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LUNDI 14 NOVEMBRE 2011 - 18 DOU AL-HIJA 1432 - N° 6408 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 PAGE 3 LES 16 MARINS DU BLIDA DE RE TOUR AU BERCAIL La fin du cauchemar M’SIL A Trois morts dans un grave accident de la route Deux femmes et une fille de 11 ans ont trouvé la mort dans un grave accident de la route survenu samedi matin vers 11h35 sur la RN 45, à Chaâba Elhamra, à 15 km au nord de la ville de M’sila en allant vers Bordj Bou Arréridj. Le véhicule, une Maruti, qui transportait les trois victimes ainsi qu’un homme de 35 ans, a été percuté par un camion de transport de marchandises. Les deux femmes, âgées de 60 et 24 ans, et la petite fille ont été transférées par les éléments de la Protection civile à l’hôpital Zehraoui de M’sila, où elles ont rendu l’âme, tandis que le conducteur a été placé sous surveillance médicale. Les autorités locales et nombre de citoyens se sont déplacés au service des urgences de l’hôpital en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce tragique accident. A. Laïdi Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 AL GÉRIENS E T MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR LE NE T LA GUERRE DES HACKERS PAGE 3

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Page 1: E ALGÉRIENS E LAT MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR ...en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes

LUNDI 14 NOVEMBRE 2011 - 18 DOU AL-HIJA 1432 - N° 6408 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l LES 16 MARINSDU BLIDA DERETOUR AU BERCAIL

La fin ducauchemar

lM’SILATrois morts

dans un graveaccident

de la routeDeux femmes et une fille de 11

ans ont trouvé la mort dans ungrave accident de la route survenusamedi matin vers 11h35 sur la RN45, à Chaâba Elhamra, à 15 km aunord de la ville de M’sila en allantvers Bordj Bou Arréridj.

Le véhicule, une Maruti, quitransportait les trois victimesainsi qu’un homme de 35 ans, a étépercuté par un camion detransport de marchandises. Lesdeux femmes, âgées de 60 et 24ans, et la petite fille ont ététransférées par les éléments de laProtection civile à l’hôpitalZehraoui de M’sila, où elles ontrendu l’âme, tandis que leconducteur a été placé soussurveillance médicale.

Les autorités locales et nombrede citoyens se sont déplacés auservice des urgences de l’hôpitalen signe de solidarité et pour fairedon de sang. Les services desécurité ont ouvert une enquêtepour déterminer les causes de cetragique accident.

A. Laïdi

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ALGÉRIENS ET MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR LE NET

LA GUERREDES HACKERS

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Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

La prestation des Verts contre la Tunisievous a-t-elle plu ?

OUI : 51,8 %NON : 37,76 %S. Opinion : 10,44 %

Approuvez-vous la décision de la Ligue arabede suspendre la Syrie pour faire pression

sur le régime de Bachar Al Assad ?

Déposez votre réponse sur le sitedu Soir d’Algérie

www.lesoirdalgerie.com

Les éditeurssollicités

L’Office national des publica-tions scolaires (ONPS) a misfin au suspense en invitant leséditeurs à lui faire parvenir uneliste d’ouvrages pouvant êtreinclus dans le groupe de livresque les écoliers devront impé-rativement lire au courant de

l’année scolaire.Depuis l’an-

nonce dela mesuredevantréhabili-ter la lec-

ture enmilieuscolaire,les édi-

teurs étaienten stand-

by.

Record dansles créances

Les créances d’Algérie Télé-com ont franchi le seuil de l’in-tolérable, soutiennent dessources proches du départe-ment de la poste et des tech-nologies de l’information et dela communication.

Selon nos sources, lescréances de l’opérateur histo-rique des télécommunicationsdétenues auprès des institu-tions et des entreprisespubliques et privées datent de

la séparation desdeux entités,

AlgérieTélécom etAlgériePoste, etse montentà près de

200 milliardsde dinars.

Parturientes en dangerLes malades atteints de cancer et autres

maladies chroniques ne sont pas les seuls àsouffrir du manque de médicaments. Depuisquelques jours, de nombreux blocs d’accou-

chement font face à une pénu-rie de Syntocine, produitindispensable pour éviterles hémorragies de la déli-vrance.

Une situation qui, sielle venait à perdurer, ris-

querait de provoquer unesérieuse augmentation de

la mortalité maternelle.

AAAAhmed Ouyahia vient de chargerle ministre des Finances, KarimDjoudi, de procéder à la levée

de l’interdiction de l’importation desvéhicules au profit des enfants de cha-hid. C’est ce qu’a assuré le chef decabinet du Premier ministre au prési-dent de la Cnec Khaled Bounedjma, quifaisait de cette affaire l’une de ses priori-tés depuis des mois.

PPOuyahia lâchedu lest

ERISCOOPERISCOOPLundi 14 novembre 2011 - Page 2

[email protected]

Cherouati en posteLe directeur général de l’entreprise

Sonatrach, dont le départ est annoncépar nombre de journaux et de sitesinternet, était, toute la jour-née d’hier, dans sonbureau où il menait uneactivité normale.

Il devrait, par ailleurs,assister mercredi à uneimportanteactivité destravailleursde son sec-teur.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 3

ALGÉRIENS ET MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR LE NET

La guerre des hackers

Pour d’autres motivations, unautre groupe, DZ Mafia, a provo-qué hier un massacre sur lessites serbes (eh oui !) en piratantleurs serveurs et en modifiantleurs pages d’accueil. En find’après-midi, le drapeau algérienflottait sur pas moins de 130 sitesserbes et 80 pages et blogs. Desslogans hostiles au gouverne-ment serbe étaient affichés dansplusieurs langues.

Selon l’un des membres de cegroupe, des hackers serbes ontattaqué et piraté, avant-hier, dessites Web bosniaques. Lespirates ont détruit les sites et affi-ché des commentaires hostiles àla nation musulmane.

Et c’est alors que les victimesont lancé un SOS en directiondes hackers algériens. Ces der-niers n’ont pas hésité un seul ins-tant à riposter contre ce qu’ilsconsidèrent comme une nouvellecroisade dont sont victimes les«pauvres Bosniaques».

«C’est un devoir pour nousd’attaquer les groupes hostiles àl’Islam», commente notre interlo-cuteur. Hier, dans l’après-midi, de

nombreux sites marocains ont puêtre rétablis, alors que d’autresaffichaient une page d’accueil surlaquelle était écrit «site en main-tenance».

Le site de la Chambre maro-caine de commerce, d’industrie etdes services fonctionnait norma-lement après une sévère attaquemenée par «King of Pirates».

Cette guerre contre lesMarocains a éclaté au lendemaindu discours mitigé prononcé lasemaine écoulée par le roiMohammed VI.

Des hackers marocainsavaient alors attaqué des sitesgouvernementaux algériens etaffiché des cartes géographiquesdu Maghreb, qui plaçaient leSahara occidental sur le territoiremarocain.

Cet acte de piratage était suffi-sant pour déclencher une guerretotale menée par le groupe xDZx-TeaM, qui a fait l’essentiel de saréputation sur les sites français etisraéliens. Pas moins de 220 sitesmarocains étaient piratés samedidernier. Le drapeau algérien,ainsi que l’hymne national mar-

quaient la domination des jeunesAlgériens sur les professionnelsmarocains de la sécurité desréseaux. L’un des membres dexDZx-TeaM avait déclaré que cesattaques ne cesseront que si lesMarocains mettent fin au piratagedes sites algériens.

La trêve observée samedi aété rompue hier par un hackermarocain qui a passé toute la

matinée à scanner les ports desserveurs algériens, à la recherched’une éventuelle faille qui permet-trait le piratage des sites.

Comme on l’avait vécu avecles Egyptiens en 2009, les jeunesAlgériens semblent prendre beau-coup de plaisir dans la destructiondes sites de certains pays.

Un expert algérien affirme queles jeunes hackers ont une cultu-

re politique limitée et risquent fortd’être manipulés par des minori-tés qui ne cessent de désigner,sur les réseaux sociaux, les sitesà détruire. Il cite comme exemple,l’attaque contre un site françaisde l’Eglise catholique pour célé-brer le 1er Novembre, alors qu’au-cun site appartenant aux harkisn’a été ciblé.

H. M.

Phot

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R

LES 16 MARINS DU BLIDA DE RETOUR AU BERCAIL

La fin du cauchemarJoie, larmes, liesse, en somme

des sentiments de profonde émo-tion ont caractérisé, hier, l’ambian-ce qui a prévalu à l’aéroport mili-taire de Boufarik où les famillesont accueilli les marins après dixmois de captivité dans les eauxsomaliennes. L’atterrissage del’avion à 16 heures 30 minutes enprovenance du Kenya après plu-sieurs heures d’attente, a provo-qué un sentiment de profond sou-lagement chez les proches desmembres de l’équipage du MVBlida revenus enfin chez eux sainset saufs.

F-Zohra B. - Alger (Le Soir) - «Nousavons vécu dix mois pendant lesquelsnous mourrions tous les jours, c’est un cal-vaire, un cauchemar que je ne souhaitepas à mon pire ennemi de vivre», c’est cequ’a déclaré, hier, le marin Aït Ramdane àsa femme et ses enfants après les avoirchaleureusement salués. Un soulagementpartagé par tous les marins arrivés sains etsaufs et leurs proches, hier.

C’est en fin de matinée que les famillesont commencé à arriver à l’aéroport militai-re de Boufarik où était attendu l’avion avecà son bord les ex-otages du MV Blida. Sil’émotion était au rendez-vous, les famillesavouent avoir eu du mal à prendre leur malen patience avant l ’arrivée de leursproches. Mais après dix mois d’une attenteéprouvante, ils ont dû quand même patien-ter encore quelques heures avant quel’avion en provenance du Kenya n’atterris-se enfin à Boufarik en fin d’après-midi.

Initialement seuls trois membres d’unemême famille devaient être autorisés àpénétrer dans l’enceinte de l’aéroport pouraccueillir l’équipage du MV Blida. Ainsi,trois heures avant l’arrivée de l’avion, lesmembres des familles mandatés pouraccueillir leurs proches ont été autorisés à

pénétrer dans l’enceinte de l’aéroport.Cependant au même moment, plusieurs

personnes présentes n’ont pu retenir leurslarmes devant la déception de ne pouvoiraccueillir les êtres chers revenus de loin.Devant cette situation particulièrement sen-sible, les responsables de l’aéroport ontcédé et permis à tous les présents de ren-trer dans l’enceinte de l’aéroport et de par-tager leur joie. Mais là aussi, les présentsont dû encore attendre mais cette fois-ci,avec la prédominance d’un sentiment d’eu-phorie mais aussi de soulagement,confient-ils.

Le marin Toudji, libéré lui par les piratespour raison de santé i l y a de celaquelques semaines tenait lui aussi à êtreprésent pour accueillir ses compagnonsavec son frère et partager la joie desfamilles. Des youyous fusaient régulière-ment et beaucoup se remémoraient avecémotion les événements éprouvants desdix derniers mois. «Nous ne pensions pasarriver à cet instant et nous les attendonsavec beaucoup d’émotion», confie, ému, le

frère du marin Achour. Pour sa part, lejeune Faouzi Aït Ramdane qui, au coursdes derniers mois, n’a ménagé aucun effortpour organiser sit-in de protestations etactions de sensibilisation en faveur de lalibération des marins dit éprouver, enfin, unsentiment de soulagement et de devoiraccompli. «Ils seront là d’un instant àl’autre et notre joie n’a pas de limites,qu’importe cette longue attente s’ils revien-nent sains et saufs», même attitude chez lasœur et les filles du marin Kahil, qui elles,ont du mal à maîtriser leur émotion.«Même si nous savons que ce n’est pasaujourd’hui qu’ils retrouveront leurs foyers,il est, on ne peut plus rassurant, de savoirqu’ils rentrent enfin en Algérie», a déclaréla sœur du marin.

Le vol spécial a atterri enfin sur le tar-mac de l’aéroport à 16 heures trenteminutes, provoquant une véritable liesseau sein des familles. Les cris de joie ontretenti d’ail leurs dès que le vol a étéannoncé à l’approche de l’aéroport militai-re. De l’aéroport et après avoir chaleureu-

sement salué leurs proches, les marinssont montés dans des bus en direction del’hôpital militaire de Aïn Naâdja, selon lesfamilles.

M. Amar Belani porte-parole desAffaires étrangères a déclaré, pour sa part,hier matin, que «le navire Blida est arrivésamedi soir au port de Malimbé au Kenya,à une centaine de km de Mombasa auterme d'une traversée plus longue queprévu, en raison de l'état technique dunavire qui a subi une immobilisation forcéede presque une année.» De là, le vol spé-cial a permis de transporter les marins versl’Algérie après qu’ils aient été accueillis pardes officiels et par une équipe de médecinset de psychologues.

L’équipage du MV Blida est revenudonc en Algérie après avoir échappé aupire après dix mois en captivité entre lesmains de pirates somaliens. Ces derniersavaient intercepté le MV Blida alors qu’ilquittait le port de Salaleih au large du sulta-nat d’Oman pour se diriger vers le Kenyaavec à son bord 27 membres d’équipagedont des Algériens et des Ukrainiens. Il y ade cela quelques semaines, deux marinsun Algérien et un Ukrainien avaient étérelâchés par les pirates en raison degraves problèmes de santé.

C’est le jeudi 3 novembre que les autresmarins ont été libérés par les pirates. Cejour-là, les officiels algériens ont tenu àpréciser que l’Algérie n’a pas payé de ran-çon en contrepartie de la libération desmarins. L’affréteur du navire, le JordanienLeadarrow avait, cependant, déclaré il y ade cela quelques mois qu’il avait entamédes négociations avec les pirates soma-liens et avoir installé une cellule de crise àcet effet en Grèce.

Les familles, pour leur part, aprèsquelques semaines de consternation, ontdécidé de se mobiliser au cours des der-niers mois pour exiger que l’Etat algériens’investisse pleinement dans la libérationdes marins retenus en otages.

F-Z.B.

La guerre électronique entre les hackers algériens etmarocains ne semble pas trouver un dénouement. Hierencore, des sites web marocains étaient ciblés par legroupe xDZx-TeaM, qui figure parmi les pirates les plusredoutables sur le réseau Internet.

Phot

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Sid

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 14 novembre 2011 - PAGE4

Nawal Imès - Alger(Le Soir) - Après avoir gérédes années durant la mannefinancière que représentent lesœuvres sociales de l’éduca-tion, la Centrale syndicale perdle monopole.

La gestion des œuvressociales passe aux mains dessyndicats autonomes qui,après un long combat, ontréussi à faire aboutir cetterevendication.

La signature, hier, de lamouture finale de la circulairerelative aux élections des com-missions nationale et de wilayachargées de la gestion desœuvres sociales est le fruit nonseulement d’une lutte syndica-le mais également d’unconsensus qui n’a pas été faci-le à réaliser.

Les nombreux syndicatsautonomes activant dans lesecteur de l’éducation ne par-tageaient en effet pas la mêmevision.

Deux tendances s’étaientdégagées : une première plai-dant pour le principe de la soli-darité nationale avec une ges-tion nationale et une seconde

qui était favorable à une ges-tion locale des œuvressociales avec des commis-sions au niveau de chaque éta-blissement scolaire.

Après plusieurs rounds denégociations, des clashs etdes malentendus, un consen-sus s’est finalement dégagéconcernant l’organisationd’élections au niveau nationalpour dégager une commissionnationale et des commissionsde wilaya.

Les élections débuterontvers la fin de la premièresemaine du mois de décembreau niveau des établissementset dès la deuxième semaine dumême mois, les travailleurs del’éducation seront appelés àélire des commissions natio-nales et de wilaya.

Ces dernières se déroule-ront en fonction des cycles,chaque commission de wilayadevant être composée de 9membres représentant les troiscycles de l'enseignement.

Une fois les membres descommissions de wilaya élus,une rencontre nationale seraorganisée pour élire le prési-

dent de la commission nationa-le et ses vice-présidents. Tousles employés du secteur del'éducation peuvent se portercandidats aux élections descommissions, nationale et dewilaya pour un mandat de troisans mais la circulaire interditaux élus de se porter candidatsau nom d'un syndicat donné.L’Unpef et le Cnapest ontd’ailleurs donné des instruc-tions à leurs cadres syndicaux,leur interdisant de se présen-ter. Le Cnapest considère, en

effet, que les syndicats doiventrester sur le terrain de la luttepour arracher les acquis et nepas s’impliquer de manièredirecte dans la gestion desœuvres sociales.

L’Unpef avait égalementaverti ses cadres en expliquantque le syndicat ne devait passupporter les dérives que peutengendrer la gestion desœuvres sociales.

Meziane Meriane, le coor-donnateur du Snapest, va plusloin en expliquant qu’il ne fal-

lait pas s’éloigner de la réelleproblématique, à savoirdemander des comptes àl’UGTA pour toutes ces annéesde gestion d’une manne quali-fiée de l’une des plus impor-tantes.

Une option qui n’a visible-ment pas été retenue puisqueles œuvres sociales sont enpasse de changer de mainssans qu’aucun compte ne soitdemandé aux gestionnairesantérieurs.

N. I.

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Sam

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LES ŒUVRES SOCIALES DE L’ÉDUCATION CHANGENT DE MAINS

Fin du monopole de l’UGTA

Mehdi Mehenni – Alger(Le Soir) - Aujourd’hui, porte-parole de 588 gardiens de prisonlicenciés à partir de l’année 2001,Amar Zerar, accompagné d’unevingtaine de protestataires, atenu, hier matin, un rassemble-ment devant la Maison de lapresse Tahar-Djaout, du 1er Mai,à Alger.

Si la majorité des protesta-taires «a été abusivement licen-ciée pour cause d’absences justi-fiées ou de congés de maladie»,souligne Amar Zerar, son cas estplutôt unique et inédit. C’est unelettre qu’il a remise en mainspropres, en 1999, à AbdelazizBouteflika, alors fraîchement éluprésident de la République et envisite officielle dans la wilaya deTizi Ouzou, qui est à l’origine deson licenciement.

La scène a eu lieu à la salleomnisports Saïd-Tazrout, dans laNouvelle-Ville de Tizi Ouzou.Depuis, le contenu de cette enve-loppe soigneusement emballée

attise la curiosité de tous. Le len-demain de cet incident, AmarZerar sera convoqué par l’ex-pro-cureur général de Tizi Ouzou quiexige de lui de révéler le contenude la lettre en question. Chosequ’il refusa.

Une semaine après, c’est autour du directeur général de l’ad-ministration pénitentiaire de leconvoquer à Alger pour le mêmemotif. Amar Zerar aura à l’égardde son supérieur la même attitu-de. «J’ai refusé de lui communi-quer le contenu de la lettre et ilm’a menacé en me disant quecela me coûtera très cher», affir-mera Amar Zerar.

Deux ans après, il sera muté àLaghouat. Lorsqu’il arriva surplace pour rejoindre son poste, ilapprendra son licenciement.Cela s’est passé en un seul jour,toujours selon l’intéressé. C’estalors que le gardien de prisonlicencié entame une grève de lafaim. Au bout de 11 jours et grâceau soutien de la société civile,

Amar Zerar obtient une décisionde réintégration signée par leministre de la Justice del’époque, Ahmed Ouyahia. Ellesera adressée à trois reprises àla direction de l’administrationpénitentiaire, sans qu’elle soitjamais appliquée, affirme AmarZerar.

C’est à partir de 2001 quecommence le long périple de cecitoyen, qui, au comble de sondésespoir, demanda au présidentde la République de le déchoir desa nationalité algérienne, puis en2004 son acte de décès et celuide sa petite famille qu’il n’arrivaitpas à nourrir.

Le comble est que Amar Zerarpassera des années après, àsavoir le 6 juillet 2011 en com-mission du ministère, présidéeselon lui par un conseiller duministre de la Justice, TayebBelaïz, et à qui il a remis un dos-sier de 98 pages, détaillant sonaffaire. Depuis, ce dernier n’anon seulement obtenu aucuneréponse favorable, mais en plus,le conseiller du ministre n’a pas,à son tour, résisté, selon toujoursAmar Zerar, à la question quidepuis hante les couloirs de lajustice : «Que contient la lettre ?»Amar Zerar a refusé encore unefois de répondre, mais il jure dele faire bientôt, en public.

M. M.

DOUZE ANS APRÈS SA REMISE EN MAINSPROPRES À BOUTEFLIKA

La lettre qui hante les couloirsdu ministère de la Justice

La lettre qu’il a remise en 1999, en mains propres, auprésident de la République, alors en visite officielle à TiziOuzou, a valu à Amar Zerar, gardien du centre péniten-tiaire d’Azazga, une mutation à la prison de Laghouat,puis un licenciement. «Parce que j’ai refusé, à l’époque,de révéler le contenu de cette lettre au procureur généralde Tizi Ouzou et au DG de l’administration pénitentiaireque je continue de faire l’objet d’acharnement», affirmeAmar Zerar.

La circulaire relative à la gestion des œuvres socialesde l’éducation est fin prête. Le document attendu depuisdes semaines par les syndicats autonomes met fin à unmonopole de l’UGTA. Le secteur de l’éducation fera-t-ildes émules ?

SELON LE PRÉSIDENTDE L’ORDRE DES MÉDECINS«L’Agence du médicament doit

être mise en place rapidement»La décision d’installation d’une Agence du médicament est

jugée satisfaisante par le président de l’Ordre des médecins. Ilappelle, cependant, les pouvoirs publics à accélérer sa mise enplace.

Le conseil interministériel, qui s’est réuni jeudi dernier, a char-gé le ministre de la Santé de relancer le projet d’installation d’uneAgence du médicament. Un texte adopté depuis 2008 revient àl’ordre du jour après les pénuries récurrentes de médicaments.

Le Dr Bekkat, président de l’Ordre des médecins, qui était hierl’invité de la radio Chaîne III, se réjouit de cette décision. Il appel-le donc à ce que cette structure soit mise en place le plus tôt pos-sible. «Nous avons toujours demandé son application pour régu-ler le marché du médicaments, l’importation et la production afind’éviter les pénuries répétitives», a-t-il déclaré.

L’agence doit être totalement indépendante car, estime l’invi-té de la radio, «une gestion administrative du médicamentcomme par le passé nous a menés à l’impasse actuelle avec lerisque de la pénurie et difficultés d’approvisionnement».

De l’avis du Dr Bekkat, cette agence doit pouvoir déterminerle médicament essentiel, commander en temps utile et décidersous la supervision de l’Etat du rapport qualité-prix de toutes lespossibilités de manœuvre. La Pharmacie centrale des hôpitauxperdra-t-elle de ce fait son monopole ? Pour le président del’Ordre des médecins, la Pharmacie centrale est un organismede stockage dont la vocation est la distribution du médicament etsa mise en disponibilité au niveau du secteur public et privé.

