ecoles sociales 2011 et 2012 - drdjscsnormandie.drdjscs.gouv.fr/...sociales_2011_et_2012.pdf ·...

LES FORMATIONS PREPARANT AUX DIPLOMES DU TRAVAIL SOCIAL EN 2011 ET 2012

SEPTEMBRE 2013

D R J S C S

T

A

T

HAUTE-NORMANDIE

N° 7

DIRECTION REGIONALE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA COHESION SOC IALE DE HAUTE-NORMANDIE

LES FORMATIONS PREPARANT AUX DIPLOMES DU TRAVAIL SOCIAL EN HAUTE-NORMANDIE

EN 2011 ET 2012

��

LES CENTRES DE FORMATION – LES ETUDIANTS – LES DIPL ÔMÉS Cette publication présente les données des années 2011 et 2012 recueillies auprès des centres de formation en travail social de Haute-Normandie dans le cadre de l’enquête Ecoles Sociales. Nous remercions vivement les directeurs et les gestionnaires d’enquête des centres de formation, sans qui, nous ne pourrions pas publier ces résultats. L’enquête menée auprès des centres de formation aux professions sociales couvre 14 formations préparant aux diplômes du travail social visés au titre V du Code de l’action sociale et des familles (articles D451-11 à D451-104). La formation au diplôme d’état de médiateur familial (DE MF) n’était pas encore ouverte en Haute-Normandie en 2012. La Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) du ministère réalise, chaque année, cette enquête avec le concours des Directions Régionales des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) jusqu’en 2009 puis avec celui des Directions Régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) à partir de 2010. Cette enquête permet de dénombrer et d’identifier les établissements de formation, de recenser, sur l’année civile, les étudiants par année d’étude ainsi que les diplômés. Depuis 2005, des informations individuelles sont également recueillies auprès des étudiants : leur âge, sexe, nationalité, mode de prise en charge financière, niveau de diplôme obtenu, profession des parents. Deux questions sur le département de résidence, un an avant l’entrée en formation et à la fin des études secondaires, permettent également d’étudier leur mobilité géographique. Pour la formation de Conseiller en Economie Sociale Familiale (CESF), seule la troisième année, celle qui suit l’acquisition du BTS économie sociale et familiale, est prise en compte dans l’enquête. A partir de 2004, le diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale (DE AVS) a remplacé le certificat d’aptitude aux fonctions d’aide à domicile (CAFAD). En septembre 2006, le diplôme d’état d’ingénierie sociale (DE IS) a remplacé la formation supérieure en travail social.

4

ENQUETE ECOLES SOCIALES

ANNEE 2011

5

SOMMAIRE ANNEE 2011

Carte 1 : Localisation des centres de formation en travail social de Haute-Normandie Page 7

Tableau 1 : Répartition des étudiants selon la formation suivie en 2011 Page 8

Tableau 2 : Evolution du nombre d’étudiants de 1ère année entre 2002 et 2011 Page 9

Tableau 3 : Répartition par sexe et par formation des étudiants inscrits en 2011 Page 10

Figure 1 : Pyramide des âges des étudiants inscrits à une formation en 2011 Page 11

Tableau 4 : Age moyen des étudiants de 1ère année en formation aux professions sociales Page 11

Tableau 5 : Niveau d’étude des étudiants de 1ère année en 2011 Page 11

Figure 2 : Niveau d’étude des étudiants en formation sociale (1ère année) en 2011 Page 12

Tableau 6 : Répartition des bacheliers entrants en 1ère année en 2011 par série du bac. Page 13

Tableau 7 : Répartition des étudiants selon la formation en cours et le diplôme déjà obtenu Page 14

Tableau 8 : Situation principale des étudiants avant l’entrée dans l’établissement de formation Page 15

Figure 3 : Prise en charge financière des étudiants de 1ère année en formation sociale Page 16

Figure 4 : Répartition des aides financières 2011 par type de formation Page 17

Tableau 9 : Origine des étudiants inscrits en 1ère année de formation sociale en 2011 Page 18

Tableau 10 : Les migrations interrégionales et intra régionales après les études secondaires Page 19

Tableau 11 : Les hauts-normands inscrits en formation (1ère année) dans une autre région en 2011 Page 20

Tableau 12 : Les étudiants (1ère année) qui « migrent » pour faire leurs études en travail social Page 20

Tableau 13 : Répartition des étudiants de 1ère année en 2011 par PCS du parent référent Page 21

Figure 5 : Répartition des étudiants de 1ère année par PCS du parent référent Page 22

Tableau 14 : Sélection à l’entrée des centres de formation haut-normands en travail social Page 23

Tableau 15 : Les diplômes en travail social délivrés en 2011 (parcours de formation) Page 24

6

LES FORMATIONS PREPARANT AUX DIPLOMES

DE TRAVAIL SOCIAL EN HAUTE-NORMANDIE EN 2011 En Haute-Normandie, 1600 étudiants sont inscrits, à la rentrée 2011, dans les huit établissements qui proposent treize des quatorze fo rmations aux professions sociales. 51% des inscrits sont des étudiants de 1 ère année. Ces étudiants sont très majoritairement des femmes. Ils sont âgés, en moyenne, de 30 ans et disposent deux fois sur trois, au minimum , du baccalauréat. Dotés d’une expérience professionnelle du secteur social et ou médico-social, ils étudient au titre de la formation continue, sortants d’études seconda ires ou supérieures, ils sont alors en formation initiale et découvrent leur future pro fession. Ils ont intégré les centres de formation après avoi r passé des épreuves d’admission très sélectives qui ne retiennent qu’un candidat su r quatre en moyenne et même beaucoup moins pour certaines formations préparant aux diplômes du niveau III. Arrivés au terme de leur formation en 2011, 657 étu diants ont reçu un diplôme de travail social en Haute-Normandie. Le taux de réuss ite au diplôme est de 80,3%.

Abréviations – Aide à la lecture

Pour la signification des abréviations utilisées lors de la rédaction de cette étude, concernant les formations et les diplômes de travail social, nous vous invitons à vous reporter à l’annexe 1 – pages 48 et 49 du présent document.

Pour alléger la rédaction de cette publication et pour en faciliter la lecture, nous avons couramment utilisé le terme « niveau X » en lieu et place de la phrase « formation qui prépare à un diplôme de niveau X » où X est le niveau du diplôme préparé.

Directeur de la publication : Jacques MURAT, Directeur régional.

Rédaction, réalisation et conception : Gérard BOUVAIS, Mission Veille Expertise Appui.

Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et d e la Cohésion Sociale de Haute-Normandie Immeuble Normandie II – 55, rue Amiral Cécille – 76 179 Rouen cedex 1

�� : 02.32.18.15.20 – télécopie : 02.32.18.15.99

www.haute-normandie.drjscs.gouv.fr

7

CARTE 1 : LOCALISATION DES CENTRES DE FORMATION EN TRAVAIL SOCIAL DE HAUTE-NORMAN DIE

ENQUETES EN 2011

Cartographie : DRJSCS de Haute-Normandie – Mission Veille Expertise Appui – septembre 2012

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRASS Haute-Normandie

Le Havre IFEN de Normandie

CAFDES - CAFERUIS DE EJE – DE ES

DE AMP – DE AF - DE AVS

IRFSS CRF DE AVS

Bois-Guillaume

Institut du Développement Social DE IS – CAFDES – CAFERUIS

DE ES – DE ETS – DE ASS DE ME – DE TISF

DE AMP – DE AF - DE AVS Canteleu

Lycée Gustave Flaubert DE CESF

�

�

Lycée Jeanne d’Arc DE CESF

Sainte-Adresse

Elbeuf Greta Elbeuf Vallée de Seine

DE CESF

�

Lycée Providence Miséricorde DE CESF

Rouen

�

Avenir Emploi DE AVS – DE AMP

Saint-Valery-en-Caux

8

En 2011, près de 1600 étudiants sont en cours de fo rmation aux professions sociales en Haute-Normandie. En 2011, 1 594 étudiants sont inscrits dans les 25 centres de formation proposés au sein des huit établissements(1) préparant aux diplômes de travail social en Haute-Normandie (cf. carte 1). 810 (51%) sont des étudiants inscrits en première année, 532 (33%) étudient en seconde année et 252 (16%) arrivent au terme de leur formation, en troisième année. On notera que toutes ces formations sont localisées en Seine-Maritime puisque le département de l’Eure est dépourvu de ce type d’école. Cependant, en accord avec le Conseil Régional, pour dispenser les formations au plus près des étudiants, certaines des formations de l’IFEN et de l’IDS font l’objet d’un déploiement dans l’Eure (IUT d’Evreux, par exemple). Tableau 1 : Répartition des étudiants selon la formation aux professions sociales suivie en 2011

Formations Niveau Nombre sections formation

Année d'étude Effectifs inscrits

à la rentrée

% femmes 1 2 3

DE Ingénieur Social I 1 0 6 6 100,0

CAFDES I 2 23 16 39 61,5

CAFERUIS II 2 54 42 96 55,2

DE Educateur Spécialisé III 2 137 123 152 412 71,1

DE Educteur technique spécialisé III 1 14 13 14 41 56,1

DE Assistant de Service Social III 1 42 41 46 129 92,2

DE Educateur de Jeunes Enfants III 1 45 40 40 125 95,2

DE Conseiller en Economie Sociale Familiale III 4 63 63 100,0

DE Moniteur Educateur IV 1 79 81 160 61,9

DE Technicien de l'Intervention Sociale et Familiale IV 1 15 14 29 96,6

DE Aide Médico-Psychologique V 3 207 70 277 88,4

DE Assistant Familial V 2 40 86 126 88,9

DE Auxiliaire de Vie Sociale V 4 91 91 91,2

Toutes formations en travail social I à V 25 810 532 252 1 594 79,5

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie Au regard des effectifs inscrits en 2010 (2), nous constatons, pour l’année 2011, une réduction d’environ 2% du nombre des étudiants qui suivent une formation de travail social, en Haute-Normandie, toutes années d’études confondues. Cette évolution résulte de la diminution du nombre des étudiants qui préparent des diplômes de niveaux III (-11%), IV (-10%) et V (-7%).

(1) Institut du Développement Social (IDS) à Canteleu,

Institut de Formation d’Educateurs de Normandie (IFEN) au Havre, Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale (IRFSS) CRF à Bois-Guillaume, Lycée Gustave Flaubert à Rouen, Lycée Providence Miséricorde à Rouen, Lycée Jeanne d’Arc à Sainte-Adresse, Greta Elbeuf Vallée de Seine à Elbeuf, Avenir Emploi à Saint-Valéry-en-Caux.

(2) Cf. « Les formations préparant aux diplômes de travail social en 2010 » par Direction Régionale de la

Jeunesse des Sports et de la Cohésion Sociale Haute-Normandie – septembre 2011 – page 6 – tableau 1.

9

Forte progression des étudiants inscrits au CAFDES et au CAFERUIS en 2011. En comparant, les rentrées 2010 et 2011, toutes formations confondues, nous constatons une hausse de 9% du nombre d’étudiants inscrits en première année, une quasi stabilité des effectifs de seconde année et une baisse de 23% du nombre d’étudiants inscrits en troisième et dernière année de formation préparant un diplôme de niveau III (hors DE CESF). Au niveau I, il n’y a pas eu de rentrée, en première année du DEIS, en 2011. Les effectifs inscrits, en première année, aux niveaux I et II sont toujours faibles et donc difficiles à analyser. Cependant, on constate, en 2011, une forte hausse des étudiants inscrits en 1ère année du CAFDES et du CAFERUIS. Pour tous les autres niveaux, lorsque nous comparons les années 2010 et 2011, il existe une grande stabilité des effectifs inscrits en première année.

Tableau 2 : Evolution du nombre d’étudiants de 1 ère année entre 2002 et 2011

Formations Niveau 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

DE IS ou FSTS(1)

I 0 5 0 0 16 0 7 0 7 0

CAFDES I 0 0 0 0 0 15 12 13 10 23

CAFERUIS II 0 0 0 0 0 23 29 23 0 54

DE ES III 125 101 161 131 141 139 149 145 121 137

DE ETS III 9 9 15 6 13 9 14 12 14 14

DE ASS III 56 60 54 52 52 58 51 35 42 42

DE EJE III 57 44 26 37 45 37 44 40 41 45

DE CESF III 14 23 15 14 15 15 15 14 89 63

DE ME IV 80 84 76 86 78 86 86 88 83 79

DE TISF IV 17 16 19 15 17 18 14 24 15 15

DE AMP V 71 140 192 193 190 139 163 177 132 207

DE AF V 0 0 0 0 0 0 39 75 60 40

DE AVS ou CAFAD(2)

V 89 85 219 307 136 97 102 118 130 91

Total 518 567 777 841 703 636 725 764 744 810

(1) FSTS : Formation Supérieure en Travail Social (2) CAFAD : Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Aide à Domicile

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie

En 2011, les étudiants de première année, qui préparent un diplôme de niveau V, représentent 42% de l’ensemble des étudiants inscrits en première année quel que soit le niveau du diplôme préparé alors que les formations préparant à un diplôme de niveau III regroupent 37% des mêmes étudiants. Les formations du niveau IV comptent pour environ 12% des mêmes effectifs. Selon les années, les trois formations des niveaux I et II représentaient entre 2 et 6% des étudiants de première année mais en 2011 ces formations rassemblent 9% des étudiants inscrits en première année.

