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LA MISE EN PLACE DES ECHANGES INTERCULTURELS OUTIL PEDAGOGIQUE ET METHODOLOGIQUE SEPTEMBRE 1998 Du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, 53 rue des Renaudes, 75017 PARIS Tel : 01 42 27 74 18 Fax : 01 47 66 38 67 [email protected]

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LA MISE EN PLACE

DES ECHANGES

INTERCULTURELS

OUTIL PEDAGOGIQUE ET METHODOLOGIQUE

SEPTEMBRE 1998

Du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, 53 rue des Renaudes, 75017 PARISTel : 01 42 27 74 18 Fax : 01 47 66 38 [email protected]

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SOM MAI RE

I n t r o d u c t i o n

Pour des échanges de qualité

Les échanges : des enjeux

1ère PARTIE : DEFINIR VOTRE PROJET

1 – Echanger

2- Les composantes de l’échange

3- Définir vos objectifs et le contenu de votre échange3.1- Pourquoi un échange ?3.2- Définir la forme de l’échange

4- Choisir un pays, chercher des partenaires

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2ème PARTIE : PREPARER UN ECHANGE

1- PREPARER EN EQUIPE D’ANIMATION1.1- Apprendre à se connaître1.2- Animer ensemble

2- PREPARER AVEC LES JEUNES2.1- Se mettre dans la dynamique de l’échange2.2- Préparation linguistique2.3- Prendre contact avec l’autre groupe2.4 Se préparer à une expérience interculturelle

3- PREPARER AVEC LE MILIEU LOCAL3.1- Préparer avec le tissus local3.2- Qu’est-ce qu’on va montrer du coin ?

4- PREPARER LE PROGRAMME4.1- Alterner et équilibrer les temps4.2- Au début de l’échange4.3- Temps d’évaluation et d’organisation4.4- Rythme de vie

5- AUTRES PETITS TRUCS5.1- Sortie du territoire5.2- Lien avec les parents5.3- Finances5.4- Valorisation5.5- Produits locaux

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3ème PARTIE : VIVRE L’ECHANGE

1- L’ACCUEIL1.1- Le lieu1.2- A l’arrivée1.3- Le milieu environnant

2- LA RENCONTRE INTERCULTURELLE2.1- Echanger ne va pas de soi2.2- Gérer les surprises2.3- Temps privilégiés2.4- Pédagogie interculturelle

3- LA DYNAMIQUE DE GROUPE INTERCULTUREL3.1- Mélanger les groupes3.2- Du temps par nationalité3.3- Du temps libre

4- L’EQUIPE D ‘ANIMATION4.1- Temps de préparation et d’évaluation4.2- Coordination4.3- Evaluation

5- LES INTERPRETES

6- ABORDER L’EUROPE DANS L’ECHANGE6.1- La découverte des pays6.2- Sensibiliser à l’Europe6.3- Rencontrer un député européen6.4- L’Europe se construit aussi là où l’on vit

7- LA VIE QUOTIDIENNE7.1- L’intendance7.2- Le bien manger

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4ème PARTIE : APRES L’ECHANGE

1- Quelles suites aux échanges ?1.1 Qu’est ce qu’on entend par suite ?1.2 Quelles suites avec les jeunes ?1.3 Quelles suites avec nos partenaires européens ?1.4 Quelles suites avec le milieu local ?

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INTRODUCTION

Nous vivons de plus en plus dans une société européenne et internationale. Nous jeunes ruraux,l’avons compris depuis longtemps et, dès les années 50, nous nous sommes organisés aux niveauxeuropéen et international avec le MIJARC.En Europe, nous sommes 10 mouvements de jeunes ruraux, répartis dans 8 pays… Et bientôtsûrement plus avec l’élargissement à l’est. Nous voulons servir au changement du milieu de la vierurale et paysanne, promouvoir la formation des jeunes ruraux et représenter leurs intérêts.Aujourd’hui, nous voulons renforcer notre coopération au niveau européen pour faire face auxdéfis qui nous sont posés.

Nous croyons qu’il est important de faire vivre et sentir la dimension européenne etinternationale jusqu’à la base de nos mouvements. Nous croyons que nous sommes enrichis parune confrontation avec d’autres cultures, d’autres façons de vivre , d’agir, que ce type deconfrontation entre cultures est important pour construire une société tolérante et juste enEurope.Cette rencontre est importante pour nos mouvements, à tous les niveaux. Voir d’autres façonsd’être mouvement et d’agir en milieu rural nous pousse à nous poser des questions sur notrefonctionnement et nous aide à l’améliorer.

Des décisions sont prises à des échelons lointains. Il est important de faire entendre nos voix dejeunes ruraux au niveau européen. Se rencontrer entre jeunes de différents pays estindispensable pour faire une analyse commune, pour définir un projet commun entre jeunesruraux d’Europe et pour formuler nos revendications auprès des institutions européennes.

