du web 2.0 à la bibliothèque 2.0

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Bibliothèque Information Suisse Formation continue D D u u w w e e b b 2 2 . . 0 0 à à l l a a b b i i b b l l i i o o t t h h è è q q u u e e 2 2 . . 0 0 [ version 2.0 ] Animation Raphaël Grolimund, assistant d’enseignement Haute école de gestion, Genève Filière Information documentaire [email protected] Lausanne 11 mai 2010

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Cours de formation continue BIS (Bibliothèque Information Suisse) sur le web 2.0 donné à Lausanne le 11 mai 2010

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Bibliothèque Information Suisse Formation continue

DDuu wweebb 22..00

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[[ vveerrssiioonn 22..00 ]] Animation

Raphaël Grolimund, assistant d’enseignement Haute école de gestion, Genève Filière Information documentaire [email protected]

Lausanne 11 mai 2010

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To get as good at browsing as we are at finding–and to take advantage of the digital opportunity–we have to get rid of the idea that there’s a best way of organizing the world. (p.10) *…+ the solution to the overabundance of information is more information. (p.13)

WEINBERGER, David. Everything is miscellaneous : the power of the new digital disorder. New York : Times Books, 2007

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This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-Commercial-Share Alike 3.0 Unported License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

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Si vous participez au cours web 2.0 dispensé dans le cadre du programme de formation continue BIS (Bibliothèque Information Suisse), le mardi 11 mai 2010 à Lausanne, vous trouverez ci-dessous une clé USB contenant le support de cours. Vous pouvez aussi y enregistrer tout ce qui vous intéresse afin de pouvoir le retrouver facilement après le cours.

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TTaabbllee ddeess mmaattiièèrreess

0. Avant-propos .............................................................................................................. 7

1. Qu’est-ce que le web 2.0 ? .......................................................................................... 8

1.1. Collaboration 9

1.2. Agrégation 9

1.3. Réutilisation 9

1.4. Creative Commons 9

1.5. Web 2.0 : un retour aux origines ? 11

2. Les principaux outils du web 2.0 ............................................................................... 12

2.1. Blogs 12 2.1.1. Qu’est-ce qu’un blog ? 12 2.1.2. Trouver des blogs 12

2.2. Flux RSS 13 2.2.1. Trouver des flux 15 2.2.2. Gérer ses flux avec un lecteur de flux 18 2.2.3. Échanger des flux 18

2.3. Wikis 19

2.4. 2 outils qui gagnent à être connus 20 2.4.1. Zotero 20 2.4.2. Flock 21

3. Qu’est-ce que la bibliothèque 2.0 .............................................................................. 22

4. Outils de la bibliothèque 2.0 ..................................................................................... 23

4.1. Partage de liens 23

4.2. OPACs nouvelle génération 24

5. Pour aller encore plus loin ........................................................................................ 26

6. En résumé ................................................................................................................ 27

7. Glossaire .................................................................................................................. 28

8. Bibliographie ............................................................................................................ 32

9. Webographie ............................................................................................................ 34

Annexe A : Les licences Creative Commons...................................................................... 35

Annexe B : Inscription à Delicious .................................................................................... 38

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[ 0 ] Avant-propos

NOTES

00.. AAvvaanntt--pprrooppooss

Le web 2.0 est un sujet très vaste. Le choix des outils présentés s’est opéré en fonction de leur représentativité du web 2.0 et de leur utilité en bibliothèque. Ainsi, les sites de partage de photos, de vidéos et les réseaux sociaux ne seront pas traités dans ce cours. Toutefois, nous verrons quelques exemples d’utilisation en bibliothèque. Twitter non plus ne sera pas vu (d’autres outils sont prioritaires). Dans la première partie, nous verrons les blogs, les flux RSS et les wikis afin d’avoir une idée de ce qu’est le web 2.0. Puis, nous nous arrêterons sur le partage de liens et les OPACs nouvelle génération, outils très intéressants pour les bibliothèques. Le glossaire que vous trouverez à la fin du document est basé de Le Web 2.0 pour la veille et la recherche documentaire de Digimind (voir Bibliographie). Il a été enrichi de quelques définitions volontairement issues de sources web 2.0 (comme Wikipédia), sauf dans les cas où la définition n’est pas satisfaisante.

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[ 1 ] Qu’est-ce que le web 2.0 ?

NOTES

11.. QQuu’’eesstt--ccee qquuee llee wweebb 22..00 ??

Le web 2.0 est un terme très répandu sans pour autant qu’il soit clair pour le grand public ce qu’il recouvre. Tout le monde connaît Wikipedia, Youtube, Facebook ou Twitter sans forcément savoir que ce sont des outils web 2.0. Les gens ignorent également que Google et Yahoo ! possèdent plusieurs des outils phares du web 2.0

1.

Nous allons voir que le web 2.0 met l’internaute au centre des préoccupations. Tout est fait pour lui faciliter la tâche. Nous allons découvrir tout au long de ce cours comment cela se traduit dans la pratique et en quoi cela intéresse les bibliothèques et bibliothécaires. Mais revenons d’abord un peu en arrière. Le terme « web 2.0 » apparaît pour la première fois durant l’été 2004 lors d’une séance de brainstorming entre Dale Dougherty (O’Reilly) et Craig Cline (MediaLive). John Battelle (Wired) se joint à eux rapidement pour créer la première conférence web 2.0, en octobre de la même année. Mais la paternité du terme est attribuée à Tim O’Reilly, car c’est lui qui en développe

l’aspect social lors de la deuxième conférence web 2.0, en octobre 2005. Tim O’Reilly décrit les 7 principes du web 2.0

2 :

1. Le web comme plateforme 2. Tirer parti de l’intelligence collective 3. La puissance est dans les données 4. La fin des cycles de release 5. Des modèles de programmation légers 6. Le logiciel libère le PC 7. Enrichir les interfaces utilisateur

Tous ces principes vont dans le sens de mettre l’internaute au centre des préoccupations, de l’impliquer dans l’évolution du site en rendant la programmation (presque) inutile et de rendre les données interopérables et échangeables. La puissance de calcul se déplace de l’ordinateur vers les serveurs, rendant l’accès aux données et leur publication possibles depuis diverses plateformes (ordinateur bien sûr, mais aussi téléphone portable, assistant personnel, etc.). Cette migration des données vers les serveurs s’appelle le cloud computing (littéralement, informatique dans les nuages). Derrière ce terme, il y a l’idée qu’on ne sait plus où sont les données et les fichiers, mais qu’on peut y accéder de n’importe où. C’est une opportunité et un danger. Le partage de ces données est simplifié. Cela permet de les mettre à disposition de tout le monde, de trouver celles des autres et de créer facilement des communautés autour de n’importe quel centre d’intérêt, aussi pointu ou peu répandu soit-il.

Le fait que la lecture des données ne soit pas dépendante de l’ordinateur supprime la plupart des problèmes d’interopérabilité. Par contre, personne n’est plus vraiment en possession de ces données ! Et cela peut mettre en danger leur pérennité.

Vous l’aurez compris, le web 2.0 repose sur 3 piliers : la collaboration, l’agrégation de données (et leur diffusion) et réutilisation.

1 Google possède, entre autre, Blogger (création de blogs), Picasa (partage de photos) et Youtube (partage de vidéos).

Yahoo ! a notamment racheté Flickr (partage de photos) et del.icio.us (partage de liens). 2 Source : http://oreilly.com/web2/archive/what-is-web-20.html, consulté le 8 mai 2010

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[ 1 ] Qu’est-ce que le web 2.0 ?

NOTES

11..11.. CCoollllaabboorraattiioonn

La collaboration est le maître-mot. Cela se traduit de bien des manières, mais la plus marquante est le fait de pouvoir commenter, taguer n’importe quelle ressource, que vous en soyez l’auteur ou non. Les sites estampiés web 2.0 permettent à leur utilisateur de qualifier des ressources à l’aide de tags. Un tag peut être considéré comme un mot-clé ou une étiquette servant à décrire une ressource en ligne. Concrètement, l’internaute aligne une série de mots qu’il lie à une page web ou un billet de blog, par exemple. Le fait que ces mots forment un corpus et qu’il soit l’œuvre de personnes sans qualification particulière pour le faire, s’appelle une folksonomie. Ce terme est issu de la contraction de folks (que l’on peut traduire grossièrement de l’anglais par le peuple, les gens, monsieur ou madame tout le monde) et de taxonomie. Nous reviendrons sur les folksonomies un peu plus loin. Ces tags offrent un autre accès au contenu. Ainsi, Technorati, moteur de recherche de blogs, et del.icio.us, site de partage de signets, proposent une recherche par tag. Toutefois, dans le premier cas, les tags sont ceux qui ont été apposés par les auteurs des sites, alors que dans le second cas, ce sont les tags des utilisateurs qui ont ajouté le site à leurs favoris.

