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Sommaire

- Historique

- Organigramme EDDUFAO

- Les outils (centre de formation, suivi, accompagnement, Bamako et mandé)

- Handicap (le suivi EDDUFAO, accompagnement des parents, parrainage)

- Économie solidaire (microcrédit, banque de céréales)

- Agriculture (maraîchage JTS)

- Echange France-Mali (sensibilisation, école, prison, handicap, …)

- Nos partenaires

01- EDDUFAO -

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HistoriqueL’association EDDUFAO (Échange Développement Durable Fleury - Afrique de l’Ouest) a été créée en février 2004. Elle travaille depuis 2005 sur le terrain en France et en Afrique. A l’heure actuelle, elle compte, en France une trentaine d’adhérents. En février 2007, une antenne est offi cialisée au Mali. L’association EDDUFAO Mali est reconnue par le gouvernement malien et regroupe aujourd’hui cent soixante adhérents et de nombreux partenaires au Mali et en France.

En France, EDDUFAO vise la valorisation du patri-moine et de la culture africaine, l’échange entre les peuples, le soutien aux populations en souffrance ainsi que la sensibilisation aux causes solidaires, éco-logiques et humanitaires à travers différentes mani-festations. L’objectif est de favoriser l’échange en double sens c’est-à-dire d’utiliser les expériences, le travail et les réfl exions découlant de la rencontre France-Afrique pour former, raconter, échanger, transmettre sur le développement durable et l’éco-logie.

Concrètement, EDDUFAO propose des ateliers de sensibilisation, des échanges entre les jeunes en diffi culté, des expositions, des manifestations, pour construire ensemble et vulgariser les cultures, cou-tumes et différences… En deux mots, c’est rendre plus accessible l’échange entre les peuples, réfl é-chir ensemble pour demain et apporter soutien et complicité aux populations en souffrance, en France comme en Afrique. C’est aussi un travail d’échange de pratiques. Entre africains et français, nos approches sont parfois antinomiques et favori-sent ainsi une prise de recul et une certaine analyse des pratiques quotidiennes. Ce qui nous paraît nor-mal dans un pays ou l’autre, prend dans cette ren-contre, une dimension d’introspection et de travail subtil avec le sensible et l’humain.

En Afrique, la démarche d’EDDUFAO est d’aider en s’adaptant au fonctionnement et au réseau africain, de permettre aux structures de fonctionner à terme de façon indépendante fi nancièrement et logistique-ment.

La démarche vise avant tout un soutien qui garde constamment à l’esprit l’autonomisation à moyen terme des projets, l’autosuffi sance, l’autogestion des structures mises en place et la responsabilisation des acteurs locaux. Le travail s’ajuste donc dans des propositions équitables et durables, pouvant être perpétuées dans le temps, avec les moyens sur place, dans une logique de débrouillardise et de récupéra-tion. L’objectif central est celui de la modulation des activités, l’adaptabilité en fonction des souffrances, besoins, pénuries et crises. Tous les projets sont éla-borés avec les communautés ou les groupes, après une phase assez longue, d’évaluation, de discussion et de réfl exion et sont ensuite soutenus et portés par les acteurs locaux, en utilisant au maximum les réseaux et structures déjà présentes sur le terrain.

Les publics accueillis, en France comme en Afrique, transportent bien souvent, dans leurs sillons, des problématiques et souffrances spécifi ques à la pau-vreté et au désœuvrement. La honte, le rejet, la rup-ture du désir, les angoisses fi nancières et la diffi culté pour se projeter dans le futur, sont donc des points sensibles, abordés aussi bien d’un point de vue éthique que pragmatique. Construction, reconstruc-tion, réhabilitation, réinsertion, formation, soutien physique et psychologique sont donc des piliers fon-damentaux de notre approche. Il s’agit avant tout de construire ensemble en considérant l’individu dans sa globalité avec son histoire, son ethnie, ses racines, ses spécifi cités… C’est dans cette rencontre entre la France et le Mali qu’est né le projet EDDUFAO. C’est une alternative concrète pour ceux à qui l’es-poir a été ôté. C’est un outil de rencontre... Aider les plus démunis, échanger, comprendre ce qu’est l’autre, respecter les divergences et les coutumes, faire ensemble pour construire demain.

02 - Historique -

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EDDUFAO FRANCE

EDDUFAO MALI

Organigramme EDDUFAO

03- Organigramme -

Mairie de Fleury-Mérogis / 12, rue Roger Clavier 91700 FLEURY MEROGISTel : 0(033) 1 60 16 98 57 ou 0(033)6 64 81 73 38 Mail : [email protected] / Site : www.eddufao.com

SIÈGE PRINCIPAL : LE CASE DE BAMAKOCentre d’accueil sportif et éducatif pour enfants

Rue 235, Porte 464 -268 Torokorobougou. Commune V. BAMAKOTél : (00223) 930.96.60 / Mail :EDDUFAOmali@hotmail .com

Président : Christian Le BorgneVice président : Yannick RoyerVice présidente : Maet Charles

Vice président : Indé OmbotimbéTrésorier : Dominique Béal

Président d’honneur : Indé OmbotimbéPrésident : Moustafa MagassoubaVice présidente : Aïssata Traoré

