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D U P E T I T - D É J E U N E R

ENGAGEMENTS NUTRITIONNELS, ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DES ENTREPRISES

É D I T I O N 2 0 2 0

2

Intégrer les enjeux environnementaux dès le sourcing 10

Maîtriser l’impact environnemental de la production des céréales du petit-déjeuner 12

Réduire les emballages et les émissions de gaz à effet de serre 14

Une qualité garantie sur toute la chaîne 18

L’innovation au service de la nutrition 20

Vers une plus grande naturalité des produits 23

08

Sommaire

Des entreprises engagées auprès de leurs salariés 28

Des entreprises engagées pour un monde plus vertueux 31

D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

16

Q U A L I T É

26

S O C I A L

Panorama des engagements environnementaux, nutritionnels et sociétaux des fabricants de céréales du petit-déjeuner en France

9, boulevard Malesherbes, 75008 Paris. Directeur de la publication : Magali Bocquet, Secrétaire générale du Syndicat des Céréales du Petit-Déjeuner, mars 2020.

Conception et réalisation : Agence Bergamote.

Crédits photos : xxxx.

Les céréales du petit-déjeuner, c’est une histoire qui remonte à loin. Depuis la mise en place des premiers procédés de transformation des céréales au début du XIXe siècle, elles se sont invitées au quotidien sur nos tables matinales.

Elles offrent une manière simple et rapide de déguster un petit-déjeuner complet. Plébiscitées par les Français depuis plusieurs générations, elles accompagnent le premier repas de la journée de près de sept foyers sur dix.

Aujourd’hui, l’innovation et la créativité des fabricants offrent une large gamme de préparations pour répondre à tous les goûts. En hiver comme en été, elles se dégustent seules, avec du lait chaud ou froid, des boissons végé-tales, accompagnées de yaourt, de desserts végétaux, de fruits ou de miel.

À l’heure des grands défis environnementaux, sociaux et nutritionnels, les fabricants de céréales du petit-déjeuner ont pleinement conscience de leurs responsabilités. Ils se mobilisent et agissent pour des produits plus sains, plus respectueux des populations et de la planète.

Tous les adhérents du Syndicat des Céréales pour le Petit-déjeuner se sont lancés dans la réduction des teneurs en sucres de leurs produits, avec des baisses pouvant atteindre 30 %. Dans un contexte de méfiance à l’égard des céréales pour le petit-déjeuner, de nombreuses actions sont pourtant menées mais restent mal connues du grand public.

Source de fibres, minéraux et vitamines, les céréales participent à une alimentation saine et favorisent la prise du petit-déjeuner. C’est fonda-mental à l’heure où de nombreux Français, en particulier des enfants, sautent le premier repas de la journée, pourtant essentiel.

Les attentes des consommateurs ont changé et les applications d’éva-luation des produits alimentaires sont entrées en scène. Les fabricants de céréales n’ont pas attendu ces évolutions sociétales pour travailler à l’amélioration de leurs formulations.

À travers ce panorama, nous vous invitons à découvrir les résultats de deux décennies d’engagements nationaux et internationaux. Suivez le chemin de la céréale, du champ au bol, et découvrez nos actions tout au long de la filière, du producteur au consommateur.

D E S A C T I O N S E N G A G É E S À E N C O R E M I E U X C O M M U N I Q U E R

LES CÉRÉALES DU PETIT-DÉJEUNER & LES FRANÇAIS LE MARCHÉ DES CÉRÉALES DU PETIT-DÉJEUNER EN FRANCE

4 5

NETTOYAGELes grains de blé, d’orge, d’avoine, de riz ou de maïs sont débarrassés de leurs impuretés (poussières, herbes…). Les graines sont ensuite rigoureuse-ment triées et sélectionnées.

CUISSONLa cuisson douce des céréales, à la vapeur, per-met de transformer l’amidon pour le rendre digeste tout en préservant les vitamines, les fibres et les antioxydants naturellement présents.

LAMINAGEAprès un temps de repos, les céréales sont aplaties entre deux cylindres pour leur première mise en forme.

MÉLANGE Les autres ingrédients (cacao, miel, fruits, amandes, noix, noisettes…) sont incorporés et les céréales sont enrobées ou glacées en fonction des recettes.

SÉCHAGE L’exposition des céréales à un air chaud purifié pendant plusieurs heures abaisse le taux d’hu-midité. Cette phase permet d’obtenir les formes, les textures et le croustillant voulus.

L E S G R A N D E S É T A P E S D E F A B R I C A T I O N D E S C É R É A L E S

15ENTREPRISES(dont 9 adhérents au Syndicat)15 sites de production

2 797 emplois directs

79 %DE PME

14 % de grandes entreprises

7 % d’entreprises de taille intermédiaire

90 %DES FRANÇAIS considèrent le petit-déjeuner comme indispensable

66 %des ménages français sont acheteurs (avec 6,6 kg par ménage acheteur) par an

1,9kgDE CÉRÉALES de petit-déjeuner consommé par habitant chaque année[1]

I N D I C AT E U R S & C H I F F R E S C L É S E N F R A N C E

5ENROBAGE

CONSOMMATION

P R O D U C T I O N D E S C É R É A L E S D U P E T I T - D É J E U N E R

CUISSON DES GRAINS

1

2

3

4

6

7

TRANSFORMATION EN FARINE

MÉLANGE

Miel

Chocolat

Sucre

CUISSON / EXTRUSION

MÉLANGE MIS EN FORME

EXPANSION

SOUFFLAGE / FOURRAGE

Chocolat

Lait

Vanille

SÉCHAGEPasse par un flux d’air

chaud et sec

REFROIDISSEMENT

Anneau

RectangleCHOCOLAT SOUFFLÉ SUR LES BILLES

Bille

22 g/jourCHEZ LES ENFANTS

en moyenne[1]

28,7 g/jour chez les adultes[1]

58 %DE CÉRÉALES pour enfants et adolescents[2]

42 % de céréales pour adultes (dont avoine)[2]

107 262 tDE CÉRÉALES vendues auprès de la grande distribution en France (correspondant à 577 M €)

112 033 t de céréales vendues à l’export (245 M €)

+ de 50VARIÉTÉS de céréales différentes

[1] Source : CREDOC – CCAF 2013 [2] Sources : IRI HM, SM, Proxy et GSA (données 2017 en volumes)

6 7

L E S C É R É A L E S D U P E T I T - D É J E U N E R S O U S T O U T E S L E U R S F O R M E S

1 LES CÉRÉALES SOUFFLÉES Les grains sont cuits à la vapeur puis soumis à un vide partiel qui leur donne leur forme finale.

2 LES CÉRÉALES EXTRUDÉES Les farines de céréales sont mélangées avec les ingrédients (chocolat, sucre…) afin d’obtenir une pâte qui est ensuite comprimée et découpée selon la forme souhaitée (pétales, étoiles…).

3 LES CÉRÉALES ÉCLATÉES Les grains sont cuits à la vapeur, laminés et soumis à haute température.

4 LE MUESLI CROUSTILLANT Les flocons de céréales sont enrobés de sirop, cuits et séchés.

5 LES PÉTALES Les grains de céréales sont décortiqués, concassés et mélangés à de l’eau, du sucre, du malt et du sel. Ils sont soumis à une cuisson à la vapeur, séchés, puis prennent leur forme grâce à un aplatissement par des cylindres.

6 LES MUESLIS FLOCONNEUX C’est un mélange de céréales et de fruits secs mais aussi des graines, des fruits secs lyophilisés, des morceaux de chocolat…

7 LES FLOCONS D’AVOINE Ce sont des grains d’avoine éclatés, nature.

Si les céréales que nous dégustons dans nos bols au pet i t-déjeuner proviennent des mêmes champs, e l les se décl inent en de nombreuses recettes adaptées à tous les goûts ! Fabriquées à par t ir de grains de blé,

d ’avoine, de maïs, d ’orge, de seig le ou encore de r iz, e l les offrent aux amateurs de céréales, avec plus de 50 variétés, un large choix de saveurs et de textures.

L E S 7 G R A N D E S FA M I L L E S D E C É R É A L E S :

Qu’on les aime sous forme de pétales, soufflées, fourrées, en flocons ou en muesli, elles sont le plus souvent consommées, chaudes ou froides, avec du lait, un yaourt ou des boissons végétales. Elles trônent sur les tables du petit-déjeuner françaises pour répondre à toutes les envies.

Q U E L S E N J E U X ?

