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ECOLE BERLIER VINCENT MISE EN ACCESSIBILITE CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES LOT 10 – PLOMBERIE – CHAUFFAGE – VENTILATION

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ECOLE BERLIER VINCENT

MISE EN ACCESSIBILITE

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

LOT 10 – PLOMBERIE – CHAUFFAGE – VENTILATION

Ecole Berlier Vincent

Mise en accessibilité

CCTP lot 10 – Plomberie – Chauffage - Ventilation

05 décembre 2016 Page 3/24

SOMMAIRE

0 PRESCRIPTIONS COMMUNES ___________________________________________________________________ 6

0.1 Généralités _________________________________________________________________________________ 6

0.1.1 Connaissance des lieux ___________________________________________________________________ 6

0.1.2 Connaissance du projet ___________________________________________________________________ 6

0.1.3 Type de marché _________________________________________________________________________ 6

0.1.4 Documents normatifs Contractuels __________________________________________________________ 7

0.2 Règles applicables ___________________________________________________________________________ 7

0.2.1 Règlement, codes, lois, cahiers et avis applicable aux marchés publics _____________________________ 7

0.2.2 DTU ___________________________________________________________________________________ 8

0.2.3 CCTG __________________________________________________________________________________ 9

0.2.4 Règles de calcul _________________________________________________________________________ 9

0.3 Exécution des travaux ________________________________________________________________________ 9

0.3.1 Dossier d’exécution ______________________________________________________________________ 9

0.3.2 Visa du dossier d'exécution _______________________________________________________________ 10

0.3.3 Notes de calculs ________________________________________________________________________ 10

0.3.4 DOE __________________________________________________________________________________ 10

0.4 Qualité des fournitures ______________________________________________________________________ 11

0.4.1 Ventilation mécanique ___________________________________________________________________ 11

0.4.1.1 Généralités __________________________________________________________________________ 11

0.4.1.2 Matériaux d'étanchéité ________________________________________________________________ 11

0.4.1.3 Conduits métalliques __________________________________________________________________ 11

0.4.1.4 ENTREES D'AIR ET PASSAGES DE TRANSIT __________________________________________________ 11

0.4.1.5 Choix des entrées d'air _________________________________________________________________ 12

0.4.1.6 Passages de transit ____________________________________________________________________ 12

0.4.1.7 RESEAU COLLECTEUR __________________________________________________________________ 12

0.5 Mise en œuvre _____________________________________________________________________________ 15

0.5.1 Canalisations___________________________________________________________________________ 15

0.5.1.1 Canalisations ________________________________________________________________________ 15

0.5.2 Résistance à la pression __________________________________________________________________ 16

0.5.2.1 Robinetterie, vannes __________________________________________________________________ 16

0.5.2.2 Calorifuge ___________________________________________________________________________ 16

0.5.3 Canalisations EC, EF et EU, en intérieur _____________________________________________________ 17

0.5.4 Ventilation mécanique ___________________________________________________________________ 18

0.5.4.1 Bouches d’extraction __________________________________________________________________ 19

0.6 Limites de prestations _______________________________________________________________________ 20

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0.6.1 Travaux à la charge du lot Gros œuvre ______________________________________________________ 21

0.6.2 Travaux à la charge du lot MENUISERIE EXTERIEURE ___________________________________________ 21

0.6.3 Travaux à la charge du lot MENUISERIE INTERIEURE ___________________________________________ 21

0.6.4 Travaux à la charge du lot ELECTRICITE COURANT FORT ________________________________________ 21

0.6.5 Travaux à la charge du lot METALLERIE FERRONNERIE _________________________________________ 22

0.6.6 Travaux à la charge du lot PLAFONDS SUSPENDUS ____________________________________________ 22

0.6.7 Travaux à la charge du lot PEINTURES _______________________________________________________ 22

0.6.8 Travaux à la charge du lot VOIRIE ET RESEAUX DIVERS _________________________________________ 22

1 DESCRIPTION DES OUVRAGES ________________________________________________________________ 23

1.1 Coupure et dépose des appareils sanitaires des WC du R+1 ________________________________________ 23

1.2 WC suspendus réhaussés et meuble d’habillage __________________________________________________ 23

1.3 Lave mains ________________________________________________________________________________ 23

1.4 Ventilation des sanitaires ____________________________________________________________________ 24

1.5 Lavabos couloirs des étages __________________________________________________________________ 24

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0 PRESCRIPTIONS COMMUNES

Le présent cahier a pour objet de préciser le programme général des travaux ainsi que les prescriptions générales relatives au lot :

Lot 10 – Plomberie – Chauffage – Ventilation Le présent document vient compléter le plan, le CCTP de chaque lot, la Décomposition de Prix Globale et Forfaitaire de chacun des lots et le planning.

0.1 GENERALITES

0.1.1 CONNAISSANCE DES LIEUX

L'Entrepreneur est réputé avoir pris connaissance des lieux et de toutes les conditions pouvant avoir une influence sur l'exécution, sur la conception des détails, sur la qualité et les prix des ouvrages à réaliser. Cette prise de connaissance concerne notamment les possibilités d'accès des grues, nacelles, camions ou autres équipements, les possibilités de stockage et d'installation de chantier, et les servitudes qui peuvent y être attachées. L'Entrepreneur ne peut donc arguer d'ignorances quelconques à ce sujet pour prétendre à des suppléments de prix ou à des prolongations de délais.

0.1.2 CONNAISSANCE DU PROJET

Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l'entrepreneur doit prendre connaissance des plans, des lieux et des cahiers des charges des autres lots, notamment les dispositions communes à tous les lots, et tenir compte des exigences des clauses exposées dans les divers documents faisant l'objet du marché de travaux. Les matériaux employés seront de premier choix et mis en œuvre suivant les règles de l'art, et la réglementation applicable au moment de l'exécution des travaux. L'entrepreneur devra la livraison des installations en parfait état de service.

0.1.3 TYPE DE MARCHE

Le présent lot est traité à PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans d'appel d'offres de la maîtrise d'œuvre et aux indications du présent document. L'entrepreneur ne pourra ignorer les prestations des autres corps d'état dont les travaux sont exécutés en liaison avec les siens. S'il estime qu'il y a dans le dossier de consultation des omissions, erreurs ou non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans l'établissement de son prix. Cette modification s'accompagnerait d'une note explicative séparée et annexée à son offre. Enfin, il est précisé que l'entrepreneur ne pourra arguer d'un oubli de localisation du devis descriptif, pour prétendre à supplément sur le prix forfaitaire de son marché, si l'ouvrage concerné figure aux plans.