Vice président : Christian Le BorgneTrésorier : Namory Coulibaly

Trésorier adjoint : Boubacar Tounkara

Trésorière adjointe : Pauline BuchéloSecrétaire : Brice Laboriaux

Secrétaire adjoint : Jérome GrauhanSecrétaire adjoint : Antoine Distéfano

Trésorier adjoint : Satou KasambaraSecrétaire : Cheik Traoré

Secrétaire adjoint : Belco KadjoSecrétaire adjoint : Issa Thiéro

Secrétaire adjoint : Issouf Diarra

ANTENNE EDDUFAO GANADOUGOU

ANTENNE EDDUFAOANTENNE EDDUFAO MANDE

PAYS DOGON

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Les outils

Le projet du CASE de Bamako est initié depuis 2006 et constitue le point d’initiation de plusieurs projets. EDDUFAO loue pour son siège au CASE (Centre d’Accueil Sportif et Éducatif pour enfants) une salle de classe et un bureau dans le quartier de Toroko-robougou en Commune V du district de Bamako. Cette antenne draine des enfants de la Commune V et VI. Le centre a, à son actif, 50 enfants de 6 à 17 ans

et 27 enfants handicapés ainsi que de nombreuses familles. En 2007, les statuts de l’association EDDUFAO Mali sont déposés auprès du gouvernement Malien.

Le CASE est relié à trois antennes à l’extérieur de la capitale (Mandé, Pays Dogon, Ganadougou) où des actions sont également entreprises.

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L’objectif est de proposer des lieux d’éducation, de formation, de soutien social, permettant l’accompa-gnement individualisé, l’alphabétisation, l’initiation du mouvement associatif et démocratique, la dynami-sation de la vie de quartier et le réinvestissement économique.

- L’école du CASECette école a vu le jour en 2006. Elle accueille 50 des enfants « des quartiers et des rues » de trois quartiers de la Commune V (Torokorobougou, Sava-libougou et Bacodjicoroni). Ces enfants sont pour la plupart issus de milieux très pauvres et n’ont ni eu accès à l’école, ni appris un métier. Une salle de classe est ouverte quatre journées par semaine et propose des cours de français et bam-bara, gratuitement. Des cours de soutien scolaire individualisés sont aussi proposés aux enfants les plus en diffi culté.

- Les cours du soir pour adultesLe CASE propose des cours du soir, ouverts aux adultes. Différents modules sont proposés : alpha-bétisation, cours de droit des enfants, formation en gestion d’entreprise, théorisation des principes du mouvement associatif, formation en gestion adminis-trative et fi nancière, suivis des micro-crédits.

- La formation professionnelleLa formation professionnelle et la réinsertion nous tiennent à cœur. Pour un grand nombre de per-sonnes (enfants ou adultes) accueillies au CASE, la professionnalisation, la création de commerce, l’ap-prentissage de métiers adaptés à la vie de Bamako sont vitaux.

Des formations professionnelles plus spécifi ques sont proposées ponctuellement (confection de bijoux, informatique, fabrication de produits cosmé-tiques…) aux associations ou aux parents d’enfants handicapés.

- Le sportDes activités sportives (foot et basket) sont pro-posées aux enfants. Deux équipes de foot ont été constituées ainsi qu’une équipe de basket réservée aux douze fi lles qui fréquentent le CASE. Les entraînements ont lieu le samedi et des matchs intercommunaux sont organisés le dimanche. Des tournois amicaux sont organisés au moins deux fois dans l’année (Bamako et Mandé), et se ponctuent par un trophée avec remise de prix pour le groupe de jeunes vainqueurs.

Le sport est un excellent moyen de réinvestir le lien social et le soutien mutuel, de travailler les règles et les codes, de reprendre confi ance en ses capacités et celles des autres. Ces activités permettent éga-lement aux enfants de Bamako de découvrir, pour certains, l’extérieur de la ville (au moment des tour-nois), de rencontrer des enfants de la brousse et des modes de vie différents (hébergement des enfants en famille, milieu extra-urbain…).

- Le journal du CASEUn journal est rédigé trimestriellement et relate la vie de quartier, les évènements nationaux et interna-tionaux, les nouvelles des villages des antennes. C’est un support pédagogique d’investissement de l’écriture et de sensibilisation à l’information. En Afrique, l’accès aux journaux et à l’information n’est pas aisé pour cause d’illettrisme mais aussi parce que tous les journaux sont écrit en français (langue

Le CASE de Bamako : un lieu de formation et d’accompagnement

« C’est en essayant encore et encore que le singe apprend à bondir »

- Les outils -

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Les outils

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non naturelle pour les maliens). Le travail autour du journal est donc une base de familiarisation avec la lecture de la presse pour les jeunes. En France, il est utilisé lors des ateliers de sensibilisation, auprès des partenaires et permet d’entretenir le lien, d’infor-mer des nouvelles...

- Le groupement jeuneUn groupement jeune a été constitué depuis 2007. Il a pour objectif de consolider le soutien et l’entraide mutuelle entre eux et de donner une part active à la voix des jeunes dans le fonctionnement associatif. Ils bénéfi cient d’une caisse indépendante et peuvent organiser des événements.

- Travail avec le centre de détention de Bollé (Bamako)Un partenariat entre, le CASE, l’ASFOM (Asso-ciation des Femmes de Bollé), l’assocation Maréo (mouvement d’assistance aux enfants des rues et orphelins) et la prison de Bamako, permet pour les jeunes et les femmes incarcérés de bénéfi cier de programme de formation (alphabétisation, gestion, micro-crédit…), d’activités sportives (foot), d’ate-liers de professionnalisation (couture, confection de sacs) et d’aides matérielles.

