Musée du Louvre Aggy Lerolle / David Madec Direction de la communication et de la promotion Pavillon Mollien 75058 Paris Cedex 01 Coralie James 01 40 20 54 44 coralie.james@louvre.fr Opus 64 / Valérie Samuel Marine Nicodeau – Marie-Jo Lecerf Tél. 01 40 26 77 94 m.nicodeau@opus64.com mj.lecerf@opus64.com

Karsh,un regard sur l’histoire @ JIFA

Du mercredi 20 au dimanche 24 janvier 2010

Programmation : Pascale Raynaud assistée de Camille Maurel

Soirée d’ouverture

Solo @ JIFA

JOURNEES INTERNATIONALES DU FILM SUR L´ART Formidable médium d’initiation à l’histoire des arts, le film sur l’art offre des occasions uniques d’incursion au cœur même de la création artistique. Les Journées Internationales du Film sur l’Art proposent une sélection de productions récentes, une table ronde et des rencontres avec les cinéastes, et le palmarès intégral du Festival International du Film sur l’Art de Montréal 2009. MERCREDI 20 JANVIER 19h30 - Odilon Redon - L'oeil comme un étrange ballon se dirige vers l'infini Can., 1995, réal. Guy Maddin, 5 min, nb

Hommage au symboliste Odilon Redon, par le cinéaste atypique Guy Maddin, « magicien de Winnipeg ». « A partir de ce film, qui essaie de recréer des tableaux de ce peintre, puis de les arranger dans un ordre suggérant une histoire, je me suis promis que mes films seraient de plus en plus rapides. » Guy Maddin

Filmographie : Tales From the Gimli Hospital (1988) ; Archangel (1990) ; Careful (1992) ; Le crépuscule des nymphes de glace (1997) ; Dracula, Pages tirées du journal d'une vierge (2001) ; Et les lâches s'agenouillent ... (2003) ; The Saddest Music in the World (2003) ; Des trous dans la tête ! (2006) ; Winnipeg mon amour (2007). Karsh, un regard sur l’histoire (Fifa 2009 - Prix de la meilleure œuvre canadienne) Can. / Qc, 2009, réal. Joseph Hillel, 52 min, coul.

Canadien d’origine arménienne, Yousuf Karsh (1908-2002) fut l’un des plus grands photographes portraitistes du XXe siècle. Réfugié au Canada en 1925, il a, pendant 60 ans, constitué un album de plus de 15 000 photographies immortalisant les célébrités politiques, artistiques et scientifiques de son époque. Né en Haïti, réalisateur, scénariste et producteur, Joseph Hillel a fait des études en publicité et en journalisme à l'Université de Montréal.

Filmographie : Ordinaire ou super (2003), primé au 22e FIFA ; La ville rêvée d'Eusébio Léal, Saucier + Perrotte et 20th Century Blue, films en développement. Solo (Fifa 2009 - Grand prix) Pol., 2008, réal. Maciej Pisarek, 55 min, coul.

Un voyage en compagnie de Boguslaw Schaeffer (né en Ukraine en 1929), compositeur, musicologue, pionnier de la musique électronique, dramaturge et auteur d'une trentaine de pièces parmi les plus importantes et les plus novatrices de l'après-guerre, mais dont l'œuvre visionnaire reste méconnue du grand public.

Auteur et réalisateur né à Cracovie en 1966, Maciej Pisarek a étudié à l’école de cinéma de Lódz (Pologne) et a travaillé avec plusieurs réalisateurs polonais de renom.

Filmographie : My Film (2000) ; I Like Disgressions (2001) ; Waves, Day Return (2005). En présence de Maciej Pisarek et de Joseph Hillel (sous réserve) Avec le concours de la Délégation générale du Québec à Paris et de l’Institut polonais.

Light, no light © JIFA

Anthony Caro, la sculpture comme religion © JIFA

Danse

JEUDI 21 JANVIER 14h30 - Anthony Caro, la sculpture comme religion (Fifa 2009 - Prix du meilleur film pour la télévision) Fr., 2008, réal. Alain Fleischer, 90 min, coul.

