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DIRECTION REGIONALE AFRIQUE Immeuble Grunitzky Akofala, Aflao-Gakli Quartier Djidjoté, 01 BP 1385 01 Lomé – TOGO Té.l : + 228 22 50 74 79 Fax : + 228 22 50 28 49 [email protected] www.afrique.aide-et-action.org www.facebook.com/aideetaction.afrique

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DIRECTION REGIONALE AFRIQUE

Immeuble Grunitzky Akofala, Aflao-GakliQuartier Djidjoté,01 BP 1385 01 Lomé – TOGOTé.l : + 228 22 50 74 79Fax : + 228 22 50 28 49Aeaiafrique.dra@aide-et-action.orgwww.afrique.aide-et-action.orgwww.facebook.com/aideetaction.afrique

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SOMMAIRE

1-CHIFFRES CLES ............................................................... 5

2- SIGLES ET ABREVIATIONS ..................... ......................... 6

3- MOT DU PRESIDENT ..................... ..................... ........... 7

4- MOT DU DIRECTEUR REGIONAL ........................................ 8

5- NOTRE IDENTITE ..................... ..................... .............. 10

6- CONTEXTE D’INTERVENTION ..................... .................... 12

7- NOTRE MISSION ........................................................... 13

8- FOCUS PROJETS PHARES ............................................... 16

9- PAROLE AUX ACTEURS................................................... 22

10- DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES.............................. 26

11- COMMUNICATION ET INFLUENCE................................... 28

12- VIE ASSOCIATIVE ET GOUVERNANCE............................. 29

13- FINANCES................................................................... 30

14- RESSOURCES HUMAINES.............................................. 32

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Des élèves dans une école en paillottes avant sa reconstruction par le PAUET-Madagascar.

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1. LES CHIFFRES CLES DE 2016

10 Pays d’interventionBénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée,Madagascar, Mali, Maroc, Niger, Sénégal,Togo.

6 Pays « observateurs »Burundi, Iles de la Réunion, RépubliqueDémocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie,Union des Comores.

Les pays «observatoires» sont ceux où la vie associative est active avec le mouvement de bénévoleset la présence de membres de l’Assemblée Générale de AEAI Afrique, tremplin pour le plaidoyer etle développement des projets.

Les pays d’intervention concernent les pays où nous développons des projets et où nous menonsdes actions de collecte.

Nombrede salariés

dont 60 % sur lesprojets

146

Nombre debénévoles

159

Nombre deprojets

25

Nombred’écolestouchées

2 737

Nombre d’enfants/écoliers/jeunes

touchés

566 892

Nombrede collectivités

touchées

97

Nombre dedossiers de parrainage

actifs

11 791

Budgetglobal

10.930.000 £

Budget consacré

aux projets

8.130.000 £

Budgetconsacréaux frais

de collecte

110.000 £

Montant desfinancementsinstitutionnels

3.770.000 £

Budget consa-cré aux frais

de fonctionne-ment

240.000 £

Montantdes

finance-ments privés

560.000 £

Montant desressources

propres

3.470.000 £

Budgetréalisé

8.480.000 £

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- AC2A : Appui à l’Amélioration des Conditionsd’Accueil et d’Apprentissage des élèves de lamaternelle et du primaire

- AC3ED : Action Commune Eau EnvironnementEducation pour Demain

- ADEA : Association pour le Développementde l’Education en Afrique

- AEAI : Aide et Action International- AEPA : Approvisionnement en Eau Potable

et Assainissement- AFD : Agence Français de Développement- AGR : Activités Génératrices de Revenus- AME : Association des Mères Educatrices- AME : Association des Mères d’Elèves- ANE : Assises Nationales de l’Education- APC : Apprendre Pour Changer- APE : Association des Parents d'Elèves- APENF : Association pour la Promotion

de l’Education Non Formelle- ARD : Agences Régionales de Développement- ARL : Apprentissage Rapide de la Lecture- ASL : Apprentissage Systématique de la Lecture- ATIC : Apprendre par les Technologies

de l’information et de la Communication- AUF : Agence Universitaire de la Francophonie - CEG : Collège d’Enseignement Général- CGDES : Comité de Gestion Des Etablissements

Scolaires- CI : Cours d’Initiation- CN/EPT/BF : Coalition Nationale pour l'Education

Pour Tous/ Burkina Faso- COGEP : Comité de Gestion des Ecoles Primaires- COGRES : Comité de Gestion des Ressources des

Etablissements Scolaires- COMESA : Common Market for Eastern

and Southern Africa- CP : Cours Préparatoire- CP : Conseiller Pédagogique- CVC : Compétences de Vie Courante- DPE : Direction Préfectorale de l’Education- EPT : Education Pour Tous- EAE : Ecole Amie des Enfants- EQAmE : Ecole de Qualité Amie des Enfants- FEFFI : Comité de gestion de l’école - FSM : Se Former à la Vie- GAR : Gestion Axée sur les Résultats- GDE : Gouvernement Des Enfants- GLPE : Gouvernance Locale Participative et Projet

d’Ecole- GPRS : Appui à la maîtrise d’ouvrage communau-

taire pour la construction de bâtiments scolaires- GRH : Gestion des Ressources Humaines- GS : Gouvernement Scolaire - IEP : Inspection de l’Enseignement Primaire- IEPP : Inspection des Enseignements Préscolaire et

Primaire- MAM : Micro finance- Alphabétisation – Maraîchage- MEN : Ministère de l’Education Nationale- MENA : Ministère de l'Education Nationale et de

l'Alphabétisation

- NECS : Niger Education and Community Strenthening- NFQE : Normes Fondamentales pour la Qualité de

l’Education- ODD : Objectifs de Développement Durable- ONU : Organisation des Nations Unies- PACTE : Projet d’Amélioration des Conditions de Tra-

vail et d’Apprentissage des Elèves et des Enseignants- PACETEM : Accès à l’Education pour Tous les Enfants

au Mali dans la région de Mopti- PADOE3 : Programme d’Amélioration et de Diversifi-

cation de l’Offre Educative en Afrique de l’Ouest- PAEBCA : Projet d’Appui à l’Education de Base en

Casamance- PAGE : Programme d’Amélioration de la Gestion

Participative de l’Ecole- PAQAMA : Projet Amélioration de l’Accès, la Qualité

et la gouvernance de l’éducation fondamentale secon-daire

- PAREC : Projet d’Appui à la Réforme des Ecoles etCollèges

- PA-SNMF : Plan d’Action Stratégique National de laMicro finance

- PAUET : Projet d’Appui d’Urgence au programmeEducation pour Tous

- PAV : Plan d’action volontariste- PEDVI : Éducation pour le développement

de la vallée d’Imlil - PDES : Programme de Développement Economique

et Social- PF/CGDES : Point Focal/ Comité de Gestion Des

Etablissements Scolaires- PF/SCOFI : Point Focal/Scolarisation des Filles- PN-AEPA : Programme National d'Approvisionne-

ment en Eau Potable et d'Assainissement- PND : Plan National de Développement- POUPEE : Appui à l’amélioration de la prise en

charge de la petite enfance en milieu familial à Ba-mako-Senou

- PRODEC : Programme Décennal de développementde l’Education

- PROJEG : Programme concerté de Renforcementdes Organisations de la société civile et de la Jeu-nesse Guinéenne

- PSEF : Programme Sectoriel pour l’Education et laFormation

- PTDE : Plan Triennal de Développement de l’Ecole- PUD : Projet Urgence Diffa- REFLECT : Regenerated Freirean Literacy through

Empowering Community Techniques- ROCARE : Réseau Ouest et Centre Africain sur la

Recherche en Education- SDR : Stratégie de Développement Rural- SMA : Semaine Mondiale d’Action pour l’éducation- SOLIDE : Solidarités Locale et Internationale pour le

Développement par l’Education- TBS : Taux Brut de Scolarisation

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2. SIGLES ET ABREVIATIONS

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Sans répit et sans relâche,Aide et ActionInternational poursuit à

travers tout le continent africainsa mission sociale consistant à« faire progresser la cause del’éducation pour tous et partoutmême dans les régions ensituation de crises, d’urgence etavec des populations enmigration ». Ce qui permet à Aideet Action de contribuer à laconstruction du développementde l’Afrique. Aussi, travaillons-nous chaque jour, pourpermettre à chaque enfant d’allerà l’école et de terminer sascolarité afin qu’il puisse déciderde son avenir pour mieux jouerson rôle de citoyen et d’acteurvéritablement engagé pour ledéveloppement de son pays. C’estla raison pour laquelle nousdemeurons convaincus quel’éducation et la formation sontune responsabilité collective etindividuelle. Mais il ne suffit pas dele proclamer, il faut continuer àagir.

2016 a été l’année de lacontinuité dans l’action. Certesquelques projets sont clôturésmais de nouveaux projets ont étéouverts dans nos domainesd’expertises: accès/qualité del’éducation, planification etgestion locale de l’éducation,formation et insertionprofessionnelles des jeunes,petite enfance, accès à l’eaupotable/hygiène etassainissement, autonomisationéconomique des femmes etl’alphabétisation, scolarisationdes filles …

Nos actions dans les projets onttouché des milliers d’enfants, defemmes et de jeunes.

Ce qui renforce leur participationau développement social etéconomique dans leur milieu etdans leur pays. Malgré ladétérioration du climatsécuritaire dans plusieurs paysd’intervention, Aide et Action estrestée mobilisée et engagée pourrelever le défi de l’éducation dequalité pour tous, avec le soutiende nombreux partenaires. Ceux-cinous ont accordé et renouveléleur confiance, permettant ainsi àl’action sur le terrain de seréaliser dans de meilleuresconditions.

