el watan 2013-12-27

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PUBLICITÉ PHOTO : AFP - Prix : 15 DA - France : 1 euro [email protected] www.elwatanproject.com El Watan Watan Week-end Week-end N 245 Réseau ferroviaire Destination Est bloquée s. tre e HÉPATITE C ALERTE ROUGE À AFLOU P 6-7 Vendredi 27 décembre 2013 P 2

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- Prix : 15 DA - France : 1 euro [email protected] www.elwatanproject.com

El WatanWatanWeek-endWeek-end N 245

Réseau ferroviaire Destination Est bloquée

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HÉPATITE CALERTE ROUGE

À AFLOUP 6-7

Vendredi 27 décembre 2013

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Jeudi/A Ghardaïa, les affrontements font cinq blessés face à une police impuissante. A Réghaïa aussi, personne n’arrive à contenir la grogne sociale. Serait-ce la fin du système sécuritaire paranoïaque ? Le RND a, lui, fini son congrès. Sans surprise, le parti réitère son soutien à notre convalescent. La surprise vient d’Ouyahia qui réintègre le conseil national. Un nouveau candidat dans la course présidentielle ? Peut-être. Ouyahia, Benflis, Sellal: trois prétendants pour la survie d’un même système.

l’essentiel de la semaine Dimanche/Algérie-France encore. A croire que la relation entre les deux pays fera toujours scandale. La polémique grossit et Lamamra «improvise» une réaction pour répondre à la blague improvisée de Hollande, et parle de «moins-value» dans les relations Alger-Paris. Il ne pouvait qu’ «improviser» forcément, puisque Lamamra devait accueillir son homologue chinois, en visite officielle à Alger, lui aussi venu signer sa part de généreux contrats.

Mercredi/C’est Noël ! Les habitants de Drâa Ben Khedda ont bloqué la route reliant Alger à Tizi Ouzou en raison du désintérêt des autorités face aux inondations qui ont endommagé leurs habitations. Policiers présents, on attend toujours les maçons. 13 d’entre eux ont été arrêtés. Voies de transports encore. A Réghaïa, des habitants bloquent le réseau ferroviaire entre Alger et l’est du pays. En attendant, Sellal fait un discours sur la tolérance à El Tarf, pendant que Mozabites et Arabes s’affrontent à Ghardaïa.

Samedi/Les Algériens découvrent avec stupeur la boutade de François Hollande sur le retour de Manuel Valls «sain et sauf» d’Algérie. Une fronde médiatique est organisée contre des propos indignes d’un chef d’Etat. Une semaine après qu’Ayrault eut signé des contrats, c’est au tour des Qataris de venir s’en mettre plein les poches en signant avec les Algériens de Sider pour exploiter le complexe de Bellara. Pour la promotion de la compétence nationale, on repassera.

Le trafic ferroviaire versl’est du pays bloqué

Le verdict du procès d’Azouaou Hamou L’hadj attendu le 2 janvier Azouaou Hamou L’hadj a comparu hier au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour «troubles à l’ordre public». La juge devrait rendre son verdict le 2 janvier prochain. L’homme, amputé de son bras gauche depuis les événements d’Octobre 1988, s’est présenté dans la matinée du 8 octobre 2013 devant le Palais du gouvernement pour remettre une lettre de doléances aux services du Premier ministre, au nom des victimes d’Octobre 1988 et de leurs familles. Dans un courrier remis au chef de la sûreté de wilaya d’Alger, Azouaou Hamou L’hadj a affirmé, qu’après avoir refusé de quitter les lieux à la demande d’un brigadier, il a été «embarqué de force par cinq policiers». La police aurait envoyé, sur la base d’un procès-verbal, la procédure auprès du procureur général qui a requis l’application de la loi. «Il n’y a pas de plaignant. D’ailleurs, la police était absente lors du procès», précise maître Amine Sidhoum, un des trois avocats du Réseau des avocats pour la défense des droits de l’homme (RADDH) présents lors du procès. Hamou L’hadj a déposé une plainte pour injures et destruction de biens d’autrui en référence à ses «deux paires de lunettes brisées par les agents lors de l’interpellation, qu’un officier de police en civil a refusé de joindre au dossier de la plainte». «Il a jeté les deux paires dans une poubelle à l’extérieur du commissariat», affirme Hamou L’hadj. «C’est un précédent grave car la police se donne la liberté d’intervenir contre un citoyen n’importe où et sans aucune raison valable», affirme Abdelmoumen Khelil, militant de la LADDH. Selon un autre avocat, maître Ali Brahimi, «la relaxe ne devrait pas poser problème car il n’y a pas de base légale à ce dépôt de plainte». Azouaou Hamou L’hadj a signifié à la juge qu’il renouvellera sa demande d’audience auprès du Premier ministre dans le courant de la semaine prochaine et exige que «des indemnités lui soient versées pour les dommages causés par la police». Feriel K.

Bouira : les propriétaires de fusils de chasse non restitués interpellent SellalLes propriétaires des fusils de chasse attendent toujours que leur bien leur soit restitué. Bien que la restitution a été entamée en juillet 2012, il reste que l’opération n’avance pas. Près de 18 mois après, seuls 900 fusils ont été remis à leurs propriétaires. Un quota de près de 8600 fusils de chasse attend d’être restitué. Ce qui fait réagir les propriétaires qui estiment que la cadence avec laquelle sont traités leurs dossiers est très lente. De ce fait, ils s’en remettent au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, attendu à Bouira dans les prochains jours. «Nous voulons que le Premier ministre nous dise quand nous aurons tous nos fusils de chasse. Dans un mois, une année ou plus, nous voulons avoir une date précise», souligne-t-on. Les propriétaires, dont les fusils ont été confisqués en 1993 avec l’avènement du terrorisme islamiste et qui ne cessent de les réclamer depuis plus d’une dizaine d’années, ne veulent pas accepter l’idée d’attendre encore de longues années pour récupérer leur bien. «Nous demandons à ce que l’opération de restitution s’accélère un peu. Qu’ils nous rendent nos fusils ou qu’ils nous indemnisent. Pourvu que ce dossier soit clos une bonne fois pour toutes», ont-ils ajouté. Ali Cherarak

Enlèvement d’enfants: Sellal veut des mesures fermes Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé hier que l’application des mesures de lutte contre l’enlèvement des enfants sera ferme. Au cours d’une rencontre avec les représentants du mouvement associatif, au terme de sa visite d’inspection dans la wilaya Guelma, M. Sellal a assuré que l’Etat ne ménagera aucun effort dans la lutte contre le phénomène d’enlèvement des enfants. Il a exprimé, à l’occasion, ses remerciements aux services de sûreté de la wilaya de Guelma qui ont réussi à libérer le petit Haïtham (5 ans) 48 heures après son rapt. Le Premier ministre a affirmé à l’adresse du père de cet enfant, qui était présent dans la salle, que les mesures décidées après l’horrible affaire de kidnapping de deux enfants à Constantine seront appliquées et pourraient même être davantage durcies en cas de nécessité. Le père de Haïtham, enlevé le 19 décembre et libéré le 21 du même mois par les services de la sûreté nationale de Guelma, avait demandé au Premier ministre de renforcer la présence sécuritaire devant les écoles primaires. Son fils, en classe préscolaire, avait été enlevé devant son école. APS

Orangina : l’appel de Maâmar Djgaguen A moins d’un mois du décès de Jean-Claude Beton (2 décembre 2013), fondateur d’Orangina, cette boisson, mondialement connue, née à Boufarik en 1936, continue de susciter la polémique dans son pays d’origine. Ainsi, deux établissements se disputent cette marque sur le même sol ! Il s’agit de BGAO Djgaguen à Blida et les eaux minérales Saïda. Ce dernier établissement a été racheté par un privé qui a acquis, à partir de l’étranger, la licence de production et de commercialisation d’Orangina. Cette aberration commerciale pousse Maâmar Djgaguen, premier propriétaire d’Orangina en Algérie après l’indépendance (1964), à lancer un appel aux pouvoirs publics afin d’en finir avec ce problème. «Les autorités compétentes doivent statuer au profit d’un seul opérateur. Car deux propriétaires différents qui détiennent une seule marque relève carrément de l’aberration commerciale», martèle-t-il. Et de poursuivre : «Il m’est, aussi, utile de rappeler que j’ai signé, personnellement, un protocole d’accord ouvert avec Jean-Claude Beton en 1977, où il était stipulé que mes établissements sont les producteurs exclusifs d’Orangina en Algérie. Mais une trentaine d’années après, la réalité est tout autre», insiste-t-il. Mohamed Benzerga

milliards de dollars. C’est la somme qui a été transférée depuis l’Algérie illégalement ces dix dernières années.

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Ghardaïa : 40 policiers blessés, 8 arrestations et des magasins incendiés

2 7 jours El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013 7 jours 3El Watan Week-end

Vendredi 27 décembre 2013

Mardi/Algérie-France, saga sans fin. Ou plutôt Bouteflika-Hollande en l’occurrence, puisque le président français a contacté notre convalescent. On ne sait pas ce qui s’est dit. Sinon, quand est-ce que Bouteflika daignera nous parler à nous, Algériens ? Saga toujours, avec le retour, dans la soirée de Khalifa à Alger, une nouvelle qui va faire jaser pendant les fêtes de fin d’année. Pendant ce temps, la présidentielle est dans quatre mois, et on ne connaît toujours pas la liste complète de ceux qui y vont.

Lundi/Algérie-France toujours. Hollande fait un communiqué dans lequel il regrette l’interprétation donnée à sa petite blague sur l’Algérie. Evidemment, c’est nous qui n’avons rien compris. Lamamra se dit «satisfait» de ces déclarations. En revanche, à Baraki, dans l’est d’Alger, l’ambiance n’est pas à la satisfaction, loin de là. Des émeutes ont éclaté dans deux bidonvilles en protestation à un plan de relogement promis par les autorités qui tarde à arriver. Si le gouvernement avait été aussi rapide à mobiliser des maçons qu’à envoyer la police, tout cela aurait pu être évité.

Les trains reliant Alger à toutes les wilayas de l’Est, à savoir Béjaïa, Sétif, Batna, Constantine, Annaba, Bouira et Thénia sont actuellement suspendus. La décision prise par la SNTF lundi dernier intervient après que les protestataires ont saccagé les rails en réponse à un projet de décharge publique à Haï Kerrouche (Corso). Les voyageurs ne peuvent pas aller au-delà de Réghaïa. «Le trafic ferroviaire de la banlieue est d’Alger est actuellement limité à un itinéraire qui va d’Alger et qui s’arrête à Réghaïa, aller-retour, et ce, depuis le 23 décembre à 12h45. A cause de cette paralysie, nous avons supprimé les sorties des trains régionaux qui relient Alger à Bouira, Béjaïa, Sétif, Batna…», a affirmé hier Hichem Bourenane, chef de division vente dans la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Cette dernière, affirme le même

responsable, s’est occupée de prévenir les voyageurs de cette perturbation momentanée du trafic et de les informer des destinations annulées par des communiqués affichés dans toutes les gares. Combien de temps durera cette suspension ? A la SNTF, on n’en sait rien. «Quant à la résolution de ce problème, c’est aux autorités algériennes d’intervenir. Nous attendons l’ouverture de la voie et le feu vert des autorités pour reprendre notre activité dans les conditions habituelles», conclut Hichem Bourenane. Hier, le mouvement de protestation des habitants de Haï Kerrouche n’était pas près de s’émousser. Ils protestent contre le projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique près de leur localité. Des négociations seraient en cours pour trouver une solution et mettre fin à la contestation. Ryma Maria Ben Yakoub

Tébessa : violentes émeutes à Ouenza pour le logementDe violentes émeutes ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi dans la ville minière de Ouenza, située à 90 km de Tébessa. Tout a commencé par des manifestations de colère, où des dizaines de citoyens sont sortis dans la rue pour protester contre l’attribution de 700 logements sociaux du programme de résorption de l’habitat précaire et dont les bénéficiaires ont été destinataires de convocations, la semaine dernière. Une manière qui n’a pas été du goût de la population qui revendique l’affichage des listes dans la transparence. Des habitants, rencontrés hier sur les lieux, nous ont affirmé que les services de la daïra ont attribué des logements à des personnes étrangères à Ouenza, alors que des demandeurs attendent ces logements depuis des années, ce qui a provoqué la colère des citoyens. Tard dans la nuit de mercredi, les choses ont vite dégénéré pour aboutir à des émeutes marquées par des actes de vandalisme. Selon des témoignages recueillis sur place, plusieurs sièges administratifs ont été saccagés dont ceux de la daïra et de l’APC, le technicum de la ville, la recette des impôts ainsi que le siège de Sonelgaz. On apprendra par certaines sources que le chef de daïra a été agressé. Un important dispositif des forces antiémeute a été déployé avec le rappel de renforts venus de la wilaya de Souk Ahras, où il a été fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. On parle d’une dizaine de blessés parmi les émeutiers et les forces de l’ordre, alors que la confusion totale régnait à Ouenza. Hier, un calme précaire était perceptible dans une ville déserte où tous les commerces étaient fermés, alors que dispositif sécuritaire était toujours maintenu.

Lakehal SamirHassi R’mel : les résidants protestent devant l’OPGI

Plusieurs dizaines de citoyens de la zone industrielle de Hassi R’mel se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de l’OPGI pour réclamer leur droit aux actes de propriété de leur logement. Ces citoyens occupent ces logements depuis 1986, après avoir payé la somme de 40 millions de centimes exigée par l’OPGI. Des années après leur installation dans ces logements, les conditions formulées par l’OPGI de Hassi R’mel pour pouvoir bénéficier de l’acte de propriété n’agréent pas les demandeurs en raison d’une instruction ministérielle qui classe la zone industrielle de Hassi R’mel comme zone à risque majeur. Les concernés refusent de se plier à cette instruction, demandant l’intervention des pouvoirs publics pour régler leur situation qui demeure confuse.

Taleb Badreddine

La situation dans la ville de Ghardaïa s’est aggravée. Hier, un calme précaire a été constaté dans la cité durant quelques heures seulement puis les violences ont repris. A notre arrivée, c’était une ville morte. Les habitants insistent sur l’intervention de l’armée et des éléments de la Gendarmerie nationale. Tout le renfort des services de l’ordre présent n’a pu maîtriser la situation. Selon une source sécuritaire, il est difficile d’accéder aux différentes ruelles et surtout impossible de s’introduire entre les deux groupes antagonistes. Plusieurs quartiers se sont joints aux affrontements entre les jeunes des deux communautés. C’est surtout à la vieille ville à la limite des deux quartiers de Haï El Moudjahidine (ex-Zgag Lihoud) et la vieille médina, du côté de l’antique mosquée ibadite qui domine superbement le vieux marché, que les violences ont été les plus intenses. Mais c’est le quartier populaire de Hadj Messaoud qui a donné le plus de fil à retordre aux éléments des forces antiémeute qui usaient de balles en caoutchouc et de grenades lacrymogènes afin de contenir les assauts des jeunes qui avaient l’avantage de la connaissance du terrain.

VIOLENCEBeaucoup de blessés ont été dénombrés des deux côtés, dont certains gravement touchés. Dans

les rangs des forces de l’ordre, l’on compte pas moins de 40 policiers blessés. On enregistre par ailleurs 8 arrestations. Pour les blessés civils, pas de chiffre exact pour l’instant, dans la mesure où aucune communauté n’en a évacué vers les structures sanitaires, appréhendant les probables arrestations. Mais c’est la

contagion de violence, qui s’est déplacée vers d’autres quartiers, qui a compliqué la tâche des forces de l’ordre qui ne savaient plus où donner de la tête, tant les foyers de violence se multipliaient aux quatre coins de la ville, tels Bab El Hadda, Soug Lahtab, Aïn Lebeau, Ben Smara… Le regain de violence a touché Theniet El Makhzen, où

pas moins de 5 m a g a s i n s appartenant à d e s Mozabites ont été

complètement pillés, saccagés et incendiés. Il ne restait, à notre passage sur les lieux, que des amas de cendres qui continuaient à se consumer lentement. Les rideaux de la totalité des commerces sont restés baissés, non seulement en réponse à l’appel de l’UGCAA, mais par peur de vol et d’agression.

Aziz M et K. Nazim

Pour classer définitivement l’affaire Khalifa et surtout ne pas citer des personnalités jusque-là protégées, Rafik Abdelmoumen Khalifa, à la prison d’El Harrach depuis mardi dernier, pourrait «négocier et coopérer avec la justice et les autorités algériennes» afin d’avoir un allègement de peine. «Il y va de l’intérêt de Moumen Khalifa d’opter pour cette alternative, d’autant plus que la loi portant sur la lutte contre la corruption de 2006 stipule clairement des allègements de peine en cas de coopération avec la justice. Nous allons vers cette solution», affirme Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC). Jusque-là, selon son analyse, les conditions ne sont pas réunies pour traiter l’affaire Khalifa dans sa globalité et avoir un procès. Le procès de 2007 a clairement démontré, selon toujours le porte-parole l’AACC, qu’il n’y a pas

d’indépendance dans la justice et que c’était un «procès partiel et partial». «Il n’a pas répondu aux espérances de l’opinion publique et il n’y a pas eu assez

de compétences judiciaires. Aujourd’hui, les conditions pour poursuivre les procès des différentes affaires Khalifa, comme Khalifa Airways ou El Khalifa Bank ne sont

toujours pas réunies», ajoute-t-il. «Khalifa reste un homme de système et il n’est certainement pas disposé à surprendre la justice avec de nouvelles révélations.» Que décidera la justice si de nouvelles révélations sont faites par l’ex-golden boy ? «A l’audience, si Moumen Khalifa fait des révélations, le ministère public décidera de l’ouverture d’un autre dossier ou pas, indépendamment de celui en cours», affirme l’avocat Miloud Brahimi. L’ex-patron du groupe Khalifa sera jugé pour les chefs d’accusation dont il est inculpé, alors que la condamnation par contumace est automatiquement tombée. Pour le moment, Moumen Khalifa restera sous mandat de dépôt, en attendant que la date de son jugement soit fixée. Elle serait, selon certaines sources, prévue pour avril prochain. Nassima Oulebsir

Djilali Hadjadj : «Khalifa pourrait coopérer avec la justice»

Khalifa introduit un pourvoi en cassation Abdelmoumen Khalifa a introduit hier un pourvoi en cassation devant la Cour suprême contre l’arrêt de renvoi de son procès par la chambre d’accusation de la cour de Blida. «La Cour suprême a enregistré hier matin un pourvoi en cassation introduit par Rafik Abdelmoumen Khelifa contre l’arrêt de renvoi de son procès par la chambre d’accusation de la cour de Blida en 2007», a affirmé une source judiciaire. L’accusé a également fait «une déclaration d’opposition» contre son jugement par contumace à l’issue duquel il a été condamné en mars 2007 à perpétuité dans l’affaire de la banque qu’il dirigeait et qui a été dissoute, selon la même source. L’article 326 du code de procédure pénale stipule que «si le contumax se constitue prisonnier ou s’il est arrêté avant que la peine soit éteinte par prescription, le jugement et les procédures faites depuis l’ordonnance de se présenter sont anéantis de plein droit». L’ordonnance de se présenter est envoyée à l’accusé 10 jours avant le début du procès. APS

Par Amrane Mahfoud Medjani

La protestation citoyenne se propage à Tizi Ouzou Plusieurs localités ont été le théâtre de mouvements de contestation dans la wilaya de Tizi Ouzou où le citoyen est descendu dans la rue pour réclamer une prise en charge effective de ses problèmes. Toutefois, certaines actions de protestation ont été suivies d’arrestations. Treize manifestants ont été placés, mercredi, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction à Tizi Ouzou. Il s’agit des citoyens qui ont bloqué la route, mardi, dans la ville de Draâ Ben Khedda pour interpeller les pouvoirs publics sur leur situation qu’ils qualifient d’insupportable. Il est utile de noter que les protestataires sont des occupants des habitations précaires dans la même ville. Ils ont crié leur ras-le-bol après l’inondation survenue dans leur cité. Ainsi, selon eux, la fermeture de la RN12 est l’ultime recours pour se faire entendre, car les multiples requêtes adressées aux responsables concernés sont restées lettre morte.

ESCARMOUCHESLa fermeture de la RN12 a été suivie de quelques escarmouches après l’arrivée des éléments de la police qui ont procédé à des arrestations parmi les manifestants. «Nous avons bloqué la voie publique parce qu’aucun responsable n’a voulu répondre à nos doléances», a martelé un membre de la famille des 27 personnes interpellées par les services de sécurité, dont 19 ont été présentés devant le procureur. Les 13 citoyens placés sous mandat de dépôt sont poursuivis, entre autres, pour attroupement illégal et trouble à l’ordre public. Lors de la présentation des jeunes manifestants de Draâ Ben Khedda devant le juge d’instruction, mercredi, un rassemblement a été observé devant le tribunal de Tizi Ouzou. Par ailleurs, notons que des villageois entreprennent presque quotidiennement des actions de protestation

pour se faire entendre. Au versant sud de la wilaya, les habitants de Boumehni, dans la commune de Aïn Zaouïa, daïra de Draâ El Mizan, maintiennent la fermeture du siège de l’APC pour revendiquer l’amélioration des conditions de vie. Les mêmes citoyens ont investi également la voie publique, lundi, pour durcir leur mouvement. Ils ont aussi bloqué, lundi dernier, la RN30 pour réclamer l’alimentation en gaz naturel et la réfection du réseau d’AEP ainsi que la dotation de la polyclinique en un équipement adéquat.

