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WHAT’S
HOT ?! Tous les mois, un
peu de prise de hauteur + une
fracture des méninges
Weave
Business Technology
Novembre 2015
Ce qu’il s’est passé dans le
monde au mois
d’ Octobre 2015…
Alpha, le futur du vélo à hydrogène
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Pragma Industries, société française spécialisée dans les piles à combustibles basée à Biarritz a présenté lors du
Congrès Mondial des Systèmes de Transport Intelligent son tout nouveau vélo à assistance électrique. La nouveauté :
Alpha fonctionne grâce à une pile à hydrogène qui lui confère une autonomie de 100km pour seulement cinq minutes
de recharge.
Si Alpha n’est pas le premier vélo de ce genre, c’est sans doute le plus performant – et le plus prometteur. Finis les 4
à 5km d’autonomie des premiers vélos à hydrogènes, et les trois heures de chargement des vélos électriques
fonctionnant au lithium. Sa pile à hydrogène, cachée dans son cadre, est rechargeable en quelques minutes à une
station. Le vélo est ensuite capable de parcourir entre 100 et 130km, selon le poids du cycliste et les conditions
météorologiques du trajet. Ajoutez à cela que contrairement aux vélos électriques traditionnels, il sera possible de
connaître à tout moment le niveau d’hydrogène et donc le nombre de kilomètres que l’on peut encore parcourir sans
user ses mollets.
Au-delà de l’aspect pratique, c’est une véritable solution écologique que propose Pragma Industries avec ce vélo éco-
friendly en bien des aspects. En effet, en plus de ne rejeter dans l’air que de l’eau pure, la pile à hydrogène est
entièrement recyclable, avec une empreinte carbone 20 fois plus faible que celle d’une batterie au lithium. Le
président et fondateur de Pragma a même assuré que les stations de recharge pourront produire l'hydrogène à partir
d'énergies renouvelables, comme l'éolien ou le solaire.
Pragma Industries a annoncé une première commercialisation de cent unités en 2016, puis d’un millier en 2017. Le
principal obstacle reste le coût, la taille et l’implantation des bornes de chargement. Pragma s’est pour cela associé
avec l’entreprise savoyarde Atawey, experte en autonomie énergétique, et espère ainsi séduire les professionnels et
les collectivités.
Quant au prix, il se situera aux alentours de 2300€, soit dans la fourchette des vélos électriques haut de gamme.
Une autonomie de 100km pour
seulement 5 minutes de
recharge
Il ne rejette dans l’air que de l’eau
pure
Première commercialisation
en 2016
#PragmaIndustries #VélosElectriques #PileàHydrogène
http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/technologies-de-l-energie-thematique_89428/alpha-premier-velo-electrique-a-hydrogene-fabrique-en-serie-
article_297158/
http://www.connaissancedesenergies.org/alpha-un-nouveau-type-de-velo-assistance-electrique-151002
« Donner la vue à vos robots », la promesse de Pixmap 3D
9
Ce n’est pas moins de onze ans qu’il a fallu aux trois fondateurs de la start-up française Pixmap 3D pour mettre au
point leur technologie. Le résultat est prometteur : Pixmap 3D rend possible la cartographie 3D en temps réel. Ainsi,
les robots passeraient d’une vision plane à une vision en trois dimensions, gagnant ainsi sensiblement en autonomie.
La plupart des robots actuels utilisent des capteurs 2D pour analyser leur environnement. Malgré le niveau de
perfectionnement des robots, cette représentation simpliste ne leur permet pas d’atteindre une autonomie suffisante
pour exploiter leurs capacités au maximum.
C’est le problème que se propose de résoudre Pixmap 3D grâce à sa technologie innovante : il suffit qu’un utilisateur
se déplace avec une caméra RGB-D ou Kinect relié à une tablette. La technologie Pixmap 3D localise et estime le
mouvement de la caméra. Les images produites sont fusionnées, et l’environnement instantanément scanné de
manière photo-réaliste. On obtient ainsi une cartographie 3D en temps réel, retranscrivant les couleurs, les formes et
les textures, le tout avec une précision millimétrique.
