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Sélection de ressources – avril 2019
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Ecrire l’Histoire de l’Afrique
une discipline en débat
Sélection de ressources – avril 2019
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Sélection de ressources – avril 2019
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Dictionnaire de l'Afrique : histoire, civilisation, actualité Bernard Nantet Larousse, 2006 Un dictionnaire constitué de grands articles thématiques et synthétiques permettant de mieux comprendre
la diversité géographique, ethnique, linguistique, culturelle, géopolitique, historique et économique du
continent africain. Comporte un atlas et une liste des entrées.
À la Bpi, niveau 2, 96(03) NAN
Petite histoire de l'Afrique : l'Afrique au sud du Sahara de la préhistoire à nos jours Catherine Coquery-Vidrovitch La Découverte, 2016 Présentation de l'histoire africaine subsaharienne avec ses étapes cruciales et pour chacune d'elles, quelques
idées fondamentales qui s'attachent à déconstruire le cliché qui fait de l'Afrique un continent subalterne dans
l'imaginaire occidental.
À la Bpi, niveau 2, 963 COQ
Yves Person, un historien de l'Afrique engagé dans son temps : actes du colloque
international tenu à Paris les 20-21 juin 2013 Karthala, 2015
Issues d'un colloque tenu à l'Institut des mondes africains en juin 2013, ces contributions retracent le
parcours et l'œuvre d'Yves Person, à travers des témoignages de chercheurs exprimant l'influence que
l'historien de l'Afrique a exercée sur leur discipline, ses thématiques essentielles, ses approches
méthodologiques, ses ouvrages, notamment Samori : une révolution dyula, son livre phare.
À la Bpi, niveau 2, 963 PER
Ecrire l’histoire du continent noir : la discipline est sans cesse interrogée. Pertinence des sources, des chercheurs, des théories, des perspectives: les débats sont multiples, variés, et divisent depuis bien longtemps la communauté scientifique attachée à ces sujets. L’historiographie africaine a une histoire: en France, nous connaissons le travail des chercheurs communément appelés
“africanistes”: Catherine Coquery-Vidrovitch, Jean-Pierre Chrétien ou François Xavier Fauvelle-Aymar aujourd’hui,
René Caillé ou Pierre Savorgnan de Brazza au XIXème siècle, Robert et Marianne Cornevin, Yves Person ou Raymond
Mauny dans les années 60. Anciens explorateurs ou administrateurs coloniaux, aujourd’hui universitaires reconnus,
l’Afrique a beaucoup été racontée par les occidentaux.
Sélection de ressources – avril 2019
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Yves Person, historien de l'Afrique, explorateur de l'oralité Yves Person
Editions de la Sorbonne, 2018 Sept articles de l'historien africaniste Yves Person (1925-1982) illustrant ses réflexions sur l'histoire de
l'Afrique précoloniale, les liens entre anthropologie et histoire, et les méthodes de collecte et d'analyse de
traditions et de témoignages oraux qu'il a développées lors de ses recherches en Afrique de l'Ouest.
À la Bpi, niveau 2, 963 PER
Mama Africa : hommage à Catherine Coquery-Vidrovitch
L'Harmattan, 2005 Contributions en hommage à Catherine Coquery-Vidrovitch, professeure d'histoire contemporaine à
l'Université Paris VII et longtemps directrice du Laboratoire tiers-monde, Afrique.
Cinq parties : Savoirs, pouvoirs et écriture de l'histoire africaine ; Ville et urbanisation en Afrique ;
Intermédiaires, élites et situation coloniale ; Femmes et genre ; L'histoire de l'Afrique entre passé et présent.
À la Bpi, niveau 2, 96 MAM
Voyages de découvertes en Afrique : anthologie 1790-1890
Robert Laffont, 2000 Bouquins Une anthologie consacrée à l'exploration de l'Afrique. La passion qui anime l'explorateur, au service d'un
projet scientifique, humanitaire ou politique, nous entraîne le long et autour des quatre grands fleuves qui
marquent les grands moments de l'exploration du continent : le Niger, le Zambèze, le Nil et le Congo.
