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Organisme général de l’Information

El Alameinde la guerre et la destruction

au développement et à l’urbanisme

Introduction 5

Chapitre I

La bataille d’El Alamein a changé le cours de l’Histoire 7

Chapitre II

Le problème des mines en Égypte 29

Chapitre III

La ville nouvelle d’Al-Alamein, première ville millionnaire 41

Références 51

Contenu

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El Alamein, de la guerre et la destruction au développement et à l’urbanisme

IntroductionOctobre 2017, le 75ème anniversaire de la bataille d’El Alamein, l’une

des batailles clé de la Seconde Guerre Mondiale, qui s’est déroulée sur le territoire égyptien dans le Sahara occidental. C’était en 1942, en pleine guerre, et cette bataille décisive a changé en grande partie le cours de la guerre et, plus généralement, de l’Histoire. L’Histoire de l’Egypte comme l’Histoire de l’humanité, toutes deux fortement liées. D’où la liaison des intérêts entre le Nord et le Sud, confirmant l’importance du rôle vital et axial de l’Egypte à l’échelon régional et mondial. De par sa position géographique et la nature de sa terre, elle est devenue le théâtre d’une bataille qui a changé l’équilibre entre les puissances mondiales et qui a tracé une nouvelle carte de la balance des puissances après la fin de la seconde guerre mondiale.

Cette année, la célébration de la bataille d’El Alamein est un appel à la paix, et au rejet de la violence dans tous les coins du monde. La célébration comprend également l’inauguration de la nouvelle ville d’El Alamein, créée dans le cadre du projet de développement du littoral nord-ouest pour assimiler la croissance démographique survenue dans les autres gouvernorats, sachant que selon la planification, la région peut assimiler 34 millions d’habitants d’ici à 2052, et ce, non seulement à Al-Alamein, mais aussi tout au long des 450 km du littoral méditerranéen.

Par la création de la nouvelle ville d’El Alamein, l’Etat vise à tracer une vision future du développement à travers la détermination d’objectifs, de politiques et de plans de développement économique, social et touristique et ce en déterminant les programmes, les priorités et les mécanismes d’exécution à tous les échelons.

La double célébration de la commémoration de la bataille et de l’inauguration de la nouvelle ville d’El Alamein confirme que les Egyptiens sont capables de transformer la destruction en construction et en urbanisme, de transformer la bataille et les mines en paix, croissance et épanouissement, tout cela en dépit des difficultés, des défis et des crises à affronter. Dans ce cadre, il ne faut pas omettre le rôle vital des forces armées égyptiennes dans la suppression des mines antipersonnel et dans l’épuration de cette région des déchets des batailles afin de prolonger les artères de vie, les projets de développement et réaliser la sécurité sur chaque parcelle de la terre d’Egypte.

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Coïncidant avec les festivités de 2017 de la glorieuse révolution de juillet, la plus grande base militaire terrestre du Moyen Orient et de l’Afrique a été inaugurée dans la ville militaire d’Al-Hamam à l’ouest d’Alexandrie. Il s’agit de la base militaire Mohamed Naguib qui représente un ensemble militaire fort, capable de protéger les agglomérations et les bâtiments stratégiques ainsi que les projets de développement de la région ouest d’Alexandrie. Le plus célèbre de ces projets est la station nucléaire de Dabaa, qui sera opérationnelle dans les quelques prochaines années. Mais il y a aussi les champs de pétrole du Sahara occidental, la nouvelle ville d’El Alamein et le port de Marsa El Hamra sur la mer Méditerranée.

La nouvelle ville d’El Alamein est l’un des principaux projets abordés par le Président Abdel Fattah El Sissi, lors de la récente conférence de la jeunesse tenue à Alexandrie quand il a confirmé une nouvelle fois la nécessité de créer des agglomérations urbaines et de nouvelles villes selon les modes scientifiques et la planification urbaine moderne, sachant que les investissements de la première étape ont atteint 4 à 5 milliards de dollars.

La nouvelle ville d’El Alamein fait partie du plan de développement du littoral nord-ouest qui comprend le développement du littoral, avec une profondeur de 40 km vers le sud. Il s’agit notamment de la création de nouvelles agglomérations tout en les reliant au réseau des routes régionales proposées ainsi que la bonification des terres en s’appuyant sur les eaux de pluie et sur les eaux souterraines. Avec, comme point d’orgue, la création de la nouvelle ville d’El Alamein en tant que nouvelle portière qui relie l’Afrique du nord au sud de l’Europe sur le plan touristique et économique et qui renforce les relations entre le secteur de Borg El Arab et les secteurs de Marsa Matrouh et de Saloum afin que les habitants et la main d’œuvre puissent se déplacer en toute facilité et pour propager les activités économiques diverses sur toute la terre d’Egypte et partout dans la Nation.

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La bataille d’El Alamein

a changé le cours de l’Histoire

Chapitre I

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La bataille d’El Alamein a changé le cours de l’Histoire

El Alamein est une ville égyptienne dont l’importance relève du fait qu’elle a été le théâtre d’une des batailles les plus tranchantes de la Seconde Guerre Mondiale et du XXe siècle, la bataille d’Al-Alamein. Une bataille qui a changé la face du monde sur nombre de principes, de théories stratégiques et politiques. Au cours de cette période, des trônes, des régimes et des empires se sont effondrés. Les frontières existant depuis des centaines d’années ont changé et des dizaines de pays en développement se sont libérés. En même temps, les rêves des puissances et leur désir de maîtriser le monde en recourant à la force militaire ont reculé et ont été substitués par de nouveaux procédés dans le but d’imposer l’hégémonie en utilisant la force économique. Aujourd’hui, on fait face à des défis et à des batailles d’un autre genre.

La Seconde Guerre Mondiale de 1939/ 1945

La guerre a commencé le premier septembre 1939 en Europe et s’est terminée le 2 septembre 1945 et la majorité des Etats du monde y ont participé. Les grandes puissances étaient divisées en deux camps militaires : les Alliés et l’Axe. C’est également l’un des conflits les plus sanglants de l’Histoire, auquel ont participé directement plus de cent millions de personnes de plus de 30 pays. Les principaux Etats ont posé leurs capacités militaires, économiques, industrielles et scientifiques au service de la bataille. La seconde guerre mondiale a causé un grand nombre de morts parmi les civils en plus du raid stratégique qui a provoqué la mort de plus

Colonialisme au nord de l’Afrique durant la seconde guerre mondiale

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d’un million de personnes sans omettre les deux bombes atomiques lancées sur les villes japonaises Hiroshima et Nagasaki, et qui ont tué entre 50 et 85 millions de personnes selon les estimations, c’est pourquoi la seconde guerre mondiale a été le conflit le plus sanglant de l’histoire de l’humanité.

Après que l’Italie eut annoncé la guerre à la Grande Bretagne le 10 juin 1940, la bataille du désert commença entre les forces des deux Etats dans la Libye et l’Egypte et la première étape de cette bataille se termina par la grande défaite des Italiens dans la bataille de « Baidafom » en février 1940. C’est pourquoi les Allemands envoyèrent une force sous le commandement de Field Maréchal Erwin Rommel pour les aider et ils triomphèrent dans la bataille de Ein El Ghazala puis s’emparèrent de Tobrouk en juin 1942. Ensuite, en juillet de la même année, ils avancèrent vers le village d’El Alamein, où plusieurs batailles s’ensuivirent, dont la première bataille d’El Alamein, la bataille de Alam Halfa et finalement la seconde bataille d’El Alamein et c’est justement cette seconde bataille qui provoqua la défaite définitive des forces de l’Axe en Afrique du Nord.

La bataille d’El Alamein est une bataille tranchante

La ville d’El Alamein est une ville égyptienne qui se trouve sur la route côtière [Alexandrie – Marsa Matrouh], à 110km d’Alexandrie. Administrativement, cette ville relève du gouvernorat de Marsa Matrouh. Les deux villages de Sidi Abdel Rahman et de Tel Issa en relèvent. La ville d’El Alamein avait été dans le passé un petit village peu connu, planté de palmiers et d’oliviers avant le début de son urbanisation. Elle gagna sa célébrité pendant la Seconde Guerre Mondiale et sa population compte 10.922 habitants environ. La bataille d’El Alamein, l’une des décisives au courant de la seconde guerre mondiale s’est déroulée entre les Alliés et l’Axe s’est achevée par la défaite de l’Axe. La ville d’El Alamein renferme les cimetières, les monuments commémoratifs et un musée en souvenir des victimes de cette bataille, aux nationalités diverses. L’économie de cette région s’appuie principalement sur les richesses naturelles, notamment le pétrole que plusieurs

El-Alamein: Bataille décisive

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compagnies égyptiennes exploitent. El Alamein est aussi une région touristique où existent plusieurs quelques villages touristiques à l’exemple de Porto à Marina et de Marassy à Sidi Abdel Rahman.

La bataille

Le premier affrontement de la bataille d’El Alamein s’est déroulé le 22 octobre 1942 et la bataille d’El Alamein est considérée un évènement historique important dans le cours de la guerre entre les forces allemandes et italiennes sous le commandement de Rommel et les forces britanniques sous le commandement de Montgomery.

Les forces des deux parties

Les forces britanniques jouissaient durant la bataille d’El Alamein d’une suprématie écrasante sur les forces de l’Axe en matière de camions et d’artilleries et leur suprématie atteignait 2/1 environ du point de vue de la quantité. Les armes aériennes britanniques imposaient totalement leur maîtrise aérienne. D’autre part l’acheminement des équipements n’était pas long, sachant que le port d’Alexandrie se trouvait à environ 110 km du front et que le port de Suez se trouvait à environ 345 km du front. Alors que pour les forces de l’Axe, le plus proche port, Tobrouk, se trouvait à plus de 590 km du front, le port libyen de Benghazi se trouvait à plus de 1050 km et le port de Tripoli à plus de 2100 km sans omettre que la route des équipements par rapport à l’axe fut exposée aux raids aériens provenant de l’île de Malte et des Commandos du Sahara.

