l’image d’Akli Yahiatène, Karim Abranis, Brahim Tayeb, Rabah Asma, Zayen et Ouazib Mohammed Ameziane. De son côté, le Comité des fêtes de l’APC de Tizi Ouzou a également mis sur pied un programme de gala dans les différents quartiers et villages de la commune. Hafid Azzouzi

A l’initiative de la direction de la jeunesse et des sports

Des soirées artistiques en plein air à Tizi Ouzou

Le public nombreux de la salle Ibn Khaldoun d’Alger n’a pas fait le déplacement pour rien lundi soir. La danseuse de flamenco, Ursula Lopez, qui visite l’Algérie pour la première

fois, a présenté un spectacle raffiné.

Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ?

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Entretien réalisé par K. Smail

Après une absence, vous amorcez un come-back remarqué avec la série Dar El Bahdja…

C’est une nouvelle série qui a été pen-sée dans des délais assez courts et rapides. J’espère que le concept est intéressant. C’est l’histoire d’une cité algérienne, algéroise, à l’instar de Plus belle la vie, sur France 3. J’ai réfléchi et pensé à créer une vie dans une cité algérienne et algéroise cette fois-ci. Et où cohabitent de nombreuses familles issues de régions différentes du pays. Pas uniquement algéroises… Dans cette série, on revient à certaines traditions qu’on a oubliées. Comme le haïk (voile), le petit leban (laitier) et l’épicier du coin. Et surtout, cette série résume la solidarité au sein du quartier. De petites histoires dans la société.

Une histoire d’amour…Oui, une histoire d’amour. Ce qui est

difficile, c’est de créer une histoire d’amour dans un contexte de société algérienne où je suis appelé à faire de la comédie. C’est-à-dire une comédie dramatique. Mais plus de comédie que de drama. Car c’est la demande. Mais j’ai quand même installé une histoire

entre deux familles. L’histoire d’amour entre Zinou et Zina qui est sourde-muette émaillée par une hostilité et autre conflits entre les deux familles. Alors, qu’ils sont de proches parents. La famille de Zinou, issue d’un milieu modeste et celle de Zina, est proprié-taire de la cité. Elle est d’origine ottomane. Donc, c’est elle qui détient, si vous voulez, le pouvoir sur tous les locataires.

Un vaudeville social…Et c’est à partir de cela que j’ai essayé

de créer de petites histoires sympathiques. Enormément de gags ! Et ce, à travers Djo-her, Beyouna, incarnant la grand-mère de Zi-nou qui va le défendre. Et puis des situations hilarantes à l’hôpital, chez les médiums. Avec un message contre le charlatanisme qui se propage de nos jours. Et puis, j’ai voulu un happy end à l’indienne (Bollywood). Vous l’avez découvert ( rires). C’est une série très originale et c’est très différent !

Ambitionnez-vous d’en faire une longue série, une saison qui va conti-nuer…

Toutes les séries auxquelles je pense, j’essaie d’en faire des saisons. Le plus dur pour moi, c’est de créer la première saison. Il faudrait que le public l’accepte, adhère. S’il aime, il y a des possibilités d’en faire une saison. J’ai laissé une sorte d’ouverture dans cette série. Pour que les histoires continuent. D’ailleurs la fin de la série, est une histoire qui se prolonge et continue. La vie ne s’ar-rête jamais quels que soient les problèmes. Donc, oui ! Je souhaite que la série marche.

L’écriture du scénario est collégiale…. Oui, bien sûr ! On est plusieurs. Je ne

peux pas croire qu’il y ait une seule personne pour écrire le texte d’une comédie. Il faut être plusieurs. Donc, avec moi, il y a un ac-teur, un dialoguiste, deux jeunes hommes qui m’ont aidé à écrire le scénario. On a travaillé jour et nuit pour élaborer quelques épisodes. Et surtout le concept. Maintenant, il faut que

le concept soit solide et qu’il tienne la route pour qu’on puisse continuer.

Vous avez toujours soutenu qu’il existe une crise du texte (scénario) dans les sitcoms, feuilletons…

Je «reédite» ce que j’ai dit. Il ne s’est rien passé depuis. Il n’y a pas eu d’amélioration. Moi, je pense que le scénario est une maladie dans le cinéma. L’écriture du scénario fait défaut en Algérie. Comme d’autres secteurs. C’est vrai que le scénario n’est pas évident. Il n’y a pas de scénaristes ni d’ateliers d’écri-ture.

Et le projet de film sur les harraga…Le film Harraga est en stand-by depuis

longtemps.

Vous étiez le premier à avoir un projet de film sur les harraga…

Il y a eu des films qui ont été faits depuis. Mais bon, après je suis passé à autre chose.

J’ai appris une chose. Lorsqu’un scénario est validé, cela ne veut pas dire qu’il est réa-lisé. Parce que je n’ai pas eu plus de moyens. J’ai décidé de ne pas le faire.

Mais cela demeure toujours un projet…

Oui, cela reste un projet qui est validé par le ministère de la Culture et la Télévision (ENTV).

Sauf que c’est une question d’argent. Maintenant je suis passé à d’autres projets.

Des projets de films historiques…Oui, j’ai un projet de film historique por-

tant sur les massacres du 8 Mai 1945. Mais c’est une histoire qui est censée être tournée à Guelma. Pour des raisons de décor naturel, cette fiction ayant comme toile de fond les événements du 8 Mai 1945, le tournage aura lieu vraisemblablement à l’ouest du pays. Car le décor existe toujours. K. S.

C’ESTL’ÉTÉ

Djaâfar Gacem. Réalisateur

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 4

“Dar El bahdja,

Il a dit

“ Il n’y a pas de scénaristes ni d’ateliers d’écriture.»

ÉCOLOGIEDouze entreprises économiques ont été fermées durant le premier semestre 2013 à Tissemsilt pour non- respect des mesures de protection de l’environnement, a-t-on indiqué lundi, à la direction du secteur.

j’ essaie d’en faireune saison si...”

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TVEl Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 5

CINÉMAWolverine : le combat de l’immortel, avec le musculeux Hugh Jackman, a démarré fort et a pris facilement la tête du box-offi ce nord-américain, selon les chiff res défi nitifs publiés lundi par Exhibitor Relations.

CASTING NOTRE CHOIX

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Numéro 4Numéro 4Le talentueux romancier algérien, Mohamed Mouleshoul, mondialement connu sous l’appellation «Yasmina Khadra» a exprimé, lundi soir à Oran, un fort enthousiasme pour le cinéma, décalarant : «J’aime toujours écrire pour le cinéma.» Invité à une séance débat , «Autour d’une œuvre», dans le cadre de la 5e édition des Rencontres de l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH), l’auteur de la prestigieuse œuvre L’attentat a estimé «intéressant de se tourner pleinement vers le 7e art et marquer une petite trêve avec le roman. Histoire d’exceller dans la créativité et de se lancer dans un nouveau créneau artistique». Au passage, Yasmina Khadra a révélé qu’il a consacré deux scénarios, un pour le réalisateur algérien, Rachid Bouchareb, qu’il compte accompagner dans sa percée cinématographique, déplorant le fait que le film Ce que le jour doit à la nuit n’ait pas eu l’écho escompté en Algérie. Il a déclaré, dans ce sens : «Le cinéma chez nous est à la traîne. Au lieu de plaider pour l’ouverture de salles de cinéma, certains s’attaquent à l’initiative.» Abordant son expérience éditoriale, l’orateur a fustigé certains réseaux qui s’opposent à l’émergence de talents algériens, qui n’arrivent pas à intéresser le monde. «Le talent il faut le défendre», a-t-il affirmé, faisant allusion à des lobbyismes ou ce qu’il a appelé «parisianisme». A titre illustratif, il a indiqué qu’il a financé trois romans d’écrivains algériens, sans pour autant réussir à les hisser plus haut. «Le monde éditorial n’a rien laissé aux débutants», a-t-il conclu. Commentant les traductions de ses œuvres, Yasmina Khadra estime que « c’est généralement bon, comme l’atteste le succès qu’elles ont remporté». Faisant part de ses projets, il a annoncé la parution de son nouvel ouvrage Les anges meurent de nos blessures au mois d’août prochain. Un autre roman paraîtra l’année prochaine, a-t-il ajouté. Les rencontres de l’institut IDRH se poursuivent en soirées ramadhanesques avec diverses activités d’animation artistique, scientifique et culturelle. APS