OUBLIÉSLes protestataires précisent que des familles dont les habitations ont été endommagées par un glissement de terrain ont été oubliées par les responsables concernés. Elles sont toujours logées dans des écoles. Même chose à Makouda où les habitants du village Semghoune sont revenus maintes fois à la charge pour exiger des programmes de développement pour leur bourgade. Ils ont fermé les sièges de la daïra et de la mairie et bloqué la RN72 et le CW3 pendant plusieurs jours. Non loin de là, à Mizrana, les habitants d’Azrou Bouar sont, eux aussi, montés au créneau pour interpeller les pouvoirs publics afin qu’ils répondent favorablement à leurs doléances. Ainsi, pour se faire entendre, ils ont assiégé, la semaine dernière, la mairie et la daïra de Tigzirt. Les protestataires évoquent plusieurs problèmes que subissent les citoyens dans leur village. Ils citent, entre autres, les sempiternelles coupures d’électricité et l’état de dégradation avancée du réseau routier. Des citoyens ont manifesté également leur ras-le-bol à Beni Zekki et dans d’autres localités de la wilaya de Tizi Ouzou.

Hafid Azzouzi

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Le retour à une situation normale prendra certainement du temps

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Les violences ont été intenses à Ghardaïa

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Y a-t-il des répercussions sur les retraites ?Non, il n’y a pas de lien direct. Car la retraite est calculée sur le salaire cotisable, augmenté des

indemnités et primes.

Qu’a décidé le gouvernement ? Depuis déjà deux ans, des groupes de travail se penchent sur la question pour trouver une solution qui arrangerait à

la fois les travailleurs sans mettre en diffi culté les entreprises. En clair, rechercher

une modalité d’application équilibrée qui satisfasse le travailleur tout en évitant à la masse

salariale d’exploser. Il est donc probable d’aligner le SNMG sur le traitement de base + l’IEP. Il s’agit d’une formule qui va avoir moins d’impact sur le Trésor public et la trésorerie des entreprises économiques.

Pourquoi l’Etat n’arrive pas à prendre

de décision ? C’est une décision purement économique mais également politique. Si une

décision est prise avant l’élction présidentielle,

cela relèverait du calcul politique car économiquement, l’Etat n’est pas prêt. Cela d’autant plus que le tissu économique est composé de très petites entreprises privées, incapables de supporter la hausse des salaires.

Y a-t-il possibilité de l’abroger ou de le supprimer ?

Le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie, Zeine Zeidane, a mis en garde, lors de sa visite à Alger en novembre

dernier, les autorités algériennes quant aux répercussions de l’annulation

de l’article 87 bis. Une mise en garde sérieusement prise en charge, à en croire

Karim Djoudi, ministre des Finances : «Les recommandations du FMI sur la

situation fi nancière en Algérie seront prises en considération», a-t-il dit. Le ministre du Travail,

de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a également déclaré que «l’annulation de l’article 87 bis n’est pas à l’ordre du jour. Il est seulement question de sa révision. Le tissu économique est plus ou moins en mesure aujourd’hui de supporter le choc d’une révision de l’article 87 bis». Le même ministre a affi rmé, il y a quelques semaines, que les conditions étaient en train d’être réunies pour une telle révision, sans pour autant révéler un quelconque calendrier. Le patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, va tout de même retenter sa chance en affi rmant que l’introduction de la demande de son abrogation à la prochaine tripartite sociale n’est pas écartée.

Pourquoi les travailleurs veulent sa suppression ? La révision ou l’abrogation de l’article 87 bis relèvera automatiquement les salaires

de base inférieurs au SNMG (18 000 DA). Mais pour les organisations patronales regroupant aussi bien les

entreprises publiques que privées, c’est une charge supplémentaire difficile à supporter.

Les syndicats, quant à eux, exigent cette révision qui fait l’objet d’un débat récurrent au sein des différentes tripartites depuis 2005.

Annoncée pour ces jours-ci, la tripartite sociale risque encore d’être reportée en raison du calendrier du Premier ministre. Entre-temps, les commissions se penchent sur les dossiers importants qui seront traités lors de ce rendez-vous. L’article 87 bis du code du travail, ignoré lors de la tripartite économique d’octobre, sera, cette fois-ci, à l’ordre du jour, affirme-t-on auprès du patronat. El Watan Week-end décortique le 87 bis.

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L’article 87 bis en 10 points

Pourquoi un tel article ? En 1994, alors que l’Algérie vivait des conditions économiques critiques et la masse salariale du pays ne correspondait pas à la rentabilité et aux performances des entreprises, il fallait élaborer un plan d’urgence. Les pouvoirs publics avaient deux modalités d’intervention : premièrement décider des compressions de postes d’emploi où 400 000 travailleurs étaient licenciés. Deuxième

décision : agir sur les salaires. Et c’est ainsi que l’Etat a décidé de modifier le contenu du SNMG, d’où l’instauration de l’article 87 bis du code du travail. Certains experts affirment que cet article a été élaboré par le FMI qui a imposé des conditionnalités draconiennes à l’Algérie, en cessation de paiement en 1994.

C’est quoi l’article 87 bis ? L’article 87 bis du code du travail définit la composante

du salaire national minimum garanti (SNMG), qui englobe le

salaire de base, les primes et les indemnités, quelle que soit leur nature. Les

augmentations du SNMG ne touchent donc pas automatiquement toutes les catégories de salariés, notamment celles dont les salaires ne sont pas indexés sur le SNMG.

Qui est concerné ? Ceux qui sont payés au

SNMG. En clair, les travailleurs manufacturiers, certains salariés de la Fonction publique et d’autres

d’entreprises privées. C’est donc les salariés les moins bien payés.

Quel est l’impact fi nancier sur le budget de l’Etat ?

Il y a quelques années, le gouvernement estimait l’impact fi nancier d’une éventuelle suppression de l’article litigieux à 500 milliards de dinars pour l’Etat et 40 milliards de dinars pour les entreprises

publiques et privées. Selon un rapport de l’UGTA, la formule relative à l’alignement

des salaires de base inférieurs au SNMG sur ce dernier, IEP (indemnité d’expérience professionnelle) incluse, concernerait près de 693 313 fonctionnaires et induirait une incidence fi nancière de près de 49 milliards de dinars. Alors que dans le cas de la suppression du 87 bis (alignement sur le SNMG mais sans inclure l’IEP), l’incidence fi nancière serait de près de 76 milliards pour un effectif de 997 679 fonctionnaires.

Quelles seront les répercussions fi nancières de son abrogation sur les entreprises ? L’abrogation de l’article 87 bis

entraînerait une hausse de 20% des salaires.

A Cosider, par exemple, la masse salariale globale augmentera de plus de 38,69% avec l’abrogation du 87 bis. A Sonelgaz, la masse salariale, qui est de 42 951 095 DA passera à 52 829 846 DA, soit une augmentation de 23%.Mais la situation diffère d’une entreprise à une autre. Celles qui se portent bien fi nancièrement n’auraient pas de diffi culté à s’adapter à d’éventuelles nouvelles grilles de salaires, à l’image des entreprises de l’agroalimentaire et du bâtiment.

La tripartite économique d’octobre 2013

4 débrief’ El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Nassima [email protected]

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en aparté 5El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Souhaitez-vous une candidature unique de l’opposition à la présidentielle ?

Nous disons qu’il est important qu’un candidat de l’opposition affronte le candidat du régime. Mais nous disons également que cette participation va dépendre du climat politique et de la volonté du régime à organiser une élection propre. C’est pour cela que nous demandons la création d’une commission indépendante qui doit prendre en charge l’organisation de la présidentielle… Pour le moment, nous attendons une réponse à nos revendications. Dans le cas où celles-ci n’aboutissent pas, nous déciderons de boycotter ou pas la présidentielle.

Salim [email protected]

Abdelmoumen Khalifa a été extradé vers l’Algérie. Ce retour peut-il peser sur la présidentielle ?

L’affaire Khalifa est l’arbre qui cache la forêt. De nombreux autres scandales ont secoué le pays ces derniers temps. L’absence de transparence et d’alternance politique favorise les affaires de corruption et de dilapidation. Car quand un responsable politique est assuré de terminer ses jours au pouvoir, rien ni personne ne peut lui demander des comptes. Il devient intouchable. Pour en revenir à l’affaire Khalifa, nous souhaitons l’ouverture d’un nouveau procès. Cela permettra d’une part de rendre justice aux très nombreuses victimes qui ont été grugées par le système mis en place, et d’autre part, il est important que les véritables responsables de cette faillite soient jugés.

Le président français, François Hollande, a regretté ses propos tenus sur l’Algérie. Considérez-vous l’incident comme clos ?

Non. Je ne considère pas les regrets exprimés par le président français comme suffisants. Ce n’est pas un communiqué qui peut calmer notre colère et notre indignation. Les relations avec la France sont depuis toujours empreintes d’une très forte sensibilité. Elles sont la conséquence de 130 ans de colonisation. En réalité, ses propos sont l’expression d’une réaction inconsciente d’un pays qui continue à entretenir des rapports

conflictuels avec l’Algérie. Pour preuve, ces dérapages verbaux ne sont pas l’apanage d’une seule personnalité politique ou d’un seul bord politique. Plusieurs personnalités françaises de premier rang ont déjà tenu des propos blasphématoires contre notre pays. C’est pour cela que nous ne voulons pas nous laisser berner par leurs tentatives à vouloir nous faire croire que la page est tournée.

L’Algérie doit-elle revoir les accords de coopération signés dernièrement ?

Oui. Nous pensons que les autorités algériennes se doivent de revoir leurs accords avec la France après les propos tenus par François Hollande. Je tiens à dire que nous ne sommes pas contre les échanges avec ce pays, mais encore faut-il que tout le monde y gagne. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ce que nous dénonçons également, c’est cette habitude des autorités algériennes à ne considérer le business qu’avec eux. Pourtant, la France, de par le ralentissement de son économie, est en position de faiblesse, et l’Algérie ne tire pas profit de cette situation. Nous ne comprenons pas non plus pourquoi les autorités algériennes ne font pas jouer la concurrence. Prenez le cas de l’usine Renault : était-il primordial que l’usine de montage automobile soit confiée à un constructeur français et avec les avantages qui lui ont été accordés ? Sûrement pas. Jusqu’à preuve du contraire, la France n’est pas le seul pays à fabriquer des voitures…

Vous continuez à demander une loi sur la criminalisation de la

colonisation. Mais cette revendication semble avoir été abandonnée par les autres partis politiques...

Le projet de loi sur la criminalisation a été décidé en réaction à celui déposé en 2005 par un groupe de députés français sur le rôle positif de la colonisation. A la suite de cette adoption, 150 députés de l’APN se sont prononcés pour l’élaboration d’un projet de loi qui condamne la

colonisation. Mais ce projet a été freiné par l’intervention du régime, qui a gelé cette initiative. Nous continuons à nous interroger sur les raisons de cette décision (le gel, ndlr), alors qu’en France, rien n’a été fait pour empêcher l’adoption de la loi sur les bienfaits de la colonisation. En réalité, cette décision de blocage pose toute la question de la légitimité de la représentation au sein de l’Assemblée nationale. Si nous étions dans un pays de droit, jamais le régime n’aurait pu intervenir et le projet aurait été voté.

Quel regard portez-vous sur la situation politique à quatre mois de la présidentielle ?

En Algérie, on compte plus d’une cinquantaine de partis, mais il n’y a aucun débat politique, pour

une raison très simple : il n’y a aucune volonté politique pour mettre en place un réel processus démocratique. Le régime refuse d’installer les bases d’une alternance politique pacifique. Comment faire de la politique quand la compétition électorale est refusée ou biaisée ? Nous sommes, en tant que parti, victimes de cette volonté d’empêcher les formations de faire leur travail. De pouvoir confronter leurs programmes. De

pouvoir débattre. De pouvoir aller à la rencontre des Algériens. Sans compter que les partis doivent également subir la partialité de l’administration, la fraude électorale, le parti pris de la justice… La situation politique est tout simplement catastrophique.

En avançant en rangs dispersés, l’opposition fait le jeu du pouvoir…

C’est vrai. Le régime a réussi à miner le champ politique dès sa création, après les événements d’Octobre 88. Le pouvoir a également fait endosser la responsabilité des crises qu’a vécues l’Algérie aux partis politiques. Ce régime a également réussi à mettre en place un système basé sur la concurrence entre les partis pour mieux diviser l’opposition. Sans compter la fraude qui a éloigné les Algériens de la politique et permis au pouvoir de neutraliser toute aspiration au changement. Nous tentons aujourd’hui d’unir nos rangs, de travailler ensemble. Cela est d’autant plus primordial que nous avons compris que ceux qui gèrent ce pays n’ont pas l’intention de partir.

Un responsable politique assuré de terminer ses jours au pouvoir est intouchable

MOHAMED DOUIBI. Secrétaire général du mouvement Ennahda

Le nouveau patron d’Ennahda veut remettre à plat les accords avec la France, après le dérapage du président français et espère que les partis de l’opposition puissent s’entendre sur un candidat unique à la présidentielle.

Le régime refuse d’installer les bases d’une alternance politique

pacifique.

bio expressNé à Sétif en 1958, Mohamed Douibi a fait ses premières armes dans la vie active en intégrant le groupe public Eriad, puis il rejoint le corps de l’éducation nationale en tant que professeur de l’enseignement technique à Boumerdès. Depuis 1983, il est membre d’Ennahda et député en 1997.

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sur le net Site du parti : www.nahda-dz.org

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6 contrechamp El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Afl ou (Laghouat). Meziane [email protected]

«Avant, on soignait notre diabète. Aujourd’hui, nous avons deux maladies, parfois trois à la fois. Le diabète, l’hépatite C et B !» Une femme décédée récemment. 56 patients sont sous hémodialyse au centre de dialyse d’Aflou à l’intérieur du pays, à 110 km de Laghouat. Tous ont rejoint initialement l’établissement pour des problèmes de diabète ou d’hypertension. Aujourd’hui, le centre compte 32 cas d’hépatite parmi les 55 existants. Deux cas d’hépatite B, un cas d’hépatite B et C et 29 autre autres d’hépatite C. Mais tous ont, au minimum, deux maladies à la fois, l’hépatite et le diabète. Les patients accusent le centre de dialyse d’Aflou d’être responsable de leur contamination. «Ils ne nettoient pas assez les machines d’hémodialyse. Vous pouvez trouver du sang partout sur nos lits. Il n’y a que deux femmes de ménage. Elles sont vieilles. Parfois, elles ne touchent même pas notre linge», confie Belkacem Mammeri, 38 ans et père de deux enfants. Diabétique depuis quelques années, Belkacem a peur de contracter l’hépatite C, comme c’est le cas de ses amis, que nous avons rencontré au siège de l’association El Chifa, basée à Aflou, qui fournit gratuitement

des médicaments aux nécessiteux. «Cela fait neuf mois seulement que je suis sous hémodialyse et j’ai déjà l’hépatite C. Le médecin n’a pas su comment me l’annoncer. Je ne vous cache pas que suis toujours sous le choc. Depuis, je n’ai même pas osé prendre ma fille dans mes bras. J’ai peur qu’elle soit contaminée», s’emporte Tahar Mouâti, 37 ans et père, lui aussi, de deux enfants.

CONTAMINÉSCertains dénoncent certaines pratiques qui ont mis en danger la santé de ces patients. «Les personnes atteintes d’hépatite B et C sont hémodialysées par une seule machine. C’est un grand problème ! Sachant que dans le cas de l’hépatite B, un simple contact par voie orale suffit pour transmettre la maladie», s’indigne Belkacem. Rencontrés au niveau de l’EPH d’Aflou, le docteur Nacer Mahmoudi, directeur adjoint des activités de santé au dans cet établissement, et le docteur Souidania, médecin généraliste au centre de dialyse, démentent ces accusations. «Il est vrai qu’il existe des risques de contamination au niveau du centre car l’hépatite C est une maladie transmissible par transfusion. Mais ce n’est pas le cas ici, car nous respectons tous les protocoles», déclare le docteur Mahmoudi.

Les deux médecins avancent une autre hypothèse concernant les cas de contamination de leurs patients. Pour eux, ils ont pu contracter la maladie ailleurs ou alors pour cause de non-respect des consignes du staff médical. «Il est difficile de leur expliquer toute la procédure. Et puis, ils ne respectent pas toutes nos consignes. Ils se côtoient fréquemment et partagent leurs affaires personnelles. Ceci a sûrement augmenté les risques de contamination, surtout que nous avons un cas de sida dans notre établissement», ajoute Dr Mahmoudi. Pour Aïssa Daoudi, 48 ans et père de sept enfants, qui a découvert sa contamination depuis trois mois seulement, la lenteur des procédures précédant le traitement est en cause. «Nous sommes fatigués. Il faut faire le tour du monde pour obtenir nos analyses médicales. Je ne sais toujours pas où est-ce que j’ai été contaminé, mais ma vie a changé depuis. J’ai perdu espoir», regrette Aïssa, qui essaye de cacher ses émotions devant ses amis. Est-ce un problème de moyens ou de conscience ?

ADMINISTRATIONLes réactions des uns et des autres étaient vives. «Nous ne pouvons reprocher quoi que ce soit à nos deux jeunes médecins. Ce sont des généralistes qui n’ont pas beaucoup

d’expérience. En revanche, nous souhaitons avoir des médecins plus expérimentés», revendique pour sa part Belkacem. «Pour ne pas exclusivement responsabiliser le centre de dialyse, je pense qu’il existe, à la fois, un problème de conscientisation et de moyens. Mais seule l’administration est responsable du malheur qui nous arrive. C’est le cas de tous les problèmes que rencontrent les Algériens», ajoute Abdelmalek Ferdi, célibataire, âgé de 30 ans et diabétique depuis 20 ans. Il poursuit : «Il n’y a pas de politique de transplantation d’organes dans notre pays. Sinon, certains d’entre nous qui ont jusqu’à 5, 10 ou même 20 ans d’hémodialyse ne seraient pas restés toute cette durée. En Europe, l’hémodialyse n’est faite que pour les personnes âgées contrairement à nous qui sommes presque tous jeunes. L’administration doit augmenter le nombre des infirmiers et celui des machines d’hémodialyse. Elles tombent en panne fréquemment. L’administration doit aussi former son personnel. Rien que pour donner un exemple, il faut absolument respecter la durée de stérilisation des machines avant d’entamer l’opération.» Il est diabétique depuis 20 ans. Cela fait déjà deux années qu’il a découvert son hépatite C. «Je pense que c’est au niveau de l’ancien centre de dialyse que j’ai contracté l’hépatite C. Avant, nous n’avions pas beaucoup de matériel. J’ai sûrement été contaminé par les anciens patients venus de Laghouat», explique Abdelmalek Ferdi.

CAUSESLes uns accusent les autres. Les déclarations diffèrent. La maladie se propage à Aflou à rythme sournois. Dr Mahmoudi décrète l’alerte et insiste sur la nécessité d’intervention de la société civile ainsi que celle d’impliquer l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP) qui a pour rôle la prévention contre ce genre de maladies contagieuses. «Nous oublions parfois que nous avons commencé à travailler depuis plus de douze ans. Le nombre de patients me semble infime par rapport à toutes ces années de service. Mais je ne vous cache pas que le nombre des contaminés non pris en charge est plus important. Ils ne se

AFLOU Risque de propagation de l’hépatite C

32 diabétiques se sont retrouvés porteurs du virus de l’hépatite C au centre de dialyse d’Aflou, dans la wilaya de Laghouat. Les contaminés accusent le centre. Les responsables de l’établissement démentent et renvoient les causes de la contamination au manque de conscience des patients. La maladie se propage dans la ville. El Watan Week-end est allé à la rencontre de ces malades délaissés.

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De gauche à droite, Abdelmalek Ferdi, Belkacem Mammeri, Aïssa Daoudi et Tahar Mouâti. Tous sont atteints du diabète, d’hépatite C ou des deux pathologies

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contrechamp 7El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

MOHAMED SANDIL. Président de l’association El Chifa et secrétaire national de l’association Aide aux malades cancéreux

Les procédures qui précèdent l’hémodialyse fatiguent beaucoup le patient

Où réside le problème de prise en charge que soulèvent les patients ?

Ce n’est pas un problème de traitement, mais de procédures qui précèdent l’opération de l’hémodialyse. Le patient est fatigué des va-et-vient causés par le suivi de ses analyses à l’Institut Pasteur, à Alger, et contacter des gastrologues qui sont rares et difficiles à joindre. Le patient ne peut assumer toutes ces tâches. Le malade est mal pris en charge en Algérie. L’asthmatique, par exemple, le diabétique et même le patient atteint d’hépatite C sont tous des condamnés de la mauvaise mentalité. Ils ont besoin d’une prise en charge sérieuse, par une équipe cohérente, à commencer par le médecin, l’infirmier et le sociologue. Il faut que l’Etat veille à ce que cette frange ait notre attention et notre affection. La médecine ne se résume pas seulement au traitement, car il y a plus important : la prévention. L’argent que nous dépensons pour les soins d’un seul patient

atteint d’un cancer suffit largement pour lancer une opération de prévention qui couvrira toute une wilaya.

Est-ce un problème de moyens ou de conscience ?

C’est vrai qu’il y a un problème de prise de conscience, mais il y a aussi celui des moyens, notamment humains. A Aflou, nous n’avons pas de néphrologue pour détecter la maladie. L’éducation sanitaire et thérapeutique n’existent presque pas. Ce n’est pas seulement l’hémodialyse qui est la cause directe de la contamination par l’hépatite C, le dentiste a aussi une grande responsabilité concernant cette maladie. Il doit prendre toutes les précautions nécessaires, et le patient doit l’informer de sa maladie. Idem pour les coiffeurs. Les dentistes doivent remplacer le Poupinel par l’autoclave. La stérilisation par le Poupinel ne peut pas détruire tous les virus. Donc nous

devons utiliser l’autoclave ou la stérilisation humide. Quant à la prise en charge de la maladie d’une manière générale, c’est l’affaire de tous, surtout pour les établissements sanitaires concernés. Je rappelle une chose : la prévention avant tout.