Plan des opérations et manœuvres de Montgomery

Le 23 octobre 1942 Montgomery a dit : « Quand j’ai été mandaté au commandement de l’armée j’ai dit que le but est de détruire Rommel et son armée et c’est ce que je ferais dès que je serais prêt et « nous sommes à présent prêts ». Le plan de Montgomery se basait sur deux points : détruire les camions de Rommel en toute rapidité, ensuite traiter avec les autres éléments avec pondération. Mais Montgomery décida de faire le contraire et de cerner les armes de l’ennemi et de traiter avec les troupes d’artillerie de l’ennemi en les détruisant de façon programmée dans Bernard Montgomery

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leurs centres de défense et en les démantelant de manière consécutive. Et à cette fin, il a déclaré : « Il faudrait attaquer l’ennemi des deux côtés, et de l’arrière et lui couper les équipements par des opérations régulières et organisées et des plans bien soignés et précis à travers une série de règles stables et possibles aux forces ».

Montgomery s’est réuni avec son armée et lui expliqua son plan et insista sur la faiblesse de l’ennemi tout en confirmant que le combat pourrait durer quelques jours, puis il présenta les détails de la force de son armée, les camions, l’artillerie, les avions et les superbes équipements comme munitions et autres. Il a aussi insisté sur le devoir de ne pas renoncer à l’esprit de l’initiative et sur le devoir de tout individu d’être fortement attaché à combattre les Allemands. Au début, la bataille d’El Alamein, les Allemands ont subi d’importantes pertes, notamment à cause du manque de carburant, et ce, après le naufrage, provoqué par les britanniques, d’un tanker italien chargé de pétrole, si bien que le mouvement de progression des camions fut totalement paralysé.

La bataille avait commencé à 21h25 le 23 octobre 1942 par un raid lancé par les Britanniques. Le 24 octobre, le Commandant allemand Von Schumann mourut et le Commandant allemand Ritter Von Toma, prit la commande des forces de l’Axe jusqu’à l’arrivée de Rommel le soir du 26 octobre. La 9ème brigade australienne déclencha une attaque et réussit à isoler la troupe allemande 164 de l’artillerie le soir

Le commandant allemand Rommel

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du 30 octobre mais Rommel réussit à la libérer après avoir subi de lourdes pertes.Montgomery lança une attaque le soir du 2 novembre à travers Tel El Akakir au

sud de Sidi Abdel Raman mais les forces de l’Axe ne purent faire face à l’attaque. Rommel comprit alors que la bataille était définitivement déterminée en faveur des Britanniques.

Le matin du 2 novembre, un message lui est arrivé à travers la radio du leader allemand Adolphe Hitler lui ordonnant de résister jusqu’au bout, mais il semble que Rommel n’était pas sûr que Hitler fut le réel auteur du message, et par conséquent il donna l’ordre à ses troupes de se retirer le 3 novembre. Puis, il revint sur cette décision et choisit de résister en dépit de la suprématie des Britanniques. Mais, le 4 novembre, Rommel, se sentant incapable d’exécuter l’ordre d’Hitler, commença à se retirer de Fouka à l’ouest, notamment après la perte d’environ 300 camions entre 3 et le 4 novembre.

Rommel prit l’avis du Commandant allemand Albert Kesselring, commandant des forces armées allemandes du front de la mer Méditerranée qui lui confirma la justesse de son opinion de se retirer le 4 novembre. Rommel perdit tout contact avec Von Toma croyant qu’il était mort, mais en réalité il avait été emprisonné par les Britanniques.

L’après-bataille

Le 5 novembre Rommel essaya de former une ligne de défense à Fouka pour préparer le retrait de la Libye. Le 6 novembre, de fortes averses sont tombées et ont entravé la progression britannique. Le 7 novembre, il y eut une tentative des forces de l’Axe de s’arrêter à Marsa Matrouh et le même jour, un message d’Hitler qui met en garde Rommel de la possibilité d’un débarquement des alliés occidentaux entre Tobrouk et Benghazi. Le 8 novembre, Rommel a envoyé un message à Hitler, déclarant que les craintes concernant ce débarquement n’ont pas de fondement et qu’il a appris que les alliés ont débarqué au Maroc et en Algérie [opération du flambeau] c’est pourquoi Rommel a jugé qu’il valait mieux se retirer vers El Akila.

Après la bataille d’El Alamein, les forces de l’Axe ont poursuivi leur offensive nord-africaine en Tunisie après avoir parcouru 2.300 km environ. La campagne de Tunisie fut la dernière bataille tranchante en Afrique et mit fin à leur présence.

La fin de la bataille et ses conséquences

Malgré la supériorité militaire des Alliés et bien qu’ils aient vaincu l’Afrika

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Korps, la bataille d’El-Alamein les a épuisés. Churchill a déclaré : « La bataille d’El-Alamein était un tournant décisif du patrimoine militaire britannique au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Avant El-Alamein, nous n’avons jamais eu de victoire mais après El-Alamein nous n’avons jamais eu de défaite ». « La bataille d’El-Alamein n’est pas la fin ni même le commencement de la fin mais c’est la fin du commencement ».

Causes de la défaite de l’Axe dans la bataille d’El-Alamein

Plusieurs causes expliquent la défaite des Allemands dans cette bataille. On peut citer :

- Le manque de ravitaillement des forces de l’Axe par voie maritime en raison de l’aviation britannique qui attaquait les navires transportant les renforts de l’Axe surtout les carburants.

- La supériorité de l’aviation britannique en quantité et qualité.- La force aérienne de l’Axe commandée par Kesselring au Nord de l’Afrique

a diminué.- L’Axe n’a pas pu occuper l’île de Malte, base des Alliés à partir de laquelle

ils attaquaient les convois de l’Axe.- Les lignes du ravitaillement des forces de l’Axe du port de Tobrouk jusqu’à

El-Alamein dépassaient 590 km et plus de 1050 km de Benghazi alors que celles des Alliés étaient à 110 km d’Alexandrie à El-Alamein et à 345 km de Suez.

- Le manque de renforts nécessaires pour compenser les pertes subies dans la bataille.

- L’intervention directe de Hitler dans les opérations : il a refusé le retrait au moment propice, aussi, il n’a pas tenu ses promesses à Rommel quant à l’occupation de Malte et l’envoi de l’approvisionnement.

Le conseiller de Hitler, le maréchal Keïtel a exprimé la défaite en disant :

« El-Alamein était l’une des occasions les plus précieuses que nous avions perdues. Nous étions capables de vaincre et de conquérir Alexandrie puis atteindre le Canal de Suez ou la Palestine ».

Le conseiller de Hitler, le maréchal Keïtel

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Leçons tirées de la bataille

- La question du ravitaillement et des renforts constituait le défi principal confronté par les belligérants. Or, il est évident que le premier qui en dispose devrait engager l’offensive. Ainsi, les renforts et les dispositifs américains ont afflué massivement à la VIIIème armée britannique alors que le ravitaillement constituait un obstacle de taille au côté allemand du fait que le champ russe avait épuisé, à l’époque, une grande part du potentiel militaire allemand, sans compter les pertes trop lourdes dans les convois de provisions et les dispositifs acheminés à travers la Méditerranée aux forces de Rommel postées en Afrique du Nord. C’est pourquoi, les Britanniques ont remporté une victoire écrasante au moment où Rommel ne pouvait pas renforcer ses quatre divisions et craignait la défaillance italienne.

Vu le succès réalisé par les forces britanniques, Rommel s’est contenté de maintenir sa position défensive et de miner l’endroit pour contrecarrer la progression britannique et de préserver toutes ses forces blindées dans les deux secteurs nord et sud pour les engager dans une contre-attaque de l’adversaire.

- Quant à Montgomery, il a essayé de profiter de cette victoire décisive et de la position d’El-Alamein qui lui a permis d’assiéger les forces adverses entre le nord de la Méditerranée et Qattara au sud. Ainsi, a-t-il saisi cette occasion, d’autant plus que Rommel, surnommé « Renard du désert », avait une grande expérience dans les opérations désertiques qui reposent sur l’agilité et la manœuvre.

Montgomery a décidé d’attaquer les forces de l’Axe assiégées à El-Alamein pour entraver leur retrait et avorter les manœuvres éventuelles de Rommel dans les terres ouvertes à l’ouest. La décision de Montgomery était conforme au plan stratégique des Alliés visant la destruction des forces de Rommel pour permettre aux forces anglo-américaines d’imposer leur domination sur le littoral nord de l’Afrique le 8 novembre et d’encercler la forteresse européenne « Hitler » au Sud.

- Malgré la supériorité britannique en effectifs et en dispositifs et le plan de Montgomery qui ciblait la destruction totale des forces de l’Axe à El-Alamein, ce

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plan a fait face à de graves difficultés à savoir, la résistance héroïque de Rommel et la performance et la compétence de ses forces dans les batailles. La première difficulté a émané de l’échec de Montgomery à percer les positions défensives de l’Axe dans la première offensive les 22-24 octobre, ce qui entraîna l’encerclement de ses forces blindées entre les champs de mines et les positions défensives de l’Axe qui ont résisté aux assauts britanniques et ont provoqué de lourdes pertes dans les forces blindées britanniques et par conséquent leur commandement les a ordonnées de se replier à l’Est des champs de mines.

En dépit du succès réalisé par Montgomery dans sa dernière offensive et les décisions du commandement suprême allemand et italien contradictoires à celles de Rommel, la résistance de ce dernier était héroïque. Or, il donna l’ordre de battre en retraite et ramena son armée en bon ordre et presque intacte à travers une région désertique ouverte sans aucune protection des attaques aériennes des adversaires. Un tel retrait a suscité l’admiration de nombreux militaires.