Grâce à des caméras bon marché (de l’ordre de 150€), Pixmap 3D se démarque de ses concurrents qui proposent
des solutions onéreuses utilisant des capteurs spécialisés. La start-up met aussi en avant sa portabilité : la
technologie est adaptable à tous les robots, sans préparation préalable de l’environnement, et avec une simplicité
d’utilisation qui la rend accessible au grand public.
Bien qu’avant tout destiné à la robotique, Pixmap 3D propose de nombreuses perspectives d’utilisation. Embarquée
dans un drone, cette technologie permettrait d’explorer sans assistance humaine des environnements hostiles ou
sinistrés, pour les cartographier, ou encore repérer au centimètre près une présence humaine. Un peu moins
héroïque mais tout aussi utile, cette technologie pourrait être utilisée pour surveiller les ponts et barrages, faire visiter
virtuellement les biens immobiliers, ou encore pour faire progresser la robotique industrielle
Grâce à ses offres « SDK » destinée aux éditeurs de logiciels, et « Application » pour les professionnels, Pixmap 3D
espère bien s’imposer sur la scène internationale en permettant aux robots d’appréhender des environnements de
plus en plus complexes.
Les robots passeraient d’une vision plane à une
vision en 3D
Une cartographie 3D en temps réel, avec une précision
millimétrique
Explorer sans assistance humaine
#Pixmap3D #Cartographie3D #TempsRéel
http://www.pixmap3d.com/
http://humanoides.fr/2015/10/pixmap-la-start-up-qui-donne-la-vue-a-nos-machines/
Search FYI, le moteur de
recherche par Facebook
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Facebook a annoncé le 22 octobre le lancement de son nouveau moteur de recherche, Search FYI (For Your
Interest). Conformément à son nom, ce moteur de recherche permettra de trouver en quelques clics les informations
qui vous intéressent parmi les 2000 milliards de posts publics indexés pour l’occasion. Un pas de plus sur les
platebandes de Google ?
Tom Stocky, le vice-président du département Recherche chez Facebook, a déclaré que Facebook Search a pour
but de rendre les posts publics plus facilement accessibles. Pour cela, le moteur de recherche propose des résultats
personnalisés, basés sur vos préférences, vos activités, vos amis, ou encore les événements auxquels vous avez
participé. Facebook affirme pouvoir ainsi offrir à chacun des résultats uniques, assortis d’une présentation claire et
des conversations publiques liées au sujet. Il sera également possible de suivre en temps réel des posts jugés
pertinents sur un sujet d’actualité, rappelant ainsi la nouvelle fonction Moments de Twitter.
Ce nouvel outil s’inscrit dans la stratégie à long terme de Facebook. Avec des fonctions telles que Facebook at Work,
Facebook Doodle, l’assistant M et maintenant Search FYI, le réseau social compte bien s’imposer comme
l’incontournable du web. Sa méthode : couvrir à lui seul toutes les fonctionnalités offertes par plusieurs applications
distinctes.
Search FYI ne fait en réalité que partiellement concurrence à Google. En effet, le moteur de recherche de Facebook
offre, comme Google Actu, la possibilité de consulter les articles de presse publiés sur le réseau social, enrichis des
commentaires publics de ses utilisateurs. Néanmoins, les résultats sont restreints au monde clos de Facebook, loin
des 100 000 000 gigaoctets de l’index de Google. Enfin, la personnalisation des résultats de Search FYI s’oppose à
l’objectivité des recherches Google. Une alternative donc, mais pas encore une substitution, même si la tendance
semble être à l’augmentation des recherches effectuées via des réseaux sociaux.
La fonction n’est pour le moment disponible que sur la version en anglais de Facebook, mais sera très prochainement
étendue aux autres langues. Attention donc à vos publications publiques !
