echo des syndicats mixtes, numéro 7

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L’écho des Syndicats mixtes Mutualiser et renforcer la cohérence territoriale dans le Cotentin Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin Numéro 7 décembre 2011 Un jeune agriculteur approvisonne les fillières locales - p 5 LEADER Deux nouvelles ambassadrices - p 7 La deuxième vie du Textile - p 8 Cotentin Traitement Du poisson local en restauration collective, c’est possible ? - p 2 Pays du Cotentin Bonne année 2012

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Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin, Mutualiser et renforcer la cohérence territoriale dans le Cotentin

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Page 1: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

L’écho des Syndicats mixtes

Mutualiser et renforcer la cohérence territoriale dans le Cotentin

L’écho des Syndicats mixtes

Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin

Numéro 7 décembre 2011

Un jeune agriculteur approvisonne les fillières locales - p 5

LEADER

Deux nouvelles ambassadrices - p 7La deuxième vie du Textile - p 8

Cotentin Traitement

Du poisson local en restaurationcollective, c’est possible ? - p 2

Pays du Cotentin

Bonne année 2012

Page 2: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

Un 1er juillet à 5 heures du matin, toutes les conditions sont réunies pour une réunion désertée… et pourtant, beaucoup sont en avance, arrivant dans le noir par petits groupes pour se motiver à cette heure bien matinale. Plus de 20 personnes ont répondu présents : élus, gestionnaires, cuisiniers allant de restaurations communales aux cuisines centrales de la CUC ou du territoire rural.

La quête du poisson local pour la restauration collective existe donc ! Explications à travers la visite de la halle de marée de Cherbourg avec son Directeur Marc Delahaye.

Manger du poisson débarqué à Cherbourg ou sur la côte Normande paraît comme une évidence dans le Cotentin… Et bien pas si facile à voir la composition des menus du territoire. En effet, si la pêche locale et régionale est en capacité de fournir plusieurs produits adaptés à la restauration scolaire, la grande majorité des produits utilisés est pourtant essentiellement d’origine industrielle ou d’aquaculture et issue de l’importation.

Réglementation sanitaire, prix trop importants, impossibilité d’approvisionnement… sont autant

de freins cités par les restaurations. Or, des solutions il y en a et déjà quelques restaurants font appel à une matière première locale, au moins ponctuellement ou régulièrement, via des mareyeurs situés à proximité. Pour cela encore faut-il connaître les produits et fournisseurs disponibles pour la restauration collective.

Rien de tel qu’une visite de la criée et un échange en salle pour répondre à ces questions, casser les préjugés ou chercher des solutions.

Visite de la criée de Cherbourg

Criée de Cherbourg

« Du poisson local en restauration collective, c’est possible ? »

Réponse par la visite de la halle de Marée de Cherbourg

2Linde Henker

Chargée de mission PaysTél. : 02 33 53 57 12 - Fax : 02 33 53 13 [email protected] - www.paysducotentin.fr

Page 3: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

Les participants ont d’abord pu voir la

pêche débarquée le matin même : crustacés

et poissons tels que le bar, la sole, la raie…

Quelques espèces parmi les 85 produits de la

mer que l’on trouve en Normandie.

Retrouvez toutes les saisonnalités des poissons

sur internetavec votre smartphone

Les techniciens de Normandie Fraicheur Mer ont présenter les spécificités des espèces débarquées ce matin là.

Quelle saisonnalité ???

Toutes les espèces ne se retrouvent pas tout au long de l’année sur ou au large de nos côtes. D’où l’importance de la prise en compte de cette saisonnalité dans la composition des menus pour obtenir du poisson local à prix abordable.

Quels atouts nutritionnels ???