En suivant la réalisation, par le célèbre sculpteur britannique Anthony Caro (né en 1924), d’une œuvre monumentale, le « chœur de Lumière », pour l'église Saint-Jean-Baptiste de Bourbourg dans le Nord-Pas-de-Calais, Alain Fleischer interroge la relation de la sculpture à l’architecture, de l’artiste au commanditaire. Né à Paris en 1944, Alain Fleischer est photographe, cinéaste et écrivain. Il a créé et dirige Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains. Il a réalisé 120 films, longs métrages de fiction, films expérimentaux et films sur l'art.

Filmographie : Quelques activités de Christian B. (1970) ; L'art d'exposer : Le musée Condé à Chantilly (1984), 15e FIFA ; Longs débarcadères — Anne et Patrick Poirier (1984), 18e FIFA ; Nuit des toiles (1989), 8e FIFA ; À la recherche de Christian B. (1990), Grand Prix du 8e FIFA ; Daniel Cordier : Le regard d'un amateur (1990), 10e FIFA ; Le Louvre imaginaire (1993), 12e FIFA ; Le Cow-boy et l'Indien — Quelques rendez-vous avec Jean-Jacques Lebel (1994), 13e FIFA ; Pierre Klossowski ou l'éternel détour (1996), Prix du meilleur portrait, 15e FIFA ; Un monde agité (2000), 19e FIFA ; Le roi Rodin (2002), film d'ouverture du 21e FIFA ; Sans terre ni mère (2004), 23e FIFA ; Du côté de Vitebsk (2005), 24e FIFA ; Le frivole et le complexe — la dentelle d'Alençon (2007), prix au 26e FIFA. 16h00 - « Filmer la sculpture » Table ronde animée par Christophe Viart (Rennes II)

Avec Béatrice de Pastre (directrice des collections des Archives du film du CNC), Alain Fleischer (réalisateur, écrivain, directeur du Fresnoy – Studio national des arts contemporains), Martin Fraudreau (réalisateur), Suzanne Liandrat-Guigues (professeur en études cinématographiques, Lille III). En lien avec le programme de recherche « Filmer la création » (Rennes-II).

Projections :

Le Faune Réal. Adrien Bruneau, film restauré par les Archives du film du CNC

Sculptures, extraits de la série Réal. Martin Fraudreau, 1993-1996, musée du Louvre / Gédéon

Césarée Fr., 1975, réal. Marguerite Duras, 11 min.

17h30 - Light, no light (Fifa 2009 - Prix du meilleur essai) Belg., 2008, réal. Ludovica Riccardi, 45 min, coul, n. b.

La réalisatrice a suivi durant plusieurs mois le développement de la pièce chorégraphique Inouï, du danseur et chorégraphe franco-belge Pierre Droulers, codirecteur artistique de Charleroi / Danses. Construit comme une superposition de strates, insérant entre les images des œuvres plastiques de Michel François et Ann Veronica Janssens, jouant de cadrages qui soulignent la « plasticité » du travail de Pierre Droulers, Light, No Light s'affirme comme un objet poétique qui suscite l'émotion, s'abstenant de tout expliquer. Née à Bruxelles, Ludovica Riccardi a fait des études au Conservatoire de danse de Bruxelles et a été danseuse professionnelle avant de bifurquer vers la production et la diffusion de spectacles de danse, et la réalisation.

Filmographie : Le futur du travail (2000) ; Le chorégraphe et l'architecte (2003).

Sculpture

Nora © JIFA

Isadora Duncan, je n’ai fait que danser ma vie © JIFA

Nora (Fifa 2009 - Prix de la création) E.-U., G.-B., Moz., 2008, réal. David Hinton et Alla Kovgan, 35 min, coul.

Dans cette chorégraphie autobiographique, tournée en extérieurs en Afrique du Sud, la chorégraphe et danseuse Nora Chipaumire, née au Zimbabwe en 1965 et établie à Brooklyn depuis 1989, lauréate d'un prix Bessie à New York en 2007, met en scène des interprètes et danseurs locaux et reconstitue drames familiaux et sentimentaux, qui forment la trame de ce récit, au sein d’un contexte politique violent. La musique est composée par Thomas Mapfumo, figure légendaire de la musique du Zimbabwe. David Hinton a réalisé de nombreux documentaires sur les arts pour la télévision britannique et des adaptations de spectacles de danse maintes fois primées. Établie à Boston, Alla Kovgan poursuit, depuis 1999, des collaborations multidisciplinaires et crée des performances multimédia, des films de danse et des documentaires sur la danse.