À la Bpi, niveau 2, 963-7 RIC
L'Afrique du XXe siècle à nos jours
Hélène d’Almeida-Topor Armand Colin, 2010 L'histoire du continent africain est abordée de manière chronologique et thématique, en évoquant les
questions de la colonisation et de la décolonisation, les guerres, les crises et le sous-développement.
À la Bpi, niveau 2, 96 ALM
Mémoires coloniales : la fin de l'empire français d'Afrique vue par les administrateurs
coloniaux Olivier Colombani La Découverte, 1991 Ce n’est qu’en 1946 que la France se décide à financer son empire. Mais l'argent arrive trop tard : la
colonisation au rabais aura duré plus d'un demi-siècle.
Un livre fondé sur les témoignages des administrateurs de la France d'outre-mer.
À la Bpi, niveau 2, 963-7 COL
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Présence africaine : revue culturelle du monde noir Revue fondée en 1947 par le Sénégalais Alioune Diop, qui fut notamment sénateur sous la IVe République
française. Africains et Antillais s’éveillent alors aux idées du panafricanisme, influencés notamment
par l’Afro-Américain W.E.B DuBois, le Jamaïcain Marcus Garvey, le Ghanéen Kwame Nkrumah et le
Trinidadien George Padmore. Dans cette ébullition intellectuelle, Alioune Diop décide de faire entendre la
voix de l’Afrique et des Antilles. Il publie des études africanistes sur la culture et la civilisation noire, et passe
en revue les « œuvres d’art ou de pensée concernant le monde noir ».
À la Bpi, niveau 2, O PRE
Histoire générale de l'Afrique 8 volumes
Comité scientifique international pour la rédaction d'une histoire générale de l'Afrique
Présence africaine, Unesco, Edicef, 1997
L’Unesco lance en 1964 l’élaboration de l’Histoire générale de l’Afrique pour remédier à l’ignorance généralisée
sur le passé du continent noir. Pour relever ce défi qui consistait à reconstruire une histoire de l’Afrique
libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation, et favoriser une perspective
africaine, l’Unesco fait appel aux plus grands spécialistes africains et internationaux de l’époque.
À la Bpi, niveau 2, 96 HIS
Face à ces perspectives européennes, de grands intellectuels africains répondent avec véhémence.
Le courant de la négritude, conçu pour redonner leur dignité aux peuples noirs, est d’abord porté par des poètes humanistes, comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou René Depestre.
A la fin des années 40 le sénégalais Alioune Diop créé la revue “Présence africaine”, qui promeut une nouvelle écriture de l’histoire africaine, décolonisée. En regard, une nouvelle génération d’historiens, au fait des méthodes européennes de recherches historiques, racontent le passé africain sous de nouvelles perspectives. A leur tête, Joseph Ki-Zerbo, qui promeut la valeur des sources orales, et Cheikh Anta Diop, grand fondateur du courant afrocentriste. Il se dédie corps et âme à ses recherches, centrées autour de l’Egyptologie et de la réhabilitation de la place de l’Afrique dans le monde. Auteur d’ouvrages polémiques et novateurs, Cheikh Anta Diop souhaite établir le caractère « nègre » de l’Egypte pharaonique et l’antériorité des civilisations africaines sur toutes les autres. La bataille de la réécriture de l’histoire africaine prend toute son ampleur dans l’élaboration de l’Histoire générale de l’Afrique initiée par l’UNESCO, qui réunit au cours des années 1960 les contributions des plus grands spécialistes dans un grand projet de vision renouvelée et de perspectives structuralistes. Les années 1970 et 1980 se voient marquées par des tentatives de vulgarisation de l’histoire africaine. Depuis, le passé du continent noir se diffuse aussi grâce aux médias de masse. Des émissions radiophoniques célèbres, comme Mémoire d’un continent, aujourd’hui animé sur Rfi par Elikia M’Bokolo, agrégé d’histoire, contribuent à valoriser l’Afrique auprès du grand public.
