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 Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa Édition du 19 septembre 2011 – Volume LXXIX No. 4 SPORTS ARTS ET CULTURE p.11 p.14 Les poumons de la bête Ottawa à son meilleur FEUO Vers une concentration des  pouvoirs ?

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Le journal indépendant de l’Université d’OttawaÉdition du 19 septembre 2011 – Volume LXXIX No. 4

SPORTS

ARTS ET CULTLes poumons de la

Ottawa à son meill

FEUO

Vers une concentration des pouvoirs?

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Actualités

actualites@larot

19 septemb

2 • www.larotonde.ca

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA FEUO

Des décisions unanimement unanimesLa majorité des discussions étaient à sens unique.

Catherine Cimon

Photo A

Photo Ayoub Ben Sessi

Lors de la séance du Conseild’administration de la Fédération

étudiante (FEUO) dimanche dernier,

un mot d’ordre était à l’honneur : una-nimité. Ou presque. En effet, c’est au

cours d’une séance détendue et sansgrande opposition que la présidentede la FEUO a perdu son pouvoir de

 bris d’égalité et que le Comité d’arbi-trage étudiant a été aboli.

La grande faucheuse s’abatsur le Comité d’arbitrage

étudiant

La réunion a continué avec la mo-tion proposant l’abolition du CAE, un

organisme que Sarah Jayne King, v.-p.

aux nances, a qualié de désuet et de

source de problèmes. Dans une am- biance légère où plusieurs membresdu CA semblaient sur le point de s’en-

dormir, les représentants étudiantsont donc discuté des changements àapporterà la Constitution de la FEUO.

Les membres du CA étaient una-

nimes pour ce qui est de la marcheà suivre : tous, excepté Bren-dan Andrews, représentant des

sciences sociales, s’accordaient sur lefait que le CAE n’avait pas sa raison

d’être et devait être supprimé pour

être repris par des membres du CA quiseraient nommés.

Mme King, Amy Hammett, v.-p. auxaffaires étudiantes, et Paige Galette,

  v.-p. aux communications, ont ainsi

convenu que les étudiants nomméspar le président du CA et celui de laFEUO ne connaissent pas nécessai-

rement la politique étudiante et qu’ilsreprésentent un trop gros danger demanque de neutralité en raison de

leur inexpérience de la FEUO : « Ondoit maintenant être stratégique etse concentrer sur les responsabilités

du comité », disait Mme  Hammett.Quant à elle, Mme King soutenait que 

« le Comité ne travaille pas dans l’in-térêt de la FEUO », ajoutant que « leCAE est un organe non élu d’étudiants

aléatoires, d’étudiants qui ne sont 

parf ois pas très impliqués », et que,pour cette raison, ils ne pouvaient être

neutres et répondre aux besoins de laFEUO.

La contestation étant quasi inexis-

tante, c’est donc autour des modica-

tions à la motion avant son adoptionque s’est articulé le débat. Après une

intervention de M.   Andrews, qui s’y opposait, Mme Galette a réafrmé son

appui à celle-ci tout en insistant sur

l’ambiance : « Je ne vais pas parlertrop longtemps parce que j’ai mal à latête et que je vois des gens qui s’endor-

ment […]. C’est impossible pour unétudiant d’être neutre [en tant qu’ar-

 bitre]. »

Mme King abondait dans le même

sens, notant que les élus de la FEUO et 

du CA sont plus impartiaux et que c’est 

dans leur mandat de « prendre des

décisions dans l’intérêt des étudiants,

de prendre des décisions justes et 

démocratiquement ».

Plusieurs questionsrestent sans réponses

Lors de la période de questions,c’est M. Andrews qui a ouvert le bal

en questionnant Mme King sur le prixde plusieurs livres vendus à la librai-rie Agora, qui serait, selon lui, de 10 %

plus élevé que celui des mêmes livres vendus à la Librairie de l’Université.En entrevue après la séance du CA,

Mme King a expliqué plus en détail lasituation, dont elle entendait parler

« Je ne vais pas parler trop longtemps parce que j’ai mal

à la tête et que je vois des gens qui s’endorment […].

C’est impossible pour un étudiant d’être neutre [en tant

qu’arbitre]. »–Paige Galette

pour la première fois. « Serreur, si l’étudiant arrive

du livre de la Librairie [sité] et dit “regarde, c’escher,” on fait le changeme

assuré.Néanmoins, la majorit

tions s’adressaient à Mme

a dû esquiver plusieursd’explications par rappo

  blèmes de traduction v

FEUO avec, entre autres,

des campagnes. En effetKarine Jean-Baptiste, re

de la Section de droit civmandé des précisions à cque sur le processus en pla

de telles erreurs ne soientées. La v.-p. aux commurépondu qu’elle avait déj

plusieurs traducteurs et qmaintenant tous « surpage », sans toutefois don

cisions quant aux mesurprises pour régler le probl

Brandon Clim, étudian

politiques, est ensuite rcharge en demandant

traducteurs la FEUO emptement et s’ils étaient de vteurs, ce à quoi Mme Galetque « ce sont des employ

qui sont syndiqués […]. correcteurs et deux traM. Clim a aussi demand

si c’étaient bien eux qui duit le document, questidétournée en le référant

de la FEUO, où il pouva

les descriptions de tâchetères d’embauche pour n’i

emploi.

La séance détendue éta it ponctuée d’éclats de rire et de conusions procédurales.

Le nouveau président du CA, David Molenhuis, a dirigé une bonne partie de la séeance en rançais.

Pour en savoir plus, rend

sur www.larotonde.ca.

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Actu

[email protected]

19 septembre 2011

www.laroton

 

St age d’aide humanit aien République Dominica

Au cours du printemps et de l’été 2012, 3 jeunes (entre 20 et 35 ans) partiront 4 ou semaines en République Dominicaine poprojet d’aide humanitaire sous la tutelle dl’organisme « Solidarité Jeunesse ».

Soyez dunombre !

Soirée d’information : le jeudi 22 septembre, 1au 101, avenue Parent, à Ottawa (coin Saint-Patrick,la cathédrale).

[email protected]

Qu’est-ce que le :

Conseil d’administration de la FEUO?Le Conseil d’administration, ou CA pour les intimes, est l’organisation qui gère et qui supervise lesactions de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FEUO). Cette dernière doit lui rendre descomptes et produire à son intention des rapports sur ses activités. Le CA est constitué de représentantsde chaque faculté élus par la population étudiante lors des élections annuelles et est dirigé par un pré-sident, Dave Molenhuis. Le Conseil d’administration se réunit à raison d’une fois par mois.

Le Sénat de l’U d’O« Le Sénat est chargé d’établir la politique éducative de l’Université d’Ottawa et d’assurer la saine

gestion des affaires scolaires. Par exemple, il a le pouvoir d’instituer et de supprimer des facultés, desdépartements, des écoles et des instituts, sous réserve de l’approbation du Bureau des gouverneurspour les aspects financiers de ses décisions. Dans sa composition, on retrouve : un étudiant élu parses pairs qui représente chaque faculté, ainsi que deux étudiants de la Faculté des études supérieures.Source : www.uottawa.ca

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiantsLa FCEE est un syndicat étudiant n ational auquel est affiliée la Fédération étudiante de l’U d ’O (FEUO).Elle est entre autres chargée de superviser plusieurs campagnes nationales dans les universités mem- bres, comme la campagne « À vous de jouer », qui vise à encourager les étudiants à voter aux électionsd’octobre en Ontario, ou la mise en place du laissez-passer universel dans plusieurs universités cana-diennes. Une partie de la cotisation étudiante de la FEUO lui est versée.

Les instances décisionnelles étudiantes décortiquées

Les étudiants désireux de

représenter la population estu-

diantine au Sénat de l’U d’Opouvaient poser leur candidatu-

re jusqu’au jeudi 15 septembre.Toutefois, plusieurs interroga-tions ont été soulevées, notam-

ment de la part d’un représen-tant étudiant siégeant déjà auSénat, Joseph Hickey, quant

au processus de sélection ainsiqu’au retrait, deux jours avantla fin de la période de mise en

candidature, de la page du site  web de la FEUO indiquant lamarche à suivre pour se présen-

ter.M. Hickey a en effet mis en

doute la capacité du comité exé-cutif de la FEUO de juger objec-tivement et équitablement lescandidatures, dont seulement

quelques-unes seront retenueset présentées au Conseil d’ad-ministration aux fins d’appro-

 bation.Elizabeth Kessler, vice-prési-

dente aux affaires universitai-

res, a de plus confirmé que leseul courriel pour informer lapopulation étudiante des trois

sièges vacants a été envoyé enaoût et qu’aucun rappel n’a étéfait par la suite.

Un processus

démocratique?

Contactée par   La Rotonde,

Mme Kessler expliquait que ce

sont les membres exécutifs dela FEUO qui ont été chargés de

sélectionner trois candidatu-res, qui ont été présentées auCA de dimanche dernier. Elle

ajoutait que les accusations deM. Hickey étaient injustifiéespuisque les membres exécutifs

étaient choisis par les étudiantset qu’ils avaient le jugement etle droit démocratique de faire

eux-mêmes les recomman-dations. Ces dernières sontensuite présentées au CA pour

approbation, et il est toujours àl’entière discrétion du Sénat de

les accepter.M. Hickey exprimait ainsi

ses craintes que les membresexécutifs de la FEUO envoient

simplement les candidats qu’ils  veulent voir siéger au Sénat etque le processus ne soit pas une

élection accessible à tous lesétudiants. Il rappelait en outreque selon les règles du Sénat,

un étudiant à temps plein seraélu par ses pairs dans chacunedes facultés de l’U d’O, tout en

signalant que de choisir desreprésentants en se basant surdes cv  n’est pas une élection.

Le représentant s’est aussidit consterné par les problèmeséprouvés par la FEUO relati-

 vement à la disparition du site

  web des informations concer-

nant la mise en candidature.

Mme Kessler ne pouvait quantà elle pas préciser quand les in-

formations avaient été retiréesni pourquoi elles l’avaient été.

Les trois candidats rete-nus : tous des ex

de la FEUO

Mme Kessler a dévoilé diman-che dernier le nom des trois

personnes choisies par la FEUOpour défendre les intérêts desétudiants au Sénat à l’issue

d’un processus qu’elle a qualifiéd’« un peu plus démocratique

parce que la FEUO est compo-sée d’élus ».

Pour le siège de médecine,c’est Catherine Lee, ancien

membre du CA de la FEUO, quia retenu l’attention. En scien-ces sociales, c’est Julien de Bel-

lefeuille, ancien membre exécu-tif de la FEUO, qui l’a emporté.Finalement, le trio est complété

par Martin Schoots McAlpine,ancien représentant des arts auCA de la FEUO ayant travaillé

pour la dernière campagneélectorale.

Le CA a adopté la motion à

l’unanimité, sans que les choixprésentés par le comité exécutif de la FEUO n’aient été discutés

ou questionnés.

SIÈGES ÉTUDIANTS VACANTS AU SÉNAT DE L’U D’O

Controverse autour du processus de recommandationLes candidatures retenues sont à la discrétion du comité exécuti de la FEUO.

Catherine Cimon

Mercredi dernier, après le débat suscité par le processu

lection des représentants étudiants au Sénat de l’U d’O,

recevait une lettre de la part d’un étudiant mécontent.

Hoang Pham, inscrit en études c lassiques et musique, a

ait parvenir au comité exécuti de la FEUO, ainsi qu’à p

membres exécutis d’associations étudiantes du campus,

tre ouverte dans laquelle il dénonce notamment le manque

pect pour les principes de justice, de démocratie et d’éga

chances.

Il pose aussi un jugement très dur envers la Fédération é

te : « Qu’est-ce qui a amené le comportement de la FEUO à aussi corrompu? » Dans sa lettre, M. Pham accuse aussi les

manque de transparence et d’impartialité : « Au lieu de te

élections équitables, la FEUO va choisir de nouveaux sénat

se basant sur les “mérites” d’un cv et d’une lettre de motiv

une piètre tentative de cacher leur capacité de choisir arb

ment le candidat de son choix. »

Il conclut en demandant précisément à M me Kessler de

sur sa décision et de tenir des élections honnêtes, ajouta

« les étudiants réclament simplement des votes objectis,

points de vue subjectis. Donnez-nous la liberté de choisir

ders ».

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Actualités

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4 • www.larotonde.ca

 Après avoir baigné dans le calmetout l’été, le campus, bondé d’étu-

diants et de personnel universitaire,

se voit replongé dans une atmos-phère accélérée. Ajoutent à cet envi-

ronnement les kiosques de venteinstallés partout dans le Centre uni-

 versitaire (UCU) en vue de promou-

  voir leurs services. On retrouve detout : Fido, la Banque nationale, laBanque TD, Rabais Campus, la Ban-

que royale, Bell, Wind, la Master-Card de l’Association des anciens del’Université d’Ottawa et encore plus.

