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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6225 DU JEUDI 27 - VENDREDI 28 - SAMEDI 29 MARS 2014 - PRIX : 100 UM Clôture de l'atelier sur la vision prospective du PNBA Lire page 5 Atelier sur l'amélioration du plan d'urbanisme de la ville de Nouakchott Lire page 5 Après avoir participé au 25 e sommet ordinaire de la Ligue Arabe Le Président de la République regagne Nouakchott Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a regagné Nouakchott hier soir en provenance du Koweït City où il a pris part, les 25 et 26 mars 2014, aux tra- vaux du 25e sommet ordinaire de la Ligue Arabe. Le Président de la République a été accueilli, à l'aéroport in- ternational de Nouakchott, par le Premier ministre, Dr. Mou- laye Ould Mohamed Laghdaf, des membres du gouvernement, le chef d'Etat major particulier du Président de la République, le directeur adjoint de cabinet du Président de la République, le wali et la présidente de la Communauté urbaine de Nouakchott et le chargé d’Affaires de l'ambassade de l'Etat du Koweït en Mauritanie. Sur le chemin du retour, le Président de la République a ef- fectué une escale technique dans la capitale tchadienne, N’Ndjamena, où il a été accueilli et salué à son départ par le Premier ministre tchadien, M. Kalzembé Payimi Denbet, en- touré de certains de son gouvernement. Au cours de ce voyage, le Président de la République était ac- compagné de Madame Mariem Mint Ahmed dite Tekber, Pre- mière dame, et d'une importante délégation comprenant notamment: - M. Ahmed Ould Teguedi, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, -M. Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement, -M. Ahmed Ould Bahiyé, directeur de Cabinet du Président de la République -M. Sidi Mohamed Ould Boubacar, représentant permanent auprès de la Ligue des Etats Arabes, -M. Abdallahi Ould Ben H’Meïda, chargé de mission à la Pré- sidence de la République, -M. Sidney Sokhona, chargé de mission à la Présidence de la République, -M. Ahmed Ould Bah dit H’Meïda, conseiller à la Présidence de la République, -M. Mohamed Ould Taleb, chargé de mission à la Présidence de la République, -M. Mohamed Saad Ishagh Sid'Elemine, conseiller à la Prési- dence de la République, -M. Izid Bih Ould Mohamed Mahmoud, conseiller à la Prési- dence de la République, -M. El Hassan Ould Ahmed, directeur général du protocole d'Etat, -M. Weddadi Ould Sidi Haïba, ambassadeur, directeur du monde arabe au ministère des Affaires étrangères et de la Coo- pération, -M. Mohamed Abdallahi Ould Zeïdane, chargé d'Affaires de l’ambassade de Mauritanie au Koweït. Le Président de la République s'entretient avec le Président provisoire tunisien Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a eu, mercredi matin, au Palais Beyane à Koweït City, des entretiens avec le Président tunisien provisoire, Pr. Mohamed Mouncef Marzouki. Les entretiens des deux Chefs d'Etat ont porté sur les dé- veloppements sur les scènes arabe et africaine et les moyens susceptibles de dynamiser l'Union du Maghreb Arabe ainsi que sur les questions d'intérêt commun. La rencontre s'est déroulée, du côté mauritanien, en pré- sence de MM. Ahmed Ould Teguedi, ministre des Af- faires étrangères et de la Coopération et Ahmed Ould Bahiyé, Directeur de Cabinet du Président de la Répu- blique, et du côté tunisien, en présence de MM. El Mounji El Hamidi, ministre des Affaires étrangères et Adnane Mancer, directeur de cabinet du Président tuni- sien. L'Assemblée nationale adopte le projet de loi modifiant le code minier L'Assemblée nationale a adopté, mardi, lors d'une séance plénière présidée par son 1er vice président, Mohamed Ould Mohamedou, le projet de loi mo- difiant et complétant les dispositions de la loi portant code minier. Le projet de loi adopté vise la création d'un cadre législatif clair, harmo- nieux et attractif pour les activités minières. Lire page 3 Le Sénat a adopté, mercredi, au cours d'une plénière tenue sous la présidence de M. Mohamed El Hacen Ould El Hadj, son président, le projet de loi autorisant la ratifica- tion de l'accord de prêt signé le 2 janvier 2014 à Nouakchott entre le gouvernement de la République Is- lamique de Mauritanie et l'EXIM- BANK de la République Populaire de Chine, destiné au financement du projet de la Centrale Hydro-élec- trique de Gouina, au Mali. Lire page 3 Le Sénat adopte le projet de loi sur le financement du projet de la centrale hydro-électrique de Gouina, au Mali Le ministre de la Communication visite les chaines de télévision Chinguitt et Al Watania Lire page 4 Lancement des premières journées de l'Hôpital militaire de Nouakchott Lire page 5 HORIZONS

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6225 DU JEUDI 27 - VENDREDI 28 - SAMEDI 29 MARS 2014 - PRIX : 100 UM

Clôture de

l'atelier sur la

vision

prospective

du PNBALire page 5

Atelier sur

l'amélioration du

plan d'urbanisme

de la ville de

Nouakchott Lire page 5

Après avoir participé au 25e sommet ordinaire de la Ligue Arabe

Le Président de la République regagne Nouakchott Le Président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a regagné Nouakchott hier soir en provenance duKoweït City où il a pris part, les 25 et 26 mars 2014, aux tra-vaux du 25e sommet ordinaire de la Ligue Arabe.Le Président de la République a été accueilli, à l'aéroport in-ternational de Nouakchott, par le Premier ministre, Dr. Mou-laye Ould Mohamed Laghdaf, des membres dugouvernement, le chef d'Etat major particulier du Présidentde la République, le directeur adjoint de cabinet du Présidentde la République, le wali et la présidente de la Communautéurbaine de Nouakchott et le chargé d’Affaires de l'ambassadede l'Etat du Koweït en Mauritanie.Sur le chemin du retour, le Président de la République a ef-fectué une escale technique dans la capitale tchadienne,N’Ndjamena, où il a été accueilli et salué à son départ par lePremier ministre tchadien, M. Kalzembé Payimi Denbet, en-touré de certains de son gouvernement.Au cours de ce voyage, le Président de la République était ac-compagné de Madame Mariem Mint Ahmed dite Tekber, Pre-mière dame, et d'une importante délégation comprenantnotamment:- M. Ahmed Ould Teguedi, ministre des Affaires étrangères etde la Coopération,-M. Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et duDéveloppement,-M. Ahmed Ould Bahiyé, directeur de Cabinet du Président dela République-M. Sidi Mohamed Ould Boubacar, représentant permanentauprès de la Ligue des Etats Arabes,-M. Abdallahi Ould Ben H’Meïda, chargé de mission à la Pré-sidence de la République,-M. Sidney Sokhona, chargé de mission à la Présidence de laRépublique,-M. Ahmed Ould Bah dit H’Meïda, conseiller à la Présidencede la République,

-M. Mohamed Ould Taleb, chargé de mission à la Présidencede la République,-M. Mohamed Saad Ishagh Sid'Elemine, conseiller à la Prési-dence de la République,-M. Izid Bih Ould Mohamed Mahmoud, conseiller à la Prési-dence de la République,-M. El Hassan Ould Ahmed, directeur général du protocole

d'Etat,-M. Weddadi Ould Sidi Haïba, ambassadeur, directeur dumonde arabe au ministère des Affaires étrangères et de la Coo-pération,-M. Mohamed Abdallahi Ould Zeïdane, chargé d'Affaires del’ambassade de Mauritanie au Koweït.

Le Président de la République s'entretient

avec le Président provisoire tunisien

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a eu, mercredi matin, au Palais Beyaneà Koweït City, des entretiens avec le Président tunisienprovisoire, Pr. Mohamed Mouncef Marzouki.Les entretiens des deux Chefs d'Etat ont porté sur les dé-veloppements sur les scènes arabe et africaine et lesmoyens susceptibles de dynamiser l'Union du MaghrebArabe ainsi que sur les questions d'intérêt commun.

La rencontre s'est déroulée, du côté mauritanien, en pré-sence de MM. Ahmed Ould Teguedi, ministre des Af-faires étrangères et de la Coopération et Ahmed OuldBahiyé, Directeur de Cabinet du Président de la Répu-blique, et du côté tunisien, en présence de MM. ElMounji El Hamidi, ministre des Affaires étrangères etAdnane Mancer, directeur de cabinet du Président tuni-sien.

L'Assemblée nationale adopte le projet

de loi modifiant le code minier L'Assemblée nationale a adopté, mardi, lors d'une séance plénière présidéepar son 1er vice président, Mohamed Ould Mohamedou, le projet de loi mo-difiant et complétant les dispositions de la loi portant code minier.Le projet de loi adopté vise la création d'un cadre législatif clair, harmo-nieux et attractif pour les activités minières.

Lire page 3

Le Sénat a adopté, mercredi, aucours d'une plénière tenue sous laprésidence de M. Mohamed ElHacen Ould El Hadj, son président,le projet de loi autorisant la ratifica-tion de l'accord de prêt signé le 2janvier 2014 à Nouakchott entre le

gouvernement de la République Is-lamique de Mauritanie et l'EXIM-BANK de la République Populairede Chine, destiné au financement duprojet de la Centrale Hydro-élec-trique de Gouina, au Mali.

Lire page 3

Le Sénat adopte le projet de loi sur le

financement du projet de la centrale

hydro-électrique de Gouina, au Mali

Le ministre de la Communication

visite les chaines de télévision

Chinguitt et Al Watania Lire page 4

Lancement des premières journées

de l'Hôpital militaire de Nouakchott Lire page 5

HORIZONS

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Page 2HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Mattel vers le 1622

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe l'ensem-ble des employeurs qu'ils peuvent, dès à présent, transmettre à la Direction du re-couvrement et du contrôle leurs déclarations trimestrielles à l'adresse électro-niquesuivante:

[email protected]

Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

Message de la CNSSMesdames et Messieurs les salariés assurez-vous avant qu’il nesoit trop tard que vos employeurs vous déclarent à la CNSS.siége: Immeuble de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale

BP: Noukchott - Mauritanie

Tél: (+ 222) 4 525 75 84

Fax: (+ 222) 4 525 51 11

Représantations régionales Nouakchott - Zoueiratt - Kaedi - Selibaby - Rosso - Aioun - Atar - Kiffa

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les actionnaires de la Société DAMANE Assu-rances SA sont convoqués en Assemblé GénéraleOrdinaire le Jeudi 10 Avril 2014 à 9h au Siége deladite Société à Nouakchott.10 avril 2014

Ce communiqué tient lieu de convocation.

Assurance et Réassurance Flliale du Groupe SNIM

COMMUNIQUE DE PRESSE Ambassade de Turquie à Nouakchott

1. Dans le cadre du renforcement, de l'élargissement et de l'approfondissement des rela-tions avec l'Afrique notamment dans le domaine militaire, Le Groupe Naval « BARBA-ROS » de la Force Navale turque effectuera des visites portuaires aux pays africains entreles dates du 17 mars au 27 juin 2014, essentiellement axées sur le renforcement, l'élar-gissement et l'approfondissement des relations avec ces pays, notamment dans le domainemilitaire.

2. Le Groupe Naval Turc BARBAROS (TDGG) commandé par le Contre-Amiral AliMurat DEDE est composé de deux frégates, TCG GEDIZ (F-495) et TCG ORUÇREIS (F-245) ainsi que de la corvette TCG HEYBELIADA (F-511) et du ravitailleur TCG YB.KUDRET GONGOR (A-595).3. Les frégates rCG GEDIZ (F-495), TCG ORUÇREIS (F-245) et la corvette TCG HEY-BELIADA (F-511), effectueront une escale au Port Autonome de Nouakchott du 01-02Avril 2014.