Yasmina Khadra exprime à Oran un fort enthousiasme pour le cinéma

El Braquage Towm El GhorbaZounoud Sit

17:00 Moja Harra18:00 Niran Sadeeka19:00 Towm Al Ghorba20:00 Tawali Al Leil21:00 Sana Naâoud Baâda Kalil22:00 Towm El Ghorba23:00 Al Qassirat00:00 Tawali Al Leil01:00 Niran Sadeeka02:00 Al Qassirat03:00 Moja Harra04:00 Sanaoud Baâda

Numéro quatreUn flic - Dancers

Esprit criminel

Zone interdite Paheli, le fantôme de l’amour

20:10 Nsibti Laaziza 321:10 El Braquage21:20 Harim Sultan 222:25 Kanoun Al Mara

19:00 Journal19:35 Petits plats en équilibre été19:37 Des inventions et des hommes19:40 Nos chers voisins19:50 Esprit criminel22:10 Fringe22:55 Fringe23:25 Spéciale bêtisier01:05 Tous ensemble01:50 Tous ensemble02:40 Reportages

18:00 taxi wa khalasse18:20 taqdar tarbeh19:30 balec wassae19:40 hikayetek hikaya19:50 hadith dini20:15 lahadhat mousika21:05 dikra wadihka21:15 asserar el madhi22:00 lamet ramadhan23:45 Zounoud sit 00:15 comedi...fun01:30 Journal télévisé02:00 khaibar

19:05 En famille19:50 Zone interdite23:10 Jessica King00:05 Dollhouse01:05 M6 Music

19:05 Les montagnes19:50 Paheli, le fantôme de l’amour22:05 Pianomania23:25 Cahiers de souvenirs

USA

PRIME-TIME

21:10 Feuilleton23:45 Sitcom 22:00 Feuilleton

21:20 Film19:45 Film

19:50 Série

19:50 Culture 21:40 Cinéma-comédie

Drama

L’internet reconnu par les syndicats de réalisateurs et scénaristes La création sur internet sera désormais éligible aux prix des syndicats américains de réalisateurs et scénaristes, dans la foulée de la reconnaissance de la série en ligne «House of Cards», nommée à neuf reprises aux prochains Emmy Awards, a-t-on appris lundi. Le syndicat des réalisateurs (DGA) a annoncé dans un communiqué qu’en «reconnaissance du nombre toujours plus élevé de programmes originaux créés spécifiquement pour l’internet par nos membres et leurs équipes», les contenus diffusés en ligne seront désormais éligibles. Les catégories concernées englobent, notamment, la meilleure réalisation pour une série télévisée dramatique ou comique, mini-série ou téléfilm, documentaire ou télé-réalité. L’annonce de la DGA suit de quelques jours celle du syndicat des scénaristes (WGA), qui a lui aussi annoncé, la semaine dernière, des changements dans les règles d’éligibilité à ses prix annuels. «Que vous regardiez un programme sur un écran de télévision, en ligne, sur un ordinateur portable ou un appareil mobile, un excellent scénario ou une formidable histoire méritent la même reconnaissance», écrivent dans un communiqué Christopher Keyser et Michael Winship, présidents du syndicat. «Ces changements dans les règles d’éligibilité reflètent l’évolution des modèles de distribution de l’industrie du divertissement», ajoutent-ils. Ces annonces font suite à la reconnaissance inattendue de «House of Cards», une série créée et diffusée en ligne par Netflix, un service de location de films par abonnement, disponibles sur DVD ou en streaming (sans téléchargement) sur internet. Cette série politique, menée par Kevin Spacey dans le rôle d’un élu prêt à tout pour arriver à ses fins, sera en lice dans neuf catégories aux prochains Emmy Awards, les «Oscars» de la télévision américaine. AFP

19:53 A propos du film19:55 Maman21:20 Numéro quatre23:10 Jeux de rôles01:00 Fais croquer01:25 Skinheads, à la droite de l’extrême droite02:15 Looking For Istanbul03:10 Looking For Barcelona

19:00 Journal19:45 Un flic22:50 Dans quelle éta-gère22:55 Sentiments provisoires00:00 Toute une histoire00:55 Des trains pas comme les autres01:40 A bord de l’express côtier02:10 Courant d’art02:20 Danger corruption

Une caméra cachée pleine d’action et de rebondissements ! Chaque jour une personne connue sera piégée par une pa-trouille spéciale qui l’accusera de détention de drogue. Ainsi, à travers une course poursuite et un braquage sorti tout droit d’un film d’action...

Dans une petite ville d’Inde, hantée par les revenants. L’un d’eux surveille les mouvements de Lachchi, une beauté tout juste mariée à Kishan, un comptable. C’est le coup de foudre.

Pendant deux mois d’été, des hommes et des femmes ont ac-cepté d’être suivis dans leurs aventures sentimentales. Estelle, mère de famille de 38 ans, habite Montbéliard. Séparée de son mari, elle a laissé ses trois enfants pour partir en vacances avec des amis à Barcelone en espérant trouver l’amour.

Film

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El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 19

E S P A C E D E S L E C T E U R S

Respect des compétences

Permettez-moi, Monsieur le mi-nistre, de vous témoigner toute ma gratitude pour vos choix judicieux

de démocratie absolue et de droiture dans votre traitement des dossiers inhérents à notre secteur, clairement énoncés lors de la séance de travail tenue à Sidi Bel Abbès, en présence de nos cadres et de la société civile locale. Je vous remercie, d’autant plus que je fais miennes vos valeurs et, pourtant, j’ose espérer pré-tendre à plus d’indulgence de votre part, car ne doutant pas que vous comprendrez nos élans guidés uniquement par le cœur. A ce titre, votre attitude m’encourage à partager, dans cette lettre ouverte, mes soucis avec l’opinion publique. D’emblée. Monsieur le ministre, je résu-merai, en vous affirmant, que le secteur public de la communication va mal. Sa gestion récente et actuelle est suicidaire. Si nous, cadres dirigeants de ce secteur, sommes humiliés de la plus officielle des façons, car sous l’égide de la tutelle elle-même, devant le parterre de la société civile de la wilaya de Sidi Bel Abbès, c’est que les entreprises de ce secteur sont à la merci de la plus anodine des concurrences à venir. Faire des remarques sur d’éven-tuelles fautes — ou jugées comme telles — de gestion à un cadre et l’écouter afin de prendre connaissance de son approche et échanger des points de vue, participe d’une gestion saine d’un secteur, mais humilier un cadre, parmi les meilleurs qui soient — pour citer le directeur général de TDA —, devant une assistance hétéroclite, n’est pas fait pour avancer un dossier, aussi sensible soit-il. Car, faut-il le rappe-ler, sa maîtrise est essentielle et l’apport du cadre pour parfaire cette dernière est primordial. Il est superflu de rappeler la notion de protection de la souverai-neté nationale, martelée plusieurs fois par Monsieur le ministre lors de la séance de travail tenue à Sidi Bel Abbès, au directeur général de TDA, lui l’artisan principal du passage au système allemand PAL, plus performant, au détriment du système fran-çais SECAM et de ses nombreux défen-seurs, alors que nous sortions tout juste d’une longue nuit coloniale. Lui, l’expert architecte du passage du noir et blanc à la couleur, en passant par la réalisation de tous les projets marquant le secteur à l’image de la numérisation des réseaux de transmission, l’initiation du réseau FM, etc. Les remarques et les appréhensions du le DG de TDA, apolitique et technocrate, et de son staff sur le dossier TNT, sont justifiées. Par contre, la honte éprouvée par leurs enfants en lisant des articles de presse pas du tout tendres envers leurs pères, elle, l’est beaucoup moins, même si, eux, sont protégés par la certitude et la satisfaction du travail bien fait et du devoir