Filmographie : David Hinton : Pour le South Bank Show : Siobhan Davies: Silent Partners; Francis Bacon; Karole Armitage; John Cleese; Hull Truck Theatre Co.; Michael Powell (10e FIFA); Bernardo Bertolucci and the Last Emperor et Dostoevsky: Crime and Punishment; comme réal. indépendant : The Making of a Legend: Gone with the Wind (1989); Dead Dreams of Monochrome Men (1990), primé au 10e FIFA ; Building Sights: Leeds County Arcade (1991); Dancehouse: Jacob's Dream (1991); Strange Fish (1994); Touched (1994); Children of the Revolution (1995) ; Critical Mass (1999); Birds (2000); Snow (2003), 22e FIFA. Alla Kovgan : Movement (R)evolution Africa ; Traces of the Trade (2008) ; Russia's Pepsi Generation (2009).

19h00 - Isadora Duncan, je n’ai fait que danser ma vie (Fifa 2009) Fr., 2008, réal. Elisabeth Kapnist, sc. Christian Dumais-Lvowski, 57 min, coul.

La chorégraphe et danseuse Isadora Duncan (1877-1927) fut l'une des grandes pionnières de la danse moderne. Elle fut la première à libérer le corps des danseuses, à improviser et à danser jambes nues, imposant ainsi une nouvelle perception du corps et inventant un langage chorégraphique. Ses choix de vie audacieux, son destin romanesque et tragique, et son expression artistique révolutionnaire ont nourri le mythe d'Isadora. Extraits d'archives, chorégraphies reconstituées, témoignages de Bill T. Jones, Carolyn Carlson et Boris Charmatz, attestent de l’influence qu’exerce encore Isadora Duncan, 80 ans après sa mort, sur la danse contemporaine.

Scénariste et réalisatrice, Élisabeth Kapnist a fait des études en lettres et en journalisme à l'Université de Strasbourg. Outre des documentaires, elle a également réalisé quelques courts métrages de fiction.

Filmographie : Clichés (1994) ; Femmes, elles font bouger le monde (1995) ; Sigmund Freud, l'invention de la psychanalyse (1997) ; Chaliapine, l'enchanteur (1998) ; Le siècle des intellectuels : 1918-1938 (1998) ; Henry Bauchau, écrivain par espérance (1999) ; Paul Cézanne, peintre (1999) ; Vaslav Nijinsky, une âme en exil, 19e FIFA ; Jacques Lacan, la psychanalyse réinventée (2001) ; Maïa Plissestkaya, Assoluta (2003), 22e FIFA ; Un écran nommé désir (2006), 25e FIFA. Film présenté par Christian Dumais-Lvowski et Élisabeth Kapnist (sous réserve).

Michel-Ange révélé © JIFA

Littérature, peinture, Théâtre

Zora Neale Hurston : Jump at the sun © JIFA

20h30 - Hommage à Luciano Emmer (1918-2009), pionnier du film sur l'art.

Luciano Emmer fut un pionnier du film sur l'art dès la fin des années 30 avec de remarquables documentaires consacrés à Giotto, Jérôme Bosch ou Piero della Francesca, par lesquels il fut repéré par Henri Langlois et qui inspirèrent toute une génération de cinéastes, à commencer par Alain Resnais. Il s’inscrivit également dans le courant néo-réaliste et la comédie à l’italienne, réalisant des fictions témoignant d’une grande attention portée aux gens simples et à la vie quotidienne. Il fut aussi l’inventeur du Carosello (film publicitaire). Il tourna jusqu’à sa disparition brutale en septembre 2009.

Histoire d’une fresque It., 1938, 9 min, n. b.

Carosello

Belle de Nuit It., 1997, 28 min, coul., vf avec la voix de Luciano Emmer

Le Pecore di Cheyenne It., 2007, 63 min, coul., inédit en France

En présence d’Enrico Ghezzi Avec le concours de l’Institut culturel Italien

VENDREDI 22 JANVIER 12h30 - Michel-Ange révélé (Fifa 2009) Fr., 2008, réal. Fabrizio Ruggirello, 52 min, coul.

Antonio Forcellino, historien de l'art, repère, lors des études pour la restauration du Tombeau de Jules II dans l'Eglise San Pietro in Vincoli de Rome, des écarts de représentation et d'interprétation entre les textes sacrés et l'œuvre sculptée. Au terme d’une longue investigation il émet l’hypothèse que derrière le mythe de l'artiste qui aurait voué toute sa vie à l'Eglise Catholique Romaine se cacherait un homme engagé auprès des confréries secrètes protestantes et soupçonné d'hérésie.