Bryhnn Adrian Freitas, étudiant àl’Ud’O, déclarait en effet : « Je croisqu’il y a un manque de diversité et

ils dégagent une présence un peu

agressive, mais honnêtement, je

crois que leur présence réète l’inté-

rêt du public général. Pour cette rai-son, je ne crois pas qu’on puisse lescondamner d’être là. »

Un proft important

 La Rotonde s’est entretenue avecPaige Galette, vice-présidente auxcommunications de la Fédération

étudiante de l’U d’O (FEUO), pour

démystier la location temporaire

d’espaces au Centre universitaire.

Mme Galette est la responsable dudossier de la gestion des kiosques.C’est ainsi qu’elle explique que la

Fédération loue des espaces à des

compagnies pour des montants al-lant de 155 $ à 355 $ par jour. Bien

entendu, les espaces qui reçoivent

plus de trac étudiant coûtent plus

cher que les autres. Par contre, des

rabais sont consentis aux organisa-tions à but non lucratif de manièreà les encourager à part égalitaire.

« On retrouve surtout des compa-gnies venant de l’externe, mais éga-lement certaines à l’interne », indi-

que Mme Galette.Mis à part les trousses de promo-

tion qu’envoie la Fédération étu-

diante à plusieurs compagnies dansle but de les attirer sur le campus,certaines d’entre elles approchent

elles-mêmes la FEUO, tandis que

d’autres entretiennent des parte-nariats de longue date avec l’ins-

titution étudiante sous la formede contrats, explique Mme Galette.Environ une trentaine d’espaces par

 jour sont loués dans le Centre uni-  versitaire, rapportant des recettesconsidérables à la Fédération étu-

diante.

Une propriété du Service

de vie communautaire

Le Centre universitaire appartient

au Service de vie communautaire(SVC), qui le gère à l’année longue.Par contre, sur la base de précédents

ous, la FEUO et le SVC ont une en-

tente qui donne droit à la Fédérationde louer le sous-sol du Centre uni-

 versitaire ainsi que la grande allée à

l’extérieur de celui-ci sans frais. Entant qu’administrateur du Centre

universitaire, le SVC se réserve ledroit de gérer et de louer des espa-

ces à différentes factions au sein del’établissement, indique VéroniqueJérôme, agente d’administration du

SVC. Paige Galette explique quant àelle que « la FEUO n’a pas beaucoupde pouvoir par rapport au Centreuniversitaire ».

L’accessibilitéde l’espace étudiant

De manière à ce que la FEUO ne

soit pas associée aux valeurs quereprésentent les kiosques, Mme Ga-lette explique que celle-ci ne louentpas l’espace directement devant ses

 bureaux. De plus, il est important de« promouvoir l’accessibilité en tantque Fédération étudiante », décla-

re-t-elle. Cependant, en raison dela circulation dense dans le Centreuniversitaire durant la première se-

maine de rentrée, il est évident quel’espace n’était pas accessible pourtous. « C’est dommage que cette in-

frastructure n’ait pas été rénovée »déplore Mme Galette.

Kerry Duncan, coordonnatrice du

Centre des étudiants ayant un han-dicap, signale que « l’accessibilité del’infrastructure, à l’Université, reste

toujours un grand problème […] etle Centre universitaire n’est pas uneexception ». D’après elle, plusieurs

changements sont à faire sur le plande l’infrastructure à l’Université etil est impératif de continuer à faire

pression sur l’administration.

KIOSQUES DE PROMOTION

Le Centre universitaire n’appartient pas aux étudiantsDes kiosques de promotion cherchent à attirer des clients auprès de la population universitaire.Patrick Weldon

« C’est dommage que cette infrastructuren’ait pas été rénovée. »

–Paige Gatette

Parlons un peu des clubs!Que ce soit votre première année univque vous soyez ici depuis un bon moment, vous avez sans doute éfaire partie de la vie communautaire du campus. Notre communauexiste grâce à de nombreuses initiatives et de nombreux projetsla population étudiante. Les clubs de la FÉUO reètent très bd’établir une communauté étudiante.

La Semaine des clubs aura lieu du 19 au 23 septembre 2011. Chaqsemaine, le Centre universitaire sera rempli d’étudiantes et d’étvous offriront de nombreuses occasions de participer à la vie étudi

 plus de 200 clubs de la FÉUO, il y en aura sûrement un qui picuriosité. Que ce soient des clubs d’intérêt religieux, politique, aautre, ce n’est pas le choix qui manque!

Ici à la FÉUO, nous voulons profter de cette occasion pour vounom de quelques-uns des clubs que vous pourriez rencontrer cettvous avez une passion pour les domaines universitaires et vous adoJones? Faites un tour à la table de la Société archéologique! Si

 porter du rouge les vendredis et que la faucille et le marteau vouvous trouverez votre place au sein de l’Association des étudiantesmarxistes. Si vous rêvez d’étudier à Poudlard et d’accompagner Ron Weasley, l’équipe de Quidditch est certainement un club pourvous adorez la période des questions de la Chambre des communequ’un club associé à un parti politique vous intéressera!

 Ne manquez surtout pas cette chance de découvrir les nombreux clusur notre campus. Il s’agit d’une bonne occasion pour vous engacommunauté universitaire et profter du temps que vous passerez i

Finalement, nous tenons à vous présenter nos plus sincères excudes fautes grammaticales et de la qualité du français dans no

 publications. Soyez assurés que dorénavant, nous ferons tout en no pour assurer le respect et l’emploi correct de la langue de Molière

Au plaisir de vous voir au cours de la Semaine Votre conseil exécutif de la FÉUO,

Amalia Savva, Sarah Jayne King, Amy Hammett,Paige Galette, Liz Kessler et MC Noël

Photo Vanessa Dion-Lirette

Photo Vane

La location des kiosques au Centre universitaire représentent des recettes non né-gligeables pour la FEUO.

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Actu

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19 septembre 2011

www.laroton

Si vous avez visité le site inter-

net de la Fédération étudiante del’U d’O (FEUO) au cours des deuxdernières semaines, il est fort pro-

  bable que vous ayez rencontré desproblèmes techniques. La lenteurdu site n’était pas le seul problème

qui pouvait être constaté.En effet, de multiples problèmes

relatifs au bilinguisme se retrou-

 vaient aussi sur le site. Tout d’abord,les visiteurs francophones qui ten-taient d’accéder au site en utilisant

l’adresse de la version française dusite, www.feuo.ca, étaient immédia-

tement dirigés vers la partie en lan-gue anglaise.

  Après avoir accédé au site fran-çais, plusieurs éléments demeu-

raient en langue anglaise. Sur la

page d’accueil gurait le gros titre

« 101 Week: ACTION 101 » ainsi

que l’annonce «   Please note the

temporary agora bookstore web-

site », qui était accompagnée d’un

lien vers la version anglaise du sitede la librairie Agora.

On pouvait également remar-

quer que les trois publicités situées

à gauche de l’écran, des publicitésde la carte d’étudiant internatio-nale, de la Fédération canadienne

des étudiantes et des étudiants etdu Réseau-santé étudiant national,étaient toutes exclusivement en

anglais. D’autre part, le lien situéau bas de la page, celui permettantde communiquer avec la vice-pré-

sidente aux communications de laFEUO, Paige Galette, est lui aussiuniquement en anglais.

La FEUO au courant

de la situation

Questionnée à ce sujet par  La

 Rotonde, Paige Galette a tenu àdéfendre le travail de l’organisation.Selon elle, l’importante quantité de

tâches relatives à la rentrée scolairegarde tous les membres exécutifstrès occupés, ce qui peut occasion-

ner des problèmes temporaires. Ellea également mentionné l’ajout denouveaux services sur le site inter-

net de la FEUO, tels que le service

de covoiturage et celui de la recher-che de logement qui viennent, selonelle, apporter une grande aide à plu-

sieurs étudiants. Enn, elle a assuré

que plusieurs des problèmes du siteinternet, que l’organisation gère

elle-même, seraient réglés dès cettesemaine.

Interrogé à propos des problè-

mes du site, le professeur Timothy Lethbrigde, expert en génie logiciel

et en informatique, afrme que cela

« démontre un manque de compé-

tence à gérer le site ». Toutefois, ilprécise qu’il s’agit d’un problème

très commun chez ce type d’orga-nisations. « C’est une questiond’expertise et de personnel dis-ponible, dit-il. Les organisations

étudiantes ont tendance à avoirune très mauvaise expérience enentretien puisqu’une grande partie

du travail est faite par des élus quisont remplacés rapidement. » Selonlui, par contre, plusieurs problèmes

auraient pu être facilement évitésavec un peu d’efforts supplémen-taires.

SITE WEB DE LA FEUO

La situation prise en main dès cette semaineFélix Pilon

Lucie Allaire, première ombuds-

man de l’Université d’Ottawa, pu-

 bliait son rapport annuel lundi der-nier. Elle s’est dite « ravie » du taux

de visite à son bureau, situé au troi-sième étage du Centre universitaire.Selon son rapport, des étudiants de

toutes les facultés ont bénécié de

ses conseils, portant le total de visi-tes à 194 pour 152 dossiers d’étu-

diant. « Le fait que moins de mem-  bres du personnel viennent nous voir s’explique parce qu’ils sont déjà

syndiqués », précise Mme Allaire.

Payée à part égale par l’admi-

nistration et les deux syndicatsétudiants (la FEUO et la GSAED),

l’ombudsman est tenue de présen-ter des recommandations impartia-les et de fournir une vision indépen-

dante aux problématiques soulevéesà l’Université d’Ottawa par des étu-diants ou des membres de l’admi-

nistration.

 Voix minoritaires brimées

Dans son rapport, Mme Allaireporte une attention particulière aux

  voix minoritaires qui ne sont pasentendues. C’est dans cette optique

qu’elle aborde la condition des ma-lentendants sur le campus. Mme Al-laire s’est dite « très interpelée »

par la difculté qu’ont les malenten-

dants à s’intégrer à l’Université. « Ilfaut que l’Université fasse davanta-ge que de répondre à une demande

d’accommodement », soutient-elle,estimant par ailleurs que tant l’ap-proche de l’administration que celle

des syndicats étudiants est « trop

réactive ».

L’ombudsman souligne parailleurs que les étudiants ayant un

handicap auditif sont connus dèsleur admission et qu’ils devraientavoir « une orientation personnali-

sée ». Elizabeth Kessler, vice-prési-dente aux affaires universitaires dela FEUO, rappelle à ce propos l’exis-

tence d’un fond de 67 776 $ pourl’année 2011 dont le but est d’aiderà rendre accessibles aux étudiants

malentendants tous les événementsse déroulant sur le campus.

Mme Allaire ajoute que, « comme

disait Francine Page [du Centred’équité en matière de droits de la

personne], demander aux étudiants[malentendants] de toujours se dé-

 brouiller, c’est comme si on deman-dait à un étudiant en chaise roulante

d’apporter sa rampe ». Bien qu’ellefasse la part des choses, Mme Allaireinsiste qu’une centralisation des

services faciliterait les choses autantpour les étudiants que pour l’Uni-

 versité.

Dans sa lettre de réponse, Fran-

çois Houle, vice-recteur aux études

de l’U d’O, déclare que « la questiondu centre polyvalent sera examinée

attentivement ainsi que d’autresmodèles qui permettraient d’amé-liorer l’accès aux étudiants sourds et

à tous les étudiants en situation dehandicap ».

Laissez-passer universel,

mais peu exible

N’ayant eu aucune réponse of-cielle de la part de la FEUO, Mme Al-laire déplore la rigidité du U-Pass 

quant à certains cas minoritaires,comme celui des étudiants vivant à

l’extérieur d’Ottawa (à Montréal ouà Windsor, par exemple), qui doi-

  vent quand même en d

coût. Mme Kessler répon

tonde que la seule recomémise à ce sujet par Mm

sera étudiée par la FEUconcernant les étudiantun permis de stationne

personnes ayant un hanFinalement, « les diff

 beaucoup mieux réglés

qu’au niveau formel […plainte de l’étudiant n’een compte, alors ça doi

aller au formel », tientMme Allaire.

Les recommandations

de l’ombudsman serotées au Bureau des gouv

l’U d’O ce lundi à la salleTabaret, de 17 h 30 à 20

OMBUDSMAN

Le premier rapport est arrivéLe rapport recoupe trois grandes préoccupations, soit l’exclusion des malentendants,le manque de fexibilité du laissez-passer universel de transport en commun et lapolitique en matière de discrimination de l’U d’O.

 Anaïs Elboujdaïni 

Ombudsman :

Personnalité indépendante chargée d’examiner les plaintes de

contre l’Administration.

Le Bureau de l’ombudsman ore un processus indépendant, im

confdentiel aux membres de la communauté universitaire pou

mettre de trouver des solutions justes et équitables aux diére

touchent. (Site de l’ombudsman).

 Professionnel de demain :

posez votre candidature

aujourd’hui – en ligne!