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Joseph Ki-Zerbo Joseph Ki-Zerbo Cetim, 2015 Textes de l'intellectuel et militant panafricaniste burkinabé Joseph Ki-Zerbo, portant sur les conditions
sociales de l'émancipation des peuples africains, le processus d'autonomisation du continent, le droit à
l'intégrité culturelle des pays non alignés, l'annulation de la dette dans les anciennes colonies, etc…
À la Bpi, niveau 2, 963 KIZ
Joseph Ki-Zerbo : itinéraire d'un intellectuel africain au XXe siècle Florian Pajot L'Harmattan, 2007 L’historien Joseph Ki-Zerbo (1922-2006) a fréquenté les intellectuels africains, et s'est engagé dans les années
1950 dans la lutte anticoloniale. Il a publié en 1972 son Histoire de l'Afrique, d'hier à demain.
À la Bpi, niveau 2, 963 PAJ
Nations nègres et culture : De l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de
l'Afrique noire d'aujourd'hui Cheikh Anta Diop
Présence africaine, 1999 L'auteur opère ici un tournant décisif dans l'historiographie africaine et mondiale : l'Egypte pharaonique
appartient en totalité, des balbutiements prédynastiques jusqu'à la fin des dynasties indigènes, à l'ensemble
de l'univers négro-africain.
À la Bpi, niveau 2, 963 DIO
Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ? Cheikh Anta Diop
Présence africaine, 1993 Treize ans après Nations nègres et culture, Cheikh Anta Diop reprend ses idées essentielles sur les origines de
l'humanité actuelle et sur la parenté entre l'Egypte ancienne et l'Afrique noire profonde.
À la Bpi, niveau 2, En commande
Cheikh Anta Diop et l'Afrique dans l'histoire du monde Pathé Diagne L'Harmattan, 1997 Une introduction à l'œuvre de Cheikh Anta Diop. Il réinventa, au cœur des luttes de l'après Seconde Guerre
mondiale, l'antiquité négro-pharaonique et prit position contre le courant dominant des historiens de la
période coloniale.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(6) DIA
Sélection de ressources – avril 2019
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L'Afrique : les Rendez-vous de l'histoire de Blois, 2003
Pleins Feux, 2004 Contributions à des journées de réflexion sur l'histoire de l'Afrique.
Propose des études sur de nouvelles problématiques de l'historiographie africaine : les origines de l'homme,
les traites des esclaves, le génocide au Rwanda en 1994, et les perspectives d'avenir du continent.
À la Bpi, niveau 2, 963 AFR
Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy La Découverte, 2009 Le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar en juillet 2007 sur l'immobilisme du continent africain,
appelle une riposte argumentée que relèvent ces 25 contributions d'auteurs africains et européens. Tentatives
de réponses à des questions comme : l'Afrique a-t-elle une histoire ? Quel enseignement de cette histoire et
du fait colonial ? Qui est responsable des difficultés actuelles de l'Afrique ?
À la Bpi, niveau 2, 963 BAK
La conscience historique africaine L'Harmattan, 2008 Etudes africaines Recueil d'études sur les fondements d'une civilisation africaine moderne, sur l'unité linguistique et culturelle
de l'Afrique noire, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la parution de l'ouvrage de Cheikh Anta
Diop Nations nègres et culture.
À la Bpi, niveau 2, 963 DIO
Critique de la raison nègre Joseph-Achille Mbembe La Découverte, 2015 Essai sur l'histoire de la pensée raciale née dans l'Europe moderne, des débuts de la traite négrière jusqu'à la
remise en cause de la position dominante de l'Europe avec la mondialisation néolibérale.
Prix Fetkann de la Mémoire 2013.
À la Bpi, niveau 2, 963 MBE
Histoire d'Afrique : les enjeux de mémoire Karthala, 1999 Hommes et sociétés. Histoire Un regard croisé sur le jeu de réinterprétation du passé africain confronté à l'ethnographie étrangère. Couvre
l'ensemble du continent au sud du Sahara, reflétant la diversité des climats culturels : du Sénégal à
Madagascar, du Zimbabwe au Niger, des Grands Lacs au golfe de Guinée, de l'Afrique du Sud à l'Ethiopie.
Textes issus d'un colloque ayant réuni en 1996 une trentaine d'historiens.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(6) HIS
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Afrique noire : histoire et civilisations
Volume 1 : Jusqu'au XVIIIe siècle
Elikia M’Bokolo
Hatier, 1995
L'approche originale, chronologique et thématique de l'auteur permet de rendre à l'Afrique noire la
signification globale et dynamique de son histoire.