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0.1.4 DOCUMENTS NORMATIFS CONTRACTUELS

Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en œuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Œuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc.). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

0.2 REGLES APPLICABLES

Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en œuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Œuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc.). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

0.2.1 REGLEMENT, CODES, LOIS, CAHIERS ET AVIS APPLICABLE AUX MARCHES PUBLICS

Tous les ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'Art et devront répondre aux prescriptions techniques et fonctionnelles comprises dans les textes officiels existants le premier jour du mois de la signature du marché et notamment :

Le code de l'Urbanisme ;

Le code de la construction et de l'habitation ;

Les Règles de l'Art ;

Les Normes Françaises (NF) et Européennes (EN) homologuées ;

Les Cahiers des Charges des DTU (Documents Techniques Unifiés) et de leurs additifs publiés par le CSTB

avec les différentes mises à jour et annexes ;

Les Cahiers des Clauses Spéciales des DTU, les règles des D.T.U. ;

Les Règles Professionnelles ;

Éventuellement les ATEC, ATX ou ETN ;

La Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) ;

La Réglementation Thermique (RT 2005 Ex) ;

Documents techniques COPREC n° 1 et n° 2 "Contrôle technique des ouvrages" publiés au supplément

82.51 Bis de Décembre 1982 du Moniteur ;

Les lois, décrets, arrêtés, circulaires et recommandations intéressant la construction ;

Le code du travail (livre 2) ;

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Le code général des collectivités territoriales (livre 2) ;

Le code de l'environnement (partie législative) ;

Les règlements de sécurité ;

Les réglementations incendie ;

Loi du 11 février 2005 relatif à l'accessibilité des personnes handicapées ;

La note de sécurité.

Les prescriptions de la santé publique.

Le règlement sanitaire du Rhône

Les avis des Bâtiments De France ;

Le Cahier des Clauses Administratives Générales pour les travaux en marchés publics. Arrêté du 8

septembre 2009 ;

Le résultat de la campagne de sol ;

Les remarques du permis de démolir ;

Les attendus du permis de construire ;

La note de sécurité ;

Les avis du coordonnateur de sécurité existants ou à venir ;

Les avis et observations du contrôleur technique existants ou à venir.

0.2.2 DTU

Liste des DTU et normes applicables au marché (y compris leurs modifications, amendements et erratums) :

DTU 45.1 (P75-401) d’octobre 2001 : Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée

DTU 45.2 (P75-402) de mai 2006 : Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de - 80 °C à + 650 °C

DTU 59.1 (P74-201) d’octobre 1994: Travaux de peinture des bâtiments

DTU 65.12 de décembre 2012 : installations solaires thermiques avec capteurs vitrés

DTU 65.3 (P52-211) d’avril 1968 et mai 1993: Installations de sous-stations d'échange à eau chaude sous pression

DTU 65.4 (DTU P52-221) de février 1969 et novembre 1997: Chaufferies au gaz et aux hydrocarbures liquéfiés

DTU 65.9 (P52-304) de mai 1993 : Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments

DTU 65.10 (P52-305) de mai 1993 : Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments - Règles générales de mise en œuvre

DTU 65.11 (P52-203) de septembre 2007 : Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central concernant le bâtiment

DTU 65.12 (P50-601) de mai 1993 : Réalisation des installations de capteurs solaires plans à circulation de liquide pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire

DTU 65.14 (P52-307) de juillet et septembre 2006 : Exécution de planchers chauffants à eau chaude

DTU 68.2 (P50-411) de mai 1993 : Exécution des installations de ventilation mécanique

DTU 68.3 de juin 2013 : Installations de ventilation mécanique

Règlementation thermique RT 2005 et RT 2012 dans l’existant

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0.2.3 CCTG

CC0 : Installation de génie climatique (dispositions générales).

CC1 : Conception des installations de chauffage central à eau chaude ou à eau surchauffée à basse température.

CC2 : Dimensionnement de ces mêmes installations.

CC3 : Réalisation de ces mêmes installations.

CC4 : Conception des installations de chauffage à air chaud pulsé destiné au chauffage d'ambiance des locaux industriels.

CC5 : Dimensionnement de ces mêmes installations.

CC6 : Réalisation de ces mêmes installations.

0.2.4 REGLES DE CALCUL

DTU-Th k77 : Règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction. ;

DTU-Th, titre II : Règles de calcul des déperditions de base des bâtiments ;

DTU 60.11 (NF P 40-202 d'octobre 1988) : Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales.

0.3 EXECUTION DES TRAVAUX

0.3.1 DOSSIER D’EXECUTION

L'Entrepreneur doit établir le dossier d'exécution, qui comprend les documents suivants :

Les plans de repérage et d'implantation des éléments de l'ouvrage,

Les plans d'exécution,

Les plans d'atelier et de chantier,

Les notes de calculs,

Les procédures de fabrication, de montage,

Les procès-verbaux d'essais d'étude et d'agrément,

Les fiches techniques et C.C.P.U. des matériaux utilisés,

La description des techniques particulières, hors normes, mises en œuvre pour respecter le Cahier des Charges.

Ce dossier est accompagné des échantillons requis. Les documents d'exécution doivent être établis et avoir été visés, préalablement à l'exécution. Après la signature du présent marché, l'Entrepreneur soumet à la Maîtrise d'Œuvre, pour approbation, la liste des documents d'exécution et le calendrier de production de ces documents. Ce calendrier est compatible avec le calendrier d'exécution, et tient compte des temps d'approbation et des éventuels allers-retours. L'Entrepreneur doit remettre le dossier d'exécution à la maîtrise d'œuvre. Ce dossier peut être remis par étapes, suivant un calendrier approuvé au préalable par la maîtrise d'œuvre à la condition qu'à chaque étape, les plans présentés soient cohérents et accompagnés des calculs et pièces justificatives correspondants. Les plans d'exécution doivent définir à eux seuls complètement les formes et la constitution des ouvrages, de toutes leurs pièces et leurs assemblages. Ils comprennent les plans de repérage, les plans d'implantation et les plans de détails, chacun d'eux étant établi à une échelle appropriée. L'ensemble des détails d'assemblages est représenté avec, pour chaque assemblage, la totalité des pièces dessinées à l'échelle ainsi que les éléments contigus mis en œuvre par d'autres lots. Les plans d'exécution sont établis à partir du

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dossier et des indications fournis par la Maîtrise d'Œuvre, en cohérence avec le tracé géométrique, la note de calculs et les procédures de fabrication et de montage. Ces plans sont exécutés conformément aux règles de l'art, et comprennent notamment les indications suivantes :

La nomenclature et le repérage complets des éléments représentés ;

Toutes les dimensions des éléments ;

Les surcharges admissibles sur les divers éléments ou zones ;

Toutes les sujétions de raccordement à l'interface avec d'autres corps d'état ;

Tous les percements, réservations ou trémies pour les passages de gaines, conduits, canalisations des autres corps d'état.

les plans en chaufferie,

les tracés des canalisations avec leur nature et indication des diamètres et débits cumulés,

ils ne pourront être utilisés comme fonds de plans d'exécution qu'après un contrôle rigoureux de la validité des renseignements qu'ils contiennent.