OMSAS http://centre.ouac.on.ca/omsas/Service ontarien de demande d’admissionen médecine15 septembre 2011 : Date limite pour créer un comptepour la demande en ligne3 octobre 2011 : Date limite pour la réception des demandes

OLSAS http://centre.ouac.on.ca

Service ontarien de demande d’admission

1er novembre 2011 : Date limite – programm1er février 2012 : Date limite – programm

1er mai 2012 : Date limite – 2e, 3e e

TEAS http://centre.ouac.on.ca/teas/Service de demande d’admissionen formation à l’enseignement1er décembre 2011 : Date limite – programmes anglais1er mars 2012 : Date limite – programmes français

ORPAS http://centre.ouac.on.ca

Service de demande d’adaux programmes des sciences de la réad

(Audiology, Occupational Therapy, Physic

Physiotherapy, Speech-Language 6 janvier 2012 : Date limite pour la réception des

170 Resea

Guelph ON http://centre.ou

Photo Vanessa Dion-Lirette

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Actualités

actualites@larot

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6 • www.larotonde.ca

â t r e f r a ç i sd ir e c t ion art i s t iqu e – Wajd i Mouawad 

chante avec m

AVEC 50 ARTISTES ET UNE PERSONNALITÉ SURPRISE DE LA CHANSON CHAQ

Texte ..........................................................................

OLIVIER CHOINIÈRE............................

Mise en scène ....................................................

OLIVIER CHOINIÈRE et ....................

ALEXIA BÜRGER ........................................

« JE CHANTE

OUI, JE CHANTE

POUR QUE TU CHANTES AVEC MOI. »

Olivier Choin

UNE PRODUCTION DE L’ACTIVITÉ

DU 27 SEPTEMBRAU 1er OCTOBRE À 19 H 30 AU THÉÂTREDU CENTRE NATIONAL DES ARTS

BILLE T S À  PAR TIR DE

33,90  $ ADUL TE S

18,45  $ É TUDIA N T S

 

Le 6 octobre 2011, l’Ontario iraaux urnes pour élire son nouveau

gouvernement provincial. À la têtedu Parti libéral de l’Ontario, DaltonMcGuinty, au pouvoir depuis 2003,

  brigue un troisième mandat, ayantremporté les élections il y a huit ans demanière majoritaire. Tim Hudak, à la

tête du Parti conservateur, se présentecontre M. McGuinty. Andrea Horwath

s’afche en tant que représentante duNouveau Parti démocratique (NPD)ontarien et Mike Scheiner, commechef du Parti vert de l’Ontario. L’U d’O

se trouve dans l’une des cinq circons-criptions d’Ottawa : Ottawa-Vanier.Les candidats de cette circonscription

sont : Madelaine Meilleur (Parti libé-ral), Fred Sherman (Parti conserva-

teur), Paul-Étienne Laliberté-Tipple(NPD) et Dave Bagler [Parti vert).

Enjeux étudiants

aux élections provinciales

D’après Simon-Nicolas Grandmaî-tre, étudiant en histoire et sciencespolitiques, l’un des plus grands enjeux

de la campagne électorale au palierétudiant sera les frais de scolarité. Ilexplique qu’ils sont très élevés, mais

qu’il « faut voir les frais de scolaritécomme les taxes » et comprendre que« le gouvernement met déjà beaucoup

d’argent par étudiant et que nous nepayons pas véritablement le vrai coûtde nos études ». M. Grandmaître ajou-

te que même si c’est en Ontario que lesfrais de scolarité sont les plus élevés

au Canada, la province a également leplus haut taux de diplomation postse-condaire au pays.

Taylor Howarth, candidate de

Glengarry-Prescott-Russell pour leParti vert, exprime sa frustration parrapport au coût élevé des études au

niveau postsecondaire. Elle-mêmeétudiante, Mme Howarth se demande

pourquoi les jeunes de notre géné-ration ont à faire face à tant de res-ponsabilités. « Nous sommes coincés

dans une économie qui requiert un

emploi pendant nos études pour pou- voir payer nos frais de scolarité. » Elle

ajoute que rembourser ses dettes étu-

diantes peut être très difcile vu le taux

de chômage des jeunes en Ontario,

qui s’élève à 15 % – un chiffre impo-sant pour les diplômés universitaires.D’après Mme Howarth, ce phénomène

rend le coût de la vie plus élevé, selonl’effet boule-de-neige qu’a le rembour-sement de ces dettes scolaires.

En plus des frais de scolarité élevés,un enjeu important pour les jeunesOntariens à l’élection provinciale de

2011 sera l’avenir du marché du tra- vail. Le 11 septembre dernier, le Globe

and Mail rapportait la difculté aveclaquelle les jeunes accèdent à des em-plois au sein d’une économie fragile.Ce problème, explique Tavia Grant,

auteure de l’article « For young peo-ple, Ontario’s election is about jobs »,a des conséquences économiques im-

ENJEUX ÉTUDIANTS AUX ÉLECTIONS PROVINCIALES

Le 6 octobre 2011, l’Ontario votePatrick Weldon

Des quatre chefs de parti, il y en a unseul qui est bilingue. Des quatre sitesinternet de parti, seul le site du Parti

conservateur est unilingue. Y a-t-il unmanque de représentation francopho-ne aux élections provinciales de l’Onta-

rio de 2011?

Une place marginale

D’après Simon-Nicolas Grandmaî-tre, étudiant à l’Université d’Ottawa,

« la francophonie occupe une placetrès marginale dans les élections ainsique pour la grande majorité des can-

didats ». C’est justement sur ce clas-sement marginal que l’Assemblée dela francophonie de l’Ontario (AFO)

essaie d’attirer l’attention avec le lan-cement de sa campagne « Je frenche

mon vote ». L’AFO s’est donné comme

mandat de situer la francophonie onta-rienne au sein de la campagne électo-rale provinciale de manière à encou-

rager la population à aller voter ens’intéressant aux enjeux qui touchentles Franco-Ontariens.

Un lancement francophone

Denis Vaillancourt, président del’AFO, explique que le but de la campa-gne n’est pas de se placer derrière un

parti en particulier, mais « d’exercer sa voix politique en vue de travailler avecles gouvernements ». Vu que l’Ontario

est une province où est censée régnerla dualité linguistique, M. Vaillancourt

est conant de pouvoir inuencer

l’appareil gouvernemental. L’AFO arécemment formé un partenariat avec

TFO pour assurer la diffusion du débat

des chefs en français. Le président del’Assemblée explique que « si on veutdes services bilingues, il va falloir s’ef-

forcer de travailler pour les avoir ».La campagne consiste à diffuser des

publicités qui inciteraient la population

francophone à « embrasser la franco-phonie » lors de sa visite aux urnes le6 octobre. Le lancement de cette cam-

pagne encourage les Franco-Ontariensà créer leurs propres publicités en vuede les diffuser sur Facebook et Twitter

par l’entremise de la presse, de la télé- vision et de la radio. À part intéresser lapopulation à voter, la campagne cher-

che à « cultiver le réexe franco » en

appuyant un gouvernement digne dereprésenter la voix des francophones

au niveau provincial.Le concept de monologue véhément

à la Rick Mercer que présenteront les vidéos a pour but d’inciter une popula-tion plus jeune à voter, notamment legroupe des 18 à 35 ans. Comme l’expli-

que Olivier Nadeau, gurant dans un

des vidéos de lancement de la campa-gne, « il est possible de parler de cho-

ses sérieuses tout en étant léger ». C’estdonc de cette manière que l’AFO invitela population francophone de l’Onta-

rio à produire de tels monologues quiencouragent à « embrasser » la franco-phonie aux prochaines élections.

portantes. Le manque d’emplois force

les jeunes à rester à la maison pluslongtemps, ce qui met de la pression

nancière sur leur famille et réduit les

revenus qu’ils gagneront au cours deleur vie active. Cela ajoute donc unepression importante sur les services

sociaux auxquels ils devront avoiraccès à l’avenir.

Promesses électorales

relative à l’éducation

La plateforme des libéraux porteune grande attention à l’éducationpostsecondaire et indique que les

étudiants qui s’inscriront au niveaupostsecondaire en Ontario « saventqu’ils recevront un enseignement de

qualité et que [les libéraux sont] prêtsà investir pour assurer leur réussite ».Pour assurer cela, le Parti promet la

création de 60 000 places supplémen-taires dans les universités ontariennesainsi que la construction de nouveaux

campus pour absorber l’augmentationdu nombre d’étudiants. De plus, il

promet des bourses pour

à faible revenu et de classous la forme de bourses nérales. « Il ne s’agit pas

de l’argent de plus dans mais également le meillsement que nous pouvon

notre avenir. »Les conservateurs de

 veulent créer jusqu’à 60

les places au sein des univ

province. Ils visent à augmnancière pour rendre

plus accessible à la classe Le NPD, quant à lui, ne

mention de plan ou de str

à l’éducation sur sa platefrale en ligne. Néanmoinsde geler les frais de scola

ferait sur une période dede manière à éliminer l’inprêts au niveau provincial

Enn, Mike Schreine

 vert, a pour but de « gelescolarité jusqu’en 2015 to

tenant le budget des coll versités ».

«JE FRENCHE MON VOTE»

La francophonie aux élections provincialesPatrick Weldon

L’AFO encourage les jeunes à produire des vidéos pour « embrasser » la ranco-phonie dans le contexte électoral.

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Actu

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19 septembre 2011

www.laroton

Il y a huit jours, les associationset la Fédération étudiantes (FEUO)

reprenaient leur soufe après l’orga-

nisation de la Semaine 101. L’Asso-ciation étudiante d’études politiques,

internationales et en développement(AEEPID) se rappellera pourtant par-ticulièrement de sa Semaine 101.

Sanctions immédiates

 Ayant perdu son vice-président auxactivités sociales anglophone, Jack 

  Witwer, l’AEEPID a dû se réajuster

sans lui. Marie-Claude Noël, vice-présidente aux activités sociales de la

FEUO, a conrmé à  La Rotonde les

accusations ofcielles portées contre

Jack Witwer, qui consistent en « [l’ac-

ceptation] de fausses cartes d’identitéet [l’encouragement à s’en procurer]pour obtenir le bracelet qui permettaitl’accès aux activités réservées aux étu-

diants majeurs ».Les associations étudiantes dépen-

dent de la FEUO et du conseil de la Se-

maine 101 pour gérer les situations de

crise durant la rentrée. Dans le cas deM. Witwer, aussitôt le comportement

rapporté à la FEUO, le comité exécutif 

s’est empressé de discuter sanction.Sans même que le cas soit parvenu au

conseil de la Semaine 101, le braceletd’organisateur lui a été retiré.

Mme Noël déclare qu’une discussion

a eu lieu entre la présidente de l’AEE-PID, Amanda Iarusso, et M. Witwer,en début de Semaine 101, pour que ce-

lui-ci puisse s’expliquer et pour l’aver-tir qu’il faisait l’objet d’une enquête telque prévu dans les procédures lors de

 violation du règlement.

Élections en vue

Le départ précipité de M. Witwer a

laissé seul Simon Larivée, vice-prési-dent aux activités sociales francopho-ne de l’AEEPID, pour assurer le bondéroulement de la Semaine 101.

Ce dernier admet qu’il ne « [s’] at-tendait vraiment pas à devoir prendreen charge cette Semaine [101] sans

l’aide d’un v.-p. [aux activités] socia-

les anglo ». Il avoue avoir lui-mêmeété un 101er l’année précédente, donc

l’apprentissage s’est fait au fur et à me-

sure en prenant soin que les étudiantsne remarquent pas la différence.

M. Larivée indique qu’il sera vi-ce-président aux activités socialesanglophone et francophone jusqu’au

4 octobre prochain. Ensuite, il réin-tégrera le poste de vice-président auxactivités sociales francophone seule-

ment, après une élection qui aura lieu

prochainement, comme le conrme

 Amanda Iarusso.

 Apprendre de ses erreurs

D’ici là, même si la semaine 101représente la plus grande activité à

organiser pour un vice-président auxactivités sociales, Simon Larivée nepourra pas se reposer.

  Amanda Iarusso précise que le

comportement de Jack Witwer n’estpas oublié, mais que l’AEEPID sou-haite travailler sur l’avenir pour re-

construire son image.

VICE-PRÉSIDENCE AUX ACTIVITÉS SOCIALES DE L’AEEPID

L’AEEPID tourne la page sur la Semaine 101Malgré le renvoi de Jack Witwer, il n’y aura pas de mise en commun des postes de

vice-président aux activités sociales.

Sarah Lanthier 

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Actualités

actualites@larot

19 septemb

8 • www.larotonde.ca

Les membres exécutifs de l’Association desétudiants diplômés (GSAED) et de la Fédé-ration étudiante de l’U d’O (FEUO) ont de la

difculté à s’entendre avec l’administration

de l’U d’O en ce qui concerne le processus en-tourant la mise en place d’une nouvelle poli-

tique sur le harcèlement et la discrimination.Présentement, les étudiants n’ont pas d’ins-

tance ofcielle vers laquelle se tourner pour

porter plainte ou lancer un recours contrel’Université. La politique les protégerait do-rénavant, et non seulement les employés.