S’exprimant sur la question des lobbies exerçant dans lemédicament, évoquée par le ministre de la Santé, l’intervenantestime qu’il s’agit «d’une bonne guerre».

L’Algérie, pour s’imposer auprès des firmes internationales,estime ce spécialiste, doit user de son pouvoir financier pouracheter les médicaments qu’il faut au moindre coût. Selon lui, les4 % du PNB consacrés à la santé en Algérie ne sont pas suffi-sants. Par ailleurs, se basant sur le recensement de l’Ordrenational des médecins français, l’intervenant a dit que près de 6000 médecins algériens exercent à l’étranger.

Salima Akkouche

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 5

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Au sein de la Ligue arabe,dont le barycentre a, de proche enproche, fini par se déplacer versles monarchies du Golfe, à leurtête le Qatar, l’Algérie et l’Egyptejouent de diplomatie solidaire,synergie nécessaire pour contre-balancer les rapports de force.

L’examen, samedi, du dossierépineux de la Syrie leur a offertl’opportunité de démontrer demanière active cette solidarité.«Notre position a été la même», aaffirmé le ministre algérien desAffaires étrangères, dimanche,lors d’un point de presse conjointavec son homologue égyptien,Mohamed Kamel Amr.

Le chef de la diplomatie algé-rienne a souligné, au passage,que la première mouture de larésolution, soumise à débat ausein de la commission appropriéede la Ligue arabe, était dangereu-se. «Si la mouture initiale étaitpassée telle qu’elle, l’Algérie seserait retirée de la commission»,a-t-il précisé.

Le texte initial amendé sousl’impulsion du duo Algérie-Egypte,l’Algérie, tout comme l’Egypte, a

voté la résolution qui décide «lasuspension de la participation desdélégations syriennes aux tra-vaux» de la Ligue arabe, assortied’un appel au retrait des ambas-sadeurs arabes de Damas. Etconcernant ce retrait, l’Algérie seveut d’avoir une attitude souverai-ne.

C’est tranché : elle ne retirerapas son ambassadeur. «Il n’estpas question que l’Algérie metteen œuvre cette décision de laLigue arabe. C’est une décisionqui relève de la souveraineté dechaque Etat membre. L’Algérie nerappellera pas son ambassa-deur», a clairement précisé Mou-rad Medelci.

Cela étant, les deux ministresdes Affaires étrangères algérienet égyptien ont souligné, tour àtour, que la feuille de route de laLigue arabe pour une sortie decrise en Syrie reste de vigueur.

L’Algérie, comme l’Egypte,contrairement aux pays duConseil de coopération du Golfe(CCG) sous la houlette du Qatar,sont contre toute interventionétrangère en Syrie et plaidentpour une solution à travers un dia-

logue intersyrien. «Il faut que laviolence cesse immédiatement»,a soutenu Medelci qui, visible-ment outré, a tenu à démentir ceque la presse a rapporté commeanicroche avec son homologueqatari lors de la réunion de laLigue arabe.

«Je suis très surpris par ce quevous dites», a-t-il rétorqué à unjournaliste qui, justement, lui

posait la question à propos, pour-suivant : «C’est une pure inven-tion. J’ai pris la parole. Le prési-dent de séance a pris tout letemps de me répondre et ce n’estqu’après qu’il a levé la séance.»

Affirmant cela, Mourad Medel-ci, comme si d’aucuns pouvaientdouter de sa déclaration, a man-qué à peine de jurer qu’il disaitvrai. Il commet néanmoins ce qui

n’est pas dans les us diploma-tiques : prendre à témoin sonhomologue égyptien.

«Est menteur celui qui n’a pasde témoin», a-t-il lâché, se tour-nant vers Mohamed Kamel Amrquêtant sa certification. Ce qu’ilobtient de son hôte, visiblementsurpris par une sollicitation siincongrue.

S. A. I.

N’était l’axe algéro-égyptien, la Ligue arabe aurait cer-tainement résolu à plus dangereux que les mesuresconservatoires prises contre la Syrie samedi au Caire. Lapremière mouture de la résolution, présentée en commis-sion idoine de la Ligue arabe, et que l’Algérie et l’Egypteont travaillé conjointement à amender, sollicitait rienmoins que l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU.

Phot

o:

DR.

MESURES CONSERVATOIRES DE LA LIGUE ARABE CONTRE LA SYRIE

L’axe algéro-égyptien évite le pire

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Certes, la règle 49/51 neconstitue pas une contrainteinsurmontable selon une vingtai-ne d’institutionnels et entrepre-neurs polonais, en visite de pros-pection partenariale en Algérie du12 au 16 novembre 2011.

Marquée par l’organisation deJournées polonaises à Alger,Chlef, Oran et Tlemcen, cettevisite a été ponctuée hier ausiège de l’Agence algérienne depromotion du commerce extérieur(Algex), en plus des rencontres Bto B, par une conférence de pres-se. Exerçant dans divers sec-teurs d’activité, notamment le

BTPH, la construction navale(bateaux de plaisance et jet-skis),l’agroalimentaire et la restaura-tion du vieux bâti, ces opérateurssont disposés à s’adapter à laréglementation algérienne, ren-forcer le transfert de technologieet d’expertise et répondre auxbesoins spécifiques du marchéalgérien.

Et cela même si cette règlepourrait gêner les petites etmoyennes entreprises polonaisesselon l’ambassadeur de Pologneen Algérie, Son ExcellenceMichal Radlicki. Voire que lesbesoins en matière d’investisse-ments ne soient pas très clairs

malgré certains projets potentielset l’attractivité avérée du marchéalgérien. De même que la faible

réactivité des opérateurs natio-naux à diversifier les échangescommerciaux avec la Pologne

pose problème. Dans la mesure,notamment, où des opérateursachètent des produits, notam-ment laitiers, d’origine polonaised’autres pays européens mais necherchent pas à pénétrer directe-ment le marché polonais.

Et ce, au-delà des contraintesd’ordre logistique et de garantiebancaire et de l’insuffisance algé-rienne dans le domaine de lapromotion commerciale et écono-mique à l’international.

Certes, l’Algérie demeure leplus important partenaire écono-mique de la Pologne en Afriquedu Nord, néanmoins, leurséchanges commerciaux sontfaibles, évalués en 2010 à prèsde 338 millions de dollars dont324,3 millions d’exportationspolonaises (en hausse de47,55%) et 13,356 millions d’ex-portations algériennes (en dimi-nution de 91,82%).

Soit une balance commercialelargement déficitaire pour l’Algé-rie -310,9 millions de dollarscontre seulement -56,593 mil-lions de dollars pour l’année2009.

Pour le premier trimestre2011, l’Algérie a importé pour unevaleur de 102,76 millions de dol-lars, en hausse de 56,50% parrapport à la même période de2010.

C. B.

DÉVELOPPEMENT DE LA COOPÉRATION ALGÉRO-POLONAISE

La règle 49/51, la faible réactivitédes opérateurs nationaux…, des freins ?

La règle 49/51 régissant les investissements étrangers,la faible réactivité des opérateurs économiques natio-naux en matière de commerce sont-elles des freins audéveloppement de la coopération algéro-polonaise ? Laréponse reste peu évidente.

Son Excellence l’ambassadeur de Pologne en Algérie, Michal Radlicki.

Enième incursion terroriste dans les barsdans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Un groupe islamiste armé composé de 7éléments portant des uniformes des servicesde sécurité, s’est introduit dans la nuit dusamedi 12 novembre, aux environs de 21h,dans un bar, non loin du chef-lieu communalde Beni-Zmenzer, daïra de Béni-Douala.Avant d’être rackettés, les clients ont été sys-tématiquement délestés de leurs téléphonesmobiles.

Les terroristes ont également contrôlél’identité de quelques citoyens attablés dansce bistrot de fortune. Selon une source sécu-ritaire, le groupe terroriste a subtilisé un four-gon à un citoyen du village Agouni-Boufal,commune de Souk El Ténine, sur le CW2,pour ensuite se diriger vers ce bar.

Une opération qui a été effectuée avec unefacilité déconcertante. Après avoir commisson forfait, le groupe terroriste a disparu dansla nature.

Il convient de rappeler que la région aconnu d’innombrables actes similaires parti-culièrement dans les communes de Souk ElTenine, Mechtras, Assi-Youcef.

Ainsi, d’importantes sommes d’argent ontété engrangées par les éléments d’AQMI lorsde leurs incursions dans des bars, en plus demilliards de rançons soustraits aux commer-çants et autres industriels dans les opérationsde kidnapping.

A. I.

TIZI-OUZOU :Incursion terroriste à Beni-Zmenzer

Phot

o:

DR.

Page 6: E ALGÉRIENS E LAT MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR ...en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes

Les travailleurs qui se sont rap-prochés de nous sont unanimes àcontester une décision pour le moinsinadmissible : le médecin du travaildu CP1K a été interdit d’examiner lesgrévistes. Ces derniers auraient été,selon leurs dires, obligés de recouriraux services de la Protection civile etdu médecin de la FIR (force d’inter-vention de réserve). Un élan de sou-tien s’en est suivi de la part des tra-vailleurs du CP1K. Dans une missivedont nous détenons une copie, lestravailleurs mettent en garde contreles conséquences pouvant découlerde cette grève de la faim. Ils enappellent aux instances pour «arrêterce crime».

Pour rappel, la grève de la faim aété enclenchée par huit travailleurs lemardi 8 novembre dernier. Elle a étéinitialement motivée par la non-satis-faction de 5 revendications. Il y a eules trois premières revendications quiont été derrière le mouvement decontestation entamé le 8 mars àsavoir la réintégration au sein de la

Sonatrach à partir de janvier 2010 ;l’attribution de la bonification à hau-teur de 25/° à partir du 1er juillet 2008(revalorisation salariale) et l’applica-tion des décisions du procès-verbalde la réunion de novembre 2009 rela-

tives au glissement de deux catégo-ries pour l’ensemble des agents enactivité au moment où les cadres ontdéjà bénéficié de cette mesure (reva-lorisation salariale partielle). De sit-inen sit-in, la situation au sein du com-plexe des matières plastiques n’a faitqu’empirer. D’où la survenue de deuxautres revendications, à l’origine dela grève de la faim, à savoir la levéedes sanctions salariales prises contre

les travailleurs grévistes (ponctionsur le salaire d'avril 2011) et la cessa-tion des représailles de la part desresponsables contre les contesta-taires. Du côté de la division pétrochi-mie (ex-ENIP), on est catégorique, iln’y a pas eu de représailles, il y a euapplication du règlement intérieur.Concernant le médecin, «c’est faux !le médecin est là pour les assisterdans les cas sérieux, il ne peut l’être

tout le temps. D’ailleurs, jeudi, c’estdans l’ambulance du CP1K, assistéepar celle de la DOS, qu’a été transfé-ré le gréviste qui a eu une hypoglycé-mie de 0,4 g», nous dit-on. Les gré-vistes se sont apparemment bien ins-tallés avec tentes et matelas, l’inter-ruption de la grève n’est apparem-ment pas pour demain.

La sagesse doit prévaloir dans cegenre de situation. Zaïd Zoheir

Le Soird’Algérie Actualité Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 6

6E JOUR DE LA GRÈVE DE LA FAIM AU CP1K

3 grévistes transférés à l’établissementhospitalier de Skikda

BOUIRA

Un dimanche de protestationsEncore une fois, les citoyens,

faute d’une prise en charge effectivede leurs problèmes et surtout àcause de promesses souvent sanslendemain, ne trouvent d’autresrecours que la rue. Ce dimanche, pasmoins de quatre protestations ontété signalées à travers la wilaya.

Au niveau du chef-lieu de Bouira, ce sont lescommerçants du centre-ville qui ont donné leton dès la matinée. Rassemblés devant le siègede l’APC, des dizaines de commerçants,n’ayant pas été reçus par le maire, se sont diri-gés ensuite vers le siège de la wilaya pour ren-contrer le wali.

Sur place alors que personne parmi les res-ponsables ne voulait les recevoir, les protesta-taires ont tenu à alerter l’opinion publique surleur situation. D’après eux, le wali qui a pris desengagements fermes quant à leur prise encharge lors de la démolition de leurs boutiques,situées toutes au niveau des différentes rues del’ancien centre-ville, que les techniciens du CTCavaient déclaré comme locaux menaçant ruine,s’est rétracté à la dernière minute. La semainedernière, des dizaines de commerçants avaientreçu des décisions de justice les invitant à quit-ter les lieux sans aucune indemnisation.

Hier, lors de leur rassemblement, tous sedésolent de ce que les autorités locales, et àleur tête le wali, les aient abandonnés à leurtriste sort alors que tout le monde sait que cesgens n’ont d’autres ressources pour subveniraux besoins de leur famille que ces activitésqu’ils exercent en toute légalité au niveau deleurs anciennes boutiques. D’après eux, le wali,au lieu de les menacer à travers des décisionsde justice, aurait pu tenir ses promesses, àsavoir les indemniser ou les recaser temporai-rement dans un endroit adéquat en attendantleur réinsertion dans leurs nouvelles boutiquesune fois le boulevard réalisé et les nouvellesbâtisses érigées. D’autres dénoncent carré-ment la démolition de ces habitations de l’an-cien centre-ville, considéré à juste titre commela mémoire de la ville de Bouira. Beaucoupparmi les protestataires pensent que toute des-truction n’a d’autre but que d’effacer l’histoire dela ville et demandent au wali de reconsidérer savision en favorisant la restauration de ce tissuurbain situé au centre-ville, et d’engager lesextensions à l’est et là l’ouest pour que Bouiragarde jalousement, comme toutes les autresvilles du pays et du monde, sa partie historique.

Par ailleurs, et sur les mêmes lieux, desdizaines de jeunes recrutés dans le cadre dupréemploi, ont observé un rassemblement pourexiger leur intégration et le gel de tous les

concours de recrutement jusqu’à l’intégrationde tous les employés travaillant sur place dansle cadre du préemploi.

A Kadiria, commune située à 30 km au nord-ouest de Bouira, des dizaines de jeunes ontprocédé à la fermeture des sièges de l’APC etde la daïra dès la matinée pour dénoncer leurmarginalisation.

D’après des informations en notre posses-sion, les jeunes demandent la création d’uneagence de l’emploi au niveau de cette daïrapuisque l’antenne qui existe actuellement àLakhdaria, et de laquelle ils dépendent, favori-serait en premier lieu le recrutement des jeunesde Lakhdaria. En outre, les protestataires exi-gent la réalisation d’un centre de payement dela Sonelgaz et demandent également deslignes pour le transport universitaire dont lemanque se fait de plus en plus sentir chez desétudiants natifs de cette daïra et qui poursuiventleurs études au centre universitaire de Bouira.

Enfin, à Bechloul, commune et chef-lieu dedaïra situé à 20 km au sud-est de Bouira, leshabitants des villages de Chréa et Taghzout dela commune de Ouled Rached entament leurdeuxième semaine de protestation devant lesiège de la daïra, pour exiger l’amélioration ducadre de vie au niveau de ces deux villages quisouffrent du manque de toutes les commodités.

Y. Y.

La situation des travailleurs du CP1K a atteint un seuilalarmant : trois des grévistes de la faim ont été transférésvers l’établissement hospitalier de Skikda car souffrant d’hy-poglycémie.

1ER SYMPOSIUM INTERNATIONAL SUR LE PALMIER DATTIER

Le charançon rouge menace nos palmiers

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -«Le charançon rouge s’est atta-qué aux plantations de palmiersdans plusieurs pays. Seulesl’Algérie et la Tunisie sont encoreà l’abri de cet insecte qui détruitentièrement le palmier», a préciséle Pr Bouguedoura, présidente dusymposium international sur lepalmier dattier, tenu hier à Alger.

Rappelant que l’Algérie comp-te 17 millions de palmiers dattierset 1 000 variétés, elle conseille deprotéger ce patrimoine arboricole.«Il faut se mobiliser pour empê-cher l’entrée du charançon rouge

dans notre pays. Cela peut sefaire en interdisant l’importation dece type d’arbres et en renforçant lecontrôle sanitaire des entrées ànos frontières», dit-elle.

Toutefois, cette situationnécessite, selon le Pr

Bouguedoura, «la création denouvelles variétés résistantes àcette maladie». Pour sa part, le Dr

Foued Chehat, directeur del’Institut national de la rechercheagronomique d’Algérie (INRAA), asouligné que le symposium vise àétablir le bilan de nombreusesrecherches menées depuis 1966.

Il est également question demettre en place un programmenational de recherche dans le sec-teur de la phoenicicole afin,explique-t-il, «de développer lesecteur et de maîtriser les carac-tères de résistance aux maladiesdu palmier dattier, notamment lafusariose (bayoud)».Et de pour-suivre : «En 1960, l’Algérie necomptait pas plus de 6 millions depalmiers dattiers. Aujourd’hui,avec plus de 17 millions d’unités,une grande mobilisation pour lut-ter contre les maladies de cesplantations est de rigueur.»

Il précisera, par ailleurs, que larécolte nationale de dattes aatteint cette année 700 000tonnes. Il plaidera, à cet effet, pourl’organisation du marché national

afin, dit-il, d’améliorer nos capaci-tés d’exportation. Pour ce faire, ilinsiste sur l’imprégnation desexpériences et des informationsdisponibles chez les pays maghré-bins, arabes, asiatiques, améri-cains et même européens tels quel’Italie, l’Espagne, la France et lePortugal.

Organisé par le Laboratoire derecherche sur les zones arides del’Université des sciences et de latechnologie Houari-Boumediène(USTHB) en partenariat avecl’Institut national de la rechercheagronomique d’Algérie (INRAA), le1er symposium international sur lepalmier dattier a regroupé une cin-quantaine de spécialistes venusde 17 pays.

R. N.

ÉDUCATION

Les corps communs en grève d’une semaine à BéjaïaLes corps communs et les ouvriers

professionnels du secteur de l’éduca-tion de Béjaïa observent depuis hier unmouvement de grève d’une semaine.Pour cette première journée d’arrêt detravail, le taux de suivi est estimé à plusde 90%, selon une source syndicale.

Les grévistes entendent à travers leur actiondénoncer leur «exclusion» des dernières augmen-tations salariales et les révisions des régimesindemnitaires accordées uniquement au corpspédagogique du secteur. Les corps communs et les

OP de Béjaïa demandent à l’instar de leurs col-lègues des autres régions du pays leur «intégra-tion dans le décret 08/315, la révision des statutsparticuliers et des régimes indemnitaires avec effetrétroactif au même titre que leurs collègues de l’en-seignement et la délivrance de l’agrément à laSNCCOPEN dont le congrès avait été tenu en2007».Les protestataires ont par la même occasionappelé à une manifestation de rue pour demainmardi qui s’ébranlera du TRB jusqu’au siège de lawilaya, selon le communiqué de la section dewilaya des corps communs et des ouvriers profes-sionnels de l’éducation, affiliée à l’UGTA. La mani-festation de rue des corps communs et des

ouvriers professionnels a été décidée le 30 octobredernier lors de leur conférence de wilaya, tenue ausiège du SETE de Béjaïa, en présence de l’en-semble des délégués des établissements scolairesde la wilaya. Une autre rencontre des représen-tants des travailleurs des corps communs et desouvriers professionnels de Béjaïa est programméepour le dimanche 20 novembre au siège du SETEen vue de débattre des suites à donner à leur mou-vement de protestation et pour se faire entendrepar le ministère de l’Education qui «persiste à fairela sourde oreille à nos légitimes revendications»,indique le SCCOPEN de la wilaya de Béjaïa.

A. K.

Les experts agronomes mettent en garde contre lecharançon rouge, insecte très nuisible pour les palmiersdattiers. Pour ces spécialistes, le renforcement ducontrôle sanitaire s’impose.

Le ministre de la PMEau «carrefour du

jeune entrepreneur» Le ministre de la PME et de la promotion

des investissements a effectué, hier, unevisite d’inspection à Oran avec dans sonprogramme l’un des points les plus impor-tants, l’inauguration du salon «le carrefourdu jeune entrepreneur».

Ce salon qui va ouvrir ses portes jus-qu’au 17 novembre se veut un grand ren-dez-vous pour les jeunes promoteurs et por-teurs de projets qui auront, ainsi, à leur dis-position l’ensemble des acteurs agissantdans la promotion à l’investissement, à l’em-ploi, à l’image de la CNCA, l’Ansej, l’Anem,la pépinière des entreprises et autrescentres de facilitations sans oublier les ins-titutions bancaires. Pour le ministre, il s’estagi durant sa visite à différents stands,d’axer «les efforts de tous pour le dévelop-pement de la culture de l’entreprise qui faitencore défaut chez nos jeunes», avec leurencadrement pour «qu’ils prennent des ini-tiatives et améliorer le climat des investisse-ments», dira le ministre lors de son interven-tion.

Durant le point de presse, M. Benmeradisera encore une fois interrogé sur les dis-cussions menées avec le constructeur fran-çais Renault en déclarant «je préfère ne plusévoquer cette question, seulement le dos-sier est en cours, nous avons l’ambition dedévelopper ce secteur mais ce n’est pasune fixation, il y a d’autres secteurs de l’in-dustrie que l’on développe en partenariat».

Dans son allocution le ministre insisteraencore sur la nécessité de développer lesautres secteurs de l’industrie pour doter lepays d’une économie et d’une industrienationale regrettant à demi-mot qu’en dépitdes privatisations durant les années 2000 etl’ouverture du marché, les investissementsétrangers ne se font que dans le secteur del’énergie, de l’eau et de lâcher «où sont-ilsles investissements étrangers ? dans lesshow-rooms pour vendre c’est tout ».

Pour ce qui est du secteur du textilesinistré depuis 30 ans, selon ses propresmots, le ministre annoncera un programmede développement et d’aide qui devrait per-mettre à ce secteur de reprendre quelque20 % des parts du marché national à l’orée2020. Le ministre fera cette déclaration àune question sur l’interdiction de l’importa-tion de la friperie et les conséquences éco-nomiques.

Fayçal M.

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Le Soird’Algérie Société Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 7

Hier dimanche dès les premièresheures de la matinée, des centaines dejeunes ont dressé un premier barrageau carrefour des deux accès quimènent vers Miliana à partir de Zouga-la, en mettant le feu à des pneus usa-gés et à des branchages.