Les échanges sont donc un moyen important dans notre démarche de mouvement européen. D’oùla décision de nous doter des moyens de les promouvoir et de les améliorer.Nous ne voulons pas promouvoir des échanges pour le plaisir de faire des échanges : ils ne sontpas un objectif en soi. Ils sont un moyen pour réaliser et enrichir notre projet de mouvement.Nous voulons promouvoir des échanges de qualité, qui font partie d’une démarche de groupe etont des objectifs clairs.

Bons échanges !

Texte du MIJARC Europe

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PPOOUURR DDEESS EECCHHAANNGGEESS DDEE QQUUAALLIITTEE

Depuis maintenant près de dix ans, des échanges européens se mettent en place dans lemouvement.Parce que ces expériences sont riches à bien des égards,Parce que ces projets sont exigeants dans leur mise en place,… Nous avons voulu réaliser un outil pour accompagner la mise en place de ces projets, à partirde l’évaluation des expériences d’échanges européens au M.R.J.C. depuis plusieurs années.

Il est destiné aux équipes d’animation et à toutes les personnes qui mettent en place un échangeeuropéen, une activité internationale, ou encore pour toutes les activités où vont se rencontrerdes personnes de cultures différentes (urbains et ruraux, inter générations…).

Ce document n’est pas un livre de recettes…Nous n’y trouverez pas de formule magique pourfaire un « bon échange ». Cet outil se veut plus être un « pense bête »…A partir des expériencescapitalisées dans le mouvement ou ailleurs, on se rend compte qu’il y a des aspects importantsdans la mise en place d’un échange, dans la méthodologie, dans la pédagogie ou encore des chosesà éviter.

Cet outil, reprend la démarche de A à Z pour la mise en place d’un échange. De l’idée de faire unéchange à la préparation, de la réalisation à l’évaluation… A vous de feuilleter en groupe, enéquipe d’animation, de piocher des idées, selon les différentes étapes de la mise en place devotre échange.

Un échange demande du temps à mettre ne place, à la fois pour clarifier les objectifs et lecontenu, travailler avec des partenaires étrangers, et se préparer à l’animation et la pédagogieinterculturelle. Il convient de penser le projet bien à l’avance.

Enfin, au MRJC, nous faisons le choix de promouvoir des échanges de qualité : cet outil veut ycontribuer . C’est aussi par des rencontres entre animateurs d’échanges, par des partages de nosexpériences, de nos idées, que nous avancerons vers cet objectif.

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LLEESS EECCHHAANNGGEESS :: DDEESS EENNJJEEUUXX

Pourquoi mettre en place un échange européen ? Les expériences nombreuses menées au MRJC etailleurs démontrent l’importance de ces projets pour les jeunes, pour le milieu rural ou encorepour le projet du MRJC.Voici quelques idées fortes ressorties de différents échanges .

Les échanges sont l’occasion d’élargir nos horizons … Par la rencontre de personnes, de milieu, de<pays différents … Une façon de se rendre compte que les choses ne se vivent pas partoutcomme chez moi » …et qu’il n’y a pas qu’une façon de faire, de vivre …Ca fait bouger nos idées

préconçues, nos préjugés …et ça donne des idées.

En prenant de la distance avec « son chez soi », ça nous donne un nouveau regard sur ce quipasse « chez nous »…En revenant, on redécouvre des choses auxquelles on avait pas faitattention avant…Lors d’un échange en Espagne par exemple, une équipe de jeunes de France découvre la vie d’unvillage espagnol, avec son mode de vie, ses richesses et ses difficultés …Par effet miroir, ilscomparent ce qui se passe ici et ce qui se passe chez eux…Et finalement, ils se rendent compteque leur coin est « pas si nul » et qu’il y aurait quand même des choses à y faire…

La méconnaissance du « différent » conduit facilement à la peur de « l’autre »…Et de cette peurà l’intolérance ou à la xénophobie, il n’y a parfois qu’un pas…Les échanges sont pour cela des lieux d’éducation ou plus simplement d’apprentissage au respectde l’autre.Ceci vaut aussi bien pour les jeunes qui participent à un échange que pour le milieu dans lequel sedéroule l’échange : la présence d’un échange dans un quartier ou un village par exemple, peut êtrel’occasion de rencontres, de dialogues avec le milieu local…

A l’heure où nos sociétés sont de plus en plus proches, par les moyens de communication, lestechnologies…A l’heure aussi où l’Europe se construit, les échanges sont des occasions pourélargir nos réseaux, bâtir des projets ensemble, construire de nouvelles propositions…

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11 –– EECCHHAANNGGEERR

Vous allez mettre en place un échange… Ilpeut être intéressant de commencer par undiscussion au sein de votre groupe sur ce queça signifie pour vous « échanger »…Ces 3 questions peuvent être un point dedépart pour réfléchir sur ce que vousattendez d’un échange.