Des différends ont en effet surgi lors de larencontre réunissant tous les corps syndi-

qués de l’U d’O pour une consultation nale

de l’ébauche de la politique, le 30 août der-nier. Les associations étudiantes dénoncent

notamment le peu de temps que l’adminis-tration leur a laissé pour prendre connais-sance du premier jet de cette politique, rédigépar elle, et faire leurs recommandations.

Un échéancier controversé

Lors de la réunion, Elizabeth Kessler, vice-présidente aux affaires universitaires de laFEUO, a en effet demandé à Caroline Roy-

Egner, vice-rectrice associée aux ressour-ces humaines, s’il était vraiment nécessaired’avoir un échéancier, arguant que celui-ci

nuit aux étudiants dans le cas présent. Sonintervention a ensuite été secondée, plusmodérément, par Nelson Arturo Ovalle Diaz,

commissaire aux affaires universitaires de

la GSAED. Ce dernier afrmait n’avoir reçu

l’ébauche de la politique que quelques joursauparavant et que la GSAED ne pouvait doncpas la commenter de façon professionnelle

et juste pour les étudiants. Contacté par lasuite par La Rotonde, M. Diaz afrmait que

« l’échéancier est essentiel, mais que ce n’estpas l’objectif premier ».

Félix Grenier, président du syndicat desétudiants et étudiantes employés à l’U d’O,a défendu la proposition de M. Diaz quant à

l’ajout d’un comité de discussion après la ses-sion plénière et d’une séance publique pour

les étudiants, avant la consultation nalepour l’adoption du brouillon de la politique,qui doit se tenir le 5 octobre prochain.

  Aux demandes d’extension du délai,

Mme Roy-Egner a répondu : « Vous avez unepériode de 30 jours pour vous pencher surle document et ce n’est pas à nous de vous

dire comment faire de la rétroaction. Entre le30 août et le 4 octobre, vous pouvez colligeret faire un sommaire. » Elle ajoutait aussi,

par rapport aux implications d’une extensiondes négociations, que « de [leur] point de

 vue, ça empêcherait de lancer une campagne

conte le harcèlement et la discrimination leplus tôt possible ».

Néanmoins, selon un communiqué émis

par le Centre de recours étudiant (CRE), uneconsultation publique des étudiants aura lieuau salon étudiant du Centre universitaire le

20 septembre prochain de 11 h à 13 h, soitavant l’adoption de la politique le 5 octobre.

Des points qui restent à clarifer

« En ce moment, si un étudiant fait une

plainte contre un professeur, tout le pouvoirpour la résoudre reste avec le doyen, et iln’est pas obligé de donner de l’information à

l’étudiant sur comment c’était résolu, expli-que Mme Kessler. La procédure manque de

transparence […], la politique qui est propo-sée n’est pas équitable, et ça ne reète pas les

règlements de la Commission ontarienne desdroits de la personne. »

De fait, M. Diaz précise qu’aucune clausene limite le délai à l’intérieur duquel l’admi-nistration de l’U d’O doit répondre aux plain-

tes déposées par des étudiants, ce qui a déjàentraîné des problèmes sur le plan de la rece-

  vabilité de celles-ci si besoin est de les pré-

senter devant une instance supérieure pourobtenir justice.

M. Diaz soutient qu’une telle clause est

primordiale pour la GSAED et quque ne sera pas endossée par ellnistration ne l’incluait pas. Pour

l’importance de la clause, il a citd’une étudiante, Manal Alsaight

  vu la cour de l’Ontario refuser

en justice après que l’U d’O a mian à examiner la légitimité de

pour nalement la rejeter. Elle s

retrouvée sans recours ni organla défendre. M. Diaz a ajouté quel’intérêt de l’Université de ne pa

limite temporelle puisque certaisont plus délicats pour elle.

M. Grenier signale quant à lui qu

  bres du syndicat, étant déjà pro

convention collective, ne bénéci

davantage de l’implantation de cepolitique. Cependant, en tant quele syndicat participera et aidera àsion sur l’administration.

POLITIQUE SUR LE HARCÈLEMENT ET LA DISCRIMINATION 67ASI

Les étudiants et l’administration ne s’entendent pas sur l’échéan

Catherine Cimon

Photo A

Selon la cour de l’Ontario : « La perso

croit qu’il y a eu atteinte à l’un ou l’au

droits reconnus dans la partie 1 peut

une requête au Tribunal en vue d’obt

ordonnance visée à l’article 45.2 : a) S

l’année qui suit l’incident auquel se r

requête;

b) soit dans l’année qui suit le dernie

d’une série d’incidents. »

À l’heure actuelle, les étudiants souhaitant porter plainte contre l’Université n’ont aucun recours, ce qui va à l’encontre desrèglements de la Commission ontarienne des d roits de la personne.

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Actu

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19 septembre 2011

www.laroton

Croyez-le ou non, c’est le 13 septembre1979 que   La Rotonde présente son premierde plusieurs articles introduisant la FEUO.

Le journal cherchait à « sensibiliser l’étudiantnon initié au monde fascinant de la politiqueétudiante ». Les fonctions, le rôle et le finan-

cement de l’organisation ont été élaborés afin

de dresser une image globale de celle-ci. Onavisait les étudiants que la FEUO regroupe laplupart des facultés et des écoles de l’Univer-

sité sous un seul corps législatif appelé GrandConseil.

Il est encore plus curieux que la questio n de

la provenance des fonds soit celle plus explicitement introduite dansest indiqué que les étudiants de l’

saient 25 $ de frais administratiFédération en payant leurs frais dC’est rassurant de savoir que mêm

les dépenses majeures pour notreétaient questionnées. Mais, avoufrais étaient mineurs en comparais

frais actuels!

Pour conclure cette introductionnoplie d’autres articles (ce qui est cas aujourd’hui) sur la FEUO, Geoencourage les lecteurs de  La Roto

pliquer. La variété des services esafin d’attirer le plus d’étudiants poslement, il affirme que « plus le nive

sité de cet engagement est élevé, mla qualité de l’expérience universiparticipation de la population étu

elle le secret d’une meilleure expé  versitaire? Afin d’y répondre, vendes bénévoles mardi !

N

on, je ne vous parlepas de piquerie dans legrenier d’une maison

 vouée à la démolition

sur la rue Chapel, où l’on s’assoit parterre sur un tapis d’un vert douteux

et rempli de fumée encore plus dou-teuse, mais d’une activité universel-lement éprouvée : le tricot.

Que celui qui n’a jamais ri de cetteactivité solitaire me jette la premièrepierre, car moi aussi, je trouvais ça

« spécial », mais c’est en observantmon amie confortablement installéeavec ses aiguilles et sa laine que je

me dis que, nalement, c’est bien

elle, la plus intelligente.Je vous épargnerai un discours ar-

gumentatif classique de grand-mèresur les mérites du tricot : « c’est tra-

ditionnel », « c’est créatif », « c’estplus sain que de se soûler ».Non. Moi, je pense qu’on devrait

plutôt adopter ce hobby millénaire,

parce qu’il nous permet d’épargneret que, justement, on a plus de capi-tal après coup pour boire et trouver

des partenaires avec qui partagersa passion et autres choses. Et vlandans le dentier de l’ancêtre! Au

moins, c’est pour la bonne cause.Imaginez en effet le montant

faramineux épargné si vous créez

 vos propres chapeaux, mitaines,foulards, cache-nez et plus encore.Et, vous m’accorderez qu’une tuque

à la mode chez Gap, ça commence àrevenir cher!Si vous êtes vraiment fauchés et

que vos doigts bleutés vous crientencore désespérément en claquant

des ongles de faire quelque chose,soyez créatifs. Vous pouvez récolter

 vous même la matière première :trouvez un voisin qui a un lapin, un

caniche ou autre bibitte à poils. Allezles débarrasser clandestinement deleurs attributs d’animaux domesti-

ques superus et vous vous retrou- verez avec une belle paire de gantsen poils de chinchilla ou encore

avec des cache-oreilles ressemblantétrangement à Coconut, le hamster

de la classe de 5e de l’école primairesur la rue Osgoode. (N.B. : Je n’en-courage ici en aucun cas l’utilisationdu cuir, qui démontre selon moi un

manque de pitié.)Bon d’accord! Si la perspective de

commettre un délit ou de vous faire

poursuivre par la madame du blocd’à côté vous rebute, vous pouveztoujours aller demander les restes

capillaires de toutou au centre detoilettage le plus proche, quoique çamanque, selon moi, de témérité.

LE CONFESSIONNAL

Faites placeaux aiguillesCatherine Cimon

Il était une fois…La FEUO pour la première fois dans La Rotonde

De nouvelles maisons pour les sans-

abri de Lethbridge – The Meliorist 

La presse de l’Université de Lethbridge, en Al-

 berta, annonce que la ville entrevoit la construc-

tion de deux édices de type YMCA pour ac -cueillir les sans-abri.

Le gouvernement provincial a annoncé, le8 septembre dernier, qu’il contribuerait à 70 %

du budget nécessaire au projet d’un coût total de616 537 $.

Les 18-24 ans sans endroit où dormir pour-

ront bénécier de nourriture, de mentors et de

lits dans ces nouveaux bâtiments. Ce projet faitpartie d’un plan de la ville de Lethbridge visantl’abolition du sans-abrisme. Ce programme s’éta-

 blira sur cinq ans.

 Acheteur intéressé par l’UniversitéMcGill à vendre? – Le Délit 

Le premier ministre québécois, Jean Charest,a récemment annoncé que les frais de scolarité

augmenteraient de 325 $ par étudiant, l’annéeprochaine.   Le Délit rapporte que l’Association

pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE)de l’Université McGill a réagi vivement par unecampagne de protestation en plantant une pan-

carte « à vendre » sur la barrière principale du

campus.Plusieurs actions de protestation sont déjà en-

treprises pour faire pression sur le gouvernementquébécois. Les revendications se terminerontpar une manifestation le 10 novembre prochain

qui déclenchera par le fait même une journée degrève.

L’ASSE travaillera en collaboration avec plu-

sieurs syndicats étudiants et associations étu-diantes de nombreux établissements postsecon-daires de Montréal pour organiser différents

moyens de pression.L’objectif ultime demeure la gratuité de l’édu-

cation suivant l’étape de l’école secondaire. Les

associations s’unissent en ce moment même pours’appuyer et entamer une longue période de cam-

pagne pour promouvoir et revendiquer la baissedes frais de scolarité.

Une réforme du système de gradationpour les étudiants – The Martlet 

Le journal de l’Université de Victoria, en Co-lombie-Britannique, annonce que le « SenateCommittee on Academic Standards (SCAS) »

mettra ofciellement en œuvre la réforme du sys-tème de gradation au début de l’année scolaire2013-2014.

L’échelle des notes sur neuf points sera mainte-nant reportée sur 4,33. Cette échelle sur 4,33 est

d’ailleurs utilisée dans la plupart dements postsecondaires au Canada. Le

pourront aussi remarquer les pource

gnés aux lettres sur leur relevé de not

Cette décision se justie par une

son plus aisée entre différents établi

instaure ainsi un système plus unifocontre, la Faculté de droit reste ex

changements, le sénat de l’Universitéayant accepté sa demande.

La mode à petit prix!– Dalhousie Gazette

Oyez, oyez, amoureux de la modede l’Université Dalhousie, en Nouv

reprend sa fameuse tradition consistles tendances de l’année à venir pou

 budgets.

Les sacs à main doivent être de for

trique dénie et comporter une struct

te. Les couleurs suggérées : classiquaccompagnent toutes les tenues de la

La robe cocktail : une indispensannée, la mode est chiffon sexy et au

Le motif à pois revient de plus belnée. Préférablement vintage, la bloest de mise comme passe-partout ten

les soirées et même simplement pouuniversitaire.

Pour les accessoires : le mauve. Le

tout sur les sacs, les souliers, peu impsoire! Et sans oublier le cuir. Les bonoir seront toujours tendance, mais

plus que jamais, les fashionistas devtoirement s’en procurer une paire.

Revue de presse universitaireSarah Lanthier 

Émilie Gagnon

Photo Vanessa Dion-Lirette

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culture@larot

19 septemb

10 • www.larotonde.ca

Catherine Dib

[email protected] Arts et culture

Bientôt, un peu partout en Ontario, on

célébrera les efforts déployés par la minoritéfrancophone pour préserver sa langue et saculture au sein d’un environnement majori-

tairement anglophone. Le campus de l’U d’One fait pas exception et on ne verra pas quedu vert et du blanc, mais bien de toutes les

couleurs de la francophonie ontarienne.

Une fête symbolique

Il est d’abord primordial de comprendre la

signication du drapeau franco-ontarien etl’importance qu’il revêt pour les francophones.Le vert et le blanc signient l’été et l’hiver, typi-ques du paysage de l’Ontario. La eur de lys, à

gauche, est le signe associé à la francophonie,tandis que la feuille du trille, à droite, incarnel’emblème de l’Ontario. Ce drapeau refoule en

lui une quantité d’émotions de militants desdroits franco-ontariens et symbolise la luttecontre l’assimilation. D’ailleurs, en se prome-

nant un peu autour d’Ottawa, on remarque quede gigantesques drapeaux ontariens sont pré-

sents à proximité d’endroits symboliques de la

lutte pour les droits des francophones, tels quel’Hôpital Montfort.

