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Rapport annuel 2014-2015 OCTOBRE 2015

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LE MOT DU PRÉSIDENT ................................................ 4

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION, RAPPORT D’ASSIDUITÉ ................................................. 6

L’ORGANIGRAMME DES SERVICES ............................... 7

LA LISTE DU PERSONNEL .............................................. 8

LES COMITÉS, TABLES DE TRAVAIL ET REPRÉSENTATIONS ....................................................... 9

LE SUIVI AUX RÉSOLUTIONS .......................................11

................................................16 PAGES PUBLICITAIRES

LES SERVICES ..............................................................25

LES SYNDICATS SPÉCIALISÉS .......................................39

LES SYNDICATS LOCAUX .............................................43

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Bonjour,

Déjà quatre ans que je suis à la présidence de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue! J’ai eu rapidement le mandat de m’attaquer à la sécurité du revenu avec la vision de défendre nos réalités territoriales. Sur la scène provinciale, j’ai martelé l’importance, pour des régions comme la nôtre, de détenir des outils qui compensent certains désavantages. L’UPA a pris une position claire en ce sens et le Groupe de travail sur la sécurité du revenu a recommandé de mettre en place une nouvelle mesure visant à appuyer le développement des entreprises agricoles avec un volet régional. L’objectif de cette nouvelle mesure est de soutenir les entreprises dans les régions à potentiel agricole limité, par exemple, en ce qui concerne l’éloignement des marchés ou en raison du climat. Les bonifications proposées rapporteraient non seulement de l’oxygène sur nos fermes, mais aussi une possibilité de développement, et ce, pour tous les modèles d’entreprises et dans toutes les productions. Cependant, le rapport du Groupe de travail sur la sécurité du revenu dort actuellement sur le bureau du ministre de l’Agriculture et il s’empoussière.

Dans le dossier d’accaparement des terres, la région a été parmi les premières à livrer bataille. Nos actions se sont traduites par des recommandations sur la scène provinciale. L’UPA a proposé les Sociétés d'aménagement et de développement agricole du Québec (SADAQ), mais cet outil a été rejeté par nos membres. Nous avons compris que les producteurs et productrices ne voulaient pas d’un encadrement additionnel. L’Union a alors proposé un moratoire limitant les achats à 100 hectares par année, le temps qu’il faudra pour évaluer réellement la problématique. Il s’agit d’une mesure non restrictive pour les producteurs et productrices agricoles, mais qui aurait empêché les grands financiers d’acheter des villages complets. Malheureusement, pendant que le gouvernement se plaît à dire que le problème n’existe pas, nous continuons de perdre nos terres!

Pour parler de la gestion de l’offre, je soulignerais : existe-t-il un plus bel outil de régulation des marchés? Une sécurité d’approvisionnement équitable qui fait en sorte que nous pouvons habiter des régions comme la nôtre et y pratiquer une agriculture rentable. Alors que nous sommes déjà hautement inquiets des concessions que pourrait faire le gouvernement fédéral dans les négociations du Partenariat transpacifique, les camions de protéines laitières liquides envahissent nos marchés et font chuter les prix. Pendant ce temps, le gouvernement provincial, même s’il clame que la gestion de l’offre est le meilleur système, est plutôt effacé dans cette crise. Que fait-il pour arrêter l’hémorragie?

Également, durant la dernière année, nous avons été consternés de constater le manque flagrant de vision de certains élus municipaux en région. Nous avons vu certaines municipalités adopter des règlements abusifs qui envoient des signaux contre-productifs. Sur le terrain, des producteurs et productrices agricoles ont fait face à une vague d’intolérance. Cette intolérance, en plus d’empêcher la création de synergie et de concertation, a pour effet de freiner les élans des producteurs et productrices qui veulent contribuer au développement de leur secteur.

Je veux bien être positif, concilient et affirmer que tout est parfait, mais je suis forcé de constater que c’est difficile. Devant ce constat, que pouvons-nous faire? Devons-nous baisser les bras et abdiquer? Nos ancêtres, qui ont défriché le Témiscamingue et l’Abitibi ont-ils abdiqué? Non, ils ont travaillé fort et ils ont persisté. Il me semble qu’il y a des pistes d’actions relativement simples qui pourraient être mises en œuvre.

Serait-il possible pour le gouvernement de donner des petits signaux positifs? Dans le dossier de l’assurance récolte, que représenterait, pour La Financière agricole, l’augmentation du prix du foin à 185 $ la tonne? S’il arrive une mauvaise année, au moins nous serions mieux couverts. Dans le cas des

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rendements probables pour les petites céréales, je ne peux pas croire qu’une amélioration soit si compliquée. Aussi, serait-il possible de reconduire le programme de drainage des terres agricoles? Trois millions de dollars sur trois ans, ce n’est pas la mer à boire quand même! Pour stopper l’entrée des protéines laitières, le gouvernement canadien pourrait-il changer trois ou quatre phrases dans la règlementation afin d’empêcher les transformateurs d’abuser du système? De plus, puisque certaines coopératives ont des pratiques abusives qui font planter les prix du lait au Canada par leurs importations, est-ce que ce serait une bonne idée que des sociétaires de ses coopératives mettent leur organisation au pas? Notre région pourrait être leader pour exercer cette pression.

En ce qui concerne le droit de produire en zone agricole, je demande aux maires et aux préfets qui croient aux retombées de l’agriculture sur leur territoire d’agir tout de suite. Je demande aux instances concernées de ramener à la raison les municipalités qui ne le feront pas d’elles-mêmes. Les élus provinciaux doivent s’assurer du développement de l’agriculture en zone agricole, et ce, partout au Québec. Il importe d’envoyer un message clair et sans équivoque aux producteurs et productrices sur leur droit de produire et de cesser de freiner des projets structurants qui respectent toutes les normes établies par l’État.

Quant au dossier de la sécurité du revenu, la solution est présentement sur le bureau du ministre. Il a entre les mains un rapport de l’Union des producteurs agricoles (UPA), du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), de La Financière agricole du Québec (FADQ) et de la société civile qui présente des recommandations unanimes pour un renouvellement structurant de ces programmes. Une de ces recommandations permettrait de répondre à des réalités régionales. À l’Union des producteurs agricoles, nous avons fait tout ce qu’il était possible de faire. Nous sommes persuadés de la pertinence d’un tel outil qui serait bénéfique pour l’habitation du territoire et qui profiterait à tous, pas seulement aux agriculteurs et agricultrices, mais aussi aux municipalités et aux citoyens. Pour que ça bouge, il faut faire front commun en région. Il faut que des leaders mettent de la pression avec nous. Messieurs les préfets de la région, leaders du monde municipal, soyez assurés que nous solliciterons votre appui dans ce dossier. J’espère pouvoir compter sur vous, à ce moment, pour dire au ministre qu’il nous faut une mesure de développement avec un volet régional. Je ne pense pas avoir besoin de le mentionner, mais le MAPAQ et la FADQ, j’espère que vous défendrez aussi cet enjeu? Je m’attends que la région se lève à l’unisson pour dire que l’inaction actuelle n’a pas de sens!

Finalement, je sais que je pourrai compter sur une équipe d’élus et d’employés dévoués, sur le soutien des syndicats locaux et spécialisés de la région pour faire avancer les différents dossiers. Je ne baisse pas les bras, et je vous demande aussi, producteurs et productrices agricoles, de ne pas baisser les bras et par votre solidarité, de nous aider à continuer de travailler pour vous et avec vous.

Bonne fin d’assemblée à tous et toutes!

Sylvain Vachon, président

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du 1

er août 2014 au 31 juillet 2015

Nom Titre Production ou syndicat représenté

Réunions du C. E.1

Réunions du C. A.2

Début du mandat

Sylvain Vachon Président Fédération régionale 4/4 9/9 14-08-01

Simon Simard Vice-président Fédération régionale 4/4 8/9 14-08-01

Fleurette Gauthier Membre exécutive

Autres productions animales

4/4 9/9 14-08-01

Pascal Rheault Administrateur Cultures commerciales

1/1 7/9 14-08-01

Patricia Barrette Membre exécutive

Agricultrices 3/3 8/9 C. E. 14-11-26 C. A. 14-08-01

Maurice Migneault Membre exécutif Rouyn-Noranda 4/4 7/9 14-08-01

Patrice Bégin Administrateur Abitibi-Ouest 7/9 14-08-01

Vincent Boisvert Administrateur Production bovine 3/9 + 2

remplacements 14-08-01

Rolland Dumais Administrateur Production laitière 8/9 14-08-01

Éric Grenier Administrateur Fermes de petite taille 6/9 14-08-01

Aldé Hamelin Administrateur Autres productions végétales 8/9 14-08-01

Patrick Lafond Administrateur Témiscamingue 6/9 14-08-01

Klaudiane Rabouin Administratrice Relève 4/6 + 2 remplacements

14-08-01 au 15-03

Simon Leblond Administrateur Relève 1/3 + 1

remplacement 15-03-31

Normand Lemieux Administrateur Abitibi 8/9 14-08-01

André Leclerc Administrateur Vallée-de-l’Or 6/6 14-08-01 au

15-03

Claude Robitaille Administrateur Vallée-de-l’Or 3/3 15-03-31

Éric Wuidar Administrateur Témiscamingue 3/8 14-08-01 à 15-04-20

Stéphane Roy Administrateur Témiscamingue 0/1 15-06-11

Poste vacant Administrateur Production de bois

1 Conseil exécutif (4 réunions régulières)

2 Conseil d’administration (5 réunions régulières et 4 réunions extraordinaires)

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Direction régionale

- Martine Delage, directrice régionale

Contrôle interne

- Julie Cyr, responsable Vie syndicale et communication

- Mariève Migneault, responsable Aménagement et environnement

- Jennifer Mallet, responsable1 Mutuelle de prévention

- Linda Lavoie, responsable Promotion des produits régionaux

- Mariève Migneault, responsable Syndicats spécialisés

- Luc Charest, responsable, Les Producteurs de lait d’Abitibi-Témiscamingue - Linda Lavoie, responsable, Syndicat des producteurs de bovins - Jennifer Mallet, responsable, Syndicat des producteurs de cultures commerciales1 - Mariève Migneault, responsable du Syndicat de la relève agricole Agentes syndicales