À la Bpi, niveau 2, 963 MBO
Afrique noire : histoire et civilisations
Volume 2 : XIXe et XXe siècles
Elikia M’bokolo
Hatier, 2004
Retrace l'histoire de l'Afrique noire de 1800 à nos jours. Au-delà de l'histoire politique, la démarche retenue
s'attache à faire ressortir l'histoire sociale, économique et culturelle du continent, à travers une approche à
la fois chronologique et thématique.
À la Bpi, niveau 2, 963 MBO
Les historiens africains et la mondialisation
Congrès international des historiens africains, 2001, Bamako
Karthala, 2005
Les contributions tentent d'établir un bilan critique de l'historiographie africaine et analysent les différentes
séquences de mondialisation ayant marqué l'histoire moderne de l'Afrique : traite atlantique, colonisation et
néolibéralisme. Elles abordent la mondialisation actuelle et son influence sur l'unité africaine pour laquelle
la création de l'Union africaine ouvre de nouvelles perspectives.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(630) HIS
Transferts de savoirs sur l'Afrique Karthala, 2015 Recueil de contributions consacrées à l'histoire des savoirs sur l'Afrique, à ses acteurs et à ses modes de
diffusion. Les auteurs analysent l'émergence de l'africanisme, notamment en France et en Allemagne,
développé au sein des écoles coloniales, ainsi que par des médias et des institutions comme les instituts de
recherche, les associations scientifiques, les maisons d'édition, etc.
À la Bpi, niveau 2, 963 TRA
Afrocentrismes : l'histoire des Africains entre Egypte et Amérique Karthala, 2000 Hommes et sociétés Cheikh Anta Diop posa la question de la négritude de l'Egypte et de l'antériorité des civilisations nègres.
Aujourd'hui, c'est d'Amérique du Nord que nous viennent les échos d'une contestation de l'histoire écrite
par les Blancs. Cette étude permet de mieux connaître l'argumentation de ce courant.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(6) AFR
Sélection de ressources – avril 2019
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Sources orales de l’histoire de l’Afrique Préparé par Claude-Hélène Perrot Editions du CNRS, 1989 Les historiens ici présents s'interrogent sur les sources qui, dans les sociétés africaines, mènent à l'histoire :
récits de tradition, chants populaires, poèmes. L'histoire ainsi reconstruite est-elle fiable?
À la Bpi, niveau 2, 963 SOU
Sources orales et histoire africaine : approches méthodologiques Théodore Nicoué Gayibor L'Harmattan, 2011 Etudes africaines Cet ouvrage analyse les règles méthodologiques d'une utilisation rationnelle des sources orales en vue de la
reconstitution de l'histoire des peuples dits sans écriture. Il s'appuie sur les travaux de Vansina, Henige et
Perrot qu'il illustre à l'aide d'expériences de terrain accumulées par l'auteur dans le sud du Togo et les
territoires limitrophes du Ghana et du Bénin.
À la Bpi, niveau 2, 963 SOU
Entre la parole et l'écrit : contributions à l'histoire de l'Afrique en hommage à Claude-
Hélène Perrot Karthala, 2008 Hommes et sociétés Etudes sur les rapports entre l'oral et l'écrit en Afrique dans ses régions occidentales, orientales et australes
ainsi qu'à Madagascar, du XVIIe au XXe siècle.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(6) ENT
Lorsqu’on évoque l’écriture de l’histoire africaine, la question de l’oralité est centrale.
La controverse sur la validité des outils méthodologiques qui s’y réfèrent est un débat permanent, bien que depuis plusieurs décennies ces sources aient été réhabilitées par la vogue grandissante de l’histoire orale, née aux Etats-Unis.
En Afrique, les premières tentatives pour une organisation rationnelle des recherches en tradition orale furent entreprises
au milieu des années 60, dans le cadre du grand projet d’écriture porté par l’Unesco. Au même moment apparaissent
dans les universités occidentales des sections dédiées aux études africaines, dans lesquelles les sources orales, liées aux
enquêtes de terrain et aux recherches sur les temps plus anciens, sont exploitées et scientifiquement validées. La parution,
il y a presque un demi-siècle, de l’ouvrage de Jan Vansina De la tradition orale. Essai de méthode historique
bouleverse les pratiques universitaires et promeut l’oralité comme source de première main.