accompli contre l’ingratitude générée par l’oubli. Qui des augmentations salariales accordées, incompréhensibles et énigma-tiques, car ignorant les règles de gestion les plus élémentaires pour un minimum de précautions, en ayant en point de mire, le facteur concurrentiel, voire existentiel des entreprises du secteur ? Ni les environ-nements interne et externe de celles-ci, ni leur productivité, ni même le niveau de vie du pays n’ont été pris en compte. La légè-reté de cette opération a, en outre, débou-ché sur une situation surréaliste, où l’on voit un cadre dirigeant rémunéré moins que ses subordonnés, ce qui n’est pas fait pour le motiver et c’est le moins que l’on puisse dire. A l’humiliation des cadres dirigeants, à travers un statut dévalorisant, s’est ajoutée la menace permanente qu’ils subissent. Un fait anodin suffit à relever un cadre de ses fonctions et ce dernier serait d’autant plus heureux si cela n’occa-sionnait pas des poursuites susceptibles de l’envoyer en prison : cela pour vous dire, Monsieur le ministre, qu’il n’est pas protégé. A défaut de définir une politique claire tout comme le sont les causes de la situation qui prévaut dans notre secteur, au demeurant largement dénoncées par écrit adressé au ministère, il aurait été souhai-table de préserver le secteur et d’éviter de dilapider ses acquis qui se rétrécissent, malheureusement d’année en année mais plutôt de renforcer l’encadrement par l’apport d’un sang neuf ct de qualité, de rémunérer à leur juste valeur les talents et les compétences qui lui sont réellement utiles, d’éviter leur marginalisation et, à la limite, ne pas s’en prendre à leur honneur et à leur dignité. A ce titre, nous aurions aimé que Monsieur le ministre, dans le cadre de ses attributions, regroupe tous les cadres dirigeants du secteur, pour analyser les symptômes des maux qui rongent ce dernier car, en matière de planification et de programmation, c’est Monsieur le mi-nistre de la communication qui est chargé, conformément à l’article 3 du décret exé-

cutif, n°l1-216 du 12 juin 2011, fixant les attributions du ministre de la Communica-tion, d’élaborer les prévisions nécessaires, de fixer les objectifs assignés au secteur de la communication, d’assurer la mise en œuvre et le suivi des plans et programmes arrêtés, ainsi que l’évaluation régulière de leur réalisation dans chaque entreprise relevant de son secteur. Une évaluation dans un cadre organisé, et surtout interne au secteur, aurait été la bienvenue et de loin plus bénéfique, et moins médiatisée. Les écarts sont importants entre, d’une part, les discours officiels où il est ques-tion de compétitivité, de défis à relever, de développement du secteur de la commu-nication et autres promesses et que l’Etat ne ménagera aucun effort pour privilégier l’intérêt national et, d’autre part, les décisions internes sans aucune commune mesure avec la volonté affichée, puisque démobilisatrices, donc à mille lieux de servir le développement et la compéti-tivité, pour la bonne raison qu’étêter un secteur n’est pas fait pour le promouvoir. Monsieur, nous croyons à la volonté de l’Etat de protéger le secteur pu-blic en dehors de toute démagogie et nous sommes d’avis que cette protec-tion passe par la préservation de ses chances de survie par lui-même. Le ministère de tutelle et les cadres du secteur sont dans le même bateau et s’il est facile de montrer du doigt les cadres dirigeants des entreprises en cas d’échec, il n’est pas moins évident que la res-ponsabilité de la tutelle est tout autant établie pour les raisons citées plus haut. Le secteur public est important dans la période que traverse notre pays, eu égard à la zone de turbulences qui s’étend de plus en plus. A ce titre, il serait utile d’éviter que nous soyons, nous-mêmes, ses propres fossoyeurs en le décapitant.

Saïdi Hamida.Directeur régional Ouest. TDA

Voie de faillite

Mon investissement Ansej est sur la voie de la faillite alors que les autorités locales de Blida

n’ont rien fait pour m’aider. Moi, M. Brahimi, pro-priétaire du Chalet des Cèdres à Chréa, interpelle le Premier ministre afin de sauver l’activité touristique, dans cette station montagneuse, d’une mort certaine. Abdelmalek Sellal a appelé, à maintes reprises, à encourager l’investissement, notamment touris-tique. Mais sur le terrain, on est vraiment loin de ses directives. J’ai investi pourtant dans un créneau officiellement encouragé par les pouvoirs publics car il est créateur de richesses. En parallèle, rien n’est fait pour promouvoir la destination Chréa. C’est pour cette raison que j’ai voulu cibler le Premier ministre pour lui lancer mon SOS. Chréa est morte et les activités touristiques aussi. Le téléphérique est souvent en panne et il n’y a aucun autre moyen de transport reliant Blida à la station de Chréa. Du coup, on paye les pots cassés. Les tempêtes de neige, les feux de forêt et l’absence de moyens de transport ne sont pas pris en considération par la banque. Avec le chaos qui règne à Chréa, il m’est impossible d’honorer mon crédit auprès de la banque prêteuse (CPA). Je demande un délai de grâce et une décision d’avantages fiscaux que je peine à avoir auprès de l’Ansej de Blida alors que ce document relève de mon droit. Il y a quelques mois, le ministre du Tou-risme et de l’Artisanat a visité Chréa sans qu’il ne soit emmené chez moi. Je n’étais, même pas, infor-mé de cette visite alors que ça aurait été une bonne occasion pour discuter des problèmes auxquels est confronté un investisseur à Chréa. Avec ce manque de professionnalisme et l’absence de bonne volonté, comment voulez-vous que Chréa se développe ?

M. Brahimi, propriétaire du Chalet des cèdres à Chréa

PlainteNous, copropriétaires résidant à Draria, au lotissement A6 Oued Terfa extension, avons

l’honneur de vous saisir par la présente requête, Monsieur le wali d’Alger, afin de vous informer du comportement des responsables locaux qui, par leur mutisme étrange, ne daignent réagir auprès d’un voisin, sujet de deux pétitions restées sans suite, et à répondre à nos doléances sans cesse réitérées auprès de qui de droit. En effet, ce dernier, sans être astreint à se justifier, continue sans coup férir de piétiner la réglementation régissant le bâti et, de ce fait, semble agir en terrain conquis… Dès lors, nous prenons acte de cet état de carence affiché par l’autorité locale de Draria, à son égard et c’est pourquoi dans un ultime recours, nous en appelons à la plus haute autorité que vous incarnez, afin de rétablir le droit et rien que le droit. Comptant sur votre sens de l’équité nous vous saurons gré des dispositions que vous daignerez prendre à cet effet et nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’assurance de notre très haute considération. Sabri Driss Draria - Alger

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El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 21

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DÉFINITIONPar degrés, par

échelons (13 lettres)

Solution Biffe Tout précédent :

ESCAMOTER

ALLEGRE - ARTICHAUT - BLANCHEUR - BROUETTE - CHATAIGNE - COLORIAGE - DIVERSION - DOIGTE - ECOSSER - ESSE - ETIAGE - FALAISE - FILIALE - GANG - GUET - HAIE - HERSE - IMMINENT - INCONGRU - LACHETE - LESION - MALICE - MENSONGE - NEPHRITE - NONNE - OBEISSANT - ORGE - PENIBLE - PROTOCOLE - RAVAUDER - REGICIDE - SORT.

Biffe Tout N° 3573

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Prendre ce qu’il y a de meilleur dans.