C’est ainsi que Rommel a retiré la majorité de ses troupes d’El-Alamein et la VIIIème armée britannique a étendu progressivement la scène de la bataille de l’Egypte jusqu’à la Tunisie pour attaquer les forces de l’Axe.

- De ce qui précède, il s’avère que la bataille d’El-Alamein était décisive, les deux forces belligérantes y ont prouvé leur ingéniosité dans les modalités de bataille et que la réalisation de la victoire table sur des principes fondamentaux à savoir, la surprise, la mobilisation, la flexibilité, l’agilité, l’initiative et la ruse.

Conséquences de la Seconde guerre mondiale

- La Seconde guerre mondiale a changé la donne politique, sociale et politique du monde et ce, par la création des Nations Unies dans le but de renforcer la coopération internationale et d’éviter les conflits dans l’avenir… Et il était normal que les Etats Unis, la Chine, la Russie, la France et le Royaume Uni (vainqueurs de la guerre) soient les membres permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Aussi, l’une des conséquences de la Seconde guerre mondiale est l’émergence de l’Union Soviétique et des Etats-Unis comme superpuissances sur l’échiquier international, et le recul de l’hégémonie européenne. Ce qui a donné naissance à la Guerre froide, mais aussi à la naissance des mouvements indépendantistes en Asie et en Afrique et à la vague de décolonisation qui s’ensuivit.

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« El-Alamein » et les victimes de la Seconde guerre mondiale

La bataille d’El-Alamein est devenue décisive dans la campagne de l’Afrique du Nord et a été un tournant dans la Seconde guerre mondiale.Les cimetières et le monument commémoratif des victimes de la bataille

Les cimetières d’El-Alamein ou « Cimetières du Commonwealth » se trouvent à El-Alamein à la Côte Nord à l’Est du gouvernorat de Matrouh.

Ils renferment les victimes des forces des Alliés et de l’Axe dans la Seconde guerre mondiale. Ils sont divisés en secteurs relatifs à chaque Etat.

Ces cimetières abritent 7367 tombes appartenant aux victimes de la Grande Bretagne, de la France, de l’Australie, de l’Inde, de la Nouvelle Zélande, du Sud de l’Afrique et de la Malaisie. L’on y trouve également les noms de 11945 soldats sculptés sur les murailles en titre d’honneur.

Le peuple égyptien avait consacré ces cimetières aux victimes étrangères de la bataille. Chaque année, des familles tiennent à visiter ces cimetières.

Chaque année aussi, on commémore en octobre la bataille d’El-Alamein. Un bon nombre de représentants des Etats étrangers qui participèrent à la bataille, plusieurs ambassadeurs et consuls ainsi que des représentants du gouvernement égyptien assistent à ces cérémonies.

Cimetières du Commonwealth

Commémoration de la bataille El-Alamein aux cimetières du Commonwealth

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L’ossuaire allemand:

- Situé à 3 km à l’ouest de la ville d’El Alamein et surplombant la mer directement sur une montagne relativement élevée, cet ossuaire a été construit en 1959 comme cadeau du peuple égyptien au peuple allemand et aux forces armées allemandes. Il comprend les cadavres de 4280 soldats allemands tués dans la bataille d’El-Alamein, et l’on y trouve un panneau où sont sculptés ces mots: «Le terrain sur lequel cet ossuaire est construit, est offert par le peuple égyptien.»

Le cimetière italien :

- Situé à 5 kilomètres à l’ouest de la ville d’El-Alamein, ce cimetière est considéré comme l’un des plus beaux tombeaux en termes de luxe et d’architecture comprenant une chapelle, une mosquée, une salle commémorative et un petit musée, en plus des cadavres de 4800 soldats victimes.

- L’un des panneaux y indique que le désert a avalé les corps de 38 mille soldats parmi les victimes. L’on trouve également les tombes de la vallée Al Halafawy qui comprend les victimes allemandes de la Seconde Guerre mondiale et les troupes de la Coalition. C’est sur le sable de cette vallée que s’est déroulée une bataille décisive entre les deux parties et remportée par le commandant allemand Rommel.

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Un rôle important pour l’armée égyptienne tout au long de l’Histoire :

L’armée égyptienne a joué un rôle vital depuis sa création en soutenant la stabilité de l’État et en maintenant ses piliers. L’armée a participé à de nombreuses batailles et tournois depuis l’aube de l’Histoire. Garant de la sécurité nationale de l’Egypte, l’armée égyptienne est la première armée régulière de l’Histoire à prendre en charge la sécurité des frontières de l’Egypte, de son peuple et de sa civilisation depuis sa création il y a 4000 ans sous l’ère du roi «Zoser». L’armée n’est entrée en guerre que pour défendre sa patrie ou pour aller au secours de celui qui le lui demande. La force de l’armée égyptienne réside dans le fait qu’elle est soutenue par toutes les catégories de son peuple.

- Lorsque l’armée nationale a été créée à l’ère moderne, sous Mohamed Ali, l’expérience et les connaissances militaires lui ont été transférées des pays européens. L’armée a combattu dans de nombreuses batailles et a remporté des victoires incroyables jusqu’à ce qu’elle ait atteint les frontières de l’Astana.

- Elle a également participé à la bataille «Mura» pour soutenir l’Empire ottoman et a combattu au Mexique pour soutenir l’empereur de France à sa demande. A cause de la faiblesse des dirigeants successeurs de Mohamed Ali, la Grande-Bretagne occupa l’Égypte en septembre 1882 et les forces conjointes égypto-britanniques ont combattu dans plusieurs batailles successives au Soudan pour éliminer la révolution «Mahdia» jusqu’à sa suppression en 1890.

Le combattant égyptien dans la Première guerre mondiale:

- Le courage et la discipline du combattant égyptien et son aptitude à l’endurance ont sucité l’admiration des dirigeants anglais. D’où l’armée égyptienne a joué un rôle important pendant la première guerre mondiale.

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- Le premier camp comprenait l’Angleterre, la France et la Russie dans les pays dits «pays de l’entente amicale» et l’ont ensuite rejoint la Belgique et l’Italie. Le deuxième camp comprenait l’Allemagne et l’Autriche, connus comme les pays du centre. L’Allemagne a été prompte à annexer l’Empire ottoman, où il a trouvé le meilleur allié devant le reste des pays européens.

- Se préparant à la bataille, la Grande-Bretagne a transformé l’Egypte, grâce à sa position stratégique et à l’importance du canal de Suez, en une base militaire pour rassembler ses forces et celles de ses alliés jusqu’à ce qu’elles soient envoyées aux théâtres d’opérations en Europe.

Alexandrie est devenue le siège du Commandement des opérations méditerranéennes, et les ports maritimes ont été établis sur ses côtes. Des camps et des hôpitaux ont été établis dans la plupart des quartiers et des rues. Le Caire a attribué la zone de Maadi aux soldats britanniques, la région d’Héliopolis pour les soldats néo-zélandais et la région d’El Ahram pour les troupes australiennes et indiennes.

- L’Allemagne et la Turquie se sont convenues sur la nécessité d’arracher l’Egypte de l’Angleterre et ont préparé des plans pour attaquer l’Egypte de toutes les directions pour épuiser les forces britanniques. Pour affirmer son contrôle sur l’Egypte, la Grande-Bretagne l’a placée sous sa protection en décembre 1914. L’Égypte a été forcée d’entrer dans la bataille aux côtés de la Grande-Bretagne afin de préserver ses libertés arrachées par Mohamed Ali de l’Empire ottoman sur les champs de bataille.

- L’armée égyptienne a participé avec l’armée anglaise dans les batailles pour défendre l’Egypte. Sur la frontière orientale de l’Egypte, l’armée ottomane, soutenue par l’Allemagne, a attaqué l’Égypte du côté d’Aqaba et de Gaza pour fermer le canal de Suez et couper les lignes de communication britanniques. Lorsque les Turcs ont commencé à traverser le pont sur le canal en direction de «Sarabium», l’armée égyptienne a ouvert le feu sur eux et leur a causé de lourdes pertes.

- Les forces ottomanes ont également été confrontées dans la région de «Tosone» et ont été défaites et empêchées de traverser le canal. Le commandant des armées britanniques a fait l’éloge de l’armée égyptienne pour sa supériorité, ses sacrifices et son courage. Le roi d’Angleterre a accordé la médaille de la croix de Victoria pour le premier lieutenant «Ali Zaki» et le premier lieutenant «Khalil Jabbour» pour leur rôle dans la bataille. Ensuite, les forces égyptiennes ont confronté celles ottomanes à Al-Tor et les ont obligées à se retirer.

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- Les forces turques ont attaqué à nouveau les sites britanniques égyptiens dans la région entre «Qatiya et Rummaneh». La bataille de Rummaneh s’est terminée par la défaite des forces turques et leur retrait d’Arish et de Rafah et l’entrée des forces britanniques égyptiennes en janvier 1917.

- Sur la frontière sud, l’Empire ottoman a demandé l’aide du Sultan du Darfour, «Ali Bin Dinar». Le commandant anglais Wingate a préparé une campagne égyptienne qui a pu habilement atteindre la victoire dans de nombreuses batailles allant jusqu’à dominer «El Fasher» et annexé le Darfour au Soudan. C’est ainsi que la planification des Ottomans a été vouée à l’échec. Wingate a reconnu que la victoire dans ces batailles était due aux forces égyptiennes. Il a demandé d’attribuer la médaille du Nil aux officiers égyptiens en reconnaissance de leur rôle.

- Sur la frontière occidentale, l’Empire ottoman a réussi à persuader «Senoussi» de l’assister dans l’attaque contre l’Egypte après l’avoir muni de grandes quantités d’armes, tout en exploitant la dimension religieuse. Senoussi a attaqué à partir de la route côtière et les oasis occidentales. Quand les Britanniques ont appris cela, ils ont rassemblé des troupes dans Marsa Matrouh et les batailles ont été déroulées. Au début, «Senoussi» a réussi mais avec l’arrivée des fournitures d’Alexandrie, les Anglais ont gagné et le reste des sites a été récupéré. Les victoires sur le front égyptien en Grande-Bretagne ont ainsi permis de fournir 19 équipes soutenant le front européen.