Ces sources prennent les formes les plus variées : narrations, récits, chants, proverbes, adages, mémoires, généalogies,
souvenirs dispersés. Elles sont indispensables à la construction de la mémoire du continent noir.
Aujourd’hui leur conservation, leur transmission et leur exploitation sont compromises. Les nouvelles générations
d’historiens africains sont-elles armées pour relever ce défi, lourd de dangers pour une discipline fondamentale dans la
formation des identités africaines ?
Sélection de ressources – avril 2019
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L'écriture de l'histoire en Afrique : l'oralité toujours en question Karthala, 2013 Hommes et sociétés Issu d'un congrès de 2011, l'ouvrage offre une réflexion sur les principes méthodologiques revisités pour le
bon usage des sources orales, tout en proposant de nouvelles stratégies d'approche en tenant compte de
l'évolution des terrains d'étude.
À la Bpi, niveau 2, 963 GAY
Faire de l'histoire orale dans une ville africaine : la méthode de Jan Vansina appliquée à
Lubumbashi Donatien Dibwe dia Mwembu L'Harmattan, 2008 Mémoires lieux de savoir. Archive congolaise Les résultats des enquêtes de terrains réalisées par l'auteur dans la cité minière de Lubumbashi au Katanga
sur l'histoire de l'Afrique noire. Il étudie l'histoire orale et sa transmission, selon la méthode de l'historien
Jan Vansina.
À la Bpi, niveau 2, 966.5 DIB
« Oralité et écriture dans les chroniques dynastiques d’Afrique de l’Ouest »
Jean Boulègue
Revue Afriques, 2010
À la Bpi. Consultable sur les postes multimédias. Base de données OpenEdition
Sources orales et histoire : état des lieux « Mémoire d’un continent », 2012
Emission radiophonique, Rfi
Elikia M’Bokolo
Les sources orales se présentent en Afrique sous les formes les plus variées : narrations, récits ou chants
exécutés par les professionnels ; proverbes, adages, mémoires et souvenirs dispersés dans la société. Ces
sources ont été l’un des facteurs décisifs dans le développement des connaissances historiques sur l’Afrique
à partir des années 1950. Les choses ne sont-elles pas en train de changer en mal ?
À la Bpi, consultable sur les postes multimédias.
http://www.rfi.fr/emission/20121215-afrique-sources-orales-histoire
Sélection de ressources – avril 2019
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Afrique centrale précoloniale : documents d’histoire vivante
Théophile Obenga
Présence africaine, 1974
Une description des royaumes et empires de l'Afrique centrale du XVIIe au XIXe siècle, par le grand
historien Théophile Obenga.
À la Bpi, niveau 2, 963-6 OBE
L'Afrique noire précoloniale : étude comparée des systèmes politiques et sociaux de
l'Europe et de l'Afrique noire, de l'Antiquité à la formation des Etats modernes Cheikh Anta Diop
Présence africaine, 1987
La comparaison de l'évolution socio-politique de l'Europe et de l'Afrique de l'antiquité aux temps modernes.
À la Bpi, niveau 2, 963-6 DIO
La découverte de l'Afrique : l'Afrique noire atlantique des origines au XVIIIe siècle
L'Harmattan, 2003 Etudes africaines Recueil de textes qui retrace l'histoire de la découverte de l'Afrique de l'Antiquité au XVIIIe siècle. Relate la
découverte par les Egyptiens, les Carthaginois et les Romains dans l'Antiquité, par les marchands et les
géographes de l'Islam au VIIe siècle, par les Portugais puis la colonisation et la promesse de temps nouveaux
avec le siècle des lumières.