- Julie Cyr, Syndicat local de l’UPA d’Abitibi - Jennifer Mallet, Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue1 - Mariève Migneault, Syndicat local de l’UPA d’Abitibi-Ouest - Julie Cyr, Syndicat local de l’UPA de la Vallée-de-l’Or - Mariève Migneault, Syndicat local de l’UPA de Rouyn-Noranda Personnel embauché en partenariat Union des producteurs agricoles et Emploi Québec

- Linda Lavoie, responsable du Centre d’emploi agricole

L’équipe de secrétariat

- Marielle Audet, secrétaire de direction - Dominique Boutin, secrétaire - Sophie Robichaud, secrétaire et technicienne-comptable

1En remplacement de Cassandre Hervieux Gaudreau, du 1

er juin 2015 au 1

er août 2016

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Mandats du comité vie syndicale et communication

- Superviser le projet vie syndicale. - Réfléchir et proposer de nouvelles façons d’améliorer et de développer la vie syndicale,

particulièrement la participation des membres. - Concrétiser le concept de vie syndicale dans l’action. - Identifier les besoins, les opportunités et les activités de formation syndicale. - Proposer des améliorations aux actions de communications internes et externes, reliées aux plans

d’action régional et provincial. - Soutenir les activités de communication. - Déterminer les moyens de soutenir et de bonifier les activités de valorisation de la profession et des

produits régionaux. - Encadrer et soutenir les syndicats locaux dans la démarche à la rencontre des producteurs. - Recevoir les orientations issues des assemblées générales annuelles des syndicats locaux et les

transposer en résolutions extraordinaires à soumettre au conseil d’administration de la Fédération et éventuellement, à l’assemblée générale annuelle.

- Soutenir l’organisation de la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec ».

Composition :

Sylvain Vachon Fleurette Gauthier Normand Lemieux Marie-Ève Côté Martine Delage et Mariève Migneault, secrétaires

Mandats du comité aménagement du territoire et agroenvironnement

- Évaluer et présenter des recommandations dans le domaine de l’occupation du territoire : reboisement, révision des schémas d’aménagement, zonage, agroenvironnement, faune, etc.

- Coordonner les actions relatives aux Plans de développement de la zone agricole - Soutenir les membres agricoles des comités consultatifs agricoles. - Réfléchir à des politiques susceptibles d’influencer l’adoption de techniques favorables à une

réduction de notre empreinte environnementale. - Étudier et analyser les lois et règlements ainsi que les programmes visant la protection de

l’environnement en milieu agricole. - Étudier et analyser les modifications aux différents règlements et lois se rattachant à

l’aménagement du territoire et au développement rural. - Évaluer les programmes de fiscalité municipale. - Suivre la règlementation de la Société de l’assurance automobile du Québec.

Composition :

Simon Simard Maurice Migneault Patricia Barrette Emmanuel Desjardins Cassandre Hervieux Gaudreau et Jennifer Mallet, secrétaires

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Mandats du comité de finances

- Suivre l’évolution financière de la Fédération en fonction du budget adopté. - Étudier les besoins relatifs à l’ameublement, l’équipement, l’entretien et l’aménagement de

l’immeuble. - Préparer les contrats de service et vérifier les comptes.

Composition :

Sylvain Vachon Simon Simard Martine Delage Julie Cyr, secrétaire

Mandats de la table de travail priorités (récoltes 2014)

- Donner suite aux résolutions adoptées lors de l’assemblée générale annuelle de la fédération régionale relativement à la saison des récoltes de 2014.

Composition :

Sylvain Vachon Patrick Lafond Laurier Jacques Pascal Rheault Normand Lemieux Cassandre Hervieux Gaudreau et Jennifer Mallet, secrétaires

Mandats de la table de travail main-d’œuvre agricole

- Suivre les travaux liés au projet de « Diagnostic et plan de service du Centre d’emploi agricole ». - Valider les besoins identifiés lors des tables de consultation sur le nouveau plan de service du Centre

d’emploi agricole. - Recommander tout nouveau projet susceptible de maintenir et développer le Centre d’emploi

agricole.

Composition :

Simon Simard Louise Mongrain Patricia Barrette Linda Lavoie, secrétaire

Les représentations

- Conseil d’administration du Centre technologique des résidus industriels : Simon Simard - Conseil régional des partenaires du marché du travail de l’Abitibi-Témiscamingue : Simon Simard - Collectif régional en formation agricole : Sylvain Vachon - Table régionale de gestion intégrée de l’eau par bassin versant, secteur Abitibi-Jamésie : Sylvain

Vachon - Coop de producteurs de bœuf d’Abitibi-Témiscamingue : Martine Delage - Réseau Agriconseils Abitibi-Témiscamingue : Rolland Dumais, Bernard Gauthier, Sandra Roy,

Ghislain Galarneau, administrateurs, administratrice; Martine Delage, observatrice - Créneau d’excellence « Agriculture nordique axée sur la production bovine » : Martine Delage,

observatrice

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Mesures exceptionnelles en assurance récolte collective (céréales) et individuelle (céréales, maïs-grain et protéagineux)

Rappel de la demande

- à la fédération régionale de l’UPA et au Syndicat des producteurs de cultures commerciales d’Abitibi-Témiscamingue

de faire des représentations auprès de la FADQ, afin que les adhérents à l’assurance récolte aient une juste compensation pour :

les pertes de récoltes subies dans les productions de céréales, maïs-grain et protéagineux; les frais additionnels comparativement à une saison normale (ex. : séchage, frais de

destruction de récoltes, etc.);

- à la FADQ

de travailler avec l’UPA afin de s’assurer que les adhérents soient dédommagés adéquatement pour les pertes de récoltes subies et les frais additionnels comparativement à une saison normale (ex. : séchage, frais de destruction de récoltes, etc.);

de ne pas pénaliser les adhérents pour les compensations futures considérant le caractère exceptionnel de la saison 2014;

d’inclure une clause catastrophe au Programme d’assurance récolte avec déclenchement dans des situations critiques dues à des conditions climatiques extrêmes.

Adoptée à l’unanimité.

Mesures de soutien adaptées aux réalités catastrophiques des récoltes 2014

Rappel de la demande

- à la fédération régionale de l’UPA et au Syndicat des producteurs de cultures commerciales d’Abitibi-Témiscamingue

d’intervenir auprès des élus politiques régionaux pour :

faire reconnaître les besoins urgents des producteurs et productrices dans le but de faire face à cette année catastrophique afin de compenser; les frais additionnels comparativement à une saison normale dans les cas où l’assurance

récolte ne pourrait couvrir ces frais (ex. : séchage, frais de destruction de récoltes, pertes de la paille, etc.);

le coût de remplacement des aliments et de la paille destinés aux troupeaux; les pertes de revenus de ventes de paille; les pertes de récolte de la deuxième et troisième coupe de foin;

évaluer la possibilité de déclencher une aide financière spécifique pour cette année catastrophe;

de travailler de concert avec la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec afin de sensibiliser les élus politiques provinciaux et fédéraux sur la situation catastrophique pour les récoltes en 2014, en Abitibi-Témiscamingue, et de ses conséquences sur la saison 2015 à venir;

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- à la Confédération de l’UPA

de poursuivre ses démarches en cours auprès du Groupe de travail sur la sécurité du revenu pour :

prévoir des adaptations adéquates aux programmes de sécurité du revenu afin d’assurer la viabilité et la rentabilité économique des entreprises agricoles situées dans les régions avec moins d’opportunités de marchés et connaissant des conditions bioclimatiques restrictives;

- à la FADQ

d’utiliser les surplus accumulés pour indemniser les producteurs et productrices assurés et non assurés pour les pertes subies;

de reconnaître les besoins urgents des producteurs et productrices pour faire face à cette année catastrophique afin de compenser :

les frais additionnels comparativement à une saison normale dans les cas où l’assurance récolte ne pourrait couvrir ces frais (ex. : séchage, frais de destruction de récoltes, pertes de la paille, etc.);

le coût de remplacement des aliments et de la paille destinés aux troupeaux; les pertes de revenus de ventes de paille; les pertes de récolte de la deuxième et troisième coupe de foin;

d’évaluer la possibilité de déclencher une aide financière spécifique pour cette année catastrophe.

Adoptée à l’unanimité.

Suivis réalisés dans le dossier des récoltes 2014

En plus des actions concertées de la Fédération de l’UPA et du Syndicat des producteurs de cultures commerciales de la région, décrites ici, vous pourrez constater, à la lecture des rapports d’activité des syndicats locaux, qu’ils ont également posé des actions dans ce dossier, notamment pour arrimer la demande et l’offre de battage à forfait à l’automne 2014 et pour sensibiliser les députés de la région.

D’abord obtenir un portrait détaillé

Les conditions météorologiques anormalement pluvieuses de l’automne 2014 en Abitibi-Témiscamingue, jumelées à un épisode de grêle dans certains secteurs, ont grandement perturbé les travaux de récolte et ont entrainé des coûts exceptionnels pour les productrices et producteurs agricoles. Ces conditions exécrables ont même été classées parmi les huit faits saillants régionaux de l’année 2014 par Environnement Canada.

