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0620chiffres-clés et commentaires »

transparence et ouverture

Page 2: Edition 2006 (pdf)

Table des matières

Avant-propos

01 | Conseil d’Administration de Febelfin et Comité Exécutif

02 | Febelfin et ses membres Membres

ABB

BEAMA

UPC

ABMB

ABL

Membres adhérents ayant un statut particulier

Banksys

Euronext Bruxelles

Conseil d’agrément des Agents de change

Isabel

Belgian Venturing Association

Fonds de Participation

»

»

»

p.3

p.4

p.7

p.12

p.15

p.18

p.19

p.22

p.22

p.23

p.23

p.24

p.24

03 | Febelfin et ses clients Enquêtes auprès des clients

Etude d’image: les clients belges et leur banque

Service de médiation Banques-Crédit-Placements

04 | Aperçu des activités financières et bancaires 2006 Le secteur bancaire et financier belge: chiffres-clés

05 | Agenda stratégique

»

»

»

p.27

p.30

p.31

p.33

Ces chiffres-clés ainsi que le rapport annuel sont également disponibles sur

Deze kencijfers evenals het jaarverslag zijn eveneens beschikbaar in het Nederlands op

These facts and figures as well as the annual report are also available in English on

Editeur responsable: Marina De Moerlooze, Febelfin | rue Ravenstein 36 | 1000 BruxellesCréation et réalisation: Link | mixed media communicatiebureau

»»»

www.febelfin.be

pour en savoir plus ?»

Page 3: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

avant-propos En 2005, le secteur a pris l’initiative d’examiner proactivement

les facteurs qui contribuent au développement durable des activités

financières et bancaires en et au départ de la Belgique.

Dans un premier temps, une enquête indépendante - de grande

envergure - a été menée auprès du grand public et, parallèlement,

des décideurs politiques et des meneurs d’opinion. Au cours de l’année

2006, le secteur a en outre largement sondé sa propre communauté

de membres sur les priorités sur lesquelles ceux-ci souhaitaient mettre

l’accent dans les mois et années à venir.

En 2006, un exercice de réflexion stratégique a été mené au niveau

du secteur sur la position concurrentielle, l’élargissement du volet

social et l’image du secteur.

Comme vous pourrez le lire ci-après, toute la communauté Febelfin

s’est engagée à soutenir le développement durable des activités

bancaires et financières et ce, là où nécessaire ou souhaitable, en

concertation avec les instances, pouvoirs, organisations, clients ou

toute autre partie habilitée et concernée.

Au travers de la présente édition des «chiffres-clés et commentaires»,

Febelfin entend non seulement donner un aperçu des évolutions

les plus importantes qui doivent, sans cesse davantage, être

appréhendées dans un contexte européen et international, mais

aussi faire montre d’une parfaite transparence.

Febelfin souhaite plus que jamais participer de façon ouverte

et constructive à toute réflexion susceptible de contribuer au

développement durable des activités financières et bancaires en

et au départ de la Belgique.

»

»

»

»

Michel Vermaerke, Administrateur délégué Jan Vanhevel, Président

Vers une plus grande transparence, tel est l’objectif sur lequel le

secteur entend mettre plus que jamais l’accent dans les mois et

années à venir. Tel est aussi l’objectif à la réalisation duquel il

compte consacrer un maximum d’efforts.

Page 4: Edition 2006 (pdf)

0601 Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

Jan Vanhevel

Hugo Lasat

Paul Hermans

Marc De Waele

Michel Vermaerke

Conseil d’Administration

Jos Clijsters Ignace Combes Stefaan Decraene

Eric Struye de Swielande

Marianne Delbrouck

Erwin Schoeters

Luc Vandewalle

Arnaud van Doosselaere

Piet Verbrugge

2006 - 2007

Jan Vanhevel (KBC Bank) – Président de Febelfin et de l’ABB, Président du Bureau Febelfin

Michel Vermaerke – Administrateur délégué de Febelfin et de l’ABB, Membre du Bureau Febelfin,

Président du Comité Exécutif de Febelfin

Jos Clijsters (Fortis) – Administrateur représentant l’ABB, succédant à Lieve Mostrey (Fortis)

depuis le 17-11-2006, succédant quant à elle à Herman Verwilst (Fortis) depuis le 19-05-2006

Ignace Combes (Euroclear Bank) – Administrateur représentant l’ABB,

succédant à Ch. M. Jacobs (JP Morgan Chase Bank, N.A.) depuis le 17-11-2006

Stefaan Decraene (Dexia Banque Belgique) – Administrateur représentant l’ABB, succédant à Axel Miller

(Dexia Banque Belgique) depuis le 01-01-2006

Luc Vandewalle (ING Belgique) – Administrateur représentant l’ABB

Piet Verbrugge (Delta Lloyd Bank)– Administrateur représentant l’ABB

Hugo Lasat (Dexia Asset Management) – Administrateur représentant BEAMA, Vice-Président du Bureau

Febelfin, succédant à Peter De Proft (Fortis Asset Management) depuis le 22-09-2006

Erwin Schoeters (KBC Asset Management) – Administrateur représentant BEAMA,

succédant à Dirk Van den Broeck (Petercam) depuis le 22-09-2006

Arnaud van Doosselaere (Capital & Finance) – Administrateur représentant BEAMA

Paul Hermans (Ethias Banque) – Administrateur représentant l’UPC , Vice-Président du Bureau Febelfin

Marianne Delbrouck (KBC Bank) – Administrateur représentant l’UPC

Marc De Waele (KBC Lease Belgium) – Administrateur représentant l’ABL,

succédant à Jan Ingelbrecht (ING Lease Belgium) depuis le 28-04-2006

Eric Struye de Swielande (Petercam) – Administrateur représentant l’ABMB, Vice-Président du Bureau Febelfin

de Febelfin(au 17/11/2006)

Page 5: Edition 2006 (pdf)

Comité Exécutif et responsables des services et Business Lines

Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

Michel Vermaerke – Administrateur délégué et Président du Comité exécutif

Werner Abelshausen – Directeur «Affaires sociales», «RH» et «Formation»

Michel Billocq – Secrétaire général de l’ABL

Marc Dechèvre – Secrétaire général de l’UPC et responsable de la Business Line «Crédits aux particuliers»

Dirk De Cort – Responsable «Economie et Statistiques»

Wien De Geyter – Head of Corporate Affairs

Marina De Moerlooze – Directeur Communication

Patrick-C. Drogné – Directeur de l’ABMB et responsable de la Business Line «Marchés financiers»

Josette Leenders – Secrétaire général de BEAMA et responsable de la Business Line «Asset Management et Private Banking»

Daniel Mareels – Directeur «Fiscalité», «Normes comptables» et «Règles prudentielles»

Françoise Sweerts – Directeur «Affaires juridiques» et responsable de la Business Line «Retail Banking»

Jozef Van den Nieuwenhof – Directeur «Organisation et Informatique bancaire» et responsable de la Business Line «Payments»

Geert Van Lerberghe – Head European Desk

12

34

5

6 78

910

11 12 131 | Michel Billocq – 2 | Jozef Van den Nieuwenhof – 3 | Michel Vermaerke – 4 | Wien De Geyter 5 | Geert Van Lerberghe – 6 | Marina De Moerlooze – 7 | Daniel Mareels – 8 | Françoise Sweerts 9 | Werner Abelshausen – 10 | Josette Leenders – 11 | Marc Dechèvre – 12 | Patrick-C. Drogné 13 | Dirk De Cort

Page 6: Edition 2006 (pdf)

0602

Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

Febelfin et ses membres

Membres effectifsAssociation belge des Banques et des Sociétés de Bourse (ABB)

Association belge des Asset Managers (BEAMA)

Union Professionnelle du Crédit (UPC)

Association belge des Membres de la Bourse (ABMB)

Association belge de Leasing (ABL)

Membres adhérentsLes membres des cinq associations constitutives portent

d’office le titre de «membre adhérent» de Febelfin

(cf. aperçu général en page 25)

Membres adhérents ayant un statut particulierBanksys, Euronext Bruxelles, Conseil d’agrément des Agents de change, Isabel ,

Belgian Venturing Association, Fonds de Participation

Page 7: Edition 2006 (pdf)

L’ABBAssociation belge des Banques et Sociétés de Bourse

Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

L’ABB est issue du rapprochement entre l’Association belge des Banques (ABB,

fondée en 1936) et l’Association belge des Membres de la Bourse (ABMB, fondée

en 1995). Le sigle ABB désigne ainsi depuis le 1er janvier 2005 l’association

professionnelle regroupant banques et sociétés de bourse établies en Belgique.

Les quatre missions prioritaires de l’ABB sont :de défendre les intérêts du secteur bancaire et boursier et de s’en faire le

porte-parole auprès des autorités européennes, fédérales, régionales et

communautaires, des autorités de contrôle, du grand public et des syndicats ;

d’être un forum de réflexion permettant à des experts de la profession

d’échanger leurs points de vue ;

de fournir à ses membres des services, tant dans le domaine de l’information

que de la formation professionnelle ;

»

»

»

»

de promouvoir l’image de la citoyenneté responsable du secteur, notamment

en favorisant une saine déontologie.

Fin novembre 2006, l’ABB représentait 93 banques (y-inclus 8 caisses relevant

du Crédit professionnel), 7 bureaux de représentation et 25 sociétés de bourse.

L’ABB est membre de la Fédération bancaire européenne, de la Fédération des

Entreprises de Belgique, de la Chambre internationale de Commerce et de l’UNICE.

Elle est activement impliquée dans les travaux du Forum financier belge, du CEC

(Centre d’Echange et de Compensation), de SWIFT, et du Service de médiation

Banques-Crédit-Placements.

L’an dernier, de nouveaux membres ont rejoint l’ABB : Binckbank, Banque ENI,

Banque Habib, Mizuho Corporate Bank Nederland N.V. Brussels Branch, ProCapital,

et la Rothschild & Cie Banque GCV.

»

Membres

Conseil d’Administration de l’ABB 2006-2007 au 17-11-2006

BureauJan Vanhevel (KBC Bank), Président de Febelfin et de l’ABB,

Président du Bureau de l’ABB

Michel Vermaerke, Administrateur délégué de Febelfin et de l’ABB, Membre

du Bureau de l’ABB, Président du Comité Exécutif de l’ABB

Lieve Mostrey (Fortis), Vice-Présidente du Bureau de l’ABB depuis le

17-11-2006 succédant à Stefaan Decraene (Dexia Banque Belgique) et

Administratrice de l’ABB succédant à Jos Clijsters (Fortis) depuis le 17-11-2006

Pierre Drion (Petercam), Vice-Président du Bureau de l’ABB

Autres membresJohan De Schamphelaere (VDK Spaarbank), Président de la section

banques d’épargne

Piet Verbrugge (Delta Lloyd Bank), Président de la section

des banques à réseau

Luc Aspeslagh (KBC Securities), Président de la section sociétés de bourse

Thierry Maertens de Noordhout (Banque Delen), Président de la section

banques d’affaires succédant à

Jacques Delen (Banque Delen) depuis

le 17-11-2006

Ignace Combes (Euroclear Bank),

Président de la section banques

étrangères et spécialisées, succédant à Ch.

M. Jacobs (JP Morgan Chase Bank, N.A.)

depuis le 17-11-2006

Frans Florquin (KBC Bank),

Administrateur de l’ABB, succédant à

André Bergen (KBC Bank) depuis le 19-05-2006

Jean-François Martin (Dexia Banque Belgique), Administrateur de l’ABB

Luc Vandewalle (ING Belgique), Administrateur de l’ABB

L’ABB est représentée au sein du Conseil d’Administration de Febelfin par des dirigeants des quatre grandes banques (Dexia Banque Belgique – Stefaan Decraene, Fortis Banque – Jos Clijsters, ING Belgium - Luc Vandewalle, KBC Bank – Jan Vanhevel) et par deux représentants des autres banques (Ignace Combes d’Euroclear Banque et Piet Verbrugge de Delta Lloyd Banque).

Jan Vanhevel

Pierre Drion Lieve Mostrey

Michel Vermaerke

Page 8: Edition 2006 (pdf)

� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Présidents des sections régionales de l’ABB

Jos WalravensPrésident de la section

régionale Flandre Occidentale,

Directeur de Zone Banque

Flandre, KBC Bank.

Frank BlommePrésident de la section

régionale Flandre Orientale,

Directeur Zone Flandre

Orientale, Fortis Banque.

Paul SteppePrésident de la section

régionale Anvers,

Président du Comité de

Direction, CENTEA.

Marleen Van De VoordePrésidente de la section

régionale Louvain,

Directeur Retail & Private

Banking Limbourg-Louvain,

ING Belgique.

Jurgen CoenegrachtsPrésident de la section

régionale Limbourg,

Directeur de Siège, Van

Lanschot Bankiers België.

Philippe HugonPrésident de la section

régionale Hainaut,

Directeur Retail & Private

Banking Région Hainaut,

ING Belgique.

Philippe Van ThemschePrésident de la section

régionale Bruxelles,

Directeur Retail Banking Zone

Bruxelles, Fortis Banque.

Pierre ViatourPrésident de la section

régionale Namur-

Luxembourg-Brabant Wallon,

Directeur Succursale Namur,

CBC Banque.

Gilles Polet

Président de la section

régionale Liège-Verviers-

Eupen,

Directeur Commercial Banking

Région Liège-Namur-

Luxembourg, Fortis Banque

Page 9: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires �

1993 2000 2003 2004 2005

Nombre de banques

de droit belge (1) 112 72 61 59 54

de Belgique» - 44 34 33 26

d’autres pays de l’UE» - 21 21 21 23

de pays non membres de l’UE» - 7 6 5 5

de droit étranger 39 47 48 45 50

de pays membres de l’UE» 24 34 38 36 41

de pays non membres de l’UE» 15 13 10 9 9

Nombre total de banques établies en Belgique 151 119 109 104 104

Bureaux de représentation 42 32 24 23 23

Banques notifiées sous le régime européen de la libre prestation de services 115 345 443 479 495

Nombre de personnes employées (2) 76.281 76.364 72.210 70.483 68.478

Points de contact (3)

Agences 7.890 6.693 5.175 4.800 4.564

Agences équipées d’une unité de self-banking» 1.592 4.982 4.421 4.176 4.032

Agents délégués 11.998 7.086 5.022 4.688 4.643

Agents délégués actifs dans des agences de la banque» 2.131 1.028 814 776 765

Distributeurs de billets (4) 2.636 6.673 7.114 7.286 7.256

Terminaux points de vente (5) 34.010 64.471 79.736 85.038 84.188

Comptes (6) (en milliers)

Comptes à vue 9.863 12.225 12.979 12.675 13.197

Comptes à terme 1.949 1.648 1.139 976 833

Comptes d’épargne réglementés 18.581 17.670 17.544 17.450 17.400

Total 30.392 31.543 31.662 31.101 31.430

Paiements

Opérations POS (en milliers) n.d. 402.463 601.092 625.225 674.356

Paiements Proton (en milliers) n.d. 51.267 107.290 107.025 102.016

Retraits d’argent (7) (en millions) 113,6 201,2 244,7 248,6 252,6

Virements exécutés (en millions) 383,3 619,4 610,7 665,9 688,5

Cartes de crédit (en milliers) 1.997 2.746 2.850 2.915 3.008

Cartes de débit (en milliers) 6.071 8.371 10.448 10.752 10.719

Source : ABB.(1) Les banques de droit belge sont en outre subdivisées selon la nationalité de la majorité ou la participation la plus forte au sein de l’actionnariat.(2) Estimation pour toutes les banques, sur base d’une enquête ABB et des comptes annuels publiés.(3) Les chiffres concernant les agences et les agents délégués proviennent d’une enquête ABB auprès des membres.(4) ATM de Bancontact/Mister Cash, ainsi qu’automates privatifs avec fonction de distribution de billets dans les banques.(5) Banksys. (6) Estimations.(7) Retraits d’argent aux ATM de Banksys et aux ATM privatifs.

Structure du secteur bancaire

Page 10: Edition 2006 (pdf)

10 Febelfin | chiffres-clés et commentaires

(en milliards d’EUR)

Fin de période 1993 2000 2003 2004 2005 6.2006

PRINCIPALESRUBRIQUESDUBILAN

Total du bilan 562,9 778,4 890,9 970,3 1.123,4 1.149,6

Crédits :

Crédits à la clientèle (1) 193,0 301,3 323,3 342,9 411,2 414,2

en Belgique» 162,9 216,2 226,7 232,5 245,3 262,5

à l’étranger» 30,1 85,1 96,6 110,3 165,9 151,7

Crédits aux pouvoirs publics belges (2) 108,2 95,0 73,3 65,9 65,2 67,0

Créances interbancaires 183,0 178,1 233,1 257,7 310,3 307,4

Portefeuille-titres 52,3 151,2 192,3 209,8 235,5 262,4

Dépôts :

Dépôts de la clientèle 283,8 375,1 420,4 443,0 473,7 490,3

dépôts à vue» 33,7 74,8 91,3 100,3 116,2 123,9

dépôts à terme» 95,8 108,2 117,0 122,3 131,6 135,0

dépôts d’épargne réglementés» 48,5 94,1 134,0 150,0 158,8 163,4

certificats de dépôt» 3,3 28,3 23,2 22,6 26,2 25,8

bons de caisse et obligations» 96,3 64,2 47,7 40,1 33,2 34,3

autres» 6,2 5,5 7,1 7,8 7,8 7,7

Dettes interbancaires 223,7 261,5 280,8 310,1 412,1 424,8

Fonds propres au sens large (3) 22,3 55,1 58,0 57,4 57,7 64,7

fonds propres (3)» 15,4 32,1 34,7 34,3 34,5 41,0

dettes subordonnées» 6,9 23,0 23,3 23,1 23,3 23,7

PRINCIPAUXPOSTESHORSBILAN

Valeurs et créances confiées 2.741,1 9.933,7 13.112,9 14.999,0 18.014,9 19.344,4

dont : dépôts à découvert 1.458,9 4.992,3 6.548,2 7.483,2 8.909,2 9.571,9

Opérations à terme 902,2 2.411,9 4.218,4 5.813,7 5.289,0 5.628,1

Garanties 416,6 1.242,6 1.539,1 1.727,6 2.151,8 2.173,9

Lignes de crédits confirmées 172,6 304,4 317,8 286,1 348,0 340,5

Opérations au comptant en voie de liquidation 73,3 65,6 90,4 89,7 96,6 170,2

Crédits d’engagement utilisés 29,5 82,4 126,9 95,0 97,6 110,9

Autres droits et engagements 21,4 46,8 68,8 45,1 67,2 74,2

Produits et charges couverts anticipativement 4,3 3,1 3,3 5,1 6,8 8,4

Source : Calculs ABB sur données BNB.(1) Y compris les créances sur les pouvoirs publics belges sous forme d’octroi de crédit direct.(2) Crédits aux pouvoirs publics belges sous forme d’obligations et de certificats du Trésor, et effets publics admissibles au refinancement auprès de la banque centrale.(3) Y compris le fonds pour risques bancaires généraux.

L’activite bancaire

Page 11: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 11

1993 2000 2003 2004 2005

Structuredesrevenus(enmillionsd’EUR)

Résultat d’intérêt 6.886,4 8.149,5 8.451,9 8.713,5 8.620,7

Revenus divers 4.024,6 8.884,0 6.791,4 7.295,4 7.059,9

Total (produit bancaire) 10.911,0 17.033,5 15.243,3 16.008,9 15.680,6

Affectationduproduitbancaireetrésultatexceptionnel(2)(enmillionsd’EUR)

Charges d’exploitation 7.742,5 11.926,2 10.889,0 11.208,8 11.438,6

Corrections de valeur relatives à l’activité bancaire ordinaire (3) 1.351,0 1.015,5 597,5 228,6 -336,5

Impôts sur le résultat 587,6 1.276,9 705,0 791,4 742,7

Résultat de l’exercice 1.433,2 4.352,8 4.379,5 3.524,7 4.857,1

Ratiosderentabilitéetdesolvabilité

Marge d’intérêt (4) 1,29% 1,05% 1,03% 0,94% 0,84%

Marge bénéficiaire (5) 0,26% 0,54% 0,51% 0,37% 0,46%

Rentabilité des fonds propres (6) 8,70% 12,94% 12,50% 9,77% 13,71%

Coefficient de solvabilité (7) 11,00% 11,90% 12,80% 13,00% 11,50%

Source : ABB.(1) L’analyse des résultats des banques repose sur les globalisations des états comptables détaillés et porte sur les années civiles.(2) Résultat exceptionnel : 203 mio en 1993; 1.538 mio en 2000; 1.328 mio en 2003; -255 mio en 2004 et 1.021 mio en 2005.(3) Réductions de valeur sur créances, sur valeurs mobilières et titres de placement, provisions pour autres risques et charges, et dotation aux fonds de prévoyance pour risques.(4) Résultat d’intérêt par rapport aux moyens de tiers.(5) Résultat de l’exercice par rapport aux moyens d’action mis en oeuvre.(6) Uniquement les banques de droit belge.(7) Coefficient de risques pondérés; banques de droit belge uniquement, sur base consolidée (source : CBFA).

Résultats des banques 1

Page 12: Edition 2006 (pdf)

12 Febelfin | chiffres-clés et commentaires

BEAMAAssociation belge des Asset Managers L’Association belge des Asset Managers (portant le nom commercial de Belgian

Asset Managers Association, abrégé en BEAMA) regroupe depuis le 25 mars 2004

les membres des deux anciennes associations : l’Association belge des Organismes

de Placement collectif (ABOPC) et l’Association belge des Gestionnaires de Fortune

et Conseillers en Placements (ABGC).

Elle se situe au sein de la business line «Asset Management et Private Banking»

de Febelfin, la Fédération belge du secteur financier.

