echo des caps 1242 du 25 fÉvrier 2011

]l’écho capsVille de Saint-Pierre

Hebdomadaire municipal gratuit n° 1242 25 février 2011

Archipel de Saint-Pierre et Miquelon

des

Décès de MonsieurHal Davies p. 03

≥ In memoriam

Mauvaise impressionou triste réalité ? p. 04

≥ Année des Outre-Mer

« Le Verfügbaraux enfers » p. 13

≥ Théâtre au CCS

Annales de Fécamp p. 08

Onze siècles d’histoireEntreprises locales p. 06

5 mois de formationGendarmerie p. 05

Hommage de la Nation

≥La « TAIE N’ART D’HIER »≥La « TAIE N’ART D’HIER »Comme à la maison

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02] écho des caps n° 1242 • vendredi 25 février 2011

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écho des caps n° 1242 • vendredi 25 février 2011 [03

Nous avons demandé à Philippe Paturel,co-fondateur avec Hal Davies, de lacourse Route Halifax Saint-Pierre, de réa-gir à l’annonce du décès de ce passionné devoile, régatier confirmé à bord de son « Third Wave » et fervent défenseur denotre Archipel.

« Tout a commencé en 2000 où, alors quenous buvions le verre de l’amitié aprèsavoir régaté l’un contre l’autre au large descôtes de Nouvelle-Écosse, nous noussommes lancé le défi d’organiser unecourse entre Halifax et Saint-Pierre afin desavoir lequel d’entre-nous arriverait le pre-mier. Rapidement, nous nous sommes ditque plusieurs autres voiliers nous accom-pagneraient dans cette aventure. Nousavons tous pu constater depuis que laRoute Halifax Saint-Pierre est devenue unévènement nautique incontournable dansla région.Hal a beaucoup œuvrer pour développer lavoile sur les plus gros bateaux au sein duRoyal Nova-Scotia Yacht Squadron. Avec toute son équipe de “Third Wave”, ilétait toujours présent lors des multiples

évènements orga-nisés par les diffé-rents yacht-clubs.Mais la course quilui tenait plus àcœur était bel etbien la Route Hali-fax Saint-Pierre.C’est une figure dunautisme qui nousa quittés, malheu-reusement trop tôt !Mais c’est aussi unvrai marin qui nevoguera plus surnos océans. Retraité des Forces Navales Canadiennesoù Hal officiait comme Commandant, c’estaussi grâce à lui que nous avons pu béné-ficier du support de la “Navy Canadienne”pour la RHSP.La vague l’a emporté, mais le sillage queHal laisse derrière lui restera à jamais dansnos mémoires et dans nos cœurs. La vaguepoursuit son chemin cependant et j’espèreque la famille Davies continuera fièrementà porter les couleurs de “Third Wave” enmémoire de Hal qui, j’en suis certain, ensera très fier et honoré.J’adresse toutes mes condoléances et monamitié à son épouse Jean, sa fille Joannaet à son fils Stephen qui seront toujours lesbienvenus à Saint-Pierre auprès de leursamis français d’Amérique du Nord.Bon vent à toi Hal, et j’espère que tu noussurveilleras bien de là-haut ! Nous ne t’ou-blierons pas ». Philippe Paturel

Message de Valérie Claireaux, Présidente de l’Association Route Halifax Saint-Pierre :« Aux membres de l’Association Route Ha-lifax Saint-Pierre, à celles et ceux qui, àl’occasion des différentes éditions RHSP,ont eu la chance de faire sa connaissance :c’est avec une émotion certaine et beau-

coup de tristesse que nous avons appris ledécès d’Hal Davies, co-fondateur de laRoute Halifax Saint-Pierre, et skipper du“Third Wave”. Homme de caractère, marin émérite, fi-gure incontournable de Route HalifaxSaint-Pierre, il restera à tout jamais dansnos mémoires.Hal Davies n’est plus, mais espérons que“Third Wave” naviguera de nouveau dansnos eaux en juillet 2012, et portera bienhaut le souvenir de celui grâce à qui tout acommencé.Nous adressons à Jean son épouse, ainsiqu’à ses enfants, nos plus sincères condo-léances. Avec une pensée particulière pourStephen, son fils, qui l’avait accompagnélors des différentes éditions de la “Route” ».

Mme Karine Claireaux, Maire de Saint-Pierre, amie de Hal Davies,a envoyé un message de sympathie à sonépouse dans lequel Madame Claireaux rap-pelle que « son mari était une personne ex-ceptionnelle » et que toute sa famille « peutêtre fière de lui ».

À la famille de M. Hal Davies, la Municipa-lité de Saint-Pierre et l’Écho des Capsadressent leurs sincères condoléances. •

Décès de M. Hal DaviesL’Archipel perd un ami

[ in memoriam ]Par Jean-Louis Mahé

Nous avons appris le décès brutal de M. Hal Davies le 14 février dernier alors qu’il était en vacances avec son épouse aux Bahamas. L’Archipel perd un ami.

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2011 Année des Outre-Mer… Tout le monde devraits’en réjouir car, enfin, on pourrait s’attendre à un éclai-rage particulier sur les collectivités ultramarines.

Pour tenter d’en savoir un peu plus, faites comme moi,allez directement surfer sur le site dédié à cet événe-ment car, localement, bonjour la communication !

En naviguant sur la toile, vous ne serez pas déçus !Enfin si, sans doute beaucoup…

Quelle frustration ! Rien, je pèse mes mots, rien nedonne, ne serait-ce que l’espace d’un instant, l’enviede faire connaître Saint-Pierre et Miquelon ; rien nedonne envie d’aller au-delà des clichés ; rien nedonne l’envie d’y venir.

Rien ne donne envie de découvrir l’Archipel, sa na-ture, son peuplement, son histoire, sa population,ses projets.

La présentation de nos îles entraîne déjà les pre-mières désillusions.

Que de raccourcis, que d’oublis (même si je sais per-tinemment que cette présentation ne peut pas êtreexhaustive) : pas grand-chose à voir ; pas grand-chose à faire ; un passé bien maigre ; un avenir in-connu et la météo ? N’en parlons pas !

Même à la rubrique « Une année pour l’histoire », onparle d’un hommage (?) qui sera rendu en décembreaux habitants de l’Archipel en ne prenant même pasla peine de préciser que, fait glorieux s’il en est,Saint-Pierre et Miquelon fut la première terre fran-çaise libre.

Cela n’a pas semblé important pour le rédacteur, oule commissaire (même si je doute qu’il vérifie tousles textes mis en ligne) ou le ou les interlocuteurs lo-caux, car j’ose imaginer qu’il y en a au moins un.

Quand quelqu’un se décidera-t-il à décliner le pro-gramme des activités de cette année de l’Outre-Meren précisant la place réservée aux Saint-Pierrais etMiquelonnais et à leurs îles ?

Certains événements arrivent à grands pas, nesommes-nous pas concernés par la Journée Inter-nationale de la Femme le 8 mars, par la course àpieds « l’Ultramarine » le 1er mai, pour ne citer queces deux évènements ? Quid de la Conférence sur labiodiversité, de la Journée de la Mer, de la mise enlumière des artistes et artisans locaux à travers lamusique, la peinture, l’artisanat d’art ?