4. Dans ce contexte; une conférence de presse sera tenue le 01 Avril 2014 à 14h30 au bordde la frégate TCG GEDIZ (F-495).

5. Les membres de presse volontaire à participer à la conférence de presse sont deman-dés à informer leur intention ainsi que leur identités au point de contact indiqué ci-dessousau plus tard le 30 Mars 2014 jusqu'à 15h00 et sont priés de se présenter à bord de la fré-gate TCG GEDIZ (F-495) au jour du 01 Avril 2014 à partir de 14h00.

Le tout respectueusement soumis.

Point de contact

Ahmed Amou ZainTéléphone: 45 25 78 00 / 36 20 30 52

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Page 3HORIZONS N°6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ACTUALITE

Clôture des travaux du 25e sommet

arabe au Koweït

Les travaux du 25e sommet arabetenu, les 25 et 26 Mars, en présencedu Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz etplusieurs autres dirigeants arabes,ont été clôturés, hier, dans la capitaleKoweïtienne.Ce sommet qui a, également, vu laparticipation de représentants dehaut niveau de pays arabes et d'ins-titutions régionales et internatio-nales, a été sanctionné par unedéclaration dite de Koweït.Ce document insiste sur la solidaritéarabe et l'amélioration des outils de

coopération entre les états membresafin de matérialiser le thème duSommet " Solidarité pour un avenirmeilleur".De même, il recommande la mise àcontribution de tous les moyens pourinstaurer la concorde et l'ententeentre les différents membres, en par-ticulier en ce qui concerne les ques-tions majeures et vitales pour lanation arabe, ainsi que l'appui aupeuple syrien afin qu’il renoue avecla stabilité. "La déclaration de Ko-weït" comprend, par ailleurs, des dé-cisions relatives à plusieurs

questions politiques, sécuritaires,économiques et sociales notammentla situation en Syrie, en Syrie, en Pa-lestine et au Liban.La cérémonie de clôture a été mar-quée par une allocution de l'Emir duKoweït, Son Altesse Cheikh SabahAl Ahmed Jaber Al Sabah, qui a misen exergue l'importance des résultatsenregistrés par le sommet.Il a ensuite passé la parole au Prési-dent provisoire de l'Egypte, M. AdlyMansour, qui a souhaité la bienve-nue à tous au prochain sommet quiaura lieu dans son pays.

L'Assemblée nationale adopte le projet de loi

modifiant le code minierL'Assemblée nationale a adopté,mardi, lors d'une séance plénièreprésidée par son 1er vice président,Mohamed Ould Mohamedou, leprojet de loi modifiant et complétantles dispositions de la loi N° 011/108portant code minier.Le projet de loi adopté vise la créa-tion d'un cadre législatif clair, har-monieux et attractif pour lesactivités minières.Les amendements qui ont été intro-duits touchent plusieurs points dontnotamment l'exonération fiscale dela TVA des achats locaux en pro-duits, services et matériels importésnécessaires pour la bonne marchedes opérations minières ainsi quel'harmonisation du régime fiscal destraitements et salaires, en favorisantl'équité entre les travailleurs natio-naux et étrangers, ce qui aura poureffet d'avoir des répercussions posi-tives sur les recettes fiscales del'Etat.A cela s'ajoute la spécification d'unetaxe de 10% pour toute plus valuerésultant de la cession d'un permisd'exploitation.Ces amendements ont pour objectifd'instituer une autorisation pour laprospection pour une meilleureconnaissance de nos diverses forma-tions géologiques et la réduction dela superficie maximale autoriséepour les permis de recherche auxfins de répondre à la demande crois-sante, et à la nécessité de diversifi-cation. Ces amendements visent uneplus grande maîtrise de la gestiondes carrières afin de garantir et derépondre aux besoins des projets dedéveloppement de l'Etat.Le ministre du Pétrole, de l'Energieet des Mines, M. Mohamed OuldKhouna, a estimé que les leçons ti-rées de l'application de l'ancien codeminier et les efforts tendant à pro-mouvoir les potentialités du secteurminier et pétrolier ont démontré lanécessité d'introduire un certainnombre d'amendements au code mi-

nier.Le ministre a souligné la nécessitéd'assouplir les procédures d'attribu-tion des permis de prospection; né-cessité dictée par la volontéd'encourager les investisseurs. Il aprécisé que son département est dé-cidé de s'en tenir aux règles de latransparence dans le domaine de laprospection et de l'exploitation mi-nières.Les opérations de prospection encours dans certaines zones plutôtque d'autres ne sont pas le résultatd'une politique discriminatoire, maiselles procèdent simplement de don-nées géologiques montrant la proba-bilité de l'existence de gisementsdans des zones données, celles enl'occurrence pour lesquelles les per-mis sont délivrés.Le ministre du Pétrole, de l'Energieet des Mines a attiré l'attention sur lefait que le gouvernement accordeune importance capitale à la sécuritéenvironnementale et reste vigilantface à tout préjudice pouvant décou-ler de l'exploration ou de l'exploita-tion minière. Tout comme ilaméliore constamment les mesuresde contrôle dans ce domaine, impli-quant les différentes parties pre-nantes concernées.Les députés ont apprécié dans leursinterventions le projet de loi qui ne

manquera pas de combler les la-cunes existantes, et souligné la né-cessité de donner davantaged'importance à la formation et autransfert d'expertises, et à la maind'œuvre locale qui doit être défendueet protégée contre l'abus des socié-tés minières.Certains députés se sont demandésquel intérêt y a-t- il à donner unepléthore de permis, et souhaité l’ins-tauration de critères pour leur déli-vrance. Ils ont insisté sur l'opportunité demise en œuvre d'une politique envi-ronnementale rigoureuse à laquelletoutes les parties intéressées concer-nées prennent part pour éviter les ef-fets néfastes de l'exploitationminière.D’autre part, la commission de lajustice, de l'intérieur et de la défenseà l'Assemblée Nationale s'est réunie,hier, sous la présidence du députéMohamed Ould Bebana, son prési-dent.La séance a été consacrée à l'examendu projet de loi abrogeant et rempla-çant la loi No 025/2011 en date du23 Novembre 2011 portant sur lesystème de recouvrement deséchéances des institutions de crédit.Le gouvernement a été représenté àcette réunion par M. Sidi OuldZéine, ministre de la Justice.

Le Sénat adopte le projet de loi sur le

financement du projet de la centrale

hydro-électrique de Gouina, au Mali

Le Sénat a adopté, mercredi, aucours d'une plénière tenue sous laprésidence de M. Mohamed ElHacen Ould El Hadj, son président,le projet de loi autorisant la ratifica-tion de l'accord de prêt signé le 2janvier 2014 à Nouakchott entre legouvernement de la République Is-lamique de Mauritanie et l'EXIM-BANK de la République Populairede Chine, destiné au financement duprojet de la Centrale Hydro-élec-trique de Gouina, au Mali.Le gouvernement était représenté àcette plénière par le ministre del'Hydraulique et de l'Assainisse-ment, M. Mohamed Salem Ould ElBéchir, qui a présenté un exposé dé-taillé sur le projet de loi devant lessénateurs.Le ministre a indiqué que le projetde l'aménagement de Gouina a pourobjectif de renforcer l'exploitationdu potentiel hydroélectrique dufleuve Sénégal par la mise en placed'une puissance installée de 140MW.Il vise aussi à renforcer le déficiténergétique important dans les paysde l'espace OMVS et à diversifierles sources de production pour faireface à la flambée des prix des éner-gies fossiles et des enjeux associés à

leur usage en terme de développe-ment durable.Le ministre a souligné que le projetconsiste à créer un aménagementdestiné à assurer une productionélectrique par turbinage des débitsdu fleuve Sénégal.Il est également prévu, a dit le mi-nistre, la construction d'un barragepoids en béton d'une hauteur de 19mètres en son point le plus élevéavec un seuil déversant sur toute salongueur, d'une usine hydroélec-trique de 140 MW, d'un canal d'ame-née et d'un canal de fuite.Il est à noter qu'une ligne de trans-port électrique de 58 km en 225 kvpour l'acheminement de l'énergieproduite sera aussi réalisée, dans lecadre du projet dont le coût globalest de 415 millions de dollars améri-cains, sur financement de l'EXIM-BANK au profit des pays membresde l'OMVS. La part supportée par laMauritanie est de 42 milliards d'ou-guiya environ de ce prêt qui seraremboursé sur une période de 20 ansdont neuf ans de grâce.Après les interventions des députésqui ont loué le projet, le ministre arépondu aux questions des séna-teurs.

Le vice président de l'Assemblée

Nationale reçoit l'ambassadeur

de l'Autriche

Le vice-président de l'AssembléeNationale, député Mohamed OuldMohamedou, a reçu en audience,hier, l'ambassadeur de l'Autriche ac-crédité en Mauritanie, SEM. WoleGang Angerholzer.L'entretien a porté sur les différentsaspects de la coopération entre les

deux pays et les moyens suscepti-bles de la développer davantage, no-tamment dans le domaine desinstances législatives.L'entretien s'est déroulé en présencedu secrétaire général de l'Assemblé,M. Mohamed Vall Ould Likweïri.

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Page 4HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ACTUALITE

Le ministre de la Communication visite les

chaines de télévision Chinguitt et Al Watania

Le ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Me.Sidi Mohamed Ould Maham, a ef-fectué, hier, une visite aux chainesde télévision privées Chinguitt et AlWatania.Au cours de la visite, le ministre s'estinformé sur les différents équipe-ments de ces deux entreprises: lesstudios de l'information, les pro-grammes, les studios virtuels et au-tres.Il a suivi des explications détailléesde la part des directeurs des deuxchaines MM. Ahmed Ould Moha-med Lemine et Hanefi Ould Dahah.M. Ould Maham a rappelé, lors deces visites, les acquis enregistréssous l'égide du Président de la Ré-publique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, dans le domaine de l'in-formation, en particulier le renforce-ment de la liberté d'expression quireprésente une richesse précieuse etun objectif fondamental pour leshommes des medias, la dépénalisa-tion des délits de presse, la créationd'un fonds d'appui à la presse d'unmontant de 100 millions d'ouguiya

et la libération de l'espace audiovi-suel etc.Le ministre a ajouté que le bond enavant qualitatif connu dans le do-maine des libertés doit être organisépour concilier liberté et paix civile,et préserver les constantes natio-nales.

Le message médiatique, dit le mi-nistre, doit être empreint de respon-sabilité surtout que les journalistesont beaucoup de thèmes qu'ils peu-

vent traiter notamment les grandschantiers que connaît le pays dansles domaines des infrastructures, desprojets économiques et sociaux et lapercée du pays sur la scène diplo-matique après une absence totale, etd'autres sujets que le citoyen est endroit de savoir.Le patron du département de la com-munication a ensuite écouté, aucours des deux réunions avec le per-sonnel de ces deux chaines, les ob-servations et doléances des cadres ettravailleurs de ces deux institutionsqui ont insisté sur la nécessité d'ou-vrir les sources de l'information of-ficielle aux journalistes ainsi quel'intérêt que représente la formationdu cadre humain.Le ministre était accompagné aucours de ces visites par le secrétairegénéral du ministère de la Commu-nication et des Relations avec le Par-lement, M. Rassoul Ould El Khal etplusieurs responsables centraux du

département en plus du directeur gé-néral de la société de Télédiffusionde Mauritanie (TDM).