10

Des formations qui présentent, chaque année, un for t taux de féminisation. En 2011, les femmes sont toujours très largement majoritaires au sein des effectifs préparant un diplôme de travail social en Haute-Normandie puisque le taux de féminisation ressort à 79,5% (81,1% en 2010, 81,6% en 2009, 81% en 2008) toutes formations en travail social confondues (cf. tableau 3).

Tableau 3 : Répartition par sexe et par formation des étudia nts inscrits en 2011

Formations Niveau Hommes % hommes

Femmes % femmes

Total dont étrangers

DE Ingénieur Social I 0 - 6 100% 6 0

CAFDES I 15 38,5% 24 61,5% 39 1

CAFERUIS II 43 44,8% 53 55,2% 96 0

DE Educateur Spécialisé III 119 28,9% 293 71,1% 412 0

DE Educteur technique spécialisé III 18 43,9% 23 56,1% 41 0

DE Assistant de Service Social III 10 7,8% 119 92,2% 129 0

DE Educateur de Jeunes Enfants III 6 4,8% 119 95,2% 125 0

DE Conseiller en Economie Sociale Familiale III 0 - 63 100% 63 0

DE Moniteur Educateur IV 61 38,1% 99 61,9% 160 0

DE Technicien de l'Intervention Sociale et Familiale IV 1 3,4% 28 96,6% 29 0

DE Aide Médico-Psychologique V 32 11,6% 245 88,4% 277 0

DE Assistant Familial V 14 11,1% 112 88,9% 126 0

DE Auxiliaire de Vie Sociale V 8 8,8% 83 91,2% 91 0

Toutes formations en travail social I à V 327 20,5% 1 267 79,5% 1 594 1


Les femmes représentent même 100% des effectifs préparant le DE CESF, 96,6% de ceux du DE TISF, 95,2% de ceux du DE EJE, 92,2% de ceux du DE ASS et 91,2% de ceux du DE AVS. Les hommes sont minoritaires, mais cependant présents en proportion importante, dans les formations préparant au CAFDES et au CAFERUIS, au DE ETS (43,9%), au DE ME (38,1%) et au DE ES (28,9%). En 2011, un seul étudiant étranger est inscrit à une formation dispensée en Haute-Normandie (première année du CAFDES).

11

Des étudiants trentenaires, en moyenne… En 2011, l’âge moyen des étudiants de 1ère année, à l’entrée en formation (toutes formations sociales confondues), est de 30 ans quel que soit le sexe de ces derniers (cf. tableau 4). Figure 1 : Pyramide des âges des étudiants inscrits

à une formation en travail social en 2011

Tableau 4 : Age moyen des étudiants de 1 ère année en formation aux professions sociales en 2011

Formations Age moyen

DE IS -

CAFDES 43,5 ans

CAFERUIS 42 ans

DE ES 25,5 ans

DE ETS 31 ans

DE ASS 23,5 ans

DE EJE 22 ans

DE CESF 26 ans

DE ME 28 ans

DE TISF 30 ans

DE AMP 31,5 ans

DE AF 43,5 ans

DE AVS 37 ans

Toutes formations sociales 30 ans

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie …dont 2 sur 3 disposent, au minimum, du baccalauréa t. 64% des étudiants de la promotion 2011 sont détenteurs du baccalauréat ou d’un diplôme plus élevé. En 2011, la répartition des étudiants, par niveau d’études et par niveau de formation en travail social, est très comparable aux distributions constatées les années précédentes. Près d’une fois sur deux, les nouveaux inscrits disposent, à l’entrée en formation, d’un niveau d’études égal ou supérieur à celui que devrait leur octroyer la formation suivie. Ainsi 47% des inscrits à une formation menant à un diplôme de niveau III disposent déjà d’un niveau bac+2 et 53% de ceux qui suivent une formation préparant à un diplôme de niveau IV sont d’ores et déjà bacheliers. Tableau 5 : Niveau d’études des étudiants de 1 ère année en 2011

Niveau d’études Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tous Niveaux

Cycle études primaires - - - 2% 6% 3%

BEP Carrières S.S. - 4% 1% 5% 18% 8%

Autres BEP - 14% 4% 37% 34% 21%

Niveau fin terminale - - 1% 3% 7% 4%

BAC ou équivalent - 21% 47% 41% 29% 37%

BAC +2 17% 36% 31% 4% 4% 16%

Licence 50% 21% 12% 4% 2% 8%

BAC +4 ou plus 33% 4% 4% 4% - 3%


Femmes Hommes

Age

70 60 50 40 30 20 10 0 10 20

12

Figure 2 : Niveau d’étude des étudiants en formation social e (1ère année) en 2011


13

Une répartition, selon la série du baccalauréat, id entique à celle observée en 2009… En 2011, comme c’était déjà le cas en 2009, la répartition des étudiants de première année (tous niveaux de formation confondus), selon la série de leur baccalauréat, est plus équilibrée que celle de 2008 qui voyait alors la prééminence incontestée des séries générales. Aujourd’hui, les bacheliers des séries technologiques sont même les plus nombreux des bacheliers qui suivent des formations préparant à un diplôme de niveau V (37% des effectifs de ce niveau de formation). On notera que les bacheliers de la série STG (Sciences et Technologies de la Gestion) sont toujours les bacheliers des filières technologiques les plus nombreux en formation aux professions sociales (16% tous les ans, depuis 2008) alors que les lauréats du bac. ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social), en progression depuis 2008, ne représentent, en 2011, que 14% des mêmes effectifs (respectivement 8%, 13%, 10% en 2008, 2009, 2010).

Tableau 6 : Répartition des bacheliers entrants en première année en 2011 par série du baccalauréat

Séries du baccalauréat Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Ensemble

L 20% 32% 20% 14% 12% 18%

ES 20% 9% 34% 21% 10% 26%

S 20% 9% 11% 10% 8% 10%

Bac. généraux 60% 50% 65% 45% 30% 54%

STG 20% 23% 13% 21% 19% 16%

STI - 4% 1% 2% 2% 1%

STL - 5% 1% - 2% 1%

STAV - - - - - -

ST2S 20% 4% 15% 8% 14% 14%

Hôtellerie - - - - - -

TMD - - - - - -

Bac. technologiques 40% 36% 30% 31% 37% 32%

Bac. professionnels - 14% 5% 24% 33% 14%

Tous les baccalauréats 100% 100% 100% 100% 100% 100%


…mais une lente et constante érosion du nombre de b acheliers des séries générales en formation, notamment au niveau III. Les bacheliers, issus des séries générales, représentent 54% du nombre de bacheliers en formation (tous niveaux de formation confondus) en 2011 (contre 63% en 2008 puis 54% en 2009 et 59% en 2010). Le pourcentage de diplômés de la série ES reste assez stable entre 2008 et 2011 (26 à 29% selon l’année) et cette série est celle d’environ la moitié des bacheliers des séries générales en formation aux professions du travail social.

14

En 2011, au niveau III, les bacheliers des séries générales représentent les deux tiers (65%) de l’effectif total de bacheliers en formation alors que ces mêmes séries générales étaient, en 2008, celles de 77% des bacheliers en formation (69% en 2009 et 2010). Pendant la même période (2008 à 2011) et pour le même niveau de formation (III), les bacheliers des filières technologiques voient leur présence s’affirmer puisqu’ils progressent chaque année et gagnent 10 points en 4 ans (20% en 2008, 25% en 2009 et 2010 puis 30% en 2011). Le nombre de bacheliers, issus des filières professionnelles, qui ne comptait que pour 3% des effectifs de bacheliers en formation au niveau III en 2008, connaît une progression plus limitée mais cependant notable (6% en 2009 et 2010 et 5 % en 2011).

En 2011, plus de 8 étudiants sur dix, en formation au niveau III, ne détiennent aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire et social. Comme en 2010, au niveau III, 84% des étudiants de la promotion 2011 ne détiennent aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social. Ces étudiants peuvent être répartis en trois groupes. Le premier, le plus nombreux (55% des étudiants n’ayant aucun diplôme du secteur) est celui des étudiants qui sortent d’un dispositif de formation (études secondaires, études supérieures, suivi de la même formation dans un autre établissement, autre formation sociale que celle suivie actuellement, participation à un dispositif de formation professionnelle destiné aux jeunes à la recherche d’un emploi ou d’une qualification). Les étudiants de ce groupe présentent un âge moyen de 22 ans. Une fois sur deux, ils disposent, au moins, d’un bac+2 (40% d’un bac+2 et 10% d’un niveau de formation supérieur).

Tableau 7 : Répartition des étudiants selon la formation en cours et le diplôme du secteur déjà obtenu

Formations

Diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social déjà obtenu

Aucun diplôme

DEAVS AMP TISF ME Niveau III

Autres diplômes sociaux

Diplôme paramédical

Non réponse

DE IS - - - - - - - - -

CAFDES 4% - - - - 13% 9% - 74%

CAFERUIS 2% - - - 2% 39% - 4% 53%

DE ES 74% - 1% 1% 16% 1% 1% - 6%

DE ETS 72% - 7% - 7% - 14% - -

DE ASS 98% - - - 2% - - - -

DE EJE 93% - - - - - 2% 5% -

DE CESF 98% - - - - - - 2% -

DE ME 93% - 5% - - - 1% 1% -

DE TISF 100% - - - - - - - -

DE AMP 71% 7% - - - - 4% 3% 15%

DE AF 90% 3% 2% - - - - 2% 3%

DE AVS 63% - - 1% - - - - 36%

Toutes formations 66% 2% 1% - 3% 3% 3% 2% 20%


15

Les étudiants du second groupe (38% des étudiants sans diplôme professionnel) étaient en situation d’emploi avant l’entrée en formation, soit dans le secteur social ou médico-social, soit dans un autre secteur d’activité. Ils présentent une moyenne d’âge de 27 ans et ils sont titulaires, pour 23% d’entre eux, du bac+2 et pour 31% d’une licence, d’un DESS, d’une maitrise ou d’un doctorat. Le dernier groupe (7% des étudiants qui n’ont aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire et social) est composé d’étudiants qui étaient chômeurs ou en situation d’inactivité avant l’entrée en formation. Ces étudiants sont âgés, en moyenne, de 26 ans et disposent d’un niveau de formation plus faible que celui des deux premiers groupes puisque les deux tiers (67%) sont bacheliers alors que 28% sont détenteurs d’une licence ou d’un diplôme supérieur.

Des étudiants qui ont très souvent une expérience p rofessionnelle….

En 2011, 55% des étudiants de première année (cf. tableau 8) étaient salariés avant leur entrée en institut de formation, les trois quarts dans le secteur social ou médico-social. Globalement, en comparant les rentrées 2008, 2009, 2010 et 2011, nous constatons que selon les années, 21 à 32% des étudiants, qui suivent une formation sociale en Haute-Normandie, sont issus de la filière « études et formation », que 54 à 63% des mêmes effectifs ont un emploi avant l’entrée en formation, que 10 à 14% sont au chômage et qu’un à 4% sont en situation d’inactivité.

Tableau 8 : Situation principale des étudiants avant l’entré e dans l’établissement de formation

Formations Etude - Formation Emploi Chômage Inactivité

DE IS - - - -

CAFDES 33% 67% - -

CAFERUIS 4% 92% - 4%

DE ES 34% 59% 5% 2%

DE ETS 31% 61% 8% -

DE ASS 65% 23% 10% 2%

DE EJE 62% 29% 7% 2%

DE CESF 76% 24% - -

DE ME 14% 70% 15% 1%

DE TISF 33% 34% 33% -

DE AMP 11% 66% 20% 3%

DE AF nd nd nd nd

DE AVS 17% 38% 28% 17%

Toutes formations 28% 55% 13% 4%

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires

…et qui bénéficient d’aides financières en relation avec leur ancien statut. En Haute-Normandie, 87% des étudiants (cf. figure 3) de première année, inscrits en 2011, dans un établissement de formation en travail social, bénéficient, au moins, d’une prise en charge financière. En 2011, le taux de couverture des aides financières, en recul de 5% en 2010, retrouve son niveau de 2009.

16

Les étudiants qui ne sont pas aidés financièrement, sont inscrits très majoritairement (85%) à une formation menant au niveau III. Ils sont âgés, en moyenne de 23 ans. Ils sont issus de la filière « études et formation » à 72% et ne disposent d’aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social. Il s’agit ici, essentiellement, d’étudiants primo-inscrits en formation sociale. En comparant les années 2008, 2009, 2010 et 2011, nous constatons, une assez grande stabilité dans la provenance des aides financières attribuées mais nous devons cependant remarquer la lente mais continuelle érosion des trois aides qui financent les étudiants ex salariés (contrat de professionnalisation, formation continue, autre contrat aidé). Ces trois aides cumulées représentaient 38% des aides financières en 2008, 36% en 2009 puis 30% en 2010 et 2011. A contrario, les aides qui financent les demandeurs d’emplois ont progressé dans les mêmes proportions ces quatre dernières années (15% en 2008, puis respectivement 23%, 22%, 24% en 2009, 2010 et 2011).