Mauvaise impression ou triste réalité ? Mais, je nedemande qu’à me tromper ! L’absence de communi-cation laisse planer des doutes dans les espritsquant au coup de projecteur que l’on compte réelle-ment donner sur l’Archipel. Dans l’état actuel deschoses, on ne perçoit aucune ambition pour mieuxfaire connaître Saint-Pierre et Miquelon, ses atoutset gommer les idées reçues.

En présentant ses vœux à l’Outre-Mer, le PrésidentSarkozy a déclaré : « Je souhaite que l’ensemble desFrançais s’approprient l’Outre-Mer. Que chaqueFrançais à la fin de l’année 2011 ait une vision plusréaliste de nos territoires ». Dont acte ! •

– Éditorial ]

≥ Karine Claireaux Maire de Saint-Pierre

2011, Année des Outre-Mer…Mauvaise impression ou triste réalité ?


brèves d’actualité

16 févrierHommage de la Nation

Quinze militaires de la gendarmerie sont morts durant leur de-voir l’année dernière et en ce début d’année, sur tout le territoirefrançais. Une cérémonie d’hommage de la Nation a été rendue le16 février (1) en leur mémoire, à la caserne Pigeaud de Saint-Pierre,en présence des élus, des personnalités et des différents chefs deservice de l’État. Dans son allocution, le Préfet Jean-Régis Boriusa relayé le discours de Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, del’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration : « nous nous inclinons, aujourd’hui, devant la mémoire des 15 gen-darmes qui, en autant de tragiques circonstances, ont poussé lesens du devoir, de l’abnégation et du dévouement jusqu’au sacri-fice ultime. Nous voulons redire notre soutien indéfectible à leursfamilles, à leurs proches et à leurs compagnons d’arme ». Dansson message, Brice Hortefeux, a rassuré les services d’ordre dusoutien de l’État : « quelle que soit la nature de votre engagement,sur le territoire national ou en opérations extérieures, vous aveztoute la confiance et le soutien de l’État qui se mobilise pour voussoutenir et vous défendre. Vous soutenir d’abord, en mettant à votredisposition tous les moyens nécessaires à votre action [...], maisvous défendre aussi, en garantissant vos conditions de vie et votrestatut ». Et de conclure en ces termes : « gardez toujours en mé-moire le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la France.Que leur sens aigu du devoir et leur sacrifice guident votre actionet vous amènent, en leur honneur, à toujours placer la protectionde nos concitoyens au cœur de votre action ». • J.-C. L’Espagnol(1) : date de création de la gendarmerie après la Révolution.

SyndicatsConventions collectrives

Un pas a été franchi entre les syndicats des salariés et ceux du pa-tronat pour relancer les négociations des conventions collectiveslocales dans les secteurs du « bâtiment et travaux public », de la « restauration et hôtellerie », et celui du « commerce et des ser-vices ». Au point mort depuis plus de deux années, les discussionsentre les partenaires sociaux vont repartir sur de bonnes basesavec la signature la semaine dernière d’un accord de méthode. Unereprise de dialogue qui devenait urgente avec la loi de modernisa-tion sur le marché de l’emploi et du travail qui rendait obsolète lesconventions collectives. Suivront plus tard les négociations sala-riales. • J.-C. L’Espagnol

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Une démarche de formation en Méthodo-logie de Développement vient en effet decommencer pour une durée de cinq moisenviron. Cette formation, initiée et coor-donnée par Michel Giraud, bien connu surl’Archipel, est organisée par l’AFC en par-tenariat avec le groupe franco-canadienDancause & Associés. Pour en savoir plus,nous avons rencontré Réjean Dancause,Président du Groupe Dancause & Associés,venu faire l’ouverture de cette formation,ainsi que Jean Hugonnard, directeur del’AFC.

Écho : Monsieur Dancause, vous êtesvenu du Canada pour engager cette ac-tion de formation et d’accompagnement.Pouvez-vous nous donner quelques dé-tails sur la nature de vos interventions ?M. Dancause : Nous souhaitons apporteraux entreprises une méthodologie de tra-

vail opérationnelle qui favorise leur succèsvers de nouveaux marchés et leur dévelop-pement en général. Pris par le quotidien,les chefs d’entreprises n’ont pas toujoursaccès à toutes les données « marketing »pour se lancer dans de bonnes conditions àla conquête d’un nouveau marché. Nous leséquipons en méthode pour la réalisation dece plan de travail pour maximiser le tauxde réussite de leur projet et nous pouvonsles accompagner individuellement jusqu’àla concrétisation du projet.C’est une action d’un type nouveau, qui sedéroule en deux temps intimement liés. Toutd’abord une formation collective en groupequi permet aux participants d’acquérir laméthodologie, de se familiariser avec la dé-marche et ensuite une mise en œuvre indi-viduelle de leur projet, de façon personnali-sée avec le soutien d’un spécialiste en mar-keting sous forme de « coaching ».

Écho : Quels types de projets sont concernés ?M. Dancause : Il s’agit bien sûr de projetsqui permettront aux entreprises de géné-rer de la croissance : l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon est un marché étroit etlimité dont le niveau reste relativementconstant. Les entreprises qui souhaitent sedévelopper doivent aller chercher de nou-

veaux débouchés rémunérateurs, les mar-chés extérieurs comme le Canada, l’Europeet ailleurs, offrent de bonnes opportunités.

Écho : Pouvez-vous nous en dire plus ?M. Dancause : Je ne peux pas vous parlerdes projets propres aux entreprises : ceux-ci leur appartiennent. Mais je peux vousparler de la méthode que nous allons leurproposer. Il s’agit d’une méthode rigou-reuse, d’une démarche scrupuleusementstructurée et éprouvée qui permet aux en-treprises de bien identifier les « niches » demarché au Canada ou ailleurs dans les-quelles elles pourront mettre en valeurleurs produits et surtout leur savoir-fairepar rapport aux offres concurrentes.

Écho : Vous parlez de « niches » ?M. Dancause : Oui, nous parlons de petitsmarchés, souvent très « pointus », sur les-quels les entreprises de l’Archipel peuventse positionner dans la perspective d’unedemande plus soutenue. Mais accéder àces marchés implique de mettre la volonté,l‘énergie et la rigueur nécessaires.

Écho : Monsieur Hugonnard, l’AFC a sou-haité soumettre ce projet au Comité pourla Formation Professionnelle. Vous de-viez être persuadé de son intérêt…

Entreprises localesMéthodologie de

Propos recueillis par Didier Gil

Les entreprises del’Archipel souhaitentse développer versde nouveaux marchés. Une nouvelle action en direction des chefsd’entreprise de l’Archipelest en cours sur cinq mois.

Réjean Dancause, Président du Groupe Dancause & Associés, est venu du Canada pour l’ouverture

de cette formation.

Une démarche structurée et éprouvée qui doit permettre aux entreprises de s’inscrire dans la « culture économique Nord-américaine ».