Une fête pour tous, et tous pour un

On pourrait penser que la fête des Franco-

Ontariens ne concerne pas les Québécois et qu’ilexiste une contradiction entre souverainisme etsoutien à la cause franco-ontarienne. Toutefois,

un étudiant de quatrième année n’est pas de cetavis : « Lorsque j’habitais au Saguenay, au Qué-

 bec, on ne parlait jamais des francophones du

reste du Canada. C’était une réalité qu’on igno-rait, là-bas. Lorsqu’on sort d’un environnementcomplètement français, on se rend compte àquel point nous sommes chanceux d’avoir no-

tre petit coin de confort, et l’environnement del’Université m’a permis de prendre consciencede cette réalité. »

Une panoplie d’activités sur le campus

Des festivités auront lieu au Centre universi-taire le 21 septembre, de 11 h 30 à 13 h 30, etles différents clubs de l’Université organi-

seront une panoplie d’activités. Ainsi, Mi-

chel Prévost, archiviste en chef de l’Uni-  versité d’Ottawa, sera de la partie afin deprésenter diverses personnalités franco-

ontariennes. De plus, le groupe étudiant  Akoufèn jouera quelques-unes de seschansons et la Ligue d’improvisation étu-

diante de l’Université d’Ottawa présenteraun match. Vous aurez également la chancede participer à des débats organisés par

la Société étudiante de débats français del’Université d’Ottawa.

Mais ce n’est pas tout! Vous êtes aussiinvités au bar 1848 afin d’assister gratuite-ment au spectacle du groupe Mastikédigè-re à 20 h. De plus, l’Association étudiante

du Département de français organise aussiune fête au Lobby Nightclub, au coût de5 $. Ces événements auront l’occasion de

démontrer que les francophones, ça saitfêter!

Où? Centre universitaire

Quand? Le 21 septembre

FÊTE DU DRAPEAU FRANCO-ONTARIEN

Minoritaires, mais fêtards!Le 25 septembre prochain, le blanc et le vert seront à l’honneur afn de souligner la ête du drapeau ranco-ontarien.

Simon Deneau

Photo A

Une vie tragique digne d’une pièce de théâ-tre grecque. Cœur brisé, œuvre artistique

choquante pour son époque et 30 années de vie dans un internat. Le cheminement de lasculptrice Camille Claudel avait marqué plus

d’une âme. « Moi, c’était venu me chercher,toute cette tragédie dans une vie », déclare

Claude Guilmain, co-concepteur de la pièce L’implorante.

En gardant la propension du Théâtre La

Tangente à explorer le langage scénique, lamise en scène a permis l’évasion autant par

le biais de la danse que de la technologie. Lapièce a été présentée au 135, rue Séraphin-Marion, vendredi et samedi soir derniers à

l’occasion de la biennale « Zones théâtrales »,célébrée du 11 au 17 septembre.

Une Camille contemporaine?

La pièce présente une jeune chorégraphe

qui cherche en vain de l’inspiration pour ledernier tableau d’une danse. À travers sa

recherche artistique, elle s’émeut devantl’œuvre de Claudel, une femme qui sortait dumoule de son époque; une femme qui s’estémancipée de l’emprise de son maître, le

sculpteur Auguste Rodin, en faisant usage dumouvement.

Le coup de foudre de la chorégraphe pour

« L’implorante », une sculpture de Claudeld’un geste provoqué par un amour doulou-reux, la pousse à vouloir reproduire ce mo-

ment gé d’alanguissement. « Comme Ca-mille, c’est en fait en puisant dans sa douleurqu’elle réussit à parachever le tableau nal de

sa danse », précise M. Guilmain.

Innovations

La pièce, complètement ép

courte, empêchant le spectateur des temps morts. Le dialogue, éprincipalement composé de la

dance enammée entre AugustCamille Claudel. Le contraste engue et ce qui se passait sur scène

agrant, avec l’usage des nouvemis à l’avant-scène. Ainsi, des

des acteurs étaient sur scène aimessages texte qu’ils s’échangea

C’est d’ailleurs par ce biais quprenons l’horrible rupture vécue

seuse. Bien que l’usage cliché dsoit normalement fortement pour briser des cœurs, le moment

plus convenu lorsque joué sur stefois, la performance solide de

chard permet l’envol de l’auditoiravec le spectacle, et on se permed’aimer et de se désincarner en

gnie.

THÉÂTRE

DANSE TA DOULEUR« Quand l’art envahit le territoire du corps, l’âme s’anime. »Catherine Dib

Sylvie Bouchard ofre une perormance solide dans le rôle d’une chorégraphe en quête d’inspiration.

Le drapeau ranco-ontarien symbo

contre l’assimilation.

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Arts et cu

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19 septembre 2011

www.larotonde

Du 10 au 17 septembre, leCentre national des Arts d’Ot-

tawa a vibré au son des voixsoprano, alto, ténor et bassedes chanteurs de l’Opéra Lyra

d’Ottawa. La saison 2011-2012 débute avec la présenta-tion conjointe de Cavalleria

 Rusticana et de Pagliacci .

Le conte de Santuzza

Les rideaux sont fermés.Les lumières s’éteignent.

Deux mains se lèvent dansles airs : le chef d’orchestre,de sa baguette, donne le signe

d’envoi. De l’orchestre postéeen avant de la scène s’élèveune musique entraînante

transportant les spectateursen 1980 dans un village sici-lien. Une femme afigée

court sur scène : le spectaclecommence!

  Ainsi débute Cavallera Rusticana, l’histoire de San-tuzza, qui, délaissée par son

amant alors qu’elle porte sonenfant, se voit excommuniée

et rejetée. Elle a beau sup-plier Turridu de lui revenir,mais son cœur lui a été ravi

par une autre, Lola, époused’Alo. Consumée par la

  jalousie, Santuzza informe  Alo de l’indélité : « Tur-ridu m’a volé mon honneur et

 votre femme me l’a ravi.» Cefut sa perte : Alo confronteen duel Turridu et l’emporte.

Sous le cri de douleur de San-tuzza, le rideau tombe.

 Pagliacci

Toujours dans le thème

de vengeance ensanglan-tée,  Pagliacci  met en scèneCanio, amoureux fou de sa

femme, Nedda, qui le trompeavec Silvio, amant de celle-ci. Alors que les deux tourte-

reaux discutent d’un plan defuite, Tonio, lui aussi amou-reux de Nedda, les surprend.

Celui-ci, cruellement rejetépar Nedda, promet de se ven-

ger et court chercher Canio.Surpris, Silvio fuit. Canio,emparé d’une rage folle,

ordonne à sa femme de luidonner le nom de son amant.Nedda refuse et, pris d’une

  jalousie meurtrière, Canio lapoignarde. Silvio, spectac-teur du meurtre, court vers

sa belle et tombe mort, vic-

time, lui aussi, du poignardde Canio.

Mais, qui va à l’opéra?

Des retraités qui n’on rien

à faire de leur soirée? Oubliezles stéréotypes. L’opéra estloin d’être un art archaïque!

Bien que l’assistance soitprincipalement composéede gens d’âge mûr, plusieurs

têtes jeunes dépassaientde certains sièges. Eh oui,la vingtaine et la trentaine

étaient au rendez-vous et, àen juger par l’ovation qu’ellesont amorcée, ont bien aimé

le spectacle. En outre, des  jeunes d’une école primaire

ont assisté à une présentationet comme l’ont conrmé cesderniers, c’était loin d’être un

calvaire. L’opéra est donc unart accessible.

L’opéra aborde des thèmes

tels que la jalousie, la rivalité,la haine, l’amour et le désir,

  joués et chantés par des voix

magniques sur une musique

qui tient la foule en alertecomme nul autre art ne sau-

rait le faire.

OPÉRA

Stéphanie Déborah Jules

Prends garde à toi !L’Opéra Lyra d’Ottawa sait tenir en haleine, malgré les

stéréotypes négatis accolés à cet art de la scène.

L’opéra est-il un art dépassé? La ville d’Ot-tawa anime régulièrement ses scènes de can-

tatrices s’époumonant à qui mieux mieux. Qui

plus est, la population ottavienne semble biense plaire à vivre cette extase du grand art, les

représentations d’opéra faisant souvent sallecomble. Oui, ces moments du grand art oùtout le monde dans la salle frisonne en chœur

sous le coup d’une émotion nous reliant à l’in-ni. Le professeur Daniel Meyer-Dinkgräfede l’University de Lincoln, en Angleterre, a

fait ses recherches sur ce moment d’unité spi-rituelle reliant l’être au grand art. Il viendrad’ailleurs présenter ses trouvailles le 19 sep-

tembre prochain à l’Université d’Ottawa.

L’opéra avec un grand « o »?

De son bureau en Angleterre, le professeur

explique avec passion sa recherche : « Ma re-cherche se fait auprès des chanteurs d’opéra.Leur description de leur expérience dans lemonde de l’opéra se rapproche beaucoup du

mystique, d’une expérience religieuse offertepar Dieu. »

Selon les dires du professeur, la sensation

est émotionnelle, mais aussi physiologique,se manifestant par des frissons parcourantl’échine. Pavarotti décrivait parfaitement ce

moment où, lorsqu’il atteint une note haute,il retient son soufe et le relâche continuelle-ment. Cette expérience d’unité avec l’audience

est rare et courte : « Souvent, elle est briséepar les applaudissements, qui sortent tout lemonde de cette transe », précise le professeur.

De l’art à la théologie

Une recherche psychologique? « Je neme limite pas aux dimensions scientifiques,

et c’est justement ça qui la diffprécédentes : j’y ajoute l’élémen

que », pousuit M. Meyer-Dinkg

ci intègre des éléments de la pindienne, qui considère trois ph

– le réveil, le rêve et le sommeiformant la conscience. L’unité dla pure conscience.

Comment relie-t-il cette pentase de l’opéra? « La coexisteéléments amène un état sup

conscience. On peut envisager lla métaphore de l’écran de cinéà la fois tenir compte de l’écran,

de ce qui est projeté sur sa sucela, l’état supérieur de conscien

L’opéra et les autr

Le professeur reconnaît queche sur cette transe dans l’opérappliquée à d’autres formes d’acertainement quelque chose à ap

J’avais vécu cela à l’opéra, c’esc’était mon point de départ, mêtre atteint par tout art de pe

Pour moi, c’est l’opéra, car ça mque une idée formulée par la phl’humain est sur terre afin de

son côté féminin. »Et les étudiants, peuvent-ils

ce côté féminin? « Ça dépend d

re dont l’opéra est présenté, m jours, on prend toujours en comtefeuille estudiantin! » s’exclam

seur en souriant.

Où?  135, rue Séraph

Quand? Le 19 septem

L’OPÉRA ET LA CONSCIENCE

Quand la conscience s’éveilleL’opéra et la conscience expliqués par Daniel Meyer-Dinkgrä

proesseur en art dramatique.Catherine Dib

Pavarotti, au moment de saluer la oule, aura peut-être ressenti un moment d’unité a

dience.

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Arts et culture

culture@larot

19 septemb

12 • www.larotonde.ca

La violence en milieu de travail

En juin 2010, la Loi sur la santé et la sécurité au travail 

modifiée afin d’y inclure la violence et le harcèlemen

milieu de travail. Tous et toutes ont la responsabilitécombattre ces comportements, et l’Université a pris

mesures pour veiller à la sûreté de son personnel et dpopulation étudiante. Vous trouverez plus d’informati

qu’une courte formation en ligne sur le site Web du Burla gestion du risque, afin de vous aider à reconnaître

prévenir la violence en milieu de travail.

N’oubliez pas : si vous subissez de la violence ou en êtémoin, communiquez immédiatement avec le Servic

la protection au 613-562-5411.

Des bidons rouillés, des barils croûtéset troués, non par des balles, mais pardes figures raffinées rappelant la dentelle

de Chantilly. Le titre de l’exposition pré-sentée à l’École d’art d’Ottawa du 14 sep-tembre au 6 novembre, « Sweet Crude »,

reflète mot pour mot l’essence des œuvresde Cal Lane, jeune sculptrice originaire

de la Colombie-Britannique. La mascu-linité testostéronée du métal des barils,orné de délicats pourtours plus féminins;cela va sans dire, cette artiste n’a pas peur

du paradoxe. Sous l’effet de son redouta-  ble chalumeau, de vieux barils prennentdes allures de cathédrale gothique. Elle

relie ainsi du bout des doigts la questiondu pétrole à celle du divin.

Duchamp hors champ

  À première vue, ces tapis persans de

métal peuvent laisser froid. L’art de CalLane doit toutefois être appréhendé

autant du point de vue conceptuel quepolitique. Aussi doit-on tenir compte duprocessus intellectuel de l’artiste pour

comprendre le produit final en tant quetel. Après tout, ne dit-on pas que les vo iesde l’art sont impénétrables?