Le Conseil d’Administrationd’Aide et Action InternationalAfrique renouvelle, par ma voix,sa gratitude :

- à toutes/tous celles ou ceuxqui nous soutiennenttotalement, fidèlement etgénéreusement dans notrenoble mission;- à l’ensemble des salariés de larégion pour leur engagement etleur professionnalisme dans laréalisation de la mission socialed’Aide et Action au profit demilliers d’enfants, de femmes etde jeunes en Afrique. J’invite lespartenaires potentiels,institutionnels et privés, à agiravec nous, pour faire de l’accèsà une éducation de qualité pourtous, une réalité en Afrique.

Je vous souhaite une bonnelecture.

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3. MOT DU PRéSIDENT

M. Mama Djibril DEBOUROU

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Al’instar des années précédentes, Aide et Action a poursuivi laréalisation de sa mission sociale sur le terrain.

En 2016, au total 25 projets ont été mis en œuvre dans 10 paysd’intervention. Notre action a touché globalement et directement 839881 personnes dont 566 892 enfants/écoliers/jeunes, 2737 écoles,97 collectivités locales, etc.

Nous avons procédé avec engagement à la signature de nouvellesconventions dont entre autres le projet « Appui à l’Amélioration desConditions d’Accueil et d’Apprentissage des élèves de la maternelle etdu primaire (AC2A) » dans 8 communes au Bénin et le « ProjetAmélioration de l’Accès, la Qualité et la gouvernance de l’éducationfondamentale secondaire (PAQAMA) » au Mali. Ce qui permet derenforcer notre portefeuille de projets Afrique avec un financementgaranti malgré un contexte international peu favorable à la mobilisationdes ressources.Par ailleurs, dans la mise en œuvre de notre mission sociale, noussommes confrontés à des contraintes externes. Il s’agit notammentdes mouvements sociaux liés aux grèves des enseignants dans laplupart des pays d’intervention et qui retardent la réalisation desdifférents planning d’activités dans les écoles et avec les enseignants,élèves et parents d’élèves. Il s’agit également des répercussions de lacrise sécuritaire et multidimensionnelle au Mali liée à l’extrémismereligieux. Cette crise sécuritaire est surtout l’œuvre de la secteislamiste « Boko Haram » et ses différentes ramifications au Niger, auBurkina Faso et les autres pays du Sahel ainsi que certains pays côtiersde l’Afrique de l’Ouest.

Enfin, 2016 a été également une année de bilan de notre planificationtriennale 2014-2016 qui nous a permis de tirer des leçons pour seprojeter sur une planification 2017-2019 tout en consolidant nosexpériences réussies.

Tout ceci a été possible grâce d’une part à un engagement et unemotivation de l’ensemble des bénévoles et salariés de la région etd’autre part à la mobilisation, la fidélisation, le soutien financier et lamutualisation d’expertises avec les différents partenaires autour de lacause portée par la mission sociale d’Aide et Action.

C’est la raison pour laquelle nous partageons à travers ce rapport nosréussites avec tous les partenaires ainsi que les marraines etparrains qui nous ont soutenus tout le long de l’année 2016.

Bonne lecture !

4. MOT DU DIRECTEUR RéGIONAL AFRIQUE

M. Koffi ADJIMON

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Visite terrain de l’Agence Française de Développement (AFD) du Projet d’Appuià la Reforme des Collèges (PAREC-TOGO).

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5. NOTRE IDENTITé

Nos instances de pilotage Au niveau international :Le Congrès définit les orientations globales duRéseau et leurs implications budgétaires, détermineles thématiques, approuve les comptes, élit etcontrôle le Conseil international qui lui rend compte.Il joue le rôle d’une Assemblée GénéraleInternationale. Le Conseil international, en plus descompétences que lui délègue le Congrès, veille à lamise en œuvre des orientations globales, par lesmembres du Réseau, dans le respect des principeset de l’éthique de l’Association ainsi qu’à la validationet au pilotage des plans d’actions (Conventionsd’Objectifs) en lien avec les gouvernances régionales.Il est responsable devant le Congrès. Il s’appuie surle Comité de Direction International, nommé etdirigé par un Directeur Général international.

Au niveau régional :Les instances de gouvernance régionales(Assemblées Générales et Conseilsd’Administration) participent aux prises de décisionsinternationales à travers leur participation auCongrès International et dans la construction duPlan d’action global (Convention d’Objectifs globale).Elles s’appuient sur une équipe exécutive régionale,dirigée par un Directeur Régional, pour définir etmettre en œuvre un plan d’action régional, quis’inscrit dans les orientations internationales. Ellesveillent au respect du projet associatif et à la miseen œuvre des plans d’action dans leur région.

Vision :Aide et Action International agit pour un monde oùla dignité est assurée pour toutes et tous, femmes,hommes et enfants, grâce à l’éducation, levier dudéveloppement humain.

Mission :

Aide et Action International est une organisation dedéveloppement dont l’objet est de faire progresserla cause de « l’Education Pour Tous »,prioritairement l’éducation de base, pour toutes lespopulations vulnérables dont le droit fondamentalà une éducation de qualité est mis en péril ou nonappliqué, afin de leur permettre de choisir leuravenir librement. L’Association agit partout où elleestime nécessaire et réalisable y compris ensituation de crises, d’urgence et avec despopulations en migration.

Notre RéseauLe Réseau Aide et Action,

constitué des entités régionales etde l’organisation AEAI, est une

organisation mixte, qui comprend dessalariés (exécutif) et des bénévoles

(gouvernance). Il compte sept (7) membres :les associations France, Afrique, Asie du Sud,Asie du Sud-Est, Amérique Latine-Caraïbes,Suisse et Aide et Action International.

Les 4 principes fondateurs de notre Réseau:- Le partage des décisions- L’autonomie des régions- La responsabilité partagée dudéveloppement global du Réseau

- La mutualisation des ressources(humaines, financières, etc.)

Aide et Action International est une association de solidarité internationale et de développe-ment spécialisée dans l’éducation, non partisane et non confessionnelle.

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Formation en apiculture des femmes de la Fédération Nununa dans le cadre du projet Apprendre Pour Changer (APC)

Promotion de l’éducation des filles (Projet Ecole Amie des Filles)

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6. CONTEXTE D’INTERVENTION

L’intervention d’Aide et Action International Afriqueen 2016 s’est déroulée dans un contexte marqué

par plusieurs facteurs externes et internes.

En Afrique de l’Ouest, on note une recrudescence del’insécurité due à l’extrémisme religieux, notammentBoko Haram et bien d’autres groupes djihadistes. LeBurkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger sontles pays d’intervention confrontés à cette nouvelleforme d’insécurité. Celle-ci agit fortement sur lesconditions de mise en œuvre et sur le planning des activités. L’année 2016 a été pour plusieurs paysd’intervention celle du ralentissement de lacroissance économique. A Madagascar, le faibleniveau de la croissance a plombé toute perspectivede développement avec un niveau de pauvreté de71.5% de la population (source : FMI). Au BurkinaFaso, la baisse des cours des produits d’exportationa freiné la croissance économique à 5,4% comparéeà la moyenne de 6,2% (Souce : Banque Mondiale, mai2017) avec une incidence sur le financement del’éducation notamment. En Guinée, malgré sonpotentiel économique, l’économie s’est contractée en2015 avec les conséquences de l’épidémie du virusà Ebola. Le rebond espéré en 2016 n’a pas été aurendez-vous des espérances et selon le FMI plus de55% de la population guinéenne vit sous le seuil depauvreté. Elections présidentielles au Bénin et auNiger, référendum constitutionnel au Sénégal,élections législatives au Niger, élections municipalesau Burkina Faso et au Mali, tel a été l’agenda électoralde 2016. La préparation et le partage des résultatsde ces différentes élections ont été souvent despériodes de tensions entre partis politiques aupouvoir et les partis politiques d’oppositions. De plus,l’on note une forte indisponibilité des servicestechniques centraux et déconcentrés de l’Etat etmême parfois des communautés. En 2016, le frontsocial a été très actif dans de nombreux pays,notamment au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal etau Togo. Ainsi le secteur de l’éducation a connuplusieurs grèves d’enseignants qui ont perturbé lecalendrier scolaire et par conséquent nos planningsd’activités sur ces cibles. L’année 2016 a été aussicelle de l’adoption de plans nationaux dedéveloppement et de plans sectoriels de l’éducation.Le Burkina Faso a adopté le Plan National de

Développement Economique et Social (PNDS) 2016-2020 et le Plan Sectoriel de l’Education et de laFormation. Madagascar a accueilli le 19ème Sommetdu Common Market for Eastern and Southern Africa(COMESA) et le 16ème Sommet de la Francophonie etélaboré son Plan Sectoriel de l’Education (PSE) 2017-2021. Le Bénin a adopté un nouveau Plan Sectorielde l’Education avec l’intégration des TIC dans lesapprentissages. Au Sénégal, le Plan Sectoriel del’Education a été ajusté pour prendre en compte lesODD et les conclusions des Assises Nationales del’Education (ANE). Le Niger a organisé sa deuxièmerevue annuelle du Plan Sectoriel de l’Education et dela Formation (PSEF). Le Togo a lancé les travaux duPlan National de Développement (PND) pour mieuxarticuler les ODD à la vision nationale dedéveloppement 2030. Enfin, le Mali a engagé desconsultations pour l’élaboration de la deuxième phasedu Programme Décennal de développement del’Education (PRODEC2). Au plan interne, l’année a étémarquée par l’élaboration de la Convention d’Objectifs2017-2019 avec pour socle les enjeux et défiséducatifs de l’Afrique en lien avec nos domainesd’expertises. La région a également marqué saprésence dans les espaces nationaux et sousrégionaux de concertations et de plaidoyer surl’éducation. En effet, Aide et Action a activementparticipé à l’atelier sous régional organisé par leRéseau Ouest et Centre Africain sur la Recherche enEducation ( ROCARE) à Lomé au Togo sur l’adaptationdes plans sectoriels de l’éducation en lien avecl’adoption des ODD en 2015. De même Aide et Actiona également participé activement au deuxième forumministériel africain sur l’intégration des TIC dansl’éducation et la formation organisé par l’Associationpour le Développement de l’Education en Afrique(ADEA) qui s’est tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire sur lethème « promouvoir des sociétés du savoir inclusivesen Afrique pour la mise en œuvre de l’agenda 2063des ODD ». Enfin sur le plan interne, la gouvernancerégionale Afrique a tenu régulièrement ses réunionsstatutaires et a procédé au renouvellement dudernier tiers sortant d’administrateurs et du Bureaudu Conseil d’Administration. Ainsi 2016 a été uneannée charnière pour l’Association en Afrique : c’estla fin du plan triennal 2014–2016 et l’élaborationd’un nouveau Plan 2017-2019.