11..22.. AAggrrééggaattiioonn

La collaboration va au-delà du partage de ressources. En effet, lorsqu’un internaute ajoute un billet sur son blog, d’autres peuvent le reprendre sur leur site ou le transmettre plus loin. Un internaute est donc en mesure de faire une « revue de presse », à partir de diverses sources, et de la diffuser sur son site. De cette manière, il est possible d’accéder à une partie d’un site sur un autre site. La plupart du temps cela consiste à agréger divers flux en un seul. L’agrégation de contenu se fait grâce à un outil de lecture de flux. Il est aujourd’hui possible de lire les flux RSS avec beaucoup d’outils sur ordinateur ou téléphone portable, en attendant les autoradios et autres appareils, qui pourront bientôt lire des flux. On parle aussi de syndication de contenu lorsqu’on réunit ainsi des informations sur un ou plusieurs sujets à un même endroit. Les widgets offrent également la possibilité d’inclure une brique dans un site web affichant des informations provenant d’un autre site et non du site web où vous les voyez.

11..33.. RRééuuttiilliissaattiioonn

La réutilisation des contenus publiés sur d’autres sites est l’avancée la plus notable du web 2.0. N’importe qui peut facilement inclure dans son blog une vidéo trouvée sur Youtube ou des photos publiées sur Flickr. Comme déjà mentionné, la syndication de contenu permet de sélectionner des informations précises, de les agréger et de les rediffuser.

11..44.. CCrreeaattiivvee CCoommmmoonnss

Tous ces usages ne vont évidemment pas sans poser quelques problèmes juridiques. A-t-on le droit de réutiliser tout ce qui se trouve sur le web sans restriction ? Évidemment non ! Mais une grande partie des contenus publiés sur les sites de partage est sous licence Creative Commons. Alors qu’un copyright interdit tout ce qui n’est pas autorisé, une licence Creative Commons autorise tout se qui n’est pas interdit. Les restrictions visent à protéger l’auteur contre une récupération commerciale d’une œuvre diffusée librement, contre les modifications non désirées et contre l’appropriation par un autre de l’œuvre d’une personne. L’auteur peut surtout choisir de diffuser son œuvre où bon lui semble et ses lecteurs aussi. Il n’y a donc pas une licence Creative Commons, mais plusieurs. Voici, brièvement, comment cela fonctionne.

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[ 1 ] Qu’est-ce que le web 2.0 ?

NOTES

Ces licences combinent 4 conditions d’utilisation :

BY - Attribution. Vous avez le droit de faire ce que vous voulez de l’œuvre tant que vous mentionnez l’auteur. Toutes les licences Creative Commons contiennent cette condition.

NC – Non-Commercial. Vous avez le droit de faire ce que voulez de l’œuvre tant que c’est dans un but non-commercial. Pour un usage commercial, vous devez contacter l’auteur.

SA – Share Alike. Vous pouvez faire ce que vous voulez de l’œuvre tant que vous la distribuez sous la même licence que l’œuvre originale.

ND – No Derivative Works. Vous avez le droit de copier, distribuer et utiliser l’œuvre, mais pas de la modifier. Si vous voulez la modifier, vous devez contacter l’auteur.

Ces 4 conditions donnent les 6 licences suivantes (la condition BY apparaît dans toutes les licences) :

Licence CC-BY. Vous devez mentionner l’auteur et c’est tout.

Licence CC-BY- SA. Vous devez mentionner l’auteur et publier votre œuvre sous licence CC-BY-SA.

Licence CC-BY-ND. Vous devez mentionner l’auteur et toute modification apportée à l’œuvre est interdite.

Licence CC-BY-NC. Vous devez mentionner l’auteur et toute utilisation commerciale est interdite.

Licence CC-BY-NC-SA. Vous devez mentionner l’auteur et publier votre œuvre sous licence CC-BY-NC-SA. De plus, toute utilisation commerciale est interdite.

Licence CC-BY-NC-ND. Vous devez mentionner l’auteur et toute utilisation commerciale est interdite. De plus, toute modification apportée à l’œuvre est interdite aussi.

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[ 1 ] Qu’est-ce que le web 2.0 ?

NOTES

Si vous souhaitez utiliser une œuvre en des termes interdits par la licence, vous devez contacter l’auteur afin de lui demander son accord. Les logos sont accompagnés d’un petit texte explicatif (voir en annexe).

11..55.. WWeebb 22..00 :: uunn rreettoouurr aauuxx oorriiggiinneess ??

Lorsque Tim Berners-Lee et ses collègues ont imaginé le web dans les années 90, l’idée était de pouvoir échanger facilement et rapidement des résultats de recherche au sein de la communauté scientifique. Les chercheurs avaient alors un nouveau moyen de diffuser leurs travaux. Le HTML donnant les pleins pouvoirs au webmaster, les chercheurs mettaient leurs publications à disposition sans que les membres de la communauté puissent les modifier. Il s’agissait donc plus de diffusion facilité que de collaboration directe sur une même plateforme. Puis, le web a pris un virage commercial et le web est devenu un enjeu financier. Plus question de ne pas avoir son site web. Les informaticiens étaient indispensables. L’idée de base du web ressemble beaucoup à ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de web 2.0. Ce dernier ne serait-il donc rien d’autre qu’un aboutissement du web tel que penser initialement ? Pas tout à fait, car l’idée de pouvoir agir sur le travail de quelqu’un d’autre n’était pas forcément l’idée de départ. Il n’était pas non plus prévu pour le grand public, mais pour une communauté. Il n’en reste pas moins que le rapport entre celui qui publie et celui qui cherche a énormément évolué. Au point qu’aujourd’hui, les internautes appartiennent souvent aux 2 catégories à la fois. Et cela fait toute la différence !

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NOTES

22.. LLeess pprriinncciippaauuxx oouuttiillss dduu wweebb 22..00

Le web 2.0, c’est une multitude de services. Dans beaucoup de cas, le contenu est ajouté par les usagers eux-mêmes. Le contenu de Facebook est introduit par les internautes et non les webmasters. Ceux sont aussi les internautes qui choisissent de partager ces contenus. Toutes les plateformes d’échanges, comme Youtube (vidéos), Flick (photos) ou Del.icio.us (liens), sont alimentées par les internautes. Cela s’appelle le crowdsourcing. Pour les développeurs, l’énorme avantage pour les créateurs de ces services est que le travail qui prend le plus de temps dans la gestion d’un site web, l’alimenter en contenu, est prise en charge par les usagers. Pour les usagers, l’avantage est qu’ils ont une plateforme à disposition, sur laquelle ils peuvent travailler sans se soucier de la maintenance. Comme dit dans l’avant-propos, les réseaux sociaux et les plateformes de partage ne vont pas être étudiés ici. Vous allez vous mettre dans la peau d’un internaute qui visite des blogs, s’abonne à des flux et écrit sur des wikis.

22..11.. BBllooggss

22..11..11.. QQuu’’eesstt--ccee qquu’’uunn bblloogg ?? Un blog est un journal personnel accessible à tout le monde via le web (sauf si le blog est en accès restreint). Il peut être l’œuvre d’une ou plusieurs personnes ou d’une institution. Il existe notamment des blogs personnels, politique, de journaliste, d’entreprise et, bien sûr, de bibliothèque. Le blog est outil web 2.0 le plus connu et le plus utilisé. Il est caractérisé par les articles

3 qui y sont postés

régulièrement, les commentaires que les lecteurs peuvent ajouter, les flux RSS (que nous allons voir après), les tags (parfois organisés en nuage) qui décrivent les articles et les blogrolls, listes de liens menant à d’autres blogs. Les blogs sont un phénomène qui a pris tellement d’ampleur que Blogpulse dénombre plus de 125 millions de blogs et que 42'000 blogs sont créés chaque jour

4.

Les outils servant à créer un blog sont nombreux. Certains s’installent sur le poste de travail, alors que d’autres sont en ligne (et ainsi accessible de partout). Parmi les outils les plus connus, il y a WordPress, TypePad, Blogger, Blogspirit, Canalblog ou Overblog (voir Webographie – tags : blog + logiciel). Et il en existe beaucoup d’autres.