2000 milliards de posts publics
indexés par Facebook
Les résultats sont personnalisés
selon notre activité sur Facebook
Facebook compte englober toutes
les fonctionnalités du web
#FYI #Facebook #MoteurdeRecherche
https://newsroom.fb.com/news/2015/10/search-fyi-find-what-the-world-is-saying-with-facebook-search/
http://www.cnetfrance.fr/news/avec-search-fyi-facebook-ressemble-de-plus-en-plus-a-google-actu-39827028.htm
http://techcrunch.com/2015/10/22/facebook-search/
Le petit robot humanoïde Pepper débarque chez Carrefour
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Pour la première fois depuis son lancement en 2014, Pepper, le robot compagnon développé par Aldebaran, sort du
Japon pour s’installer dans le magasin Carrefour de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. Capable d’aiguiller et de
conseiller les clients, la mise en place de Pepper a surtout pour objectif de divertir les clients, et de tester leur réaction
à la vue du robot.
Pepper, du haut de ses 1m20, avait fait parler de lui lors de son lancement en 2014. Le robot de la société française
Aldebaran – détenue à 98% par le groupe japonais Softbank – a en effet été conçu pour vivre aux côtés des humains,
et est capable de communiquer, de décrypter les émotions, de s’y adapter, et de faire sa vie de manière autonome.
Pepper est à la fois interactif et évolutif grâce à sa connexion constante à un cloud qui lui est dédié.
Depuis le 20 octobre, quatre robots écument les rayons du Carrefour de Claye-Souilly. Pour cette première
expérience européenne, les Pepper ont pour rôle d’animer le magasin en rendant de menus services aux clients. Ils
les renseignent sur les produits, recueillent leur avis ou les divertissent grâce à des jeux et des quizz, des
chorégraphies, ou encore des selfies.
Avec un prix d’achat de 1500€ assorti d’un abonnement de 200€ par mois, Pepper tend à se démocratiser. Aldebaran
déclare avoir vendu 4000 exemplaires depuis son lancement au Japon en juin, et vend désormais quelques mille
robots par mois. Le but d’Aldebaran est à terme de faire de Pepper à la fois un compagnon à domicile et un robot à
usage commercial, grâce au développement d’applications propres aux entreprises.
Pepper s’installe dans le magasin
Carrefour
Les Pepper ont pour rôle
d’animer le magasin
Vendu à 4000 exemplaires depuis son lancement
#Pepper #Carrefour #Robotique
http://hightech.bfmtv.com/breves-et-depeches-high-tech/le-robot-pepper-debarque-dans-un-supermarche-carrefour-923952.html
http://www.clubic.com/robotique/actualite-783530-robot-pepper-francais.html
https://www.aldebaran.com/fr/presse/communiques-de-presse/pepper-chez-carrefour
http://www.strategies.fr/actualites/marques/1026022W/le-robot-pepper-fait-ses-debuts-europeens-chez-carrefour.html
The end of heavy metal : un matériau ultra-léger
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Boeing a commencé à s’intéresser aux applications que pourrait avoir un matériau ultra léger à base de métal dans
les domaines de l’aéronautique et l’aérospatiale. Ce matériau, Microlattice, conçu en 2011 par le géant américain, est
le plus léger du monde alors qu’il est fait à partir de métal !
La structure de Microlattice est inspirée de celle des os humais et est constituée de microtubes creux. Cette structure
permet une grande résistance de nos os sans pour autant qu’ils ne soient trop lourds. En imitant cette prouesse de la
nature, Boeing a créé un matériau composé de 99,99% d’air et ne pesant que 900 grammes par mètre cube, soit
environ 100 fois moins que le polystyrène et plus de 1000 fois moins que l’eau.
Microlattice est fabriqué à partir d’un polymère liquide qui est coulé sous forme de microtubes creux, environ 1000 fois
plus fin qu’un cheveu humain, qui sont ensuite séchés et endurcis par UV. Les tubes sont enfin recouverts d’une
couche microscopique de nickel et de phosphore. Cela nous donne le métal le plus léger du monde.