0.3.2 VISA DU DOSSIER D'EXECUTION

L'Entrepreneur doit remettre le dossier d'exécution à la maîtrise d'Œuvre. Ce dossier peut être remis par étapes, suivant un calendrier approuvé au préalable par la maîtrise d'Œuvre à la condition qu'à chaque étape, les plans présentés soient cohérents et accompagnés des calculs et pièces justificatives correspondants.

0.3.3 NOTES DE CALCULS

L'Entrepreneur établit une note de calculs complète et cohérente pour la justification de l'ensemble de ses ouvrages, sur la base de la modélisation unique et de toutes les modélisations complémentaires requises. L'Entrepreneur effectue la justification de l'ensemble de l'ouvrage, notamment :

Les puissances des équipements de production et de diffusion, diamètres des tuyauteries, vitesses de circulation, la puissance et caractéristiques techniques de chaque corps de chauffe, échangeurs, circulateurs, etc. ;

Le dimensionnement de tous assemblages et détails ; La justification de certaines pièces d'assemblage peut nécessiter des analyses informatiques aux éléments finis. La justification de la totalité des pièces doit respecter les normes et spécifications décrites dans le présent document. L'Entrepreneur effectue en outre l'ensemble des analyses des phases de montage. L'Entrepreneur modifie, à sa charge, les points de la note de calculs qui font l'objet d'une objection de la part de la Maîtrise d'Œuvre (objection d'ordre technique ou pour non-respect de l'esprit de la conception initiale).

0.3.4 DOE

A l'issue du chantier et avant réception, les plans, notes de calcul et fiches techniques doivent être complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive. Le dossier des ouvrages exécutés comprend :

Le dossier d'exécution mis à jour ;

Les notices d'utilisation, de réparation et de maintenance des ouvrages ;

Les fiches de contrôles et de la fabrication, du montage et des produits utilisés.

Ce dossier est diffusé conformément aux spécifications des pièces générales du marché.

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0.4 QUALITE DES FOURNITURES

0.4.1 VENTILATION MECANIQUE

Le présent chapitre définit les conditions d'exécution des installations d'extraction mécanique d'air vicié, communément appelées installations de VMC. Ces ouvrages sont soit des installations d'extraction mécanique simple, soit des installations d'extraction mécanique assurant simultanément l'évacuation des produits de combustion d'un ou plusieurs appareils à gaz raccordés, de puissance utile au plus égale à 70 kW.

0.4.1.1 GENERALITES

Matériels normalisés. Les matériels, produits ou composants utilisés pour la réalisation d'une installation de VMC doivent être conformes aux normes françaises les concernant. Matériels non normalisés. Les matériels, produits ou composants d'une installation de VMC ne faisant pas l'objet de normes françaises doivent être conformes aux dispositions les concernant du présent document.

0.4.1.2 MATERIAUX D'ETANCHEITE

Les matériaux utilisés pour assurer l'étanchéité à l'air des conduits et équipements doivent répondre aux exigences suivantes :

tenue aux températures susceptibles d'être atteintes lorsqu'il y a des appareils à gaz raccordés (120 °C) ;

tenue chimique à l'eau condensée, dans le cas d'appareils à condensation ;

tenue aux agents atmosphériques pour les matériaux qui y sont exposés ;

tenue au vieillissement.

0.4.1.3 CONDUITS METALLIQUES

Les conduits, s'ils sont spécifiés en aluminium, doivent être de nuance A5 ou AM1. Les conduits, s'ils sont spécifiés en acier inoxydable, doivent être de nuance 18.8 (acier austénitique au chrome nickel) ; l'acier ferritique au chrome à 17 % (F17) est également admis.

0.4.1.4 ENTREES D'AIR ET PASSAGES DE TRANSIT

La nature des entrées d'air (entrées d'air fixes ou autoréglables), leur dimensionnement, leur nombre et leur emplacement, ainsi que la section et l'emplacement des passages de transit sont choisis conformément aux études de conception et de dimensionnement (cf. DTU 68.1). Dans l'attente de la parution de ce DTU, il convient de se reporter aux articles 7.2.2 et 7.2.3 de l'instruction relative aux aménagements généraux, DTU 61.1 ; ces articles concernent les locaux comportant ou susceptibles de comporter des appareils à gaz et sont donc, selon l'interprétation figurant dans la circulaire du 7 juin 1982, applicables même en l'absence d'appareil à gaz.

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0.4.1.5 CHOIX DES ENTREES D'AIR

Les entrées d'air sont équipées d'un auvent extérieur destiné à prévenir la pénétration d'eau de pluie, et d'un déflecteur intérieur. Ces éléments doivent être facilement démontables de façon à permettre leur nettoyage régulier. Les entrées d'air équipées de grilles anti-insectes ne sont admises qu'en dehors des zones urbaines et à condition que leur maillage soit supérieur à 3 mm.

Les entrées d'air utilisées doivent, associées le cas échéant à leurs accessoires (grilles anti-insectes, manchons acoustiques, ...), avoir fait l'objet d'un essai de caractérisation aéraulique selon le code d'essai NF P 50-402, avec mention de leur débit-type.

0.4.1.6 PASSAGES DE TRANSIT

Les passages de transit (détalonnage des portes, ...) permettent la circulation de l'air depuis les pièces principales jusqu'aux bouches d'extraction.

0.4.1.7 RESEAU COLLECTEUR

Le réseau collecteur commence aux bouches d'extraction et se termine au débouché à l'air libre, en aval de l'extracteur. En installations collectives, il est constitué de conduits de liaison, d'un ou plusieurs conduits verticaux, de conduits horizontaux de collecte, d'un extracteur (tourelle ou extracteur en caisson), d'un conduit de refoulement (cas des extracteurs en combles et de la VMC inversée). Ces conduits sont généralement en tôle spiralée ou agrafée longitudinalement. Caractéristiques des conduits rigides :

Les conduits rigides sont réalisés dans l'un ou l'autre des matériaux suivants : o aluminium,

o acier inoxydable,

o acier galvanisé.

Diamètre et épaisseur. Quel que soit le matériau utilisé, on retient les diamètres nominaux définis dans la norme NF P 50-401. Les épaisseurs minimales à retenir sont les suivantes :

o conduits en acier galvanisé ou inoxydable : épaisseurs définies par la norme NF P 50-401 ;

o conduits en aluminium, diamètre compris entre 125 et 315 mm : 0,6 mm et diamètre supérieur à

315 mm : 0,8 mm.