22..11..22.. TTrroouuvveerr ddeess bbllooggss Il est difficile de trouver des blogs sur un moteur de recherche généraliste. Une exception déroge à cette règle : Exalead (http://www.exalead.com/search). Le moteur de recherche français permet à l’internaute, une fois une recherche lancée, d’affiner les résultats en ne sélectionnant que les blogs.

3 Également appelés billets ou posts.

4 Source : http:///www.blogpulse.com (consulté le 9 mai 2010)

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NOTES

Figure 1 : Recherche dans Exalead limitée aux blogs

Mais lorsque vous voulez trouver des informations émanant de blogs, tournez-vous plutôt vers les moteurs de recherche spécialisés. Technorati, Blogpulse et Icerocket sont de ces outils qui scrutent la blogosphère. Leurs fonctionnements sont similaires sans être identique, comme c’est le cas des moteurs de recherche généralistes. Il est possible de cherche des articles ou des blogs sur un sujet et de connaître les tendances de la blogsphère (souvent liées à l’actualité).

Exercices 1. Recherchez des blogs à l’aide de 3 moteurs de recherche spécialisés : Technorati (http://www.technorati.com) Blogpulse (http://www.blogpulse.com) IceRocket (http://www.icerocket.com) 2. Recherchez des blogs à l’aide d’un moteur de recherche généraliste : Exalead (http://www.exalead.com/search) 3. Mettez quelques blogs dans vos favoris. 4. Essayez de commenter un article sur un blog. 5. Regardez ce qu’ont fait des bibliothèques et bibliothécaires : http://blog.bium.ch/ http://selectionados.wordpress.com/ http://librarianinblack.net/librarianinblack/ Si vous souhaitez tester la création et la gestion d’un blog sans devoir l’installer, Bibliolab vous offre cette possibilité : http://bibliolab.fr/cms/ (inscription gratuite nécessaire).

22..22.. FFlluuxx RRSSSS

Les flux RSS sont peut-être encore plus caractéristiques du web 2.0 que ne le sont les blogs, mais ils sont moins connus. On pourrait presque dire qu’un outil est web 2.0 si son contenu peut-être diffuser via un flux RSS

5. C’est une technologie vraiment simple et très puissante.

Un flux RSS permet de se tenir au courant de l’actualité d’un site web sans devoir s’y rendre. Il est donc possible de suivre des dizaines, voire des centaines de sites web, à partir de son

lecteur de flux, sans devoir les visiter un à un.

5 Cette définition ne fonctionne toutefois pas pour tous les sites. Le cas le plus connu n’est autre que Facebook.

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NOTES

Tous les sites d’actualités et tous les sites web modernes proposent aujourd’hui des à leurs visiteurs. Derrière un flux RSS, il y a un simple fichier XML. C’est ce fichier qui est mis à jour et qui indique aux abonnés qu’il y a du nouveau sur le site. Tous les blogs ont (au moins) un flux RSS. Mais les flux RSS ne se limitent pas aux blogs, loin de là. N’importe quel site web peut offrir des flux RSS à ses visiteurs ! Un flux RSS embarque du contenu textuel ou du contenu multimédia. Dans ce dernier cas, on l’appelle podcast. Un podcast peut « contenir » un fichier audio, vidéo ou, plus rarement, enrichi (son + images fixes). Les outils servant à lire les flux RSS peuvent aussi bien être des lecteurs de flux spécialisés (installé sur l’ordinateur ou en ligne), des clients de messagerie, des navigateurs web ou encore des outils de veille. Il n’est donc pas nécessaire d’apprendre à utiliser un nouvel outil pour lire des flux. Les lecteurs de flux spécialisés offrent toutefois une plus grande palette de fonctionnalités que les autres. Il existe plusieurs formats de flux (RSS 1.0, RSS 2.0, Atom), mais les lecteurs de flux sont en mesure de tous les lire. Le choix du webmaster n’a donc aucune incidence sur les visiteurs. On peut diviser les lecteurs de flux en 4 catégories

6 :

- les lecteurs de bureau - les lecteurs en ligne - les clients de messagerie (et webmails) - les navigateurs web Le choix de l’une ou l’autre de ces catégories de logiciels tient au besoin de l’utilisateur en termes de confidentialité, de mobilité, de fonctionnalité et de son disposition à apprendre à utiliser un nouveau logiciel. Explication. Si vous avez besoin de pouvoir accéder à vos flux depuis plusieurs ordinateurs, un logiciel installé sur un poste ne sera pas pour vous. À l’opposé, si les flux que vous suivez, vous servent dans le cadre d’un projet dont le contenu ou l’objectif ne doivent pas être dévoilés, un lecteur en ligne (hébergé chez Google, p. ex.) ne vous conviendra pas. Si vous n’avez pas envie de devoir apprendre à utiliser un nouveau logiciel juste pour gérer vos flux, le navigateur web ou le client de messagerie remplaceront avantageusement un logiciel spécialisé. Finalement, si votre utilisation des flux se limite à lire des articles, vous pourrez vous passer d’un logiciel spécialisé. Alors que si vous avez besoin de classer vos flux ou de suivre particulièrement certains sujets, vous n’aurez d’autre choix que de vous tourner vers un logiciel dédié à la gestion des flux. Il existe de très nombreux agrégateurs. En voici une sélection par type d’outils

7.

RSS Owl ou Vienna sont des logiciels dédiés installés sur un ordinateur. Si le premier fonctionne sur Windows, Mac OS X et Linux, le second ne tourne que sur Mac OS X. Leur pendant en ligne le plus connu est Google Reader. Ses fonctionnalités sont similaires à celles de RSS Owl ou Vienna, mais les données sont stockées sur les serveurs de Google… Les principaux navigateurs du marché peuvent faire office de lecteur de flux, soit en créant des marques-pages dynamiques, soit par l’ajout de plugins. C’est le cas d’Internet Explorer, Firefox, Safari et Chrome. Opera, lui, gère les flux dans Opera Mail, module de messagerie inclus dans le navigateur. Parmi les clients de messagerie, Thunderbird

8 et Mail

9 gère très bien les flux RSS, alors qu’Outlook 2007 se

montre inconstant, notamment au niveau de la mise à jour des flux. Parmi les webmails, Yahoo ! Mail intègre

6 Dans le cas présent, seuls les outils potentiellement utilisables par tout un chacun sont pris en compte (excluant, p. ex., les

logiciels de veille). 7 Cette sélection est tout à fait subjective. Il y a de bons logiciels qui ne figurent pas dans cette liste. Pour une liste plus

exhaustive (avec les bons et les mauvais), vous pouvez vous référer à la version anglaise de Wikipédia (eh oui !) : http://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_feed_aggregators (consulté le 9 avril 2010) 8 Thunderbird est le client de messagerie développé par la Foundation Mozilla. Il est disponible à l’adresse

http://fr.www.mozillamessaging.com/fr/thunderbird/ (consulté le 9 mai 2010). Il est disponible sur Windows, Mac OS X et Linux. 9 Mail est le client de messagerie inclus par défaut dans Mac OS X.

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les flux RSS depuis un petit bout de temps maintenant, alors que Gmail ne le fait, puisque Google propose Google Reader. Finalement, lorsque Firefox repère un flux sur un site, il affiche l’icône RSS dans la barre d’adresse, alors qu’Internet Explorer l’indique juste en-dessous. Le mécanisme qui permet au navigateur de repérer un flux sur une page s’appelle autodiscovery. C’est au webmaster de le mettre en œuvre. Cela ne se fait pas automatiquement.

Figure 2 : Firefox 3.6 et IE 8, lorsqu'ils repèrent un flux RSS sur un site web

22..22..11.. TTrroouuvveerr ddeess fflluuxx Techniquement, il est possible de trouver un ou plusieurs flux RSS sur n’importe quel site web. Il n’y a pas de limite de ce point de vue là. Il est toutefois vrai qu’on ne trouve pas (encore) de flux RSS sur tous les sites web. Les médias et, plus largement, tous les sites qui ont de l’information à offrir proposent déjà des flux.