Les patients atteints d’hépatite C que nous avons rencontrés ont déclaré qu’ils ont tous été contaminés ici, au centre de dialyse. Est-ce vrai ? Et qu’est-ce qui peut engendrer cette maladie qui devient actuellement une menace pour les citoyens de la région ?

C’est une responsabilité partagée par le patient et l’équipe chargée de son traitement. Le staff médical ainsi tous ceux qui travaillent dans ce secteur doivent absolument veiller au respect des normes et des consignes d’hygiène, ainsi qu’au bon déroulement de l’opération de l’hémodialyse. Le patient a aussi sa part de responsabilité. Il doit être toujours attentif et respecter les conseils de son staff médical. Avant, nous appelions l’hépatite C par l’hépatite post-transfusionnelle, car elle ne peut être contractée que par le sang après transfusion. Donc, s’il n’y a pas de contact par le sang, il ne peut y avoir d’hépatite C, qui est une maladie à risque de contamination, notamment au niveau des services hospitaliers, où il existe des transfusions. Le deuxième facteur, découvert surtout ici en Algérie, est le risque de contamination au niveau des cabinets dentaires. Donc, il est vrai que le staff est responsable au centre, mais nous ne pouvons rien faire pour

empêcher la propagation de la maladie à l’extérieur de l’établissement. C’est un travail de prévention que nous devons effectuer. Il n’est pas dans nos prérogatives de le faire en dehors de l’établissement. Ceci est le travail de l’Etablissement public de santé de proximité (EPSP), mais la société civile doit aussi nous aider à concrétiser cet objectif. Quant au transport que les patients soulèvent, ce n’est pas nous qui sommes chargés de ce dossier, mais c’est à la CNAS de prendre en charge ce problème.

D’où vient la contamination alors ? Notre centre a ouvert en février 2001. A

l’époque, j’étais le seul médecin qui assurait la prise en charge des patients dans cet établissement. Malgré nos moyens insuffisants, nous assurions le traitement de 16 patients, dont 9 atteints d’hépatite C qui nous ont été transférés du centre de dialyse de Laghouat. De plus, dans notre établissement, nous rencontrons beaucoup de difficultés avec certains patients qui ne respectent pas les procédures de prévention et d’isolation avec les autres malades. Il faut savoir qu’avec des malades atteints d’hépatite C, nous avons un cas de sida, des diabétiques, des asthmatiques et des malades atteints d’hépatite B qui est plus dangereuse que l’hépatite C. L’hépatite B est une pathologie

mortelle. Elle se transmet même par voie orale. Certains patients ne veulent pas prendre conscience des risques et du danger de ce phénomène. Ils se mêlent à eux et mangent parfois ensemble. Ainsi, ils augmentent leur risque de contamination.

Vous déresponsabilisez donc le centre de dialyse d’Aflou…

Je ne pense pas que nous ayons une responsabilité dans l’augmentation des cas d’hépatite C, même si le nombre n’est pas aussi important après 12 années de service, me semble-t-il. Notre établissement respecte les normes d’hygiène. Nous avons un matériel sophistiqué qui nous oblige à respecter les normes d’hygiène, à l’exemple du concentré que nous ne pouvons injecter à l’intérieur de l’appareil qu’après désinfection du matériel. Sinon, ce dernier ne peut être fonctionnel. Nos malades doivent aussi comprendre un point important : il y a le malade et le porteur de maladie. Il faut d’abord procéder à la vérification de la charge virale du patient, si elle est positive, on peut dire que la virulence du virus est élevée et par conséquence, le patient est atteint d’hépatite C. Si elle est négative, donc le virus est inactif. Dans notre centre, nous avons 56 malades, mais une femme est récemment décédée. Sur les 55 patients, nous avons trois

cas d’hépatite B et 32 d’hépatite C, dont deux en instance de confirmation. Les 32 sont des personnes recensées par notre établissement et qui se soignent chez nous. A l’extérieur, le nombre est sûrement supérieur et important, et c’est là que réside le danger. Je pense qu’il faut faire un travail de sensibilisation à Aflou. C’est la responsabilité de tout le monde, si nous voulons en finir avec la propagation de cette maladie. De plus, ce ne sont pas tous les patients qui acceptent le traitement. Récemment, nous avons réussi à guérir un patient qui est passé d’un stade positif à un stade négatif. Donc la guérison est possible.

présentent pas au centre de dialyse pour qu’on puisse les prendre en charge», ajoute Dr Mahmoudi. Pour le docteur Souidania, d’autres facteurs sont à l’origine de la récente recrudescence de l’hépatite C à Aflou. «Les coiffeurs et surtout les dentistes sont aussi responsables. Nous n’avons pas de société consciente qui serait en mesure d’éluder ces maladies contagieuses. Le patient atteint d’hépatite C doit prévenir son dentiste et son coiffeur afin qu’ils prennent leurs précautions et désinfecter leurs instruments», explique Dr Souidania.

CONSCIENCEMalgré le travail effectué par l’EPSP, les personnes que nous avons rencontrées continuent de penser que le dispositif mis en œuvre par les autorités sanitaires est insuffisant. Un constat partagé par le président de l’association El Chifa, Mohamed Sandil, qui voit en cette situation l’affaire de tous les citoyens, mais aussi celle des associations, des autorités et des établissements scolaires et sanitaires. L’hépatite C n’est pas seulement une maladie mortelle, elle devient une entrave pour les malades dans leur vie quotidienne. Omar Adjeb, 28 ans et célibataire, combat le diabète depuis son enfance et l’hépatite C depuis quelques années. Il raconte qu’il n’a jamais perdu espoir. Malgré sa double maladie, il a continué, malgré tout, ses études. Aujourd’hui, il est enseignant à Aflou et il est heureux de faire partie de l’association El Chifa. Pour autant, il ne tient pas à minimiser la complexité que sa situation lui impose. «Je suis obligé de manger des sucreries pour m’aider à lutter contre l’hépatite C mais dans le même temps, je suis aussi diabétique. Ce n’est pas facile à gérer», confie avec tristesse Omar. Parmi les autres malades, Abdelmalek Ferdi refuse de se marier de peur de ruiner la vie de sa conjointe. «Ma vie est déjà brisée. Et je ne veux pas faire de même pour celle qui acceptera de m’épouser. Je préfère souffrir tout seul. Même ma conscience sera tranquille ainsi.» ■

NACER MAHMOUDI. Médecin et directeur adjoint des activités de santé de l’EPH d’Aflou

La guérison est possible, à conditionde suivre les consignes 

C’EST QUOI L’HÉPATITE C ET COMMENT SE TRANSMET-ELLE ?

L’hépatite C est une maladie contagieuse atteignant le foie, qui résulte d’une infection virale. Elle se manifeste avec une gravité variable, qui peut aller d’une forme bénigne qui dure quelques semaines à une maladie chronique. Le virus de l’hépatite C se transmet généralement lorsque le sang d’une personne infectée pénètre dans l’organisme d’une personne sensible.

L’HÉPATITE CEST-ELLE MORTELLE ?

L’hépatite C peut s’avérer mortelle si elle parvient à certains degrés de virulence, mais elle peut être guérie avec des antiviraux. Il y a des sortes d’hépatite C qui guérissent spontanément avec le temps. Si le patient suit convenablement le schéma de traitement, les chances de guérison sont élevées. Il n’existe actuellement aucun vaccin prévenant contre l’hépatite C. Néanmoins, la recherche à ce sujet se poursuit

QUELLES SONT LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR ÉVITER L’HÉPATITE C ?

La transmission du virus de l’hépatite C s’effectue le plus souvent par exposition à du sang infectieux dans les situations suivantes :réception d’une transfusion sanguine, de produits sanguins ou d’un greffon contaminés ;injections réalisées avec des seringues contaminées ou blessures par piqûre d’aiguille en milieu de soins ;utilisation de drogues injectables ; Naissance chez une mère infectée par l’hépatite C.

repères

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NOS LECTEURS NOUS ÉCRIVENT

Justice : enfin la loi qu’attendent tous les enfants

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ENFANTS EN GRANDE DÉTRESSE, EUX-AUSSI. L’enfant, quels que soient son âge, son sexe, son milieu social…, a droit à une protection de son corps et de son intégrité morale contre tous les dangers possibles qui pourraient l’atteindre et lui nuire, parfois à vie et faisant aussi de lui un prédateur potentiel à son tour. Et la boucle est bouclée, ce qui est le cas justement de nombreux auteurs d’actes criminels monstrueux criminels ayant dernièrement défrayé notre actualité. Qui, au juste, est responsable de ces crimes horribles commis froidement sur des enfants, l’auteur lui-même ou l’Etat à cause de son laxisme légendaire porteur de tous les maux de société dans lesquels on patauge tous sans espoir de salut ? Tous les deux, en premier et sans appel le criminel, le pédophile... mais aussi les pouvoirs publics à cause de leur incompétence et de leur manque de réactivité, leur manque de rigueur ou indifférence flagrante vi- à-vis de leurs administrés... a fortiori des enfants victimes pour lesquels ils n’ont pas porté secours d’une part, et aussi pour avoir négligé d’assurer des soins et un suivi adéquat aux nombreux malades psy, des prédateurs et autres déviants sexuels qui maraudent librement parmi nous et nos enfants, leur cible de choix. Responsables aussi pour ne pas ficher systématiquement

tous ces désaxés connus - irresponsables ou non - et communiquer leurs adresses aux parents concernés. Quant à la peine de mort requise par la majorité des Algériens pour ces criminels d’enfants, personnellement je suis contre. Je suis persuadé qu’aucune loi du talion à l’encontre de ces monstres ne règlera nos problèmes. Certains d’ailleurs sont

irresponsables de leurs actes et donc juridiquement non passibles de peine capitale, ni d’aucune détention pénitentiaire. Par contre, ils doivent être internés d’office dans des centres psychiatriques appropriés pour soins et suivi rigoureux. L’autre coresponsable, c’est l’Etat. Pour non-assistance à personnes en danger, en l’occurrence les enfants algériens, quel est le châtiment

contre nos responsables dans ce cas précis ?

TRAITER AVANT TOUT. La peine de mort même pour les meurtriers d’enfants n’est pas la solution miracle à l’enlèvement et au viol des mineurs. Les auteurs de l’enlèvement sont dans la majorité des cas des personnes atteintes de troubles psychiatriques et psychologiques, qui

nécessitent d’abord une prise en charge médicale. Dépassionnons le débat et laissons les spécialistes en la matière proposer les méthodes et les moyens d’endiguer ces atteintes aux enfants. Qu’en est-il au fait de la castration par exemple pour les auteurs de ces crimes, cela se fait dans beaucoup de pays, alors pourquoi pas l’Algérie ?

MERVEILLEUSE DÉCISION. Cela pourra éviter ou plus ou moins diminuer les risques d’atroces tortures sur les enfants.

Pour cela, la communication et le rôle des associations sont indispensables pour faire connaître leurs droits aux enfants qui, souvent, se taisent par peur de représailles. Il faut absolument qu’ils sachent qu’ils seront protégés !

FAUX. C’est de la poudre aux yeux. Arrêtez d’abord de frapper les enfants en classe.

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Retrouvez toutes les réactions sur : www.elwatan.com et sur facebooksur le net

Qui, au juste, est responsable de ces crimes horribles commis

froidement sur des enfants, l’auteur lui-même ou l’Etat à cause de son laxisme légendaire porteur de tous les maux de société dans

lesquels on patauge tous sans espoir de salut ?

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Mokhtar Award fait son cinéma «hallal»

POURQUOI MOKHTAR ? J’ai du mal à comprendre la finalité de cette entreprise. Pourquoi singer les autres ? Ou est-ce de la dérision ? Comme d’habitude, on manque de savoir-faire et on est incapables d’initiative, de création originale. On peut réfléchir à contrer la désinformation par d’autres moyens que de reproduire les cérémonies du cinéma. Si cette action s’inscrivait dans le temps et venait à être répandue médiatiquement, je plains les personnes qui portent le nom de Mokhtar !

La radiothérapie gratuite pour les enfants, le pari prometteur du docteur Bouzidi

MERCI. Je suis heureux d’apprendre qu’une telle structure a pris forme en Algérie. Je remercie et félicite la volonté et le courage de ses initiateurs. Le coût du traitement revient souvent dans les témoignages. Ce que je peux apporter comme témoignage et information, c’est que les prix pratiqués (étant personnellement touché par la maladie, j’en connais un bout) ne sont ni abusifs ni exagérés. Il faut prendre conscience que les équipements ont un coût ainsi que leur entretien que je souhaite impeccable. C’est une maladie très coûteuse, les produits chimiothérapeutiques qui

l’accompagnent sont aussi très chers. Et comme le précise l’article, plus elle est diagnostiquée tôt, meilleur est le traitement, moins onéreux avec de vraies chances de guérison. Il est important d’être très réactif aux premiers soupçons, voire avant, en procédant à des contrôles préventifs. Si de plus ces seigneurs offrent le traitement aux enfants jusqu’à 10 ans, nous ne pouvons que nous incliner devant tant de générosité et de solidarité citoyenne. Souhaitons qu’ils fassent des émules dans le bon sens du terme, à un moment où l’Etat se dérobe de ses obligations.

La séquence télévisée de la rencontre Bouteflika-Ayrault trafiquée

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FANTASME. J’ai l’impression que c’est Canal+ qui a manipulé les images et fait un grossier montage. J’ai vu et revu plusieurs fois la séquence de Canal+ et il n’y a aucune manipulation de l’ENTV. Cela devient un fantasme chez les journalistes français et malheureusement chez des journalistes algériens. Si Bouteflika n’existait pas, beaucoup de personnes l’auraient inventé. Gardez votre raison et faites le travail pour lequel vous êtes payés : informer les citoyens correctement et ne soyez pas les porte-parole des autres...

SÉRIEUSEMENT. Le Premier ministre français en visite en Algérie n’a pas à se prononcer sur l’état de santé de son hôte. Déjà qu’il a fort à faire face à l’état de santé des finances et de l’économie, mal en point, de son pays. Donc, restons sérieux.

UN ESPRIT SAIN DANS UN CORPS SAIN. Ce sont exactement les mêmes types qui ont semé la zizanie en Algérie pendant de nombreuses années poussés par ces «docteurs en religion». Le wahhabisme doit rester en Arabie. Nous, Algériens, n’avons pas besoin de cette doctrine de haine qui vous promet le paradis en commettant de mauvaises actions, alors que le paradis n’est pas leur propriété. Les dindons sont les gens qui les suivent dans leur égarement et qui estiment qu’ils se rapprochent d’Allah, alors qu’inconsciemment, ils s’en éloignent par leurs mauvaises actions.

Yémen : la nouvelle terre de djihad pour les Algériens

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. R.Hier, à 9h, une bombe artisanale a explosé

dans un bus, au Caire, faisant un mort et 4 blessés. Le ministère de la Santé a cependant assuré qu’aucun des blessés ne se trouvait dans un état critique. Par ailleurs, dans la nuit de mardi à mercredi, la localité de Mansoura, située sur le delta du Nil, à 120 km de la capitale, Le Caire, a été la cible d’un attentat à la bombe dont le bilan s’élève au moins à 15 morts et une centaine de blessés. Parmi les victimes, 12 policiers sont à déplorer. En effet, la voiture bourrée de dizaines de kilogrammes d’explosifs, d’après les autorités égyptiennes, a explosé à proximité d’un commissariat de police, qui avait déjà été la cible d’attentats toujours déjoués jusque-là, comme ce fut le cas le 27 octobre dernier. La confrérie des Frères musulmans a très vite été désignée comme responsable des récents événements par le gouvernement de transition en place depuis la destitution de Mohammed Morsi, le 3 juillet dernier. Plus encore, la confrérie a officiellement été déclarée «groupe terroriste» à l’issue d’une réunion ministérielle exceptionnelle qui s’est tenue mercredi. Une déclaration qui intervient trois mois, jour pour jour, après une décision de justice de septembre dernier qui interdit les

activités de la confrérie : «La cour interdit les activités de l’organisation des Frères musulmans et de son organisation non gouvernementale et toutes les activités auxquelles elle participe et toute organisation qui en dérive», concluait ainsi le tribunal du Caire. Hier, la justice égyptienne a inculpé 18 membre de la confrérie pour «terrorisme». Myrna, jeune Egyptienne, habitant Le Caire, regrette, pour sa part, «la hâte avec laquelle les Frères musulmans ont été accusés de cet attentat». Et d’ajouter : «Les Egyptiens à qui j’ai pu parler sont convaincus qu’il s’agit des Frères musulmans, pour eux, ce ne peut être personne d’autre.»RÉPRESSION Un politologue spécialisé du monde arabe explique : «Accuser les Frères musulmans n’est pas surprenant. Pour le régime qui est, en fait, dirigé par l’armée, cet attentat est du pain béni pour en finir avec la confrérie qui,

qu’on le veuille ou non, continue de peser de tout son poids sur la société égyptienne. Cependant, je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse de leur œuvre.» Et pour cause, un groupe djihadiste affilié à Al Qaîda a revendiqué l’attaque de Mansoura. Pour sa part, un dirigeant des Frères musulmans invite ses partisans à continuer d’occuper la rue, considérant la décision comme «invalide et illégitime». Pourtant, maintenant que la

confrérie est considérée comme étant un groupe terroriste, elle est interdite de manifestations dans la rue et par conséquent, la répression des forces de l’ordre serait parfaitement légitime en application de la loi antiterroriste de 1992, toujours en vigueur. En effet, celle-ci contient une définition extensive de l’acte terroriste et va, explicitement, «jusqu’à criminaliser l’exercice légitime de la liberté d’expression», comme l’explique le rapport de l’ONG Al Karama, qui milite pour les droits de l’homme. Le vice-Premier-ministre Hossam Eissa a annoncé que la justice égyptienne punirait, «conformément à la loi, quiconque continuerait à appartenir à ce groupe après cette annonce». Le ministre de la Solidarité sociale, Ahmad El Boraie, a de son côté ajouté que la loi serait «strictement appliquée». Une loi qui contient un volet permettant à la justice égyptienne d’avoir recours à la peine capitale. ■

Mardi dernier, l’Egypte a connu l’une des attaques terroristes les plus sophistiquées et organisées depuis la destitution de Mohammed Morsi, le 3 juillet dernier. L’attaque, imputée aux Frères musulmans par le régime en place, a servi d’argument pour faire de la confrérie un «groupe terroriste».

● Les Frères musulmans en Egypte sont officiellement déclarés «organisation terroriste», la violence gagne de nouveau du terrain. Y a-t-il un parallèle à faire avec l’Algérie des années 1990 ?

On dit clairement noter que chaque pays a sa particularité en matière de Constitution, d’institutions, de diversité religieuse au sein de la population. Mais il est vrai que les données actuelles tendent à faire un rapprochement avec les violence qu’a connues l’Algérie dans les années 1990 après l’éviction du FIS. C’est le scénario type de la confrontation de l’Etat et de groupes extrémistes, où l’Etat pousse ses adversaires à être plus violents. Les similitudes se traduisent aussi dans la puissance de l’institution militaire. Le gouvernement de transition actuel en Egypte se comporte comme l’armée algérienne en 1992. Mais il y a aussi des différences importantes entre l’Algérie et l’Egypte. En effet, le FIS était à l’époque une organisation qui manquait d’expérience dans le domaine politique, tandis que la confrérie des Frères musulmans existe depuis plus de 80 ans et c’est une des organisations les plus organisées et l’histoire a démontré que ses membres n’ont jamais eu recours à la violence malgré la marginalisation qu’ils ont subie depuis l’ère de Gamal Abdel Nasser.

● Pensez-vous que l’interdiction de la confrérie, et de toutes les organisations qui lui sont liées, soit un signe du retour de l’oppression militaire et un retour à la case départ ?

Il faut comprendre qu’il y a une large nuance dans la manière avec laquelle l’Etat classifie les Frères musulmans. Les classer en tant que groupe terroriste est une décision purement politique. On observe une adoration de l’institution militaire et

une diabolisation de la confrérie via la presse égyptienne, une presse dépourvue de conscience et de responsabilité. Tous ces facteurs rendent le risque de guerre civile dans le pays réel, d’où la division immense entre les Egyptiens. Il ne faut pas oublier qu’en gelant les activités de beaucoup d’associations ayant appartenu à la confrérie et qui étaient actives dans le milieu associatif médical, on touche aux intérêts d’une frange assez pauvre de la population qui bénéficiait de ses dons. Il y a aussi l’aspect juridique un peu troublant dans cette polémique. En principe ce genre de décision est toujours prise après des investigations minutieuses et au final, ça reste un acte antidémocratique. Or, c’est la démocratie qui a poussé les Egyptiens à sortir dans la rue en 2011.

● La rue égyptienne semble en colère quant aux récentes attaques à la bombe et montre un grand soutien à l’armée et au gouvernement de transition...

La colère d’une partie de la population est le fruit d’une campagne médiatique féroce qui perdure depuis plus d’une année et demie, parce qu’on ne peut soustraire une partie non négligeable des Egyptiens qui croient fermement aux doctrines et l’ idéologie de la confrérie des Frères musulmans. Les médias égyptiens ont diabolisé les Frères musulmans à plusieurs niveaux, on peut retenir qu’ils ont été traités depuis leur arrivée comme des membres d’une organisation internationale, et ont été déchus de leur citoyenneté dans le discours adopté. Il y a des chefs d’accusation graves à l’encontre du président déchu Mohammed Morsi, tels que l’espionnage et la conspiration en vue d’actions terroristes. A mon avis, on devrait attendre la fin des investigations et des procès pour pouvoir porter un jugement final, surtout pendant cette

période sensible de la transition. ● Pourquoi pensez-vous que la solution

politique n’a pas été envisagée ou du moins pourquoi a-t-elle échoué ?