Ceci n’a pas empêché les usagers de la route àemprunter la déviation qui contourne Zougala pourrejoindre les «Annassers» puis la ville de Miliana enpassant par Sidi Sbââ. Les manifestants se sont viterendu compte que le premier barrage n’avait pas eul’effet escompté, à savoir bloquer totalement l’accès àla ville de Miliana à partir de Khemis Miliana, et ce,

dans les deux sens. De ce fait, employés, ouvriers, étu-diants, et enfants, malades se rendant à l’hôpital sesont retrouvés piégés, descendant des transportspublics et continuant le reste du chemin vers KhemisMiliana à pied ou en faisant de l’auto-stop aux auto-mobilistes qui faisaient demi tour non sans manifesterleur courroux. «Nous sommes pris en otages alors quenous ne sommes pour rien dans leurs déboires avecles autorités s’ils ont des problèmes, ils doivents’adresser aux responsables mais pas s’en prendre ànous», nous ont-ils confié. Sur les lieux, beaucoup dejeunes se sont mobilisés pour ériger les deux barrageset nous expliquent les raisons qui les ont poussés àagir de la sorte «Les habitants de Zougala sont margi-nalisés». «Comment se fait-il que nous avons uneunité industrielle qui emploie plus de 900 personnes et

que parmi celles-ci on ne compte qu’une vingtaine deZougala, et encore ces 20 employés sont pour la plu-part déjà sur la voie de la retraite» D’autres égrènenttoute une liste de revendications dont l’alimentation engaz naturel pour tout le monde, l’assainissement enplusieurs endroits, l’éclairage public, déficient en plu-sieurs endroits. D’autres revendiquent des logements.«Nous vivons à 12 personnes dans un F3», nous ditl’un d’eux. Hier à 15 h la route était encore bloquée.Des parents nous ont même fait savoir que dansl’après-midi les écoliers ont été empêchés de rejoindreleurs établissements respectifs. «Nous ne libèrerons laroute que lorsque le wali ou son représentant viendraet prendra note de nos revendications parce que ni lemaire, ni le chef de daira ne sont à notre écoute», nousa-t-on déclaré. Karim O.

MILIANA

LLes habitants de Zougala bloquent la circulation sur la RN4B

DJELFALa ville

menacée d’inondationsEn hiver et lors des pluies abondantes

— et c’est ce qui est arrivé ces derniersjours —, la ville de Djelfa devient unevéritable mare d’eau et fait l’objet d’inon-dations qui font des dégâts très impor-tants. Le centre-ville devient un endroitoù il est impossible de circuler. Cela créeune situation désagréable pour les auto-mobilistes mais aussi et surtout pour lespiétons. Les avaloirs sont complètementbouchés et l’eau stagne et coupe com-plètement le passage, même d’un trottoirà un autre ! Il faut enlever les chaussureset retrousser le pantalon pour pouvoirpasser. Les commerçants et les habitantsont du mal à empêcher l’eau de pénétreravec force chez eux. La cité la plusmenacée demeure celle de Belombrage.La situation dure, pourtant, depuis desannées et aucun responsable n’a levé lepetit doigt ou essayé de régler ce problè-me. Faut-il attendre qu’une catastrophearrive pour se désoler ? Les respon-sables communaux et même l’ONA (Offi-ce national de l’assainissement) ne sesoucient guère de cette situation qui,pourtant, demande une interventionurgente. Faut-il qu’une catastrophe sur-vienne pour que ces responsables com-prennent, enfin, la gravité de la situation ?

Bekaï Bensaïd

LARBAALes habitants dedeux quartiers

bloquent les routes

Les habitants des quartiers Benzerma-ne et Tabarnet, dans la commune de Lar-baâ, à 30 kilomètres à l’est de Blida, ontsimultanément bloqué, hier matin, les routesà proximité de leurs cités pour revendiquerleur droit au développement à l’instar desautres localités de la wilaya. Les protesta-taires considèrent que leurs quartiers res-pectifs demeurent marginalisés, autrementcomment expliquer, affirment-ils, qu’aucunprojet de réhabilitation de leurs cités n’a étéjusque-là réalisé. Ils feront savoir, à l’occa-sion, que celles-ci s’inscrivent parmi les plusanciennes de Larbaâ. Il faut dire aussi quece qui a exaspéré leur courroux, ce sont lestravaux d’embellissement d’une nouvellecité située à quelques encablures des leurs.

«Pourquoi ornementer cette nouvellecité et pas la nôtre alors que nous y vivonsdepuis longtemps le calvaire en raison dudélabrement des lieux», soutiennent lescontestataires.

A noter que l’axe routier reliant Larbaâ àTablat, et fermé par les habitants du quartierde Tabarnet, a provoqué un long bouchon. Iln’a été rouvert à la circulation qu’à la suitede l’intervention des services de sécurité.

M. B.

Les services de sécurité de la wilayade Blida ont enregistré, durant les 72dernières heures, cinq morts entrehomicides et suicides par immolationet pendaison. Ce chiffre, à tout le moinsinquiétant, renseigne sur la montée dela criminalité à Blida d’une part et ledésespoir des jeunes d’autre part.

Le premier crime a eu lieu dans la commune dela Chiffa lorsqu’une fille de 19 ans assène plusieurscoups de couteau à un jeune homme de 20 ans.

Les premiers éléments de l’enquête avancent lathèse de la légitime défense. Mais, cette mort aengendré le décès d’une parente de la victime quia rendu l’âme au moment de l’enterrement de cettedernière. Par ailleurs, le jeune homme de 25 ansqui s’est immolé jeudi dernier et dont nous avonsrapporté l’information dans notre édition de samedia succombé à ses blessures. Pour rappel, son der-nier cri était : «Hogra et injustice ». Il aurait étéhumilié par un agent de sécurité, ce qui l’auraitpoussé à mettre fin à sa vie. Il faut dire que sonimmolation dans son quartier à la rue ZerarkaMoussa, en plein cœur de Blida, qui s’est déroulée

sous les regards impuissants de ses voisins a sus-cité l’émoi au sein de toute la population blidéenne.Une enquête est ouverte pour faire toute la lumièresur ce suicide. Ce jour même, une autre tentativede suicide par pendaison a eu lieu dans la commu-ne de Bouarfa. Le désespéré est âgé de 60 ans. Ila été sauvé in extremis par sa famille qui l’a évacuéà l’hôpital. Néanmoins, son état de santé reste cri-tique. Hier, c’est le corps sans vie d’un homme de40 ans qui a été découvert à Mouzaïa alors quenous avions rapporté dans notre édition de samedidernier un cas similaire à Larbaâ.

M. B.

BLIDA : ENTRE CRIMES ET SUICIDES

Cinq morts en 72 heures

Le recours à une manifestation derue est motivé, expliquent les protesta-taires dans une déclaration renduepublique, par «la lenteur des actionsintroduites en justice qui tardent à abou-tir pour mettre un terme à une situationde non-droit dans notre commune».«La patience de la population s’use etappelle d’urgence à des décisions quimettront fin à un missionnaire qui pro-voque, harcèle et use des moyens del’Etat en toute illégalité et impunité pours’attaquer à de paisibles et honnêtes

citoyens», s’insurge le comité du villagede Tinebdar, dans la daïra de Sidi-Aïch.Les protestataires réclament des pou-voirs publics «l’application de la loi, enmettant un terme à un arrêté de substi-tution qui singularise leur communeparmi les 52 municipalités de la wilaya,l’arrêt des provocations, des insultes,des abus et des injustices dont sont vic-times les citoyens, la condamnationdes appels à la division entre enfantsde la même commune, la mise à l’abride la collectivité contre l’usage du

sceau de la République dans les insa-nités et grossièretés proférées contreles citoyens et l’arrêt des actions dedéstabilisation des structures légales etancestrales de leurs villages», lit-ondans la déclaration. Tout en fustigeantla gestion des affaires de la cité par lepremier responsable de la commune, lecomité du village de Tinebdar soutientdans son document qu’au moment oùde nombreuses localités de la régionconnaissent «stabilité, quiétude et pra-tique politique dans la légalité», leurmunicipalité «souffre d’un blocage deson assemblée qui dure depuis desannées et fonctionne par un arrêté desubstitution imposé par l’administrationau mépris de la loi et de la volonté deses habitants».

En marge du rassemblementobservé devant le siège de l’APC, unedélégation représentant le comité du

village de Tinebdar a été reçue par lechef de la daïra de Sidi-Aïch qui s’est«engagé à prendre en charge lesdoléances des protestataires», a-t-onappris. Par ailleurs, dans une déclara-tion parvenue à notre rédaction au nomd’un conseil consultatif de la communede Tinebdar, regroupant «des comitésdes villages de la commune et élargieaux citoyens», ses initiateurs ont quali-fié la manifestation de rue «d’aventuriè-re orchestrée par une alliance contrenature des derniers débris du RCD etdu FFS dans la commune (…) visant àstopper des projets d’implantation de180 logements sociaux et le poste dedétente du gaz sur les terrains arch deSidi-Moussa et que les deux partis sontétrangers à ces acquis pour lescitoyens», lit-on en substance dans ledocument.

A. K.

ILS PROTESTENT CONTRE LES INCESSANTES ATTAQUESET LES DÉPASSEMENTS DU MAIRE

Des villageois de Tinebdar fermentle siège de leur municipalité

Des habitants du village de Tinebdar sont montés au cré-neau, hier, en procédant à la fermeture du siège de leurmunicipalité portant le même nom que la tribu de Tinebdar,relevant de la daïra de Sidi-Aïch et dont le chef-lieu de lacommune se trouve au village Ikhlidjène. Ils dénoncent «lesincessantes attaques et les dépassements du maire à leurencontre».

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Page 8: E ALGÉRIENS E LAT MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR ...en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes

Le Soird’Algérie Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 8

Comme un célèbre stratègemilitaire et géo-politologueaimait à le dire « (…) Un pays ales frontières qu’il peutdéfendre !». Après la récentesécession du Sud Soudan,l’Algérie est devenue le premierpays d’Afrique en superficie,avec quelque 2,3 millions dekilomètres carrés. Nos villesfrontalières de Timiawine, TinZawatene (ex-Fort PierreBordes) et en particulier In-Guezzam, qui se situe sous le20e parallèle (1), s’enracinentau cœur du continent africain,nous assurant une présencegéopolitique et stratégiqueunique dans le sous-continentafricain. C’est d’ailleurs ce qui aconduit à la création de la6e Région militaire (2) en 1975,dont le chef-lieu, installéprovisoirement à In-Amguel (3),va définitivement se fixer àTamanrasset (ex-FortLaperrine), quelques annéesaprès.

A l’Ouest, la frontière tumul-tueuse algéro-marocaines’étend du nord au sud surquelque 1 230 km et a déjà ins-crit à son actif une guerre chau-de (4) et une guerre froidedepuis l’indépendance de notrepays, et ce, malgré la signaturede deux accords frontaliers bila-téraux (celui d’Ifrane et deTlemcen). L’invasion du Saharaoccidental (5) qui comprendtrois provinces (le Rio de Oro, laSeguia el-Hamra et de Tarfaya)par le Maroc, après la «marcheverte» de novembre 1975, aplongé les deux pays dans unesituation de guerre larvée, suiteà la signature des accords deMadrid, la même année, quipartage le Sahara occidentalentre le Maroc (il occupe laSeguia el-Hamra, avecLayoune comme capitale) et laMauritanie (elle s’empare deTiris el-Gharbia, avec Dakhlacomme capitale).

Cette frontière (6) n’a cesséd’être une source de tensions,en fonction de la conjoncture(7). La mobilisation permanentedes forces armées opération-nelles des deux pays, tout aulong de la frontière et dans dessites stratégiques, depuis plusde 35 ans, n’est qu’une preuvesupplémentaire concrète del’état de guerre qui règne àcette frontière (8). Le summumde cette tension fut l’attaquemarocaine contre une colonnesanitaire de l’ANP à Am Gala(point d’eau à la frontière algé-ro-sahraouie) qui, suivie d’uneréplique algérienne, a faillidéclencher une seconde guerreen 1976 (plusieurs militairesalgériens faits prisonniers vontpasser plus de vingt ans, sansprocès, dans les geôles maro-caines).

La fermeture terrestre uni-quement en 1994 n’est que ledernier soubresaut d’unelongue série de relations belli-queuses, qui n’en finit pas

d’empoisonner nos relationsbilatérales, régionales et inter-nationales (9). Cette situationcontraint l’Algérie de tenter detoujours maintenir, en safaveur, un avantage militairequalitatif et stratégique,influencée par le traumatismede l’agression de 1963. Cettepolitique va impliquer un inves-tissement conséquent, enmoyens humains et matérielset en alliances géopolitiques,pour atteindre cet objectif (10).Enfin, il n’est plus possible, denos jours, d’occulter les traficsde tous genres que cette «fron-tière fermée» génère et notam-ment celui des drogues (11).

Plus bas, se situe la frontièreavec le Sahara occidental,longue de moins de 200 km,elle a néanmoins pris, depuis1975, une sensibilité particuliè-re après l’invasion par les FARmarocainesde la partienord de cepays (12)puis de sonannexiontotale. Leterritoirealgérien, dela région deTindouf,étant lepoint dedépart etde repli desgroupesarmés duFrontPolisario, lorsqu’ils lancent desraids, il est évident que leMaroc va considérer notre payscomme «partie prenante dansce conflit armé» et réagircomme tel (construction desmurs de défense), ce qui va setraduire par des accrochagesentre les deux armées, en plusdes raids meurtriers desSahraouis. La menace la plussérieuse mais n’a jamais étémise à exécution par le Maroc acertainement été l’annonce del’utilisation, par les FAR, de leur«droit de poursuite», pour venirdétruire les bases arrière de laRASD, installées, pour partie,sur le territoire algérien.

De toute évidence, cettedécision aurait déclenché unenouvelle guerre totale algéro-marocaine, encouragée,d’ailleurs à cette époque, parcertaines puissances occiden-tales, pourvoyeuses en arme-ment. L’accord de paix signé àAlger, en août 1979, entre laMauritanie et le Front Polisario,permet l’abandon des territoiressous sa souveraineté, immédia-tement occupés par le Maroc.La diplomatie entre en jeu etbaisse la tension d’un cran, àcette frontière, après la signatu-re d’un plan de règlement ONU-OUA en 1991. La RASD (13) sefera reconnaître par une qua-rantaine de pays fortementappuyée en cela par l’Algérie.Ce plan de règlement, signé

entre la RASD et le Maroc, pré-voit un cessez-le-feu et la libé-ration de centaines de prison-niers marocains, sous l’égidedes Nations-Unies, ainsi quel’ouverture de rounds de négo-ciations (14), entre les deux bel-ligérants (à Manhasset, USA),de manière à rapprocher leurspositions opposées, le Marocprônant une large autonomiesous sa souveraineté et laRASD exigeant un référendumd’auto-détermination.

A l’est, le voisinage de laTunisie (15) avec une frontièrelongue de quelque 750 km aposé soixante-douze (72) casde revendications territorialesréduites, en plus de l’affaire dite«du km 101», qui trouveront,très rapidement, des solutionséquitables. Par la suite, les ten-sions, à cette frontière, se sontfait sentir du fait des révoltes

sporadiques des populationsfrontalières tunisiennes, protes-tant contre la précarité de leursconditions de vie et revendi-quant, certaines fois, leur ratta-chement territorial à l’Algérie,créant ainsi des crispations etdes suspicions légitimes desautorités tunisiennes. Cesrévoltes ont été solutionnéespar une répression sanglanteparfois(16), d’une part et l’injec-tion de ressources financièrescommunes pour la réalisationde projets industriels (cimentblanc, moteurs diesel…) dansces régions frondeuses(Gafsa), d’autre part. En outre,les deux pays vont inaugurerune politique douanière laxiste,permettant ainsi le trafic de tousproduits subventionnés et pro-hibés (hydrocarbures, alimenta-tion, médicaments, textiles,cheptel…). Durant la «décennienoire» en Algérie, la Tunisie aété un des rares pays à mainte-nir sa frontière ouverte auxAlgériens et à accueillir sesréfugiés (les très aisés, engénéral) qui fuyaient le terroris-me, confortant ainsi son imageinternationale de «havre depaix et de prospérité», contrai-rement à «la boucherie algé-rienne».

La «révolution du jasmin» oule «printemps arabe», c’estselon, a pris en flagrant délit demensonge les zélateurs occi-dentaux, de ce régime, qui le

présentaient comme unexemple de stabilité, vantant laTunisie sahélienne florissante etcachant celle misérable à lafrontière algérienne (17). Lesinstitutions internationales et lespays occidentaux l’ont long-temps considérée commel’exemple à suivre, pour le restedu monde arabe, ne tarissant nid’éloges ni d’investissements ensa direction. Les pétromonar-chies du Golfe ont égalementinvesti des capitaux considé-rables (expliquant ainsi l’accueildu président Ben Ali) dans l’éco-nomie tunisienne (hôtellerie deluxe, banques off-shore, ser-vices) et ont contribué à per-mettre ses prouesses écono-miques (7% de croissance duPIB, durant une décennie). Leniveau éducationnel de sapopulation, et notamment le sta-tut de la femme, va également

servir de pointd’ancrage d’unecampagne deprosélytisme,entièrementdévolue au méritedu président BenAli et relayée partous les médiasinternationaux,pour justifier lesoutien à sonrégime. Son inté-gration réussie(18) dans la mon-dialisation etnotamment celleavec l’UE est

donnée comme exemple pourles autres pays de la région.Depuis le 20 janvier 2011, datede départ énigmatique du prési-dent Ben Ali (19) de Tunisie, lafrontière algéro-tunisiennedevient sensible car, en plusdes trafics traditionnels, vien-nent s’ajouter ceux des êtreshumains (dans les deux sens),des capitaux en liquide (20), desarmes et des explosifs, obli-geant notre pays à mobiliserdes forces de sécurité addition-nelles pour contrôler cette fron-tière, en attendant qu’unconsensus national tunisien(élection d’une assembléeconstitutive, d’octobre 2011)vienne reformater politiquementle pays et assurer sa stabilité.

Plus au sud-est, la frontièrealgéro-libyenne nous interpelleà plus d’un titre ! Longue dequelque 780 km, de BordjMessaouda au nord (face àGhadamès en Libye) à InEzzane au sud de Djanet (ex-Fort Charlet), cette frontièrestratégique puisqu’elle abrite,dans la hamada de Tinrhert, lesgisements pétroliers deZarzaïtine et d’Hedjeleh, vit aurythme d’un conflit armé natio-nal internationalisé. En effet, enplus de la guerre civile intertri-bale (21), une coalition franco-britannique, munie d’un mandatonusien «élastique», obtenu àla hussarde et du soutien logis-tique déterminant de l’Otan

(commandement américain),s’est engagée directementdans le conflit, aux côtés d’unerébellion, coalisée autour d’unnébuleux CNT (22). Noncontente d’avoir contribué aurenversement du roi Idriss deLibye (23) et donc à l’avène-ment de M. Kadhafi (issu d’unetribu minoritaire), l’Algérie a,pendant très longtemps, conso-lidé le régime despotique libyenqui va se transformer en unrègne absolu (24), après unerépression féroce de toutesoppositions, faisant fi de la fra-gile société tribale libyennequalifiée de «para-souveraine-té». Mu par une volonté para-noïaque d’union avec ses «voi-sins arabes», M. Kadhafi vatenter, en vain, de signer desaccords de fusion, tour à tour,avec l’Egypte, la Tunisie,l’Algérie, le Maroc et laMauritanie ! Ces échecs suc-cessifs vont l’amener à inaugu-rer une période de terrorismed’Etat (attentat de Lockerbie etde l’UTA, annexion de la banded’Aozou, au nord du Tchad,dans le massif du Tibesti) et desurarmement, entraînant uneriposte américaine violente(bombardements de Tripoli) etun boycott international (la loiDamato) de dix années (de1992 à 2003).

Réhabilité, après dédomma-gements généreux des vic-times des attentats et extradi-tion, pour être jugés etcondamnés des auteurs de cetacte terroriste, M. Kadhafi va,ces dernières années, déployerune politique intensive d’entris-me en Afrique subsaharienne(25), inondant ces pays (26) dedollars (avec pour la partievisible, la Libyan Arab ForeignInvestment Company (Lafico)et la Libyan Arab Foreign Bank(Lafb) et lançant le projet decommunauté sahélo-saharien-ne en 1998 (Comessa), quideviendra, en 2001, la CEN-SAD (27), projet essentielle-ment économique mais avecpour objectif stratégique laconstitution des «Etats-Unis duSahel» ! Cette politique va per-mettre à M. Kadhafi de signer,en juillet 2004, avec ces paysafricains une convention desécurité et un protocole relatifaux mécanismes de préven-tion, de gestion et de règlementdes conflits. Transformant sonessai, le 30 juin 2010, il organi-se à Tripoli une rencontre desministres de la Défense despays de la Communauté desEtats sahélo-sahariens (CEN-SAD), regroupant autour de lui,le Mali, le Tchad, le Niger, leSoudan et le Burkina Faso,mais en l’absence de l’Algérieet de la Mauritanie. En repré-sailles, la Libye (comme leTchad et le Burkina Faso) arefusé de siéger au Comité

L’Algérie est-elleContribution

Par le Dr Mourad Goumiri,président de l’ASNA (*)

Le summum de cette tension fut l’at-taque marocaine contre une colonnesanitaire de l’ANP à Am Gala (pointd’eau à la frontière algéro-sahraouie)qui, suivie d’une réplique algérienne, afailli déclencher une seconde guerre en1976 (plusieurs militaires algériens faitsprisonniers vont passer plus de vingt ans,sans procès, dans les geôles marocaines).

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d’état-major opérationnel, ins-tallé en avril 2010 àTamanrasset, pour coordonnerles efforts de lutte contre le ter-rorisme, et ce, malgré qu’elleeût signé, en mars 2010 àAlger, une déclaration commu-ne «d’une ferme condamna-tion» du terrorisme et d’actions«individuellement et collective-ment pour éradiquer ce phéno-mène» (28).

A l’évidence, l’objectif de laLibye n’était pas de lutter contrele terrorisme mais d’étendreson influence au Sahel et d’im-poser son leadership dans larégion, à travers la constructiond’un «royaume sahélo-saha-rien»! Le discours d’Ourabi de1981 inaugure les fondementsde cette construction avec uneintense activité subversive.L’appel de Tombouctou (29)d’avril 2006 pour l’organisationd’une «entité commune» endirection du «mouvement desjeunes Touaregs», la conféren-ce d’Ourabi de 2008, où M.Kadhafi déclare que «noussommes tous des Touaregs

arabes, dans cette région !»confirment cette volonté d’as-seoir son hégémonisme.

