du mercredi 1er septembre 2021 au quotidien

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PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

KABYLIE

LA LOI DU TALIONDE LA DIPLOMATIE

MAROCAINE

EDITION N°: 252Du mercredi 1er septembre 2021

Quotidien

BAISSE DES CAS DE COVID-19 AU MAROC

VERS UNE LEVÉE DU COUVRE-FEU ?

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DEUX INDIVIDUS ARRÊTÉSPOUR TENTATIVE D’ENLÈVEMENTET DE VOL AVEC VIOLENCE

CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA

Tant que le régime algérien persisteraà attenter à son intégrité territoriale,

le Maroc semble décidé à continuerde soutenir l’autodétermination kabyle.

Les recherches menées par la police judiciaireont permis d’interpeller le principal mis en cause,un chauffeur d’une ambulance privée, ainsique son acolyte.

Le Covid-19 semble en perte de vitesse au Maroc. C’est ce que révèlent les dernières statistiques du ministère de la Santé sur la situation épidémique au Maroc durant les deux dernières semaines.

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 252 - Du mercredi 1er septembre 2021

Ce n’était donc pas seulement, comme l’expliquait le 26 août 2021 le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani au

média électronique Hespress, une simple “réaction argumentaire”; non, la diplo-matie marocaine se met désormais bel et bien à soutenir la cause kabyle. Dans ce qui constitue sa deuxième réponse en moins d’une semaine à son homologue algérien Soufiane Mimouni, le représentant per-manent du Maroc à l’Organisation des Na-tions unies (ONU), Omar Hilale, a appelé Alger, si tant est qu’elle ait à coeur de voir les peuples du monde pouvoir s’autodéter-miner, à commencer par balayer devant sa porte en commençant donc par la Kabylie.“L’Algérie qui se gausse, en toute occasion, de le réclamer avec monomanie pour le Sahara marocain, oublie qu’il y a des popu-

sation de l’ONU qu’est en train d’accueillir la Dominique; séminaire au cours duquel s’est distingué M. Mimouni par ses af-firmations péremptoires à l’encontre de l’intégrité territoriale du Maroc. “L’auto-détermination est un principe universel et onusien, qui ne doit souffrir d’aucune sé-lectivité et qui doit bénéficier à toutes les populations, surtout celles qui subissent une occupation depuis des décennies,” l’a, en renvoyant toujours à la question de Kabylie, repris M. Hilale. Ce dernier a par ailleurs souligné que là où par exemple au Sahara marocain, il y a lieu d’une “partici-pation massive aux élections législatives,

municipales, communales et régionales, en s’honorant du taux de participation le plus élevé du Royaume, soit plus de 65%”, les territoires kabyles ne peuvent pas, eux, en dire autant, avec une “participation ep-silonesque de 0,1%”. Autant dire qu’en tout cas, il semble y avoir bien loin encore d’une détente entre le Maroc et l’Algérie, cette dernière persis-tant donc à vouloir faire passer le Royaume pour un soi-disant “État colonisateur” et le Sahara marocain pour “la dernière colonie d’Afrique” et poussant les autorités maro-caines à désormais faire de même... l

lations dans son propre pays qui réclament de pouvoir bénéficier de ce même droit à l’autodétermination,” a-t-il tancé. Un pro-pos que, on s’en rappelle, il avait déjà tenu le 13 juillet 2021 après que le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamramra, ait profité de sa participation à la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés (MNA) pour mettre en de-hors de tout contexte sur le tapis le dossier du Sahara marocain et qui avait conduit cinq jours plus tard la voisine de l’Est à rap-peler son ambassadeur à Rabat.

‘‘Balayer devant sa porte”Cette fois, c’était plutôt dans le cadre d’un séminaire du Comité spécial de décoloni-

LA LOI DU TALION DE LA DIPLOMATIE MAROCAINE

KABYLIE

Tant que le régime algérien persistera à attenter à son intégrité territoriale, le Maroc sembledécidé à continuer de soutenir l’autodétermination kabyle.

AU SAHARA MAROCAIN, IL Y A LIEU D’UNE “PARTICIPATION MASSIVE AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, MUNICIPALES, COMMUNALES ET RÉGIONALES’’,

LES TERRITOIRES KABYLES NE PEUVENT PAS, EUX, EN DIRE AUTANT.