Il est clair que la situation actuelle est à l’avantage de certaines factions politiques du pays. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir de solution politique, quand il n’y a pas d’équilibre politique et qu’on assiste à une vague d’arrestations des dirigeants de la confrérie et de leurs sympathisants, alors que certains d’entre eux sont très modérés. En quelque sorte, on montre que le danger radical terroriste ne se limite plus à cibler des militaires ou forces de l’ordre, mais aussi le peuple. Et tous ces éléments, à savoir les attentats qui surviennent à quelques jours du référendum sur la Constitution, poussent beaucoup de gens, y compris ceux qui étaient réfractaires, à voter pour cette nouvelle Constitution, car convaincus que ça aidera à apaiser les tensions et les violences. Donc, le climat n’est favorable ni au dialogue ni à des consensus. Bien au contraire, il pousse vers la violence continuelle.

● La décision sonne-t-elle la fin de l’existence des Frères musulmans ou alors se dirige-t-on vers une nouvelle ère de clandestinité dans leur action politique ?

Il est très difficile de soustraire définitivement une institution qui existe depuis près d’un siècle. D’ailleurs, la quasi-totalité des gouvernements égyptiens depuis les années 1950 a échoué à son ablation. Certes, il sera difficile pour la confrérie de se battre dans le climat actuel, mais elle continuera d’exister, car c’est une idéologie ancrée dans une frange non négligeable de la société.

Le Caire (Egypte). Farah Souames

EMAD SHAHIN. Politologue et professeur de sciences politiques à l’université américaine du Caire

Le risque de guerre civile est réel

géo 9El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

il a dit «En cette douloureuse circonstance et tout en réaffirmant notre condamnation absolue du terrorisme sous toutes ses formes et quelles qu’en soient les motivations, nous exprimons nos condoléances aux familles et aux proches des victimes et nous réitérons notre pleine solidarité avec le peuple égyptien frère.»

Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères

La ville de Mansoura dévastée, au lendemain d’un attentat à la voiture piégée

ÉGYPTE Sale temps pour les Frères musulmans

Amrane Mahfoud Medjani [email protected]

Mercredi 3 juillet 2013 Le président Mohammed Morsi est destitué par l’armée au terme d’une semaine de manifestations populaires dans tout le pays.

La descente aux enfers des Frères musulmans

Mercredi 25 décembre 2013 A l’issue d’une commission ministérielle, les Frères musulmans sont déclarés groupe terroriste, ce qui interdit à la confrérie d’organiser des manifestations.

Mardi 3 septembre 2013 La justice égyptienne décide la fermeture des médias proches des Frères musulmans comme la chaîne de la confrérie Ahrar 25 mais aussi Al Jazeera Egypte.Mardi 17 septembre 2013Une nouvelle décision de justice décide du gel des avoirs fi nanciers et immobiliers de la confrérie et de ses dirigeants.Lundi 23 septembre 2013Le tribunal du Caire interdit dans son jugement toute activité des Frères musulmans, mais aussi de son bras politique, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ).

Week-end

El W

ata

n

Page 9: el watan 2013-12-27

3 Palestine Yasser Arafat serait «mort

naturellement»Yasser Arafat est mort d’une mort naturelle, c’est en

tout cas ce qu’affirme le rapport des experts russes chargés d’analyser des échantillons prélevés sur la

dépouille de l’ancien chef palestinien. Le directeur de l’Agence fédérale d’analyses biologiques, Vladimir Ouïba,

a affirmé hier, lors d’une conférence de presse, que le rapport établi exclut tout empoisonnement au polonium et

confirme que Yasser Arafat est bien mort de vieillesse, rejoignant les conclusions du rapport français critiqué par la

veuve du défunt, et contredisant en revanche celles de leurs homologues suisses. En effet, le 3 décembre dernier, les

experts français ont annoncé qu’ils avaient conclu à l’absence d’un empoisonnement au polonium - substance

radioactive extrêmement toxique - du dirigeant palestinien et ont donc privilégié l’hypothèse d’une mort naturelle,

contredisant ainsi les conclusions d’un laboratoire suisse qui avaient pourtant indiqué que Arafat était mort empoisonné au

polonium, faisant réagir son épouse, Souha Arafat, qui déclarait : «Il s’agit d’un vrai crime, d’un assassinat politique.» Par ailleurs,

selon l’APS, l’ambassadeur de la Palestine à Moscou, Faed Mustafa, a assuré de son côté que l’enquête n’était pas finie. «Nous respectons

la position russe, nous accordons une importante valeur à leur travail, mais il a été décidé de poursuivre les travaux», a-t-il

précisé. Pour rappel, le gouvernement palestinien accuse Israël d’être à l’origine de son décès et demande la formation d’une commission

d’enquête internationale.

Les causes de la mort de Yasser

Arafat, dont l’état de santé s’est peu

à peu détérioré, restent

aujourd’hui une question

polémique et non élucidée.

2 CentrafriqueRenforcement du déploiement français à Bangui

Au lendemain d’une journée marquée par

des affrontements et des violences à Bangui

qui se sont prolongés jusque tard dans la nuit

et causé la mort de cinq Tchadiens, un

déploiement renforcé de militaires français

de l’opération Sangaris n’a pas tardé à se

mettre en place hier matin sur les principaux axes de Bangui, selon un journaliste de l’AFP. Une partie de la capitale centrafricaine a donc été rapidement quadrillée par les soldats français, dont de nombreux véhicules blindés et de transport de troupes bordent les avenues. Par ailleurs, l’armée française a débuté des opérations de fouille dans les quartiers proches de l’aéroport où, la veille, selon des témoins, des miliciens «anti-balaka» auraient attaqué des  soldats du contingent tchadiens dans le quartier Gobongo, non loin de là. De plus, près d’un pick-up carbonisé de l’armée tchadienne avec un cadavre à l’intérieur a été aperçu par un photographe de l’AFP, toujours à proximité de l’aéroport. Néanmoins, quelques timides sorties des habitants ont été observées hier matin dans la capitale, où des douilles de mitrailleuse lourde étaient visibles et témoignaient de l’anarchie de la veille. Eloi Yao, porte-parole de la Misca a déclaré à l’AFP au sujet des violences de la veille : «Nous essayons aujourd’hui de comprendre ce qui s’est passé.» Par ailleurs, des centaines de chrétiens et de musulmans ont marché dans les rues de Bangui «pour la paix » et entendaient dénoncer «la partialité» des 1 600 soldats français présents sur place. Les manifestants estiment que la France prend le parti des milices chrétiennes anti-balaka et laisse la minorité musulmane sans défense face à leurs exactions, fomentant ainsi une potentielle guerre confessionnelle.

1 LibyeLes attaques se poursuivent à BenghaziUn policier libyen a été tué et un autre blessé dans deux attaques séparées, dont l’origine reste encore inconnue pour les autorités, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Benghazi, à l’est de la Libye. «Des inconnus ont tué un policier et blessé un autre grièvement lors de deux attaques séparées mercredi soir à Benghazi», a déclaré le porte-parole des services de sécurité de la ville, le lieutenant-colonel Ibrahim Al Charaa. Ajoutant que le défunt a succombé à ses blessures dès son arrivée à l’hôpital. «Les meurtriers de Moussa Al Zaouam (un ex-rebelle) ont pris la fuite après l’avoir arrosé d’une rafale de balles», poursuit la même source. En ce qui concerne le blessé, l’interlocuteur ajoute : «Des inconnus ont tiré des coups de feu sur un autre policier, Mohamed

Abderazek, l’atteignant d’une balle à la tête», il se trouve actuellement dans un état critique. Depuis la chute de Mouammar El Gueddafi deux ans plus tôt, Benghazi s’est transformée en un vrai théâtre d’attentats et d’attaques terroristes visant les autorités en premier lieu. Au début de la semaine passée, au moins 7 personnes ont été tuées et 8 autres blessées dans une attaque suicide visant un poste de sécurité à 50 km de la ville. Les autorités n’ont toujours pas identifié les auteurs de l’attentat. Le pays continue ainsi de s’embourber dans une crise sécuritaire que le gouvernement en place peine à résorber.

6 PakistanUne frappe de drone américain fait trois morts

Des tirs en provenance d’un drone américain ciblant un camp de djihadistes présumé ont fait au moins trois

morts dans la nuit de mercredi à jeudi, dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, bastion des talibans.

Une attaque confirmée par plusieurs responsables pakistanais. «Un drone américain a tiré deux missiles sur

un camp de rebelles, provoquant la mort d’au moins trois insurgés présumés», a déclaré un haut responsable

pakistanais. Selon les médias locaux, un avion sans pilote américain a tiré deux missiles sur une

maison soupçonnée d’être un repaire

d’activistes à Miranshah, ville

principale du Nord-Waziristan limitrophe

avec l’Afghanistan. Ces attaques,

débutées en 2006 et qui sont montées crescendo depuis, auraient tué entre 1400 et

3500 personnes, dont un nombre important de civils. Dans un récent rapport, Ben Emmerson, rapporteur de l’ONU, révèle que le

Pakistan lui avait affirmé que 18% des victimes des attaques américaines, depuis dix ans, étaient des civils. Par ailleurs, au début du mois de novembre, un drone américain avait éliminé le chef du

mouvement taliban pakistanais, Hakimullah Mehsud. Dans le même mois, des drones américains ont lancé un raid sur une école

religieuse dans le district de Hangu dans le nord-ouest du Pakistan, tuant au moins 15 personnes dont plusieurs étudiants.

15

2

4 Sahara occidental Le Front Polisario exigeun référendumUne date de référendum doit être fixée au plus vite, c’est la demande formulée par le Front Polisario, rapporte l’APS. Dans un communiqué, à l’issue des travaux de sa 7e session ordinaire présidée par Mohamed Abdelaziz, président sahraoui, le secrétariat national du Polisario a réitéré la «disponibilité» du Front à coopérer avec les Nations unies pour la décolonisation du Sahara occidental. Ce communiqué a aussi mis l’accent sur l’obligation d’intensifier les efforts pour trouver les formules idoines garantissant un «encadrement global» des jeunes Sahraouis pour assurer leur adhésion «effective et constructive» au sein des institutions sahraouies à tous les niveaux et dans tous les domaines, soulignant le rôle fondamental de la jeunesse sahraouie dans la bataille pour la libération et l’édification de la nation. Le Sahara occidental qui «représente la dernière colonie en Afrique et qui demeure sous occupation illégale, constitue un stigmate pour le système international et  l’humanité entière», selon le communiqué de l’agence sahraouie SPS. Pour l’heure, le gouvernement sahraoui veut un scrutin «libre, juste et transparent», pour le référendum exigé pour l’autodétermination du peuple sahraoui, a indiqué hier SPS. La rencontre a été l’occasion d’évoquer les préparatifs du 8e congrès  de la jeunesse sahraouie, a ajouté la même source.

6

5 Maroc Une cellule terroriste

démantelée Une cellule terroriste, composée de personnes ayant suivi des

entraînements au maniement d’armes et d’explosifs et opérant dans plusieurs villes marocaines, a été démantelée, selon les

autorités marocaines. L’opération a permis d’interpeller «un ancien détenu, dans le cadre de la loi antiterroriste, soupçonné

de jouer le rôle de coordonnateur, au niveau national, des opérations de collecte de fonds et de recrutement de volontaires

devant combattre au sein de cellules terroristes», a déclaré le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, précisant que cet

événement a été mené par «les services de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale, en coordination avec les services de la

direction générale de la surveillance du territoire». La source n’a pas donné davantage de détails sur le nombre de personnes

interpellées et les villes où les opérations ont été menées. Ce n’est pas la première fois que le royaume chérifien annonce un

démantèlement de cellules terroristes au cours de l’année 2013. En janvier dernier, il avait qualifié de «source d’inquiétude» la

prolifération de réseaux extrémistes. Le Maroc, allié de la France et des Etats-Unis, reste hanté par la vague d’attentats attribuée à Al

Qaîda qui avait fait 33 morts à Casablanca, le 16 mai 2003.

3

10 monde El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

4

Page 10: el watan 2013-12-27

Il se passe tous les soirs quelque chose à Alger. Hé oui ! Depuis toujours, c’est la même rengaine : «Il ne se passe rien à Alger.» Faux. En une semaine, j’ai assisté à la première du film de Karim Moussaoui Les jours d’avant, à l’Institut français, à l’ouverture du Festival international d’Alger du film engagé à El Mougar, au lancement de la revue culturelle en ligne Ubu MAG au café Fun, et au vernissage de Mustapha Behamiti par BOX 24, regroupement d’anciens élèves des Beaux-Arts de l’atelier 24 dans un appartement de l’Algeria détourné en galerie. Entrée par effraction au Festival du film engagé, je n’ai pas regretté mon audace. Le film d’ouverture était intéressant, et le public-sur-invitation était heureux de voir cette œuvre franco-belge qui raconte l’histoire... Mais inutile de faire saliver les lecteurs, car ils ne pourront pas le voir. Comme partout, les films des festivals passent sous le nez du grand public, surtout ici où il n’y pas de distribution et pas de salles. Mais au moins 150 à 200 personnes en ont profité, et même si une amie me dit à l’oreille : «Toujours les mêmes.» Jusque-là, rien d’anormal. Ce qui était étrange, c’est que cet hommage à la résistance ne montre pas de film algérien. Il ne se passe donc rien à Alger ? Le film de Karim Moussaoui aurait pu faire l’ouverture. Il est sur la résistance, celle de deux adolescents qui cherchent à survivre au sens propre et figuré dans une période de crime à bout portant, les années 1990. Karim M. nous offre une belle parabole sur la vie, il filme la recherche inquiète de l’amour par deux adolescents à travers la violence islamiste radicale, celle quotidienne et banale du patriarcat, et la séparation. L’amour comme résistance et comme viatique pour retrouver la mémoire après le malheur des Jours d’avant. Un beau film. Dommage que la sélection soit passée à côté. Comme passent à côté ceux qui disent qu’il ne se passe rien à Alger. S’ils avaient été là le soir du lancement d’Ubu MAG, ils auraient compris. A moins que pour eux, pour que quelque chose se passe, il faut que cela se passe dans les ors de la République. Tant pis. Quelle vitalité il y avait ce soir-là au café Fun ! Qu’ils étaient jeunes et beaux ces filles et ces garçons, et pleins de talent. Ça vous sautait dessus, comme le jazz qu’on y jouait. Dans ce décor très Art Povera, notre jeunesse si riche, entre complicité douce entre filles et garçons et les dernières nouvelles de la Toi le, lançait des plans pour le futur. Il se passe vraiment quelque chose à Alger.

www facebook com/wassyla tamzali

sur le mur de

15Dans l’intimité de l’exil

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Page 11: el watan 2013-12-27

VENDREDI 27MUSIQUEALGER. À partir de 20h. Jeudi et vendredi. «Karaoké night». Retrouvez des soirées karaoké animées par El Hadi. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservations : 0770.701.616.

FESTIVALALGER. A partir de 20h. Jusqu’au 29. Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. A la salle Ibn Zeydoun, Riad El Feth. Plus d’informations sur le site : festivalgerie.com

ENFANTSALGER. A 15h. Représentation de Moughamara Fil Raba (une aventure dans forêt), par la troupe de la Vague bleue d’Alger. A la salle Atlas. 27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El Oued.ALGER. A 10h. Représentation de Abyad Wa Aswad (noire et blanc), de l’association Horizon culturel de Laghouat. A la salle El Mougar. 2, rue Asselah Hocine. Tél. : 021.736.193.BATNA. A 10h 30 et 14h. Représentation de Hadikat Etout (le jardin des mûres), par l’association Maraya de Aïn Touta. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.

SALONDJELFA. Jusqu’au 29. Salon national de la kachabia et du burnous en poils de chameau, avec la participation de cinquante exposants. Pour plus d’informations : [email protected]

ATELIERALGER. Dimanche, mardi et jeudi 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou [email protected]. 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : www.artissimo-dz.com, et Tél. : 021.64.38.89/90ANNABA. Jusqu’au 24. Inscription au cours de français. A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.ALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

PROJECTION-DÉBATALGER. 19h. Projection du fi lm Harraga Blues en présence du réalisateur Moussa Haddad et de l’ensemble de l’équipe au cinéma l’Algeria. Rue Didouche-Mourad. Métro Khelifa Boukhalfa. Pour plus d’informations. Tél. : 021.63.22.63.

SAMEDI 28RENCONTREORAN. De 8h 30 à 16h. Don de sang de fi n d’année, «Off rez du sang pour nos enfants cancéreux». Au poste de transfusion sanguine du centre Emir Abdelkader, El Hassi Misserguine.

VENTE-DEDICACEALGER. A 14h 30. Vente-dédicace avec le plus jeune auteur algérien Anys Mezzaour, autour de son livre Le Lien des Temps- La Proie des mondes, préfacé par Kadour M’hamsadji, et paru aux éditions ENAG. A la librairie internationale Aurassi Omega, sise à l’hôtel El Aurassi. Plus d’informations, contacter : [email protected]. A 14h30. Vente-dédicace du recueil de poésie Essentiel désir écrit par Lazhari Labter et paru aux éditions Hibr. A la libraire Générale d’El Biar. 4, place Kennedy, El Biar. Plus d’informations au Tél. : 021.79.10.05. Mail : [email protected]. À 14h30. Vente-dédicace du livre historique Guerre d’Algérie (1954-1962) écrit par Youcef Dris et paru aux éditions Alpha. À la libraire Générale d’El Biar. 4, place Kennedy, El Biar. Plus d’informations au Tél. : 021.79.10.05.Mail : [email protected]

FESTIVALALGER. A partir de 20h. Jusqu’au 29. Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. A la salle Ibn Zeydoun, Riad El Feth. Plus d’informations sur le site : festivalgerie.com

ENFANTSALGER. De 11h à 12h. Champion de la nature, jeux éducatifs pour enfants de 10 ans à 14 ans. Par école d’éducation à l’environnement. Au jardin botanique du Hamma. A 14h. Animations de clowns et de magiciens. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 15h. Représentation de Errih Essaghira-Enassim- (le petit vent- la brise), de l’association Sada El Ibdaa d’Alger. A la salle Atlas. 27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El Oued.ALGER. A 10h. Représentation de Le Jeu, de la coopérative art du théâtre d'Alger. A la salle El Mougar. 2, rue Asselah Hocine. Tél. : 021.736.193.BATNA. A 10h 30 et 14h. Représentation de Moughamarat Redouane El Mouchaghi, (Les aventures de Redouane le turbulent), par l’association Enour Esatie de Mostaganem. Au théâtre régional. 2, rue Mohamed Salah Ben Abbès. Tél. : 033.802.080.

SALONDJELFA. Jusqu’au 29. Salon national de la kachabia et du burnous en poils de chameau, avec la participation de cinquante exposants. Pour plus d’informations : [email protected]

ATELIERALGER. Dimanche, mardi et jeudi de 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi de 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou info@artlandz. com 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : www.artissimo-dz.com, et Tél. : 021.64.38.89/90ORAN. A 15h. Atelier «Apprentissage du français par le théâtre», animé par Karima. Programme des animations bibliothèque Jeunesse le Petit lecteur. 4, rue Mohamed Latrache, Miramar. Tél. : 041.394.027.ANNABA. Jusqu’au 24. Inscription au cours de français. A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

DIMANCHE 29MUSIQUEALGER. A 21h. Clubbing Happy Crystal. Au Crystal Lounge de l’hôtel Hilton. Les Pins Maritimes. Tél. : 0560. 00.11.15 ou 0550.53.77.03.

FESTIVALALGER. A partir de 20h. Jusqu’au 29. Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes. A la salle Ibn Zeydoun, Riad El Feth. Plus d’informations sur le site : festivalgerie.com

SALONDJELFA. Jusqu’au 29. Salon national de la kachabia et du burnous en poils de chameau, avec la participation de cinquante exposants. [email protected]

ATELIERALGER. Dimanche, mardi et jeudi de 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi de 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212ou [email protected], rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en

photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : www.artissimo-dz.com, et Tél. : 021.64.38.89/90ANNABA. Jusqu’au 24. Inscription au cours de français. A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04 SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

LUNDI 30MUSIQUEALGER. A partir de 20h. Soirée Salsa Caliente animée par Pedro. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservation : 0770.701.616.

ENFANTSALGER. A partir de 10h. La roue de l’environnement, jeux éducatifs pour enfants de 6 ans à 12 ans. Par l'école d’éducation à l’environnement. Au jardin botanique du Hamma. Métro Hamma. Tél : 021.67.22.92.

ATELIERALGER. Dimanche, mardi et jeudi

de 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi de 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou info@artlandz. com/ 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : http://www.artissimo-dz.com/, et Tél. : 021.64.38.89/90ANNABA. Jusqu’au 24. Inscription au cours de français. A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

MARDI 31MUSIQUEALGER. A 19h. Soirée réveillon animées par le groupe jazz et blues Blue Note, Dj El Hadi et le magicien Oussama. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservation : 0770.701.616.

ALGER. A 18h 30. Soirée Salsa cubaine avec Tito Cubano. Au restaurant Nostrum. 32 Bd Emir Khaled, Bologhine. Tèl. : 0549.302.847.ALGER. A 21h. Clubbing Ladies Night. Au Crystal Lounge de l’hôtel Hilton. Les Pins Maritimes. Tél. : 0560. 00.11.15 ou 0550.53.77.03.ORAN. A partir de 19h. Un concert avec Antares et Docderap. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Vente de tickets à l’entrée, 200 DA. Tél. : 041.397.089.

ENFANTSALGER. A partir de 10h30. Ateliers éducatifs : jardinage, aquariophilie, connaissance de plantes médicinales, coloriage et activités ludiques. Par l'école d’éducation à l’environnement. Au jardin botanique du Hamma. A 14h. Animation et lecture de contes en français et en arabe. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.