Cet activisme libyen dans larégion est spécialement conçucontre les puissances néocolo-niales (Royaume-Uni et laFrance) mais laFrance en parti-culier (30),adversaire prin-cipal en Afriquede l’Ouest, pourconclure, avecelle, une relationde «partenariatconcurrentiel»(31), comme cefut le cas auTchad. Enfin, ilfallait égalementcontrecarrer l’influence del’Algérie dans la région (cet élé-ment non pris en considérationpar les autorités), même si,pour cela, il fallait augmenterencore plus l’instabilité et la vul-nérabilité de la région.

Au niveau bilatéral, M.Kadhafi a pris ses distancesvis-à-vis de notre pays, dès la

mort du président H.Boumediène (32), en 1979, seprésentant comme un allié unjour puis un ennemi le lende-main (33), en fonction de sesintérêts objectifs (34) et notam-ment territoriaux et pétroliers.

L’affaiblissement intérieur del’Algérie va lui laisser le champlibre pour toutes ses actionshégémoniques dans la région(pressions diplomatiques, offresde médiation dans les conflitsinterafricains, soutien aux mou-vements touaregs d’opposition,investissements et coopérationclassique). Sa montée en puis-

sance va l’amener à croire et àaccroire (35) qu’il est devenu leleader d’une «grande puissan-ce régionale» et qu’il peut, parconséquent, faire «bouger lescurseurs» établis par lesgrandes puissances dans la

région. Il offre,dès lors, à cespays (leRoyaume-Uni etla France, en par-ticulier), uneoccasion inespé-rée de l’éliminer,voire de le faireassassiner (lui etson régime), desolder définitive-ment les conten-tieux et de

reprendre solidement racinedans ce sol aux énormesrichesses et potentialités (36).

Cette guerre en Libyemarque «le retour de l’Otancomme puissance militaire enAfrique du Nord» comme l’affir-me avec raison H. Roberts (37),en même temps qu’elle pose leproblème des nouvelles mis-

sions de l’Otan dans le mondeet, partant, de la relation quedoit entretenir notre pays aveccette institution militaire multi-nationale incontournable. Lesautorités actuelles, qui viennenttout juste de reconnaître leCNT, n’ont pas choisi de jouerla carte des relations histo-riques multidimensionnelles quilient nos deux peuples et quisont un socle inépuisable deforces centripètes bilatérales,afin de préserver nos intérêtscommuns et de baliser l’avenir.

Elles ont préféré les jeux sor-dides et sournois des «appa-reils» et des «relations person-nalisées»… Le résultat estaujourd’hui connu et les res-ponsabilités établies, ce quinous oblige à nous questionner: quels intérêts ont-elles étécontraintes de défendre (38) ?

M. G. (à suivre). [email protected]

(*) L’Association des univer-sitaires algériens pour lapromotion des études desécurité nationale.

(1) Il s’agit de la région montagneuse algé-ro-malo-nigérienne, enserrée entre le massif duTassili Ouan-Ahaggar à l’est et celui d’Adaghdes Ifughas à l’ouest, à 520 km au sud deTamanrasset, à 2 400 km d’Alger mais à seule-ment 300 km de Kidal (au Mali).

(2) Avant cette date, cette région dépendaitde la 4e Région militaire, située à Ouargla, dis-tante de quelque 1 300 km.

(3) Proche du Mont Tahat (2 918 m), cetteex-base française de commandement (exSaint-Laurent) soutenait les opérations d’essaisnucléaires de la base d’In Eker.

(4) La guerre assez courte de 1963, dite«des sables», est déclenchée par le roi HassenII, pour des revendications territoriales nonsatisfaites, dans la région de Colomb-Béchar etde Tindouf. Cette guerre (où des milliersd’Algériens sont morts) a surtout jeté, dans lesrelations algéro-marocaines, une suspicionlégitime indélébile et des arrière-pensées réci-proques durables, pesant toujours sur nos rela-tions.

(5) La monarchie alaouite et certains partispolitiques (El-Istiklal) ont toujours considéréque le territoire du «Grand Maroc» s’étendait dufleuve Sénégal à la Méditerranée, englobant laMauritanie, le Sahara occidental (colonisé parl’Espagne), les régions algériennes s’étendantjusqu’à la ville d’Adrar, ainsi que les subsides,sous autorité espagnole, de Ceuta (face àGibraltar) et de Melilla (près de Nador), enMéditerranée.

(6) La proposition du roi Hassan II au prési-dent M. Boukharouba (Houari Boumediène) futde céder à l’Algérie un «couloir territorial» d’ac-cès sur l’océan Atlantique. Le président algérienrefusa cette proposition, privilégiant le principeconsacré par l’ONU et la Cour internationale dejustice (avis du 16 octobre 1975) du «droit despeuples à l’autodétermination».

(7) La ligne Challe, du nom du général fran-çais, instigateur de cette ligne de défensecontre les intrusions des troupes de l’ALN,durant la guerre de Libération nationale, n’ajamais été démantelée, comme d’ailleurs labande de «no man’s land» qui existe entre lesdeux postes frontaliers.

(8) Quelque 30 000 ressortissants maro-cains vont être expulsés, manu militari, sansaucun recours en 1975, de peur de la menacedite «de la cinquième colonne». L’agriculturealgérienne a encaissé le coup, dans la mesureoù beaucoup d’entre eux étaient des ouvriersagricoles, sans compter les drames humainsdont personne ne se souciera.

(9) Suites aux attentats terroristes deCasablanca de 1994, le roi Hassan II, à traversDriss Basri, va accuser officiellement les ser-

vices secrets (SM) algériens de les avoir orga-nisés et en représailles, décision fut prise d’ex-pulser, manu militari, tous les Algériens rési-dents ou non, se trouvant sur le territoire maro-cain, les spoliant, au passage, de tous leursbiens et d’instaurer un visa d’entrée au Marocpour les Algériens. En réaction, l’Algérie décidede fermer la frontière terrestre. Il faut noter qu’àce jour et même après le procès des instiga-teurs de l’attentat, le Maroc n’a pas officielle-ment disculpé l’Algérie de cet attentat (assezsimilaire, d’ailleurs, à l’attentat de la place El-Fna à Marrakech, cette année).

(10) Cette caractéristique est clairement ins-crite dans les budgets réservés aux forcesarmées et notamment pour l’acquisition dematériels militaires, toutes armes confondues,d’où l’expression de «course aux armements»dont sont affublés les deux pays. Afin de main-tenir cet équilibre, les USA viennent de vendreau Maroc «pays frère», des missiles Amraam120c pour équiper leurs 24 F16, au nom de la«stabilité de la région», déclare, en visite offi-cielle à Alger, R. Maxwell, sous-secrétaired’Etat-adjoint, chargé du Maghreb et qui, cyni-quement, se dit prêt à vendre des armes àl’Algérie, l’autre «pays frère» !

(11) Tous les produits subventionnés enAlgérie font l’objet d’un trafic systématique(essence, gas-oil, huiles, café, sucre, bétail,semoules, pâtes). En outre, le Maroc détient letriste record de premier producteur mondial decannabis, ce qui lui génère un chiffre d’affairesannuel évalué à 2 milliards de $ US. Il se trou-ve que les plantations les plus abondantes sesituent à l’est (dans le Rif), le long de la frontiè-re algéro-marocaine.

(12) Le Front Polisario va lancer des opéra-tions de guérilla dévastatrices contre les deuxpays, provoquant le retrait de la Mauritanie(maillon faible de la coalition), du territoire quilui a été attribué et l’annexion totale du Saharaoccidental par le Maroc.

(13) La République arabe sahraouie démo-cratique créée en février 1976.

(14) C’est la première fois que le Marocaccepte des négociations directes avec laRASD, dernier cas de décolonisation aumonde, ce qui équivaut à sa reconnaissance defacto.

(15) A cet endroit également, il faut noterque la ligne de défense Maurice, construite parl’armée française, n’a été que partiellementdémantelée (la France vient de restituer, à notrepays, trente ans après, ses plans du minage).

(16) Des centaines d’activistes furent pen-dus sous le régime de Bourguiba.

(17) Notons que de tout temps, c’est cetteTunisie du Sud-Ouest qui a mené toutes les

révoltes et notamment la dernière, puisqueKasserine, où le Martyr Bouazizi s’est immolé,est juste à la frontière algérienne.

(18) L’analyse objective et chiffrée nousdémontre que cette intégration s’est réalisée,en fait, au détriment de milliers de PME/PMItunisiennes, qui ont dû fermer avec ses réper-cussions sur l’emploi, contre de modiques gainsen contrepartie pour les sociétés exportatrices.Le secteur du tourisme, quant à lui, a crû grâceà la clientèle hors UE et notamment algérienne.

(19) Il est clair maintenant qu’un coup d’Etatde palais, mené par le général Sériati et l’épou-se du président, a été à l’origine de son «départforcé», sans destination apparente, puis, aprèsnégociations, vers l’Arabie saoudite.

(20) Des flux monétaires importants traver-sent les frontières, fuyant la justice tunisiennequi poursuit les personnalités impliquées dansdivers détournements, sous le règne de Ben Ali.En outre, beaucoup des détenus algériens, dedroit commun, se sont enfouis des prisons tuni-siennes.

(21) Sous domination ottomane relative, dès1551, la Libye va être colonisée par lesFrançais, les Italiens et les Anglais, jusqu’au 21novembre 1949, date à laquelle l’ONU accordel’indépendance à l’Etat fédéral de Libye, consti-tué de trois provinces (la Tripolitaine, laCyrénaïque et le Fezzan). L’émir MohamedIdris al-Mahdi al-Senoussi va régner sur cepays avec le titre de roi Driss Ier, le 24 décembre1951. Il est renversé par le colonel M. Kadhafi,suite à un coup d’Etat, le 1er septembre 1969 etle 11 décembre 1969, la République arabelibyenne est proclamée.

(22) Conseil national de transition, composéessentiellement des tribus de la Cyrénaïque.

(23) Le roi Driss Ier s’est engagé aux côtésde l’Algérie, au cours de la guerre de Libérationet a abrité les structures du MALG (la baseDidouche) notamment.

(24) Il va se proclamer «Guide» de la«Jamahiriya», voulue comme une gouvernancedirecte par le peuple, à travers les «comitéspopulaires», écrire (à l’image du grand timonierMao Tsé Toung) et éditer un «Livre vert» pourdiffuser ses idées, qui, disait-il, «font la synthè-se entre le capitalisme et le socialisme» !

(25) François Soudan : Le retour du par-rain», in Jeune Afrique du 9 juin 2008.

(26) Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, duNiger, du Tchad, du Burkina-Faso, de laGuinée.

(27) Le CEN-SAD s’assigne pour objectif defaciliter les relations économiques, sociales,culturelles et cultuelles entre les Etats membreset les Etats africains et arabes.

(28) Fayçal Métaoui : «L’instabilité du Saheln’est pas née du néant», in El-Watan du 2 juillet2010, p. 05.

(29) Cette ville située sur la partie nord dufleuve Niger, à plus de 700 km de Bamako, estconsidérée comme la capitale économique,sociale et religieuse de la région nord du Mali.

(30) La coalition militaire franco-britannique,qui a permis la chute de M. Kadhafi et de sonrégime, en volant «au secours» du CNT, n’estpas fortuite. Leurs intérêts vitaux respectifsétaient directement menacés dans la région, cequi explique les réserves initiales des USA às’impliquer dans le conflit.

(31) René Otayek : La politique africaine dela Libye, Ed. Karthala, Paris, 1986, p. 154.

(32) M. Kadhafi a mis à la disposition de l’ar-mée algérienne, en 1973, les bases navales etaériennes de Benghazi, pour permettre à l’ANPde soutenir l’armée égyptienne, durant la guer-re du Ramadan contre Israël.

(33) Il a pris fait et cause, par exemple, pourl’autodétermination du peuple sahraoui, à unmoment donné, avant de se renier après etépouser les thèses annexionnistes marocaines.

(34) M. Kadhafi a toujours revendiqué toutela région s’étendant d’In-Amenas à Illizi (ex-FortPolignac), riche en hydrocarbures, sur la basejuridique de l’accord signé entre Mussolini et P.Laval en 1935.

(35) Certaines similitudes avec H. Saddamsont troublantes, lui que l’Occident présentaitcomme une puissance régionale avec unearmée puissante (5e au monde)…L’effondrement de ces deux armées est à médi-ter dans tous les états-majors.

(36) La reconstruction de la Libye crée déjàdes tensions entre les intérêts anciens (Italie,Royaume-Uni, France, USA…) et ceux nou-veaux (Chine, Russie, Corée, Japon). A l’évi-dence, la distribution des contrats juteux dereconstruction se réalisera en fonction ducontrôle, exercé par ces pays, sur la composi-tion du CNT et non pas en fonction de laconcurrence entre les entreprises multinatio-nales, quant à l’orientation politique une«République islamique» se dessine.

(37) Professeur Hugh Roberts de la TuftsUniversity, in Séminaire El-Watan, «Le prin-temps arabe», Alger, septembre 2011.

(38) Ghazi Hidouci soutient, dans une inter-view accordée à Algeria-watch.com, en date du27 septembre 2011, que «si la situation actuel-le en Libye devait persister, dans la réalitésociopolitique structurellement déstabilisée del’Algérie, ce gouvernement ne pourra pas éviterde devenir le supplétif de la stratégie occidenta-le au Maghreb».

en situation de guerre ?Contribution

(1re partie)

Durant la «décennie noire» en Algérie,la Tunisie a été un des rares pays àmaintenir sa frontière ouverte auxAlgériens et à accueillir ses réfugiés(les très aisés, en général) qui fuyaientle terrorisme, confortant ainsi sonimage internationale de «havre depaix et de prospérité», contrairementà «la boucherie algérienne».

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Le Soird’Algérie Évocation Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 10

Le 5 novembre dernier, lecolonel Sadek disparaissait. Amiet compagnon d’Abane Ramda-ne, il a écrit avec d’autres parmiles plus belles pages de nosmaquis anticolonialistes.

Le 14 novembre 1920, des youyousstridents retentissent joyeusementdans une maisonnée du petit village AïtBerdjal nichée dans les hauteurs del’aarch Iwadiyen (les Ouadhias). Lafamille At Hemmu (Déhilès de son nomattribué par le fichier d’état civil du XIXe

siècle par l’administration française)accueille la naissance du petit garçonSlimane. La famille est pauvre maisdigne, comme l’exige le code d’hon-neur kabyle. A la précarité économiquequi prévalait à cette période de la nuitcoloniale, répondait une solidarité sansfaille des groupes agnatiques qui peu-plent le village.

Le jeune Slimane grandira dansl’onde de choc de la Première Guerremondiale qui venait de s’achever deuxannées auparavant.

Les Algériens (dénommés indi-gènes à l’époque) étaient directementinvestis dans cette confrontation despuissances européennes qui emportale monde entier dans la tourmente.Naturellement, la parole des aînés par-venait aux oreilles de Slimane et detous ses jeunes contribules : souf-frances, victimes, injustice, peur, gloire,guerre, paix… autant de mots gravésavec violence dans la tête d’une jeu-nesse de seconde zone qui va à sontour vivre d’autres tragédies.

Une expérience de baroudCe contexte des lendemains apo-

calyptiques met tous les sens du jeuneSlimane en éveil. A 15 ans, il voit sonpère s’éteindre et se résigne à quitterl’école, de toute façon non prometteu-se, pour aller travailler dans la plained’Alger chez un riche colon. L’expérien-ce renouvelée dans les vendangesn’est pas heureuse et Slimane reprend,par à-coups, des activités dans le villa-ge marqué par l’agriculture de mon-tagne ; autant dire une vie à moitiédésœuvrée. Mon père, Amokrane dit SiMouh, ami de la famille, l’aide à semarier avec O. D., une fille du groupeAt Lhoussine du même village.

Ma mère s’en souvenait parfaite-ment, elle qui avait cédé, pour l’occa-sion, quelques-unes de ses «robes» àla jeune mariée plus démunie qu’elle.Plus que la richesse, la misèreengendre solidarité et luxuriance desrapports humains.

La vingtaine d’années bien sonnée,le jeune Slimane, las de vivoter entreles fermes de Rouiba et le bricolage àAït Berdjal, décide, coûte que coûte, deprendre son destin en main. Il reprendla route vers l’Algérois mais cette foishors des chemins battus des fermescoloniales. Il franchit la porte d’unecaserne à Maison-Carrée (El Harrach)

pour s’engager résolument dans l’ar-mée qui, de toute façon, allait le cueillir.Il faut dire qu’à l’époque aucune autreissue n’est offerte aux jeunes autoch-tones justes bons pour servir les inté-rêts des plus forts et, la France, enga-gée dans un nouveau conflit avec l’Al-lemagne, avait besoin de renforts. Trèsvite, il débarque avec les troupesalliées au sud de l’Italie, près deNaples, une ville qui venait tout juste desubir de lourds bombardements alle-mands et une révolte populaire sansprécédent contre le nazisme et le fas-cisme. Octobre 1943, il vit sa premièregrande expérience de baroud dans lalutte contre l’occupant allemand dansla province de Veneto au nord-est del’Italie. Durant plus de trois mois, lescombats ont été d’une rare intensité. Le20 août 1944, le jeune soldat Slimanerejoint, avec son bataillon, la France auprix de très lourdes pertes. Fin 1944, ilparvint à Strasbourg alors que le régi-me nazi vit ses derniers soubresauts.Slimane se distingue par son courageet cette guerre le façonne de manièreirréversible pour le prédestiner à unevie de combat. Alors que les événe-ments de mai 1945 éclatent dans laKabylie sétifienne et le nord constanti-nois, Slimane est encore mobilisé dansl’Allemagne libérée du führer.

A peine le nazisme vaincu, il serend vite compte que le regard des offi-ciers français sur les soldats indigènesn’est plus le même. Il vire à la suspi-cion. Loin de comprendre le désir desAlgériens de s’émanciper à leur tour,l’armée française vit la révolte du 8 mai1945 comme un acte de sédition. Lefossé entre les deux communautéss’agrandit et ce qui devait arriver, arriva: certains ont été envoyés au Vietnamet d’autres qui ont pu refuser cetteoption ont été démobilisés.

Un chef incontestéLibéré de l’uniforme français, il

gagne Paris où il s’engage comme

ouvrier dans les usines Simca près deNanterre, ville connue pour ses«célèbres» bidonvilles où s’entassentles familles algériennes. Très vite, lejeune soldat devenu ouvrier rejoint lesrangs du PPA-MTLD dirigé par Messa-li Hadj et dont l’écrasante majorité demilitants vient de Kabylie comme Sli-mane. La guerre d’indépendance écla-te et Déhilès Slimane devient vite unchef incontesté de la révolution.

Dès les premières heures de saremobilisation, il devient l’interlocuteurde Krim Belkacem, Amirouche, Moha-medi Saïd, Abderrrahmane Mira, etc.Aguerri dans le combat contre l’enne-mi, il entraîne activement ses troupes àrécupérer des armes et des fonds pourmener une vraie guerre contre l’arméecoloniale. Fort de son expérience dansles troupes alliées, il lui incombe ledevoir de lever et former la premièrecompagnie en Kabylie. En moins d’unan, il est à la tête d’une véritable orga-nisation politico-militaire. Entre-temps,sorti de prison, Abane Ramdane rejointles rangs du FLN et s’impose tout desuite comme chef naturel de l’insurrec-tion. Entre Abane et Déhilès, c’est toutde suite la grande entente. Tout sepasse comme si le côté stratège d’Aba-ne et le côté baroudeur de Déhilèsentraient en symbiose. Après la WilayaIII, Abane le charge de prendre en mainla Wilaya IV et participe avec lui aucongrès de la Soummam. L’assassinatd’Abane le traumatise irrémédiable-ment.

Il prend conscience que souvent lesrévolutions dévorent leurs propresenfants. L’élimination de cet illustre diri-geant par des apparatchiks du FLN-ALN a laissé une blessure collectiveprofonde mais aussi, hélas, une culturede violence au sein des «élites» poli-tiques. Il finit par épouser la veuveAbane avec laquelle il partage le restede sa vie.

Je le croisais souvent au village et àchaque fois nous profitions pour échan-

ger à bâtons rompus sur tous lessujets. Il adorait débattre et avoir lepoint de vue des plus jeunes. Il avait del’admiration pour les études, sansdoute parce qu’il en a été sevré maisaussi parce qu’il a encadré de nom-breux intellectuels qui ont rejoint lemaquis de la Wilaya IV. De façon plus«officielle», je l’ai rencontré en 1985pour un reportage avec des journa-listes de la radio suédoise. Nous avionsfrappé à la porte de plusieurs chefsnationalistes : Ouamrane, MohamediSaïd, Ben Khedda, etc. Dda lhadj,parce qu’en 1974, il a accompli le pèle-rinage à La Mecque, ne mâchait passes mots pour dire tout le mal qu’ilpense de ses compagnons d’armesresponsables de crimes contre leurspropres frères comme il n’hésitait pas àdénoncer le système dictatorial deBoumediène.

Je l’ai revu à plusieurs reprises à AïtBerdjal dans sa maison qu’il affection-ne particulièrement et à Paris chez sonami Daroul, restaurateur au boulevardde Picpus. Toujours plein d’énergie etpolémiste, il adore discuter avec desuniversitaires. J’étais surpris par l’éten-due de sa culture à la fois occidentaleet islamique mais profondément mar-quée par l’habitus kabyle.

Il m’a expliqué comment mon pèrea été victime de la bleuïte et m’a remis,à ce sujet, des écrits pour les fairevaloir auprès de l’ONM. Beaucoup demoudjahidine lui sont restés fidèlescomme Kader Firoud mais aussi Bes-saoud Mohand-Arab et bien d’autresqui lui vouaient une grande admiration.En 1959, il fait partie des 10 colonelsréunis à Tunis pour remanier le CNRAdont il est membre et le GPRA mais, del’aveu du Colonel Sadek, il était difficiled’obtenir le consensus. Boussouf,disait-il, avait une lourde responsabilitédans les divisions au sein de la révolu-tion. Ce poulain de Fethi Dib, chef desservices secrets égyptiens, a été pourbeaucoup dans l’assassinat d’Abane etdans l’instrumentalisation du Malg(ancêtre de la Sécurité militaire).