Ouverture d'un atelier de formation sur la justice

locale et le règlement à l'amiable Un atelier de formation sur la justicepréventive et le règlement à l'amia-ble au profit des magistrats et gref-fiers dans les wilayas du sud,organisé par le ministère de la Jus-tice avec le concours du PNUD, adébuté ses travaux mercredi à Aleg.Le secrétaire général du ministère dela Justice, M. Mohamed LemineOuld Sidi Baba, a souligné que larencontre a pour objectif l'échangede vues entre les spécialistes de lajustice préventive des conflits etl'encouragement de la réconciliation. Il a ajouté que la réconciliation et la

préservation de la paix sociale revê-tent une importance capitale pour lePrésident de la République, Moha-med Ould Abdel Aziz, en raison deleur contribution dans l'enracine-ment de la justice et la consolidationde l'unité nationale. Il a affirmé que '' le ministère s’em-ploie à ce que les chefs-lieux des wi-layas, des départements, des arrondissements et des communes dis-posent de conciliateurs de justicepour faciliter le règlement à l'amia-ble des conflits et litiges''.Il a ajouté que le programme de la

formation prévoit des exposés surles fondements juridiques de laconciliation à l'amiable et son apportdans la prévention des litiges et lerenforcement de la paix sociale.Pour sa part, le représentant duPNUD a salué l'organisation de l'ate-lier pour encourager la conciliationcomme mécanisme de préventiondes conflits. La cérémonie d'ouverture s'est dé-roulée en présence du Wali mouçaiddu Trarza, M. Mohamed LemineOuld Abbaty.

Le ministre des Affaires étrangères par

intérim reçoit l'ambassadeur autrichien

M. Mohamed Ould Khouna, minis-tre du Pétrole, de l'Energie et desMines, ministre des Affaires étran-gères et de la Coopération par inté-rim, a reçu en audience, hier, àNouakchott, l'ambassadeur d'Au-

triche en Mauritanie.La rencontre a porté sur les diffé-rents aspects de la coopération entrela Mauritanie et l'Autriche et sur lesmoyens susceptibles de développerdavantage cette coopération.

Le ministre du Développement rural reçoit

une délégation d'investisseurs russesLe ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M’BareckOuld Mohamed El Moctar, a reçu enaudience, hier, à Nouakchott, unedélégation russe, en visite actuelle-ment dans notre pays.L'entretien a porté sur les opportuni-tés d'investissement dans les sec-teurs agricoles en Mauritanie.

Le ministre des Pêches reçoit

l'ambassadeur iranien…

Le ministre des Ppêches et de l'Eco-nomie maritime, M. Nany OuldChrougha, a reçu en audience, hier,l'ambassadeur de la République is-lamique d'Iran accrédité à Nouak-chott, SEM. Ali Asghar Nasiri.

L’entretien a porté sur la coopérationentre la Mauritanie et l'Iran et sur lesvoies et moyens susceptibles de larenforcer davantage, notammentdans le domaine de la pêche.

… et le représentant de la FAO

Le ministre des Pêches et de l'Eco-nomie maritime, M. Nany OuldChrougha, a reçu en audience, mer-credi, à Nouakchott, le représentantde l'Organisation des Nations Uniespour l'alimentation et l'agriculture(FAO), M. Athman Mravilli.L'entretien a porté sur la coopération

entre la Mauritanie et cette organi-sation et les voies et moyens sus-ceptibles de la développer.L'audience s'est déroulée en pré-sence du directeur de la marine mar-chande au même département, M.Babana Ould Yahya.

Tedamoun: Pose la première pierre de la construction d'une

mosquée et de salles de classe à Aoujeft Le Directeur général de l'AgenceNationale Tedamoun, Me HamdiOuld Mahjoub, a supervisé, mer-credi à Aoujeft, la cérémonie depose de la première pierre de laconstruction de trois salles de classedans le village de Tirebane relevantde la moughataa d'Aoujeft.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, le Directeur général del'Agence Nationale Tedamoun a in-diqué que la construction de cessalles de classe qui vient pour com-pléter l'école du village prouve l'in-térêt qu'accorde le Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, à la mise à la dis-

position des citoyens des infrastruc-tures de base, notamment celles re-latives à l'enseignement quiconstitue la base de tout développe-ment.Il a affirmé la disposition del’Agence à apporter l'assistance né-cessaire aux citoyens et à résoudreleurs problèmes.De son côté, le maire de la communed'Aoujeft s'est félicité de la réalisa-tion de ces salles de classe et insistésur l'importance du rôle qu'ellesjoueront pour faire reculer l'anal-phabétisme.Le Directeur général de l'Agence na-tionale Tadamoune a supervisé, par

ailleurs, la pose de la première pierrepour la construction d'une mosquéeet d'une mahadra dans la localité deLoudey et de deux salles de classesdans le village de Toungade relevantde la commune d'Aoujeft pour uncoût global de 118 millions 660mille 523 ouguiyas. Toutes ces in-frastructures seront achevées dansun délai de huit mois.Au cours de cette mission, le Direc-teur général était accompagné duwali de l'Adrar, M. Diallo OumarAmadou, du hakem de la moughataad'Aoujeft et d'une délégation del'Agence Nationale Tadamoun.

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Page 5HORIZONS N°6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ACTUALITE

Le ministre de la Santé reçoit

l'ambassadeur émirati

Le ministre de la Santé, M. Ahme-dou Ould Hademine Ould Jelvoune,a reçu en audience, hier, à Nouak-chott, SEM. Mohamed Abdallahi Ti-kawi, ambassadeur des EmiratsArabes Unis auprès de la Maurita-nie.L'entretien a porté sur la coopération

entre les deux pays et sur les moyensde la renforcer, en particulier dans ledomaine de la santé. L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère de la Santé et du directeur dela coopération et de la programma-tion au même département.

La Commissaire aux Droits de l'Homme reçoit

une délégation tunisienne

La Commissaire aux Droits del'Homme, à l'Action humanitaire etaux Relations avec la Société civile,Mme Aïchetou Mint M'Haïham, areçu en audience, hier à Nouakchott,l'ambassadeur de Tunisie auprès dela Mauritanie, SEM Mohamed BenAyad, accompagné de Mme RachidaChelaouch, directrice générale du

Centre des Etudes, des Recherches,de la Documentation et de l'Infor-mation sur la femme en Tunisie.L'entretien entre les deux parties aporté sur les relations de coopérationentre les deux pays, et sur lesmoyens de les renforcer, particuliè-rement dans le domaine d'action ducommissariat.

Lancement des premières journées

de l'Hôpital militaire de Nouakchott

Les premières journées de l'Hôpitalmilitaire de Nouakchott, qui coïnci-dent avec le 10e anniversaire decréation de cette structure hospita-lière publique, ont été lancées, hier,au Palais des Congrès de Nouak-chott.Cette rencontre de deux jours vise àinformer l'opinion nationale des ser-vices sanitaires fournis par l'hôpitalaux civils et aux militaires ainsi queles développements successifs enre-gistrés par cette structure au coursdes dernières années. Au programme de cette manifesta-tion, plusieurs exposés scientifiquesen rapport avec le domained'échanges des expériences et desconnaissances ont été présentés. Cesexposés ont porté également sur lesefforts entrepris aux fins d’amélio-rer le niveau des expertises de l'hô-pital et de son personnel en matièrede médecine publique en générale etmilitaire en particulier.Le Général Hanena Ould Sidi, Chefd'Etat-major adjoint des armées, aindiqué, à cette occasion, que lesforces armées ont connu ces der-nières années un développementqualitatif au niveau de la préparationpratique des unités, ce qui a requisun accompagnement au niveau detoutes les composantes du processusd'appui logistiques des unités decombat.Il a précisé que la composante sani-taire, qui est l'un des éléments fon-damentaux de ce développement, estactuellement capable d'assurer l'ap-

pui sanitaire nécessaire aux forcesarmées pendant leurs manœuvres eten toutes situations. Il a indiqué par ailleurs que lesforces armées ont donné les instruc-tions pour que l'Etat-major soitconstamment disposé à fournir lesoutien moral et matériel nécessairepour relever le niveau de la santé mi-litaire afin qu’elle réponde aux exi-gences de l’arme.Cela s’est traduit, a-t-il dit, à traversplusieurs éléments dont le dévelop-pement continu de l'Hôpital militairede Nouakchott sur les plans infra-structurel, des équipements, des res-sources humaines et de la formationd'un personnel médical complémen-taire en plus de l'acquisition d'outilscliniques modernes.Il a rappelé, dans ce cadre, lesgrandes améliorations enregistrées,précisant qu'elles restent encore in-suffisantes au moment où la dispo-nibilité d'un personnel médical,d'équipements médicaux perfor-mants et d'infrastructures ne suffitpas à eux seuls dans l'atteinte des ob-jectifs escomptés tant que laconscience professionnelle véritablefait défaut.Le général a souhaité que ces pre-mières journées de l'Hôpital mili-taire de Nouakchott constituent uneopportunité pour la révision de cequi a été réalisé et un stimulant pourprendre conscience l'importance decette responsabilité ainsi qu'une voiepour l'échange des connaissances etdes expériences entre les partici-

pants pour aboutir à une vision clairedans le but de préserver les spécifi-cités combatives et à fournir unappui médical opportun aux unitésdans le temps et dans l'espace.Prenant à son tour la parole, le Gé-néral Ghoulam Ould Mahmoud, di-recteur de l'Hôpital militaire, aindiqué qu'en exécution de l'atten-tion accordée par l'Etat-major desforces armées au département de lasanté militaire au cours des dernièresannées, l'Hôpital militaire de Nouak-chott a enregistré un développementconsidérable avec l'acquisitiond’équipements médicaux les plusmodernes et la création d'une struc-ture intégrée en plus de la formationet du recrutement de spécialistes.Il a indiqué également que cet apportqualitatif s'est concrétisé, au-jourd'hui, comme l’atteste la capa-cité de l'Hôpital militaire dediagnostiquer et de traiter les mala-dies internes, d'être doté de compé-tences appréciables en gynécologieet en urologie, en plus du diagnosticdes maladies rénales et de la dialyse. Ces améliorations se sont traduitesaussi par la capacité d'accueil del'hôpital qui enregistre une affluencesans précédent avec des visiteurs demilieux civils à 80%.Le directeur de l'Hôpital militaire asouligné également que la recherchescientifique et la première conditionimportante pour le développementde la santé militaire, soulignant laprésentation dans les prochains joursde plus d'une quarantaine de re-cherches réalisées à l'Hôpital mili-taire convergeant toutes sur l'objectifd'amélioration des conditions sani-taires.Il a indiqué enfin que son établisse-ment est conscient de l'importancede la santé pour assurer un espritsain dans un corps sain des citoyens,car il s'agit là, a-t-il dit, d'un défi àrelever par l'Hôpital militaire aussibien en période de paix et qu'en pé-riode de guerre. La cérémonie de lancement des pre-mières journées de l'Hôpital mili-taire de Nouakchott s'est déroulée enprésence de plusieurs responsablesmilitaires et civils.

Environnement: Clôture de l'atelier sur la vision prospective

du Parc national du Banc d'Arguin L'atelier sur la vision prospective duParc National du Banc d'Arguin(PNBA) organisé dans la moughataade Chami (Wilaya de Dakhlet Noua-dhibou) a été clôturé samedi soir.La rencontre, qui a duré deux jours,a été marquée par la participationd'un parterre de chercheurs natio-naux et étrangers, d'enseignants quiont suivi plusieurs d'exposés et dé-bats dans divers domaines liés à lacinquième stratégie du PNBA.A l'issue de leurs travaux, les parti-cipants ont formulé des recomman-dations qui soulignent l'étroiterelation entre le développement et lapréservation de l'environnement et labiodiversité. Ils ont salué, par lamême occasion, la concertationentre tous les acteurs du PNBA dansla prise des décisions et l'adoptiondes stratégies.Dans son intervention, le hakem deChami, M. Mohamed Lemine OuldHoueïbib, a indiqué que les recom-mandations de l'atelier seront prisesen compte en raison de leur impactpositif sur le PNBA et ses popula-tions autochtones.Pour sa part, le Directeur général du

PNBA, Me Ali Ould MohamedSalem, a loué le niveau des débats etles échanges de points de vue entreles participants, ce qui permettra auxresponsables du Parc de tirer lesconclusions pour une meilleureconduite de la 5ème stratégie dans lebut de relever les défis posés à cette

précieuse réserve naturelle.L'atelier, financé par la Coopérationallemande, a permis de fructueuxéchanges de points de vue sur lesparis et les défis du PNBA entre l'en-semble des acteurs (Administration,coopération technique, chercheurs,société civile et autochtones).