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brève d’actualité

Le CNFPT épinglé par les SagesMise au point du Président Deluga

Dans son rapport 2011, les Sages de la Cour des Comptes épinglent le CentreNational de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT), comme ils l’avaient fait àdeux reprises, en 2002 et en 2007. Selon le dernier rapport,« cet établissement pu-blic dispose d’une ai-sance financière certaine,mais son activité tourneau ralenti, tandis que lesgaspillages continuent,souvent avec des irrégu-larités à la clé ». Dans cette mauvaisegestion se retrouventpêle-mêle : « le retardpris dans la mise enœuvre de la loi de janvier2007, la politique d’achat,le rôle des écoles, l’auditsur les marchés, l’auditet la refonte des sys-tèmes d’information ».Par le biais d’un com-muniqué, le Présidentdu CNFPT, François De-luga, a tenu à réagir eninsistant sur le fait quele rapport « dénonce lapériode 2004-2008 ».Selon lui, cette périodeest révolue. « La totalitédes sujets pointés sur la période précédente 2004/2008 ont été identifiés dès monélection en 2009 et les réformes lancées avant même l’examen de la Cour. » « Lecarton rouge donné par la Cour des Comptes apparaît aujourd’hui en décalageavec la réalité de l’établissement puisqu’il porte sur une période révolue », pré-cise François Deluga, tout en reconnaissant que « les mutations nécessaires ontété engagées avec détermination par le nouvel exécutif depuis 2009, et en incitantle CNFPT à les poursuivre ».Rappelons que le CNFPT s’est doté en 2010 d’une feuille de route pour les 5 ansqui viennent avec le Projet national de développement, qui a anticipé une grandepartie des remarques de la Cour des Comptes. « Je porte la rénovation de l’établissement avec l’ensemble du Conseil d’admi-nistration et j’entends bien réussir cette mutation, avec l’ensemble du personneldu CNFPT, avec la rigueur nécessaire à la gestion des fonds publics, un pilotageconcerté des activités de l’établissement, et une volonté indéfectible de défendre,conforter et améliorer la qualité du service public avec les moyens nécessairespour réussir », conclut le président du CNFPT. • J.-L. Mahé

M. Hugonnard : Oh, je crois que tout a déjàété dit : l’Archipel a un marché étroit, nosvoisins se développent, mais nous n’arri-vons pas à bénéficier de leur croissance :la tâche semble en effet bien complexe de-puis notre petit « caillou » ! L’AFC avait appelé depuis longtemps à unaccompagnement des entreprises, notam-ment pour ce qui est de la méthode, afinqu’elles arrivent à s’inscrire dans la « cul-ture économique Nord-américaine ». Mi-chel Giraud – qui va coordonner l’actionavec divers intervenants canadiens – avaitconstruit une proposition au nom dugroupe Dancause, proposition qui corres-pondait à ce que nous attendions. Il était normal que nous la défendions au-près du Comité pour la Formation Profes-sionnelle qui en a d’ailleurs reconnu toutl’intérêt. Nous sommes très fiers de pouvoir fairebénéficier l’Archipel de la double culture dece groupe « franco-canadien » et ne pou-vons que souhaiter bonne vie aux diversprojets !

Effectivement, avec MM. Dancause, Giraudet Hugonnard, nous ne pouvons qu’espérerde tout cœur que les entreprises de l’Ar-chipel réussissent à concrétiser leurs pro-jets ! •

Michel Giraud va coordonner l’action avec divers intervenants canadiens.

[ formation ]



Parution11 siècles d’histoire normande

Il y a onze siècles naissait la Normandie, à la suite du traité deSaint-Clair-sur-Epte. Pour marquer cet anniversaire, les « Annalesdu Patrimoine de Fécamp » consacrent un dossier au passé mé-diéval de Fécamp dans la 17e édition intitulée « Onze siècles d’his-toire normande ». Une « histoire » normande qui n‘en finit pasd’être revisitée, réécrite, et réinterprétée où Yves Leroy, spécialistede l’histoire de notre Archipel, revient sur les épisodes diploma-tiques de la fin de la « grande pêche » dans les eaux de Terre-Neuve.• Annales du Patrimoine de Fécamp • Onze siècles d’his-toire normande • Numéro 17 • Disponible à la Bibliothèque deSaint-Pierre et à la librairie Lecturama. •J.-C. L’E

Projet « Hantises »Des précisions…

« Hantises », c’est le projet théâtral qui sera notamment animépar Philippe Canales et que nous vous avons présenté dans notrenuméro 1240. Depuis, quelques précisions ont été apportées. L’ate-lier adultes (à partir de 16 ans), par exemple, aura essentiellementlieu le soir, en s’adaptant aux disponibilités de chacun, du di-manche 3 avril au samedi 7 mai, à raison de trois séances par se-maine pour chacun. Le travail avec les jeunes (2 groupes de 10 : 8 à 11 ans et 12 à 15 ans), se déroulera en après-midi du lundi auvendredi, du 18 au 29 avril inclus. Les travaux seront présentés les6 et 7 mai à 21 h au CCS pour les adultes, et le vendredi 29 avril à19 h pour les jeunes. • D. G.

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Dessin de la semaine



La « TAIE N’ART D’HIER »Comme à la maison

[ vie locale ]

Dans quelques jours, après avoir ob-tenu le feu vert définitif de la Commis-sion de sécurité, Martine et Gérard

Boudreau vont ouvrir leur établissement « Chambres d’hôtes ». Ce sera l’aboutis-sement d’un patient travail de rénovationentrepris il y a quasiment deux ans main-tenant. La « TAIE N’ART D’HIER », c’estson nom, compte quatre chambres auxtons apaisants — une cinquième cham-bre est disponible le cas échéant—, unepetite salle commune parfaitement équi-pée en électroménager, plus une consolede jeux, ainsi que des « pièces à vivre » àla décoration très soignée.La « TAIE N’ART D’HIER » accueillera desjeunes étudiants Miquelonnais pendant

les périodes scolaires puis sera réservéeaux touristes pendant la haute saison !Nous avons souhaité en savoir plus surce nouvel établissement qui trouvera as-surément toute sa place au sein de l’in-dustrie touristique locale. Gérard Bou-dreau, son propriétaire, a accepté de ré-pondre à nos questions.

Écho : Présentez-nous votre établissement. Gérard Boudreau : La « TAIE N’ARTD’HIER », anciennement « Auberge desVacances », est située au pied de la

« montagne ». L’établissement compteraquatre chambres avec chacune sa sallede bain complète ; une cinquième cham-bre pourra être utilisée éventuellement àl’étage dans la partie privée. Trois cham-bres sont équipées de deux lits simples,la quatrième est dotée d’un lit double.Chaque chambre a son placard, son petitespace bureau avec télévision, ses tablesde nuits avec lampes et l’accès à InternetWifi. Nous avons aménagé aussi une petitesalle commune bien équipée en électro-ménager (frigo, micro-ondes, cafetière,

« Notre objectif : ouvrir l’établissement en “maison d’accueil“pour les jeunes étudiants de Miquelon durant les périodes scolaires ; pour les touristes le reste de l’année ».

Par Jean-Louis Mahé

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etc.) ; nous y avons installé égalementune télévision et une console de jeux pournos jeunes visiteurs. Nous avons apporté un soin particulier àla décoration des « pièces à vivre » (salleà manger, salon avec billard) en mariantla pierre, le bois et des « enduits mu-raux » aux couleurs chaudes, créant ainsiun espace très chaleureux pour le confortde tous.