Sélection de matières premières

Audits réguliers des fournisseurs et certifications exigées

Approvisionnement au plus près des usines de production

1RÉCOLTE

2STOCKAGE EN SILOS

ET NETTOYAGE

3FABRICATION ET PRODUCTION DANS LES USINES

4MISE EN PAQUETS ET TRANSPORT JUSQU’AUX POINTS DE VENTE

Nombreux contrôles afin de garantir le respect des

réglementations nationales et européennes les plus strictes

Nettoyage complet afin de libérer les grains de tout corps

étranger (poussières, herbes)

Limiter ou supprimer les pesticides de stockageRéduction des émissions de gaz

à effet de serre

Baisse des consommations d’eau

et d’énergie (panneaux solaires,

automatisations…)

Prévention des risques et formation des salariés

Normes très strictes d’hygiène et de qualité sur site

Écoconception d’emballages recyclables avec un taux de remplissage minimal garanti

Tri et recyclage des déchets et des emballages

Réduction de la pollution liée au transport (optimisation du remplissage, baisse du nombre de voyages) garantie

5DÉGUSTATION PAR

LES CONSOMMATEURS

Traçabilité des produits et des matières premières utilisées, labels et certifications

Étiquetage nutritionnel et information claire

pour le consommateur (notamment sur les portions)

Consommation responsable (politique d’amélioration nutritionnelle) et certifications

Consignes de recyclage et de tri

des emballages par les particuliers

LABEL

Du champ au bol, autant d'étapes où des actions peuvent être menées pour améliorer la qualité des produits, renforcer les engagements sociaux

et réduire l'empreinte environnementale de la filière.

1

Les entreprises des céréales du petit-déjeuner se sont emparées des sujets environnementaux. Elles ont devancé les attentes sociétales

des consommateurs qui sont plus de six sur dix à estimer que la recyclabilité est un critère majeur de respect de l’environnement.* Du sourcing des matières premières à la réduction des gaz à effet

de serre en passant par le recyclage et la réduction des emballages, elles agissent à tous les niveaux de la chaîne de production pour

réduire leur empreinte environnementale. Du champ à nos tables de petit-déjeuner, des stratégies engagées et des moyens conséquents

ont été mis en place pour jouer leur rôle dans la protection de l'environnement. Elles investissent dans l’innovation pour inventer

les solutions de demain encore plus écoresponsables. Les entreprises des céréales du petit-déjeuner sont au cœur de ces défis mondiaux.

INTÉGRER LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

DÈS LE SOURCING

p. 10

MAÎTRISER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA

PRODUCTION DES CÉRÉALES DU PETIT-DÉJEUNER

p. 12

RÉDUIRE LES EMBALLAGES ET LES ÉMISSIONS DE GAZ

À EFFET DE SERRE

p. 14

D E S E N T R E P R I S E S Q U I A G I S S E N T P O U R L E C L I M AT

DÉVELOPPEMENT DURABLE

*Source :Action Plus Shopper Research pour Citeo

10 11

Intégrer les enjeux environnementaux

dès le sourcingBlé, avoine, maïs et riz constituent les ingrédients de base des céréales pour petit-déjeuner.

Autant de matières premières issues de la production agricole et, par nature, confrontées aux défis environnementaux actuels. Pour y faire face, les industriels développent des modes de culture biologiques, locaux, durables et accompagnent les producteurs. Revue des bonnes pratiques.

D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E Q U A L I T É S O C I A L P E R S P E C T I V E

DES ACTEURS DE PLUS EN PLUS ENGAGÉS POUR LE BIO

Changement des modes de consommation, prises de conscience… le marché des pro-duits biologiques affiche une progression enviable dans le secteur alimentaire : 17 % de croissance en valeur en 2017 (source :

Kantar Worldpanel). Avec une offre structurelle-ment déficitaire par rapport à la demande, l’enjeu consiste à assurer un niveau de production suffisant pour satisfaire les besoins. Acteur pionnier de la fabrication de céréales biolo-giques pour le petit-déjeuner, l’entreprise Favrichon & Vignon propose une gamme de 70 références, 100 % biologiques certifiées AB, depuis 1974. La force de l’entreprise : sa maîtrise du processus de production. De la collecte des céréales, issues de lieux de production locaux, à la livraison en points de vente, Favrichon & Vignon réalise toutes ces étapes sur son site de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire). Brüggen crée des gammes de céréales biologiques pour les marques de distributeurs. Traçabilité et sécurité sanitaire se placent au cœur de leur en-gagement. À ce jour, la production bio représente 2 à 3 % du chiffre d’affaires généré par le site de

Thiers (Auvergne-Rhône-Alpes) et le lancement d’autres gammes biologiques fin 2019.Chez Nestlé Céréales, le bio grimpe aussi avec le lancement, en 2018, d’une gamme de céréales bio pour les enfants, suivie d’une gamme pour les adolescents et les adultes en 2019. Particularité : le blé bio utilisé dans toutes ses recettes est issu d’un rayon de 300 kilomètres maximum autour de l’usine, contribuant ainsi au développement d’une filière biologique locale.Présente en réseau spécialisé et en GMS, Céréco propose des produits 100 % bio sous les marques Grillon d’Or et Terres et Céréales. L’entreprise noue des relations pérennes avec ses fournisseurs, notamment en s’engageant sur des durées de trois ans avec ses fournisseurs de céréales. Ce fonctionnement assure une stabilité aux deux partenaires et les protège des fluctuations des cours des matières premières.Kellogg's soutient le developpement de l'agricul-ture biologique et commmercialise les produits Verival et lance en 2020 3 recettes EXTRA Bio : nature, fruits d'été et chocolat noir, certifiées UTZ.

Avec son programme Kellogg’s Origins™, l’entreprise soutient 320 000 agriculteurs avec plus de 40 initiatives dans le monde entier. Objectif : favoriser les pratiques agricoles durables pour augmenter les rendements, optimiser l’utilisation de l’eau et réduire les pertes avant et après les récoltes. D’ici 2020, le groupe s’est engagé à mettre en place un approvisionnement 100 % durable sur 10 ingrédients (maïs, blé, cacao, sucre de canne, betterave à sucre, riz, pomme de terre, fruits, vanille et cacao). Chez PepsiCo, à l’échelle mondiale, 79 % des cultures sont sourcées auprès de producteurs engagés dans le programme Sustainable Farming (agriculture durable). Un chiffre en croissance de 45 % par rapport à 2016.

ACCOMPAGNER LES AGRICULTEURS SUR LE CHEMIN DE PRATIQUES AGRICOLES DURABLES

Le programme « Préférence » créé par Nestlé en 2016 est une démarche d’agriculture res-ponsable ayant pour objectifs la qualité des pro-duits et la durabilité de l’agriculture. Elle repose sur un partenariat qui engage Nestlé Céréales, des coopératives agricoles et des producteurs de blé en France, volontaires pour faire évoluer les pratiques sur leur exploitation. « D’ici 2020, Préférence couvrira 100 % de nos besoins en blé complet pour nos céréales de petit-déjeu-ner Nestlé vendues en France, affirme Nicolas Delteil, directeur général de Cereal Partners France. Fin 2019, 90 agriculteurs ont déjà rejoint le programme, et nous poursuivons activement le recrutement pour les années à venir. »Weetabix se fournit dans un rayon de 80 kilo-mètres autour de son site de production de Burton Latimer selon le Wheat Protocol (protocole blé) du groupe. Ce protocole, construit en 2010 avec les producteurs partenaires de Weetabix, comprend des mesures pour garantir la qualité des céréales complètes et la protection de l’environnement.

FAVORISER L’APPROVISIONNEMENT LOCAL ET L’AGRICULTURE DURABLE

12 13

TRIER, REVALORISER ET RÉDUIRE LES DÉCHETS ORGANIQUES ET NON ORGANIQUES

Pour mettre en place sa démarche, Céréco a identifié les gisements de déchets non organiques lors d’ateliers avec ses colla-borateurs. Aujourd’hui, plus de 50 % des déchets Céréco (plastiques et emballages)

sont valorisés. Dans le détail : les big bags sont ven-dus en seconde main, les containers pour miels et huiles sont repris et nettoyés pour retourner sur le marché et les palettes cassées sont réparées. Un partenariat avec Veolia permet de traiter les déchets non valorisés (lire encadré « Zoom sur… »). Par ailleurs, 100 % de coproduits sont valorisés, en alimentation animale ou en biogaz.

À l’échelle du groupe, Kellogg’s agit pour la réduction du volume de ses déchets générés par son activité industrielle de 15 % d’ici fin 2020. En 2018, la baisse a atteint -11,3 %, et un total de - 6,7 % entre 2012 et 2018.

Quant aux déchets organiques, ils sont collectés puis retransformés en alimentation animale chez Favrichon & Vignon, Céréco, Dailycer, Artenay, Nestlé Céréales et Kellogg’s.Chez Dailycer notamment, tous les déchets sont revalorisés via des filières spécialisées et la quan-tité de déchets organiques a baissé de 30 % entre 2016 et 2019.