La contribution égyptienne à la Seconde Guerre mondiale : - L’idée de la neutralité

égyptienne durant la Seconde Guerre mondiale n’est venue à aucun des pays signataires du traité de 1936, ni du côté égyptien, ni du côté britannique, parce que l’implication de l’Égypte dans la guerre aux côtés de la Grande-Bretagne était le prix payé par l’Égypte pour mettre fin à l’occupation britannique, pour être reconnue comme un État indépendant et souverain et pour supprimer les privilèges étrangers qui restreignaient sa liberté législative. Quant au peuple égyptien, il s’est rangé du côté des Allemands.

Mais les variables politiques et sociales de l’Égypte lui ont imposé une politique d’évitement du fléau de la guerre. Ainsi, l’Égypte a opté pour la neutralité

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aux premiers stades du conflit. Les effectifs de l’armée égyptienne étaient à ce moment-là de 25000 combattants, mille officiers et 80 pilotes. Elle a participé à de nombreuses tâches.

En effet, la glorieuse armée égyptienne, réputée par ses meilleurs soldats, a pu défendre tout pouce de son territoire au milieu de cette guerre qui enflammait à l’époque toute la région. L’Egypte a été donc le théâtre de nombreux évènements et conflits, à savoir :

- L’Égypte a été le lien principal entre les cercles d’intérêts de la Seconde Guerre mondiale :

Elle a été le siège du commandement des forces britanniques au Moyen-Orient. La Conférence des Alliés s’y est tenue à Mena House en 1943 et elle est devenue le principal lieu de mobilisation et d’entraînement des troupes britanniques.

- Les forces des frontières, en coopération avec la cavalerie, ont pris le contrôle des côtes égyptiennes et des frontières occidentales pour créer un dispositif de surveillance et d’information:

- Les unités d’artillerie égyptiennes ont défendu les principaux ports jusqu’à former des artilleries côtières à Alexandrie, Port Saïd, Suez et Marsa Matrouh.

- Le corps des ingénieurs égyptiens relevant de l’armée égyptienne a mis sur pied de nombreux sites de défense, en plus d’effectuer des travaux d’extension et de maintenance des lignes d’eau, de carburant et des chemins de fer au désert occidental.

- Les forces aériennes royales égyptiennes ont défendu le canal de Suez et le Caire et intensifié le contrôle des côtes égyptiennes. Les commandants britanniques ont fait l’éloge des capacités militaires égyptiennes dans l’accomplissement de ces tâches. Dans son rapport soumis au parlement britannique en 1945, M. Winston Churchill a indiqué :

« La contribution de l’armée égyptienne pendant la guerre a été importante. C’est elle qui a garanti la sécurité dans le Delta et qui a achevé la construction et assuré la garde des positions fortifiées. Elle a en outre contré les attaques aériennes menées contre le Delta et la côte ». Winston Churchill

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Base militaire de Mohamed Najib ... protection de la sécurité nationale :

- Les Égyptiens sont toujours capables de construire et de réussir ; la grande armée égyptienne est toujours prête et sa volonté reste inchangée. En 2017, la base militaire de Mohamed Najib a été inaugurée en présence du président Abdel Fattah Al Sissi et de plusieurs leaders et dirigeants arabes. C’est la plus grande base militaire du Moyen-Orient et une nouvelle réalisation qui s’ajoute à celles des forces armées. Elle a été construite dans le cadre de la stratégie de développement et de modernisation globale des forces armées pour remplacer la ville militaire « Al Hammam », à l’ouest d’Alexandrie et datant de 1993, tout en la dotant de nouvelles unités administratives et techniques et en rétablissant un certain nombre d’unités relevant de la région nord militaire.

L’objectif était d’accroître leur capacité à sécuriser les points vitaux sous leur responsabilité à l’ouest de la ville d’Alexandrie et dans la région de la Côte nord, dont la centrale nucléaire de Dabaa, les champs pétrolifères, le port de Marsa el-Hamra, la nouvelle ville d’El-Alamein ainsi que d’autres lieux.

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Conformément aux directives, l’ancienne ville de garnison a été transformée en base militaire intégrée, nommée d’après le général Mohamed Naguib. Le génie militaire a réalisé un travail épique en construisant tous les édifices des unités stationnées à la base, soit 1155 bâtiments et installations. Vu les dangers qui menacent le Moyen-Orient et la sécurité nationale égyptienne – provenant surtout du côté ouest – les forces armées ont tenu à renforcer les capacités de combat dans la zone militaire occidentale, ce dans le but d’empêcher l’infiltration transfrontalière d’éléments terroristes armés et de s’opposer à la contrebande, au trafic de drogue et à l’immigration clandestine, grâce à un système intégré, reposant sur l’intensification des mesures de sécurisation, l’évolution des systèmes d’armement et le redéploiement de certaines unités de combat. Dans ce but, les forces armées ont installé la base militaire de « Barani », qui répond aux systèmes mondiaux les plus récents quant à l’accueil et à la formation des combattants. Elle contribue de manière significative à renforcer la capacité et la compétence des combattants de la zone militaire occidentale au service de leur patrie et en matière de protection des frontières.

Les forces armées confirment qu’elles demeurent engagées à renforcer leur système de combat et à former des combattants pour défendre la patrie et protéger les piliers de la sécurité nationale égyptienne.

Musée d’El-Alamein...une destination essentielle :

Situé dans la ville d’El-Alamein, sur la Côte nord-ouest méditerranéenne, à

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106 km d’Alexandrie, le musée militaire a été inauguré le 16 décembre 1965 et relate les détails de la bataille déterminante d’El-Alamein. On peut y voir des armes, des tanks et des munitions des forces ayant participé à la Seconde Guerre mondiale ainsi que des cartes retraçant l’itinéraire des combats. Après des travaux de rénovation, le musée a rouvert ses portes le 21 octobre 1992, en commémoration du cinquantenaire de la bataille.

Sections principales du musée:

Le musée comprend cinq salles: la salle commune, la salle égyptienne, la salle italienne, la salle allemande et la salle britannique, un espace d’exposition à ciel ouvert et un hall principal cerné de fresques qui montrent des scènes de la bataille, des sculptures de commandants des armées combattantes, comme le commandant anglais Bernard Montgomery et l’Allemand Erwin Rommel, ainsi que des cartes retraçant la bataille au Nord de l’Afrique. En sus de l’arabe, la collection est dotée d’explications en anglais, allemand et italien.

Un monument commémoratif se trouve au sein du hall, une œuvre d’art placée sur les bords d’un escalier en marbre, représentant les années de la guerre (1939 – 1945). Au-dessus, la statue d’un groupe de pigeons blancs symbolise la paix au lendemain de la guerre.

Salle commune :

Située à droite du hall, la salle commune contient des pièces de toutes les parties au conflit, à l’exemple des ustensiles d’un soldat, de la statue d’un prisonnier blessé de la 4éme division indienne et transporté dans une antenne de secours allemande ainsi que d’une Bible ayant appartenu à un soldat.

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Salle britannique :

Dans cette salle sont exposés les cartes des différentes divisions des forces britanniques impliquées dans les batailles en Afrique du Nord, les effets d’un soldat britannique et plusieurs statues de soldats et d’officiers. Parmi ces derniers, un soldat du 4éme bataillon de la division Pendjab 16 portant une mitrailleuse Bren, un pilote de l’armée de l’air britannique prenant une pause et un combattant de l’infanterie qui utilise une boussole. La salle présente en outre des munitions d’artillerie et des grenades Mills 36 qu’utilisaient les forces britanniques pendant le conflit.

Salle égyptienne :

Se trouvant au milieu des quatre autres salles, elle a été créée à l’occasion de la rénovation du musée, dans le but de montrer le rôle de l’Égypte et les dégâts dont elle a souffert pendant la Seconde Guerre mondiale, conformément à son traité avec la Grande-Bretagne, qui l’occupait à cette époque.

La salle contient la statue du roi Farouk, des photos des ministres de la défense et des chefs d’état-major de l’armée égyptienne pendant la Seconde Guerre mondiale, un tableau illustrant la détention d’un pilote italien par une patrouille égyptienne

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le 17 juillet 1940 et un autre tableau montrant des forces égyptiennes capturant 9 soldats allemands qui tentaient de miner le chemin de fer. Elle abrite en outre des tableaux, des statues et des fresques de soldats égyptiens qui illustrent l’évolution des costumes depuis l’ère pharaonique jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ainsi que des armes utilisées par l’armée pendant le conflit.

Salle allemande :

Dans cette salle, on peut voir des affaires, des cartes et des armes de différentes formations des troupes allemandes ayant participé aux combats en Afrique du Nord. L’on y trouve des statues de soldats et d’officiers allemands accomplissant des tâches militaires, notamment deux femmes soldats de transmission et un soldat sur une moto militaire BMW avec, à côté de lui, un autre soldat ciblant des avions avec sa mitrailleuse, en plus d’armes, d’équipements, et de quelques effets de la légion germano-africaine et de son commandant - le «Renard du désert » - AlFeldmarschall Erwin Rommel.

Salle italienne :

La salle accueille le visiteur avec l’emblème des forces italiennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle comprend des statues de soldats et d’officiers de l’armée italienne en différents costumes, notamment celui des Libyens qui, au temps, s’enrôlaient dans l’armée italienne, d’un officier du génie dans son uniforme d’été, d’un soldat des blindés et d’un commandant d’artillerie en uniformes d’hiver ainsi que d’un parachutiste, d’un médecin de la marine italienne et d’un pilote des forces aériennes. On peut en outre y voir des armes et des munitions utilisées par l’armée italienne lors de la bataille d’El-Alamein, des instruments ayant appartenu à un médecin et une radio militaire.