1- Qu’est ce que ça veut dire pour nous« échanger » ?…

2- Echanger : entre qui et qui ? …

3- Echanger quoi ?

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22-- LLEESS CCOOMMPPOOSSAANNTTEESS DDEE LL’’EECCHHAANNGGEE

Un projet et des objectifscommuns

Une durée minimum de5 ou 6 joursUne équipe d’animationinternationale

Une préparation communeau sein de l’équipe

Une connaissance desautres pays

Parité du nombre(garçons et filles),(par nationalité)Réaliser quelque choseensemble

Réaliser quelque choseensemble

Une préparation avec lesparticipants

Un nombre de participants- Plus de 15 personnes

(pour une dynamique degroupe)

- 25 semble être lenombre idéal departicipants…

- A plus de 25, un tropgrand groupe peutgêner la qualité del’échange…

Au moins 2 nationalités ….3 nationalités peut êtreune bonne formule

Parité du publicLes personnes ont des

réalités communes ? (âge,scolaires, étudiants…)

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33 –– DDEEFFIINNIIRR VVOOSS OOBBJJEECCTTIIFFSS EETT LLEE CCOONNTTEENNUUDDEE VVOOTTRREE EECCHHAANNGGEE

Sur la page précédente, le schéma présente toutes les composantes d’un échange ; un projet misen place de façon concerté avec des objectifs, un public, un contenu, sur une durée…Voici maintenant quelques points de repères pour définir votre projet…

Un échange ne tombe pas du ciel… Il s’intègre dans la démarche de votre groupe…Par rapport auxréalités vécues en équipe, par rapport à la dynamique sur votre département, votre région, il peutêtre intéressant dans votre démarche :

- d’avoir une confrontation de vos actions, de votre fonctionnement avec d’autres façons defaire…

- de connaître la réalité dans d’autres pays à propos d’un thème sur lequel vous travaillez.- D’avoir une analyse à partir de différentes réalités pour chercher de nouveaux possibles et

agir.- etc.…

En fonction de la démarche de votre groupe, vous pouvez essayez de préciser vos objectifs. Onpeut les systématiser de la façon suivante :

- Echange-Découverte sur les différentes réalités vécues parles partenaires (pays, mouvement, vie de jeunes, systèmesde formation…).

- Echange-Débat, confrontations sur l’un des thèmescommuns aux partenaires (environnement, école,développement local, agriculture…)

- Echange-élaboration de propositions communes, de projetscommuns à moyen ou long terme.

- Echange-formation- Echange en lien avec une dynamique locale (un projet…)

Est-ce que l’on veut :- accueillir- se déplacer à l’étranger

…Veut-on faire un échange bi, tri ou multilatéral (deux, trois, quatre pays ou plus ?)…Le bilatéral peut être une formule plus facile quand il s’agit d’une première expérience.

…Choisir la durée : une durée minimum de 5 ou 6 jours est nécessaire pour vraiment pouvoir avoirun échange.

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44 –– CCHHOOIISSIIRR UUNN PPAAYYSS,, CCHHEERRCCHHEERR DDEESSPPAARRTTEENNAAIIRREESS

- A partir du public, des objectifs et de la forme choisie, formuler un projet d’échangecohérent et le présenter à votre partenaire en sachant qu’il faudra le retravailler avec lui.

- Le choix du pays peut se faire en fonction : Du contenu Des désirs des participants Des langues parlées par les jeunes Des personnes ou pays que l’on connaît Des gens qui sont déjà allés dans le pays De financements possibles

- pour la recherche du partenaire :

Voir au niveau du réseau du MIJARC Voir par le MRJC d’autres régions qui ont des contacts Par les comités de jumelage Par le MRJC au niveau national etc.…

Attention : il convient de s’y prendre à l’avance pour trouver un partenaire…Ca demande du temps…

Pour un projet qui se déroule en été…

OCTOBRE : définir le public, les objectifs et la formeNOVEMBRE : chercher un partenaireDECEMBRE : faire un dossier pour le financement

Dépôt du dossier par un échange Jeunesse pour l’Europe :- Soit le 1er février- Soit le 1er mai

Pour un échange qui se déroule l’été, ont peut déposer la demande de subvention à l’une de cesdeux dates.

Voir les indications sur le programme Jeunesse Pour l’Europe en annexe.

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11 -- PPRREEPPAARREERR EENN EEQQUUIIPPEE DD’’AANNIIMMAATTIIOONN

Il est important de se rencontrer pour :

- clarifier les objectifs- clarifier le public qui va participer- clarifier les méthodes de travail, d’animation- préparer le contenu et le programme ensemble

… Le mieux est de se retrouver sur le lieu où va se dérouler l’échange…Pour que chacun puisse serendre compte…

Prendre du temps pour apprendre à se connaître, …on est plus détendu après pour animerensemble……Il est important de prendre du temps pour expliquer ce que l’on fait dans nos associationsrespectives : pour voir les points communs, des différences.