« Un enfant, Un cahier, un crayon »Ce projet a débuté en 2006 avec des écoles française de la région parisienne et sept écoles de Bamako, ainsi que des écoles de brousse (Guéna, Kaka - antenne Mandé, et Mory - antenne Pays Dogon). Il a été coordonné par le CASE de Bamako.

L’opération est simple puisqu’elle consiste à faire un geste de soutien aux écoles et familles en situation de précarité, en offrant, au moment de la rentrée scolaire, pour chaque élève : un cahier, un crayon, une ardoise, un ballon et une orange. Une aide est également apportée à l’école pour le matériel sco-laire de base (pot d’ardoisine, banc, table…) en fonc-tion des besoins de chaque lieu.

L’objectif de cette opération englobe à la fois l’aide matérielle apportée aux élèves et aux écoles, mais vise également un impact indirect autour du lien avec les communautés africaines, avec le réseau social et associatif. Cela permet également une réelle évalua-tion des conditions de scolarisation sur le terrain et une intégration au réseau institutionnel africain.

- Une équipe pluridisciplinaireL’équipe du CASE de Bamako est constituée de quatre postes fi nancés par EDDUFAO : - Un animateur-coordinateur : Indé Ombotimbé- Deux moniteurs de sports : Namori Coulibaly et

Yssouf Diarra- Un enseignant : Cheik Traoré

Ainsi que : - Une conseillère au handicap : Mme Soumaré (Han-

dicap Mali) ;- Un agent de liaison avec l’antenne du Mandé :

Namori Coulibaly ;- Un agent de liaison avec la prison de Bollé, éduca-

teur : Brouama Coulibaly.

- Les outils -

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Handicap

La situation des enfants ayant un handicap n’est pas évidente au Mali. Bien souvent les familles, se retrou-vent isolées, fragilisées et démunies face à leur jeune. En brousse, il est fréquent que ces enfants soient

cachés, non scolarisés, sans suivi médical, isolés ou rejetés. Il est donc important de sensibiliser la com-munauté au handicap, de soutenir les familles et d’instaurer des suivis des enfants

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L’association parraine au Mali, des enfants handica-pés ou démunis et leur famille. Ce travail se fait en association avec Handicap Mali et le Centre National d’Appareillage Orthopédique du Mali – CNAOM- (pour les aides en prothèses, tricycles, béquilles et le suivi des familles), avec la Pouponnière de Bamako (aide alimentaire), l’école des Aveugles, les écoles et le CASE.

Le soutien peut être, social, fi nancier, scolaire, médi-cal… suivant les nécessités. L’objectif est de tra-vailler en réseau, de relayer avec les structures de soin existantes et de suivre dans le temps de façon individualisée chaque situation.

Une trentaine d’enfants ayant un handicap et leur famille sont suivis en 2009 au CASE. Ils se trou-vent sur Bamako, mais aussi sur les antennes Mandé (CASE Santé de Djélibani) et Gandougou. Ils bénéfi -cient d’une prise en charge des frais de scolarité, de transport lors des visites au centre de rééducation ou d‘autres soutiens variés et adaptés en fonction de chaque problématique.

Un soutien individualisé et global : Chaque famille peut bénéfi cier de plusieurs types d’aide visant à renforcer à la fois l’éducation et la cohésion familiale, ainsi que le pouvoir économique.

Les projets sont toujours ajustés et réfl échis avec les familles en fonction de leurs problématiques, chemi-nements et besoins. Les soutiens peuvent être : - Alimentaires (bouillie muzuola, riz…) pour les enfants en très bas âge – Partenariat avec la Pou-ponnière de Bamako ;

- Scolaires (frais scolaires, fournitures, scolarité spécialisée, aide au devoirs et soutien scolaire au CASE…) – Partenariat avec les écoles et l’école pour aveugles de Bamako ;

- Rééducatifs (évaluation et suivis médicaux et para-médicaux, rééducations…) ;

- Appareillages (soutien aux appareillages orthopé-diques, ophtalmologiques, aide à la locomotion…) ;

- Partenariat avec le CNAOM et Handicap Mali ;- Economiques et commerciaux (aide sous forme de

micro-crédits, aide à la constitution de micro-com-merces, aide à l’ouverture de compte bancaire ;

- Educatifs et formatifs (cours de soutien, alphabéti-sation, formation professionnelle, cours de gestion et fi nance) ;

- Psychologique et social (groupe de parole, suivi individualisé…).

Mme Soumaré, responsable au CNAOM de Bamako, oriente les enfants et leur famille jusqu’à EDDUFAO et participe aux réunions de « groupe de parole Familles Handicap ». Elle conseille et coordonne éga-lement les suivis des enfants handicapés de la sec-tion « Parents/Enfants Handicap du Mandé ».

Les micro-crédits : Chaque famille peut bénéfi cier du programme d’aide « Micro-crédit individuel », visant à la consti-tution d’un petit commerce. Ces aides permettent aux parents, souvent affaiblis par le handicap de leur enfant, de retrouver une force fi nancière et une place sociale différente.