W. EL BOUZDAINI

Omar Hilale,représentantpermanentdu Marocà l’ONU.

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Bonne nouvelle. Les conta-minations liées au Covid-19 connaissent une baisse signifi-

cative après des hausses inquiétantes durant les premiers jours du mois d’août. L’annonce a été faite par le Dr. Abdelkrim Meziane Bellefquih, chef de la division des maladies transmissibles au ministère de la San-té, lors de la présentation du bilan bimensuel (17-30 août) de l’épidémie au Maroc. «La courbe de l’épidémie est entrée dans une phase descen-dante après une étape de flambée des cas pendant cinq semaines, avant d’atteindre un pic à la mi-août 2021», explique-t-il. Concrètement, le nombre d’infec-tions hebdomadaires est passé de 63.174 à la mi-août, à 42.424 à la fin du même mois, soit une baisse de 17,6%. Idem pour le taux de positivi-té, qui se situe actuellement à 18%, contre 23% durant les deux dernières semaines. La région de l’Oriental enregistre le taux le plus élevé, avec 30%, loin des 9% de la région Fès-Meknès, qui détient le pourcentage le plus bas du Royaume. Cette tendance baissière est égale-ment perceptible dans les cas actifs,

qui, d’après M. Bellefquih, sont passés de 80.000 lors du précédent bilan, à 30.000 à la date du 30 août, ce qui représente une diminution de 25%. Même constat pour les cas sous intubation, qui ont chuté de 14% durant les deux dernières semaines. Les nombre de décès a aussi dimi-nué, passant de 775 à 645 durant la même période. A en croire le Dr. Bellefquih, on devrait d’ailleurs assis-ter à une poursuite de la baisse des cas critiques et des décès durant les prochains jours. Seul bémol consta-té, la légère hausse des cas graves, qui sont passés de 2.389, il y a deux semaines, à 2.537 le 30 août. Une augmentation qui confirme, selon lui, la pression exercée sur le système sanitaire durant cette période.Ces importantes baisses constatées et les bons chiffres de la campagne de vaccination avec un total de 33 millions personnes vaccinées, pre-mière et deuxième dose confondues vont-elles pousser les autorités maro-caines à lever le couvre-feu nocturne de 21h à 6h en vigueur depuis le 3 août? Peut-être. Les professionnels de l’économie de la nuit croisent les doigts l

VERS UNE LEVÉE DU COUVRE-FEU ?

BAISSE DES CAS DE COVID-19 AU MAROCCAMPAGNE DE VACCINATIONAU MAROCRÉCEPTION DE 650.400 DOSESDE L’INITIATIVE COVAX

650.400 doses du vaccin AstraZe-neca. C’est la nouvelle cargaison que le Maroc a reçue ce mercredi 1er septembre 2021 dans le cadre de l’initiative Covax, pilotée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il s’agit de la 3e livraison, qui permet au Royaume de totaliser 1,9 million de doses de ce programme, dont 1.608.000 doses d’AstraZeneca et 302.400 doses du vaccin Janssen du laboratoire américain Johnson & Johnson. Ce programme, piloté par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Alliance du vaccin, une organisation internationale qui promeut l’accès équitable aux vac-cins, principalement pour les pays sous-développés. D’après le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, ce nouveau lot est «essentiel au maintien et à la pour-suite» de la campagne de vaccina-tion dans le Royaume. Une cam-pagne qui a été élargie aux enfants âgés de 12 à 17 ans afin de protéger cette population vulnérable et éviter les risques de contaminations en milieu scolaire à quelques jours de la rentrée. «La livraison des doses supplémentaires du vaccin anti-Co-vid 19 d’AstraZeneca au Royaume du Maroc est une nouvelle très positive pour la population locale, et consolide davantage nos efforts de lutte contre la pandémie. Le Maroc a été l’un des tous premiers pays à recevoir ce vaccin au niveau régional et nous sommes heureux de démontrer une nouvelle fois notre engagement envers sa population à travers cette livraison», a déclaré pour sa part Rami Scandar, respon-sable d’AstraZeneca pour la région Maghreb et Proche-Orient, cité par le communiqué de Covax l

E.S.