Atelier sur l'amélioration du plan d'urbanisme

de la ville de Nouakchott

La Communauté Urbaine de Nouak-chott (CUN) a organisé mercredi, unatelier sur l'amélioration du pland'urbanisme de la ville de Nouak-chott. La rencontre, à laquelle pren-nent part, des experts internationauxet nationaux, vise à élaborer unschéma directeur pour le développe-ment urbain de la capitale.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, la présidente de la Com-munauté Urbaine de Nouakchott,Mme Matty Mint Hamadi, a indi-qué, en présence des ministres del'Habitat, de l'Urbanisme et del'Aménagement du Territoire et desAffaires sociales, de l'Enfance et dela Famille, respectivement Mes-dames Fatma Habib et Lemina MintKotob Ould Momme, que la réuniondes partenaires dans l'atelier inter-national qui sera organisée du 26avril au 11 Mai 2014 sera l'occasionde mettre en place un mécanismelocal pour l'échange d'idées entre lesdifférents intervenants dans le do-maine du développement de la villede Nouakchott. Les élus, les pou-voirs publics, la société civile, lessociétés privées et les partenaires

techniques et financiers prendrontpart à cette rencontre, a-t-elle dit.L'existence d'un tel mécanisme viseessentiellement à rechercher lesmoyens de nature à faire de la capi-tale un point d'attraction, a-telle dit.La présidente de la CommunautéUrbaine de Nouakchott a, en outre,indiqué que les défis auxquels faitface la ville de Nouakchott sont d'or-dre environnemental, social et éco-nomique. Parmi ces défis, a-t-elleprécisé, figurent le grand dévelop-pement démographique, l'agrandis-sement de la ville et la menace quefait peser l'Océan sur la ville.Devant ces défis, Mme Matty MintHamadi a dit que de la CommunautéUrbaine de Nouakchott réfléchitavec les partenaires et les techni-ciens à la mise en place d'un schémade réforme pour la ville.L'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence du secrétaire général duministère de l'Hydraulique et del'Assainissement, du wali de Nouak-chott, du président de la Chambre deCommerce, d'Industrie et d'Agricul-ture de Mauritanie et de cadres desministères concernés.

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NATION

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Chômage des diplômés :

Renforcer la synergie entre les universités et les entreprises

Tous les états et les états africainsen particulier, s’accordent sur la né-cessité de mettre en place des stra-tégies et des législations relatives àla formation professionnelle dansle supérieur. La création de filièresde formations professionnellespour répondre aux besoins de dé-veloppement dans les différentssecteurs-clés de l’économie et lebasculement dans le système LMDvisaient à répondre aux soucisd’harmonisation et d’employabilitéde ces jeunes diplômés. La nécessité de susciter et de ren-forcer la synergie entre les univer-sités et les entreprises fut jugéeessentielle pour s’adapter à l’ère del’économie du savoir. Les partenaires au développementont été sollicités dans le cadre despolitiques globales de développe-ment.Cette contribution s’efforce de dé-crire l’état des lieux de la formationprofessionnelle dans les universitésafricaines, de revisiter et d’évaluerles politiques de promotion de laformation professionnelle mises enplace dans ces pays, avant de for-muler des propositions susceptiblesde permettre une contribution plusmarquée de la formation profes-sionnelle au développement écono-mique. Ces stratégies ne peuvent fonction-ner que si tous les acteurs signifientclairement et s’engagement ferme-ment, afin que la professionnalisa-tion de l’enseignement génère uncapital humain de jeunes qualifiés,dotés d’un savoir faire et de laconnaissance, leur permettant departiciper pleinement à l'économieglobale, aussi bien dans le secteurformel que le secteur informel.Enfin, le plaidoyer proposé ici, dé-crit de manière détaillée la situationactuelle de ce secteur vital et invitel’ensemble des acteurs, en particu-lier les décideurs politiques et éco-nomiques, les sociétés africainesdans leurs ensembles ainsi que lespartenaires techniques et financiersà se positionner clairement pour ac-compagner et soutenir les universi-

tés africaines de demain. Il vise à ce que les voix des univer-sités africaines soient entenduesdans toutes les instances et que lesresponsables en charge de ce sec-teur dans chaque pays, tenantcompte de sa spécificité, s’investis-sent pleinement dans cette dyna-mique.Il appelle le monde de l’universitéet celui de l’entreprise à se rencon-trer, à mieux travailler ensemble età s’enrichir mutuellement avec leconcours des pouvoirs publics.

- Etats des lieux et Contexte Général

La formation professionnelle au ni-veau du supérieur dans les paysafricains est un phénomène relati-vement récent dans nos universités.Les universités africaines, désor-mais confrontées aux problèmes ré-currents de l’insertion des diplômésdans le marché du travail, vonts’orienter progressivement versune démarche réflexive qui pose leproblème du système de formation. La période des années quatre vingtdix fût décisive, elle annonçal’économie du savoir et que l’en-seignement de la science et de latechnologie doit apporter une plus-value à la société, assurer le déve-loppement économique et social.Après les indépendances, les éta-blissements d’enseignement supé-rieur africains offraient unenseignement plus axé sur la for-mation de cadres pour l’adminis-tration que pour les métiersd’ingénieur et ceux de la santé. Les changements technologiquesfont du XXIème le siècle du savoiret du savoir faire.La mondialisation et le souci de lamodernité amènent les états afri-cains et les universités à chercher àpromouvoir l’excellence pour ré-pondre à la demande des écono-mies nationales.Les problèmes de l’enseignement

universitaire africain

La forte croissance démogra-phique, caractérisée par une popu-lation jeune et potentiellement

L’Afrique dispose de nombreux atouts : sa croissance économique de l’or-dre de 5 à 8% , l’expansion forte de sa démographie et la jeunesse de soncapital humain. Comment faire de ces atouts des facteurs de progrès et dedéveloppement économique et social ?Comment vaincre le chômage, prin-cipale source d’insécurité et d’instabilité, qui touche une grande partiede la population active (les jeunes représentent 60% des chômeurs ? Com-ment rendre la professionnalisation de l’enseignement universitaire apteà assurer l’insertion des jeunes diplômés sortants et fonder une relationféconde Université – entreprises ? Comment éviter qu’un nombre impor-tant d’étudiants quittent l’enseignement universitaire sans aucun diplômeprofessionnel, sans la moindre compétence leur permettant de s’insérerdans le marché du travail ? Comment impliquer toute la chaîne des ac-teurs concernés : les gouvernants, les partenaires au développement, lesentreprises publiques et privées, les chefs d'établissement, en insistant surl'importance de l'enseignement supérieur en général et la formation tech-nique et professionnelle en particulier, comme moteur du développementdurable ? Comment accompagner les jeunes diplômés dans leur démarchecréative et susciter chez eux le goût de l’initiative et de la prise en chargepersonnelle. Toutes ces questions, au dénominateur commun (à savoirl’insertion professionnelle des jeunes diplômés ont interpellé les univer-sitaires de 12 pays réunis récemment en séminaire à Nouakchott dans lecadre du projet compétences professionnelles universitaires.Au cours decette rencontre, bien des solutions ont été proposées et discutées.

dynamique (près de 200 millionsd’habitants âgés de 15 à 24 ans (4)génère :Une très forte demande des nou-veaux bacheliers pour l’enseigne-ment supérieur.En 2004, pour 21 pays d’Afriquefrancophone, le nombre d’étudiantspour 1000 habitants était enmoyenne de 3, avec une forte dis-parité. Ce nombre atteindra 69 (4)en 2015. Une forte augmentation du nombrede diplômés de l'enseignement su-périeur : en Afrique subsaharienne,ce nombre a presque triplé entre1999 et 2009, passant de 1,6 mil-lions à 4,9 millions.

Un taux de chômage très élevé

chez les jeunes.

Ce taux s’explique, en partie parl’inadéquation des formations dis-pensées au regard de la structuredu marché de l’emploi.Le secteur public n’arrive plus àrépondre à la demande d’emploi.Quant au secteur privé, il reste tra-ditionnellement peu pourvoyeurd’emplois. Le secteur informel est complète-ment absent de toutes les stratégiesen matière d’emplois, parce qu’ilest méconnu et fermé sur lui-même. Les principaux défis aux-quels sont confrontées lesuniversités africaines sont entre au-tres : les coûts de formation, l’in-suffisance des infrastructures, lemanque de ressources humainesqualifiées, l’absence d’une visionstratégique pour l’enseignementprofessionnel supérieur t la la qua-lité de la gouvernance des établis-sements et les coûts de formation :Les investissements consacrés àl’enseignement par les acteurs dusystème restent généralement limi-tés. Selon une étude de la banquemondiale pour l’Afrique franco-phone, la dépense publique an-nuelle par étudiant s’élevait enmoyenne à 275 $ US, en 2003, (5)

(coûteuse pour une formation gé-nérale mais relativement faiblepour une formation professionnelleonéreuse par essence). Les budgets de fonctionnement fai-bles octroyés par les états sont ra-rement compensés par d’autressources de revenus, notamment desressources propres (frais d’inscrip-tions, prestations de services).

Les infrastructures :

Les universités africaines ne peu-vent plus absorber la demandecroissante des étudiants pour l'en-seignement supérieur. Le nombre croissant d'étudiants re-cevant un diplôme des écoles se-condaires exerce des pressions surla demande de l'enseignement su-périeur.Le taux actuel d'augmentation del'inscription dans l’enseignementsupérieur affiche une croissance de15% (5) par an.La capacité d’accueil est limitéedans les filières professionnellespar manque d’équipements et desalles de travaux pratiques. Les infrastructures universitaires nesont pas non plus adaptées en re-gard du manque d’entretien, del’absence de laboratoires équipésdestinés à la formation profession-nelle spécifiquement, et de la raretéd’ouvrages appropriés dans les bi-bliothèques.Ceci explique que moins de 30 %des étudiants dans des établisse-ments d'enseignement supérieur enAfrique Subsaharienne (4) sontinscrits dans les domaines de l'agri-culture, les sciences, l'ingénierie etla technologie et la part de ce tauxdans les filières professionnelles estencore plus faible.

Les besoins en ressources

humaines :Le recrutement du personnel ensei-gnant est généralement limité. EnAfrique subsaharienne, le rapportélèves/enseignants pour 17 pays à

faible revenu s’étale sur un inter-valle de valeurs compris entre 7 et60 (3). Lorsqu’il a lieu, le recrutement dupersonnel souffre soit de l’absencede critères objectifs, soit de l’appli-cation rigoureuse de ces critères.Le personnel recruté, souventjeune manque de motivation et ilest peu sensibilisé aux méthodes in-novantes de la pédagogie universi-taire, ce qui le rend peu perméableà toutes les innovations, notam-ment aux Technologies de l’Infor-mation et de la Communication.Dans la plupart des pays africains,les objectifs du millénaire pour ledéveloppement, en particulier la ré-duction de l’extrême pauvreté et dela faim et l’éducation pour tous,sont loin d’être atteints. Le manque de vision stratégique etla qualité de la gouvernance sontles principales causes de la médio-crité des formations, notammentprofessionnelles, et leur inadapta-tion au marché de l’emploi.