Les groupes de paroles : Des groupes de paroles sont organisés chaque mois, regroupant toutes les familles ainsi que celles bénéfi ciant de l’aide « Micro-crédit ». Soutien moral, échange d’expériences et conseils de profession-nels y sont proposés. Les parents peuvent se por-ter assistance et conseils, retrouver le courage et l’espoir qui peuvent parfois leur faire défaut dans ce parcours diffi cile.

« Section Parents/Enfants Handicap »

« Quand on tombe de l’arbre on n’a pas le choix des branches »

- Handicap -

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Handicap

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Le CASE Santé de Djélibani est actif depuis 2006. Il se trouve dans l’antenne Mandé d’EDDUFAO et regroupe trois principaux villages de brousse (Guéna, Kaka et Djélibani). Un agent de Santé et son assistant y accueille les habitants des villages envi-ronnants ainsi que les familles d’enfants handicapés, pour des consultations de soin. Le suivi est consigné et une pharmacie est réapprovisionnée mensuelle-ment à hauteur de 35.000 Frs CFA (45 €). Une colla-boration étroite est aussi instaurée avec le praticien traditionnel du village.

Section « Parents/Enfants Handicap » du Mandé : Les enfants handicapés sont suivis en partenariat avec la section « Parents/Enfants Handicap » de Bamako. Certains jeunes se déplacent à la capitale pour y affi ner le suivi (consultation spécialisée, réé-ducation, appareillage…).

L’équipe de soin : L’équipe de soin du CASE Santé Mandé de compose de trois agents rémunérés par EDDUFAO : - Un agent de Santé : Balla Keïta ;- Un auxiliaire de Santé : Moussa Keïta ;- Un praticien traditionnel : Karmoko Camara.

« Parrainage Enfants Handicap » : En France, des parrains peuvent accompagner les enfants handicapés de la section « Parents/Enfants Handicap ». L’engagement est avant tout un sou-tien, un échange et une complicité entre le jeune, sa famille et le parrain. Les liens sont individualisés, permettant à chacun de se rencontrer. Le parrain participe activement au projet de l’enfant et de sa famille. Il est informé des nouvelles, peut correspondre avec son fi lleul et prendre part aux décisions concernant le suivi et l’insertion du jeune.

Echange Handicap France/Mali : Un projet d’« Echange Handicap France/Mali » a été mis en place en 2008, sur une initiative de l’Asso-ciation des Paralysés de France, par la constitution d’une base d’échange entre des jeunes ayant un han-dicap en France et au Mali. Cet échange se concré-tise par des échanges postaux, internet, visioconfé-rence, blog, mini-journal… autour des questions et réfl exions soulevées par les jeunes. C’est une façon de dépasser les frontières des pays, d’accueillir les différences et fragilités de chacun, de parler au sens large du Handicap.

Antenne Mandé : Le CASE Santé de Djélibani.

France-Afrique : parrainages et échanges

- Handicap -

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Économie solidaire L’idée d’initier des projets à visée économique est venu d’un constat : « Beaucoup d’associations et d’ONG interviennent de façon circonstancielle et souvent sans tenir compte des besoins réels des bénéfi ciaires » (Indé Ombotimbé), sans penser aux jours prochains. Ces actions aboutissent souvent à un échec des projets, entrainant désillusion et déception tant pour les acteurs locaux que pour les initiateurs.

Après réfl exion, il nous a semblé plus judicieux, d’en-visager des solutions durables basées sur les initia-tives et propositions des acteurs locaux.

L’enjeu économique est le ressors le plus effi cace face à la précarisation et la paupérisation de la popu-lation. « Plutôt apprendre à l’autre comment pêcher plutôt que de lui donner du poisson ». En allant dans le même sens, il nous a semblé indispensable, pour entreprendre une action effi cace à moyen et long terme, « d’aider l’autre à construire sa propre exploitation de poisson, après avoir appris ensemble à pêcher »… Des fondements indispensables à la construction d’une société plus juste où les hommes ont les moyens d’avoir accès à l’éducation et la sco-larisation, mais aussi à l’insertion économique, à la réinsertion sociale et à la dignité d’une vie accep-table.

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Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la dynamisation de l’économie, EDDUFAO propose des micro-crédits afi n d’aider à la création d’artisanat, de petits commerces, élevage, maraîchage (pour les villages de brousse).

Les micro-crédits : un essor économique pour la micro-entreprise

Circuit d’orientation et de suivi des micro-crédits

ÉTUDE DU DOSSIER :Si famille avec un enfant handicapé, l’orientation des parents se fait avec

Mme Soumaré (Responsable de Handicap Mali)

FORMATION DE 4 JOURNÉES :Gestion et économie

Transport et nourriture pris en charge par EDDUFAO

REMBOURSEMENT :Échéance par semaine. Négociation

du montant et de la durée en fonction de l’activité mise en place

ADHESION EDDUFAO MALI :Les bénéfi ciaires adhèrent à

EDDUFAO. Propositions de cours du soir (alphabétisation, gestions…)

ou réunions

CAISSE DE CRÉDIT :Argent remboursé + 10 % pour le 1er micro crédit Argent remboursé + 5 % pour le 2ème micro crédit

DÉBLOCAGE DES FONDS

CONSTITUTION DU DOSSIER : Étude de marché, faisabilité

EDDUFAO Mali

VALIDATION EDDUFAO : Validation EDDUFAO Mali

Demande d’accord du dossier par EDDUFAO France

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- Économie solidaire -

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Les micro-crédits sont proposés, en priorité, aux femmes sortant de centre de détention de Bollé, aux parents de la section « Parents/Enfants, Handicap » et aux associations ou groupements (association de femmes, et parents d’élèves…).