Elimane SEMBENE

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Les éléments du service préfec-toral de la police judiciaire de Casablanca ont arrêté, mardi 31 août 2021 dans l’après-midi, sur

la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGST), deux individus, dont un chauffeur d’une ambulance privée aux antécédents judiciaires, pour leur implica-tion présumée dans une tentative d’enlève-ment et de vol avec violence, à l’encontre d’une dame exerçant comme cadre tech-nicien au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca. Dans un communiqué, la Direction géné-rale de la Sureté nationale (DGSN) indique que les services de la préfecture de police de Casablanca ont été alertés, lundi 30 août 2021, de cette tentative d’enlèvement et de vol avec violence ciblant la voiture de la victime, qui s’est blessée alors qu’elle cherchait à fuir en sautant du véhicule.Les recherches et investigations menées

devant le CHU Ibn Rochd de Casablanca pour protester contre les violences subies par le personnel de santé au sein des diffé-rents établissements du Royaume.Mais ce qui a le plus choqué les Marocains, c’est l’attitude des agents de sécurité du CHU Ibn Rochd. Selon des témoins, un agent a permis aux agresseurs de prendre la fuite avec la voiture de la victime en leur soulevant la barrière. Ceci alors que la jeune femme criait de toutes ses forces demandant de l’aide, tout en essayant de fuir ses agresseurs qui la retenaient dans sa voiture. Dans une capture d’écran d’une vidéo enregistrée par les caméras de sur-veillance, on pouvait voir l’agent de sécuri-té indifférent devant une scène surréaliste où la femme résistait à ses agresseurs, ten-tant de les fuir, les jambes en dehors de la fenêtre de sa voiture, les suppliant de prendre la voiture et de l’épargner l

par les enquêteurs de la police judiciaire ont permis d’interpeller le principal mis en cause, un chauffeur d’une ambulance privée, ainsi que son acolyte, et de saisir la voiture obtenue via cet acte de vol et qui a été retrouvée garée et délaissée dans une rue de Casablanca, ajoute le communiqué. Les prévenus ont été placés en garde-à-vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les circonstances et le mobile de cette affaire, dont les éléments prélimi-naires de l’enquête laissent croire qu’elle avait le vol pour motif, conclut la même source.

Une scène surréalisteRappelons que cette agression d’une rare violence a fait couler beaucoup d’encre en ce début de semaine. Elle a également fait réagir le personnel de santé. La Fédération nationale de la santé, affiliée à l’Union ma-rocaine du travail (UMT), a tenu un sit-in

DEUX INDIVIDUS ARRÊTÉS POUR TENTATIVE D’ENLÈVEMENT ET DE VOL AVEC VIOLENCE

CHU IBN ROCHD DE CASABLANCA

Les recherches menées par la police judiciaire ont permis d’interpeller le principal mis en cause,un chauffeur d’une ambulance privée, ainsi que son acolyte.

Mohamed Amine HAFIDI

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L’Espagne et les Pays-Bas ont perdu des parts de marchés sur les ventes de tomates dans l’Union

européenne, au profit du Maroc, à s’en référer au site espagnol spécialisé Hor-toinfo, qui se base sur les statistiques officielles d’Eurostat.La preuve? Au terme du premier se-mestre de 2021, le Maroc a vendu un volume de 262,84 millions de kilos de tomates aux Etats membres de l’UE (sur un total de 1,3 milliard de kilos), contre 227,4 millions de kilos au pre-mier semestre 2017 (sur un total de 1,49 milliard de kilos), ce qui repré-sente une hausse de 15,85% sur les cinq dernières années.De ce fait, les exportations marocaines occupent la deuxième place, derrière

écoulés sur le territoire communau-taire entre le 1er janvier et le 30 juin 2021, contre 428,27 millions de kilos vendus à la même période de 2017. On constate ainsi une nette baisse.