Écho : Quelles rénovations ont été entreprises ?G. B. : L’immeuble ayant un peu souffertavec le temps et comme est venu s’ajou-ter un dégât des eaux quelques moisavant l’achat, il nous a fallu entreprendrede gros travaux de réhabilitation, (toiture,isolation, portes et fenêtres, bardage...)afin de remettre le bâtiment hors d’eau. Nous nous sommes ensuite consacrésaux travaux intérieurs en repensant en-tièrement, avec l’aide de mon frère Pa-trick qui est architecte, l’aménagementdu sous-sol. Ce dernier ayant le plus souffert après ledégât des eaux, nous avons été dansl’obligation de tout refaire (systèmed’égout, sol, murs, plafonds, électricité,chauffage, VMC...) afin d’y refaire leschambres avec salles de bain ainsi que lasalle commune. L’étage où se situent lacuisine, la salle à manger, le grand salonainsi que nos chambres privées, a été, luiaussi, entièrement rénové.

Écho : Quelle a été la durée des travaux ?G. B. : Ayant réalisé nous-mêmes unegrande partie des travaux, après avoir,bien sûr, fait appel à des artisans et desprofessionnels locaux pour les partiesplomberie, électricité et certains travauxextérieurs, cela fera environ deux ans detravaux lorsque les aménagements exté-rieurs (terrasse, jardin, terrain de pé-tanque...) seront terminés d’ici à cet été.

Écho : Quelle clientèle ciblez-vous ?G. B. : Le projet est accès sur deuxpôles : ouverture de l’établissement en « maison d’accueil » pour les jeunes étu-diants de Miquelon durant les périodesscolaires ; ouverture aux touristes lereste de l’année. S’agissant des touristes, nous n’avonspas, à vrai dire, de clientèle ciblée. « Tou-risme vert, tourisme d’affaire, familial ouautre »…, la clientèle se décline soustous ces formes ! Chez nous, nous feronstout pour accueillir au mieux chacun denos visiteurs, de façon à ce que leur sé-jour sur l’Archipel se passe dans les meil-leures conditions possibles afin qu’ilsgardent un excellent souvenir de leurpassage parmi nous.

Écho : Gérer un établissement« Chambres d’hôtes » est un vrai défi. Quelles sont vos motivations ?

G. B. : Après la perte de mon emploi il y adeux ans, il a bien fallu songer à une re-conversion. Nous pensons, comme d’au-tres, que l’Archipel a une carte à jouerdans les années à venir dans le domainetouristique, même si, bien sûr, cela n’estpas comparable avec les autres terri-toires d’outre-mer. Partant de ce constat et compte tenu dumanque d’infrastructures en matièred’hébergement, aussi bien touristiqueque pour les jeunes de Miquelon, l’idée agermé rapidement, d’autant qu’un an oudeux auparavant, nous avions envisagél’hypothèse de quitter l’Archipel pouréventuellement reprendre ailleurs uneactivité de ce genre.

Écho : Pour mener à bien votre projet,avez-vous été confrontés à des difficultés particulières ? Administratives, techniques, financières, ou autres ?G. B. : La première difficulté fut de trou-ver le bâtiment pouvant permettre cegenre d’activité. Ensuite, il nous a fallupréparer puis rédiger le document qui

« Chez nous, nous ferons tout pour accueillir au mieux chacun de nos visiteurs »


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servirait à présenter le projet aux diffé-rents services administratifs et finan-ciers. Pour cela, nous avons été bienaidés et conseillés par un ami (qui se re-connaîtra et que je remercie à nouveau

au passage). Après ce fut le parcours « classique » de « Monsieur tout lemonde » qui décide un jour de créer sonentreprise : Banque, CACIMA, servicesadministratifs, entrepreneurs, etc. Leparcours du combattant en quelque sortepour lequel il faut s’armer de patience ! Enfin, sont venus se greffer là-dessus aumoment de réaliser les travaux, des pro-blèmes de ravitaillement de certains ma-tériaux ! En outre, comme nous réali-sions une partie des travaux nous-mêmes, nous avons très vite pris plu-sieurs semaines de retard.

Écho : Expliquez le nom donné à votre établissement : La « TAIE N’ARTD’HIER » ? Est-ce uniquement une référence littéraire ?G. B. : En quelque sorte oui ! Prenantconnaissance de notre projet à ses dé-buts (pour sa partie « maison d’ac-cueil »), une amie nous dit un jour sousforme de boutade : vous allez devenir les« Thénardier » de Saint-Pierre ! Le déclics’est immédiatement fait et voilà l’an-cienne « Auberge des Vacances » qui

change de nom, même si la référence lit-téraire aux Thénardier n’est pas vraimentflatteuse. Il ne restait donc plus qu’à « fé-miniser » le nom et trouver le « jeux demots ».

Donc « La TAIE » pour taie d’oreillerpuisque c’est un établissement « Cham-bres d’hôtes » ; « N’ART » en hommage à Martine qui estpassionnée de décoration intérieure etparce que ce terme fait aussi référence àma passion pour la musique et la chan-

son ; enfin « D’HIER » car le bâtiment renoue avec son passé d’auberge.

Écho : Quels sont les atouts de votre établissement ?G. B. : Son emplacement qui permet unevue panoramique sur Saint-Pierre, leport et l’Île aux Marins ! J’ajouterai le soinapporté à sa rénovation intérieure et ex-térieure… voilà, à mon sens, quelques-uns des atouts de notre établissement. Je souhaite préciser aussi qu’un cadrefamilial et convivial autour d’une tabled’hôtes viendra agrémenter le tout, defaçon à ce que nos visiteurs se sentent « comme à la maison » !

Écho : Comptez-vous vous affilierà un réseau de professionnels pour assurer votre promotion à l’extérieurde l’Archipel ?G. B. : Oui, bien sûr ! Nous sommes de-puis peu adhérents de l’association « lePhare ». Comme chacun le sait à Saint-Pierre, c’est une Association de profes-sionnels du tourisme qui, depuisquelques années, essaie de promouvoirl’activité touristique. Nous sommes également en relationétroite avec le Comité Régional du Tou-risme pour la signature d’un partenariatque nous envisageons dès cette annéedans le cadre de forfaits proposés aux vi-siteurs potentiels de l’Archipel.

Écho : L’ouverture officielle de la « TAIE N’ART D’HIER », c’est pour quand ? G. B. : Je pense que cela devrait être of-ficiel dans quelques jours. Nous termi-nons la décoration des chambres (ca-dres, photos, laminages, etc.) et nous at-tendons le passage de la Commission desécurité afin de pouvoir démarrer notreactivité. •


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La « TAIE N’ART D’HIER » Chambres d’hôtes18, rue Ducouédic • BP : 408 • 97500 Saint-Pierre et Miquelon

Tél. 05 08 41 47 49 (depuis la France) • 011 508 41 47 49 (depuis le Canada et les États-Unis)courriel : [email protected] • site Internet : www.lataienartdhier.com

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« Le Verfügbar aux enfers » est une opé-rette revue imaginée par Germaine Tillionalors qu’elle était prisonnière au camp deRavensbrück, en Allemagne.Née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire)et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé(Val-de-Marne), résistante de la premièreheure, elle a été déportée à Ravensbrück,où elle est arrivée le 21 octobre 1943 poury rester jusqu’en avril 1945, année de la li-bération du camp. Ethnographe de profes-sion, Germaine Tillion a fêté, le 30 mai2007, ses 100 ans, après avoir traversé lesiècle en luttant contre toutes les formesd’oppression.À Paris, le théâtre du Châtelet a célébréson centenaire en créant, les 2 et 3 juin2007, son fameux « Le Verfügbar aux en-fers ». Germaine Tillion – alias « Kouri »,son surnom de guerre – avait écrit le texteà l’automne 1944, à la barbe de ses bour-reaux, pendant sa déportation dans cecamp nazi pour distraire ses compagnes.Le mot allemand « verfügbar » (disponible)désigne les détenues qui, à tout moment,pouvaient accomplir une corvée imprévue.Il s’agit d’une parodie grinçante sur l’hor-reur concentrationnaire qui cite notam-ment l’« Orphée aux enfers » d’Offenbach.