ATELIERPOTERIE. Alger. Chaque mardi après-midi. Jusqu’au 30. Atelier de poterie. Au musée public national des Antiquités. Parc de la liberté, Télemly. Tél. : 021.746.686.ALGER. Dimanche, mardi et jeudi de 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi de 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou info@artlandz. com/ 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : www.artissimo-dz.com, et Tél. : 021.64.38.89/90ANNABA. Jusqu’au 24. Inscription au cours de français. A l’Institut français. 8, boulevard du 1er Novembre 1954. Tél. : 038.864.540.

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre

Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. A 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04 SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

MERCREDI 1MUSIQUEALGER. À 21h. Clubbing Keep Calm and Dance. Au Crystal Lounge de l’hôtel Hilton. Les Pins Maritimes. Tél. : 0560.00.11.15 et au 0550.53.77.03.

ENFANTSALGER. A partir de 10h 30. Ateliers éducatifs : jardinage, aquariophilie, connaissance de plantes médicinales, coloriage et activités ludiques. Par l'école d’éducation à l’environnement. Au jardin botanique du Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.

ATELIERALGER. Plusieurs ateliers pour enfants organisés par Pinocchio : paperstoys, peinture sur verre, marionnettes, théâtre et langues étrangères. Inscrivez vos enfants par téléphone : 021.470.126. ou 0561.270.699.ALGER. Dimanche, mardi et jeudi de 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi de 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou info@artlandz. com/ 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse.

A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : http://www.artissimo-dz.com/, et Tél. : 021.64.38.89/90.

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. À 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

JEUDI 2MUSIQUEALGER. A partir de 20h. Jeudi et vendredi. «Karaoké night». Retrouvez des soirées karaoké animées par El Hadi. Au restaurant le Grial. Villa n°3, Val d’Hydra. Réservation : 0770.701.616.

ATELIERALGER. Dimanche, mardi et jeudi 9h30 à 11h30 et lundi et mercredi 18h à 20h. Atelier d’arts plastiques pour adultes Art’Landz. Pour inscription ou informations complémentaires : Tél. : 021.696.212 ou info@artlandz. com/ 13, rue Langevin, El Mouradia.ALGER. «Formation en photographie» est une formation où vous allez apprendre à faire des photographies professionnelles dans les domaines de la mode, du portrait, de la création, de la publicité et de la presse. A l’école d’art Artissimo. 28, rue Didouche Mourad. Pour plus d’informations, le site de l’école : http://www.artissimo-dz.com/, et Tél. : 021.64.38.89/90

DANSEALGER. Jusqu’au 15 août 2014. De 19h à 20h. Cours de salsa mixte. Forfait 1 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 2500 DA. Forfait 2 mois : 2 cours par semaine, 8 cours par mois à 4500 DA. Forfait 3 mois : 2 cours par semaine/8 cours par mois à 6000 DA. A la salle de sport Sobe Fintess Club. 1, rue Alexandre Dumas, Audin. Tél. : 021.645.793.

PLEIN AIRALGER. De 10h à 17h (tous les jours sauf le dimanche). Ouverture du jardin botanique. El Hamma. Métro Hamma. Tél. : 021.67.22.92.ALGER. À 10h. MegaKart Karting Algérie/Chéraga est composé principalement d’un circuit de Karting et de divers loisirs. 5 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 10 min adulte sur des SodiKarts GT5 270 cm3, accessibles à partir de 15 ans. 5 min enfant sur des SodiKarts Fun Kid 160 cm3, accessibles à partir de 1 m 30. A Chéraga, 143 Amara 2, Zone industrielle. Tél. : 05.53.17.84.04 SIDI BEL ABBÈS. Du dimanche au jeudi à 14h. Vendredi et samedi à 15h et 18h. Le cirque Amar avec de nouveaux spectacles. Tarifs : 900 DA, 1200 DA et 1500 DA. A proximité du stade 24 Février.

EXPOSPEINTURE. Exposition de Hichem Belhamiti. Au Box24. 139, Boulevard Krim Belkacem, Télemly. Tel : 07.76.59.81.31.PHOTO. Alger. Jusqu’au 30 janvier. Exposition de photos en hommage à l’architecte brésilien Oscar Niemeyer, signées de l’Allemand Andreas Helmut Rost. Au musée national d’art moderne et contemporain. Rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.302.130. PEINTURE. Alger. De 10h à 18h. La 6e édition du Salon de l’automne. A la galerie Baya. Palais de la culture Moufdi Zakaria. Plateau des Anassers. Tél. : 021.291.010.ARTISANAT. Alger. Jusqu’au 30. Exposition et vente. Au centre commercial du Boulevard Victor Hugo.ARTS PLASTIQUES. Alger. A 14h. Vernissage avec l’artiste Rachid Talbi. A la galerie Dar El Kenz. 16, lot Ben Haddadi, Chéraga. Tel. : 021.368.493.PEINTURE. Alger. Exposition de l’artiste Bachir Toudji. A la galerie Aïcha Haddad. 84, rue Didouche Mourad. BD. Constantine. Jusqu’au 31. «L’étranger - Ferrandez / Camus». A l’Institut français. 1, boulevard de l’Indépendance. Tél. : 031.912.591.

Envoyez vos rendez-vousà Faten [email protected]

décollage ratél’héroïnecherif aggoune

À LA CINÉMATHÈQUE D’ORAN ET DE TIZI OUZOU, LE 1ER JANVIER A 17H ET A LA CINÉMATHÈQUE D’ALGER, LE 2 JANVIER À 13H. C’est l’histoire d’un mec. Cinéphile de son état. Il aime les mots et promène «hasta siempre» sa longue carcasse de Kabyle féru de plans et de mélodies. D’abord réalisateur pour la télévision. Puis auteur d’un court métrage. Le premier fi lm en langue amazighe. Il l’appellera La Fin des Djinns. Ensuite, un long. Son premier, qui travestit la fi ction et lui donne une élégante langue de vipère. Ce sera L’Héroïne. Le récit ? On le connaît. On le subit. On le respire. Depuis plus de 25 ans. C’est l’Algérie et ses chimères, ses «terro», ses familles détruites et sa culture ensevelie. Il paraît qu’aujourd’hui, certain(e)s relèvent la tête. Parmi eux, des artistes, des cinéastes. Pourquoi pas ? A condition que ces fi lms aient une résonance avec 2013. Que l’on n’ait pas l’impression que l’horloge s’est arrêtée en 1988 et que le cinéma devienne du marchandisage. Aggoune, malheureusement, a du mal à éviter ce travestissement. On tremble avec ce personnage-titre, sorte de mère courage à l’algérienne, on craint énormément de choses dont celles de ne plus voir du cinéma dans la mise en propos (très) didactique du cinéaste. Sa transparence, son honnêteté, et tout le charabia des bons sentiments s’annulent devant l’implacable sens d’une mise en scène. L’Héroïne ne décolle jamais. On lui préférera Jours d’avant, de Karim Moussaoui, réalisé la même année, car le présent, ici, alimente notre imaginaire. Samir Ardjoum

El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Retrouvez le programme de vos sorties de la semaine sur notre blog  : www.elwatanproject.com Retrouvez tout le programme pour vos sorties réveillon sur  : www.elwatanproject.com/2013/12/19/reveillon-2014-2/

un nouvel an au désert avec hasna el becharia

TAGHIT. DU 27 DÉCEMBRE AU 2 JANVIER 2014. Alors que le nouvel an rime traditionnellement avec neige et froid, l’entreprise d'événementiel Miss Globe Algeria, en collaboration avec l’association Kheima Taghit, vous propose un tout autre décor pour célébrer le début de l’année 2014 avec vos proches ; celui des dunes et des grandes étendues sableuses du Sud algérien, dans l’oasis de Taghit. Si les journées sont chaudes dans le Sud algérien pour un mois de décembre, la soirée du réveillon risque elle d’être brûlante. En eff et, celle-ci sera animée par la chanteuse Hasna El Becharia, pionnière de la musique algérienne, qui a débuté sa carrière et référence pour les amateurs de musique gnawi et de rythmes maghrébins. Elle saura animer votre soirée à l’aide de son répertoire riche d’une carrière longue de plus de vingt ans. Mais pour vous faire patienter jusque-là, les organisateurs ont tout prévu. Dès votre arrivée et pendant 4 jours, diff érentes activités seront au programme telles que la visite des ksour et de la palmeraie de la région, des ballades en chameau ainsi que des sorties en quad et en 4x4, pour découvrir les dunes et le désert alentours. Pour plus d’informations, Tél. : 0559.235.089. Mais aussi mail : [email protected] et la page Facebook : www.facebook.com/MissGlobeAlgeria

parents et enfants s’amusent ensemble !

ALGER. DU 25 DÉCEMBRE AU 4 JANVIER 2014. TOUS LES JOURS DE 10H À 17H. RIADH EL FETH. Les enfants sont en vacances scolaires, le nouvel an approche et en tant que parents, le besoin de souffl er se fait ressentir. L’Offi ce Riadh El Feth a pensé à vous en organisant un cycle d’activités au cours duquel les enfants pourront se familiariser avec le monde des arts, à travers des activités ludiques dans le dessin de bande dessinée, le théâtre ou encore le conte. Au programme, des lectures, des ateliers tous les jours qui commenceront à 10h et à 13h. Les parents, quant à eux, auront droit à des ateliers menés par des psychologues, des pédopsychologues et des orthophonistes afi n de mieux appréhender le développement de l’enfant. Les adultes apprendront à voir le jeu comme une manière d’apprendre, mais aussi se familiariser avec les pathologies que peut contracter l’enfant. Des activités réuniront par ailleurs enfants et parents, à l’image de projections de dessins animés ou d’exhibitions d’arts martiaux. Pour avoir accès au programme complet : www.oref.dz. Pour plus d’informations : mail : [email protected] et tél. : 021.67.10.17.

FILMS CINÉ SÉANCESSur le chemin de l‘école, de Pascal Plisson Alger. Salle El Mougar Vendredi 27, à 10h

La langue de Zahra, de Fatima Sissani et Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Hayao Miyazaki Alger. Cinémathèque Samedi 28, à 13h30 et 17h

Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Hayao Miyazaki et Harraga Blues, de Moussa Haddad Alger. Cinémathèque Dimanche 29, à 13h30 et 17h

Harraga Blues, de Moussa Haddad et La colline aux coquelicots, de Hayao Miyazaki Alger. Cinémathèque Lundi 30, à 13h30 et 17h

La colline aux coquelicots, de Hayao Miyazaki et La langue de Zahra, de Fatima Sissani Alger. Cinémathèque Mardi 31, à 13h30 et 17h

Yema, de Djamila Sahraoui et Parfums d‘Alger, de Rachid Benhadj Alger. Cinémathèque Mercredi 1, à 13h30 et 17h

L‘héroïne, de Cherif Aggoune et L‘exorciste, de William Friedkin Alger. Cinémathèque Jeudi 2, à 13h30 et 17h

Kiki la petite sorcière et Ponyo sur la falaise, de Hayao Miyazaki

Béchar, Tlemcen, Souk Ahras Cinémathèque Samedi 28, à 14h et 17h

Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Hayao Miyazaki

Béchar, Tlemcen, Souk Ahras Cinémathèque Dimanche 29, à 14h et 17h

La colline aux coquelicots, de Hayao Miyazaki Béchar, Tlemcen, Souk Ahras Cinémathèque Lundi 30, à 14h et 17h

Naussica de la valée du vent et Le château dans le ciel, de Hayao Miyazaki

Béchar, Tlemcen, Souk Ahras Cinémathèque Mardi 31, à 14h et 17h

L‘exorciste, de William Friedkin et Rosemary‘s baby, de Roman Polanski

Béchar, Tlemcen, Souk Ahras, Béjaïa, Blida, Sidi Bel Abbès, Tiaret. Cinémathèque

Mercredi 1, à 14h et 17h

Rosemary‘s baby, de Roman Polanski et L‘exorciste, de William Friedkin

Béchar, Tlemcen, Souk Ahras, Béjaïa, Blida, Sidi Bel Abbès, Tiaret Cinémathèque

Jeudi 2, à 14h et 17h

La langue de Zahra, de Fatima Sissani et Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Hayao Miyazaki

Blida,Tiaret, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa, Sidi Bel Abbès Cinémathèque

Samedi 28, à 14h et 17h

Arrietty, le petit monde des chapardeurs, de Hayao Miyazaki et Harraga Blues, de Moussa Haddad

Blida, Tiaret, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa, Sidi Bel Abbès Cinémathèque

Dimanche 29, à 14h et 17h

Harraga Blues, de Moussa Haddad et La colline aux coquelicots, de Hayao Miyazaki

Blida,Tiaret, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa, Sidi Bel Abbès Cinémathèque

Lundi 30, à 14h et 17h

La colline aux coquelicots, de Hayao Miyazaki et La langue de Zahra, de Fatima Sissani

Blida,Tiaret, Tizi Ouzou, Oran et Béjaïa, Sidi Bel Abbès Cinémathèque

Mardi 31, à 14h et 17h

Yema, de Djamila Sahraoui et L‘héroïne, de Cherif Aggoune

Tizi Ouzou, Oran Cinémathèque Mercredi 1, à 14h et 17h

Parfums d‘Alger, de Rachid Benhadj et L‘exorciste, de William Friedkin

Tizi Ouzou, Oran. Cinémathèque Jeudi 2, à 14h et 17h

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Page 12: el watan 2013-12-27

Faten [email protected]

Face à la mondialisation, comment les musiques maghrébines résistent-elles ? Sont-elles ou seront-elles absorbées par l’industrie du divertissement?

Je pense que la mondialisation et par ricochet la globalisation sont très dangereuses pour les hommes. Elles peuvent apporter une uniformisation des styles musicaux si l’on ne créé pas des barrières pour se protéger. Cela peut être sous forme de pédagogie que l’on installe afin de mieux se connaître pour se différencier, car nos cultures ne sont pas uniformes et la richesse se trouve justement dans tout ce que chacune d’elles peut apporter aux sociétés, au monde entier. Si on

ne fait pas attention, il existe le risque que nous devenions tous identiques, ce qui serait quand même triste. En ce qui concerne les musiques du Maghreb, je dirais qu’«il y’a à boire et à manger».

C’est-à-dire ?En réalité, il y a des artistes, des styles qui

se maintiennent très bien. Exemple, pour la majorité des artistes qui font du chaâbi comme celui de l’algérois, du malouf algérien ou tunisien, de la musique andalouse qu’on retrouve dans les trois pays du Maghreb certaines musiques du désert, mais aussi du malhoun comme on le retrouve en Tunisie ou de la musique dite «gnawa» au Maroc avec toutes ses variantes… S’ils maintiennent la racine en étant attentifs à ce qui les entoure pour créer sans s’effacer, alors ils s’en sortiront plutôt bien. Par contre,

pour d’autres, ce n’est pas forcément le cas. En fait, je pense que la règle est claire : dès qu’on s’écarte de la base, qu’on essaye de trop faire et puis qu’on ne sait pas ce qu’on propose en tant qu’artiste, et cela arrive plus souvent qu’on le croit, qu’on essaye de faire du «divertissement» ou pour être plus direct pour faire du «commercial», alors oui, la mondialisation, avec sa grosse machine commerciale, ne fait de nous qu’une bouchée.

Les formes musicales, telles qu’on les connaît, resteront-elles telles quelles, ou vont–elles évoluer ?

Cette question n’a pas de réponse. Personne ne peut prédire l’avenir. Les formes musicales évoluent avec le temps, avec les territoires et avec les différentes interactions qui entrent en contact avec ces dernières. Par interaction, je veux dire, contrairement à ce que certaines personnes croient, la musique est soumise aux faits historiques mais aussi aux évolutions, voire aux révolutions sociales. Elle est aussi en contact direct avec le développement, ou pas d’ailleurs, politique du pays sur lequel elle voit le jour, sur lequel elle se développe. La musique, plus qu’une simple distraction, est tout simplement soumise aux volontés des hommes ; il en va de même pour ses formes.

Comment protéger le patrimoine musical maghrébin, tout en lui accordant un espace dans ce qu’on appelle «les musiques actuelles» ?

Je suis de ceux qui pensent qu’il est possible de protéger son patrimoine musical tout en le diffusant en usant des différentes formes musicales. Mais pour que cela soit possible, il faut penser à réguler, à y mettre de la pédagogie et à mettre en place une médiation, c’est-à-dire un canal de communication permettant à tous les acteurs, qu’ils soient artistes, diffuseurs, directeurs de salle ou de festival et bien sûr aux différents publics, de comprendre ce qui se passe autour d’eux. Leur permettre de faire la différence entre un patrimoine figé et un nouveau intégré dans par exemple «les musiques actuelles».

Un cas concret ?Si par exemple on ne connaît pas bien

notre patrimoine et qu’on veut l’utiliser pour créer une nouvelle forme musicale, il est quasi sûr, sauf en cas de supériorité intellectuelle, qu’on se perdra en cours de route et surtout qu’on ne saura pas expliquer à toute la chaîne de communication, parmi elle, les publics.

Que pensez-vous des festivals en Algérie ? De quoi manquent-ils ?

Il existe en Algérie beaucoup de festivals, mais ils manquent de pédagogie, et de ce qu’on appelle la «médiation culturelle». Le plus souvent, on pense à remplir les salles et non pas à cette idée de transmettre, de

réfléchir à ce qu’on propose et intrinsèquement à comment c’est reçu.

En Algérie la musique flirte dangereusement avec le folklore. Qu’en pensez-vous ?

A mon avis, il faut bannir de notre vocabulaire cette notion de «folklore». Parce que ce terme acquiert une vision péjorative, même si avant il signifiait l’ensemble des productions collectives émanant du peuple et se transmettant d’une génération à l’autre. De toute manière, quitte à choisir, je préfère le mot «tradition» ou «musique traditionnelle» parce que justement on est en relation avec cette question d’enracinement qui nous est nécessaire à tous.

KAMILIA BERKANI. Doctorante spécialisée en sociologie de la musique

Nos festivals manquent de «médiation culturelle»

14 idées El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

LA MAISON

Arzé Khodr relate l’histoire de deux sœurs qui se retrouvent dans la maison de famille après le décès de leur mère, où l’une veut y vivre et l’autre veut la vendre. Dans ce huis clos, la vieille demeure, presque en ruine, est la scène d’un affrontement impitoyable. Comment faire face aux normes sociales quand souffle le désir de liberté ? Ed. Elyzad.

L’ISLAM ET LA MODERNITÉ DANS LE DROIT DE LA FAMILLE AU MAGHREB

L’Islam en tant que religion et système de valeurs demeure présent dans les législations de la famille des pays du Maghreb. La norme religieuse constitue un marqueur de spécificité du droit familial au Maghreb. Le compromis entre Islam et la modernité et la quête du juste milieu devient dès lors la solution ultime.Ed. L’Harmattan.

TUNISIE, CARNETS D’INCERTITUDE

Janvier 2011. La Révolution tunisienne surgit, inattendue. Onde de choc intérieure. Dans des formes brèves, «car nous vivons dans un temps fragmenté, où tout peut basculer d’un instant à l’autre», Cécile Oumhani témoigne et dépeint les événements de la révolution de 2011 avec une grande fébrilité. Ed. Elyzad. n

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bio expressKamilia Berkani est doctorante, chercheur spécialisée en sociologie de la musique. Elle s’intéresse particulièrement à la question des publics des festivals de musiques du monde en France et au Maghreb. Elle est diplômée d’une licence en lettres et langues étrangères de l’université d’Alger et d’une licence en médiation culturelle de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et d’un master I en conception et direction de projets culturels de la même université où elle a travaillé sur les créations festivalières autour des musiques du monde au Maghreb. Elle poursuit ses études à l’Institut Maghreb-Europe de Paris où elle y obtient un master II en relations euroméditerranéennes avec pour spécialité le monde maghrébin en travaillant sur un festival de musiques du monde à Arles, «Les Suds d’Arles», dans le sud de la France. Actuellement, elle travaille sur un projet de thèse dans le domaine des musiques du monde et des logiques de réseaux, entre la France et le Maghreb, en cotutelle avec un laboratoire de recherche en arts, spectacle et musique «Rasm» de l’université d’Evy en Val d’Essonne et le CNRS de l’université de Montpellier 1. Un projet qui a pour but de démontrer que les musiques du monde peuvent devenir un vrai canal de communication entre les cultures et les hommes, un vrai moyen de développement territorial si elles sont bien représentées et surtout mesurées pédagogiquement.

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Face à l’uniformisation que subit la musique mondiale en raison du processus de mondialisation, la question de la préservation du patrimoine musical algérien et maghrébin devient cruciale. El Watan Week-end est donc parti à la rencontre de Kamilia Berkani, spécialiste de la question.

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Fayçal Mé[email protected]

Trois continents, trois villes, trois destins. Des étoiles, le premier long métrage de la Sénégalaise Dyana Gaye projeté à la salle El Mougar à l’occasion du 4e Festival international du cinéma d’Alger, suit à la trace deux hommes et une femme. Sophie (Mareme Demba Ly), qui habite Dakar, voyage à Turin pour retrouver son mari Abdoulaye (Souleymane Seye N’Diaye). Elle ne le trouve pas. Abdoulaye a quitté l’Italie pour New York, la grosse pomme, où il compte s’installer après un passage dans un chantier en France. «Pour avoir plus d’argent», dit-il au vieux barman d’origine africaine qui l’accueille et qui ressemble à Sydney Poitiers. Abdoulaye a goûté au froid, à la faim et au désespoir dans les rues enneigées de New York. Il est soutenu dans sa lente dérive par un SDF américain qui a tout perdu après l’ouragan Katarina qui a balayé la Lousiane en 2005. En Amérique, on peut perdre tout d’un seul coup ! Thierno (Ralph Amoussou), 19 ans, découvre pour la première fois l’Afrique où il est revenu assister à l’enterrement de son père. Thierno, qui parle wolof, s’y plaît, se promène dans les rues dakaroises, se déplace vers l’île de Gorée au large de Dakar. L’île de Gorée, point de

départ des esclaves vers… l’Amérique. La mère de Thierno, qui revient au pays après vingt ans d’absence, est mal à l’aise, se dispute avec la famille. La déchirure est là, partir c’est mourir un peu.