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En 2016, Aide et Action International Afrique a renforcé ledéploiement de la mission à travers la mise en œuvre de 25 projetscouvrant les domaines d’expertises suivants :

- la gouvernance locale participative de l’éducation et les projetsd’écoles,

- la formation et l’insertion socioprofessionnelles des jeunes etdes femmes,

- le développement holistique et intégré de la petite enfance,- l’urgence et le post urgence.

Pour la mise en œuvre des projets, la démarche et l’approcheconsistent à accompagner les acteurs locaux qui sont porteurs etmaîtres d’œuvre des projets. Aide et Action International Afrique sepositionne ainsi en accompagnement des populations des zonesd’intervention. C’est une compétence et des principes d’interventiondistinctifs d’Aide et Action pour l’appui des acteurs à la réalisationdes projets. L’objectif visé est de renforcer la compétence,l’autonomie de décision, la responsabilité des acteurs, et ainsi garantirl’appropriation et la pérennité de leurs projets éducatifs. Ce choix,appelé démarche multi-acteurs, est privilégié par Aide et ActionInternational dans son positionnement vis-à-vis des différentspartenaires étatiques, financiers, scientifiques, communautaires,associatifs, opérationnels, etc. Ce choix sert de trait d’union et defacilitation des interactions.

La logique d’intervention se décline en trois étapes flexibles etcomplémentaires:

- l’expérimentation de projets novateurs dans une démarchemulti-acteurs pour prouver une plus-value avérée,

- la valorisation pour labéliser l’expertise et l’innovation issues desprojets expérimentaux,

- le déploiement ou la généralisation pour assurer la mise àl’échelle.

Les projets mis en œuvre

En 2016, la région Afrique a mis en œuvre 25 projets dans 10 paysdont un projet sous régional , le PADOE dans sa phase 3.

Ces projets s’inscrivent essentiellement dans les quatre domainesd’expertises d’Aide et Action International Afrique ci-dessus.Le contenu de l’ensemble des projets récapitulés dans le tableau ci-dessous est en cohérence avec les politiques publiques d’éducationet de formation des pays d’intervention. Leur mise en œuvre se faiten partenariat avec les Etats concernés. De même, Aide et ActionInternational participe au co-financement de l’ensemble des projets.

7. MISSION

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II- Evolution du portefeuille de projets en 2016

Domaines d’expertises Projets en cours

en 2016 Nouveaux projets engagés en 2016

Projets clôturés en 2016

Total projets en 2016

Gouvernance Locale Participative et Projet d’Ecole 15 2 2 19

formation et l’insertion socioprofessionnelles des jeunes et des femmes 3 0 0 3

Développement Holistique Intégré de la Petite Enfance 2 0 0 2

Urgence et Post urgence 1 0 0 1

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Les projets relatifs à la Gouvernance LocaleParticipative et Projets d’Ecoles (GLPPE) sont de loinles plus déployés dans la région. Au total, ce sont 19projets qui sont mis en œuvre dans la quasi-totalitédes pays d’intervention. C’est la preuve que les payssont toujours confrontés aux problématiques d’accès,de qualité et de pilotage. Aide et Action International participe ainsi à l'atteintedes objectifs de l'EPT et des ODD. On peut citercomme projets phares pour ce domaine d’expertisele Projet d’Appui à l’Amélioration des Conditionsd’Accueil et d’Apprentissage dans les EcolesMaternelles et Primaires (AC2A) au Bénin et leProjet d’Amélioration de la Gestion Participative del’Ecole ( PAGE) au Sénégal.La formation et l’insertion socioprofessionnelles desjeunes et des femmes est le deuxième domaineinvesti. Les projets mis en œuvre offrent desalternatives aux exclus du système éducatif formel.On peut citer comme projets phares dans ce

domaine « Apprendre Pour Changer (APC) » auBurkina Faso et « Se Former à la Vie (FSM) » auSénégal . Le développement holistique et intégré de la petiteenfance est le troisième domaine d’expertise investi.Les projets mis en œuvre sont : Appui à l’améliorationde la prise en charge de la petite enfance en milieufamilial à Bamako-Senou (POUPEE) au Mali etÉducation pour le développement de la vallée d’Imlil(PEDVI) au Maroc qui ont mis en évidence desdémarches communautaires et familiales de prise encharge de la petite enfance. Enfin le Projet d’Urgence à Diffa (PUD) au Niger aapporté des appuis techniques qui ont permis deremédier aux difficultés d’accès et de fourniture deservice d’éducation aux populations en situation decrise.La mise en œuvre des projets a permis de toucher etd'impacter les principaux acteurs cibles dans letableau ci-dessous :

Principaux groupes cibles Nombre de cibles touchés Principaux effets/ impacts sur le groupe cible

Enfants/écoliers/jeunes 566 892 Amélioration des taux d'accès dont les Taux Bruts de Scolarisation (TBS) qui atteignent par endroit 90% avec une diminution sensible de l'écart genre.

Collectivité locales 97 Renforcement des compétences en maitrise d'ouvrage (passation des marchés, suivi contôle des entreprises, réceptions provisoires et définitives, paiement des entreprises, etc.)

Ecoles 2737 Amélioration de la gouvernance scolaire par la responsabilisation des principaux acteurs notamment les écoliers et les parents d'élèves, qui jouent de plus en plus leurs rôles et responsabilités.

Impact et effets sur les cibles

Des élèves de l’école de Somadougou B (MALI)

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8. FOCUS PROJETS PHARES

Pays MADAGASCAR

Projet d’Appui d’Urgence au programme Education pour Tous (PAUET).

Cisco d’Ambilobe – Mampikony – Maevatanana -Majunga II

Lieu de PAUET 1

3 424 919 963.64 MGA

Montant

22 mois

Durée

Cisco d’AntananarivoAvardrano et Mahanoro,

Lieu de PAUET 2

1 855 644 902.61 MGA

Montant

900 enfants d'âge scolaire

Nombre d’enfants touchés

704 membres descommunautésbénéficiaires

Nombre de per-sonnes touchées

22 mois

Durée

Problématique et démarcheLe système éducatif malgache est confronté à une baissenotable du nombre d’enfants inscrits à l’école primaire àpartir de 2009. En 2012, seuls trois enfants sur dix âgésde 6 à 10 ans fréquentaient l’école primaire. L'offreéducative insuffisante et inadaptée, le manqued'enseignants, la pauvreté des parents et la persistanced’une image négative de l’école sont entre autres les raisonsd’une désaffection de l’école.

Pour faire face à la problématique de l'accès, le Ministèrede l’Education Nationale de Madagascar (MEN) a adopté en2008 une nouvelle stratégie de construction desinfrastructures scolaires. L’approche communautaire a étéchoisie et implque la responsabilisation des communautésdans la mise en œuvre de leur projet de constructionscolaire, y compris la gestion des passations de marchés etla gestion financière.

Sur la base de cette expérience réussie, le Ministère del’Education Nationale (MEN) a choisi cette approche pour lamise en œuvre du programme de construction scolaire pourle Projet d’Appui d’Urgence au programme Education pourTous (PAUET).

L’un des objectifs du PAUET est de réaliser desinfrastructures de qualité à moindre coût.

Réalisations- Etudes de faisabilité environnementale sur les sites- Contrôle et suivi des mesures d'atténuation des

impacts environnementaux post construction sur lessites

- Appui aux Comités de gestion de l'école (FEFFI) dansla passation des marchés, l’évaluation des offres, lacontractualisation et le suivi des paiements desentreprises

- Appui aux Comités de gestion de l'école (FEFFI) pourles réceptions techniques.

Quelques résultats - 343 membres des Comités de gestion de l'école

(FEFFI) formés à la passation des marchés ;l’évaluation des offres, la contractualisation, lesréceptions techniques et le suivi des paiements desentreprises

- Réceptions techniques provisoires de 32infrastructures scolaires.

Le comité de suivi des infrastructures du projet PAUETsur le terrain

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Pays BURKINA FASO

Apprendre pour Changer (APC)

Provinces du Ziro et de la Sissili dans la région du Centre Ouest du Burkina FasoLieu182 596 Euros dont 154 605 Euros en fonds institutionnels et 16 958 Euros représentant la contri-bution d’Aide et Action International Afrique, 11 033 Euros l’apport des communautés bénéficiaires

Coût

150 femmes de 5 groupements fémininsCiblestouchées

Problématiques Le projet contribue à réduire les barrières et lever lescontraintes à l'émancipation économique et sociale desfemmes à savoir : 1) l'analphabétisme des femmes, 2) la pau-vreté féminine en milieu rural, 3) le faible accès des femmesaux facteurs de production. En outre, le projet accompagneles groupements à développer un modèle de pérennisation et

d’autonomisation des centres d’alphabétisation. Le projet est en cohérence avec la thématique « Educationdes femmes et des filles » et contribue à la promotion du lea-dership, de l’autonomie et de l’entreprenariat féminin, à tra-vers le développement et la diversification d’activitésgénératrices de revenus.