Espace à ciel ouvert :

Dans cet espace sont exposées les armes et l’artillerie lourde employées par les forces

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de l’axe et les Alliés pendant les batailles d’El-Alamein, à l’exemple de deux canons allemands – l’un antichar et l’autre antiaérien – de véhicules britanniques et américains de transport de troupes, de tanks américains, d’un avion Spitfire britannique construit en 1939, d’un véhicule blindé britannique, de deux véhicules Ford construits au Canada – dont un modèle 1912 – de canons antichars et antiaériens britanniques et d’un canon Hispano-Suiza antiaérien.

Grotte de Rommel – le musée du « Renard du désert » :

La grotte se trouve sur l’île Rommel, face au port est de Matrouh, à 2.5 km de la ville. Elle est nichée dans la montagne et contient des effets du commandant allemand Rommel données par son fils, alors maire de la ville de Stuttgart. Le musée abrite aussi des armes, des tanks, des munitions et des cartes militaires ainsi que le manteau et les lunettes de Rommel. L’idée d’en faire une destination touristique fut lancée en 1997.

En 2010, le musée avait été fermé pour cause de rénovation, mais suite aux événements qui ont secoué le pays, sa réouverture a été retardée jusqu’en 2017. La grotte remonte à l’ère gréco-romaine et a la forme d’un arc, dont l’entrée et la sortie donnent sur la plage. Rommel l’avait utilisée comme siège durant la guerre.

Le problème des mines en Égypte

Chapitre II

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Le défi ... le problème des mines en Égypte :

Le problème des mines en Égypte est un problème aux dimensions importantes et particulières. En effet, l’Égypte est l’un des pays les plus affectés par les mines. Ces dernières ont causé la mort de milliers de civils et entravé la mise à profit de l’ensemble des ressources disponibles dans les régions contaminées par des restes de mines antipersonnel. Le nombre de mines et d’autres explosifs plantés en Égypte après la Seconde Guerre mondiale s’élève à 22.7 millions, dont 17.2 millions pour la seule région d’El-Alamein, située dans le désert occidental. Ce chiffre énorme représente 20% du total des mines à l’échelle mondiale.

Il est à souligner que les forces armées égyptiennes ont déployé de grands efforts en 2015 pour assurer le déminage de plus de 94 446 feddans de terrains contaminés dans cette région, ce en vue de lancer le projet de développement de la Côte nord-ouest, qui vise à attirer 5 millions d’Égyptiens dans la région et à créer 1,5 million d’emplois. Le problème des mines représente en effet l’un des plus grands obstacles à l’extension du développement dans la région, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, du tourisme ou des ressources minérales. C’est pourquoi les forces armées œuvrent à éliminer les mines dans cette région riche en ressources hydrauliques, pétrolières et en gaz naturel.

L’énorme quantité de mines est répartie sur une surface d’environ 248 mille hectares et des sommes astronomiques sont nécessaires pour financer les opérations

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de détection et de déminage. C’est là l’un des plus grands obstacles à tout essor économique dans la région, que ce soit dans le domaine agricole, touristique ou des ressources minérales. Non seulement ce problème empêche depuis plus de 70 ans l’Égypte d’exploiter ces zones prometteuses, mais il entrave aussi la mise en œuvre de plusieurs projets nationaux, comme le projet de la dépression de Qattara, équivalant à celui du Haut barrage.

Il est à noter que la zone minée (en particulier la Côte nord-ouest) renferme d’énormes ressources pétrolières et minières. Le problème des mines a toutefois réduit au minimum la contribution de la Côte nord-ouest à la production totale du pétrole et du gaz naturel en Égypte. La région dispose également d’importants gisements de métaux, susceptibles, avec une bonne exploitation, d’assurer l’autosuffisance de l’Égypte en métaux, voire d’offrir des possibilité d’exportation. La zone dans laquelle se concentrent les mines antipersonnel peut devenir un centre d’attraction pour la population de l’étroite vallée du Nil, afin de créer une société nouvelle située entre Alexandrie et Matrouh. Enfin, la présence des mines entrave toute exploitation de l’énorme potentiel touristique dont jouit la région, riche en sites naturels et caractérisée par un climat tempéré.

Sensibilisation aux dangers des mines:

La sensibilisation aux dangers des mines contribue à réduire le nombre de victimes faites par des débris explosifs de guerre. Conformément aux normes établies par les organisations internationales, la sensibilisation constitue l’axe

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principal de la protection des personnes et des biens. Elle se fait dans le cadre des opérations de déminage, qui comprennent des enquêtes techniques, un processus d’évaluation des dangers, de marquage, de cartographie, d’élimination des mines, de documentation et, enfin, la remise des zones entièrement déminées aux parties concernées.

L’étape suivante consiste à offrir des programmes d’assistance aux victimes ainsi qu’à leurs familles, ce en identifiant leurs besoins et en assurant l’encadrement continu par le biais de visites sur place, les soins médicaux urgents et de suivi, la réadaptation médicale et physique, le soutien psychologique ainsi que la réinsertion sociale et économique des victimes.

Aucun accident d’explosion de mines n’a été enregistré en 2016 à Matrouh, ce grâce aux programmes de sensibilisation des risques liés aux mines ainsi qu’aux efforts déployés par le gouvernorat dans le cadre des opérations de déminage et de développement de la Côte nord-ouest. Sacrifices des forces armées :

Les forces armées ont subi, aux cours des opérations de déminage, des pertes humaines estimées à 7616 blessés et 697 décès. Relevant du Secrétariat exécutif pour le déminage et le développement de la côte nord-ouest, le programme de décontamination a mis à disposition 250 détecteurs de mines (CHIA), 250 coupe-vent, 5 ambulances, 250 chaussures anti-souffle, un détecteur de bombes, un véhicule blindé Casper équipé d’un tapis détecteur de mines ainsi que 2 véhicules Armtrac 400.

Les forces armées opèrent en trois étapes. La première

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consiste à localiser les endroits minés grâce à des cartes géographiques et à des machines sophistiquées, la deuxième à éliminer les mines et la troisième à vérifier que la décontamination soit complète et qu’il ne reste plus aucune mine.

En 2014, le Directeur régional du PNUD, M. Ignazio Ertaza, a déclaré que le partenariat avec l’Égypte avait permis d’assurer le succès de la première phase de déminage. Le ministère de la Défense a confirmé quant à lui le déminage complet de 83 027 acres. Ces terrains sont dès lors prêts pour tout projet de développement.

Le ministère a de plus contribué à améliorer la vie de 241 victimes de mines en leur fournissant des prothèses.

Le chef de la délégation de l’UE en Égypte , l’ambassadeur James Moran, a également confirmé en 2014 que l’UE avait consacré 4,7 millions d’euros à l’accord de partenariat avec le programme des Nations Unies pour l’évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC), en vue d’assurer le déminage de la région.

Problème de manque d’informations :

- Au cours de la planification des opérations de déminage dans le désert occidental, un problème majeur a été soulevé, celui du manque d’informations sur les lieux précis des champs de mines, les zones suspectées et les types de mines plantées. C’est pourquoi les forces armées ont organisé, en mars 1983, un séminaire international pour l’élimination des mines antipersonnel dans le désert occidental, auquel ont assisté des représentants de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de l’Italie et des États-Unis. Plusieurs d’entre eux ont présenté des cartes et des croquis de certains champs de mines.

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Le ministère de la Défense s’est appuyé sur les documents reçus de certains pays pour préparer une carte. Il a toutefois découvert, au début de l’enquête sur les champs de mines, que les cartes et les informations fournies couvraient une surface beaucoup moins étendue que la surface réelle des champs de mines.

Malgré la présence de cartes localisant des mines, les forces armées ont été confrontées, au cours des opérations de déminage, à de nombreuses difficultés dues à l’absence de registres précis des mines et à la sensibilité accrue des mines plantées il y a plus de 50 ans, sans compter le déplacement de ces dernières sous l’influence des conditions météorologiques ou étant donné leur enterrement sous le sable.

Cet état de fait a impliqué la non-pertinence des cartes disponibles portant sur les champs de mines de la région, ce qui a entraîné l’agrandissement de la surface suspectée. En conséquence, les coûts des opérations de déminage se sont accrus de manière à dépasser les capacités économiques de l’Égypte.

Les 27 et 28 décembre 2005, le Conseil National des Droits de l’Homme a tenu, au Caire et en coopération avec le PNUD, une conférence internationale pour le développement et l’élimination des mines sur la Côte nord-ouest. Le ministère des affaires étrangères a participé à la préparation de la conférence, dont les points les plus importants ont été:

- Appel, lancé aux pays développés et à diverses organisations internationales, pour fournir à l’Égypte davantage d’expertise ainsi que des moyens techniques et des technologies de pointe susceptibles de contribuer efficacement aux opérations de déminage dans la région.

- Création d’un Fonds dédié aux opérations de déminage de la Côte nord-ouest, financé par les pays belligérants de la Seconde Guerre mondiale ainsi que par des organisations internationales.

- Invitation de l’ONG à lancer une campagne internationale visant à soutenir les efforts égyptiens de déminage sur la Côte nord-ouest, tout en mettant en évidence les aspects humanitaires et socio-économiques.

Le problème des mines sur la scène internationale:

Dès le début des années 90, l’Égypte s’est attachée à soulever le problème des mines au niveau international pour en faire une des priorités de la politique étrangère égyptienne.

Les missions diplomatiques égyptiennes à l’étranger ont déployé des efforts

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incontestables pour informer la communauté internationale sur les différents aspects du problème des mines en Égypte et soulever la question auprès de toutes les instances internationales.

Grâce aux efforts des missions égyptiennes, certains États ont fourni à l’Égypte une assistance symbolique, tels: le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Par ailleurs, une délégation de l’Université japonaise de Kyushu a visité l’Égypte, afin d’y tester, en coopération avec les forces armées, les équipements technologiques les plus sophistiqués en matière de détection des mines.