Afin de dresser l’inventaire des problèmes rencontrés, la fédération régionale et le Syndicat des producteurs de cultures commerciales d’Abitibi-Témiscamingue ont organisé trois rencontres, en décembre 2014, auxquelles plus de 75 producteurs et productrices ont assisté. Un questionnaire a été remis sur place et a ensuite été transmis, par courriel, à plusieurs autres entreprises agricoles dans le but de documenter la situation problématique de 2014. Le comité récoltes 2014 a été formé afin de travailler le dossier.

Ce sont 44 entreprises qui ont pris le temps de remplir le questionnaire. La compilation de leurs informations a permis d’argumenter le dossier et de faire ressortir, entre autres, les données suivantes :

- 39,4 % des superficies ensemencées n’ont pas pu être récoltées, toutes productions confondues; - 34,1 % des entreprises sondées ont dû laisser la moitié ou plus de leurs cultures aux champs;

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- la proportion des entreprises qui n’avaient pas adhéré au Programme d’assurance récolte se chiffre à 28,9 %, toutes productions confondues;

- 38,6 % des superficies qui sont normalement labourées l’automne n’ont pas pu l’être en 2014, retardant les travaux pour le printemps à venir.

La compilation des questionnaires a également permis de faire ressortir les coûts anormalement élevés de séchage, d’achat de paille, d’achat d’aliments pour les troupeaux, etc.

En décembre, des représentants de la fédération régionale ont profité du congrès général pour rencontrer les représentants de la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec afin de déterminer les clauses négociables avec la FADQ. Les possibilités d’intervention d’un programme de la sécurité civile pour les zones sinistrées ont également été vérifiées. Cette piste n’a pas été développée dans le contexte où ce genre de programme d’aide spécifique exclut « les dommages relatifs à l’aménagement d’un terrain, aux cultures sur pied, à la croissance d’une récolte ou à l’impossibilité de semer ».

Ensuite, présenter nos demandes à la FADQ

La Fédération de l’UPA et le Syndicat des producteurs de cultures commerciales d’Abitibi-Témiscamingue ont d’abord transmis une lettre conjointe au bureau régional de la FADQ pour dénoncer collectivement le dysfonctionnement du Programme d’assurance récolte. À la suite de cette correspondance, le comité récoltes 2014 a rencontré le directeur régional de la FADQ. Chiffres à l’appui, le comité a fait ressortir le fait que le Programme d’assurance récolte ne joue plus bien son rôle.

Différentes avenues de bonification du programme ont été discutées avec le directeur régional de la FADQ. La FADQ a montré une ouverture à revoir les rendements probables, à condition d’avoir en main des données factuelles. Une autre rencontre a eu lieu avec le directeur régional de la FADQ ainsi qu’avec Brigitte Paradis, adjointe aux assurances du centre de services de La Prairie. Mme Paradis a répondu à plusieurs questions et a expliqué en détail le calcul du rendement probable. Le comité a de nouveau soulevé la problématique des rendements assurables très bas en région. Mme Paradis a fourni des pistes d’amélioration possibles du rendement probable au comité.

Ce sujet a été traité à toutes les réunions du conseil d’administration de la fédération régionale. Devant la complexité du Programme d’assurance récolte céréales, le 20 avril, alors que Marcel Groleau, président général de l’Union était présent en région, le conseil d’administration a sollicité le support de la Confédération pour valider nos stratégies d’action et nos calculs de rendement.

Une lettre d’invitation à venir constater les dommages aux champs, ce printemps, a été envoyée à Jean-François Brouard, vice-président aux assurances agricoles et à la protection du revenu. Le président de la Fédération a également rencontré les hauts dirigeants de la FADQ, le 5 mai, afin de discuter de la saison 2014 et des problèmes d’assurabilité en région. Ceux-ci ont alors démontré une certaine ouverture, entre autres, sur l’amélioration du coefficient d’actualisation dans l’avoine, ce qui permettrait de rétablir des rendements assurables plus près de la réalité. La FADQ a également établi un lien avec la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec afin de trouver des pistes d’amélioration des rendements probables. M. Vachon a réalisé des suivis réguliers auprès de Jean-François Brouard sur les avancées du dossier.

Le 27 mai dernier, Jean-François Brouard a fait parvenir une lettre à la fédération régionale. Notamment, il y est mentionné que le hersage lourd sera indemnisé en travaux urgents au système individuel d’assurance récolte. En ce qui concerne les producteurs et productrices assurés au collectif, il mentionne que le dossier est toujours à l’étude. Finalement, il réfère au programme Agri-relance pour couvrir les coûts exceptionnels reliés à la relance des activités.

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Une lettre a donc été transmise à Bernard Verret, sous-ministre adjoint à la direction générale des politiques agroalimentaires du MAPAQ pour demander une intervention d’Agri-relance. Nous avons précisé que cette intervention est justifiée et requise pour aider les producteurs et productrices agricoles à se remettre des conséquences de cette catastrophe. Nous souhaitons que le ministère, en partenariat avec le gouvernement fédéral, procède à un processus d’évaluation menant à la recommandation de l’élaboration d’une initiative en vertu du cadre Agri-relance.

Des résultats bonifiés, mais inférieurs à nos attentes

Après avoir versé un montant initial de 1,2 million de dollars, à la fin août, la FADQ avait versé des indemnités totales de 1,578 million de dollars relativement à la saison des récoltes 2014.

- Clientèle assurée à l’assurance récolte individuelle

Indemnisation de la récolte de soya à 90 % à l’automne 2014. Décision de la FADQ de ne pas ajuster, exceptionnellement, le rendement probable des contrats

d’assurance pour les superficies affectées par la saison 2014 qui n’ont pu faire l’objet de travaux automnaux.

Les frais évités de récoltes n’ont pas été déduits des superficies qui ont fait l’objet d’abandon. Une somme de 56 400 $ a été remboursée en 2015 relativement à ces superficies.

Finalement, la FADQ a autorisé un montant forfaitaire équivalant à deux hersages lourds pour les surfaces touchées par les non-travaux automnaux afin de mieux supporter le coût supplémentaire des travaux du printemps, en vue de la saison 2015. C’est jusqu’à présent 96 966 $ en travaux urgents qui ont été versés.

En date du 28 août, pour la saison 2014, 1 408 463 $ avaient été versés en indemnités à 74 clients. De ce montant, 824 530 $ sont reliés à la culture du soya. De la saison 2014, il restait alors dix dossiers à compléter pour lesquels la FADQ demeurait en attente de la vente de la récolte pour compléter l’avis de dommage et les indemnités s’y rattachant. Cela avait aussi un impact sur douze dossiers à indemniser en travaux urgents ou protection spéciale sur les contrats 2015.

Si nous ajoutons aux versements de 2014, les sommes versées sur les contrats de 2015 en protection spéciale et travaux urgents (96 966 $), les indemnisations totales versées à la fin août relativement à la saison 2014, sont de 1 505 429 $ pour l’assurance récolte céréales individuelle.

- Clientèle assurée à l’assurance récolte collective

Un montant d’indemnité de 72 193 $ a été versé dans l’avoine à 44 assurés, dans deux zones. La FADQ a réalisé des travaux au cours du printemps et de l’été 2015 pour introduire l’impact

des surfaces non travaillées en 2014 sur le règlement pour l'avoine de 2014. C’est à partir de la déclaration d’intérêt végétale de 2015 que la FADQ a recueilli l’information sur les surfaces touchées par la mauvaise saison de l’automne 2014. Il en ressort que 16,4 % des surfaces n’ont pu être labourées l’automne dernier. Selon la FADQ, le pourcentage étant variable d’une zone à l’autre, il ne permet pas, à la lumière de l’analyse, l’ajout ou la révision du règlement collectif. Elle nous a informés qu’aucune indemnité additionnelle pour le règlement d’assurance récolte collective 2014 ne pourra être versée.

Finalement, la FADQ, de concert avec Les Producteurs de grains du Québec, prépare un projet de lettre afin de recueillir les factures de ventes de grains des dernières années, en substitution des décomptes physiques à la ferme dans le but de revoir le rendement probable proposé.

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Demande d’intervention Agri-relance

En date de la rédaction du rapport, la Fédération n'avait pas obtenu de réponse en ce qui concerne le cadre Agri-relance. Le ministère étant encore à analyser les données selon l’information obtenue.

Un dossier qui demeure prioritaire...

Le travail se poursuit avec la FADQ, Les Producteurs de grains du Québec et la Confédération pour améliorer le Programme d’assurance récolte céréales, entre autres, sur le rendement probable, tout comme la demande d’intervention du cadre Agri-relance. De plus, il a été proposé d’organiser, en automne ou en hiver, une journée d’information sur l’assurance récolte dans le but de comprendre les clauses, leurs impacts, ce qui est négociable, etc.

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Nous remercions nos partenaires de l’intérêt démontré envers nos activités.

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LES SERVICES

Direction régionale

Une équipe en mouvement

Au cours de la dernière année, la Fédération a travaillé avec un groupe d’administrateurs et d’administratrices renouvelé. En effet, la moitié des élus du conseil d’administration compte moins de trois années d’implication. Les élus ont été accompagnés par une équipe d’employés de plus en plus expérimentée, même si la moitié est en poste depuis moins de cinq ans.

La direction régionale a connu des soubresauts avec le départ de Joanne Trépanier, suivi d’un intérim assuré par Linda Lavoie. Nous en profitons pour remercier Mme Trépanier pour le travail accompli et lui souhaitons bonne chance dans ses projets. Une nouvelle directrice, Martine Delage, a été nommée en poste le 11 mai. Détentrice d’un baccalauréat en bioagronomie, Mme Delage a occupé le poste de res-ponsable de la vie syndicale et des communications, à la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue, ces dix-neuf dernières années. À la suite de sa nomination, elle a procédé à une réorganisation des dos-siers dans l’équipe de professionnels. Malgré ces changements et la gestion de congés de maladie, les employés ont travaillé avec motivation et dévouement pour la cause des agriculteurs et agricultrices de la région et ont collaboré à la réalisation des activités présentées dans le présent rapport.