Si l’on compare une espèce locale comme la dorade grise et le pangasius, souvent servi en restauration collective, on trouve dans la dorade 2.7 fois plus de calcium, 36 fois plus des fameux omégas 3, 10 fois plus de vitamine D et une valeur nutritionnelle deux fois plus importante en calories. De quoi réduire les grammages et les coûts ! Ainsi, certaines espèces sont particulièrement adaptées à la restauration collective : Dorade Grise, Tacaud , Merlan, lieu Jaune…

Raies Soles

Araignées Rougets

La question de la qualité et de

traçabilité

Le passage via le hall de marée est un gage de qualité des produits de la mer. Après la débarque, le personnel de la halle des marées vérifie chaque lot de poisson afin qu’il respecte les tailles minimales et les espèces dont les quotas sont encore ouverts avant de les répertorier dans un catalogue de vente.

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Source : Normandie Fraîcheur Mer - www.nfm.fr

Page 4: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

La visite de la criée s’est poursuivie par la vente du poisson qui peut se faire de gré à gré, par contrats ou encore aux enchères, celle à laquelle ont pu assister les participants.

Des prix attractifs

Cela a permis de voir les prix pratiqués. Certaines espèces sont d’ailleurs peu valorisées ou à très bas prix… Peut-être une piste à creuser pour la restauration collective !

De nombreux fournisseurs locaux

Parmi les acheteurs une diversité de structures agréées comme des poissonniers ou mareyeurs locaux qui achètent pour transformer, commercialiser. Autant de fournisseurs potentiels pour approvisionner en poissons frais.

Un service qui répond aux attentes

La criée est également équipée d’un atelier de transformation utilisé par des mareyeurs. Ainsi, il est tout à fait possible pour la restauration collective de se faire livrer du poisson frais en filet, sans arêtes limitant ainsi le temps de préparation en cuisine.

Une fillière à organiser

L’approvisionnement en local de la restauration collective est aujourd’hui possible mais nécessite outre une volonté politique, l’adaptation des

habitudes de travail : élaboration des menus, préparation en cuisine, gestion des coûts… A titre d’exemple, la rédaction d’appels d’offre précis permet de cibler les espèces locales adaptées et ainsi, sans exclure aucuns candidats, ouvrir les portes aux fournisseurs de poissons de nos côtes...Une dynamique pérenne ne pourra s’établir sans une organisation de la filière visant à faciliter sa lisibilité, les commandes et les livraisons. Des réflexions pour la création de groupement ou réseau d’achat et de distribution, sont autant de pistes à travailler, à explorer.

Une dynamique régionaleLe conseil régional de Basse-Normandie veut que ses 75 lycées servent des repas issus à 80% des produits régionaux en 2014, selon un «plan régional d’alimentation et de restauration durable» adopté ce 23 septembre à l’unanimité par la collectivité.

Normandie Fraicheur Mer (NFM) présentant les espèces débarquées à la criée de Cherbourg

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Pour aller plus loinNormandie Fraicheur Mer (NFM)

Groupement Qualité des Marins Pêcheurs, Criées et Mareyeurs de Basse-Normandie. Cette association travaille à l’amélioration de la qualité des Produits, et à la traçabilité et l’indentification des produits.

Contact : Arnaud Manner

10, avenue du Général De GaulleBP27 - 14520 PORT EN BESSIN

Tél.: 02.31.51.21.53 / Fax: 02.31.51.21.52Mél : [email protected]

Site Internet: www.nfm.fr

Linde HenkerChargée de mission Pays

Tél. : 02 33 53 57 12 - Fax : 02 33 53 13 [email protected] - www.paysducotentin.fr

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Stéphane Bellin jeune agriculteur des « Jardins de la Vieille Ecole », à Tollevast, propose depuis septembre 2010, des paniers de légumes de saison et des plantes aromatiques qu’il diffuse sur site les jeudis et sur Internet : www.jardindelavieilleecole.com. Pour l’aider à créer cette activité de maraîchage en agriculture biologique (AB), une aide au titre du programme LEADER lui avait été attribuée par les membres du Comité de programmation LEADER.Un an après, beaucoup d’étapes ont été franchies, avec succès, et d’autres projets sont à venir !

Aujourd’hui, il nous en dit plus sur son parcours et ses perspectives !