…Prévoir un temps d’échange pour connaître un peu nos pays, nos modes de vie, cultures……Prendre du temps pour échanger sur la situation de nos différents territoires, pour discutersur ce que font les participants (école, vie sociale, etc.…).

…Prendre du temps pour se mettre d’accord sur le mot « ANIMER », cette notion n’existe pasforcément dans tous les pays, ou bien ne veut pas dire forcément la même chose.

…Se mettre d’accord sur le fonctionnement de l’équipe d’animation…Selon les us et les coutumesde chacun…

…Se mettre d’accord sur qui va coordonner l’équipe d’animation…Il est plus pertinent que ce soitune personne du pays accueillant, qui connaît le milieu local et qui prépare sur place…

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22-- PPRREEPPAARREERR AAVVEECC LLEESS JJEEUUNNEESS

Pour que l’échange soit un temps où les jeunes s’investissent et prennent en main la vie del’échange, il est important de se préparer avec le groupe ;

…Préparer avec eux le contenu et les objectifs de l’échange (selon le projet et lepublic…).

…Chercher des infos sur le (ou les) pays partenaires :- Contexte socioculturel- Histoire- Contexte politique et économique- Géographie- Niveau de vie- Vie quotidienne- Coutumes du pays…- Actualités- Rencontrer des gens qui connaissent le ou les pays partenaires.

Préparer une présentation de notre pays (idem points du dessus) que l’on pourra montrer lorsd’une veillée par exemple…

La barrière de la langue peut être un véritable obstacle dans l’échange…C’est vrai qu’on arrivetoujours à se débrouiller, avec des gestes, par l’écrit, ou avec quelqu’un qui parle la langue pourcommuniquer. Mais dès qu’on veut aller plus loin dans l’échange, dans une discussion, un débat, etqu’on ne maîtrise pas la langue, on est « très » limité…

Une préparation linguistique peut se faire avec les participants, pour connaître les motsessentiels, d’usage courant. Ce sera aussi un moyen de « se remettre dans le bain » des languesétrangères.

Quelques idées

« On peut inviter une personne qui a vécudans le pays où on va et qui parle cettelangue : une occasion de parler du pays etd’avoir quelques rudiments de vocabulaire. »

S’organiserun petitcours delangue…

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Se mettre dans la dynamique de l’échange, c’est aussi commencer à se connaître avecl’échange…Pour cela on peut :

- Echanger des courriers avec les jeunes des autres pays, fax, Internet…- S’échanger des photos pour présenter notre coin…- Partager ce que l’on fait dans nos mouvements, nos associations…

Il faudrait, selon des évaluations européennes, trois semaines pour bien vivre l’échange :

- Une semaine pour se mettre dans le bain- Une semaine pour être dans l’échange- Une semaine où on se prépare au retour

… Il n’est pas forcément facile de mettre en place un échange sur trois semaines. Mais, les tempsde préparation avec le groupe avant l’échange, peuvent correspondre à cette première semaine.

Pour se préparer à une expérience interculturelle avec le groupe, on peut faire des jeux :- faire sentir les différences entre nos cultures, nos différents pays…- Evoquer nos stéréotypes, nos préjugés sur le pays qui échange avec nous…

Exemple : le français,la bouteille rouge, labaguette de pain, lecamembert et lebéret…

Créer un climat d’ouverture, de découverte, donner envie au groupe « d’aller voir ailleurs ».

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33-- PPRREEPPAARREERR AAVVEECC LLEE MMIILLIIEEUU LLOOCCAALL

La mise en place d’un échange dans un village peut être le levier d’une dynamique si on met dans lecoup les acteurs de la vie locale.Travailler cet aspect, c’est aussi permettre aux jeunes de découvrir le pays avec les gens qui yvivent, les activités qui s’y déroulent…

Pour mettre dans le coup les gens du coin dans l’accueil de l’échange, on peut travailler avec lesstructures qui existent : avec une association, la municipalité, le centre social, etc.…

La population locale comprendra et acceptera d’autant plus la venue de l’échange si il a étépréparé avec les structures reconnues localement (le club du 3ème âge, la municipalité, etc.…).

Ainsi, il sera facile de faire participer la population locale lors de l’échange.