Figure 3 : Webographie du cours d’aujourd’hui sur Delicious

(http://delicious.com/formation_web2.0/HESSO2010)

Figure 4 : Compte Youtube de Lee LeFever

10 auquel on peut s’abonner et être averti qu’une vidéo est ajoutée

La première chose à faire est donc de visiter les sites que vous consultez souvent et qui vous intéressent et de chercher s’ils proposent des flux. Pensez aussi aux blogs et aux services web 2.0 qui proposent (presque) tous des flux ! Vous trouverez sans doute ce que vous cherchez sur l’un d’entre eux. Vous avez réuni les flux des ressources connues dans votre lecteur de flux. La seconde étape consiste à chercher de nouvelles sources d’information que vous n’utilisiez pas jusque-là. Les références que des connaissances vous fournissent sont des sources intéressantes (nous verrons plus loin

10

Lee LeFever est un canadien qui propose des présentations très bien faites des nouvelles technologies « in plain english » et en vidéo (http://www.youtube.com/user/leelefever ou http://commoncraft.com/, consultés le 9 mai 2010)

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NOTES

comment échanger facilement des flux RSS grâce aux fichiers OPML). Reste les sites que ni vous ni eux ne connaissent. Et pourquoi ne pas chercher sur les moteurs de recherche ? Autant dire tout de suite que, à l’heure actuelle, c’est une mauvaise idée : les moteurs de recherche actuels ne proposent pas de filtre pour ne retenir que les flux, à l’exception de l’un d’entre eux : Yahoo ! (recherche avancée). La recherche avancée de Yahoo ! (http://fr.search.yahoo.com/web/advanced) permet de filtrer par format.

Figure 5 : Recherche avancée dans Yahoo !

Les moteurs de recherche vont évoluer et il ne serait pas surprenant que de telles possibilités s’étendent à d’autres moteurs. Mais pour l’instant, ce n’est pas une option très efficace. Avant de parler plus largement des lecteurs de flux, sachez que vous avez la possibilité de chercher des flux directement depuis votre agrégateur

11. Vous avez en général le choix parmi une sélection basée sur les flux

auxquels vous êtes abonné et un outil de recherche intégré (pour rechercher par vous-même).

11

Il s’agit là uniquement des « vrais » lecteurs de flux (installés ou en ligne) et pas des navigateurs, clients de messagerie ou autres qui peuvent servir de lecteur de flux.

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Figure 6 : Thèmes de recherche de flux proposés par Google Reader

Figure 7 : Interface de recherche de flux de Google Reader

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NOTES

Figure 8 : Recommandations de flux personnalisées de Google Reader

22..22..22.. GGéérreerr sseess fflluuxx aavveecc uunn lleecctteeuurr ddee fflluuxx Afin de comparer les différents logiciels, il est bon de savoir ce qu’un lecteur de flux peut offrir. Voici une petite liste de fonctions utiles à la gestion des flux RSS. La gestion des flux, surtout lorsqu’on a beaucoup d’abonnements, nécessite de classer les flux. Certains logiciels proposent de créer des dossiers, soit dans une structure plate (un niveau de dossier), soit sur plusieurs niveaux (dossiers et sous-dossiers). Vous pouvez alors restreindre votre recherche à un dossier en particulier, évitant ainsi beaucoup de bruit dans les réponses. Toujours lorsqu’on recherche un ancien article intéressant, le fait d’y avoir ajouté des tags aux articles sque vous avez lu rend la recherche plus efficace. Si vous avez des dizaines d’abonnements traitant de sujets divers, vous aurez du mal à retrouver un article dont la date et l’auteur exacts vous échappent. C’est typiquement une fonctionnalité que les navigateurs ne proposent pas. Et puis, lorsqu’un sujet vous intéressant est traité dans un article, vous pouvez le marquer (flag en anglais) afin de l’ajouter à la liste de suivi. Cette liste ne contient que les articles ainsi marqués et permet là aussi de retrouver plus rapidement un article que vous avez lu récemment. Vous pouvez restreindre une recherche à ces éléments-là uniquement, ce qui vous fournira une réponse plus rapide.

22..22..33.. ÉÉcchhaannggeerr ddeess fflluuxx Lorsqu’on travaille avec les flux RSS, il arrive un moment où on souhaite partager ses flux avec des collègues ou même les mettre à disposition de ses usagers avec les autres ressources de la bibliothèque. C’est là qu’entrent en jeu les fichiers OPML (Outline Processor Markup Language). Un fichier OPML est aussi un fichier XML. Il décrit une collection de flux RSS et embarque les toutes informations nécessaires à leur intégration dans un logiciel qui gère les flux. En pratique, l’échange de flux RSS s’effectue en 3 temps : 1. la création d’un fichier OPML par exportation des flux RSS depuis un logiciel 2. transmission du fichier à un tiers 3. intégration des flux dans le logiciel par la tierce personne par simple importation Tous les logiciels ne permettent pas de choisir les flux à exporter.

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Exercices 1. Recherchez sur vos sites web préférés s’il y a un flux. Si c’est le cas, ajoutez-les dans vos favoris. 2. Cherchez des flux sur les blogs que vous avez sauvés dans vos favoris. 3. Recherchez des flux sur un moteur de recherche généraliste : Yahoo ! http://fr.search.yahoo.com/web/advanced 4. Regardez comment votre navigateur lit les flux que vous avez trouvés. 5. Introduisez des flux dans un lecteur de flux RSS. Si vous n’utilisez pas de lecteur de ligne, servez-vous du compte suivant : Site – http://www.google.com/reader Email – [email protected] Password – 11052010 6. Recherchez des flux depuis Google Reader. 7. Classez vos flux et taguez des articles afin de pouvoir les retrouvez plus facilement. 8. Exporter vos flux.

22..33.. WWiikkiiss

Un wiki est un site web où tout le monde peut modifier le contenu des pages. Wiki wiki signifie « rapide » en hawaïen. Le wiki le plus connu n’est autre que Wikipedia. L’encyclopédie est parfois controversée en raison des informations erronées ou approximatives qui y sont introduites par les internautes. C’est ce que l’on appelle du vandalisme. Ces actes, délibérés ou non, sont rapidement effacés grâce à l’historique des pages. Il est en effet très facile et très rapide de revenir à la version précédente d’une page de wiki. C’est ce qui fait la force de cet outil. Le wiki est l’outil collaboratif par excellence, car il permet à toutes personnes qui travaillent ensemble de mettre des informations à disposition des autres à un endroit accessible de tous et que les autres pourront mettre à jour de la même manière. Il n’y a plus de risque de travailler su plusieurs versions d’un même document. Le premier inconvénient a déjà été mentionné (fiabilité incertaine de l’information). Le second est lié à la technique. Publier sur un wiki nécessite d’en apprendre la syntaxe. Et chaque moteur de wiki a sa propre syntaxe. Des outils graphiques sont toutefois maintenant disponible afin de rendre l’écriture plus facile à tout un chacun (comme vous le verrez dans les exercices). Mélangé à un contenu qu’il convient toujours de vérifier, Wikipedia renferme également des pages de « bon contenu » et « articles de qualité ». Ces articles sont beaucoup plus complets et s’appuient sur un grand nombre de références de qualité. On les reconnaît à l’étoile (grise pour les bons contenus, jaune pour les articles de qualité) qui se trouve dans le coin supérieur droit de la page et dans les liens interlangues. Les articles de bon contenu sont en attente d’améliorations leur permettant d’accéder au rang d’article de qualité. Les articles de qualité ne sont pas les mêmes dans toutes les langues, il est donc intéressant d’être attentif à cela lorsqu’on navigue sur l’encyclopédie.

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NOTES

Figure 9 : Exemple d'article de qualité sur la version française Wikipedia

Bibliopedia est un wiki destiné au monde francophone des sciences de l’information. On remarque tout de suite qu’il ressemble à Wikipedia. C’est normal : tous deux sont basés sur le même moteur de wiki (outil qui fait tourner le site), j’ai nommé MediaWiki. Exercices 1. Recherchez un article qui vous intéresse sur Wikipedia (http://fr.wikipedia.org). 2. Modifiez un article (ne serait-ce que des fautes d’orthographe !). 3. Regardez ce que contiennent les pages de bon contenu et les articles de qualité de Wikipedia (tapez WP:BCo et WP:CdQ dans le champ de recherche). 4. Allez visiter Bibliopedia (http://www.bibliopedia.fr) et voyez si vous y trouvez du contenu qui vous intéresse. 5. Découvrez la syntaxe de MediaWiki dans le bac à sable prévu à cet effet : http://www.mediawiki.org/wiki/Sandbox. 6. Allez jetez un œil sur le tableau comparatif des moteurs de wiki existants avec leur fonctionnalités : http://www.wikimatrix.org/.

22..44.. 22 oouuttiillss qquuii ggaaggnneenntt àà êêttrree ccoonnnnuuss

Voici 2 outils dont vous n’avez sans doute encore pas entendu parler. Il s’agit d’un logiciel de gestion de références bibliographiques, Zotero, et d’un navigateur, Flock. Voyons en quoi ils sont intéressants dans le cadre de ce cours.