Réalisations

Alphabétisation – Formation des femmes- Construction et équipement de 3 centres d’alphabétisa-

tion,- Dotation de 3 centres d’alphabétisation en fournitures

et matériel didactique,- Alphabétisation de 126 femmes membres des cinq

groupements de la Fédération NUNUNA sur une prévi-sion de 90 femmes,

- Séances de sensibilisation sur les bienfaits de l’éduca-tion/alphabétisation au profit de 186 personnes,

- Mise en place dans chacun des trois villages bénéfi-ciaires (Gallo, Lan, Oupon) d’un comité de gestion ducentre.

- Recrutement et formation de 6 facilitateurs et de super-viseurs.

- Suivi /évaluation des centres d’alphabétisation par lesstructures déconcentrées du Ministère de l’EducationNationale et de l’Alphabétisation

- organisation de sessions de formation et de causeriessur les compétences de vie courante (paludisme, nu-trition) par des agents de la santé.

Pérennisation des services d’alphabétisation- Réalisation d’une étude de marché sur l’apiculture, la

production et la commercialisation du riz étuvé, - Formation de 30 femmes en techniques d’étuvage de

riz,- Formation de 73 femmes sur la conduite d’une activité

d’apiculture, - Formation de 80 femmes sur la vie associative, la bonne

gouvernance, le leadership et la mobilisation des res-sources,

- Construction et équipement d’une boutique de stockageet de vente du riz étuvé,

- Equipement de deux groupements de femmes (Badjan-koin, Zemstaaba) en matériel d’apiculture.

Quelques résultats

- Acquisition de compétences instrumentales (lesfemmes lisent, écrivent et calculent en langues na-tionales : lecture des plaques d’identification des vil-lages, utilisation du calendrier pour identifier lesdates et non la lune, utilisation du téléphone porta-ble…),

- Acquisition de compétences de vie courante en ma-tière de santé, nutrition, hygiène-assainissement,

environnement (amélioration de l’hygiène corpo-relle, meilleur encadrement des enfants, protectionde l’environnement…)

- Acquisition de compétences socioprofessionnelles(gestion financière d’une Activité Génératrice deRevenus (AGR), compétences en techniques degestion d’une exploitation apicole, d’étuvage de riz,gestion associative).

Démarche La mise en œuvre du projet est fondée sur :

- la responsabilisation des acteurs à travers leur parti-cipation à tous les niveaux de mise en œuvre du projetet leur apport en nature ou en espèce,

- le renforcement continue de leurs capacités à traversdes sessions de formation et de causeries débats surdes thèmes relatifs à la gestion des activités généra-trices de revenus, la santé, l’hygiène et l’assainisse-ment, la protection de l’environnement, etc.

- une approche partenariale avec les structures décon-centrées du Ministère de l’Education Nationale et del’Alphabétisation, du Ministère de la Santé, l’Assainis-sement et la Protection de l’Environnement, les col-lectivités localités concernées et l’Association pour laPromotion de l’Education Non Formelle (APENF).

Dans le cadre de l’alphabétisation, l’approche REFLECT, mé-thode d'alphabétisation dynamique et fonctionnelle, a été re-tenue.

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Pays SéNéGAL

Projet : Projet d’Appui à l’Education de Base en Casamance (PAEBCA)

Régions de Ziguinchor et de Sédhiou Lieu891 103 902 FCFA dont 717 657 903 FCFA en fonds institutionnels et 173 445 999 FCFA autitre de la contribution d’Aide et Action International Afrique pour une durée de 4 ans (2015-2018)

Coût

319 340 enfants et plus de 20 860 adultes dont des parents, 4 473 instituteurs,1 902 professeurs et 65 inspecteurs. Cibles touchées

1043 écoles primaires publiques et établissements de l’enseignement moyenEcoles touchées

ProblématiquesLe PAEBCA est mis en œuvre dans la région de Casamance,qui a vécu plus de 30 années de conflits avec de forts im-pacts. En effet, il s’agit de milliers de personnes déplacées,des infrastructures publiques détruites ou fortement affaiblieset des zones rendues impraticables par les mines et un exodemassif des populations des différentes communes des deuxrégions.Le PAEBCA est une réponse aux problématiques éducativesdans les régions de Sédhiou et de Ziguinchor :

- les mauvaises conditions d’accueil et de scolarisationdes élèves (effectifs pléthoriques, de nombreusesclasses en abris provisoires dans les écoles élémen-taires publiques dans l’enseignement moyen),

- un environnement scolaire marqué par les violences par-ticulièrement à l’égard des filles. Une étude réalisée en

2016 révèle que dans les deux régions les violencesinstitutionnelles sont plus élevées suivies par celles per-pétrées par les enseignants contre les élèves,

- la faible qualité les apprentissages caractérisée parl’échec et l’abandon scolaire (taux de réussite au Bac :29% à Ziguinchor et 26,37% à Sédhiou en 2013 ,14,4% des élèves inscrits dans les filières scientifiquesà Ziguinchor et 18,1% à Sédhiou contre 32,6% au ni-veau national),

- le faible niveau d’implication des acteurs locaux dans lagestion de l’école,

- le faible développement des compétences de vie cou-rante chez les élèves, notamment le développement du-rable, l’esprit d'entreprise, le projet de vie, lacitoyenneté, la paix, les droits et lutte contre les vio-lences.

Défis à relever- Le renforcement des apprentissages fondamentaux et le

développement des compétences de vie courante chezles élèves,

-l’amélioration des compétences professionnelles et aca-démiques des enseignants,

- la sensibilisation aux droits fondamentaux des élèves, àla réduction des violences en milieu scolaire, en particu-lier aux filles, au développement d’une gestion efficaceet participative de l’école associant toutes les partiesprenantes (élèves, enseignants, corps d’encadrement,communauté, collectivité).

DémarcheLe PAEBCA a adopté une démarche d’appui accompagnementdes organes de gestion de l’école en 6 axes de travail :

- Appui au fonctionnement démocratique et transparentdes organes de gestion et de participation sur le suivicommunautaire des constructions et d’entretien des in-frastructures scolaires,

- Mise en place du dispositif d’animation du projet, - Mise en place des dispositifs de soutien scolaire,- Lutte contre les violences en milieu scolaire,- Développement des compétences de vie courantes, - Appui au pilotage, à la coordination, au suivi/évaluation

et capitalisation du projet.

Réalisations- Diagnostics sur l’organisation et le fonctionnement des

organes de gestion et de participation de 28 écoles etétablissements,

- Elaboration d’un plan de formation des organes de ges-tion et de participation,

- Elaboration du manuel de procédures des relais locaux,- Identification et sélection de 83 relais locaux,- Mise au point d’une démarche de mise en place du sou-

tien scolaire suivant l’approche communautaire,- Réalisation d’une étude pour déterminer la nature et l’am-

pleur des violences en milieu scolaire et hors scolaire etleurs conséquences,

- Réalisation de l’étude sur les bonnes pratiques des expé-riences antérieures de développement des Compé-tences de vie courante (CVC) chez les jeunes dans lesespaces d’éducation parallèle (informelle et non for-

melle). Cette étude a permis de proposer et justifier lesthématiques pertinentes et les CVC transversales en co-hérence avec les objectifs du projet et la demande desparents, des enseignants et des élèves. Elle a aussi per-mis de proposer des stratégies de développement deces CVC chez les élèves.

- Organisation de visites conjointes de reconnaissance dessites et de sensibilisation entre les Inspections d’Acadé-mies, les Inspections d’Education et de Formation, lesAgences Régionales de Développement (ARD) et Aide etAction International sur les 30 sites de construction.

Quelques résultats - Etat de lieux du fonctionnement des organes de gestion

dans toutes les communes des 2 régions- Reconnaissance des 30 sites de construction- Sélection de 85 relais communautaires

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- Stabilisation de stratégies de soutien scolaire communau-taire

- Stratégies de lutte contre les violences en milieu scolairecapitalisées

- Stratégies de développement des CVC capitalisées.

Dispositif de mobilisation sociale basé sur la mise en placedes relais communautairesLe relais communautaire est un bénévole résident avec un ni-veau d’étude du Brevet de fin d’Etude de l’Enseignement Moyenou d’un niveau équivalent, choisi par la collectivité locale qui as-sure le pont entre les communautés et l’équipe du projet. Il estau service de la collectivité locale qui l’a désigné. De ce fait, ilaccepte de consacrer une partie de son temps aux activitésd’intérêt communautaire, en vue de contribuer de façon dura-ble aux objectifs de développement de la commune en généralet du projet en particulier.

Le rôle du bénévole est de porter les processus de mobilisationsociale avec l’appui des ressources humaines informées, sen-sibilisées, motivées, engagées et dotées de compétences pra-tiques en animation et en développement local. Au-delà de lamission de facilitation de la mise en œuvre du projet PAEBCA,l’approche relais communautaire est un instrument de trans-fert de compétences, de formation-action articulée autour desproblématiques de développement local. Cette approche per-met de constituer un pool de compétences locales à traversdes formations pratiques appliquées aux thématiques du projet.