Quels temps vont se vivre en commun entre l’échange et la population locale…Pour faciliterl’intégration, les relations, l’échange avec le tissus local ?…

…Une soirée débat…Une journée en famille…Une rencontre avec une association…Une visite de la commune…Une fête…Un match de foot…Une restitution conviviale de l’échange…

Il peut être intéressant lors de la préparation de réfléchir à ce que l’on veut montrer de notrerégion à des personnes venues d’ailleurs……Entre le patrimoine, des initiatives pour le développement, des personnes à rencontrer…

Ne pas oublier non plus de saisir les opportunités locales lors de l’échange : le concours de bouleen bois, la fête du village d’à côté, etc.…Ce sont autant d’occasions qui permettront de faire découvrir le coin, mais aussi de créer desliens entre les jeunes de l’échange et la population locale…

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4- PREPARER LE PROGRAMME

…Temps de découverte du coin, initiatives et acteurs,tourisme…

…Temps de débat et de formation : (thématique selonpublic : formation, environnement, agriculture,développement local) …Temps sur l’Europe… etc.…

…Temps de découverte sur nos réalités : vie de jeunes,école et système de formation, milieu rural, pays…

…Temps interculturels : pour partager nos cultures,coutumes, gastronomie, Histoire…

…Temps de loisirs…

…Temps libre… Il en faut tous les jours ! ! !

« Ne pas submerger le planningun échange demande du temps »

Dans la mise en place de votre programme, n’oubliez pas qu’au début de l’échange, il faut dutemps…

…Pour mettre les participants à l’aise, apprendre àse connaître

…Pour que le groupe se mélange

…Pour s’accoutumer à échanger avec des gens quiparlent une autre langue

…Pour créer un climat de confiance et de convivialité

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Tenez aussi compte du temps qu’il faut dans le programme pour les temps d’organisation etd’évaluation :

…Au début pour s’organiser dans la viequotidienne…Pour une évaluation de mi parcours…Du temps nécessaire dans les déplacements…Pour préparer les visites et les différentstemps… Et les reprendre.Pour l’évaluation à la fin de l’échange.

…et ne pas oublier le temps nécessaire pour la traduction…(on a besoin du double de temps en traduction consécutive).

Il est important de se mettre d’accord sur le rythme de vie de l’échange en équipe d’animation.Ceci peut éviter des problèmes pendant l’échange.

Prendre le rythme de vie locale

Par exemple, pour un échange en Espagne,

…Si on veut découvrir le mode de vie des gens…Si on veut rencontrer la population locale…Si on veut réussir l’intégration localement pendant l’échange

Il faut s’adapter au rythme des gens :

- Le repas du midi en Espagne se fait plutôt dans l’après midi- Le dîner est assez tard le soir- On a l’habitude de se coucher tard…

De la même façon, pour l’accueil d’un échange en France, il est important de parler avanten équipe d’animation du mode de vie à la française, du rythme de vie, et de se mettre

d’accord ensemble…

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55-- AAUUTTRREESS PPEETTIITTSS TTRRUUCCSS

Penser aux papiers nécessaires :

- Autorisation de sortie de territoire pour les mineurs- Carte d’identité- Autorisation parentale- Formulaire E111 pour les problèmes de santé (voir auprès de la CPAM)

Attention au statut des objecteurs pour la sortie de territoire…Faire la demande à l’avance auprès des autorités.

Pour sécuriser les parents :

- un courrier qui décrit le projet de l’échange, où ca va se passer…- donner un numéro de téléphone où on pourra vous joindre en cas d’urgence- donner l’adresse du lieu d’accueil

- Il est préférable de partir avec un budget clair…- Ne pas oublier de garder les factures, justificatifs pour les financeurs.- Ne pas oublier de faire remplir les feuillets d’émargements par les participants.- Si il y a des aspects financiers à régler entre partenaires, mieux vaut se mettre

d’accord avant l’échange : ça évite de pourrir les relations pendant l’activité…

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- Ne pas oublier de valoriser l’échange auprès des médias…- Citer les partenaires financiers auprès des médias (obligatoire).

Quand vous partez pour votre échange, n’oubliez pas d’apporter quelques produits locaux nonpérissables…

De la même façon, il peut être bien d’apporter des éléments qui présentent votre région ou votrepays :

- une carte géographique- un drapeau- des dépliants sur le pays- des photos- un montage diapos- etc.…

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1- L’ACCUEIL

… Les participants qui arrivent se retrouvent dans un lieu, un pays et avec des gens qu’ils neconnaissent pas…

Arriver dans un lieu accueillant…

CA RASSURE !

Idées :

Un panneau « BIENVENUE » dans la langue des arrivants Des indications dans les différentes langues sur les lieux exemple :cuisine, kitchen, cocina… Des drapeaux Des cartes géographiques des pays Posters des pays

- Selon le projet de l’échange, un lieu stable est intéressant, il permet aux participants d’avoirdes repères rapidement.

- Au début du séjour, on peut passer un temps en petits groupes à aménager le lieu avec deséléments des différents pays (posters, objets, photos, livres…)…

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Si on va chercher les gens à la gare, ne pas oublier d’emporter quelque chose à boire… Les gensviennent de voyager (fatigue, chaleur…) et on se sent accueilli…

Faire en sorte que les groupes seretrouvent au même moment…Pour éviterde déséquilibrer les relations du groupedès le début.