22..44..11.. ZZootteerroo

La gestion des références bibliographiques intéressent particulièrement les chercheurs, les étudiants en fin d’études (diplômants, doctorants, etc.) et, plus généralement, toutes les personnes qui publient.

Le web 2.0 a également investi ce domaine. Quelques outils existent (Citeulike, Connotea12

). Celui qui va faire l’objet de la démonstration n’est pas un outil web 2.0 conventionnel. Zotero est un module complémentaire pour les navigateurs web de la famille de Firefox. Il permet de gérer ses références directement dans son navigateur. Mais sa grande force réside dans le fait que pour y intégrer une nouvelle référence, il n’est pas nécessaire de la taper à la main. Zotero est en effet compatible avec la plupart des grands catalogues de bibliothèque du monde, un grand nombre de bases et banques de données (libres ou commerciales) et de grands journaux. Les références peuvent y être récupérées automatiquement et gérées comme si vous étiez sur votre ordinateur.

12

http://www.citeulike.org/ et http://www.connotea.org/, consultés le 9 mai 2010

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NOTES

Il est ensuite possible de les synchroniser avec un serveur distant afin de les avoir toujours sous la main et de les partager. La création d’une bibliographie est très facile, elle aussi. Un simple glisser-déposer (drag & drop) dans Word ou OpenOffice permet d’inclure les références à la fin d’un travail. La bibliographie du cours a été créée dans Zotero. DÉMO La présentation des fonctionnalités de Zotero porte sur les points suivants : - l’intégration de nouvelles références - la compatibilité avec les catalogues de bibliothèques - la compatibilité avec les bases de données - la compatibilité avec des journaux - le partage de références - la création d’une bibliographie

22..44..22.. FFlloocckk

Maintenant que vous avez découvert les blogs, les flux RSS et un site web 2.0, voici un navigateur taillé sur mesure pour tous ces usages (ainsi que pour ceux que nous verrons par la suite). Ce navigateur s’appelle Flock. Il est de la même famille que Firefox (ils sont basés sur le même moteur de rendu

13, Gecko).

Flock permet de publier sur son blog sans se connecter au site, d’envoyer des photos ou des vidéos sur des sites de partage, de gérer ses flux RSS, d’ajouter des modules d’extension, etc. Les modules d’extension développés pour Firefox sont compatibles avec Flock

14. Il est donc possible de gérer

son compte del.icio.us, par exemple. DÉMO La présentation de Flock passe en revue les points suivants : - la gestion de photos et vidéos - la gestion d’un blog - la gestion des flux RSS - la gestion d’un compte del.icio.us

13

Le moteur de rendu d’un navigateur web est l’outil qui analyse le code source et affiche les pages. Deux navigateurs basés sur le même moteur de rendu affichent les pages web de la même manière. Du moins, s’il utilise la même version du moteur… 14

À une ou deux exceptions près…

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[ 3 ] Qu’est-ce que la bibliothèque 2.0

NOTES

33.. QQuu’’eesstt--ccee qquuee llaa bbiibblliiootthhèèqquuee 22..00

Si le web 2.0 permet aux internautes de produire du contenu et de le publier facilement sur la toile, une nouvelle manière de chercher de l’information est également apparue. Si vous chercher un site web, vous pouvez continuer à vous servir d’un moteur de recherche. Mais vous avez maintenant également la possibilité de chercher sur une plateforme de partage de liens comme Del.icio.us, où les internautes ont enregistré les liens qui leur sont utiles et les ont décrit avec leurs propres mots. Mais s’il redistribue les cartes sur la toile, le web 2.0 remet également en question les sites de bibliothèque et leur OPAC. Ne faut-il pas désormais plus impliquer les lecteurs ? Ne pourrait-on pas leur offrir la possibilité de commenter les livres de la bibliothèque, par exemple ? Afficher leurs commentaires dans l’OPAC pour aider les autres à se faire une idée ? Le crowdsourcing doit-il faire son entrée sur nos OPACs ? Pour une bibliothèque, n’est-ce pas perdre un peu de son rôle que de faire participer le lecteur à des tâches jusque-là réservées aux professionnels de l’information et de la documentation ? À côté de cela, ne pourrait-on pas tirer parti des ressources qu’offre le web aujourd’hui pour aller vers un catalogage partagé, par exemple ? Bref, le web 2.0 offrent de nouvelles perspectives au niveau de la recherche et la collecte d’informations, de la collaboration et de la diffusion de documents. Pareil pour la veille : les nouvelles sources, les nouvelles méthodes de recherches et les nouveaux contenus à disposition offrent des opportunités intéressantes. C’est ce que nous allons explorer maintenant. Alors comment peut-on définir une bibliothèque 2.0 ? Cette question est à considérer sous 2 angles distincts dont les buts sont différents. Premièrement, les bibliothèques peuvent aller les services que leurs usagers utilisent couramment. Beaucoup de bibliothèques ont déjà une page Facebook, proposent les sites web qu’elles ont sélectionnés sur Del.icio.us, déposent les photos de leurs animations sur Flickr ou des vidéos sur Youtube. En agissant ainsi, elles montrent qu’elles vivent avec leur temps. Elles utilisent les outils que les lecteurs utilisent, s’adaptant ainsi à leur public. Deuxièmement, les bibliothèques peuvent proposer des outils web 2.0 pour permettre aux usagers d’interagir avec elle. Un certain nombre de bibliothèques ont ainsi créé des blogs ou proposent un OPACs nouvelle génération. Les blogs permettent de diffuser des informations sous une forme familière aux lecteurs. Les OPACs nouvelle génération offrent un environnement agréable et facile à utiliser pour consulter le catalogue de la bibliothèque. Nous allons voir un peu plus loin comment cela se présente. Le risque de telles démarches est qu’il s’agit d’activités qui s’ajoutent au travail courant. Et alimenter un blog ou maintenir son profil sur un réseau social peut s’avérer chronophage. Les objectifs doivent donc être établis avant et les moyens pour y parvenir doivent être proportionnelles aux attentes.

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[ 4 ] Outils de la bibliothèque 2.0

NOTES

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44..11.. PPaarrttaaggee ddee lliieennss

Les sites de partage de liens présentent 2 avantages majeurs par rapport aux favoris que l’on conserve dans son navigateur web. Premièrement, on peut y accéder de n’importe quel ordinateur, qu’on soit à la maison, au bureau ou en déplacement (sans son ordinateur). Deuxièmement, cela permet de partager des ressources intéressantes avec les autres. On peut donc y trouver des ressources sélectionnées et décrites par des internautes, ce qui offre une

alternative nouvelle aux moteurs de recherche. En effet, si, sur Technorati, on recherche sur les tags choisis par les webmasters, sur del.icio.us, on recherche sur les tags choisis par les visiteurs. On peut donc espérer des résultats pertinents. Nous y reviendrons. Les tags sont, eux aussi, au centre du web 2.0. Très présents dans les blogs, ils sont encore plus importants sur les sites de partage de liens. Ni vraiment descripteur, ni vraiment mot-clé, ce sont des étiquettes que l’internaute appose sur une ressource afin de la rendre plus facile à trouver. Pour lui du moins, car ces tags ne font l’objet d’aucun contrôle. Chacun peut mettre n’importe quel tag sur n’importe quelle ressource ! Avec le temps, des « règles » de création de tags se sont mises en place

15. Mais cela n’a rien d’officiel,

d’obligatoire et rien ne garantit que les internautes connaissent ces règles : – l’utilisateur doit penser collectivement : les tags sont certes personnels, mais peuvent également être utilisés par d’autres ; – employer le pluriel pour définir des catégories : le pluriel est plus approprié, car la catégorie peut contenir différentes variations ; – ne pas employer de majuscules, à moins que le mot ne puisse être compris sans ; – utiliser l’underscore (_) pour définir un groupe de mots ; – inclure des synonymes afin d’éviter les confusions ; – observer et utiliser les conventions d’indexation des sites et des réseaux sociaux utilisés ; – contribuer à ce que les efforts d’indexation soient efficaces en collaborant et en ajoutant des tags à d’autres ressources. On peut noter encore qu’il faut éviter les termes trop généraux, pour lesquelles on va trouver 200'000 réponses. En consultant la webographie, vous constaterez que je n’ai pas parfaitement respecté ces « règles ». Pour les exercices suivants, nous allons travailler avec del.icio.us. Ce service a été racheté par Yahoo ! fin 2005 pour un montant estimé entre 15 et 30 millions de dollars

16.