À la Bpi, niveau 2, 963-6 DEC
L’Afrique précoloniale fut d’une grande diversité. Depuis les indépendances, de nombreux chercheurs se sont penchés sur son histoire. Malgré ce que l’on croit d'ordinaire, les sources qui lui sont attachées sont multiples et variées. La période gréco-romaine et nubienne nous est connue grâce à l’archéologie et aux documents écrits, que l’on doit à l’historien Hérodote (Vème siècle avant J.C) ou au géographe Ptolémée (IIème siècle après J.C.). L’archéologie, mais aussi l’ethnobotanique, la linguistique et la génétique permettent de reconstituer les mouvements de populations et de dater l’épopée de l’expansion bantu (à partir du Ier millénaire avant notre ère) en Afrique centrale et orientale. L’arrivée de musulmans sur le continent africain, à partir du VIIIème siècle, voir ressurgir l’écrit. Des voyageurs étrangers, comme Ibn Battuta au XIVème siècle ou Léon l’Africain au XVIème siècle, livrent des chroniques et des récits personnels, aujourd’hui très éclairants. La langue peul apparaît ensuite dans des manuscrits du XIXème siècle, ce à quoi il faut rajouter la littérature de voyage des marchands portugais ou hollandais, ou encore les récits missionnaires produits par les jésuites. Ces sources écrites occidentales ont largement contribué à façonner notre interprétation de l'histoire africaine. Cette interprétation orientée doit bien sûr être corrigée par l’étude des sources locales, matérielles ou intellectuelles. Les
sources orales doivent être mises au premier plan. Elles sont précieuses pour la compréhension des peuples africains,
qui ont fait de l’oralité l’outil dominant de transmission du savoir.
Sélection de ressources – avril 2019
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L'Afrique ancienne : de l'Acacus au Zimbabwe : 20.000 avant notre ère-XVIIe siècle Sous la direction de François-Xavier Fauvelle-Aymar Belin, 2018 Mondes anciens S'appuyant sur toute trace, matérielle ou immatérielle, comme des écrits, des vestiges d'outils ou des gènes
d'animaux et de plantes, les auteurs racontent l'histoire des civilisations anciennes de l'Afrique, lesquelles,
caractérisées par leur grande diversité, se construisent et cohabitent tantôt à travers des rapports de
domination tantôt de manière pacifique.
À la Bpi, niveau 2, 963-6 FAU
Les Africains : initiation à une longue histoire et à de vieilles civilisations, de l'aube de
l'humanité au début de la colonisation Pierre Alexandre Auzou, 1998 Histoire ancienne des peuples Une histoire de l'Afrique, de l'aube de l'humanité au début de la colonisation, avec une analyse complète des
structures sociales, de l'économie et des peuples de ce continent.
À la Bpi, niveau 2, 963-6 ALE
Le rhinocéros d'or : histoires du Moyen Age africain François-Xavier Fauvelle-Aymar Alma éditeur, 2013 En 34 courts essais, un panorama de l'Afrique médiévale et de ses merveilles : une ville introuvable, la capitale
de Ghana décrite vers 1068 ; une cérémonie grandiose à Marrakech ; une tombe où se trouvait le rhinocéros
d'or, trouvé en 1932, et qui est devenu la plus haute distinction sud-africaine.
Grand prix des Rendez-vous de l'histoire 2013.
À la Bpi, niveau 2, 96 FAU
Récits d'origine : contribution à la connaissance du passé ouest-saharien (Mauritanie,
Maroc, Sahara occidental, Algérie et Mali) Pierre Bonte Karthala, 2016 Des hypothèses nouvelles sur les phases successives qu'ont connues les populations ouest-sahariennes, et
dont leur mémoire a enregistré les contributions à la formation de la société baydhân, à travers les récits
d'origine (traditions, légendes, sagas...).
À la Bpi, niveau 2, 96 BON
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Ecrire l'histoire de l'Afrique à l'époque coloniale (XIXe-XXe siècles) Sophie Dulucq Karthala, 2009 Etude sur l'approche de l'histoire de l'Afrique par l'historiographie occidentale, du contexte colonial de la
fin du XIXe siècle aux années 1950, et sur les origines, l'histoire, les méthodes et les grands noms de l'écriture
de l'histoire de l'Afrique.
À la Bpi, niveau 2, 93.0(6) DUL
Regards scientifiques sur l'Afrique depuis les Indépendances Karthala, 2016
Etat des lieux de la recherche, à la fois africaniste et africaine, depuis les Indépendances.
Les recherches se sont progressivement libérées des orientations imposées par l'idéologie coloniale.
L'ouvrage rend compte de ces mutations en abordant des thématiques diverses : méthodologie de la
recherche sur le terrain, techniques et savoirs locaux, foncier et ressources naturelles, etc.