La Qualité de la gouvernance

Les systèmes d’assurance qualitépermettant de garantir avec suffi-samment de rigueur l’accréditationdes programmes de formation, lecontrôle et l’évaluation des ensei-gnements ne sont pas encore effec-tifs dans nos pays.Les idées de promotion et de ren-forcement du partenariat Univer-sité-Entreprises et du projetd’établissement accompagné parl’Etat, en tant que facteurs de pro-fessionnalisation, sont généreuse-ment évoquées mais rarementtraduites dans la réalité. La professionnalisation dans l’en-seignement supérieur se heurte à denombreux problèmes d’ordre à lafois structurel, organisationnel, pé-dagogique, réglementaire et finan-cier.

B. Diagana( sources USTM)

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Espace AfriquePage 7

La République du Burundi:

Une économie basée sur la culture du café, du thé, du cotonEn incluant les îles, l’Afrique est uncontinent de 30 221 532 km² et peupléd'un milliard d'habitants. Elle est bordéepar la mer Méditerranée au nord, lecanal de Suez et la mer Rouge au nord-est, l’océan Indien au sud-est et l’océanAtlantique à l’ouest. L’Afrique comprend49 pays en incluant Madagascar, et 54 enincluant tous les archipels.Au seuil du mandat du Président de laRépublique M. Mohamed Ould AbdelAziz à la tète de l’Union Africaine nousrevisitons, dans une série d’articles, lesperformances et le potentiel des diffé-rents Etats membres de l’organisationcontinental. Dans l’article ci-après c’estla République du Burundi qui est àl’honneur.

Le Burundi, en forme longue la Républiquedu Burundi, en kirundi Republika y'u Bu-rundi, est un pays d'Afrique de l'est sans accèsà la mer, mais possédant un grand lac (lacTanganyika) situé dans la région des GrandsLacs et entouré par la République démocra-tique du Congo à l'ouest, le Rwanda au nord,et la Tanzanie à l'est et au sud.Le Burundi est une république multi-partite àrégime présidentiel où le Président occupe lescharges de chef de l'État et chef du gouverne-ment. Le pouvoir exécutif est aux mains dugouvernement tandis que les deux chambresdu Parlement (Sénat et Assemblée nationale)partagent le pouvoir législatif avec le gou-vernement.Le Burundi est membre de l'Organisation in-ternationale de la francophonie de même quede l'Assemblée parlementaire de la franco-phonie.L'économie du Burundi est principalementrurale, basée essentiellement sur l'agricultureet l'élevage. La production agricole se répar-tit entre les produits destinés à l'export,comme le café, le thé et le coton, et la culturevivrière. La population dépend à plus de 90% de cette agriculture, qui représente plus de50 % du PIB (800 M.US$ en 1999). L'indus-trie comptait pour 18 % du PNB en 1999, etles services 32 %.La population active a été multipliée par deuxentre 1990 et 1999, passant de 2 millions depersonnes à 4 millions ; et la moitié de la po-pulation active a entre 10 et 14 ans.Les principaux partenaires du Burundi à l'ex-port sont (chiffres estimés pour 1999) l'Alle-magne (17 %), la Belgique (14 %), lesÉtats-Unis (8 %), la Suisse (4 %). Le volumedes exportations représente 32 M.US$ en2000. Le pays importe des produits notamment de-puis la Belgique (20 %), la Zambie (11 %), leKenya (8 %), l'Afrique du Sud (5 %), la

France (4 %) (chiffres estimés pour 2000). Levolume des importations représente 110 M$en 2000, ce qui donne un déficit du commerceextérieur de 78 M.US$.Après une décennie de guerre civile (de 1993à 2002) et une transition de trois ans, le Bu-rundi a organisé une série des premières élec-tions démocratiques post-crise allant defévrier à août 2005. Ces élections ont été re-connues comme exemplaires par les observa-teurs internationaux. Le 22 novembre 2005, le parlement du Bu-rundi adopte un nouveau code pénal pré-voyant l'abolition de la peine de mort ainsique des dispositions de droit internationalcontre le génocide, les crimes contre l'huma-nité et de guerre.

Culture

Au Burundi la culture est fondée sur les tra-ditions locales et influencée par les pays voi-sins. Toutefois, l'importance de la culture aété entravée par de nombreux troubles civils.L'agriculture étant la principale industrie auBurundi, un repas burundais typique se com-pose de patates douces, maïs et haricots. Les langues officielles du Burundi sont lefrançais et le kirundi. Le français reste toute-fois une langue de l'élite, parlée par moins dedix pour cent de la population. Quant au swa-hili, la langue bantoue régionale, il est avanttout parlé par les commerçants et reste cir-conscrit essentiellement aux zones urbaines.Au Burundi, le taux d'alphabétisation est enhausse depuis la loi de 2005 sur la gratuité del'éducation primaire.. La tradition orale estforte et relaie histoire et leçons de vie grâceaux contes, à la poésie et au chant. L'Imigani,l'indirimbo, l'amazina et l'ivyivugo sontquelques-uns des genres littéraires existant auBurundi.

Tourisme

Parc national de la Kibira

Perché sur la crête Congo-Nil avec 40 000hectares de forêt préservée, ce parc est la plusgrande région naturelle encore intacte au Bu-rundi. D’une grande richesse végétale, le parcabrite plusieurs familles de chimpanzés, debabouins, cercopithèques et colobes noirs, ilscourent en tous sens à l’arrivée des visiteursdéfiant toutes les lois de l’équilibre. Les 180km de pistes permettent la surveillance mo-torisée du massif forestier et l’accès facile auxtouristes. On pourra s’enfoncer avec lesgardes du parc dans les sous-bois sombrespour découvrir de l’intérieur les charmes dela forêt primaire, accompagné tout au long dela marche par le chant magnifique des oi-seaux.À l’intérieur du massif se trouve éga-lement une source d’eau thermale. L’accès auparc se fait à travers les immenses plantationsde thé de Teza et Rwegura qui constituentdéjà un véritable spectacle.

Le Parc national de la Ruvubu

Le Parc national de la Ruvubu, situé de part etd’autre de la rivière Ruvubu, encadré de hautsmassifs montagneux, a été libéré de tous seshabitants et rendu à la vie sauvage. Le réseaude pistes de 100 km environ permet d’attein-dre de nombreux observatoires.

Parc national de la Rusizi

La réserve gérée de la Rusizi est proche de lacapitale Bujumbura. Le delta de la Rusizi (sur500 ha) est constitué d’une végétation dePhragmites mauritanus, il est parcouru parquelques familles d’antilopes et par des hip-popotames en quête de pâturage.La palmeraie de la Rusizi (sur la route de Ci-bitoke, à 10 km de Bujumbura) ouvre ses ho-rizons tout aussi exceptionnels. Il existe unevégétation acclimatée à une faible pluviosité(des épineux et des euphorbes) et de majes-tueux palmiers Hyphane bengalensis var ven-tricosa. Au sein de la réserve se trouvent desétangs naturels formés par d'anciens méan-dres de la Rusizi où des centaines d’oiseauxviennent se nourrir de poissons.

Réserve naturelle de Bururi

La réserve naturelle de Bururi couvre une su-perficie de 3 300 ha. C'est une forêt humided’altitude, où ont été identifiés 117 espècesd’oiseaux et 25 espèces de mammifères dansun biotope de grande variété.Située à seulement 33 km de Rumonge parune route allant des bords du lac jusqu'à la ré-serve.Les réserves naturelles forestières de Ru-monge, Kigwena et Mugara sont en coursd’aménagement pour permettre aux chim-panzés et aux cercopithèques d’y trouverassez de nourriture pour s'installer et se re-produire. Il existe une chute d’eau thermale,située dans la réserve de Mugara. Les plagesdu Tanganyika, toutes proches, sont propicesà la baignade.

Réserve naturelle gérée du lac Rwihinda

La réserve naturelle gérée du lac Rwihindaest un véritable sanctuaire pour les oiseauxaquatiques migrateurs qui viennent s’y repro-duire. Tous les oiseaux désormais protégésgrâce à un effort d’aménagement des bordsdu lac, nichent maintenant de plus en plusnombreux sur les îlots verdoyants et les ma-récages tout proches. Les grues couronnées etles hérons vivent ici des jours paisibles. Grâceà des barques mises à la disposition des visi-teurs, il est possible d'approcher, sans les ef-frayer, de la plus grande variété d’oiseauxpossible.

Faille de Nyakazu et chutes de la Karera

Sur le massif de Nkoma situé dans la pro-vince de Rutana au sud-est du Burundi, sedistinguent deux aspects naturels exception-nels. D'une part, les chutes de Karera et d'au-tre part la faille de Nyakazu.Au sud-est du Burundi, dans la province deRutana, commune de Mpinga-Kayove, sur lacolline de Shanga, se trouvent les chutes deKarera. Ces chutes sont orientées du nord ausud et s'étendent sur 142 ha. Elles sont subdi-visées en six branches et réparties sur trois pa-liers. Sur un premier niveau, se trouve unechute principale subdivisée en deux branchesparallèles d'une longueur estimée à 80 m en-viron qui se déverse sur un bassin. Cette chutecomprend plusieurs cascades de tailles diffé-rentes entrecoupées de deux plates-formes. Àl'ouest de cette chute principale se trouve uneautre cascade moins importante de 50 m en-viron. Les eaux de ces deux chutes conver-gent sur un deuxième palier pour former la

troisième cascade qui se déverse sur la vallée.Ces eaux coulent à travers une galerie fores-tière entourée d'une savane à Parinari cura-tellifolia et Pericopsis angolensis et de grandsarbres tels que le Newtonia buchananii. C'està partir de 1980 que les chutes de Karera ontété instituées en aire protégée.La faille de Nyakazu s'ouvre sur la dépressiondu Kumoso. C'est une entaille dans le massifde Nkoma qui surplombe la plaine et se pro-longe à la frontière avec la Tanzanie. Cettefaille est d'origine tectonique récente ets'étend sur 600 ha. Elle présente une structureexceptionnelle et on y trouve des vestiges his-toriques d'un fort allemand.On observe également une chute saisonnièreimposante d'une hauteur de plus de 100 m quise déverse sur une vallée couverte d'une forêtconstituée de différentes espèces notammentEntandrophragma excelsum. Autour de lafaille, il existe une forêt claire à Brachyste-gia. C'est une zone de conservation des arbresde haute altitude qui jouit d'un microclimatparticulier. Les espèces de faune ne sont pastoutes inventoriées, mais on y observe desmammifères et des espèces ornithologiques.Les vestiges du fort allemand constituent unpatrimoine historique avec une structure im-pressionnante.

Pierre de Stanley-Livingstone

« Le docteur Livingstone, je présume ? - Oui,je suis heureux d'être ici pour vous accueillir.» Cela se passait le 25 novembre 1871 à Mu-gere, à une dizaine de kilomètres au sud dusite de la future Bujumbura qui n'allait naîtreque quelques décennies plus tard sous le nomde Usumbura. Une pierre fut érigée sur placepour immortaliser la rencontre entre le célè-bre savant et le jeune reporter Stanley, parti àsa recherche.