SMC : Pourriez vous nous faire un rappel du projet ?

Stéphane Bellin : Les grandes lignes étaient :

> Produire de façon biologique des légumes, fruits et plantes aromatiques afin de satisfaire une demande locale en utilisant un âne cotentinois et du matériel de trait innovant afin de préserver les sols.

> Distribuer des paniers et créer un réseau au sein du Pays du Cotentin, avec un lien privilégié producteur consommateur.

> Utiliser de nouveaux outils et manières de produire dans un objectif de développement durable et de création d’emploi. Adéquation du projet avec les objectifs du Pays du Cotentin et du programme LEADER dans le sens ou il met en œuvre des investissements rendus nécessaires par le cahier des charges

AB, concourant à « structurer les filières locales de qualité et à forte valeur ajoutée ».

SMC : D’où vous est venue l’idée de ce projet dans votre parcours ?

S.B : « Avec ma formation agricole et l’obtention d’un Bac sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement en 1995, créer une activité agricole a toujours constitué pour moi une perspective à la fois concrète et motivante. »

« Après un cursus universitaire en géographie et un master de développement local, j’ai pris part à plusieurs projets locaux associatifs. En 2009 il s’est passé comme une sorte d’évidence à mettre au point un projet de maraîchage en agriculture biologique. »

« Par cette démarche il s’agissait non seulement de créer mon emploi mais aussi de s’inscrire dans le paysage économique local et social avec un projet novateur lié à une demande croissante de produits biologiques. »

« C’est avec le soutien de Monsieur et Madame Launey, agriculteurs à Tollevast que ce projet a été mis en place. En me cédant un terrain de 2ha, ils m’ont permis de poser le pied à l’étriller pour m’installer. »

Stéphane Bellin

Un jeune agriculteurapprovisonne les fillières locales

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Page 6: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

SMC : Comment se sont enchaînées les étapes de ton installation, et avec quels partenaires ?

S.B : « C’est auprès de l’ADASEA, association en relation avec la Chambre d’agriculture, que mon parcours d’installation s’est effectué.

A travers de stages, certains passés chez des maraîchers, d’autres proposés par Le Groupement des Agriculteurs Biologique de la Manche m’ont permis d’apprendre et de m’enrichir avant de me lancer.

C’est le 1er septembre 2010 que l’entreprise agricole de maraîchage biologique est officiellement déclarée.

En parallèle, le partenariat avec le Pays du Cotentin par le biais du programme LEADER avec l’aide obtenue pour le matériel a eu un effet propulseur pour s’équiper de manière efficace sans rogner sur la trésorerie de l’entreprise.

Quelques déconvenues ont freiné le développement de l’entreprise, en effet, la nature m’a rappelé etrès vite que je travaillais avec elle, avec les chutes de neige de la fin de l’année 2010, ma serre à plants s’est écrasée. Le début de l’année 2011, très sec, a engendré des pertes importantes car l’irrigation n’était pas encore installée. Mais la motivation est toujours restée intacte. »

SMC : Quel bilan faites-vous aujourd’hui ?

S.B : « Après un an d’activité, les débouchés commencent à se mettre en place. La vente directe locale n’est pas facile à pérenniser et il faut du temps pour être visible sur les circuits courts et surtout pour convaincre une clientèle du bien fondé de cette démarche. »

« Aujourd’hui, je fournis les cantines scolaires de Tollevast et de Hardinvast qui commencent à intégrer des produits issus de l’agriculture biologique locale (légumes et viandes). En parallèle, bien que l’activité soit très gourmande en temps, je m’impose des après-midis ou je reçois des groupes (Formations du Foyer de Jeunes Travailleurs, Lycée Sauxmarais). »

« Ce temps partagé est très important pour moi, car la transmission et la communication de

mon activité porte un caractère d’éducation à l’environnement et au développement durable et ne peut être dissocié de la production. »

SMC : Quelles sont vos perspectives d’évolution ?