Les représentations provinciales du président

En plus de participer aux réunions du conseil général de l’UPA, le président régional a été réélu au sein du conseil exécutif de la Confédération de l’UPA. Son poste au conseil exécutif lui a valu d’obtenir la présidence de la Table de travail sur le transfert de ferme et l’établissement. Il est également membre de la Table de travail sur la sécurité du revenu et les outils financiers et il siège comme membre au sous-comité du Programme d’assurance récolte foin. De plus, il participe au comité responsable de l’étude des résolutions pour le congrès général, au comité d’audit et à celui de la supervision de la direction générale de la Confédération. Il a également contribué à « l’Opération 125 », à l’Assemblée nationale, en février, qui visait à faire connaître aux parlementaires les enjeux des secteurs agricole et forestier, avec une approche positive.

Des instances actives en région!

Au cours de la dernière année, le conseil exécutif a tenu quatre réunions. Quant à lui, le conseil d’administration s’est réuni à neuf reprises, dont quatre séances extraordinaires ont été tenues en con-férence téléphonique. Voici un résumé des dossiers et des discussions des instances régionales qui ont marqué l’année et qui ne sont pas abordés dans la section « Suivi aux résolutions » ou dans l’un des autres services de la Fédération.

Sécurité du revenu, une modulation nécessaire

Dans le cadre d’une consultation sur l’avenir des programmes de sécurité du revenu, le président et la directrice ont fait valoir l’importance de moduler les programmes pour tenir compte des particularités régionales. Cette consultation visait à bonifier les propositions de l’UPA au Groupe de travail sur la sécurité du revenu. Ce groupe de travail, mis en place par le ministre de l’Agriculture, avait reçu le man-dat de proposer des ajustements aux programmes afin de tirer le plein potentiel du secteur agricole.

Les représentations de la Fédération ont permis d’inclure, à la recommandation de l’UPA, la demande d’un programme d’occupation du territoire pour certaines régions. Nous sommes satisfaits que le Groupe de travail sur la sécurité du revenu ait repris cette recommandation de l’UPA dans son rapport, déposé en début 2015. Cependant, la FADQ dispose de peu de marge de manœuvre pour donner suite

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aux recommandations et bonifier la sécurité du revenu. En effet, l’organisme a subi une coupure de 151 millions de dollars de son budget, en plus de se faire imposer une obligation de constituer une réserve de 300 millions de dollars.

« Forts et unis pour la gestion de l’offre »

En point de presse à Montréal, le 25 mai, la Coalition pour un modèle agricole équitable (coalition GO5) lançait une campagne publicitaire et d’affichage sous le thème « Forts et unis pour la gestion de l’offre ». Le président de la coalition, accompagné de divers acteurs de la filière agroalimentaire, a demandé au premier ministre du Canada de préserver intégralement la gestion de l’offre dans les négo-ciations du Partenariat transpacifique.

Le volet régional de la campagne « Forts et unis pour la gestion de l’offre » a été lancé le 16 juin dernier, en point de presse. Du matériel d’affichage a été fourni par la coalition GO5 et distribué en région. Les administrateurs et administratrices ont rencontré divers partenaires pour les inviter à s’afficher et à appuyer publiquement la gestion de l’offre par résolution. Nous avons reçu neuf résolutions d’appui de municipalités régionales de comté (MRC) ou municipalités de la région. Ces appuis ont été affichés sur le site www.fortsetunis.ca

Au Québec, deux mobilisations ont été organisées dans les comtés des ministres conservateurs, en Beauce et à Roberval. Ces mobilisations avaient pour but d’accroître la pression sur le gouvernement canadien, en prévision d’une rencontre ministérielle où il y avait des risques de concessions du Canada sur la gestion de l’offre. Le 20 juillet, en conférence téléphonique conjointe des Producteurs de lait d’Abitibi-Témiscamingue et du conseil d’administration de la fédération régionale, il a été décidé de solliciter la participation des producteurs et productrices pour se rendre aux mobilisations. Quatre per-sonnes de la région se sont rendues à Roberval.

Programme régional d’adaptation et de développement de l’agriculture (PRADA)

À la mi-septembre, la Fédération a appris que 27 entreprises admissibles n’avaient plus accès aux capi-taux du PRADA. Toutefois, selon les estimations des montants engagés et déboursés, une somme de près de 600 000 $ devait être encore disponible au budget. De plus, divers délais administratifs ont fait en sorte que certaines entreprises ont dû retarder leurs opérations prévues au plan d’investissement.

À plusieurs reprises, la fédération et les syndicats locaux ont interpellé le ministre régional, Luc Blanchette, et le député Guy Bourgeois afin que les sommes engagées jusqu’au 31 mars 2015 demeu-rent disponibles pour la réalisation des travaux en 2015-2016. La Fédération et les syndicats ont égale-ment demandé de rendre toutes les sommes disponibles pour les 27 dossiers en attente.

Selon les informations obtenues du MAPAQ, parmi ces dossiers, la majorité des entreprises en situations financières difficiles ont pu réaliser leurs travaux. Des transferts d’année financière ont permis de verser des sommes, après le 31 mars 2015, aux fermes qui avaient réalisé des investissements admissibles avant cette date. Le budget final du PRADA a effectivement été amputé d’environ 650 000 $. Cepen-dant, durant les cinq ans du programme, plusieurs dossiers ont été transférés à la Stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles, une mesure provinciale qui, elle, a versé près d’un million de dollars supplémentaires. Un montant de 172 000 $ est également resté pour la bonification des services-conseils, gérés par le Réseau Agriconseils. Le Réseau s’affaire à rendre ces sommes disponibles aux entreprises inscrites au programme régional et qui demandent des services-conseils.

Considérant que la Conférence régionale des élus avait également injecté des sommes d’argent dans le volet 4 du programme régional, la Fédération l’a interpellé afin que les sommes restantes servent pour l’agriculture. La Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue a répondu que s’il restait des sommes à la suite de la fermeture de la Conférence régionale des élus, il reviendrait à chacune des MRC de définir leurs priorités d’investissement dans le Fonds de développement des territoires.

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Programme de soutien au drainage des terres agricoles, encore pertinent!

Des communications répétées avec le ministre régional ont réitéré l’importance du Programme de soutien au drainage des terres agricoles. La Fédération a demandé de s’assurer de l’utilisation des sommes budgétées au programme et de prévoir une prolongation, l’objectif principal d’un tel pro-gramme étant d’effectuer un réel rattrapage des surfaces drainées de nos terres agricoles comparati-vement au reste de la province.

Le MAPAQ a confirmé qu’à la fin du programme, au 31 mars 2016, les entreprises agricoles de la région auront obtenu 3,142 millions de dollars en aide financière. Les superficies drainées par les entreprises agricoles sont de 1 100 hectares à l’an un, 1 500 hectares à l’an deux et on peut estimer 1 600 hectares supplémentaires à l’an trois, pour un total prévisible de 4 200 hectares. Certaines entreprises ont reçu des taux de subvention inférieurs à 50 %, entre autres, parce que les coûts des matériaux ou des travaux dépassaient les limites admissibles. Au terme du programme, la région demeure tout de même loin de la moyenne provinciale des terres drainées souterrainement. Bien qu’un portrait exhaustif soit difficile à établir, le ministère évalue, selon les données dont il dispose, un taux de drainage souterrain aux environs de 30 % au Témiscamingue. Les données ne sont pas encore compilées pour l’Abitibi.

La santé psychologique des agriculteurs et agricultrices, une situation inquiétante

De 1996 à 2006, le pourcentage de producteurs et productrices qui reconnaissent avoir un niveau de détresse élevé est passé de 17,5 à 50,9 %. En moins de 100 ans, la profession d’agriculteur est passée de celle où on se suicide le moins, à celle où le taux de suicide est deux fois plus élevé que celui de la société québécoise. La région n’est pas épargnée par cet état de fait et la préoccupation est de plus en plus soulevée dans nos instances.

La responsable du Centre de prévention du suicide du Témiscamingue, Linda Clouâtre, a participé à une réunion du conseil d’administration de la Fédération, le 11 juin, pour expliquer les démarches effectuées avec le Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue qui était inquiet pour certains producteurs. Le Centre de prévention du suicide est intervenu auprès de certaines personnes. De plus, il a proposé une offre de service plus complète, incluant la formation des administrateurs et administratrices du syndicat. Le Centre a proposé d’offrir la même formation dans chaque syndicat local. La formation expose les fac-teurs de détresse en agriculture et se poursuit par des échanges sur les besoins. Elle permet aussi d’établir des contacts avec le Centre de prévention du suicide du territoire respectif au syndicat local. Les syndicats locaux consulteront leur conseil d’administration pour tenir la formation. Ce sujet demeu-rera une priorité de l’organisation qui s’est donné un plan d’action provincial. Dans le cadre de ce plan, chaque syndicat local est invité à nommer un répondant en santé psychologique et la Fédération à mettre en place un comité.

Une réorganisation de la formation agricole en région

À la suite des travaux d’optimisation du Plan de soutien à la formation agricole (PSFA), la répondante en formation agricole pour l’Abitibi-Témiscamingue est maintenant localisée dans les bureaux de la Fédération de l’UPA. C’est au printemps dernier que la Commission scolaire du Lac-Témiscamingue a transféré la gestion du PSFA à la fédération régionale. Elle a dû s’approprier le dossier dans un contexte de compression budgétaire qui a fait que le contrat de la répondante en poste a pris fin en mai, au lieu d’en juillet, et que certaines activités ont été annulées.