ObjetBEAMA a pour objet la promotion et le développement de l’«Asset

Management» en Belgique, ainsi que la défense des intérêts professionnels et

moraux de ses membres. Par Asset Management, on entend de manière non

limitative la promotion, la gestion, la distribution et l’administration d’Organismes

de Placement collectif (OPC), la gestion institutionnelle, la gestion de la clientèle

privée et le conseil en placements. En cette qualité, l’Association représente

ses membres auprès des autorités et institutions compétentes, tant belges

qu’étrangères ou supranationales.

»

FonctionnementDes sujets et questions concernant les différents aspects de la gestion de fortune

sont soumis à l’étude de groupes de travail spécialisés. Chaque groupe de travail

est dirigé par un membre du Comité de Direction.

Fin 2005 et début 2006 ont surtout été placés sous le signe du lobbying concernant

la mesure fiscale du gouvernement visant certains OPC de capitalisation dans

le cadre du budget fédéral de 2006. D’intenses concertations sur les aspects

techniques ont été menées avec l’autorité de contrôle, la CBFA, dans le domaine

de la réglementation comptable et statistique pour les OPC et les sociétés de

gestion d’OPC.

Des positions importantes pour l’Association ont pu être inscrites dans les

propositions politiques. Ainsi BEAMA a pu contribuer à éviter l’implication dans le

financement des mines anti-personnel, les consultations sur les investissements

socialement responsables et durables et la corporate governance. Après des années

d’insistance de la part de notre Association, la première phase d’exécution du

dossier consacré au Securities Lending pour les OPC a enfin débuté.

»

Hugo Lasat Erwin Schoeters Arnaud van Doosselaere Josette Leenders

Comité de Direction de BEAMAL’Association est dirigée par le Comité de Direction qui est renouvelé tous

les deux ans. Le Président et de un à trois Vice-Président(s) sont également

choisis tous les deux ans dans leurs milieux respectifs.

Le Comité de Direction se compose comme suit :

Président Hugo Lasat (Dexia Asset Management) *

Vice-présidents Erwin Schoeters (KBC Asset Management) *

Arnaud van Doosselaere (Capital & Finance) *

(*) Membres du Conseil d’Administration de Febelfin

Membres du Comité de Direction Peter De Proft (Fortis Investments)

Eric Nols (Degroof Institutional Asset Management)

Jean Sonneville (ING Investment Management)

Dirk Van den Broeck (Petercam)

Myriam Vanneste (Dexia Asset Management)

Marc Vermeiren (ABN AMRO Asset Management)

Secrétaire général Josette Leenders

Page 13: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�

Des thèmes sont traités en collaboration avec Febelfin, comme la directive MiFID

(Markets in Financial Instruments Directive), la directive CRD (Capital Requirements

Directive), la proposition de droit comptable sectoriel pour les entreprises

d’investissement, la nouvelle législation belge sur la dématérialisation des titres et

la réponse à la consultation de la CBFA sur la bonne gouvernance.

Au cours du prochain exercice 2007, l’accent sera mis sur la mise en œuvre au niveau

belge de la directive MiFID européenne. Afin de satisfaire aux nouvelles prescriptions

de cette directive, les prestataires de services financiers ne devront pas seulement

revoir scrupuleusement une bonne partie de leur management, mais il leur faudra

aussi, dans bon nombre de domaines d’ordre stratégique et organisationnel, parvenir

à une mise en œuvre et à des réalisations concrètes, et ce, en peu de temps.

Chiffres-clésTotal des actifs dans la gestion de fortune :

Le total des actifs en Asset Management des clients belges et étrangers atteignait

451,2 milliards d’euros à fin 2005, contre 362,3 milliards d’euros à fin 2004. Cette

hausse tient dans une large mesure aux bénéfices de change des titres repris dans

les portefeuilles-titres.

»

Total des actifs en gestion de fortune en milliards d’EUR au 31.12.2005 Gestion discrétionnaire 1 118,5

Gestion collective 1 305,4

Conseil en placement 27,3

TOTAL 451,2

Secteur des OPCL’encours total des OPC de droit belge s’élevait à 103,17 milliards d’euros au

31 décembre 2005, hors fonds de fonds. L’ensemble du marché belge des OPC de

droit belge et étranger commercialisés sur le marché belge représentait fin 2005

un actif net total de 166,91 milliards d’euros, hors fonds de fonds.

Au cours du premier semestre de 2006, l’actif net des OPC belges et étrangers

offerts publiquement sur le marché belge, hors fonds de fonds, a diminué de

1,5 milliard d’euros, soit de 1%. Au 30 juin 2006, il s’élevait à 165,4 milliards

d’euros. Cette diminution est principalement due à la baisse des cours des titres

dans les portefeuilles des OPC au cours du deuxième trimestre de 2006. Cet effet

négatif du marché a été corrigé à la hausse par le redressement des cours boursiers

durant l’été 2006.

»

Actif net des OPC de droit belge et étranger offerts en Belgique, hors fonds de fonds (milliards d’EUR)31.12.2002 31.12.2003 31.12.2004 31.12.2005 30.06.2006

OPC d’obligations 31,22 29,93 31,12 43,05 42,89

OPC à moyen terme 1,75 1,81 1,74 1,47 1,26

OPC monétaires 6,29 5,25 4,94 5,84 6,09

Sous-total OPC à revenu fixe 39,26 37,00 37,80 50,36 50,24

OPC d’actions 24,71 26,66 27,70 39,16 39,22

OPC avec protection de capital 31,77 35,71 40,77 41,70 41,71

OPC mixtes 15,94 16,48 17,50 19,18 17,70

Fonds d’épargne-pension 6,40 7,42 8,69 10,32 10,41

OPC immobiliers 3,39 3,85 4,42 5,59 5,43

PRICAF 0,07 0,08 0,09 0,14 0,14

Divers 0,02 0,02 0,10 0,47 0,55

Sous-total OPC à revenu variable 82,30 90,21 99,26 116,56 115,15

TOTAL 121,56 127,21 137,06 166,91 165,40

Source : BEAMA

1 Tant pour les investisseurs institutionnels que pour les clients privés.2 Les fonds de fonds sont des OPC qui investissent essentiellement dans d’autres OPC. Pour éviter les doubles emplois, seuls les fonds sous-jacents dans lesquels les fonds de fonds investissent sont pris en considération.

Page 14: Edition 2006 (pdf)

OPC qui investissent principalement en valeurs à revenu fixe

Ce groupe rassemble les OPC d’obligations, les OPC à moyen terme et les OPC

monétaires. Leur actif net est demeuré pratiquement constant durant le premier

semestre de 2006. Au 30 juin 2006, ils représentaient 30,4% du marché total.

OPC qui investissent, en tout ou en partie, en valeurs à revenu variable

Ce groupe rassemble les OPC d’actions, les OPC avec protection de capital, les

OPC mixtes, les fonds d’épargne-pension, les OPC immobiliers, les PRICAF et divers.

Leur valeur a baissé de 1,4 milliard d’euros au cours du premier semestre de 2006.

Au 30 juin 2006, ils représentaient 69,6% du marché total.

Augmentation du nombre d’OPC et/ou de compartiments

Au cours du premier semestre de 2006, 228 nouveaux (compartiments d’) OPC

(139 de droit belge, 89 de droit étranger) ont été lancés sur le marché. Par ailleurs,

91 (compartiments d’) OPC (54 de droit belge, 37 de droit étranger) ont cessé

d’être commercialisés sur le marché belge.

Au 30 juin 2006, ces nouveaux (compartiments d’) OPC représentaient

5,17 milliards d’euros en capital. 122 de ces nouveaux compartiments figuraient

dans le segment des OPC avec protection de capital, représentant ensemble 3,33

milliards d’euros (64%).

OPC belgesAu 30 juin 2006, les OPC de droit belge commercialisés en Belgique

représentaient un actif net de 100 milliards d’euros (hors fonds de fonds).

Leur part couvrait ainsi 60,5% du marché global des OPC en Belgique.

»

»

»

»

Investissements socialement responsables et durables (ISRD)La Belgique joue un rôle de pionnière en ce qui concerne les OPC qui procèdent à

des investissements socialement responsables et durables (ISRD). Avec une part

de marché de 2,4%, la Belgique est dans le peloton de tête européen en ce qui

concerne la part des OPC ISRD dans le marché total.

On trouvera la définition et la méthodologie utilisées par BEAMA, ainsi que la liste

complète des OPC ISRD sur le site internet de BEAMA, à l’adresse suivante :

www.beama.be.

1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

PartsdemarchédescatégoriesOPCseloninvestissement(au�0juin200�)

» OPC immobiliers : 3,3%» Fonds d'épargne-pension : 6,3%

» Divers : 0,3%

OPC mixtes : 10,7% «

» OPC d'obligations : 25,9%

» OPC à moyen terme : 0,8%

» OPC monétaires : 3,7%» OPC d'actions : 23,7%

OPC avec protection

de capital : 25,2% «

» PRICAF : 0,1%

Page 15: Edition 2006 (pdf)

UPCUnion Professionnelle du CréditMission

L’UPC est l’association professionnelle représentative du secteur du crédit

aux particuliers : crédit à la consommation et crédit hypothécaire.

Les 66 membres de l’UPC couvrent plus de 95% du marché belge du crédit à la

consommation et quelque 90% du marché belge du crédit hypothécaire.

Les institutions financières affiliées à l’UPC sont :

des banques ;

des compagnies d’assurances ;

des établissements financiers, dont certains pratiquent en outre le leasing ;

des entreprises hypothécaires ;

des entreprises d’assurance-crédit ;

des entreprises ou filiales d’entreprises de distribution agréées en vue

de consentir des crédits à la consommation ;

des entreprises émettrices de cartes accréditives et de cartes de crédit.

»

»»»»»»

»

Comité de Direction de l’UPC

BureauPaul Hermans*, Président (Ethias Bank)

Marianne Delbrouck*, Vice-présidente (KBC Bank)

Rainer Stoffels, Vice-président (Euler Hermes Credit Insurance)

Bernard Beyens, Secrétaire du Bureau (Citibank Belgium)

Joanna Van Bladel, Trésorière (Dexia Banque)

Autres membresLuc Adriaenssen (Krefima)

Inge Ampe** (ING Belgique)

Dominique Charpentier ** (Atradius Credit Insurance)

Eric de Crombrugghe (AXA Banque Belgium)

Jean Louis De Valck (Agricaisse)

Jean-Claude François (Cofidis)

Paul Heymans (AGF Belgium Insurance)

Martine Mannès (Lanbokas)

Luc Salus (Cetelem Belgium)

Philippe Van Hellemont ** (Fortis Banque)

Dirk Waterschoot (PSA Finance Belux)

Marc Dechèvre, Secrétaire général

* Membres du Conseil d’Administration de Febelfin.** Membre suppléant.

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�

Rainer Stoffels Bernard Beyens Joanna Van Bladel Marc DechèvreMarianne DelbrouckPaul Hermans

Page 16: Edition 2006 (pdf)

1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Grâce à son ouverture et à la diversité de ses membres, l’UPC constitue tout

naturellement une plate-forme de rencontre privilégiée des différents acteurs et

observateurs du marché belge des services financiers aux particuliers.

L’UPC est un interlocuteur reconnu auprès des autorités de tutelle, des pouvoirs

publics, des autres associations et fédérations professionnelles du secteur financier,

des organisations de consommateurs et des médias.

Elle occupe un siège au sein du Conseil de la Consommation, de la Commission

des Assurances, du Comité d’accompagnement de la Centrale des Crédits

aux Particuliers et du Comité d’accompagnement du Fonds de Traitement du

Surendettement. L’UPC est membre de la Fédération belge du secteur financier

(Febelfin), de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), de la Fédération

européenne des Associations des Instituts de crédit (EUROFINAS) et de la

Fédération hypothécaire européenne (FHE). Elle est représentée au Conseil

d’Administration de l’ASBL Observatoire du Crédit et de l’Endettement. Elle est

également représentée au Collège de Médiation et au Comité d’accompagnement

du Service de Médiation Banques-Crédit-Placements.

OrganisationL’Union est dirigée par un Comité de Direction, comprenant au minimum huit et

au maximum seize membres élus pour une durée de quatre ans, et qui se renouvelle

par moitié tous les deux ans.

»

Marchéimmobilieretcrédithypothécaire(montantsmoyens–enEUR)

0

20.000

40.000

60.000

80.000

100.000

120.000

140.000

160.000

1998 2000 2002 2004 2006S11996

Prix appartements Prix maisons d'habitation

» Montant moyen crédithypothécaire » achat

Créditàlaconsommationetcrédithypothécaire:encours(enmilliardsd’EUR)

200 40 60 80 100

» + 90%Crédit hyp.

Ouverture de crédit

Crédits-bail

Ventes à tempérament

Prêts à tempérament

31/12/200531/12/2005 31/12/199531/12/1995

» + 57,5%

» + 131,2%

» + 92%

» + 55%

Page 17: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�

DossiersChaque année, à l’occasion de son Assemblée générale qui se tient fin janvier,

l’UPC publie son rapport annuel, qui contient entre autres la synthèse des dossiers

principaux qui ont retenu l’attention des professionnels du crédit aux particuliers,

ainsi qu’un chapitre relatant l’évolution du marché.

Chiffres-clésA fin 2005, on dénombrait 7,4 millions de contrats de crédit souscrits par

des particuliers en Belgique, crédit à la consommation et crédit hypothécaire

confondus. 54% de la population adulte a ainsi recours au crédit. Ce chiffre monte

à 80% pour le groupe des 35-44 ans. C’est dire l’importance du crédit hypothécaire

et du crédit à la consommation pour l’économie … et pour les particuliers qui en

bénéficient. Exprimé en euro, le portefeuille en crédit hypothécaire (98 milliards

d’euros à fin 2005) est plus de six fois plus important que celui en crédit à la

consommation (15 milliards d’euros). On note également que la croissance du

crédit hypothécaire (+ 90% sur 10 ans) dépasse celle du crédit à la consommation

(+ 59% sur 10 ans), tandis que l’inflation sur la même période s’est élevée

à quelque 20%. Parmi les différentes formes que peut revêtir le crédit à la

consommation figurent les ouvertures de crédit, dont la part de marché en valeur

est toujours restée en dessous des 20% au cours des 10 dernières années (sur la

base des chiffres d’encours, c’est-à-dire des montants réellement prélevés).

La forte hausse qu’a connue le portefeuille en crédit hypothécaire (+ 90% sur 10

ans) provient plus de la hausse des montants octroyés que de la hausse du nombre

de dossiers (+ 30,6%). Comme l’illustre le graphique ci-dessus, cette hausse des

montants moyens octroyés n’est en fait que l’exact reflet de la hausse des prix sur

le marché immobilier.

»

Créditàlaconsommation:encours(membresUPC)(enmillionsd’EUR)

0

2.000

4.000

6.000

8.000

10.000

12.000

14.000

16.000

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 06/2006

Prêt à tempérament + vente à tempérament + crédit-bail

Ouverture de crédit

Page 18: Edition 2006 (pdf)

1� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

ABMBAssociation belge des Membres de la Bourse L’Association belge des Membres de la Bourse (ABMB) a été constituée en

1995 par un groupe d’agents de change précédemment rassemblés au sein de

l’«Association des Jeunes Agents de Change de Belgique» et la «Beroepsvereniging

van Effectenmakelaars bij de Beurs van Antwerpen».

Depuis 1996, l’ABMB est également ouverte aux autres intermédiaires financiers

(établissements de crédit) membres de la Bourse de Bruxelles et, depuis 2002, les

entreprises de marché agréées peuvent devenir membre adhérent de l’Association.

Le rapprochement intervenu en 2004 entre l’Association belge des Banques et

l’Association belge des Membres de la Bourse a été un des points d’ancrage de

Febelfin, permettant le développement d’une ligne Marchés financiers efficace.

L’ABMB a conservé quelques fonctions spécifiques dans le cadre desquelles elle

défend les intérêts de ses membres, principalement les sociétés de bourse.

Dans le cadre social de la CP 309, l’ABMB, représentante des intérêts patronaux,

et les représentants syndicaux ont eu de nombreux et fructueux contacts tout

au long de l’année, lesquels ont permis la signature de plusieurs conventions

collectives ayant trait notamment au pouvoir d’achat des travailleurs, à la

prépension, à la sécurité de l’emploi et au crédit-temps. Des pourparlers sont

encore en cours quant à la gestion du Fonds paritaire servant à financer la

formation des groupes à risque. Les négociations menées au sein du FIF (Fonds

de protection des dépôts et des instruments financiers) ont permis d’effectuer un

» nouveau remboursement au profit des sociétés de bourse. En collaboration avec le

Conseil d’agrément des Agents de change, l’ABMB étudie l’impact de la loi Willems

sur les agents délégués. Une session d’information a d’ailleurs été organisée à ce

sujet.

Eric Struye de Swielande Jean-Pierre de Buck van Overstraeten

Véronique Leleux

Conseil d’Administration de l’ABMB

Bureau Eric Struye de Swielande, Président (Petercam) *

Jean-Pierre de Buck van Overstraeten, Vice-Président

Véronique Leleux, Secrétaire (Leleux Associated Brokers)

Jean-Paul Mélice Trésorier(Mélice & Cie)

(*) Membre du Conseil d’Administration de Febelfin.(**) Membre du Conseil d’Administration de l’ABB.

Autres administrateursLuc Aspeslagh (KBC Securities) **

Jeroen Dossche (Delta Lloyd Securities)

Laetitia Rolin (DMR Finance)

Patrick-C. Drogné (Administrateur-Directeur)

Patrick-C. Drogné

Page 19: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 1�

MissionL’Association belge de Leasing (ABL) a été créée en 1972. Elle a pour objet,

à l’exclusion de toute opération commerciale :

la protection et le développement des intérêts professionnels de ses membres ;

l’étude des problèmes susceptibles d’intéresser ses membres, tant au plan

national qu’international ;

la stimulation des contacts entre ses membres, de manière à faciliter l’examen

de toute question se rattachant au domaine de la location-financement

(leasing) ;

le suivi de l’évolution des travaux préparatoires et des lois et règlements relatifs

au leasing, ainsi que l’étude des effets de l’application de ces lois et règlements ;

l’intervention proactive auprès des instances belges, tant fédérales que

régionales ;

l’information des membres ;

la recherche de solutions bénéfiques au leasing et à la pratique de la profession.

»»

»

»

»

»»

OrganisationAfin de pouvoir réaliser ses objectifs, l’ABL dispose de plusieurs commissions

permanentes qui se chargent spécifiquement des aspects les plus importants

du leasing, notamment la commission leasing voitures, la commission leasing

immobilier, la commission juridique et la commission comptabilité.

L’ABL est aussi membre et cofondatrice de Leaseurope, la Fédération européenne

des associations nationales de leasing. Elle est représentée au sein du Conseil

d’Administration et des différents comités techniques.

Dossiers importantsL’ABL a négocié avec la Sowalfin une convention pour accorder la garantie de

la Région wallonne aux sociétés de leasing. Une telle convention est encore en

discussion avec la Région flamande.

»

»

ABLAssociation belge de Leasing

Marc De Waele Guy Vanhauteghem Michel Billocq

Comité de direction de l’ABL

l’ABL est dirigée par un Comité de Direction composé d’un Président,

d’un Vice-Président et de sept membres au maximum.

Actuellement, la structure est la suivante :

Marc De Waele, Président (KBC Lease Belgium) *

Guy Vanhauteghem, Vice-Président (Dexia Lease)

Autres membresKurt Allaert (Hewlett Packard Belgium)

Rudi Blondeel (Amstel Lease Belgium)

Jacques Cornette (Fortis Lease)

Marc Dierckx (De Lage Landen Leasing)

Jan Ingelbrecht (ING Lease Belgium)

Raf Ramaekers (BNP Paribas Lease Group)

Michel Billocq, Secretaire général

(*) Membre du Conseil d’Administration de Febelfin

Page 20: Edition 2006 (pdf)

20 Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Production totale des membres de l’ABL

(en millions d’EUR ) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2005/2004

Typedebiensd’équipement

Machines et équipements industriels 780,29 684,41 803,12 916,25 937,43 994,49 6,09%

Ordinateurs et matériel de bureau 600,37 821,96 577,73 818,12 860,61 695,77 -19,15%

Véhicules utilitaires 464,92 472,69 433,30 504,70 542,24 627,14 15,66%

Voitures de tourisme 657,76 684,70 720,11 579,40 676,81 770,59 13,86%

Bateaux, avions, matériel ferroviaire roulant 14,28 34,98 12,56 6,81 3,14 16,21 416,24%

Autres 211,40 194,79 179,06 146,07 83,23 96,71 16,20%

TOTAL 2.�2�,0� 2.���,�� 2.�2�,�� 2.��1,�� �.10�,�� �.200,�1 �,1�%

Typedeclient

Agriculture 48,74 22,62 24,25 22,00 18,44 27,84 50,98%

Industrie 882,53 876,47 724,96 712,17 745,68 913,08 22,45%

Services (dont professions libérales) 1.159,67 1.424,15 1.179,48 1.375,81 1.699,61 1.597,23 -6,02%

Etat - régions - Instit. internationales 85,15 71,13 36,53 75,27 94,25 142,74 51,45%

Clientèle privée 3,57 30,64 36,48 77,19 51,68 37,77 -26,92%

Autres 549,38 468,52 724,19 708,91 493,80 482,25 -2,34%

TOTAL 2.�2�,0� 2.���,�� 2.�2�,�� 2.��1,�� �.10�,�� �.200,�1 �,1�%

Leasing immobilier 351,91 325,43 672,96 480,48 397,93 643,97 61,83%

Totalgénéral �.0�0,�� �.21�,�� �.���,�� �.��1,�� �.�01,�� �.���,�� �,�1%

L’ABL a pris connaissance avec inquiétude et étonnement de la circulaire

n° Ci.RH.242/569.066 du 23 août 2005 concernant les plus-values à l’occasion de

l’aliénation de véhicules d’entreprise. L’ABL a fait connaître sa position au ministre

des Finances ainsi qu’à l’Auditeur général des Finances. La circulaire qui prétendait

se baser sur la loi du 14 janvier 2003 et sur l’AR du 3 avril 2003 stipulait que le

remploi devait se faire sous la forme de véhicules d’entreprise acquis exclusivement

en propriété. Or, le but de la loi de 2003 est de favoriser le renouvellement

de la flotte automobile par des véhicules plus écologiques et non d’exclure le

leasing comme remploi possible. La circulaire a été retirée. En matière de leasing

immobilier, l’ABL a poursuivi sa réflexion avec l’Administration des Finances sur

certains aspects relatifs au leasing immobilier visé à l’article 44, §3, 2b, du code

TVA et son AR n°30 modifié.