Les montants des micros crédits sont de 50.000 FR CFA (75 €), pour les crédits individuels, et de 100.000 FR CFA (150 €), pour les groupements. Tous les bénéfi ciaires remboursent, au bout de 6 mois, avec un intérêt solidaire de 5 à 10 %. L’intérêt solidaire est reversé dans son intégralité aux caisses de dépôt qui permettent de réinvestir et développer les micro-crédits.

En accompagnement des micro-crédits, sont pro-posés, des réunions mensuelles et des modules de formation : alphabétisation, apprentissages des bases en gestion de micro entreprise, activités rémunéra-trices, remboursement du micro crédit, amortisse-ment des projets, investissements, seuil de rentabi-lité, thésaurisation…

Les micro-crédits ont pour objectifs prin-cipaux : - Permettre aux individus ou groupes de retrouver

espoir et travail, dans une démarche d’autonomi-sation de suivi individualisé et de professionnali-sation ;

- Aider l’individu dans son accès à la gestion de l’ar-gent. En Afrique les comptes bancaires sont rares, les vols réguliers, induisant parfois des gestions fi nancières souvent peu tournées vers le futur, qui se contentent de trouver des solutions au pré-sent. L’accompagnement fi nancier est donc une démarche globale pouvant aller jusqu’à l’appui pour l’ouverture d’un compte bancaire ou l’explicitation des circuits de fi nancements, des potentialités pour chacun…

- Le contrôle et la transparence de la gestion fi nan-cière. Les personnes ayant adhérées pour une demande de micro crédit peuvent suivre chaque étape du remboursement, signent des reçus et ont accès aux informations concernant l’utilisation des fonds de la caisse micro-crédit.

En brousse, les marges d’actions économiques sont souvent très faibles. La population peut subvenir à ses besoins quotidiens mais ne peut faire face en cas de crise, de pénurie ou de catastrophe naturelle. De plus, la mondialisation a entraîné un écroulement des économies locales mises en place depuis longue date (coton, arachide…) affaiblissant encore les villages.

Nous avons donc entrepris avec l’antenne du Mandé (qui regroupe les trois principaux villages de Guéna, Kaka et Djélibani) de mettre en place des projets simples permettant de faire face aux aléas de la vie et des périodes diffi ciles.

L’idée des greniers solidaires est basée sur une pra-tique traditionnelle de stockage de céréales dans des petits greniers. L’idée consiste donc à acheter du Mil en grande quantité au moment de la récolte (période de coût faible), de le placer dans des gre-niers et le revendre au moment de l’augmentation du cours du Mil ; générant ainsi un bénéfi ce qui pourra être réinvesti dans les actions des villages ou dans l’extension du projet Banque Solidaire.

Une partie du Mil sera destinée à la revente sur la marché de Bamako à la période de soudure, l’autre partie sera stockée pour constituer une banque de prêts de céréales : la Banque Solidaire. La Banque propose aux membres locaux d’EDDUFAO Mandé, une sorte de prêt de céréales. Les prêts sont valables une saison et peuvent être remboursés en Mil à la récolte suivante.Les bénéfi ciaires sont prioritairement des familles en situation précaire, reconnues honnêtes. Les reve-nus et nécessités sont évalués afi n de s’ajuster aux mieux avec les besoins des trois villages. Chaque famille pourra bénéfi cier d’un prêt de 50 Kg.

La « Banque Solidaire »Du grenier traditionnel à la banque alimentaire :

Économie solidaire

- Économie solidaire -

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Économie solidaire

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La formation professionnelle et la réinsertion au sens le plus large du terme, sont des approches qui nous tiennent à cœur. L’école est nécessaire et indis-pensable, mais pour un grand nombre de personnes (enfants ou adultes) accueillies à EDDUFAO Mali, la professionnalisation, la création de commerce, l’ap-prentissage de métiers adaptés… sont vitaux. Il nous semble fondamental de diversifi er les propositions d’apprentissage, de formation et de commerce…

Le but est également de trouver des sources de fi nancements variés qui permettent une pérennisa-tion de nos activités de façon autonome.

Il s’agit donc d’un commerce solidaire où tous les objets artisanaux sont fabriqués par les partenaires maliens (artisans, bénéfi ciaires de micro-crédits, détenus de la prison de Bollé, groupement et asso-ciation de femmes…). Chaque produit est acheté à un prix équitable et revendu à des prix justes en France. Les bénéfi ces sont intégralement reversés à l’antenne EDDUFAO Mali.

L’artisanat principalement développé se compose de bijoux et de colliers traditionnels, de bracelets pour enfants, d’objets, boîtes et écrins en cuir, d’objets décoratifs et de produits cosmétiques (beurre de Karité et de Mangue, huile de Baobab…).

Artisanat et commerce solidaire

- Économie solidaire -

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L’appauvrissement progressif des sols, les intem-péries, le manque de moyens, l’écartèlement de l’Afrique entre tradition et occidentalisation, amè-nent de nombreux maliens en manque de res-sources, dans un exil épuisant, violent et souvent appauvrissant, de la brousse vers les mégalopoles.Là, la situation s’empire bien souvent, regroupant les pauvres dans des zones, où, maladies, illettrisme, souffrance, malnutrition, pauvreté et désespoir concoctent un mélange amer pour les générations de demain. Il nous a donc semblé nécessaire d’aider les villages de brousse à retrouver un pouvoir éco-nomique et attractif, à construire afi n d’éviter que les jeunes générations ne se réfugient dans les capitales. C’est-à-dire permettre aux villageois de réinvestir leur patrimoine, leurs connaissances ancestrales du travail de la terre.