Nouvelles partsFace à cette dégringolade, il y a eu l’as-cension des exportations marocaines. Ainsi, entre le premier semestre de 2017 et le premier semestre de 2021, la part du marché de la tomate maro-caine sur le marché de l’Union est pas-sée de 15,2% à 20,1%. Pratiquement, durant le premier semestre de l’année en cours, une tomate sur cinq ache-tées dans l’espace communautaire est d’origine marocaine. Si le Maroc a gri-gnoté de nouvelles parts, l’Espagne et les Pays-Bas en ont perdu: la part de marché de la tomate espagnole est passée de 28% à 23,8%, et celle des Pays-Bas de 24,7% à 22,3%.Comment peut-on comprendre alors ce retournement de situation? Ce qui justifie en partie ce recul des ventes des tomates espagnoles et néerlan-daises, c’est que les principaux pro-ducteurs de fruits et légumes de ces pays investissent de plus en plus dans des légumes plus rentables, en plus de la tomate transformée, pour éviter la concurrence des pays de l’UE, mais aussi des pays tiers. Autre élément d’analyse important à ne pas négliger: les quantités de tomates marocaines ne payant pas de taxe, suivant les termes de l’accord agricole Maroc-UE, sont les mêmes. Le reste des exporta-tions étant soumis au régime normal de la douane des pays européens l

les Pays-Bas, l’un des grands fournis-seurs de tomates du Vieux continent. Au cours des six premiers mois de 2021, les Pays-Bas ont, en effet, vendu 290,87 millions de kilos de tomates, soit 77,56 millions de kilos de moins qu’en 2017 (année durant laquelle les ventes globales ont atteint 368,43 mil-lions de kilos).Pour ce qui est de l’Espagne, principal pourvoyeur de tomates de l’UE, 310,86 millions de kilos de tomates ont été

LA TOMATE MAROCAINEPOURSUIT SA PERCÉE SUR

LE MARCHÉ EUROPÉEN

LES EXPORTATIONS ONT NETTEMENT AUGMENTÉ CES CINQ DERNIÈRES ANNÉES

En dépit de toutes les manœuvres des agriculteurs espagnolset de leurs corporations professionnelles, la tomate marocaine

a percé sur le marché européen. Mieux, sa part de marché a nettementaugmenté ces dernières années.

DURANT LE PREMIER SEMESTRE DE L’ANNÉE EN COURS,UNE TOMATE SUR CINQ ACHETÉES DANS L’ESPACE COMMUNAUTAIRE

EST D’ORIGINE MAROCAINE.

M. KABBAJ

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Le Plan Maroc vert est l’un des pro-grammes agricoles les plus mé-diatisés durant ces dix dernières années. Lancé en 2008, ce plan est

l’œuvre d’un département stratégique deve-nu résolument dynamique après l’arrivée à sa tête de Aziz Akhannouch en 2007, le ministre qui a transformé l’agriculture marocaine en une filière performante capable de générer de la richesse. Dans un document détaillé rendu public par le ministère de l’agriculture, le Plan Maroc Vert est présenté comme un programme salvateur qui sauvé l’agricultu-re nationale. Intitulée «Le Plan Maroc Vert: Bilan et impacts 2008-2018», la publication présente les réalisations et les chiffres clés de la stratégie agricole, dix ans après son lan-cement, et qui a généré des retombées posi-tives notables sur l’agriculture et l’économie marocaines.Ce bilan a été publié et porté par les 19 in-terprofessions actuelles du secteur et les 12 Chambres d’Agriculture et réalisé dans le cadre d’une approche intégrée, participative, partenariale et solidaire.

Des résultats obtenus probantsLe document dresse une situation réelle du secteur agricole en 10 ans de déploiement du Plan Maroc Vert avec ses grandes réalisations et les axes d’amélioration qui se dégagent et qui vont nécessiter davantage d’efforts et d’actions.Le secteur agricole affiche aujourd’hui de vé-ritables succès à son actif, traduits par une nette augmentation du PIB agricole, des ex-portations agricoles et la création d’emplois en milieu rural. Les résultats obtenus se veulent probants à plus d’un titre, allant de la montée en puissance des investissements jusqu’à l’accélération de la production et des

la veille du PMV à 125 milliards de dirhams en 2018. Cette évolution a été 2 fois plus rapide comparativement à la décennie an-térieure au PMV (1997-2007) durant laquelle le taux de croissance moyen annuel du PIB agricole n’était que de 2,5%. Outre le rythme de croissance à la hausse, le secteur agricole a franchi de nouveaux paliers de croissance tous les quatre ans. La croissance du secteur agricole est ainsi le résultat des bonnes per-formances des filières de production, des in-vestissements publics et privés agricoles et du développement des exportations. Grâce à ces performances, le secteur agricole a plus que doublé sa contribution à la crois-sance économique nationale, puisque cette contribution est passée de de 7,3% durant la décennie 1998-2008 à 17,3% au cours de la période 2008-2018. Avec 10 points de contri-bution additionnelle à cette croissance, le secteur agricole a réussi son pari de jouer le rôle de moteur de la croissance écono-miquel