Fabrizio Ruggirello a réalisé un grand nombre de publicités et de vidéoclips tout en travaillant comme réalisateur de films d'auteur. Né en France, il vit et travaille à Rome.

Filmographie : Maya Inn (1989) ; America (1994) ; Lu Makes No Miracles (2006) ; Rossellini, A Different View (2006) ; L'Eretico (2007). 14h30 - Zora Neale Hurston : Jump at the sun (Fifa 2009 - Prix du meilleur film éducatif) E.-U., 2008, réal. Sam Pollard, 90 min, coul., n. et b.

L’écrivaine et anthropologue Zora Neale Hurston (1891-1960), historienne des traditions et du folklore afro-américains, fut l’une des figures majeures du mouvement de la renaissance de Harlem dans l’entre-deux-guerres. Considérée aujourd'hui comme une pionnière de la littérature afro-américaine, elle fut redécouverte par la romancière Alice Walker et son œuvre (Their Eyes Were Watching God, Dust Tracks on a Road) a influencé Ralph Ellison, Toni Morrison, Gayle Jones et Toni Cade Bambara. Le film propose des archives inédites du Sud rural et des entretiens avec Alice Walker, Dorothy West, Henry Louis Gates Jr., Maya Angelou.

Producteur, réalisateur et monteur de longs métrages ainsi que de films et de vidéos pour la télévision depuis 30 ans, Sam Pollard enseigne également les études cinématographiques à la Tisch School of the Arts de la NYU. Il collabore régulièrement avec le réalisateur Spike Lee comme monteur et producteur.

Filmographie : Eyes on the Prize II : America at the Racial Crossroads (1989) ; I'll Make Me A World : Stories of African American Artists and Community (1997) ; The Rise and Fame of Jim Crow (2002).

Max Bill - Un regard absolu © JIFA

The Painter Sam Francis © JIFA

Boris Ryzhy © JIFA

Ich. Immendorf © JIFA

16h00 - Max Bill – Un regard absolu (Fifa 2009) Suisse, 2008, réal. Erich Schmid, 93 min, coul.

Ce portrait de Max Bill (1908-1994), suisse, architecte formé au Bauhaus de Dessau, peintre, élève de Kandinsky et de Klee, sculpteur, graphiste, typographe, scénographe d'exposition, designer, et militant antifasciste, repose sur de précieux témoignages et de nombreux documents inédits.

Né en 1947 à Frauenfeld, Erich Schmid débute dans le journalisme en 1974 en collaborant au quotidien suisse Tages-Anzeiger à Zürich. Il est également scénariste et réalisateur.

Filmographie : Paix indienne à Sri Lanka (1988) ; Confessions à Mamak (1989) ; Jeevan (1990) ; Il s'appelait Surava (1995) ; Meier 19 (2001).

17h30 - The Painter Sam Francis (Fifa 2009) E.-U., 2008, réal. Jeffrey Perkins, 85 min, coul., n.b.

Le réalisateur, proche du peintre Sam Francis (1923-1994), a régulièrement filmé l’artiste entre 1969 et 1992 dans ses ateliers de Santa Monica et de Venice, en Californie, et l'a longuement interviewé en 1973. Pour éclairer la personnalité complexe et mystérieuse de Sam Francis, le film s'appuie sur les nombreux témoignages de proches et d’artistes, notamment Ed Ruscha, James Turrell, Bruce Conner, Alfred Leslie, Arata Isozaki, ainsi que sur les analyses de spécialistes, Pontus Hulten, ancien directeur du Centre Pompidou, Walter Hopps, directeur de la collection Menil à Houston, et Paul Shimmel, conservateur en chef du MOCA à Los Angeles.

Originaire de New York, ville où il vit et travaille, Jeffrey Perkins est artiste et cinéaste.

Filmographie : Stan Brakhage on Gregory Markopoulos (2001) ; Music to Film (2002). 19h00 - Boris Ryzhy (Fifa 2009 - Prix du Jury) P.-B., 2008, réal. Aliona van der Horst, 59 min, coul.