15

Source : LE DEUFF, Olivier. Folksonomies : les usagers indexent le web, Bulletin des Bibliothèques de France [en ligne]. 2006, t. 51, no. 4, pp. 66-70. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2006-04-0066-002 (consulté le 9 octobre 2009) 16

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Delicious_(website) (consulté le 12 octobre 2009 à 21h05)

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[ 4 ] Outils de la bibliothèque 2.0

NOTES

Exercices 1. Créez un compte sur del.icio.us : http://www.delicious.com (marche à suivre en annexe). 2. Ajoutez le module d’extension au navigateur (et redémarrez). 3. Importez les marque-pages que vous avez sauvés dans votre navigateur. 4. Ajoutez quelques marque-pages en passant par le site. 5. Ajoutez quelques marque-pages à l’aide du bouton du navigateur. 6. Changez le nom d’un tag. 7. Cherchez les autres participants (ou tapez le nom d’utilisateur formation_web2.0) et ajoutez-les à votre réseau. 8. Créez une souscription (par exemple, BIS2010). Ce petit exercice devrait vous avoir convaincu de la simplicité du système. Il a peut-être aussi éveillé quelques interrogations sur la qualité des descriptions ainsi effectuées. Les recherches sur les tags donnent-elles des résultats plus pertinents que les moteurs de recherche ? En si on pousse le raisonnement encore plus loin, les folksonomies peuvent-elles remplacer un vocabulaire contrôlé ? La question est posée et mérite, je crois, une petite discussion. Question Les folksonomies peuvent-elles remplacer un vocabulaire contrôlé ? Ces deux types d’indexation peuvent-ils se côtoyer ?

44..22.. OOPPAACCss nnoouuvveellllee ggéénnéérraattiioonn

Les OPAC nouvelle génération, comme PMB ou Koha, intègre nativement les flux RSS. Après une recherche dans le catalogue, Koha permet de s’abonner au flux créé à partir des résultats. Cela permet au lecteur d’être tenu au courant des nouveautés susceptibles de l’intéresser. PMB fonctionne différemment. Ce sont les bibliothécaires qui créent les flux (nouveautés, par exemple). Les lecteurs peuvent ensuite s’abonner en cliquant sur l’icône sur la page d’accueil de l’OPAC web. Si votre catalogue ne permet pas de créer des flux RSS, il est toujours possible d’ajouter un script au site, lequel créera le flux à la volée lors des requêtes des utilisateurs dans le catalogue. L’installation de ces scripts requiert toutefois des compétences informatiques avancées, ce qui ne les met pas à la portée de tout le monde.

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[ 4 ] Outils de la bibliothèque 2.0

NOTES

Figure 10 : OPAC proposant une navigation à facettes (http://aqua.queenslibrary.org)

DÉMO Les exemples suivants servent à présenter l’implantation de flux RSS sur un OPAC web. - Catalogue de la bibliothèque du gymnase intercantonal de la Broye (Koha - http://biblio.gyb.ch/) - Catalogue de la bibliothèque de l’Université de Karlsruhe (script - http://www.ubka.uni-karlsruhe.de/hylib/suchmaske.html) - Testez un OPAC parmi ceux-ci-dessous (AquaBrowser) : http://aqua.queenslibrary.org http://aqua.santacruzpl.org http://catalog.kclibrary.org

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[ 5 ] Pour aller encore plus loin

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55.. PPoouurr aalllleerr eennccoorree pplluuss llooiinn

La réutilisation d’information est une caractéristique du web 2.0. Mais les mashups vont plus loin. Non seulement des données de sources diverses sont regroupées et rediffusées, mais elles sont présentées de manière différente. Nous verrons cela un peu plus loin. Les mashups sont l’illustration la plus aboutie de ce que le web 2.0 permet de faire sur un site sans rien connaître au code HTML. Ils exploitent la possibilité de réutiliser les données produites avec un outil web 2.0 et de les mélanger aux données fournies par un autre outil web 2.0. Mais ils permettent d’aller plus dans le traitement des données et de présenter les résultats sous une forme nouvelle (et complètement différente). Les exemples sont nombreux, mais les plus connus sont les cartes provenant de Google Maps sur lequel s’affichent les photos hébergées sur Flickr. Au passage, cela permet de voir que cette capacité à se mélanger n’est pas confinée aux outils d’une même entreprise. L’interopérabilité est parfaite. Les cartes de Google se mélangent avec les photos de Yahoo !

17, tout comme les données provenant de l’OMS et quelques autres

sources peuvent être affichées sur une carte afin de voir l’évolution des maladies infectieuses en temps réel (Healthmap

18). Swisstrains

19, lui, visualise le déplacement des trains et métro suisses en temps réel.

Les applications possibles sont presque sans fin. Le site programmableweb

20 propose un annuaire de mashups et d’API (Application Programming Interface).

Vous y trouverez un exemple intéressant lié aux bibliothèques. Findbiblioteket21

est un mashup danois représentant les bibliothèques danoises sur carte. Il est possible de les filtrer par type.

17

Flickr appartient à Yahoo ! depuis 2005. 18

Healthmap : http://www.healthmap.org (consulté le 9 mai 2010) 19

http://www.swisstrains.ch/ (consulté le 9 mai 2010) 20

http://www.programmableweb.com (consulté le 9 mai 2010) 21

http://www.findbiblioteket.dk/ (consulté le 9 mai 2010)

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[ 6 ] En résumé

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66.. EEnn rrééssuumméé

Le web 2.0 a profondément changé la manière dont les gens (et les jeunes en particulier) consomment et recherchent de l’information. Les ordinateurs ne sont plus les seuls appareils à pouvoir se connecter au web. Les internautes surfent de plus en plus avec leur téléphone portable. Les données des internautes commencent à migrer de leur ordinateur vers des serveurs. Cela règle en grande partie les problèmes d’interopérabilité, mais n’est pas sans danger quant à la pérennité des données (et é la protection de la vie privée). Toutes ces constations concernent le grand public. Celui-là même qui vient (ou non) en bibliothèque. Ce sont ses besoins et ses usages que les bibliothèques doivent être en mesure de comprendre. Si les usagers évoluent, les bibliothèques doivent adapter leur offre ou, du moins, la manière de fournir cette offre. Elles doivent fournir les informations que les lecteurs cherchent, sur les supports et via les canaux que ces derniers utilisent. En allant dans ce sens, le web 2.0 permet aux bibliothèques de resserrer le lien avec son lecteur en l’impliquant davantage. Elles peuvent lui fournir automatiquement de l’information personnalisée par flux RSS, tenir un blog sur lequel les lecteurs peuvent laisser leurs commentaires, suggestions ou idées. Une présence sur Facebook offre une grande visibilité à la bibliothèque et permet d’évoluer dans un environnement familier de ces lecteurs. Bien que le papier ne soit pas près de disparaître, il n’est plus la seule source d’information. Et même l’accès au fonds de la bibliothèque se fait, depuis un certain temps, via un outil informatique : l’OPAC. Ce dernier est aussi en train d’évoluer vers le web 2.0 (flux RSS, navigation à facettes). Lorsque les outils proposés en bibliothèque ressembleront à ceux que les lecteurs ont l’habitude d’utiliser dans le quotidien, il y a fort à parier qu’ils se sentiront un peu plus chez eux.

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[ 7 ] Glossaire

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77.. GGlloossssaaiirree

Ce glossaire est basé de Le Web 2.0 pour la veille et la recherche documentaire de Digimind

22 (voir

Bibliographie), qui définit les principaux termes liés au web 2.0. Il a été enrichi de quelques termes supplémentaires (la source est alors indiquée en fin de définition). Étant donné le sujet, le choix de sources comme Wikipédia est volontaire.

AAJJAAXX ((AAssyynncchhrroonnoouuss JJaavvaaSSccrriipptt AAnndd XXMMLL)) Méthode informatique de développement d’applications Web permettant d’économiser de la bande passante, en ne rechargeant pas une page entière alors que seuls certains éléments ont besoin de l’être, mais en ne rafraîchissant que ces éléments de la page. Cela permet de produire des contenus dynamiques et réactifs en ne nécessitant que peu d’appels au serveur hébergeant la page. AJAX est une combinaison de plusieurs technologies : HTML, CSS, Javascript, XML… De nombreux sites web 2.0 sont développés en AJAX.