EXILA Turin, Sophie oublie déjà Abdoulaye et redécouvre l’amour en s’attachant à Vadim (Andrei Zayats), l’Ukrainien qui prépare des pizzas aux Italiens ! L’Europe orientale est aussi un réservoir de migrants. Sophie réussit donc cette nouvelle épreuve de la vie, Thierno se débrouille pas mal et Abdoulaye s’installe face à l’Atlantique ne sachant plus quoi faire. Prendre le chemin du retour ? Oui, mais pour aller où ? L’exil, dans le film de Dyana Gaye, a des visages et des mouvements. La douceur

qui se dégage de Des étoiles fait oublier les autres films consacrés au sujet où la dénonciation est mêlée à l’apitoiement et à l’émotionnel. L’humain est au milieu, bien au milieu, dans le récit évoqué par Dyana Gaye. Il n’y a ni regard noir ni regard blanc. C’est plutôt la petite histoire qui est célébrée dans cette fiction, car l’exil, le départ, l’éloignement de la terre natale n’ont jamais un seul sens, une seule définition. Abdoulaye n’a pas trouvé ce qu’il cherchait en Europe, il a pris le chemin de l’Amérique.

RÊVEThierno semble avoir eu en Afrique ce qu’il n’a pas pu avoir en Amérique. Et Sophie a trouvé dans le petit univers amical de Turin ce qu’elle n’a même pas cherché. Ces trois

trajectoires, bien filmées par la caméra de Dyana Gaye, expliquent peut-être mieux que des thèses d’université la sociologie des gens qui partent, des gens qui reviennent, des gens qui rêvent. Dakar, dans le film, est un point d’ancrage, New York, une ville d’accueil, une ville rêvée. Dakar et New York sont situées sur les deux rives de l’Atlantique. C’est tellement vaste qu’on l’oublie souvent… Il y a, certes, la misère, la corruption et l’oppression en Afrique (ou ailleurs), mais on peut partir aussi pour autre chose. Cela peut relever du domaine de l’intime. Le drame du flux migratoire est qu’il est toujours vu comme un phénomène de masse, pas comme un déplacement de personnes. L’avant-première de Des étoiles, une coproduction franco-sénégalo-belge, a eu lieu au Festival de Toronto, au Canada, en septembre dernier. Dyana Gaye a fait appel à des noms connus dans le cinéma africain actuel comme Souleymane Seye N’Diaye (qui a joué dans La Pirogue, de Moussa Touré), Marième Demba Ly, Ralph Amoussou ou Maya Sansa. Dyana Gaye est surtout connue par la réalisation de courts métrages comme Une femme pour Souleymane, J’ai deux amours ou Un transport en commun. ■

gosto 15El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Retrouvez toutes les photos du Festival international du cinéma d’Alger sur la page facebook :www.facebook.com/pages/Festival-International-du-Cinéma-dAlger/1383020918616261

sur le net

MILA TURAJLIC. Documentariste serbe

Tito adorait les films de guerre et les westernsLa jeune documentariste serbe Mila Turajlic était en compétition au 4e Festival international du cinéma d’Alger (FICA) et des journées dédiées au film engagé avec Cinema komunisto. Un documentaire qui relate l’histoire de l’ex-Yougoslavie à travers la passion pour le 7e art de Josip Broz Tito, fondateur de cette République fédérative des Balkans, devenu Président à vie, à la tête d’un parti communiste, parti unique. A l’éclatement de la Yougoslavie, Mila Turajlic n’avait que dix ans.

Que représente Tito pour vous aujourd’hui  ?

La réponse était tellement difficile qu’il fallait faire un film ! Je suis native d’une famille fortement pro-yougoslave, mais anticommuniste. Même si mes parents et mes grands-parents étaient de gauche. Ma mère était à Paris lors des manifestations estudiantines de mai 1968. Chez moi, j’ai grandi avec une image pas très positive de Tito, une image d’un dictateur. Cela dit, dans mon cercle familial et amical, il était perçu comme un grand chef d’Etat. Nous étions contre l’idéologie et le système politique qui interdisait les libertés et les droits politiques, mais en même temps, nous étions conscients du fait que la Yougoslavie était un pays sérieux avec une stature internationale. J’ai mis cinq ans pour faire ce film, lu des documents, consulté des archives… J’ai aujourd’hui beaucoup de respect pour Tito. J’ai visité son île privée (Brijuni) et me suis déplacée dans le camp des prisonniers politiques. En comparant Tito aux politiciens d’aujourd’hui, on se rend compte que ces derniers ne sont pas du tout des chefs d’Etat,

ce sont des managers d’affaires !

Tito était-il un dictateur ?Oui ! Mais peut-on parler de dictateur

éclairé ? Peut-on faire plus une comparaison entre Tito et Atatürk qu’entre Tito et Staline ? Le débat est : qu’a réellement fait ce dictateur pour son pays (…) ? J’ai évoqué dans le film la séparation entre Tito et Staline en 1948. A cette date-là, Tito prenait la tête de la Yougoslavie et décidait de positionner plus tard le pays dans le mouvement des non-alignés.

Il était, semble-t-il, difficile pour vous de retrouver les archives ?

Il n’est pas facile d’accéder aux archives en ex-Yougoslavie. Des archives déjà mal conservées. Il y a un problème de droits sur ces archives (…). Les studios Avala seront vendus. Ils sont fermés. La plupart des choses que vous avez vues dans le film ont été jetées à la poubelle, comme les costumes, les décors, les bobines…Heureusement qu’après avoir visionné le film, le directeur de la cinémathèque de Belgrade a décidé de sauver les bobines abandonnées.

Pendant le tournage, j’ai récupéré beaucoup de choses. Personne ne s’intéresse aux archives de ces studios ! L’homme d’affaires qui va acheter les studios va, en fait, récupérer le terrain, avoir la liberté de faire disparaître les bâtiments. Les cinéastes ex-yougoslaves ont essayé de trouver une solution pour sauver cette mémoire. Malheureusement chez nous, seul l’argent a la parole ! En racontant l’histoire de Avala studios, je revenais en fait sur celle de la Yougoslavie. Une manière d’expliquer les raisons de l’écroulement du pays (NDLR : la Yougoslavie se disloque en 1992).

N’y a-t-il pas ce sentiment de se débarrasser d’une certaine mémoire, ne plus parler de l’héritage de la Yougoslavie ?

Le problème chez nous est qu’à l’arrivée des

communistes au pouvoir en 1945, ils ont effacé l’histoire précédente de la Yougoslavie. Les nationalistes ont fait de même à leur arrivée au pouvoir dans les années 1990. Et curieusement, la révolution démocratique des années 2000 a également passé l’éponge sur l’action des nationalistes. On est donc dans une logique d’effacement et de redémarrage. On oublie le passé et on revient à zéro ! Un pays ne peut pas avancer sans assumer son passé.

Avez-vous trouvé facilement le projectionniste particulier de Tito, Leka Konstantinovic ?

Je ne savais même pas qu’il existait. J’ai trouvé son nom dans les archives après deux ans de recherche et on m’a dit qu’il était encore en vie. Il n’a jamais donné d’interviews. Il m’a fallu beaucoup de temps pour établir une relation avec lui, le convaincre de parler devant la caméra. Malheureusement, il est décédé avant l’avant-première du film…

Il paraît que Tito a vu 8000 films dans sa vie…

C’est vrai. Le projectionniste a gardé un journal précis sur les films vus par Tito. On sait exactement quels films Tito avait choisi de voir lorsqu’il avait invité Fidel Castro ou la sœur de la reine d’Angleterre. Tito adorait les films de guerre et les westerns. Kirk Douglas était son comédien préféré… En Serbie, Cinema komunisto est sorti en salle. Cela n’arrive jamais chez nous pour un film documentaire. La génération qui a connu Tito n’a pas caché son émotion après avoir vu le film. Les jeunes, par contre, ont avoué ne connaître même pas le visage de Tito. Pour beaucoup, c’était la première fois qu’on leur parlait du maréchal Tito. F. Métaoui

Une géographie mouvante

Hier, le Festival international du cinéma d’Alger (FICA), qui avait pour thème «Le cinéma engagé», a pris fin au terme d’une 4e édition de très bonne facture. El Watan Week-end a sélectionné pour vous un film à ne manquer sous aucun prétexte, Des étoiles, signé par la Sénégalaise Dyana Gaye.

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Scène du film Des étoiles

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L’année 2013 a été riche en découvertes artistiques, et pourtant, elle touche déjà à sa fin. L’occasion de revenir sur les œuvres algériennes qui ont fait l’année. Avec l’aide des disquaires, des libraires et des spécialistes du cinéma, El Watan Week-end vous propose la must but not last liste.

LES TERRASSES. MERZAK ALLOUACHE«Les terrasses est l’un des meilleurs films de Merzak Allouache, il dévoile la société algérienne avec plein de chaleur», confie Nabil Hadji. «C’est un film

bien fait, un travail bien maîtrisé et un jeu de comédiens intéressant et bien dirigé par le réalisateur», poursuit-t-il. Ce long métrage, filmé en janvier 2013 et produit par JBA Productions, se base sur un concept original : donner à voir Alger à partir de cinq terrasses dans cinq quartiers emblématiques de la capitale que sont La Casbah, Bab El Oued, Belcourt, Notre-Dame d’Afrique et Télemly. A travers ce film, le réalisateur franco-algérien Merzak Allouache dépeint le quotidien algérien entre violence, contradiction, intolérance et conflits sans fin… tout cela, dans des espaces à ciel ouvert. «Les terrasses donne une perception de la réalité de la société algérienne en racontant cinq histoires intéressantes, dans une mise en scène bien élaborée. Personnellement, je pense que ce nouveau film de Merzak Allouache est meilleur que les précédents», conclut Nabil Hadji.

LIVRESLES ANGES MEURENT DE NOS BLESSURES. YASMINA KHADRA«Les livres de Yasmina Khadra se vendent toujours très bien»,

confie un libraire d’Alger, «sa médiatisation y est pour beaucoup». En effet, «Yasmina Khadra est incontestablement, l’auteur le plus lu en Algérie », confie un libraire basé à Constantine. Pour autant, sa belle plume et son style entraînant ne sont pas étrangers à ce succès. Ses fans le suivent de roman en roman et le dernier en date, Les anges meurent de nos blessures, paru aux éditions Casbah, ne déroge pas à la règle, et ce, dans

la plupart des librairies du pays. «Le personnage a confiance en tout et à chaque fois qu’il est face à une femme, il abdique, il ne combat plus et il a raison», déclare l’écrivain sur le personnage de son roman. De plus, celui qui a fait part de son désir de se porter candidat à la présidentielle de 2014 et qui a récemment pris un virage risqué dans sa littérature, revient vers un style qui lui correspond davantage, comme nous le confie un de ces fans : «Les derniers écrits de Khadra tendent à se politiser, ce qui ne lui ressemble pas, mais son dernier roman, c’est du bon vrai Khadra. Un personnage qui se complexifie au long d’une structure narrative de haute volée et de la poésie. Peut-être un peu trop, d’ailleurs.»

MÉMOIRES D’UNE COMBATTANTE DE L’ALN. ZOHRA DRIFDéjà épuisé dans plusieurs librairies du pays, le livre de Zohra Drif, Mémoires d’une combattante, a rencontré un franc succès. «Ce livre s’est autant vendu pour deux raisons essentielles : la

première est qu’il s’adresse autant aux historiens qu’aux amateurs du livre ou aux personnes curieuses, tous veulent en savoir un peu plus sur cette guerre d’Algérie», confie Youcef Sayeh, critique littéraire. «Les gens attendaient le point de vue de cette femme qui était partie prenante dans la guerre, et son livre est pour beaucoup une référence», ajoute notre interlocuteur. «Le deuxième point qui a fait son succès est que l’ouvrage est une sorte de roman d’aventures, sauf qu’il raconte des

vérités, écrit avec un style émouvant et condensé», explique Youcef Sayeh. «A travers ses mémoires, Zohra Drif nous fait partager son combat et sa joie de vivre sans jamais se mettre en avant, là est l’exploit», conclut-il. Pour autant, le fait que le livre soit épuisé n’est pas toujours annonciateur de succès, comme l’expliquent les libraires  : «Il se peut que la maison d’édition n’ait pas fait un gros tirage, ce qui explique l’épuisement, ça ne veut pas forcément dire que ce livre est un best-seller.» D’autres font les louanges de la moujahida : «C’est une personne incroyable, et les gens veulent savoir certains détails qui ne peuvent être apportés que par une héroïne de la Révolution algérienne.» Une chose est sûre, le livre est sans conteste une des révélations de cette année 2013.

LES AMANTS DE CORDOUE. FARID BENYOUCEFNominé pour le prix Afrique Méditerranéenne-Maghreb (prix décerné annuellement pendant la période du Salon du livre à Paris par l’Association des écrivains de langue française) en mars prochain, le nouveau roman Les amants de Cordoue, écrit par

l’Algérien Farid Benyoucef et paru aux éditions Média-Plus Constantine, a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par les lecteurs algériens. «J’ai eu un coup de cœur pour ce roman», confie Yassine Hannachi, directeur des éditions Média-Plus. Il ajoute : «Je pense que l’histoire et le style ont contribué à ce succès.» Ce roman qui se vend bien raconte une histoire d’amour sur fond d’émigration clandestine. La harga découle de l’histoire d’amour, elle

est la toile de fond, elle n’est pas sujet du roman. Les deux héros sont obligés de quitter leur pays pour l’Espagne dans le seul but de vivre leur amour. «La harga  pour l’amour d’une femme et non comme à l’accoutumée pour des raisons économiques est très originale», conclut Yassine Hannachi sur le contenu du livre.

FILMSLES JOURS D’AVANT. KARIM MOUSSAOUI«C’est l’un des seuls films qui m’a le plus touché et je peux le classer parmi les meilleurs de cette année», confie Nabil Hadji, critique cinéma. Et de poursuivre : «Un scénario bien écrit, une atmosphère bien installée par le réalisateur et un film émouvant. Tout était réuni pour que ce film soit un succès.» Ce court métrage de fiction, signé Karim Moussaoui et produit en Algérie, narre l’histoire de deux voisins, Djaber et Yasmina, qui ne se connaissent pas. L’action se passe au milieu des années 1990 dans une cité au

sud d’Alger et fait état du défi de la mixité dans la société algérienne. «Le jeu d’acteurs est crédible», conclut Nabil Hadji qui permet de voir les premiers

pas au cinéma d’acteurs prometteurs comme Mehdi Ramdani, Souhila Mallem ou encore Chawki Amari. Pour Samir, un autre connaisseur du cinéma algérien : «Ce que ce film raconte, les Algériens l’ont vécu, ce qu’il aime, les Algériens l’ont déjà caressé, ce qu’il déteste, les Algériens continuent de le ressentir.» Les Jours d’avant, de Karim Moussaoui, a d’ailleurs été élu Prix Format Court au Festival international du film francophone de Namur (FIFF) en octobre dernier.

ALBUMS BRYA. BABYLONE«L’ultime révélation de 2013, c’est bien les Babylone. Véritable

phénomène du Net et musiciens de qualité, ils n’apportent pas seulement une touche de simplicité, de sincérité et de fraîcheur qui manquait à la musique algérienne contemporaine, mais aussi une parfaite gestion de leur image de marque, distillant au compte-gouttes leurs apparitions TV, radio ou sur scène. Ce sont des artistes que je respecte, car

ils bousculent les codes actuels d’image et de gestion de carrière», selon Nassim M’hamsadji, chanteur du groupe Djezma. Le groupe Babylone a fait le buzz avec son single Zina. Le tube passait en boucle lors de sa sortie sur les ondes de la Radio algérienne, notamment sur les plateformes de vidéos en ligne, où le titre dépasse aujourd’hui 10 millions de vues. Cette chanson est extraite de leur premier album Brya, sorti le 23 juin dernier. L’album, composé de dix titres, est «un mélange intimiste de sonorités et de lignes mélodiques écrites dans une lettre», affirme Amine Aït Hadi, le leader du groupe. Par ailleurs, le groupe, qui se dit content que sa musique plaise à différentes catégories d’âge, vient d’entamer une tournée nationale depuis le mois de novembre, et prévoit des dates à l’étranger durant 2014.

ED’DOUNIA ET OULH N’AHAGGAR. IMZAD «Techniquement et de manière orchestrale, avec le groupe Imzad, nous avons affaire à de très bons musiciens», déclare K. Smaïl, journaliste spécialisé en musique algérienne. Ils s’appellent Bey,

Elhassen, Abdellah, Moussa, Abdelkader, Hachem, Khouti, Boubekeur, Aïcha et Ahmed, jeunes talentueux dont trois jouent à la guitare électrique avec brio. Influencé par John Lee Hooker et Ali

Farka Touré, son père spirituel, le groupe évolue «dans un style blues rock targui du Sahara très bien travaillé, avec une âme et un beau texte qui revient souvent vers les racines, l’indigence, la pauvreté de leur région l’Ahaggar».Produit par les éditions Padidou, le groupe a lancé cette année deux albums. Le premier Oulh n’Ahaggar (le cœur de l’Ahaggar) est sorti en juin 2013. Le second album, intitulé Ed’dounia, est dans les bacs depuis octobre dernier. Le groupe animera, le 31 décembre, un show lumière intitulé «Amour et paix», à Tamanrasset, dans le cadre des Journées culturelles du Sud.

AVANCEZ L’ARRIÈRE. DJMAWI AFRICASans conteste, pour l’ensemble des spécialistes, le groupe Djmawi Africa a marqué l’année musicale 2013 et a rencontré un franc succès auprès du public avec son album Avancez l’arrière que Hakim, fondateur de la radio en ligne Hnawelhik, décrit comme

«un exemple de bonne sonorité». «J’ai suivi ce groupe depuis le début et je vois une évolution. Son album est excellent par rapport au premier», affirme K. Smaïl. Disponible chez les disquaires depuis juin dernier, Avancez l’arrière, composé de onze morceaux, nous plonge dans un univers marqué

par la diversité des styles, dérivés des talents polyvalents des huit musiciens qui forment le groupe. D’après Abdou El Ksouri, guitariste du groupe : «L’album est imprégné de beaucoup d’influences nouvelles que nous avons acquises lors de nos différentes rencontres au cours de ces cinq dernières années.» Il le décrit aussi comme étant «très urbain par ses textes, universel par ses rythmes, mais très algérien, maghrébin et africain par ses mélodies». D’après K. Smaïl, Djmawi Africa a progressé avec perfection tout en préservant son univers musical, chose qu’on retrouve à l’échelle instrumentale.

16 tendances El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Suivezl’actualité de la tournée nationale de Babylone sur la page facebook : www.facebook.com/Babyllone

Sofi a Ouahib et Ryma Maria [email protected]

L’année aurait été morose sans eux !

YEMMA. DJAMILA SAHRAOUIDiffusé en avant-première au Festival d’Oran à la fin de l’année 2012, Yema, le deuxième film de Djamila Sahraoui, dont la sortie a eu lieu en 2013, a rencontré un énorme succès et a d’ailleurs été sélectionné dans 80 festivals dans le monde, raflant 15 prix au passage, dont le prestigieux Etalon d’argent au Festival du film de Ouagadougou. «Il est courageux de parler de la décennie noire en Algérie», confie le critique cinéma Nabil Hadji. Et de poursuivre : «L’histoire est simple et pleine d’émotions, le récit reste cohérent malgré quelques erreurs de mise en scène et le plus important

encore, le film expose avec perfection le poids de la tragédie sur les Algériens.» Par ailleurs, un connaisseur du cinéma algérien fait l’éloge du film qu’il considère comme «l’un des plus beaux

films algériens de cette décennie». «Yema, c’est la mère courage par excellence. Celle qui crie en silence et agit avec perte et fracas. Yema, c’est aussi cette Algérie des chimères devenue fragile et incandescente. Point de temps mort, peu de dialogue, une caméra qui explore, avance, timidement et lentement. Un film nerveux où sa douceur hante les esprits», conclut-il.

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planète 17El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

Protection de l’environnement, développement durable, conventions, pactes… Malgré tous ces garde-fous, les pollueurs n’ont de cesse de faire suffoquer notre planète. El Watan Week-end vous en donne la preuve.

Slim [email protected]

Lors de la 19e Conférence des parties (COP19) de la Convention des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), qui s’est tenue à Varsovie (Pologne) du 11 au 22 novembre 2013, près de 140 organisations et réseaux de la société civile ont quitté la salle avant la fin des travaux. Ils ont également publié une déclaration intitulée «Le secteur privé prend le contrôle du climat» dans laquelle ils dénoncent l’extension des marchés carbone, le pouvoir grandissant des lobbies des industries polluantes et le sponsoring de la conférence par des industriels reconnus comme pollueurs, à l’image de d’Arcelor-Mittal et BMW. A Varsovie, c’est la première fois, depuis qu’ont débuté les négociations sur le réchauffement climatique, que participent des représentants de sociétés privées mondiales. Pour les ONG, placer les industries polluantes au cœur des négociations empêche les Etats de prendre des mesures efficaces. A Varsovie, la salle de conférences a été réalisée par le géant mondial de l’acier Arcelor-Mittal, l’eau potable fournie par le constructeur de méga-barrages Alstom, les blocs-notes et les stylos offerts par la compagnie d’électricité polonaise PGE, et les voitures mises à disposition par les constructeurs Opel et BMW. Depuis que l’homme cherche à se moderniser, les entreprises se développent aux dépens de notre environnement. A leur naissance, les premières industries sont de petites manufactures qui produisaient de la fumée comme principal polluant. Leur nombre limité n’engendrait pas encore des niveaux de pollution inquiétants.