Le 3 août dernier, la Fédération a reçu la confirmation du financement du PSFA, pour un an. Le PSFA est financé conjointement par le Conseil régional des partenaires du marché du travail, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et Recherche du Québec. Ce dernier couvre 45 % du temps d’un employé dédié à la formation agricole. L’intégration de la ressource dans les bureaux de l’UPA permet un lien plus

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direct avec les producteurs pour établir leurs besoins de formation. Elle permet aussi d’offrir un emploi à l’année considérant la possibilité de combler les tâches avec des dossiers connexes. La Fédération a donc procédé à l’embauche d’une ressource à quatre jours par semaine pour la prochaine année. Elle devra organiser des activités qui répondent aux nouvelles conditions de financement d’Emploi Québec.

Concertation régionale « Touche pas à ma région! »

L’automne dernier, le gouvernement procédait à l’abolition de la Conférence régionale des élus et à une réorganisation des centres locaux de développement. Dans cette vague de rationalisation, Solidarité rurale a vécu également l’abolition du financement du gouvernement du Québec. Ces décisions ont ébranlé la ruralité, la capacité des régions à décider de leur avenir et, par ricochet, la capacité du secteur agricole à faire valoir ses particularités.

La Conférence régionale des élus a interpellé la participation de la Fédération pour une rencontre, le 12 novembre, où les objectifs étaient d’établir l’état des lieux, entériner le manifeste sur les enjeux de la concertation, déterminer les actions de mobilisation et former un comité de mise en œuvre des actions ciblées. À cette occasion, le président de la fédération régionale a été nommé au comité Mobilisation Abitibi-Témiscamingue.

Le 29 janvier, le mouvement « Touche pas à ma région! - Abitibi-Témiscamingue » organisait une action de mobilisation. Le conseil d’administration a décidé d’assurer une présence de l’UPA dans chaque MRC et de publier un communiqué de presse pour appuyer la démarche. La Fédération a également adhéré au manifeste "Être l’Abitibi-Témiscamingue" remis à l’Assemblée nationale par le comité de mobi-lisation « Touche pas à ma région! - Abitibi-Témiscamingue », signé par 6 000 personnes.

La volonté de maintenir un organisme de concertation régionale a trouvé écho à la Table des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue qui souhaite mettre en place un comité consultatif. Le dossier est en évolution et la Fédération devrait être représentée à ce comité.

Relève agricole : coordonnateur interrégional

La Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) a procédé à l’embauche de trois coordonnateurs interrégionaux au Québec. La région a déposé des arguments auprès de la FRAQ afin que la quatrième ressource à embaucher soit localisée en Abitibi-Témiscamingue. Cependant, les fédérations de Lanaudière et de l’Outaouais-Laurentides souhaitent aussi la localiser dans leur bureau. La FRAQ a analysé qu’il en coûterait 9 000 $ de plus pour situer le coordonnateur Ouest dans notre région. Sans avoir reçu de confirmation écrite de la FRAQ, tout porte à croire que la ressource ne sera pas localisée dans nos locaux. La Fédération poursuit tout de même son soutien au syndicat régional de la relève agricole par le prêt de ressources et de bureau à la hauteur de 8 000 $ par année.

Journée réseautage

Le 9 décembre s’est tenue une journée de formation sur le réseautage des syndicats locaux. La journée visait à informer les administrateurs et administratrices sur les notions de base reliées au statut de producteur agricole et à la gestion de la liste des producteurs. Au cours de cette journée, Lucien Robert, responsable de la perception et des accueils, a témoigné de son expérience de rencontre avec les producteurs et productrices et a échangé ses bons trucs avec les personnes présentes. La journée s’est terminée par la présentation des faits saillants du congrès général de l’UPA.

Réorganisation des bureaux de la FADQ

À la suite d’une rumeur voulant que les comptoirs de services de la FADQ ferment, des vérifications ont eu lieu auprès de la direction régionale. Celle-ci a confirmé qu’un projet de restructuration visait à conserver les comptoirs ouverts, mais à rattacher le personnel au bureau régional, à Rouyn-Noranda. Cette restructuration se développe à l’échelle du Québec, à la suite des réductions de personnels.

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Le Syndicat local de l’UPA d’Abitibi a adopté une résolution et a transmis une résolution type aux autres syndicats de la région. Puis, il a demandé à la fédération régionale de la faire cheminer dans les instances opportunes. La Fédération a accompagné les résolutions d’une lettre dans laquelle elle demandait de moduler les compressions pour maintenir des services équitables dans toutes les régions et à proximité des producteurs et productrices. La réponse reçue de la vice-présidente à la clientèle de la FADQ explique que le principal but de la réorganisation administrative est d’uniformiser le niveau de services dans toutes les régions.

Le budget

Le suivi rigoureux des dépenses a fait l’objet d’une attention soutenue. L’aide aux affiliés, d’un montant de 7 928 $, a été fournie au Syndicat de la relève agricole d’Abitibi-Témiscamingue. Les postes de dépenses particuliers concernent les éléments suivants :

- le dossier des récoltes 2014; - la démarche « À la rencontre des producteurs »; - la concertation régionale; - le Plan de développement de la zone agricole dans la MRC de Témiscamingue.

La Fédération régionale a dû verser une somme de 6 500 $ pour finaliser le projet marketing du bœuf Alléchamps. Lors de l’abandon de certaines phases du projet, deux partenaires privés ont retiré leur financement parce que le projet ne leur offrait plus la visibilité prévue. Cette somme a permis de respec-ter les termes du contrat avec notre partenaire principal, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec. Le projet marketing était sous la responsabilité de la fédération régionale, car il s’est opéré avant le transfert de la mise en marché du bœuf Alléchamps à la Coop de producteurs de bœuf de l’Abitibi-Témiscamingue.

À l’immeuble, une baisse importante du coût de notre assurance ainsi que des précipitations de neige moins abondantes ont permis de réduire les dépenses de cette section. La radiation de plusieurs immo-bilisations désuètes appartenant, entre autres, à l’ancien service de comptabilité et de fiscalité a créé une perte sur disposition d’actifs.

Tout au long de l’année, des mouvements de personnel ont entrainé différentes variations du budget. Certaines activités prévues afin de traiter les dossiers prioritaires ont dû être reportées à l’année sui-vante. Des honoraires professionnels ont finalement été absorbés pour soutenir la direction régionale dans la négociation de l’entente de travail avec ses professionnels.

Vie syndicale

Support des syndicats locaux

L’équipe d’agentes syndicales étant bien formée, elles ont offert leur soutien aux activités des syndicats locaux. Ce sont plus de 890 heures de temps de ressources humaines qui ont ainsi été mises au service des syndicats du territoire. Diverses activités visaient à soutenir le président et l’agente syndicale, des acteurs clés pour favoriser un fonctionnement optimal des syndicats locaux. Entre autres, une rencontre a été organisée réunissant tous les présidents et les agentes. De plus, la responsable de la vie syndicale a coordonné le groupe d’agentes syndicales et les a conseillées sur divers dossiers. Les agentes ont assisté à une rencontre interrégionale afin d’échanger sur les bons coups d’autres régions en vie syndicale.

Démarche « À la rencontre des producteurs »

Cette démarche s’inscrit dans la suite de la modernisation des structures et touche le cœur de la dyna-mique syndicale. Dans l’objectif de renforcer le sentiment d’appartenance, la mobilisation et la relation

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pour les échanges futurs, un plan de mobilisation a été adopté par le conseil d’administration de la Fédération et chaque syndicat local a été invité à se doter d’une stratégie pour aller à la rencontre des producteurs et productrices. Par la même occasion, il semblait logique de profiter de ces rencontres pour effectuer la mise à jour des formulaires d’adhésion considérant, entre autres, la volonté d’une communication plus efficace avec les membres (adresse courriel).

En 2014 et 2015, la Fédération, les syndicats locaux et spécialisés ont organisé diverses activités collec-tives (assemblées générales annuelles, rencontres et tournées d’informations, activités sociales) afin de rencontrer les producteurs et productrices agricoles. De plus, les syndicats locaux ont commencé à réali-ser des rencontres individuelles auprès des producteurs et productrices qu’ils n’ont pas pu rencontrer lors des activités de groupe.

Du matériel a été produit par l’Union pour outiller les administrateurs et administratrices. Il s’agit de diverses fiches d’information et d’une clé USB contenant la nouvelle signature de l’Union à remettre à tous les producteurs et productrices rencontrés. De plus, les agentes syndicales étaient présentes aux diverses activités de groupe pour soutenir les administrateurs et administratrices dans la démarche. À l’hiver 2015, le président de la fédération régionale a également réalisé une tournée des syndicats lo-caux afin de faire le point sur l’évolution des principaux dossiers avec les élus. Au 31 juillet 2015, 36,88 % des producteurs et productrices de la région ont été rencontrés (215/583).

- Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue : 29,24 % (69/236) - Syndicat local de l’UPA de Rouyn-Noranda : 57,78 % (26/45) - Syndicat local de l’UPA d’Abitibi : 38,28 % (49/128) - Syndicat local de l’UPA d’Abitibi-Ouest : 38,26 % (57/149) - Syndicat local de l’UPA de la Vallée-de-l’Or : 56 % (14/25)

Au provincial, la moyenne est de 30,76 %, c'est-à-dire 8 787 producteurs et productrices sur 28 569.

Cette démarche se poursuivra à l’automne. Elle répond à divers objectifs, dont ceux d’entendre les pré-occupations de la base afin de travailler les mandats qui auront le plus d’impacts sur la pérennité des fermes et de conserver le rapport de force des agriculteurs et agricultrices grâce à une organisation représentative et crédible.

L’information et les communications

- Intégration de la nouvelle image de marque « Pourvoir nourrir, Pouvoir grandir »

Au congrès général de décembre 2014, l’Union lançait sa nouvelle image de marque « Pouvoir nourrir, Pouvoir grandir ». La Fédération a intégré graduellement le nouveau visuel de l’image de marque dans ses divers outils de communication et ceux des syndicats locaux (signature courriel, papeterie, rapport). De plus en plus, les messages véhiculés par le manifeste de l’image de marque sont également intégrés à ses communications.