Pourquoi ce choix ?

Le mieux était d’entendre le metteur enscène, Anaïs Hébrard.« J’avais particulièrement remarqué, lorsd’un journal télévisé, un reportage surcette opérette créée pour la première foissur scène, 65 ans après son écriture, authéâtre du Châtelet. Le sujet, atypique etsurprenant m’a interpellé immédiatement.Quelque temps plus tard, clin d’oeil au ha-sard, Philippe Pupier m’a donné le texte,lui-même piqué au vif par cette oeuvre. Il afallu encore deux ans pour me décider àlancer un groupe dans ce projet, c’est-à-

dire interpréter à notre tour cette oeuvreétrange dont l’originalité première est deparler de l’expérience terrible de la viedans le camp de Ravensbrück, et cela avechumour. » Avec humour ? Effectivement, unhumour violent, acide, noir que les ré-pliques suivantes résument :- « J’irai dans un camp modèle avec tout

confort, eau, gaz, électricité », clame Né-nette.

- « Gaz surtout ! », répond le chœur.Et Anaïs de compléter : « Ce fameux hu-mour, mis en valeur par des paroles dechansons détournées de leurs strophesoriginales, était, pour Germaine Tillion, unmoyen de résister à l’ambiance ô combienmortifère dans laquelle ses amies et elle-même baignaient.Il faut dire que Germaine Tillion tenait à ceque les détenues connaissent tout du fonc-tionnement du camp, estimant que la vé-rité valait toujours mieux que le mensongeou plutôt le besoin de mensonge pour sevoiler la face, tant les conditions de vie ences lieux étaient inhumaines. Elle offritdonc à ses compagnes d’infortune la lec-

ture de cette revue, tenant à la fois de la pa-rodie d’opérette et du pastiche d’un spec-tacle de music-hall ».Il faut d’ailleurs savoir que la pièce est ina-chevée : en effet, les conditions de déten-tion n’ont cessé de s’empirer, ce qui a em-pêché l’auteur de terminer sa parodie.

Quelle équipe

Ce sont neuf comédiennes, deux comé-diens et une chanteuse qui ont répondu àl’appel d’Anaïs pour se lancer dans ce pro-jet, « tête baissée », précise-t-elle. Il estcertain que les défis étaient de taille.« Le premier était d’accepter de plongerdans l’univers décrit par l’écrivaine. Eneffet, la pudeur des unes et des autres étaitmise à rude épreuve, pudeur face à cemonde si violent, si dantesque que la rete-nue et le recueillement semblaient plusadéquats. Le texte pouvait faire figure d’in-jure aux déportés s’il n’avait été écrit par

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Sur la scène du CCS« Le Verfügbar aux enfers »

[ théâtre ]Par Didier Gil

Le 9 mars prochain sera soir de première pour « Le Verfügbaraux enfers », la nouvelle production du groupe de théâtre du Centre Culturel et Sportif, mise en scène par Anaïs Hébrard.

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une déportée, de plus non pas après sonretour de captivité mais au contraire aucoeur de l’enfer, cachée par ses com-pagnes dans une caisse d’emballage. L’au-teure elle-même mis plus de soixante ansavant de publier ce texte, considérant, avecraison, que personne ne pourrait compren-dre le ton désinvolte, voire délirant, utilisédans son écriture, pour décrypter l’indes-criptible. Le second défit pour le groupe, etnon le moindre, a été le chant. Eh oui, pasd’opérette sans chansons, évidemment.C’est Bianca Chareyre qui a pris le groupeen charge pour le travail des mélodies.Bien que les airs empruntés par l’auteuresoient dans l’ensemble assez simples, ilfallait tout de même en mémoriser unequinzaine. Travail ardu mais passionnant.Ces chants sont interprétés a capella etsans accompagnement, l’idée de mise enscène choisie étant que les protagonistesjouent entre elles la pièce de leur amie,sans fioritures, à la façon des chansons quel’on entonne en famille à la fin d’un repas,lors d’une excursion en montagne, ou en-core le soir, au coin du feu. Rappelons quecertaines ritournelles sont des composi-tions collectives, inventées par le groupe derésistantes. »

Un choix périlleux ?

Choisir cette pièce aurait pu s’avérer péril-leux pour Anaïs Hébrard et ses comédiens,chacun sachant bien que le public a ten-dance à préférer les comédies légères, lapure distraction. Mais toute la troupe ycroit, à commencer par Anaïs.« Ce spectacle arrive à point nommé aprèsplusieurs pièces dont l’humour et la frivo-lité étaient les principaux ingrédients. Ilétait temps de retrouver un registre plussérieux, d’autant que la saison 2011, dansl’Archipel, sera marquée par la productionde deux pièces au dénominateur commun,gaieté et enjouement, celle de la Comédiedes Îles, qui a obtenu un franc succès, etcelle qui sera proposée en avril par Mique-lon-Culture-Patrimoine, certainement tru-culente, elle aussi.Notre opérette rejoint le répertoire déjàjoué de “L’atelier” de Grumberg ou “Lamastication des morts” de Kermann, celui

des oeuvres qui réunissent faits histo-riques, réflexions philosophiques et hu-mour grinçant. Sûrement, trouvera-t-elleaussi son public auprès des élèves qui étu-

dient la période dont elle traite. » Il y a en-core tant d’autres choses à dire, nous y re-viendrons avant cette première du 9 marsprochain ! •

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« Les protagonistes jouent entre elles la pièce de leur amie, sans fioritures,à la façon des chansons que l’on entonne en famille à la fin d’un repas, lorsd’une excursion en montagne, ou encore le soir, au coin du feu. »

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I - NATURE DU MARCHÉ : Marché de services

II - POUVOIR ADJUDICATEUR :Personne publique contractante :Le marché est passé par l’État, représenté par le Préfet deSaint-Pierre et Miquelon.

III - OBJET DE L’AVIS D’APPEL PUBLIC À CANDIDATURE :Description : ensemble du service à rendre sur les quaisd’Halifax (Nouvelle Écosse, Canada) et de Saint-Pierre(Saint-Pierre et Miquelon) en amont et en aval du périmè-tre de la délégation de service public pour la desserte ma-ritime internationale en fret de l’Archipel de Saint-Pierre etMiquelon.

Type de prestation :Marché de service selon procédure adaptée avec négocia-tion éventuelle.

Mode de passation :Marché passé en application des articles 28, 29 et 30 duCode des Marchés Publics.