INTÉRÊTSMais lorsqu’il y a un demi-siècle, ces usines sont devenues des industries à grande échelle et des unités de fabrication, la question de la pollution industrielle a commencé à prendre une autre tournure. Les consommateurs ont été les premiers à s’alarmer du sort de l’environnement. En réponse à leurs inquiétudes, les pouvoirs publics s’en sont pris aux entreprises pour avoir provoqué des dommages et ne pas avoir respecté certaines règles édictées. Depuis, les firmes sont astreintes à se préoccuper de l’environnement sous peine d’apparaître comme le vecteur principal de la dégradation. Certaines ont réussi leur mutation pour devenir des entreprises citoyennes, c’est-à-dire atteindre le stade de mettre au même niveau leurs intérêts et ceux de l’humanité, d’autres ont intégré des segments technologiques pour atténuer et réduire leurs effets sur l’environnement. Mais pour la grande majorité, beaucoup reste à faire. En effet, l’absence de politiques efficaces a permis aux industries de contourner les lois et

d’utiliser des technologies dépassées, fonctionnant à l’ancienne et produisant ainsi une grande quantité de déchets. Beaucoup de petites industries, parce qu’elles n’ont pas suffisamment de capitaux, échappent souvent à la réglementation de l’environnement. Deux cents millions de personnes sont affectées par la pollution industrielle. Un rapport déposé quelques jours seulement avant la 19e Conférence de Varsovie s’avère à ce titre inquiétant. Les auteurs ont volontairement exclu les secteurs pollués d’Amérique du Nord et le site de Fukushima, au Japon, où le tsunami de mars 2011 a entraîné une catastrophe nucléaire. Et pourtant, ce rapport fait état de populations intoxiquées par des métaux lourds, exposées à des émissions toxiques ou en contact direct avec des hydrocarbures. Les sites les plus touchés, dix au total, sont situés en Argentine, en Europe de l’Est, en Asie et en Afrique.

AFRIQUEDans le delta du Niger, la ville de Kabwe (Zambie) et le quartier d’Agbogbloshie (dans la capitale du Ghana) occupent la tête du peloton. A Kabwe par exemple, la concentration en plomb dans le sang des enfants est 40 fois supérieure à la limite acceptable. A Accra (Ghana), la destruction des équipements électroniques désuets en provenance d’Europe, qualifiée de sauvage, a multiplié les concentrations de plomb, de mercure et de cadmium chez les habitants. Enfin, au Niger, la destruction des gaz extraits du sol lors du pompage du pétrole affecte des milliers de personnes. Trois sites européens sont considérés comme dangereux. Evidemment, celui de Tchernobyl (Ukraine, 1986) a toujours des répercussions, notamment en raison de la radioactivité qui rend la région inhabitable. En Russie, dans la région de Norilsk, la production de nickel a entraîné la disparition complète de la forêt dans un rayon de 30 km autour des installations industrielles. Mais le pire demeure le secteur de Dzerjinsk, en Russie. L’ancien site de production d’armes chimiques est tellement pollué que l’espérance de vie de ses habitants est de 20 ans inférieure à la moyenne nationale. Au Bangladesh, les habitants de Hazaribagh sont affectés par les émissions de polluants issus

de la transformation du cuir. Chaque jour,

15 000 m3 de rebuts et de boues toxiques sont rejetés dans la nature. Le taux de mortalité y est 300 fois supérieur à celui des autres villes du pays. A

K a l i m a n t a n (Indonésie) , le

mercure utilisé pour récupérer l’or provenant

des mines artisanales est brûlé. Les 1000 tonnes rejetées dans l’atmosphère chaque année représentent 30% des émissions mondiales de ce métal liquide. Dans le même pays, le fleuve Citarum (voir photo) a été transformé en véritable dépotoir où des tonnes d’ordures flottent dans une eau nauséabonde. Il y a tellement de déchets que les habitants pourraient presque marcher dans des flaques d’eaux polluées. Enfin, en Argentine, le bassin Riachuelo-Mantanza est considéré comme le site le plus pollué d’Amérique du Sud. Des tonnes de métaux lourds et de produits cancérigènes sont déversées, chaque année, dans une zone qui abrite plus de 3,5 millions d’habitants.

PALMARÈS«L’exploitation des mines et le traitement des minerais qu’elle implique ont été la source de polluants la plus importante sur la planète en 2011», conclut une étude menée par l’ONG Green Cross Suisse et présentée le 10 novembre 2013 à Zurich. L’exploitation des mines et le traitement des minerais représentent un risque pour 7,02 millions de personnes. La deuxième source de polluants la plus importante est la fusion des métaux avec 4,95 millions de personnes à risque. Viennent ensuite la production chimique (4,78 millions de personnes à risque), l’exploitation de mines avec des moyens artisanaux (4,23 millions), les surfaces industrielles (3,86 millions) et la production agricole (3,27 millions). Les décharges de déchets industriels et ménagers sont un risque pour 3,21 millions de personnes. Suivent l’industrie lourde (2,77 millions), l’industrie pétrochimique (1,91 million) et les tanneries (1,89 million). Les grandes entreprises font-elles vraiment des efforts ? Le 12 septembre 2013, le rapport d’une ONG, la CDP, avance que les émissions de

gaz à effet de serre (GES) des 500 principales sociétés cotées au monde, qui ont rejeté en 1013 l’équivalent de 3,6 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2), contre 4,2 milliards en 2009, ont reculé de 14% en quatre ans, mais que ces émissions proviennent à 73% de seulement 50 firmes, dont les rejets continuent d’augmenter. Ces 50 plus gros émetteurs seront responsables à eux seuls de plus de 2,5 milliards de tonnes, un chiffre en augmentation de 1,7% en quatre ans. Il s’agit principalement de pétroliers et d’énergéticiens, de cimentiers et de groupes métallurgiques ou miniers. La Chine n’est étrangement pas présente dans la liste, alors qu’elle est désignée par les pays occidentaux comme le plus gros pollueur de la planète. On trouve seize entreprises américaines (notamment ExxonMobil, Wal-Mart, Dow Chemical, Chevron, Conoco Phillips, FedEx, AT&T), six britanniques (BP ou Rio Tinto), cinq allemandes (E.ON, RWE) et canadiennes (Imperial Oil). La France place six entreprises dans le classement : GDF Suez, le plus gros pollueur avec 157,9 millions de tonnes de CO2, devant Lafarge (106,3 millions), EDF (80,4), Total (51,4), Air liquide (22,1) et Saint-Gobain (12,8). ■

Les intérêts des entreprises, plus forts que l’environnement

Sonatrach, classée 17eRichard Heede, chercheur de l’institut de responsabilité climatique américain, classe l’entreprise nationale Sonatrach 17e sur les 20 plus gros investisseurs du secteur de l’énergie dans le monde. Les cinq premiers du tableau qui émettent 15% des GES sont l’américain Chevron (3,52% des émissions en 150 ans), ExxonMobil (3,22%), Saudi Aramco (3,17%), BP (2,47%) et Gazprom (2,22%). Sonatrach a rejeté près de 0,64% de la totalité des gaz à effet de serre depuis sa création, ce qui représente 9263 milliards de tonnes de CO2 ; elle en a rejeté 386 en 2010.

1600 milliards d’euros (50 000 euros par

seconde) : c’est le coût de la pollution et dommages

causés à l’environnement par les 3000 plus grandes

entreprises du monde en 2008.

ce que dit l’ONULancé en juillet 2000, le Pacte mondial des Nations unies est une initiative destinée à rassembler les entreprises, les organismes des Nations unies, le monde du travail et la société civile. Il regroupe des entreprises citoyennes dans plus de 100 pays autour de dix principes universels parmi lesquels il y a :- Principe 7 : promouvoir une approche prudente des grands problèmes touchant l’environnement ;- Principe 8 : prendre des initiatives en faveur de pratiques environnementales plus responsables ;- Principe 9 : encourager la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement ;- Principe 10 : les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.

3,6 milliards de tonnes de CO2 ont été rejetés en 2013

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18 relax El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

El Watan Week-end

édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61 008 000 DA.

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et

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accord de la rédaction.

El Watan Week-end se fait, chaque vendredi le relais d’«Un Toit pour Chat, Un Chat pour Toi !», groupement constitué d’un petit nombre de particu-liers qui recueillent, soignent, vaccinent et stérilisent autant d’animaux que leurs moyens personnels le permettent. La

stérilisation constitue le point d’orgue de leur action. Les animaux sociables sont proposés à l’adoption sur leur page Facebook après un moyen séjour en famille d’accueil et les autres sont réintroduits dans leur environnement habituel et deviennent ainsi des chats libres complètement sous contrôle. «Un Toit pour Chat, Un Chat pour Toi !» n’est pas un refuge et ne fonctionne que grâce à l’aide que représente la prise en charge des animaux par des familles d’accueil temporaires. Ils encouragent tous les citoyens responsables à faire de même au niveau de leur quartier et les invitent à s’aider de la page Facebook afi n de trouver des familles d’accueil/foyers à leurs protégés. Aucune participation fi nancière ne vous sera demandée !

v

PrincessePrincesse est une

chatonne très gracieuse et très

douce !Princesse a 1 an, est

vaccinée, stérilisée et parfaitement

propre.Contact :

[email protected]

Tél. : 0774 760 301

Que voir à la télé ce soir ?

A vous de jouer...

solutions de la semaine précédente

La sélection de Samir Ardjoum

Encore un fi lm d’horreur avec des enfants, me direz-vous ! Et vous n’aurez pas tort. Sauf que dans ce cas, l’enfant est suffi samment dessiné qu’il en devient adorable. Ce n’est pas une garantie, juste une belle parabole sur l’incommunicabilité qui règne sur notre société. Donc un très bon fi lm d’horreur avec des enfants qui se «font» des adultes.

Nouvelle proposition de Tsui Hark et véritable claque du fi lm d’arts martiaux mâtiné de suspens conandoylien. Imaginez un avatar de Sherlock Holmes errant dans une Asie qui se serait accouplée avec les rondeurs sensuelles des Milles et une nuits. Imaginez puis ouvrez les yeux. Le fi lm peut débuter.

C’est encore un coup de Lucas et de Spielberg. Maalich, c’est une excellente idée. Laquelle ? Faire un fi lm sur les années d’apprentissage de Sherlock Holmes, de sa rencontre avec Watson et Moriarty. Le résultat est magnifi que, bien choisi pour les fêtes de fi n d’année, et marqué de cette poésie cruelle qui fait croire aux enfants qu’ils devancent intellectuellement leurs aînés. Et ça marche ! A voir d’urgence !

The children. Horreur Detective Dee. Thriller Le Secret de la pyramide. Policier

>> Ciné FX.22h40 >> Ciné+ Frisson.20h45 >> Paramount Channel.20h40

HORIZONTALEMENT 1- De la musique, de l’art, etc. 2- Craintifs. Carte. 3- Hissées. Porté. 4- Cessés. Cube. 5- Ex-amie. Droite. 6- Queue de souris. Trouillard. 7- Nourriture. Colère. 8- Coloré. Note.9- Boucherie. Saison.10- Parler d’Ecosse. Paresseux. Rite.

VERTICALEMENT 1- Huilé. 2- Stérilisée. 3- Partie du visage. Existences. 4- Assassinée. Descente. 5- Canal naturel. Possessif. 6- Ca-naux. Article. 7- D’être. Titre anglais. 8- Divinité. 9- Mocheté. Pronom.10- Crochet. Vin d’Espagne.

Pyramots Sudoku

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Un représentant de l’International Amateur Boxing Association (AIBA) sera ce dimanche à Alger. Le but de cette visite est de débloquer la situation qu’est en train de vivre la franchise algérienne du Desert Hawks.

En effet, cette équipe qui est engagée pour la seconde année dans la compétition du World Serie Boxing (WSB) semble, aujourd’hui, livrée à elle-même. Les responsables de la franchise algérienne du Desert Hawks ont dû faire toute une gymnastique pour honorer les engagements internationaux afin de prendre part aux trois matches qu’elle a dû livrer respectivement face aux formations allemande, américaine et argentine, alors que la confrontation face aux Italiens a dû être reportée. Ayant eu vent que la franchise algérienne allait faire l’impasse sur le match qu’elle devrait livrer en Argentine, l’AIBA a brandi la menace de la suspension de la Fédération algérienne de boxe. Mais malgré ça, l’équipe s’est déplacée à Buenos Aires avec ses propres moyens sans l’aide de la Fédération, nous a précisé le manager général de l’équipe, Azzedine Aggoune. Devant la demande du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, concernant la gestion financière, Aggoune a insisté pour que les conclusions de cette enquête soient rendues publiques afin, dira-t-il, «pour que les responsabilités des uns et des autres soient situées». Et d’ajouter : «De quelle gestion douteuse parle-t-on sachant que seule l’AIBA avait tenu ses engagements en payant directement les prestataires avec l’achat des billets d’avion et la rémunération des

boxeurs étrangers. Nous, nous n’avons touché aucun sou. Les boxeurs algériens n’ont pas été payés à ce jour. On leur a juste donné quelques primes après avoir contracté des dettes auprès de gens qu’on connaît.»

DÉMISSIONPar ailleurs, Aggoune a précisé qu’il avait informé le bureau fédéral qu’il cesserait toute activité après le match livré face aux Argentins, non sans déplorer la situation des boxeurs, qui ne s’entraînent même plus, puisqu’il n’y a ni regroupement ni stage. Ils se contentent juste de prendre part aux matches sans une véritable préparation. Face au dénigrement qui a visé le niveau de la compétition WSB, Aggoune explique : «Sur les vingt boxeurs finalistes du dernier Championnat du monde de boxe à Alamty, en Kazakhstan, les vingt prennent part à la compétition du WSB, dont Mohamed Flissi.» Il est clair aussi que la franchise Desert

Hawks a servi dans la préparation des boxeurs algériens dans les compétitions internationales. Et la médaille d’argent remportée par l’Algérien Flissi à Alamty ainsi que les cinq médailles d’or décrochées en Turquie lors Jeux méditerranéens, à

Mersin, en sont la preuve. Pour rappel, Desert Hawks a perdu deux matches face à l’Allemagne (5-0), l’Argentine (4-1) et s’est imposée devant les Etats-Unis (3-2). Le prochain match des Algériens est prévu le 11 janvier face à l’Ukraine. ■

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omnisports 19El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

sur le net fr-fr.facebook.com/AlgeriaDesertHawks

Boxe : les instances internationales en arbitre

La Fédération algérienne de natation (FAN) organise le championnat national de natation à la piscine du chef-lieu de la wilaya de Tipasa aujourd’hui et demain. Pas moins de 34 clubs issus de 10 ligues se présenteront avec 149 nageurs et 58

nageuses des catégories cadettes et juniors, afin de participer aux épreuves de ce championnat national qui se déroule dans le bassin de la superbe piscine de Tipasa. Les épreuves débuteront à partir de 9h. M’hamed H.

Championnat national de natation à Tipasa

Farouk [email protected]

Second forfait de Aggoune au cross de Souk El Thenine Bettiche de retour en févrierL’athlète Amina Bettiche, médaillée d’or aux Jeux méditerranéens de Mersin (2013), dans l’épreuve du 3000 m steeple (9’40’’71), qui a inauguré sa saison à l’occasion du cross de Marseille (15 décembre), en terminant 4e, a décidé de poursuivre sa préparation à Ras El Oued (wilaya de Bordj Bou Arréridj) sous la conduite de Mohamed Salem. Bettiche (GSP), vice-championne d’Algérie de cross-country 2012, ne s’alignera qu’au Régional de cross (Alger 8 février) et au National de cross-country. «Cette saison, on a privilégié la longue préparation foncière sur les hauteurs de Ras El Oued. Pour clore ce long stage de préparation, on a programmé deux cross comme le Régional et le National.Le principal objectif de Bettiche est celui de faire bonne figure aux prochains Championnats d’Afrique, qui auront lieu à Marrakech (Maroc) en août 2014. C. B.

Pour la deuxième année consécutive, l’athlète Khoudir Aggoune (IRB Souk El Thenine) ne sera pas présent au cross de la Soumman (wilaya de Béjaïa) comptant pour la 5e étape du challenge national de cross-country (FAA), qui se déroulera dans sa commune natale à Souk El Thenine demain. Forfait la semaine passée à Biskra pour cause de blessure, Aggoune ne s’est pas encore remis véritablement de son élongation au mollet. Le forfait forcé de Aggoune s’ajoute à celui de Ahmed Messeles, vainqueur à Biskra. Après ces forfaits, la course des seniors messieurs sera encore une fois animée par les coureurs de la sélection militaire, dont Mounir Mihout, ancien champion d’Algérie de cross. Ce dernier aura sûrement du mal à s’imposer devant ses coéquipiers Ahmed Dali, Mohamed Merbouhi ou Rabie Mekhloufi du Groupement sportif des Pétroliers (GSP), qui ont plus de rythme. Une certitude, la course du 10

000 m s’annonce rapide compte tenu du parcours très roulant. Chez les seniors dames, Souad Aït Salem (OBB), qui a fait l’impasse à Biskra, va renouer avec la compétition avec l’esprit de gagner. Sa poursuivante, Drissi Barkaoum (GSP), victorieuse facile à Biskra tentera toutefois de surprendre. Sur le plan de la participation, les organisateurs ont annoncé la présence d’au moins 900 athlètes (cadets, cadettes, juniors et seniors filles et garçons), représentants 21 wilayas d’Algérie. Les courses des benjamins et minimes (filles et garçons) auront un caractère régional. A noter que le championnat d’Algérie de cross-country Ali Lamaroui et Abdelhamid Sid Ahmed 2014 aura lieu officiellement pour la première fois à Tazoult dans la wilaya de Batna. La date sera arrêtée entre le 15 février et le 1er mars 2014. La décision finale sera connue dans les prochains jours à l’issue de la réunion des membres du bureau de la FAA. C. B.

Chadi, ici face au boxeur argentin

La malchance poursuit Aggoune

Trois joueuses convoquées en EN de handball L’équipe nationale féminine de handball a repris, hier, à la forêt de Bouchaoui, le chemin de la préparation sous la houlette de Karim Achour et de Djamila Naïli Douaouda. Pour ce premier stage après le limogeage de Mourad Aït Ouarab, le nouveau coach national, Achour Karim, a fait appel à trois joueuses, à savoir Imène Haffar (HCEB), la gardienne Lila Saâdoune (OJS Constantine) et Amina Benmostefa Dahou (HBCF Arzew). Concernant la présence de Nassima Dob à ce regroupement, l’entraîneur Achour précise : «Ce ne sont que des spéculations. Dob n’a jamais émis le vœu de mettre un terme à sa carrière avec l’EN.» Pour ce regroupement à Palm Beach d’une dizaine jours avant celui de la Hongrie, prévu dès le 1er janvier prochain, l’entraîneur devrait axer son travail sur le plan technique et tactique. A la veille du Championnat d’Afrique de handball, le staff technique n’a pas trop le choix si ce n’est d’apporter des correctifs, notamment sur le plan défensif. «Mis à part le footing, qui a eu lieu à Bouchaoui, toute la préparation se déroulera à la salle de Chéraga. L’heure n’est plus à la charge de travail», affirme Achour. Pour ce qui est de l’objectif assigné à la CAN, «c’est d’éviter la catastrophe devant notre public», ajoute Karim Achour. C. B.

3 «Futures» de tennis programmés en 2014Trois tournois internationaux dédiés à la mémoire de trois tennismen tragiquement disparus seront organisés l’an prochain par la Fédération algérienne de tennis avec l’étroite collaboration des dirigeants de Annaba, Alger et Oran. Les trois disparus, que personne n’oubliera jamais, avaient fait du tennis une passion de tous les jours. Le drame s’est d’abord abattu sur la discipline avec la perte cruelle de Slim Zanat (Annaba), un junior prometteur, ensuite c’est Abdelnasser Mezdad (Oran) qui est arraché à l’affection des siens et de tous ceux qui le connaissaient, et, enfin, disparu brutalement, à l’âge de 24 ans seulement, Mehdi Bouras (Alger), qui a été inhumé au cimetière d’El Alia, à Alger, le dimanche 31 mars 2013, en présence d’une foule nombreuse. Le défunt était le fils d’une ancienne star de la sélection nationale de handball, Rachid. On comprendra aisément que pour tous ceux qui ont vécu ces drames, les trois «Futures», annoncés pour l’année 2014, seront des tournois chargés d’une très forte émotion. Nous aurons, il va de soi, l’occasion d’en reparler en temps opportun, mais il faudrait, d’ores et déjà, que tous ceux qui peuvent apporter leur soutien, sur tous les plans, le fassent en souvenir de Slim, Abdelnasser et Mehdi. Trois joueurs qui resteront pour toujours dans la mémoire de tous ceux qui les ont côtoyés et pas seulement eux. L. O. B.

Les choses ont évolué«Les choses ont évolué depuis le dernier match livré par la franchise, le 13 décembre par les Desert Hawks en Argentine. Le MJS n’a jamais bloqué les boxeurs algériens de prendre part à cette compétition. Au contraire, la tutelle a voulu clarifier la situation, comme par exemple le bilan de la saison précédente. Cela est tout à fait légitime. Je vous annonce qu’une rencontre entre le MJS, AIBA et la franchise est prévue, lundi à Alger. A la faveur de cette réunion, on va finaliser le dossier de la franchise qui est reconnue par l’AIBA et le CIO. Je suis très optimise, la tutelle fera le maximum pour régler cette situation. A l’avenir, la Fédération algérienne de boxe va prendre en charge l’EN à 90% pour qu’elle participe aux tournois de la franchise. Nos pugilistes algériens se préparent actuellement en vue d’affronter à Blida les boxeurs de l’Ukraine et d’Allemagne (match retour), respectivement les 11 et 18 janvier prochain», nous confie le président de la FAB, Nabil Saïdi, ancien coach de l’élite algérienne de boxe et ancien président de la ligue de boxe de Blida. C. B.