En plus de son poids hors normes, Microlattice offre une capacité d’absorption d’énergie qui lui procure un avantage
de plus sur d’autres solutions. Cela en fait un matériau de choix en termes de protection des véhicules contre les
chocs. Boeing illustre l'efficacité de Microlattice avec l’exemple classique de la chute de l'œuf. Si on voulait protéger
un œuf d’une chute de 25 étages avec du film à bulles, il faudrait utiliser au moins un mètre de rouleau sans garantie
de succès. Boeing prétend qu’un simple cube de Microlattice d’environ 15 cm de côté ferait l’affaire.
Il paraît donc logique, vu les propriétés du matériau, que Boeing tente à présent de l’intégrer dans la composition
d’éléments structurels de ses avions où des projets spatiaux auxquels la société participe. La légèreté de Microlattice
permettrait une économie considérable en carburant, ce qui donnerait des moyens de transport beaucoup plus
écologiques. Par ailleurs, sa capacité d’absorption des chocs permettrait de remplacer les matériaux habituels tout en
conservant, si ce n’est plus, le même niveau de sécurité à bord des appareils.
Bien qu’étant encore difficile à mesurer, on peut s’attendre à un certain impact de Microlattice dans le monde des
transports. Il se pourrait même qu’il y ait des applications de tels matériaux dans le domaine de la construction.
Le matériau – et le métal – le plus léger du monde
1000 fois moins lourd que l’eau
Capacité d’absorption des
chocs
#Boeing #microlattice #ultraléger
http://hitek.fr/actualite/materiau-plus-leger-monde_7298
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3270060/The-end-heavy-metal-Boeing-shows-material-99-99-AIR-lead-new-generation-planes-
spaceships.html
Tesla : un pas de plus vers la voiture autonome
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Depuis mi-octobre, les heureux propriétaires d’une Tesla datant de 2015 peuvent bénéficier du nouveau mode
“autopilot” développé par la marque. Cette fonction résulte d’une mise à jour logicielle qui permet d’exploiter l’étendue
des capacités des capteurs dont dispose le véhicule. Sous certaines conditions bien définies, il est maintenant
possible pour les conducteurs de Tesla de laisser leur voiture électrique faire le travail à leur place.
Cette nouvelle fonctionnalité va au-delà de la simple régulation de vitesse disponible chez de nombreux constructeurs
et qui permet aux conducteurs de lâcher la pédale d’accélérateur sur l’autoroute. La mise à jour permet à la Tesla de
se piloter seule. Le véhicule peut réguler sa vitesse mais aussi suivre la courbe décrite par un virage sans
l’intervention de l’utilisateur.
Il faut toutefois préciser que ce mode n’est censé fonctionner que dans un cadre bien défini en dehors duquel utiliser
la fonction “autopilot” peut s’avérer dangereux. Tesla recommande très fortement que l’autopilot ne soit utilisé que sur
les autoroutes et par beau temps. Le constructeur demande aussi que l’utilisateur garde ses mains sur le volant
même si le véhicule peut se piloter de manière autonome.
C’est en réalité une technologie qu’il faudrait qualifier de semi-autonome. Elle se base sur quatre systèmes qui
fonctionnent en couplage. Un radar longue portée contrôle ce qui se passe à l’avant avec l’assistance d’une caméra.
Un capteur ultrason détecte tout obstacle pouvant apparaître aux alentours du véhicule. Enfin, un système GPS
cartographie les routes et renseigne le système sur l’état du trafic tout au long de l’itinéraire. Toutes les données sont
recueillies et envoyées en temps réel vers un cloud auquel tous les véhicules Tesla ont simultanément accès.
Le logiciel gérant l’autopilot intègre les données captées par le véhicule pour suivre la route et adapter la conduite de
la voiture à la trajectoire du véhicule devant. Les modèles bénéficiant de cette technologie deviendront de plus en plus
intelligents grâce aux données du cloud. Celles-ci sont traitées par des logiciels fonctionnant sur le principe du
machine-learning qui permettront d’améliorer perpétuellement la sécurité de l’autopilot.