SB : « C’est une perspective d’évolution que j’aimerais étoffer en créant une ferme pédagogique à Tollevast. D’ailleurs, le nom « jardin de la vieille école » correspond aux ruines existantes sur le terrain de la première école construite à Tollevast au XIXème siècle. »

Un nouveau projet en lien avec le leader devrait voir le jour en 2012, avec la construction de bâtiments qui permettront de transformer les légumes ainsi que de les conditionner et les stocker dans de bonnes conditions. Cette situation permettrait la création d’un ou deux emplois supplémentaires et la création d’une société coopérative pour la vente des légumes.

Dispositif LEADER

Soutien à l’investissement dans le cadre d’une démarche

qualité

Investissements réalisés

Terrain (2ha), serres non chauffées, matériel de traction animale, pompage et irrigation, matériels divers (semoir, bâches,

pots, …)

Coût total du projet 19 570,86 €

Région Basse Normandie

2 894,39 €

LEADER 3 537,58 €

Accèdez directement au site web du jardin de la veille école avec votre

smartphone

Oscar,âne normand de 9 ans

6Guillaume Serve

Chargé de mission LEADERTél. : 02 33 53 57 12 - Fax : 02 33 53 13 21

[email protected] - www.paysducotentin.fr

Page 7: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

Pour mieux vous conseiller,deux nouvelles ambassadrices du tri sont arrivées !

Cotentin Traitement compte désormais, depuis le 1er septembre 2011, 4 ambassadeurs du tri. Pauline Delasalle et Hélène Moulinoux sont venues renforcer l’équipe afin de communiquer d’avantage sur les nombreuses thématiques liées aux déchets.

Leur action de communication commencera par du porte à porte sur les Communautés de Communes du Val de Saire, de Saint Pierre Eglise et de Côte des Isles afin de sensibiliser et conseiller les administrés au tri sélectif, au compostage, au STOP pub et aux autres moyens efficaces de réduire ses déchets ménagers.

Elles distribueront le nouveau « Guide de tri » de Cotentin Traitement spécifique à chaque Communauté de Communes et pourront apporter réponses à toutes les questions des citoyens.

Après cette période de porte à porte, leur mission s’élargira sur l’ensemble de la population de Cotentin Traitement. Des plus jeunes aux plus âgés, des plus avertis aux plus réfractaires, le tri sera expliqué.

Au fil de l’eau...

Bienvenue !

Béatrice Lebarillier nous a rejoint au sein du service administratif au poste de comptabilité.

Etude des solutions de traitement des déchets ménagers sur le territoire du Cotentin.Une étude a été lancée conjointement entre la Communauté Urbaine de Cherbourg, la Communauté de communes de la région de Montebourg, la Communauté de communes de Bricquebec-en-Cotentin et le Syndicat mixte Cotentin Traitement. L’objet est de trouver une ou des solutions de traitement pour les ordures ménagères résiduelles du Cotentin.

Le choix du cabinet s’est porté vers Anthéa pour mener cette étude. Phase après phase, nous vous tiendrons au courant de l’évolution de ce dossier.

Marché DéchetterieLe marché de transport et traitement des déchets issus des déchetteries de Cotentin Traitement (à l’exception de la déchetterie de la Vallée de l’Ouve) arrive à terme au 31 décembre 2011.Un nouveau marché est lancé, il a été simplifié dans sa rédaction puisqu’il passe de 24 lots à 11 lots.Sa durée est de 2 ans renouvelable deux fois 1 an.

Pauline et Hélène

Béatrice Lebarillier

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Page 8: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

Le gisement du textile représente 11 Kg/an/hab de matière en fin de vie. En 2009, seulement 1.9 Kg/hab ont été récupérés.