Marquage. Si des chaudières à condensation sont raccordées, les éléments en tube rigide spiralé utilisés pour la réalisation des parties d'allure verticale du réseau doivent être revêtus d'origine d'un marquage indiquant l'orientation à donner au conduit.

Protection incendie en cas des installations de VMC-Gaz. Les conduits ne doivent pas se trouver en contact avec les matériaux combustibles de la construction.

Dispositifs atténuateurs de bruit. Si des dispositifs atténuateurs de bruit sont utilisés, les matériaux (laine de roche, ...) les constituants doivent être maintenus de façon durable, par exemple par un grillage approprié. De façon à permettre le contrôle de leur maintien, ces dispositifs ne peuvent être mis en œuvre que dans des parties aisément accessibles (souches, ...). L'emploi d'un matériau atténuateur de bruit hydrophile n'est pas admis lorsqu'il est situé contre une paroi en acier galvanisé.

Tracé et dispositif de visite : Tracé. Le conduit peut comporter dans la traversée du bâtiment des changements de section ou des dévoiements horizontaux ou obliques. Dispositif de visite. Un dispositif de visite accessible permettant l'accès au tampon et le nettoyage du siphon éventuel doit être aménagé dans la paroi de la gaine contenant le conduit collecteur vertical.

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Gaine de protection :

Le conduit est normalement placé à l'intérieur des immeubles. Il doit alors être séparé des locaux traversés par une gaine. Une même gaine peut contenir plusieurs conduits. Les conduits de VMC ne doivent pas être placés au contact d'autres conduits. La traversée de combles non aménagés peut être réalisée sans gaine.

Dispositifs de visite. Le conduit doit comporter des dispositifs (tampons démontables, ...) permettant, même en cas de dévoiement, la visite de chaque tronçon rectiligne en vue de la vérification de leur vacuité. La base du conduit vertical doit être constituée par un tampon démontable.

Evacuation de l'eau condensée : o tampon. Si le conduit dessert des chaudières à condensation ou est susceptible d'être parcouru

par des condensats, le tampon constituant la base du conduit est équipé d'une évacuation de

l'eau condensée.

o évacuation de l'eau condensée. L'eau condensée à la base du conduit vertical est rejetée par une

évacuation spécifique. Le réseau d'eaux usées peut être utilisé à cet effet. Dans ce cas, les pièces

et tuyaux utilisés entre la base du conduit et le réseau d'eaux usées sont en matériaux résistant à

l'eau condensée. Le réseau d'évacuation de l'eau condensée comporte un dispositif de mise à

l'air libre de diamètre compris entre 15 et 25 mm et un siphon accessible installé de façon à ce

qu'il soit possible, en cas d'obstruction, de rétablir par nettoyage l'écoulement de l'eau.

Fixation. Les dispositions retenues pour le maintien du conduit doivent permettre d'assurer une fixation pérenne sans nuire à l'intégrité du conduit.

Traversée de planchers. Sauf contrainte architecturale, les raccords d'éléments de conduits s'effectuent en dehors de l'épaisseur du plancher. Le rebouchage de la trémie s'effectue en pleine épaisseur. Il est toutefois admis, lorsque le conduit est mis en œuvre après réalisation de la trémie dans une réservation dont le diamètre n'excède pas de plus de 2 cm celui du conduit, de ne procéder qu'à un rebouchage partiel ; ce rebouchage s'effectue sur toute la périphérie, par exemple au moyen de mortier ou d'un cordon de mastic. La traversée de plancher est réalisée de façon à respecter l'intégrité du conduit.

Accessibilité du réseau horizontal : L'extracteur, les tés-souches et, s'il y en a, les points de purge et organes de réglage doivent être aisément accessibles depuis les parties communes. Des dispositions (par exemple mise en œuvre d'une "boîte pompier" contenant les clés de l'échelle et de la trappe d'accès) doivent être prises pour permettre l'accès effectif. Lorsque l'accès à certaines parties du bâtiment ne peut se faire commodément qu'en enjambant les conduits, au risque ainsi de les détériorer, des franchissements de conduits (passerelles, ...) doivent être prévus. Souches (té ou caisson) : En VMC inversée, le réseau horizontal de collecte est relié à la partie inférieure des conduits verticaux. Il ne comporte pas de souche mais des dispositifs de visite. Les souches sont équipées d'un couvercle permettant leur visite. La mise en œuvre des souches doit permettre les visites périodiques et le nettoyage des conduits. Organes d'équilibrage du débit : La mise en œuvre d'organes d'équilibrage non prévus lors des études de conception et de dimensionnement n'est pas admise. Des organes d'équilibrage peuvent, dans des cas particuliers, être prévus à la conception. Ces organes, généralement constitués d'opercules calibrés, sont indéréglables.

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Pente des conduits :

Cas des installations de VMC avec chaudières à condensation. Chaque conduit reliant les souches à l'extracteur doit présenter une pente permettant d'éviter les rétentions d'eau, vers un ou des points d'évacuation de l'eau condensée situés à chaque point bas du réseau. Lorsque le réseau comporte des conduits collecteurs verticaux en acier galvanisé, l'installation est réalisée de façon que l'eau condensée dans le réseau horizontal de collecte ne puisse descendre par gravité dans aucun de ces conduits.

Cas des installations avec chaudières à condensation, évacuation des condensats. Les points d'évacuation admis sont la souche et l'extracteur et, sous certaines conditions. L'évacuation de l'eau condensée doit s'effectuer par l'intermédiaire d'une purge de diamètre compris entre 20 et 40 mm. Cette purge ne doit pas, sauf en comble isolé ou équipé de chauffage, être équipée d'un siphon.

Cas des réseaux en terrasse. Dans le cas d'un réseau terrasse, cette purge est raccordée par l'intermédiaire d'un entonnoir et d'une canalisation en PVC ou matériau équivalent, ou bien d'une gouttière hémicylindrique à une descente d'eaux pluviales ou d'eaux usées. En zones à climat rigoureux, la canalisation doit être protégée du gel par un équipement chauffant (tresse, câble, etc.), avec calorifugeage. L'écoulement direct d'eau condensée sur la terrasse n'est pas admis en raison d'une dégradation possible du revêtement d'étanchéité. Si une tourelle est utilisée, l'eau condensée doit s'écouler librement à l'intérieur du conduit collecteur vertical, et ce, sans rétention d'eau.

Cas des réseaux en combles. Dans le cas d'un réseau en combles, la purge est raccordée par l'intermédiaire d'une canalisation en PVC ou matériau équivalent à une descente d'eaux pluviales ou d'eaux usées. Sauf cas de combles protégés du gel (c'est le cas par exemple des combles isolés ou équipés de chauffage), des dispositions doivent être prises en vue d'éviter le gel des canalisations d'évacuation.