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En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.

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HORIZONTALEMENT : 1.Aussitôt 2.Courts récits. Battre (… de coups) 3.Faire feu. Entracte 4.Col des Alpes. Nom d'un chat de bédé. Entre le titre et la matière 5.Mis pour moitié. Enveloppes coriaces. Gaz rare 6.De l'âne. Renvoi dominical 7.Accord à Yalta. Théâtre. Pronom. Prendre des risques 8.Savoir-faire. Trompera 9.Membre d'un collège de trois magistrats romains. Réservoir de pulsions 10.Particule chimique. Long temps. Article. Lac de Lombardie 11.Restes. Libertaires. Faire payer trop cher 12.Pas question ! Prends. Souhait 13.Ville suisse. Bagnoles. Bidasse 14.Course folle. Langue. Fin de verbe. Epée 15.Glossine. Statues dans l'art grec. Note.

VERTICALEMENT : 1.Menaces 2.Couvert de moisissure. Ustensiles pour asperger 3.Prête à être cueillie. Pièce de quille. Organise 4.Sommet de la Terre. Sans tache 5.Arrachement. Précède la matière 6.Personnel. Jeune fille. Authentiques 7.Gendre du Prophète. Mesure de mandarin. Altière 8.Aguichées. Restaurant 9.Cardinal. Hautain. Appris 10.Plus. Membres de la famille. Rappel 11.Faux. Divinité du Nil. Aime avec passion 12.Cite. Sujet vague. Terres ceintes 13.Assassine. Inutiles 14.Priver de mordant. Dresser 15.Marque la proximité. Muse de l'Elégie. C’est le propre de l'homme.

Quinze sur N° 357315

SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.MYSTIFICATION 2.ISOETE. OVATIONS 3.UTERINE. ELLES 4.INVERSE. REM. ITE 5.AIE. NASE. OST 6.NITRATE. CREER 7.UNIFIE. NOIR 8.RER. FILATURE. PU 9.ISSU. CARILLON 10.ST. SU. PH. SA. AID 11.TOMA. CREVENT 12.ERIGER. MU. DARSE 13.LEVITE. TRONES 14.RARE. ANCIEN. US 15.FANS. ASTER. SEXE.

VERTICALEMENT : 1.MINIATURISTES 2.YS. NI. NESTOR. RA 3.SOUVENIRS. MILAN 4.TETE. IF. USAGERS 5.ITERATIF. EVE 6.FERS. REIN. CRI 7.IENA. PR. TAS 8.CON. ATTACHEMENT 9.AVERSE. TA. VU. CE 10.TA. EE. NURSE. TIR 11.ITEM. CORIANDRE 12.OIL. ORIEL. TAONS 13.NOLISER. LA. RN 14.NETTE. POISSEUX 15.ESSE. ROUND. ESSE.

SOLUTION N° 3572HORIZONTALEMENTI- DÉGRINGOLE. II- IVRAIE. III- SE - PUBIS. IV- JINGLE. V- OLE - ESPION. VI- IL - EM - REAT. VII- NEPTUNE - SI. VIII- DER - ROSE. IX- ILEUS - CL. X- ENTASSERAS.

VERTICALEMENT1- DISJOINDRE. 2- ÉVEILLÉE. 3- GR - NE - PRIT. 4- RANG - ET - LA. 5- II - LÉMURES. 6- NEPES - NOUS. 7- PRESSE. 8- OUBLIE. 9- OAS - CA. 10- ESSENTIELS.

HORIZONTALEMENTI- Défend. II- Petite outre. III- Symbole chimique - Perdues. IV- Lisière - Mesure lointaine - Fin de verbe. V- Lettres de Rome - Saut périlleux. VI- Cible de lâche - Exécuté avec succès. VII- Gourbet - Ancienne république. VIII- Catégorique - Brame - Bidasse améri-ca ine . IX- Liquide - coni fère . X- Tracas - Rapidement.

VERTICALEMENT1- Qui dépend de. 2- Remet à plus tard. 3- Site irakien - Prince des démons. 4- Imperfections - Ingurgité. 5- Blason - Symbole chimique - Il perce sous la jalousie. 6- Vif et gai. 7- Élévation au-dessus du sol. 8- Appelle la harde Se mouilla - Rapport en maths. 9- A ce point - Est étalé. 10- Berné - Sang.

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Mots Croisés N°3573Par M. IRATNI

Inauguré par les autorités de la wilaya d’Oum El Bouaghi, en janvier 2012, le centre d’hémodia-

lyse Les Lacs (CHL), devant sauver des malades et atténuer les douleurs de patients ne pouvant s’acquitter des 6415 DA pour chaque séance, attend, depuis plus de 19 mois, un agrément qui n’arrive toujours pas. Spécialisé dans l’hémodialyse et le traitement des insuffisants rénaux, le CHL, pourtant titulaire d’un agrément du ministère de la Santé n° 016/MSPRH du 22 novembre 2011, reste fermé pour le plus grand malheur des malades. Notons que l’insuffisance rénale chronique est un problème majeur de santé publique, car cette maladie prend de l’ampleur ces dernières années. On a recensé, en 2010, plus de 13 000 dialysés en Algérie. Doté de générateurs d’hémodialyse de dernière génération et d’un équipement de réanimation de pointe, le centre, qui a coûté la bagatelle de 100 millions de dinars, ne peut offrir ses services aux assurés sociaux qui s’ex-pliquent mal un blocage qui ne dit pas son nom. La demande d’agrément, déposée à la direction géné-rale de la CNAS en date du 7 décembre 2011, reste sans suite. Contrairement à la CNAS qui n’a pas daigné donner suite aux sollicitations et doléances de la direction du CHL, la Caisse nationale des assu-rances sociales des non-salariés (Casnos) a paraphé la convention le 17 juin 2013. Le silence radio de la CNAS irrite des malades qui ne mâchent pas leurs

mots : L’hôpital Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, est doté d’un centre d’hémodialyse, mais ses capacités ne peuvent répondre à une forte demande. La saturation affecte dans une certaine mesure la prise en charge des malades obligés de s’inscrire sur des listes d’attente. Cette situation n’arrange pas les affaires des malades ayant besoin de trois séances de dialyse par semaine. L’attente oblige des patients à partir à Constantine pour y être dialysés. Tout cela est pénalisant pour les malades qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs. L’ouverture du CHL atténuera les souffrances physiques et morales des malades chroniques qui s’impatientent. «Il est inconcevable de laisser des malades souffrir, alors qu’un centre ultra-moderne reste fermé pour on ne sait quelle raison.» Abondant dans le même sens, A. Yahia Cherif, néphrologue et gérant du centre déclare : «Des patients hémodialysés sont impa-tients d’être pris en charge par le centre en chômage forcé.» «Les lenteurs bureaucratiques mettent non seulement en péril des insuffisants rénaux, dans l’expectative, mais l’existence d’une structure tour-nant à vide et ne pouvant supporter continuellement des charges mensuelles de plus de 1,5 million de dinars.» Le praticien n’a pas omis de souligner que la requête transmise au ministre du Travail et de la Sécurité sociale, en décembre 2012, reste, elle aussi, lettre morte… K. Beniaïche