L’attitude égyptienne vis-à-vis du problème des mines a évolué pour insister davantage sur l’aspect humain et social, plutôt que de se concentrer sur la seule responsabilité des pays ayant, dans le passé, planté des mines sur le territoire égyptien pour les inciter à contribuer aux opérations de déminage et à participer à leurs coûts.

La situation catastrophique actuelle relative au problème des mines est devenue beaucoup plus visible : d’une part, les informations sur l’ampleur des pertes humaines sont désormais accessibles à tous. D’autre part, l’action internationale visant à résoudre le problème des mines s’est faite plus décisive et plus active.

La campagne internationale pour l’interdiction des mines terrestres (ICBL), qui a débuté en 1991, la contribution des Nations Unies, en 1994, à la recherche de solutions radicales à ce problème ainsi que la signature, par 135 États, d’une convention internationale interdisant l’utilisation des mines terrestres sont autant de mesures qui reflètent la concertation des efforts internationaux, régionaux et locaux en vue de trouver une solution au grand danger des mines.

En 2000, une mission de l’ONU s’est rendue en Égypte , afin d’évaluer le problème des mines. Elle incluait des représentants de l’unité des activités des mines dépendante de l’administration des opérations de maintien de la paix de l’ONU, de l’UNICEF, du PNUD et de l’OMS. Cette mission a visité les régions d’El-Alamein et d’El Ain Al Sokhna pour se faire une idée du problème et des efforts déployés par les forces armées égyptiennes pour le déminage de ces régions. Elle a de plus rencontré un certain nombre de citoyens égyptiens victimes de mines ainsi qu’un grand nombre de ministres et de responsables, ce afin de s’informer sur les politiques adoptées en matière de développement et de décontamination des régions nord-ouest dans le but de pouvoir les exploiter dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la métallurgie et du pétrole.

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La mission de l’ONU a préparé un rapport global, dont les princi-paux points étaient les suivants :

- Hommage rendu aux efforts déployés par les forces armées égyptiennes pour le déminage des régions touchées par les mines.

- Recommandations précises relatives aux besoins égyptiens dans différents secteurs, tels que la santé et la réhabilitation des blessés.

- Précision de l’importance du rôle joué par les organisations internationales et les pays donateurs pour assurer une assistance technique et financière.

- Etablissement d’un fonds de crédit avec la participation de l’ONU, afin de régler le problème des mines antipersonnel.

Emis par l’ONU en tant que document officiel, le rapport a été communiqué par le ministère des affaires étrangères aux ambassades égyptiennes à l’étranger, afin de s’en servir au règlement du problème des mines en coordination avec le Comité national de surveillance, formé conformément au décret du premier ministre n° 750 de l’an 2000.

Le Comité, dont le nom a été changé ultérieurement en Comité national pour la surveillance de l’élimination des mines antipersonnel et le développement de la Côte nord-ouest, groupait: les ministères, les autorités gouvernementales, les gouvernorats concernés et les ONG.

Avec la participation du PNUD et grâce au financement octroyé par les autorités des pays donateurs et du secteur privé, il a réussi à mettre sur pied un fonds de crédit pour soutenir le gouvernement égyptien dans son programme d’élimination des mines antipersonnel et de développement.

- Le Conseil des ministres a approuvé la stratégie élaborée par le Comité national pour le règlement du problème des mines. Il s’agit d’une stratégie intégrale, comportant une vision stratégique globale des plans de développement de la région nord-ouest jusqu’en 2022 – avec un total d’investissements équivalant à 60 milliards de L.E. – ainsi qu’une liste des projets prioritaires dans les différents secteurs de développement (industriel, agricole, écologique, touristique, infrastructure, urbanisation et services publics), afin de promouvoir l’investissement.

Position de l’Égypte vis-à-vis de la convention d’Ottawa :

L’Égypte ne s’est pas ménagée pour soutenir les efforts internationaux visant à élaborer un cadre légal et contraignant pour la communauté internationale, afin

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de limiter l’usage des mines antipersonnel. Partant de ce principe, elle a participé à toutes les étapes préparatoires de la Convention d’Ottawa au cours des années 1996 et 1997, notamment suite à l’échec des pourparlers sur l’annexe II de l’accord de prévention des armes traditionnelles. Elle a toutefois préféré ne pas y adhérer, vu le traitement insuffisant de certaines questions essentielles liées au problème des mines et la difficulté de parvenir à un accord sur celles-ci durant les négociations. Mais malgré le refus de l’Égypte d’adhérer à la Convention, elle s’accorde entièrement avec les objectifs humanitaires de cette dernière.

Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines :

- Le 8 décembre 2005, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 4 avril « Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte anti-mines ». Elle a appelé les États membres à poursuivre leurs efforts, avec l’assistance de l’ONU et des organisations concernées, afin d’encourager la formation et le développement d’unités nationales dans le domaine de la lutte anti-mines, notamment dans les pays où les mines terrestres et les restes de guerre explosifs mettent en péril la vie des civils, leur santé et leur psychisme et entravent le processus de développement social et économique tant au niveau national que local.

- Considérée comme une action humanitaire, la lutte anti-mines sauve la vie de civils. Elle consiste à localiser les mines et les restes de guerre explosifs pour les détruire et à prêter assistance aux personnes qui en ont besoin.

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- L’administration de l’ONU pour la lutte anti-mines forme des équipes chargées de débarrasser les routes et les terrains des débris explosifs, en plus de former des citoyens au processus de déminage pour éliminer les mines et les matières explosives. L’action de cette administration est jugée essentielle et cruciale pour les efforts humanitaires qui sont déployés par la suite.

Centre de lutte anti-mines en Égypte :

Créé le 3 décembre 1997, il s’agit d’une organisation non-gouvernementale et du premier centre dédié à la lutte anti-mines en Égypte et au Moyen-Orient. Il vise à coopérer avec plusieurs organisations internationales et régionales ainsi qu’avec les autorités officielles œuvrant dans le domaine de la lutte anti-mines de par le monde. Un groupe éminent de professeurs universitaires, de journalistes, d’avocats, de médecins, d’ingénieurs et de chimistes en font partie. Le Centre se réfère aux règles internationales des droits humains et aux conventions internationales relatives à la lutte anti-mines.

Objectifs du Centre :

- Localisation géographique minutieuse des sites des mines et signalisation de ces derniers par des barrières et des signaux d’alarme.

- Détermination et classification du nombre réel des victimes de mines, tuées ou blessées.

- Offre de services juridiques et de santé aux victimes des mines, et réhabilitation des handicapés pour les intégrer au reste de la société.

- Sensibilisation au danger des mines.- Décontamination des régions touchées par les mines, en profitant des efforts

internationaux, officiels, civils et locaux.Dans le but de consolider son action, le Centre veille à échanger avec les États

et les organisations concernées les données et les expertises relevant de la lutte anti-mines. Les efforts déployés par le Centre ont débouché sur son adhésion à la campagne internationale pour l’interdiction des mines et à celle de la Coalition des organisations non-gouvernementales pour la Cour pénale internationale. Le Centre a également lancé la campagne arabe de la lutte anti-mines, composée de 13 organisations non-gouvernementales.

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Le problème des mines en Égypte au Conseil de sécurité :

- En juin 2017, l’Égypte a participé à la séance d’information tenue par le Conseil de sécurité sur les dangers des mines terrestres et des restes d’explosifs de guerre, soulignant que ces derniers sont devenus une ressource de matières nécessaires à la fabrication d’engins explosifs improvisés (IED) utilisés par des mouvements armés et terroristes.

- Elle a donné son accord de principe au rôle crucial joué par l’ONU dans ce contexte, revendiquant l’élaboration d’un plan global pour supprimer les dangers liés aux mines, la mobilisation des efforts de la communauté internationale – conjointement avec l’ONU – pour soutenir les efforts nationaux dans les États concernés ainsi que l’assistance nécessaire pour qu’elle puisse créer des unités capables de lutter contre les dangers des mines.

- Le problème des mines terrestres et des restes d’explosifs de guerre a été exposé lors de la séance du Conseil de sécurité, non seulement en ce qui concerne le danger qu’ils représentent pour la vie des civils dans de nombreux pays du monde, mais également pour la vie des fonctionnaires des institutions locales et des missions de maintien de la paix et de secours humanitaires. S’ajoutent à cela leurs retombées, à long terme, sur les conditions humanitaires, économiques et de développement, puisqu’ils entravent les processus de développement dans les régions touchées et de maintien de la paix dans les États sortant d’un conflit.

- Ce qui précède montre les répercussions des guerres et des mines. Des mines dont l’installation ne coûte pas cher, alors que leur élimination nécessite des efforts et d’énormes sommes d’argent.

- Malgré les difficultés et les défis qui entravent ses plans de développement, l’État égyptien est en mesure d’affronter ces problèmes et de surmonter ces obstacles, avec volonté et détermination, afin de faire avancer les plans de développement, dessiner une nouvelle carte de l’Égypte grâce à des projets nationaux d’envergure sur tous les plans et mettre en œuvre des projets ambitieux pour assurer un avenir meilleur à la patrie.

La ville nouvelle d’El Alamein,

première ville millionnaire

Chapitre III

معركة العلمني .. غريت جمرى التاريخ

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La ville nouvelle d’El Alamein, première ville millionnaire

La ville nouvelle d’El-Alamein, qui représente l’avenir de l’Egypte, est un nouveau modèle de villes côtières basées sur le développement intégral. Dépendant de l’exploitation des ressources humaines et des richesses naturelles telles que l’eau et l’énergie, elle constitue le début d’une différente génération de nouvelles villes en Egypte. Sa proximité de la côte lui permet de dessaler les eaux de mer, à travers l’énergie solaire, pour assurer l’eau potable. Plus de 20 sociétés participent à la construction de cette ville avec des crédits s’élevant à 5 milliards de dollars, soit la moitié des investissements consacrés au développement de l’ouest de l’Egypte.

