*** Yohann MOITHEY BEES1 MF2
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Les accidents et anatomie en
plongée sous marine N2
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La plongée depuis un bateau est probablement
la façon la plus facile de plonger. Les bateaux de plongée
peuvent avoir toutes les tailles et formes possibles,
depuis la petite embarcation pneumatique aux énormes
bateaux de croisière.
La décompression
Pendant la
plongéeLa profondeur
La remontée
La descente
Surface et
immersion
!
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Règles à respecterAvant la plongée
– Condition physique…
– Hygiène de vie: repos, repas suffisamment énergétique pour compenser
les pertes thermiques pas d’alcool ou autres toxiques……
– HYDRADATION+++ (encore trop souvent négligée!!!)
Pendant la plongée
– Éviter les profils de plongées à risques
Inversés, « Yo-yo », successives, consécutives….
– Éviter les efforts excessifs
– Respect de la procédure de décompression choisie
–Vitesse de remontée : profondeur , durée et vitesse de remontée entre les paliers et Ventilation
–Réalisation correcte des paliers +++
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Gestion de la plongée
* limiter les efforts avant et pendant la plongée.
* éviter le sur-lestage.
* bonne technique de nage et de bouée.
* entraînement régulier.
* passer sur réserve à temps ou bien surveiller son manomètre.
* partir contre le courant l’éviter si possible.
Gestion du matériel
* détendeur bien réglé en inspiration et en expiration.
* bloc bien ouvert (à fond moins un quart de tour).
* tuba ni trop fin ni trop grand.
* combinaison bien ajustée.
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La houle : Elle peut provoquer le mal de mer. Pour éviter cela, il faut s'occuper, ne pas rester dans un espace réduit fermé ou garder la tête dans son sac; il faut regarder l'horizon.
Si malgré tout vous avez le mal de mer, évitez de plonger cela peut favoriser la narcose.
Le soleil : Le soleil favorise la déshydratation. De plus une exposition prolongée au soleil peut provoquer des coups de soleil ou des coups de chaleur. En particulier, si le corps est trop échauffé en rentrant dans une eau froide, il peut se produire un accident connu sous le nom d'hydrocution. Il est bon d’avoir de l’eau à boire à bord du bateau.
L'environnement dans l'airIntroduction : Il y a plusieurs éléments de l'environnement dans l'air qui peuvent influer sur notre comportement de plongeur.
Le vent : Le vent va nous refroidir, il peut également produire un courant de surface
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Le courant : En cas de courant il faut mettre une ligne de vie qui relie le
mouillage à l'échelle puis une en traîne dans l'eau derrière le bateau.
Après la mise à l'eau on se déhale sur cette ligne de vie pour rejoindre le
mouillage et y descendre de préférence avec les bras pour limiter les efforts.
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L'appareil respiratoire
Anatomie des appareils ventilatoire et circulatoire
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Les voies aériennes supérieures
Sinus
Fosses nasales
(humidification,
rétention des
poussières-
collante) Trompe
d’Eustache(trompe auditive)
Langue
Pharynx
(gorge)
Épiglotte (clapet
air/aliments, déglutition
Œsophage (aliments)
Glotte (cordes
vocales)
Larynx (production
des sons)
Trachée (air)
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Poumon droit Poumon gaucheTrachée
Hile
Bronche souche
Alvéoles
Animation
Animation2
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L'essoufflement
IL peut survenir, en nage avec PMT, en apnée ou en scaphandre, àn'importe quel moment de la plongée mais généralement à la suite d'uneffort physique.
Cet accident de plongée peut en favoriser d'autres. Nous allonstraiter de la prévention ce qui va permettre d’anticiper l’essoufflementnoyade, ADD, surpression pulmonaire.
• Sensation de manque d’air, accélération de la fréquence ventilatoire, avec sensation d’inefficacité et tentative d’augmentation de l’inspiration.