Début 2019, 13 marques adhèrent au programme Collectibio, dont les marques de Favrichon & Vignon et Céréco dédiées au circuit spécialisé bio. Objectif : trouver une solution commune de collecte et de recyclage des emballages plastiques non revalorisés. « L’emballage est un enjeu central dans notre industrie, affirme Brooks Wallin, président de Favrichon & Vignon. Nous devons sortir du système d’emballage plastique ! » Avec ce projet, les déchets concernés sont transformés en granules de plastique utilisés pour la fabrication d’objets quotidiens (bancs, pots, arrosoirs…). Depuis son lancement, 850 magasins ont été équipés de bacs de collecte pour accueillir les sachets, gourdes et films plastiques de toutes marques. Depuis le début du programme lancé en 2018, 1 100 000 emballages ont été recueillis. En 2018, 11 tonnes d’emballages plastiques ont ainsi été retraitées !

COLLECTIBIO, UN PROJET INNOVANT DE RECYCLAGE COLLECTIF

Maîtriser l’impact environnemental de

la production des céréales du petit-déjeuner

Gestion de l ’énergie, maîtrise de la consommation d ’eau et d ’électricité, traitement, tri et recyclage des déchets : les acteurs de la fi l ière ont intégré ces enjeux et agissent sur tous

les leviers tout au long du process de fabrication.

45 %DE RÉDUCTION

des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour lesquels Kellogg's s'engage

d'ici à 2030 dans les scopes 1 et 2 (15 % dans le scope 3).*

Des objectifs établis dès 2015, qui sont en ligne avec ceux fixés par la

COP 21 visant à limiter le réchauffement climatique à moins de 2° C.

Autre objectif : passer à 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2050.

D’ici 2020, le groupe s’est engagé à mettre en place des projets

de réutilisation de l’eau dans 25 % de ses usines.

2,5 %EN MOINS

de l’intensité énergétique de son activité industrielle chez Artenay Bars par

rapport à l’exercice précédent.

4 %DE BAISSE

de consommation d’électricité chez Dailycer entre 2015 et 2018 (valeur en

kW/h/tonnage produit). Ce producteur est certifié ISO 50 001

depuis 2015 pour son système de management de l'énergie.

1 400 m2

DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES

alimentent le site Céréco de Domagné en électricité depuis 2007.

L’usine était alors la plus grande installation industrielle de Bretagne munie de panneaux solaires. Chaque année, l’installation produit environ

50 000 kWh d’électricité, soit la consommation domestique d’une

cinquantaine de personnes.

3 à 5 %POUR CHAQUE SITE

de production de Nestlé Céréales : c’est l’objectif de réduction de la

consommation d’eau et d’énergie annuelles. Sur ses deux sites français, l’utilisation d’eau est rationnalisée et

essentiellement utilisée pour nettoyer les lignes de production.

20 %WEETABIX

entend réduire sa consommation d’eau de 20 % d’ici fin 2020 par rapport

à 2007, grâce à des travaux d’entretien de ses réseaux d’eau et des process

d’amélioration d’efficacité individuelle.

100 %dans le cadre de son programme Positive Water Impact, Pepsico s’engage à effacer l’impact de sa

consommation d’eau dans les zones à risque.

ZOOM SUR... LE TRAITEMENT DES DÉCHETS INDUSTRIELS BANALS DE CÉRÉCO

Depuis février 2019, dans le cadre d’un partenariat conclu avec Veolia, les DIB (déchets industriels banals) de Céréco sont envoyés vers un incinérateur qui produit de la chaleur destinée à chauffer plusieurs quartiers de Rennes. Objectif : prendre en charge 100 tonnes de déchets de Céréco. Au total, cette unité Veolia traitera d’ici 2021 un volume de plus de 504 000 tonnes de déchets qui alimenteront 20 000 foyers en chaleur.


*Scope 1 - émissions directes dont l’entreprise ou l’organisation est directement responsable ;

Scope 2 - émissions indirectes liées aux consommations énergétiques ;

Scope 3 - émissions indirectes créées tout au long de la chaîne de valeur.

14 15

DES EMBALLAGES RECYCLABLES OMNIPRÉSENTS Pour Kellogg’s, l’engagement du groupe porte sur 100 % d’emballages recyclables, compostables ou réutilisables d’ici 2025. Actuellement, 90 % de la matière utilisée en France est du carton recyclé et recyclabe : leur carton recyclé est composé de 80 % de fibres recyclées et 20 % de fibres vierges, issues de forêts gérées de manière responsable. Chez Artenay Bars, plus de 95 % des emballages sont composés de carton recyclé. Ce chiffre s’élève à 85 % d’emballages recyclables, compostables ou biodégradables pour Pepsico. 85 % des emballages Nestlé Céréales sont recyclables, l’objectif de 100 % étant fixé à 2025, y compris les plastiques. Dans son objectif « zéro déchet », le groupe travaille également sur de nouvelles formes d’emballages innovants pour une mise en marché dès 2020. Quant à Weetabix, le groupe a réduit ses déchets d’emballage de plus de 50 % entre 2008 et 2015.

DÉVELOPPER DES SOLUTIONS ALTERNATIVES Céréco a fait le choix d’un packaging sans étui pour éviter le suremballage. L’entreprise travaille égale-

ment à la réduction et à l’optimisation des emballages de ses matières premières. Exemple : remplacement de seaux plastiques par des fûts métalliques, ce qui facilite le travail des opérateurs. En excluant certains matériaux plastiques, en réduisant et en repensant les emballages pour intégrer des solu-tions recyclables ou compostables.

ET PRÉPARER L’AVENIR EN REPENSANT L’OFFRE Autre option : le développement de la vente en vrac. « D’ici 2025, le vrac représentera 40 à 50 % de nos volumes, nous y travaillons déjà. Nous recherchons également des solutions d’emballages compostables domestiquement », affirme Brooks Wallin, président de Favrichon & Vignon. Même combat chez Céré-co : « Nous soutenons le développement des rayons vrac et proposons aussi des formats familiaux à nos clients » explique Anne-Laure Meyer, chef de groupe de l’entreprise.

Réduire les emballages et les émissions de gaz

à effet de serre

Les embal lages des céréales pour pet i t-déjeuner doivent rempl ir un cer ta in nombre de fonc-t ionnal i tés : protéger de la lumière et de l ’humid i té, assurer la sécur i té sani ta ire, garant i r la fraîcheur, préserver le goût et informer les consommateurs. Autant d ’ impérat ifs à faire r imer avec enjeux environnementaux et de marché.

ZOOM SUR… LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE

En 2017, Pepsico a réservé 100 véhicules utilitaires électriques auprès de Tesla. Cet accord s’inscrit dans la démarche entreprise à l’échelle mondiale du groupe de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 20 % d’ici 2030. L’entreprise a également diminué ses émissions de GES dites du scope 3 (voir encadré) de 2,1 millions de tonnes, soit près de 7 % de l’objectif fixé. Kellogg’s s’est aussi engagé à réduire de 65 % par tonne de produit ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Comment ? En réduisant la consommation énergétique, en sélectionnant des énergies renouvelables, en installant des LED ou en changeant de systèmes de refroidissement sur ses sites de production. Quant aux émissions de GES indirectes, l’objectif de l’entreprise se situe à 50 % de réduction d’ici 2050, en partenariat avec leurs fournisseurs directs.

Le changement climatique est également un enjeu majeur pour le groupe Nestlé, s’engageant à atteindre « zéro émission nette » d’ici 2050, dont la moitié réalisée pour 2030 au niveau France et monde. L’engagement de Nestlé Céréales dans une agriculture plus responsable (démarche Préférence) lui permet notamment de réduire ses gaz à effet de serre de 33%.

* Étude « Shopper » réalisée par Action Plus Shopper Research pour Citeo en 2018, auprès de plus de 2 700 personnes

INTERVIEW

« LA RECYCLABILITÉ, PREMIER CRITÈRE

DE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT »

Entretien avec Valentin Fournel, directeur de l’écoconception chez Citeo, en charge de la gestion de la fin de vie des emballages ménagers sur le marché français.

Quels sont les leviers d’actions qui permettent de réduire l’impact environnemental des emballages ?Valentin Fournel_Chez Citeo, nous agissons notam-ment sur 3 piliers pour améliorer l’écoconception des emballages : réduire, recycler et intégrer de la matière recyclée. Le premier passe par le réemploi, l’allègement ou la suppression des emballages. Le second implique de traiter l’emballage via une filière de recyclage. Enfin, troisième possibilité : réintégrer des matériaux recyclés. L’enjeu central : préserver les fonctionnalités de l’emballage. Et le choix de chaque entreprise doit s'effectuer en fonction de sa stratégie environnementale, et selon la provenance de ses produits, de ses emballages…

Quelles sont les attentes des consommateurs ?V. F._D’après l’étude réalisée par Citeo en 2018*, 63 % des consommateurs interrogés classent spon-tanément la recyclabilité comme le premier critère de respect de l’environnement. Mais les notions environnementales — recyclé, biosourcé, végétal, biodégradable… — restent difficiles à appréhender. L’extension des consignes de tri à 50 % des foyers français en 2020 devrait faciliter le geste de tri et permettre de collecter plus d’emballages recyclables. Et pour les céréales, selon la même étude, plus de 58 % des acheteurs recherchent avant tout de la pra-ticité. Pratique, écoconçu, et faisant figurer ses quali-tés environnementales, son recyclage et son geste de tri clairement sur le pack : tel est le combo gagnant d’un travail d’écoconception d’emballage réussi.