Le lac Tanganyika

Le lac Tanganyika, ou Tanganika est l'un desGrands Lacs d'Afrique, deuxième lac africainpar la surface après le lac Victoria, ledeuxième au monde par le volume et la pro-fondeur après le lac Baïkal. Il est le plus pois-sonneux du monde. Ses eaux rejoignent lebassin du Congo puis l'océan Atlantique. Onestime que sa formation remonte à environ 20millions d'années (Miocène). Son nom,Etanga'ya'nia en bembé (ou kibembe), signi-fie « lieu de mélange ». Richard Francis Bur-ton et John Hanning Speke furent lespremiers Européens à l'apercevoir et décidè-rent de conserver son nom d'origine, contrai-rement à l'usage en vigueur à l'époque.Burton s'attribua seul la paternité de la dé-couverte, ce qui brouilla les deux hommes àvie.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

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ENVIRONNEMENT

Changement Climatique

Pour une planète en bonne santé

LLa conséquence de la réduc-tion de la biomasse conduità la réduction de nourriture

dans la chaine alimentaire, ce quientraine une diminution des prisesde pêche. Un autre constat concernela réduction future des populationsde poissons qui sans mesure immé-diate est inéluctable en référence àl’époque d’absence de pêche indus-trielle destructrice, de pollution, oude changement climatique.La planète pâtit de plus en plus del’influence humaine, selon le rap-port du Groupe d’experts intergou-vernemental sur l’évolution duclimat (GIEC). Les gouvernementssont d’accord avec les climato-logues. Le climat change, vite, fort,à cause de nos émissions de gaz àeffet de serre. Et si on continue surce rythme, la planète va changer devisage. C’est le sens de la du rapportélaboré par le GIEC.Les observations du système clima-tique - thermomètres, satellites, na-vires… - convergent vers un constatgénéral : le système climatique évo-lue de plus en plus vite. «L’atmo-sphère et les océans se sontréchauffés, les quantités de neige etde glace ont diminué, le niveau desocéans a monté et les concentrationsen gaz à effet de serre ont aug-menté.» Les températures de l’air etde la surface de l’océan durant «cha-cune des trois dernières décenniesont été successivement plus chaudesà la surface de la Terre qu’aucuneautre décennie depuis 1850». Enoutre, ce réchauffement «de 0,85°Csur la période 1880-2012» concernela quasi-totalité de la surface descontinents et des océans. Ce phéno-mène contraste avec les variationsclimatiques naturelles du derniermillénaire qui montraient des ten-dances opposées en fonction des ré-gions du globe. L’étendue dessurfaces enneigées au printemps del’hémisphère Nord a diminué. Laperte de glace des montagnes et descalottes polaires accélère : le Groen-land a perdu environ 215 milliardsde tonnes de glace par an entre 2002et 2011, et l’Antarctique 147.

Le climat change de plus

en plus vite

Les océans ont stocké plus de 90%de l’énergie supplémentaire du sys-tème climatique depuis 1971, ce quis’est traduit par un réchauffementmarqué en surface et jusqu’à 700mètres de profondeur, et significatifjusqu’à 2 000 mètres. La dilatationthermique des océans et la fonte desglaces continentales et polaires ontprovoqué une accélération de lahausse du niveau marin global quiatteint 3,2 mm par an depuis 1993.La teneur de l’air en gaz à effet deserre continue d’augmenter à un ni-veau «sans précédent depuis aumoins 800 000 ans». La concentra-tion en CO2 a augmenté de 40% de-puis 1750, en raison de l’usage ducharbon, du pétrole et du gaz quis’ajoute à la déforestation. Celle duméthane a augmenté de 150% etcelle du dioxyde d’azote de 20%.Les émissions annuelles de CO2dues au carbone fossile ont atteint«9,5 milliards de tonnes de carboneen 2011, soit 54% de plus qu’en1990». La partie qui est stockéedans les océans provoque leur acidi-fication, une menace pour la vie ma-rine. La partie des émissions stockéedans l’atmosphère intensifie soneffet de serre «de 3 watts par m² en2011 relativement à 1750». Lesétudes des mécanismes qui ont faitévoluer le climat depuis un sièclemontrent que «l’influence humainesur le système climatique est claire»et constitue «la cause dominante duréchauffement observé depuis lamoitié du XXe siècle».

Un futur climatique déterminé

par les choix humains

Les simulations sur ordinateur dusystème climatique futur en fonctionde différents niveaux de concentra-tion en gaz à effet de serre consti-tuent l’outil principal d’évaluationdes risques climatiques provoquéspar nos émissions de gaz à effet deserre. Une trentaine de modèles ontété utilisés par des équipes de paysplus nombreux que pour le rapport2007. Il s’agit de modèles plus sophisti-qués et bénéficiant des progrès dessupercalculateurs.Ces simulations montrent des futurstrès différents en fonction des poli-

tiques conduites. L’inertie du sys-tème climatique fait que même despolitiques de restriction très fortesdes émissions ne peuvent éviter toutchangement climatique.Le seul scénario qui permet de sta-biliser le climat à l’horizon 2100 (dumoins pour les températures de l’aircar le niveau des océans continuerade grimper) suppose que les émis-sions entre 2012 et 2100 doivent selimiter à environ «270 milliards detonnes de carbone». L’ennui, c’estqu’au rythme actuel, cette jauge seraatteinte en moins de trente ans. Etmême en ce cas, ultra-optimiste, latempérature augmentera de 1°C enmoyenne planétaire d’ici à 2100 etl’océan montera de 40 cm. Si onlâche les chevaux-vapeur - avec lapoursuite des tendances actuellesdurant plusieurs décennies - les mo-dèles projettent un climat réchaufféjusqu’à 4,8°C, l’équivalent d’unebascule entre une ère glaciaire etune ère chaude. Sauf que la Terres’y prenait en 5 000 ans. Dans unetelle perspective, les transforma-tions géographiques rapides pour-raient constituer «le principal défide notre temps», soutient le GIEC.

Protéger les points chauds

de la biodiversité

Les « points chauds de la biodiver-sité », sont considérés comme leszones les plus riches mais aussi lesplus menacées de la planète. Laconservation de la biodiversité estun enjeu considérable pour plusieurspays, notamment ceux qui comptentun grand nombre de hotspots dansleur territoire national. L'Agence Française de Développe-ment (AFD), par exemple, est trèsimpliquée dans le Critical Ecosys-tem Partnership Fund dont la fina-lité du fonds est de renforcerl’implication des ONG et de la so-ciété civile dans la conservation etla gestion intégrée d’importants éco-systèmes et habitats dans les hots-pots. Les « hotspots », ou « pointschauds de la biodiversité », sontconsidérés comme les zones les plusriches mais aussi les plus menacéesde la planète. Près de la moitié des espèces deplantes ou encore 35% des espèces

de vertébrés sont endémiques deshotspots. Ces écorégions, au nombre de 34,sont irremplaçables et sont donc deszones prioritaires à préserver.Créé en 2000, le « Critical Ecosys-tem Partnership Fund » (CEPF) estun fonds multi-bailleurs dédié à laprotection des écosystèmes menacésdans ces hotspots.Le Fonds finance des projetsd’ONG opérant dans ces zones pourla conservation ou la gestion dura-ble de la biodiversité. Conservation International, un despartenaires de ce fonds, en est aussile gestionnaire.

Vers une Organisation des Na-

tions unies de l’Environnement

Dans la perspective de l’après-Kyoto, deux voies semblent se des-siner, qui ne sont pas exclusivesl’une de l’autre : un mécanisme definancement et une nouvelle organi-sationinstitutionnelle. A l’échelle mon-diale, les discussions pour l’après-2012, date à laquelle expire leprotocole de Kyoto, ont été relan-cées par la conférence internationalede Nairobi, au Kenya, en novembre2006.Cette conférence, qui réunissait lesreprésentants de 189 pays, dont 165signataires du protocole de Kyoto, apermis de conclure un accord sur lagestion du fonds d’adaptation prévupar le protocole. Ce fonds doit af-fecter une partie des ressources gé-nérées par le mécanisme pour undéveloppement propre au finance-ment de projets destinés à réduireles émissions de gaz à effet de serredans les pays en développement.Ce mécanisme permet à des entre-prises du Nord d’acquérir des droitsà polluer en échange d’investisse-ments qui réduisent les émissions degaz à effet de serre dans les pays duSud, non soumis aux contraintes deKyoto.Déjà, en 2007, deux cents venus de60 pays du monde s’étaient rencon-trés, à Paris en France, pour lancerun appel en faveur de la mobilisa-tion internationale pour la préserva-tion des équilibres écologiques.La rencontre de Paris s’etait fixéepour ambition de créer une ONU de

l’environnement (ONUE), qui auraitpour vocation à prendre la place,avec des pouvoirs et des compé-tences élargis, de l’actuel Pro-gramme des Nations unies pourl’Environnement (PNUE).

Améliorer la gestion des res-

sources environnementales

Les progrès sur les OMD ne peu-vent être soutenus que par une pla-nète en bonne santé.Les questions environnementalesont acquis davantage de visibilitédans le calendrier du développe-ment ces dernières décennies. Laperte des forêts et autres habitats na-turels, la surexploitation des res-sources naturelles, la contaminationpar des produits chimiques et lemanque d’eau salubre et d’assainis-sement dans une grande partie dumonde en développement conti-nuent d’affecter les sociétés et defreiner le développement.Les progrès accomplis dans la réa-lisation des OMD ne perdurerontque si la planète est en bonne santé.Les moyens de subsistance des po-pulations pauvres dépendent large-ment des ressources naturelles et leschangements et fluctuations envi-ronnementaux ont souvent un effetdévastateur sur leurs capacités à sur-vivre, car ils les empêchent d’avoirpleinement accès à des services debase comme l’eau, l’assainissementet l’énergie.Le F-OMD a appuyé 17 pro-grammes qui ont amélioré la gestionlocale des ressources environne-mentales, intégré les principes dudéveloppement durable dans leslois-cadres nationales et renforcé lacapacité d’adaptation des commu-nautés, surtout les populations pau-vres les plus vulnérables auximpacts du changement climatique.Ces programmes ont contribué à laréalisation de l’OMD 7 relatif àl’environnement durable, en parti-culier la cible visant à intégrer lesprincipes du développement durabledans les politiques et programmesnationaux et celle qui cherche àstopper la perte des ressources envi-ronnementales.

Baba D. Traoré

Le site ‘’global change biology’’ a publié, en Décem-

bre 2013, une étude qui a révélé une information im-

portante sur la réduction de la biomasse dans les

fonds océaniques de l’ordre de 5% à l’échelle de la

globalité des océans à l’horizon 2100. Compte tenu

de la diminution déjà observée sur le dernier siècle,

chaque point supplémentaire devient une source

d’inquiétude en raison de l’effet domino qui peut être

induit. Cette étude, qui montre une disparité des ré-

ductions de biomasse des organismes peuplant le

monde océanique, permet de projeter une diminu-

tion pour la plupart des régions, puisqu’on estime

que 80% des habitats et écosystèmes clefs seront af-

fectés, notamment les récifs coralliens, les montagnes

sous-marines, et autres havre de biodiversité. Il est

également suggéré que la taille des organismes ma-

rins se réduise, ce qui corrobore les études sur les

conséquences sur l’acidification des océans.

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Page 9HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ANNONCES

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Nom de l'Autorité contractante: Agence Nationale Tadamoun

Adresse: ZRB Ouest, Tél. : 45243888/45243899, Fax: 4524 39 11, http//www.ant.mr - BP 7985 - Nouakchott

Avis d'Attribution provisoire de marché

Demande de proposition: DP n° 01/CPMPS.SOU/2014

Référence de publication de l'avis deMI: HORIZONS N° 6146 du 03/12/2013

Date de publication de DP: 29/01/2014

Dénomination de marché: Etude géné-rale de barrages en terre, munis d'ouvragesde vidanges et d'évacuation de crues auprofit des populations pauvres dans diffé-rentes wilayas du pays.

Lot 1: Etude générale de barrages en terre,munis d'ouvrages de vidanges et d'évacua-tion de crues au profit des populations pau-vres dans les wilayas du Brakna et duGorgol.

Nombre d'offres reçues: 02

Date d'ouverture des offres financières:24/03/2014

Nom et adresse de l'attributaire provi-soire: SCET -RIM - Ksar Route de l'Aé-roport, ZGE 023 C BP: 40031Nouakchott- Mauritanie

Tél.: 222 45 25 0193 - Fax: 222 45 25 0194

E-mail: [email protected] - Site web :www.scetrim.mr

Montant d'offre retenue provisoirement:vingt trois millions d'ouguiyas (23.000.000UM) en TTC.