À la Bpi, niveau 2, 963-8 REG
Les colonisations européennes et les indépendances sont devenues objet d’histoire : les débats sont encore vifs. Elles forment un héritage politique et économique, mais aussi idéologique et culturel, toujours sensible. La mémoire des évènements, où se mêlent discours, récits et recherches d’historiens, de journalistes, de politiques, s’écrit violemment. Cette histoire récente s’élabore autour de sources nombreuses et variées: locales ou étrangères, écrites ou orales, architecturales, graphiques, musicales, télévisuelles, radiophoniques, cinématographiques, etc… Nos connaissances sur l’Afrique contemporaine sont donc fécondes. Cette richesse historiographique tranche avec la période passée. Avant les indépendances, le savoir sur l’Afrique était en effet diffusé par les représentants occidentaux des sciences coloniales, comme les anthropologues ou les géographes. Dominait alors un récit eurocentré, à visée expansionniste. Depuis, les travaux historiques se sont diversifiés, tout comme les points de vue adoptés. S’ils sont restés, jusque dans les années 1990, très majoritairement dirigés par des universitaires occidentaux (les “africanistes”), la recherche africaine, locale ou diasporique, a pris de l’ampleur. En France, des éditeurs comme L’Harmattan, Karthala ou Présence africaine contribuent à la diffuser. La littérature scientifique de langue anglaise, surtout aux Etats-Unis mais aussi en Afrique, est riche et abondante. En langue française, les historiens africains sont également devenus majoritaires, ce qui permet de varier les perspectives et de dégager une histoire africaine plus globale: aux traditionnels éclairages “eurocentrés” s’ajoutent désormais des visions “afrocentrées”. Ce nouvel apport scientifique, dit “postcolonial”, déconstruit l’héritage jusque-là dominant du récit occidental sur l’Afrique, et enrichit les débats historiographiques. En France, les études africaines sont depuis quelques années plus audibles. Des décisions symboliques pour encourager sa diffusion sont à noter: le Collège de France a ouvert sa première chaire permanente dédiée à l’étude du continent noir. Le célèbre dictionnaire Maitron, qui recense les personnalités marquantes du monde social et syndical, a créé une branche “Afrique”.
Sélection de ressources – avril 2019
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Histoire africaine en Afrique : travaux de jeunes historiens africains L'Harmattan, 2008 Cahier - Groupe Afrique noire, n° 24 Une approche de jeunes historiens proposant des travaux variés reflétant la tendance de la production
historienne en cours dans les pays africains francophones. Les auteurs rendent compte de réalités non
seulement historiques mais aussi actuelles des sociétés dans lesquelles ils vivent.
À la Bpi, niveau 2, 963 HIS
L'Afrique et ses fantômes : écrire l'après Seloua Luste Boulbina Présence africaine, 2015 Cet essai de l'auteure, philosophe et spécialiste des questions coloniales, se présente comme une contribution
à la question postcoloniale. L'histoire, la langue et la colonie sont mis en relation avec l'architecture intérieure,
la politique interne, l'espace sexué et le genre dévoilé.
À la Bpi, niveau 2, 963-7 LUS
« L'historiographie africaine en Afrique » Catherine Coquery-Vidrovitch
Revue Tiers Monde, vol. 216, no. 4, 2013, pp. 111-127.
L’historiographie de langue anglaise a une génération d’avance sur la francophone. L’article évoque les
origines historiques de ce décalage et les écoles qui ont suivi : École d’Ibadan, de Dar es Salam, de Dakar.
Les chercheurs des années 1980-2000 ont rédigé une masse formidable de mémoires (maîtrise, DEA, thèses),
la plupart non publiés. Ils sont souvent factuels mais riches d’informations. Les « africanistes » français ont
exprimé de vives réserves sur des courants « afrocentristes » et le patrimonialisme stérilisant de certains
« mandarins ». Ils ont négligé l’essentiel : l’histoire africaine, depuis quatre décennies, est écrite majoritairement par les
historiens africains. La défiance envers leurs écrits n’est plus de mise. Malgré leurs énormes difficultés matérielles, les
historiens contemporains sont des historiens de valeur universelle.
À la Bpi. Consultable sur les postes multimédias. Base de données Cairn
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