»L’ABL a fait part au ministre de la Mobilité, Renaat Landuyt, de sa préoccupation

concernant le vide juridique qui résulte de l’annulation par le Conseil d’Etat

de l’AR du 10 décembre 2003 fixant les conditions d’accès à la profession de

transporteur de personnes par route. Le leasing ne faisait pas partie des possibilités

de financement pour les autobus et autocars, étant donné qu’en vertu de l’AR du

5 septembre 1978, le transporteur devait être propriétaire de son autobus/autocar.

De cette obligation de propriété, il n’était plus question dans l’AR du 10 décembre

2003, publié au MB le 2 décembre 2003 et entrant en vigueur le 1er janvier 2005.

Le feu vert était donc donné pour des formules de leasing. L’annulation de l’AR du

10 décembre signifiait donc un retour en arrière. Un nouvel arrêté a été approuvé

par le Conseil des Ministres et suit la procédure de consultation requise.

»

Page 21: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 21

L’ABL a adopté une nouvelle présentation des statistiques par groupe :

les 4 grandes sociétés de leasing, les autres sociétés de leasing bancaire, les

captives auto et les autres sociétés de leasing.

L’ABL a intensifié ses contacts avec Renta, principalement pour aborder ensemble

la question de la lutte contre la fraude en matière automobile. Les sociétés de

leasing membres de l’ABL sont moins concernées par ces moyens anti-fraude, car

les véhicules sont très souvent inscrits au nom de l’utilisateur. L’ABL continuera

cependant à suivre les évolutions.

L’ABL a organisé au mois de novembre une après-midi d’étude jugée très positive

et appelée à être rénouvelée.

Au niveau européen, l’ABL a approuvé la fusion entre Leaseurope et ECATRA,

l’Association européenne des loueurs de véhicules. En pratique pour l’ABL, ce sera

là l’occasion de développer la coopération avec Renta, membre belge d’ECATRA,

dans les dossiers communs. Aucun projet de rapprochement entre Renta et l’ABL

n’est encore évoqué.

Enfin, l’ABL a activement participé, avec Leaseurope, Eurofinas, l’UPC et nos

collègues hollandais, au succès du congrès de Leaseurope qui a eu lieu à Anvers

début octobre 2006. Le thème de ce congrès a été «Mobilité et croissance».

Un accent particulier a été mis sur l’intérêt des sujets traités et sur la qualité

des orateurs.

En conclusion, en 2005 notre secteur a confirmé à nouveau son dynamisme

et sa progression. Le leasing offre de plus en plus une alternative au financement

bancaire traditionnel.

»

»

»

»

Chiffres-clésL’ABL compte à ce jour 33 membres qui ont une production totale de

3,84 milliards d’euros en 2005 dont 3,2 milliards d’euros pour les biens

d’équipement et 644 millions d’euros de leasing immobilier.

Le degré de pénétration de la production de leasing par les membres de l’ABL, qui

se calcule en comparant la production de leasing au volume d’investissement basé

sur la constitution brute des capitaux des entreprises, se maintient aux environs

de 10%.

»

Page 22: Edition 2006 (pdf)

22 Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Membres adhérents ayant un statut particulier

Créée en 1989, par les banques belges, Banksys est issue de la fusion des réseaux

Mister Cash et Bancontact. La mission principale de Banksys est l’autorisation, la

sécurisation et la garantie des paiements électroniques en Belgique. Parallèlement

à ces activités de processing, Banksys utilise son expérience et son savoir-faire afin

de développer des terminaux, des applications de paiement comme banxafe et

«Mobile banxafe». Banksys gère également une large palette de services comme

la maintenance des terminaux et CardStop pour les commerçants et porteurs de

cartes. Banksys compte aujourd’hui près de 1.000 collaborateurs. En 2005, Banksys

a opéré plus de 986 millions de transactions dans un réseau d’acceptation de

120.000 commerçants.

Activités principalesDéveloppement et gestion des systèmes de paiement de détail à l’intention

des banques, des commerçants et des consommateurs belges. Il s’agit

notamment de la gestion et du développement de moyens de paiement tels

que Bancontact/Mister Cash et Proton, et du traitement des transactions de

paiement électroniques.

Développement de solutions technologiques de pointe pour les paiements

électroniques, destinées aux marchés belge et international.

»

»

Les produits et services proposés par Banksys bénéficient d’un vif intérêt à

l’étranger également. Pour les activités internationales, Banksys collabore

étroitement avec différents partenaires, distributeurs et institutions financières.

Les terminaux de paiement de Banksys, dont le C-ZAM/SMASH, XENTA et

C-ZAM/OPT, font désormais partie du paysage quotidien partout en Europe, que

ce soit dans les grandes surfaces, les stations-service ou les commerces. En outre,

les institutions financières du monde entier protègent leurs transactions grâce aux

outils technologiques d’encryptage (comme le DEP/T6) mis au point par Banksys.

Depuis juillet 2006, Banksys fait partie du groupe Atos Origin, l’une des premières

sociétés de services informatiques internationales. Ce nouveau partenariat lui

permettra de s’élever à un niveau prééminent sur la scène internationale, telle

qu’elle se dessine actuellement.

plus d’info: www.banksys.be»

Banksys

EuronextEuronext est la première bourse paneuropéenne, née en septembre 2000 de la

fusion des marchés actions et dérivés des bourses d’Amsterdam, Bruxelles et Paris.

En 2002, BVLP, la bourse portugaise et LIFFE, la bourse internationale de produits

dérivés, ont rejoint Euronext.

Euronext offre une large gamme de services comprenant la cotation d’instruments

financiers, la négociation sur actions et dérivés, la distribution d’informations

financières et le support technique.

Euronext est le plus grand marché des actions en Europe, sur la base du nombre

et de la valeur des transactions traitées via le système central.

Euronext.liffe, l’activité dérivés d’Euronext, est la deuxième bourse de produits

dérivés en Europe en termes de volumes et de capitaux échangés.

plus d’info: www.euronext.com»

Page 23: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�

Conseil d’agrément des Agents de changeL’existence du Conseil d’agrément des Agents de change est définie par un arrêté

royal qui précise son mode de fonctionnement. Le Conseil d’agrément jouit de la

personnalité juridique et a pour objet :

de conférer le titre d’agent de change ou d’agent de change honoraire aux

personnes qui remplissent les conditions et qui en font la demande ;

de veiller à l’honneur de l’exercice de la profession et de maintenir les principes

de dignité, d’honnêteté et de loyauté sur lesquels se fonde le port du titre ;

de retirer ou de suspendre le titre d’agent de change si les conditions d’octroi

ou de maintien ne sont plus remplies ;

d’exercer la discipline sur les agents de change.

Activités 2006Loi Willems : Loi du 22 mars 2006 relative à l’intermédiation en services

bancaires et en services d’investissement et à la distribution d’instruments

financiers

Remises des décorations honorifiques à 12 agents de change

Examens scientifique + professionnel

Suivi de la carrière des agents de change (= vie de l’association)

»

»

»

»

»

»»»

Le Conseil d’agrément est composé de huits membres, agents de change

élus par leurs pairs :

Jean-Pierre de Buck van Overstraeten, Président

Patrick-C. Drogné, Secrétaire

Michel Vermeulen, Trésorier

Philippe Costermans, Damien Courtens, Joël Duysan, Véronique Leleux et Christian Reyers, Membres

Le Conseil d’agrément est sous la tutelle du ministre des Finances.

Marc Monbaliu, Commissaire du Gouvernement, veille à l’application des

lois et règlements et au fonctionnement du Conseil d’agrément conformément

à l’intérêt général. Il a le droit d’assister, avec voix consultative, aux réunions

de l’Assemblée générale et du Conseil d’agrément. Il peut soumettre à leur

délibération toute question qui relève de leur compétence.

»

»

»

IsabelIsabel est un spécialiste du développement d’applications et un prestataire

de services en matière de télématique bancaire et de facturation électronique.

Ses solutions sont utilisées par un grand nombre d’institutions financières et

d’associations de banques à travers l’Europe.

En Belgique, 25 banques et 110.000 entreprises ont déjà adhéré à ses services en

ligne. Spécialiste de la sécurité, Isabel est également le canal de prédilection de

sociétés pour l’accès aux applications e-Government.

Isabel est aussi le partenaire idéal pour l’échange de documents via l’Internet

Banking grâce à sa solution ZOOMIT. La facturation électronique est ainsi mise

à la disposition de millions de consommateurs et de PME.

Isabel a été fondée en 1995 et compte 110 collaborateurs.

De plus amples informations sont disponibles sur www.isabel.eu

et www.zoomit.eu.

»

Page 24: Edition 2006 (pdf)

2� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Belgian Venturing AssociationL’association professionnelle Belgian Venturing Association, en abrégé, la BVA,

a été créée en 1986. Elle poursuit les objectifs suivants :

assurer la promotion du capital-risque en Belgique;

être l’interlocuteur du gouvernement dans les matières juridiques et fiscales,

en présentant vis-à-vis de l’extérieur un visage unique;

assurer la communication avec des associations comparables à l’étranger,

et plus précisément avec la European Venture Capital Association (EVCA);

traiter les données statistiques concernant le secteur du capital-risque;

promouvoir le sens de l’entreprise en Belgique.

»»

»

»»

Fonds de ParticipationSuite à la réorientation stratégique concernant les initiatives de formation

nationales et internationales, les organes de Febelfin ont approuvé le transfert de

la Belgian Bankers Academy au Fonds de Participation en mars 2006.

En vue de promouvoir la continuité dans le cadre du transfert des responsabilités

opérationnelles de Febelfin au Fonds de Participation, différentes mesures ont été

prises :

Le personnel en place de BBA/Febelfin a été repris par le Fonds de Participation.

Le Fonds de Participation est devenu membre de Febelfin.

Febelfin a été invitée à reprendre deux mandats d’administration au sein du

nouveau CA. Ces mandats resteront en vigueur tant que la BBA sera concernée,

au plan opérationnel, par des projets autrefois passés sous la responsabilité

de Febelfin.

»»»

Les mandat d’administration sont repris par M. Michel Vermaerke, en tant

qu’Administrateur délégué de Febelfin, et M. Johan Van den Branden, en tant

qu’ancien Managing Director de la BBA et actuel Managing Director de la Febelfin

Academy.

plus d’info: www.fonds.org»

plus d’info: www.bva.be»

Page 25: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�

Membres adhérents de Febelfin 1

Aachener Bank Aareal Bank AG - Brussels BranchAB Lease ABN Amro Asset ManagementAedifica ABN AMRO Bank - Belgian BranchAGF Belgium Insurance Agfa FinanceAgricaisse AlenaAlpha Card Alpha CreditAmerican Express InternationalAmstel Lease België Aremas Atradius Credit InsuranceAttijariwafa BankAuxifina Axa Bank Belgium AXA IM BeneluxAxitisBanca di Roma (rep. office)Banca Intesa (rep. office)Banca Monte Paschi Belgio Banca Nazionale del Lavoro (rep. office)Banco Bilbao Vizcaya Argentaria Bank Card Company Banco Santander Central Hispano Bank J. Van Breda & C’ Bank of AmericaBank of BarodaBank of ScotlandBanque Belgolaise Banque Chaabi du MarocBanque CPHBanque ENI Banque de La PosteBanque Degroof Banque Delen & de Schaetzen Banque Diamantaire Anversoise Banque Privée Edmond de Rothschild

Europe Banque Transatlantique Belgium Banque Triodos BearbullBelgian BankBelstar Assurances Beursfondsen-BeheerBHW Bausparkasse BinckBank BMW Financial Services BelgiumBNP Paribas Lease Group BNP Paribas Private Bank - Succursale de

BelgiqueBNP Paribas Securities ServicesBNP Paribas, Succursale de BelgiqueBocklandt Buttonwood VermogensbeheerdersByblos Bank Europe CALYON - Succursale de BruxellesCapital & Finance Asset Management

Capital@WorkCaterpillar Financial Services BelgiumCBC Banque.CENTEA Centrale Kredietverlening (CKV)Cetelem BelgiumCIC Banques (rep. office)Citibank Belgium Citibank International CofidisCofinimmoCommerzbank AktiengesellschaftCommerzbank Belgium Compagnie de Gestion PrivéeComputers Services & Leasing Confederacion Española de Cajas de Ahorros

(CECA) (Belgique) (rep. office)Cortal Consors - Succursale de BelgiqueCredibeCredimo Crédit Professionnel (2)Daimlerchrysler Financial Services Damien Courtens & Cie de Buck BanquiersDe Lage Landen Leasing Degroof Institutional Asset ManagementDelande et Cie Delta Lloyd Asset Management Delta Lloyd Bank Delta Lloyd SecuritiesDeutsche Bank AktiengesellschaftDexia Asset ManagementDexia Banque BelgiqueDexia LeaseDexia Société de CréditDHB Bank - Brussels BranchDierickx, Leys & Cie EffectenbankDMR Finance Dresdner Bank AG - Brussels BranchDWS Investments BelgiumEB-LeaseEconocom Lease Ethias Banque Euler Hermes Credit Insurance Euroclear EuropabankExtensa GroupF.Delcour-A.Vancrayebeck-E.Ernould Fastnet BelgiumFCE BankFidelity Capital ManagementFidelity Investments InternationalFides Asset ManagementFidexis FidusudFimaser Finansbank (Holland) - Bijkantoor BelgiëFinaref BeneluxFonds du Logement Wallon Fortis Insurance BelgiumFortis Banque

Fortis InvestmentsFortis Lease Fortis Real Estate Asset ManagementF. Van Lanschot Bankiers BelgiëG.E. Capital General Motors Acceptance

Corporation,ContinentalGoffin Banque Goldwasser Exchange & CyGroupe Crédit AgricoleHabib BankHewlett-Packard Belgium Home Invest BelgiumHoratius VermogensbeheerHSBC BankHSBC FranceING Belgique ING Car (financial) Lease Belgium ING Insurance ING Investment ManagementING Lease BelgiumING Private Portfolio ManagementIntervest OfficesInvesco Asset ManagementJ. Quatannens & Co JPMorgan Chase Bank Brussels BranchJPMorgan Chase BankJPMorgan International Bank LimitedKBC Asset ManagementKBC BankKBC Lease Holding KBC Pinto Systems KBC SecuritiesKempen Capital ManagementKey Equipment Finance BelgiumKeytrade Bank Komatsu Financial EuropeKrefima Lanbokas Lawaisse Leasinvest Real Estate ManagementLeleux Associated BrokersL’Entraide Financiere du Tournaisis Leo Stevens & CieL’IntégraleLloyds TSB BankLocinvestLombard Odier Darier Hentsch & Cie

(Belgique) L’Union Hypothecaire Maxitruck Finance & Lease MCC (rep. office)Mélice & CieMizuho Corporate Bank Nederland Brussels

Branch Merciervanderlinden Asset ManagementNeckermann Postorders Neofin NIBC Bank Nissan Finance Belgium P&V Assurances

Petercam Pire & Cie Priv-GestProcapital Securities Services Belgium PSA Finance BeluxPuilaetco Private Bank Puilaetco Dewaay Private Bankers Quaestor VermogensbeheerQuest for GrowthRabobank International Antwerp BranchRBS (rd europe) RBC Dexia Investor Services Belgium Record Bank Record Credit ServicesRetail EstatesRobecoRobeco Bank BelgiumRothschild & Cie Banque GCVRouws en CeulenSaint-brice Sambrelease SanPaolo IMI (rep. office)Santander BeneluxSarelco Scania Finance Belgium SG Private BankingSG Equipment FinanceShizuoka Bank (Europe) Société Générale (Succursale de la

SociétéGénérale France)Societe Patronale HypothecaireState Bank of IndiaState Street Bank Europe (UK) - Brussels

BranchSumitomo Mitsui Banking Corporation

(SMBC)The Bank of New YorkThe Bank of New York (Luxembourg) -

Brussels BranchThe Bank of Tokyo – Mitsubishi UFJTrustinvestUBS Belgium UniCredito Italiano (rep. office)United Taiwan Bank Van Bauwel & Co Van Breda Car Finance van de Put & C` EffectenbankVan Glabbeek en C` Van Goolen & C` Van Moer Santerre & CoVDK spaarbankVolkswagen BankVolvo Car Finance Belgium Warehouses De PauwWeghsteen & Driege WereldhaveWinterthur Europe Xerox Credit

(1) Pour les membres adhérents ayant un statut particulier, voir p.22(2) «Y compris les caisses suivantes : Antwerps Beroepskrediet (ABK), Banque de Crédit Professionnel (CP-Banque), Banque du Brabant, Crédit Professionnel Interfédéral, Caisse Fédérale pour le Crédit Professionnel (CFCP), Onderling Beroepskrediet (OBK), BKCP Noord et West-Vlaamse Bank (WVB).

Page 26: Edition 2006 (pdf)

06

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�

Febelfin et ses clients

03

Page 27: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�

Febelfin et son service aux clientsFebelfin est une fédération professionnelle coupole qui existe pour et par

ses membres. A ce titre, le service à ses clients est l’une de ses préoccupations

fondamentales. La prestation de services est une mission essentielle aux multiples

aspects et facettes touchant la diffusion d’informations, le conseil et la formation.

Elle doit permettre de formuler des recommandations concrètes reflétant les idées

des membres, de donner forme et substance à leurs opinions. Dans l’optique de

renforcer ce service au client, Febelfin a lancé en 2006 des enquêtes de satisfaction

auprès de ses clients.

Car mesurer permet de savoir et d’améliorer au besoin le service aux membres.

» Febelfin tient à mener ces enquêtes sur une base périodique, à publier les résultats

en toute transparence et à assurer le suivi nécessaire.

Les membres du staff de Febelfin sont ainsi responsabilisés et encouragés à ajuster

leurs efforts et leurs méthodes de travail aux souhaits et aux besoins, en perpétuelle

évolution, des clients de Febelfin, c’est-à-dire de la vaste communauté des 245 1

instances financières liées à Febelfin.

Car Febelfin est là pour et par ses membres. Vous trouverez ci-dessous un bref

aperçu des études de qualité menées en 2006 concernant les services de Febelfin.

Les enquêtes complètes sont disponibles sur le site Internet.

Evaluation des prestations de service

Membres(91 participants au sujet de 13 comités + 236 part. au sujet de 9 circulaires)

Formations(> 7000 jours de formation) Année académique 2006

Communication(74 participants)Revue de presse

Comités

Activités avant/après

(agenda, staff, rapport

et logistique)

»3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Cours

Contenu, qualité technique

de la formation

»

3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Valeur ajoutée par rapport à d’autres sources d’information

3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Processus de décision»

3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Circulaires

Pertinence du contenu,

diffusion et caractère

complet de l’info

»3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Formateurs

Qualité technique et

didactique

»

3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

Contenu3,2

12 4 5

3

3,3

12 4 5

3

3,4

12 4 5

3

3,5

12 4 5

3

5,6

1 2 57643

3,6

12 4 5

3

3,7

12 4 5

3

3,8

12 4 5

3

3,9

12 4 5

3

4

12 4 5

3

4,3

12 4 5

3

4,4

12 4 5

3

1 Membres de Febelfin et ses associations constitutives, y inclus 6 membres adhérents ayant un statut particulier et 8 Caisses faisant partie du Crédit Professionnel.

Page 28: Edition 2006 (pdf)

2� Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Enquête auprès des membresUne première enquête portait sur le fonctionnement des comités de Febelfin.

Cette enquête, menée en avril 2006, touchait tous les aspects du fonctionnement

de ces comités : du planning aux comptes rendus des réunions. 198 personnes

ont été sondées sur le fonctionnement de 13 comités. 91 personnes (ou 46%) ont

participé à l’enquête.

Le score général est très positif : 66% des répondants estiment que le fonctionne-

ment des comités est bon ou excellent. Sur une échelle de 1 à 5, le score moyen

est de 3,8. Les activités «avant et après» (agenda, travail du staff, procès-verbaux

et logistique) obtiennent un score particulièrement élevé. Les résultats relatifs au

processus décisionnel ont été légèrement moins bons, à savoir 3,4.

Scores par question

Question Score

Annoncées suffisamment à temps

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Timing envoi de l’ordre du jour

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Travail préparatoire de Febelfin

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Rôle de Febelfin dans déroulement réunions

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Prise en compte de toutes les positions

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Processus décisionnel

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Contenu compte rendu

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Reflètent correctement les décisions

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Timing envoi compte rendu

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Suivi des points d’action

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Organisation logistique

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

SCORE GENERAL

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Une deuxième enquête de satisfaction a été consacrée aux circulaires envoyées

par les services de Febelfin à ses membres. Au total, 1.227 utilisateurs ont été

sondés. 236 d’entre eux (ou 19,2%) ont effectivement participé à l’enquête, qui

portait sur neuf circulaires de neuf services ou départements de Febelfin.

Le score général a été ici aussi très positif : 63,4% des répondants trouvent que les

circulaires sont très bonnes à excellentes. Le score moyen sur une échelle de 1 à 5

est de 3,7. On enregistre surtout un excellent score pour la pertinence du contenu

des circulaires, la diffusion par l’extranet et l’exhaustivité de l’information.