Les villes nouvelles, espoir de l’Egypte :

Les villes nouvelles sont considérées comme la solution appropriée à l’expansion urbaine, à l’assimilation de la densité populaire accrue et au problème du logement.

Elles sont réparties en trois générations selon leur date de construction :- Les villes de la première génération:

La ville du 10 Ramadan, la ville du 15 Mai, la ville du 6 Octobre, la ville de Sadate, la ville nouvelle de Borg Al-Arab, la ville nouvelle d’Al-Saléhiya, la ville nouvelle de Damiette.- Les villes de la deuxième génération: Badr, Al-Obour, la ville nouvelle de Béni-Souef, la ville nouvelle de Minya, la ville nouvelle d’Al-Noubariya et Cheikh Zayed.- Les villes de la troisième génération: Al-Chorouq, la ville nouvelle du Caire, la ville nouvelle d’Assiout , la ville nouvelle de Tiba, la ville nouvelle de Sohag, la ville nouvelle d’Assouan, la ville nouvelle de Qéna, la ville nouvelle du Fayoum, la ville nouvelle d’Akhmim, outre le nord du golfe de Suez, les villages touristiques, la ville

La carte des nouvelles villes urbaines

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nouvelle de Louqsor, Toshka, l’Est d’Owaynat, l’Est de Port-Saïd, la ville nouvelle de Farafra, la nouvelle capitale administrative et la ville nouvelle d’El-Alamein.La ville nouvelle d’El-Alamein est l’un des plus importants projets de la côte nord-ouest :

- Sa superficie totale atteint environ 48 mille feddans. La première étape, de 8 mille feddans, se compose de deux secteurs principaux : la région côtière qui comprend le centre touristique mondial, et le secteur archéologique et urbain.

- Première ville amie de l’environnement, elle est construite selon le quatrième modèle pour devenir l’un des plus importants acquis du projet de planification et du développement de la côte nord-ouest dont le but est d’assimiler environ 34 millions d’habitants afin d’alléger la pression sur les gouvernorats à forte densité démographique.

- La ville nouvelle d’El-Alamein est l’un des plus importants projets abordés par le président Abdel-Fattah Al-Sissi au cours de la conférence des jeunes, tenue dans la ville d’Alexandrie en 2017, lorsqu’il a réaffirmé la nécessité d’établir des communautés urbaines et des villes nouvelles selon les récentes méthodes scientifiques et une planification urbaine moderne. D’ailleurs, la ville d’El-Alamein abrite environ 7 mille logements dans le cadre du projet de construction d’un million de logements, outre la création de projets touristiques, industriels, éducatifs et agricoles susceptibles d’attirer le tourisme local et étranger.

La ville nouvelle d’El Alamein


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La ville d’El-Alamein, capitale touristique et siège d’été de l’administration de l’Etat :

La ville d’El-Alamein représente un nouveau modèle des villes côtières égyptiennes qui réalisent un développement intégré et assurent un fondement économique diversifié dépendant des activités du tourisme, de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et de la recherche scientifique.

Conformément aux directives du président Al-Sissi, le développement touristique et les projets divers doivent être entamés et continuellement suivis dans la ville d’El-Alamein, et ce, dans le cadre des plans de l’Etat pour le développement de la côte nord-ouest et de sa lisière désertique.

La ville nouvelle d’El-Alamein est conçue pour être non seulement une nouvelle capitale touristique en Egypte, mais une résidence d’été pour les organes de l’administration publique. D’ailleurs, les travaux de construction du siège de la présidence et celui abritant la présidence du Conseil des ministres sont en cours d’achèvement. Outre une série d’hôtels hyper modernes, des tours résidentielles de 38 étages, une passerelle touristique mondiale de 14 km correspondant à celle des resorts méditerranéens.Position de la ville: Elle est située sur la Côte-Nord, à 34 km à l’ouest d’Alexandrie, et s’étend jusqu’à la frontière ouest de l’Egypte. Elle est bordée au nord par la Méditerranée et au sud par la ligne Kantor 200.Décision de la création de la ville : Le premier ministre a promulgué la décision 123 pour l’année 2015, stipulant l’attribution d’une superficie de 41147 feddans pour la création de la ville nouvelle d’El-Alamein.

Ainsi, la promulgation d’un décret présidentiel, n°109 pour l’année 2016, stipule de considérer la superficie de 6893082 feddans, destinée aux agglomérations urbaines, en tant qu’une zone littorale pour la ville nouvelle d’El-Alamein.

- La ville intégrée, s’étend jusqu’à la frontière du village de Sidi Abdel-Rahmane à l’ouest, et le petit canal Al-Hammam au sud. Sa profondeur est de 70 km et s’étend jusqu’à la dépression de Qattara. Elle est divisée en deux régions principales :

- La première est la région côtière. Sa superficie est de 7.000 feddans. Elle va de la route internationale Matrouh-Alexandrie jusqu’à la Méditerranée. Elle

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est limitée par le village de Marina à l’est et le port Al-Hamraa de Sidi Abdel-Rahmane à l’ouest.

- La deuxième: La région sud située au sud de la route internationale. Sa superficie s’élève à 41.000 feddans.

La ville nouvelle d’El-Alamein, prélude à une génération différente de villes- La ville nouvelle d’El-Alamein est le premier modèle de la nouvelle génération

des villes millionnaires, pouvant assimiler plus de 3 millions d’habitants à la fin de sa première phase. Elle sera également le point de départ du développement d’une génération différente de villes en Egypte, incluant la notion de durabilité, c’est-à-dire une meilleure exploitation des ressources humaines et des richesses naturelles comme l’eau et l’énergie. Sa proximité de la côte sera exploitée pour approvisionner la ville en eau potable à travers le dessalement de l’eau de mer, et pour épargner le coût des conduites d’eau, tout en exploitant l’énergie solaire comme une source d’énergie nouvelle et renouvelable.

La ville sera à la tête de la quatrième génération de nouvelles villes prometteuses sur la voie du développement durable. Elle servira de modèle pour une stratégie de planification urbaine visant à assimiler la croissance démographique attendue au cours des prochaines années, ce qui influera positivement sur les conditions urbaines, environnementales, sociales et économiques.

Le secteur côtier de la ville nouvelleLe secteur côtier comprend les régions suivantes:

Le lac d’El-Alamein (quartier des hôtels), le centre-ville, le quartier résidentiel haut standing, le quartier «les jardins d’El-Alamein», une marina, un palais des congrès, une zone de divertissement, un centre culturel, des logements touristiques, un quartier pour les habitations lacustres, une foire, et une zone archéologique prévoyant la création d’un musée en plein air et un parc international, des hôtels et des services portuaires. Le secteur urbain comprend l’université et un centre pour les services régionaux.

Nouvelles opportunités prometteuses d’investissement- La première phase comprend une gamme d’opportunités d’investissement, à

savoir: des foires, une zone de divertissement, un centre international de soins, des hôtels, une université, un centre pour les services régionaux. La superficie totale des hôtels atteint 296 feddans, et le nombre de chambres est de 15500, ainsi qu’une superficie de 44 feddans destinée à la création du centre médical international

Corniche de la ville nouvelle d'El Alamein


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pour l’hospitalisation et la physiothérapie jouissant d’une grande importance vu la demande croissante de services médicaux sur le plan national et régional.

De même, une superficie de 400 feddans est destinée au centre des services régionaux qui comprend des centres commerciaux, des points de vente, des salles d’expositions, des parcs d’attractions, un complexe de cinémas et de théâtres, des clubs sportifs et des services administratifs.

Une diversité de services dans la ville nouvelleTous les services sont disponibles

dans la ville comme les écoles, les universités, les collèges et les instituts techniques, outre les services de santé, comme les cliniques, les centres de santé, les hôpitaux, et autres. Le commerce en détail comprend tous les points de vente, les supermarchés, les centres commerciaux, les magasins et les entrepôts. Les banques et les centres de communications seront aussi disponibles. La ville offre également des services professionnels, comme les cabinets d’avocats et de conseil juridique, les bureaux des services d’ingénierie et d’architecture, les entreprises informatiques, les entreprises de comptabilité, et des services commerciaux, tels que les agences de voyage, de communication, de divertissement et d’accueil, y compris les hôtels, les restaurants, les cinémas, les parcs, les stades et les complexes sportifs, et tous les établissements de distraction et de divertissement. Les habitants jouiront aussi des services logistiques et de transports qui comprennent les activités de transport, les opérations logistiques intégrées telles que le stockage et l’emballage. Outre, les services publics : la police, les pompiers, l’entretien des routes, le ramassage des ordures, l’entretien des jardins, les travaux publics et l’entretien des installations. Les services de sécurité, la gestion des bâtiments et des installations, et les services personnels seront aussi assurés. Tous ces services sont financés par l’Autorité des nouvelles communautés urbaines, et les grands investisseurs.Logements pour tous les niveaux

Des logements pour tous les niveaux sont en cours de construction, et d’autres logements sociaux distingués sont déjà achevés. La première phase comprend 5000 unités. 1920 logements distingués, fournissant 8 mille offres d’emploi, sont en cours d’achèvement à un coût s’élevant à 300 millions de L.E. Outre le logement moyen et de luxe.

La première phase de la nouvelle ville d'El Alamein

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Les nouvelles tours d’El-Alamein- Le ministère du Logement, des services publics et des communautés urbaines a

annoncé la mise en œuvre des nouvelles tours d’El-Alamein. Le projet comprend 8 plateformes séparées avec vue sur mer, et chacune comprend 2 ou 3 tours d’une hauteur de 35 m. Elles comprennent également trois étages commerciaux et administratifs, un garage, et le reste sera consacré à l’habitation. Cinq entreprises de construction : Samco, Orascom, Al-Moqaouloun Al-Arab, Siac, les fils de Hassan Allam, ont pris la charge de la construction d’un centre commercial derrière ces tours.