Dans cette vague de modernisation des structures et de l’image de l’organisation, au printemps 2014, une enquête pour améliorer la circulation de l’information a été effectuée auprès des produc-teurs et productrices de l’Abitibi-Témiscamingue. L’enquête visait à connaître les technologies que les producteurs et productrices utilisent ainsi qu’à vérifier quels sont les moyens les plus faciles et rapides, pour eux, de communiquer et de s’informer. Elle avait également pour but de connaître les sujets qui les intéressent et de mesurer la satisfaction des membres à l’égard des communications de l’UPA, en région. Voici quelques conclusions stratégiques de cette enquête à laquelle 247 personnes ont répondu :

près de huit agriculteurs sur dix possèdent une adresse courriel et plus de quatre membres sur dix ont un compte Facebook;

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l’envoi postal est le moyen le plus efficace pour joindre les producteurs, peu importe leur âge. Par contre, le courriel est le deuxième moyen privilégié par les 18 à 34 ans;

pour communiquer avec l’UPA, près de 50 % des 18 à 54 ans privilégient l’utilisation du courriel alors que les 55 ans et plus préfèrent le téléphone et la poste;

les membres souhaitent être informés sur les subventions disponibles, les grands dossiers agricoles et l’actualité agricole;

près de 80 % des producteurs sont satisfaits ou très satisfaits de la quantité, de la qualité et de la pertinence de l’information transmise par l’UPA. Les répondants ont émis de nombreuses idées et de multiples commentaires afin d’améliorer les communications et l’information.

Le comité vie syndicale et communication a analysé les résultats et a proposé un plan de communication au conseil d’administration. Ce plan intègre également les messages clés véhiculés par la nouvelle image de marque de l’Union « Pouvoir nourrir, Pouvoir grandir ».

- Bulletin « à la PAGE, spécial nouvelles fraîches »

Selon l’enquête réalisée au printemps 2014, le bulletin « à la PAGE, spécial nouvelles fraîches » jouit d’une très bonne notoriété. En effet, ce sont 86 % des producteurs et productrices qui le lisent régu-lièrement ou à l’occasion. Ce bulletin de notre fédération s’adresse uniquement aux producteurs et productrices agricoles de la région et 80 % de ceux-ci se disent très satisfaits ou satisfaits par rapport à cet outil d’information. Il a été publié à six occasions en 2014-2015 pour diffuser l’information sur les dossiers chauds de la fédération, des syndicats locaux ou spécialisés et des textes de certains partenaires du secteur agricole.

- Cahiers régionaux de « La Terre de chez nous »

La Fédération a poursuivi sa collaboration avec la Terre de chez nous pour la publication du cahier des régions Outaouais-Laurentides/Abitibi-Témiscamingue. Chaque mois, les nouvelles syndicales de notre région et des syndicats locaux y sont publiées. De plus, le président de la Fédération a édité des textes, un mois sur deux, dans lesquels il a été question de la démarche « À la rencontre des producteurs », du rapport de la Commission Robillard sur l’abolition de l’assurance stabilisation des revenus agricoles, de l’année catastrophique pour les récoltes, du manque de vision du budget pro-vincial pour l’agriculture et de la règlementation abusive de certaines municipalités. La Fédération collabore aussi à la rédaction d’une chronique emploi avec le Centre d’emploi agricole.

- La Chronique agricole renouvelée!

La Fédération assure la coordination de cette chronique depuis six ans. Elle vise la diffusion d’une information actuelle sur le secteur agricole de la région et elle jouit d’une très bonne notoriété. En effet, 80 % des agriculteurs et agricultrices du Témiscamingue connaissent la chronique agricole et 88 % d’entre eux sont satisfaits ou très satisfaits de cet outil d’information.

Du 21 janvier à la mi-juillet 2015, 24 chroniques agricoles ont été diffusées sur les ondes de CKVM 93,1 « La voix du Témiscamingue ». À la suite du non-renouvellement du soutien du MAPAQ, la Fédération a sollicité des partenaires du secteur privé pour en assurer la diffusion. Cette année, la Fédération de l’UPA a pu compter sur la collaboration financière de Desjardins Entreprises en plus de celle du Réseau Agriconseils et de ses syndicats affiliés.

- Activités médiatiques et soutien à la campagne d’affichage « Forts et Unis pour la gestion de l’offre »

Le 16 juin dernier, en point de presse, la Fédération a lancé le volet régional de la campagne publicitaire et d’affichage « Forts et unis pour la gestion de l’offre » de la Coalition GO5. Lors de ce point de presse, le président de la Fédération était accompagné du député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, du président de la Coop Val-Nord, Pierre

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Beaudoin, de la copropriétaire de la fromagerie Le Fromage au village, Hélène Lessard et du président des Producteurs de lait d’Abitibi-Témiscamingue, Gabriel Rancourt. Ce fut l’occasion de démontrer l’importance de la gestion de l’offre pour notre région et de communiquer au gouver-nement fédéral notre détermination à conserver l’intégralité de ce système.

Ensuite, afin de fournir des informations rapides et de s’assurer d’un traitement médiatique favo-rable, un lien a été entretenu avec les journalistes tout au long de l’année. Le président de la fédéra-tion régionale, ou d’autres porte-paroles, ont donné suite à de nombreuses demandes d’entrevues sur des sujets variés comme l’accaparement des terres, l’état des récoltes, les compressions à la FADQ, les projets porcins au Témiscamingue ou l’appui au mouvement « Touche pas à ma région! ». De plus, des communiqués de presse ont été publiés sur des dossiers d’actualité agricole.

Journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec, 2 950 visiteurs pour la douzième édition

Deux fermes de la région ont reçu pas moins de 2 950 visiteurs, le 7 septembre 2014, pour la douzième édition de la journée « Porte ouverte sur les fermes du Québec ». Ceci porte à plus de 48 500 le nombre de personnes qui ont participé à l’activité depuis la première édition en 2003.

Encore cette année, la population est venue en grand nombre pour en apprendre davantage sur l’agriculture régionale. Deux entreprises familiales, représentatives du savoir-faire des agriculteurs et agricultrices d’ici ouvraient leurs portes en région. Ce succès est possible grâce à l’implication des pro-priétaires des fermes, de leur famille et de nombreux bénévoles. Les fermes qui ont ouvert leurs portes étaient :

- Ferme avicole Paul Richard et fils, Rivière-Héva, propriété de Maurice, Alain, Alexandre et Jean-Philippe Richard, producteurs d’œufs et de céréales : 2 100 visiteurs;

- Ferme Bouthillette et fils, Guérin, propriété d’Antoine, Marc, Guy, Éric et Pierre Bouthillette, producteurs de lait et de céréales : 850 visiteurs.

La journée a permis aux petits et grands de voir les animaux, de découvrir les méthodes d’élevage, de visiter les installations, d’acheter des produits régionaux et de réaliser diverses activités. Les fermes ont également organisé des visites personnalisées pour les députés régionaux et divers intervenants socio-économiques afin de présenter leur entreprise et de promouvoir l’importance du secteur agricole pour l’Abitibi-Témiscamingue. En région, plusieurs partenaires apportent leur soutien à cette journée.

Reconnaissance de l’engagement syndical depuis plus de 25 ans

Cinq administrateurs de la région ont été honorés au congrès général de l’UPA pour s’être impliqués depuis plus de 25 ans dans le syndicalisme agricole. Leurs implications dans l’un ou l’autre des syndicats spécialisés ou locaux du territoire ou à la fédération régionale étaient cumulatives. Une photo et un court texte de chaque participant ont été remis à la Confédération pour le montage d’un livre souvenir provincial, remis à toutes les personnes à l’honneur. La Fédération félicite les élus qui ont cumulé plus de 25 ans d’implication en 2014 et les remercie pour leur engagement :

- Simon Simard (fédération régionale et Syndicat local de l’UPA d’Abitibi); - Denis Migneault (Syndicat des producteurs de bovins et Syndicat local de l’UPA de Rouyn-Noranda); - Maurice Migneault (Syndicat des producteurs de bovins et Syndicat local de l’UPA de Rouyn-Noranda); - Éric Lafontaine (Syndicat local de l’UPA d’Abitibi-Ouest); - Gérald Beaupré (Syndicat des producteurs de bois).

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Aménagement et environnement

Schéma d’aménagement et règlements abusifs

Au cours de l’année 2014, des promoteurs ont démontré leur intérêt à démarrer un projet pour déve-lopper cinq maternités porcines dans quatre municipalités du Témiscamingue. Créé sous le nom de « Fermes Boréales SEC », le projet est une initiative de la Coop fédérée et de sa filiale Olymel. Ce projet représente un investissement de 50 millions de dollars et la création de 50 emplois.

Cependant, en réponse à l’annonce de ce projet, trois conseils municipaux du Témiscamingue ont adopté des règlements de zonage de production qui viennent restreindre très fortement la production porcine sur leur territoire (Nédélec, Guérin et Notre-Dame-du-Nord). De plus, onze autres municipalités du Témiscamingue possèdent un règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale portant sur la production porcine. De nombreux producteurs et productrices qui se sentent lésés dans leur droit de produire ont manifesté leur désaccord avec les démarches entreprises par la municipalité et certains citoyens. Malheureusement, le seul recours juridique contre ces règlements serait qu’un producteur ayant un projet porcin poursuive la municipalité en cour suprême.

La mise en place de ce genre de règlements excessivement contraignants pour la production porcine s’avère possible en raison de l’absence de lignes directrices entourant le zonage agricole dans le schéma d’aménagement et de développement de la MRC. Dans le présent cas, les municipalités possèdent un pouvoir immense, mais doivent en même temps conjuguer avec une forte pression de la part de leurs citoyens, ce qui amène ce genre de résultats.