Les « potagers de l’espoir » ou « potagers soli-daires » s’appuient sur l’idée simple qui consiste à doter, en semences et matériels de travail, des grou-pements ou associations des villages, pour faire du maraîchage en temps plein (durant douze mois de l’année) et ainsi accéder à une autonomie fi nancière et alimentaire.

Le potager est une base sous-jacente à un projet plus vaste comprenant toute la ferme ! C’est-à-dire une partie agricole plus étendue, comprenant l’éle-vage, la gestion du matériel, le circuit de revente, un fonctionnement coopératif… mais aussi un centre d’expérimentation, de réfl exion et de formation aux techniques de maraîchage, de gestion, et de distribu-tion des produits agricoles.

En préambule, une histoire avant le potagerLa conception d’EDDUFAO est de rendre autonome, autosuffi sant et autogéré les villages, et de soutenir les infrastructures locales à visées sociales, éducatives, sanitaires et économiques. Il est donc indispensable avant de poser les premiers sillons d’un maraîchage à visé économique, de renforcer les bases associa-tives, démocratiques et participatives de la vie des vil-lages… C’est-à-dire respecter le fonctionnement tra-ditionnel africain et renforcer la cohésion de groupe à travers plusieurs actions impliquant les groupements (femmes, association des parents d’élève…), la hié-rarchie classique (chefs et anciens…) et les minori-tés… avec pour objectif principal la favorisation des échanges, des palabres et l’implication du plus grand nombre. En amont, plusieurs actions ont donc été ini-tiées depuis 2005 : - Dynamisation de la vie locale par le travail avec les

associations du CASE Santé (pharmacie, forma-tions santé), des parents d’élèves (restructuration et investissement dans l’école, suivi des élèves), des femmes (petits commerces, formation à l’artisanat) ;

- Développement de petits commerces (beurre de Karité, artisanat solidaire pour la France) ;

- Agrandissement d’un espace de préservation des arbres sous la forme d’une pépinière (plantation d’arbres fruitiers permettant l’exploitation de ver-gers et la sensibilisation à l’écologie et l’économie durable) ;

- Formations proposées en gestion, petits com-merces, micro-crédits, vie associative ainsi que des ateliers d’alphabétisation ;

- Mise en place des « Greniers et Banques Solidaires » ;- Micro-crédits accordés aux groupements de femme.

Aide à la préservation des villages de brousse et du patrimoine africain : le potager

Agriculture

« Un acacia ne tombe pas à la volonté d’une chèvre maigre qui convoite ses fruits. »

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JTS et les semences du Jardin TropicalCe travail serait impossible sans le partenariat avec l’entreprise JTS (« Les semences du Jardin Tropical » dont l’objectif est de « Lutter contre la faim et la malnutrition en cultivant un jardin potager familial »). JTS vend des semences et du matériel adaptés aux régions arides, ayant une très bonne productivité, à des prix équitables.Un premier potager solidaire a été crée dans les vil-lages de Djélibani (potager) et Guéna (Jardin Médi-cinal). Ces potagers sont initiés par l’antenne Mandé et sont donc au bénéfi ce de toute la population.

Le potager solidaire et ses objectifsPlusieurs objectifs sont importants dans ce projet. C’est un moyen fi able pour :

- Nourrir les villages en légumes et légumineuses variés ;

- Créer des potagers à but économique à destina-tion d’écoles, des cases Santé et des groupements de femmes. Ces potagers sont :

* Plus économiques en arrosage (économie de 50 à 80 %),

* Plus productifs (2 à 3 fois),

* Plus respectueux de l’environnement.

- Centraliser les moyens de production (irrigation, compostage, outils agricoles) ;

- Mettre en place une structure de type coopérative amenant formation et assistance ;

- Ouvrir un centre de formation EDDUFAO dans lequel sont proposés des cours techniques de culture JTS, des stages de gestion et d’économie durable et des cours d’alphabétisation ;

- Construire un circuit de distribution de la produc-tion maraîchère (transport, commercialisation) ;

- Soutenir les groupements (associations des parents d’élèves, association des femmes, comités Santé) pour l’accès et le développement de leurs pota-gers : « Potagers Scolaires » et « Potagers groupe-ment de femmes » ;

- Gérer les pépinières et les zones de production EDDUFAO (Replantation d’arbres fruitiers, pré-servation des sols…).

Les pépinières associées au potagerL’objectif est de mettre en place des pépinières pour assurer la protection et le développement des parcs de production de karité, de manguier de papayer, de citronnier… ainsi que la restructuration des sols, et la protection d’un environnement fragilisé par des coupes excessives. Les pépinières permettent des alternatives agricoles et la préservation de l’envi-ronnement.EDDUFAO achète les arbres pour les replanter. Le vendeur garantit l’arbre en cas d’échec de la replan-tation. Le suivi des arbres est sous la responsabilité, d’agents formés et rémunérés par EDDUFAO.