En 2011, Cotentin Traitement a signé une convention avec l’association « Le Relais Enfant » afin qu’elle équipe l’ensemble des déchetteries qui le souhaitaient en conteneurs de reprise du textile. Une à deux fois par semaine, le camion de l’association « Le Relais Enfant » vient récupérer le textile déposé dans les conteneurs. S’opère ensuite un tri pour retirer ce que l’on nomme « la crème », c’est-à-dire les vêtements en bon état que l’association va mettre en vente dans ses magasins. La crème représente 20% des vêtements.Le reste part à Caen dans une plate-forme de tri du textile appartenant à CoBaNor TriTex (Coopératif Bas Normand du tri du textile). Sur place, le textile est trié en 11 catégories : 60 % seront réemployés, 10 % partiront en chiffon, 20% en effilochage et 10 % seulement seront jetés.Depuis la mi-mai à début septembre 2011, 11 tonnes de textile ont été collectées sur les 8

conteneurs mis en place. Devant le succès de ces premières implantions, 3 autres conteneurs sont venus renforcer certains points de collecte.

La plateforme de COBANOR TRITEX est une plateforme de tri du textile

Les associations envoient leurs sacs d’écrémé à la plateforme après avoir pris la crème des sacs d’original.

Selon l’étude d’ECO TLC, le potentiel de collecte du textile sur la Basse-Normandie est de 12 500 T donc COBANOR TRITEX pourrait récupérer 10 000 T de textile à trier (80%).

La plateforme de 2 800 m² emploie 14 personnes en insertion dont 4 handicapées. Ces personnes ont appris le tri des textiles sur les plateformes de Lille et de Tours. Dans les 11 premiers mois après l’ouverture de la plateforme, 1 400 T de textile a été triés.

La deuxième viedu Textile

8Sophie LagalleAgent de maîtrise

Tél. : 02 33 53 57 12 - Fax : 02 33 53 13 [email protected] - www.cotentin-traitement.org

Page 9: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

T.L.C., kesako ?Ce sont l’ensemble des Textiles d’habillement, Linge de maison, et Chaussures destinés aux ménages. Cet acronyme a été créé à la naissance de la filière, en 2008.

Eco TLC, l’éco-organisme des textiles d’habillement, linge de maison et chaussures usagés, créé en décembre 2008 par des metteurs en marché de tous les secteurs, a été agréé par les pouvoirs publics en mars 2009.

Etat des lieux en chiffresOn estime à 700 000 tonnes le volume de TLC mises sur le marché français chaque année, soit plus de 2,5 milliards de pièces en 2010 (80% de vêtements, 8% de linge de maison et 12% de chaussures). Cela représente près de 11kg de TLC mis à disposition des ménages par an et par habitant. A l’heure actuelle, on estime le volume collecté à une moyenne de 2kg par an et par habitant.

D’après une étude réalisée par Eco TLC en 2009 sur le comportement des français :

21% > des français ont du mal à se séparer des TLC dont ils n’ont plus l’usage,18% > jettent directement à la poubellece dont ils ne veulent plus,75% > trient leurs armoires quand ils ont “besoin de place”,63% > privilégient le don aux associations caritatives quand ils débarrassent leur placard.

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Débouchés actuels des TLC

Le devenir des TLC triés en 2010 en France62% de réemploi, dont 10% en France, 10% dans les pays de l’est et 80% en Afrique.7% sont coupés en chiffons d’essuyage industriel. Les tissus coton pur et en mélange sont classés et coupés.18% : Effilochage. Les textiles sont déstructurés pour fabriquer des feutres non-tissés qui seront utilisés pour l’isolation thermique et phonique, le filtrage, le paillage, etc.13% : Rebut de tri. Les TLC n’ayant pas trouvé de valorisation partent en incinération ou en enfouissement.

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Le réemploi et le recyclage : définitions

Historiquement, le “recyclage” des Textiles d’habillement, Linge de maison et Chaussures (TLC) consistait à réparer des pièces récupérées auprès des ménages pour les revendre de nouveau comme vêtement : rapiécer une veste, recoudre les boutons ou les déchirures, découdre les lainages pour les tricoter à nouveau. Par exemple, c’est ainsi qu’est né le tweed : en re-tricotant des laines mélangées de couleurs différentes. Les vêtements ainsi réparés étaient vendus à moindre coût et perdaient donc de la valeur à chaque nouvelle phase de “recyclage”.