L’évaluation des deux enquêtes ainsi que les commentaires des participants

ont donné lieu à la formulation de plusieurs points de focalisation qui doivent

contribuer à améliorer encore le fonctionnement des services aux clients de

Febelfin. Tant les résultats que les points de focalisation des deux enquêtes ont été

communiqués aux participants.

»

»

Scores par question

Question Score

Exhaustivité

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Pertinence (contenu)

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Lisibilité

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Service a posteriori

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Valeur ajoutée

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Lay-out

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Moment

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Diffusion

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

SCORE GENERAL

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Page 29: Edition 2006 (pdf)

Febelfin | chiffres-clés et commentaires 2�

Enquête «Formations»Le département Formation attache également beaucoup d’importance au

suivi (et si nécessaire à l’amélioration) de la qualité de son offre. C’est pourquoi

une évaluation permanente est réalisée à l’aide d’indicateurs de performance, tant

qualitatifs que quantitatifs, appliqués par les participants qui évaluent ainsi les

formateurs et les cours.

Pour les résultats d’évaluation de 2006 – mesurés sur base de plus de 7.000 jours

de formation – chaque participant a été invité à évaluer l’offre sur la base des

critères de qualité suivants (sur une échelle de 1 à 7) :

Qualité du contenu/technique de la formation

(en moyenne : 5,6 sur 7) : 1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Qualité didactique/technique des formateurs

(en moyenne : 5,6 sur 7) : 1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Le résultat de ce sondage est transmis aux formateurs et communiqué aux

participants par le biais de la communication interne.

»

»

»

Enquête communicationLa quatrième enquête de qualité a trait à RIO, la revue de presse électronique

de Febelfin. Celle-ci n’est pas uniquement destinée à un usage interne, mais est

également envoyée à toutes les banques membres et aux médias. L’enquête

portait tant sur le contenu de la revue de presse que sur sa valeur ajoutée et

sa présentation. Le mode et le moment de diffusion de la revue de presse ont

également été analysés.

Au total, 203 utilisateurs ont été interrogés et 74 ont participé à l’enquête.

Le score est en général positif avec un résultat moyen de 3,7 sur une échelle

de 1 à 5.

»

Scores par question

Question Score

Valeur ajoutée

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Contenu

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Équilibre langues

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Présentation - navigation

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Diffusion par courriel

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Moment

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

SCORE GENERAL

1 2 3 4 5 6 7

5,6

1 2 3 4 5

3,8

1 2 3 4 5

3,9

1 2 3 4 5

3,5

1 2 3 4 5

3,4

1 2 3 4 5

3,2

1 2 3 4 5

3,3

1 2 3 4 5

3,7

1 2 3 4 5

3,6

1 2 3 4 5

4,3

1 2 3 4 5

4,4

1 2 3 4 5

4

Page 30: Edition 2006 (pdf)

�0 Febelfin | chiffres-clés et commentaires

Que pensent les clients belges de leur banque ?

Febelfin a réalisé fin 2005 une enquête sur l’image du secteur financier auprès

de 800 Belges. Cette étude montre clairement que les clients témoignent à

leur banque une confiance croissante. Dans les prochaines années, Febelfin et

ses membres continueront à investir dans une communication transparente

concernant des produits et services souvent complexes.

Investir dans la satisfaction du clientLes clients des banques belges comptent sans aucun doute parmi les personnes

les plus sondées de Belgique. Selon des estimations, 1 000 clients sont interrogés

chaque jour. Le grand nombre d’enquêtes effectuées est un bon signe. Il signifie

en effet que les banques sont disposées à se mettre à l’écoute de leurs clients et

à répondre à leurs besoins.

Dynamique et innovantUne récente enquête de Febelfin sur l’image du secteur financier a d’ores et

déjà révélé une tendance positive. Ainsi, les clients belges trouvent leur banquier

compétent (79%) et professionnel (80%). Moins de 10% ne partagent pas cet

avis. 84% des personnes sondées estiment que les banques utilisent les toutes

dernières technologies. Un tout petit pourcentage seulement (7%) pensent que ce

n’est pas le cas. Le PC-banking et les services connexes sont dès lors bien implantés

en Belgique.

Choix et accessibilitéEn Belgique, les particuliers ont le choix parmi plus de 50 banques retail.

Pratiquement la moitié des Belges sont dès lors clients d’au moins deux banques.

Cependant, 71% d’entre eux recommanderaient leur banque à des amis. Les

clients belges sont également satisfaits de l’accessibilité de leur banque (73%).

La disponibilité des call centers, le soir et le week-end, est donc appréciée, tout

comme l’accès aux self-banques.

Répondre à la demandePlus de la moitié des personnes interrogées (56%) ont répondu positivement à

l’affirmation «ma banque me comprend». Un résultat encourageant, qui montre en

même temps que rien n’est encore gagné. Febelfin et ses membres entendent dès

lors intensifier leurs efforts dans les années à venir pour dispenser des informations

plus nombreuses et plus transparentes sur leurs services – souvent complexes –,

via tous les médias possibles.

»

»

»

»

Chiffres-clés enquête secteur 2005

Secteur

Cadre général moyenne 55%18 – 24 ans 65%

Joue un rôle important dans la société D’accord 90%D’accord + neutre 96%

Est accessible D’accord 73%D’accord + neutre 85%

Est dynamique D’accord 72%D’accord + neutre 87%

Est fiable D’accord 70%D’accord + neutre 86%

Comprend les besoins de ses clients D’accord 56%D’accord + neutre 73%

Est d’importance capitale pour l’économie D’accord 86%D’accord + neutre 90%

Applique la technologie la plus récente D’accord 84%D’accord + neutre 93%

Importance de l’application de la Très important 81%technologie la plus récente Très important + neutre 86%

Fiabilité et valeur ajoutéeLa raison principale évoquée par le consommateur dans le choix d’une

institution financière est la fiabilité. Ceci confirme la raison pour laquelle tant de

clients restent fidèles à la même banque. 70% ont pleinement confiance en leur

banque (seul 14% disent l’être en moindre mesure) et estiment que le secteur a un

rôle important à jouer dans la vie économique (86% contre 10% qui ne sont pas

d’accord).

»

Page 31: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 31

Service de Médiation Banques-Crédit-Placements

Nouvelle diminution du nombre de plaintesLe nombre de plaintes soumises au Service de Médiation Banques-Crédit-

Placements a une nouvelle fois baissé en 2006. Cette baisse, de 17%, indique

clairement que le secteur financier parvient de mieux en mieux à trouver,

en concertation avec le client, une solution aux problèmes de ce dernier,

ce dont nous nous félicitons.

Le Service de Médiation Banques-Crédit-Placements est composé de

l’Ombudsman et d’un représentant permanent des intérêts des consommateurs.

Le Service de Médiation a été créé pour traiter les plaintes auxquelles aucune

solution ne peut être trouvée entre l’institution financière et le client.

»

Evolutiondesplaintes2005-2006–RapportintérimairePlaintesparthème–Plaintesrecevablesclôturées

2005 % 2006au30/9 %

Comptes et placements 80 15,0% 74 16,7%

Paiements 100 18,8% 96 21,7%dont cartes 37 6,94% 32 7,22%

Crédits 101 18,9% 75 16,9%dont crédits hypothécaires 56 10,5% 37 8,3%

Valeurs mobilières 165 31% 141 31,8%

Service de base 4 0,7% 2 0,4%

Autres 83 15,6% 55 12,4%

TOTAL 533 100% 443 100%

Page 32: Edition 2006 (pdf)

06

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 32

Aperçu des activités financières et bancaires2006 04

Page 33: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 33

Le secteur bancaire et financier belgefacts & figures 2005-2006

Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, qui a vu le jour en 2003,

rassemble en son sein cinq associations professionnelles financières :

l’Association belge des Banques et des Sociétés de Bourse (ABB), l’Association

belge des Asset Managers (BEAMA), l’Union Professionnelle du Crédit (UPC),

l’Association belge de Leasing (ABL) et l’Association belge des Membres de la

Bourse (ABMB)1. En unissant volontairement leurs forces, ces associations ont

fait de Febelfin un partenaire qui représente davantage que la simple addition

de ses membres. Cette brochure présente, sur la base d’une sélection de chiffres

et de graphiques, une «photographie» des types d’activités réunis sous la

bannière de Febelfin, et souvent très étroitement liés.

En 2005, le secteur financier représentait dans l’économie belge 5,6% de la

valeur ajoutée, 3,3% de l’emploi, 5,4% des rémunérations versées et 3,8% de

»

la formation de capital fixe. La partdusecteurdansl’ensembledesservicesmarchandsétait,pourcescritèresrespectifs,de11%,7,5%,13,8%et5,5%

(graphiques1et2).

Ces données mettent en évidence le rôle essentiel du secteur financier dans le

développement de notre économie. Elles montrent aussi clairement dans quelle

mesure son expansion peut contribuer à notre bien-être futur. Le défi consiste à

tirer effectivement parti des chances ainsi offertes. La réussite, dans le contexte

européen et mondial de concurrence exacerbée, passe par des efforts constants,

ainsi qu’une vision et une action communes. Tout interlocuteur disposé à concevoir

et à mettre en œuvre une approche et une politique constructives dans cette

optique trouvera toujours en Febelfin un collaborateur loyal et un partenaire créatif.

S’il existe une volonté commune de tirer parti des occasions qui se présentent,

il sera possible de développer une «place financière» qui apporte une contribution

1 Ces fédérations professionnelles constituent les «membres effectifs» de Febelfin. Les entreprises membres des fédérations sont automatiquement «membres adhérents» de Febelfin. A cela s’ajoutent quelques membres ayant un statut particulier. En ce qui concerne l’ABB, les membres adhérents sont les banques (établissements de crédit) et les sociétés de bourse établies en Belgique; Febelfin compte en outre plusieurs «membres associés» (ce sont les bureaux de représentation de banques étrangères présents en Belgique).

Graphique 1 : Importance du secteur financier dans l’économie (en %, 2005)

0 3 6 9 12 15

Valeurajoutée

brute7,5%

Emploi

Rémunérationdes salariés

Investissements bruts dans du

capital fixe

Secteur financier (1) dans l'ensemble de l'économieSecteur financier (1) dans l'ensemble du secteur tertiaire (2)Secteur financier (1) dans les services marchands (3)

Secteur financier (1) dans l'ensemble de l'économieSecteur financier (1) dans l'ensemble du secteur tertiaire (2)Secteur financier (1) dans les services marchands (3)

11,0%

5,6%

3,3%

4,2%

7,5%

5,4%

7,3%

13,8%

3,8%4,7%

5,5%

Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux 1995-2005). (1) Pour les critères de valeur ajoutée brute et de rémunération des salariés, il s’agit du secteur financier institutionnel. Pour les deux autres critères, il s’agit de la branche activités financières.(2) Secteur tertiaire : l’ensemble des services marchands (voir note 3), le secteur public (administration publique, défense et assurances sociales obligatoires), l’éducation et les autres activités de service (santé, action sociale, services collectifs, socio-culturels et personnels, services domestiques).(3) Services marchands : l’ensemble du commerce, des transports et communications, des services financiers, de l’immobilier, de la location et des services aux entreprises.

Graphique 2 : Répartition de la valeur ajoutée brute entreles sous-secteurs financiers (en % du total, période 2003-2005)

» Sociétés d'assurance et fonds de pension (4) : 22,8%

» Auxiliairesfinanciers (3) :14,3%

» Autres intermédiairesfinanciers, à l'exclusion dessociétés d'assurance et desfonds de pension (2) : 12,6%

«Institutionsfinancières

monétaires (1) :50,3%

Source : Calculs Febelfin sur données des comptes nationaux (ICN, comptes détaillés et tableaux 1995-2005).(1) Etablissements de crédit, organismes de placement collectif (OPC) monétaires et banque centrale.(2) Sociétés qui pratiquent le crédit-bail, le crédit à la consommation, le crédit hypothécaire, ou toute autre distribution de crédit, holdings financiers, sociétés de bourse, sociétés d’affacturage, OPC (à l’exclusion des OPC monétaires), etc.(3) Sociétés qui s’occupent de l’administration de bourse (e.a. Euronext), sociétés de gestion de portefeuille, de gestion de fortune, de conseil en placement, courtiers en crédit hypothécaire, bureaux de change, agents et courtiers d’assurance, experts en dommages et risques, etc. (4) Sociétés d’assurance, sociétés de réassurance, fonds de pension, Office du Ducroire.

Page 34: Edition 2006 (pdf)

34 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

réelle et croissante à l’assise économique et sociale de notre société. L’industrie

desservicesfinanciers dispose en outre d’un potentiel qu’il s’agit de valoriser

pour renforcernotrepositionconcurrentiellestructurelledanslecadredelamondialisationactuelledel’économie. De nombreux éléments donnent à penser que la demande de services financiers

continuera, dans un futur proche, à connaître une expansion significative. Le

développement de ces services repose dans une large mesure sur la disponibilité

de la seule matière première dont notre pays est riche, à savoir le capital humain. Il

s’agit, de surcroît, d’emplois de haute qualité, visant proportionnellement une hau-

te valeur ajoutée, et mettant l’accent sur l’exploitation et la valorisation des talents.

Après l’introduction de l’euro et la réalisation du Financial Services Action Plan

européen (FSAP), en 2005, le processus d’intégration du marché européen des

services bancaires et financiers franchira ces prochaines années de nouvelles étapes

«révolutionnaires» dans un processus d’approfondissement et d’accélération.

Parmi ces étapes, l’entrée en vigueur prochaine de la nouvelle législation

européenne relative aux exigences en matière de capital pour les établissements

de crédit (Capital Requirements Directive) et de la directive MiFID (Markets in

Financial Instruments Directive), ainsi que le projet de réaliser un espace unique de

paiements en euros (SEPA, Single Euro Payments Area). Au long de ces diverses

étapes, il s’agit de discerner et d’exploiter les potentialités en dépit du poids des

obligations et des coûts d’investissement qui y sont liés 2. Il importe également de

se positionner à temps et intelligemment, de manière à pouvoir bénéficier des first

mover advantages. Rater le (premier) train dans la phase préparatoire et liminaire

de projets de cette envergure revient bien souvent à laisser passer définitivement

une chance unique.

La présente brochure examine les aspects suivants de l’activité financière :

le secteur bancaire, l’octroi de crédit aux ménages, la location-financement

(leasing), les organismes de placement collectif (OPC) et les entreprises

d’investissement (dans cette catégorie figurent notamment les sociétés de bourse

et les sociétés de gestion de fortune). Elle évoque ensuite l’imposante réalité des

marchés financiers, en particulier les marchés des actions, des titres de créance

et des produits dérivés, qui constituent pour chacun des acteurs précités et pour

l’ensemble des acteurs économiques (ménages, entreprises et pouvoirs publics)

une plate-forme incontournable pour développer leurs activités (investissements,

financement, couverture de risque, gestion financière, etc.).

I. Le secteur bancaire A. La dimension internationale et européenne

Toutes proportions gardées, compte tenu évidemment de sa taille et des »

volumes concernés, la Belgique doit être considérée comme une place financière

et bancaire significative. En 2005, letotaldubilandusecteurbancairereprésentait3,5foislavaleurduproduitintérieurbrut(PIB)du pays

(graphique3). Avec ce résultat, notre pays n’est précédé dans la zone euro

que par les places financières du Luxembourg (qui enregistre un résultat «hors

catégorie» de 27,0) et de l’Irlande (5,9). Le Danemark et les Pays-Bas talonnent la

Belgique, chacun avec un multiplicateur d’environ 3,4 fois la valeur du PIB. Pour

l’ensemble de la zone euro, le total du bilan bancaire revient à environ 2,8 fois la

valeur du PIB. Notre pays enregistre donc un résultat supérieur d’un quart à celui de

la moyenne de la zone euro. Les deux principales places financières européennes

situées en dehors de la zone euro, à savoir la Suisse et le Royaume-Uni, obtiennent

évidemment pour ce critère des valeurs supérieures à celle de la Belgique,

respectivement 6,2 et 4,7.

Bien que le bilan bancaire constitue une indication utile, il ne représente qu’une

mesure partielle (surtout à une époque où le commerce des dérivés et des produits

financiers structurés est en pleine expansion et où la désintermédiation ne cesse de

gagner du terrain) pour illustrer l’importance de la «place». Le fait que la Belgique

héberge également d’importantes «plate-formes» financières internationales pour

la communication (comme SWIFT) et la compensation et la liquidation (comme

Euroclear), indique aussi que notre pays est bien présent sur la carte financière

européenne. On peut clairement parler d’un «cluster» d’activités et d’entreprises

financières dans notre pays. Il importe à présent de créer les conditions et le

cadre permettant de conférer à cette formation de clusters un attrait et un effet

d’entraînement.

La population bancaire belge se caractérise par une forte composante étrangère

(graphique4). Sur les 103 banques établies 3 dans notre pays fin juin 2006, il y

en a 77(soitpratiquementtroisquarts)d’origineétrangère. Il s’agissait de

51 succursales de banques étrangères (c’est-à-dire des banques selon le droit d’un

autre pays, appelées branches en anglais) et 26 filiales d’institutions étrangères

(c’est-à-dire des banques de droit belge mais dont la majorité du capital actions

est en des mains étrangères ; celles-ci sont appelées subsidiaries en anglais).

Parmi les banques étrangères, on note une présence européenne particulièrement

importante. 63 banques d’autres Etats membres de l’UE ont une implantation en

Belgique. Les «colonies» françaises et néerlandaises sont les plus importantes,

avec respectivement 24 et 14 implantations, suivies de loin par 9 banques d’origine

allemande et 7 d’origine britannique.

Dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l’UE, la Belgique arrive au troi-

sième rang des pays à la population bancaire la plus internationalisée (graphique5).

»

2 Il ressort d’une enquête que plus ou moins 70% des budgets informatiques des banques sont consacrés à du matériel destiné à satisfaire aux obligations en matière de réglementation et de contrôle.Source : Accenture 2006.3 Ces derniers mois, trois nouvelles banques de droit étranger se sont encore implantées en Belgique. Le nombre total de banques atteignait ainsi 106 à fin octobre 2006.

Page 35: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 35

Seuls le Luxembourg (à considérer à cet égard comme un cas «exceptionnel») et

l’Irlande précèdent notre pays, avec un taux d’internationalisation (banques étran-

gères dans la population bancaire totale) de respectivement 97% et 82%.

En outre, on compte parmi les banques étrangères établies dans notre pays de

grandes«pointures»mondialesspécialisées, comme The Bank of New York,

State Street Bank, etc. Dans la mesure où celles-ci développent en Belgique un cen-

tre d’excellence international, l’intérêt de leur présence outrepasse bien entendu

largement la dimension nationale, et elles peuvent apporter des avantages plus

que proportionnels à la place financière et à l’ensemble de l’économie.

Du fait de l’importante présence étrangère, il est prioritaire d’accorder une attention

permanente à la position concurrentielle internationale de la Belgique en tant que

centre d’implantation et d’investissement. Les centres décisionnels des entreprises

concernées se situent majoritairement en dehors de nos frontières. Par ailleurs, les

activités financières, ainsi que les fonctions logistiques y afférentes (par exemple

traitement back office, domaine dans lequel la Belgique s’est forgé une certaine

réputation), présentent un caractère de plus en plus «nomade». Une place qui veut

avoir quelque chance de succès doit donc œuvrerenpermanencepourfairepartiedesmeilleursettoujoursfigurersurlashortlistdesdécideurs.

Graphique 3 : Comparaison européenne de l’importance du secteur bancaire dans l’économie – Total des actifs de l’ensemble des établissements de crédit par rapport au PIB (en %, 2005)

0 200 400 600 800 2.700

LuxembourgSuisse

IrlandeRoyaume-Uni

BelgiqueDanemark

Pays-BasAllemagne

FranceAutriche

UEM-12 (1)PortugalEspagne

SuèdeItalieGrèce

Finlande

Source : Calculs Febelfin sur données BCE, Banque Nationale Suisse (pour la Suisse) et BNB (cours du change CHF).(1) Moyenne pondérée des 12 Etats membres de l’UE.

Graphique 4 : Nombre de banques établies en Belgique (fin juin 2006)

» Banques de droit belgeà majorité étrangère : 26

» Banquesde droitbelge àmajoritébelge : 26

Banques dedroit étranger :

51 «

Source : Calculs Febelfin sur propres données et données CBFA.

Graphique 5 : Internationalisation de la population bancaire –Comparaison européenne (nombre de banques étrangères (1) dans le nombre total de banques, en %, 2005)

LuxembourgIrlande

BelgiqueRoyaume-Uni

GrèceEspagne

FrancePortugalUE 15 (2)

SuèdeDanemark

ItaliePays-BasFinlande

AllemagneAutriche

0 20 40 60 80 100

Source : Febelfin pour la Belgique et calculs Febelfin sur données BCE pour les autres pays.(1) Les banques de droit étranger («branches») ainsi que les banques de droit de l’Etat membre concerné, mais à majorité étrangère («subsidiaries»). (2) Données pour les 15 «anciens» Etats membres de l’UE.

Page 36: Edition 2006 (pdf)

36 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

L’internationalisation est un phénomène à double sens. Si plusieurs dizaines

d’acteurs européens et internationaux s’implantent en Belgique, lesbanquesbelgesdéveloppentellesaussileurprésenceendehorsdesfrontièresnationales(graphique6): fin 2005, 17 d’entre elles étaient représentées dans

51 pays, au travers d’un réseau de 238 implantations comptant 62 succursales,

48 filiales bancaires et 79 filiales financières. Les banques belges opèrent surtout

dans d’autres pays européens. A la fin de l’année dernière, elles possédaient 155

implantations, dont 147 au sein de l’Union européenne.