Devant ce constat inquiétant, de nombreuses représentations ont été assurées par le Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue et la fédération régionale. Des échanges ont eu lieu avec les municipalités, la MRC, le ministre régional Luc Blanchette, le MAPAQ et le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire concernant l’application de règlements abusifs sur la production agricole. La fédération régionale a dénoncé publiquement le manque de vision de certains conseils municipaux et l’incohérence de la situation avec la vision du Plan de développement de la zone agricole. Le dossier a été porté à l’attention de la Confédération de l’UPA et fait maintenant partie des priorités de l’organisation provinciale. La Confédération est d’avis que la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles et la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme doivent être modifiées pour améliorer la protection du droit de produire des entreprises agricoles en zone agricole.

Entente d’épandage de lisier

Dans la planification de son projet de fermes porcines, Fermes Boréales SEC prévoit des ententes avec des producteurs locaux pour l’épandage de lisier. Fermes Boréales SEC a donc contacté plusieurs pro-ducteurs et productrices potentiels pour des ententes d’épandage. Devant cette situation, le Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue a demandé un avis juridique de la Confédération sur certains élé-ments. L’avocat de la Confédération a travaillé conjointement avec la fédération régionale et le syndicat local pour développer une contre-proposition aux Fermes Boréales SEC. Afin de bénéficier d’une meil-leure assistance et de couvrir les frais d’expertise juridique dans le processus de négociation, le syndicat local a déposé une résolution pour que la fédération régionale fasse des démarches auprès du Fonds de défense professionnelle. Une demande lui a été soumise, mais elle a été refusée.

Accaparement des terres

En 2014, une pétition a été initiée par la Fédération de la relève agricole du Québec et un plan d’action concernant l’accaparement des terres a été adopté unanimement par le conseil général. La fédération régionale a entériné ce plan d’action, qui prévoyait, entre autres, une sollicitation des municipalités concernées par le phénomène pour obtenir des résolutions d’appui de leur part. Plusieurs municipalités

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et MRC ont transmis leur résolution à la fédération régionale, notamment la MRC de Témiscamingue et les municipalités d’Authier, Palmarolle, Sainte-Germaine-Boulé et Duparquet.

Outre les résolutions d’appui, le plan d’action concernant l’accaparement des terres propose de limiter la superficie à 100 hectares pour les nouvelles acquisitions de terres, pour une période de trois ans (en excluant les transferts intergénérationnels).

En parallèle, la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles a convenu de tenir une audience en mars 2015 afin d’entendre les parties intéressées à se prononcer sur le phénomène d’accaparement des terres. La fédération régionale en a profité pour déposer un mémoire sur le sujet et présenter la problématique vécue dans la région. Le président de la fédération, accompagné de deux jeunes de la relève agricole, s’est rendu à Québec pour défendre notre mémoire et témoigner des impacts négatifs de l’accaparement des terres.

Plan de développement de la zone agricole (PDZA)

Le PDZA est un document de planification visant à mettre en valeur la zone agricole à l’échelle d’une MRC, en favorisant le développement durable des activités agricoles. Le PDZA est réalisé par la MRC, en concertation avec les différents acteurs du territoire, dont l’UPA, le MAPAQ et le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, par exemple.

La MRC de Témiscamingue a complété son PDZA en décembre 2014 et le document a été adopté lors de la séance du conseil des maires, tenue le 18 février 2015. Le plan comprend 46 actions, divisées en six orientations : concerter le secteur agricole et agroalimentaire, consolider les secteurs agricoles et tradi-tionnels, favoriser le développement des productions émergentes, financer les entreprises agricoles, créer les conditions favorables à la relève agricole et accroître la fierté des Témiscamiens. Le Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue et la responsable de l’aménagement ont collaboré aux différentes étapes de l’élaboration du PDZA.

En Abitibi, le PDZA est toujours en cours d’élaboration. Un portrait agroalimentaire de la MRC a été réalisé en 2014, mais a dû être bonifié afin de répondre aux exigences du MAPAQ. Une rencontre d’information a eu lieu le 21 avril 2015, à Amos, avec des représentants de la MRC, de la Fédération de l’UPA, du comité consultatif agricole, du MAPAQ, du Centre local de développement, ainsi que des producteurs agricoles. Cette rencontre a notamment permis d’identifier les rôles et les attentes de chacun. Le comité qui travaille sur le PDZA faisant relâche pendant la saison estivale, il est prévu que les travaux reprennent en octobre.

Finalement, la MRC de Vallée-de-l’Or a entamé le processus d’élaboration pour un PDZA, auquel la fédération régionale a été invitée à participer. Une première rencontre d’information a été organisée le 1er avril 2015 avec des représentants de la MRC, du MAPAQ et de la fédération régionale de l’UPA. La Fédération a aussi donné son appui à Administration régionale Baie-James qui sollicite du financement du MAPAQ pour réaliser un PDZA.

Gestion intégrée de l’eau

L’UPA est partie prenante des organismes de bassin versant afin de s’assurer de la bonne représentation du secteur agricole. À cet effet, un élu siège à chacun des conseils d’administration de l’Organisme de bassin versant de l’Abitibi-Jamésie (OBVAJ) et de l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue (OBVT).

Après plusieurs révisions, le Plan directeur de l’eau de l’OBVT a été déposé officiellement au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, le 1er avril 2015. Lors de son assemblée générale annuelle tenue le 16 juin 2015, l’organisme en a profité pour pré-

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senter son projet de priorisation des analyses d’eau de surface du bassin versant du Témiscamingue. Le projet a permis d’identifier 23 sites pour l’installation de stations d’échantillonnage.

En mai 2015, l’OBVAJ a invité la Fédération de l’UPA à siéger à la Table régionale de gestion intégrée de l’eau par bassin versant (secteur Abitibi-Jamésie). L’objectif de cette organisation est d’appliquer les actions de la gestion des eaux ciblées par le Plan directeur de l’eau, élaboré par l’OBVAJ. La table jouera le rôle d’interface entre les différentes parties prenantes, représentées par les secteurs municipal, industriel et économique, environnemental, communautaire et par les communautés autochtones. Le président de la Fédération, Sylvain Vachon, siégera donc à la Table régionale comme membre représentant du secteur industriel et économique.

Expropriation par le ministère des Transports du Québec (MTQ)

Le MTQ a présenté une demande d’autorisation auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec pour réaliser des travaux dans un champ agricole, une servitude permanente était donc requise par le MTQ, de même qu’une servitude temporaire pour la durée des travaux. Des indem-nités étaient offertes au producteur agricole afin de le dédommager pour la perte de terre et pour les inconvénients occasionnés. Toutefois, le producteur et le MTQ ne se sont pas entendus sur ces indemni-tés. Devant cette impasse, le MTQ a émis un avis d’expropriation au producteur concerné pour accélérer le début des travaux. Le producteur agricole a donc fait appel à la Fédération de l’UPA pour l’appuyer dans son dossier.

La fédération régionale a décidé de demander l’intervention du Fonds de défense professionnelle dans ce dossier. La décision sera connue en septembre.

Effarouchement des grues

La grue du Canada, une espèce dont la chasse est interdite, est de plus en plus présente dans la région et sa présence dans les champs agricoles nuit considérablement aux producteurs. Des démarches ont été réalisées par la responsable en aménagement pour examiner les options possibles en réponse à cette problématique. Le Programme d’effarouchement des oiseaux migrateurs, organisé par le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ), est applicable pour la grue, mais unique-ment au printemps, alors que les producteurs et productrices agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue vi-vent la problématique à l’automne. À la suite des démarches effectuées, le CDAQ a exceptionnellement accepté d’allouer un budget de 5 000 $ à la fédération régionale, pour procéder à de l’effarouchement d’automne de la grue. Un permis d’effarouchement a donc été obtenu du Service canadien de la faune et, en collaboration avec le comité aménagement et environnement, des démarches ont été entreprises afin d’élaborer un plan d’action pour un projet pilote qui permettrait de documenter l’effarouchement de la grue du Canada.

Dindons sauvages

Le conseil d’administration de la fédération régionale a décidé de présenter plusieurs demandes au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) en vue du premier plan de gestion du dindon sau-vage au Québec. Bien que considérée absente en Abitibi-Témiscamingue par le MFFP, cette espèce a été observée à quelques reprises dans les dernières années et il y a un intérêt pour la chasse. Considérant l’ensemble des risques pour les producteurs et productrices agricoles, associés à l’introduction ou au relâchement de dindons dans la région (dommages dans les cultures, désagréments sur les fermes, etc.), la Fédération est d’avis de demander l’interdiction de toute libération de dindons sauvages de souche d’élevage, de même que toute relocalisation de dindons sauvages en milieu naturel, sur le territoire de la région. La Fédération demande également des modalités précises d’application pour la chasse, notamment une autorisation spéciale pour les producteurs et productrices agricoles aux prises avec des dindons sauvages qui causent des dommages à leurs récoltes.

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Zonage agricole

La Fédération régionale, de pair avec les syndicats locaux, poursuit son analyse des dossiers d’aménagement soumis à la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Bien que près du tiers des dossiers visaient une autorisation résidentielle, certains étaient de nature d’utilité publique alors que d’autres étaient de nature commerciale. Plusieurs demandes d’exclusion et d’inclusion ont également été analysées. La nature variée des demandes et l’importance de considérer plusieurs facteurs lors de l’analyse imposent une procédure rigoureuse pour chaque dossier. La Fédération s’assure ainsi de veiller à la protection et la mise en valeur des terres et activités agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue, de concert avec sa politique d’aménagement du territoire.