De quelle façon les acteurs de la filière des céréales pour petit-déjeuner pourraient-ils aller encore plus loin ?V. F._L’avenir passe par le développement des filières de recyclage, notamment pour le polypropylène, plastique souple utilisé pour les sachets présents à l’intérieur des boîtes en carton de céréales de petit-déjeuner. Les recherches de nouveaux maté-riaux (mono-PE, papier ou biosourcés…) pourraient également apporter des solutions prometteuses. Le meilleur emballage reste celui qui n’existe pas. Vrac, réemploi, recyclage…, le futur de l’emballage s’annonce multisolutions.

DES ACTEURS QUI S’INVESTISSENT En 2015, 66 % des emballages mis sur

le marché par le Syndicat des céréales pour petit-déjeuner ont été recyclés*

= 27 000 tD’ÉMISSIONS DE CO² ÉVITÉES EN 1 AN,

soit 15 000 voitures pendant un an.8 millions d’euros sont versés par les membres chaque année, ce qui finance la collecte et le tri

des déchets de 490 000 Français.


*Source : Citeo (mentionnées lors de l'interview de l'expert Citeo p.15)

QUALITÉ

La qualité est au cœur des préoccupations des fabricants de céréales du petit-déjeuner. En tant qu’acteurs de la filière alimentaire, ils

sont soumis à des normes très strictes. Mais au-delà de ces exigences législatives et réglementaires, les adhérents sont pleinement

conscients de leur responsabilité vis-à-vis des consommateurs. Sur l’information nutritionnelle des consommateurs, ils ont toujours

été très investis en amont et au-delà de la loi sur les étiquetages, en fournissant des informations nutritionnelles plus détaillées avec un étiquetage des valeurs nutritionnelles à la portion. Les céréales,

parfois décriées, sont un élément essentiel d’une alimentation équilibrée. En effet, la prise du premier repas de la journée est en recul en France. Les fabricants, soucieux d’un progrès constant, ont travaillé ces dernières années à réduire les teneurs en sucres et en sel de leurs

produits. Acteurs majeurs de l’alimentation, ils mettent tout en œuvre pour garantir à tous des petits-déjeuners équilibrés.

2

D E S E X I G E N C E S N U T R I T I O N N E L L E S R E N O U V E L É E S

UNE QUALITÉ GARANTIE SUR TOUTE LA CHAÎNE

p. 18

L’INNOVATION AU SERVICE DE LA NUTRITION

p. 20

VERS UNE PLUS GRANDE NATURALITÉ DES PRODUITS

p. 23

18 19

Les fabricants encadrent et contrôlent l'activité de leurs fournisseurs, notam-ment par l'élaboration de cahier des charges définissant des critères de qua-lité et de contrôle à respecter. Cette

maîtrise est renforcée chez les adhérents du Syndicat par la mise en place d’une démarche HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) de prévention des risques, qui identifie les dangers potentiels : risques biologiques (microorganismes, moisissures...), chimiques (contaminants, résidus de pesticides), ou phy-siques (débris de verre, de plastique…).Des contrôles minutieux sont réalisés sur les matières premières pour vérifier leur conformité : hygiène et qualité, absence de corps étrangers, poussières, herbes, graines germées, OGM… Ils permettent d’assurer le respect des réglementations françaises et européennes en vigueur, parmi les plus strictes au monde dans le domaine de l’alimentation.Les fournisseurs sont, par ailleurs, soumis à des audits réguliers et certaines certifications peuvent être exigées (lire glossaire). « Des certificats d’analyses sont remis à chaque livraison de matières premières », explique Stéphane Guilbert, directeur général chez

Brüggen France. « Les matières premières contenant des allergènes (blé/gluten...) sont identifiées à la réception et nous contrôlons aussi les produits semi-finis et finis au cours de la production. Les produits bio, quant à eux, sont stockés séparément. »Dailycer, entreprise française spécialisée dans la production de céréales du petit-déjeuner pour les marques de distributeurs, exporte 60 % de sa production dans plus de vingt pays. « Nous nous appuyons sur les certifications internationales IFS et BRC », explique Moham-med Salim, directeur général. « Si nos fournis-seurs ne répondent plus aux standards qu'elles exigent, cela conduit à la fin du contrat. »Cette rigueur s'applique à tous les stades de la fabrication, jusqu’à la présentation finale au consommateur (emballages étudiés pour apporter sécurité et facilité d’utilisation, taux de remplissage minimal garanti).« Pour une traçabilité optimisée, nous identi-fions des lots pour chaque matière première. Ces lots sont suivis depuis leur entrée dans l’usine jusqu’au produit fini et sont également tracés jusqu’à la livraison chez nos clients », pré-cise, pour sa part, Brooks Wallin, président de Favrichon & Vignon.

Une qualité garantie sur toute la chaîne

Quand les céréales arrivent dans notre bol, elles ont passé de nombreux contrôles internes et externes, depuis le champ de culture et tout au long du cycle de fabrication. Par exemple, les additifs, les arômes util isées dans notre muesli ou nos corn-flakes préférés sont par ail leurs

évalués par les instances réglementaires tutélaires dans le domaine de l'alimentaire.*

*Source : L’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa).


BRITISH RETAIL CONSORTIUM (BRC) : Référentiel britannique destiné aux entreprises qui souhaitent vendre leurs produits sous marque de distributeur.

INTERNATIONAL FEATURED STANDARD (IFS) :référentiel d’audit qui certifie les fournisseurs d’aliments des marques de distributeurs, notamment fondés sur la norme ISO 9001 et le système HACCP.

FSSC 22000 :ce standard intègre les principes HACCP et étend l’application de l’ISO 9001 à la sécurité sanitaire.

GLOSSAIRE DES CERTIFICATIONS ALIMENTAIRES EXISTANTES

« Pour éliminer tout risque physique, nous améliorons sans cesse nos processus de fabrication. Nous sensibilisons en amont nos fournisseurs et nous utilisons différentes méthodes de tri et d’éjection sur nos lignes de production (aimants, filtres, détecteurs de métaux, capteurs à rayon X). Nous menons également un travail approfondi de prévention et de formation auprès des équipes. Des échantillons de produits sont aussi testés par un panel de collaborateurs formés à l’analyse sensorielle. Réalisée toutes les 4 heures, cette dégustation méthodique permet de s’assurer que le goût et l’apparence du produit sont irréprochables. »

Valérie Métailler, directrice de l’usine Nestlé Céréales de Rumilly.

NESTLÉ CÉRÉALES : ÊTRE IRRÉPROCHABLES DE L’AMONT À L’AVAL

BRÜGGEN : IFS, BRC high level, HACCP et QS /bio (DE-ÖKO-005)

DAILYCER FRANCE : IFS, BRC, ISO 50001, ISO 14001 /bio

FAVRICHON : ISO 9001

CÉRÉCO :IFS, AFDIAG (norme européenne des produits sans gluten) / bio

KELLOGG’S :Les usines Kellogg’s sont certifiées BRC et IFS.

GLOSSAIRE DES CERTIFICATIONS ALIMENTAIRES UTILISÉES PAR NOS ADHÉRENTS

20 21

Selon l’Anses, le petit-déjeuner doit représenter entre 20 et 25 % de l’apport énergétique total de la journée. Dès 2005, les fabricants, par leur parti-cipation active au groupe de travail du

Programme national nutrition santé (PNNS) sur les glucides, ont démontré leur volonté d’être associés à la lutte contre l’obésité en concerta-tion avec des pouvoirs publics, des scientifiques et des associations de consommateurs. Depuis près de 10 ans, ils n’ont pas cessé de travailler sur la qualité nutritionnelle de leurs produits. Des efforts qui ont payé puisqu’entre 2011 et 2017, des améliorations significatives ont été ré-alisées sur l’ensemble des catégories : la teneur en sucres a diminué de 15 %, la teneur en sel de 23 %, la part des fibres a augmenté de 21 % et la part des céréales complètes est passée à 21 %. Des efforts qui ont été salués dans le 3e rap-port de l'Institut national de la consommation alimentaire (Inca 3). Publié par l'Anses en 2017,

ce document a démenti certaines allégations fausses sur l’apport des céréales du petit-dé-jeuner en glucides. En effet, les céréales du petit-déjeuner, treizième source d’apport en glucides simples pour les consommateurs, ne contribuent qu’à 2,3 % de l’apport en sucres chez les enfants de 1 à 10 ans (4 % chez les enfants de 11 à 17 ans).D'ici à fin 2020, les adhérents du Syndicat des céréales du petit-déjeuner entendent pour-suivre leurs efforts, avec pour objectif de diminuer la teneur en sucres des céréales pour enfants et adolescents de 7 % supplémentaires.