L’homme de tous les temps fortsL’indépendance de l’Algérie ne

signifie pas une paix retrouvée. Lecoup de force du groupe d’Oujda quiplace Ben Bella à la tête de l’Etat algé-rien signe la volonté de ce groupe d’as-sujettir la société. La grande espéranceest déçue. Alors, le colonel Sadek,député de Tizi-Ouzou en 1962, allaitimmanquablement reprendre lesarmes. Il rejoint Aït Ahmed dont il admi-re l’intelligence et la grande culturemais avec lequel le courant ne passepas toujours. L’armée de Ben Bellacommandée par Boumediène ne faitpas de quartier. En Kabylie, bastion dumaquis FFS, elle se comporte enarmée coloniale.

Des saccages, des viols, des cen-taines de morts ont jalonné cet épisoderesté plutôt tabou jusque-là. Je me sou-

viens d’un jeune Déhilès de Tizi Hibel(commune de Beni Douala), camaradede lycée à Tizi Ouzou, qui me racontaitles exactions que subissait sa famillepar les hommes du colonel Bouharapour la seule raison que cette familleportait le même nom que le colonelSadek ! Cette nouvelle guerre contre lanouvelle tyrannie finit en queue depoisson suite à l’arrestation de HocineAït Ahmed et au ralliement du colonelMohand ou Lhadj soucieux de livrerbataille à la frontière algéro-marocaineviolée par les troupes royales.

C’est lui, le colonel Sadek, accom-pagné du commandant AbdelhafidYaha dit Si Lhafid, un homme de droi-ture, qui signe les accords entre BenBella et le FFS. Sans le coup d’Etatmilitaire de Boumediène qui viole cefragile accord, peut-être aurions-nousconnu le multipartisme dès 1965 ? Laprise de pouvoir de Boumediènereplonge l’Algérie dans une intermi-nable nuit noire : assassinat des oppo-sants (Khider, Krim, Medeghri… et laliste est longue), autocratie, clientélis-me, socialisme arabo-centrique, violen-ce institutionnelle en tout genre ! Bou-mediène a fait des institutions et orga-nisations de masse non pas l’ossatured’un Etat, mais des organes de préda-tion ce qui n’a pas échappé au colonelSadek fin et averti et connaissant bienBoumediène pour avoir été son adjointà l’état-major général.

Conscient que le système est tota-lement verrouillé, le colonel Sadeks’éloigne de la vie politique et s’entou-re de jeunes compétents comme Smaïlet Akli Deghal dans l’activité écono-mique somme toute très modeste. En1990 avec l’avènement du multipartis-me, il reprend brièvement du service aucôté du commandant Si Lhafid, uneautre grande figure de la résistance, etcréent le nouveau FFS mais ce particomme tant d’autres ne fera pas longfeu.Le samedi 5 novembre, le colonelSadek, devenu aussi Hadj Slimane,vient de s’éteindre.

En dépit de ses quelques détrac-teurs qui lui reprochaient de petitesaffaires commerciales sans doute horsde son rang, il faut reconnaître que lecolonel Sadek a incarné le combatcontre l’occupation coloniale et contrel’oppression et a été un homme de tousles temps forts des mouvements derésistance.

Il s’en va en laissant derrière lui uneAlgérie malade d’avoir été spoliée deson indépendance. Ce 14 novembre2011, tes proches, tes compagnons delutte auraient fêté ton 91e anniversaire !Mais, va dda Lhadj, tu restes un héroset sans doute un mentor pour plusieursgénérations, tu n’es donc pas mort. Lecombat continue, comme diraient lesarchs.

H. H.

HOMMAGE AU COLONEL SI SADEK

Un chef politico-militaire de premier planPar Hacène Hireche,

universitaire et consultant

Colonel Si Sadek.

CONDOLÉANCESLe Groupe des Entreprises Dennouni, profondément attristé par le décès de

Bendali Mohamed Mouloudprésident de l’Agence nationale de la géologie et du contrôle minier présente sessincères condoléances à la famille du défunt et à l’Agence A.N.G.C.M.

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en SonVaste Paradis.

A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

F 019/B14

Page 11: E ALGÉRIENS E LAT MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR ...en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 14 novembre 2011 - PAGE12 Lundi 14 novembre 2011 - PAGE13

FOOTBALL / MATCH AMICAL INTERNATIONAL, ALGÉRIE 1-TUNISIE 0 CHAMPIONS LEAGUE D’AFRIQUE (FINALE RETOUR)

Des victoires en veux-tu, en voilà !

Bon à prendre. Tant pour lesamateurs des statistiques qui serappelleront de cette nouvellevictoire algérienne face auxAigles de Carthage que pour lescapés du technicien franco-bos-nien qui avaient perdu le goût dusuccès.

Faut-il pour autant faire abs-traction des insuffisances ayantgénéré une prestation plutôtmoyenne, techniquement et tac-tiquement parlant, avec beau-coup d’imperfections sur ledouble plan individuel et collectifdu groupe Algérie.

Samedi soir, à Blida, et surune pelouse belle mais pas toutà fait bonne, les Verts ont offertun spectacle désuet, archaïque.Sans grande imagination etsans profondeur.

S’il ne faut pas se trompersur la valeur de l’adversairetunisien, arrivé en Algérie avecune composante foncièrementamoindrie aussi bien par l’ab-sence des vedettes de l’ESTunis que par la forme obsolètede ses expatriés Chikhaoui,Chermitti et Allagui, l’ensembleprésenté par coach Vahid don-nait l’impression d’évoluer à

contre-nature et pour certainsjoueurs disputer le match de leurvie.

L’équipe alignée par leBosnien, souffrant également del’absence de certains —suppo-sés— cadres, errait sur une sur-face (mal tondue) dans un sché-ma classique (4-3-2-1), danslequel certains pions ne savaientpas quel était exactement leurrôle.

Si bien que, pour l’exemple,Medjani et Ghilas, habitués àévoluer sous d’autres registresau sein de leurs clubs, parais-saient pendant un long momentdu match égarés sur le terraindu «Tchaker Stadium».

En gros comme en détail, lesVerts affichaient plus un désir del’emporter que de plaire aux mil-liers de fans qui ont pris placedans l’enceinte blidéenne.

Des phases de jeu «acadé-miques», le public algérien a eupeine à voir.

Peut-être que la stratégieadoptée par Sami Trabelsi yétait pour quelque chose danslà-peu-près constaté dans le jeudes Algériens. Le coach tuni-sien, qui affirmait à son arrivée à

Alger que son équipe allait jouerl’offensive, a mis en place undispositif tout ce qu’il ya de réso-lument défensif, avec le contrecomme arme (rarement redou-table) pour déstabiliser unedéfense algérienne frileuse àchaque mouvement desDhaouadi, Allagui et autre Sabri.

Le mot d’ordre donné parHalilhodzic à ses troupes avantles confrontations amicalescontre la Tunisie et leCameroun, consistant à assurerdes victoires, pourrait bien êtrel’autre source de cette perfor-mance peu convaincante des

camarades d’Antar Yahia. Lesélectionneur national nesemble pas encore rassuré parl’état psychologique de sestroupes.

Ses propos, en fin de match,cachent mal ses appréhensionsde les voir (ses troupes) replon-ger dans le doute. «Je dois féli-citer mes joueurs pour cettebelle victoire.

On aurait pu marquer deuxou trois buts de plus, mais l'es-sentiel, c'est la victoire. Monéquipe a mérité ce succès. Noussommes dans la continuitéaprès la victoire contre laCentrafrique. Nous sommestenus de continuer sur cettedynamique. Je suis soulagé ducomportement de l'ensemble del'équipe», confiait-il quelquesminutes après le coup de siffletfinal du Marocain AbdallahLaâchiri. A une contradictionprès, il avait lâché les mêmesmots à l’issue des matches face

à la Tanzanie (1-1) et laCentrafrique (2-0). De tellesdéclarations semblent avoirquelques répercussions sur lemoral de nos joueurs dont cer-tains, à l’instar de Belhadj etYahia, mis au frigo depuis l’avè-nement de Halilhodzic, ont mis àprofit cette sortie amicale pourfaire taire leurs (nombreux)détracteurs. C’était aussi l’occa-sion pour le Sochalien RyadBoudebouz d’affirmer son atta-chement à la sélection, lui quebeaucoup ont suspecté d’igno-rer ses engagements d’avant leMondial sud-africain envers lesfans des Verts.

Boudebouz, sans être dansun grand jour, a confirmé sonretour en grâce au sein d’unesélection qui souffre de l’absen-ce d’un meneur de jeu de talent.Boudebouz et Feghouli ont leprofil, en attendant le retour duvrai maître, Mourad Meghni.

M. B.

Les Verts réapprennent à gagner. Dans lacontinuité du match livré face auxCentrafricains pour le compte de la dernièrejournée des éliminatoires de la CAN-2012, quise jouera sans l’Algérie en janvier prochain,les joueurs de Halilhodzic ont signé un secondsuccès.

L'ES Tunis enfin récompensée

Le doyen des clubs tunisiens, déjàvainqueur du Championnat et de laCoupe de Tunisie, l'a emporté devant55 000 supporters en délire grâce àun but de son défenseur ghanéen,Harrison Afful, d'une frappe croiséedu gauche (21e). Il offre à la Tunisieson deuxième trophée dans cettecompétition, l'année de la révolutionqui a entraîné la chute de l'ex-prési-dent Ben Ali, après celui gagné parl'Etoile sportive du Sahel en 2007.

Surtout, les Tunisiens obtiennentune éclatante revanche après leuréchec en finale 2010, face auxCongolais du Tout-PuissantMazembe, et valident leur billet pourle Mondial des clubs qui aura lieu endécembre au Japon.

«C'est un triplé historique quenous réalisons ce soir, s'est félicité legardien de l'Espérance de Tunis,Moez Ben Cherifia. J'espère quenous saurons honorer le football tuni-sien en Coupe du monde au Japon.

Mais laissez-nous d'abord savourercet intense moment de bonheur.»

Avant même son déroulement, lafinale s'annonçait serrée : durant laphase de groupes, les deux équipesn'avaient pas pu se départager (2-2 àCasablanca et 0-0 à Radès). Aprèsun nouveau nul à l'aller, un vainqueur

devait émerger samedi et la tâchedes Tunisiens, déjà facilitée par l'ou-verture du score, semblait encoreplus aisée après l'exclusion du défen-seur du Widad Casablanca, MouradLemssen, dans le temps additionnelde la première période (45’+4).Pourtant, c'est l'équipe marocaine qui

se montrait la plus dangereuse aprèsla mi-temps, alors que les joueurs del'Espérance de Tunis, crispés, ne par-venaient pas à profiter de leur supé-riorité numérique.

Mais Ben Cherifia était infranchis-sable et les Tunisiens pouvaientsavourer leur triomphe.

L'Espérance de Tunis aconquis samedi la premiè-re Ligue des championsd'Afrique de son histoire enbattant les Marocains duWidad Casablanca 1 à 0(aller : 0-0), s'offrant au pas-sage un triplé cette saison.

ESPAGNE

Pas de quoisonner

l'alarme

L'Espagne a certes connusamedi contre l'Angleterre sa qua-trième défaite (1-0) en match amicaldepuis son Mondial victorieux enAfrique du Sud, mais sa prestationà Wembley n'a pas à faire rougir lesjoueurs de La Roja. Si le revers subiface aux Boys du sélectionneurFabio Capello vient s'ajouter à ceuxenregistrés récemment parl'Espagne en amical contre troisautres grandes nations du football— l'Argentine (4-1), le Portugal (4-0)ou l'Italie (2-1) —, la portée de cetaccroc n'est en rien comparable auxtrois premières.

En dépit de leur échec àWembley, les hommes de VicenteDel Bosque ont en effet largementmené les débats samedi, nepéchant que par excès de beau jeudans une première période qu'ilsauraient dû mettre nettement plus àprofit. Autre motif de satisfactionpour la Roja : son excellente presta-tion en défense, Sergio Ramos pre-nant désormais ses habitudes endéfense centrale comme il le faitdepuis un certain temps au RealMadrid et le jeune Valencien JordiAlba se posant de plus en pluscomme successeur crédible deCapdevila au poste d'arrièregauche. Autant de détails qui ame-naient Del Bosque à tirer un bilansomme toute assez positif de larencontre : «J'ai vu beaucoup debonnes choses. Nous avons eul'initiative pendant 90 minutes, eu lecontrôle du ballon, presque réduit ànéant leurs contres». Tout juste lesélectionneur reconnaissait-il «unmanque de profondeur dans lejeu», dû, selon lui, à «la patience àavoir face à un rival aussi replié»sur son but.

Un jeu trop baroque S'il y a une critique à adresser à

La Roja sur son match contrel'Angleterre, c'est en effet de s'êtrecomplue, notamment en premièrepériode, dans une domination stéri-le. Face à une Angleterre sansgénie, barricadée façon catenacciodans son propre camp, les milieuxespagnols auraient dû épurer leurjeu trop baroque et chercher à pro-voquer davantage. Preuve de cettepossession de ballon inutile : il afallu attendre la 37e minute pourvoir l'Espagne tirer au but, parBusquets, dont la reprise de voléepassait largement au-dessus descages de Hart.

La réaction de l'Espagne aprèsle but signé Lampard — presque laseule occasion des Britanniquesdurant toute la rencontre — est tou-tefois un gage de la qualité de jeuque continuent d'avoir les cham-pions d'Europe et du monde. Lechangement de rythme à partir dece but encaissé a en effet été notoi-re et si l'Espagne n'est finalementpas revenue au score, elle ne le doitqu'à un manque de précision dansle dernier geste. L'Espagne, vain-queur de ses huit matches de quali-fication pour l'Euro-2012, res-semble donc toujours à celle qui futchampionne du monde en Afriquedu Sud. Ne lui reste qu'à peaufinercertains détails, comme un jeu plusrapide vers l'avant et une meilleurefinition. Elle aura tout loisir de s'yessayer dès mardi, à nouveau enamical, contre le Costa Rica.

NABIL MAÂLOUL (ENTRAÎNEURDE L'ESPÉRANCE DE TUNIS)

«Une finale ne se joue pas, elle se gagne»«Le plus important, c'est la victoire. Comme je l'ai souvent répété cette

semaine, une finale ne se joue pas, elle se gagne. Tactiquement, on a bienjoué le coup. Pourtant, à la mi-temps, j'étais le seul dans l'équipe à ne pas tropapprécier l'expulsion de Lemssen car je savais que cela allait produire un cer-tain relâchement dans nos rangs.

A contrario, à dix, l'envie des Marocains a été décuplée. Si nous sommesaujourd'hui au Mondial japonais, le mérite ne revient pas au seul Maâloul, c'estplutôt une récompense collective.»

SKANDER KASRI (ENTRAÎNEUR ADJOINTDE L'ESPÉRANCE DE TUNIS) :

«Le Widad est tombé avec les honneurs»«C'est une consécration méritée pour la grande famille espérantiste. A notre

arrivée, l'équipe possédait des qualités. Mais nous devions corriger certaineslacunes défensives et c'est sur ce plan-là que nous avons travaillé le plus. Cetteinvulnérabilité derrière nous a beaucoup aidés à devenir champions d'Afrique.En face, il y avait ce soir un rival coriace et très valeureux. Honneur au Widad,tombé vraiment avec les honneurs.»

KHALED MOUELHI (MILIEU DE TERRAINDE L'ESPÉRANCE DE TUNIS)

«Largement mérit黫Il n'y a aucun doute : l'Espérance a largement mérité ce sacre continental.

L'expérience de notre équipe et son potentiel technique et tactique l'autorisentà nourrir tous les espoirs. Le Widad reste un grand du continent. Il l'a parfaite-ment démontré en seconde période. Certes, je n'ai débarqué à l'Espérance deTunis qu'en milieu de saison mais à force de sérieux et de travail, j'ai réussi àarracher une place au sein d'un effectif pourtant riche et de grande qualité.»

MOEZ BEN CHERIFIA (GARDIEN DE BUTDE L'ESPÉRANCE DE TUNIS)

«Nous saurons honorer le football tunisien en Coupe du monde»

«C'est un triplé historique que nous réalisons ce soir. Nos supporters atten-daient cette revanche sur le sort depuis notre défaite l'année dernière en finalecontre le Tout-Puissant Mazembe. J'espère que nous saurons honorer le foot-ball tunisien en Coupe du monde au Japon. Mais laissez-nous d'abord savou-rer cet intense moment de bonheur.»

Après-match

ADLÈNE GUEDIOURA (MILIEUDE TERRAIN ALGÉRIEN) :

«Il nous reste beaucoup à faire»

«Cette victoire est très importante sur le planpsychologique, surtout qu'elle est la deuxième desuite après celle acquise devant la Républiquecentrafricaine. Toutefois, je reste persuadé qu'ilnous reste beaucoup à faire pour être au top.Nous souhaitons rester sur cette dynamique pourremporter notre prochain match face auCameroun.»

KHALED LEMMOUCHIA (MILIEUDE TERRAIN ALGÉRIEN) :

«Continuer à travailler»«Le match s'est joué dans une formidable

ambiance, au cours duquel nous avons présentédes choses positives qui nous ont permis de fairela différence. Nous devons continuer à travailleret rester sur cette dynamique.»

ANTAR YAHIA (DÉFENSEUR ETCAPITAINE ALGÉRIEN) :

«C'était un bon test»«Cette victoire est importante sur le plan

moral. Nous allons revoir le match avec le sélec-tionneur pour corriger nos erreurs. Je tiens àremercier aussi le public qui a été merveilleux,comme toujours.»

HASSAN YEBDA (MILIEUDE TERRAIN ALGÉRIEN) :

«Maintenir cette dynamique»

«Je suis très content de cette victoire enregis-trée lors d'une rencontre qui a constitué un bontest d'évaluation. Ce succès nous permet de res-ter sur la dynamique de victoires entamée contrela Centrafrique. L'entraîneur ne cesse de nous

inculquer cette culture de la gagne. J'ai demandéle changement au cours du match pour ne pasprendre de risques concernant ma blessure.»

HILAL SOUDANI (ATTAQUANTALGÉRIEN) :

«Bon pour le moral»«Ce succès est bon pour le moral, surtout

après la mauvaise passe que nous avons traver-sée dernièrement. J'ai eu des occasions pourscorer mais je n'ai pas réussi à les concrétiser.Malgré tout, je crois que j'ai bien accompli mondevoir. Concernant mon expérience au Portugal,je peux dire que tout se déroule bien, je com-mence à m'y habituer.»

KARIM HAGGUI (DÉFENSEURET CAPITAINE TUNISIEN) :

«Nous étions pénaliséspar les absences»

«Notre match face à l'Algérie était très béné-fique, surtout que l'adversaire n'est plus à pré-senter. Sincèrement, nous avons été pénaliséspar l'absence de plusieurs joueurs. Mais globale-ment, je crois que notre rendement était bon, sur-tout dans la possession du ballon. Notre ren-contre face à l'Algérie nous servira beaucouppour affronter le Maroc lors de la phase finale dela Coupe d'Afrique des nations. Je regrette l'ab-sence de l'Algérie à cette compétition.»

ADEL CHEDLY (MILIEUDE TERRAIN TUNISIEN) :

«La pelouse nous a gênés»«C'était un bon derby, la présence du public

lui a donné un cachet particulier. La rencontre aété très disputée entre les deux sélections. Ceque je regrette cependant, c'est l'état de la pelou-se qui nous a gênés. Ça reste quand même unbon test pour nous avant la phase finale de laCoupe d'Afrique au cours de laquelle nous allonsessayer de montrer un visage séduisant.»

À CHAUD

RYAD BOUDEBOUZ :

«Il reste un long chemin à parcourir»Accosté à la fin dumatch amical ayantopposé l’EN algérien-ne à celle de laTunisie, le technicien,Ryad Boudebouz, étaittrès ravi de sa premiè-re réalisation sous lemaillot des Verts.

LSA : Vous venezd’inscrire votre premierbut sous le maillot desVerts. Votre sentiment ?

Ryad Boudebouz :C’est un réel plaisir pourmoi. En voyant le cuir aufond des filets, ma joie étaitindescriptible. J’avais enviede confirmer mes perfor-mances avec Sochaux.

J’espère pouvoir conti-nuer sur cette lancée.

Votre réalisation a étéaccueillie par un tonnerred’applaudissements de lapart du public. Commentvous avez vécu cetteambiance ?

C’est une ambianceexceptionnelle. On n’avait

pas le droit de décevoircette large galerie.

Le public n’a pas cesséde nous soutenir tout aulong de la partie.

C’est un public extraor-dinaire qui a créé uneambiance qui n’a rien àenvier aux grands stadesdu monde.

A votre remplacement,vous avez eu droit à une

standing ovation de lapart du public…

Un grand baume aucœur. Mouiller le maillotdevient un devoir.

Comment avez-voustrouvé l’adversaire ?

C’était un derby. On m’afait savoir que ce genre deconfrontations a souventété explosif. Par contre, j’ai

bien apprécié le niveautechnique de l’équipe tuni-sienne.

Un autre match vousattend face à un adversai-re d’une toute autredimension. Le matchcontre le Cameroun vousle voyez comment ?

Le plus important dansce genre de rendez-vous,c’est de gagner en termesde cohésion et surtoutdévelopper un jeu collectif.C’est vrai que le Camerounest une solide formation,avec une pléiade dejoueurs professionnels. Çava être un défi d’une autredimension.

Il reste un long chemin àparcourir et nous devonstravailler davantage pouratteindre le haut niveau.Nous avons un coach quiconnaît bien son travail.

Il est animé d’une gran-de volonté de réussirquelque chose de beauavec notre groupe. Propos recueillis par A. A.

SELON LA PRESSE CAIROTE

Amir Sayoud de retourà Al-Ahly en janvier

Le milieu de terrain inter-national olympique algérienAmir Sayoud, prêté durant l'in-tersaison à Al-Ismaïli (D 1 égyptienne), serait deretour à son club d'origine, Al-Ahly du Caire en janvier lors dela période des transferts d'hi-ver, a rapporté hier la presselocale.

L'entraîneur d'Al-Ismaïli,Mahmoud Gaber, auraitdemandé à la direction du clubde résilier le contrat du joueurpour son rendement jugé insuf-fisant, précise la même source.

De son côté, Amir Sayoud,n'est pas content de sa situa-tion actuelle et compte chan-ger d'air dès le prochain mer-cato, d'autant qu'il n'entre plusdans les plans de son entraî-neur qui l'a écarté lors desdeux derniers matches desDarawich.

Un retour à Al-Ahly est ainsiévoqué par la presse égyptien-

ne, à moins que son clubemployeur en décide de le prê-ter pour une autre équipe, sur-tout que le Ahly détient plu-sieurs joueurs évoluant dans lemême poste que Sayoud.

Sayoud effectue actuelle-ment un stage bloqué avec lasélection nationale olympiqueau Centre national techniquede Sidi Moussa (Alger), en pré-vision des deux matches ami-caux face à l'Afrique du Sud.