Délai d'exécution: Trois (03) mois

La publication du présent avis ouvre ledélai de recours gracieux auprès de laPRMP, en vertu des articles 41 et 42 duCode des Marchés Publics, puis d'un re-cours au Comité de Règlement des Diffé-rends en matière de passation des marchéspublics, placé auprès de l'Autorité de ré-gulation des Marchés Publics, en vertu del'article 53 dudit Code.

Nouakchott le 26/03j2014

Le Président de la Commission de Passation des Marchés des Secteurs

de Souveraineté

Ahmed Salem Ould Abdellahi

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

Nom de l'Autorité contractante: Agence Nationale Tadamoun

Adresse: ZRB Ouest, Tél. : 45243888/45243899, Fax: 4524 39 11, http//www.ant.mr - BP 7985 - Nouakchott

Avis d'Attribution provisoire de marché

Demande de proposition:

DP n° 01/CPMPS.SOU/2014

Référence de publication de l'avis de

MI: HORIZONS N° 6146 du 03/12/2014.

Date de publication de DP: 29/01/2014

Dénomination de marché: Etude généralede barrages en terre, munis d'ouvrages devidanges et d'évacuation de crues au profitdes populations pauvres dans différenteswilayas du pays.

Lot 3: Etude générale de barrages en terre,munis d'ouvrages de vidanges et d'évacua-tion de crues au profit des populations pau-vres dans la wilaya du Tagant.

Nombre d'offres reçues: 02

Date d'ouverture des offres financières:

24/03/2014

Nom et adresse de l'attributaire provi-

soire: ESABR /GID

N° 813 Ksar Ouest - Nouakchott -

Mauritanie

Tél. : 25 29 51 25 - 2243 8834

E-mail: [email protected]

Montant d'offre retenue provisoirement:quatorze million neuf cent quatre vingt dixsept mille neuf cent quatre Ouguiyas(14997904 UM) en TTC

Délai d'exécution: Deux (02) mois

La publication du présent avis ouvre ledélai de recours gracieux auprès de laPRMP, en vertu des articles 41 et 42 duCode des Marchés Publics, puis d'un re-cours au Comité de Règlement des Diffé-rends en matière de passation des marchéspublics, placé auprès de l'Autorité de ré-gulation des Marchés Publics, en vertu del'article 53 dudit Code.

Nouakchott le 26/03/2014

Le Président de la Commission

de Passation des Marchés des Secteurs

de Souveraineté

Ahmed Salem Ould Abdellahi

AVIS D'APPEL D'OFFRES

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) lance un appel d'offresouvert pour l'acquisition du matériel électoral en 3 lots pour les élections présiden-tielles de 2014 :

Lot 1: cachets de vote auto encreur «a voté» et encre indélébile

Lot 2 : lampes, kits, malles , banderoles, gilets

Lot 3 : isoloirs et scellés

La fourniture se fera conformément aux spécifications techniques jointes.

Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un lot ou à tous les lots

Le dossier d'appel d'offres peut être retiré auprès du secrétariat de la commission des marchés (DAF) , contre le payement d'un montant de 50000 UM auprès du chefcomptable de la CENI .

Le montant de la garantie de l'offre est compris entre 1% et 2% du montant de l'offre Les offres devront être déposées au plus tard le 24 Avril 2014 avant 11 H , (heure lo-cale), au siège de la CENI à l'adresse suivante:

Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante

(CENI), BP 4550, 230 Av. Moktar OULD DADDAH et porter la mention «appel

d'offres acquisition matériel électoral»

Toute offre parvenue après les date et heure ci-dessus mentionnés sera rejetée. Les of-fres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui le sou-haitent le 24/0412014 à 12 heures (heure locale).

Le Président de la Commission des Marchés

Commission Electorale Nationale Indépendante

AVIS D'APPEL D'OFFRES

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) lance unappel d'offres ouvert pour l'impression des documents et imprimésélectoraux en un seul lot pour les besoins de l'élection présidentiellede 2014.

Le dossier d'appel d'offres peut être retiré auprès du secrétariat de lacommission des marchés (DAF) , contre le payement d'un montant de50000 UM auprès du chef comptable de la CENI .

Les offres devront être déposées au plus tard le Dimanche 27 Avril2014 avant 11 H , (heure locale), au siège de la CENI à l'adresse sui-vante:

Monsieur le Président de la Commission Electorale Nationale In-

dépendante (CENI), BP 4550, 230 Av. Moktar OULD DADDAH

et porter la mention «appel d'offres impression documents et im-

primés électoraux »

Toute offre parvenue après les date et heure ci-dessus mentionnés serarejetée. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui le sou-haitent le 27/04/2014 à 12 heures (heure locale).

Le Président de la Commission des Marchés

Commission Electorale Nationale Indépendante

Page 10: e Le Président de la République regagne Nouakchottfilefr.ami.mr/pdf/6225.pdf · Chinguitt et Al Watania ... Mansour, qui a souhaité la bienve-nue à tous au prochain sommet qui

Page 10HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014ANNONCES

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Page 11HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

ANNONCES

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/Cabinet/MDRAdresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP : 170

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE

Numéro du marché: N°0090/F/17/CPMP/SR/CABINET/MDR/2014

Numéro du marché:

Dénomination du marché: Acquisition de 19 véhicules 4x4 double cabine 4x4 lot 1

Nombre d'offres reçues: 02

Date de l'attribution provisoire: 11/02/2014

Nom et adresse de l'attributaire définitif: Société CGA, Tél: 45255572,

Fax: 45255507, BP : 4726, NIF: 30700067, CF: 2650, CC: 834949 C, Ksar, NKTT,

MAURITANIE

Montant de l'offre retenue définitivement: 179 778 000 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: Immédiat

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 47du ode des

Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15 jours calendaires suivant la notification

du marché.

Nktt, le 23/03/2014

La PRMP / CPMP / SR

Ahmed Salem Ould BOUBOUTT

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/Cabinet/MDRAdresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP : 170

AVIS D'ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE

Numé'ro du marché: N°0091/F/18/CPMP/SR/CABINET/MDR/2014

Numéro du marché:

Dénomination du marché:Acquisition d'un (01) véhicule station wagon 4x4 lot2

Nombre d'offres reçues: 02

Date de l'attribution provisoire: 06/02/2014

Nom et adresse de t'attributaire définitif: Toyota Mauritanie, Adresse, Ksar, KT, BP

: 1517, Tél:45254730,NIF:30700113.

Montant de l'offre retenue définitivement: 19 423 347 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: Immédiat

La publication du présent avis est effectuée en application de l'Article 47du Code des

Marchés publics. Elle doit intervenir dans 15 jours calendaires suivant la notification

du marché.

Nktt, le 23/03/2014

La PRMP / CPMP / SR

Ahmed Salem Ould BOUBOUTT

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/Cabinet/MDRAdresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP : 170

Avis d'Attribution provisoire de marchéNumero du DAON: 34/CPMP/SR/Cabinet/MDR/2013

Date de publication de l'Avis d'appel d'Offres et additif: 04/12/2013 et 23/12/2013

Numéro du marché:

Dénomination du marché: Acquisition d'un (01) véhicule station wagon 4x41ot2

Nombre d'offres reçues: 02

Date d'ouverture des offres: 09/01/2014

Nom et adresse de ('attributaire provisoire: Toyota Mauritanie, Adresse, Ksar, KT,

BP : 1517, Tél:45254730,NIF:30700113.

Montant de l'offre retenue provisoirement: 19 423 347 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: Immédiat

La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 duCode des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règle-ment des Différends de l'Autorite de Régulation des Marchés publics, en vertu del'Article 53 dudit Code.L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immediatementaprès l'approbation de l'attribution.

Nktt, le 18/02/2014

La PRMP / CPMP / SR

Ahmed Salem Ould BOUBOUTT

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/Cabinet/MDRAdresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP : 170

Avis d'Attribution provisoire de marchéNumero du DAON: 34/CPMP/SR/Cabinet/MDR/2013

Date de publication de l'Avis d'appel d'Offres et additif: 04/12/2013 et 23/12/2013

Numéro du marché:

Denomination du marche: Acquisition de 19 véhicules 4x4 double cabine 4x4 lot1

Nombre d'offres reçues: 02

Date d'ouverture des offres: 09/01/2014

Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Société CGA, Tél: 45255572, Fax:45255507, BP : 4726, NIF: 30700067, CF: 2650, CC: 834949 C, Ksar, NKTT, MAU-RITANIE

Montant de l'offre retenue provisoirement: 179 778 000 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: Immédiat

La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 duCode des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règle-ment des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu del'Article 53 dudit Code.L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiatementaprès l'approbation de l'attribution.

Nktt, le 18/02/2014

La PRMP / CPMP / SR

Ahmed Salem Ould BOUBOUTT

Page 12: e Le Président de la République regagne Nouakchottfilefr.ami.mr/pdf/6225.pdf · Chinguitt et Al Watania ... Mansour, qui a souhaité la bienve-nue à tous au prochain sommet qui

Page 12HORIZONS N° 6225 DU JEUDI 27 VENDREDI 28 SAMEDI 29 MARS 2014

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

Football / championnat national DI / 2013-2014

La dernière journée se joue

ce week-end

La 14ème journée et dernière jour-née du championnat national de pre-mière division, saison sportive2013-2014, se joue vendredi et sa-medi prochains à Nouakchott, àRosso et à Kiffa.Au programme de cette journée,quatre matchs sont prévus dontdeux se jouent à l’Office du Com-plexe Olympique de Nouakchott.Les deux autres se refouleront àKiffa et Rosso.A l’Office du Complexe Olympique,en première heure, l’Acs Ksar,deuxième de la poule B, défendrases buts contre l’Asc Armée natio-nale qui mettra son talent à contri-bution pour s’imposer aux protégésde Diop Babacar dit Ndiobbo. Lesmilitaires, situés au milieu du ta-

bleau, peuvent l’emporter face àl’Acs Ksar et finir en deuxième ouen troisième place.En deuxième heure, FC TVZ, le seulclub de la poule B à ne pas avoirsubi de défaite, sera aux prises avecl’Asc Kédia de Zouérate. L’entrai-neur Giresse aura à assurer la vic-toire face à l’Asc Kédia pourcreuser l’écart avec l’Acs Ksar.Au Stade Ramdane de Rosso, leNadi Sporting Trarza qui est au basdu tableau recevra l’Asc Tidjikja(avant-dernier de la poule A). Lesdeux clubs n’ont pas été compétitifsau titre de la saison en cours. Il enrésulte qu’ils risquent fort de chuteren division inférieure, la saisonprochaine. A Kiffa, Itihad Assabarecevra le FC Nouadhibou, un gros

calibre, en principe qui a intérêt àfaire valoir son talent face aux Kif-fistes, cinquièmes de la poule A.Samedi 29 mars, les deux derniersmatchs du championnat de la saisonseront joués.A l’Office du Complexe Olym-pique, en première heure, l’AsacConcorde, en tête de la poule A avec27 points, va rencontrer l’Asc Snimde Nouadhibou ; une défaite de ceclub peut profiter à son rival, le FCNouadhibou qui pourrait se hausserà la 2ème place, au sein de la pouleA.En deuxième heure, l’Asc Garde na-tionale, peut lotie dans la poule A,sera confrontée au nouveau dur duTrarza, Asc Guemeul de Rosso dé-terminée à finir en beauté.Programme de la journée :

Vendredi à l’OCO :

En 1ère heure, Acs Ksar –AscArméeEn 2ème heure, FCTVZ - AscKédiaA Rosso en 2ème heure, Nadi Spor-ting Trarza – Asc TidjikjaA Kiffa, en 2ème heure, Acs Ksar –Asc KédiaSamedi à l’OCO :

En 1ère heure, Asac Concorde – AscSnimE, 2ème heure, Asc Garde – AscGuemeul.