L’offre de renforcement de capacités permet au relais com-munautaire de développer les connaissances sur les poli-tiques nationales de développement de l’éducation et lesproblématiques éducatives locales. Cette formation lui donneles aptitudes, les démarches et les outils en matière d’anima-tion pour l’éducation prenant en compte les aptitudes et habi-

letés à développer pour : (i) accompagner les communautés àréaliser un diagnostic, (ii) à élaborer un Plan d’action volonta-riste (PAV) spécifique à une problématique éducative, (iii) à s’or-ganiser (définir les rôles et responsabilités), (iv) à se mobiliser(mobilisation des moyens humains, matériels et financiers)dans la réalisation du PAV, (v) à suivre et évaluer les résultats.

Son profil de sortie à la fin du mandat est celui d’un animateur,spécialisé dans la mobilisation sociale et communautaire pourl’éducation, capable d’accompagner une communauté ou col-lectivité locale à réaliser un projet éducatif. A l’issue des processus de renforcement, ces relais constituentdes ressources humaines à la base, chargées de mener desactivités de mobilisation des communautés. Leur déploiementpermet de réduire sensiblement les coûts d’animation et d’avoirde façon permanente un médiateur local au cœur des change-ments souhaités par chaque communauté.

Eléments de la motivation du relais communautaire sont :- Choix par la collectivité locale des valeurs morales

(confiance, honneur, crédit populaire),- Notification et installation par l’autorité politico-adminis-

trative locale (le maire),- Formations et les supervisions,- Participation aux activités ponctuelles (enquêtes, recen-

sement, micro– planification à la base, etc.)- Appuis matériels (frais de transport pour les activités et

les fournitures de travail fournis par Aide et Action Inter-national, éventuellement les moyens de déplacementfournis par les collectivités locales).

Résultats :85 relais sont choisis et vont couvrir les 73 communes ruralestouchées par le projet.

Donner la chance à tous les enfants de réussir à l’école

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Pays MALI

Projet : Apprendre par les TIC (ATIC)

Région de SikassoLieu

491 508 229 FCFACoût

Agence Française deDéveloppement (AFD)et Agence Universitairede la Francophonie

Partenairefinancier

2 ans(Mars 2016 – Février 2018)

Durée

16 800 élèves- 840 enseignants -42 en-cadreurs pédagogiques -

280 écoles

Nombre d’enfants,adultes, personnes

concernées, écoles, …

11Nombre decollectivités

• Problématique et démarcheAu Mali, à peine la moitié des élèves terminent le cycle pri-maire. En effet, le taux d’achèvement de l’école primaire étaitde 48% en 2014 dont 53% pour les garçons et 44% pourles filles. De même, le taux de redoublement est de 20,1%dont 20,3% pour les garçons et 19,8% pour les filles. Les der-nières études montrent que les enfants en fin du cycle pri-maire maîtrisent à peine la moitié des connaissances de basenécessaires. Cela s’explique notamment par la faible compé-tence des enseignants, massivement recrutés sans diplômeset formation pédagogique préalables ainsi que par le faible dé-ploiement et l’insuffisance des moyens de transport et d’équi-

pements pédagogiques des encadreurs. A cela, s’ajoute lenon-respect du crédit horaire réservé aux divers apprentis-sages.

C’est pourquoi, Aide et Action International, en partenariatavec l’Agence Française de Développement (AFD), l’AgenceUniversitaire de la Francophonie (AUF), le Ministère de l’Edu-cation Nationale et les collectivités locales, met en œuvre ceprojet éducatif dans la région de Sikasso, au Mali. Ce projetpermettra d’améliorer la qualité de l’éducation au premiercycle en développant l’usage en milieu scolaire des Techniquesde l’Information et de la Communication (TIC).

• Réalisations- Mise en place de la gouvernance : unité de gestion, co-

mité de concertation et de suivi régional, équipe deconception de ressources pédagogiques et points fo-caux au niveau national et régional;

- Recensement des outils et ressources pédagogiques ensciences d’observation, mathématiques et évaluationdu niveau initial des enseignants ;

- Conception et mise à la disposition de 840 enseignantsdes ressources pédagogiques en mathématiques etsciences d’observation via les téléphonies mobiles et ta-

blettes individuelles;- Création d’un cours sur Moodle pour 42 encadreurs

pédagogiques ;- Préparation de la formation et l’équipement de 42

encadreurs pédagogiques en tablettes pour superviserl’enseignement des mathématiques et sciencesd’observation ;

- Préparation de la formation et l’équipement de 840enseignants à l’enseignement des mathématiques etdes sciences d’observation via les TIC.

• Quelques résultats- Elaboration, validation par des experts et mise en vidéo

de 12 leçons en sciences d’observation: Les aliments- Hygiène des aliments – Paludisme - Le cycle végétatif- Les trois états de la matière - La dilatation des liquides(thermomètre) - L’appareil digestif - La vache - Le mar-gouillat - Les engrais - La pression atmosphérique -Lutte contre les microbes.

- Elaboration, validation par les experts et mise en vidéode 24 leçons en mathématiques : La Proportionnalité

avec 8 leçons - Les mesures avec 7 leçons - La divisionavec 9 leçons.

• Démarches- L’implication et la participation des communautés lo-

cales et structures déconcentrées de l’éducation, - Renforcement des capacités de maîtrise d’ouvrage par

le partenariat technique avec les ONG et associationsnationales de développement.

Des tablettes pour faciliter les apprentissages

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Pays TOGO

Projet : Ecole Amie des Enfants (EAE)

Régions de Savanes et Plateaux avec 24 Inspections des EnseignementsPréscolaire et Primaire (IEPP). Lieu

- 100 000 élèves dont au moins 45% sont des filles- 2400 enseignants- 24 inspecteurs, 50 conseillers pédagogiques, 06 chefs division,02 Directeurs Régionaux- 4800 membres des COGEP dont au moins 30 % de femmes- 50 000 parents d’élèves/d’enfants.

Nombre d’enfants,adultes, personnes

concernées, écoles, …

3 ansDurée 525 791 131 F CFA cofinancé par l’UNICEF et Aide etAction International Montant

• Problématique et démarcheLa problématique éducative des deux régions au primaire serésume à travers les 5 cinq points suivants :

- L’inscription tardive des enfants à l’école : dans les deuxrégions, entre 32% et 60% des enfants d’une généra-tion d’âge de 5 ans révolus n’ont pas été inscrits auCP1 au cours de l’année scolaire 2012-2013.

- La fréquence des redoublements : dans les deux ré-gions, 20,8% à 23,6% des enfants scolarisés ont re-doublé leur classe au cours de l’année scolaire2012-2013.

- Beaucoup d’enfants sont éjectés du système avantd’avoir atteint le CM2 : 8,5% des enfants scolarisésn’ont pu terminer l’année scolaire 2012-2013.

- Une proportion non négligeable d’enfants inscrits auCP1 n’accède pas au CM2 : 53,9% pour les Savaneset 34,1% pour les Plateaux

- Les difficultés de scolarisation (accès, maintien et résul-tats scolaires) sont plus accentuées chez les filles.

Pour corriger cette situation, le projet a pour porte d’en-

trée, l’approche école amie des enfants, amie des filles quiest un idéal d’école permettant à tous les enfants (i) d’allerà l’école ; (ii) de passer d’un niveau à un autre ; (iii) d’acheverleurs études dans les délais prescrits ; (iv) d’enrichir leurscolarité en les aidant à réussir ; (v) de développer et réali-ser pleinement leur potentiel.

Afin d’asseoir ce modèle d’école, la stratégie du projetconsiste à accompagner les acteurs éducatifs déconcentrés(régions, inspections et communautés) à la planification localedes réponses aux problèmes éducatifs avec la participationeffective des enfants. La suppression des disparités et la re-cherche de l’équité entre les sexes permettront (i) de scola-riser et de maintenir à l’école une importante proportiond’enfants, (ii) d’assurer la qualité minimale des apprentis-sages aux apprenants.

Enfin, la gestion des écoles à travers les contrats de perfor-mances va permettre de responsabiliser davantage les corpspédagogiques sur la qualité des services éducatifs offerts.

• Réalisations du projet - 10 166 parents sensibilisés sur les fondamentaux

du projet,- Sur les violences basées sur le genre, 1089 enseignants

dont 240 femmes, 4880 élèves dont 2307 filles, 25178 parents dont 9 305 femmes ont pris part aux sen-sibilisations,

- 2 435 personnes dont 640 femmes sont formées,- 2 054 membres COGEP/APE dont 495 femmes formés

à la vie participative à l’école- 26 667 élèves dont 11 832 filles ont procédé à l’évalua-

tion de leurs écoles suivant le modèle Ecole Amie desEnfants et participent à la vie de leurs écoles à traversles gouvernements scolaires.

• Quelques résultats De la fonctionnalité des gouvernements scolaires :Dans les écoles d’intervention du projet EAE, la participa-tion des enfants à la vie de l’école commence à s’installer.Ainsi, les écoles de l’année 1 du projet ont toutes renouveléles gouvernements scolaires et renforcé les capacités desnouveaux membres choisis par les élèves. Ces enfants,membres des GDE, ont animé avec les corps pédagogiquesla vie de leurs écoles. Certains ont organisé des visites àdomiciles, collecté des objets vestimentaires, des fourni-tures et tenues scolaires, et cotisé un peu d’argent pourleurs camarades victimes d’incendies. Ailleurs, ces enfantsont contribué à mobiliser leurs parents à construire et àrefaire les appâtâmes servant de salles de classes, réparer

les tables-bancs endommagés, etc. De la fonctionnalité des Comités de Gestion des Ecoles Pri-maires (COGEP) :

En 2016, les COGEP mis en place ont été renouvelés etleurs capacités renforcées. Ainsi, ces COGEP ont pu ac-compagner leurs écoles à réaliser les activités de leursPTDE. Ce qui a permis d’organiser le concours Ecole Amiedes Enfants auquel 223 écoles ont participé et l’octroi desubventions à 163 écoles. Les COGEP, grâce à l’appui ducorps d’encadrement et l’équipe EAE, prennent des initia-tives favorisant le suivi de la fréquentation scolaire et desrendements scolaires de leurs enfants.