Pour Mme Lane, le déclic s’est fait àpartir de la pelle ready-made de MarcelDuchamp. Cette idée selon laquelle l’artpeut être n’importe quoi si on lui prête

cette intention avait profondément mar-qué son cheminement artistique. Au lieude disposer tout bonnement d’un baril de

pétrole, elle pousse la réflexion plus loinau niveau conceptuel et se réapproprie lematériau ready-made en lui incisant sa

marque, amenant l’œuvre à se présentercomme une double allégorie. Qui plusest, en recyclant un matériau hanté par le

ARTS VISUELS

On ne fait pas dans la dentelleCatherine Dib

Du 9 au 11 mars 2012, le campus

de l’Université d’Ottawa accueille-

ra la 25e édition de la Coupe uni-  versitaire d’improvisation (CUI).

Pour l’occasion, Pascal Boyer,responsable en chef de l’orga-nisation de l’événement, espère

qu’au moins 15 équipes serontprésentes. Les préparatifs sontdéjà bien amorcés afin de faire de

l’Université d’Ottawa un hôte dechoix qui saura certainement re-cevoir les invités avec prestance.

Des invités de renom

dans des circonstances

exceptionnelles

  Ainsi, le tournoi se déroulerasur une période de trois joursdurant laquelle les célébrationsseront nombreuses. Plus d’une

cinquantaine de parties seront jouées sur deux glaces différentes.Des invités spéciaux, anciens par-

ticipants des premières de la CUI,ont été joints dans l’espoir qu’ils

soient de la fête pour cette 25e édi-

tion. Parmi les personnalités quiseront potentiellement présentes,on compte Édith Cochrane et Fré-

déric Barbusci, tous deux issus dela LicUqam, ainsi que Mario Jean,qui faisait partie de l’équipe de

Trois-Rivières.Rappelons-le, la CUI est l’évé-

nement d’improvisation universi-

taire francophone par excellence

et incite les équipes à se lier d’ami-

tié les unes avec les autres. La CUIprovoque souvent des rencontres

artistiques valorisantes. Commele mentionne Pascal Boyer, desliens très forts se créent lors de

cette coupe et la LIEU peut se  vanter d’avoir rencontré, au fildes ans, des équipes généreuses et

captivantes par leur style de jeu.En réunissant la crème de la

crème des joueurs d’improvisa-tion, la CUI donnera égalementla chance aux partisans de cette

discipline d’Ottawa et d’ailleursde se réunir et d’assister en grandnombre à cet événement, dont la

finale se tiendra très certainementà l’auditorium des Anciens, quipeut accueillir un maximum de300 personnes.

Parmi les universités dont leséquipes sont les plus attendues,on compte l’Université Lauren-

tienne de Sudbury, l’Université duQuébec à Montréal, l’Universitédu Québec à Trois-Rivières, l’Uni-

  versité de Montréal, l’Universitéde Moncton et l’Université deSherbrooke.

Un appel

à la couverture médiatique

Mentionnons que M. Boyeret son équipe d’organisateurs

envoient présentement des com-muniqués de presse invitant lesmédias canadiens à couvrir l’évé-

nement. Il va sans dire qu’il serait  bénéfique d’avoir une couverturepar Radio-Canada,   Le Devoir,

  La Presse et   Le Droit , pour pro-mouvoir la visibilité et accroître

la popularité d’un tel événement.D’autant plus que cette 25e éditionarborera certainement un aspectcérémonial et extrêmement festif.

Le comité de la CUI déploieradonc tous ses efforts afin que cette25e édition attire le plus de franco-

philes et de francophones de la ré-gion et d’ailleurs. Le Service de viecommunautaire appuie également

l’événement, puisque son mandatconsiste notamment à promouvoirla francophonie ottavienne.

D’ici là, on souhaite susciterl’intérêt auprès de la populationafin de mettre en évidence l’am-

pleur des célébrations et de récol-ter « les fruits de nos semences »,comme le dit si bien M. Boyer.

COUPE UNIVERSITAIRE D’IMPROVISATION

La CUI aura 25 ans : que la

fête commence!Gabrielle Boucher 

Photo Vanessa Dion-Lirette

Courtoisie de l’École

spectre de la pollution, elle le transformeen message pro-environnement.

L’actualité à brûle-pourpoint

 Au lieu de s’arrêter aux pelles dentelées auxmotifs euris, la demoiselle au chalumeaus’est enammée politiquement, virevoltant

 vers des sujets qui dominent le commun desesprits de manière inconsciente. Ainsi, enfaisant un usage néoconceptuel des barils de

pétrole, elle s’inscrit directement dans uneactualité immédiate qui ronge nos tourments

quotidiennement. Les scènes creusées dans cematériau ingrat misent sur des questions fé-ministes, géopolitiques, colonialistes et mêmemystiques. Des histoires racontées dans les

sillons de cette dentelle creusée à coup de cha-lumeau s’étayent sur la mémoire collective de

tous. En touchant à ces interrogations, cettelégère dentelle est intrinsèquement liée à laquestion de l’être sur terre, à la fois si lourde

et si humaine.

Où? École d’art d’Ottawa, 35, rue George.

Quand? Jusqu’au 6 novembre

La CUI est le théâtre de rencontres

valorisantes pour les équipes partici-

pantes.

L’art de Cal Lane s’appréhende tant s

conceptuel que politique.

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Arts et cu

[email protected]

19 septembre 2011

www.larotonde

Tablant sur la veine de la satire, Potiche ,le titre désignant un vase-bibelot, fait réfé-rence à Suzanne Pujol (Catherine Deneu-

 ve), une femme cocue dans la cinquantainequi vaque sagement à sa besogne sous l’ailed’un mari tyrannique (Fabrice Luchini).

Lorsque les travailleurs de l’usine dont lemari est propriétaire font la grève, celui-cise trouve dans l’incapacité de gérer le tout

et Mme Pujol se voit obligée de prendre lesrênes de l’affaire. À travers cet incident,elle trouve son émancipation ainsi que le

réveil d’une ancienne flamme (Gérard Dé-pardieu).

On aime : le grotesque caricatural. Les

couleurs vives et le ton yé-yé de cette pelli-cule fleurent la rigolade pour qui est capa-

 ble de prendre goût au ridicule.

On n’aime pas : le type d’humour, plusléger, pirouette parfois vers la mièvrerie.Les acteurs, conscients de leur popula-

rité, relâchent parfois leur jeu, Depardieu jouant Depardieu et Luchini jouant Luchi-ni, sans aucune subtilité. Heureusement

que Deneuve y garde sa grâce.

 À la suite du succès de Loveshit en 2008, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Jason Bajadafrappe de plein fouet avec son nouvel album, The

 Sound your Life Makes. Au cœur de ce disque, onretrouve un homme nouveau et plus mature. Bajadaprend une nouvelle direction en se détachant de la

mélancolie. Il laisse ainsi la place à une mélodie beaucoup plus pop et allègre, qui s’harmonise à ladélicatesse de sa plume et donne à ses textes un

lyrisme impeccable. Les ballades de ce récit mélodi-que sont entraînantes et sans redondance. Il ne faut

pas catégoriser The Sound your Life Makes commeétant un album rose bonbon. Pour la pièce « Down

 with the protest », une vidéo polémique a été réali-sée avec la collaboration du comédien Marc Labrè-

che mettant en scène un homme (Bajada) brutaliséet ensanglanté, ce qui a fait jaser bien des gens.

 À écouter : si vous êtes d’humeur badine, peut-

être que le nouvel homme qu’est devenue Bajada vous fera succomber par sa plume remarquable etses mélodies folk-pop entraînantes.

 À ne pas écouter : si vous êtes du type mélancoli-que, l’ambiance de The Sound your Life Makes voustapera peut-être sur les nerfs. C’est toutefois une

 bonne occasion pour découvrir Loveshit !

CRITIQUES

Potiche

Catherine Dib My-Le Nguyen

The Sound your Life Makes –

 Jason Bajada

Jeune écrivaine française dont sur toutes les lèvres depuis Ce quVera Candida, Véronique Ovaldé r

la rentrée littéraire. Elle rejoue depour présenter une fois de plus ded’un exotisme inédit. La synesthé

par sa plume agile laisse le lecteur au rythme de ses personnages.

Cette histoire de drôles d’oisea

dans les méandres troublants d’upolicière pour nir par valser dade la découverte de soi. Vida, le

principal, tentera de sortir de la cason mari lui a construite en la travel’épouse parfaite et domestiquée.

pour scène les contrastes afigeantrique latine, Ovaldé y juxtapose ud’amour et de quotidien dans un ré

rique.On aime : la fraîcheur et le ton

l’auteure, cet optimisme ensoleill

mise par les temps automnaux qui On aime moins : la légèreté du to

gues descriptions trahissent un cert

de contenu dans l’histoire en tant q

Des vies d’oiseaux –

Véronique Ovaldé

Catherine Dib

 A 

figé du sobriquetdouteux de « Viol »,le Vieux-Hull est ce

panorama un peu à la

 junkyard qu’on peut surprendre àpartir du parlement. Non, non, pas

l’architecture fantasque du Muséedes civilisations; regardez un peuau-delà, où il y a des bâtiments

gouvernementaux, où chaque tau-dis a ses secrets. Voilà.Qu’est-ce que le Vieux-Hull? Deux

ruelles minuscules en constituentles sorties, du P’tit Chic au où?quoi? en passant par les Brasseurs

du Temps. En orbite autour de sagrosse sœur ottavienne qui s’étouffelentement dans ses propres maniè-

res d’aristocrate, la petite hulloisefait son bonhomme de chemin. La

transition brutale de la vocation du Vieux-Hull durant les années 1970ne s’est pas faite avec tact.

Ce temple des jeunes midinettes àla jupe au ras des fesses, cet endroitparadoxal où fonctionnaires et

soûlons se côtoient régulièrement,au détour de la brunante; où lesartistes se produisent sur une scène

d’un mètre carré; où les gens fontla le la nuit durant pour se déhan-cher quelques minutes. L’essence

schizophrène de ce quartier eneffervescence est difcile à cerner.Hier pourtant, je tombai face à

face avec cette idée mythologiquedu Vieux-Hull. Me voyant complè-tement perdue à chercher la maison

où la soirée d’un ami se déroulait,un octogénaire grisé sortit de sonappartement pour m’inviter, m’ap-

pelant malencontreusement Kim- berly. Sa voisine, qui lui réchaufferégulièrement ses plats, m’amène

chez elle pour chercher l’adressefatidique qui décidera de ma soi-rée. La dame, s’apprêtant à partir

pour une longue soirée de danseswing, se montra fort patiente et

m’accompagna même jusqu’à larue recherchée. En voilà, un ventaléatoire, mais frais, à l’encontre du

nombrilisme aigu dont nous som-

mes atteints.J’arrivai à la fête, euphorique

d’avoir enn ma réponse. C’estdans ces moments-là que jemets mon cynisme de côté pour

apprécier ces courts instants deconnexion avec de purs inconnus.En fait, c’est cela, le Vieux-Hull :cet élément d’imprévisibilité quipermet de sentir une communauté,

constamment là à changer ta tra- jectoire, à agir sur ta vie comme le battement d’aile d’un papillon.

 TURLUPINADES

Ode au

Vieux-Hull Catherine Dib

 ARTS VISUELS

  Embellir l’architecture.

  Dessins italiens de décora-tions et d’ornements architec-turaux (1550–1800)

Quand? Jusqu’au 2 jan- vier 2012Où? Musée des beaux-artsdu Canada, 380, promenadeSussex

MUSIQUE

Tintamarre

Quand? Le 19 septembre à19 h 30Où? Les Brasseurs du Temps,

170, rue Montcalm

Orchestre symphonique d’Ot-tawaQuand? Le 19 septembre à20 hOù? Salle Southam, Centrenational des Arts, 53, rue Elgin

 Paul DemersQuand? Le 20 septembre à18 hOù? La Nouvelle Scène,

333, avenue King-Edward

THÉÂTRE

 Frères d’hiverQuand? Du 21 septembre au1er octobreOù? La Nouvelle Scène, 333,avenue King-Edward

CAMPUS

 Barbecue des bénévoles de LaRotondeQuand? Le 20 septembre à14 h

Où? Aux bureaux Rotonde, 109, rue Os

  Soirée flm : The VBeesQuand? Le 21 sep19 hOù? Café Alternatif 

DIVERS

  Festival internatiomation d’OttawaQuand? Du 21 au 2

 breOù?Dans divers lieux

Calendrier culturel du 19 au 26 septembre

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sports@larot

19 septemb

14 • www.larotonde.ca

Vincent [email protected] Sport

  Avec seulement une victoire en

trois matchs en saison régulière,l’équipe de soccer féminine avaitl’occasion de remettre les pendules

à l’heure la semaine dernière alors

qu’elle avait trois matchs à l’afche.