Sidi-Brahim

Coupe du Monde / Brésil 2014Les étoiles d'Asie veulent briller

À deux mois et demi du coup d'en-voi de la Coupe du Monde de laFIFA, Brésil 2014™, les candidats àune place en sélection ne s'épargnentaucun effort pour être inclus dans laliste des heureux élus. En Asie, laLigue des champions de l'AFC four-nit une scène particulièrement bienexposée pour montrer leur talent auxsélectionneurs nationaux.L'international argentin Walter Mon-tillo, aligné dans le onze de départde l'Albiceleste en lieu et place deLionel Messi contre la Colombielors des qualifications sud-améri-caines pour Brésil 2014 l'année der-nière, ne cache pas ses ambitions. À29 ans, le milieu de terrain est portéaux nues par les médias et les sup-porters argentins à la faveur de sestrès bonnes personnes performancesdepuis qu'il a rejoint le club chinoisShandong Luneng au début de lasaison. "Il est évident que j'aimeraisretrouver l'Argentine et représentermon pays à la Coupe du Monde".."J'ai pris part à deux matchs des éli-minatoires mais malheureusement,je n'ai pas été appelé pour les der-niers rendez-vous. J'espère pouvoirretrouver ma place grâce à mes per-formances avec Shandong Luneng."Au Brésil, il pourrait croiser son an-cien coéquipier à Santos, Neymar,titulaire à la pointe de l'attaque dupays hôte. "J'ai eu la chance de joueraux côtés de Neymar. C'est l'une destrois plus grandes stars du monde,avec Messi et Cristiano Ronaldo",estime le milieu de terrain, vain-queur récemment 3:1 sur le terrain

de Cerezo Osaka à l'occasion de sadeuxième sortie sur la scène asia-tique. "J'ai énormément appris à soncontact. Il est une formidable sourced'inspiration pour mon retour enéquipe nationale." Yoichiro Kaki-tani, 24 ans, essaie quant à lui defaire son trou dans une équipe duJapon riche en stars. L'attaquant deCerezo Osaka a été la grande révé-lation de la dernière Coupe est-asia-tique de l'EAFF, dont il a terminémeilleur buteur avec trois réalisa-tions. Avec son club, il a inscrit troisbuts en autant de sorties sur la scèneasiatique, dans un groupe relevé oùl'on trouve également Pohang Stee-lers et Shandong.Kim Younggwon est quant à lui l'undes piliers de la défense de Guangz-hou Evergrande. La formation en-traînée par Marcello Lippi a biendébuté sa campagne pour essayer deconserver sa couronne asiatique. Ce-pendant, pour obtenir une place dansle groupe retenu par Hong Myung-Bo pour la Coupe du Monde, KimYounggwon va devoir en finir avecses problèmes récurrents de forme etde blessures. "C'est une grosse annéepour moi, aussi bien en club qu'enéquipe nationale. Je prie pour conti-nuer sur cette forme-là et ne plusêtre blessé", confie-t-il à FIFA.com.Son compatriote Kim Shinwook alui aussi débuté la Ligue des cham-pions de l'AFC 2014 sur les cha-peaux de roues, avec un UlsanHyundai qui aimerait bien recon-quérir le titre suprême des clubs enAsie, qu'il avait gagné il y a deux

ans. Pour l'instant, Ulsan est en têtede son groupe et Kim Shin-Wook atrouvé le chemin des filets à deux re-prises. Le milieu de terrain Ha Dae-sung s'est de son côté distingué avecBeijing Guoan en marquant pourrapporter un bon nul (1:1) de San-frecce Hiroshima.Ailleurs, l'ancien capitaine de l'Aus-tralie U-23 Mark Milligan a joué ungrand rôle dans le bon début de par-cours de Melbourne Victory, qui adéjà pris quatre points, dans ungroupe où figurent égalementGuangzhou et Jeonbuk Motors. Soncoéquipier en sélection AlexBrosque a pour sa part débuté lesdeux premiers matchs d'Al Ain, quipointe actuellement à la premièreplace de son groupe devant Lekh-wiya et Al Ittihad. de stars confir-mées. Le capitaine ghanéen AsamoahGyan reste dans une forme excep-tionnelle devant les filets adverses,qu'il a déjà fait trembler à quatre re-prises au cours des trois premiersmatchs d'Al Ain. Après son arrivéeen début d'année, l'international ita-lien Alessandro Diamanti a rapide-ment acquis un statut de star àGuangzhou. L'ancien capitaine deBologne a marqué deux des quatrebuts de la remontée de son équipe, àdomicile contre Melbourne Victory,Guangzhou étant mené 2:0 avant des'imposer 4:2. Lors de la deuxièmejournée, il a inscrit le seul but de sonéquipe sur le terrain de Yokohama FMarinos (1:1) d'un coup franc su-blime.

Le Jeudi Littéraire

Les Antigone mauritaniennes.Contrairement à la première figure féminine de la littérature mauritanienne fran-cophone, Rellâ , qui se distingue par sa docilité, son respect incommensurabledes us et coutumes, sa quête immodérée de l’honneur, sa soumission inébranla-ble à ses parents, les héroïnes de Moussa Diagana et de Beyrouk refusent de sesoumettre à la tradition, cette vieille complice des hommes pour ravaler lesfemmes au rang d’êtres irresponsables. Leur rébellion contre toute forme de do-mination passe d’abord par l’affrontement de leurs propres parents qui caution-nent sciemment ou non tous les complots ourdis par les autorités en place, KayaMaghan et ses prêtres dans La Légende, Bechir le Chef de tribu des Oulad Ayattdans Et le Ciel. C’est même avec une rare violence que l’une et l’autre héroïnesaffirment leur détermination, prêtes à tout, même au reniement et au déshon-neur. L’honneur, pour ainsi dire, ne les a jamais intéressées. Ce qui importe pourelles, c’est leur liberté :« Je suis Lolla et je n’appartiendrai ni aux tentes blanches des seigneurs des sa-bles ni au mobilier cossu des citadins parvenus. Je me pavanerai libre, dans lavoie parfumée que mes yeux, que mes seins, que tous mes appas charnels ontfrayé. Je continuerai à puiser à pleines mains dans la vie que je me suis donnée.Un monde qui n’appartient qu’à moi, qui n’obéit qu’au seul vent de ma fan-tasque volonté.» (Et le Ciel p23)A la volonté de s’affranchir de toute tutelle, il y a également celle de ne plus êtreun quelconque objet pour « meubler » les désirs des uns et des autres. Le voca-bulaire utilisé et les effets qui découlent du langage imagé montrent à quel pointLolla veut battre en brèche la légendaire retenue langagière qui a cours sous lestentes du campement où un enfant n’a pas le droit de regarder dans les yeux sonpère et encore moins lui tenir des propos qui frisent l’érotisme. Sia, dans La Lé-gende, va plus loin en ce sens qu’elle se dénude partiellement devant son pro-pre père pour lui signifier sa révolte lorsque ce dernier lui a annoncée la décisionde l’assemblée de Wagadu. Très subversive, mais s’exprimant dans un langagevolontairement provocateur, elle tourne par une dérision métonymique tous leshommes, dont l’obsession sexuelle et la perversité seraient leurs seules raisonsde vivre :« Regarde-moi, père, (…) Vois donc ces jeunes seins, denses et chauds commedes galettes de maïs (…) Touche-les, caresse, caresse-les, sens comme ils sontdoux. Ecrase-les dans ta main ! Ne suis-je pas ton sang, ne suis-je pas à toi ?Prends-moi donc ! (…) Regarde ces jambes fines et nerveuses, ces cuissesdouces et voluptueuses, impatientes de vouloir couler le sang de la virginité.(…) Viens ! Qui suis-je, sinon une femme parmi tant d’autres, un mouton parmiles moutons.» ( La légende P 36 » Sia, refusant d’être un mouton, et Lolla un objet, les deux héroïnes rejettent touteidée d’animalisation et d’objectivation de la gent féminine par les hommes. Deshommes qui vont même être déchus de leur statut de père qu’ils ne méritent plus« Je ne suis plus ta fille, Yatabéré, et tout l’honneur est pour moi » jette Sia à lafigure de son père, qu’elle apostrophe par son propre nom, ultime geste d’auto-soustraction du cercle familial. Cependant la révolte des filles est aussi motivéepar l’insouciance des pères, attirés par l’appât du gain et la quête des honneurs.Face à la douleur de leurs filles condamnées au sacrifice ou à un mariage «contre-nature », les pères ne voient que le parti qu’ils pourraient tirer de ces «affaires ». C’est du moins, ce qui nous fait sous-entendre Lolla lorsqu’elle dit :« Mon père ! Mon père s’est vu comblé dans ses rêves quand Bechir a demandéma main. Il s’est imaginé adoubé par les grandes familles du désert il a cru voirles honneurs pleuvoir sur sa tête. Il a vu s’élargir sa tente. Il a senti sur ses che-veux blancs la caresse du divin. Il s’est vu possédant un immense cheptel et lerespect de toute la tribu.» (Et le Ciel p 25).Il en est de même dans La Légende où Sia ironise sur la compensation obtenuepar son père de la part de Kaya Maghan en échange de sa personne. Le sarcasmede Sia va atteindre son paroxysme en faisant savoir à son père qu’elle regrettede ne pas être plus corpulente, pour que la quantité d’or destinée au géniteur soitplus conséquente , et c’est sans ambages qu’elle le dit à Yataberé : « Dis-lui (Kaya Maghan) que je le remercie pour le cadeau qu’il te fait de l’équi-valent de mon poids en or, et que je regrette seulement une chose, c’est que tune m’aies pas engraissée un peu plus. » (La légende p37).Entre Sia et Lolla, le parallélisme se trouve jusque dans l’épilogue tragique deleur récit. A la fin des deux œuvres, les deux héroïnes vont sombrer dans unesorte de folie, mais une folie salutaire, salvatrice, avons-nous envie de dire, carelles prouvent à quel point, elles restent fidèles à leurs amis les fous, Kerfa etMoulaye, mais aussi, elles soulignent la nécessité de la présence des fous dansla société, car ils en sont les véritables régulateurs. Et en tant que tels, ils de-viennent leur alter ego, comme l’a si bien résumé Sia « Les fous n’ont pas d’his-toire. Les femmes non plus » (La Légende p 62). D’ailleurs en osant affronterles autorités, Sia et Lolla ont clairement renoncé à tout statut que la hiérarchiesociale aurait pu leur conférer ; elles ne sont plus femmes, ni épouses encoremoins fiancées. Le seul statut qui vaille pour elles, c’est celui de la liberté, de laparole conquise, de la parole vraie. En étant folles, elles incarnent aussi l’espoirdu peuple, car si celui-ci a juste peur de la parole de l’autorité, il aime celle dufou, en revanche. Et comme l’écrit Dany Toubiana : « Kerfa puis Sia (Lolla et Maoulaye), en s’acceptant comme fous et en le re-vendiquant haut et fort, deviennent les instruments d’une puissance supérieureà tout pouvoir politique. Aliénés par " décret national", théoriquement en de-hors de tout statut social et privés de parole officielle, ils continuent à démon-trer les rouages, à dénoncer les malversations de cet ordre apparent et deviennentl’incarnation de la subversion.»A travers les paroles qu’ils prêtent à Kerfa et Moulaye d’une part et à Sia etLolla d’autre part, Moussa Diagana et Beyrouk soulignent le paradoxe d’uneMauritanie, d’une Afrique qui ont un désir profond de liberté et ce en dépit deleur marginalisation économique et de leurs pouvoirs politiques despotes. Donc,les fous sont une bouée de sauvetage par laquelle il faut nécessairement passerpour pouvoir dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Dr. M’bouh Seta DIAGANAMaître de conférences

Université de Nouakchott – Mauritanie

D’un texte à l’autre : La légende du Wagadu

vue par Sia Yatabèré de Moussa Diagana et

Et Le Ciel a oublié de pleuvoir de Beyrouk.

Histoires parallèles et destins croisés.

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