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Bénin Projet d’Appui à l’Amélioration des Conditions d’Accueil etd’Apprentissage dans les Ecoles Maternelles et Primaires(AC2A)

Heiriath BODJRENOU, élève enclasse de CM2 à l’école primairepublique de Hozin, commune deDangbo« L’année passée, j’étais au CM1 et j’aiété initiée à l’outil informatique et à l’usagede la bibliothèque numérique. A la pra-tique, je tâtonnais. Cette année, je suis àl’aise, car je vais librement chercher desmanuels dans la bibliothèque et je retrouve sans difficulté les dessins ani-més. Je suis plus familiarisée à l’ordinateur et j’accompagne mes cama-rades dans la recherche d’informations dans la bibliothèque. Je remercienotre directeur qui nous encadre pour avoir l’habileté de travailler sur l’or-dinateur. »

Marcellin HOUSSOU, directeur de l’école primairepublique de Hozin A, commune de Dangbo« Je ne saurais témoigner ma gratitude à tous les ini-tiateurs du projet AC2A. Je suis affectée cette année(2016) dans l’école et mes attentes ont été com-blées. Je nourrissais l’ambition de renforcer mes ca-pacités à l’usage de l’ordinateur et grande a été majoie de me retrouver disposant des outils numériquesgrâce à la Fondation MoneyGram. J’ai suivi avec uneattention particulière l’initiation à l’ordinateur et l’usage de la bibliothèquenumérique.Nous n'avions pas compris au départ la portée du gouvernement scolairemis en place par les acteurs du projet. Mais nous avons été surpris par lesactivités que mènent ce groupe d'enfants. Le changement constaté à tra-vers les notions qui leur ont été apprises au cours de la formation initialemarque un début de changement de comportements et d'attitudes enversleurs pairs. En ma qualité de responsable de l'équipe pédagogique, je suisprêt à les accompagner pour l'atteinte de résultats probants. Mon souhaitest que l'initiative puisse atteindre les autres écoles de notre commune etpourquoi pas toutes les écoles du Bénin. »

Alida DAGANDI, élève en classe de CM2 à l’école pri-maire publique de de Mamassy-Gourma, commune dekarimama : « C’est à la mairie de Karimama que j’ai vupour la première fois ce qu’on appelle un ordinateur.Mais je n’ai pas eu l’occasion de le toucher et de le ma-nipuler. Aujourd’hui, je suis capable de décrire les com-posantes d’un ordinateur et de saisir un texte.J’ai toujours rêvé travailler à la mairie de Karimama entant que secrétaire. Je vais travailler avec sérieux pourmaîtriser parfaitement l’ordianteur et parcourir les livresau programme afin d’améliorer mon niveau en français.Merci aux donateurs. »

Madagascar Projet d’Appui à la maîtrise d’ouvragecommunautaire pour la construction debâtiments scolaires (GPRS/PAUET)

Petera AndréRAZAFINDRA-KOTO, présidentdu bureau per-manent de laFEFFI de l'écolecommunautaireA n k a r a o b a t o ,commune rurale

de Betsako, District de MAHAJANGA-II

« J’ai été choisi par la population en tantque parent d’élève, mais aussi parce quej’ai déjà fait mes preuves dans des activitéssimilaires pour l’amélioration de la vie com-munautaire.

Il s’agit de l’éducation des enfants pourqu’ils aient un avenir meilleur, et aussi pourque notre village puisse bénéficier d’une in-frastructure moderne.Nous devons faire passer des messages.D’abord aux élèves, il faudra leur apprendreà entretenir leur belle école et ne pas salirles murs, ni vandaliser le mobilier.

Ensuite aux membres du FEFFI, il faut leurdire que seule la transparence mène à laréussite, dans tous les domaines. C’estpourquoi les rapports et comptes rendusdoivent se faire en temps voulu.

Enfin, s’engager pour une responsabilité quiprend du temps n’est guère facile, surtoutlorsque les enjeux sont énormes commel’éducation et l’avenir des enfants. La satis-faction de faire du bien pour la postérité estla seule récompense.»

9. PAROLES AUX ACTEURS

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BURKINA FASOProjet Apprendre Pour Changer (APC)Safiatou SIENOU du groupement Nong Taaba deGallo dans la province du Ziro« J'ai appris beaucoup de choses sur l'élevage desabeilles. Par exemple la période de grande productionen saison sèche vers le mois d'avril et en hivernagependant la floraison. Au début de la formation, jen'avais pas de connaissances sur les abeilles et pour-tant j'adore le miel. Maintenant je connais commentle produire et surtout je sais que les produits de trai-tement des champs ont un impact négatif sur lesabeilles ».

Mariame ZIBA du groupement Nong Taaba de Gallodans la province du Ziro« Nous avons fait un exercice pour déterminer le prixde vente du miel. Cela me sera utile dans mon com-merce, car la procédure est simple et permet de cal-culer si l'activité sera rentable ou pas avant d'investirde l'argent. Le choix des emballages est très impor-

tant dans la présentation du produit ».

SéNéGAL Projet PAGEAmath SèNE, directeur de l’école de Kharakhéna,département de Saraya, région de Kédougou enzone d’orpaillage« Le Programme d’Amélioration de la Gestion del’Ecole (PAGE) à travers la mobilisation sociale et ladistribution des kits scolaires à induit un afflux massifd’élèves qui s’est traduit en 2016 et 2017 par l’en-rôlement de 120 élèves dont 69 filles au Cours d’Ini-tiation contre 87 élèves dont 49 filles en2015/2016 ».

GUINéEOusmane YATTARA, point focal à la Direction pré-fectorale de l’éducation de Boffa : « Je travaille avec

Aide et Action depuis 1998. En cemoment, j’étais enseignant enclasse. De 2010 à nos jours, jesuis le point focal entre Aide et Ac-tion et la DPE de Boffa. L’associa-tion a beaucoup impacté la zone deBoffa. Elle a organisé des cam-

pagnes de sensibilisation des populations sur l’éduca-tion avant d’investir dans les infrastructures sco-laires. A ce niveau, elle a construit 25 écoles. Cela apermis de désenclaver la préfecture en matière descolarisation et de maintien des élèves à l’école avecla création des cantines scolaires. Elle a subventionnédes projets d’écoles mis en œuvre par les écoles bé-néficiaires dans le cadre du projet Ecole Amie desFilles. Elle a organisé des sessions de formation desenseignants en pédagogie active et d’autres thèmespédagogiques et académiques et elle a encouragédes filles lauréates aux différentes évaluations en leuroffrant des bourses scolaires. »

Mariama I. CAMARA, ancienne filleule de AEAI« J’ai 16 ans. J’habite à Koba et je suis en sixièmeannée à l’école primaire de Minkinet. Etre filleuled’Aide et Action est une chance pour nous les enfantsqui vivent loin de la capitale. Nous pouvons bénéficierd’opportunités que les enfants des grandes villesn’ont pas. Etre parrainé vous rend fier au sein devotre famille et communauté et les parrains soutien-nent des projets éducatifs. Je fais partie des enfantschanceux de ma communauté et je fais la fierté dema famille. Grâce à moi, mon école va bénéficier dela construction d’une bibliothèque grâce à l’appui demes parrains en France qui sont aussi élèvescomme moi et qui ont un club appelé ‘’ Club Parrai-nage’’. Je suis très heureuse et fière d’être leur filleule. Jesais qu’ils m’aiment beaucoup ; cela me redonne cou-rage pour poursuivre mes études et aller très loinpour aider ma communauté à sortir de la pauvreté.Si je réussis à l’école, ce sera ma façon de dire merciau Club Parrainage.»

Fatoumata COMPO habitante de Dabiss centredans Boké« Je suis la mère de Djama Diassy, filleule d’Aide etAction. J’ai 6 enfants et je vis dansla commune rurale de Dabiss cen-tre. Je suis membre de l’Associa-tion des mères de filles choisies parla communauté pour contribuer àla sensibilisation, la scolarisation etau maintien des filles à l’école

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Je connais Aide et Action depuis 6 ans au momentoù ma fille était en première année.J’ai été conviée à la réunion des parents d’élèves sol-licités pour le parrainage et la sensibilisation desmères de filles sur la scolarisation. Avant qu’Aide etAction ne vienne à Dabiss, il y avait très peu de fillesà l’école. Son intervention nous a beaucoup aidé etnous a permis de comprendre l’intérêt de l’école. Au-jourd’hui, nous commençons à avoir des filles qui par-tent à l’école, qui finissent leur cycle primaire, quientrent au collège et qui obtiennent leur BEPC pourle lycée. Bientôt, nous aurons des filles cadres dansnotre localité. C’est une grande opportunité pournotre village. Et nous partons vers le progrès et celagrâce à l’éducation des jeunes filles qui est de nosjours très importante».

NIGERProjet Niger Education Community Strenthening(NECS) Siradja AMADOU, président CGDES de Dantchédiaet responsable de la bibliothèque villageoise« Les séances de lecture publique, suivi de bibliothèque

villageoise ont créé beau-coup d’émulations au sein denotre communauté. La pluspart des membres desstructures de gestion (APE,AME et CGDES) sont alpha-bétisés et ils rédigent eux-mêmes les procès-verbauxen langue hausa.»