Soucieux de répondre aux attentes nutritionnelles des consommateurs, les membres du Syndicat des Céréales du Petit-Déjeuner améliorent depuis 2003, la composition de leurs produits. L’innovation constitue à cet égard un levier crucial pour répondre

à ces enjeux de santé publique.

L’innovation au service de la nutrition

Une portion de 30 g de pétales de maïs glacés au sucre avec du lait (125 ml) apporte 18 g de glucides simples, soit 30g de pain avec 18g de confiture.*

LE SAVIEZ-VOUS ?

KELLOGG'S

Première entreprise à embaucher une diététicienne dès

1923 et signature en 2010 d’une Charte d'engagements

volontaires de progrès nutritionnels PNNS.

Parmi les principaux résultats aujourd’hui, les améliora-

tions nutritionnelles pour les Céréales du Petit-Déjeuner

Kellogg’s entre 2010 et fin 2019 : en moyenne en France

(pondérée par les volumes) : -9 % de sucres , -9 % de sel,

+8 % de fibres et +29 % de céréales complètes. L’offre bio

a également été développée avec la gamme Vérival et le

lancement d’EXTRA Bio en 2020.

NESTLÉ CÉRÉALES

Entre 2005 et 2019, Nestlé Céréales a diminué de 30 % la te-

neur en sucres dans l’ensemble de ses recettes, pour arriver à

fin 2019 entre 11 % et 25 % de sucres.

Depuis fin 2019, la teneur en sucres des produits a été réduite

de 10% supplémentaire.

Nestlé Céréales a également augmenté la part de céréales

complètes de 54 % dans ses recettes, et les fibres de 73 %.

Avec en moyenne 46 grammes de céréales complètes dans les

recettes, elles sont aujourd’hui devenues l’ingrédient no 1 des

céréales Nestlé.

D’ici fin 2020, l’ensemble des céréales Nestlé sera sans colorant

ni arôme artificiel, sans conservateur, et sans huile de palme.

FAVRICHON & VIGNON

La gamme Crosti, dédiée aux enfants, a été éla-

borée à partir des conseils de nutritionnistes et

a donné lieu à une charte nutritionnelle spécifique.

Les recettes ont été segmentées pour s'adapter

aux tranches d’âge et à leurs besoins particuliers

(3-5 ans, 6-10 ans et 11-18 ans).

PEPSICO FRANCE (QUAKER, CRUESLI)

Entre 2006 et 2014, diminution de 22 % de la teneur en sel

par portion de 30 g, de 19 % en acides gras saturés et aug-

mentation de 40 % des portions de fruits.

D'ici à fin 2020, réduction de 25 % du sucre ajouté par portion.

DES RECETTES EN REFORMULATION CONSTANTE


PIETERCIL INTERCOEn 2018, réduction de la teneur en sucres de Weetos

de 14 %.

Weetabix a abandonné le muesli Alpen Chocolate pour

en améliorer le profil nutritionnel. Une nouvelle formula-

tion est en cours avec une réduction significative du sucre.

DAILYCERRéduction de la teneur en sucres de 30 % en moyenne selon

la demande des clients MDD.

CÉRÉCOLa nutrition est au cœur des pratiques de Céréco de-

puis très longtemps, l’entreprise parvient toujours à

identifier des axes de progression. Dernier en date :

suppression du sel dans les flakes.

BRÜGGENLes développeurs de nouveaux produits s’adossent au réfé-

rentiel EU Pledge, qui comprend des valeurs cibles internes

pour les graisses, les acides gras saturés, le sucre et le sel,

ces valeurs étant définies pour les principaux groupes de

produits.

ARTENAY BARS Développement d'une gamme de mueslis « granola » qui se

caractérise par sa teneur élevée en avoine mélangée à dif-

férentes variétés de fruits et de graines et lancement d'une

gamme de mueslis riches en protéines.

*Source : Ciqual

22 23

ENCOURAGER LA CONSOMMATION DE FIBRES Les fibres, naturellement présentes dans les céréales complètes facilitent le transit intestinal. Or, les apports en fibres, qui s’élèvent à 13 g/jour en moyenne chez les enfants de 0 à 10 ans, 17 g/jour chez les adolescents de 11 à 17 ans et 20 g/jour chez les adultes de 18 à 79 ans, sont trop faibles par rapport aux recommandations de l’Anses (30 g/jour chez les adultes). Source INCA 3.

L’Anses préconise une augmentation de la consom-mation de céréales complètes. Chez les enfants et les adolescents, les produits céréaliers sont les premiers vecteurs de fibres avec les fruits et légumes. Chez les adultes, ils arrivent en seconde position (27 %) après les fruits et légumes (36 %)*.

• Nestlé Céréales introduit depuis 2005 des céréales complètes dans l’ensemble de ses produits, pour qu’elles deviennent aujourd’hui l’ingrédient no 1 de ses recettes.

• Entre 2006 et 2014, PepsiCo (Quaker) a augmenté de 117% la proportion de céréales complètes et de 80% la proportion de fibres de ses céréales.

• Naturellement riche en fibres depuis sa créa-tion, en 1915, All-Bran, de Kellogg’s, contient 27 % de fibres dans sa version « Fibre Plus ». Entre 2010 et fin 2019 : + 8 % fibres et + 29 % de cé-réales complètes (résultats France pondérés par les volumes).

• Tous les produits Favrichon & Vignon de la gamme enfants sont formulés pour être source de fibres, dans la proportion recommandée l'EFSA qui est 10 à 21g par jour.

• Céréco (Terres et Céréales et Grillon d'Or) uti-lise des ingrédients à base de céréales complètes que l’on retrouve dans les flocons, les produits extrudés, mueslis croustillants…

Les céréales du petit-déjeuner arrivent à la 13e place de la contribution en glucides simples chez les enfants âgés de 1-10 ans, en ne contribuant qu'à 2,3% de l'apport en sucres. Ils arrivent à la 10e place chez les 11-17 ans, et 17e place chez les adultes.

L'APPORT EN SUCRES DES CÉRÉALES CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS

INFOS INNOVATION :UN LABO DE DÉVELOPPEMENT EN DIRECTDepuis 2017, le site de production de Brüg-gen, à Thiers, dispose d'un centre R&D avec des mini-process industriels qui permettent de valider la faisabilité des produits avant d'aller en usine. Le développement et l'ajustement se font en temps réel devant et avec le client BtoB, ce qui réduit le process à une journée au lieu de plusieurs semaines. Les équipes travaillent notamment sur des céréales à base de légumineuses.

« Imaginer un produit céréalier pour enfants autour de la catégorie bien-être et naturalité : c’est le projet d’innovation collaborative que nous avons mené chez Nestlé Céréales. En 2019, pendant deux mois, une équipe constituée de collaborateurs issus du marketing, de la R & D, du packaging, mais aussi de parents et d’enfants, a travaillé et échangé pour mettre au point cette innovation. Chaque semaine, les équipes Nestlé Céréales présentaient concepts et recettes aux familles pour améliorer avec elles les produits. Le bilan de l’opération est très riche, avec plus de 300 propositions de recettes et packagings différents. D’ici quelques mois, nous serons heureux de vous proposer ce produit coconstruit avec nos parties prenantes. »

NESTLÉ CÉRÉALES : COCONSTRUIRE LES PRODUITS DE DEMAIN

12INNOVATIONS

OU NOUVEAUX PRODUITS

ont été lancés en 2017-2018 chez Favrichon & Vignon.

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20

17

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Si les fabricants ont légalement la possibil ité légale d ’util iser cer tains ingrédients améliorants (additifs, arômes...) pour répondre à des besoins techniques, la tendance est aujourd ’hui au « sans » afin de répondre à une demande croissante du consommateur de davantage

de naturalité. - Source Oqali 2008.

Vers une plus grande naturalité des produits

« Au-delà du produit, nous vendons avant tout de la sécurité sanitaire et une réponse aux attentes des consommateurs, se félicite Stéphane Guilbert, directeur général de Brüggen France. Nous avons été les premiers à nous assurer, il y a plus de dix ans, de l'absence d'OGM et nous avons banni l'huile de palme il y a cinq ans. Nous avons adopté le Clean Label, qui proscrit l'usage d'exhausteurs de goût artificiels, conservateurs, d'additifs et de colorants. »

Nestlé Céréales s'engage à ce qu’en 2020, l’ensemble de ses recettes de céréales du petit- déjeuner soient sans colorant ni arôme artificiel, sans conservateur et sans huile de palme.