« Tous mes poèmes parlent d'amour et de mort ; ils ne touchent qu'à ces thèmes, écrivait le jeune poète russe Boris Ryzhy (1974-2001) en 2000. Mais malgré tout, je suis heureux avec ma femme et mon fils. » Une année plus tard, il se donnait la mort. Auteur d'un millier de poèmes, déjà récompensé par le plus prestigieux prix russe, il n'avait que 26 ans. En tentant de comprendre les raisons qui le menèrent au suicide, la réalisatrice révèle le drame caché de toute la génération de la perestroïka.

Née à Moscou, Aliona van der Horst est de nationalité hollandaise. Elle a terminé des études en langue et littérature russes à l'Université d'Amsterdam et des études en cinéma à l'Académie hollandaise du cinéma et de la télévision.

Filmographie : The Lady with the White Hat (1997) ; The Little Red Box (1998) ; After the Spring of 68', A Story About Love (2001) ; The Hermitage Dwellers (2003), primé au 24e FIFA ; Relieved (2004) ; Voices of Bam (2006). 20h30 - Ich. Immendorff (Fifa 2009) All., 2007, réal. Nicola Graef, 99 min, coul.

Le dernier combat du peintre et sculpteur allemand Jörg Immendorff (1945-2007), élève de Joseph Beuys, contre la maladie de Lou Gehrig. Une formidable leçon de vie - comment continuer à vivre, à enseigner et à créer devant l'inéluctable ? - et le portrait fidèle d’un artiste exigeant, dressé par ses proches et Markus Lüpertz, Jonathan Meese, Tilman Spengler et Kasper König.

Nicola Graef a étudié la littérature allemande, la philosophie et l'histoire du théâtre. En 2002, la réalisatrice cofonde la maison de production Lona Media. Elle a aussi fondé une galerie pour les jeunes artistes à Hambourg.

Filmographie : Music Made in Manchester (2002) ; End of the Debate (2002) ; Ma vie — Jill Sander (2004) ; Manuel's Goodbye (2005) ; Arabic Horses in Katar (2005) ; Les mauvais garcons — Dinos et Jake Chapman (2005), 24e FIFA.

Peepshow © JIFA

Lang Lang © JIFA

P. Anderszewski – Voyageur tranquille © JIFA

Musique

Peepshow (Fifa 2009 – Prix Tremplin pour le monde ARTV) Can., 2008, réal. Raymond Saint-Jean, 48 min, coul.

Dans sa pièce de théâtre Peepshow, écrite, mise en scène et interprétée en 2005, la comédienne et auteure Marie Brassard explore l’intimité de la conscience et l’interdit, les mondes possibles et les réalités parallèles.

Réalisateur et scénariste, Raymond Saint-Jean a fait des études en communication à l'UQAM de Montréal. Auteur de vidéoclips et de courts métrages à ses débuts, il réalise fictions, documentaires et films sur les arts de la scène.

Filmographie : Le petit cheval (1990) ; Léa (1991) ; Les trous du ciel (1993), 12e FIFA ; Un film de cinéastes (1994) ; Cabaret neiges noires (1997) ; Out of Mind: The Stories of H.P. Lovecraft (1998) ; Violon magique ; L'enfant de la musique (1999), 18e FIFA ; L'homme de verre (2000), 19e FIFA ; L'automate et les sortilèges (2002), 20e FIFA ; Le Mozart noir (2003), 21e FIFA ; Ville fantôme (2005), 24e FIFA ; L'oiseau de nuit (2006), 26e FIFA. SAMEDI 23 JANVIER 14h00 - Lang Lang (Fifa 2009) G.-B., 2008, réal. Matthew Tucker, 50 min, coul.

A l’occasion de plusieurs récitals l’équipe du South Bank Show a suivi Lang Lang (né en 1982) en Chine. Ce retour sur les lieux de son enfance permet au jeune pianiste d’évoquer les souvenirs parfois douloureux de la vie d’enfant prodige.

Matthew Tucker s'est joint à l'équipe du South Bank Show il y a une dizaine d'années. En 2000, il fait ses débuts de réalisateur avec un portait consacré à l'organiste Dame Gillian Weir. Depuis, il réalise des films sur des musiciens, passant du ténor Ian Bostbridge à l'artiste techno Moby.

Filmographie : Jamie Cullum (2004), 23e FIFA ; Juan Diego Flórez ; Humphrey Lyttelton ; Steve Reich (2007), 26e FIFA. 15h00 - Piotr Anderszewski – Voyageur intranquille (Fifa 2009 - Prix du meilleur portrait) Fr., 2008, réal. Bruno Monsaingeon, 85 min, coul.