Projet Scolarisation des Filles (SCOFI)Hadjia Mourza ABDOUA, présidente AME Dantchédia« Actuellement toutes les fillesvont à l’école dans notre village.Cette année, l’inscription des en-fants et le suivi des élèves ont étéconfiés à l’Association des MèresEducatrices (AME). Nous voulonsque toutes nos filles soient scola-risées avant l’âge adulte et le ma-riage. Une femme éduquées’occupe bien de ses enfants etde son foyer.»

TOGOPADOE3M. Yaovi Zougbor AKAKPO, directeur EPP Adzakpa,IEPP Agou« Il y a bien longtemps que nousavions entendu parler du projetd’école mais personne ne sa-vait comment il fallait procéderpour son élaboration. Avec lamise en œuvre du PADOE3 àtravers l’ONG RADI (parte-naire d’Aide et Action), nousavons été initiés à la démarched’élaboration du PTDE. Nous nous sommes engagésdans la pratique. Nous avons également bien comprisque nous n’avons toujours pas besoin de moyens exté-rieurs pour la mise en œuvre des actions à inscriredans notre PTDE. En bref, le PTDE est une démarchequi nous permet d’organiser au mieux nos actions enfaveur de l’amélioration de notre école».

Projet Ecole Amie des enfants, amie des filles (EAE)La mère du filleul Kokou Prosper ASSOTI «Je suis la mère de ASSOTI Kokou Prosper qui est par-rainé depuis la classe de CP1. Il est au CM2 présente-ment et n'a pas redoublé une classe. Le parrainage abeaucoup aidé mon fils. Il a reçu des cadeaux (cahiers,bics, crayons de couleurs...). Quand il recevait une lettrede son parrain, à la maison, il la lisait et la relisait. Et j'aiconstaté que son niveau en lecture s’améliorait. Monfils dessine bien et il est motivé par les conseils de sonparrain. Grâce au parrainage, notre école a bénéficiéd'un bâtiment scolaire et le nom de notre localité estconnu en Europe. Je remercie Aide et Action Interna-tional et toutes les marraines et tous les parrains pourleur engagement pour l’éducation dans notre commu-nauté».

MALIProjet Apprendre par les TIC (ATIC)M Nampe SANOGO, conseiller pédagogique au Cen-tre d’Animation Pédagogique de Sikasso.« Je me réjouis d’avoir l’opportunité de parler du ProjetApprendre par les Techniques d’Information et de Com-munication (ATIC) à Sikasso. Je suis très satisfait desactivités que ce projet réalise avec les Académies d’En-seignement et les Centres d’Animation Pédagogique.Celles-ci permettront à 840 enseignants de développer

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des méthodes pédagogiques, qui faciliteront les appren-tissages en sciences et en mathématiques dans lesclasses de 5ème et 6ème année de l’école primaire (équi-valent au CM1 et CM2). Je suis convaincu de la réus-site du projet, car j’ai été émerveillé par le typed’organisation, le choix des acteurs, le choix des écolesrurales et surtout les stratégies de formation propo-sées. Ce projet m’a rendu l’espoir. Je sais qu’à terme,avec les dispositions mises en place, les enseignantsauront les compétences requises pour enseigner cor-rectement et permettre ainsi aux élèves d’améliorerleur niveau en sciences et en mathématiques ».

Habibatou PORO, élève de Somadougou B« Je suis en 5ème année à l’école de Somadougou B. Je suis très contente d’avoir reçu le courrier de mon

parrain. Ce que j’aime surtoutdans le parrainage, c’estl’échange que j’ai avec monparrain. Car je parle de ce quise passe chez nous à mon par-rain. Il m’écrit en m’expliquantleur vie. Mon parrain m’encou-rage beaucoup à travailler àl’école. Je veux apprendre denouvelles choses et améliorermon niveau en grammaire, enconjugaison et en calcul. J’ai reçu des fournitures sco-laires de mon parrain que j’ai partagées avec mes ca-marades de classe. Merci à Aide et Action, aux parrainset marraines. »

Améliorer la qualité des apprentissages

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En 2016, les objectifs de la collecte de fonds ontporté sur les trois sources de financement :privée, grand public et institutionnelle.

Les actions mise en œuvre ont globalement contribuéà fidéliser et diversifier les partenaires institutionnelset privés aux niveaux pays et région. Ce qui a permisde stabiliser la base de données sur les partenaires.

Grand public L’événement phare en 2016 a été le lancementd’EDUCALB. EDUCALB est un projet artistique auprofit de l’éducation. Son objectif est de fédérer desartistes autour de l’éducation pour contribuer aufinancement de projets éducatifs.

La collecte de fonds a été réalisée lors de cetévénement artistique à travers:- la vente d’articles,- l’adhésion de nouveaux membres,- un concert-peinture.

Pour cet événement, des artistes isariens et despersonnalités engagées pour « l’Education pour tous »se sont mobilisés pour l’ONG Aide et ActionInternational Afrique . Il s’agit de :- Christelle ALBARET, artiste peintre française,

initiatrice de l’événement, - Arnaud Gras, Studio arnography, premier

portraitiste de France, récompensé de l’EuropeanPhotographer 2016 à Boran sur Oise

- Antony H., Meilleur Ouvrier de France sommellerie2015, sommelier à la Table du Connétable,

Auberge du Jeu de Paume à Chantilly- Steve Schlegel, Emanescence Music à Chantilly,

une pointure du son- Aimb, chanteuse amoureuse de la pulsation

africaine- Khoudia Mbaye, mannequin, journaliste,

ambassadrice des enfants, égérie fashion glamcouture

- Sadio-Bee, créateur haute-couture “Mix-tissage” -La mode imprimée de joie.

Les autres activités réalisées pour la mobilisationgrand public sont :- l’installation de cinq (05) nouvelles urnes de collecte

de fonds dans les chaînes hôtelières (groupeAZALAI au Mali, ONOMO au Togo), aéroports(Société aéoroportuaire de Lomé Tokoin au Togo,Aéroport International BCG de Cotonou au Bénin),dans les grandes surfaces commerciales (MontSinaï et Librairie Notre Dame à Cotonou au Bénin).

- la poursuite du test de la web mobilisation avec leprojet TAIZAKO à Madagascar.

Par ailleurs, dans le cadre du plan de suivi postWoezon Afrique 2015, trois émissions télévisuellesà la Télévision Nationale du Togo ont été réalisées. Demême les contacts ont été poursuivis avec desprospects qui ont participé à l’événement WoezonAfrique dans la perspective de co-construction etfinancement des projets en cours.

Financements institutionnels En 2016, nos actions ont visé la fidélisation et ladiversification des partenaires à travers notammentl’actualisation de la base de donnéesprospects/partenaires, la construction progressived’une cartographie des partenaires, la fluidité de lacollaboration, la qualité de la redevabilité, la

prospection de nouveaux partenaires institutionnels(le PNUD, la Fondation ACBF, le Bureau régionalAfrique de l’Ouest de la Francophonie…) etl’organisation de visites conjointes de projets avecdes partenaires financiers dans les paysd’intervention.

10. DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES

Focus ParrainageEn 2016, onze mille sept cent quatre vingt onze (11791) parrains et marrainesse sont engagés avec Aide et Action International en Afrique pour la mise enœuvre de la mission sociale. A travers le parrainage collectif et individuel, ils contri-buent au financement de la mission. De plus, certains parrains et marraines visi-tent des projets sur le terrain, échangent avec les acteurs de mise en œuvre,encouragent les équipes et les filleuls.

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Les résultats enregistrés sont :- une base de données de 76 partenaires insti-

tutionnels identifiés- l’amélioration de la connaissance et de la noto-

riété de Aide et Action International auprèsdes partenaires institutionnels à travers laparticipation aux cadres de concertations auniveau des pays et de la région,

- l’amélioration de la capacité des équipes payssur la mobilisation de ressources par la for-mation et la mise à disposition d’outils,

- 3 770 842 Euros dont 2 542 777 Euros mo-bilisés en Afrique.

Financements entreprises, fondations et clubsservicesEn 2016, les actions ont consisté à la poursuite età la consolidation des partenariats à travers : l’ac-tualisation de la cartographie des partenaires privésà partir de la base de données des entreprises etfondations, la prospection de nouveaux partenaires.

Il s’agit :- des fondations : Zakoura, CHANEL, Pierre Bel-

lon, Société Générale, Fondation MTN (Bénin), - des entreprises : Société Générale (Togo et

Burkina Faso), SAZOF (Togo), la Chambre decommerce et d’industrie du Togo, Fondationorange (Guinée et Sénégal), Aéroport de Coto-nou (Bénin), la Société aéroportuaire de Loméau Togo, Togo Télécom.

Principaux résultats :- la base de données actualisée des entreprises,

fondations et clubs services,- l’implication des bénévoles dans les activités de

mobilisation de ressources au Bénin, au Bur-kina Faso et à Madagascar (organisation d’unévènement de collecte à Madagascar, anima-tion de campagnes de prospection des parte-naires au Bénin),

- 555 484 Euros dont 320 649 Euros ont étémobilisés en Afrique.