Le premier test desOlympiques, joué samedi,s'est soldé par une victoire (2-0). Le second match amical estprévu demain au stadeMustapha-Tchaker de Blida(15h15).

Amir Sayoud avait confirmésa présence, lors du tournoiqualificatif aux Jeux olym-piques JO-2012 de Londres,prévu au Maroc du 26novembre au 10 décembreprochain.

VAHIDHALILHODZIC :

«Terminer l'année en

beauté»Le coach national était très ravi par la pres-

tation de son groupe lors de ce premier test ami-cal face à la Tunisie. Vahid Halilhodzic, qui s’estprésenté hier matin devant la presse, semblaitsatisfait par le rendement collectif de sa sélec-tion. Néanmoins, selon lui, le travail ne s’arrêtepas à ce résultat positif face à un participant à laprochaine CAN 2012. «La victoire face à laTunisie est bonne à prendre. Elle permettra augroupe de retrouver le moral», a-t-il estiméavant d’enchaîner : «Ma plus grande satisfac-tion, c’est de voir mes joueurs au top défensive-ment et surtout dans la récupération. Nous avonsaussi gagné beaucoup de duels sur le terrainface à une équipe qui fait bien circuler le ballon.»Et d’indiquer qu’il est confronté à un nouveauproblème lié à la défection des joueurs. La listedes joueurs blessés s’allonge, en effet. AprèsGhezzal, Djebbour, Mesbah, Ziani, Djabou,Matmour et Feghouli, le gardien Raïs M’bolhi està son tour forfait pour le match amical face auCameroun. Halilhodzic l’a annoncé hier, lors dupoint de presse, mais le conférencier n’a pasdonné les raisons de cette défection de dernièreminute du keeper du CSKA Sofia. Il a juste assu-ré que le gardien souffrait de douleurs à l’esto-mac. Les deux autres éléments qui pourrontmanquer le rendez-vous de mardi soir sont lenéo-international du FC Valence, SofianeFeghouli, et Karim Matmour. Déjà forfaits contrela Tunisie, les deux joueurs ont ressenti, hier lorsde la séance réservée aux joueurs qui n’ont pasdisputé le match de samedi, des douleurs auniveau de la cuisse. «Feghouli et Matmour sontsoumis à un programme spécifique. Leur partici-pation face au Cameroun demeure incertaine»,a informé le coach, lequel semblait dépité par cemauvais sort qui s’abat sur l’EN. Cependant,coach Vahid compte bien relever le défi, et affron-ter les Lions indomptables avec «les moyens dubord» ce qui, semble être important aux yeux deVahid Halilhodzic qui a l’esprit d’un gagneur. A ceteffet, il compte voir son équipe rééditer l’exploitréalisé samedi contre les Aigles de Carthage :«Comme celui de la Tunisie, le match duCameroun sera aussi important pour nous. Notreadversaire du jour dispose d’un groupe perfor-mant. La plupart de ses éléments sont des pro-fessionnels qui évoluent dans de solides forma-tions européennes. Mais ce n’est pas cela qui vanous décourager. Nous allons nous battre sur leterrain, en favorisant le jeu offensif. Aussi, oncompte vaincre le Cameroun pour terminer l'an-née 2011 en beauté», conclut le sélectionneur.

A. A.

OULED EL HOUMA

Tournoi de football à Bab El Oued

L’Association Ouled elHouma, chargée des activi-tés sportives et culturellesau profit des jeunes descités et quartiers, a organi-sé un tournoi interquartiersde football en partenariat

avec le ministère de laSolidarité et de la Famille àl’occasion de la journée du11 novembre, commémo-rant les inondations surve-nues à Bab El Oued.

Ce tournoi rehaussé

par la présence de M.Saïd Barkat, ministrede la Solidarité, s’estdéroulé à la placettede la Solidarité TrioletBab El Oued et aconnu un vif succès.Des récompenses ontété remises aux fina-listes ainsi qu’auxhandicapés qui ontbénéficié de chaisesroulantes. Lors de sonintervention, leministre de laSolidarité a assuré lesjeunes des aides deson département pour

concrétiser leurs projets,notamment l’aménagementdes aires de jeu relevantdes communes, le tout encollaboration avecl’Association Ouled elHouma.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 14 novembre 2011 - PAGE14

NATATIONVOLLEY-BALL : COUPE DU MONDE DAMES (3e TOUR)

Une première méritéepour l’Algérie

Un succès combien diffici-le obtenu face aux cham-pionnes d’Afrique en titre parun ensemble algérien qui a pucompter sur ses meilleuresjoueuses, notamment FaïzaTsabet, auteur hier face auxKényanes de 23 points, ainsique la longil igne LydiaOulmou (12 points), toutesdeux préservées face auxAméricaines, samedi.

Le Kenya, emmené par lapaire Everlyne Makuto-MoimMercy (20 points chacune)avait engagé la partie avecune plus grande détermina-tion. Le premier set était,d’ailleurs, une parfaite illustra-tion du chassé-croisé matéria-lisé par une parité (6-6), alorsque l'Algérie avait une avancede cinq points, grâce auxfrappes de Faïza Tsabet, et lebloc parfait de Fatima ZahraOukazi sur Moim Miséricorde.Mais le service assuré parJannet Wanja a permis auKenya de revenir dans lematch avant de prendrel’avantage sous les coups deboutoir d’Everlyne Makuto,mais également le blocgagnant de BrackcidesKhadambi sur les essais deSalima Hammouche.

A 20-15, il n'y avait aucunmoyen pour les protégées deBoukacem de remonter lapente. C’est d’ailleurs suite àun smash mal appuyé deTsabet que Makuto a offert lepremier set aux championnes

d’Afrique. Celles-ci, quelquepeu endormies par cette réus-site, vont engager le secondset avec un déficit de sixpoints, résultat de la multipli-cation des erreurs.

L'entraîneur Paul Bitok ademandé d’ailleurs un timeout alors que le score était de1-6 en faveur desAlgériennes. Ces dernièresvont, elles aussi, tomber dansle piège de la facilité pourcommettre d’impardonnableserreurs. Le Kenya revient à 8-8, mais un bon travail deTsabet et Aicha Mezemate apermis à l 'Algérie dereprendre l’avantage de cinqpoints (18-13). Dans une ten-tative désespérée, le Kenyaparvient à remonter le score(18-20), mais n’évitera pas lecoup fatal de Tsbet (20-25)sur un service manqué deWanja. A un set partout, lematch se débride et leserreurs pleuvent sur le par-quet de l’Aréna Momotaro.LesAlgériennes dont le jeu a pro-gressé devant le filet prennentune sérieuse avance de troispoints. Boukhima et Oulmoudonnant l ’efficacité au jeuoffensif algérien. 16-15 était ladernière fois au cours de ceset joué en 24 minutes(comme le premier, le secondayant duré une minute deplus) où le score était serré.Mais de nouvelles erreurs (5)du six kényan ont été profi-tables à Melinda Hennaoui

Raïssa et aux Algériennes quiremportèrent cette manche(25-16). Il était dit alors quel'Algérie se dirigeait, accumu-lation d’erreurs des Kenyanesaidant, vers sa première vic-toire dans ce tournoi mondial.Au début de ce quatrième set,joué en 26 minutes, le Kenyacomptait déjà trois pointsd’avance (3-6), mais deuxcoups sûrs et un bloc gagnantde Oulmou permet auxAlgériennes de revenir dansle match et mener par 14-10.Bitok a demandé un time outqui offrira à son team unechance d’égaliser (15-15)sans pour autant réussir àprendre la main dans ce chas-sé-croisé.

L’Algérie avançait àgrands pas vers la victoire(20-16 puis 23-19). Le Kenyareprend espoir (23-22). Mais,coup sur coup, Tsabet etTassadit Aïssou vont scellerle match en faveur del'Algérie. Une victoireaccueillie avec fierté par lecoach algérien, AhmedBoukacem, qui a dit durant laconférence d’après-matchqu’il était satisfait du résultat :«Aujourd'hui, il y avait moinsd'erreurs de notre part, ce quinous a permis de gagner.Nous avons joué vraimentbien et je suis heureux d’avoirpu battre les championnesd'Afrique. Je suis fier de mes

joueuses. Espérons que nouspourrons poursuivre sur cettelancée. Aujourd'hui, c’étaitune victoire importante pournous, c'est notre première vic-toire dans une compétitiond’envergure mondiale. Nousvoulons continuer à progres-ser à chaque match etessayer de nous qualifier pourles Jeux olympiques.»

De son côté, la capitainede l’équipe algérienne, FatimaZahra Oukazi, a confié : «Jesuis tellement fière de monéquipe. Notre niveau étaitassez élevé et notre service,la réception et l'attaque ontété bons. Je pense que nousavons réalisé une bonne per-formance aujourd'hui.»

A signaler que le tournoimondial observera deux joursde repos (lundi et mardi) etreprendra mercredi avec latenue du quatrième et dernierround. Les trois premièreséquipes de cette Coupe dumonde décrocheront leur billetpour les Jeux olympiques deLondres 2012.

M. B.

GRAND PRIX DU MINNESOTA

Phelps encore doublevainqueur

Michael Phelps a continuéson sans faute lors de laréunion de natation deMinneapolis (MinnesotaGrand Prix) en s'adjugeantdeux autres courses samedilors de la 2e journée de compé-tition. L'Américain, déjà vain-queur du 200 m libre et du 100m papillon vendredi, s'est adju-gé le 100 m dos en 53.71, avecson compatriote DavidPlummer seul à s'accrocherdans son sillon, et le 200 mpapillon en 1:56.12, en relé-guant le Chinois Wu Peng àune seconde et demie. Lenageur aux 14 titres olym-piques, qui a débuté sa saisonpar les Coupes du monde enpetit bassin de Berlin et Moscouen octobre et sort d'un cycle dedeux semaines d'entraînementen altitude, a confirmé qu'il étaiten avance sur son compatrio-te, ami et rival Ryan Lochte, quilui avait volé la vedette auxMondiaux et qu'il retrouvait pourla première fois depuisShanghai. Après une premièrejournée terne (3e en finale B du200 m libre et 8e du 100 mpapillon), Lochte, quintuplemédaillé d'or à Shanghai cetété, a de nouveau été en retraitsamedi avec la 4e place du 100

m dos (finale A), à plus dedeux secondes de Phelps, et la5e place de la finale B du 400 mlibre (3:58.82). Phelps, grandanimateur de la réunion, s'estaligné hier lors de la dernièrejournée sur 200 m 4 nages etsur 100 m libre. Le FrançaisFrédérick Bousquet s'est impo-sé sur 50 m nage libre, sa dis-tance de prédilection, dont ildétient le record d'Europe(20.94). Bousquet a bien maîtri-sé le sprint court en 22.17,devant le nageur des îlesCaïman Brett Fraser (22.41) etle Sud-Africain Gideon Louw(22.59). Le champion d'Europedu 400 m libre, le FrançaisYannick Agnel, 19 ans, a étébattu sur cette distance par leTunisien Oussama Mellouli(3:49.60) et le Chinois ZhangLin. Il a fini à une seconde duchampion olympique tunisien.Côté féminin, la quadragénaireDara Torres a montré que saquête de participer à ses 6es

Jeux olympiques n'était pasvaine en prenant la 3e place exaequo du 50 m libre (25.30), à26/100 de la gagnante AmandaWeir. Victorieuse du 200 mnage libre la veille, AllisonSchmitt a récidivé samedi sur400 m libre en 4:07.78.

Il a fallu attendre la dernière journée du troisiè-me tour des phases préliminaires pour voir l’ENalgérienne de volley-ball obtenir son premier etunique succès de ses Mondiaux 2011 de volley-ball qui se tiennent au Japon. Les Algériennes,qui avaient enregistré sept défaites de suite, ont,en effet, réussi, hier à la salle Aréna Momotarod’Okayama, à remporter leur première victoire dutournoi devant le second représentant du conti-nent africain, le Kenya, sur le score de 3-1 (19-25,25-20, 25-16, 25-23).

Les filles de Boukacem exultent de joie après le succèscontre les Kényanes.

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TURF

Les quinze concurrentsengagés dans le prixBamaco support au parimutuel urbain d’aujourd’huià l’hippodrome de M’silavont tout de même réussir ànous surprendre. C’est évi-demment le profil du par-cours et le lot en présencequi sont à l’origine de cecontexte incertain.Zamango, Dajla et Iftikharpartiront avec les faveursdes pronostics, derrière cetrio de base, on se bouscu-lera au portillon pour lesaccessits et l’intrusion auxabords du disque final d’unou de deux gros outsidersn’est pas à écarter. On vousrecommande donc de privi-légier la confection de lon-gueurs de jeu, histoire demettre le plus d’atouts danssa manche.

Les partants au crible1. Faïzaoui : Aura fort à

faire pour espérer briser sonécart.

2. Iftikhar : Il négocie bienses sorties ces dernierstemps.

3. Ledhem : Sa formeactuelle est sujette à caution,

difficile.4. Mahboub Ziad : Pas

évident.5. Kabira : Avec le crack

T. Lazreg sur le dos, elle aurades preneurs.

6. Hamhouma : Poulicheperfectible, ne pas négliger.

7. Slimani : Difficile à envi-sager.

8. Jawez : Il alterne lesbonnes et mauvaises presta-tions.

9. Dajla : Fera partie desfavoris de cette épreuve.

10. Bayadha : Parfoisdans l’argent, parfois dans les

abysses du classement.11. Baghdad : Il aime les

parcours de vitesse, c’est làqu’il s’exprime le mieux.

12. Zamango : Au-dessusdu lot, i l ne devrait fairequ’une bouchée de ses adver-saires.

13. Khouloud : Gros out-sider.

14. Mal au cœur : Poulainaux dents longues, lutteraavec ses aînés.

15. Hamama Iza : N’a rienà voir.

Épreuve de vitesse

HIPPODROME DE M’SILA - LUNDI 14 NOVEMBRE 2011

PropriétairesS. BouguerraA. HamaniZ. SeghiriF. LazregD. LaïdiH. DjaietS. ZerguineMS LamiciH. d’El WidadN. BouzidiABS LamiciSmida/SahraouiAL. LamiciR. MIssaouiZ. Seghiri

Chevaux1. Faïzaoui2. Iftikhar3. Ledhem4. Mahboub Ziad5. Kabira6. Hamhouma7. Slimani8. Jawez9. Dajla10. Bayadha11. Baghdad12. Zamango13. Khouloud14. Mal au cœur15. Hamama Iza

JockeysMS. GuehioucheF. ChaâbiH. LasgaaABM. DjebbarJ. LazregS. HellalH. BenkobbiD. BoubakriAP. S. DlihLM. KhadraouiO. ChebbahJJ. A. HebriAP. H. ZaaboubAP. A. ChebbahAP. S. Doudari

Pds545454545454545353535250494847

Cds810641113312975141521

EntraîneursProp.

F. ChaâbiProp.Prop.Prop.Prop.

M. MansourF. LamiciA. Latteli

Prop.Prop.

F. DoukhiProp.Prop.Prop.

FAITES VOS JEUX : 12-9-2-5-11/14-6

Hippodrome de M’sila - 1re course - Prix Bamaco / Arabe pur - Quarté-Quinté - Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 100 m - Départ à 15h30

CYCLISME : TOUR DU RWANDALes Algériens absents à Kigali

L'équipe nationale ne participera pas au Tour du Rwanda ins-crit au calendrier de l'Africa Tour et prévu du 20 au 26 novembre«en raison d'un plan de vol inadapté» qui l'aurait contrainte d'arri-ver à Kigali, 48 heures seulement avant le début de la compéti-tion. Les éléments de l'équipe nationale actuellement à Asmara(Erythrée) où ils prennent part à la 7e édition des championnatsd'Afrique de cyclisme sur route seront de retour à Alger le 15novembre. Le plan de vol, le seul que l'instance fédérale a punégocier avec les compagnies aériennes prévoit le départ de lasélection nationale le 17 du mois en cours, a indiqué le DTN dela FAC M. Idriss Haoues. «Après trois escales et une durée devol de près de 12 heures, l'équipe nationale arriverait à Kigali le18 novembre à 4h (heure locale) du matin, soit 48 heures avantle coup d'envoi de la première étape. Ce qui est insuffisant pourune bonne récupération» a affirmé le DTN précisant «que tousles efforts seront axés sur les Jeux arabes de Doha, où nousambitionnons le podium».

VOILE : JEUX ARABES(DOHA 2011)

Préparation soutenue pour les Algériens

Les équipes nationales de voile sont soumises depuisdébut octobre à une préparation soutenue en prévision desJeux arabes de Doha, prévus du 9 au 23 décembre 2011.

Les trois sélections nationales dans les séries optimiste,laser standard, laser radial, et laser 4.7 ont déjà bénéficiéde trois stages à l'Ecole nationale de voile (Bordj El-Bahri,Alger), dont le dernier de quatre jours a pris fin samedi der-nier.

Le prochain regroupement est attendu du 16 au 19novembre. Il sera suivi d'un autre du 23 au 26 du mois encours, alors que le dernier aura lieu avant le départ de ladélégation, soit du 1er au 4 décembre, a outre précisé l'ins-tance fédérale.

Au titre des engagements à ces Jeux arabes, laFédération de voile prévoit la participation de six athlètesalgériens : 2 en optimiste (1 fille, 1 garçon) et quatre gar-çons dans la spécialité laser.

Le but est bien évidemment d'«accéder» à l'une destrois marches du podium. Les responsables techniques dela FAV visent, en effet, le podium dans les différentes caté-gories engagées.

Programme du 4e round

A Tokyo (site B)Mercredi 16 novembreRépublique dominicaine-SerbieCorée du Sud-AlgérieArgentine-BrésilJeudi 17 novembreRépublique dominicaine-Corée du SudAlgérie-BrésilArgentine-SerbieVendredi 18 novembreAlgérie-SerbieRépublique dominicaine-BrésilArgentine-Corée du SudA Tokyo (site A)Mercredi 16 novembreChine-USAItalie-AllemagneJapon-KenyaJeudi 17 novembreChine-KenyaItalie-USAJapon-AllemagneVendredi 18 novembreItalie-KenyaJapon-USA.

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[email protected]

CC’’eesstt llee lliivvrree--éévvéénneemmeennttddee llaa rreennttrrééee lliittttéérraaiirree22001111 eenn FFrraannccee.. DDaannss LL’’aarrtt ffrraannççaaiiss ddee llaagguueerrrree,, pprriixx GGoonnccoouurrtt22001111,, AAlleexxiiss JJeennnnii aa ééccrriittccee qquuee ppeeuu ddee ««ggrraannddss»»ééccrriivvaaiinnss aallggéérriieennss oonnttoosséé ééccrriirree ssuurr ccee ssuujjeett qquuiiccoonncceerrnnee ppaarrttiiccuulliièèrreemmeennttll’’hhiissttooiirree ccoommmmuunnee eennttrreell’’AAllggéérriiee eett llaa FFrraannccee..

E n deux mots, ce roman de640 pages est une dénon-ciation du colonialisme

français, car ce fameux «art françaisde la guerre» s’est particulièrementillustré en Indochine et en Algérie. Unjeune homme désœuvré et désen-chanté fait connaissance avec un mili-taire à la retraite, vétéran des guerresd’Indochine et d’Algérie. «J’avais mal; tout va mal ; j’attendais la fin. Quandj’ai rencontré Victorien Salagnon, il nepouvait être pire, il l’avait fait la guer-re de vingt ans qui nous obsède, quin’arrive pas à finir, il l’avait parcouru le

monde avec sa bande armée, il devaitavoir du sang jusqu’aux coudes. Maisil m’a appris à peindre. Il devait être leseul peintre de toute l’armée colonia-le, mais là-bas on ne faisait pas atten-tion à ces détails», écrit Jenni.

Le jeune et le vétéran vont faire unmarché. «Il m’apprit à peindre, et enéchange je lui écrivis son histoire. Ildit, et je pus montrer, et je vis le fleu-ve de sang qui traverse ma ville si pai-sible, je vis l’art français de la guerrequi ne change pas (…) Victorien Sala-gnon me rendit le temps tout entier, àtravers la guerre qui hante notrelangue», lit-on encore. Cette rentrée«culturelle» en France a égalementvu la sortie du film français L’Ordre etla Morale de Mathieu Kassovitz.

Synopsis : avril 1988. Île d’Ouvéa,Nouvelle-Calédonie. Un groupe d’in-dépendantistes kanaks attaque lagendarmerie de Fayaoué, tue 4 gen-darmes et en enlève 30 qu’il va rete-nir en otages dans une grotte isolée.L’État français envoie l’armée avec300 hommes et un véritable arsenalde guerre pour rétablir l’ordre. Entre lepremier et le second tour des élec-tions présidentielles, opposant Fran-çois Mitterrand et Jacques Chirac, lecapitaine Philippe Legorjus du GIGNva passer dix jours à négocier avecles différents acteurs de ce drame.Mais il ne réussit pas à éviter l’assautfinal qui provoquera la mort de 19Kanaks et de 2 militaires. Alexis Jenniest allé voir le film et il a trouvé des

réponses à certaines questions. «Onm'a souvent demandé ce qu'était«l'art français de la guerre», et je nesavais pas bien répondre. J'ai tournéautour pendant 600 pages et je nesais pas le dire en quelques mots.Mais maintenant, je sais ce que jevais dire : «L’art français de la guerre? Regardez L'Ordre et la Morale,regardez le film de Mathieu Kassovitz.Tout est là, tout est montré ; c'estexactement ça, l'art français de laguerre, cette façon grandiose etabsurde d'aller au massacre. J'enparle, il le montre ; regardez», faitremarquer l’écrivain dans lescolonnes d’un journal français.

«Mathieu Kassovitz a sûrementvoulu dire autre chose, parler de l’in-dividu, des manipulations, des men-songes officiels qui font l’Histoire, desmanœuvres politiques qui broientsans état d'âme. Il a sûrement vouludire que l'homme de bonne volontépeut choisir de ne pas être broyé etde dénoncer la machine à broyer.Mais moi, par cinq ans d'habitude devie dans le vert treillis sur fond d’em-pire, j'ai vu à l'état pur l'art français dela guerre, la névrose nationale quinous fait agir toujours dans le mêmesens, toujours de la même façon. Cen'est pas le cœur du film, puisque lecœur du film de Mathieu Kassovitz estMathieu Kassovitz, mais c'en est ledécor», poursuit-il. Donc, pour AlexisJenni, le film L’Ordre et la Morale per-

met de voir à l’œuvre «la névrosefrançaise» et les étapes qui condui-sent à l’irréparable : «On observe lafabrication de l'ennemi, la construc-tion de la situation de guerre, car pouradopter une solution militaire, il fautcréer une situation de guerre.