Changements de section : Les changements de section s'effectuent par emploi de réductions concentriques ou excentriques. Les réductions sont normalement mises en œuvre de façon à ne pas présenter de point bas. Il est toutefois admis, en cas d'inconvénient architectural réel (par exemple réseau de grande longueur), d'utiliser des réductions présentant, mises en œuvre, un point bas ; ces réductions doivent être équipées d'une évacuation d'eau. Cas des installations en terrasse :

Emplacement des tés-souches et de l'extracteur. Le DTU 68.1 spécifie les exigences relatives à la position des tés-souches et de l'extracteur vis-à-vis des ouvrages émergents voisins.

Tés-souches : o composants et mise en œuvre. Le conduit collecteur émerge en toiture dans un fourreau rigide

en métal ; en vue de permettre la réalisation du relevé d'étanchéité, ce fourreau dépasse de la

maçonnerie d'au moins 10 cm.

o ouvrages de maçonnerie. La réalisation de ces ouvrages n'incombe pas à l'installateur mais le

fourreau est scellé dans un ouvrage en maçonnerie solidaire de l'élément porteur ; cet ouvrage

est, en ce qui concerne les reliefs destinés à recevoir un revêtement d'étanchéité, conforme aux

prescriptions du DTU 20.12. Si l'ouvrage émergent comprend des canalisations (ventilation eaux

usées, ...), celles-ci sont implantées en respectant une distance minimale de 10 cm entre chaque

élément.

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Hauteur libre au-dessus du revêtement d'étanchéité. Le collecteur est disposé de façon à ce que sa génératrice inférieure soit distante d'au moins 30 cm du revêtement d'étanchéité.

Supports de collecteurs. Les supports de collecteurs reposent sur le revêtement d'étanchéité par l'intermédiaire d'un élément plan et rigide. Cet élément, d'une surface supérieure à 900 cm² et d'une largeur supérieure à 20 cm, est disposé sur un matériau de désolidarisation (panneau d'épaisseur minimale 3 cm en liège, polystyrène de densité supérieure à 25 kg/m³, caoutchouc d'épaisseur minimale 2 mm ou matériau équivalent). Les pressions admises sur le revêtement d'étanchéité dépendent de la nature du support de revêtement d'étanchéité.

Extracteur. La liaison de l'extracteur avec la toiture doit, conformément aux DTU de la série 43, permettre l'entretien et la réfection des ouvrages d'étanchéité. La mise en œuvre est assurée de l'une des deux façons suivantes :

o soit par interposition d'un matériau de désolidarisation conforme, en ce qui concerne la nature

du matériau et la pression admise par le support du collecteur.

o soit en posant l'extracteur sur un massif émergent en maçonnerie, solidaire de l'élément

porteur. Ce massif conforme, en ce qui concerne les reliefs destinés à recevoir un revêtement

d'étanchéité, aux dispositions du DTU 20.12. L'étanchéité au-dessus du massif émergent est alors

assurée par l'extracteur.

0.5 MISE EN ŒUVRE

0.5.1 CANALISATIONS

Spécifications communes aux installations de chauffage central par l'eau chaude thermosiphon, eau chaude accélérée par moyen mécanique et vapeur sous pression inférieure à 1/3 hpz.

0.5.1.1 CANALISATIONS

Au passage des sols, toutes précautions seront prises pour éviter la corrosion des canalisations par les eaux de lavage ou autres, la possibilité de projection des poussières d'un étage supérieur à un étage inférieur, la propagation du bruit d'un étage à l'autre par des interstices des fourreaux. La nature des fourreaux sera étudiée spécialement pour la traversée de certains sols (parquets sans joints).

Hors des parois ou des planchers, sauf nécessité absolue ou convention contraire formellement spécifiée : o De façon telle que les canalisations d'eau froide ne soient pas réchauffées inopportunément.

o En laissant un espacement suffisant, de manière à permettre la pose éventuelle du calorifuge ;

en cave, elles ne devront pas gêner le passage et ne pas réduire sensiblement les soupiraux

d'aération,

Les tuyauteries seront façonnées avec soin, elles seront placées avec un souci d'esthétique, parallèles et d'aplomb, toutes les fois que les conditions techniques n'y feront pas obstacle. Les cintrages, jusqu'au diamètre 50 mm, pourront être exécutés à froid ; au-delà de ce diamètre, les tuyauteries seront cintrées à chaud ; il pourra être fait emploi de coudes spéciaux à souder, mais dans aucun cas, la section des canalisations ne sera réduite du fait de la mise en œuvre des coudes.

Les pentes seront régulières, pour permettre la purge d'air, la vidange et la circulation du fluide chauffant dans les meilleures conditions. Les canalisations seront maintenues par des supports ou colliers, scellés ou fixés sur trous, tamponnés.

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Ces supports permettront un démontage facile et les colliers comprendront toujours une contrepartie démontable. Ils seront en nombre suffisant, de façon à éviter toute flèche nuisible ou inesthétique. Les dilatations pourront toujours s'opérer librement et sans occasionner de dégâts et toutes dispositions seront prises pour éviter les effets d'allongement sur les colonnes principales et aux points de raccordement avec les radiateurs. La répartition en circuits sera de règle chaque fois que les bilans feront apparaître une économie d'exploitation suffisante pour justifier la dépense supplémentaire de montage en résultant.

0.5.2 RESISTANCE A LA PRESSION

Tous les éléments constitutifs de l'installation devront résister aux 12/10 de la pression de service, et au minimum à 6 hpz. La nature et l'emplacement des surfaces de chauffe seront proposés par le client à défaut de spécification, elles seront prévues sur la paroi froide, dans les allèges des fenêtres, et de façon à ne pas gêner le libre développement des portes. S'il est fait emploi de radiateurs, ils seront sur pieds ou sur consoles ; dans ce cas, ils seront élevés de 0,12 m au-dessus des sols et posés à 0,4 m des murs. Le réglage, la réparation et le nettoyage de l'appareil seront toujours faciles sans nécessiter de démolitions d'ouvrages.

0.5.2.1 ROBINETTERIE, VANNES

Les robinets des surfaces de chauffe seront robustes. Le dispositif d'équilibrage échappera à la manœuvre des occupants. Ils seront munis d'une poignée, soit d'un volant de manœuvre de matière isolante. Les organes de manœuvre porteront l'indication du sens de l'ouverture et de la fermeture. Ils pourront être munis, sur demande, d'un dispositif dit à cache-entrée. Le réglage intérieur des robinets sera fait avant la réception définitive de l'installation. Pour les surfaces de chauffe placées sous habillage, la manœuvre du robinet devra rester possible. Les vannes et robinets de sectionnement seront à ouverture et à fermeture reconnaissables ; ils seront étanches et disposés dans des locaux facilement accessibles au personnel appelé à les manœuvrer.