Créer de la valeur pour les produits issus de la récupération a généré de nouvelles idées de débouchés : la découpe des vêtements en chiffon d’essuyage, ou l’effilochage qui permet de

récupérer les fibres des textiles pour être utilisées dans d’autres produits. Le terme recyclage a pris ici toute sa dimension ; les TLC revendus pour le même usage, même réparés, sont maintenant considérés comme “réemployés”.

Aujourd’hui, nous parlons donc de réemploi pour les TLC récupérés qui sont réutilisés dans leur fonction première. Le recyclage traite des nouvelles applications grâce auxquelles les TLC collectés sont revalorisés.

Demain, l’ambition est de tendre vers 100% de réemploi et de recyclage. Pour cela, Eco TLC invite l’ensemble de la filière, du producteur au recycleur, à participer à son projet.

Retrouvez d’autres infos sur internet

avec votre smartphone

Les pièces en très bon état sont revendues dans les boutiques associatives, ou en friperies en France ou à l’étranger.

• Les TLC en bon état mais nécessitant une réparation génèrent de l’activité encadrée par des permanents et des bénévoles (dans les associations) :

– Lavage, repassage, reprise, etc.– La création de nouveaux modèles avec réalisation de défilés de mode.– La vente en boutique.

• Les articles non reportables sont recyclés : découpés en chiffons d’essuyage, ou déstructurés pour créer de nouveaux produits (non tissés, carton, floc, fibre de charge, etc).

Sophie LagalleAgent de maîtrise

Tél. : 02 33 53 57 12 - Fax : 02 33 53 13 [email protected] - www.cotentin-traitement.org

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Dépôten conteneur

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Sources ECO TLC

Page 12: Echo des Syndicats mixtes, numéro 7

Imprimé en800 exemplairespar l’imprimerie

Le Révérend, Valognes.

ISSN : 2104-0850

Directeurs de la publication :

les Présidents des Syndicats mixtes

Crédits photo : ADEME, Eco TLC,

fotolia, SMC, Cotentin Traitement.

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Du 19 au 26 novembre 2011, c’était la semaine européenne de réduction des déchets. A cette occasion, les 4 ambassadeurs de tri de Cotentin Traitement ont mené des actions de sensibilisation au gaspillage alimentaire dans les supermarchés ou boulangerie des 8 Communautés de Communes du syndicat.

Un stand a été installé afin d’informer la population au tri des déchets ainsi qu’au gaspillage alimentaire qui était le thème cette année. En effet, il faut savoir que chacun d’entre nous jette, en moyenne, 26kg de produits alimentaires dont 7 kg encore emballés par an. Quelques petites astuces permettent de réduire ces chiffres et de faire ainsi des économies :

•faire une liste de courses afin d’éviter d’acheter ce qui est déjà dans nos placards.

•faire attention aux dates de péremption lors de nos achats, tout en sachant que les produits qui mentionnent : « à consommer de préférence avant le… » peuvent être consommé après la date sans aucun danger.

•bien ranger son réfrigérateur en

mettant les produits à consommer en premier devant.

•préparer des quantités adaptées au nombre de personnes.

•cuisiner les restes de repas.

Afin de tester leurs connaissances sur ce sujet, les habitants ont pu participer au petit quizz de l’éco-consommateur. De plus, une réglette « mémo-tri » leur était distribuée pour les aider à éviter les erreurs de tri. Différents prospectus étaient aussi mis à leurs disposition tels que des guides sur le compostage et sur

la consommation, des « stop-pub », ou encore des « fiches recettes » pour cuisiner avec les restes de nourriture.

Bilan positif pour cette action ! En effet, plus de 350 réglettes ont été distribuées.

Prochain rendez-vous, la semaine du d é v e l o p p e m e n t durable !

Action de sensibilisation au gaspillage alimentaire à Martinvast

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Semaine de la réduction des déchets