TYPE PARTENAIRES

PRIVÉ

- Fondation LYRECO - Fondation TURING - Fondation l’OCCITANE - Fondation ORANGE - Rotary Club de Lyon - Rotary Club de Ouagadougou - Fondation Rotary - MEDICOR et SYMPHOSIS (Suisse) - Fondation MONEYGRAM - Fondation Qatari - Fondation Air France - Fondation Claudine Talon (Bénin) - KUMBA MINING - Association des Grandes Entreprise du Togo (AGET) - Central Test (France) - Groupe Lafage (RCI) - Groupe AZALAI - ONOMO Hôtel (Togo) - Mont Sinaî (Bénin) - Librairie Notre Dame (Bénin) - Société aéoroportuaire de Lomé Tokoin au Togo - Aéroport International BCG de Cotonou au Bénin

ETATIQUE

Madagascar, Bénin, Togo, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Burkina Faso, Maroc, Guinée Collectivités locales

INSTITUTIONNEL

- AFD - UNICEF - BANQUE MONDIALE - USAID - Alliance ICCO - AUF

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En 2016, les actions principales de lacommunication ont consisté à renforcer la

visibilité des résultats de la mise en œuvre de lamission. Il s’agit : (i) de la promotion des modèlesd’expériences réussies sur les projets, de lamobilisation de partenaires autour de la cause pourcontribuer au financement des projets, (ii) desoutenir la collecte par la mise à disposition d’outilsde communication et de promotion des projets d’unepart et contribuer au démarchage de nouveauxprospects d’autre part, (iii) de consolider l’image et lanotoriété d’Aide et Action International à traversl’occupation de l’espace médiatique et les relationspubliques, (iv) de renforcer le climat social à traversles activités récréatives, les rencontres d’échanges,les soutiens pour les événements familiaux.

En ce qui concerne l’influence, les principales actionsont visé l’appui à la participation aux cadres nationauxet régionaux de concertations et de dialogue politique.Il s’agit de la production de documents decommunication, de la construction du discours deplaidoyer. Principaux résultats

- Alimentation et animation du site Web de larégion Afrique et de la page Facebook

- Réalisation du rapport d’activités Afrique 2015et contribution au rapport annuel d’activités2015 du Réseau

- Contribution à la production du guided’organisation des événementiels

- Production de supports de communication surles projets

- Appui à la production de guides pratiques surles ressources humaines

- Appui accompagnement pour la couverturemédiatique des activités de la mission (Revueannuelle des projets et foire aux projets) et desréunions statutaires de la gouvernancerégionale

- Appui à la participation d’Aide et Action Afriqueaux cadres de concertations nationaux(Coalition EPT, cadres de concertations avec lespartenaires techniques et financiers, laSemaine Mondiale d’Action pour l’éducation(SMA), la Journée de l’enseignant, la Journéede l’enfant africain, la Journée des droits del’enfant…) et régionaux (ateliers ROCARE,ADEA…)

- Participation à l’animation des supports decommunication internationaux : MagazineFrance, Newsletter du portfolio, etc.

11. COMMUNICATION ET INFLUENCE

Une communication pour une éducation de qualité pour tous les enfants.

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Al’instar des années précédentes, en 2016,l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Association

Aide et Action International Afrique s’est tenuecomme à son habitude en juillet, à Lomé, au Togo. Ellea certifié les comptes clos au 31 décembre 2015 etdonné quitus aux administrateurs pour l’engagementdes actes relevant de leurs mandats, renouvelé autiers les membres du Conseil d’Administration.Le Conseil d’Administration composé de 9 membresa tenu ses réunions statutaires physiques et desrencontres virtuelles. En dehors de ces actions

statutaires, la gouvernance a accompagné, à traversses membres présents dans chaque pays, laréalisation des actions liées aux projets, à la collectede fonds et à l’animation et /ou la mise en œuvreprogressive des plateformes nationales de bénévoles.

La gouvernance régionale Afrique a par ailleursparticipé aux activités du Réseau Aide et Action àtravers notamment la validation du plan d’action etdu budget 2016 et le soutein au fonctionnementglobal.

12. VIE ASSOCIATIVE ET GOUVERNANCE

Des membres du Conseil d’Administration de AEAI Afrique

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Budget global

10.930.000 €

Budget consacréaux projets

8.130.000 €

Budget consacré auxfrais de fonctionnement

240.000 €

Budget consacréaux frais de collecte

110.000 €

Budget réalisé global

8.480.000 €

13. FINANCES

LE TABLEAU DES EMPLOIS ET RESSOURCES

Données en M€

EMPLOIS RESSOURCES

1- Mission sociale 8,13 1- Ressources fonds propres 3,47

2- Frais de collecte de fonds 0,11 2- Financements signés 4,33

2- Frais de fonctionnement 0,24 3- Autres produits 0,07

Total emplois de l'exercice 8,48 Total des ressources de l'exercice 7,87

Financement réseau 0,34 Ressources sur transfert de charges 0,13

Transfert de charges et de financements 0,29 Reprise de provision 0,27

Engagements à réaliser sur ressources affectées 1,57Report des ressources affectées non unitilsées des exercices antérieur 2,66

Excédent de ressources 0,26 Déficitt de ressources

TOTAL GENERAL 10,93 TOTAL GENERAL 10,93

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LES EMPLOIS En 2016, les dépenses d'Aide et Action International Afrique atteignent 8.480 000 €. L’Association en Afrique a consacré8.130 000 € à la mission sociale (mise en œuvre des projets), 240 000 € au fonctionnement et 110 000 € à la collectede ressources soit respectivement 96%, 3% et 1%.Aide et Action International Afrique a aussi contribué au financement du réseau à concurrence de 340 000 €.

Les ressourcesLe total des ressources porte sur 7.870 000 € et proviennent essentiellement de :- Les financements institutionnels : 3.770 000 €, soit 48% des ressources totales. Ils comprennent :

• Subventions obtenues auprès de l'AFD pour un montant de 1.550 000 €• Subventions obtenues auprès d’autres bailleurs institutionnels pour un montant total de 2.220 000 €

- Les financements privés : 560 000 €, soit 7% des ressources totales. L'Agence Française de développement (AFD) et l'UNICEF représentent les plus gros donateurs d’Aide et Action Interna-tional Afrique.

En plus de ces deux donateurs, on peut citer également: Fondation Money Gram, Ministère de l'Education National et del'Alphabétisation au Burkina (MENA), Banque Mondiale, USAID.

- Les ressources en fonds propres représentent la part des ressources mutualisées allouées à la région pour unmontant de 3.470 000 €. Elles représentent 42% des ressources totales

- Les autres ressources pour un montant de 70 000 € soit 1%

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Les actions sur les ressources humaines en2016 ont consité à produire et diffuser desoutils de Gestion des ressources humaines

(GRH), notamment le répertoire des emplois et lemanuel des procédures ainsi que des guidespratiques pour les managers.Le nouveau système d’évaluation de performancebasé sur un contrat interne d’objectifs entre le salariéet son supérieur hiérarchique est mis en place etfonctionnel.En effet, la methode de Gestion Axée sur les Résultats(GAR) a été utilisée pour affiner la définition des

objectifs et des indicateurs de performance annuelledu personnel.

Pour un meilleur suivi de l’évolution des compétencesdes cadres, des tests psychométriques, centrés surles capacités managériales, l’intelligence emotionnelleet l’ethique professionnelle, ont été introduits dans cesystème d’évaluation dans un souci de répondre defaçon précise aux besoins de renforcement descapacités. Ces tests sont réalisés en ligne enpartenariat avec Central Test auprès duquel Aide etAction est abonnée.

14. RESSOURCES HUMAINESET DISPOSITIF ORGANISATIONNEL

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Année/Effectifs Région Afrique

2014 184

2015 150

2016 146

2017 145

DRA+DP Projets DRA +DP

Projets DRA +DP

Projets DRA +DP

Projets

Equipe Exécutive 55 129 43 107 43 103 43 102

Les participants à la revue annuelle des projets en Afrique

Evolution des effectifs de la région Afrique à partir de la miseen place de la nouvelle organisation en 2014

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BéNIN08 BP 954 – Tri postal - Cadjèhoun Immeuble Hountondji - Avenue du Canada Carré 1066 Cadjéhoun CotonouTél. : 00 229 21 30 65 11 / 00 229 21 30 65 34Fax : 00 229 21 30 65 [email protected]

BURKINA FASOOuaga 2000 - Zone c - secteur 53 - Porte 420 1010 B.P. 13596 OUAGADOUGOU 10Tél. : 00 226 25 41 96 32aea.burkina@aide-et-action .

CÔTE D’IVOIRELot 18 - Ilot 1 - Section SV - Parcelle 35 -Résidence Mariam - Quartier Riviera -Commune de Cocody06 B.P. 239 Abidjan 06Tél. : 00 225 09614591 / 00 225 46232925

GUINéEQuartier Dixinn, Corniche Nord Port II, Face à la mosquéeB.P. 4613 ConakryTél. : 00224 628 25 46 14

MADAGASCARLot III M 39 Rez-de-chaussée Immeuble FID,Andrefan’Ambohijanahary,B.P. 4 184 Antananarivo 101Tél. : 00 261 20 22 251 77

MALIRue 234 – Porte 637B.P. e 117 - Hippodrome Bamako Tél. : 00 223 20 21 20 91Fax : 00 223 20 21 20 [email protected]

MAROCASNI Centre, B.P. 111 - 42152 AsniProvince AL’HAOUZ Marrakech Tél. : 00 212 524 484 920

NIGERPlateau II, à côté de l’école FoulanKoira 1 NiameyB.P. : 11 885 NiameyTél. : 00 227 20 73 22 20Fax : 00 227 20 72 27 [email protected]

SéNéGALLiberté 6, Nord Extension x VDN, Villa n° 1Cité Coopération Ambassade de FranceB.P. 412 Dakar - RP SÉNÉGALTél. 00221 33 869 19 69Fax 00221 33 860 71 91

TOGOImmeuble GrunitskyAkofala, Aflao-Gakli, Quartier Djidjolé,01 BP 1385 01 Lomé - Togo

Tél. : 00 228 22.50.74.79Fax : 00 228 22.50.28.49

DIRECTION REGIONALE AFRIQUEaeaiafrique.dra@aide-et-action.orgwww.afrique.aide-et-action.orgwww.facebook.com/aideetaction.afrique

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