Eviter les grands discours de bienvenue … Aller à l’essentiel… Les choses plus précises pourrontse faire un peu plus tard…/

Prévoir un temps « téléphone » : des jeunes peuvent vouloir prévenir leur famille…

« Prendre toutes les questions ou demandes au sérieux »…Les jeunes débarquent, savent pasforcément où ils sont : il faut leur permettre de se retrouver en confiance pour vivrel’échange.

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Pour permettre aux participants de se repérer dans le village, ou le lieu du camp, on peutorganiser un temps de découverte du milieu environnant…

Ca peut être uneoccasion d’investir lesgens du coin pour qu’ilsfassent découvrir lelieu aux participants…

On peut avoir le « petit mot de bienvenue » du maire…

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22-- LLAA RREENNCCOONNTTRREE IINNTTEERRCCUULLTTUURREELLLLEE

La rencontre interculturelle ne se fait pas d’elle même, il faut la provoquer, la préparer…

Trois conditions peuvent être proposées au groupe et affichées dans le lieu :

1- Apprendre à se connaître

… Dans le respect de nos histoires, nos valeurs, nos mentalités, nos modes de vies, nos cultures

2- Etre curieux

… « nous sommes ici pour goûter »

3- Accepter la complexité des choses

…Il se peut qu’il y ait des moments où on ne va pas se comprendre par nos cultures différentes,ou bien ce sera compliqué pour se mettre d’accord… Il faut le savoir.

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Il y a des choses que les personnes d’un autre pays ne comprennent pas, parce que nous n’avonspas le même mode de vie et habitudes ; cultures, etc.…

Il est important de « gérer ces surprises », bonnes comme moins agréables…Il faut savoir expliquer les choses, anticiper…

Les temps de fête, repas, danses, chansons de chacun des pays sont des moments privilégiés derencontre interculturelle…Ils sont à prendre en compte dans le programme.

2.4 PEDAGOGIE INTERCULTURELLE

La rencontre interculturelle demande de se donner des moyens variés pour communiquer et vivrel’échange :

- prévoir des temps en petits groupes- mîmes, chants, jeux, théâtre, « dessinez c’est

gagné », panneaux en 2 langues

bref, des moyens visuels et dynamiques.

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33-- LLAA DDYYNNAAMMIIQQUUEE DDEE GGRROOUUPPEEIINNTTEERRCCUULLTTUURREELLLLEE

Pour que la dynamique d’échange « prenne », il faut se mélanger dès le début entre nationalités,et ce, dans les différentes activités :

- Tâches quotidiennes- Veillées- Repas- Logement- Temps en petits groupes- etc.…

Au début, l’équipe d’animation a parfois à le rappeler plusieurs fois pour que ça se fasse,mais c’est important pour toute la dynamique de l’échange…

Il ne faut peut-être pas prévoir un programme chargé de sorties au début de l’échange maispeut-être privilégier du temps en groupes ou petits groupes où les gens vont apprendre à seconnaître.

Il est important de prévoir du temps où les jeunes vont pouvoir se retrouver par nationalité : onne peut pas toujours être à 100 % dans l’échange, on a parfois le besoin de se retrouver avec lesgens de son pays.

Il peut être intéressant que l’animateur se retrouve detemps en temps avec les jeunes de son pays… Il vapouvoir se rendre compte de ce qui va ou ce qui ca moinsbien…Ce qui permettra à l’équipe d’animation de tenir comptede chacun des groupes pendant l’échange…

Le temps libre est important dans l’échange… L’échange est un lieu où l’on vit plein de chosesnouvelles, à un certain rythme… Il faut aussi du temps plus « cool »…

Le temps libre permet aux participants de souffler, de se « retrouver » pour écrire, allerau téléphone, ou se divertir en groupe …

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44-- LL’’EEQQUUIIPPEE DD’’AANNIIMMAATTIIOONN

Elle est au service des jeunes et non le contraire…Elle doit favoriser la responsabilisation, l’autonomie des jeunes dans le déroulement del’échange…

Le temps pour anticiper sur le programme et pour évaluer les journées est très important…Il faut se donner du temps pour cela…

En effet, il faut du temps :

- Pour se comprendre (et être sûr que l’on s’est bien compris)- Pour prendre en compte la façon d’animer et les idées de chacun…- Pour se mettre d’accord

LE TEMPS DE TRADUCTION

Il faut aussi prendre en compte le temps de traduction dans les réunions…qui prend du tempsdans la réunion.