Il est à noter que certaines tours seront consacrées à l’activité hôtelière et seront similaires aux tours mondiales.

Projet de dérivation de la route Alexandrie / MatrouhLa mise en œuvre du projet international

de dérivation de la route Alexandrie / Matrouh, à partir de l’intersection de Wadi Al Natroun - El-Alamein jusqu’à Sidi Abdel-Rahmane. Cette route, de 48 km de long, sera l’alternative à la route côtière. L’entreprise Al-Moqaouloun Al-Arab est chargée de son exécution. Le bitumage et la signalisation routière sont actuellement en cours.

La route comporte 5 voies pour chaque direction, ainsi que deux autres voies de service. L’entreprise a commencé à mettre en œuvre le dernier lien de l’intersection Wadi Al Natroun-El Alamein jusqu’au portail 1 de Marina. Trois ponts seront construits grâce à ce lien.

Le génie militaire a mis en œuvre une station d’eau d’une capacité de l50 mille m3 par jour afin de desservir la ville. Le ministère de l’habitat a procédé au dragage des lacs. Le ministère et le génie militaire collaborent pour réaliser cette ville de rêve. La profondeur du dragage du lac atteint 4 m. Sur la corniche, on trouve un espace ouvert qui mène à la plage sablonneuse et un passage touristique de 30-35 m de long. Une bande est prévue pour les bicyclettes. Des fontaines d’eaux et des espaces verts agrémentent cette ville qui est accessible toute l’année et disposera des atouts du développement.

-Les coûts de réalisation des infrastructures s’élèvent à 2,3 milliards de L.E. Ont été déjà réalisés 110 km de routes, 100 km de réseaux d’eau, 83 km de réseaux de drainage sanitaire, 153 km de réseaux d’irrigation, 123 km pour le drainage de l’eau de pluie, et 580 km de réseaux d’électricité. Ces projets ont offert 2200 emplois. Dans le but de réaliser tous les projets de la ville, le nombre d’emplois disponibles actuellement est de 10200.


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Le projet de jumelage entre la Bibliothèque d’Alexandrie et la ville nouvelle d’El-Alamein.

-La culture jouit d’un grand intérêt dans la ville nouvelle d’El-Alamein. Au cours de la quatrième conférence de la jeunesse, le président Al-Sissi a annoncé la construction d’une bibliothèque mondiale dans deux années. Elle sera jumelée avec la Bibliothèque d’Alexandrie. L’Institut de développement urbain, qui gère la ville d’El-Alamein, se charge d’élaborer un plan intégral et détaillé pour la construction de la bibliothèque d’El-Alamein, qui comprendra un opéra, une salle de théâtre, des centres pour le patrimoine, un musée, des ateliers de création, ainsi qu’une bibliothèque, outre un plan exécutif indiquant la superficie, le coût total, le modèle architectural et les étapes d’exécution, en coordination avec chacune des parties concernées.

-La construction de la bibliothèque confère un esprit culturel, civilisé et historique à la ville nouvelle d’El-Alamein vu ses atouts historiques. Elle fut une scène de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, et la présence du cimetière d’El-Alamein en est une preuve. Ces éléments historiques sont susceptibles d’en faire un nouveau centre pour la culture en Egypte.

Cet esprit sublime et cette construction du futur feront de la ville d’El-Alamein un ensemble intégré doté de tous les services. Elle sera le modèle d’une ville moderne.

Planification nouvelle de l’ancienne ville d’El Alamein:_ La nouvelle ville d’El Alamein, s’étend jusqu’aux bords du village «Sidi Abdel

Rahman » à l’ouest, au « petit canal Al Hamam » au sud, et est bordée par la Méditerranée au Nord. La profondeur du plan d’étude de la région s’étend sur une distance de 70 kilomètres jusqu’à « La dépression Al Qattara ».

_ Le gouvernorat en coordination avec l’Institut de la Planification urbaine, et afin d’éviter l’existence d’un espace entre les deux villes en ce qui concerne la planification et les éléments d’architecte et de service, ils ont attribué les travaux du plan stratégique et détaillé de l’ancienne ville au même bureau consultant qui a planifié et organisé la nouvelle ville, pour le but d’y atteindre l’exploitation exemplaire pour toutes les ressources et les propriétés historiques, touristiques et agricoles, pour être une ville de haute planification, pour que ses citoyens disposent des mêmes propriétés et des mêmes services disponibles dans « La Nouvelle Alamein ».

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En effet, on a lié les deux villes comme on a déterminé les priorités dans les projets proposés, afin d’attirer 1,5 millions de citoyens dans la première étape, bien que toutes les étapes de « La Nouvelle Alamein » vont être réalisées au cours de 7 années, pour qu’elle sera une des plus importantes villes sur la Méditerranée. En bref, les nouvelles villes en Egypte sont considérées comme un rêve pour les égyptiens pour des longues années, afin de sortir du cou de la bouteille, de mettre terme au phénomène de la diffusion des bidonvilles, et au rush et que les unités de logement seront disponibles à tous les niveaux sociaux. L’Egypte a donné une grande priorité à l’élargissement urbain, afin d’affronter les problèmes de l’augmentation de densité de la population en établissant un nombre de projets dans de différentes places, et pour de buts spéciaux.

Les plus importants projets, sont « La Nouvelle Capitalle Administrative » et la construction d’un nombre de villes littorales, comme la nouvelle Alamein, l‘Est de Port Saïd et la nouvelle Mansourah. Ce développement est arrivé au Delta, à la Haute Egypte et aux régions les plus pauvres, outre la construction des agglomérations à l’Ouest du Nil pour servir le peuple de la Haute Egypte, comme l’agglomération urbaine à l’Ouest de Qéna et l’Ouest d’Assiout.

Le Président Al Sissi a insisté sur l’importance d’assurer à la population de nouvelles villes et un niveau de vie haut et avancé, ainsi de leur présenter de différents services sociaux, économiques et d’agréments modernes et complets. Le Président estime que la nouvelle ville d’El Alamein va renouveler l’équilibre et la valeur à toute la région, comme elle va être un centre d’attraction pour toutes les catégories, là où elle est considérée comme une société complète et permanente. En outre elle œuvre à développer la région du km 90, jusqu’au km 130, ce que mérite la consolidation et l’appréciation pour la nouvelle Egypte.

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El Alamein, de la guerre et la destruction au développement et à l’urbanisme

Références:_ Le Chef d’Etat–major Mohamoud Gamal Al Din Hamad, le livre « L’Affrontement sanguine », Rommel - Montgomery et la bataille au Nord de l’Afrique, maison de sciences pour l’édition et la distribution, première édition, Juillet 2011.

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_ Sara Al Baz, Faits sur la bataille « La bataille d’Al Alamein » qui a changé le cours de la Seconde guerre mondiale, le 21 Octobre 2016. http :maktaba-amma.com/ p=2971

_ La page officielle du porte-parole officiel des forces armées sur le facebook: les forces armées installent la base militaire de Mohamed Naguib, à la ville d’Al Hamam, et la base militaire d’Al Barani à la région de l’ouest, le 21 juillet.

https://ar-ar.facebook.com/egyarmyspox/posts/1107903866007261

-Mohamed Badr « El-Alamein » tombes des étrangers « Le Commonwealth » qui renferment 7 mille victimes de la seconde guerre mondiale. 20 janvier 2015, veto. http://www.nationshield.ae/home/details/history/

MENA,70 années après la bataille d’El-Alamein…Le monde se souvient des victimes de la seconde bataille et les pertes appellent à la paix le 20-10-2012

El-Alamein. http://gate.ahram.org.eg/News/263681.aspx

-Hazem Abou Doma, un rôle actif de l’armée égyptienne dans la première guerre mondiale le 21 novembre 2016, Al Ahram. http://www.ahram.org.eg/news/202090563350/139/

L’Egypte à partir du traité de 1936 jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale , 4ème étude et 6ème étude, lieu du combattant. http://www.moqatel.com/openshare/behoth/atrikia51-mohdali/sec11.do

-Hassan Machali, vidéos et photos… le musée militaire d’El-Alamein témoin de la seconde guerre mondiale , le 15 août 2017, site d’Al yom Al Sabea.http://www.youm7.com/story/201715/8//%

Musée de Rommel, portail électronique du gouvernorat de Matrouh, http://www.matrouh.gpv.eg/rommmel-musem.as

-Achraf Achour, Million de mines entravent le développement en Egypte, le 4 avril 2017, http://www.vetogate.com/2654403

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Les mines dans le monde arabe…enfer souterrain (1/7), 31 mai 2017, site de l’environnement et de la santé. http://www.beawseha.com/201621/11//%

-Rabab fathy, photos…secrétariat exécutif pour le dragage des mines à la côte nord, les forces armées ont éliminé 23 millions de mines de 83 mille feddans à El-Alamein…site d’Al youm Al Sabea, http://www.youm7.com/story/201427/10//%

La ville de la nouvelle d’El Alamein, site de l’Organisme des communautés urbaines, http://www.newcities.gov.eg/know_cities/alameen_new.aspx

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- Avec les photos…La beauté de la corniche de la «Nouvelle El Alamein» un nouvel ajout à la ville touristique, site Al yom Al sabea..

-Mohamed Hossam, en détails…le projet des tours de la ville du Nouvelle Alamein, logement de l’Egypte, http://iskanmisr.com/201703/08//

Ahmed Nafady « La Nouvelle Alamein » une ville amie de l’environnement et un nouveau siège d’été pour la présidence et le gouvernement, photos, portail d’El Ahram, http://gate.ahram.org.eg/news/1565465.aspx

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Traduction

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Manar El Charkawi

Rehab Lotfy

Amal Achraf

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Wissam Nabil

Aliaa Chawky

Rédigé par:

Omayma Soudy

Maquette et Mise en page

Chaimaa Abdel Sabour

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