Le module « Plantes médicinales »Un jardin de plantes médicinales a été mis en place à Guéna par le guérisseur traditionnel Kamaroko Camara, reconnu offi ciellement par l’état malien. Il a souhaité travailler avec l’association pour dévelop-per et protéger la pharmacopée traditionnelle, sou-vent première réponse aux maux et maladies de la population.

La production de ce jardin sera revendue sous forme de décoction et de tisane, dans un travail de collabo-ration avec le CASE Santé (ayant une approche plus occidentale du soin).

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Fonctionnement et gestion des bénéfi cesUn bilan fi nancier est fait tous les six mois et est approuvé par les différents partenaires de l’antenne (section Santé, association des parents d’élèves, groupement de femmes).Les bénéfi ces réalisés, après coût de fonctionne-ment, seront divisés en cinq parties égales : - 20% destinés à la « Caisse de micro-crédits EDDU-

FAO Mandé » ;- 20% reversés au « CASE Santé EDDUFAO Mandé »

et à l’association des parents d’élèves ;- 20% au bénéfi ce de la « Banque de céréales » ;- 20% destinés au développement de la « Coopéra-

tive - Potager et Ferme - EDDUFAO Mandé » ;- 20% reversés au profi t des structures de formation

EDDUFAO Mandé.

L’équipe maraîchageDeux postes sont fi nancés par EDDUFAO afi n d’as-surer la formation, et le suivi des potagers : - Deux agents Potagers : Ténémakan Keïta et

Modibo Keïta.

Un poste est également fi nancé sur le CASE Santé et utilisé entre le CASE et le potager, dans la section jardin médicinal : - Un praticien traditionnel : Karamoko Camara.

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Échange France-mali

En France, EDDUFAO soutient un travail continu d’explication, de vulgarisation, de sensibilisation à travers plusieurs propositions (expositions de pho-tos, débats, discussions, constructions d’ateliers d’écriture, de dessin, échanges France-Mali…) avec des élèves, des détenus et des publics variés, autour

des thèmes de la solidarité internationale, du déve-loppement durable, du respect entre les peuples et de l’écologie. Ces projets se font avec les respon-sables de chaque secteur (enseignants, éducateurs, animateurs…).

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Tous les projets sont, avant d’être des espaces de sensibilisation, des lieux d’écoute et de partage, où démocratie et participation, sont développées. Les idées sont étayées avec les jeunes et chacun est libre de prendre la place qui lui convient dans le projet. Le respect de tous, l’échange et l’initiative sont des valeurs qui guident les temps de travail. Le but est de construire des espaces où la parole, les idées et point de vue peuvent s’échanger librement, où les projets sont construits pas à pas en fonction des propositions et engagements des jeunes.

Sensibilisation : Ateliers « Un texte, Une photo pour le Mali » ou « Dessins Solidaires ». Des ateliers de sensibilisation à la solidarité inter-nationale sont proposés depuis 2006, à base de jeu d’écriture et graphique (textes, dessins….), de dis-cussion et de réfl exion, à partir de photographies issues des projets initiés au Mali.

Ces activités sont initiées auprès des écoles, de centres d’insertion, de centres de jeunes détenus et des centres d’animation et sociaux. Elles peuvent se poursuivre sur des expositions « les enfants de l’es-poir » associant les photographies et les productions des jeunes (commentaires, textes, dessins, produc-tions variées).

Les expositions « Les enfants de l’espoir » Chaque famille peut bénéfi cier du programme d’aide Des expositions se déroulent tout au long de l’an-née dans différents lieux publics (café, lieux socio-culturels…) et privés. Elles sont réactualisées en fonction des nouvelles du Mali, des productions des jeunes lors des ateliers de sensibilisation, et des thé-matiques souhaitées (enfance, éducation, développe-ment durable, économie solidaire, potager, eau…)

Ces expositions permettent de restituer le travail effectué et de proposer à tous les publics un espace de réfl exion et de rencontres.

Actions de sensibilisation auprès des jeunes et du grand public.

« L’étranger te permet d’être toi-même, en faisant, de toi, un étranger. »

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Correspondance et Parrainage « École à École » : Depuis 2005, plusieurs écoles de la région pari-sienne ont souhaité correspondre (lettre, internet) avec des écoles maliennes, puis les soutenir sous forme de parrainage (achat d’arbres pour la cour de récréation, soutien fi nancier pour le matériel sco-laire…).

Ces projets se poursuivent tout au long des années scolaires et permettent aux enseignants d’utiliser des supports pédagogiques pour parler de la ren-contre entre les peuples, du développement durable ou de l’écologie. Pour les jeunes, c’est un bon moyen de rencontrer des alter différents, de s’ouvrir au monde et aux problématiques de la civilisation moderne dans laquelle nous sommes.

D’autres écoles s’associent au projet de façon plus ponctuelle, lors des opérations « un enfant, un cahier, un crayon » par exemple.

Correspondance entre des collégiens et les enfants du CASE. Depuis 2006, douze jeunes du CASE, ont été choisis pour communiquer par mail avec des classes de cin-quième d’un collège parisien. Cet échange a ensuite débouché sur la construction d’un blog (www.eddu-fao.com). Ce travail se perpétue d’année en année avec la motivation et l’enthousiasme des jeunes.