Entre-temps, certaines banques belges ont réussi à s’implanter solidement sur un

certain nombre de marchés d’Europe centrale ou de l’Est (quelquefois considérés

comme un «deuxième marché national»). D’autres ont quant à elles réalisé

récemment quelques reprises bancaires remarquées en Turquie. Ces évolutions

témoignent de ce que les institutions concernées mettent en œuvre une stratégie

d’expansion internationale délibérée. Une telle approche, audacieuse mais mûre-

ment réfléchie, est une ambition incontournable dans la réalité européenne et

mondiale d’aujourd’hui.

Lesservicesfinancierstransfrontaliersdirects (libre prestation de

services dans un autre Etat membre de l’UE sans y être implanté) sont une autre

conséquence typique de l’estompement des frontières au sein de l’Europe. Ainsi, fin

2005, 29 banques de droit belge avaient signalé qu’elles souhaitaient disposer de

la possibilité de proposer directement leurs services dans d’autres Etats membres

(principalement les pays voisins). Au même moment, pas moins de 495 banques

d’autres Etats membres de l’UE avaient fait savoir à l’autorité de contrôle qu’elles

souhaitaient disposer de la même possibilité en Belgique (dont 327 pour la collecte

de dépôts). A nouveau, l’intérêt, en l’occurrence pour le marché belge, émane

surtout des banques des pays voisins.

La forte internationalisation touche non seulement la population bancaire mais

aussi l’activité du secteur (graphique7). Fin juin 2006, pratiquement 60%dubilantotaldusecteurbancairebelgeprésentaituncaractèreinternational(opérations avec des non-résidents et/ou en devises). Cela valait aussi pour

31% des dépôts de la clientèle, 38% des crédits à la clientèle, 74,5% du

portefeuille-titres et 88,6% des opérations interbancaires. Les banques étrangères

établies en Belgique représentaient à la fin de l’an dernier environ 1/5ème du

volume d’activités (total des actifs) de l’ensemble du secteur bancaire. Selon des

calculs réalisés sur la base de données de la BCE pour 2005, la Belgique (avec une

part de 23,3% des banques étrangères dans le total des actifs du secteur) dépassait

nettement sur ce point des pays comme la France (11,6 %), l’Espagne (11,5%),

l’Allemagne (10,7%), l’Italie (9,5%) et les Pays-Bas (à peine 2,3%).

»

»

»

Graphique 7 : Part des opérations internationales (1) dans les activités des banques établies en Belgique (en %, fin juin 2006)

0 20 40 60 80 100

Total du bilan (2)Dépôts de la clientèle

Crédits à la clientèlePortefeuille-titres (3)

Opérations interbancaires

58,8%31%

38%

88,6%74,5%

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Opérations en EUR avec l’étranger et opérations en devises.(2) Moyenne de l’actif et du passif.(3) Ensemble des valeurs mobilières et des participations, à l’exclusion des effets publics belges.

Graphique 6 : Répartition géographique des implantationsà l’étranger (1) des banques belges (fin 2005)

» Amérique du Nord : 18

» Amérique latine : 7

» Afrique : 15

» Asie : 40

» Océanie : 3

» Autres payseuropéens : 8

UE (2) : 147 «

Source : ABB.(1) Il s’agit de succursales, filiales bancaires et financières, bureaux de représentation et participations qualifiées dans des banques et institutions financières.(2) UE des 25 Etats membres.

Page 37: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 37

Dans le classement international des mille plus grandes banques (sur la base

des fonds propres) que publie chaque année la revue The Banker, on trouve (dans

l’édition 2005) troisbanquesbelgesdansletop-50mondial(Fortis à la 33ème

place, Dexia à la 41ème et KBC à la 45ème). Ces trois banques figurent également dans

le top-30 européen (respectivement aux 20ème, 24ème et 27ème places) (tableau1).

B. Quelques facettes socio-économiques Le secteur bancaire belge demeure l’une des pierres angulaires du financement

de l’économie nationale (graphique8). Fin juin 2006, l’encoursdescréditsàdécaissementbancairesàl’économiebelges’élevaità321,2milliardsd’euros. Ces crédits, qui représentent plus de 100% du PIB aux prix du marché,

étaient destinés pour 33,9% aux entreprises, 37,3% aux ménages et 28,8% aux

pouvoirs publics. Par ailleurs, les banques détenaient un encours de 41 milliards

d’euros en crédits d’engagement aux résidents (surtout cautions et crédits

documentaires).

Fin juin de cette année, lesdépôtsrécoltésauprèsdesclientsbelgesreprésentaient348,9milliardsd’euros(en ce compris les bons de caisse et les

obligations émises par les banques elles-mêmes) (graphique9). Fin 2005, ce

volume de dépôts correspondait à 114% du PIB de cette même année. Bien que

»

»

Graphique 8 : Financement de l’économie belge par des créditsoctroyés par les banques (encours crédits à décaissement, en % du total, fin juin 2006)

» Créditsaux entreprises : 33,9%

» Crédits auxpouvoirs publicsbelges : 28,8%

Crédits auxparticuliers et

indépendants : 37,3% «

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.

Tableau1:Classementdestrenteplusgrandesbanqueseuropéennesd’aprèslesfondspropres(en2005)

Rang Dénomination Pays1

Fondspropres2(enmillionsd’USD)

Europe Monde

1 2 HSBC Holdings GB 74.403

2 6 Crédit Agricole Groupe FR 60.599

3 7 Royal Bank of Scotland GB 48.585

4 10 Santander Central Hispano ES 38.377

5 12 HBOS GB 35.584

6 13 UniCredit IT 34.030

7 14 Barclays Bank GB 32.533

8 15 ABN-AMRO Bank NL 32.302

9 18 UBS CH 30.391

10 20 Rabobank Group NL 29.326

11 22 ING Bank (3) NL 27.614

12 23 Deutsche Bank DE 25.832

13 24 BNP Paribas FR 25.146

14 25 Crédit Mutuel FR 23.130

15 26 Société Générale FR 22.750

16 27 Groupe Caisses d’épargne FR 22.407

17 28 Credit Suisse Group CH 20.047

18 29 Lloyds TSB Group GB 19.762

19 31 Banco Bilbao Vizcaya Argentaria ES 19.204

20 33 Fortis Banque BE/NL 18.515

21 34 Banca Intesa IT 17.808

22 36 Groupe des Banques Populaires FR 17.263

23 40 Commerzbank DE 14.346

24 41 Dexia BE/FR 14.031

25 43 Nordea Group SE 13.493

26 44 Dresdner Bank DE 13.125

27 45 KBC Group BE 13.053

28 46 San Paolo IMI IT 12.903

29 48 Landesbank Baden-Württemberg DE 12.408

30 53 Bayerische Landesbank DE 11.433

Source : Présentation Febelfin sur données extraites de “The Top 1000 World banks 2006” du “The Banker”, juillet 2006.(1) D’après les codes ISO : BE (Belgique), CH (Suisse), DE (Allemagne), ES (Espagne), FR (France), GB (Royaume-Uni), IT (Italie), NL (Pays-Bas), SE (Suède).(2) Tier one capital. Exercice 2005, données consolidées.(3) Groupe international ING dont fait partie ING Belgique..

Page 38: Edition 2006 (pdf)

38 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

le taux d’épargne (épargne en pourcentage du revenu disponible) des ménages

belges ait sensiblement diminué depuis la fin de la dernière décennie, une

comparaison internationale indique que la Belgique enregistre toujours dans ce

domaine un résultat relativement élevé (graphique10). Cette donnée constitue

traditionnellement un atout du marché bancaire «domestique». Le niveau élevé

de l’épargne financière des ménages suscite l’intérêt de tous ceux qui proposent

des produits d’épargne et de placement, qu’ils soient belges ou étrangers. Ceci

contribue au développement d’un environnement concurrentiel dont épargnants

et investisseurs tirent bien entendu avantage. Pour les banques belges, le solide

marché de l’épargne belge représente une base de funding importante susceptible

aussi de servir, directement ou indirectement, d’assise à leur développement

international. Les agences de notation, notamment, considèrent souvent ce facteur

comme un point positif lorsqu’elles évaluent la solvabilité des banques belges.

Le secteur bancaire belge possède en outre une capacité exceptionnelle à mobiliser

des moyens destinés à l’octroi de crédits, via la collecte de dépôts, ainsi qu’en

témoigne une comparaison avec d’autres pays européens. Sur la base d’une

comparaison entre le volume total des dépôts auprès des banques et d’une part

le PIB ou d’autre part le volume total de crédits (voirgraphiques11et12),

la Belgique se situait, en 2005, à chaque fois en deuxième position (après le

Graphique 9 : Dépôts de la clientèle des résidents auprès des banques établies en Belgique selon la forme(encours, en % du total, fin juin 2006)

» Bons de caisseet obligations : 8,9%

» Certificats de dépôt : 1,3%

» Autres : 1,9%

» Dépôts à vue : 24,1%

Dépôts d'épargneréglementés :

45,3% «

Dépôts à terme : 18,5% «

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.

Graphique 10: Taux d’épargne des ménages (1) – Comparaison européenne (en %, 2005)

0 5 10 15 20

IrlandeItalie

AllemagneFrance

AutrichePays-BasBelgiqueUE 14 (2)

SuèdeEspagnePortugalFinlande

GrèceRoyaume-Uni

Danemark

Source: Institut national de la Statistique (INS), se référant à la BNB et à la Commission européenne.(1) Taux d’épargne brut des ménages, en tant que pourcentage du revenu disponible.(2) Moyenne arithmétique non pondérée des 15 «anciens» Etats membres de l’UE, hors le Luxembourg.

Graphique 11: Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au PIB – Comparaison européenne (en %, 2005)

0 50 100 150 200 250 800

LuxembourgBelgique

IrlandeRoyaume-Uni

Pays-BasEspagne

AllemagnePortugalUE 15 (2)

GrèceAutriche

FranceDanemark

ItalieFinlande

Suède

Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Il s’agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non-bancaires auprès de l’ensemble des établissements de crédit.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.

Page 39: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 39

4 Les distributeurs automatiques de Banksys (fin 2005 on en comptait 1.057) ont été transférés aux banques à la mi-2005. Si l’on ajoute ces distributeurs aux unités de banque en self-service ouvertes à tous, le nombre de lieux où il est désormais possible de retirer de l’argent est passé à environ 5.500 (ce qui inclut les points de retrait des agents bancaires indépendants). Dans les unités en question, on estime à 12.500 le nombre de distributeurs automatiques, dont environ 6.200 possèdent la fonction de retrait d’argent. Actuellement, il y aurait donc plus de 7.000 ATM en service qui sont accessibles à un large public. 5 Cette donnée ne prend pas en compte les agents bancaires indépendants qui exercent leurs activités dans une agence propre. Si l’on ajoute ces agents bancaires, le nombre de lieux où des services bancaires ont été commercialisés en 2004 serait d’environ 965 par million d’habitants.

Luxembourg) dans le groupe des 15 «anciens» Etats membres de l’UE. En ce

qui concerne le premier critère, la Belgique dépassait la moyenne européenne

de pratiquement 45%, et pour le second, d’environ 55%.

Lesbanquesrationalisentetdiversifientleurréseaudedistribution. Bon nombre d’institutions mènent une «politiquemulticanale» afin d’être en

mesure, dans des situations évolutives, de répondre de manière optimale aux

besoins différenciés des clients. Ces dix dernières années, le nombre de points de

vente bancaires traditionnels (agences et agents) a diminué de plus de la moitié.

Les banques ont réalisé des synergies dans le cadre des diverses fusions et reprises

qui ont eu lieu notamment au sommet du secteur. En 2005, plus de 90% des

agences étaient équipées d’unités de banques en self-service, contre moins d’un

quart en 1993. Ces équipements contribuent à une amélioration opérationnelle

et qualitative permanente du réseau. Au printemps 2006, la fonction de retrait

d’argent des unités de banques en self-service a en outre été ouverte aux non-

clients, ce qui a bien entendu fait progresser de façon exponentielle la disponibilité

de ce «services de base»4.

Même si son paysage bancaire a été redéfini, laBelgiquepossèdetoujoursunréseaud’agencesbasésurlaproximitéetl’accessibilité. Fin 2004, on y

»

dénombrait encore 461 agences bancaires par million d’habitants. Si on y ajoute

les bureaux de poste (où il est également possible d’effectuer des opérations

bancaires), ce chiffre passe à 5915. Cette dernière donnée peut être comparée

avec les chiffres suivants pour les pays voisins (graphique13): 643 pour la France,

578 pour l’Allemagne et 253 pour les Pays-Bas. La moyenne des 15 «anciens» Etats

membres de l’UE était de 552.

Labanqueparinternetest en plein essor. Pour 2005, 62 banques ont

indiqué avoir attribué à leurs clients plusde3millionsd’abonnements (soit

presque 600.000 de plus qu’en 2004 !) leur ouvrant l’accès à des sites internet

transactionnels. Plus de 80% de ces abonnements ont été effectivement utilisés

(contre environ 70% en 2004). Toujours en 2005, plus de 150 millions de

virements nationaux ont été effectués par internet.

Fin 2005, lesecteurbancairebelgecomptait68.478emploisdirects

(abstraction faite des quelque 5.300 agents indépendants et de leur personnel).

D’une part, ceci représente une baisse qui doit toutefois être relativisée du fait

notamment de glissements d’emplois au sein des groupes financiers suite aux

filialisations et aux modifications internes de structure, ainsi qu’à la sous-traitance

»

»

Graphique 12 : Total des dépôts auprès des banques (1) par rapport au total des crédits bancaires (2) (en %, 2005)

LuxembourgBelgique

GrèceRoyaume-Uni

AllemagneEspagne

UE 15 (3)France

PortugalAutricheFinlandePays-Bas

IrlandeItalie

SuèdeDanemark

0 50 100 150 200

Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Il s’agit du volume total des dépôts que détiennent les secteurs non-bancaires auprès de l’ensemble des établissements de crédit.(2) Il s’agit de l’encours total des crédits du secteur bancaire aux secteurs non bancaires.(3) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.

Graphique 13 : nombre d’agences bancaires par million d’habitants (2004)(1)

0 200 400 600 800 1.000

EspagneLuxembourg

ItalieFrance

AutrichePortugalBelgique

AllemagneMoyenne UE (2)

IrlandeRoyaume-Uni

DanemarkGrèce

FinlandeSuède

Pays-Bas

Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) En principe, bureaux de poste inclus (dans la mesure où ils proposent des services bancaires). (2) Union européenne (UE) des 15 “anciens” Etats membres (moyenne arithmétique non pondérée).

Page 40: Edition 2006 (pdf)

40 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

Graphique 14 : Emploi – Comparaison intersectorielle (nombre de personnes occupées, en milliers, 2005)

0 200 400 600 800

0 500 1.000 1.500 2.000

1.831,5

626,5

239,6

87,4

652,2

600,7

292,4

148,7

140,7

137,5

101,9

95,8

95,1

46,5

42,5

31,3

24,3

14,2

Services marchands

Secteur secondaire (hors construction)

Echelle supérieure

Echelle inférieure

Construction

Secteur primaire

Immobilier, location, services aux entreprises

Commerce de gros et de détail

Transport, stockage, communication

Hôtels et restaurants

Machines, appareils, moyens de transport

Institutions financières

Métal et produits métalliques

Produits alimentaires et denrées de luxe

Produits chimiques, fibres synthétiques, caoutchouc, matières synthétiques

Pâte à papier, papier, éditions, imprimries

Textile et cuir

Autres produits non minéraux

Electricité, gaz et eau

Industrie du boisSource : Calculs Febelfin sur données de l’Institut des Comptes nationaux (ICN), Comptes nationaux, Partie 2, comptes détaillés et tableaux 1995-2005.

Graphique 15 : Répartition du personnel bancaire selon le diplôme (en % du total, fin 2005)

» Secondaire supérieur : 32,3%

» Universitaire : 23,4%

» Autresdiplômes : 6,3%

Supérieurnon-universitaire : 38,1% «

Source : Febelfin (uniquement banques membres).

Graphique 16 : Répartition des collaborateurs nouvellement engagés dans le secteur bancaire, selon le diplôme (en % du total, engagements courant 2005)

» Supérieur non-universitaire : 42%

» Secondairesupérieur : 14,3%

» Autresdiplômes : 3,9%

Universitaire : 39,8% «

Source : Febelfin (uniquement banques membres).

Page 41: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 41

au niveau national. L’emploidansl’ensembledusecteurfinancierreprésenteprèsde140.000unités (graphique14). D’autre part, avec quelque 5000

recrutements en 2005 et plusieurs milliers de recrutements en 2006 (les données

définitives ne seront disponibles qu’en fin d’année), le secteur est le segment

(du secteur privé) qui engage le plus de nouveaux collaborateurs. Une attention

particulière est accordée à la rotation d’emplois tant au sein du secteur financier,

qu’entre les banques et la fédération ou encore entre les différentes fédérations.

Le personnel bancaire est caractérisé par un niveaudeformationélevé et

encore croissant (graphiques15et16). Début 2005, 61,5% des travailleurs

du secteur bancaire possédaient un diplôme de l’enseignement supérieur : pour

23,4%, il s’agissait d’un diplôme universitaire et pour 38,1%, d’un diplôme d’une

école supérieure. Les membres du personnel bancaire nouvellement engagés en

2005 étaient presque 82% à posséder un niveau de formation élevé (universitaire

39,8 % et enseignement supérieur 42%).

Les banques belges sont àlapointeenmatièredepaiementsélectroniques.

Le nombre total de paiements effectués en 2004 peut être réparti comme suit

(graphique17) : 38,8% par virements; 37,5% par cartes (de débit, de crédit ou

»

»

privatives); 11,8% par domiciliations ; 6% par porte-monnaie électronique ; 4,8 %

par un autre moyen. Dans notre pays, le chèque fait partie de l’histoire (à peine 1 %

des paiements ont été effectués par chèque en 2004). Le secteur bancaire belge

adopte une position proactive face au grand défi européen à relever dans les pro-

chaines années, à savoir la mise au point du Single Euro Payments Area (SEPA).

C. Principaux développements et tendancesCes dix dernières années, lemarchébancairebelge,defragmentéqu’il

était,aévoluéversunensembleplusconcentré. Les cinq plus grandes

banques représentent environ 85,2% du total des actifs du secteur (selon des

chiffres de la BCE pour 2005 ; graphique18). Sur ce plan, la situation en Belgique

est comparable à celle des Pays-Bas et de la Finlande, où ce pourcentage est

respectivement de 84,8% et de 83,1%. Dans une comparaison des 15 «anciens»

Etats membres de l’UE, l’Italie et l’Allemagne sont lanterne rouge, avec

respectivement 26,7% et 21,6%. Dans ces deux pays, la «consolidation» nationale

du secteur bancaire en est encore à ses débuts.

L’indice Herfindahl est un instrument un peu plus sophistiqué qui permet de

mesurer le degré de concentration (il s’agit du carré cumulé des «parts de

marchés» individuelles de toutes les entreprises au sein du secteur). En Belgique,

»

Graphique 17 : Estimation de l’utilisation des instruments de paiement (1) en Belgique (en % du total, 2004)

» Domiciliations : 11,8%

» Porte-monnaie électronique : 6%

» Chèques : 1,1%

» Autres : 4,8%

Virements : 38,8% «

Cartesde débit,

de crédit etprivatives : 37,5% «

Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Ensemble des utilisateurs (particuliers, entreprises). Certains instruments (espèces, traites commerciales, retraits ATM) ne sont pas pris en considération.

Graphique 18 : Part des cinq principales banquesdans le total des actifs de l’ensemble des banques (en %, 2005)

0 20 40 60 80 100

BelgiquePays-BasFinlandePortugal

DanemarkGrèce

SuèdeUE 15 (1)

FranceIrlande

AutricheEspagne

Royaume UniLuxembourg

ItalieAllemagne

Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) Les 15 «anciens» Etats membres de l’UE. Moyenne arithmétique non pondérée.

Page 42: Edition 2006 (pdf)

42 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

La «désintermédiation» est un phénomène qui caractérise tant les marchés de

l’épargne que du financement en Belgique. Elle implique que le financement par

les investisseurs des demandeurs de capitaux ne passe plus par l’intermédiation des

banques proprement dite (octroi de crédits), mais s’effectue d’une manière plus

directe (directement sur les marchés financiers, ou via des véhicules institutionnels

comme par exemple les organismes de placement collectif). Dans le cadre de

cette évolution, l’octroi de services par les banques opère un glissement vers

l’accompagnement des flux financiers et des acteurs du marché, ce qui implique

évidemment une adaptation profonde de l’offre de services et d’instruments

(qui passe souvent par des innovations).

Le marché belge des placements se caractérise par unrenforcementdelapo-sitiondesorganismesdeplacementcollectif(OPC),ainsiquedesproduitsd’assurances (dans la traditionnelle «branche 21» et la plus récente «branche 23»,

et à présent également dans la «branche 26»)6. Dans sa Financial Stability Review

2006, la BNB signale que la part de l’épargne des ménages qui passe par les entre-

prises d’assurances a augmenté de 8 à 19% entre 1995 et 2005, alors que la part

des banques a reculé de 41 à 32%. Lesgraphiques20et21 illustrent également

ces phénomènes de diversification dans le patrimoine financier des ménages bel-

ges. Ainsi, sur le marchédufinancementpourlesentreprises, l’octroi de créditbancaireconstitue une composantecertessignificative,maisquiestloind’êtredominante (graphique22).

Ces dernières années, l’octroi de crédit bancaire aux ménages belges est

en relative expansion. Depuis 2000 (jusque fin juin 2006), l’encours des prêts

hypothécaires a augmenté de pratiquement 72% (pour atteindre 94,1 milliards

d’euros). En revanche, le crédit bancaire à la consommation est en stagnation (son

encours fluctue, depuis le début de la décennie, aux alentours de 8 à 9 milliards

d’euros). Par tradition, le Belge est moins enclin à acheter à crédit. Cela est sans

doute à mettre en rapport avec deux autres stéréotypes évoqués à propos du

«Belge», à savoir que, d’une part, il a une «brique dans le ventre» et, d’autre part,

qu’il est un fervent épargnant, même si, comme il a été dit plus haut, le coefficient

d’épargne a diminué ces dernières années.