Au cours d’un périple en train à travers la Pologne et jusqu'à Budapest, selon un itinéraire imposé par son calendrier de concerts, le pianiste d'origine polonaise et hongroise établi à Paris, Piotr Anderszewski (né en 1969) évoque sans fard son activité de musicien et son rapport à l’art. Il s'agit de la deuxième collaboration entre le réalisateur Bruno Monsaingeon et Piotr Anderszewski.

Bruno Monsaingeon, violoniste, consacre une grande partie de son temps à la réalisation de films musicaux, tout en continuant à donner des concerts. Il s'est intéressé à maints musiciens marquants de notre époque, en particulier Yehudi Menuhin et Glenn Gould, auxquels il a consacré plusieurs films.

Filmographie : Gilles Apap and Friends (1993) ; David Oïstrakh, artiste du peuple ? (1994) ; Le violon du siècle (1995) ; La voix de l'âme (1996) ; La jeune fille et la mort (1996) ; Richter, l'insoumis (1998), Grand Prix du 17e FIFA ; Julia Varady ou le chant possédé (1998) ; L'art du violon (2000) ; Piotr Anderszewski joue les Variations Diabelli (2000) ; Scènes de quatuor (2001) ; Profession chef d'orchestre (2004) ; Notes interdites, scènes de la musicale en Russie soviétique (2004), Grand Prix du 23e FIFA ; Glenn Gould, au-delà du temps (2005), 24e FIFA. En présence du réalisateur.

Mort à Venise… © JIFA

Pavarotti… © JIFA

Architecture

The Oslo Opera House © JIFA

16h30 - Mort à Venise : un voyage musical avec Louis Lortie (Fifa 2009 - Prix du public) Can., 2009, réal. Mathieu Roy, 75 min, coul.

Un voyage à Venise en compagnie du pianiste Louis Lortie (né en 1959) est l’occasion d’évoquer l’histoire musicale de la ville et son influence sur Bach, Chopin, Liszt, Wagner, Fauré, Debussy, Nono…

Après des études en sciences politiques et en communications, et une carrière de journaliste, Mathieu Roy entreprend une formation intensive en cinéma à la New York Film Academy. En 2002, il entre à l'INIS à Montréal où il se spécialise en réalisation.

Filmographie : François Girard en trois actes (2005) ; La peau de léopard (2006) ; Le Québec -Territoires (2007). En présence du réalisateur et de Louis Lortie (sous réserve). 18h00 - Pavarotti : a life in seven arias (Fifa 2009) G.-B., 2008, réal. David Thompson, 86 min, coul.

Le film évoque, en sept arias, la vie et la carrière de Luciano Pavarotti (1935-2007), s’appuyant sur de nombreux témoignages - ceux de Placido Domingo, José Carreras, Joan Sutherland, Montserrat Caballe et Renata Scotto - et d’extraits inédits d'archives de concerts.

David Thompson entre à la BBC en 1983 et travaille aux séries Omnibus, Arena et The Late Show. Il a également collaboré aux séries Moving Pictures. Il est aussi critique et écrivain de cinéma.

Filmographie : Hammer — The Studio that Dripped Blood (1986) ; The Eyes of Canada — 50 Years of the National Film Board of Canada (1989) ; Roberto Rossellini (1990) ; Sidney Lumet (1991) ; French Cinema et Film Restoration (1990) ; Jean Vigo (1991) ; Peter Greenaway: Anatomy of a Film-Maker (1991), 11e FIFA ; Writing with Light: Vittorio Storaro (1992) ; Michael Powell (1992) ; Jean Renoir (1993) ; Josef von Sternberg (1994) ; Quentin Tarantino, Hollywood's Boy Wonder (1994) 14e FIFA ; Musicals, Great Musicals — The Arthur Freed Unit at MGM (1996), 15e FIFA ; Busby Berkeley: Going Through the Roof (1997), 18e FIFA ; Rothko's Rooms (2000), 19e FIFA ; Matisse (2002), 21e FIFA. DIMANCHE 24 JANVIER 14h00 - The Oslo Opera House (Fifa 2009 - Prix du meilleur reportage)

Dans le quartier des docks d’Oslo l’opéra futuriste de Bjørvika émerge du fjord, tel un iceberg, extraordinaire vision de marbre et de verre. S'inscrivant dans un vaste projet de revitalisation du centre-ville d'Oslo, il a été conçu par les architectes de Snøhetta, le cabinet norvégien qui a également créé la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie en Egypte, l'ambassade de Norvège à Berlin et le Centre Turner à Margate en Grande-Bretagne.