• La ventilation devenant rapide mais superficielle ne permet plus le renouvellement suffisant de l’air alvéolaire et les échanges gazeux :
aggrave la situation
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• Résultat d’une désadaptation du rythme respiratoire due aux contraintes vésicatoires imposées par la respiration en hyperbarie ≠ d’une augmentation d'apport de dioxyde de carbone : intoxication.
•Utilité de la nage pour améliorer
• La force des muscles vésicatoires
• Leur élasticité
• Leur endurance
•Intérêt majeur pour la prévention de l’essoufflement
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Facteurs favorisants
Profondeur importante Froid
Stress
Efforts exigeant la présence de points d’appui
Exercices de poumon ballast
Efforts physiquesDétendeur mal réglé
Manque d’entraînement
Exercice trop intense
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Rôle du sang• Transporter :
– L‘O2, le CO2, l‘N2 et les substances nutritives nécessaires à la vie cellulaire,
– les résidus produits par le métabolisme cellulaire,
– les hormones,
– l'eau et la chaleur.
• Protéger :
– des agressions du milieu par les anticorps et les leucocytes
– des blessures par la coagulation.
• Participer au maintien constant du pH
– ce qui conditionne l'activité cellulaire.
*** Yohann MOITHEY MF2 1868 16Animation2
Irrigation du cerveau
(grande circulation)
Petite circulation
(échanges au niveau
des poumons)
Capillaires
pulmonaires
Irrigation de tout le corps
(grande circulation)
La circulation
Animation
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Animation Animation2
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Transmet des influx nerveux
et analyse des données
sensitives
Transmet les influx nerveux
vers ou à partir des
nombreuses structures de
l'organisme.Le système nerveux autonome
Systèmes sympathique et parasympathique
Régule et coordonne les fonctions vitales de l'organisme
Le système nerveux
Système de coordination du corps
Schéma
Animation
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Le système nerveux central
• Encéphale et moelle épinière (rachis)
• entourés des méninges
• Entre lesquelles se trouve le liquide céphalorachidien (rôle amortisseur).
• L’encéphale
• 3 parties : cerveau, cervelet, tronc cérébral
• relié à l'extrémité supérieuredu rachis
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Oreilles
Dents
Sinus
Placage de
Masque
A la descente
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P1 x V1 = P2 x V2= Constante
Pression x Volume
= Constante
P1 : pression de départ Et
V1 : volume de départ
P2 : pression d’arrivéeEt
V2 : volume d’arrivée
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Les barotraumatismes
*** Yohann MOITHEY MF2 1868 23
Sinus frontal
Sinus maxillaire
Sinus ethmoïdale
Sinus sphénoïdal
Les Sinus
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Barotraumatime oculaire
(Le plaquage de masque)
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*** Yohann MOITHEY MF2 1868 27
*** Yohann MOITHEY MF2 1868 28
Cavités naturelles
Cavitéinfectieuse
Cavité réparée
Espaces Virtuelsde collage
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Composition de l’air atmosphérique :
- Azote (N2) 78.084 %
- Oxygène (O2) 20.946 %
- Argon 0.934 %
- CO2 0.033 %
- Gaz rares * 0.003 %
* Néon, hélium, krypton, hydrogène, xénon, radon,
monoxyde de carbone…
A la louche :
- 79 % N2
- 21 % O2
La pression partielle des gaz
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Composition de l’air inspiré/expiré :
- Azote (N2) 79% 79%
- Oxygène (O2) 21% 17%
- CO2 traces 4%
Mélanges enrichis :
- Nitrox (air enrichi en O2) : 32/68, 36/64,
40/60, 80/20… (%O2/%N2).
- Trimix (oxygène, azote, hélium).
Rappels : Composition de l’air (suite)
La pression partielle des gaz
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Cas de l’azote
Risque très élevé de narcose au-delà d’une PpN2 = 5.6 b.
A l’air (80% N2), cette PpN2 max est atteinte à une pression totale de Pabs max = PpN2 max / %N2
= 5.6 / 0.8= 7 bar
soit une profondeur maximale de 60 m(limite réglementaire de la
plongée à l’air en France).