Figure 3 : Prise en charge financière des étudiants de prem ière année en 2011


Les étudiants, préparant un diplôme du niveau III, aidés financièrement, reçoivent pour l’essentiel des bourses du Conseil Régional (jusqu’à 52% des aides versées pour les étudiants inscrits au DE ASS) et des aides au titre de demandeurs d’emploi (jusqu’à 37% des aides versées pour les étudiants préparant le DE ETS). Les étudiants inscrits aux formations préparant à des diplômes de niveaux IV et V sont aidés dans la quasi-totalité des cas (100% au DE TISF et au DEAF, 97% au DE AMP, 96% au DE ME et 95% au DE AVS) soit comme ex salariés ou comme demandeurs d’emploi mais aussi par les bourses du Conseil Régional et les aides des collectivités locales (cf. figure 4, page 17).

17

Figure 4 : Répartition des aides financières 2011 par type de formation en Haute-Normandie


18

Près de 9 étudiants sur 10 de la promotion 2011 rés idaient en Haute-Normandie un an avant l’entrée en formation. L’exploitation des fiches individuelles de l’étudiant, relatives à l’enquête Ecoles sociales, nous permet de connaître le département de résidence des étudiants à la fin des études secondaires (colonnes B du tableau 9) puis un an avant l’entrée en formation sociale (colonnes A du tableau 9) En 2010, douze mois avant l’entrée en formation de la promotion 2011, 87% des étudiants résidaient en Haute-Normandie (70% étaient des seinomarins et 17% des eurois). Le reste de la promotion est composé de bas-normands (8%) et d’étudiants provenant des autres départements de la France métropolitaine et des départements et territoires d’outre-mer (5%). Tableau 9 : Origine des étudiants inscrits en première année de formation sociale en 2011

Formations Seine-Maritime Eure Basse-Normandie Autres régions ou

étranger

A(1) B(2) A(1) B(2) A(1) B(2) A(1) B(2) DE IS - - - - - - - -

CAFDES nd nd nd nd nd nd nd nd

CAFERUIS 96% 79% 4% - - 4% - 17%

DE ES 68% 62% 7% 10% 16% 19% 9% 9%

DE ETS 93% 79% - - - - 7% 21%

DE ASS 73% 54% 13% 25% 12% 12% 2% 9%

DE EJE 38% 34% 5% 7% 25% 25% 32% 34%

DE CESF 84% 73% 10% 13% 4% 4% 2% 10%

DE ME 74% 64% 12% 17% 7% 6% 7% 13%

DE TISF 80% 67% 20% 13% - - - 20%

DE AMP 57% 51% 38% 31% 4% 6% 1% 12%

DE AF nd nd nd nd nd nd nd nd

DE AVS 90% 78% 8% 7% - - 2% 15%

Toutes formations 70% 61% 17% 17% 8% 9% 5% 13%

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie (1) A : Département ou région d’habitation de l’étudiant 12 mois avant la formation sociale (2) B : Département ou région d’habitation de l’étudiant à la fin des études secondaires (collège ou lycée)

nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires. Ces deux dernières catégories (bas-normands et autres régions) forment un premier groupe de 92 étudiants, soit 13% des effectifs inscrits en première année, que nous appellerons « étudiants migrants ». Ces étudiants ont fait leurs études secondaires dans un département étranger à la Haute-Normandie et ils résidaient également très majoritairement(1) dans ce même département un an avant l’entrée en formation. Ils ne sont venus ou revenus en Haute-Normandie que pour faire leurs études en trav ail social. Ces étudiants sont particulièrement concentrés sur les formations préparant à un diplôme de niveau III. Ainsi 69 étudiants (75% des étudiants migrants) sont inscrits à une formation préparant à un diplôme de ce niveau (34 ES - 25 EJE - 6 ASS - 3 CESF - 1 ETS). On remarquera cependant que le nombre d’étudiants « migrants », qui suivent une formation menant au niveau III en 2011, est en net recul par rapport à celui de 2008 qui s’établissait à 92.

(1) 82% de ces étudiants résidaient dans le même département à la fin de leurs études secondaires et douze mois avant l’entrée en formation, 7% avaient changé de département entre les deux périodes d’observation mais habitaient toujours dans la même région et 11% vivaient dans une autre région, un an avant l’entrée en formation.

19

Plus des trois quarts des étudiants, de première an née, habitaient déjà en Haute-Normandie à la fin de leurs études secondaire s. 78% des étudiants de la promotion 2011 résidaient déjà dans notre région à la fin de leurs études secondaires (61% en Seine-Maritime et 17% dans l’Eure). Nous pouvons supposer qu’un pourcentage très élevé de ce second groupe d’ étudiants est né et a fait toutes ses études dans notre région. Le tableau 10 nous permettra de mieux appréhender les migrations estudiantines interrégionales entrantes et sortantes ainsi que les déplacements intra régionaux des étudiants entre la fin de leurs études secondaires et la péri ode d’un an avant l’entrée en formation .

Tableau 10 : Les migrations interrégionales et intra régional es après les études secondaires

Formations Migrations interrégionales

entrantes Migrations interrégionales

sortantes Migrations

intrarégionales

Ext vers 76 Ext vers 27 76 vers Ext 27 vers Ext 27 vers 76 76 vers 27 DE IS - - - - - - CAFDES - - - - - - CAFERUIS 6 0 - - 0 1 DE ES 4 1 1 - 4 0 DE ETS 3 0 1 - 0 0 DE ASS 4 1 1 - 7 0 DE EJE 1 0 - - 1 0 DE CESF 3 1 - - 4 1 DE ME 3 1 - 1 5 1 DE TISF 3 0 - - 0 1 DE AMP 11 14 - 1 4 3 DE AF - - - - - - DE AVS 7 0 - - 1 0

Toutes formations 45 18 3 2 26 7


Ainsi, 63 futurs étudiants sont venus, au fil des années, poursuivre leurs études supérieures, préparer leur entrée en formation ou (et) travailler en Haute-Normandie (45 en Seine-Maritime et 18 dans l’Eure) pendant que 3 seinomarins et 2 eurois faisaient le chemin inverse. Au sein de la région, 26 eurois se sont installés en Seine-Maritime et 7 seinomarins dans l’Eure. Il s’agit donc ici d’un troisième groupe d’étudiants qui résidaient à l’extérieur de la région jusqu’à la fin de leurs études secondaires . Ils se sont fixés en Haute-Normandie pour suivre des études supérieures ou (et) pour trouver un emploi. Ce dernier groupe représente 9% des effectifs en formation aux professions socia les en 2011. En résumé, en Haute-Normandie, les étudiants de première année de la promotion 2011 peuvent être répartis en trois groupes : un groupe composé de 78% d’étudiants qui ont vraisemblablement fait toutes leurs études en Haute-Normandie et qui y sont nés le plus souvent et deux autres groupes, sensiblement égaux, d’étudiants qui sont arrivés dans la région dans une période comprise entre la fin de leurs études secondaires et douze mois avant l’entrée en formation dans le premier cas, au mieux douze mois avant l’entrée en formation dans le second cas. Ces trois groupes ont déjà été identifiés depuis 2009 et ils présentent depuis lors sensiblement la même répartition.

20

Des étudiants haut-normands qui suivent une formati on sociale hors de la région. En 2011, 141 haut-normands (68 eurois et 73 seinomarins) suivent une première année de formation en travail social dans un établissement situé en dehors de la région (cf. tableau 11). Six fois sur dix, il s’agit d’une formation préparant à un diplôme de niveau III (DE ES : 34 étudiants, DE ASS : 27 étudiants, DE EJE : 18 étudiants, DE CESF : 5 étudiants, DE ETS : 1 étudiant).

Tableau 11 : Les haut-normands inscrits en formation (1ère an née) dans une autre région en 2011

Formations Niveau Eure Seine-Maritime Haute-Normandie

DE IS I 2 2 4 CAFDES I 1 0 1 DE MF II 0 0 0 CAFERUIS II 3 7 10 DE ES III 18 16 34 DE ETS III 1 0 1 DE ASS III 8 19 27 DE EJE III 8 10 18 DE CESF III 4 1 5 DE ME IV 6 11 17 DE TISF IV 0 3 3 DE AMP V 13 3 16 DE AF V 2 1 3 DE AVS V 2 0 2 Toutes formations I à V 68 73 141


Les mobilités interrégionales des étudiants en trav ail social Le tableau 12 nous permet de faire le point sur la mobilité interrégionale des étudiants de la promotion 2011. Au total, toutes formations confondues, la Haute-Normandie accueille 92 étudiants de première année (60% en provenance de Basse-Normandie) alors que 141 haut-normands sont formés dans d’autres régions (52% en région Ile-de-France). Tableau 12 : Les étudiants (1 ère année) qui «migrent » pour faire leurs études en t ravail social

Etudiants originaires de :

Régions où se déroulent les études des haut-normands en 2011 :

Haute-Normandie

Basse-Normandie

Ile-de-France Nord- Pas-de-Calais Picardie

Autres régions Total

Haute-Normandie 17 74 14 20 16 141

Basse-Normandie 55

Bretagne 17

Pays de Loire 8

Picardie 4

Centre 3

Autres régions 5

Total 92


21

Des origines sociales en rapport avec le niveau de formation suivi. Les étudiants inscrits en formation aux professions sociales de la promotion 2011 sont, six fois sur dix, filles et fils d’ouvriers ou d’employés et comme les années précédentes nous constatons une corrélation entre la PCS du parent référent (le père ou la mère ou le tuteur par ordre de prise en compte) et le niveau de formation suivie. Ainsi, selon la formation retenue, 39% des étudiants inscrits au CAFERUIS, 50 à 64% des étudiants de niveau III ont un parent référent ouvrier ou employé contre 47 à 59% des étudiants qui suivent une formation qui mène au niveau IV et 67 à 70% des étudiants inscrits au niveau V. Il faut également noter que la répartition des étudiants (toutes formations sociales confondues) par PCS du parent référent en 2011 est sensiblement identique à celles présentées pour les trois années antérieures.

Tableau 13 : Répartition des étudiants de 1 ère année en 2011 par PCS (*) du parent référent

PCS du père

Agriculteur Artisan,

Commerçant, Chef

entreprise

Cadre et profession

intellectuelle du

supérieur

Profession intermédiaire Employé Ouvrier Inactif

DE IS - - - - - - -

CAFDES nd nd nd nd nd nd nd

CAFERUIS - 21% 29% 11% 11% 28% -

DE ES 2% 5% 20% 12% 33% 23% 5%

DE ETS 9% - 9% - 18% 46% 18%

DE ASS - 13% 17% 14% 33% 17% 6%

DE EJE 9% 9% 18% 9% 21% 32% 2%

DE CESF 5% 3% 17% 13% 27% 33% 2%

DE ME 1% 11% 15% 8% 28% 31% 5%

DE TISF - - 23% 15% 16% 31% 15%

DE AMP 2% 9% 9% 5% 34% 36% 5%

DE AF nd nd nd nd nd nd nd

DE AVS - 10% 3% - 28% 39% 20%

Toutes formations 3% 8% 15% 8% 29% 31% 6%

(*) PCS : Professions et Catégories Socioprofessionnelles

nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires. Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie

Avertissement au lecteur : les étudiants de niveau I n’ont pas répondu à cette question concernant la catégorie socioprofessionnelle du parent référent. C’est assez habituel pour l’enquête Ecole volet social puisque la moyenne d’âge de ces étudiants est de 43,5 ans. Un grand nombre de leurs parents (ex référents) est à la retraite et ces étudiants sont autonomes depuis souvent plus de 15 ans.

22

Figure 5 : Répartition des étudiants de 1 ère année en 2011 par PCS du parent référent


23

Un nombre de candidats toujours plus nombreux aux é preuves de sélection. En comparant les années 2008 et 2011, nous constatons une progression de 6% du nombre de candidats qui se présentent aux épreuves de sélection (2 954 en 2008, 3 133 en 2011) tous niveaux de formation confondus. Comme les années précédentes, les taux de réussite aux épreuves de sélection à l’entrée en formation varient selon les niveaux de formation, selon la formation retenue et selon le sexe du candidat (cf. tableau 14) mais aussi selon la stratégie d’admissibilité retenue par les centres de formation (admissibilité locale ou commune). Aux niveaux I et II, les taux de réussite oscillent entre 84,1% et 100,0%. Le nombre de candidats reste faible (98 personnes pour trois formations).