Anne Elisabeth Andersen travaille à la chaîne de télévision NRK depuis plusieurs années. Elle détient une maîtrise en musicologie de l'Université d'Oslo. Elle réalise des documentaires sur l'art et la musique.

Filmographie : The Sound of Magic: Leif Ove Andsnes (2000), 20e FIFA ; Maja-In Free Fall (2002), 21e FIFA.

INFORMATIONS PRATIQUES Auditorium du Louvre Accès par la pyramide du Louvre et les galeries du Carrousel. Accès privilégié de 9h à 18h par le passage Richelieu.

Informations Tél. : 01 40 20 55 55 - du lundi au vendredi de 9h à 19h www.louvre.fr

Réservations Tél. : 01 40 20 55 00 Du lundi au vendredi de 11h à 17h (sauf le mardi)

Tarifs Séance : plein tarif : 5 € / réduit : 4 € / solidarité 3 € / jeunes 2 € Pass valable pour l’ensemble des séances : 20 € / 15 € (réduit)

The Last Wright © JIFA

15h00 - Frank Lloyd Wright (1867-1959) Fallingwater : A Conversation with Edgar Kaufmann Jr. E.-U., 1995, réal. Kenneth Love, 56 min

Conçue par Frank Lloyd Wright pour Edgar Kaufmann, propriétaire d'un grand magasin à Pittsburgh et dont le fils avait fait un stage chez l’architecte, la célèbre Falling Water est située à Mill Run (Pennsylvanie). Construite, entre 1935 et 1939, au-dessus d’une cascade, elle s’intègre harmonieusement, malgré des formes géométriques rigoureuses, dans le paysage sylvestre. Le fils d’Edgar Kaufmann évoque l’épopée de la construction de la maison de week-end de la famille, considérée comme « la plus fameuse résidence privée jamais construite ».

Originaire de Pittsburgh, en Pennsylvanie, Kenneth Love a étudié la réalisation à la Carnegie Mellon University, après des études d'économie. Il a réalisé plusieurs films pour la National Geographic Television. Il est également photographe.

Filmographie : Fallingwater: The Apprentices (1996) ; Frank Lloyd Wright and Japanese Art (1997) ; Brillant Fever: W. Eugene Smith and Pittsburgh (2001) ; One Shot: The Life and Work of Teenie Harris (2001) ; The Majesty of Man: Clyde Hare's Pittsburgh (2006). 16h00 - The Last Wright (Fifa 2009) E.-U., 2008, réal. Lucille Carra, 52 min

À travers l'histoire du Park Inn, depuis son ouverture en 1910 jusqu'à sa fermeture en 1972, le film explore les relations entre une ville américaine et son héritage culturel, au fil des mutations économiques. Éclatante illustration du style « Prairie », le Park Inn, adjacent à la City National Bank, également conçue par Wright, est le seul des hôtels de l'architecte qui subsiste encore aujourd'hui. Il a servi à Wright de prototype pour les Midway Gardens, restaurant en plein air de Chicago, et l'Imperial Hotel de Tokyo, détruit en 1955. Il est actuellement en cours de rénovation et les travaux seront achevés pour son centenaire en 2010.

Productrice, réalisatrice et scénariste, Lucille Carra est diplômée en cinéma de la New York University. Elle fonde Travelfilm Company en 1989.

Filmographie : The Inland Sea (1991) ; Dvorak and America (2000), 18e FIFA. 17h00 - Le Rebelle (Fountainhead) E.-U., 1949, réal. King Vidor, 114 min Avec Gary Cooper, Patricia Neal, Raymond Massey

« Inspirée de la vie et de l’œuvre de Frank Lloyd Wright, cette adaptation du roman d’Ayn Rand est sans doute le film le plus significatif et le plus personnel de Vidor » (Jacques Lourcelles).

En partenariat avec le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

Avec le concours de la Délégation générale du Québec à Paris, de l’Institut polonais, de l’Institut culturel italien, du Centre culturel canadien, du Goethe Institut et de l’Institut néerlandais.