PpN2
< 5.6 bar
PpN2
> 5.6 bar
Conséquences pratiques (suite)
La pression partielle des gaz
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La narcose à l’azote
• Nommée « ivresse des profondeurs » par
Cousteau
• Premiers signes à partir de 30m
• Susceptibilité individuelle, perception individuelle
consciente ou non
• Effet de l’accoutumance ?
– Diminution de l’effet narcotique par l’exposition
– … ou meilleure gestion du plongeur ?
• Mécanismes encore discutés
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Axone recouvert de myéline
Dendrites
Corps cellulaire
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La théorie lipidique
• La plus ancienne
• L’azote se dissoudrait dans la partie hydrophobe
des membranes des neurones
• Et altèrerait ainsi la transmission de l’influx nerveux
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La théorie lipidique
• A l’inverse, la pression comprimerait ces zones
=> effet antagoniste
• D’où l’intérêt d’ajouter un gaz narcotique au mélange
Héliox à certaines profondeurs
• Mais expérimentalement, persistance de signes =>
d’autres mécanismes peut-être en cause
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La théorie protéique
• Avancée depuis les années 60/70
• Le gaz inerte se lierait à des récepteurs sur les
membranes des neurones à la place du
neurotransmetteur normal (surtout le GABA)
• Et modifieraient ainsi le message transmis, en
cascade
• La pression agirait de même avec l’effet inverse
*** Yohann MOITHEY MF2 1868 37
La théorie protéique
Cellule inhibitrice : le N2
active cette cellule …
… dont l’activité inhibitrice
est donc renforcée sur la 2°
cellule (orange)
et réaction en aval …
*** Yohann MOITHEY MF2 1868 38
Facteurs favorisants
• La pression
– Plus elle est importante, plus les effets sont majeurs
• L’essoufflement
– Effet potentialisateur
• Environnement
– La perte des repères favorise la narcose
• Facteurs individuels– Susceptibilité individuelle propre
– État de forme de l’individu: froid, fatigue,
– Habituation ?
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Autonomie en air réduite en profondeur.Calcul d’autonomie : 2 méthodes possibles
Conséquences pratiques
L’effet de la pression sur les gaz
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Figures tirées de Plongée Passion - Niveau I
Alain FORET et Pablo TORRES - Ed. GAP
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Figures tirées de Plongée Passion - Niveau I
Alain FORET et Pablo TORRES - Ed. GAP
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Le vertige alterno-barique
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Le vertige alterno-bariqueMécanismes
Le vertige alterno-barique se produit à la remontée.
Il est dû à une différence de pression ambiante régnant dans l’oreille moyenne, d’une oreille à l’autre.
SymptômesLes symptômes se manifestent par des vertiges, qui peuvent
persister même après la sortie de l'eau, et qui peuvent s'accompagner de nausées, de vomissements.
Conduite à tenirLa conduite à tenir consiste à redescendre de quelques mètres en
attendant calmement le retour à la normale, puis remonter.
Vérifier si la cagoule n’empêche pas l’equilibrage de l’une des deux oreilles.
Tenir compte de l'augmentation de la durée de la remontée pour effectuer le calcul de la durée des paliers.
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DIX COMMANDEMENTS pour L’OREILLE du plongeur...Pour ménager ses oreilles, dix conseils en résumé...*
1 - Tu ne plongeras jamais enrhumé, ceci demeurera une règle.
2 - Tu commenceras à compenser dès le canard, et ensuite de façon régulière. Et tu apprendras à pratiquer la variante du Vasalva.
3 - Tu ne forceras jamais en faisant tes manoeuvres d’équipression. Un Vasalva bien fait est un "non violent".
4 - Tu remonteras d’un mètre plutôt que forcer sur un Vasalva. Une trompe forcée est une trompe qui se venge en devenant moins perméable.
5 - Tu ne toléreras pas la moindre gène ou douleur. Apprends à déglutir avant chaque insufflation. Apprends à souffler régulièrement par le nez dans ton masque en descendant.