Les Algérois connaissent bien cet endroit, dans la mesure où il constitue

le rond-point de la rocade sud reliant l’aéroport d’Alger à la commune de Zéralda. La cité Malki est pratiquement la plus grande agglomération de la commune de Ben Aknoun. D’ailleurs, le jour des élections, c’est connu, celui qui gagne la bataille de la cité Malki, gagne celle des urnes. Ceci expliquant cela, les habitants de la cité Malki, à Ben Aknoun, sont appelés à des retrouvailles qui se dérouleront durant les soirées de jeudi et de vendredi. L’initiative revient à un groupe de jeunes qui a voulu rap-procher les anciens habitants, dont la plupart ont déménagé, des nouveaux résidents, dans le but de créer une symbiose entre les deux générations d’une cité fière d’avoir enfanté des sportifs de haut niveau, des cadres supérieurs de la nation, des journalistes, des chanteurs, des poètes, des mi-niaturistes, des médecins, etc. Pour cette rencontre tant atten-due, une première soirée est prévue jeudi, au stade du lycée El Mokrani de Ben Aknoun. Un lieu de savoir qui a vu des centaines de jeunes de la cité Malki fréquenter les espaces

de cet établissement scolaire, qui n’est plus à présenter, tant sa notoriété a dépassé les fron-tières de la commune, voire de la wilaya d’Alger. Le mythique stade du lycée El Mokrani est le témoin d’une pléiade de foot-balleurs, qui ont représenté les couleurs du sport roi national. On citera les Bachi, Betrouni, Derridj, Aït Hamouda, Chelha, Guemar, Abdouche et bien d’autres encore. Ainsi, sur le tartan du stade du lycée El Mokrani une soirée sportive est prévue, où l’on attend la présence de l’ancien champion d’Afrique, avec le Moulou-dia d’Alger en 1976, à savoir Abdenour Zemmour. Une soi-rée sportive, où l’on assistera à une rencontre entre deux géné-rations. Des expositions photos sont prévues pour la circons-

tance. Le lendemain, vendredi, c’est le culturel qui prendra la relève, puisqu’une soirée chaâbi est prévue à la cité Mal-ki. Une soirée qui regroupera les nombreuses familles d’une cité, qui a su garder son as-pect convivial. Pour rappel, les jeunes de cette cité ont déjà eu l’occasion de mettre sur pied d’autres initiatives, comme celle qui a vu l’organisation d’une grande campagne de volontariat de nettoyage en pré-sence de Madame…l’ambassa-drice d’Autriche à Alger, une… voisine, dit-on avec fierté. L’appel est lancé pour que tous les enfants de la cité Malki, des années 1960, 1970 et autres, puissent se retrouver dans un espace qu’ils connaissent fort bien.

Azeddine Hammou

El Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 25

L ’ É P O Q U E

ON VOUS LE DIT

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OUM EL BOUAGHI

RENCONTRE ENTRE DEUX GÉNÉRATIONS À BEN AKNOUN

Un centre d’hémodialyse fermé aux malades

L’initiative des “ouled’’ cité Malki (Alger)

Tayeb Louh fier de la Cacobatph !

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a été agréablement émerveillé par le site abritant l’agence régionale de la Cacobatph de Blida. Lors de sa visite, lundi, dans cette wilaya, le ministre a visité les locaux de cette caisse, à l’apparence très «clean» et bien agencés. «C’est beau et ça force le

civisme. Un citoyen visitant un endroit pareil devient forcément civilisé. Finalement, c’est l’anarchie qui pousse à l’incivisme», a-t-il chuchoté à la délégation qui l’accompagnait. En montrant sa totale satisfaction quant à la qualité de service offert par cette agence à ses assurés, notamment depuis l’introduction de la télédéclaration par internet, Tayeb Louh a déclaré que la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs relatifs aux BTPH (Cacobatph) est la seule en son genre en Afrique et dans les pays arabes. «Les métiers du BTPH sont souvent précaires, saisonniers et connaissent beaucoup d’aléas d’où la création de cette caisse», a-t-il insisté.

Un quinquagénaire meurt par noyade à Dellys Les éléments de la Protection civile ont enregistré, hier, aux environs de 18h30 un cas de noyade à la plage de Tagdempt, une agglomération située à l’entrée ouest de la ville de Dellys. Selon notre source, il s’agit d’un citoyen originaire de Tizi Ouzou, dénommé B. Lounès, 51 ans, père de deux enfants. La dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital Mohamed Boudaoud et une enquête a été ouverte, par les services de sécurité, pour déterminer les causes et les circonstances de sa mort.

Arrestation d’une bande d’agresseurs à Bordj El KiffanLe mois de Ramadhan a vu une flambée d’agressions à main armée. Les services de la gendarmerie, sur le qui-vive, ont fort à faire, surtout pendant les soirées du mois de jeûne. Les éléments de la gendarmerie ont arrêté neuf personnes, dont huit repris de justice, pour agressions suivies de vol, dont ont été victimes seize citoyens, précise un communiqué de ce corps. «Les gendarmes de la brigade de la Verte-Rive (Bordj El Kiffan) ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach, neuf personnes, dont huit repris de justice, pour association de malfaiteurs, détention et commercialisation de stupéfiants et agressions suivies de vol, dont ont été victimes seize citoyens. Elles ont été placées sous mandat de dépôt», précise-t-on. Dans le cadre des enquêtes ouvertes pour agressions suivies de vol commis par des malfaiteurs à hauteur de la cité Stamboule, commune de Bordj El Kiffan, les investigations entreprises par les gendarmes ont conduit à l’interpellation des mis en cause, en possession de 13 grammes de kif traité, signale-t-on encore.

Deux enfants meurent dans un accident de la route Deux enfants ont trouvé la mort et trois autres personnes ont été blessées dans un accident de la route survenu lundi soir sur l’axe de la RN 4 reliant Oued El Alleug à Mouzaïa (Blida), a-t-on appris, mardi, auprès de la Protection civile. Toutes les victimes de cet accident, survenu suite au dérapage de deux véhicules légers, sont de la même famille, a ajouté la même source, précisant que le premier enfant mort, une fillette de 3 ans, a rendu l’âme sur place, tandis que le second est décédé à l’hôpital Benboulaïd. Durant la même journée, un autre accident a été enregistré au lieudit El Kalaa, sur la RN 1 reliant Blida à Médéa, où une collision entre deux véhicules légers a causé des blessures à cinq personnes, dont deux se trouvent dans un état grave à l’hôpital M’hamed Yazid (ex- Ferroudja) de Blida, a-t-on précisé de même source.

● En principe, ils seront tous là, ce jeudi, avec une profonde pensée pour les absents.

Plus de 21 millions d’estivants sur les plages algériennes Les plages algériennes réparties à travers 14 wilayas côtières ont connu l’affluence de 21 514 490 estivants depuis le début du mois de juin, a indiqué, hier à Alger, le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd, dans un entretien à l’APS. Ces chiffres démontrent, selon M. Hadj Saïd, que la saison estivale connaît une «nette amélioration» et annonce un progrès à long terme, «même si des lacunes, a-t-il dit, sont encore à combler». A ce propos, il a cité, notamment, l’absence des transports durant la nuit dans certaines régions côtières. Par ailleurs, l’orateur a relevé que les côtes ouest de l’Algérie enregistrent le plus grand nombre d’estivants, citant l’exemple des wilayas d’Oran (3 937 675 estivants), Mostaganem (2 367 460) et Ain Témouchent (1 884 075). Pour la région Est, la wilaya de Jijel a enregistré durant la même période 1 871 440 estivants et El Tarf 466 370.

49 individus arrêtés pour des délits à Tamanrasset Vingt-quatre affaires délictuelles ont été traitées et 49 personnes dont 3 mineurs, arrêtées et écrouées par les services de la sûreté de wilaya de Tamanrasset et ce du 1er au 26 du mois en cours, a-t-on appris hier, de l’officier chargé de la communication, Tria Mourad, lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan des activités mensuelles de cette institution. Au registre du trafic de stupéfiants, les services de ce corps de sécurité ont, ainsi, appréhendé 8 individus avec en leur possession une quantité totale de 29,10 g de kif traité, 881,10 g de bango, 2027 comprimés de psychotropes et une somme de 6675 DA qui aurait été générée par ce trafic. Durant cette période, la police a également réussi à mettre hors d’état de nuire 24 personnes, inculpées pour vol et violation de domicile et 4 autres individus impliqués dans plusieurs crimes contre les personnes, indique notre source, en ajoutant en substance que deux affaires de faux et usage de faux ont été traitées avec à la clé, l’arrestation de deux faussaires d’origine subsaharienne.