Tesla nous rapproche donc du moment où les voitures seront devenues parfaitement autonomes mais en attendant,
le conducteur reste entièrement responsable de son véhicule.
Le véhicule peut réguler sa vitesse
et suivre la courbe décrite par un
virage
Ce mode n’est censé fonctionner que dans un cadre
bien défini
Le machine-learning permettra
d’améliorer continument la
sécurité de l’autopilot
#Tesla #VoitureAutonome #MachineLearning
http://fortune.com/2015/10/16/how-tesla-autopilot-learns/?xid=entrepreneur
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/voiture-tesla-mode-autopilot-modeles-s-prete-confusion-60225/
Construire des superstructures dans l’espace deviendrait possible
4
Un des freins majeurs à la conquête spatiale est la difficulté d’envoyer de grandes structures dans l’espace. Leurs
dimensions et leur poids rendent le transport physiquement, ou du moins économiquement, impossible avec les
moyens actuels. De plus les conditions dans l’espace rendent très difficile toute tentative de construction en orbite. En
effet, la microgravité, les températures extrêmes et l’exposition aux UV que filtre notre atmosphère, représentent de
grands obstacles que nous avons du mal à surmonter.
La Defense Advance Research Projects Agency (DARPA) a breveté une solution utilisant des bulles de polymère qui
utilisent à leur avantage tous les facteurs autrefois perçus comme des difficultés dans l’espace. Le problème du
transport de structures entières ou en parties ne se pose plus puisque la construction se fait en orbite. En plus de
cela, la technologie ne nécessiterait que peu de matière et ne serait donc pas lourde ni coûteuse à envoyer dans
l’espace.
La technique imaginée par DARPA permet de construire des structures planes ou arrondies. Des ports injecteurs,
dont l’extrémité est recouverte d’un liquide à base de polymères durcissant aux UV, injectent un gaz à l’intérieur du
mélange. Celui-ci, sous l’effet de la microgravité, se met à gonfler jusqu’à atteindre plusieurs centaines de mètres de
diamètre dans certains cas. Les UV du Soleil durcissent ensuite la bulle, puis les ports injecteurs vaporisent de métal
la surface interne de la bulle. On obtient donc une bulle géante à surface réfléchissante.
Cette méthode imaginée par DARPA permet aussi de construire des surfaces planes. Il suffit pour cela de gonfler
deux bulles et de les mettre en contact. On peut ensuite vaporiser du métal à l’intérieur d’une des bulles pour obtenir
un disque métallique. On pourrait ainsi construire des voiles solaires, des réflecteurs pour télescopes voire même de
très grandes cabines, pour les plus optimistes.
Il ne manque plus que des tests grandeur nature à effectuer selon DARPA. Le matériel nécessaire pour réaliser ces
essais en orbite basse tiendrait facilement dans un CubeSat (1 à 10kg, volume de quelques litres). Selon l’agence
américaine, le seul frein au perfectionnement de la technologie et à son déploiement est le financement. Elle espère
donc que ses tests montreront le plein potentiel de leur technologie.
La construction se fait en orbite
Construire des voiles solaires, des réflecteurs
pour télescopes… voire de très
grandes cabines
Le matériel nécessaire
tiendrait dans un CubeSat
#DARPA #Superstructures #ConstructionEnOrbite
http://motherboard.vice.com/read/how-blowing-massive-polymer-bubbles-could-help-us-build-structures-in-space?utm_source=mbtwitter
http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-
Parser?Sect1=PTO1&Sect2=HITOFF&d=PALL&p=1&u=%2Fnetahtml%2FPTO%2Fsrchnum.htm&r=1&f=G&l=50&s1=9108370.PN.&OS=PN/9108370&RS=
PN/9108370
Kasita, un logement smart
et mobile
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La start-up américaine Kasita lancera en 2016 la construction de ses premiers logements. Grâce à des appartements
petits mais bien conçus, semblables à des tiroirs insérables dans des structures fixes, Kasita espère résoudre la crise
du logement urbain. Mais plus encore, Kasita propose des logements connectés et totalement amovibles, qui
permettront d’emporter son appartement avec soi à chaque déménagement.