Il convient toutefois de relativiser cette «pierre dans l’estomac» ou l’endettement

des ménages sous la forme de crédit bancaire hypothécaire dans le cadre d’une

comparaison européenne. Sur la base de données de la BCE, l’encoursauprèsdesbanquesdescréditshypothécairesparhabitantatteignait9.045euros. Avec

ce résultat, notre pays ne se place qu’en dixième position au sein du groupe des 15

«anciens» Etats membres de l’UE (graphique23).

Il est clair qu’en ce qui concerne le crédit bancaire à la consommation, la Belgique

»

»

6 «Branche 21» : les assurances-vie classiques individuelles. «Branche 23» : les assurances-vie individuelles liées à des fonds de placement. «Branche 26» : instruments de capitalisation.

cet indice (sur la base du total des actifs bancaires, pour 2005 à nouveau) est

légèrement supérieur à 2.000 (graphique19). Dans l’UE (les 15 Etats membres

d’avant l’élargissement en 2004), seule la Finlande enregistre un chiffre plus élevé,

suivie de près par les Pays-Bas.

Les indicateurs de concentration plus élevés caractérisent plutôt les petits Etats

membres de l’UE et sont également la conséquence d’uneconsolidationsectorielledynamiquepluslargeauniveaueuropéen. La concentration

relativement marquée en Belgique est le résultat des reprises et des fusions

qu’a connues le secteur bancaire belge ces dix dernières années. Cette évolution

était bien entendu inspirée par des motifs micro-économiques, mais s’imposait

aussi pour améliorer la position du secteur dans la perspective de la poursuite de

l’intégration du marché européen des services financiers. Ces dernières années,

ce projet d’intégration a fait l’objet de réalisations déterminantes et il figure pour

la période à venir, en tête des priorités au niveau européen. La réalité européenne

veut au demeurant que les chiffresdeconcentrationnationauxperdentprogressivementdeleursignificationéconomique,danslamesureoùlemarchépertinentcorresponddemoinsenmoinsauxfrontièresnationales,

et que les frontières entre les diverses «professions financières» deviennent de plus

en plus floues.

Graphique 19 : Indice de Herfindahl sur la base du total des actifs (1) (2005)

0 500 1.000 1.500 2.000 2.500 3.000

FinlandeBelgiquePays-BasPortugal

DanemarkGrèce

UE 15 (2)SuèdeFrance

IrlandeAutricheEspagne

Royaume-UniLuxembourg

ItalieAllemagne

Source : Présentation Febelfin sur données BCE.(1) Somme des carrés des parts de marché de tous les établissements de crédit individuels concernant le total des actifs.(2) Les 15 “anciens” Etats-membres de l’UE. Moyenne arithmétique non pondérée.

Page 43: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 43

se situe loin derrière dans une comparaison européenne similaire (graphique24).

Fin2005,l’encoursducréditbancaireàlaconsommationparhabitantenBelgiques’élevaità815euros.Avec ce montant, notre pays se situait à l’avant-

dernière place dans le groupe des 15.

En dépit de la «désintermédiation» précitée du financement des entreprises,

les banques avaient, fin juin 2006, unencoursdeprèsde103milliardsd’eurosdecréditsauxsociétésbelges (selon des données de l’Observatoire du crédit

aux sociétés, auprès de la BNB). Durant la période 2002–mi-2005, l’évolution

des crédits bancaires aux entreprises belges a été hésitante, après une expansion

exceptionnelle au cours des trois années précédentes (1998-2001). Cette évolution

hésitante était essentiellement imputable à une diminution de la demande de

crédit de la part des grandes entreprises (qui ont réduit leur degré d’endettement

et opté pour un financement direct auprès du marché).

L’encours des crédits bancaires aux PME a poursuivi sa progression au cours de

la période écoulée. En conséquence, la part des crédits aux PME dans l’ensemble

de l’encours des crédits bancaires aux entreprises belges a également augmenté

sensiblement(graphique25). D’ailleurs, en automne 2005 et durant le premier

»

Graphique 20 : Patrimoine financier brut des ménages belges(en milliards d’EUR, fin juin 2006)

0 200 400 600

En BelgiqueA l'étranger

Dépôts auprès d'institutions financièresTitres de créances d'institutions financièresAssurances et pensionsActions (et titres assimilés)Participations dans des OPCTitres de créances des pouvoirs publics et de sociétés non financièresAutres

Dépôts auprès d'institutions financièresTitres de créances d'institutions financièresAssurances et pensionsActions (et titres assimilés)Participations dans des OPCTitres de créances des pouvoirs publics et de sociétés non financièresAutres

« (1) »

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Total des actifs financiers des ménages auprès des institutions financières belges sous la forme de dépôts et de titres de créances émis par ces institutions.

Graphique 21 : Part dans le patrimoine financier brut des ménages belges respectivement des dépôts auprès d’institutions financières nationales (titres de créances inclus), participations OPC et actifs d’assurances (en % du total du patrimoine financier, fin 1995, 2000, 2005 et juin 2006)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

1995

2000

2005

06.2006

Dépôts et titres de créances institutions �nancières nationales (1)OPC (2)Assurances (3)

Dépôts et titres de créances institutions �nancières nationales (1)OPC (2)Assurances (3)

38,6%8,7%

9,9%

27,9%15,3%

13,6%

30,6%17,2%

22,2%

31%16,9%

22,5%

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) L’ensemble d’une part des dépôts détenus auprès des institutions financières nationales et d’autre part des titres, à l’exception des actions émises par ces institutions et détenues par les ménages belges.(2) Participations dans des OPC.(3) Réserves techniques pour les assurances (en particulier pour les assurances pension et vie).

Graphique 22 : Dettes financières des sociétés non financières belges (en % du total, fin 2005)

» Crédits octroyés parles établissements de crédit : 10,3%

» Autres engagements : 3,2%

» Autrescrédits (1) : 25,9%

» Titres à revenu fixe : 3,1%

Actions et autresparticipations :

57,5% «

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Principalement prêts d’autres sociétés non financières (notamment au sein des structures de groupe existantes).

Page 44: Edition 2006 (pdf)

44 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

Graphique 23 : Comparaison européenne concernant les crédits-logement bancaires (1)(encours des crédits par tête d’habitant, en EUR, fin 2005)

0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000 35.000 40.000

DanemarkRoyaume UniLuxembourg

IrlandePays-BasUE 15 (2)

SuèdeAllemagne

EspagneFinlandeBelgique

FrancePortugalAutriche

GrèceItalie

Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Selon la BCE : ”Total loans of credit institutions for housing purchase”.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.

Graphique 24 : Comparaison européenne des crédits bancaires à la consommation (1)(encours des crédits par tête d’habitant, en EUR, fin 2005)

0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000

Royaume UniIrlande

AutricheLuxembourg

DanemarkFrance

UE 15 (2)Allemagne

GrèceFinlandeEspagnePays-Bas

SuèdePortugalBelgique

Italie

Source : Calculs Febelfin sur données BCE.(1) Selon la BCE : “Total loans of credit institutions for consumer credit”.(2) Moyenne pondérée des 15 « anciens » Etats membres de l’UE.

Graphique 25 : Crédits des banques établies en Belgique aux sociétés belges selon la dimension des entreprises (en % de l’encours total des crédits bancaires utilisés; fin juin 1999, 2000, 2002, 2005 et juin 2006)

0 10 20 30 40 50 60 70 80

06.1999 (1)

2000

2002

2005

06.2006

PMEGrandes sociétésPMEGrandes sociétés

53,7%46,3%

56,1%43,9%

61,5%38,5%

64,4%35,6%

63,9%36,1%

Source : Calculs Febelfin sur données de l’Observatoire du crédit aux sociétés auprès de la BNB.(1) Date où les données sont disponibles pour la première fois.

Graphique 26 : Importance des banques dans le financement de la dette publique belge (encours, fin de la période, en milliards d’EUR)

50

100

150

200

250

300

Dette publique belge (1)

Encours des crédits accordés par le secteur bancaire belge aux pouvoirs publics (2)

1996 20001998 2002 2004 06/2006

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Dette brute consolidée (Définition «Maastricht»).(2) Sous la forme tant de titres de créances que d’octroi de crédit directs.

Page 45: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 45

semestre de 2006, la demande de crédits bancaires émanant de l’ensemble du

secteur belge des entreprises a enregistré une augmentation sensible (dans une

large mesure en raison de l’amélioration de la conjoncture économique).

Lapartdusecteurbancairebelgedanslefinancementdespouvoirspublicsdupaysn’acessédediminueraucoursdesdixdernièresannées(graphique26). Le volume des crédits bancaires à ces derniers a diminué de plus

d’un tiers depuis la fin de la dernière décennie.

Différentes raisons expliquent cette évolution : l’assainissement des finances

publiques, qui a ramené la dette publique à 91,5% du PIB en 2005, contre

pratiquement encore 107,8% il y a cinq ans à peine; la politique de diversification

menée par les pouvoirs publics au niveau des détenteurs de sa dette; la

diversification également réalisée par les banques dans leur portefeuille de titres

publics, surtout après l’introduction de la monnaie unique européenne. Depuis

la fin de la dernière décennie, le montant du portefeuille de titres de créance

d’émetteurs publics étrangers auprès du secteur bancaire belge a plus que doublé.

Ce montant est d’ailleurs à présent sensiblement plus élevé (environ 15%, fin juin

2006) que l’encours des crédits bancaires aux pouvoirs publics belges.

LesbanquesétabliesenBelgiqueontaussicontinuéàdévelopperleursactivités«horsbilan». Le volume du «hors bilan» (en montants «notionnels»)

correspond à plus de 21 fois le total du bilan du secteur (hors Euroclear Bank qui

occupe en la matière une position particulière). Cesontsurtoutlesopérationsàtermesurtauxd’intérêtquiontconsidérablementaugmenté (graphique27).

»

»

7 La «titrisation» suppose que des banques extraient du bilan certains de leurs actifs bilantaires, comme des prêts hypothécaires et des crédits à la consommation, et les négocient sur le marché sous forme de titres. La tarification bancaire serrée appliquée aux crédits en Belgique a probablement contribué, ces dernières années, à réduire les possibilités d’organiser rentablement des opérations de titrisation. 8 Source : Financial Stability Review 2006 de la BNB.9 Source : Assuralia. Les canaux bancaires sont réunis par Assuralia sous la rubrique Bancassurance : “réseaux exclusifs en assurance avec activités bancaires”. La définition correspondante est la suivante : “Commercialisation de contrats d’assurance par un employé de banque, généralement non rémunéré à la commission, et pour lesquels des liens de participation unissent l’entreprise d’assurance et l’établissement de crédit”.

Dans cette catégorie d’opérations, ce sont les swaps d’intérêt qui ont la prépon-

dérance (ils représentaient environ 2/3 des opérations, fin juin 2006), mais ces

dernières années, ce sont toutefois les options sur taux d’intérêt qui ont connu

l’expansion la plus marquée (leur part a augmenté de plus de 10 points de pour-

centage au cours des cinq dernières années, pour atteindre 28,2% fin juin 2006).

Il faut cependant souligner dans ce contexte que la «titrisation»7 n’a pas

véritablement percé en Belgique (contrairement à ce qui se passe dans certains

autres pays). Le projet législatif visant le lancement de covered bonds (mieux

connues sous le nom allemand de Pfandbriefe) n’a lui non plus pas abouti dans

notre pays, alors que d’autres pays européens enregistrent des volumes importants

et croissants en la matière.

Lesecteurfinancierbelgefaitfiguredepionnierencequiconcerneledéveloppementdumodèledebancassurance. Les quatre principaux groupes

de bancassurance en Belgique représentent 82% du marché bancaire (données

2005, sur la base des dépôts de résidents) et 44,3% du marché des assurances

(données 2004, sur la base des primes d’assurance perçues)8. Une fraction

importante de la distribution d’assurances s’effectue en outre via les banques. La

part des canaux bancaires dans la distribution des produits d’assurance, mesurée

sur la base des primes encaissées, aurait été d’environ 33% en 2004. Dans le

domaine des assurances-vie, cette part aurait été de 44,7%, et pour les assurances-

vie individuelles, elle a même atteint 54,6%9 .

»

Graphique 27 : Evolution et composition des opérations à terme (encours, fin de la période, en milliards d’EUR)

1.000

2.000

3.000

4.000

5.000

6.000

7.000

8.000

» Total des opérations à terme

12.95 12.97 12.99 12.01 12.03 12.05 6.06

» Sur devises : 518

» Autres : 255

» Sur taux d'intérêt : 5.110

juin 06

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.

Page 46: Edition 2006 (pdf)

46 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

conclusion vaut dans d’autres domaines, par exemple l’effectif qu’ils occupent (donc

l’emploi qu’ils représentent) ou leurs cotisations à la sécurité sociale, etc.

Le niveau élevé de ces montants absolus en matière de bénéfice ne doit

toutefois pas nous leurrer. Jeterunregardsurcequisepasseau-delàdesfrontièrespermetdéjàderelativiser(graphique28). Sur la scène

internationale, de très nombreux acteurs bancaires enregistrent un bénéfice

individuel plus élevé ou comparable au résultat consolidé de l’ensemble des

banques établies en Belgique. A titre d’exemple : le bénéfice du groupe américain

Citigroup représentait, en 2005, 3,5 fois le bénéfice consolidé de l’ensemble du

secteur bancaire belge. Mais même par rapport à diverses banques européennes, le

»

D. Replacer le bénéfice du secteur bancaire dans une juste perspective Lebénéficenetdu secteur bancaire paraît assez impressionnant. En 2005, le

résultatconsolidédesbanquesétabliesenBelgiqueatteignait6,61milliardsd’euros(source : BNB).

Lorsque les grands groupes de services financiers belges communiquent leurs résul-

tats annuels, il se trouve toujours quelque observateur pour faire état de «montants

astronomiques». De plus, pour ces entreprises de bancassurance, les bénéfices sont

évidemment encore plus élevés que les résultats des composantes bancaires prises

séparément. En soi, ces chiffres élevés n’ont d’ailleurs rien d’anormal. Les groupes

de services financiers font en effet partie des plus grandes entreprises du pays.

Le volume de leurs activités et leurs résultats sont donc proportionnels. La même

»

Graphique 28 : Bénéfice consolidé de l’ensemble du secteur bancaire belge, par rapport au bénéfice individuel des grandes banques étrangères (en millions USD, 2005)(1)

0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000

CitigroupBank of America Comp

HSBC HoldingsRoyal Bank of Scotland

Mitsubishi UFJ Financial GroupJPMorgan Chase & Co

Wells Fargo & CoCrédit Agricole Groupe

BNP ParibasUBS

Warchovia CorporationBarclays Bank

Santander Central HispanoHBOS

Secteur bancaire belge (2)Société Générale

Deutsche BankCrédit Suisse Group

Lloyds TSBABN AMRO

ING Bank

Source : BNB pour chiffre du secteur bancaire belge et cours du change EUR/USD; The top 1.000 world banks, The Banker, July 2006 (pour les banques individuelles).(1) Pour les banques individuelles, ‘Pre-tax Profit’ (en millions USD), tel que publié dans The Banker. Pour le bénéfice consolidé du secteur bancaire belge, «résultat brut d’exploitation» publié par la BNB (cours du change : 1 EUR = 1,1797 USD).(2) Les trois grands groupes de services financiers belges figurent dans le top 50 (selon les fonds propres) dans la liste de The Banker. Leur bénéfice avant impôts est également mentionné, mais dans deux des trois cas, il s’agit d’un chiffre pour l’ensemble du groupe (donc pas uniquement pour la banque, mais par ex. aussi pour les assurances). Les chiffres de «pre-tax profit» mentionnés sont les suivants (en millions USD) : 3.750 pour Fortis (uniquement la banque); 3.179 pour Dexia (groupe complet); 3.974 pour KBC (groupe complet).

Graphique 29 : Evolution de la marge d’intérêt et de la margebénéficiaire auprès de toutes les banques établies en Belgique (sur base sociale, en %)

0,0 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Marge d'intérêt (1)Marge béné�ciaire (ROA) (1)Marge d'intérêt (1)Marge béné�ciaire (ROA) (1)

1,27

1,26

1,11

1,17

1,13

1,05

1,04

1,02

1,03

0,94

0,84

1,27

1,26

1,11

1,17

1,13

1,05

1,04

1,02

1,03

0,94

0,840,460,46

0,21

0,26

0,26

0,3

0,36

0,54

0,47

0,3

0,51

0,37

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Marge d’intérêt : résultat d’intérêt par rapport aux moyens d’action de tiers.Marge bénéficiaire : résultat de l’exercice par rapport au total du bilan.

Page 47: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 47

résultat du secteur bancaire belge est bien plus modeste qu’il n’y paraît à première

vue. Il ne faut donc pas perdre de vue que les banques belges doivent se mesurer

quotidiennement à des institutions qui ont une capacité bien supérieure à la leur

en matière de bénéfice et de capital (voir également les rapports en matière de

chiffres relatifs aux fonds propres dans le tableau1).

Deplus,lebénéficeréaliséparuneentreprisedoitêtrecomparéauxmoyensqu’ellemetenoeuvreàceteffet. En 2005, le rendement sur l’actif

moyen (le ROA, ou return on assets) pour le secteur bancaire belge s’élevait

à 0,53% (base consolidée). Cela signifie que 100 euros de moyens d’action

rapportaient aux banques un bénéfice net de 53 cents en moyenne.

»

Le rendement sur fonds propres (ROE, ou return on equity) s’élevait, l’année

dernière, à 18,5% (pour l’ensemble des banques de droit belge, également sur une

base consolidée), ce qui est loin d’être décevant (pour le ROA et le ROE sur base

non consolidée, voir graphiques29et30). D’unpointdevueinternational,lesecteurbancaireconjugueunROAmédiocreetunROErelativementfavorable.Cette contradiction apparente s’explique en grande partie par le fait

que lesecteurbancairebelgesecaractériseparunebasedefondspropresrelativementétroite (tableau2). Par rapport au volume de risque pondéré, la

position en matière de fonds propres est à nouveau satisfaisante. Fin 2005, le Risk

assets ratio (RAR) réglementaire des banques de droit belge s’élevait à 11,5%

(graphique30). Le minimum réglementaire européen est de 8% 10.

10 Début de l’année prochaine, un cadre réglementaire profondément rénové en matière de fonds propres, mieux connu sous le nom de «Bâle II» (transposé dans la réglementation européenne par le biais de la Capital Requirements Directive, CRD), entrera en vigueur pour les banques.

Graphique 30 : Evolution du rendement des fonds propres et du risk assets ratio auprès des banques de droit belge (sur base sociale, en %)

0 3 6 9 12 15

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Rendement fonds propres (ROE) (1)Risk assets ratio (RAR) (sur base consolidée) (1)

7,79

9,47

9,91

8,49

9,86

12,94

11,7

7,69

12,5

9,77

13,71

11,9

11,7

11,4

11,3

11,9

11,9

12,9

13,1

12,8

13

11,5

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Rendement fonds propres : résultat de l’exercice par rapport aux fonds propres.Risk assets ratio: rapport entre les fonds propres réglementaires des banques et le volume pondéré des risques également défini en fonction de la réglementation.

Tableau2:Comparaisoneuropéennedesratiosderentabilitéetdesolvabilité(en%)(moyenne2002-2003)

Bénéficeparrapportaux

moyensd’action(ROA)

Bénéficeparrapportaux

fondspropres(ROE)

Fondspropres/totaldubilan

Belgique 0,41 10,9 3,8

Allemagne -0,01 -0,1 4,4

Finlande 1,13 12,9 10,4

France 0,47 9,5 5,2

Grèce 0,56 7,8 7,0

Irlande 0,74 12,8 5,5

Italie 0,49 7,2 7,1

Luxembourg 0,42 11,0 4,3

Pays-Bas 0,38 10,3 3,9

Autriche 0,32 6,5 5,2

Portugal 0,60 4,9 12,6

Espagne 0,72 8,1 9,0

Zone euro 0,52 8,5 6,5

(0,57) (1) (9,3) (1) (6,7) (1)

Source : Calculs Febelfin sur données de l’OCDE.(1) Entre parenthèses, la moyenne de la zone euro sans l’Allemagne..

Page 48: Edition 2006 (pdf)

48 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

Un autre constat est que lesbanquesbelgesréalisentunepartimportanteetcroissantedeleurbénéficevialeursfilialesàl’étranger. C’est l’évolution qui

ressort d’une comparaison d’indicateurs d’une part sur une base consolidée (c’est-

à-dire incluant les filiales à l’étranger) et d’autre part sur une base non consolidée

(uniquement l’activité des sièges belges, donc essentiellement le «marché bancaire

domestique» belge). L’année dernière, le rapport non consolidé/consolidé s’élevait

à 82% pour le total du bilan, mais seulement à 73,5% pour le bénéfice net et à

60,6% pour le bénéfice brut opérationnel (avant résultat exceptionnel, corrections

de valeur et impôts). Le ROE consolidé était de 18,5%, par rapport à un ROE non

consolidé de 13,7%, et la marge d’intérêt était de 1,20% sur une base consolidée

et de 0,84% sur une base non consolidée.

L’observation de l’évolution des bénéfices du secteur bancaire belge au cours

de ces dernières années incite certes à nouveau à l’optimisme. En 2005, le bénéfice

tant consolidé que non consolidé avait à peu près doublé par rapport à 2002.