On observe la construction desfaits, avec les fantasmes coloniauxcomme matière première, et on par-vient, enfin, au recours.» Par une sur-prenante coïncidence, le film (il sortiraen salles en France le 16 novembre2011) et le roman sortis presquesimultanément sont devenus complé-mentaires.

«Je saurai quoi répondre, mainte-nant, quand on me demandera d'ex-pliquer ce que c'est que l’art françaisde la guerre, et ma réponse tiendradans le temps que me laisse moninterlocuteur : je citerai juste le film deMathieu Kassovitz. Regardez, dirai-je.C’est ça.» Véritable révélation littérai-re, Alexis Jenni est né en 1963 àLyon. Au sujet de son roman, BenjaminStora a fait remarquer que c’est la premiè-re fois qu’un roman traitant en partie de laguerre d’Algérie se voit récompensé parun prix français.

Titulaire d'une agrégation, Jenni estprofesseur de sciences de la vie et de laTerre au lycée Saint-Marc de sa ville nata-le. Paru chez Gallimard, L’art français dela guerre est son premier roman. Un coupde maître pour un coup d’essai !

Kader B.

LIBRAIRIE DES BEAUX-ARTS, (RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Samedi 19 novembreA l’occasion de la publication du livre Pour unehistoire franco-algérienne-En finir avec lespressions officielles et les lobbies de mémoire,Editions INAS Alger et ENS de Lyon (2011),Gilbert Meynier, ancien maître de conférencesà l’université de Constantine, professeur éméri-te de l’université de Nancy II, et Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeure de linguistique à l’univer-sité d’Alger, en feront une présentationpublique.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU• Lundi 14 novembre : Exposition de tableauxde peintures par Mlle Meddah de Mostaganem.• Lundi 14 novembre : 2e édition du concoursinstrumental classique «Mohand Iguerbouchène».

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR,ALGER)Cycle «Les protagonistes féminines du cinéma

italien». Hommage à Margherita Buy, actrice ita-lienne qui a marqué l’histoire du cinémacontemporain à partir des années 1990. • 17 novembre à 18h : Film Maledetto il giornoche t’ho incontrato, de Carlo Verdone (VO-Comédie, 1992, 112’).• 24 novembre à 18h : Film Le fate ignoranti,de Ferzan Ozpetek (VOSTF, drame, 2001,106’). • 1er décembre à 18h : Film Lo spazio bianco,de Francesca Comencini (VOSTF, drame,2009, 96’).• 8 décembre 2011 à 18h : Film Matrimoni ealtri disastri, de Nina di Majo (VOSTF, comé-die, 2010, 102’).

CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER• Lundi 14 novembre à 19h : Concert demusique classique avec David Haroutunian :violon, et Lorène de Ratuld : piano

PALAIS DES RAÏS D’ALGER• Jusqu’au 15 novembre 2011: Exposition«La magie du verre» de Djidjiga Hakem etKhaled Sadi.• Jusqu’au 16 novembre :

Exposition collective de photographies «Alger :regards croisés» organisée par la Délégation del’Union européenne en Algérie.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Mercredi 16 novembre à 15h : Conférence«L’étrange histoire du djebel Naga» animéepar Mme Sadia Azzoug Talbi, auteure (à la librai-rie du palais).• Jusqu’au 31 janvier 2012 : 4e Salon d’au-tomne des arts plastiques (à la galerie Baya).

MAISON DE LA CULTURE ABDELKADER-ALLOULA (TLEMCEN)Hommage à cheikha Tetma et cheikh Abdel-krim Dali • Mardi 15 novembre : A 15h30, table ronde témoignage en hommageà cheikha Tetma et cheikh Abdelkrim Dali.Modérateur : Benghabrit TewfikAnimateurs : Hassar Ben Ali – Mustapha Krab-chiA 17h, présentation des coffrets anthologie etlivres édités en hommage à cheikh AbdelkrimDali, par Naguib Kateb, vice-président de la

fondation Dali, et cheikha Tetma par FayçalBenkalfat A 20h, concert animé par l’association El-Kor-tobia de Tlemcen.• Mercredi 16 novembre à 20h :Concert animé par l’association La Cordobad’Alger.• Jeudi 17 novembreA 18h, cérémonie de clôture de l’exposition«Nouba». Présentation des ouvrages et CDsur la musique andalouse et les poètes deTlemcen par Fayçal Belkalfat Présentation descoffrets CD de Saloua, Mohamed Lamari,Nacereddine Chaouli, et Samir Toumi.A 20h, concert de clôture animé par l’orchestrede cheikh Redouane Bensari de Tlemcen.Solistes : Zakia Kara-Terki, Meriem Ben Allal,Dalila Mekkader et Karim Boughazi.

GALERIE D’ART RIWAQ EL-FEN DE MAGHNIA (TLEMCEN) • Jusqu’au 7 décembre : Exposition collectivede peinture par les artistes Valentina Ghanem,Moussa Bourdine, Mustapha Nedjai et RachidDjemai.

Par Kader Bakou

Le panthéon d’AlgerLe monument ressemble au Panthéon de Paris vu de

face. On pourrait même dire qu’il est une réplique, en pluspetit, de celui de Rome. Ainsi, si la façade du Panthéon duChamps-de-Mars possède huit colonnes, le monumentalgérois n’en a que quatre. Ce monument est situé à la rueEl-Kama dans la Basse- Casbah, plus précisément auquartier dit «Rou d’char», une déformation de la «Rue deChartres», son ancien nom. Un peu plus loin se trouve laplace (méconnue) Mohamed-Touri, puis la place Abdelka-der-Alloula aux pieds du Théâtre national algérien Mahied-dine- Bachtarzi. Des «anciens» Algérois nous ont confiéque le monument de la rue El-Kama était considérécomme un «théâtre mauresque» du temps de la colonisa-tion française et que de grands comédiens ou hommes dethéâtre algériens comme Mohamed Touri ou MahieddineBachtarzi avaient donné ou monté des spectacles danscet ancien temple du 4e art. Aujourd’hui, ce monument quiressemble aussi au logo de l’Unesco paraît complètementabandonné. Sur une de ses colonnes (piliers) est écrit à lapeinture «MCA 4 CRB 0». Une plaque nous informe que lemonument a abrité le siège de l’Organisation nationaledes non-voyants.

A une centaine de mètres, les «voyants» qui le veulentbien peuvent voir une autre plaque qui nous informe quenous sommes dans la zone protégée de la Casbah, inscritesur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco en 1992.

K. [email protected]

SON ROMAN A REÇU LE PRIX GONCOURT 2011

Alexis Jenni dévoile L’art français de la guerre en Algérie

D jamel Chir, artiste qui a apporté unetouche de modernité et un style à lachanson kabyle des années 70/80 a

été honoré par la direction de la culture de Tizi-Ouzou, jeudi et vendredi passés, en présencede chanteurs des deux générations et d’unpublic féru et nostalgique de la chanson kaby-le des années 1970. Avec son look d’enfer etsa musique détonante, Djamel Chir avait sufaire adhérer à sa musique non seulement lepublic kabyle et arabophone mais aussi descompositeurs bulgares, marocains et sénéga-lais avec la célèbre chanson A yemmas hegiyas avernus qui défraya la chronique musicaleavec ses airs nouveaux. C’est au sein desScouts musulmans algériens (SMA) qu’il trou-va sa voie en entamant sa carrière, à l’âge de16 ans, comme habile percussionniste avec laparticipation aux différentes manifestationsartistiques avant d’être révélé comme chanteuren remportant à Birkhadem la première placed’un concours piloté par les maîtres de la chan-son kabyle de l’époque comme Kamal Hamadi,Cherif Kheddam ou encore Chikh Nordine qu’ilsubjugua par sa classe.

Saïd Bestandji le repéra et l’intégra dansson orchestre lors d’une mémorable soirée ani-mée par de grands noms de la chanson algé-rienne, suite à l’absence du drabkji attitré de latroupe qu’il suppléa avec succès. Il sillonneraainsi l’Algérie grâce à son talent de percussion-

niste, de chanteur et de choriste qui l’aida à sefaire engager dans le studio de Mahmoub Bati,auteur compositeur, grâce à un autre heureuxcoup du sort : sollicitant un travail à la radio, cedernier l’engagea après un test concluant,pour accompagner les chanteurs commeKamel Hamadi, Dahmane El-Harrachi, Gue-rouabi, El-Anka qui avaient apprécié la toucheartistique du jeune Djamel Chir comme percus-sionniste et choriste. Cela lui facilita uneembauche à la radio où il fera partie de l’or-chestre pilote de l’émission «Les chanteurs dedemain». Une opportunité pour cet artiste

éclectique à l’aise aussi bien dans le folklore etla chanson moderne kabyles, le chaâbi dansles deux langues, pour se lancer dans la chan-son avec le titre Ouahmagh di zinis (subjuguépar sa beauté) reprise en 1974 par l’orchestredirigé par Cherif Kheddam. Djamel Chir a tra-vaillé avec de grands chanteurs chaâbi commeGuerouabi, avec qui il a passé d’agréablesmoments en compagnie de Mahmoud Bati, etDahmane El-Harrachi dont il fut le chouchoucomme choriste. Sa vie d’artiste s’arrêtera en2006 après un drame qui a frappé son fils.

Rabah Ouferhat louera les qualités artis-tiques de Djamel Chir, «un artiste polyvalentépris de la chanson hindoue» qui fit une appa-rition remarquée sur une chaîne de télévisionfrançaise. Une prestation médiatique ayantsuscité l’intérêt de l’ex-RTA qui lui proposa unenregistrement.Une rencontre avec le public aété organisée dans l’après-midi de jeudi à lamaison de la culture. Très ému, l’artiste estrevenu sur un parcours artistique exaltant etune œuvre qui ont marqué les esprits del’époque. Des photos et des articles de presseont été exposés dans le hall de l’établissementainsi qu’une projection d’une vidéo souvenirretraçant le parcours atypique de l'artiste auriche répertoire. Un gala artistique auquel pren-dront part des chanteurs de renom a été pro-grammé pour vendred.

S. Hammoum

TIZI-OUZOUHommage à Djamel Chir, icône de la chanson kabyle

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Culture Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 15

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Le Soird’Algérie Monde Lundi 14 novembre 2011 - PAGE16

GUÉANT AUX ÉTUDIANTS NON EUROPÉENS DE L’HEXAGONE :

Retournez chez vousIngénieurs en informatique ou en

télécoms, diplômés sciences PoParis de HEC ou encore dePolytechnique et autres sorties deLa Sorbonne, de Dauphine oud’autres universités françaises ont,pour la deuxième fois, manifesté enmasse samedi à Paris. L’Objet deleur mobilisation ? La circulaireGuéant qui limite, pour ne pas direbloque, l’accès au statut de salariépour les étudiants étrangers noneuropéens qui souhaitent rester tra-vailler en France. Parmi eux, de trèsnombreux Algériens.

Des centaines d’étudiants chinois, algé-riens, marocains, béninois, congolais ouautres originaires d’Amérique latine ontmanifesté devant le ministère du Travailsamedi à l’appel du Collectif du 31 mai,soutenu par la CGT, l ’Unef et laConfédération Etudiante.

C’était le deuxième rassemblement dugenre. Il a réuni autant sinon plus d’étu-diants qu’au cours de la mobilisation du 13octobre dernier, mobilisés contre la circulai-re du ministre de l’Intérieur Claude Guéant

qui s’attaque cette fois-ci aux étudiantsétrangers non européens. S’ils sont diplô-més des grandes écoles ou d’universités del’Hexagone, qu’ils aient ou non des pro-messes d’embauche ou même s’ils sontembauchés en contrat à durée indétermi-née, CDI, la circulaire restreint considéra-blement l’obtention d’un visa de travail pourceux qui le demandent. Les préfectures ont

été instruites de refuser le statut salarié àl’étudiant étranger «dès lors que l’entreprisene respecte pas le quota d’embauche deseniors ou de handicapés».

Abdelkrim, rencontré sur les lieux de lamanifestation, explique : «J’ai fait un par-cours sans faute, j’ai obtenu mon master 2à La Sorbonne et alors que je m’apprêtais àintégrer mon poste de travail, non seule-ment l’on m’a refusé la carte de séjour desalarié mais l’on m’a aussi sommé de quit-ter au plus tard dans un mois le territoirefrançais.» Dans ce cas comme pour tous,les entreprises ne peuvent recruter sans cesésame de la carte de séjour salarié quiremplace celle d’étudiant. C’est justementparce que son ami et colocataire, marocaincomme lui, n’a pu obtenir ce changementde statut qu’il a dû repartir au Maroc au

bout de quelques mois d’un vain parcoursdu combattant. «On use d’une politiqueanti-discrimination (celle devant favoriser lerecrutement de handicapés» pour discrimi-ner, commentait au cours du précédent ras-semblement une étudiante algérienne.

Une autre, venue d’Algérie elle aussi,s’étonne : «Comment peuvent-ils se mettreune balle dans le pied avec cettecirculaire ? Au lieu de compléter la forma-tion par une expérience sur le terrain etconsolider ainsi non seulement la formationmais aussi la réputation de leurs institutionsde formation, ils sortent cette circulaire etse sabordent eux-mêmes.» Bariza Khiari,vice-présidente du Sénat, ne dit pas autrechose et considère ce texte comme «injus-te, contre-productif et nuisible à l’attractivitédes grandes écoles françaises et plus glo-balement à la France».

Pas sûr que cette circulaire soit le résul-tat de soucis du pouvoir d’accorder plus depostes aux seniors et aux handicapés. Enfait, elle vient en droite ligne des dispositifssans cesse promulgués depuis l’arrivée dela droite au pouvoir faisant de l’immigrationson bouc émissaire. Mais alors, s’interro-gent certains, pourquoi sur le site du minis-tère de l’Enseignement supérieur, l’on sevante de l’arrivée d’étudiants étrangers enFrance ? C’est en permanence le doublelangage et ce n’est pas fait pour attirer plusd’étudiants hors Hexagone.

Pour l’heure, ceux qui sont concernéspar cette circulaire Guéant sont au nombrede 10 000. Sur 500 dossiers transmis pourchangement de statut (d’étudiant à salarié),seuls 60 cas ont été traités positivement,une centaine ont essuyé un refus et à uneautre centaine de cas, il a été signifié l’obli-gation de quitter le territoire français.

K. B.-A.En se déclarant hier prêt à revenir au

pouvoir, Silvio Berlusconi a volé lavedette au président Giorgio Napolitano,qui a entamé des consultations poli-tiques en vue de nommer un nouveauchef de gouvernement, qui sera saufsurprise l'ex-commissaire européenMario Monti.

Un homme aux antipodes du Cavaliere,qui a quitté le pouvoir sous les huées et lesinsultes samedi soir à l'issue d'une journée«historique» marquant «la f in d'uneépoque», selon la presse italienne.

Cela ne semble pas toutefois avoirrefroidi les ardeurs du Cavaliere, qui s'estdit hier «fier» de son action pendant la criseéconomique et a espéré «reprendre le che-min du gouvernement». La nomination deMario Monti devrait intervenir en fin de jour-née afin de rassurer les marchés et les par-tenaires internationaux avant l'ouverturedes bourses aujourd’hui, journée qui seraen outre marquée par une nouvelle émis-sion obligataire faisant figure de test.

Le président Napolitano s'est donc lancédès potron-minet dans une course contre lamontre : la Constitution lui impose en effetde recevoir la totalité des formations poli-tiques du pays avant de désigner le nou-veau président du Conseil.

Du coup, cet ex-communiste de 86 ansdoit enchaîner 19 rendez-vous en un tempsrecord. Le président du Sénat RenatoSchifani a ouvert le bal, suivi du présidentde la Chambre des députés GianfrancoFini, ex-allié de Silvio Berlusconi passédans l'opposition l'an dernier.

Les derniers reçus seront le Parti démo-crate (PD, gauche), principal parti d'opposi-tion, et le Peuple de la liberté (PDL, parti deM. Berlusconi). Ce n'est qu'à l'issue de cemarathon, prévu pour s'achever vers 17hGMT, que M. Napolitano pourra annoncerle nom du successeur du Cavaliere. Le can-didat pressenti, un homme de 68 ans à l'al-lure rassurante, s'est pour l'instant enfermédans un mutisme prudent. Catholique prati-quant, il a assisté tranquillement à la messedans une église de la capitale. «Vous avezvu ? Quelle journée splendide», s'est-il

contenté de répondre à des journalistes ensortant de son hôtel romain sous un soleilradieux.

Une sérénité dans la tempête, caracté-ristique de cet homme pondéré au nez tou-jours chaussé de lunettes, surnommé par-fois «le cardinal», qui s'est tail lé uneréputation de compétence et d'indépendan-ce comme commissaire européen pendantdix ans (1994-2004), d'abord au Marchéintérieur puis à la Concurrence.

Il est aussi depuis 1994 président de laprestigieuse université Bocconi de Milan,considérée comme la meilleure facultéd'économie d'Italie et dont il est diplômé.

Ces compétences ne seront pas de troppour gouverner l'Italie, qui croule sous unedette colossale (1 900 milliards d'euros,120% du PIB) et a été placée sous sur-veillance du Fonds monétaire international,de l'Union européenne et de la Banquecentrale européenne. La mission de MarioMonti ne s'annonce donc pas comme unepartie de plaisir, et la presse transalpine nemanquait pas de le souligner hier matin.«La route est accidentée et pour la parcou-rir il ne faut pas faire d'erreur», met engarde le quotidien de référence Il Corrieredella Sera. D'autant que «les dirigeants duPDL sont partagés entre ceux qui s'oppo-sent à la candidature de Monti et ceux quil'acceptent comme la seule issue possible»,note La Repubblica (gauche).

Encore plus pessimiste et mordant, IlGiornale, le journal de la famille Berlusconi,annonce en Une : «Monti, le précaire.»«Berlusconi ne lui barre pas la route, maisle parti (PDL) est divisé», observe-t-il. EtSilvio Berlusconi, qui a pourtant apportéson soutien à M. Monti et l'a reçu pendantdeux heures à déjeuner samedi, reste enembuscade : «Nous sommes en mesure dedébrancher la prise quand nous voulons»,a-t-il confié à ses proches. Le Cavaliere dis-pose encore d'un pouvoir de nuisance nonnégligeable qu'il compte bien monnayer auprix fort. Hier matin, devant sa résidenceromaine, six militants irréductibles de sonparti faisaient le pied de grue en agitant despancartes «Merci Président !»

ITALIE

Berlusconi envisageun retour au pouvoir

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De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed

Alger, le 13 novembre 2011

Toujours à l’avant-garde et soucieuse d’offrir lesmeilleurs produits à ses clients, Nedjma lance, enexclusivité, un nouveau service, utile, pratique etinnovant, de location de numéro : «Nedjma thani».

Ce service inédit permet aux clients Nedjma delouer, pour une durée déterminée et à des tarifsabordables, un deuxième numéro, actif sur votrepuce, pour y réceptionner des appels.

Le client peut ainsi obtenir un numéro provisoi-re pour des besoins précis en communication (ex. :insertion d’une annonce classée dans la presse) touten préservant la confidentialité de son numéro prin-cipal et sans pour autant devoir acquérir une pucesupplémentaire.

Pour accéder au service «Nedjma thani», il suf-fit au client de composer sur son mobile le code*308#, d’appuyer sur la touche d’appel et choisirdans le menu le forfait souhaité parmi les deux for-mules proposées, à savoir une semaine à 100 DA etun mois à 250 DA.

La durée de location peut-être d’une semaine oud’un mois, avec la possibilité pour le client de laprolonger, à la demande, et autant de fois qu’il lesouhaite, en choisissant le forfait de son choix parmi les deux formules proposées.

Outre la prolongation de la période de location du numéro, «Nedjma thani» offre également la pos-sibilité au souscripteur de renouveler la location du même numéro après expiration de la période louée,de suspendre, réactiver, changer de numéro ou de le consulter en cas d’oubli en composant *308#.

Le service «Nedjma thani» est disponible sur toutes les offres Nedjma à l’exception des offres post-payées.

Le Département des Relations PubliquesNedjma

CommuniquéCommuniquéPréservez la confidentialité de votre numéro

principal «Nedjma thani», le numéro provisoire

pour la réception d’appelssur votre puce

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 17

[email protected]

Les dépôts graisseux auniveau des hanches et descuisses ne gênent pas lefonctionnement du corps ; aucontraire, chez la femme ilsont un rôle important. Ilsconstituent une réserve quipermet de faire face auxexigences énergétiques de lagrossesse et de l’allaitement.Spontanément les femmesvont stocker les graisses de

préférence dans la partieinférieure du corps (hanches,cuisses) et comme ces dépôtsont un rôle déterminé, ils sonttrès difficiles à éliminer. Cetterépartition de la graisse,différente chez les hommes etles femmes, expliqueégalement que ceux-ci, qui,naturellement, ont davantagede masse musculaire,maigrissent plus facilement.

Quand elles font un régime,les femmes peuvent gagnerune taille et rentrer dans lejean ou la jupe qu’elles neréussissaient pas à fermer maiselles risquent également deperdre un peu de poitrine. Eneffet, les seins sontessentiellement constitués degraisse, la glande mammaireétant très petite.

z Pour conserver vos onglestrès blancs : massezrégulièrement vos ongles avecdes quartiers de citron. z Pour avoir un joli contour desongles : massez vos ongles avecune crème sur-grasse qui lisseles peaux et favorise l'irrigation. z Pour soigner des onglescassants : trempez-les dixminutes dans de l'huile d'olivetiède deux fois par semaine.z Pour limer vos ongles sansles dédoubler : passer la limetoujours dans le même sens etoffrez-vous une lime munied'une zone polissante quiterminera en douceur le limage.z Pour se faire des onglesnaturellement éclatants, frottez-les avec un polissoir. En plus deles rendre brillants, le polissagestimule l'irrigation sanguine et parconséquente la pousse desongles. z Pour renforcer la santé de vosongles, manger des laitages, dupoisson.

z Pour sécher rapidement votrevernis à ongles, passez vosmains sous l'eau froide deuxminutes après la pose.z Pour donner de la brillance àun vernis un peu terne, finissezla manucure par une couche debrillant naturel. z Pour empêcher vos mains devieillir prématurément,

hydratez-les matin et soircomme vous hydratez votrevisage.