chaînes de valeur des différentes filières, en passant par l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs. Le PIB agricole a connu un taux de croissance annuel moyen de 5,25% avec un doublement de la contri-bution du secteur agricole aux points de la croissance économique globale, répondant ainsi à son ambition de devenir un moteur de la dynamique de croissance nationale. Force est de constater que le Plan Maroc Vert a repositionné l’agriculture en tant que mo-teur de la croissance économique. La richesse créée, mesurée en termes de PIB agricole, a doublé, passant de 65 milliards de dirhams à

LES DIX ANNÉES QUI ONT TRANSFORMÉL’AGRICULTURE MAROCAINE

BILAN DU PLAN MAROC VERT

Grâce à ce plan salvateur, le PIB agricole a doublé entre 2008 et 2018, et la contribution de l’agricultureau PIB est passée de 7% durant la décennie 1998-2008 à 17% durant la décennie 2008-2018.

LE PIB AGRICOLE A CONNUUN TAUX DE CROISSANCE

ANNUEL MOYEN DE 5,25%AVEC UN DOUBLEMENT

DE LA CONTRIBUTION DUSECTEUR À LA CROISSANCE

ÉCONOMIQUE.

A. AMOURAG

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Après la révision de la turbo-soufflante de PSIII réalisée en avril 2020, une deuxième

grande révision a été entièrement réalisée par des équipes internes de l’OCP-MS. Elle a connu un taux de réussite 100.En effet, les équipes de JFC5, en étroite collaboration avec OCP Main-tenance Solutions (OCP-MS), ont pu réaliser cette opération de révision de la turbosoufflante de la ligne sulfu-rique de l’unité JFC5 en un temps record. Une intervention qui a permis de corriger un déséquilibre sur le rotor de la turbine à vapeur haute vitesse en 9 Jours au lieu de 15 Jours en cas d’intervention d’un presta-taire externe. En effet, en raison du contexte de la crise sanitaire, cette opération de révision traditionnelle-ment réalisée par des experts étran-gers a dû être complétement prise en charge par les équipes internes. Une réalisation qui vient confirmer la résilience du Groupe OCP en cette période de pandémie mondiale.

Dans les faits, le diagnostic de la panne et la définition du plan d’ac-tion pour réparation se sont déroulés en moins de 24h. Les opérations de réparation ont pu être achevées conformément aux standards de ré-vision de la machine et aux règles de sécurité liées aux opérations de ma-nutention et de sécurité du personnel intervenant.Rappelons que la turbosoufflante est un équipement majeur du procédé sulfurique. Il consiste en une turbine à vapeur haute vitesse qui entraine une soufflante compressante de flux gazeux. Ainsi, la turbosoufflante assure l’alimentation du procédé sul-furique en air pré-conditionné néces-saire pour l’achèvement parfait des étapes de combustion, de conversion et d’absorption. L’acide sulfurique ré-sultant de cette conversion constitue une matière première principale pour la production d’acide phosphorique et d’engrais l

L’OCP FAIT ENTIÈREMENT CONFIANCE À SES ÉQUIPES

JFC5 ET OCP MAINTENANCE SOLUTIONS RÉALISENT UNE OPÉRATION DERÉVISION DE LA TURBOSOUFFLANTE DE LA LIGNE SULFURIQUE DE L’UNITÉ JFC5