Il vaut mieux se donner plusieurs temps de travail plutôt qu’un très long…Parce qu’on est pasforcément habitué à travailler (sur plusieurs heures) dans une langue étrangère…

Le rôle d’une personne de l’équipe d’animation dans la coordination (la personne du pays d’accueil,normalement) est important pour :

- organiser le travail de l’équipe d’animation- proposer des moyens- distribuer la parole- prendre la décision quand l’équipe d’animation n’arrive pas à se mettre d’accord…

Page 30: echanges interculturels

Faire le lien avec le milieu local

…Il est important que quelqu’un de l’équipe d’animation fasse le lien avec les gens localement.

- Pour accueillir les gens qui passent voir le camp,- Pour expliquer ce que vous faîtes,- Cette personne peut être le référent pour tout ce qui

concerne les liens avec le milieu local. (De préférence,e sera un animateur du coin, ou du pays…)

- Cette personne pourra se charger par exemple du lienavec les journalistes et les médias.

Se donner du temps pour évaluer à mi-parcours avec le groupe, et réajuster le programme sinécessaire.

Se donner du temps pour évaluer à la fin de l’échange avec le groupe : trouver un moyend’animation dynamique.

Quel détour dans le bilanfinal sur :« Avec quoi on revientchez nous, vers quoi çanous lance ? ? »

Se garder du temps en équipe d’animation à la fin de l’échange pour évaluer.

On peut refaire un temps d’évaluation un mois et demi après l’échange pour reprendre leschoses à froid en équipe d’animation … Et voir d’autres suites à envisager…

Il peut être intéressant de faire un temps de bilan avec le milieu local (la municipalité, uneassociation,…) pour voir ce que ça a permis dans la vie de la commune, voir quels nouveaux projetsseraient envisageables…

Page 31: echanges interculturels

55-- LLEESS IINNTTEERRPPRREETTEESS- Il en faut un par langue.- Les interprètes ne sont in participants, ni de l’équipe d’animation : la traduction est travail

exigeant et assez fatiguant.

…Il est important que l’interprète connaisse le projet et le contenu de l’échange…

… Il est important que l’interprète connaisse son planning à l’avance pour qu’il s’organise dans sontravail …S’il soit préparer du vocabulaire pour une visite, s’il veut se prévoir du temps pour sereposer…

Il y a des moments où on a besoin de l’interprète :- temps formels- temps de débat- visites- réunions avec l’équipe d’animation

et les moments où il n’est pas nécessaire :- temps de veillées- temps informels

… Le groupe doit apprendre à se débrouiller pour communiquer, sans avoir recours à l’interprète…

Quand l’interprète traduit, par exemple pour une réunion de l’équipe d’animation, il ne fait queça… Il évite de participer au débat, sinon, ça devient vite la pagaille.

… Ca peut paraître frustrant pour les interprètes… A ce moment là, on peut se prévoir du tempsavec eux pur qu’ils disent ce qu’ils pensent, qu’ils expriment leurs remarques…

On demande à l’interprète de traduite tout ce qu’il peut…Si le traducteur synthétise trop ce quivient d’être dit, la personne à qui il traduit va perdre 50 % du message.

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66-- AABBOORRDDEERR LL’’EEUURROOPPEE DDAANNSS LL’’EECCHHAANNGGEELa sensibilisation à l’Europe auprès des jeunes peut se faire de plusieurs façons, il convient del’adapter selon d’âge des participants.

La présentation de chacun des groupes et de son pays est une première étape dans la découvertede l’Europe.Selon l’âge des participants, on va pouvoir aller plus loin dans l’échange pour aborder lescoutumes, la géographie, l’histoire, l’économie, la vie sociale, la vie politique… de chacun des pays.

Pour sensibiliser à l’Europe, on peut organiser un jeu, par exemple un jeu de piste, un jeu de l’oie,où les participants devront trouver des éléments de connaissances de l’Europe……Le nombre de pays dans l’Union européenne, les hymnes nationaux, les institutions européennes……On peut mettre à disposition des participants par une table de presse, des documents de lacommission européenne, du Conseil de l’Europe où ils pourront trouver des explications surl’Europe, son fonctionnement.

On peut inviter un député européen pour un débat… Un temps qui sera l’occasion pour lesparticipants de poser des questions sur l’Europe, d’exprimer leurs attentes sur l’Europe, ouencore de découvrir le rôle d’un député européen.

C’est important de voir « des choses concrètes » pour comprendre l’Europe. Pour faire découvrirque l’Europe se construit aussi sur nos territoires, par des projets multiples :- On peut aller visiter des initiatives de développement local qui ont une dimension européenne

(un partenariat avec d’autres pays, etc.…).- On peut rencontrer un comité de jumelage qui développe des projets de coopération.- On peut aller voir des projets soutenus par la commission européenne, par des subventions.