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6 - Si besoin, tu descendras tête en haut plutôt que tête en bas. Ceci te permettra de limiter la congestion de ta face et donc d’améliorer la perméabilité de ta région tubaire.
7 - Les gants pourront être ton ennemi, en génant une pince précise du nez pour tes manoeuvres.
8 - Tu ne feras de Vasalva qu’à la descente. A la remontée, un arrêt et de simples déglutitions t’aideront en cas de problèmes tubaires.
9 - Tu penseras à éduquer ta trompe d’Eustache. C’est la clef de la réussite. Encore faut-il s’entraîner.
10 - Information et entrainement sont les meilleurs garants pour toi afin de pratiquer la plongée en toute quiétude pour tes oreilles.
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Fumeur !!Normal
Surpression Pulmonaire
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C’est le plus grave des accidents barotraumatiques. Il ne survient qu’à la remontée. Il peut être associé à un accident de désaturation.
C’est un accident des faibles profondeurs. Les victimes sont, le plus souvent, des plongeurs débutants.
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Mécanisme
A la remontée, l’air contenu dans les poumons se dilate.
Le volume augmente à l’intérieur des alvéoles pulmonaires, entraînant une surpression qui écrase et lèse la barrière alvéolo-capillaire.
L’air contenu dans les alvéoles pénètre par effraction dans la circulation sanguine.
Généralement, l’accident se constate dès l’arrivée en surface ou dans les minutes qui suivent.
- s’il ne peut s’échapper (expiration bloquée),- ou s’il ne s’évacue pas assez vite (expiration
insuffisante),
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Causes
Il s’agit surtout d'un blocage, volontaire ou non de l'expiration lors de la remontée vers la surface.
Endogènes : – Spasme réflexe de la glotte par irruption brutale d'eau au niveau
des muqueuses nasales ou de la gorge, – Spasme provoqué par le froid, – Blocage par perte de connaissance avec spasme : noyade en
plongée, – Essoufflement, – Excroissance des bronches occasionnant des poches d'air qui se
vident mal à la remontée.
Exogènes sont rares et font référence– à une défectuosité du matériel.
– -
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alvéoles
bronches
trachée
mediastin
Plèvres et
espace pleural
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*** Yohann MOITHEY MF2 1868
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Symptômes
• Douleur dans la poitrine, surtout lors d'une inspiration profonde,
• Sensation d'étouffement, d'angoisse, cyanose,
• Respiration superficielle, toux,
• Crachat, écume de sang,
• Suffusions plasmatiques : passage de plasma dans les alvéoles, ce qui perturbe les échanges gazeux ; d'où risque d'œdème pulmonaire,
• Hémothorax
• Pneumothorax
• Embolies diverses
• Paralysies : hémiplégie, monoplégie, tétraplégie,
• Emphysèmes
• Syncope, mort.
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Œdème Aigu Pulmonaire (OAP)
- Depuis quelques années, une cause de détresse respiratoire en immersion apparaît de plus en plus
- Lorsqu’il y a défaillance de la barrière alvéolo capillaire
- Altération de la barrière alvéolo capillaire
- Lorsqu’elles dépassent notre capacité d’adaptation que survient l’oedème pulmonaire
- L’augmentation de la pression ambiante entraîne une redistribution du sang contenu dans la circulation des membres, vers la circulation centrale, en particulier la circulation thoracique, avec un afflux d’environ 700 ml de sang.
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BAROTRAUMATISMES DE L'ESTOMAC ET DE L'INTESTIN
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Accident de désaturation• Risques liés à la phase de décompression
• Séjour en ambiance hyperbare
• Saturation des tissus en Azote
• Désaturation lors de la décompression
• Bulles circulantes liées à la désaturation
• Risque: Accident de décompression (ADD)
400 ADD / année en France
FFESM: 1 ADD / 5 000 plongée)
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palier
saturation
saturation
Sous-saturation
Sous-saturation
Sursaturation
Sursaturation critique
++
+
+
+
+++++
++
+++
+++
++
+-
++-
+
+++
+++
La pression exercée par le gaz sur le liquide est appelée :
PRESSIONLa pression exercée dans le liquide
sur le gaz est appelée : TENSION
!