Lieux géographiques d’exécutions et prestations concernées :Quai du port d’Halifax (Nouvelle Écosse, Canada) et Quaidu port de Saint Pierre (Saint-Pierre et Miquelon).

Les prestations à rendre concernent les opérations de ma-nutention, de conditionnement et de déplacement desmarchandises, non prohibées par voie légale et conformesaux bons usages commerciaux, ainsi que les frais adminis-tratifs et taxes s’y rapportant.

IV - CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALESDU MARCHÉ DE SERVICE :La nature et l’étendue du service ainsi que les caractéris-tiques de l’offre de prix sont définis dans le dossier deconsultation à retirer.

Acceptation de variantes : Non

V - CONDITIONS RELATIVES AU MARCHÉ :Les capacités techniques, économiques et financières dechaque candidat seront appréciées au vu d’un dossier decandidature, rédigé en langue française, qui fournira leséléments d’information tels que figurant dans le cahierdes clauses particulières du dossier.

VI - CRITÈRES D’ATTRIBUTION : Les offres seront examinées en fonction du prix proposépar le candidat pour réaliser l’ensemble du serviceconcerné d’une part et, d’autre part, des garanties techniques et financières apportées et de son aptitude à assurer le service demandé.

Les sociétés en cours de constitution ou nouvellementcréées peuvent être admises à présenter une offre dansles mêmes conditions que les sociétés existantes.

L’offre économiquement la plus avantageuse sera appré-ciée, après négociation, selon les deux critères suivants :

- son prix, pour 50 %- sa valeur technique, économique et financière, pour 50 %.

Conditions de délai : Date limite de réception des offres : le 4 avril 2011 à 11 heures 30.

Durée du marché : 12 mois à compter de la notification dumarché.

RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES :Les candidatures et les offres seront entièrement rédigéesen langue française ainsi que les documents de présenta-tion associés.

Unité monétaire utilisée : l’euro

Lieu de retrait du dossier de consultation et de remisedes offres :Préfecture de Saint-Pierre et MiquelonPlace du Lieutenant Colonel PIGEAUDBP 420097500 SAINT-PIERRE ET MIQUELONTéléphone : 05 08 41 10 10Télécopieur : 05 08 41 47 38

Modalités de réception des candidatures : Le dossier de candidature et l’offre seront transmis par lesoumissionnaire par pli recommandé avec accusé de ré-ception postal ou remis, contre récépissé, sous enveloppecachetée portant la mention « Marché de prestations deservices à rendre en amont et en aval de la délégation deservice public pour la desserte maritime internationale enfret maritime de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon –NE PAS OUVRIR - »

PROCÉDURES DE RECOURS :Instance chargée des procédures de recours et auprès de laquelle des renseignements peuvent être obtenusconcernant l’introduction des recours :Nom de l’organisme :Tribunal administratif de Saint-Pierre et MiquelonAdresse : BP 4200Code postal : 97500Ville : Saint-Pierre et MiquelonTéléphone : 05 08 41 10 30Télécopieur : 05 08 41 27 12

Précisions concernant le(s) détail(s) d’introduction des recours :* Avant la conclusion du marché (référé précontractuel - article L 551-1 du code de justiceadministrative).* Dans un délai de 2 mois à compter de la notification de ladécision de rejet (article R. 421-1 du code de justice admi-nistrative).

Date d’envoi du présent avisà la publication : le 17 février 2011.

Préfecture Avis d’appel public à la concurrence

sports

FutsalLa Coupe de l’ArchipelLes rencontres éliminatoires de la Coupe de l’Archipel se pour-suivent à Saint-Pierre. Deux rencontres ont été jouées le mardi 15 février, trois autres le dimanche 20 et une encore ce lundi 21. Petit rappel : la traditionnelle Coupe de Miquelon de futsal serajouée le week-end des 12 et 13 mars prochains. Les équipes peu-vent d’ores et déjà s’inscrire auprès de Gaël Coste ([email protected] ou 55 19 74), avec pour seule contrainte cette année :chaque joueur doit être en possession d’une licence de futsal. Hor-mis cela, les équipes peuvent se former comme elles le veulent. Pour l’heure, voici les résultats et les classements des deux poulesà Saint-Pierre.• Mardi 15 février. Jack Pot / Vagabonds : 2 à 8 Volatiles 1 / Weezys : 9 à 2.• Dimanche 20 février. Gringos 2 / Revenants : 2 à 8Acti+ / Olympique : 4 à 3 – Volatiles 2 / Vagabonds : 1 à 10.• Lundi 21 février. Mean Machine / Weezys : 7 à 4.• Poule A : 1er Revenants, 12 points (3 victoires – diff : +10).2e Volatiles 2, 10 points (2 victoires – 2 défaites – diff : -7).3e Vagabonds, 9 points (2 victoires – 1 défaite – diff : +12).4e Gringos 2, 6 points (1 victoire – 2 défaites – diff : -3).5e Jack Pot, 3 points (3 défaites – diff : -12).• Poule B : 1er Acti+, 12 points (3 victoires – diff : +3).2e Volatiles 1, 10 points (2 victoires – 2 défaites – diff : +7).3e Mean Machine, 9 points (2 victoires - 1 défaite – diff : +8).4e Olympique, 6 points (1 victoire - 2 défaites – diff : -6).5e Weezys, 3 points (3 défaites – diff : -12).• Prochains matchs : Dimanche 27 février. Jack Pot / Revenants à18 h – Mean Machine / Olympique à 19 h – Gringos 2 / Vagabondsà 20 h. - Lundi 28 février. Acti+ / Weezys à 21 h. • D. Gil

ChampionnatAprès la 12e journéeSamedi dernier s’est jouée la 12e journée du championnat deSaint-Pierre de futsal 2010-2011, journée durant laquelle les lea-ders du classement se sont logiquement imposés. Il y aura unmatch au sommet lors de la 13e journée de ce samedi, à 15 h,puisque le premier et le second vont se rencontrer.• Résultats. Revenants / Gringos 2 : 11 à 1 – Volatiles 2 / Jack Pot :6 à 4 – Volatiles 1 / Weezys : 4 à 1 – Olympique / Mean Machine : 3 à 7 – Vagabonds / Acti+ : 2 à 1.• Le classement. 1er Mean Machine, 44 points (10 victoires – 2 nuls – diff : +53).2e Revenants, 37 points (8 victoires – 1 nul – 3 défaites – diff : +29).3e Vagabonds, 37 points (7 victoires – 4 nuls – 1 défaite – diff : +24).4e Volatiles 1, 36 points (7 victoires - 4 nuls – 1 défaite – diff : +15).5e Acti+, 28 points (4 victoires - 4 nuls – 4 défaites – diff : +6).6e Weezys, 27 points (5 victoires – 7 défaites – diff : -9).7e Jack Pot, 24 points (4 victoires – 8 défaites – diff : -8).8e Gringos 2, 23 points (3 victoires - 2 nuls – 7 défaites – diff : -21).9e Volatiles 2, 21 points (3 victoires – 9 défaites – diff : -32).10e Olympique, 12 points (1 nul -11 défaites – 1 forfait – diff : -57).• 13e journée samedi 26 février : Weezys / Vagabonds à 14 h –Mean Machine / Revenants à 15 h – Volatiles 1 / Volatiles 2 à 16 h– Jack Pot / Olympique à 17 h – Gringos 2 / Acti+ à 18 h. • D. Gil