Céréco a renoncé aux arômes (y compris ceux autorisés en agriculture bio), aux colorants et à l’huile de palme. L’entreprise a développé des gammes sans sucres et sans gluten. « Des conditions de production particulières sont nécessaires pour garantir l’absence de conta-minations au gluten », précise Marie-Laure Belaud, responsable qualité, sécurité, environ-nement. « Au sein de nos ateliers, nous réali-sons un nettoyage complet de nos installations

et nous effectuons des analyses en laboratoire pour garantir à nos consommateurs des pro-duits conformes à la réglementation sans gluten et épondre aux exigences du logo euro-péen "épi barré", géré en France par l'AFDIAG.»

Kellogg’s a été la première entreprise à en-richir ses céréales pour le petit-déjeuner en vitamines et minéraux. L'entreprise a com-mencé à supprimer les colorants et les arômes artificiels en 2015. Depuis fin 2018, toutes ses céréales pour le petit-déjeuner sont sans colorant artificiel, ni conservateurs.

Les produits Quaker sont garantis sans huile de palme, remplacée par de l'huile de tournesol.

La gamme Crosti développée par Favrichon & Vignon exclut l’utilisation d’huile de palme et d’additifs (sauf la lécithine de tournesol).

Dailycer utilise exclusivement des arômes naturels dans tous ses lancements de produits en travaillant sur de nouvelles formulations.


24 25

Les fabricants de céréales du petit-déjeuner ont à cœur de fournir une information transparente au consommateur sur la qualité nutritionnelle de leurs produits. Ils n’ont pas attendu la mise en place d’obligations réglementaires sur l’étiquetage nutritionnel au niveau européen pour agir et ont, dès 2008, proposé un étiquetage détaillé sur 99 % des références collectées. Celui-ci s’est généralisé sur toutes les références dès 2011 et devient de plus en plus détaillé, notamment sur les portions recommandées. L'étiquetage nutritionnel imposé par le règlement européen INCO rend obligatoire la déclaration des apports nutritionnels pour 100 g de produit. En revanche, la déclaration pour une portion de céréales (30 ou 45 g), consommée éventuellement avec 125 ml de lait est faite de manière volontaire par les opérateurs. Au-delà du devoir d’information sur la qualité nutritionnelle des produits, les adhérents du Syndicat des céréales du petit-déjeuner entendent aussi favoriser une consommation raisonnable de leurs produits en proposant de plus petites portions dans des emballages individuels, ainsi que des paquets refermables pour conserver le produit et le consommer ultérieurement. La portion quotidienne doit en effet être ajustée en fonction du profil du consommateur et notamment de son âge. Les adhérents sont engagés dans des démarches d’information nutritionnelle avancées.

UNE POLITIQUE D’ÉTIQUETAGE NUTRITIONNEL AU SERVICE DU CONSOMMATEUR

ZOOM SUR… LES CARAMELS COLORANTS

Les céréales pour le petit-déjeuner sont de très faibles contributeurs à la consommation globale de colorant caramel E150c. Quand il est utilisé, c’est dans des quantités infimes (moins de 0,5 % du produit fini). L’Efsa a reconfirmé le 8 mars 2011 son innocuité.

L’ACRYLAMIDE SOUS SURVEILLANCE Depuis 2017, le Règlement (UE) 2017/2158 établit des mesures d’atténuation et des teneurs de référence* pour la réduction de la présence d’acrylamide, une substance qui se forme naturellement lors de la fabrication de certains aliments contenant des glucides, des températures supérieures à 120 °C (pain, biscuits, céréales pour petit-déjeuner…). Sa formation résulte de la réaction entre les sucres réducteurs et l’asparagine, un acide aminé naturellement présent dans les céréales. Les fabricants de céréales pour le petit-déjeuner ont activement contribué à la recherche sur l'acrylamide ces quinze dernières années, notamment en collaboration avec la Commission européenne et FoodDrinkEurope (association européenne des industries alimentaires). Des outils ont été mis en place pour les industriels à chaque étape de la chaîne de fabrication afin d'en limiter la présence dans les produits finis. *

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Dans une démarche de transparence, Nestlé Céréales a ouvert les portes de son usine de Rumilly en Haute-Savoie à 10 consommateurs et 10 journalistes pour leur expliquer le processus de fabrication et les inviter à fabriquer eux-mêmes des céréales Chocapic® bio.

NESTLÉ : C’EST MOI QUI FABRIQUE ! INTERVIEW

« LA MAJORITÉ DES PETITS-DÉJEUNERS

QUI CONTIENNENT DES CÉRÉALES SONT PRIS EN FAMILLE »

Retour sur l'enquête nationale de 2016 sur les petits déjeuners des enfants avec Pascale Hébel, directrice du pôle consommation et entreprise au Crédoc.

Votre étude révèle que l’on mange et l’on boit moins pendant le petit-déjeuner.Pascale Hébel_On va vers une simplification du petit-déjeuner, qui reste composé pour les deux-tiers de produits céréaliers, quel que soit l'âge. Mais on note une baisse régulière de la consommation de pain et de céréales du petit-déjeuner, pour des raisons de praticité et de mobilité au sein même du foyer. Par exemple, bien qu'ils dorment moins qu'avant, le petit-déjeuner des enfants de 3 à 6 ans dure plus longtemps, environ 20 minutes, mais la moitié d'entre eux le prennent devant un écran. On privilégie des produits nomades tels qu'un biscuit, des fruits en compote ou une viennoiserie plutôt qu'un bol de céréales à table, qui nécessite du lait.

Quelle place est accordée aux céréales du petit-déjeuner ?P. H._Parmi les 9 typologies de petits-déjeuners identifiées, 84,24 % intègrent un produit céréalier, et au sein de cette catégorie, la part des céréales du

petit-déjeuner reste la plus importante : 23,23 %, devant le pain et les viennoiseries. Parmi les pro-duits solides consommés, elles occupent une part de 26 % chez les 3-6 ans ; 27 % chez les 7-14 ans, à égalité avec le pain ; et 24 % chez les 15-17 ans. En revanche, les portions augmentent avec l'âge : 34,3 g pour les 3-6 ans ; 51 g pour les 7-14 ans et 55,9 g pour les 15-17 ans. Le week-end, leur part dans un petit déjeuner type est moindre qu'en semaine au profit des viennoiseries : 24,6 % contre 27,8 %.

Les petits-déjeuners contenant des céréales figurent aussi parmi ceux qui durent le plus longtemps, 21 minutes, et parmi les plus conviviaux !P. H._En effet, 65 % des petits-déjeuners qui contiennent des céréales sont pris en famille. L'ex-plication qui peut être avancée est que les céréales du petit-déjeuner sont plutôt consommées par des populations plus diplômées, plus attentives au main-tien des petits-déjeuners en famille, bien qu'on note un délitement social du petit-déjeuner en général.

Bon à savoirRéalisée à l'origine en 1999 dans le cadre d'une étude Inca (étude individuelle nationale des consommations alimentaires), l'enquête sur les petits-déjeuners des enfants en France est réa-lisée tous les 3 ans par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).


SOCIAL

Pour les entreprises des céréales du petit-déjeuner, le bien-être et l’épanouissement des collaborateurs ont une importance particulière. Formation initiale et continue, parité et diversité composent la pierre angulaire des politiques de ressources humaines des adhérents, PME

ou groupes internationaux. Plusieurs entreprises ont déployé des programmes de recrutement, de formation et de tutorat pour former

des jeunes à leurs métiers. Les salariés, en plus des transmissions de savoir-faire à la française, bénéficient d’heures de formation pour acquérir de nouveaux gestes et de nouvelles compétences. Les entreprises sont également soucieuses d’agir au cœur de la

société en France et dans le monde. Elles parrainent des programmes destinés aux jeunes ou aux femmes entrepreneurs. Tous les adhérents

réalisent des dons de céréales pour des associations comme les Restos du cœur ou la Croix-Rouge. Et dans le monde, de nombreux

programmes sont développés pour lutter contre la faim et la pauvreté.

3

U N E A C T I O N S O C I A L E A U P L U S P R È S D E S B E S O I N S

DES ENTREPRISES ENGAGÉES AUPRÈS

DE LEURS SALARIÉS

p. 28

DES ENTREPRISES ENGAGÉES POUR UN MONDE

PLUS VERTUEUX

p. 31

28

Des entreprises engagées auprès de leurs salariés

Parce que les collaborateurs sont la première et la plus impor tante des ressources, les entreprises des céréales du petit-déjeuner mettent tout en œuvre pour améliorer sans cesse

les conditions de travail de leurs collaborateurs.