Échange Handicap France/Mali. Un projet d’« Échange Handicap France/Mali » a été mis en place en 2008, sur une initiative de l’Asso-ciation des Paralysés de France, par la constitution d’une base d’échange entre des jeunes ayant un han-dicap en France et au Mali. Cet échange se concré-tise par des échanges postaux, internet, visioconfé-rence, blog, mini-journal… autour des questions et réfl exions soulevées par les jeunes. C’est une façon de dépasser les frontières des pays, d’accueillir les différences et fragilités de chacun, de parler au sens large du handicap.

Correspondances, échanges et parrainages.

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Opération « un enfant, un cahier, un crayon » Ce projet a débuté en 2006, sur l’initiative d’une école, d’un lycée et d’un centre de détention, de la région parisienne. Sept écoles de Bamako et quatre écoles des antennes extérieures ont été parrainées pour l’opération. Les résultats encourageants ont stimulé un élargisse-ment du projet au fur et à mesure des années.

L’opération est simple puisqu’elle consiste à faire un geste de soutien aux écoles et familles maliennes en situation de précarité, en offrant, au moment de la rentrée scolaire, pour chaque élève : un cahier, un crayon, une ardoise, un ballon et une orange. Une aide est également apportée à l’école pour le maté-riel scolaire de base (pot d’ardoisine, banc, table…) en fonction des besoins de chaque lieu.

C’est un moyen de dynamiser la place de l’école et les partenaires associatifs (parents d’élèves, mères…) au Mali. Cette opération a une signifi ca-

tion particulière en ce sens qu’elle coïncide chaque année avec le mois de la solidarité célébrée par le gouvernement du Mali et avec le mois bénit du carême chez les musulmans.

Les écoles partenaires, en France, suivent le pro-jet et préparent à cet effet, des banderoles, des affi ches… destinées à encadrer la fête qui a lieu lors de la remise des dons. C’est un très bon support pédagogique pour susciter réfl exion et discussion autour de l’éducation, de la scolarisation en France et au Mali.

Vente d’artisanat marché de Noël Certains jeunes (lycées et collèges) ont souhaité aller plus loin dans le soutien de l’association et se sont engagés à vendre de l’artisanat solidaire EDDU-FAO, lors des marchés ou des rencontres jeunesse. Des marchés de Noël, des expositions et collectes de fonds ont été organisés par les jeunes. Tous les bénéfi ces sont réinvestis dans les activités au Mali, en fonction des propositions et envies des jeunes.

Actions de soutien à l’initiative des jeunes.

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Nos partenaires

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France :

Mairie de Fleury-Mérogis : * Service de la vie associative * Service de la réussite éducative * Service jeunesse

Morsang-sur-Orge : * Maison de l’Environnement

et de la citoyenneté Morsang-sur-Orge * École Irénée Joliot Curie * Classe de cinquième du Collège Charles Péguy * Caisse des écoles de la ville

de Morsang-sur-Orge * École Paul Langevin

St Geneviève des Bois : * Lycée professionnel Paul Langevin * Villejuif * Service Jeunesse

* Val d’Orge * Service de la Politique de la Ville

Départements : * Conseil Général Essones (Crési) * Préfecture de l’Essones

Administration pénitentiaire : * Direction de la Maison d’arrêt

de Fleury-Mérogis * Services administratifs (DAF, informatique) * SPIP de l’ESSONNE (Service pénitentiaire

d’Insertion et de Probation)

Association : * Association des Paralysés de France * Association le VerSolaire * Association Diversité Familiale * Association du MESS des Maisons d’arrêts de

Fleury-Mérogis

Entreprises : * Banque BNP Paribas * Société CORE (recyclage cartouche

d’imprimantes) * JTS Semences. Site : www.jtssemences.com * Société Tao Attitude (vente des produits

cosmétiques) * Art & Dev. Vente de l’artisanat (petites voitures

fabriquées avec des canettes vides à Madagas-car)

Afrique :

Divers :* Samu International de Bamako* Centre Pénitentiaire de Bollé (Bamako)- ASFOM (Association pour les Femmes Détenues)- Association Maéro (Association pour le Centre de Jeunes Détenus)

* CNAOM de Bamako (appareillage et suivit des enfants handicapés)

* Pouponnière de Bamako (aide alimentaire)* École pour aveugle de Bamako

(suivi d’enfants aveugles et malvoyants)* Pharmacie Centrale de Bamako* Groupement Tamalchèque de Bamako

(confections d’artisanat en cuir)* Artisans du Souk de Bamako (montage de colliers)

Mairie :* Mairie de Siby* Mairie de Mory* Mairie de Niéna

Correspondances, échanges et parrainages.

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Création et réalisation graphique réalisées à Gobelins, l’école de l’image par les apprentis de BTS Communication et Industries Graphiques, option Étude et Réalisation de Produits Graphiques, session 2009,

dans le cadre de leur projet de fin d’études :Thomas DUMAZET et Jonathan VERNIER

Impression et finition réalisées à Gobelins, l’école de l’image par les apprentis de BTS Communication et industries graphiques, option Étude et Réalisation de Produits Imprimés, session 2010,

dans le cadre de leur projet de fin d’études : xxxxxx xxxxx et xxxx xxxxx

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Mairie de Fleury-Mérogis / 12, rue Roger Clavier 91700 FLEURY MEROGISTel : 0(033) 1 60 16 98 57 ou 0(033)6 64 81 73 38 Mail : [email protected] / Site : www.eddufao.com

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