Les partisans ottavienstémoins d’un deuxième gain

Quoi de mieux qu’un matchcontre les vieilles rivales de l’autre

  bout du canal Rideau pour inau-

gurer la saison à domicile? C’estainsi que les Gee-Gees ont croisé

le fer avec les Ravens de l’Univer-sité Carleton à l’occasion de leurpremier match de la semaine, mer-

credi dernier. Malgré l’absence de

l’entraîneur Steve Johnson, qui étaitauprès de sa famille, le Double G l’a

remporté par la marque de 2‑0.

Face à l’attaque rapide et dange-reuse des Ottaviennes, les défen-seuses des Ravens appliquaient

une trappe défensive, ce qui forçaitle Gris et Grenat à tenter la longue

passe. Malgré le style de jeu hermé-

tique, la joueuse de deuxième année

Lili Wong a inscrit son premier butde la saison à la 26e minute de jeu.

Sarah De Carufel a, quant à elle,

inscrit le deuxième but de l’équipeà la 65e minute contre la gardienneRachel Bedek, qui s’est surpassée à

plusieurs occasions pour effectuer

quelques arrêts miraculeux.

« Lorsqu’une équipe joue une

trappe en défense, c’est difcile de

ne pas commettre de hors‑jeu et ça

devient frustrant pour les joueuses.

Toutefois, je pense que nous nous

sommes ajustés en deuxième demie

et nous avons commis moins dehors‑jeux », mentionnait l’entraî-

neur adjoint, Stu Barbour, après la

rencontre.

« Steve a toujours été làpour les joueuses »

Durant le match contre les Ra-

 vens, les joueuses ottaviennes arbo-

raient toutes un brassard noir an

de souligner leur solidarité enversleur entraîneur, Steve Johnson, qui

était auprès de sa famille endeuillée

à la suite du décès de son père.

  Après la rencontre, Barbourrappelait à quel point l’absence

de Johnson ne passait pas inaper-çue pour l’équipe : « Steve est unmembre très important de cette

formation et ça a certainement étéune période éprouvante pour toute

l’équipe de le voir partir. Les joueu-

ses sont allées à son domicile pour

lui donner un bouquet de eurs et

nous avons tenu un moment de

silence en son honneur. Je pense

que c’était la bonne chose à faire,

surtout que Steve a tout donné de-puis qu’il dirige cette équipe. Il n’a

 jamais manqué une pratique ou un

match depuis qu’il est entraîneur »,

a‑t‑il poursuivi. Johnson en est à

sa 18e saison à la barre de l’équipe,ce qui fait de lui l’entraîneur actif 

ayant le plus d’ancienneté à l’U d’O.

Les Lakers

carrément déclassées

 Après avoir battu les Ravens quel-

ques jours plus tôt, les joueuses de

l’U d’O ont sauté à bord de l’autobus

 voyageur en direction de North Bay 

an d’affronter les Lakers de l’Uni-

  versité Nipissing, avec, cette fois‑ci,

l’entraîneur Johnson en fonctions.

  Après deux buts de Christine

Hardie en première demie, l’of-fensive ottavienne a explosé endeuxième demie, marquant qua-

tre buts sans riposte. Les autres

  buts sont venus de Sarah De Ca-rufel, de Katrina Krcadinac et de

Krista Draycott (2). Le match s’est

conclu par la marque de 6‑0.

De retour à la barre de son équi-pe, l’entraîneur Johnson était plusque satisfait de la performance de

ses joueuses : « Ce fut une victoire

où tout le monde a mis son grainde sel et ça démontre que noussommes solides à toutes les posi-

tions, a‑t‑il renchéri.

ment été une victoire

l’intensité de notre jeu

élevée tout au long de l

La formation ottavputait son dernier msemaine le lendemain

Lady Vees de l’Unive

rentienne. Malgré un

tion au chapitre des tir

12 contre 2 en faveur   visiteuse, les Gee-Ges’avouer vaincues par

de 1-0, sur un tir de pLisa Watson, qui est su

87e minute.L’équipe revient à d

semaine prochaine afiter les Paladins du Co

taire royal mercredi,

samedi et les Lady Ve

 veau, dimanche procha

SOCCER FÉMININ

Le onze ottavien domine le terrainVincent Rioux 

« Le soccer pour les nuls »

Le soccer est le sport le plus joué au monde.

Photo AL’équipe de soccer éminine a ofert une perormance soutenue par rapport à ses rivales.

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S

[email protected]

19 septembre 2011

www.larotonde

Étudiants et étudiantede l’Université d’Ottawassistez GRATUITEMEN

aux matchs des Gee-Gee*Non valable pourles matchsde footballen saison régulière.Places limitéespour lesmatchs de basketballen saison régulière

seulementsur présentation d’une carte étudiante valide.Exclusles matchspréparatoires,les sérieset laClassique de lacapit

 

www.geegees.ca

Ce match était en quelque sorte

une revanche pour la troupe de l’en-

traîneur Jean-Philippe Asselin, alorsque l’équipe se frottait aux Mustangs

pour la première fois depuis l’élimi-nation crève-cœur du Double G lors

du match nal de la coupe Yates, en

novembre 2010.

  Après la première demie, la ren-

contre avait des allures de matchdéfensif alors que seulement neuf points avaient été marqués et que

le pointage était de 6-3 en faveur

des Mustangs. Bien que la première

demie ait été plutôt lente sur le plan

offensif, les Gee-Gees ont cru avoirpercé la muraille de Western Ontario

en n de premier quart alors que leporteur de ballon, Brendan Gillan-ders, a traversé le terrain pour attein-dre la zone des buts à la suite d’une

courte passe du quart-arrière Aaron

Colbon. Malheureusement pour les

Ottaviens, une pénalité a été appelée

sur le jeu, si bien qu’ils n’ont pu obte-

nir le premier jeu et ont dû dégager

le ballon.

Les Mustangs s’amusent

L’attaque des Mustangs s’est mise

en marche durant la deuxième de-

mie. L’équipe locale a complètement

dominé la deuxième partie du match

en amassant 35 points. Les Gee‑Gees

se sont pourtant inscrits au pointage

les premiers pendant le troisième

quart, lorsque le botteur Matt Falvo

a réussi son deuxième placement du

match.

 À partir de ce moment, la défense

des Gee-Gees a accordé plusieurs

longs jeux aux Mustangs, en plus

d’être indisciplinée à multiples occa-sions. Malgré tout, les Gee‑Gees ont

marqué un touché en n de match

grâce à une passe de Colbon desti-

née au receveur gatinois Simon Le

Marquand. C’était trop peu, trop tard

pour les Ottaviens, qui se sont incli-

nés 41‑13.

Un match difcile

pour Colbon

  Après deux matchs impression-

nants, Colbon a paru beaucoupmoins à l’aise sur le terrain contre les

Londoniens. Celui à qui on a coné la

lourde tâche de remplacer Brad Sino-poli, gagnant du trophée Hec-Crigh-ton en 2010, n’a réussi que 17 de ses

40 passes tentées avec un seul touché

et une interception samedi dernier.

Colbon n’est pas le seul à avoir

connu un match difcile pour l’atta-

que des Gee‑Gees. Le porteur de bal-

lon, Brendan Gillanders, dominaitles Sports universitaires de l’Onta-

rio pour les verges amassées par lacourse avant le match. Le numéro 25

des Ottaviens s’est blessé en début dematch, ce qui a semblé le déranger

puisqu’il n’a amassé que 25 verges

par la course.

Quant à lui, le botteur Matt Falvo

a connu un bon match avec deux pla-

cements réussis. Même chose pour le

demi‑défensif montréalais Matthew 

Bond-Lapointe, qui a réussi deux in-terceptions, gracieuseté du quart-ar-

rière des Mustangs, Donnie Marshall.

Le prochain match aura lieu le sa-

medi 24 septembre à 13 h, alors que

l’U d’O recevra les Varsity Blues de

l’Université de Toronto.

FOOTBALL

Dure défaite pour les Gee-GeesSamedi dernier, les Gee-Gees tentaient de prolonger leur série de victoires à trois enrendant visite aux Mustangs de l’Université Western Ontario, champions en titre dela coupe Yates.

 Julien Paquette

Photo Ayoub Ben Sessi

  Après avoir défait les Gaiters del’Université Bishop’s une semaineplus tôt, l’équipe de rugby de l’U d’Oa disputé sa deuxième joute de lasaison face aux puissantes Martletsde l’Université McGill, sur le terrainMcEwen à Montréal.

Les jeunes Gee-Geesne font pas le poids

Fortes d’une victoire écrasante de71‑0 contre le Vert et Or de l’Universitéde Sherbrooke à leur premier match dela saison, les Martlets étaient gonées à

 bloc avant le match contre les Gee‑Gees.Dimanche dernier, les Montréalaises,classées deuxièmes au pays avant lematch, n’ont rien accordé au Gris etGrenat, ayant remporté les honneurspar la marque de 38‑0.

  Après la rencontre, l’entraîneuseSuzanne Chaulk n’était pas satisfaitede la performance de ses joueuses :« Je suis déçue de la manière dontles joueuses ont disputé le match.

Toutefois, je reconnais que ça faitpartie du processus d’apprentissaged’une jeune équipe comme la nôtre etmaintenant, l’important est de mettrecette défaite derrière nous et de nousconcentrer sur le prochain match contreConcordia. »

Malgré la contre‑performance del’équipe, la pilier de quatrième année,Esinam Agbeyaka, a été nommée

 joueuse du match du côté des Gee‑Gees,

elle qui effectuait un retour au jeu à lasuite d’une blessure à une cheville quil’avait tenue à l’écart du jeu depuis ledébut de la saison. Sarah Meng demeurela meilleure pointeuse de l’équipe avec15 points et 3 essais.

Qu’est-ce qui attend Ottawa?

  Après cette défaite, les Ottaviennesse retrouvent maintenant au quatrièmerang du Réseau du sport étudiant duQuébec (RSEQ), avec une victoire et unedéfaite en deux matchs. Le Double Gaura l’occasion d’améliorer cette che,

le dimanche 25 septembre, sMatt‑Anthony, contre les l’Université Concordia. Le men jeu le troisième rang au du RSEQ, position qprésentement les Stingers. à surveiller chez les Mosera, sans aucun doute, Jacqui a amassé 37 points et seulement deux match

RUGBY FÉMININ

Les Martlets trop fortes pour le Gris et GrenatVincent Rioux 

« Le rugby pour les

Le but du jeu est dquer des buts et des l’aide d’un ballon ovd’obtenir plus de poil’adversaire.

Les joueuses auront peut-être une chance de relever leur scoredimanche prochain.

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Sports

sports@larot

19 septemb

16 • www.larotonde.ca

  La Rotonde : Quelle est tonéquipe de soccer préférée(autre que les Gee-Gees)?

Lilli Wong : Je dirais que c’estle FC Barcelone, même si je nesuis plus l’équipe autant qu’avant.Durant la Coupe du monde de laFIFA, je supporte l’équipe nationalefrançaise.

 LR : As-tu un joueur préféré

dans l’équipe de la France?LW : J’aimais bien Zinedine

Zidane avant qu’il se retire, maismaintenant, mon joueur favori estFranck Ribéry.

 LR: Es-tu une joueusesuperstitieuse?

LW : J’ai déjà eu une sorte derituel d’avant‑match, où je mettaistoujours mon soulier gauche enpremier, mais maintenant, je ne lefais plus parce que j’ai réalisé que çane servait à rien.

  LR : Quels sont tes plansaprès ta carrière universitaire?

LW : J’étudie présentementen sciences de la santé et je veux

poursuivre mes études en médecine.J’aimerais demeurer à l’Universitéd’Ottawa durant mes études enmédecine parce que je veux resterdans la région et j’aime l’Université.

TIRS DE BARRAGE

« Riri » Wong, meilleure buteuse de

l’équipe et future médecinAprès avoir enflé le but victorieux contre les Ravens de l’Uni

Carleton mercredi soir dernier, la joueuse de deuxième ann

Wong s’est prêtée au jeu en répondant aux questions cocasLa Rotonde.Vincent Rioux 

Photo A

Visitez-nous au Salon des options internationales

et des études supérieures, le 26 septembre 2011

auCentre universitaire Jock-Turcot.

Les études supérieures

à l’Université d’Ottawa

Université d’Ottawa

        D         É        C        O        U        V        R        E        Z

»

www.decouvrezuOttawa.ca

 LR : Si tu ne jouais pasau soccer, quel autre sportpratiquerais-tu?

LW : J’aimerais jouer aufootball et être un demi-offensif,mais je ne pense pas que l’équipede l’Université accepterait unelle dans l’équipe (rires). J’ai jouéau badminton pendant plusieursannées, alors je pense que ce sportaurait été ma deuxième option.

 LR : Qui choisit la musiquedans les vestiaires?

LW : C’est Michelle McElligot,

la gardienne de but, qui occupele poste de dj avant les matchs.Chaque joueuse dans l’équipe adroit à une chanson que Michelleinclut à sa liste. Chaque année,nous avons une chanson différentepour nous motiver avant lesmatchs.

 LR : As-tu un surnom, à part« Lili », qui est un diminutif pour Elisabeth?