Considérée comme l’une des dix filières stratégiques pour la France et premier employeur industriel avec 500 000 emplois, l’agroalimentaire peine pourtant à recruter. En cause, un déficit d’attractivité de la filière, des entreprises situées dans des zones rurales ou encore un manque de main-d’œuvre qualifiée. Une difficulté qui peut représenter un frein au développement de l’activité. Les entreprises des céréales du petit-déjeuner s’efforcent ainsi de renforcer l’attractivité du secteur en misant notamment sur la formation pour développer l’employabilité de ses collaborateurs.

Pour Brüggen, la formation est le corollaire de la sécurité des aliments. À Thiers, où le groupe a implanté sa dernière usine en 2008, l’entreprise a développé un plan de formation

sur-mesure pour s’adapter aux spécificités de l’emploi local. « Le bassin de Thiers, historiquement marqué par l’activité de coutellerie, se compose de profils issus de la métallerie, qui ne correspondent pas à nos besoins. Nous recrutons donc en prévoyant un programme de formation pour leur permettre d’acquérir le socle de compétences nécessaires au métier d’opérateur agroalimentaire, qu’il s’agisse de culture produit, d’hygiène ou de normes alimentaires », explique Stéphane Guilbert, directeur général du site de Thiers.

Chez Nestlé Céréales, « les collaborateurs

sont régulièrement formés et le partage de connaissance, y compris entre différentes caté-gories, nous permet de diffuser les meilleures pratiques au sein du groupe Nestlé », explique Marine Roux, en charge de la communication RSE chez Nestlé Céréales. « Nous sommes très attachés à notre lien avec le territoire et organisons régulièrement des rencontres entre collaborateurs et agriculteurs de nos coopératives, ce qui nous permet d’être en lien avec l’origine et le savoir-faire apporté à la matière première. »

Kellogg’s/Pringles recrute en France une trentaine de stagiaires et d'alternants chaque année, et en moyenne 70 % de nos stagiaires sont embauchés. Depuis 2016, Kellogg’s/Pringles reçoit le label« Happy Trainee » (un label qui valorise les entreprises qui soignent l'accueil, l'accompagnement et le management de leurs stagiaires) chaque année.Le groupe promeut le télétravail : tous les sala-riés ont droit à un jour de travail à domicile par semaine depuis plusieurs années. En 2019, à l'occasion de la semaine nationale de la qualité de vie au travail, plusieurs activités autour du bien-être au travail et de l'amélioration des conditions de travail ont été organisées. Nous avons aussi fait appel à une entreprise qui emploie des personnes handicapées pour l’aide administrative à la gestion des candidatures.


29

FAVORISER LE DIALOGUE SOCIAL Tous les deux ans, Dailycer conduit un audit éthique dans le but d’évaluer l’ensemble des pratiques sociales et syndicales de l’entreprise et de ses sous-traitants. Artenay Bars a mis en place le « Café col-laborateur ». Une initiative rééditée chaque année, au cours de laquelle les employés échangent de façon informelle avec les cadres dirigeants du groupe, sur des questions pro-fessionnelles ou de développement personnel.

ZOOM SUR… L’APPRENTISSAGE CHEZ WEETABIX

L’entreprise a lancé en 2016 un programme d’apprentissage en ingénierie et fabrication au collège Tresham (Royaume-Uni). James Bell, étudiant universitaire, en a bénéficié : « Je suis étudiant au Tresham College, à Kettering, et apprenti en fabrication, explique-t-il. J’occupe le poste de planificateur de maintenance dans l’usine de Burton Latimer. Un poste qui requiert de travailler avec une variété de sous-traitants et d’équipes internes. Cela peut concerner la maintenance de l'installation ou la mise en place de nouveaux équipements. Pour moi, occuper un tel poste à un si jeune âge et avoir cette responsabilité dans une organisation de cette taille est excellent pour le développement de ma carrière et constitue un puissant levier de motivation. »

ZOOM SUR… UNE ENTREPRISE MULTIPRIMÉE : LE CAS PEPSICO

« Nous avons la conviction qu’il n’y a pas de performance durable sans performance sociale », déclarait récemment Bruno Thevenin, Directeur Général de PepsiCo France. Une conviction qui rencontre un écho chez les collaborateurs, l’entreprise ayant décroché en 2019 la première place des entreprises certifiées « Top Employers » pour l'excellence de ses standards en matière de conditions de travail et de management des ressources humaines. Une distinction loin d’être isolée, le groupe étant reconnu tous les ans dans de nombreux classements, à l’instar du label « Great Place to work » attribué chaque année au palmarès des entreprises championnes du bien-être au travail.

PROMOUVOIR L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ET L’INCLUSION Le groupe auquel appartient Artenay Bars a reçu, quant à lui, en 2017, la distinction d’excellence pour l’égalité, la conciliation et la responsabilité sociale. Attribuée par l’Ins-titut de la femme de Castille-La Manche (Es-pagne) après une procédure d’évaluation, elle reconnaît l’effort déployé en faveur de l’égalité des opportunités entre hommes et femmes.PepsiCo France a été certifié par le label GEEIS en 2017 (Gender Equality European & Interna-tional Standard), qui valorise les initiatives des entreprises en matière de parité homme-femme et d’égalité professionnelle, faisant d’elle la pre-mière entreprise du secteur agroalimentaire en la matière.

ARTENAY BARS, EN 2016-2017

1 955 hDE FORMATION ONT ÉTÉ DISPENSÉES

à 178 personnes chez Artenay Bars, représentant une moyenne de 17,60 heures par employé.

30 31

PepsiCo (2017)

48 %d’hommes

52% de femmes

47% des managers sont des femmes (France)

CÉRÉCO (2018)

57 %des femmes à des postes d’encadrement

NESTLÉ France (2016)

36 %de femmes dans les effectifs

49 % de femmes chez les cadres

KELLOGG'S groupe (2017)

45,3 %de femmes dans les effectifs

38 % des femmes à des fonctions d’encadrement

Kellogg’s a signé un index obligatoire sur l’égalité des salaires et à partir de mars 2020, tous les écarts de salaires qui pouvaient subsister entre hommes et femmes auront été supprimés.

DES ENTREPRISES CHAMPIONNES DE L’ÉGALITÉ DE GENRE

Des entreprises engagées pour un monde

plus vertueuxDéfinir leur mission sociétale, mettre en place des actions por teuses de sens : les entreprises

investissent de plus en plus le champ de la société civile pour un monde plus solidaire.

FAVORISER L’EMPLOI DES JEUNES

Du côté d’Artenay Bars, le groupe Delaviuda Confectionery Group s’est associé à l’Observatoire d’innovation en matière d’emploi, organisme à but non lucratif composé d’entreprises

leader en Espagne pour trouver des solutions novatrices qui permettent la rencontre entre le marché du travail et les entreprises. Un des chantiers prioritaires que s’est fixé l’association est de favoriser l’insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail espagnol.

En 2013, afin de renforcer l’employabilité des jeunes en Europe, Nestlé a lancé l’opération Nestlé Needs Youth et s’engageait à recruter et former au sein du groupe 20 000 jeunes dans les trois ans. L’initiative prévoyait égale-ment un volet d’accompagnement à l’emploi au travers de conseils en orientation profession-nelle, d’ateliers de création de CV ou de pré-paration aux entretiens d’embauche. Fort du succès remporté en 2016, à l’instar des 2 300 jeunes recrutés dans ses différentes entités sur les 1 200 prévus chez Nestlé France, Nestlé a reconduit le programme. Objectif : développer 35 000 opportunités de carrière à destination des jeunes en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, entre 2017 et 2020.

ZOOM SUR… CÉRÉCO SOUTIENT LES ESPOIRS FRANÇAIS !

L’entreprise a noué des partenariats avec les kayakistes Vanina Paoletti et Anaïs Boucher. Les deux athlètes, plusieurs fois championnes de France dans leurs catégories respectives, espèrent représenter le pays aux JO 2024 !


ZOOM SUR… LE PROGRAMME LEAD

Kellogg’s est un « gold member » du réseau lead visant à promouvoir la promotion des femmes dans l’industries des PGC.Dans ce cadre, Kellogg’s a pris l’engagement public d’une parité totale H/F sur tous les postes de direction d’ici 2025.

De nombreuses initiatives sont issues de ce réseau telles que le coaching, le mentoring et la formation de tous les collaborateurs sur les sujets diversité et inclusion.

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INTERVIEW

« Le don de céréales du petit-déjeuner est important car elles participent à l'équilibre nutritionnel sur l’ensemble de la journée. »

Chaque année, les banques alimentaires reçoivent plusieurs centaines de tonnes de dons de céréales de la part des entreprises

des céréales du petit-déjeuner. Entretien avec Dominique Lambert, responsable des res-

sources alimentaires à la Fédération nationale des banques Alimentaires.