Tableau 14 : Sélection à l’entrée des centres de formation ha ut-normands en travail social en 2011

Formations Nb de candidats présentés Nb de candidats admis % de candidats admis

Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total

DE IS 4 4 8 4 4 8 100% 100% 100%

CAFDES 9 18 27 7 16 23 77,7% 88,9% 85,2%

CAFERUIS 28 35 63 21 32 53 75,0% 91,4% 84,1%

DE ES 210 871 1 081 80 61 141 38,1% 7,0% 13,0%

DE ETS 8 14 22 5 9 14 62,5% 64,3% 63,6%

DE ASS 17 232 249 8 80 88 47,1% 34,5% 35,3%

DE EJE 11 367 378 2 43 45 18,2% 11,7% 11,9%

DE CESF 0 164 164 0 62 62 - 37,8% 37,8%

DE ME 111 302 413 18 30 48 16,2% 9,9% 11,6%

DE TISF 4 48 52 1 18 19 25,0% 37,5% 36,5%

DE AMP 58 451 509 22 226 248 37,9% 50,1% 48,7%

DE AVS 13 154 167 5 63 68 38,5% 40,9% 40,7%

Toutes formations 473 2 660 3 133 173 644 817 36,6% 24,2% 26,1%

Source : Enquête 2011 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie En 2011, 1 894 candidats se sont présentés aux épreuves de sélection à l’entrée des centres de formations de niveau III. Les cinq formations de niveau III renouent avec un niveau de candidature identique à celui de 2008 (1 888 candidats) après deux années plus faibles en 2009 (1 735 candidats) et 2010 (1 798 candidats). Cependant, certaines de ces formations semblent moins prisées par les candidats, puisque les formations au DE ASS et au DE EJE perdent respectivement 25% et 14% de candidats entre 2008 et 2011, à moins qu’il ne s’agisse des effets de la procédure d’admissibilité commune du GNI (1). A contrario, en 2011, les candidats se présentent massivement au DE ES (+15% par rapport à 2008) bien que cette formation participe au même dispositif d’admissibilité commune du Groupement National des Instituts Régionaux de travail social. Aux niveaux IV et V, on constate une légère baisse (-9%) des candidatures aux épreuves de sélection du DE ME et une forte hausse des postulants (+59%) au DE AMP.

(1) Cf. « Les formations préparant aux diplômes de travail social en 2010 » par Direction Régionale de la Jeunesse des Sports et de la Cohésion Sociale Haute-Normandie – septembre 2011 – pages 23 à 25.

24

657 diplômés en travail social en 2011 représentant un taux de réussite de 80,3%

En 2011, 657 étudiants ont été diplômés (hors diplômes obtenus en totalité par VAE), en Haute-Normandie, sur les 818 étudiants qui se sont présentés aux examens des douze formations en travail social qui voyaient une promotion arriver en fin d’études. Le taux global (toutes formations confondues) de réussite au diplôme est de 80,3% (81,8% en 2008, 84,1% en 2009, 84% en 2010). Au niveau I, seulement deux étudiants sur trois (63,6%) ont été reçus au diplôme du CAFDES en 2011. Ce taux de réussite est en nette régression par rapport aux années précédentes (91,7% en 2009 et 100% en 2010) et il est particulièrement le fait des candidats masculins. Au niveau II, les candidats présentés au CAFERUIS continuent d’améliorer le taux de réussite au diplôme engagé en 2009 (62,5% en 2008, 82,4% en 2009, 86,4% en 2010 et 91,3% en 2011).

Tableau 15 : Les diplômes en travail social délivrés en 2011 (hors diplômes obtenus par VAE complète)

Formations Niveau Nombre de candidats présentés Nombre de candidats reçus % de candidats reçus


DE IS I - - - - - - - - -

CAFDES I 5 6 11 2 5 7 40,0% 83,3% 63,6%

CAFERUIS II 15 8 23 14 7 21 93,3% 87,5% 91,3%

DE ES III 44 102 146 32 87 119 72,7% 85,3% 81,5%

DE ETS III 8 5 13 7 4 11 87,5% 80,0% 84,6%

DE ASS III 6 66 72 5 51 56 83,3% 77,3% 77,8%

DE EJE III 0 47 47 0 41 41 - 87,2% 87,2%

DE CESF III 0 76 76 0 39 39 - 51,3% 51,3%

DE ME IV 20 62 82 19 60 79 95,0% 96,8% 96,3%

DE TISF IV 1 19 20 1 17 18 100% 89,5% 90,0%

DE AMP V 17 169 186 13 128 141 76,5% 75,7% 75,8%

DE AF V 10 55 65 8 46 54 80,0% 83,6% 83,0%

DE AVS V 6 71 77 6 65 71 100% 91,5% 92,2%

Toutes formations I à V 132 686 818 107 550 657 81,1% 80,2% 80,3%


En 2011, le taux de réussite global des étudiants qui préparaient un diplôme de niveau III est de 75,1% (75,4% en 2008, 91,6% en 2009, 76,1% en 2010). Au sein de ces 5 formations, on peut noter que seule une étudiante sur deux (51,3%) est reçue au DE CESF alors que le taux de réussite, pour le même diplôme, était de 93,3% en 2009. Les quatre autres formations présentent des taux de réussite sensiblement équivalents à ceux de l’année précédente. Au niveau IV, les candidats sont reçus, au minimum, 9 fois sur 10 (90% au DE TISF et 96,3% au DE ME) alors que les taux de réussite aux diplômes des formations de niveau V sont plus disparates : en nette progression pour les candidats au DEAF (83% sont reçus en 2011 contre 56,4% en 2010), stabilisé pour les candidats au DEAVS (92,2% sont admis en 2010 et 2011) et en régression pour les candidats au DE AMP (75,8% sont reçus en 2011 contre 94,3% en 2010).

25

ENQUETE ECOLES SOCIALES

ANNEE 2012

26

SOMMAIRE ANNEE 2011

Carte 1 : Localisation des centres de formation en travail social de Haute-Normandie Page 28

Tableau 1 : Répartition des étudiants selon la formation suivie en 2012 Page 29

Tableau 2 : Evolution du nombre d’étudiants de 1ère année entre 2002 et 2012 Page 30

Tableau 3 : Répartition par sexe et par formation des étudiants inscrits en 2012 Page 31

Figure 1 : Pyramide des âges des étudiants inscrits à une formation en 2012 Page 32

Tableau 4 : Age moyen des étudiants de 1ère année en formation aux professions sociales Page 32

Tableau 5 : Niveau d’étude des étudiants de 1ère année en 2012 Page 32

Figure 2 : Niveau d’étude des étudiants en formation sociale (1ère année) en 2012 Page 33

Tableau 6 : Répartition des bacheliers entrants en 1ère année en 2012 par série du bac. Page 34

Tableau 7 : Répartition des étudiants selon la formation en cours et le diplôme déjà obtenu Page 35

Tableau 8 : Situation principale des étudiants avant l’entrée dans l’établissement de formation Page 36

Figure 3 : Prise en charge financière des étudiants de 1ère année en formation sociale Page 37

Figure 4 : Evolution de la prise en charge financière des étudiants entre 2008 et 2012 Page 38

Figure 5 : Répartition des aides financières 2012 par type de formation Page 39

Tableau 9 : Origine des étudiants inscrits en 1ère année de formation sociale en 2012 Page 40

Tableau 10 : Les migrations interrégionales et intra régionales après les études secondaires Page 41

Tableau 11 : Les hauts-normands inscrits en formation (1ère année) dans une autre région en 2012 Page 42

Tableau 12 : Les étudiants (1ère année) qui « migrent » pour faire leurs études en travail social Page 42

Tableau 13 : Répartition des étudiants de 1ère année en 2012 par PCS du parent référent Page 43

Figure 6 : Répartition des étudiants de 1ère année par PCS du parent référent Page 44

Tableau 14 : Sélection à l’entrée des centres de formation haut-normands en travail social Page 45

Tableau 15 : Les diplômes en travail social délivrés en 2012 (parcours de formation) Page 46

Tableau 16 : Evolution du nombre de diplômes en travail social délivrés entre 1999 / 2012 Page 47

27

LES FORMATIONS PREPARANT AUX DIPLOMES

DE TRAVAIL SOCIAL EN HAUTE-NORMANDIE EN 2012 En Haute-Normandie, 1 407 étudiants sont inscrits, à la rentrée 2012, dans les sept établissements qui proposent treize des quatorze fo rmations aux professions sociales. La moitié des inscrits sont des étudiants de 1ère année. Ces étudiants sont très majoritairement des femmes. Ils sont âgés, en moyenne, de 29,5 ans et disposent sept fois sur dix, au minimum , du baccalauréat. Dotés d’une expérience professionnelle du secteur social et ou médico-social, ils étudient au titre de la formation continue, sortants d’études seconda ires ou supérieures, ils sont alors en formation initiale et découvrent leur future pro fession. Ils ont intégré les centres de formation après avoi r passé des épreuves d’admission très sélectives qui ne retiennent qu’un candidat su r cinq en moyenne et même beaucoup moins pour certaines formations préparant aux diplômes du niveau III. Arrivés au terme de leur formation en 2012, 639 étu diants ont reçu un diplôme de travail social en Haute-Normandie. Le taux de réuss ite au diplôme est de 78,7%.

Abréviations – Aide à la lecture

Pour la signification des abréviations utilisées lors de la rédaction de cette étude, concernant les formations et les diplômes de travail social, nous vous invitons à vous reporter à l’annexe 1 – pages 48 et 49 du présent document.

Pour alléger la rédaction de cette publication et pour en faciliter la lecture, nous avons couramment utilisé le terme « niveau X » en lieu et place de la phrase « formation qui prépare à un diplôme de niveau X » où X est le niveau du diplôme préparé.

Directeur de la publication : Jacques MURAT, Directeur régional.

Rédaction, réalisation et conception : Gérard BOUVAIS, Mission Veille Expertise Appui.

Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et d e la Cohésion Sociale de Haute-Normandie Immeuble Normandie II – 55, rue Amiral Cécille – 76 179 Rouen cedex 1

�� : 02.32.18.15.20 – télécopie : 02.32.18.15.99

www.haute-normandie.drjscs.gouv.fr

28

CARTE 1 : LOCALISATION DES CENTRES DE FORMATION EN TRAVAIL SOCIAL DE HAUTE-NORMAN DIE

ENQUETES EN 2012

Cartographie : DRJSCS de Haute-Normandie – Mission Veille Expertise Appui – septembre 2012

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRASS Haute-Normandie

Le Havre IFEN de Normandie

CAFDES - CAFERUIS DE EJE – DE ES

DE AMP – DE AF - DE AVS

IRFSS CRF DE AVS

Bois-Guillaume

Institut du Développement Social DE IS – CAFDES – CAFERUIS

DE ES – DE ETS – DE ASS DE ME – DE TISF

DE AMP – DE AF – DE AVS Canteleu

Lycée G . Flaubert DE CESF

�

�

Lycée Jeanne d’Arc DE CESF

Sainte-Adresse

Elbeuf Greta Elbeuf Vallée de Seine

DE CESF

Rouen

�

Avenir Emploi DE AVS – DE AMP

Saint-Valery-en-Caux

29

En 2012, plus de 1400 étudiants sont en cours de fo rmation aux professions sociales en Haute-Normandie. En 2012, 1 407 étudiants sont inscrits dans les 24 centres de formation proposés au sein des sept établissements(1) préparant aux diplômes de travail social en Haute-Normandie (cf. carte 1). 708 (50%) sont des étudiants inscrits en première année, 446 (32%) étudient en seconde année et 253 (18%) arrivent au terme de leur formation, en troisième année. On notera que toutes ces formations sont localisées en Seine-Maritime puisque le département de l’Eure est dépourvu de ce type d’école. Cependant, en accord avec le Conseil Régional, pour dispenser les formations au plus près des étudiants, certaines des formations de l’IFEN et de l’IDS font l’objet d’un déploiement dans l’Eure (IUT d’Evreux, par exemple). Tableau 1 : Répartition des étudiants selon la formation aux professions sociales suivie en 2012

Formations Niveau Nombre sections formation

Année d'étude Effectifs inscrits

à la rentrée

% femmes 1 2 3

DE Ingénieur Social I 1 8 - 8 75,0

CAFDES I 2 11 - 11 90,9

CAFERUIS II 2 40 45 85 55,3

DE Educateur Spécialisé III 2 124 120 136 380 73,7

DE Educteur technique spécialisé III 1 15 13 15 43 62,8

DE Assistant de Service Social III 1 41 40 59 140 94,3

DE Educateur de Jeunes Enfants III 1 40 43 43 126 95,2

DE Conseiller en Economie Sociale Familiale III 3 61 61 100,0

DE Moniteur Educateur IV 1 72 82 154 63,6

DE Technicien de l'Intervention Sociale et Familiale IV 1 18 17 35 91,4

DE Aide Médico-Psychologique V 3 152 86 238 87,8

DE Assistant Familial V 2 40 - 40 90,0

DE Auxiliaire de Vie Sociale V 4 86 86 91,9

Toutes formations en travail social I à V 24 708 446 253 1 407 80,8

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie Au regard des effectifs inscrits en 2011 (2), nous constatons, pour l’année 2012, une réduction d’environ 12% du nombre des étudiants qui suivent une formation en travail social, en Haute-Normandie, toutes années d’études confondues. Cette évolution résulte de la diminution du nombre des étudiants qui préparent des diplômes de niveaux I (-58%), II (-11%), III (-2,5%) et V (-26%).