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77-- LLAA VVIIEE QQUUOOTTIIDDIIEENNNNEE

Il peut être intéressant d’avoir quelqu’un à l’intendance dans un échange… En effet, on a besoinde plus de temps dans un échange interculturel que dans un camp avec une seule nationalité…D’autant plus si on a des activités prenantes (chantiers)…

Ce qui n’empêche pas que le groupeprenne en main des repas pourpréparer des spécialités desdifférents pays…

En tout cas, dans l’équipe d’animation, si on veut avoir le temps nécessaire pour se coordonner,d’anticiper sur le programme, si on a pas à se charger de l’intendance, c’est un poids en moins…

Le bien manger dans un échange, c’estquelque chose qui compte… Une bonnenourriture et une bonne présentationsont autant de petites choses quifavorisent la vie de l’échange…

Se retrouver dans un pays où on n’est pas habitué à la nourriture locale, c’est pas forcémentfacile, d’autant plus si c’est mal préparé…C’est un petit plus qui joue sur l’ambiance de l’échange…

On va peut être passer plus de temps à table, mais les repas sont destemps importants où il se passe des choses au niveau de l’échange…

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11-- QQUUEELLLLEESS SSUUIITTEESS AAUUXX EECCHHAANNGGEESS ?? ?? ??

Quand on se pose la question « des suites que l’on peut donne aux échanges européens » que l’onmet en place , on peut entendre plusieurs choses :

- Quelles suites avec les jeunes qui ont participé à l’échange- Quelles suites avec nos partenaires européens ?- Quelles suites avec le milieu local, sur le lieu où on a accueilli l’échange

«Lors d’un échange où on est allé »A la suite d’un échange où on est parti voir ailleurs , c’es l’occasion de reprendre des choses, enéquipe ou lors d’un temps avec le groupe

- Qu’est-ce qui nous a frappé ?- Qu’est-ce qu’on a vu de différent ? de pareil

Allez découvrir un autre territoire, découvrir ses habitants et ses acteurs, ses activités, sesrichesses et ses difficultés, etc.. nous renvoie à nous poser des questions sur le territoire, lecoin dont on vient, par « l’effet miroir »…

Porter un nouveau regard sur notre coin, par l’effet distanciation, peut être une opportunitépour l’échanger :- autour de ce qui se passe chez nous- sur les richesses du coin, ses difficultés- sur l’avenir du territoire

En bref, tout un échange qui peut nous donner des idées pour agir localement, créer unedynamique, penser à un projet…

Sur cette thématique, de l’effet « d’aller voir ailleurs », on peut lire le chapitre « cultureidentité » du LIVRE BLANC du MRJC (1996).

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« Lors d’un échange qu’on a accueilli »

Lorsqu’on accueille un échange , dans la phase de préparation, nous avons à nous poser laquestion :

«Qu’est ce que nous voulons présenter de notre coin, notre territoire ? »

Il est important de réaliser cette phase avec les jeunes de l’échange qui vivent sur ceterritoire…Les jeunes ont parfois une vision « restreinte » de la vie de leur milieu de vie, ou une image« pessimiste »voire négative…« Le rural ringard » « y a rien à faire »

Avoir à faire découvrir son coin à des gens venus d’ailleurs peut être une étape pour« redécouvrir » son milieu de vie , et se poser quelques questions :

- « qu’est-ce que je connais de mon coin ?- « Qu’est ce qu’on voudrait faire découvrir ? «- « Quels lieux, sites, fêtes, manifestations, projets, initiatives,personnes, etc. … on voudrait faire découvrir ?- « Pourquoi on voudrait faire découvrir ceci plutôt que cela ?

- Accueillir un échange peut ainsi être une étape pour faire découvrir aux jeunes, auxhabitants du territoire qu’il y a des richesses autour de nous

- Les personnes venues d’ailleurs, par leur regard « neuf », nous renvoient des choses de cequ’ils perçoivent de notre territoire, que nous ne percevons peut-être plus parce qu’on le voittous les jours

- Autant d’éléments dans l’accueil d’un échange qui contribuent à la mise en place d’unedynamique, d’un projet.

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La mise en place d’un échange avec des partenaires européens peut aussi être le début d’uneaventure pour d’autres projets dans l’avenir

A partir de l’échange, on peut prendre le temps de mieux se connaître, de savoir ce que l’on faitdans nos associations, de partager nos projets … De là, on peut voir quels sont nos pointscommuns, et envisager des perspectives.

Mais il est clair que la suite d’un échange ne vient pas comme ça… Si l’on ouvre pas deperspectives, si on ne se donne pas des idées pour la suite, le travail de réseau ne peut guèredurer.

L’accueil d’un échange sur un village peut être un outil dans une dynamique locale. Un travail enpartenaires avec le milieu local peut favoriser de nouveaux projets à la suite d’un échange.

Il est important de passe du temps avec les acteurs locaux pour évaluer ce qui s’est fait sur lacommune pendant l’échange, comment se sont passées les relations entre les jeunes et lapopulation locale, quelles sont les retombées ?

C’est aussi lors de ces temps où l’on partage ce qui s’est vécu, que surgissent de nouvelles idées…