ERRATUM Une erreur s’est glissée dans l’article intitulé «Lancement officiel de la nouvelle VW Polo Sedan : la citadine made in Germany» nous a fait écrire que le prix de cette voiture est de 134 900 000 dinars au lieu de 1 349 000 DA, soit 134,9 millions de centimes. Mille excuses aux responsables du Groupe Sovac et à nos lecteurs, qui savent pertinemment que Volkswagen est et restera la voiture du peuple.

S P O R T SEl Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 26

VOLLEY-BALL - ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL

Bon début pour l’AlgérieAGE DE LA FAHB

Ahmed Chaouchcandidatà la présidence

L’ancien vice-président de la Fédération algéri-enne de handball (FAHB), Abderahmane Ahmed Chaouch, nous a annoncé, hier, qu’il se portera

candidat au poste de président de la FAHB à l’occasion de la prochaine assemblée générale élective prévue le 17 août. Ahmed Chaouch, 50 ans, président de la section de handball du WO Rouiba, a pratiqué ce sport en sein du même club depuis la catégorie minime jusqu’en junior ; il est ancien membre du bureau fédéral de la FAHB durant le mandat de Allaoua Daksi (2006-2009), en qualité de président de la commission ligues et clubs. «J’ai décidé de postuler à la présidence de la FAHB dans le but d’apporter de véritables changements dans l’intérêt de la discipline. Il est temps que la FAHB soit renouvelée par l’arrivée de jeunes. Notre discipline doit sortir du marasme actuel pour retrouver son lustre d’antan», nous a expliqué Ahmed Chaouch, cadre ex-pert en bâtiment. Par ailleurs, il y a lieu de noter que deux clubs – le HBC El Biar et le WO Rouiba –ainsi que l’ancien membre du bureau fédéral de la FAHB, Fouad Hireche, ont transmis hier à notre rédaction la copie du recours qu’ils ont adressé à l’IHF, le MJS, le COA et à la cellule tran-sitoire de gestion des affaires de la FAHB pour relever l’«illégalité» de la procédure d’adoption des nouveaux statuts lors de l’Agex qui a eu lieu le 27 juillet dernier au siège du COA. Ces dirigeants, s’appuyant sur l’article 81 des statuts de la fédération algérienne qui stipule que «tout amendement aux présents statuts est prononcé au moins par les deux tiers (2/3) des membres présents de l’assemblée générale réunie en session extraordinaire», font remarquer que seules 50 voix se sont prononcées pour alors qu’il en aurait fallu 56 étant donné qu’il y avait 84 membres présents. C. B.

C’est dans une ambiance co-lorée et très animée qu’a débuté lundi soir, à la salle

M’hamed Nasri de Chlef, le tournoi de la zone A, qualificatif au Cham-pionnat du monde de volley-ball (seniors messieurs), qui aura lieu en 2014 en Pologne. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le wali de Chlef, en présence des autorités locales et des responsables des délégations hôtes. Sur le ter-rain, et pour cette première soirée inaugurale, les équipes favorites, en l’occurrence l’Algérie et la Tunisie, n’ont pas trouvé de difficultés pour s’imposer, respectivement, face à la Libye et au Maroc. Les protégés de Mourad Sennoun, qui ont entamé les débats à 1h, ont largement dominé les Libyens, en remportant le match sur le score de 3 sets à 0 (25/20, 25/19 et 25/16). Ils ont plié la partie en moins d’une heure,

encouragés, il est vrai, par un public tout acquis à leur cause mais dans un esprit sportif. Du coup, les coé-quipiers de Mahdjoubi prennent la tête du classement en compagnie des Tunisiens, suivis des Maro-

cains et des Libyens. De son côté, la sélection nationale de Tunisie a pris le meilleur sur le Maroc (3 sets à 1) mais sans montrer son vrai visage. D’ailleurs, les camarades de Sellami Samir l’ont remporté sur le

fil, après avoir souffert devant une équipe marocaine rajeunie et qui s’est bien défendue lors du 4e et der-nier set (33-31). Et c’est finalement la Tunisie qui est sortie victorieuse de ce duel très serré, joué entre22h 30 et 1h. Pour la deuxième journée du tournoi, disputé hier soir (mardi), la sélection nationale était opposée aux Marocains, alors que les Tunisiens affrontaient les Libyens. Quant aux rencontres de la dernière journée, prévues au-jourd’hui, elles mettront aux prises l’Algérie avec la Tunisie et le Ma-roc avec la Libye.

LE PRÉSIDENT DE LA FAVB HOSPITALISÉ

Souffrant de la vésicule biliaire, le président de la Fédération algé-rienne de volley-ball, Okba Gou-gam, a été hospitalisé, avant-hier, à Chlef, avant d’être transféré à Blida, a-t-on appris auprès des organisa-teurs des éliminatoires du Mondial de volley-ball, qui se déroulent en ce moment à Chlef. Celui-ci a quitté l’hôpital mais il devrait subir, di-manche prochain, une intervention chirurgicale, indiquent les mêmes sources, ajoutant qu’il est soumis pour le moment au repos strict. Le président de la FAVB a été désigné par la Confédération africaine de volley-ball (CAVB) comme super-viseur du tournoi de Chlef. C’est le vice-président de la fédération, Kadri Youcef, qui le remplace provi-soirement. A. Yechkour

La vingtaine de pays qui devront prendre part au Championnat d’Afrique de trampoline, tumbling et aérobic, prévu durant le mois d’avril prochain, au Caire, sont réticents quant à leur participation dans un pays où la sécurité n’est pas assurée, vu la situation qui y prévaut. Toutefois, la Fédération égyptienne vient de confi rmer à l’Union africaine de gymnastique (UAG), présidée par l’Algérien Ali Zaâter, l’organisation de cette compétition continentale. Il est à noter que c’est lors de l’AG élective, qui a eu lieu en avril dernier à Alger,

que l’union a confi é cette compétition à l’Egypte. Il est clair que si cette situation perdure, il sera décidé, en temps opportun, de domicilier ce Championnat africain dans un autre pays. A l’heure actuelle, la Namibie et l’Algérie ont postulé pour suppléer l’Egypte pour l’organisation de ces joutes continentales. Quant au Championnat d’Afrique de gymnastique artistique et rythmique avec les épreuves de qualifi cation pour les JO de Rio, il est maintenu à Pretoria en Afrique du Sud au mois de mars 2014. S. R. O.

GYMNASTIQUEL’Egypte confi rme l’organisation du CHAN

Les Verts ont remporté la première rencontre face à la Libye

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S P O R T SEl Watan - Mercredi 31 juillet 2013 - 27

ANNONCE D’UN MATCH AMICAL ENTRE LES VERTSET LE REAL MADRID LE 18 MAI 2014

Mobilis doit revoir sa copieL

e président-directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, Saâd Damma, a an-

noncé, hier, l’organisation d’un match amical international de football le 18 mai 2014 entre la sélection nationale algérienne et l’équipe du Real Madrid. Ce rendez-vous aura peu de chances de se tenir à la date indiquée. En effet, le 18 mai se jouera le match Real Madrid-Espanyol de Barcelone pour le compte de la dernière journée de la Liga saison 2013-2014.Le PDG de Mobilis n’était donc pas au courant de cette donnée au moment où il a annoncé la date du 18 mai 2014 comme jour de déroulement de la rencontre qu’il souhaite organiser. Avant d’avancer cette date, il aurait dû prendre soin de consulter le calendrier espagnol et international. Le second obstacle de taille qui se dresse devant l’organisation d’un tel événement demeure, sans conteste, le calendrier international de la FIFA qui, dans une circulaire adressée à l’ensemble de ses associations, indique que «toutes les compétitions nationales professionnelles doivent prendre fin au plus tard le 18 mai 2014 à l’exception de la finale de la Ligue des champions UEFA qui aura lieu le 21 mai 2014,