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1-Réactions cutanées : puces et moutons.2-Douleurs ostéo-articulaires et musculaires : bends3-Accidents cérébraux
Accident de désaturation
4-Troubles de l'oreille interne. 5-Troubles respiratoires. 6-Troubles cardiaques.7-Accidents médullaires (moelle épinière).
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Manchon bullaire d’azote
Conséquences
• Parfois graves, rarement mortelles
• Séquelles invalidantes
ADD inexpliqués malgré une connaissance de plus en plus approfondie de la physiologie de la désaturation
Nécessité d’une prise en charge rapide
Concerne tous les plongeurs
La profondeur multiplie les risques ainsi que certains profils de plongée
Accident de désaturation
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*** Yohann MOITHEY MF2 1868
*** Yohann MOITHEY MF2 1868
Figures tirées de Plongée Passion - Niveau I
Alain FORET et Pablo TORRES - Ed. GAP Particularité anatomique :
Foramen Ovale Perméable
Cette ouverture se referme
normalement à la naissance.
Elle persiste néanmoins chez
l’adulte sous la forme «
perméable ou perforée » et
concerne quelque 25 à 30 %
de la population.
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Accidents cutanés
« PUCES » :
Démangeaisons généralisées ou localisées.
« MOUTONS » :
Boursouflures rouges sous la peau, la poitrine, l’abdomen, les membres supérieurs
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Dépendants de l’individu
Age, obésité, Méforme, manque d’entraînement
Antécédent d’ADD ou pathologie en cours (rhume, …)
FOP,
Intoxication Tabac, alcool, médicament
Dépendants de la plongée
Plongée saturante (profonde), Yo-Yo, consécutives
Effort physique, courant
Erreur de remontée, de paliers, RSE, panne d’air
Essoufflement pendant le plongée, effort
Diminuer les facteurs de risques
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Dépendants du matériel (défectueux ou mal maîtrisé)
Mauvaise utilisation des procédures de désaturation, des instruments…
Mauvaise utilisation d’un SSG
Les facteurs de risques non visibles
La déshydratation +++
La fatigue et les troubles psychiques (angoisse, peur…)
FOP,
Hernie discale????…………..
*** Yohann MOITHEY MF2 1868
Si l'accidenté est conscient
– administrer de l'oxygène pur au masque à 15 l/min. : mesure la plus importante. On peut en administrer pendant plusieurs heures d'affilée sans problèmes.
– Donner de l'aspirine non effervescente, sauf en cas d'allergie : 500 mg au maximum.
– Administrer de l'eau douce : 500 ml toutes les 30 minutes, sans dépasser 2 litres au maximum.
– Positionner le plus confortablement possible
– Protéger du froid ( couverture de survie) du soleil, du matériel sur le bateau…
– Surveiller le reste de la palanquée
– Sauvegarder paramètres et équipements
Les grandes lignes de la prise en charge
*** Yohann MOITHEY MF2 1868
Les grandes lignes de la prise en charge
Donner l’alerte et communiquer un bilan précis
•voir RIFAP
•téléphone : 15 (SAMU) ou 18 (pompiers)
•téléphone portable : 112
•CROSS : canal 16 par VHF, 112 avec votre portable
•remplir la fiche de renseignements concernant les ADD (FFESSM)
•NB : Ne pas appeler soi -même le caisson hyperbare directement, c'est le médecin régulateur qui coordonnera les moyens à mettre en œuvre de façon appropriée (hélicoptère, bateau, véhicule...), en fonction des possibilités
*** Yohann MOITHEY MF2 1868
L’oxygène
• O2 : dioxygène molécule stable par mise en commun de 2 électrons
*** Yohann MOITHEY MF2 1868
http://www.en-bulleans.fr70
*** Yohann MOITHEY
BEES1 MF2