0.5.2.2 CALORIFUGE

Une enveloppe calorifuge sera prévue sur toutes les parties ne concourant pas au chauffage qui seront exposées au gel ou pourront donner lieu à un dégagement excessif de chaleur. Le calorifuge ne sera pas détériorable par la chaleur de l'installation, l'humidité, ni dans les zones de passage par les chocs. Il sera disposé pour recevoir, à l'extérieur, une couche de peinture ou une couche de protection imperméable. Les supports ne devront pas détériorer le calorifuge.

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0.5.3 CANALISATIONS EC, EF ET EU, EN INTERIEUR

Il est rappelé que la mise en œuvre des canalisations, de leurs accessoires et des appareils qui y sont raccordés doit être réalisée dans le respect des dispositions de la réglementation en vigueur, en particulier réglementation sanitaire. Prévoir de calorifugeage. Il est interdit de mettre en place une canalisation en acier galvanisé à l'aval d'une canalisation en cuivre. Le contact direct cuivre ou alliage de cuivre (tel que le laiton par exemple) et aluminium ou alliage d'aluminium est interdit. Afin d'éviter ce contact direct, une des solutions est d'utiliser des raccords d'assemblage, entre ces deux matériaux en fonte ou en acier non galvanisé. C'est le cas, par exemple, des assemblages entre tuyauterie cuivre et radiateur en alliage d'aluminium. La plupart des radiateurs en alliage d'aluminium sont équipés, d'origine, de ces raccords en fonte ou acier non galvanisé. Hormis le point précédent et l'interdiction de l'acier galvanisé, il n'y a pas de précautions particulières à prendre quant à la présence de métaux différents, la raison principale étant que, dans un circuit de chauffage ou de refroidissement en fonctionnement, il n'y a pratiquement pas de renouvellement d'eau. Le façonnage des canalisations et leurs assemblages doivent être réalisés selon la nature des matériaux constitutifs comme indiqué dans les divers DTU Canalisations. Les assemblages entre canalisations et appareils dont l'entretien nécessite la dépose doivent permettre cette dépose. Les raccords mécaniques doivent être accessibles. Sous toiture, les assemblages entre moignons d'eaux pluviales et descentes doivent être accessibles. Les raccords flexibles, la robinetterie, les réducteurs de pression, les clapets, les disconnecteurs, les filtres, les manchons souples et compensateurs doivent être accessibles. Les supports doivent être capables de supporter la canalisation en service. Leur conception et leur mise en œuvre ne doivent pas permettre de déformation préjudiciable au bon fonctionnement du réseau. Dans les vides sanitaires et autres locaux humides, les supports doivent être en matériaux résistants à la corrosion tels qu'acier galvanisé ou peint, matières plastiques, laiton, etc. Les fixations (percements, scellements) doivent être compatibles avec la nature des parois. Elles sont interdites dans les éléments en béton précontraint. Une canalisation ne doit pas prendre appui directement sur une autre canalisation. Le contact entre deux canalisations apparentes, qu'elles soient nues ou revêtues, ou le calfeutrement de l'espace entre une paroi et une canalisation qui lui est parallèle (solin) sont interdits. Les supports des tuyauteries destinées à être calorifugées ou revêtues d'un gainage après fixation doivent être prévus pour permettre ces opérations de calorifugeage ou de revêtement. Les écartements des tuyauteries entre elles ou avec une paroi doivent être suffisants pour ces opérations. En sous-sol, local technique, vide sanitaire, galerie ou vide technique, les supports doivent être fixés au gros œuvre et l'espace libre minimal entre le revêtement extérieur de canalisations calorifugées d'allure horizontale et le sol est de 0,15 m. La libre dilatation des autres canalisations doit pouvoir se faire sans entraîner de désordre aux supports, aux accessoires (en particulier robinetterie) et aux traversés de parois. Les points rendus fixes sont réalisés de façon à résister aux efforts.

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Les traversées de paroi par les canalisations doivent se faire avec fourreaux, sauf s'il s'agit de point fixe. L'espace annulaire entre tube et fourreau est rempli ou pas. Le diamètre intérieur du fourreau et son remplissage éventuel doivent tenir compte, s'il y a lieu, des contraintes imposées par les phénomènes de dilatation ou d'acoustique. Les fourreaux pour traversée de plancher en pièces humides doivent être en matière non corrodable par l'eau et les produits de nettoyage domestique. Les fourreaux sont arasés au nu du plafond et dépassent le nu du plancher comportant son revêtement de sol d'au moins 0,03 m dans le cas de pièce humide et d'au moins 0,01 m dans les autres cas. Pour les canalisations de chauffage, d'eau sanitaire et de refroidissement, les piquages ainsi que les assemblages mécaniques tubes à tubes sont interdits. Pour les canalisations d'évacuation, les assemblages par joint "bourré" sont interdits. Les canalisations de ventilation de chutes ne doivent pas comporter d'assemblage dans la traversée de la toiture. Le rebouchage des réservations dans les parois après mise en place des canalisations ou fourreaux ne doit pas modifier la position de ces derniers ni les endommager. Prescriptions particulières aux traversées de chape ou dalle flottante Dans la traversée, la canalisation est entourée soit d'un fourreau, soit d'un gainage souple (bande autocollante par exemple). Traversée de planchers comportant un revêtement d'étanchéité sous carrelages en locaux intérieurs Les prescriptions de l'annexe 2 au Cahier des Clauses Techniques du DTU 52.1 "Revêtements de sols scellés" s’appliquent Traversée de parois de cuvelage Les prescriptions du DTU 14.1 "Travaux de cuvelage" s’appliquent

0.5.4 VENTILATION MECANIQUE

L'air extérieur introduit doit pouvoir rapidement se mélanger à l'air chaud de la pièce et ne pas créer de zone d'inconfort. Dans la plupart des cas la bouche se situera dans les coffres de volets roulants, ou dans le bâti des fenêtres. Mise en place de l'entrée d'air sur châssis "plein" en bois Le passage dans la traverse haute de l'ouvrant doit avoir une découpe de section identique à celle de l'entrée d'air. Sont à proscrire absolument une succession de trous à la perceuse. Mise en place de l'entrée d'air sur châssis "creux" aluminium ou PVC Les faces internes et externes de la traverse haute de l'ouvrant doivent avoir une découpe de section identique à celle de l'entrée d'air. Les parois intérieures doivent également être découpées suivant les mêmes sections continues et surtout comporter un alignement rigoureux. De même il y a lieu de prévoir dans la mesure du possible, un colmatage latéral, afin d'éviter de créer un mouvement d'air dans le corps creux de la traverse, qui a pour conséquence de ne plus assurer les débits d'entrée d'air annoncés par le fabricant. Aucune restriction de section ne peut être admise à l'intérieur du profilé ; celle-ci pouvant engendrer des sifflements par fort vent et des pertes de charge importantes réduisant pour autant le débit d'air introduit. Une attention toute particulière doit être apportée lors de la pose des capuchons extérieurs et des éléments régulateurs intérieurs ne disposant pas de nervures de centrage, afin de ne pas obstruer en partie la section de la réservation dans la menuiserie, ce qui a pour effet de diminuer le débit d'air.