AAPPII Interface de programmation permettant à un utilisateur de développer des applications conviviales, De nombreux sites classiques ou “Web 2.0” proposent des API pour intégrer automatiquement leur contenu à d’autres sites.

AAttoomm Format normalisé de syndication de contenu Web, basé sur le XML, qui permet, la syndication de contenu entre différentes ressources Web. Concurrent de RSS, Le format Atom a été créé dans le but de simplifier les différents formats RSS existants. La différence entre les deux formats réside surtout dans l’emploi de balises XML différentes. Les deux formats sont généralement lus par les agrégateurs.

AAuuttooddiissccoovveerryy Le RSS autodiscvoery est une technique qui permet aux navigateurs et autres logiciels de détecter automatiquement un flux RSS sur un site, qu’il soit au format RSS 1.0 ou RSS 2.0. (trad. de http://www.rssboard.org/rss-autodiscovery, consulté le 10 mai 2010)

BBlloogg Journal personnel disponible sur le web. Peut être tenu par un particulier, un chercheur, un journaliste, un salarié d’entreprise ou plus rarement par un groupe de personne (entreprise, collectivité…). Le blog a pour objet de diffuser des billets, généralement liés à l’actualité, et présentés par ordre chronologique, alors qu’un wiki est destiné à la mutualisation des connaissances. Un blog peut présenter des contenus multimédias : photo (photoblog), son ou vidéo (vblog, vlog)…

BBllooggoosspphheerree La “biosphère des blogs “. Ce mot valise désigne la communauté des blogs, ou encore l’ensemble des auteurs de blogs. La blogosphère est largement interconnectée, les trackbacks situés sur la plupart des blogs permettant de lier deux articles traitant de sujets connexes. L’élite des blogueurs particulièrement influents peut être qualifiée ironiquement de “blogeoisie”.

BBllooggrroollll oouu bbllooggoolliissttee Liste de liens vers d’autres blogs, présentés par l’auteur d’un blog. On peut syndiquer sur une même page des billets venant de ces blogs via les formats RSS.

22

http://www.digimind.fr, consulté le 10 mai 2010

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[ 7 ] Glossaire

NOTES

CClloouudd ccoommppuuttiinngg L’informatique dans le nuage (en anglais, Cloud Computing) est un concept majeur faisant référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier et liés par un réseau, tel Internet. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_Computing, consulté le 13 octobre 2009 à 21h15)

CCrroowwddssoouurrcciinngg Littéralement “approvisionnement par la foule”. Le crowdsourcing consiste à utiliser la créativité, l’intelligence et le savoir-faire d’un grand nombre d’internautes pour créer des contenus, participer à l’alimentation d’un site. Cette participation des utilisateurs à la création des contenus représente une forme d’externalisation (outsourcing) et permet de réduire les coûts en se basant sur un système de bénévolat ou de micropaiement.

FFoollkkssoonnoommiiee Traduit également parfois par potonomie, peuplonomie…Ce mot valise, contraction de folk (peuple) et taxonomie, désigne une forme de “classification collaborative décentralisée spontanée” basée non pas sur un vocabulaire contrôlé et standardisé mais sur des termes choisis par les utilisateurs euxmêmes, intitulés tags. L’objectif étant de faciliter l’indexation des contenus, ainsi que la recherche d’information.

IInntteerrooppéérraabbiilliittéé Capacité d’un produit ou d’une organisation à fonctionner avec d’autres produits ou organisations présents ou futurs et ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre. (source : http://fr.wikitionary.org/wiki/interopérabilité,

consulté le 13 octobre 2009 à 21h00)

MMaasshhuupp oouu MMaasshh--uupp Application web composite mixant plusieurs sources ou plusieurs contenus pour fournir un nouveau produit ou service. Le terme se traduit en français par remixage, ou mosaïque. Exemple de mashup : la visualisation des résultats des élections présidentielles françaises via Google Earth qui mixe les cartes Google et les chiffres du Ministère de l’Intérieur.

MMoodduullee dd’’eexxtteennssiioonn ((pplluugg--iinn oouu aadddd--oonn)) Composant logiciel permettant d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires à un autre logiciel. (source : http://www.dicodunet.com/definitions/internet/plug-in-add-on.htm, consulté le 13 octobre 2009)

Aussi appelé module complémentaire dans certains navigateurs (famille de Firefox), plug-in ou add-on

MMootteeuurr ddee wwiikkii Un moteur de wiki est un logiciel permettant de réaliser des sites internet basés sur le principe du wiki. (source : http://www.wikipedia.org/wiki/Moteur_de_wiki, consulté le 13 octobre 2009 à 21h10)

NNaavviiggaattiioonn àà ffaacceetttteess La recherche à facettes, aussi appelée navigation à facettes ou exploration à facettes, est une technique d’accès à une collection d’information utilisant une classification à facettes permettant aux usagers de filtrer l’information disponible (trad. de http://en.wikipedia.org/wiki/Faceted_search, consulté le 10 mai 2010)

NNuuaaggee ddee ttaaggss Présente les tags correspondant à un site (ou à plusieurs) en les regroupant sur un même espace et leur attribuant une taille variable suivant la fréquence d’utilisation ou d’occurrence. Cela donne une vision d’ensemble des principales thématiques. Le site Tagcrowd.com14 permet de générer un nuage de tags à partir d’un texte.

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[ 7 ] Glossaire

NOTES

PPooddccaassttss Issu de la combinaison des termes iPod (d’Apple) et broadcasting, ce terme désigne le fait de rendre disponible en ligne un fichier audio au format numérique. Ce fichier peut-être téléchargé directement sur un ordinateur ou un périphérique, via un flux de diffusion. Equivalent français : baladodiffusion. L’utilisateur peut ainsi se composer une liste de lecture à la carte. Pour les fichiers vidéo, on emploi le terme de vidéocast.

RRéésseeaauuxx ssoocciiaauuxx De nombreux sites de “social networking” ou réseautage social sont apparus avec la vague du Web 2.0. Ils permettent de mettre en relation des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt personnels ou professionnels. Ces réseaux peuvent devenir de véritables communautés en ligne, les plus fameux étant les sites Friendster ou Myspace, ou bien dans la sphère professionnelle Linkedin, Viadeo…La plupart des réseaux sont ouverts, certains fonctionnent sur le mode de la cooptation.

RRSSSS L’acronyme signifie selon les versions Really Simple Syndication (RSS 2.0), RDF Site Summary (RSS 0.9, 1.0 et 1.1) ou encore Rich Site Summary (RSS 0.91). Ce format de syndication permet d’extraire automatiquement d’un site web ou d’un blog du contenu régulièrement mis à jour. Un fichier RSS est un simple fichier texte au format XML comportant la description synthétique du contenu. Ce format a été créé en 1999 par Netscape. On peut s’abonner gratuitement à plusieurs flux RSS à partir d’un lecteur on-line ou installé sur le PC.

SSyynnddiiccaattiioonn Procédé consistant à rendre disponible une partie du contenu d’un site web afin qu’elle soit utilisée par d’autres sites. (source : http://www.dicodunet.com/definitions/creation-web/syndication.htm)

TTaaggss Mot clef sous forme d’ “étiquette” que les utilisateurs peuvent apposer sur un document numérique (texte, photo, vidéo), de façon à en décrire le contenu. Le tagging introduit une part de subjectivité par rapport à l’indexation automatique effectuée par les moteurs. Les tags peuvent également être extraits automatiquement d’un texte en fonction de leur fréquence d’occurrence.

TTaaxxoonnoommiiee Science, lois ou principes de classification. Systématique. Division en groupes ordonnés ou en catégories. (source : http://www.dicodunet.com/definitions/moteurs-de-recherche/taxinomie.htm, consulté le 13 octobre 2009)

TTwwiitttteerr Outil de réseau social et de microblog[ging] qui permet à l’utilisateur d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par Internet, par messagerie instantanée ou par SMS. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Twitter, consulté le 10 mai 2010)

WWiiddggeett En informatique, le mot widget recouvre deux notions distinctes en relation avec les interfaces graphiques. Il peut alors être considéré comme étant la contraction de window (fenêtre) et gadget. Il peut désigner *…+ un petit outil qui permet d’obtenir des informations (météo, actualité, dictionnaire, carte routière, pense-bête *…+, traducteur, etc.). (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Widget, consulté le 13 octobre 2009 à 21h25)

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[ 7 ] Glossaire

NOTES

WWiikkii Site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages à loisir. Le terme vient la langue hawaïenne (wikiwiki = rapide). Un wiki a pour objectif de mutualiser des connaissances et est organisé autour d’un plan de classement. Les contributeurs d’un wiki sont généralement anonymes.