et ce, afin de garantir le repos obliga-toire de tous les joueurs susceptibles de prendre part à la Coupe du monde 2014. Le repos obligatoire s’étendra du 19 mai jusqu’au 25 mai 2014. A partir du 26 mai 2014, les joueurs interna-tionaux seront mis à la disposition de

leur équipe nationale». L’annonce faite par le PDG de Mobilis, la seconde en l’espace de quelques semaines, indique que toutes les précautions d’usage n’ont pas été prises. La première consistait à solliciter la Fédération algérienne de football (FAF), seule

habilitée avec la Ligue de football professionnel (LFP) à organiser ce type de rencontres. A priori, Mobilis n’a pas jugé utile d’associer la FAF dans l’ébauche de ce projet ; cette dernière ne devrait pas tarder à réagir à l’an-nonce de «l’organisation d’un match amical entre la sélection nationale algérienne de football (équipe natio-nale) et le Real Madrid». Organiser un match de prestige comme le souhaite le PDG de Mobilis requiert beaucoup de choses et particulièrement le respect d’un cahier des charges, l’accord des deux fédérations, des deux confédéra-tions et le feu vert de la FIFA. Un par-cours du combattant que toute partie désireuse de réunir deux équipes pour un match amical doit obligatoirement accomplir.C’est la feuille de route à laquelle doivent se soumettre toutes les par-ties concernées lorsqu’elles projettent d’organiser une rencontre amicale internationale. Mobilis ne peut faire l’économie de ce parcours. La tenue du match amical CS Constantine-Es-panyol de Barcelone, joué hier soir à Constantine, n’a été possible qu’après accord des deux fédérations (algé-rienne et espagnole) et information des deux confédérations. Yazid Ouahib

Par Salim Oussaci

L ’année qui précède la tenue d’une Coupe du monde a été, de tout

temps, «jugée» propice par celui qui détient la souveraineté et l’exclusivité de «toucher» fondamentalement aux règles du jeu, l’International football association board (IFAB) principa-lement et la FIFA comme organe de proposition pour annoncer au (grand) monde des pratiquants du sport le plus populaire de la planète, des modifica-tions aux lois du jeu, tant matérielles que techniques avec comme seule logique, suite à des recherches dyna-miques visant l’amélioration conti-nuelle de la performance, et comme objectif : l’offensive à outrance. De-puis la dernière modification apportée à la loi «11», ayant trait au hors-jeu,

cette loi tactique, qui depuis sa pro-mulgation parmi les lois du jeu, a cau-sé aux arbitres et leurs assistants, pour son application, beaucoup d’ennuis et les a amenés à veiller de longues nuits. Cette année n’a pas dérogé à la règle et a apporté ses modifications par un «texte» qui, a priori, ne doit, à ceux chargés par sa (judicieuse) appli-cation, laissé aucune marge d’erreur, ni prétexte. A la première lecture, il ressort clairement que l’effort d’ana-lyse des «juges du football» sera mis à rude épreuve, de par la complexité de la mise en œuvre de la capacité d’appréciation d’actions se déroulant dans des espaces réduits, requérant une grande concentration et de fixation dans une logique de précision, pour avoir à prendre dans cet «instantané de photo» la bonne décision. Avec la mise

en application de ces modifications à partir du 25 juillet, désormais sur les trois conditions qui étaient les causes du signalement d’un attaquant «en position de hors-jeu active», il n’en reste que deux, (intervenir dans le jeu et interférer avec un adversaire), quand à l’ex-troisième condition, Tirer un avantage de sa position de hors-jeu, n’est plus, avec le nouveau ajout de l’IFAB signalé comme hors-jeu. En termes clairs, un joueur en position de hors-jeu, qui reçoit un ballon volon-tairement joué par son adversaire, n’est plus signalé s’il est déjà défait du marquage. En conclusion, une fluide synchronisation avec une limpide concentration pour juger si le ballon a été touché en dernier par un défenseur, avant qu’il n’échoue sur l’attaquant pour éviter la complication. S. O.

COUPE DE LA CAF Où va se jouerCA Bizerte-ESS ? La domiciliation de la rencontreCA Bizerte-ES Sétif, comptant pour la 2e journée de la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football, pose toujours problème et risque de remettre en question le déroulement de cette rencontre qui a été, pour rappel, décalée de 48 heures au 4 août prochain. L’approche de la date de cette rencontre sans que la CAF et les responsables de la formation de Bizerte ne trouvent une solution, n’est pas pour rassurer, avec notre représentant qui ne connaît toujours pas le lieu de domiciliation de cette rencontre prévue dans tout juste quatre jours. Les responsables du CA Bizerte qui voulaient recevoir à Radès, mais qui ont dû revoir leur copie du fait que le stade abritera ce week-end un match de Ligue des champions, ont proposé le stade Zouiten à Tunis et attendent toujours la réponse de la Confédération africaine qui devra trancher incessamment. Pour rappel, le stade de Bizerte n’a pas été homologué par la CAF d’où ce problème de domiciliation.Par ailleurs, on a appris que l’avant-centre centrafricain Hilaire Momi ne sera pas retenu dans l’eff ectif sétifi en. Une décision qui aurait été prise suite au refus de l’attaquant de subir des essais, lundi soir, à l’occasion de la joute amicale ayant opposé l’ESS au MSP Batna, qui s’est soldée par la défaite des Sétifi ens (2-0). T. A. S.

CABBAHammiche nouvelle recrue Le milieu de terrain Abdelhakim Hammiche va défendre les couleurs du CABBA pour les deux prochaines saisons, a-t-on appris auprès du club. Hammiche, qui évoluait avec l’équipe du CSC, a signé, lundi, un contrat de deux saisons avec les Jaune et Noir. Hammiche, milieu de terrain off ensif, serait la dernière recrue de l’équipe lors de ce mercato estival. Le CABBA, qui avait cassé sa tirelire cet été pour faire son marché des transferts avec une dizaine de recrues, est actuellement en pleine préparation. Conséquence de ce recrutement, plusieurs joueurs ont quitté le club provaquant des craintes chez les fans qui estiment que les Bordjiens risquent de tomber dans le même piège que celui qui a causé des soucis à l’équipe ces deux dernières années. Y. B.

CRB Trois joueursseront prêtés

R amzi Bourekba, qui vient de s’engager avec la formation

du Chabab de Belouizdad sur in-sistance de l’entraîneur Gamondi, est la sixième recrue du club qui clôt, officiellement, le recrutement au sein de la formation algéroise, après ceux d’Attafen, Tiza, Ouadeh, Khellili et Hanifi. Le CRB, avec l’arrivée de Bourekba, semble avoir dépassé le nombre de 25 licences exigé par le règlement. Les trois joueurs libérés, Harkat, Naïli et Hadjadj, puis repris ont faussé les comptes des responsables du Cha-bab, qui se sont finalement tournés vers trois jeunes du cru que la direc-tion du club sera obligée de libérer sous forme de prêt, malgré qu’ils aient donné une bonne impression durant la préparation. Y. T.