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Mise en place de l'entrée d'air sur la face interne des coffres de VR La découpe réalisée sur la face verticale interne du coffre de VR est identique à celle faite sur un châssis bois. La découpe est prolongée dans l'isolant pour déboucher à au moins 10mm du tablier entièrement roulé. Une section suffisante doit rester entre la vitre et le tablier du volet roulant.

0.5.4.1 BOUCHES D’EXTRACTION

Les bouches d'extraction sont disposées dans les pièces de service, en partie haute d'une paroi verticale ou, dans certains cas, au plafond. Ces bouches sont situées à une hauteur d'au moins 1,80 m au-dessus du sol. Lorsque des appareils à condensation sont raccordés, les bouches d'extraction ne peuvent être disposées au plafond que si leur conception permet une évacuation, sans rétention d'eau de condensation, vers le conduit de raccordement. Une même bouche d'extraction ne peut desservir plus d'un appareil à gaz raccordé. Une bouche d'extraction ne peut être disposée sur le conduit de raccordement d'un appareil à gaz. Les bouches d'extraction doivent être accessibles et déposables afin d'en permettre le nettoyage et l'entretien. Dans le cas de bouches équipées d'une commande manuelle du débit, la mise en œuvre doit être telle que le passage d'un débit à l'autre puisse s'effectuer aisément. Dans le cas où le débit est commandé manuellement par une cordelette, la bouche ne doit pas être disposée à l'aplomb d'un ouvrant (porte ou baie), d'un passage ou d'un appareil à gaz La solidité de la fixation des bouches, ou pièces d'adaptation, doit être adaptée aux sollicitations mécaniques qu'elles peuvent subir (opérations de démontage pour nettoyage et, le cas échéant, commande manuelle par cordelette). Si la bouche d'extraction comporte un cadre de fixation, cet élément est installé en affleurement de la cloison. L'étanchéité à l'air entre la bouche d'extraction et le conduit de liaison doit être compatible avec le bon fonctionnement de l'installation :

bouches sans cadre de fixation. On utilise généralement des bouches comportant une virole équipée d'un joint torique. L'étanchéité est alors réalisée par emboîtement dans le conduit de liaison.

bouches équipées d'un cadre de fixation. L'assemblage du cadre de fixation avec le conduit de liaison doit être réalisé à l'aide d'un matériau d'étanchéité répondant aux exigences définies dans la norme.

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0.6 LIMITES DE PRESTATIONS

Toutes les fournitures et travaux nécessaires au parfait achèvement des ouvrages seront prévus, ce descriptif n'étant pas limitatif. Seront dus également tous les documents graphiques, notes de calculs et essais. D'une manière générale, tous les travaux entraînés par une modification apportée par le titulaire du présent lot à la solution de base faisant l'objet de l'appel d'offres seront obligatoirement exécutés par les titulaires des lots spécialisés sous la responsabilité et à la charge du titulaire du présent lot. Outre les travaux décrits à la charge du présent lot dans les documents contractuels et sauf stipulations contraires, l'entreprise devra en outre, et en coordination avec les autres lots :

La fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la réalisation des

travaux.

L'amenée, l'établissement, le repliement et l'enlèvement de tous les appareils, engins, échafaudages,

etc., ainsi que les gravois provenant de l'installation.

Les traitements de préservation et les protections.

La fourniture (mais pas la pose) des entrées d'air de VMC.

La fourniture (mais pas la pose) de contacteurs en fonds de feuillures

La fourniture, la pose, la dépose et l'enlèvement du matériel d'exécution.

Les plans des locaux techniques et des terrasses avec indication des surcharges dues aux matériels.

Les plans de positionnements et sections des sorties de toitures, des gaines maçonnées, de trappes de visites, des réservations nécessaires avec les degrés coupe-feu requis.

Les dimensionnements et plans d'implantation des canalisations et fourreaux devant être exécutés par d'autres lots (aériens, enterrés ou en caniveaux).

Fournir les besoins en arrivée d'eau, de gaz et puissances électriques.

Les données et vérifications de tous les complexes isolants.

Tous les supports, suspentes et chaises pour les conduits, appareils et gaines.

Le raccordement électrique des appareils, armoires, tableaux de commandes, coffrets, etc.

La mise en œuvre des isolants et pieuvres de planchers chauffants.

La fourniture et mise en place des armatures ou systèmes limitant la fissuration en dessous des tubes de planchers chauffants.

Les instructions, contrôle des aciers et chapes de planchers chauffants.

La mise hors gel des installations.

le préchauffage et la première mise en température.

Les peintures antirouilles des ouvrages, appareils, canalisations et supports de tuyauterie ainsi éventuellement les peintures conventionnelles avec étiquetage des réseaux.

L'enlèvement des protections provisoires des ouvrages et, en particulier, celles des protections des travailleurs. Si, à la demande d'un autre corps d'état, ces protections provisoires sont maintenues, leur enlèvement n'est pas dû par l'entreprise.

L'entrepreneur du présent lot devra fournir aux entreprises intéressées suivant le planning général des travaux, toutes les informations nécessaires sur documents graphiques et informatiques. Dans le cas de retard de production de ces informations, les conséquences financières en découlant seront imputées au présent lot. Avant exécution de ses propres travaux, l'entrepreneur du présent lot devra vérifier les ouvrages exécutés par les autres corps d'état. Sans remarques de sa part, il prendra à sa charge toutes les sujétions nécessaires afin que ses propres travaux soient réalisés dans les règles de l'art.

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0.6.1 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT GROS ŒUVRE

L'installation de chantier compris clôtures et le remaniement de celles-ci.

Les traits de niveaux.

Les réservations et calfeutrements en respectant les degrés coupe-feu requis pour tous les passages et traversées de parois supérieures ou égales à 12 cm d'épaisseur et planchers à condition que celles-ci soient demandées avant l'exécution des plans de gros-œuvre.

Caniveaux techniques.

Gaines maçonnées pour ventilation ou passage de conduits.

Socles, massifs et caniveaux maçonnés y compris les désolidarisations éventuelles.

Protection coupe-feu de la chaufferie ou de la sous-station.

Attentes EU, EV au sol du niveau le plus bas.