Mais en marge de cette constatation, quelquesobservationss’imposent quant à

l’obtention de ce résultat et celles-ci invitent à la prudence :

a) Les résultats exceptionnels ont représenté, ces dernières années, une part

relativement importante dans les chiffres du bénéfice. Pour la période 2001-

2005, ces recettes exceptionnelles représentaient environ 15% du résultat

cumulé de l’exercice avant impôts (sur une base non consolidée).

b) En outre, on a constaté que le bénéfice non consolidé courant (avant impôts)

était avant tout le résultat de lamaîtrisedescoûtsd’exploitationetd’unediminutionsensibledesamortissementsetprovisions(y compris pour le

risque de crédit) (graphique31). Certes, il s’agit là d’éléments positifs, même

s’il n‘est pas à exclure que l’évolution future de la situation en matière de risque

»

»

exige davantage de corrections de valeur, et si le cost/income-ratio se situe

encore toujours à un niveau élevé (plus de 70%) en 2005. Le grand défi pour les

banques sur le marché intérieur belge consiste évidemment en priorité à parve-

nir à relever structurellement leur capacité de générer des revenus. Compte tenu

de la forte concurrence actuelle (qui a comme conséquence une marge d’intérêt

historiquement faible), ce ne sera pas une sinécure.

Des banques rentables sont essentielles pour garantir les objectifs primordiaux

de stabilitéfinancièreetdeconfiancedans le secteur et ses institutions. Dans

ces conditions, les banques sont aussi en mesure, au travers de leurs activités, de

contribuer au mieux au développement économique et social du pays.

En outre, un secteur bancaire rentable apporte également unecontributionplusdirecteausystèmesocialbelge. En 2005, le bénéfice net non consolidé

du secteur bancaire atteignait environ 4,9 milliards d’euros. Parallèlement, les

banques ont payé 2,1 milliards d’euros de taxes et de cotisations patronales à

la sécurité sociale. Si l’on ajoute à cela les cotisations de travailleurs à la sécurité

sociale et les recettes de l’impôt des personnes physiques sur les rémunérations

brutes du personnel bancaire, le flux de moyens dont bénéficient les pouvoirs

publics en conséquence directe des activités bancaires en Belgique peut être estimé

à quelque 4 milliards d’euros. Et encore, cette estimation ne tient-elle pas compte

des autres taxes que les banques perçoivent pour le compte des pouvoirs publics

(par ex. précompte mobilier libératoire, etc.).

II. Octroi de crédit aux ménagesSelon les données de la BNB, les ménages belges avaient, fin mars 2006, des

obligationsfinancièrespourunencoursde139,9milliardsd’euros par

rapport à 800,7 milliards d’euros d’actifs financiers. Le volume de ces obligations

a augmenté d’environ 30% depuis 2000 (graphique32). A la fin du premier

trimestre de 2006, les prêts hypothécaires représentaient plus de 72% des

obligations financières totales des ménages et ces prêts ont constitué de loin le

poste de croissance le plus important de l’ensemble de ces obligations au cours des

cinq dernières années. Les crédits à la consommation représentaient à peine plus

de 8 % de l’ensemble des obligations visées et leur contribution a été négligeable

(à peine 2%) dans l’augmentation de ces dernières depuis le début de la décennie.

Fin 2005, les particuliers avaient conclu 7,4 millions de contrats de crédit en

Belgique. Ce chiffre couvre à la fois les crédits à la consommation et les prêts

hypothécaires. Au total, ce sont quelque 54% de la population adulte qui ont eu

recours au financement par crédits, et 80% si l’on ne considère que le groupe de

population des 35-44 ans.

»

»

»

Graphique 31 : Résultats de l’ensemble des banques de droit belge sur une base sociale : différence entre 2004-2005 et 2001-2002 (en millions d’EUR)

-1.000 -500 0 500 1.000 1.500 2.000 2.500

Bénéfice net courant (1) » Produit bancaire (2) »

Charges d’exploitation (3) » Corrections de valeur activités »

bancaires ordinaires (3)

2.040,5

689,92.122,8

-772,2

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.(1) Hors résultat exceptionnel, après corrections de valeur, avant impôts.(2) Ensemble du résultat d’intérêt et d’autres revenus.(3) Contribution positive à l’augmentation du bénéfice, par la réduction respectivement des charges d’exploitation et des corrections de valeur.

Page 49: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 49

Le nombre de crédits présentant des retards de paiement est plus élevé pour

les crédits à la consommation que pour les prêts hypothécaires : respectivement

390.663 et 26.489 «contrats non régularisés enregistrés», à fin septembre 2006

(source : BNB). Pour les crédits à la consommation, il s’agit d’environ 7% de

l’ensemble des contrats de crédit. Ces dernières années, lenombredecréditsà

» problèmeestentraindeseréduiresensiblement : de fin 2002 à septembre

2006, le chiffre a diminué de près de 9% pour les crédits à la consommation et de

plus de 20% pour les prêts hypothécaires.

Outre les banques, d’autres institutions financières (sociétés de crédit, de

financement et de leasing) et vendeurs opèrent aussi dans le créneau du finan-

cement des prêts à la consommation. Sur la base des encours fin 2005, les «parts

de marché» respectives étaient de 80,4% (banques), 19,4% (autres institutions

financières) et 0,2% (vendeurs). Plusde70%del’encourstotaldescréditsàlaconsommationàcettedateconcernaientdesprêtsàtempérament(graphi-que33). L’utilisation de lignes de crédit ouvertes représentait 18,7%. Beaucoup de

gens disposent d’une ligne de crédit (par ex. couplée à une carte de paiement ou

de crédit). Fin 2005, plus de 68% des plus de 5,5 millions de contrats de crédit à la

consommation en cours portaient sur des lignes de crédit ouvertes, mais ils en font

relativement peu usage dans la pratique. Enfin, les ventes à tempérament repré-

sentaient un bon 10% de l’encours total des crédits à la consommation.

Sur le marché beaucoup plus volumineux et plus expansif des prêts

hypothécaires (durant les premiers mois de 2006, l’encours de ces prêts a dépassé

pour la première fois les 100 milliards d’euros, pour atteindre, fin juin, le chiffre

»

»

Graphique 32 : engagements financier des ménages belges (encours, fin de période, en millions d’EUR)

0 40.00020.000 60.000 80.000 100.000 120.000 140.000

1996200020042005

03/2006

Prêts hypothécairesCrédits à la consommationAutres prêts à plus d'1 anPrêts à 1 an maximumDivers

Prêts hypothécairesCrédits à la consommationAutres prêts à plus d'1 anPrêts à 1 an maximumDivers

86.630107.960

124.222135.980

139.931

Source : Présentation Febelfin, sur données BNB.

Graphique 33 : Crédit à la consommation selon le type de crédit (1) (en % de l’encours total, fin 2005)

» Ouvertures de crédit : 18,7%

» Ventesà tempérament : 10,9%

» Crédits-baux : 0,2%

Prêts à tempérament : 70,2% «

Source : Calculs Febelfin sur données de l’Institut National de Statistiques (INS).(1) Contrats régis par la loi du 12 juin 1991 sur le crédit à la consommation (uniquement crédit à la consommation des particuliers); contrats conclus auprès de l’ensemble des prêteurs.

Graphique 34 : Crédits hypothécaires selon l’affectation(crédits réalisés en 2005, en % du montant total des crédits réalisés)

» Construction : 14,9%

» Transformation : 7,6%

» Achat +transformation : 6,9%

» Autre butimmobilier : 5%

» Refinancements : 18,4%Achat : 47,2% «

Source : Calculs Febelfin sur données BNB.

Page 50: Edition 2006 (pdf)

50 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

de 104,1 milliards d’euros), divers groupes d’institutions proposent leurs produits.

Fin 2005, le marché était couvert pour 89,2% par les banques, pour 4,6% par

les sociétés de logement, pour 4% par les compagnies d’assurances, pour 1,7%

par les sociétés hypothécaires, et pour 0,5% par les autres prêteurs. Prèsdelamoitiéduvolumedesprêtshypothécairesconclusen2005portaientsurl’achatdelogementsexistants(graphique34). Le financement de nouvelles

constructions représentait environ 15%, et un peu plus d’un cinquième concernait

le refinancement d’«anciens» prêts (pour permettre aux emprunteurs de bénéficier

de la baisse des taux intervenue entre-temps).

III. Location-financement (leasing)L’Association belge de Leasing (ABL) compte 32 membres (situation au

31 octobre 2006). L’Association est l’une des associations constitutives de Febelfin.

Dans la production de leasing, on peut établir unedistinctionentreleasingmobilieretimmobilier(graphique35). En 2005, les membres de l’Association

belge de Leasing (ABL) ont couvert le leasing mobilier à concurrence de 3,2

milliards d’euros (dont 994 millions en machines et équipements industriels;

696 millions en ordinateurs et matériel de bureau; 327 millions en véhicules

»

»

Graphique 35 : Composition de la production de leasing (2005, en % du total) (1)

» Voitures de tourisme : 20%

» Véhicules utilitaires : 16,3%

» Leasing immobilier : 16,7%

» Autres : 3,1%

Ordinateurs et matériel de bureau :

18,1% «

Machines et équipements

industriels : 25,8% «

Source : ABL (Febelfin).(1) Membres ABL uniquement.

Graphique 36 : Actif net des OPC de droit belge et étrangerdiffusés publiquement en Belgique (1) (fin de période, en milliards d’EUR)

0 50 100 150 200

19951996199719981999200020012002200320042005

06/2006

47,1954,61

68,2694,22

117,86128,57

133,15121,56

127,21137,06

166,91165,40

Source : BEAMA (Febelfin).(1) Hors fonds de fonds.

Graphique 37 : Actif net des OPC de droit national par rapport au PIB dans divers pays européens (en %, fin 2005)

0 10 20 30 40 50 60 70 80

FranceAutriche

DanemarkAllemagne

Belgique A (1)Belgique B (2)

SuisseSuède

Royaume UniEspagne

ItalieFinlandePortugalPays-Bas

70,5%60,7%

48,4%40,9%

39,1%61,8%

37,5%34,8%

34,1%28,9%

27,5%26,9%

23,5%17,7%

Source : BEAMA (Febelfin).(1) Uniquement les OPC de droit belge.(2) Le marché belge complet des OPC, c’est-à-dire le total d’une part des OPC de droit belge et d’autre part des OPC de droit étranger commercialisés en Belgique.

Page 51: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 51

utilitaires; 770 millions en véhicules de tourisme). Pour le leasing immobilier,

la production de ces institutions a été de 644 millions d’euros.

IV. Organismes de placement collectif (OPC) Fin 2005, le nombre d’OPC proposés publiquement en Belgique était de 374

(à titre de comparaison, en 1990, ils étaient 155). Fin 2005, le nombre d’OPC de

droit belge était de 158 (dont 108 sicav, 12 sicafi, 12 fonds d’épargne-pension,

17 fonds de placement ordinaires, 7 organismes de placements en créances et

2 pricaf). Le nombre d’OPC de droit étranger était quant à lui de 216.

Letotaldel’actifnetdesOPCdedroitbelgeetdedroitétranger(hors

fonds de fonds) commercialisés publiquement en Belgique afortementprogressé

ces dernières années (graphique36), passant de 47,2 milliards d’euros fin 1995, à

128,6 milliards d’euros fin 2000 et 165,4 milliards d’euros au 30 juin 2006.

Mi-2006, les encours étaient respectivement de 42,9 milliards d’euros pour les OPC

d’obligations, de 39,2 milliards d’euros pour les OPC d’actions, de 41,7 milliards

d’euros pour les OPC assortis d’une protection du capital, de 17,7 milliards d’euros

pour les OPC mixtes et de 10,4 milliards d’euros pour les fonds de pension.

Le marché belge des OPC est évidemment de taille beaucoup plus modeste

que ceux des deux places financières européennes qui se sont spécialisées dans

l’«industrie des fonds», à savoir le Luxembourg et l’Irlande. Fin 2005, l’actif

net total des OPC (de droit national) y atteignait respectivement 1.525,2 et

»

»

»

584,5 milliards d’euros. Maiscomparativementàdouzeautrespaysd’Europe,lapositionbelgeenmatièred’OPCpeutêtrequalifiéederelativementsolide(proportionnellementàl’importancedeséconomiesconcernées)(graphique37).

V. Les entreprises d’investissementFin 2005, 57entreprisesd’investissementdedroitbelge(31 sociétés de

bourse, 23 sociétés de gestion de fortune, un courtier en instruments financiers et

deux sociétés de placement d’ordres en instruments financiers) étaient enregistrées

dans notre pays. Par ailleurs, on y comptait 14 entreprises d’investissement de droit

étranger (tableau3).

Fin 2005, les sociétésdebourse détenaient 345,9 millions d’euros de

fonds propres et avaient reçu en dépôt 41.140 millions d’euros de titres. Au

même moment, leurs positions communes sur valeurs mobilières s’élevaient à

249,8 millions d’euros.

Fin 2005, les sociétésd’«assetmanagement» géraient un total de

32,4 milliards d’euros. Leurs fonds propres représentaient alors un montant de

51 millions d’euros. Ces montants constituaient une forte baisse par rapport à ceux

de fin 2004 (respectivement 191,71 milliards et 698 millions d’euros). Ce recul

s’explique par le fait que l’année dernière,cinqgrandessociétésdegestiondefortuneontoptépourle(nouveau)statutde«sociétédegestiond’OPC».

»

»

»

Tableau3:Nombred’entreprisesd’investissementétabliesenBelgique

Findepériode 1996 2000 2004 2005

Entreprises d’investissement de droit belge 82 84 70 57

Sociétés de bourse 62 46 36 31

Sociétés de gestion de fortune (1) 15 31 30 23

Sociétés de courtage en instruments financiers 5 4 1 1

Sociétés de placement d’ordres en instruments financiers - 3 3 2

Entreprises d’investissement de droit étranger 2 10 14 14

Nombre total d’entreprises d’investissement établies en Belgique 84 94 84 71

Source : Calculs Febelfin sur données CBFA. (1) En 2005, 5 grandes sociétés de gestion de fortune ont adopté le nouveau statut de société de gestion d’organismes de placement collectif.

Page 52: Edition 2006 (pdf)

52 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

Fin 2005, ces cinq sociétés de gestion géraient un total de 211.390 millions d’euros,

soit plus que l’ensemble du segment des 23 sociétés de gestion de fortune.

VI. Les marchés financiers : actions, titres de créance et produits dérivésUne des caractéristiques principales des marchés financiers est leur dimension

transfrontalière. Il est frappant de constater que celui qui veut circonscrire ces

marchés sous un angle purement belge se retrouve presque instantanément aux

niveaux européen et mondial qui déterminent fortement les évolutions et les

perspectives. Plus encore que les autres segments financiers, les marchés financiers

font l’objet d’uneintégration,d’uneconsolidationetd’unaccroissementd’échellequirendentlesfrontièresnationalescomplètementaccessoires.

En Europe ou en tout cas dans les 12 pays faisant déjà partie de l’UEM, les marchés

des changes nationaux ont déjà disparu depuis 1999 à la suite de l’introduction de

l’euro. L’arrivée de la monnaie unique (précédée par l’élimination des barrières fai-

sant obstacle aux mouvements de capitaux) a également contribué dans une large

mesure à l’intégration des marchés financiers européens, soutenue par la politique

volontariste des institutions européennes : le FSAP (2000-2005) et prochainement

(automne 2007) l’entrée en vigueur de la MiFID (Markets in Financial Instruments

Directive). Mais, l’intégration et l’imbrication toujours plus étroite des marchés

financiers vont plus loin que l’intégration européenne proprement dite. La tech-

nologie de l’information et l’internationalisation de l’économie elle-même (entre

autres l’intégration des BRIC 11 et des autres régions émergentes dans le système

économique et financier mondial) font de plus en plus des marchés financiers un

phénomène mondial. Dans le même ordre d’idées, l’on notera les positionnements

intercontinentaux récemment intervenus dans le paysage boursier.

LaBelgiquen’estqu’unmodestemaillondanscetensemble, comme

l’indiquent clairement les chiffres ci-après. Cependant, la «modestie» de cette

position n’enlève rien aux trois éléments suivants : premièrement, les marchés

financiers sont importants pour les entreprises belges et les investisseurs étrangers

dans notre pays en ce sens qu’ils leur permettent de trouver des moyens de

financement suffisants (à l’aide de fonds propres et de fonds de tiers) et de tirer

profit des possibilités offertes par des instruments financiers supplémentaires et

nouveaux; deuxièmement et entre autres en raison de la désintermédiation dont

la croissance prend désormais un caractère structurel, les institutions financières

belges se trouvent également face au défi de mettre à profit les potentialités

de ces marchés afin d’assurer leur propre développement de manière rentable;

enfin, la Belgique a développé en matière d’activités de back office une position

relativement solide, qui peut lui permettre de briguer une position encore meilleure

en ce domaine.

A. Les marchés financiers dans une perspective mondiale et européenneFin2005,lemontanttotaldestitresdecréanceinternationauxs’élevait

à12.413,5milliardsd’euros (graphique38). Ce montant correspond à plus

d’une fois et demie la valeur du PIB de la zone euro pour cette année. La majeure

partie de ce montant (environ 45%) était constituée de titres de créance en euros.

La part des instruments libellés en USD était de plus de 38%, contre à peine 3%

pour les instruments libellés en JPY. Les obligations à long terme (plus de 95%)

représentaient de loin la partie la plus importante du volume total. Par ailleurs, la

majeure partie des titres de créance est émise par des institutions financières. Fin

2005, ceux-ci représentaient plus de trois quarts de l’encours total. Les entreprises

non financières et le secteur public représentaient chacun environ 10% du total, le

reste des titres de créance étant émis par des organisations internationales.

Auniveaueuropéenégalement,lemarchédestitresdecréancereprésenteunvolumetrèsimportant. Fin 2005, l’encours était de 10.250

milliards d’euros (graphique39). La part des institutions financières était de

49,1%, celle du secteur public de 44,9% et celle des sociétés non financières

de 6%.

Encequiconcernelacapitalisationdumarchéauniveaudesmarchésd’actions,laBoursedeNewYorkoccupedeloinlapremièreplace

(graphique40). Fin 2005, et toujours selon le même critère, elle représentait à

peu près le triple de la Bourse de Tokyo (en deuxième position) et 5 fois Euronext

(en cinquième position, après la Bourse de Londres). En ce qui concerne le nombre

d’entreprises cotées, le Nasdaq arrive en tête de la liste reprise dans le graphique41, suivi de près par la Bourse de Londres.

Pour ce qui est du rapport entre le marché des actions et le volume de l’économie

(capitalisation du marché exprimée en pourcentage du PIB), deux petits

pays européens possédant une place financière internationale (la Suisse et le

Luxembourg) occupent les premières places dans le classement international

(graphique42). D’une manière générale, les marchés des actions dans les pays

anglo-saxons sont plus développés qu’en Europe. Dans le paysage boursier,

la Belgique, également membre d’Euronext, enregistre un résultat légèrement

supérieur à la moyenne européenne.

Dans le cadre de cette brève exploration du paysage international, il convient

enfin de signaler lesvolumesconsidérablesenregistréssurlesmarchésdesproduitsdérivés(graphique43). Ces marchés devenus incontournables

sont devenus, ces dernières années, un modèle d’innovation financière. Leur

développement impressionnant attire immanquablement l’attention des autorités

»

»

»

»

11 BRIC : Brésil, Russie, Inde et Chine

Page 53: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 53

Graphique 38 : Titres de créances internationaux (1) (encours, en milliards d’EUR, fin 2005)

0 3.000 6.000 9.000 12.000 15.000

Total

En EUR

En USD

En JPY

Autres devises

Commercial paper

Autres instruments du marché monétaire

Obligations à taux flottant

Obligations à taux fixe

Obligations liées à des actions

12.413,5

5.591,3

4.737,4

410,8

1674

397,8

152,2

3.369,1

8.220,7

273,6

Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat. (1) Eurostat fait référence à la définition de la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Les titres de créances en question couvrent les titres en devises émis par des non-résidents sur les divers marchés nationaux, ainsi que les titres dans les monnaies nationales émis par des résidents sur les divers marchés nationaux mais destinés à des investisseurs non-résidents.

Graphique 39 : Titres de créances émis par des résidents de la zone euro (encours, en milliards d’EUR, fin 2005)

0 2.000

10.249,8

4.109,3

926,7

4.601,4

609,7

4.000 6.000 8.000 10.000 12.000

TotalInstitutions financières

monétaires (IFM)Autres institutions

financièresSecteur public

Sociétésnon financières

Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.

Graphique 40 : Les 10 principaux marchés d’actions au monde,sur la base de la capitalisation de marché (en milliards USD, 2005)

0 3.000 6.000 9.000 12.000 15.000

NYSETokyo SE

NasdaqLondon SE

EuronextTSX Group

Deutsche BörseHong Kong Exchanges

BME Spanish ExchangesSwiss Exchanges

13.310,6

4.572,9

3.604

3.058,2

2.706,8

1.482,2

1.221,1

1.055

969,9

935,4

Source : Présentation Febelfin sur données World Federation of Exchanges.

Graphique 41 : nombre des entreprises cotées sur les marchés d’actions (liste sélective de bourses, 2005)

0 500 1.000 1.500 2.000 2.500 3.000 3.500

NasdaqLondon SE

Tokyo SENYSE

EuronextDeutsche Börse

3.164

3.091

2.351

2.270

1.259

764

Source : Présentation de Febelfin sur données World Federation of Exchanges.

Graphique 42 : comparaison internationale de l’importance relative des marchés d’actions (capitalisation de marché par rapport au PIB, en %, 2005)

0 50 100 150 200 250 300

SuisseLuxembourg

Royaume-UniEtats-Unis

JaponSuède (1)

EspagneFinlande (1)

FranceEuronext (2)

BelgiqueUE 25 (3)UE 15 (4)

GrèceIrlande

Danemark (1)Italie

AllemagneAutriche

269,4147,8

145,2143,2

105,698,6

89,98987,286,2

8279,7

68,567,9

6056,5

47,746,243,7

Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.(1) Chiffre pour 2004 (non disponible pour 2005).(2) Pays dont les marchés boursiers font partie d’ Euronext. Il n’y a pas de donnée distincte disponible pour les Pays-Bas.(3) Moyenne pondérée des 25 Etats membres actuels de l’UE.(4) Moyenne pondérée des 15 ‘anciens’ Etats membres.