NABIL SAÏDI. Président de la FAB

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Comparé à Lotta Schelin, footballeuse suédoise de l’OL, Zlatan Ibrahimovic ne s’est pas montré tendre envers le football féminin, discipline populaire en Suède. Lors d’un entretien accordé au quotidien suédois Expressen, le géant suédois a émis plusieurs critiques vis-à-vis des femmes chaussant les crampons. Selon lui, la comparaison avec le football masculin est impossible. «Avec tout le respect que je dois à ce que font les femmes, on ne peut pas comparer le foot féminin et le foot masculin. Il n’y a pas de comparaison à faire, du point de vue financier déjà, par exemple.» «Dans le reste de l’Europe, on me compare à Messi et Cristiano Ronaldo, en Suède, on me compare à des filles ! L’été dernier, on m’a demandé qui de Lotta Shcelin ou de moi est le meilleur. J’ai cru à une plaisanterie. Attention ! je ne dis pas que je ne m’intéresse pas à ce qu’elles font, mais on ne peut pas comparer les performances des

femmes et celles des hommes.» Une déclaration qui a vu Ibrahimovic subir la foudre du football féminin suédois dans la presse nationale et sur les réseaux sociaux. Une polémique qui intervient quelque temps après avoir été nommé sportif le plus apprécié de son pays…

Les Blaugrana se seraient rapprochés considérablement du gardien belge de l’Atletico Madrid, Thibaut Courtois. Depuis l’été 2011, le Belge est prêté par Chelsea à l’Atletico Madrid. A 21 ans, Thibaut Courtois est aujourd’hui une valeur sûre en Liga mais aussi sur la scène européenne. Forcément, ce dernier s’inquiète en vue de la fin de la saison. Après juin 2014, le natif de Bree devra retourner en Angleterre dans la mesure où il appartient au club londonien. Sauf coup de théâtre, le «Happy One» devrait continuer d’aligner le Tchèque et donc Thibaut Courtois se retrouverait coincé dans une sacrée impasse. Problème, les Rojiblancos refuseraient de débourser entre 20 et 30 millions d’euros pour garder Thibaut Courtois. D’après Marca, les gestionnaires du FC Barcelone auraient activé le bon levier afin d’amorcer des contacts sérieux avec les conseillers de Thibaut Courtois. Visiblement, le

dernier rempart serait tenté par la perspective de pouvoir porter le maillot des Blaugrana qui recherchent le successeur de Victor Valdés. Il faut dire qu’au Camp Nou, Thibaut Courtois aurait la garantie d’être titulaire d’entrée de jeu s’il arrivait à jouer au même niveau qu’à l’Atletico Madrid.

22 foot inter El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

sur le net www.fcbayern.de

Le Bayern en force dans le onze idéal 2013

2013, une année faste pour le club allemand

Ibrahimovic toujours direct ! Courtois devrait rester en Liga

Ronaldo, le Michael Jordan du football ! Carlos Queiroz, l’ancien coach du Real Madrid qui a côtoyé Cristiano Ronaldo à Manchester United, estime que le Portugais n’est pas moins que le Michael Jordan du football. Auteur d’un début de saison phénoménal sous les couleurs du Real Madrid, Cristiano Ronaldo est plus que jamais le grand favori du prochain Ballon d’or, dont le vainqueur sera dévoilé le 13 janvier prochain à Zurich. «C’est le joueur le plus complet. Autant en termes techniques, tactiques qu’en termes de capacités.» «Je suis fier de pouvoir être à ses côtés et le voir s’entraîner tous les jours», avait également confié Zinedine Zidane.

Mourinho veut HiguainA Naples depuis l’été dernier, Gonzalo Higuain (26 ans, 16 matchs et 9 buts en Serie A cette saison) serait dans le viseur de Chelsea. Selon The Sun, José Mourinho aurait même fait de l’attaquant argentin sa priorité pour le mercato d’hiver. Les deux hommes se connaissent bien pour s’être côtoyés au Real Madrid. Mais cette rumeur est toutefois étonnante. On voit mal en effet le Napoli se séparer d’Higuain dès janvier, même si les Blues pourraient proposer jusqu’à 60 millions d’euros...

Dortmund réclame 48 millions d’euros pour ReusLe milieu de terrain allemand du Borussia Dortmund Marco Reus est la priorités de David Moyes pour renforcer le milieu de terrain de Manchester United lors du mercato. Cependant le club allemand ne veut pas lâcher son joueur pour moins de 48 millions d’euros. Marco Reus, âgé de 24 ans disposait d’une clause libératoire de 34 millions d’euros mais suite au départ de Mario Gotze au Bayern Munich qui a payé le montant de la clause, le Borussia a alors décidé d’augmenter la clause de Reus pour ne pas se faire avoir une nouvelle fois. Selon la presse britannique, lesAllemands ont déjà mis au courant les Red Devils qu’ils devront débourser 48 millions d’euros s’ils souhaitent enrôler leur milieu de terrain.

Pizzi nouvel entraîneur de Valence

Quelques jours après l’annonce de l’éviction de Miroslav Djukic, Juan Antonio Pizzi prend le relais en qualité d’entraîneur de l’équipe première du Valence CF. Le technicien argentin, qui aura passé une bonne partie de sa carrière de joueur en Espagne (Valence CF, Villarreal, Tenerife, FC Barcelone), retrouve donc un championnat qu’il connaît bien. Il devrait aider son ancien club à quitter la deuxième partie du tableau de Liga où il végète depuis le début de saison.

Priorité Dzeko pour l’InterDepuis l’arrivée d’Erick Thohir et de sa puissance financière à la tête du club, l’Inter Milan se prend à rêver d’un effectif qui pourra à terme lui permettre de retrouver les sommets. Et durant le mercato hivernal à venir, les Nerazzurri pourraient d’ores et déjà tenter de recruter quelques joueurs de tout premier plan. Ainsi, selon Mediaset, le coach lombard, Walter Mazzarri, ferait d’Edin Dzeko une priorité. Le buteur international bosnien n’est pas un titulaire indiscutable du côté de Manchester City, où son contrat doit s’achever au 30 juin 2015.

Les joueurs du Bayern Munich forment l’ossature du onze idéal de football pour 2013, publié hier par le journal sportif français l’Equipe, et marqué également par la présence du capitaine de la sélection des Diables rouges et de Manchester City Vincent Kompany. Sans Euro ni Coupe du monde, le onze de cette année n’est plus essentiellement espagnol, comme il l’était en 2011 et 2012. Auteur du Grand Chelem en 2013 (Ligue des champions, Championnat et Coupe d’Allemagne, Supercoupe d’Europe, Coupe du monde des clubs), le club allemand du Bayern de Munich se taille cette fois-ci la part du lion (cinq joueurs dont 4 Allemands : Neuer, Lahm, Schweinsteiger et Müller). La sélection belge, adversaire de l’Algérie au Mondial 2014 au Brésil, est présente dans

l’équipe idéale 2013 avec son défenseur central Vincent Kompany, pour la deuxième année consécutive. «Capitaine de City et de la Belgique, apprécié pour son intelligence, son impact physique, sa qualité de relance, son jeu de tête mais aussi pour son humilité, Kompany rêve d’emmener loin sa sélection au Brésil en juin», souligne le plus grand journal sportif francophone. Avec Kompany, Manchester City a remporté 77% de ses matchs en Premier League, contre 50% lorsqu’il était absent (NDLR : l’ancien Anderlechtois a été blessé pendant plusieurs semaines à l’aine), a calculé l’Equipe. Les Belges Eden Hazard (Chelsea), Marouane Fellaini (Manchester United), Thomas Vermaelen (Arsenal), ainsi que Jan Vertonghen et Moussa Dembélé (Tottenham) sont par contre totalement oubliés. Le

continent africain est représenté dans le onze idéal 2013 par le milieu de terrain ivoirien de Manchester City, Yaya Touré. APS

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Le onze idéal du journal l’Equipe

Neuer (All/Bayern), Silva (Bré/PSG), Kompany (BEL/Manchester City), Lahm (All/Bayern), Alba (Esp/FC Barcelone), Touré (CoI/Manchester City), Schweinsteiger (All/Bayern), Müller (All/Bayern), Ribéry (Fra/Bayern), Ronaldo (Por/Real Madrid), Messi (Arg/FC Barcelone).

Messi le meilleur, selon The Guardian L’attaquant argentin du Barça, Lionel Messi, a été élu meilleur joueur au monde par le journal britannique The Guardian. Messi a devancé l’ailier portugais du Real, Madrid Cristiano Ronaldo, qui a été classé deuxième, alors que le capitaine de la sélection suédoise de football et attaquant du PSG, Zlatan Ibrahimovic, a pris la troisième place au classement,

ajoute la même source. Le jury était composé de douze journalistes, de l’ancien défenseur italien, Alessandro Nesta, de l’ancien gardien de but américain, Kasey Keller, et de l’ancien entraîneur de la sélection féminine de l’Angleterre, Hope Powell. Le Français Franck Ribéry vient en quatrième position, suivi Andrés Iniesta (5e) et Neymar (6e).

Ibrahimovic déclenche la polémique en Suède

Courtois intéresse le Barça

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Le titre d’hiver de la Ligue 1 se joue à Sétif

foot 23El Watan Week-endVendredi 27 décembre 2013

sur le net www.lfp.dz

C’est demain, en fin de journée, que l’on connaîtra le champion d’hiver de la Ligue 1 professionnelle de football. Ce qui est sûr, c’est que deux formations se disputent ce titre honorifique, il s’agit de l’USM Alger et l’ES Sétif. Et le hasard du calendrier fait bien les choses, puisque les deux clubs vont devoir s’affronter demain sur la pelouse du 8 Mai 1945 de Sétif, à partir de 17h45. Les gars de Aïn El Fouera comptent aujourd’hui deux points de retard sur le leader usmiste, mais un succès lors de cette journée pourrait propulser l’équipe de l’Entente en tête du championnat et la sacrer championne de la phase aller. Les coéquipiers de Delhoum ont souvent pris le meilleur sur leur hôte, lorsqu’ils recevaient la

formation de Soustara ces dernières saisons. Pour les Rouge et Noir, ce match sera d’une extrême importance, surtout qu’il ne reste que le championnat pour l’USMA, après avoir fait l’impasse sur la Coupe africaine et la dernière élimination en Coupe d’Algérie devant la JSK.

PAS DE FAUX PASLes coéquipiers de Zemmamouche ont des armes, eux, qui ont réalisé trois succès, trois nuls contre une seule défaite sur ses sept déplacements. Les Usmistes estiment même qu’ils auront, à l’occasion de ce rendez-vous, un petit avantage, puisque son coach Hubert Velud connaît bien la maison ententiste, pour avoir dirigé

et a été sacré champion la saison dernière avec l’ESS. Ce choc sera dirigé par l’arbitre Mohamed Saïdi. Ce dernier sera assité de Mohamed Chokri Bechirene et Mohamed Rezgane. La quatorzième journée sera importante aussi pour l’ASO Chlef et le MC Alger, qui espèrent mettre à profit la venue du CRB Aïn Fekroun et le MC El Eulma afin de se rapprocher du leader. Le choc JSM Béjaïa – CR Belouizdad sera un véritable match à six points aussi bien pour l’équipe locale que le Chabab, qui traverse une très mauvaise passe depuis plusieurs semaines. Le faux pas est également interdit pour le CA Bordj Bou Arréridj devant la JS Saoura au stade du 20 Août 1955 de Bordj.

A. C.

Le rideau tombera aujourd’hui sur le championnat national de Ligue 2 avec le déroulement de la 15e journée où sera désigné le champion d’hiver à l’issue des rencontres qui auront lieu cet après-midi sur les différents terrains du pays. En effet, le leader, l’USM Bel Abbès, tentera de terminer la saison en beauté et sur une bonne note à domicile en recevant la formation de l’AB Merouana dans un match qui ne sera pas facile pour les poulains du coach Bira. Une victoire sera la seule alternative pour bien terminer cette phase aller. De leur côté, les Asémistes de l’ASM Oran n’auront pas la tâche facile, à l’occasion de ce big derby face à la formation du MC Saïda dans un match capital pour les deux formations. Les capés de Mouassa semblent être décidés à ne pas céder le moindre point à domicile pour espérer arracher la carte de l’accession, alors que le MCS, quant à lui, est à la recherche des points pour améliorer son classement. La tâche s’annonce plus difficile pour les gars du NA Hussein Dey qui effectueront

un périlleux déplacement à Médéa pour tenter de réussir un bon résultat et terminer sur le podium. Les gars de l’O Médéa, quant à eux, visent le même objectif et veulent profiter de cette opportunité pour passer devant leur adversaire du jour. La tâche s’annonce compliquée pour l’USM Blida qui se rendra à Batna pour affronter le CAB local. Les deux équipes n’auront pas droit à l’erreur et la rencontre s’annonce déjà palpitante. Dans le bas du tableau, la course au maintien s’annonce

rude puisque la lanterne rouge l’ES Mostaganem évoluera chez elle face au MSP Batna et tâchera de réussir un bon résultat, au moment où l’A Bou Saâda profitera de la réception de l’AS Khroub pour réussir une victoire et s’éloigner de la zone rouge. Dans les autres rencontres, le WA Tlemcen se rendra chez l’US Chaouia et l’USMM Hadjout recevra l’USM Annaba. L. Hama

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L’international algérien du Club Africain, Abdelmoumen Djabou, a été sacré meilleur joueur étranger en Tunisie au terme d’un sondage organisé par un site spécialisé local, alors que son compatriote Youcef Belaïli, qui évolue à l’Espérance de Tunis, a été classé troisième. L’ancien joueur de l’ES Sétif a remporté

44,55% des voix, tandis que Belaïli en a récolté 9,28%. La deuxième place dans cette opération est revenue à l’attaquant gabonais de Sfax, Ibrahima Ndong, avec 39,75%. Baghdad Bounedjah, qui a rejoint l’Etoile du Sahel l’été passé, s’est contenté de la quatrième place avec 6,51 % des voix. APS

Avantage pour l’USMBA

Djabou meilleur joueur étranger en Tunisie

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Les ESS-USMA toujours disputés

L’USMBA favorite à domicile

DN Amateurs - CentreProgramme de la 13e journée

DemainCRBDB 14h00 NARBR

USMC 14h00 USMKWRM 14h00 ESBMCM 14h00 JSMCWAB 14h00 JSHDESG 14h00 IBKEK

USOA 14h00 RCKPAC 14h00 IBL

DN Amateurs - EstProgramme de la 13e journée

Aujourd’huiHAMRA 15h00 WARD

DRBT 15h00 USMKASAM 15h00 NRBT

EC 15h00 HBCLUSMAB 15h00 USB

MOC 15h00 JSMSESG 15h00 NCMUST 15h00 USFBBA

DN Amateurs - OuestProgramme de la 13e journée

Aujourd’huiCRBS 15h00 ESA

DemainCCS 14h00 RCR

GCM 14h00 IRBMUSR 14h00 JSMT

CRBB 14h00 RCBORSAM 14h00 CRTOMA 14h00 MBH

IST 14h00 WAM

LIGUE 1Programme de la 15e journée

Aujourd’hui

JSK 16h45 CSC

Demain

JSMB 15h00 CRB

RCA 15h00 MCO

USMH 15h00 MOB

CABBA 15h00 JSS

MCA 16h00 MCEE

ESS 17h45 USMA

ASO 18h00 CRBAF

LIGUE 1Classement avant la 15e journée

Pts J Diff

1 USMA 28 14 +8

2 ESS 26 14 +9

3 JSK 24 14 +6

4 ASO 23 14 +8

5 MCA 23 14 +5

6 MCEE 21 14 +2

7 CSC 21 14 +2

8 RCA 19 14 -2

9 MOB 18 14 -2

10 MCO 18 14 -3

11 USMH 16 14 +1

12 JSS 16 14 -3

13 CRB 15 14 -4

14 CABBA 13 14 -7

15 CRBAF 10 14 -8

16 JSMB 10 14 -12

LIGUE 2Programme de la 15e journée

Aujourd’huiCAB 15h00 USMB

ASMO 15h00 MCSOM 15h00 NAHDUSC 15h00 WAT

USMMH 15h00 USMAnABS 15h00 ASKESM 15h00 MSPB

USMBA 15h00 ABM

JSK – CSC aujourd’hui à 16h45Le match avancé comptant pour la quinzième journée du championnat de la Ligue 1 entre la JS Kabylie et le CS Constantine s’annonce très important pour les Kabyles. Les poulains de Azzedine Aït Djoudi, avec 24 points, veulent profiter de l’avantage du terrain afin de se hisser à la seconde place du classement en attendant le choc de demain entre l’ES Sétif et l’USM Alger. Quant aux Constantinois, ils espèrent bien mettre fin à la mauvaise série de contre- performances. La rencontre débutera à 16h45 au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. A. C.

Pas de match pour Haïmoudi cette semaineL’arbitre international Djamel Haïmoudi n’a pas été désigné pour diriger une des rencontres de la 15e journée du Championnat d’Algérie de Ligue 1 prévues aujourd’hui et demain. Haïmoudi a été sévèrement critiqué samedi, lors des 16es de finale de la Coupe d’Algérie, par les dirigeants et supporters de l’USM Alger pour ne pas avoir sifflé un penalty suite à une faute de main du défenseur de la JS Kabylie, Ali Rial, dans la surface de réparation, à quelques minutes de la fin du temps réglementaire. APS

Le MCS en stage à Aïn TémouchentL’entraîneur Mohamed Mekhazni a cofirmé qu’«un stage bloqué est prévu du 3 au 14 janvier 2014 à Aïn Témouchent pour se préparer pour la phase retour du championnat de Ligue 2. Trois joueurs qui n’ont pas donné satisfaction ont été libérés, à savoir Moussaoui, Antar et Torchi, et on prévoit de recruter trois autres joueurs», a-t-il ajouté. De son côté, le président de la SSPA MCS, Khaldi, se trouve confronté à une situation délicate avec la démission du président du club amateur, Kiour. Le budget de l’APC de Saïda, versé dans les caisses du CSA, n’a pas encore atterri dans le compte de la SSPA. Par ailleurs, la pelouse du stade du 13 Avril 1958 est dans un état déplorable. Ceci en plus du tableau électronique, qui attend depuis des années sa réparation. Sid Ahmed

Page 20: el watan 2013-12-27

Vendredi 27 décembre 2013

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MONDIAL 2014

Le second tour,Le second tour,un véritable défiun véritable défi

La dernière sortie médiatique du sélectionneur algérien, Vahid Halilhodzic, qui avait accordé un long entretien à la chaîne française de télévision, France 24, n’était pas faite pour rassurer les plus optimistes des Algériens. Le Bosnien n’a pas manqué de lancer une flèche en direction de ceux qui estiment que l’Algérie a la capacité de passer au second tour du Mondial brésilien, en déclarant notamment : «Tout le monde voit l’équipe passer le premier tour, peut-être même atteindre la finale. De temps en temps je rigole, mais parfois ça m’agace. Les gens parlent souvent de l’équipe nationale qu’ils considèrent la meilleure

sans jamais avoir vu une seule fois les adversaires de l’Algérie jouer», explique-t-il. Halilhodzic semble avoir été très marqué par l’expérience de la CAN-2013, où l’équipe n’a même pas réussi à franchir le premier tour, alors que de nombreux spécialistes l’avaient placée comme favorite pour décrocher le titre africain. «Au retour de la CAN, tout le monde s’est caché sauf moi. A présent, je ne veux pas donner de fausses promesses aux supporters. Pour le Mondial, on va continuer le travail entamé et on verra

bien ce qui va se passer sur place, car les gens doivent savoir que la Coupe du monde, c’est une compétition très relevée», précise-t-il. Ce n’est pas l’avis du premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avait déclaré, en marge du tirage au sort de la Coupe du monde, que «l’objectif prévu dans le programme de la Fédération algérienne de football est de passer au second tour du Mondial 2014». Du coup, face à ces deux points de vue aussi divergents, on se demande vraiment quel sera le véritable objectif des

coéquipiers de Feghouli au Brésil ? Personne n’est en mesure de répondre à cette question. Halilhodzic a même affirmé que l’Algérie était la plus faible équipe du groupe H, composé, entre autres, de la Belgique, la Russie et la Corée du Sud. Une manière à lui, peut-être, pour ne pas être jeté en pâture en cas d’échec. Il suffirait donc de connaître les clauses du contrat signé entre les deux parties pour avoir une idée sur l’objectif des Verts. Mais faut-il pour cela, que la FAF, version Mohamed Raouraoua, qui a fait de la culture du secret une véritable institution, communique. Elle qui refuse à ce jour de dévoiler le salaire de son coach ou les montants des contrats qu’elle a signés avec les différents partenaires, comme cela se fait partout ailleurs. ■

Farouk [email protected]

Le Mondial 2014 ne débutera que le 12 juin prochain au Brésil, mais les Algériens se demandent quel sera l’objectif des Verts

au pays de la samba ?

Ghoulam, Mandi et Boudebouz nominés par L’Equipe Les internationaux algériens Faouzi Ghoulam (Saint-Etienne), Aïssa Mandi (Stade de Reims) et Ryad Boudebouz (Bastia) sont nominés pour figurer éventuellement dans le Onze Ligue 1 française qui sera désigné par les internautes du journal L’Equipe. Ces derniers auront jusqu’à lundi prochain pour choisir un joueur pour chaque poste. Les résultats seront publiés par le journal sportif le mardi 31 décembre, en même temps que l’équipe type du championnat de Ligue 1 retenue par la rédaction du quotidien.

Halilhodzic pensif à l’idée de voir l’Algérie se qualifier au second tour du Mondial