Purée de maïs et poulet au citron

Un morceau de blancde poulet

1 petite boîte de maïs1/2 c. à soupe de jus

de citron15 cl de lait

10 g de gruyère1 pincée de noix

muscade1 noisette de beurre

5 brins de persil

Coupez le blanc de poulet en morceaux, mettez-le dans une petitecasserole, ajoutez le jus de citron, recouvrez d'eau à fleur et faites-le cuire puis hachez-le.Faites chauffer le lait.Égouttez et rincez bien le maïs, versez-le dans le bol d'un mixeuravec le gruyère, une pincée de noix muscade, une noisette debeurre et le persil ; mixez en ajoutant le lait chaud jusqu'à laconsistance désirée.Mélangez la purée et le poulet haché et servez tiède.

Hanches et cuisses : les plusdifficiles à faire fondre

QQuueellqquueess ccoonnsseeii llssppoouurr ggaarrddeerr lloonnggtteemmppss vvooss

oonngglleess ddee rreeiinnee

FORME

BEAUTÉ

Le cholestérol, on en a besoin : C’estun constituant des parois des cellules, il

contribue à la productiond’hormones. Mais point tropn’en faut... C’est lecholestérol appelé LDL quis’avère néfaste, le HDL étantle «bon» cholestérol : ilcapte en quelque sorte lemauvais. Quand on a tropde cholestérol LDL, il sedépose sur la paroi des

artères, coronaires notamment, et lesencrasse. Au fil des années, le diamètrede celles-ci se rétrécit, le sang y circulede plus en plus mal, et des caillotss’y forment plus facilement. Si, unjour, un caillot se «coince» dans uneartère du cœur et la bouche, c’est alorsl’infarctus. Un excès decholestérol exposeégalement à un risqued’accident vasculairecérébral.

FFllooggnnaarrddee aauuxx ppoommmmeessssoouuss llee ccaarraammeell

4 œufs12 cl de lait

60 g de crèmefraîche

80 g de sucre enpoudre

60 g de farine1 sachet vanille

6 pommes20 g de beurre50 g de sucre

Préchauffez votrefour th.6 (180°C).

Verser les œufs dansun saladier et battez-les bien. Ajoutez enbattant et petit à petitle sucre, la farine, lacrème et le lait.Ajoutez la vanille.

Versez cette pâte sur les pommes dans le moule puis enfournezpendant une quarantaine de minutes.Passez ensuite éventuellement la flognarde sous le grill pendant 2 ou 3minutes.Pendant ce temps réalisez le caramel au beurre :Versez le sucre dans une casserole et faites-le chauffer à feu moyenjusqu’à ce que le sucre soit fondu et commence à colorer. N’attendezpas trop sinon il risque de brûler assez rapidement.Faites chauffer le beurre et 1 c. à soupe d’eau à part.Quand le sucre est à point, retirez du feu et ajoutez la moitié du beurreet mélangez avec une cuillère en bois. Remettez un peu sur le feu si lecaramel commence à durcir. Versez la deuxième moitié du beurre etmélangez. Finissez en versant l’eau chaude et mélangez de nouveau.Ne laissez pas complètement refroidir avant de servir sinon le caramelva se figer.Laissez tiédir la flognarde avant de servir et nappez avec le petitcaramel.

CChhoolleessttéérrooll :: llee ddaannggeerr eennccoouurruu

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son paysAmende

----------------Crack

Antiquité----------------

Tricot----------------

Bagarre

Salaire----------------

InvitéeNote

----------------Baudets

----------------Fleuve

Néon----------------Silencieux

----------------Sage

Diplôme----------------

Lac----------------

Entière

Mer anglaise

(inv.)----------------

Outil

Fonder----------------Note demusique----------------TitreVieille

----------------Diplôme

----------------Allonge

Cérémonie----------------

Mince ----------------Indignation

Outil----------------

Arrête----------------

RefusArbres

----------------Assoiffé

Dans l’œil----------------

Île

Patriarche----------------

JeuSes alliés

Diffuse----------------

Etain----------------

MétroCaractère

----------------Contourne

Bovidé----------------

Détérioré ----------------

NoceColère

----------------Hardi

Réconfort----------------

Editeur----------------

Sali

Restitua----------------Quelconque

Poème----------------

Prix

Erigé----------------

Méprise----------------

Agira

Réserve----------------

Habit

Sélénium----------------

Comptoir

Pronom----------------

Encercla----------------

Ego

Ennuyeux----------------

Radon----------------

AppritEntoure

----------------Possessif

Pays----------------Mort (pho.)

Monnaie----------------

Oriente----------------

Carte

HammamPlus âgé

----------------Rôtit

Bassin----------------

Aurore

Son parti

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 athlètes algériens (2011).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Athlète algérien»

1- ANOU2- BOURAKBA3- BRAHIMI4- HADJ LAZIB5- HAMADI

6- MEDJBER7- MOKDEL8- NIMA9- RAHMANI10- SOUISI

11- TEMACINI12- ABOUD

MOT RESTANT = ABDERRAHMANE MORCELI

I M A A B D E R R A H MH I N M A C I N I A B AA H O E T I S I U O O ND A U S U EJ R B I D ML B O N I OA A U A L RZ B R I M A R A H M E CI K A N L E D K O M R EB H A M A D I M E D J B

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

STUPEFIANTS-HF-SORNAS-RIA-TIARETBAIN-BADINE-IODERIT-PR-ENS-G-N-RIN-VOUEES-ER-CRIQ-TA-ILS-TRAVAILUTILITE-MR-VAS-IERGOTS-GUIDAS-CSTARIS-CAGEOT-VIA-HER-VAGUES-PARTMIS-FER-ES-VOLAIOR-PERDIT-NO-I-OR-PERSAN-BOURSINTETOUAN-PR-LIEN-EP--ES-DJAOUT-DALOTUS-DJ-VIS-DESLUNE-DIESEL-RE-IEST-SE-MIE-REGAL-E-NECTAR-REPARE

C-AI-IRA-FAGOT-SRIVALDO-TUNIS-V-ANIMEE-RAIDS-FESISSUE-LENTS-RALENE-H-GAITE-CANONTRI-PEINE-RODE-TIE-TISSE-CITE-MIV-PARIS-NIEE-NOEENUMERATION-COUR

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-KIPCHUMBA-COUACJADIS-NAINS-US-HALES-VI-RE-TRIAIFOE-NOTER-RESTERRU-MOTEL-MANIE-CE-AUBE----VIN-NHDAMNES----IA-MOI-V-IL-----N-LEURKITS-PETRI-LIME-ELU-HATAI-HOTE-P

NI-TYRAN-MOTS-FIY-R-D-T-BETE-PISAPEURE-DOTE-PRET-MARATHON-LACERE

LETTRESLETTRESALPESALPES

----LEMAN-------GRENOBLE--------MANOSQUE-----MONTLUCON------EMBRUN--------COLDEVARS-------ADIGE----MERCANTOUR-------NICE------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Amazonie

1

2

3

4

5

6

7

8

AMAZONIE

1- FLEUVE

2- VILLE

3- ÎLE

4- VILLE AU SUD

5- VILLE

6- FLEUVE

7- PAYS

8- AFFLUENT

Le Soird’Algérie Détente Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSRésistantalgérien

----------------Saisi (pho.)

Graisse----------------Régiond’Algérie----------------VTT

Foot àAlger

----------------Aluminium

Concept(pho.)

----------------Cri de

douleur

Argon----------------

Aperçu----------------

Impôt

Cube----------------Sans valeur

Argon----------------Préposition

Période----------------

Iridium----------------Document

Métro----------------

Sodium----------------Sans avis

Exprimes----------------

Sens----------------

PoilDétester

----------------Prénom

----------------Craintive

Greffa----------------

Face

Cuivre----------------

Ex-Assemblée

Possessif----------------

ContinueRancœur

----------------Capitale

----------------Pronom

Sans sucre----------------

Cruciale----------------

Obus

GuetteVierges

----------------Nécessité

----------------Eculées

Béryllium----------------

Cobalt

Personnel----------------

Note

Entières----------------

Pronom

Induration----------------

Article----------------

CeintureRégion de

France----------------

Récoltes

Esprit----------------Dans la soirée----------------Fonça

Génie----------------

RevenusRéfuté

----------------Cycle

----------------Arrêtes

Bougie----------------

Radium----------------

File

Dans le sol----------------

Flatteur

Sélénium----------------

Fauves

Dans lacroute

----------------Europe

Revenu----------------

Mots

Ephémères----------------Acquisition

Eparpillées----------------

Douleur

Erigera----------------

Sur le visage

Ecorce de chêne----------------Grecque----------------Erbium

Hardies----------------

Virils

Oser----------------Rechignes

Capitale

Dans la rose----------------

Divertis----------------

Pâtre

Dans laharpe

----------------Calcium

Rinces----------------

Distance

Totaux----------------Conjonction----------------Possessif

Article----------------Feuilleton

Jouet----------------

Vaincue

Préfixe----------------

Barque

Possessif----------------

Sacrée

Bourrés----------------

Espèce animale

Ouvrier----------------Symbolechimique----------------CartePréposition----------------

Dans ledivan

Italiens----------------

Dirigée

Ton----------------

Note----------------

PronomFruits

----------------Bateau

Commandes----------------

RéserveBande

Prier----------------

Oiseau

Gallium----------------

Fruit----------------

DirigeDans

l’arène----------------

Colère

Tester----------------

A poil----------------Sorcellerie

Porte lesvoiles

----------------Equipé

Rapidement----------------

Canal

Poison----------------

Plante

Refus----------------Traitement

Comparatif----------------

Politesse

Pointe----------------

Pays----------------

CaléeMesure

----------------La veille

Siège----------------

DisetteZélé

Néon----------------

Baudet

Pause----------------

Passage

Creuse----------------Condition

Formed’être

----------------Singulier

Membres----------------

Quatre à Rome

Station----------------

Nazis

Aride----------------Meitnerium

Mesures----------------

Petit

Héros algérien

----------------Ecoute

Prévention----------------

Crack

Le Soird’Algérie Détente Lundi 14 novembre 2011 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Zougari de Bouira a la dou-leur de faire part du décès du père etgrand-père

Zougari Aklià l’âge de 64 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huilundi au cimetière du village Tagwnitdans la commune de Haïzer, après la priè-re du Dohr.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Alibey a la douleur de faire

part du décès de son filsHocine

à l’âge de 70 ans. L’enterrement aura lieu lundi

14/11/2011 à 12 h, à Azouza, LNI.Que Dieu accueille le défunt en Son

Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––M. Benabbès Mohammed El-Houcine

présente à M. Chaouch Mohamed sescondoléances les plus attristées suite audécès de son frère.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F64218/B3

––––––––––––––––––––PENSÉE

––––––––––––––––––––Le 14 novembre

2010, notre regrettéemère était rappelée àDieu.

Son fils Djaâfar etla famille Hamidouchedemandent à sesproches d’avoir unepieuse pensée pour

Mme Hamidouche née Fella KaïmF126781

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Bensalem Med Waïla soufflé sa 5e bougie. Encette heureuse occasion,la famille Aït El HadjMana Zoudjpatti, tous lescousins et cousines,surtout papa et maman tesouhaitent un joyeuxanniversaire.

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CARNET

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger - Tél. :

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MEMBRESFONDATEURS :Maâmar FARAH

Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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Le Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

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«Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

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(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

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(près du cinéma Vox)Tél./Fax : (035) 68-10-52

IMPRESSIONCentre : S.I.A Alger

Est : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSIONEst : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

REMERCIEMENTSLa famille Ighil-Mellahd’Alger, très touchéepar les marques desympathie etd’affection témoignéeslors du décès de leurmère et grand-mère

KHEÏRAet remercient tous ceux et toutes cellesqui, par leurs messages et leur soutien,se sont associés à sa douleur.A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

AVIS DERECHERCHE

NAÏT HAMOUD KHALED, 87 ans,résidant centre Aïn-Aïcha, Ben-Chaâbane, Boufarik, atteint de lamaladie d’Alzheimer, sorti le19/7/2011 du village de Bonni, entreBéjaïa et El-Bordj. Nous prions ceuxqui l’ont vu de contacter lagendarmerie ou d’appeler au :0551 70 23 75 F126776

Page 20: E ALGÉRIENS E LAT MAROCAINS S’AFFRONTENT SUR ...en signe de solidarité et pour faire don de sang. Les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les causes

C'est sans doute pourmieux refléter le débatpolitique actuel en Egypteque la chaîne privée égyp-

tienne Al-Hayat 2 a réuni samedidernier sur une même plagehoraire, mais sur des plateauxdifférents, deux tendances, jadisunies, aujourd'hui à l'opposél'une de l'autre. Il s'agissait de lapolémiste islamiste SafinazKadhem et de son ex-époux, lepoète Ahmed Fouad Negm. Ales voir et à les entendre aujour-d'hui, on peut se demander cequi a bien pu réunir un jour cesybarite, inspiré par les museset par d'autres charmes pluscharnels, et cette viragodépouillée de toute féminité (1).

Une dondon, comme le sontles Egyptiennes qui ont renon-cé, ou un «antidote à l'amour»,dirait notre défunt ami et confrè-re Kheireddine Ameyar.Toujours est-il que ces deux-là,aussi dissemblables qu'ilssoient aujourd'hui, se sont ren-contrés, aimés, et ont fondé unfoyer, même s'il fut éphémère.Les Egyptiens étant toujoursaussi galants devant ce quis'apparente à la féminité, c'estDame Safinaz (2) qui nous estapparue en premier.

Cette fois-ci, l'ex-femme dupoète s'est muée, à défaut demuter, en agent électoral pour lecompte de l'un des candidatsannoncés à la présidentielle,Abdelmoneïm Aboulfoutouh. Nevous fiez pas à ces patronymes

extensibles, venus du fin fondde l'ère koreïchite, ils sont làpour la frime, et accessoirementpour marquer l'identité islamis-te. Tenez, par exemple, la tra-duction du boulevard Bougara,à Alger, en langage koreïchitedonnerait Abou-Djarra (3).

Donc, Abdelmoneïm, pourfaire court, était un membre diri-geant et influent du mouvementdes Frères musulmans, donnépour vainqueur aux prochainesélections législatives. Il est, parailleurs, président de l'Uniondes médecins arabes (UMA, unsigle qui recouvre d'autresappellations de moindre impor-tance). En mars dernier, il aannoncé sa démission du mou-vement et la création d'un nou-veau parti, en prévision deséchéances électorales. Dans lafoulée, il a fait part de son inten-tion de se porter candidat à lamagistrature suprême, sans enréférer à ses compagnons ausein du mouvement.

En juin, l'instance dirigeantedes Frères a prononcé l'exclu-sion du Dr AbdelmoneïmAbdelfoutouh. Islamiste bonteint, Abdelmoneïm se dit parti-san de toutes les libertés, maisil nuance en ajoutant qu'ilappartient au peuple de choisirses propres référents légaux. Ensomme, si le peuple opte pourun parti islamiste, adepte de laCharia, ce ne sera pas de safaute à lui. Tout comme leTunisien Ghannouchi peut dire

qu'il n'a pas voté à la place desTunisiens qui ont choisiEnnahda. Autrement dit, lechoix de la «soumission par lesurnes» comme l'exprime si joli-ment notre confrère KamelDaoud. Pour faire barrage auprésident de l'UMA (celle desmédecins arabes, disais-je), lesmembres de la direction ontdécidé de soutenir la candidatu-re de Sélim Al-Aoua, un «pen-seur» islamiste qui hante lesséminaires et les colloques. Ils'est notamment distingué parses attaques «post mortem»contre Nasser, Sadate et acces-soirement Moubarak quasimentréduit au même statut.

Cependant, Sélim Al-Aouaest surtout un dangereux pyro-mane aux yeux de nombreuxintellectuels égyptiens. C'est lui,en particulier, qui a lancé lacampagne de haine contre lesCoptes, en affirmant qu'ilsentreposaient des armes dansleurs églises. Ce genre de dis-cours a contribué à persuaderune partie de l'opinion égyptien-ne que les 27 Coptes tués àMaspéro le 9 octobre dernieravaient été victimes de leurspropres frères en religion. Cesinsinuations mensongères ontété, en partie, corroborées par lerapport du Comité national pourles droits de l'homme publié audébut de ce mois. Le rapport estvenu valider la version de l'ar-mée selon laquelle ce sont descivils armés qui ont commis lecarnage. Djamel Al-Ghitany, l'undes rares écrivains égyptiens às'être élevé contre la campagneantialgérienne après Oum-Durman, a une opinion tranchéeen ce qui concerne Sélim Al-Aoua. «On ne peut pas dirigerun pays comme l'Egypte lors-qu'on est hostile à une partie deson peuple», dit-il. Al-Ghitany vamême plus loin en affirmant quesi le douktour Al-Awa devientprésident de l'Egypte, «lesCoptes devront faire leursbagages».

Deuxième invité de cette soi-rée particulière, le poète FouadNegm ne s'est pas contenté dedéclamer ses derniers vers à lagloire de l'Egypte et de sa révo-lution. Il a, en particulier, renduhommage au combat du peuplesyrien et a comparé Bachar Al-Assad à Mouawya, le khalife-roicontroversé. Le poète a mani-festé son dédain pour la classepolitique actuelle, soulignantque le peuple n'avait confiancequ'en la génération de la placeAl-Tahrir. Sans citer nommé-ment Amr Moussa, l 'anciensecrétaire général de la Liguearabe, Fouad Negm a affirméque cette institution était un«hospice de vieillards». Dusénescent Amr Moussa (il a 77ans), autre candidat à l’électionprésidentielle, Djamel Al-Ghitany dit que s'il est élu ondevra se préparer à l'enlever dèsmaintenant. «C'est un secondMoubarak, et je serai le premierà participer à une manifestationexigeant son départ», dit-il.«Amr Moussa est un hommevide, insignifiant, et qui n'ajamais lu un seul livre de sa vie.Il ressemble à ChabaneAbderrahim, et ce n'est pas unhasard si ce dernier a fait unechanson sur lui (4)», ajoute l'au-teur de Zeyni Barakat. Il y aquelques semaines, l'écrivainavait accusé Amr Moussad'avoir touché un pactole de 5millions de dollars en guise deprime de départ de la Liguearabe. Une prime sans doutepayée par les émirats pétroliersdu Golfe, avides d'étendre leurinfluence sur tout, même sur unmachin comme la ligue duCaire.

A. H.

1) Qu'on ne me dise pasencore que ce sont les effets del'âge : une belle femme restebelle même à un âge avancé,sauf si elle décide que la beautéest un attribut infernal dont ilfaut se débarrasser à tout prix.

2) J'ai lu récemment dans unjournal voilé que SafinazKadhem, de son propre aveu,avait décidé de porter le hidjabsur incitation d'un théologienalgérien, rencontré dans unavion. Comme quoi lesAlgériens ne sont pas desingrats.

3) Je peux affirmer que lesAlgériens sont le seul peuplequi, par maladresse ou maso-chisme, versent leur soupe dansl'écuelle des autres. Enrevanche, ils prennent un malinplaisir à emprunter aux autrestout ce qui est inutile ouimpropre à la consommation.

(4) Chaabane Abderrahim al'allure d'un maffieux repenti,bardé de bijoux clinquants.Gérant d'une boutique de repas-sage, il a accédé au box-officeégyptien avec une chanson inti-tulée «Moi, j'aime Amr Moussa,et je déteste Israël».

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PPANORAMAANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Algérie. Solidarité. Lancement d’une vaste opération decollecte de vêtements chauds au profit de …

…l’épouse de l’ambassadeur du Japon à Alger !

Vous vous souvenez qu’il avait été dit que les émeutesde janvier dernier étaient dues à des pénuries sur desproduits de large consommation ? Notamment le sucre etl’huile, hein ? Vous vous souvenez aussi qu’une commis-sion parlementaire avait été chargée d’enquêter sur ces«pénuries» et de produire un rapport, hein ? Eh bien,c’est fait ! Le rapport est enfin sur le bureau de Ziari, leprésident de l’APN. L’information est vérifiée, coupée,recoupée et sourcée. Le rapport a bien été déposé sur lebureau de Ziari. On peut donc s’interroger légitimementsur ce qu’il va advenir de ce rapport maintenant qu’il estposé sur le beau et luxueux bureau de Ziari. D’abord, uneévidence, visible à l’œil nu. Il faut que Ziari éloigne latasse de café du rapport. Le rapport est à quelques centi-mètres de cette tasse, et un geste, un geste anodin,comme un balayage de la main pourrait renverser soncontenu sur les feuillets. Du café par-dessus un rapportsur le sucre, ça va encore, mais sur l’huile, c’est moinsévident. Reste à savoir s’il faut éloigner la tasse du rap-port ou l’inverse. C'est-à-dire éloigner le document du

breuvage. Attention, cette question n’est pas anodine. SiZiari éloigne sa tasse de café, la plaçant, par exemple, aubout du bureau, il aura effectivement sauvé le rapport,mais il aura aussi éloigné la tasse l’obligeant à se leverpour attraper sa chope et avaler une gorgée de café. Parcontre, s’il garde la tasse à portée de main, et installe lerapport parlementaire en bout de table, il y a de forteschances qu’il n’y jette pas un œil avant longtemps. Etmême si, dans un effort de bonne volonté extrême, Ziarientreprend malgré tout de se saisir du rapport en bout detable, là, il risque au passage de renverser la tasse située,je le rappelle, sur le parcours «Main de Ziari-Rapport surles pénuries de sucre et d’huile». Du coup, on se retrou-verait au point de départ, avec du café renversé sur undossier sensible ! Il y aurait bien une solution à ce casse-tête. Elle n’implique pas de grands chambardements nide sacrifices excessifs. Ziari peut garder sa tasse sur sonbureau et fourrer le rapport dans l’un des tiroirs de cemême meuble. Oui ! Oui ! Je sais ! Cette solution sédui-sante est tout de même soumise à condition. Ziari doitd’abord faire le ménage dans ses tiroirs, en enlever d’an-ciens dossiers qui croupissent là depuis des lustres afind’y fourrer celui qu’on vient tout juste de lui remettre.Mais… vous me voyez, moi demandant au président del’APN de faire le ménage ? Non ! Moi, je me contente justede fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar quicontinue.

H. L.

L’APN, à l’heure de questionsstratégiques !

L'Égypte et ses candidatsKKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

PENSÉELe 11 novembre 1991, nous quittait à

jamais notre chère et tendre mèreHalli Dehbia

Prématurément usée par la vie et ravie àl'affection des siens à l'âge de 66 ans.

Vingt ans après, ses filles Fadhma etHouria, ses fils Ahmed, Ahcène, Belkacem,Ferhat, Nasser et Amirouche n'ont rienoublié de sa bonté et de son affectueuxdévouement.