A l’origine de ce concept se trouve Jeff Wilson, professeur en environnement. Sa philosophie : un logement « petit »
mais « pensé pour la ville ». Il s’est inspiré pour créer ce micro-appartement d’une année qu’il a lui-même vécue dans
une benne à ordure. Avec ses 19,3m² mais un design impeccable, Kasita permettra une vie confortable et à moindre
coût, grâce à son loyer très inférieur aux prix – faramineux – du marché américain.
Mais Kasita est surtout un logement amovible et mobile. Finis les cartons ! Grâce à des structures dans de
nombreuses villes américaines, la start-up promet un déménagement rapide et peu contraignant. Le locataire pourra,
par le simple biais d’une application mobile, réserver son prochain emplacement, ainsi que le camion qui viendra
déplacer le logement.
Et Kasita n’est pas n’importe quel appartement en boîte. Il intégrera dans sa construction des éléments de la
domotique, qui permettront de régler la température, la luminosité, lancer la musique et plus encore. Ce cocon tout-
confort sera donc à la pointe de la technologie.
Il faudra néanmoins attendre encore un peu avant de pouvoir déménager en un clic de Paris à Marseille. Les premiers
appartements devraient voir le jour en 2016 à Austin, Texas, avant de se développer dans une dizaine d’autres villes
américaines telles que New York ou Los Angeles d’ici 2017.
Des logements connectés et totalement amovibles
Un loyer très inférieur aux prix
du marché américain
Premiers appartements en
2016 à Austin
#Kasita #CriseUrbaine #Domotique
http://inhabitat.com/tiny-and-affordable-kasita-apartment-can-move-wherever-you-go/
http://kasita.com/
Blockchain, vers des
échanges plus sûrs
2
La technologie Blockchain fait de plus en plus parler d’elle dans les médias. Selon Barclays, ce serait même la
technologie disruptive qui bouleversera tous les secteurs d’activité. Un nombre croissant d’acteurs à l’échelle globale
ont exprimé leur fort intérêt pour Blockchain et beaucoup d’entrepreneurs ont monté des sociétés dont l’offre s’axe
autour de cette technologie.
L’application la plus connue de cette technologie est le Bitcoin. Cette cryptomonnaie, créée en 2009, a suscité l’intérêt
de 22 des plus grandes banques du monde, dont Barclays, HSBC et la Société Générale, pour la technologie
Blockchain. Elles prennent d’ailleurs part à un projet commun mené par la fintech américaine R3 CEV. Cette startup
se base sur Blockchain pour développer, aux côtés des 22 banques, de nouveaux outils financiers et une technologie
permettant de répertorier toutes les transactions sans risque de faille.
Blockchain permet de tenir un registre consultable par tous qui peut répertorier tout type de données, comme des
transactions dans le cas du Bitcoin. Blockchain possède deux arguments de poids : la technologie est capable de
s’auto-réguler et ses données sont stockées de manière décentralisée. Le système est composé de nœuds -
généralement des serveurs - qui contiennent une copie complète ou partielle du registre et qui sont en communication
permanente les uns avec les autres. Cela rend quasiment impossible toute tentative de modification frauduleuse des
données car les différents nœuds pourront comparer leurs données entre eux et déterminer celles qui sont
vraisemblablement erronées afin de les corriger.
La promesse du Blockchain est donc d’offrir une traçabilité des données et une résistance à toute tentative de
malversation. La technologie propose une transparence inimitable qui permet de s’y référer comme certificat
d’authenticité et qui élimine le besoin d’un tiers qui garantirait cela et daterai les transactions.