XXMMLL ((eeXXtteennssiibbllee MMaarrkkuupp LLaanngguuaaggee)) Langage informatique de balisage, servant à échanger des données entre systèmes informatiques hétérogènes. (source : http://fr.wiktionary.orrg/wiki/XML, consulté le 13 octobre 2009 à 21h00)

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[ 8 ] Bibliographie

NOTES

88.. BBiibblliiooggrraapphhiiee

AMAR, Muriel (ed.), MESGUICH, Véronique (ed.). Le web 2.0 en bibliothèques. Quels services ? Quels usages ? Paris : Ed. du Cercle de la librairie, 2009

Niveau débutant à moyen Ce recueil de textes fait le point sur les apports (effectifs et potentiels) du web 2.0 au monde des bibliothèques BRAUN, Linda W. Listen up! : Podcasting for Schools and Libraries. Medford : Information Today, 2007 97 p. – ISBN 978-1-57387-304-8

Niveau débutant Très bon petit livre sur les façons et les raisons de créer un podcast pour sa bibliothèque BROCHARD, Jean-Christophe et al. Utilisation des fils RSS en bibliothèque. 2005. 106 p. Mémoire de recherche en vue de l’obtention du diplôme de conservateur de bibliothèque, ENSSIB, 2005

Niveau débutant Ce mémoire aborde l’attitude des bibliothécaires vis-à-vis de l’arrivée des flux RSS comme nouvel outil de veille et de communication (situation en 2005) DIGIMIND (France). Le web 2.0 pour la veille et la recherche d’informations : exploitez toutes les ressources du web social. Paris : Digimind, 2007 Disponible à l’adresse http://www.digimind.fr/actu/publications/white-papers/299-le-web-20-pour-la-veille-et-la-recherche-dinformation.htm (consulté le 10 mai 2010)

Niveau débutant à moyen Publication de Digimind traitant des nouvelles stratégies de veille occasionnées par l’arrivée du web 2.0. Le glossaire de ce cours est basé sur celui de ce document ENGARD, Nicole (ed.). Library mashups : exploring new ways to deliver library data. Medford : Information Today, 2009

Niveau moyen Ce recueil de texte explore les opportunités qu’offrent les mashups aux bibliothèques pour proposer leurs données (catalogue notamment) et les tenir à jour KROSKI, Ellyssa. Web 2.0 for librarians and information professionals. New York : Neal-Schuman, 2008

Niveau débutant à moyen Ce livre fait le tour des outils web 2.0 utiles aux bibliothécaires et spécialistes de l’information LE DEUFF, Olivier. Folksonomies. Bulletin des bibliothèques de France [en ligne].2006, t. 51, n° 4. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2006-04-0066-002 (consulté le 10 mai 2010)

Niveau débutant Article présentant les folksonomies, leurs avantages et leurs inconvénients LIETZAU, Zeth. U.S. public libraries and web 2.0 : what’s really happening ? Computers in libraries, oct. 2009, vol. 29, n° 9

Niveau débutant Cet article fait un état des lieux des projets web 2.0 en bibliothèque aux Etats-Unis O’REILLY, Tim. What is web 2.0. In O’Reilly Media [en ligne]. Mis en ligne le 30 septembre 2005. http://oreilly.com/web2/archive/what-is-web-20.html (consulté le 10 mai 2010)

Niveau moyen Cet article est considéré comme fondateur, car il expose le rôle social que le web 2.0 est amené à tenir

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[ 8 ] Bibliographie

NOTES

SAUERS, Michael P. Blogging and RSS : A Librarian's Guide. Medford : Information Today, 2006 272 p. – ISBN 978-1-57387-268-3

Niveau moyen Petit guide du bibliothécaire qui souhaite créer des flux, avec exemples d’utilisation et les manières de créer un flux SAUERS, Michael P. Searching 2.0. London : Facet, 2009

Niveau débutant Petit tour d’horizon des nouvelles stratégies de recherche qu’offre le web 2.0 WEBB, Paula L., NERO, Muriel D. OPACs in the clouds. Computers in libraries, oct. 2009, vol. 29, n° 9

Niveau débutant Cet article traite des raisons qui doivent pousser les bibliothèques à mener des projets web 2.0 et en proposant quelques pistes WEINBERGER, David. Everything is miscellaneous : the power of the new digital disorder. New York : Times Books, 2007

Niveau moyen Essai sur les modifications que le web 2.0 apporte à notre quotidien WEST, Jessamyn. Subject headings 2.0 : folksonomies and tags. Library Media Connection, avril 2007, vol. 25, n° 7

Niveau débutant Cet article présente les folksomonies et l’utilisation des tags WOODARD, Amber. From zero to web 2.0 : part 1. Computers in libraries, sept. 2009, vol. 29, n° 8 WOODARD, Amber. From zero to web 2.0 : part 2. Computers in libraries, oct. 2009, vol. 29, n° 9 WOODARD, Amber. From zero to web 2.0 : part 3. Computers in libraries, jan.-fév. 2010, vol. 30, n° 1

Niveau débutant Cette série d’articles est le compte-rendu d’expérience d’une bibliothèque universitaire ayant mené un projet de mise en place de divers services 2.0

La bibliographie de ce cours est disponible en ligne à l’ardesse : http://www.zotero.org/groups/hes-so2010_fluxrss/items. Vous y trouverez également la version éléctronique du support de cours.

Vous pouvez parcourir la bibliographie, vous abonnez au flux RSS pour être averti des nouveautés et, si vous utilisez Zotero, importer les références directement dans votre bibliothèque Zotero.

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34 [ 9 ] Webographie

NOTES

99.. WWeebbooggrraapphhiiee

Les ressources électroniques présentées dans ce cours (et d’autres) sont en ligne. Pour y accéder, rendez-vous sur http://delicious.com/formation_web2.0/BIS2010.

Un compte del.icio.us a été créé pour ce cours. Cherchez par username formation_web2.0. Toutes les ressources liées à ce cours sont été étiquetées avec le tag BIS2010. Il n’est pas nécessaire de vous connecter pour les rechercher et les consulter. En vous connectant, vous pouvez ajouter formation_web2.0 dans votre réseau afin de pouvoir en consulter toutes les ressources dans votre compte. Vous pouvez aussi choisir d’en ajouter que quelques-unes. Pour cela, tapez BIS2010 dans le champ de recherche et affinez les résultats en fonction de vos intérêts. Le bouton SAVE qui apparaît quand vous survolez un lien vous permet de sauver ce lien dans votre compte.

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Annexe A : Les licences Creative Commons

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AAnnnneexxee AA :: LLeess lliicceenncceess CCrreeaattiivvee CCoommmmoonnss

Voici les logos et textes d’accompagnement à mettre dans l’œuvre que vous souhaitez diffuser sous licence Creative Commons.

This work is licenced under the Creative Commons Attribution 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Share Alike 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

This work is licenced under the Creative Commons Attribution-No Derivative Works 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nd/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-Commercial 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

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36 Annexe A : Les licences Creative Commons

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This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-Commercial-Share Alike 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

This work is licenced under the Creative Commons Attribution-Non-Commercial-No Derivative Works 2.5 Switzerland License. To view a copy of this licence, visit http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ch/ or send a letter to Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

Les logos sont disponibles sur http://creativecommons.org/about/downloads/. Les textes ont été créés sur http://creativecommons.org/choose/ en choisissant la licence qui convient.

Figure 11 : Texte proposé pour la licence CC-BY-NC-SA (http://creativecommons.org/choose)

Le résultat est prévu pour des ressources web. Si vous voulez mettre un autre document sous licence CC, cliquez sur add this text dans la colonne de droite. Une fenêtre s’ouvre et vous propose l’équivalent pour un document papier.

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Annexe A : Les licences Creative Commons

NOTES

Figure 12 : Texte destiné à un document papier

Il n’y a plus qu’à copier.

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38 Annexe B : Inscription à Delicious

NOTES

AAnnnneexxee BB :: IInnssccrriippttiioonn àà DDeelliicciioouuss

A Donnez vos coordonnées ou inventez-en ! B Choisissez un identifiant et un mot de passe ! Cet identifiant sera valable pour tous les services Yahoo !

(Delicious, Yahoo ! Mail, Flickr, etc.) C Choisissez une question secrète pour le cas où vous oubliez votre mot de passe. D Entrez le code pour prouver que vous êtes un être humain… Validez en cliquant sur le bouton Create My Account.