DERNIÈRE MODIFICATION DU HORS-JEU

Capacité de concentrationet de synchronisation des arbitres

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 31 juillet 2013El WatanLes eaux vertes de la baie d’Alger

Par Fayçal Métaoui

Une image satellite prise le 27 juillet de la baie d’Alger montre clairement une étrange couleur verte qui envahit une partie de la côte. Il s’agit probablement d’une pollution

chimique ou d’une prolifération d’algues microscopiques. L’origine de ce phénomène reste inconnue. Comme il n’existe pas de mécanisme d’alerte, cette «eau verte» risque de faire des ravages en silence. Déjà, l’installation d’une station de dessalement de l’eau de mer aux portes d’Alger n’a jamais fait l’objet d’un débat public sur les dangers que peut constituer la saumure rejetée dans l’écosystème marin. Voilà que des substances chimiques ou biologiques, probablement néfastes, «colorent» la baie d’Alger dans l’indifférence totale. A Oran, ville aussi polluée qu’Alger ou Constantine, 50% des huiles usagées sont tout simplement déversées dans les réseaux d’assainissement. L’information est rapportée par l’APS. Pourtant, la collecte de ces huiles, classées «déchets spéciaux dangereux», est gratuite. Mais les usines et les stations de lavage-graissage déversent leurs rejets huileux dans les réseaux d’évacuation sans aucune conscience, alors que la loi l’interdit. Une partie de ces sales produits va en terre agricole puis en mer, avec toutes les répercussions désastreuses que l’on peut imaginer dans le futur. Déjà, il est déjà difficile de se débarrasser de l’huile de table lorsqu’elle s’étale sur le sol, qu’en est-il des huiles de graissage ? Il ne suffit donc pas d’avoir une loi répressive pour que les normes environnementales soient respectées par les industriels, les hôpitaux et les agriculteurs. Il n’y a qu’à visiter les zones industrielles, à l’intérieur du pays, pour constater l’ampleur de la catastrophe. Des produits de haute toxicité chimique, comme le chrome ou le mercure, sont déversés aux alentours de ces zones sans aucune mesure de prévention. Selon des données officielles, l’Algérie produit annuellement 13 millions de tonnes de déchets durs et liquides. L’amiante, produit cancérigène, est toujours présent dans certaines structures, alors que des plages algériennes sont devenues des dépotoirs à ciel ouvert. Même les forêts n’échappent pas à l’envahissement des ordures. Autant que les villes où les sachets en plastique bleu et blanc ont remplacé… les sachets noirs. L’incivisme et l’absence de culture écologique font que la nature est souvent agressée. Et la pollution a un coût financier lourd. Annuellement, l’Algérie dépense presque deux milliards de dollars dans le programme de protection de l’environnement. Il existe même un plan national de gestion intégrée des déchets. Qu’en est-il sur le terrain ? Des sanctions sont-elles prises contre les pollueurs ? Le système sécuritaire et judiciaire algérien est toujours dans l’incapacité de s’adapter aux impératifs écologiques. La protection de la nature est perçue comme une action secondaire. L’Algérie ne s’est dotée d’un cadre juridique de gestion des déchets dangereux qu’en… 2011. Il est évident donc que le mal est déjà fait. Ce n’est pas une raison pour ne rien faire pour protéger la nature et laisser «quelque chose» de propre aux futures générations.

COMMENTAIRE

Par Chawki AmariNassim, l'Algérien du 60e U

n froid glacial à ne pas promener son ours polaire. Après le f’tour, Nuuk, capitale de la province autonome du Groenland, s'est retrouvée comme avant le f’tour,

esseulée et désœuvrée. Et pour cause, seul Nassim, Algérien du grand Nord et dérégleur climatique de son état, fait le ramadan ici, debout sur le fil tenu du 64e parallèle. C'est dehors, devant le vieux port, qu'il a reçu un appel, d'une extrême importance. C'est Nimik, qui a l'air tout heureux : - Aluu ?- Tu vas pas me croire. A peine le mail envoyé qu'on a déjà une réponse.Nassim aussi est surpris :- Et ? - Bouteflika va venir. - C'est vrai ? Quand ? Nimik prend une pause, comme pour ménager l'insoutenable suspense :- La semaine prochaine. Incroyable. Surpris par la rapidité de la réponse présidentielle, Nassim à son tour, marque un silence. Nimik le réveille. - Hé, l'homme de vent du Sud, tu es là ? - Oui, Nimik. C'est juste que j'arrive pas y croire...En bon cadre du gouvernement, Nimik met en avant son efficacité : - Je m'occupe de l'organisation avec Madame la première ministre. T'en fais pas.

Nassim raccroche et se lève. Bouteflika va venir à Nuuk ? En fauteuil roulant ? Il en a déjà marre d'Alger, lui qui vient de revenir ? Comment a-t-il fait pour répondre si vite ? Nassim doit rentrer, et vite. D'abord avertir sur Skype anaana, sa mère en groenlandais, et la jeune Sabrina, jolie en toutes les langues. Surtout, se préparer pour aqagu (demain) à une nouvelle et très longue journée de jeûne. Il est 1h du matin et déjà, une lumière pointe de l'est, le lever du jour est à 2h. Nassim accélère le pas, rencontrant son voisin Apollo dans le quartier. - Hi, homme de terre. Alors ? - Utoqqatserpunga (désolé). Faut que j'aille manger, Apollo.- Déjà ? Mais tu sors de table. Nassim est parti dans la nuit froide, sans rien dire. Même en groenlandais, il y a des choses qui ne s'expliquent pas... … A suivre

POINT ZÉRO FEUILLETON (14e épisode)

Iftar 19h58Imsak 4h02

AlgerAlgerIftar 20h13Imsak 4h22

OranOranIftar 19h46Imsak 3h50

ConstantineConstantineIftar 20h14Imsak 4h28

Iftar 19h42Imsak 3h43

TlemcenTlemcen AnnabaAnnabaIftar 19h42Imsak 4h13

OuarglaOuargla

PU

BL

ICIT

É

Ibrahim Boubacar Keita élu au premier tour

Bamako (Mali)

De notre envoyée spéciale

Plus de 48 heures après la fi n du scru-tin présidentiel au

Mali, le colonel Moussa Sinco Coullibaly, ministre de l’Administration, de la Décentralisation et de l’Aménagement du ter-ritoire, a annoncé, après une attente de plusieurs heures, les premiers résul-tats offi ciels. Lors d’une conférence de presse ani-mée au siège de son dépar-tement à Bamako, le mi-nistre a affi rmé que le taux de participation de cette élection a atteint 53,5%, avec en tête la capitale qui a enregistré 60%. Pour ce qui est du vainqueur, l’of-fi cier a déclaré que le can-didat Ibrahim Boubacar Keita a une large avance

par rapport à ses adver-saires. Les écarts sont très importants et, dans le cas où ils se confi rmeraient à l’issue de la validation des résultats, il n’y aura pas de

deuxième tour. Loin der-rière lui viennent Soulaïla Cissé suivi de Dahmane Dambelé. Tout en annonçant que les résultats défi nitifs seront publiés aujourd’hui ou au plus tard demain, Moussa Sinco Coullibaly a regretté la faible participation des Maliens vivant à l’étran-ger qui, selon lui, n’ont pu accomplir leur devoir civique en raison des problèmes ayant affecté le processus électoral. D’après le ministre, «dans seulement 26 juridictions sur 48 il y a eu vote, avec un taux de participation d’à peine 10%». Ce sont là les premières tendances offi cielles, qui ont sus-cité d’importantes scènes de liesse en cette journée caniculaire.

Salima Tlemçani

PRÉSIDENTIELLE AU MALI49 personnes arrêtées en moins d’un mois■ Vingt-quatre affaires délictuelles ont été traitées et 49 personnes, dont 3 mineurs, arrêtées et écrouées par les services de la sûreté de wilaya de Tamanrasset de la période allant du 1er au 26 juillet, a-t-on appris, hier, de l’officier chargé de la communication, Tria Mourad, lors d’un point de presse consacré à la présentation du bilan des activités mensuelles de cette institution. Au registre de trafic de stupéfiants, les services de ce corps de sécurité ont ainsi appréhendé 8 individus avec en leur possession une quantité totale de 29,10 g de kif traité, 881,10 g de bango, 2027 comprimés de psychotropes et une somme de 6675 DA qui serait générée par ce trafic. Durant cette période, la police a réussi également à mettre hors d’état de nuire 24 personnes inculpées pour vol et violation de domicile et 4 autres individus impliqués dans plusieurs crimes contre les personnes, indique notre source. Ravah Ighil

TAMANRASSET

Ibrahim Boubacar Keita