Graphique 43 : Les marchés mondiaux des produits dérivés (montants notionnels, en milliards d’EUR, 2005)

Source : Présentation Febelfin sur données Eurostat.

0 50.000 100.000 150.000 200.000

Dérivés sur devisesDérivés sur taux

53.588182.451

Page 54: Edition 2006 (pdf)

54 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

de contrôle, notamment en vue d’assurer l’encadrement adéquat de la stabilité

financière au niveau mondial.

B. Euronext, où la bourse belge est chez elleFace au mouvement de consolidation des bourses au plan européen et interna-

tional, l’ancienne bourse de Bruxelles «BXS» (ou Brussels Exchanges) a trouvé refu-

ge auprès d’Euronext. En septembre 2000, Bruxelles est devenue, aux côtés de Paris

et d’Amsterdam, «membre fondateur» de cette première plateformeboursièrepaneuropéenne. En février 2002, la bourse portugaise les a rejointes. Peu avant

(en janvier 2002), Euronext avait repris LIFFE (London International Financial Futu-

res and Options Exchanges). LIFFE couvre à présent le commerce international des

produits dérivés de la globalité des bourses fusionnées, qui fonctionne cependant

de manière décentralisée, via des filiales locales (notamment Euronext Brussels).

Au sein d’Euronext, la place de Bruxelles est modeste, mais comme il a déjà

été souligné plus haut, cette bourse, et son intégration dans l’ensemble plus large

que constitue Euronext , est d’une réelle importance pour l’économie et la place

financière.

a) Fin 2005, 1.259entreprisesavaientdesactionscotéessurEuronext

(graphique44), parmi lesquelles 966 entreprises «nationales» (établies dans

des «pays participants») et 293 étrangères.

b) Le nombre detitrescotéssurEuronextse répartissait comme suit (le premier

chiffre est celui d’Euronext dans son ensemble, le chiffre entre parenthèses

concernant Bruxelles; graphique44) : 3.503 obligations (150); 4.913 warrants

(74); 1.400 certificats (12); 95 trackers (1).

c) Parmi les 30plusgrandesentreprisescotéessurEuronext (selon la

capitalisation du marché), on en comptait cinq belges(tableau4). Parmi les

15 principales entreprises de NextPrime, on en comptait trois belges, et parmi

les 15 principales entreprises de NextEconomy, les entreprises belges étaient au

nombre de six (tableau5)12.

d) Enjuin2006,EuronextBrusselsalancésaversionAlternext (lancée un an

plus tôt à Paris). Ce nouveau segment vise à faciliter l’accès des PME au marché

des capitaux, grâce à des règles simplifiées. Dans ce cadre, la protection des

investisseurs et la transparence à leur égard ne sont pas négligées. La CBFA

est chargée de l’approbation des prospectus, de la surveillance du marché

et du contrôle des informations à fournir par l’émetteur. Sur l’ensemble de

la plateforme de négociation Alternext (Paris et Bruxelles simultanément,

Amsterdam étant prévue pour plus tard), une septantaine d’entreprises étaient

cotées début novembre 2006. A ce moment, l’apport de Bruxelles était de

4 cotations.

»

»

Tableau4:LestrenteplusgrandesentreprisesdontlesactionssontcotéessurEuronext,d’aprèslacapitalisationdemarché(enmillionsd’EUR,fin2005)

Pointd’accèslocal NomentrepriseCapitalisation

demarché

1 Paris Total 130.278

2 Paris Sanofi-Aventis 103.656

3 Amsterdam Royal Dutch Shell A 102.476

4 Amsterdam ING Groep 64.602

5 Paris Axa 60.201

6 Paris EDF 58.273

7 Paris BNP Paribas 57.294

8 Paris France Télécom 54.593

9 Paris Schlumberger 50.315

10 Paris Société Générale 45.043

11 Amsterdam ABN Amro Holding 42.186

12 Paris L’Oréal 41.370

13 Paris Crédit Agricole 39.844

14 Paris LVMH 36.770

15 Bruxelles Fortis 35.065

16 Amsterdam Koninklijke Philips Electronics 34.547

17 Paris Suez 33.387

18 Amsterdam Unilever 33.066

19 Paris Vivendi Universal 30.514

20. Bruxelles KBC 28.819

21 Paris Carrefour 27.900

22 Paris EADS 26.048

23 Paris Gaz de France 24.361

24. Paris Danone 23.319

25 Bruxelles Inbev 22.296

26 Amsterdam AEGON 21.986

27 Bruxelles Dexia 21.369

28 Bruxelles Electrabel 20.952

29 Paris Renault 19.632

30 Amsterdam Koninklijke KPN 18.222

Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.

12 Les entreprises figurant comme membres sur NextPrime ont une activité de base qui appartient au secteur de la nouvelle technologie. Pour NextEconomy, il s’agit d’entreprises des secteurs économiques “traditionnels”. Tant Nextprime que NextEconomy ont comme objectif de profiler les entreprises concernées d’une certaine façon sur le marché boursier. Euronext y contribue également de façon ciblée entre autres via le développement d’indices spécifiques dans les segments concernés.

Page 55: Edition 2006 (pdf)

Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 55

Tableau5:Les15plusgrandesentreprisesdontlesactionssontcotéessurNextPrimeetNextEconomy,d’aprèslacapitalisationdemarché(enmillionsd’EUR,fin2005)

NextPrime NextEconomy

Point d’accès local Nom entreprise Capitalisation de marché Point d’accès local Nom entreprise Capitalisation de marché

1 Paris Vinci 13.688 1. Bruxelles Mobistar 4.239

2 Paris Arcelor 13.403 2. Amsterdam Crucell 911

3 Paris Euronext N.V. 4.953 3. Lisbonne Sonae.com 828

4 Paris Ciments Français 4.213 4. Paris SOI Tec Silicon 827

5 Bruxelles Colruyt 4.114 5. Bruxelles Barco 796

6 Paris Klépierre 3.661 6. Paris Ubi Soft Entertainment 766

7 Paris Zodiac 2.969 7. Paris Sopra Group 702

8 Paris Neopost 2.711 8. Bruxelles Option 647

9 Bruxelles Umicore 2.571 9. Bruxelles Telindus Group 605

10 Paris Rhodia 2.130 10. Paris Boursorama 557

11 Paris Clarins 1.900 11. Paris Eurofins Scientific 518

12 Paris Maurel et Prom 1.827 12. Bruxelles Melexis 465

13 Paris Bourbon 1.820 13. Lisbonne Impresa 420

14 Paris Scor 1.763 14. Bruxelles EVS Broadcast Equipment 404

15 Bruxelles Bekaert 1.700 15. Paris Completel 396

Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.

Graphique 44 : nombre de cotations sur Euronext : entreprises et titres (fin 2005)

0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000

Entreprises aveccotations des actions

ObligationsWarrants

Certi�catsTrackers

NationalEtrangerNationalEtranger

Titre

s cot

ésTit

res c

otés

1.259

3.503

4.9131.400

95 ParisAmsterdam Bruxelles Lisbonne

Source : Présentation Febelfin sur données Euronext.

Graphique 45 : nombre de contrats négociés (1)sur le marché des dérivés d’Euronext (en millions, en 2005)

0 100 200 300 400 500 600 700

Total Euronext LIFFE

LondresAmsterdam

ParisBruxelles Lisbonne

Produits de taux d’intérêtProduits d’actions

Produits de matières premièresAutres produits

» Points d’accès locaux

» Segments de produits

605,9

415,998,9

89,51,10,5

347,2

249,78,50,4

Source : Présentation Febelfin sur données Euronext.(1) Nombre après avoir été «rebased».

Page 56: Edition 2006 (pdf)

56 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

e) L’an dernier, lechiffred’affairestotalsurlemarchésecondaired’Euronext(Electronic order book) atteignait 1.829,4 milliards d’euros(tableau6). Ce

montant était réparti comme suit entre les quatre marchés boursiers locaux

concernés : 61,7% (Paris); 31,5% (Amsterdam); 5% (Bruxelles); 1,8%

(Lisbonne). La plus grande part (environ 97%) du chiffre d’affaires total

d’Euronext a été réalisée sur le marché des actions.

f) En ce qui concerne les produitsdérivés, au total 605.858.193 contrats ont été

négociés en 2005 sur EuronextLIFFE. Près de 69% de ce marché se situaient

à Londres (selon le même critère). A Bruxelles, le nombre de contrats était de

1.113.241(graphique45).

Graphique 47 : Appel public au marché primaire belge des titres à revenu fixe à plus d’un an (en millions d’EUR, 2005)

0 1.000 2.000 3.000 4.000 5.000

ObligationsCerti�cats subordonnés

d'établissements de créditBons d'Etat

Instruments de la dette avec risque de capital (1)

Bons de capitalisation au porteur

Sociétés belges 375Sociétés étrangères 4.591Sociétés belges 375Sociétés étrangères 4.591

4.966

1.053

577

549

131

Source : Présentation Febelfin sur données de la CBFA.(1) En 2005, l’ensemble du montant était à mettre au compte de sociétés étrangères. Il n’y a pas eu de semblables émissions de sociétés belges.

Graphique 48 : Détention d’OLO (en millions d’EUR, fin 2001 et fin juin 2006)

0 50.000 100.000 150.000 200.000

2001juin 2006

2001 juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 32.184 26.282Autres détenteurs en Belgique : 40.953 38.565Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 88.560 110.989Détenteurs dans des pays non UE : 24.030 39.945

2001 juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 32.184 26.282Autres détenteurs en Belgique : 40.953 38.565Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 88.560 110.989Détenteurs dans des pays non UE : 24.030 39.945

185.727

215.781

Source : Présentation Febelfin sur données BNB.

Graphique 46 : Titres à revenu fixe à plus d’un an, selon les secteurs d’émetteurs et de porteurs (encours, en millions d’EUR, fin premier trimestre 2006)

0 200.000 400.000 600.000

Secteurs d'émetteursSecteurs de porteurs

Secteurs d'émetteursEtranger : 292.883Pouvoirs publics : 238.610Institutions financières : 50.290Sociétés non financières : 29.878

Secteurs d'émetteursEtranger : 292.883Pouvoirs publics : 238.610Institutions financières : 50.290Sociétés non financières : 29.878

Secteurs de porteursInstitutions financières monétaires (IFM) : 236.548Etranger : 144.763Ménages : 98.510Entreprises d'assurances et fonds de pension : 92.369Autres institutions financières : 25.181Autres porteurs (1) : 14.290

Secteurs de porteursInstitutions financières monétaires (IFM) : 236.548Etranger : 144.763Ménages : 98.510Entreprises d'assurances et fonds de pension : 92.369Autres institutions financières : 25.181Autres porteurs (1) : 14.290

611.661

611.661

Source : Présentation Febelfin sur données BNB.(1) D’une part, sociétés non financières (6.834 millions d’EUR) et d’autre part, les pouvoirs publics belges (7.456 millions d’EUR).

C. Quelques autres facettes des marchés monétaires et des capitaux belgesDans le contexte international et européen évoqué ci-avant,quelques

élémentsd’informationpeuventencoreêtreapportésàproposdesmarchésdesvaleursmobilières,maisàportéepresqueexclusivementnationale. Des

précisions seront ensuite données à propos successivement du marché des capitaux

et du marché monétaire.

Fin du premier trimestre de 2006,l’encoursdestitresàrevenufixeémisparlesinstitutionsbelgeset/ouplacésenBelgiqueàplusd’unanreprésentait611,7milliardsd’euros (graphique46). Près de la moitié de cet encours (47,9%

pour être précis) était constitué de titres d’émetteurs étrangers placés en Belgique.

En tant que principal émetteur national, les pouvoirs publics belges étaient à

l’origine de 39% de cet encours. Les entreprises financières et non financières

représentaient respectivement 8,2 et 4,9% de l’encours.

En ce qui concerne les détenteurs de ces titres, les IMF (institutions monétaires et

financières, principalement les banques) établies en Belgique détenaient 38,7% du

volume total. Les investisseurs étrangers en détenaient 23,7%, les ménages belges

16,1%, les compagnies d’assurances et les fonds de pension établis en Belgique

15,1%, et les autres institutions financières 4,1%. Le solde était aux mains du

secteur public belge et des entreprises non financières.

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Febelfin|chiffres-clésetcommentaires 57

En ce qui concerne lerecourspublicaumarchéprimairedestitresàrevenufixe, la plus grande partie du volume émis en 2005 se composait d’obligations de

sociétés étrangères (graphique47). Les certificats subordonnés d’établissements

de crédit (pour lesquels un prospectus est également obligatoire) venaient en

deuxième place.

En 2005, les pouvoirs publics ont émis pour 23,3 milliards d’euros d’obligationslinéaires(OLO). Fin juin 2006, l’encours des OLO atteignait près de 216 milliards

d’euros. Les détenteurs sont très diversifiés. La part détenue par les établissements

de crédit belges n’était plus que de 12,2% à cette période, contre encore près de

17,3 % fin 2001 (graphique48). Ces différents éléments procèdent de la volonté

de diversification du Trésor dans le cadre de sa politique d’émission et des banques

dans le cadre de leur politique d’investissement.

En 2005, des actions ont été émises pour un montant de 2,7 milliards d’euros

à l’occasion de la création de sociétés et pour 41,5 milliards d’euros dans le cadre

d’augmentation de capital. En revanche, on a enregistré 38,7 milliards d’euros de

réductions de capital.

L’appelpublicaumarchéprimairedesactions se répartissait comme suit pour

l’année 2005(graphique49) :

a) L’émission d’actions par des sociétés s’élevait à 1,8 milliard d’euros (à mettre en

fait complètement sur le compte de sociétés étrangères).

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Tableau6:Turnoversurlemarchéboursierd’Euronext(enmillionsd’EUR,montantsannuelsetmoyennesjournalières,2005)

Euronext Paris Amsterdam Bruxelles Lisbonne

Montant

annuel

Moyenne

journalière

Montant

annuel

Moyenne

journalière

Montant

annuel

Moyenne

journalière

Montant

annuel

Moyenne

journalière

Montant

annuel

Moyenne

journalière

Actions 1.783.446,01 6.939,48 1.103.351,90 4.293,20 558.693,16 2.173,90 91.048,82 354,28 30.352,13 118,10

Obligations 16.706,72 65,01 5.350,21 20,82 10.340,85 40,24 312,66 1,22 703,00 2,74

Trackers 17.781,92 69,19 16.236,98 63,18 1.510,00 5,88 34,94 0,14 - -

Warrants 5.766,40 22,44 4.559,21 17,74 37,21 0,14 64,93 0,25 1.105,06 4,30

Certificats 5.673,64 22,08 817,33 3,18 4.791,13 18,64 0,42 0,00 64,76 0,25

Total 1.829.374,70 7.118,19 1.130.315,63 4.398,12 575.372,35 2.238,80 91.461,77 355,88 32.224,95 125,39

Source : Présentation Febelfin sur données d’Euronext.

Graphique 49 : Appel public au marché primaire belge des actions(en millions d’EUR, 2005)

0 35.000 70.000

ActionsDroits de participation

et actions d'OPCWarrants (1)

OPC étrangers : 30.029OPC étrangers : 30.0291.844

67.625

316

OPC belges : 37.596

Source : Présentation Febelfin sur données CBFA.(1) Admission des warrants. La cotation boursière ne signifie pas que les montants ont été placés au cours de la période visée.

b) L’émission de parts et d’actions d’OPC représentait 67,6 milliards d’euros, dont

environ 56% dans le chef d’OPC belges et 44% d’OPC étrangers.

c) Enfin, des warrants ont également été émis pour un montant de 316 millions

d’euros (surtout indiciels et sur devises).

Pour ce qui est des titres de créance sur le marchémonétairebelge, l’attention

doit être attirée en particulier sur le circuit«dématérialisé» dont l’encours

atteignait près de 59 milliards d’euros fin juin 2006 (graphique50). Un peu moins

de la moitié de ce volume était constitué de certificats de trésorerie belges (à 3,6

et 12 mois). Les billets de trésorerie dématérialisés («commercial paper» belge)

en représentaient 43%, le solde restant étant constitué de certificats de dépôt (ou

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Page 58: Edition 2006 (pdf)

58 Febelfin|chiffres-clésetcommentaires

certificats émis par des établissements de crédit) (environ 8%). Les détenteurs de

certificats de trésorerie (graphique51) se sont diversifiés comme dans le cas des

OLO (mi-2006, les établissements de crédit établis en Belgique ne détenaient plus

que 13,5% de leur encours, contre encore près de 25% fin 2001).

D. Clearing et settlement Le processus de compensation, de liquidation et de paiement des opérations

sur les marchés financiers est d’une extrême importance pour le fonctionnement

du marché (en ce compris les coûts des acteurs du marché). Il va sans dire que la

consolidation internationale et l’intégration européenne des marchés ont aussi des

répercussions sur ces activités de back office. A ce niveau également, d’importants

mouvements de positionnement sont en cours et l’”Europe” exerce une forte

pression politique sur le processus de réajustement, de manière à éliminer les

obstacles à une plus grande intégration.

Grâce à la présence de longue date d’Euroclear, la Belgique peut compter sur un

acteur renommé d’envergure mondiale en ce domaine. Le tout sera, ici aussi, de

tirer parti de cet atout pour le plus grand bénéfice de la place financière belge.

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Graphique 50 : Titres dématérialisés sur le marché monétaire belge(encours, en millions d’EUR, fin juin 2006)

0 5.000 10.000 15.000 20.000 25.000 30.000

Certificats detrésorerieBillets detrésorerieCertificats

de dépôt

Billets de trésorerie Certificats de dépôtEn EUR : 21.696 3.376En devises : 3.478 1.434

28.555

4.810

25.174

Source : Présentation Febelfin sur données BNB.

Graphique 51 : Détention de certificats de trésorerie dématérialisés(en millions d’EUR, fin 2001 et fin juin 2006)

0 10.000 20.000 30.000

2001juin 2006

2001 Juin 2006Etablissements de crédit en Belgique : 6.643 3.869Autres détenteurs en Belgique : 6.393 2.336 Détenteurs dans d'autres Etats membres de l'UE : 10.061 11.035Détenteurs dans des Etats non membres de l'UE : 4.658 11.314

27.75528.555

Source : Présentation Febelfin sur données BNB.

Page 59: Edition 2006 (pdf)

Le secteur entend offrir un maximum de chances au

développement durable de l’activité financière et bancaire en et au

départ de la Belgique, au travers de trois domaines:

1. Renforcement de sapositionconcurrentielle, afin de déployer

des activités financières rentables en et au départ de la Belgique.

Des efforts importants seront déployés dans les domaines

suivants :

Capital humain et formation (entre autres: contribuer à une

formation permanente, renforcer l’attrait du secteur financier

en tant qu’employeur et jeter des ponts entre le secteur et

le monde académique). Le centre de formation national

«Febelfin Academy» a été créé en automne 2006.

La Belgique dans l’Europe (percevoir et rapporter à temps

les évolutions sur le terrain réglementaire européen, assurer

la défense efficace des positions du secteur financier

belge et défendre les intérêts du secteur dans le cadre

de la transposition des directives européennes dans la

réglementation belge).

Développement de centres de compétence belges (proposer

des produits et services visant une connaissance ou une

expertise spécifiques).

Croissance grâce à l’innovation (développer et commercialiser

de nouveaux produits et services en fonction des évolutions

sociétales et de marchés importants).

2. Elargissement de l’agendasocialdusecteuret de ses

segments, principalement concernant :

L’emploi (continuer d’engager et mettre l’accent sur la

formation, la LifeLong Employability et la diversité);

Les accords-cadres sociaux (avec une différentiation par

segment d’activités financières);

Les salaires (tendre vers des techniques de rémunération sur

la base des prestations, parmi lesquelles l’évolution salariale

sur la base de l’expérience plutôt que de l’âge);

La flexibilité (répondre de manière souple à tous les besoins).

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3. Amélioration de l’imagedusecteurfinancieretbancaire

auprès des différentes parties prenantes (responsables

politiques, pouvoirs publics, autorités de contrôle, médias,

groupes d’intérêts et grand public).

Reconnaissance et perception du secteur comme étant

un secteur de services dynamique (agissant de manière

proactive et orienté sur l’avenir), inspirant la confiance

(faisant preuve de transparence et d’ouverture).

En tant qu’organisation-coupole, Febelfin souhaite être

reconnue comme shared voice du secteur financier et comme

une institution qui jette des ponts entre le secteur et les

instances politiques et publiques.

Le secteur souhaite en premier lieu réaliser et mettre en oeuvre

cet agenda stratégique au travers de mesures tangibles et en

concertation avec les interlocuteurs ad hoc (autorités politiques,

autorités publiques comme la BNB et la CBFA, groupes de pression

et sociétaux). L’objectif est d’offrir un maximum de chances au

développement durable des activités financières en et au départ de

la Belgique.

Par ailleurs, le secteur défend avec ardeur l’application du principe

de Better Regulation (réglementation qui est le résultat d’un

processus de qualité mûrement réfléchi, concerté et transparent).

Ce principe est déjà appliqué au niveau européen et dans quelques

Etats membres européens (comme l’Irlande, l’Italie, le Royaume

Uni, la Suède).

Enfin, le secteur plaide en faveur d’une législation fiscale et d’une

réglementation cohérente et aussi stable que possible permettant

de renforcer et de développer l’activité financière en et au départ

de la Belgique, pour répondre aux besoins et desiderata réels des

clients.

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0605 Agenda stratégique du secteur financier

Page 60: Edition 2006 (pdf)

Féderationbelgedusecteurfinancierrue Ravenstein 36 | 1000 BruxellesT 02 507 68 11 | [email protected] | www.febelfin.be