(1) Institut du Développement Social (IDS) à Canteleu,

Institut de Formation d’Educateurs de Normandie (IFEN) au Havre, Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale (IRFSS) CRF à Bois-Guillaume, Lycée Gustave Flaubert à Rouen, Lycée Jeanne d’Arc à Sainte-Adresse, Greta Elbeuf Vallée de Seine à Elbeuf, Avenir Emploi à Saint-Valéry-en-Caux.

(2) Cf. page 8 et tableau 1 de la présente étude.

30

53% des étudiants de première année sont inscrits à des formations de niveau III En comparant, les rentrées 2011 et 2012, toutes formations confondues, nous constatons une baisse de 12,5% du nombre d’étudiants inscrits en première année, un recul de 16% des effectifs de seconde année et la stabilité du nombre d’étudiants inscrits en troisième et dernière année de formation préparant un diplôme de niveau III (hors DE CESF). Les effectifs inscrits, en première année, aux niveaux I et II sont toujours faibles et donc difficiles à analyser. Cependant, on constate, en 2012, une baisse du nombre des étudiants inscrits en 1ère année du CAFDES et du CAFERUIS. Pour tous les autres niveaux, lorsque nous comparons les années 2011 et 2012, il existe une assez grande stabilité des effectifs inscrits en première année sauf en ce qui concerne le DEAMP (-26,5%)

Tableau 2 : Evolution du nombre d’étudiants de 1 ère année entre 2002 et 2012

Formations Niveau 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

DE IS ou FSTS(1)

I 0 5 0 0 16 0 7 0 7 0 8

CAFDES I 0 0 0 0 0 15 12 13 10 23 11

CAFERUIS II 0 0 0 0 0 23 29 23 0 54 40

DE ES III 125 101 161 131 141 139 149 145 121 137 124

DE ETS III 9 9 15 6 13 9 14 12 14 14 15

DE ASS III 56 60 54 52 52 58 51 35 42 42 41

DE EJE III 57 44 26 37 45 37 44 40 41 45 40

DE CESF III 14 23 15 14 15 15 15 14 89 63 61

DE ME IV 80 84 76 86 78 86 86 88 83 79 72

DE TISF IV 17 16 19 15 17 18 14 24 15 15 18

DE AMP V 71 140 192 193 190 139 163 177 132 207 152

DE AF V 0 0 0 0 0 0 39 75 60 40 40

DE AVS ou CAFAD(2)

V 89 85 219 307 136 97 102 118 130 91 86

Total 518 567 777 841 703 636 725 764 744 810 708



En 2012, les étudiants de première année, qui préparent un diplôme de niveau V, représentent 26% de l’ensemble des étudiants inscrits en première année quel que soit le niveau du diplôme préparé alors que les formations préparant à un diplôme de niveau III regroupent 53% des mêmes étudiants. Les formations du niveau IV comptent pour environ 14% des mêmes effectifs. Selon les années, les trois formations des niveaux I et II représentent entre 2 et 9% des étudiants de première année. En 2011 ces trois formations rassemblent 7% des étudiants inscrits en première année.

31

Des formations qui présentent, chaque année, un for t taux de féminisation. En 2012, les femmes sont toujours très largement majoritaires au sein des effectifs préparant un diplôme de travail social en Haute-Normandie puisque le taux de féminisation ressort à 80,8% (79,5% en 2011, 81,1% en 2010, 81,6% en 2009, 81% en 2008) toutes formations en travail social confondues (cf. tableau 3).

Tableau 3 : Répartition par sexe et par formation des étudia nts inscrits en 2012

Formations Niveau Hommes % hommes

Femmes % femmes

Total dont étrangers

DE Ingénieur Social I 2 25,0 6 75,0 8 0

CAFDES I 1 9,1 10 90,9 11 0

CAFERUIS II 38 44,7 47 55,3 85 0

DE Educateur Spécialisé III 100 26,3 280 73,7 380 0

DE Educteur technique spécialisé III 16 37,2 27 62,8 43 0

DE Assistant de Service Social III 8 5,7 132 94,3 140 0

DE Educateur de Jeunes Enfants III 6 4,8 120 95,2 126 0

DE Conseiller en Economie Sociale Familiale III 0 - 61 100,0 61 0

DE Moniteur Educateur IV 56 36,4 98 63,6 154 0

DE Technicien de l'Intervention Sociale et Familiale IV 3 8,6 32 91,4 35 0

DE Aide Médico-Psychologique V 29 12,2 209 87,8 238 2

DE Assistant Familial V 4 10,0 36 90,0 40 0

DE Auxiliaire de Vie Sociale V 7 8,1 79 91,9 86 3

Toutes formations en travail social I à V 270 19,2 1 137 80,8 1 407 5


Les femmes représentent même 100% des effectifs préparant le DE CESF en 2012 et plus de 90% des étudiants en formation au CAFDES, DE EJE, DE ASS, DE TISF, DE AF et DE AVS. Les hommes sont minoritaires, mais cependant présents en proportion importante, dans les formations préparant au CAFERUIS (44,7%), au DE ETS (37,2%), au DE ME (36,4%) et au DE ES (26,3%). En 2012, cinq étudiants étrangers sont inscrits à une formation de niveau V dispensée en Haute-Normandie, deux au DE AMP et 3 au DE AVS.

32

Des étudiants trentenaires, en moyenne… En 2012, l’âge moyen des étudiants, hommes et femmes, de 1ère année, à l’entrée en formation (toutes formations sociales confondues), est de 29,5 ans (cf. tableau 4). Il est de 29 ans pour les étudiantes et de 32 ans pour les hommes. Figure 1 : Pyramide des âges des étudiants inscrits

à une formation en travail social en 2012

Tableau 4 : Age moyen des étudiants de 1 ère année en formation aux professions sociales en 2012

Formations Age moyen

DE IS 45,5 ans

CAFDES 40 ans

CAFERUIS 39,5 ans

DE ES 24,5 ans

DE ETS 28,5 ans

DE ASS 25,5 ans

DE EJE 21,5 ans

DE CESF 25 ans

DE ME 27,5 ans

DE TISF 31,5 ans

DE AMP 30 ans

DE AF 44 ans

DE AVS 36 ans

Toutes formations sociales 29,5 ans

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie …dont 70% disposent, au minimum, du baccalauréat. 70% des étudiants de la promotion 2012 sont détenteurs du baccalauréat ou d’un diplôme plus élevé. Entre les années 2008 et 2012, le taux de bacheliers qui suivent des formations en travail social gagne quasiment 10 points (62%, 61%, 63%, 64% en 2008, 2009, 2010 et 2011). Près d’une fois sur deux, les nouveaux inscrits disposent, à l’entrée en formation, d’un niveau d’études égal ou supérieur à celui que devrait leur octroyer la formation suivie. Ainsi 48% des inscrits à une formation menant à un diplôme de niveau III disposent déjà d’un niveau bac+2. Au niveau IV, 72% des étudiants sont d’ores et déjà bacheliers. Tableau 5 : Niveau d’études des étudiants de 1 ère année en 2012

Niveau d’études Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Tous Niveaux

Cycle études primaires - - - 5% 10% 4%

BEP Carrières S.S. 4% - - 2% 16% 6%

Autres BEP 4% 3% 3% 10% 30% 14%

Niveau fin terminale 25% 13% 2% 11% 7% 6%

BAC ou équivalent - 11% 47% 55% 31% 39%

BAC +2 5% 34% 34% 9% 3% 19%

Licence 8% 21% 12% 6% 3% 8%

BAC +4 ou plus 54% 18% 2% 2% - 4%


70 60 50 40 30 20 10 0 10 20

Femmes Hommes

Age

33

Figure 2 : Niveau d’étude des étudiants en formation social e (1ère année) en 2012


34

Des niveaux de formation en adéquation avec le type et la série du baccalauréat Comme les années précédentes, on constate une corrélation entre le type et la série du baccalauréat détenu et le niveau de la formation sociale suivie par l’étudiant. Ainsi 79% des étudiants du niveau I détiennent un baccalauréat général et dans ce cas deux fois sur trois ils sont issus de la série littéraire. Les étudiants, du niveau II, sont deux fois sur 3 détenteurs d’un baccalauréat général et les trois séries (L, ES, S) sont assez équitablement réparties. Au niveau III, six étudiants sur dix sont encore issus des trois filières du bac général avec un avantage pour la série ES. Au niveau IV, les bacheliers technologiques (39%) forment un groupe sensiblement aussi nombreux que les bacheliers généraux (40%) et au niveau V, presque la moitié des bacheliers sont issus des baccalauréats professionnels. On notera que pour la première fois depuis 2008, les bacheliers technologiques de la série ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) sont plus nombreux en formation en travail social que les bacheliers technologiques de la série STG (Sciences et Technologies de la Gestion). Les premiers composent 15% des effectifs des bacheliers inscrits en formation sociale en 2012 et les seconds 13%.

Tableau 6 : Répartition des bacheliers entrants en première année en 2012 par série du baccalauréat

Séries du baccalauréat Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Ensemble

L 53 22 15 12 11 16

ES 16 19 34 22 10 26

S 10 24 12 6 6 11

Bac. généraux 79 65 61 40 27 53

STG 6% 3 11 25 17 13

STI - 8 1 - 1

3 STL - - 1 2 -

STAV - - - 3 1

ST2S 5 16 19 9 6 15

Hôtellerie - - - - - -

TMD - - - - - -

Bac. technologiques 11 27 32 39 25 31

Bac. professionnels 10 8 7 21 48 16

Tous les baccalauréats 100 100 100 100 100 100


…mais une lente et constante érosion du nombre de b acheliers des séries générales en formation, notamment au niveau III. En 2012, les bacheliers, issus des séries générales, représentent 53% du nombre de bacheliers en formation (tous niveaux de formation confondus) contre 63% en 2008 puis 54% en 2009, 59% en 2010 et 54% en 2011. Le pourcentage de diplômés de la série ES reste assez stable entre 2008 et 2012 (26 à 29% selon l’année) et cette série est celle d’environ la moitié des bacheliers des séries générales en formation aux professions du travail social.

35

En 2012, au niveau III, les bacheliers des séries générales représentent 61% de l’effectif total de bacheliers en formation sociale alors que ces mêmes séries générales regroupaient 77% des bacheliers du même niveau en 2008, puis 69% en 2009 et 2010, 65% en 2011. Pendant la même période (2008 à 2012) et pour le même niveau de formation (III), les bacheliers des filières technologiques voient leur présence s’affirmer puisqu’ils progressent chaque année et gagnent 12 points en 5 ans (20% en 2008, 25% en 2009 et 2010, 30% en 2011 et enfin 32% en 2012). Le nombre de bacheliers, issus des filières professionnelles, qui ne comptait que pour 3% des effectifs de bacheliers en formation au niveau III en 2008, connaît une progression plus limitée mais cependant notable (6% en 2009 et 2010, 5 % en 2011 et 7% en 2012).

Une majorité d’étudiants diplômés du secteur sanita ire et social aux niveaux I et II En 2012, un quart des étudiants de première année, qui suivent une formation des niveaux I et II, ne disposent d’aucun diplôme du secteur sanitaire et social bien que la quasi-totalité des étudiants inscrits aux DE IS, CAFDES et CAFERUIS déclarent un statut de salarié et des aides financières relevant de ce statut. Ces étudiants, âgés en moyenne de 38 ans viennent donc régulariser leur situation vis-à-vis de l’emploi exercé et du niveau de formation requis. Ces étudiants sont plus diplômés de l’enseignement général que leurs camarades de promotion qui détiennent déjà un diplôme du secteur, le plus souvent de niveau III, puisque 86% possèdent une licence ou un diplôme supérieur contre 34% pour les étudiants diplômés du secteur sanitaire et social.