Collecteurs et fourreaux enterrés.

Le rebouchage des joints.

Les cheminées si celles-ci ne sont pas stipulées au présent lot.

La fourniture et mise en place des armatures ou systèmes limitant la fissuration en dessus des tubes de planchers chauffants.

Les chapes d'enrobage de planchers chauffants suivant instruction du lot génie climatique.

0.6.2 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT MENUISERIE EXTERIEURE

Pose des grilles d'entrées d'air en menuiserie.

Pose de contacteurs d'ouverture de fenêtres et portes.

Portes des locaux techniques.

0.6.3 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT MENUISERIE INTERIEURE

La pose de contacteurs.

Fourniture et pose des portes et trappes coupe-feu ou non.

Détalonnage de portes pour passage d'air.

Pose de bouches ou grilles dans les portes comprenant les découpes.

0.6.4 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT ELECTRICITE COURANT FORT

Les alimentations en attente pour le raccordement des armoires et coffrets pour tous les appareillages de production d'énergie.

La mise à la terre des éléments métalliques.

Les liaisons équipotentielles des canalisations de chauffage.

Le report des alarmes d'armoires.

Les liaisons des contacteurs en courant faible.

L'éclairage des locaux techniques.

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0.6.5 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT METALLERIE FERRONNERIE

Pose de grilles de ventilation hautes et basses à tirage naturel.

Portes coupe-feu des locaux techniques

Tirer-lâcher et désenfumages naturels.

Habillage des ventilo-convecteurs non carrossés.

0.6.6 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT PLAFONDS SUSPENDUS

Trappes d'accès et/ou de visite avec degrés coupe-feu si nécessaire.

Découpe de faux-plafonds au pourtour des diffuseurs.

0.6.7 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT PEINTURES

Les peintures éventuelles de sols et parois des locaux techniques.

Les peintures de finition des supports de conduits.

Les peintures définitives des canalisations apparentes (hors locaux techniques)

0.6.8 TRAVAUX A LA CHARGE DU LOT VOIRIE ET RESEAUX DIVERS

Les tranchées avec le rebouchage.

Les chambres de tirage.

Le génie civil de caniveaux de liaisons.

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1 DESCRIPTION DES OUVRAGES

1.1 COUPURE ET DEPOSE DES APPAREILS SANITAIRES DES WC DU R+1

Le titulaire du présent lot effectue une coupure d’eau des sanitaires du R+1 (cotés Nord et Sud). Il dépose les appareils existants et effectue un dévoiement des réseaux, le cas échant pour permettre :

De continuer de desservir les sanitaires du R+2,

De permettre l’aménagement de deux espaces d’attente sécurisés au R+1

1.2 WC SUSPENDUS REHAUSSES ET MEUBLE D ’HABILLAGE

WC suspendus de type Duofix de chez GEBERIT avec meuble d’habillage ou équivalent

WC suspendu à fond creux rehaussé et avancé en conformité avec la réglementation d’accessibilité aux personnes handicapées,

Cuvette en céramique à sortie arrière

Hauteur sous cuvette : 80mm

Hauteur de siège : 400mm

Profondeur de siège : 540mm

Système rimfree

Set de protection acoustique pour WC suspendu

Meuble d’habillage duofix complétement démontable pour accès aux canalisations et au bâti sur toute sa hauteur (choix couleur façade selon 7 propositions)

Fixation cuvette par vis sur bâtisupport

Renfort de cloison éventuel à la charge du présent lot

Double chasse 3l/6l bouton poussoir

Robinet d'arrêt 3/8''.

Joint souple silicone entre la cloison et l'appareil Y compris toutes sujétions pour mise en route : alimentation eau froide, évacuation en ø 100, évent en toiture (traversée de toiture et étanchéité de toiture au tour de l’évent à charge étancheur). Localisation : sanitaires nouvellement crées au RDC, R+1 et R+2

1.3 LAVE MAINS

Lave mains de type compact LINEA de chez Allia. Pose conforme à l'accessibilité aux personnes handicapées. Mitigeur de type Victoria Plus de chez Roca ou équivalent (IA E1 C2 A2 U3). Alimentation en eau froide seule et évacuation ø 40 à raccorder à la nouvelle évacuation verticale des WC.

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1.4 VENTILATION DES SANITAIRES

Création d’un réseau de VMC pour la ventilation des sanitaires. Les caractéristiques de ce réseau sont les suivantes :

Section principale de diamètre 160 (exutoire au niveau supérieur et bas de gaine au RDC) en acier galvanisé de classe A

Piquages éventuels en canalisation souple diamètre 125

Fixation par collier suspentes et chevilles fixées à la maçonnerie

Bouche de ventilation hygroréglables A 20-60 m³/h certifiées o Platine technique,

o Régulateur,

o Face avant amovible.

o Design sans grille.

Caisson de VMC en faux-plafond du R+2 ECM avec les caractéristiques suivantes : o Ventilateur 180 m³/h avec variation de vitesse et régulation 0-100 % pour fonctionnement à

pression constante, moteur ECM silencieux

o Conformité avec la directive ERP « EnergyRelated Product » 2009/125/EC,

o Rendement moteur de 90 %

o Caisson C4, conforme à l’article CH43

o alimentation électrique en CR1 issue directement tu tableau principal du bâtiment,

sélectivement protégée (à charge du lot électricité),

Localisation des bouches : une par sanitaire nouvellement créé (RDC, R+1 et R+2)

1.5 LAVABOS COULOIRS DES ETAGES

Le titulaire déplace deux auges doubles situées au droit de la future gaine d’ascenseur et des WC accessibles. Une auge double est reconstruite à droite de la gaine d’ascenseur. La prestation comporte :

Le dévoiement d’une canalisation eau froide pour alimentation de la future auge via le plafond du RDC et du R+1,

La mise en œuvre d’une nouvelle évacuation PVC ø 40 à raccorder vers l’évacuation existante en plafond du RDC et du R+1,

La nouvelle auge double est accessible aux personnes handicapées : o Hauteur supérieure inférieure à 85 cm

o Passage pour les jambes en partie basse supérieur à 70 cm

o Siphon situé à 30 cm de profondeur minimum pour laisser le passage des jambes des personnes

en fauteuil roulant,

o Poussoir de type presto accessible aux personnes en fauteuil roulant.

La prestation prévoit le déplacement des accessoires : savon, distributeur de papier poubelle ou autre, le

cas échéant

Le titulaire dépose les canalisations inutiles et celles gênant la mise en œuvre des nouveaux accès

sanitaires et ascenseur. Dans le cas où ces réseaux seraient à conserver, le titulaire propose une solution

de dévoiement et la met en œuvre dans le cadre de sa prestation.

Localisation : Circulation du R+1 et du R+2