RÉSULTATS FINANCIERS DU GROUPE OCP AU 1ER SEMESTRE 2021UNE ACTIVITÉ RÉSILIENTE ETDES RÉALISATIONS PERFORMANTES

Malgré un contexte de crise économique particulière-ment difficile et doulou-

reux en raison de la pandémie du Covid19, le groupe OCP est parvenu à réaliser un chiffre d’affaires de plus de 32 milliards de dirhams au premier semestre 2021, contre 27 milliards de dirhams seulement pendant la même période de l’année précédente. Au second trimestre 2021, le chiffre d’affaires a atteint plus de 18 mil-liards de dirhams, contre 15 milliards de dirhams au deuxième trimestre de 2020. Cette performance est soutenue par la hausse des prix de vente en comparaison avec le second trimestre de l’année précédente.Les dépenses d’investissement pour le développement industriel ont atteint 2,55 milliards de dirhams au deu-xième trimestre 2021, contre environ 3 milliards de dirhams à la même période de l’année précédente. Si la crise économique engendrée par la pandémie du Covid-19 a provoqué une onde de choc dans l’économie marocaine, il n’en demeure pas moins que le groupe OCP a su profiter de ce contexte inédit pour booster ses performances commerciales. Dirigé de main de maître par Mos-tafa Terrab, à l’aide d’une équipe bien formée et aguerrie, le groupe a renforcé sa présence à l’internatio-nal, notamment dans le continent africain. Depuis quelques années, son implication dans l’agriculture africaine à travers son expertise dans les domaines des engrais et des fertili-sants a permis au groupe de se tailler une place de choix dans un marché reconnu pour ses fortes potentialités économiques l

Seddik MOUAFFAKA. A.

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Le relatif dynamisme du crédit bancaire en 2020, sous l’effet des efforts consentis pour renforcer le financement de l’économie en

pleine crise liée à la pandémie Covid-19 - via notamment le dispositif de Damane Oxy-gène- est derrière nous. En effet, après avoir terminé 2020 sur une hausse de 4,5%, il ne cessa, au cours de l’année 2021, de poursuivre sa décéléra-tion. Il s’est contenté d’une faible évolution de 1,6% au cours des sept premiers mois de 2021, avec un encours de 961,34 milliards de dirhams, selon les chiffres publiés par Bank Al Maghrib.

Cette tendance à la baisse a touché aus-si bien les crédits à l’investissement que les crédits à la consommation. Chiffres à l’appui. En effet, l’évolution du crédit ban-caire à fin juillet dernier a été tirée vers le bas par les prêts à l’équipement qui ont décru de 4,1%, traduisant une atonie de l’investissement sur fond d’un manque de dynamisme de l’économie nationale. Quant aux crédits à la consommation, ils n’arrivent pas, de leur côté, à retrouver de la vigueur, n’ayant progressé que de 1,1% à fin juillet.En revanche, les comptes débiteurs et crédits de trésorerie restent dynamiques,

sociétés non financières privées (+2,6%) et aux ménages (+5,7%), au moment où ceux octroyés au secteur public ont ré-gressé de 76,9%. S’agissant des créances en souffrance, ils sont toujours à des ni-veaux élevés, caracolant à 83,5 milliards de dirhams à fin juillet, en accroissement de 8,2%. Une évolution qui inquiète plus d’un opérateur économique en ces temps d’une pandémie, dont on ne voit pas le bout du tunnel, à cause d’un virus très contagieux qui n’en finit pas de muter l

marquant une croissance de 8%, crise oblige. Par ailleurs, les crédits immobi-liers résistent affichant, quant à eux, une hausse de 3,6%, tirés par les crédits à l’ha-bitat (+6,7%), au moment où les crédits aux promoteurs immobiliers ont chuté de 10,9%.

Une évolution qui inquiète Il est à noter, toutefois, que le finance-ment bancaire a profité surtout au secteur privé avec des prêts qui ont progressé de 4,2% à fin juillet 2021, dont les crédits aux

UNE ÉCONOMIE EN MALDE FINANCEMENT

LE CRÉDIT BANCAIRE RALENTIT ALORS QUE LES IMPAYÉS NE DÉCÉLÈRENT GUÈRE

Le crédit bancaire a été tiré vers le bas notamment par les prêts à l’équipementqui ont décru, traduisant une atonie de l’investissement.

LES CRÉDITS IMMOBILIERS RÉSISTENT,AFFICHANT UNE HAUSSE DE 3,6%, TIRÉS PAR

LES CRÉDITS À L’HABITAT (+6,7%), AU MOMENTOÙ LES CRÉDITS AUX PROMOTEURS IMMOBILIERS

ONT CHUTÉ DE 10,9%.

Seddik MOUAFFAK

du mercredi 1er septembre 2021 au quotidien

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