Tableau 7 : Répartition des étudiants selon la formation en cours et le diplôme du secteur déjà obtenu

Formations 2012

Diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social déjà obtenu

Aucun diplôme

DEAVS AMP TISF ME Niveau III

Autres diplômes sociaux

Diplôme paramédical

Non réponse

DE IS 31% - - - - 61% 8% - 0%

CAFDES 45% - - - - 45% 10% - 0%

CAFERUIS 18% - 2% - 2% 53% 15% 2% 8%

DE ES 80% - 2% 2% 11% - 4% 1% -

DE ETS 93% - - - - - 7% - -

DE ASS 95% - - 3% - - - 2% 0%

DE EJE 85% - - - - 3% 10% - 2%

DE CESF 93% - - 3% - - - 4% 0%

DE ME 82% - 7% - - - 4% - 7%

DE TISF 100% - - - - - - - -

DE AMP 82% 5% - - - - 8% 1% 4%

DE AF 70% 30%

DE AVS 74% 6% 20%

Toutes formations 77% 1% 1% 1% 2% 5% 5% 1% 7%


36

Au niveau III, plus de 8 étudiants sur dix ne détie nnent aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire et social. Comme les années précédentes, au niveau III, 84% des étudiants de la promotion 2012 ne détiennent aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social. Ces étudiants peuvent être répartis en trois groupes. Le premier, le plus nombreux (60% des étudiants du niveau III n’ayant aucun diplôme du secteur) est celui des étudiants qui sortent d’un dispositif de formation (études secondaires, études supérieures, suivi de la même formation dans un autre établissement, autre formation sociale que celle suivie actuellement, participation à un dispositif de formation professionnelle destiné aux jeunes à la recherche d’un emploi ou d’une qualification). Les étudiants de ce groupe présentent un âge moyen de 21 ans. Une fois sur deux, ils disposent, au moins, d’un bac+2. Les étudiants du second groupe (32% des étudiants du niveau III sans diplôme professionnel) étaient en situation d’emploi avant l’entrée en formation, soit dans le secteur social ou médico-social, soit dans un autre secteur d’activité. Ils présentent une moyenne d’âge de 30 ans et ils sont titulaires, pour 30% d’entre eux, du bac+2 et pour 21% d’une licence, d’un DESS, d’une maitrise ou d’un doctorat. Le dernier groupe (8% des étudiants du niveau III qui n’ont aucun diplôme professionnel du secteur) est composé d’étudiants qui étaient chômeurs ou en situation d’inactivité avant l’entrée en formation. Ces étudiants sont âgés, en moyenne, de 31 ans et disposent, en 2012, d’un niveau de formation générale équivalent à celui des deux premiers groupes (50% de bacheliers et 50% de bac+2 ou plus) ce qui n’était pas le cas les années précédentes.

Des étudiants qui ont très souvent une expérience p rofessionnelle….

En 2012, 55% des étudiants de première année (cf. tableau 8) étaient salariés avant leur entrée en institut de formation, les deux tiers dans le secteur social ou médico-social.

Tableau 8 : Situation principale des étudiants avant l’entré e dans l’établissement de formation

Formations Etude - Formation Emploi Chômage Inactivité

DE IS 8% 92% - -

CAFDES - 91% 9% -

CAFERUIS 8% 84% 8% -

DE ES 49% 49% 1% 1%

DE ETS 27% 33% 40% -

DE ASS 56% 17% 17% 10%

DE EJE 82% 13% 5% -

DE CESF 74% 22% 3% 1%

DE ME 13% 74% 13% -

DE TISF 23% 33% 33% 11%

DE AMP 8% 70% 20% 2%

DE AF nd nd nd nd

DE AVS 8% 38% 44% 10%

Toutes formations 31% 51% 15% 3%

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires

37

En comparant les rentrées 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 nous constatons que selon les années, 21 à 32% des étudiants, qui suivent une formation sociale en Haute-Normandie, sont issus de la filière « études et formation », que 51 à 63% des mêmes effectifs ont un emploi avant l’entrée en formation, que 10 à 15% sont au chômage et qu’un à 4% sont en situation d’inactivité.

…et qui bénéficient d’aides financières en relation avec leur ancien statut. En Haute-Normandie, 82% des étudiants (cf. figure 3) de première année, inscrits en 2012, dans un établissement de formation en travail social, bénéficient, au moins, d’une prise en charge financière. Le taux de couverture des aides financières est en recul de cinq points par rapport à l’année précédente. Les étudiants qui ne sont pas aidés financièrement, sont inscrits très majoritairement (77%) à une formation menant au niveau III. Ils sont âgés, en moyenne de 21,5 ans. Ils sont issus de la filière « études et formation » à 87% et ne disposent d’aucun diplôme professionnel du secteur sanitaire ou social. Il s’agit ici, essentiellement, d’étudiants primo-inscrits en formation sociale. Figure 3 : Prise en charge financière des étudiants de prem ière année en 2012

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie En comparant les années 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 (cf. figure 4) nous constatons, une assez grande stabilité dans la provenance des aides financières attribuées mais nous devons cependant remarquer la lente mais continuelle érosion des trois aides qui financent les étudiants ex salariés (contrat de professionnalisation, formation continue, autre contrat aidé). Ces trois aides cumulées représentaient 38% des aides financières en 2008 et onze points de moins en 2012. A contrario, les aides qui financent les demandeurs d’emplois et celles en faveur des étudiants (ayant un statut d’étudiant) ont progressé de 6 points chacune pendant la même période.

38

Figure 4 : Evolution de la prise en charge financière des é tudiants entre 2008 et 2012


Les étudiants, préparant un diplôme du niveau III, aidés financièrement, reçoivent pour l’essentiel des bourses du Conseil Régional (jusqu’à 42% des aides versées pour les étudiants inscrits au DE ASS) et des aides au titre de demandeurs d’emploi (jusqu’à 33% des aides versées pour les étudiants préparant le DE ETS). Les étudiants inscrits aux formations préparant à des diplômes de niveaux IV et V sont aidés dans la quasi-totalité des cas (100% au DE AF, 96% au DE AVS, 92% au DE AMP et 90% au DE ME) soit comme ex salariés ou comme demandeurs d’emploi mais aussi par les bourses du Conseil Régional et les aides des collectivités locales (cf. figure 5, page 37).

39

Figure 5 : Répartition des aides financières 2012 par type de formation en Haute-Normandie


40

Près de 9 étudiants sur 10 de la promotion 2012 rés idaient en Haute-Normandie un an avant l’entrée en formation. L’exploitation des fiches individuelles de l’étudiant, relatives à l’enquête Ecoles sociales, nous permet de connaître le département de résidence des étudiants à la fin des études secondaires (colonnes B du tableau 9) puis un an avant l’entrée en formation sociale (colonnes A du tableau 9) En 2011, douze mois avant l’entrée en formation de la promotion 2012, 88% des étudiants résidaient en Haute-Normandie (71% étaient des seinomarins et 17% des eurois). Le reste de la promotion est composé de bas-normands (7%) et d’étudiants provenant des autres départements de la France métropolitaine et des départements et territoires d’outre-mer (5%). Tableau 9 : Origine des étudiants inscrits en première année de formation sociale en 2012

Formations Seine-Maritime Eure Basse-Normandie Autres régions ou

étranger

A(1) B(2) A(1) B(2) A(1) B(2) A(1) B(2) DE IS 92% 38% - - - 8% 8% 54%

CAFDES 73% 36% 9% - 9% 46% 9% 18%

CAFERUIS 71% 68% 21% 8% 8% 2% - 22%

DE ES 70% 60% 12% 12% 10% 11% 8% 17%

DE ETS 73% 80% 7% 7% - - 20% 13%

DE ASS 73% 56% 10% 15% 12% 12% 5% 17%

DE EJE 50% 48% 13% 15% 25% 20% 12% 17%

DE CESF 65% 65% 14% 14% 13% 14% 8% 7%

DE ME 78% 66% 16% 22% 3% 6% 3% 6%

DE TISF 65% 53% 29% 27% - - 6% 20%

DE AMP 64% 59% 31% 26% 2% 2% 3% 13%

DE AF nd nd nd nd nd nd nd nd

DE AVS 89% 65% 8% 8% - - 3% 27%

Toutes formations 71% 60% 17% 16% 7% 8% 5% 16%

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie (1) A : Département ou région d’habitation de l’étudiant 12 mois avant la formation sociale (2) B : Département ou région d’habitation de l’étudiant à la fin des études secondaires (collège ou lycée)

nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires. Ces deux dernières catégories (bas-normands et autres régions) forment un premier groupe de 83 étudiants, soit 12% des effectifs inscrits en première année, que nous appellerons « étudiants migrants ». Ces étudiants ont fait leurs études secondaires dans un département étranger à la Haute-Normandie et ils résidaient également très majoritairement(1) dans ce même département un an avant l’entrée en formation. Ils ne sont venus ou revenus en Haute-Normandie que pour faire leurs études en trav ail social. Ces étudiants sont particulièrement concentrés sur les formations préparant à un diplôme de niveau III. Ainsi 62 étudiants (75% des étudiants migrants) sont inscrits à une formation préparant à un diplôme de ce niveau (22 ES - 15 EJE - 7 ASS - 15 CESF - 3 ETS). On remarquera cependant que le nombre d’étudiants « migrants », qui suivent une formation menant au niveau III en 2012, est en net recul par rapport à celui de 2008 qui s’établissait à 92.

(1) 77% de ces étudiants résidaient dans le même département à la fin de leurs études secondaires et douze mois avant l’entrée en formation, 8% avaient changé de département entre les deux périodes d’observation mais habitaient toujours dans la même région et 15% vivaient dans une autre région, un an avant l’entrée en formation.

41

Les trois quarts des étudiants, de première année, habitaient déjà en Haute-Normandie à la fin de leurs études secondaires. 76% des étudiants de la promotion 2012 résidaient déjà dans notre région à la fin de leurs études secondaires (60% en Seine-Maritime et 16% dans l’Eure). Nous pouvons supposer qu’un pourcentage très élevé de ce second groupe d’ étudiants est né et a fait toutes ses études dans notre région. Le tableau 10 nous permettra de mieux appréhender les migrations estudiantines interrégionales entrantes et sortantes ainsi que les déplacements intra régionaux des étudiants entre la fin de leurs études secondaires et la péri ode d’un an avant l’entrée en formation .

Tableau 10 : Les migrations interrégionales et intra régional es après les études secondaires

Formations Migrations interrégionales

entrantes Migrations interrégionales

sortantes Migrations

intrarégionales

Ext vers 76 Ext vers 27 76 vers Ext 27 vers Ext 27 vers 76 76 vers 27 DE IS 7 0 0 0 0 0 CAFDES 4 1 0 0 0 0 CAFERUIS 4 4 1 0 1 2 DE ES 11 1 0 0 3 2 DE ETS 0 0 1 0 1 1 DE ASS 4 2 0 1 3 0 DE EJE 1 0 1 0 2 1 DE CESF 2 0 2 0 2 2 DE ME 3 1 0 0 5 0 DE TISF 3 0 0 0 0 1 DE AMP 8 5 0 0 2 5 DE AF - - - - - - DE AVS 15 2 0 0 1 0

Toutes formations 62 16 5 1 20 14


Ainsi, 78 futurs étudiants sont venus, au fil des années, poursuivre leurs études supérieures, préparer leur entrée en formation ou (et) travailler en Haute-Normandie (62 en Seine-Maritime et 16 dans l’Eure) pendant que 5 seinomarins et 1 eurois faisaient le chemin inverse. Au sein de la région, 20 eurois se sont installés en Seine-Maritime et 14 seinomarins dans l’Eure. Il s’agit donc ici d’un troisième groupe d’étudiants qui résidaient à l’extérieur de la région jusqu’à la fin de leurs études secondaires . Ils se sont fixés en Haute-Normandie pour suivre des études supérieures ou (et) pour trouver un emploi. Ce dernier groupe représente 12% des effectifs en formation aux professions soci ales en 2012. En résumé, en Haute-Normandie, les étudiants de première année de la promotion 2012 peuvent être répartis en trois groupes : un groupe composé de 76% d’étudiants qui ont vraisemblablement fait toutes leurs études en Haute-Normandie et qui y sont nés le plus souvent et deux autres groupes, sensiblement égaux, d’étudiants qui sont arrivés dans la région dans une période comprise entre la fin de leurs études secondaires et douze mois avant l’entrée en formation dans le premier cas, au mieux douze mois avant l’entrée en formation dans le second cas. Ces trois groupes ont déjà été identifiés depuis 2009 et ils présentent depuis lors sensiblement la même répartition.

42

Des étudiants haut-normands qui suivent une formati on sociale hors de la région. En 2012, 139 haut-normands (42 eurois et 97 seinomarins) suivent une première année de formation en travail social dans un établissement situé en dehors de la région (cf. tableau 11). Six fois sur dix, il s’agit d’une formation préparant à un diplôme de niveau III (DE ES : 38 étudiants, DE ASS : 30 étudiants, DE EJE : 16 étudiants, DE CESF : 3 étudiants).

Tableau 11 : Les haut-normands inscrits en formation (1ère an née) dans une autre région en 2012

Formations Niveau Eure Seine-Maritime Haute-Normandie

DE IS I 0 0 0 CAFDES I 0 0 0 DE MF II 0 2 2 CAFERUIS II 4 2 6 DE ES III 9 29 38 DE ETS III 0 0 0 DE ASS III 4 26 30 DE EJE III 4 12 16 DE CESF III 0 3 3 DE ME IV 6 9 15 DE TISF IV 0 0 0 DE AMP V 11 5 16 DE AF V 4 4 8 DE AVS V 0 5 5

Toutes formations I à V 42 97 139


Les mobilités interrégionales des étudiants en trav ail social en 2012. Le tableau 12 nous permet de faire le point sur la mobilité interrégionale des étudiants de la promotion 2012. Au total, toutes formations confondues, la Haute-Normandie accueille 83 étudiants de première année (54% en provenance de Basse-Normandie) alors que 139 haut-normands sont formés dans d’autres régions (43% en région Ile-de-France). Tableau 12 : Les étudiants (1 ère année) qui «migrent » pour faire leurs études en t ravail social

Etudiants originaires de :

Régions où se déroulent les études des haut-normands en 2011 :

Haute-Normandie

Basse-Normandie

Ile-de-France

Nord- Pas-de-Calais

Picardie Bretagne Autres régions

Total

Haute-Normandie 17 60 11 12 10 29 139

Basse-Normandie 45

Bretagne 9

Ile-de-France 6

Picardie 5

Centre 5

Nord-Pas-de-Calais 4

Autres régions 9

Total 83


43

Des origines sociales en rapport avec le niveau de formation suivi. Les étudiants inscrits en formation aux professions sociales de la promotion 2012 sont, six fois sur dix, filles et fils d’ouvriers ou d’employés et comme les années précédentes nous constatons une corrélation entre la PCS du parent référent (le père ou la mère ou le tuteur par ordre de prise en compte) et le niveau de formation suivie. Ainsi, selon la formation retenue, 34% des étudiants inscrits au CAFERUIS, 50 à 71% des étudiants de niveau III ont un parent référent ouvrier ou employé contre 47 à 62% des étudiants qui suivent une formation qui mène au niveau IV et 72% des étudiants inscrits au niveau V. Il faut également noter que la répartition des étudiants (toutes formations sociales confondues) par PCS du parent référent en 2012 est sensiblement identique à celles présentées pour les trois années antérieures.