Hockey sur glaceDerniers résultats…Cougars et Missiles ont entamé ce week-end la coupe Marcel Da-gort, la quatrième du championnat. Les Cougars avaient remportéprécédemment les coupes Air Saint-Pierre et SPM Telecom, tandisque les Missiles se sont emparé, il y a deux semaines, de la coupe

du GIE. Lors du premier match de cette coupe Marcel Dagort, leweek-end dernier, les Missiles se sont de nouveau imposés sur lescore de 4 à 1. Par ailleurs, pour la première fois, dans le classe-ment des pointeurs, vous verrez apparaître un joueur du HockeyMineur. Il faut savoir qu’il y a un accord qui permet à des Midgets3e année de venir suppléer les seniors en cas de besoin. Trois au-tres joueurs du Hockey Mineur y apparaissent aussi, mais plus loindans le classement. • Classement Senior. Les Missiles 12 points (6 victoires - 4 défaites)sont en tête devant les Cougars avec 9 points (4 victoires – 1 nul –5 défaites).• Le podium des pointeurs. 1er : Gaël Janil avec 16 points (Cougars- 7 buts – 9 passes) – 2e : Dimitri Artano, 12 points (Cougars - 4buts – 8 passes) – 3e ex aequo: Xavier Admond, 9 points (Missiles -7 buts – 2 passes) et Éric Guibert, 9 points (Hockey Mineur - 7 buts– 2 passes) – 5e ex æquo : Xavier Guibert, 8 points (Missiles - 4 buts– 4 passes) et Patrick Poirier, 8 points (Missiles - 3 buts – 5 passes)– 7e ex æquo : Arnaud James, 7 points (Missiles - 5 buts – 2 passes)et Olivier Champdoizeau, 7 points (Missiles - 4 buts – 3 passes) - 9e ex æquo : Livaï Pike, 6 points (Cougars - 4 buts – 2 passes) etFrédéric Lévêque, 6 points (Missiles - 3 buts – 3 passes).• Prochain rendez-vous : ce dimanche 27 février à 16 h 45. • Hockey Loisirs. Depuis le 7 février, les équipes de ce champion-nat disputent la coupe Michel Clément. • Les résultats. Jets / Cratshoots, lundi 7 février : 5 à 9 - ÉtoilesRouges / Vétérans, mercredi 9 février : 4 à 1 – Flammes Bleues /Jets, jeudi 10 février : 10 à 6 – Cratshoots / Vétérans, lundi 14 fé-vrier : 6 à 7 – Vétérans / Jets, mardi 15 février : 11 à 4 – FlammesBleues / Étoiles Rouges, mercredi 16 février : 3 à 6 – Étoiles Rouges/ Cratshoots, jeudi 17 février : 8 à 8.• Classement Loisirs. 1er Vétérans 29 points (9 victoires – 1 nul) –2e Étoiles Rouges 21 points (5 victoires – 1 nul – 4 défaites) – 3e Cratshoots 17 points (3 victoires – 2 nuls – 5 défaites) – 4e Jets15 points (2 victoires – 1 nul – 7 défaites) – 5e Flammes Bleues13 points (1 victoire – 2 nuls – 6 défaites). • Ont été joués cette semaine : Jets – Étoiles Rouges, lundi 21 févrierà 19 h 30 ; Vétérans – Flammes Bleues, mercredi 23 février à 19 h 30 ;Flammes Bleues – Cratshoots, jeudi 24 février à 19 h 30. • D. G


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Le jeudi 3 mars à 20 heures 30De Fabrice Gobert, avec Ana Girardot,

Jules Pelissier et Esteban Carvajal Alegria.

Scénario « Mars 1992. Lors d’une soirée bien arrosée, desadolescents découvrent dans la forêt un corps apparemmentsans vie, enfoui dans les broussailles. Quinze jours plus tôt. Aulycée Léon Blum, un élève, Simon Werner manque à l’appel. Destraces de son sang sont retrouvées dans une salle de classe.Fugue, enlèvement, suicide, meurtre ? Quelques jours plus tard,une élève de la même classe est notée absente sans que ses pa-rents sachent où elle est. Le lendemain, un troisième élève, tou-jours de la même classe, disparaît à son tour… »

La presse en parle Pour 20 minutes : « Le talent de Go-bert est d’avoir su accommoder ces divers ingrédients à sa sauceen réalisant l’une des meilleures surprises de cette rentrée.C’est une véritable trouvaille. »

Voir la vie en grand… Les critiques sont dithyrambiquespour ce film. Le jeune réalisateur, Fabrice Gobert, réalise un vraicoup de maître. Le film a d’ailleurs était présenté à Cannes dansla catégorie « un certain regard ». Et effectivement « Simon Wer-ner a disparu… » offre un regard sur le monde adolescent biensûr, mais aussi passe allègrement d’un genre à un autre, de lacomédie sentimentale au thriller. Le réalisateur choisit de suivrequatre personnages et adapte sa manière de filmer à chaquepersonnage, ce qui donne un film hybride et toujours passion-nant. Gobert peint également dans son film un portrait de l’ado-lescence, une époque de la vie où chacun se cherche, et chercheà se construire. Tous les jeunes acteurs se montrent à la hau-teur de l’enjeu, ils sont tous excellents. Pour plonger dans l’uni-vers oppressant d’un excellent thriller, pour découvrir de jeunesacteurs plein d’avenir et pour…

Cinémavoir la vie en grand présente

Agenda des maréesfévrier 2011

Les jours croissent de 1heure 24

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 26 - St Nestor10:02 21:50 03:28 15:55

Dimanche 27 - Ste Honorine11:35 23:22 04:42 17:10

Lundi 28 - St Romain12:39 05:53 18:17

Mardi 1er - St Jonathan00:28 13:24 06:53 19:11

Mercredi 2 - t Charles le Bon (Carl)01:19 13:59 07:40 19:55

Jeudi 3 - t Guénolé 02:00 14:30 08:21 20:35

Vendredi 4 - St Casimir – Nlle Lune02:36 14:58 08:58 21:12

Samedi 5 - Ste Olive – Ste Olivia – M : 8803:10 15:26 09:33 21:47

Dimanche 6 - Ste Colette (Nicole)03:42 15:54 10:06 22:21

Pharmaciesde gardedu lundi 21 février 9 hau lundi 28 février 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 28 février 9 hau lundi 7 mars 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

Réponse du n° 1241 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1242 • niveau : difficile

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appels

d’urgence


mars 2011Les jours croissent de 1heure 40


VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Étude de Me. Claude L’ESPAGNOL,Greffier Notaire à Saint-Pierre, 14, rue Émile Sasco.

Vente sur adjudication d’une maison d’habitation principalesise à Miquelon, 27, rue Victor Briand

En l’étude de Me. Claude L’ESPAGNOL

LE MARDI 29 MARS 2011 À 10 HEURES

En exécution d’un arrêt rendu le 15 avril 2009 par le Tribunal Supé-rieur d’Appel de Saint-Pierre et Miquelon, il sera à la requête, pour-suite et diligence de Madame Sylviane LUCAS domiciliée à Miquelon,49, rue Sourdeval, procédé par le ministère de Me. Claude L’ESPA-GNOL, Greffier Notaire, dans le prétoire du Palais de Justice de Saint-Pierre, 14, rue Émile Sasco le mardi 29 mars 2011 à 10 heures, à lavente sur adjudication, aux enchères publiques, de l’immeuble dont ladésignation suit :

DÉSIGNATION

Lot unique : Un immeuble en nature de maison à usage d’habitationprincipale sis à Miquelon, 27, rue Victor Briand ainsi que le terrain luiservant d’assiette, le tout cadastré en la Commune de Miquelon, sousle numéro 40 de la section AD pour une contenance de 4 ares 99 centiares.