LW : Oui, c’est « Riri » et c’està cause de ma mère que ce surnomm’a été attribué. Durant les matchsà domicile, elle crie mon nom dansles gradins pour m’encourager,mais à cause de son accent français,à la place de dire « Lilli » elle dit

plutôt à « Riri »! (rires)

 LR : Vous partagez souventle terrain Matt-Anthony avecd’autres équipes durant vos

pratiques; selon tola joueuse qui se lais« déconcentrer » pade football?

LW : Ce sont les jpremière année, qui pour la première fois.

  vraiment en adulaeux. Je ne peux pas dirà   La Rotonde, sinon leconcernées vont me dét

 LR : Quel est préféré?

LW : Durant lesde l’équipe à l’étranregardons souventados [version françaisGirls] dans l’autobus.

Samedi dernier, le club de base-  ball de l’U d’O disputait ses deux

premiers matchs à domicile contre

les Islanders du Cégep John‑Ab-

 bott, au stade de baseball d’Ottawa.

La troupe ottavienne est sortie vic-torieuse de seulement un des deux

matchs contre les Montréalais. Les

deux équipes s’étaient affrontées

une semaine plus tôt à Montréal, au

domicile des Islanders, où Ottawa

avait défait l’équipe locale 3-0 et15-4 dans le cadre d’un programme

double.

Durant les matchs à Ottawa,

l’organisation pour femmes Delta

Delta Delta International était

sur place pour recevoir des donspour le Centre hospitalier pour

enfants de l’est de l’Ontario et

pour le St. Jude’s Research Hospi-

tal. Après la rencontre contre les

Islanders, les Gee‑Gees ont immé-diatement repris la route afin d’af-fronter les Stingers de l’Université

Concordia le lendemain, pour undeuxième programme double en

deux jours.

Brèves

Le club de baseball joue ses premiers

matchs à domicileVincent Rioux 

 An de servir une cause qui leur

tient à cœur, l’entraîneur de l’équipe

de soccer féminine, Steve John-son, de même que l’entraîneuse de

l’équipe de rugby féminine, Suzanne

Chaulk, ont dirigé leurs joueuses

nu-pieds à l’occasion des matchs à

l’étranger qui avaient lieu en n de

semaine.

C’est dans le cadre de la campa-

gne « Allez nu‑pieds », organisée

par Right to Play en partenariat avec

le Sport interuniversitaire canadien,

que les entraîneurs ottaviens se sont

dénudé les pieds an de sensibiliser

la population aux personnes dému-

nies qui n’ont pas les moyens de

pratiquer un sport et de se procurer

l’équipement nécessaire.

Bien que Johnson et Chaulk soient les seuls représentants de

l’U d’O à avoir pris part à cettecampagne, plus de 30 universitéscanadiennes ont eu des entraîneurs

nu‑pieds durant la n de semaine

dernière.

Va-nu-pieds!

Le club de softball féminin del’U d’O a dédié ses trois program-

mes doubles de la n de semaine

dernière à l’organisme Do it for

Daron (DIFD) de la Fondation de

santé mentale Royal Ottawa. Cet or-

ganisation à but non lucratif a pourmandat de sensibiliser la popula-tion aux stigmates rattachés aux

maladies mentales.

Daron Richardson était une jeune

lle de 14 ans atteinte de maladie

mentale qui s’est enlevé la vie en

novembre 2010. En plus d’amasser

des dons pour la Fondation, l’équipe

a porté un maillot mauve, couleur

de l’organisme DIFD, durant les

engagements contre les Ravens de

l’Université Carleton, les Golden

Hawks de l’Université Wilfred‑Lau-rier et les Warriors de l’Université

de Waterloo.

  Au nal, l’équipe de l’U d’O a

remporté trois de ses six rencontres.

Vincent Rioux 

Du softball pour une bonne cause

Vincent Rioux 

« Kiri » Wong entre deux jo

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S

[email protected]

19 septembre 2011

www.larotonde

Cet automne marque la

rentrée au Québec d’une

deuxième chaîne téléviséestrictement réservée aux

sports. TVA Sports aura comme

rôle, aux côtés de RDS, de nous in-

former sur l’actualité sportive. Avec

cette information vient une prise deposition de la part des pseudo-ex-

perts. Ces « experts » sont souvent

d’anciens entraîneurs ou joueurs qui

ont travaillé dans la Ligue nationale.

Des Michel Bergeron, Dave Moris-

sette, Benoit Brunet et compagnie.

Des gars qui ont un vocabulairelimité, mais qui, selon leur patron,

 j’imagine, connaissent le hockey.

Moi, j’aurais une question à poser :

est-ce possible de connaître le hoc-key et d’avoir un bon vocabulaire et

une pensée critique développée?Pourquoi doit-on être illettré

quand on discute de sports à la

télé? Est‑ce un prérequis? Lorsque

 j’entends Stéphane Gonzalez, ani-

mateur à TVA Sports, afrmer qu’il

« [voit] TVA Sports comme des

conversations entre chums », je me

dis que ce sera tout aussi médiocre

que RDS.

Est‑ce trop de demander un peu

de rigueur intellectuelle à cesconnaisseurs improvisés? Ben non,

en plus ils ont joué dans la LNH, ils

connaissent ça, le hockey! Dans le

fond, pas besoin d’un sens critique

développé ou d’un bon jugement,

on est juste entre boys. On est tous

des caves.

C’est pas grave, c’est juste du sport.

 Y’a juste un million de spectateurs

qui regardent le match samedi soir.

On peut bafouer la syntaxe, on peut

employer les termes net et puck, onpeut manquer de respect envers les

 joueurs étrangers; c’est pas grave,

c’est juste du sport.

En parlant de la sorte, les experts

installent une culture de la pau-

 vreté linguistique et du stéréotype

de l’amateur de sports inculte et

illettré. C’est grave, surtout quandle hockey prend une aussi grande

place dans la société.

Tout ce que je veux, c’est quelqu’un

qui est capable de s’exprimer en

français. Le sport à la télé pourrait

proter d’un vent de fraîcheur et un

défenseur de la langue française,comme Lecavalier l’a été durant sa

carrière, ne ferait pas de tort auxfrancophones, qui, sans le vouloir,s’imprègnent de cette manière de

s’exprimer et de rééchir.

HORS L’AILE

C’est pas grave,c’est juste du sport Vincent Rioux 

STATISTIQUES

Rugby féminin 

Classement du RSEQ

Football 

Classement des SUO

Équipes MJ V D PP PC PMcGill 2 2 0 109 0Laval 2 2 0 69 8

Concordia 2 1 1 102 24Ottawa 2 1 1 56 43

Sherbrooke 2 0 2 0 116Bishop’s 2 0 2 5 150

Équipes  MJ V D PP PC P Western 3 3 0 175 56 Windsor 3 2 1 98 66

Ottawa 3 2 1 67 55McMaster 3 2 1 68 69Toronto 3 2 1 36 58Guelph 3 1 2 85 69Laurier 3 1 2 121 106Queen’s 3 1 2 66 80

 York  3 1 2 35 74 Waterloo 3 0 0 53 171

Calendrier Gee-Gees

Quoi?  Hockey fémininContre qui?  Gaels de l’U Queen’s, Thunderbirdsde l’UBC, Varsity Blues de l’U de Toronto et Dinosde l’U de Calgary Quand? Les 22, 23, 24 et 25 septembreOù?  Complexe sportif 

Quoi? Soccer fémininContre qui?  Paladins du CMR, Lakers de l’UNipissing et Lady Vees de l’U LaurentienneQuand? Les 21, 24 et 25 septembreOù? Terrain Matt‑Anthony 

Quoi? Rugby fémininContre qui? Stingers de l’U ConcordiaQuand? Le 25 septembreà 15 h 30Où? Terrain Matt‑Anthony 

Quoi? Basketball fémininContre qui? Cavaliers du collègeChamplainQuand? Le 23 septembre à 18 hOù? Gymnase Montpetit

Quoi? Hockey masculinContre qui? Paladins du CMR Quand? Le 24 septembre à 19 hOù? Complexe sportif 

Quoi? FootballContre qui? Varsity Bluesde l’U de TorontoQuand? Le 24 septembre à 13 hOù? Stade Frank-Clair

Trois étoiles de la semaine

Sarah De Caruel – Soccer éminin

Avant

Gillian Baggott – Soccer éminin

Déenseuse

Matthew Falvo - FootballBotteur

Courtoisie Services des Sports Courtoisie Services des Sports Courtoisie Services d

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DEVENEZRECRUTEURDEDONATEURS!Vousêtessensibleauxlescauseshumanitaires?Ouvertàtous,cetravailpermetdeconcilieractivitérémunéréeetconvictions!Après2 joursde formation,vousirezdanslesruesd’OttrencontredespassantspourleurproposerdesoutenirlaCroCanadienneparlebiaisd’unedonationmensuelle.L’objectif est de donner aux citoyens l’opportunitépermettre à la Croix-Rouge Canadienne d’accroître durleursressourcesfinancièrespourmeneràbienleursmissions

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LE

Ont participé à cette édition :

Gabrielle BoucherStéphanie Déborah JulesSimon DeneauÉmilie GagnonMy-Le NguyenJulien PaquetteFélix Pilon

De la part de l’équipe, un grand merci! 

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19 septembre 2011 • Vol. L

109, rue OsgoodeOttawa (Ontario)K1N 6S1613 421 4686

 

RÉDACTION

Rédactrice en che Anaïs Elboujdaï[email protected]

Secrétaire de rédactionJoanie [email protected] Ben Berrah (adjointeStéphanie Guérin (ajdoin

ActualitésChe de pupitreCatherine [email protected] Weldon (adjoint)Sarah Lanthier (adjointe)[email protected]

Arts et CultureCatherine [email protected]

SportsVincent [email protected]

Section [email protected]

WebNicolas [email protected]

Journaliste multimédia

Hélène [email protected]

Directrice de la productioStéphanie [email protected]

Directrice artistiqueVanessa Dion-Lirettedirection.artistique@larot

PhotographieAyoub Ben Sessiphotographe@larotonde

ÉDITIONS ET VENTES

Directrice généraleMarika Dubé[email protected]

PublicitéDolorès BlanchetteRéseau Sélect

514-866-313poste 236

La Rotonde est le journal étudian

d’Ottawa, publié chaque lundi

de La Rotonde, et distribué à 2la région d’Ottawa-Gatineau. I

partie par les membres de la F

l’Association des étudiants diplô

est membre du Carrefour in

presses universitaires francop

et de la Presse universitaire can

La Rotonde n’est pas responsaà des fins diffamatoires de ses

ments graphiques, en totalité

[email protected]

19 septembre 2011

Étudiants de l’U d’O, sachez

avant tout que vous êtes clients.

Clients d’une société dont s’ins-pire votre association étudiante,

la FEUO. Sachez que par le biais

de vos frais de scolarité consi-dérablement élevés, vous versez

une somme de 82 $ pour qu’au

nal, votre syndicat étudiant,

censé défendre vos intérêts,

s’arroge tous les droits de vous

prêter des convictions.

Demain, le Parti conservateur

passera sa fameuse loi omni- bus sur la criminalité, qui vise

à adopter d’un seul coup unesérie de mesures sur la sécurité

(lire « mégaprisons »). Et toc!

on règle d’un seul coup, en élu-

dant les débats houleux, ce qui

devrait être mûrement rééchi.

Or, on s’attendrait à ce qu’un

syndicat étudiant qui se fait un

point d’honneur de défendre des

causes dites sociales, comme

l’accessibilité de l’éducationpostsecondaire, la reconnais-sance des droits des minorités

sexuelles sur le campus, soit àl’avant-plan de la transparence

et de la discussion.

En effet, en abolissant le Comi-

té d’arbitrage étudiant (CAE),

censé recevoir les plaintes en

période d’élections, le Conseil

d’administration de la FEUO a

démontré, dimanche dernier,

que le débat, sain pour toutedécision importante, n’était pas

de mise entre amis.Ce n’est pas parce qu’un organe

rencontre des difcultés qu’il

faut le jeter avec l’eau du bain.

Les membres du CA ont échouéau test de la séparation des pou-

 voirs. Maintenant, les étudiants

sont coupés d’une justice qui

travaille pour les intérêts des

élus en tenant les étudiants à

l’écart.

Loin de nous l’idée de partir en

guerre. Nous pensons seulement

que des réunions tenues sansgrande pompe alors qu’elles rè-

glent le cas de parties importan-tes de la Constitution, qu’ellesabolissent l’un des seuls recours

permettant aux étudiants decontester auprès d’un organeimpartial des décisions parfois

litigieuses est antidémocratique.

Et qu’elles excluent la commu-nauté étudiante en présumant

de son apathie.Ce que La Rotonde propose,

c’est une Assemblée générale

pour que les étudiants puissentse prononcer lorsque vient letemps de régler des questions

aussi cruciales. Parce que plu-sieurs têtes valent mieux qu’une,

autant éviter de bêler en chœur.

Bêlons en chœur Lejournalindépendantde l’Universitéd’OttawaÉditiondu19 septembre2011– VolumeLXXIXNo.4

FEUO

Vers une concentration dpouvoirs?

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