Tableau 13 : Répartition des étudiants de 1 ère année en 2012 par PCS (*) du parent référent

PCS du père

Agriculteur Artisan,

Commerçant, Chef

entreprise

Cadre et profession

intellectuelle du

supérieur

Profession intermédiaire Employé Ouvrier Inactif

DE IS - 11% 22% 22% 33% 12% -

CAFDES - - 43% - 14% 43% -

CAFERUIS 3% 16% 26% 21% 13% 21% -

DE ES 3% 6% 21% 10% 42% 15% 3%

DE ETS - 22% 14% 7% 36% 14% 7%

DE ASS - 3% 25% 15% 33% 17% 7%

DE EJE 8% 15% 15% 10% 26% 26% -

DE CESF 3% 3% 8% 15% 41% 30% -

DE ME 3% 7% 12% 10% 40% 22% 6%

DE TISF - 27% 13% 7% 27% 20 6%

DE AMP 1% 8% 10% 6% 39% 33% 3%

DE AF nd nd nd nd nd nd nd

DE AVS 2% 7% 10% 3% 27% 45% 6%

Toutes formations 2% 8% 16% 10% 33% 27% 4%

(*) PCS : Professions et Catégories Socioprofessionnelles

nd : non disponible par défaut de remplissage de cette rubrique dans les questionnaires. Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie

44

Figure 6 : Répartition des étudiants de 1 ère année par PCS du parent référent en 2012


45

Un nombre de candidats en net recul aux épreuves de sélection en 2012. En comparant les années 2011 et 2012, nous constatons une baisse de 15,6% du nombre de candidats qui se présentent aux épreuves de sélection (2 645 en 2012 contre 3 133 en 2011) tous niveaux de formation confondus. Comme les années précédentes, les taux de réussite aux épreuves de sélection à l’entrée en formation varient selon les niveaux de formation, selon la formation retenue et selon le sexe du candidat (cf. tableau 16) mais aussi selon la stratégie d’admissibilité retenue par les centres de formation (admissibilité locale ou commune). Aux niveaux I et II, les taux de réussite oscillent entre 77,3% et 100,0%. Le nombre de candidats reste faible (84 personnes en 2012 pour trois formations).

Tableau 14 : Sélection à l’entrée des centres de formation ha ut-normands en travail social en 2012

Formations Nb de candidats présentés Nb de candidats admis % de candidats admis


DE IS 6 8 14 6 8 14 100% 100% 100%

CAFDES 4 18 22 2 15 17 50% 83,3% 77,3%

CAFERUIS 21 27 48 14 24 38 66,7% 88,9% 79,2%

DE ES 173 643 816 24 100 124 13,9% 15,6% 15,2%

DE ETS 11 10 21 9 7 16 81,8% 70,0% 76,2%

DE ASS 11 253 264 0 52 52 0,0% 20,6% 19,7%

DE EJE 13 309 322 3 37 40 23,1% 12,0% 12,4%

DE CESF 1 159 160 0 61 61 0,0% 38,4% 38,1%

DE ME 91 279 370 12 36 48 13,2% 12,9% 13,0%

DE TISF 2 41 43 1 14 15 50,0% 34,1% 34,9%

DE AMP 42 361 403 13 100 113 31,0% 27,7% 28,0%

DE AVS 11 151 162 6 54 60 54,5% 35,8% 37,0%

Toutes formations 386 2 259 2 645 90 508 598 23,3% 22,5% 22,6%

Source : Enquête 2012 auprès des écoles de formations aux professions sociales – DRJSCS Haute-Normandie En 2012, 1 583 candidats se sont présentés aux épreuves de sélection à l’entrée des centres de formations de niveau III contre 1 894 en 2011 (-16,5%). Le recul du nombre de candidats à l’entrée en formation n’est pas identique pour toutes les formations de niveau III puisque ce repli, calculé par rapport à la moyenne de candidats qui se sont présentés entre 2008 et 2011, est respectivement de 5%, 7%, 13,7%, 20%, 32% pour les candidats au DE ASS, DE CESF, DE ES, DE EJE, DE ETS. Aux niveaux IV et V, on constate en 2012 une baisse de 16% du nombre des candidatures aux épreuves de sélection du DE ME et un recul plus relatif du nombre de candidats inscrits aux épreuves de sélection du DE AMP (-4%) par rapport à la moyenne annuelle des candidats inscrits entre 2008 et 2011.

46

639 diplômés en travail social en 2012 représentant un taux de réussite de 78,7%

En 2012, 639 étudiants ont été diplômés (hors diplômes obtenus en totalité par VAE), en Haute-Normandie, sur les 812 étudiants qui se sont présentés aux examens des treize formations en travail social qui voyaient une promotion arriver en fin d’études. Le taux global (toutes formations confondues) de réussite au diplôme est de 78,7% (81,8% en 2008, 84,1% en 2009, 84% en 2010, 80,3% en 2011). On notera que le taux de réussite des femmes est supérieur de 5,5 points à celui des hommes. Au niveau I, les 10 étudiantes présentées au DE IS, en 2012, ont toutes été reçues mais il n’en est pas de même au CAFDES où seulement 60% des candidats sont diplômés. Le taux de réussite au CAFDES est en nette régression depuis 2011 (63,6% de réussite) puisque les candidats étaient reçus, au minimum, 9 fois sur dix en 2009 et 2010 (91,7% en 2009, 100% en 2010). Au niveau II, les candidats présentés au CAFERUIS maintiennent, en 2012, le redressement du résultat au diplôme engagé à compter de l’année 2009 (62,5% en 2008, 82,4% en 2009, 86,4% en 2010, 91,3% en 2011 et 90% en 2012).

Tableau 15 : Les diplômes en travail social délivrés en 2012 (hors diplômes obtenus par VAE complète)

Formations Niveau Nombre de candidats présentés Nombre de candidats reçus % de candidats reçus


DE IS I 0 10 10 0 10 10 - 100% 100%

CAFDES I 7 13 20 3 9 12 42,9% 69,2% 60,0%

CAFERUIS II 24 16 40 20 16 36 83,3% 100% 90,0%

DE ES III 38 134 172 27 113 140 71,1% 84,3% 81,4%

DE ETS III 9 5 14 8 2 10 88,9% 40,0% 71,4%

DE ASS III 0 54 54 0 36 36 - 66,7% 66,7%

DE EJE III 3 37 40 3 32 35 100% 86,5% 87,5%

DE CESF III 0 50 50 0 26 26 - 52,0% 52,0%

DE ME IV 20 59 79 15 53 68 75,0% 89,8% 86,1%

DE TISF IV 3 10 13 2 10 12 66,7% 100% 92,3%

DE AMP V 25 195 220 20 153 173 80,0% 78,5% 78,6%

DE AF V 4 32 36 1 22 23 25,0% 68,8% 63,9%

DE AVS V 2 62 64 1 57 58 50,0% 91,9% 90,6%

Toutes formations I à V 135 677 812 100 539 639 74,1% 79,6% 78,7%


En 2012, le taux de réussite global des étudiants qui préparaient un diplôme de niveau III est de 74,8% (75,4% en 2008, 91,6% en 2009, 76,1% en 2010, 75,1% en 2011). Au sein de ces 5 formations, on peut noter que seule une étudiante sur deux est reçue au DE CESF alors que le taux de réussite, pour le même diplôme, était de 93,3% en 2009. Les quatre autres formations présentent des taux de réussite sensiblement équivalents à ceux des années précédentes. Au niveau IV, les candidats sont reçus environ 9 fois sur dix (92,3% au DE TISF et 86,1% au DE ME) alors que les taux de réussite aux diplômes des formations de niveau V sont plus disparates : en légère hausse au DE AMP, stable au DE AVS et en baisse au DE AF.

47

Tableau 16 : Evolution du nombre de diplômes en travail socia l délivrés entre 1999 et 2012

Formations Niveau Nombre de diplômes délivrés par an

1999 2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

DE IS ou FSTS(1)

I 0 0 3 0 3 0 0 0 0 0 3 0 10

CAFDES I 0 0 0 0 0 0 0 8 0 11 5 7 12

CAFERUIS II 0 0 0 0 0 0 0 5 10 14 19 21 36

DE ES III 122 111 118 127 154 142 80 131 136 157 139 119 140

DE ETS III 8 17 11 14 18 13 9 15 21 9 7 11 10

DE ASS III 34 30 42 39 44 57 70 59 35 46 49 56 36

DE EJE III 39 38 58 70 37 42 34 38 0 37 38 41 35

DE CESF III 9 11 11 13 8 9 9 10 10 14 19 39 26

DE ME IV 90 74 80 136 69 87 73 82 65 74 75 79 68

DE TISF IV 0 0 0 0 10 13 16 10 12 11 13 18 12

DE AMP V 77 89 64 103 108 131 159 162 180 81 214 141 173

DE AF V 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21 31 54 23

DE AVS ou CAFAD(2)

V 91 103 85 59 69 91 100 95 78 68 95 71 58

Total 470 473 472 561 520 585 550 615 547 543 707 657 639



48

Annexe I : les 14 formations aux professions sociales

Diplôme Niveau du diplôme

Durée de la formation (1)

Conditions d’accès aux épreuves d’admission

(2)

Texte de référence

DE IS Diplôme d’Etat Ingénierie Sociale

I 30 mois Diplôme niveau I ou

Diplôme niveau II + expérience

professionnelle ou

Diplôme niveau III + expérience

professionnelle

Décret n° 2006-770 du 30 juin 2006

CAFDES Certificat d’Aptitude aux Fonctions de

Directeur d’Etablissement ou

de Service d’intervention sociale

I 30 mois maximum

Diplôme niveau II ou

Diplôme niveau III + expérience

professionnelle

Décret n° 2007-577 du 19 avril 2007

CAFERUIS Certificat d’Aptitude aux Fonctions

d’Encadrement et de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale

II 24 mois Diplôme niveau III de travail social

ou Diplôme niveau IV de

travail social + expérience

professionnelle

Décret n° 2004-289 du 25 mars 2004

DE MF Diplôme d’Etat Médiateur Familial

II 36 mois maximum

Diplôme niveau III social, sanitaire,

paramédical ou

Diplôme niveau II juridique, socio, psychologique

Décret n° 2003-1166 du 2

décembre 2003

DE CESF Diplôme d’Etat Conseiller en

Economie Sociale Familiale

III 12 mois BTS Economie Sociale et Familiale

Décret n° 2009-1084 du 1

septembre 2009

DE ASS Diplôme d’Etat Assistant de Service

Social

III 36 mois Baccalauréat ou équivalent

Décret n° 2004-533 du 11 juin 2004

DE EJE Diplôme d’Etat Educateur de Jeunes

Enfants


Décret n° 2005-1375 du 3

novembre 2005

DE ES Diplôme d’Etat Educateur Spécialisé


Décret n° 2007-899 du 15 mai 2007

DE ETS Diplôme d’Etat Educateur Technique

Spécialisé

III 36 mois Diplôme de niveau IV Décret n° 2005-1373 du 3

novembre 2005

DE ME Diplôme d’Etat de Moniteur Educateur

IV 24 mois - Décret n° 2007-898 du 15 mai 2007

DE TISF Diplôme d’Etat de Technicien de

l’Intervention Sociale et Familiale

IV 18 à 24 mois - Décret n° 2006-250 du 1 mars 2006

49

Diplôme Niveau du diplôme

Durée de la formation (1)

Conditions d’accès aux épreuves d’admission

(2)

Texte de référence

DE AF Diplôme d’Etat Assistant Familial

V 18 à 24 mois Stage préparatoire à l’accueil d’enfants

(60 heures)

Décret n° 2005-1772 du 30

décembre 2005

DE AMP Diplôme d’Etat Aide Médico-

Psychologique

V 12 à 24 mois - Décret n° 2006-255 du 2 mars 2006

DE AVS Diplôme d’Etat Auxiliaire de Vie

Sociale

V 9 à 36 mois - Décret 2007-348 du 14 mars 2007

(1)

Il s’agit de la durée « normale » de formation, qui peut cependant être modulée pour certains étudiants en fonction des diplômes possédés ou acquis professionnels antérieurs. (2)

Il s’agit des conditions d’admission les plus fréquentes. Pour certains diplômes, elles peuvent être élargies à des candidats présentant un niveau d’étude inférieur mais ayant une expérience professionnelle du secteur.