Outre les charges, clauses et conditions stipulées au cahier descharges dressé par ledit Me. Claude L’ESPAGNOL, Greffier Notaire, lesenchères seront ouvertes sur la mise à prix de 50.000 euros qui pour-rait être baissée séance tenante à défaut d’enchères.

Fait à Saint-Pierre le 14 février 2011

S’adresser pour tous renseignements à :

Me. Claude L’ESPAGNOL, Greffier Notaire, demeurant 14, rue ÉmileSasco à Saint-Pierre en l’étude duquel le cahier des charges est déposé.Téléphone : 41 03 21 ou 55 77 69Et à Miquelon sur les lieux pour visiter le mardi 8 mars 2011 entre 10 h et 12 h et entre 14 h et 16 h.

Journal édité par laVille de Saint-Pierre Site internet www.mairie-

stpierre.fr Fondateur Albert

Pen (Février 1982) Directeurde la publication

et Éditorialiste Karine

Claireaux Rédacteur en chefDidier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien

Drake et Jean-Christophe L’Espa-

gnol 05 08 41 10 95 ImpressionYannis Lepape 05 08 41 10 93 -

05 08 41 10 94 PhotographesJean-Luc Drake (J.-L. D.)

[email protected]

Jean-Christophe L’Espagnol

(J.-C.L’E.) [email protected]

Dessins d’actualité Benoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps rue,

Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 •

Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

[ Ville de Saint-Pierre ]Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

Mairie standard 41 10 50

Mairie télécopie 41 43 13

Pôle Voirie55 80 65

Responsable du centretechnique 55 80 64

Traitement des eaux 55 80 61

[ Fourrière ]

Service Fourrière55 19 75

[ partenaires de la semaine ]

Sport et vieRevue bimestrielleCe magazine intéressera tous lessportifs, et ils sont nombreux dansl’Archipel !Tous les domaines relatifs au sport ysont traités : nutrition, entraînement,dopage, psychologie, physiologie, mé-decine du sport… Les articles sont ré-digés par des médecins, entraîneurs,chercheurs ou journalistes sportifs.L’entraînement, l’alimentation avant lesépreuves, les compléments alimen-

taires, les blessures, les rapports entre cancer et sport, entrevie amoureuse et sport, des entretiens avec des sportifs de hautniveau, tels sont les articles que vous pourrez consulter.Cette revue est une source de renseignements et de conseilspour améliorer vos performances sportives ! •

Mon imagier des berceusesOlivier TallecÉditions Gallimard + CD audio

Cet album cartonné pourtout-petits comporte les pa-roles de seize berceuses pourendormir les enfants. Cer-taines sont très connues : « Dodo, l’enfant do », « Faisdodo Colas mon p’tit frère » ;d’autres un peu moins : « À

Paris il y a un petit grain d’or », « Balalin balalan », « Dis-moim’amour la caille », « Quand j’y songe ». La musique instru-mentale enregistrée sur un disque compact aidera les parents àchanter en mesure. De quoi varier le rituel du coucher des en-fants. De très jolies illustrations agrémentent ce livre. •


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« Heure du conte »Le Carnaval de la Bibliothèque

Mardi Gras arriveà grands pas etafin de commen-cer les festivitésen beauté, la Bi-bliothèque Munici-pale de Saint-Pierre et l’Associa-tion Croq’parolesproposent la se-maine prochainedeux après-midi« Heure du conte »costumés ! Prin-cesses, superhéros, cow-boys etautres sont atten-dus avec impa-tience : le mer-credi 2 mars à 15 heures pourles enfants de 4 à6 ans et le samedi

5 à 15 heures, pour ceux de 7 à 9 ans. Les animations sont gratuiteset ouvertes à tous (adhérents et non adhérents) et seront suivies d’unedégustation de crêpes. Les inscriptions sont prises à l’accueil de laBibliothèque ou par téléphone, au 41 31 99. • Valérie Vidal

« Marianne et l’Europe »3 nouvelles figurines

Ce mercredi 23 février 2011, ont été émises trois nouvelles « Ma-rianne et l’Europe », surchargées « SPM » avec des valeurs facialesrespectives de 0,85 ; 1,35 et 1,40 euros. L’émission 1er jour s’est tenueau bureau Philatélique, place du Général de Gaulle. L’enveloppe ainsique la carte « premier jour » étaient comme toujours en vente pourl’occasion. Par ailleurs, la vente généralisée de ces timbres dans lesbureaux de Poste Philatélique de Métropole aura lieu ce samedi 26 fé-vrier. Cette dernière émission « Marianne et l’Europe » de 2011 est lasixième du genre depuis le lancement de cette série en mars 2009.En tout, 19 timbres ont ainsi été émis. • D. Gil

Sur l’agenda du MaireRencontre avec François David

Le Maire de Saint-Pierre a reçu longuement, la semaine dernière àl’Hôtel de Ville, M. François David, le Président de section honoraire dela Chambre Régionale des Comptes d’Île-de-France et qui a éténommé, pour 5 ans, Président de l’Observatoire des Prix et des Reve-nus pour Saint-Pierre-et-Miquelon depuis novembre 2010, sur déci-sion du Président de la Cour des Comptes.La discussion « très franche et cordiale » de l’aveu même de MadameClaireaux, a porté « sur les objectifs de l’Observatoire des Prix et desRevenus ; sur les problématiques dans la constitution des prix desmarchandises ; sur les habitudes de consommation localement, no-tamment concernant les denrées alimentaires ; sur la constitution desrevenus selon les classes d’âge mais aussi selon les secteurs et lecadre d’emploi ».Plus globalement, Madame Claireaux et Monsieur David ont aussiabordé « le coût des transports, aussi bien tant pour les marchandisesque pour les personnes, ou encore les impôts, le coût de la vie en gé-néral et les contraintes engendrées par l’isolement, l’insularité et lasituation géographique de nos îles ».S’agissant de l’Observatoire des Prix et des Revenus, il faut préciserque ce n’est pas un organisme d’action, il mesure l’évolution et lacomposition des prix et des revenus et fait des propositions. C’est lePréfet de l’Archipel, et lui seul, qui réglemente.L’Observatoire, jusqu’à présent, s’était plus intéressé à la structuredes prix pratiqués localement. Lors de la réunion de vendredi dernierà la Préfecture, le Président a proposé de mettre en œuvre, en 2011,« une action ciblée sur une meilleure connaissance des ressourcesqui devrait permettre, en la rapprochant de ce qui a été fait précé-demment, d’établir une photographie précise du pouvoir d’achat deshabitants de l’Archipel ». • J.-L. Mahé

≥ Vie municipale≥Animation

≥ Philatélie

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C. L

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echo des caps 1242 du 25 fÉvrier 2011

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