En quoi est-ce important que les entreprises des céréales du petit-déjeuner donnent aux banques alimentaires ? Banques alimentaires_Dans les familles en situa-tion de précarité alimentaire, notamment pour les familles monoparentales, la tendance est de sauter le petit-déjeuner, avec pour conséquence des enfants qui partent à l’école le ventre vide. Le don de céréales du petit-déjeuner est important car, d’usage simple et appréciées des enfants, elles participent à l'équilibre nutritionnel sur l’ensemble de la journée.

Quelles ont été les évolutions dans les dons ces dernières années ? B. A._Les dons progressent constamment, avec une hausse de 20 à 30 % entre 2017 et 2018. La préoc-cupation croissante des entreprises face à la ques-tion environnementale, l’influence de la loi Garot sur le gaspillage alimentaire et une meilleure sensibilisa-tion des entreprises expliquent cette progression. Nous avons également mis en place une plateforme nationale, Clickdon, qui permet une meilleure répar-tition nationale des dons.

Comment cette solidarité peut-elle contribuer à un développement plus durable ? B. A._Les entreprises sont très sensibilisées aux thé-matiques de responsabilité sociale des entreprises depuis quelques années. Elles ont compris que c’était aussi un levier de motivation pour les collaborateurs. De plus en plus d’entreprises proposent ainsi à leurs salariés de nous aider notamment au moment de la collecte nationale. Pour nous, cela représente des tonnes de marchandises supplémentaires et pour l’entreprise, c’est une opportunité unique de s’ancrer dans son environnement local.

SOUTENIR L’ENTREPRENEURIAT Dailycer fait partie du Réseau Entreprendre depuis 2014, qui soutient les entrepreneurs à potentiel de création d’emploi en leur transmettant le savoir-être et l’expérience de chefs d’entreprise en activité, au travers d’échanges de pairs à pairs. « L'accompagne-ment s’effectue sur une période de deux ans et les thématiques abordées sont très axées sur le mana-gement, l’organisation, la stratégie de l’entreprise », explique Mohammed Salim, le directeur général. Actuellement l’entreprise suit quatre personnes et deux dossiers sont à l’étude pour être lauréat du réseau. PepsiCo s’est engagé à favoriser le développement d’entreprises agroalimentaires innovantes sur le cré-neau de la santé et du bien-être. En 2017, le groupe a initié le Pepsico Nutrition Greenhouse, un programme d’incubation destiné à faire émerger dix marques aux produits alimentaires sains et innovants, sur le marché européen. À la clef pour les entreprises sélectionnées, une bourse de 20 000 euros et un accompagnement par des mentors et spécialistes de PepsiCo qui les aident à développer leur activité. À l’issue du pro-gramme, l’entreprise lauréate reçoit une dotation de 100 000 euros pour achever sa croissance.

S’ENGAGER DANS LA VIE ASSOCIATIVE ET LOCALE Favrichon & Vignon apporte son soutien depuis 2017 à une association locale, les Chemins du Passé, qui valorise le patrimoine local et l’histoire de la région. En 2016, PepsiCo France a pris part à différentes initiatives sur le territoire de Colombes où se situe le siège de l’entreprise. À l’instar de l’opération « passe-relle écoles-entreprises » qui a rassemblé 30 élèves de troisième d’un collège de la ville au sein de l’entreprise pour leur faire découvrir ses différents métiers.

VENIR EN AIDE AUX PLUS DÉMUNIS Weetabix a annoncé son soutien en 2018 à deux associations caritatives : FareShare et GroceryAid. Fareshare œuvre à la redistribution des denrées alimentaires et Grocery Aid vient en aide aux per-sonnes en difficulté travaillant dans le domaine de l’épicerie. Le « mois de la charité », en avril 2018, a marqué le lancement de ce partenariat. L’occa-sion pour l’entreprise d’organiser des événements au sein de l’entreprise qui ont permis de récolter 1 500 livres au profit des deux associations.

DON DE PRODUITS CÉRÉALIERS

ARTENAY BARS (GROUPE) :

167 136 kilos de denrées alimentaires ont été distribués à Action contre la faim, la banque alimentaire, Caritas, la Croix-Rouge, les Messagers de la Paix, CCRES (France), les Petites Sœurs des Pauvres...

KELLOGG’S

1 milliard de portions de céréales distribuées dans le monde. En France, des partenariats depuis 2017.

En 2018 :

Avec les Restos du Cœur :

40 tonnes soit 1,3 million de portions, 6 projets soutenus de donations financières (centres d’accueils/points chauds)

Avec les banques alimentaires :

45 tonnes, soit 1,5 million de portions

Et également 112 journées de volontariat

FAVRICHON & VIGNON

40 000 euros de dons par an aux Restos du Cœur

BRÜGGEN

10-20 tonnes de produits par an distribués aux organismes d’aide sociale alimentaire (banques alimentaires, Secours populaire, Épiceries solidaires, Restos du Cœur).

WEETABIX

> 250 000 repas ont été distribués en surplus de nourriture à l’association FarShare au profit de ceux qui en ont le plus besoin.


CRÉATEUR DE LIEN SOCIAL L’une des priorités de Kellogg’s/Pringles est de lutter contre la précarité alimentaire dans tous les pays où l’entreprise est présente, notamment par des dons de produits et des soutiens financiers aux Banques Alimentaires et aux Restos du Cœur. Par ailleurs, deux fois par an, les salariés qui le souhaitent peuvent parti-ciper, sur leur temps de travail, aux collectes nationales de ces deux partenaires.

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Mobiliser nos collaborateurs, nos partenaires et les

consommateurs pour une responsabilité partagée


Les consommateurs sont attentifs à une alimentation plus saine et plus respectueuse de la planète. Nous sommes engagés à leurs côtés depuis plusieurs années pour relever ce défi collectif de produire et manger mieux. Notre ambition est de poursuivre la fabrication de produits de qualité, à forte valeur

ajoutée au niveau gustatif, tout en réduisant notre empreinte environnementale et en répondant aux enjeux de demain en matière de nutrition, dans le respect des normes réglementaires alimentaires.

Les fabricants de céréales du petit-déjeuner sont au cœur des enjeux propres à l’alimentation de demain. Les réponses apportées jusqu’ici et les objectifs fixés illustrent un engagement plein et entier sur ces sujets majeurs de société.

DÉFI ENVIRONNEMENTAL Du champ au bol, nous veillons à ce que les céréales que nous fabriquons respectent scrupuleusement des procédés de production écoresponsables tout au long de la chaîne. Gestion des emballages, recyclage, production de gaz à effet de serre, consommation d’eau et d’énergie… Le développement durable est au cœur de nos préoccupations et de nos actions.

DÉFI SÉCURITAIRE Soucieux de mettre l’innovation au service d’une meilleure qualité et de la sécurité de nos produits, nous développons des outils afin d’aider les acteurs à réduire la formation d’acrylamide dans leur processus de fabrication. Engagés de longue date dans des recherches sur cette substance, nous avons ainsi souhaité partager nos avancées et avons agi très en amont du règlement européen publié en décembre 2017.

DÉFI NUTRITIONNEL Notre engagement, au-delà du travail sur les reformulations, s’est aussi traduit par une participation active au programme Janpa pour lutter contre l’augmentation du surpoids et de l’obésité chez les enfants et les adolescents d’ici 2020. Cette action européenne collaborative menée par l’Anses permet aux 26 pays participants d’échanger sur leurs bonnes pratiques. Mieux nourrir nos enfants est l’une de nos priorités !

H2C

NH2

O

Le Syndicat français des céréales du petit-déjeuner regroupe neuf entreprises et une dizaine de sites de production sur le territoire français.

De l’entreprise familiale à la multinationale, ces entreprises composées à 80 % de PME produisent et commercialisent des céréales du petit-déjeuner à

destination du marché français et international. Le secteur réalise un chiffre d’affaires de 577 millions d’euros sur le territoire

national et de 245 millions d’euros à l’export, avec près de 2 800 emplois directs en France. Le Syndicat accompagne les entreprises sur les enjeux

majeurs du secteur, notamment en matière de nutrition, de valorisation des bonnes pratiques alimentaires et d’information du consommateur.

ZOOM SUR… LE SYNDICAT FRANÇAIS

DES CÉRÉALES DU PETIT-DÉJEUNER

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ARTENAY BARSBRÜGGEN FRANCE SASCEREAL PARTNERS FRANCE CÉRÉCODAILYCER

FAVRICHON ET VIGNONKELLOGG’SPEPSICO FRANCEPIETERCIL INTERCO SAS (WEETABIX FRANCE)

LES MEMBRES DU SYNDICAT

SYNDICAT FRANÇAIS DES CÉRÉALES DU PETIT-DÉJEUNER

9, boulevard Malesherbes75008 Paris

[email protected]

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