Cette technologie peut donc être utilisée pour des applications très variées. On peut imaginer une Blockchain
permettant de s’assurer de la provenance d’un produit alimentaire pour vérifier qu’il soit bien issu de l’agriculture
biologique. Il est même possible d’utiliser cette technologie pour lutter contre la fraude, la contrefaçon ou le piratage.
Les applications sont innombrables et offrent de belles perspectives d’avenir.
22 des plus grandes banques
du monde s’intéressent à
Blockchain
Blockchain est une technologie à
l’épreuve de la fraude
La technologie est capable de
s’autoréguler
#Blockchain #AntiFraude #TrustedTransactions
http://www.bbc.com/news/technology-34278163
http://techcrunch.com/2015/10/03/the-blockchain-might-be-the-next-disruptive-technology/
http://www.institutionalinvestor.com/blogarticle/3500314/reality-check-for-blockchain-its-a-long-term-solution/banking-and-capital-markets-trading-and-
technology.html#/.Vi-bqrcvddg
http://www.newsbtc.com/2015/09/30/13-more-global-banks-join-r3-blockchain-tech-project/
http://r3cev.com/
https://bitcoin.fr/comment-la-blockchain-se-constitue-t-elle/
Une ville fantôme à 1 Md$ dédiée au progrès technologique
1
Pegasus Global Holding a décidé d’aller encore plus loin dans sa quête pour booster l’innovation technologique. La
société de télécommunications et transports a décidé de construire une ville entière d’une capacité de 35 000
habitants afin d’y tester les dernières innovations technologiques. Le projet se nomme CITE city pour Center for
Innovation Testing and Evaluation et coûtera 1 Md$.
Jamais un tel projet n’a aussi bien porté son nom puisque CITE city permettra d’effectuer des tests grandeur nature
dans un environnement propice à l’innovation. En effet, la ville n’accueillera jamais d’habitants. Il sera donc possible
de dépasser les problèmes liés à la sécurité des habitants et pouvant freiner les progrès initiaux d’un projet.
Si les travaux avancent comme prévu, CITE sera entièrement construite d’ici 2018 et pourra héberger des projets
innovants du monde entier liés à la ville intelligente, les objets connectés, les énergies renouvelables et le monde des
transports. La ville de 39 km2 sera située à l’Ouest de la ville d’Hobbs dans le désert du Nouveau-Mexique. CITE est
fortement soutenue par la gouverneur de l’Etat, Susanna Martinez qui espère qu’elle favorisera l’économie du
Nouveau-Mexique.
La ville se veut une représentation fidèle de l’organisation d’une zone urbaine américaine avec un quartier d’affaires,
un centre commercial, une église, un poste de police, une banlieue en périphérie et même une petite réplique
d’aéroport. De cette manière, il sera possible de simuler l’ensemble des cas d’utilisation possibles d’un objet connecté
ou d’une technologie avant sa mise en production.
Parmi les projets qui ont choisi d’élire domicile dans CITE on retrouve les voitures autonomes de Google et des
projets liés aux smart grids ou à la production individuelle d’énergie. Un des avantages du site est qu’il est financé et
géré par des acteurs privés qui sont donc libres de contraintes politiques.
Un campus de recherche sera construit sur place pour permettre une collaboration et un échange d’informations fluide
entre les différents acteurs sur place. Il servira aussi de base arrière à partir de laquelle les tests pourront être pilotés
et ajustés. On peut donc espérer voir l’innovation technologique s’accélérer à partir de 2018 !
Une capacité de 35 000 habitants…
mais aucun habitant
Pour dépasser les problèmes liés à la sécurité des
habitants
Simuler l’utilisation d’une technologie avant
sa mise en production.
#VilleFantôme #CITE #GrandeurNature
http://www.pegasusglobalholdings.com/test-center.html
http://www.cite-city.com/
http://sciencepost.fr/2015/10/cite-ville-fantome-a-1-milliard-de-dollars/
https://www.youtube.com/watch?time_continue=51&v=UfJ8t4bBkLQ (vidéo)
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