50

Annexe II : Présentation des professions sociales

Niveau Profession sociale Exercice de la profession

Niveau I

Ingénieur social (IS)

L’ingénieur social est un expert des politiques sociales, de l’action sociale et médico-sociale. Il est en mesure d’exploiter les références professionnelles et les connais-sances pluridisciplinaires acquises, de tenir compte des différentes politiques publiques pour analyser et problématiser des questions sociales, d’interroger les politiques et les actions, de proposer et conduire des programmes ou des projets complexes. Ces compétences sont également transférables dans le champ de la formation.

Les interventions de ce professionnel reposent sur trois domaines de compétences : la production de connaissances, la conception et la conduite d’actions, la communication et les ressources humaines.

Ces compétences lui permettent d’occuper des fonctions qui s’articulent autour de l’expertise et du conseil, de la conception et du développement, de l’évaluation.

Le diplôme est délivré conjointement par le préfet de région et le recteur de l’académie. Il est accessible par la VAE.

Directeur d’établissement ou de service d’intervention

sociale

Le directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale oriente, élabore et conduit l’action d’un ou plusieurs établissements ou services du champ de l’action sociale, médico-sociale ou sanitaire.

Le directeur assure le management des ressources humaines et anime les équipes et notamment l’équipe de direction. Il est responsable de la gestion économique, financière et logistique d’un établissement ou d’un service. Il contribue à l’évaluation des politiques sanitaires et sociales mises en place sur le territoire en apportant son expertise technique, fondée sur la connaissance du terrain et guidée par une exigence éthique et déontologique de l’intervention sociale.

Le diplôme est délivré par le directeur de l’EHESP et accessible par la VAE.

Niveau II

Encadrant et responsable d’unité

d’intervention sociale

L’encadrant ou le responsable d’unité d’intervention sociale est un acteur de la mise en œuvre de l’action sociale et médico-sociale qui tend à promouvoir l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets.

Intermédiaire entre direction et équipes, entre plusieurs équipes, entre équipes et partenaires, il est un maillon essentiel de l’organisation. Il joue donc un rôle clé au sein des établissements, des services ou des dispositifs d’intervention sociale.

En responsabilité d’une unité de travail, il a pour mission principale l’encadrement d’une équipe et des actions directement engagées auprès des usagers. Sa position d’interface lui confère une fonction spécifique de communication interne.

Le diplôme est délivré par le préfet de région et accessible par la VAE.

Médiateur familial (MF)

Le médiateur familial exerce, de façon qualifiée, une profession de spécialisation s’appuyant sur une expérience professionnelle acquise dans le champ de l’accompa-gnement familial, social, sanitaire, juridique, éducatif ou psychologique.

La médiation familiale, introduite dans le Code Civil par la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale, est un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation.

Son champ d’intervention recouvre toutes les modalités de l’union (mariage, concubinage, PACS), la situation des liens intergénérationnels dans leur diversité, toutes les situations de rupture (décès, séparations, questions patrimoniales, incom-munications), les situations familiales à dimension internationale et les situations familiales concernées par la protection de l’enfance.

Le médiateur familial exerce dans des structures diverses : associations à caractère social ou familial, associations spécifiques de médiation familiale, services publics ou parapublics et parfois en secteur libéral.


51


Niveau III

Assistant de service social (ASS)

L’assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d’un mandat et de missions spécifiques à chaque emploi, une profession d’aide définie et réglementée dans une diversité d’institutions, de lieux et de champs d’intervention.

Il agit avec les personnes, les familles et les groupes par une approche globale pour améliorer leurs conditions de vie sur le plan social, sanitaire, familial, économique, culturel et professionnel, pour développer leurs propres capacités à maintenir ou restaurer leur autonomie et faciliter leur place dans la société, pour mener avec eux toute action susceptible de prévenir ou de surmonter leurs difficultés.

Il est force de proposition pour la conception des politiques sociales, les orientations générales et les missions développées par l’organisme qui l’emploie. Les secteurs d’intervention sont diversifiés : fonctions publiques d’Etat, territoriale, hospitalière, organismes de protection sociale (CPAM, CAF, MSA), associations, établissements de santé publics ou privés, établissements et services médico-sociaux et sociaux, entreprises publiques ou privées, secteur libéral.

Le diplôme est délivré par le préfet de région et accessible par la VAE. La profession est réglementée .

Conseiller en économie sociale

familiale (CESF)

Le conseiller en économie sociale familiale est un travailleur social qualifié dont le cœur de métier est fondé sur une expertise dans les domaines de la vie quotidienne (consommation, habitat, insertion sociale et professionnelle, alimentation, santé). Ses compétences scientifiques et techniques spécifiques lui confèrent une légitimité professionnelle pour intervenir dans le cadre de l’écologie de la vie quotidienne.

Le conseiller intervient auprès des personnes en situation de précarité, ou ayant des difficultés financières, ou connaissant des problèmes d’accès au logement, de surendettement, de chômage. Son action s’inscrit également dans les problématiques de vieillissement de la population, de dépendance, du handicap, de protection de l’enfance.

Son intervention privilégie une finalité éducative et vise la valorisation et ou l’appropriation de compétences par les personnes, les familles, les groupes. Ces compétences permettront aux publics concernés d’accéder à leurs droits, de prévenir ou de gérer les difficultés de leur vie quotidienne.

Le diplôme est délivré par le recteur de l’Académie et accessible par la VAE.

Educateur de jeunes enfants (EJE)

L’éducateur de jeunes enfants exerce une fonction d’accueil des jeunes enfants et de leurs familles dans les différents établissements et services pouvant les recevoir. Les missions qui lui sont confiées sont en constante mutation, du fait des évolutions sociales, mais aussi du fait des politiques nationales et locales qui jouent un rôle fondamental dans la mise en place des modes d’accueil de la petite enfance.

L’éducateur de jeunes enfants est un travailleur social spécialiste de la petite enfance. Ses fonctions se situent à trois niveaux : éducation, prévention, coordination. Il s’attache à favoriser le développement global et harmonieux des enfants en stimulant leurs potentialités intellectuelles, affectives, artistiques. En créant un environnement riche et motivant, il contribue à leur éveil et à leur apprentissage à la vie sociale.

Les secteurs d’intervention sont : le secteur social (établissements et services d’accueil des enfants de moins de sept ans, établissements et services sociaux, services d’aide à domicile), les secteurs sanitaire et médico-social, l’assistance éducative, le secteur de l’éducation, du loisir, de la culture et de l’animation et, plus généralement, tout endroit accueillant potentiellement des jeunes enfants.


Educateur spécialisé (ES)

L’éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention, de protection et d’insertion, aide au développement de la personnalité et à l’épanouissement de la personne ainsi qu’à la mise en œuvre de pratiques d’action collective en direction des groupes et des territoires.

Il est impliqué dans une relation socio-éducative de proximité inscrite dans une temporalité. Il aide et accompagne des personnes, des groupes ou des familles en difficulté dans le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégration et d’insertion.

L’éducateur spécialisé intervient, principalement mais sans exclusive, dans les secteurs du handicap, de la protection de l’enfance, de la santé et de l’insertion sociale. Il est employé par les collectivités territoriales, la fonction publique et des associations et structures privées.

Le diplôme est délivré par le recteur de l’académie et accessible par la VAE.

52


Niveau III

Educateur technique spécialisé

(ETS)

L’éducateur technique spécialisé est un travailleur social qui contribue à l’intégration sociale et à l’insertion professionnelle de personnes handicapées ou en difficulté, par l’encadrement d’activités techniques et par des relations avec les entreprises de son environnement au cours d’un accompagnement professionnel, éducatif et social. L’éducateur technique spécialisé exerce ses fonctions dans des établissements et services sanitaires, sociaux ou médico-sociaux, dans les entreprises de travail protégé, en milieu ouvert ou dans des dispositifs d’insertion des secteurs public et privé. Il travaille auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes présentant un handicap ou une inadaptation en promouvant des actions économiques, de formation et d’insertion.


Niveau IV

Moniteur-éducateur (ME)

Le moniteur-éducateur participe à l’action éducative, à l’animation et à l’organisation de la vie quotidienne de personnes en difficulté ou en situation de handicap, pour le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégration et d’insertion, en fonction de leur histoire et de leurs possibilités psychologiques, physiologiques, affectives, cognitives, sociales et culturelles.

Il assure une relation éducative au sein d’espaces collectifs et favorise l’accès aux ressources de l’environnement (sportives, culturelles, citoyennes). Il peut ainsi mettre en place et encadrer des médiations éducatives et des activités de soutien scolaire, d’insertion professionnelle ou de loisirs. Il peut contribuer à l’éducation d’enfants, d’adolescents ou au soutien d’adultes présentant des déficiences sensorielles, physiques ou psychiques ou des troubles du comportement mais il peut également intervenir auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes en difficulté d’insertion.

Le moniteur-éducateur intervient, principalement mais sans exclusive, dans les institutions du secteur du handicap, de la protection de l’enfance, de la santé et de l’insertion sociale assurant une prise en charge collective des publics. Il est employé par les collectivités territoriales, la fonction publique, des associations et des structures privées.


Technicien de l’intervention sociale

et familiale (TISF)

Le technicien de l’intervention sociale et familiale effectue une intervention sociale préventive, éducative et réparatrice visant à favoriser l’autonomie des personnes et leur intégration dans leur environnement et à créer ou restaurer le lien social.

Il accompagne et soutien les familles, les personnes en difficulté de vie ou en difficulté sociale, les personnes âgées, malades ou handicapées. Ces interventions s’effectuent au domicile, dans leur environnement proche ou en établissement. Les activités de la vie quotidienne constituent le support privilégié de l’intervention du technicien.

Le technicien de l’intervention sociale et familiale a un rôle d’accompagnement social des usagers vers l’insertion. Il contribue au développement de la dynamique familiale et soutient tout particulièrement la fonction parentale.


Niveau V

Aide médico-psychologique

(AMP)

L’aide médico-psychologique exerce une fonction d’accompagnement et d’aide dans la vie quotidienne. A ce titre, il intervient auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes en situation de handicap (déficience physique, sensorielle, mentale, cognitive, psychique, polyhandicap ou trouble de santé invalidant). Il peut également intervenir auprès de personnes dont la situation nécessite une aide au développement ou au maintien de l’autonomie sur le plan physique, psychique ou social.

Le rôle de l’AMP se situe à la frontière de l’éducatif et du soin. Il prend soin des personnes par une aide de proximité permanente durant leur vie quotidienne, en les accompagnant tant dans les actes essentiels de ce quotidien que dans les activités de vie sociale et les loisirs.

Principaux secteurs d’intervention : maison d’accueil spécialisée (MAS) et foyer d’accueil médicalisé (FAM), foyer occupationnel, foyer d’hébergement pour adultes handicapés, établissement et service d’aide par le travail (ESAT), institut médico-éducatif (IME), institut d’éducation motrice (IEM), établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD), maison de retraite, unité de soins de longue durée (USLD), centre hospitalier spécialisé (CHS) et hôpitaux psychiatriques, service se soins infirmiers à domicile (SSIAD), institutions sociales ou éducatives (CHRS, MECS, …)


53


Niveau V

Auxiliaire de vie sociale (AVS)

L’auxiliaire de vie sociale réalise une intervention sociale visant à compenser un état de fragilité, de dépendance ou de difficultés du à l’âge, la maladie, le handicap ou les difficultés sociales par une aide dans la vie quotidienne. Il favorise ainsi le maintien de la personne au domicile et évite son isolement. Il veille à la préservation ou à la restauration de l’autonomie de la personne et l’accompagne dans sa vie sociale et relationnelle.

Il intervient auprès des familles, des enfants, des personnes en difficulté de vie ou en difficulté sociale, des personnes âgées, malades ou handicapées.


Assistant familial (AF)

L'Assistant familial est un travailleur social qui exerce une profession définie et réglementée d'accueil permanent, à son domicile et dans sa famille, de mineurs ou de jeunes majeurs de 18 à 21 ans. L’accueil peut être organisé au titre de la protection de l’enfance ou d’une prise en charge médico-sociale ou thérapeutique. Il doit être titulaire d’un agrément délivré par le président du Conseil général après vérification que ses conditions d’accueil garantissent la santé, la sécurité et l’épanouissement des mineurs accueillis.

En cas de circonstances imposant une séparation entre parents et enfant, le fondement de la profession d'assistant familial est de procurer à l’enfant ou à l’adolescent, confié par le service qui l’emploie, des conditions de vie lui permettant de poursuivre son développement physique, psychique, affectif et sa socialisation.


ecoles sociales 2011 et 2012 - drdjscsnormandie.drdjscs.gouv.fr/...sociales_2011_et_2012.pdf ·...

Documents