Centre d’emploi agricole (CEA)

Le CEA a traité 43 dossiers. De ce nombre, 25 entreprises ont utilisé le service de recrutement, pour combler 34 emplois, dont seize postes permanents (cinq en production bovine, onze en production laitière), et dix-huit postes saisonniers (cinq en production bovine, trois en production laitière, dix en production horticole bleuetière). Les services utilisés par les employeurs comprennent un support à la description d’emplois pour l’affichage, à la description de tâches, à la sélection de candidats et aux entrevues d’embauche. Le CEA aide également les employeurs à la rédaction de l’entente de travail et il donne de l’information concernant la Loi sur les normes du travail et la Loi sur la santé et la sécurité du travail.

Partenariat avec ACCORD, créneau d’excellence Agriculture nordique axée sur la production bovine

En juillet 2015, une tournée promotionnelle des marchés publics a été réalisée afin de promouvoir les emplois ainsi que la formation disponibles en région. Un dépliant d’information a été distribué aux visi-teurs des marchés publics d’Amos, de Palmarolle, de Rouyn-Noranda, de Val-d’Or et de Ville-Marie. Plus de 1 200 dépliants ont été remis aux visiteurs qui étaient heureux de recevoir cette information.

Promotion et support aux entreprises pour le Programme d’apprentissage en milieu de travail

Le CEA a fourni de l’information sur le programme à dix entreprises laitières. De ce nombre, cinq ont inscrit un employé afin que ce dernier obtienne une attestation de compétence. Ce programme est une formule d’apprentissage par laquelle le producteur, la productrice ou un travailleur, une travailleuse d’expérience transmet ses connaissances et son savoir-faire à l’employé. Ce transfert de connaissances lui permet d’obtenir un certificat de qualification professionnelle ou une attestation de compétences. Trois métiers agricoles, dans trois productions, sont visés par le programme, les productions laitière, porcine et serricole. Rappelons que les entreprises inscrites ont droit à des crédits d’impôt pour les sou-tenir dans cette démarche.

Gestion des ressources humaines

En collaboration avec le Réseau Agriconseils Abitibi-Témiscamingue et le Collectif régional en formation agricole, le CEA a organisé les midis GRH. Ce sont 25 producteurs, productrices et intervenants qui ont participé aux deux midis tenus à Ville-Marie et à Rouyn-Noranda, où la conférence « L’organisation du travail et l’approche LEAN, en collaboration avec les employés » était présentée.

Promotion

Dans l’objectif de faire connaître le secteur agricole, les métiers qui s’y rattachent ainsi que les forma-tions offertes en région, le CEA a participé à la Foire de l’emploi de La Sarre. De plus, en collaboration

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avec le Syndicat de la relève agricole d’Abitibi-Témiscamingue, le CEA a organisé des rencontres dans les écoles secondaires de Rouyn-Noranda et de La Sarre. Un total de douze groupes, soit plus de 326 étudiants, ont reçu de l’information sur le secteur agricole, les métiers qui y gravitent, la formation reliée aux métiers ainsi que les perspectives d’emploi.

En partenariat avec le CEA Outaouais Laurentides, le CEA a tenu une chronique emploi dans le cahier régional de la Terre de chez nous. Six articles y ont été publiés.

Mutuelle de prévention et prévention

Mutuelle

La région compte 21 entreprises agricoles, membres de la Mutuelle de prévention. La conseillère les soutient, entre autres, par une visite annuelle de leur entreprise et l’élaboration d’un programme de prévention dont l’objectif est d’améliorer la santé et la sécurité à la ferme. À la demande, elle peut aussi participer à une inspection commandée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail.

Prévention

La semaine de prévention en agriculture s’est déroulée du 11 au 18 mars dernier, sous le thème : « Agir pour éliminer l’accès aux pièces en mouvement des machines agricoles ». En collaboration avec le Réseau Agriconseils Abitibi-Témiscamingue et le Collectif régional en formation agricole, le CEA a orga-nisé une journée sur la santé et la sécurité, où quinze producteurs, productrices et intervenants ont participé. Les conférences présentées étaient :

- Initiation à la prévention des incendies à la ferme; - Vidéotémoignages « La vie après un accident de ferme »; - Évaluer votre protection d’assurance générale pour mieux dormir.

Des articles sur le sujet ont été publiés dans le bulletin à la PAGE, spécial nouvelles fraîches de l’UPA et des ateliers ont été proposés dans les syndicats locaux.

Promotion des produits régionaux

À deux reprises, au cours de l’année, la responsable de la promotion des produits régionaux a participé à des réunions des responsables régionaux de mise en marché. Entre autres, il a été question d’une politique d’achat local, de distribution alimentaire et du projet « ambassadeurs agrotouristiques ». Relativement à ce projet provincial, la ressource a réalisé sept entrevues téléphoniques auprès de producteurs agrotouristiques afin de cibler leurs besoins en matière d’outils et d’accompagnement. Les résultats ont été analysés par la Direction provinciale recherches et politiques agricoles et donneront lieu à des suites.

La responsable a aussi assisté à deux conférences, l’une portant sur l’émergence et la viabilité des collectifs en circuits de proximité et la seconde, sur la commercialisation. De plus, elle a participé à un atelier axé sur le partage des marges dans la vente d’un produit alimentaire.

Enfin, elle a déposé une demande d’aide financière dans le cadre du volet 1 du Programme proximité du MAPAQ afin de favoriser le développement des Saveurs de l’Abitibi-Témiscamingue. Le projet visait à améliorer la visibilité et l’identité des produits régionaux en région, par une présence accrue sur les tablettes des épiceries et boucheries, dans le menu des restaurants, hôtels et traiteurs. Il visait aussi à

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promouvoir l’achat local par des participations aux activités régionales et à créer des liens entre les pro-ducteurs et les différents acteurs régionaux. Cette demande a malheureusement été refusée.

Projet de mise en marché du bœuf Alléchamps

Depuis le 1er août 2014, la fédération régionale a conclu une entente avec la Coop de producteurs de bœuf de l’Abitibi-Témiscamingue visant l’utilisation du personnel de l’UPA pour la coordination et la comptabilité du projet par le biais de contrat de service. Par le fait même, le projet de mise en marché du bœuf Alléchamps a été entièrement transféré à la Coop de producteurs de bœuf. La fédération régionale souhaite remercier les partenaires financiers et collaborateurs pour leur confiance et leur support :

- Ministère du Développement économique de l'Innovation et de l'Exportation; - Conférence régionale des élus; - Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation; - Unité de recherche et de développement de l’Abitibi-Témiscamingue; - Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire - Emploi Québec - ACCORD, créneau d’excellence Agriculture nordique axée sur la production bovine - Maison des viandes - Centre de formation professionnelle Lac-Abitibi

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LES SYNDICATS SPÉCIALISÉS

Comité des agricultrices d’Abitibi-Témiscamingue

- Organisation de trois réunions régionales par les administratrices du comité. - Représentation et participation à une réunion avec la Fédération des agricultrices du Québec et le

Syndicat des agricultrices du Saguenay-Lac-Saint-Jean par vidéoconférence. - Implication à la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec ». - Participation et représentation à l’assemblée générale annuelle de la Fédération des agricultrices. - Représentation et accompagnement au gala Saturne de la Fédération des agricultrices, de Mélanie

Pinard, Ferme Pinardeau inc. de Roquemaure, agricultrice 2014 en l’Abitibi-Témiscamingue. - Participations à des rencontres avec les députés provinciaux des différents secteurs. - Pourparlers et mise en place de la formation « Comprendre les aspects légaux et fiscaux d’une

séparation, d’un décès ou d’une invalidité » qui a été montée par le Collectif régional en formation agricole et le Réseau Agriconseils, en mars 2015.

- Participation à la formation sur le nouveau guide d’accueil de la Fédération des agricultrices par visioconférence.

- Organisation d’un souper hommages à Saint-Bruno-de-Guigues, pour dévoiler l’agricultrice 2015 en Abitibi-Témiscamingue, Angèle-Ann Guimond de l’Éden Rouge ainsi que la famille de l’année, la famille de Diane Allen et Damien Lafond de Saint-Bruno-de-Guigues.

- Représentation et participation au conseil d’administration de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue.

- Représentation et participation aux conseils d’administration des syndicats locaux de l’UPA pour les secteurs Abitibi-Ouest, Témiscamingue, Rouyn-Noranda et de la Vallée-de-l’Or.

Syndicat des producteurs de bois d’Abitibi-Témiscamingue

- L’année 2014 a montré des signes très encourageants sur la capacité des producteurs à mettre du bois en marché.

- L’évolution de la valeur des ventes a augmenté pour se chiffrer à 21,31 millions de dollars. Il s’agit d’une hausse de 20 % par rapport à l’an dernier.

- En 2014, 125 000 m3 de résineux ont été récoltés. Même si c’est une excellente année, ce volume représente seulement 52 % de ce que nous pouvons récolter annuellement. Pour ce qui est du feuillu, le taux de récolte est à 41 % de la possibilité pour se chiffrer à 160 000 m3. Pour les lots intramunicipaux, c’est 50 000 m3 de feuillu et 75 000 m3 de résineux qui ont été livrés dans les différentes usines de la région par l’entremise du Syndicat.

- Un total de 194 producteurs et de 317 propriétaires ont mis du bois en marché à travers la région. - Les prix dans le sciage ont augmenté pour une quatrième année consécutive. Pour 2015, les prix

sont encore à la hausse. - Ouverture de l’usine Forex à Amos qui fait augmenter considérablement le prix du tremble

déroulage pour 2015. Le prix sera à 50 $/tmv cet été. - Le Syndicat est présent dans différents secteurs du monde forestier, comme la Fédération des

producteurs forestiers du Québec, les Agences de mise en valeur des forêts privées de l’Abitibi et du Témiscamingue, l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue, les comités consultatifs multiressources de toutes les MRC, à l’exception de la MRC d’Abitibi, ainsi que dans le secteur agricole, notamment à la Fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles et le syndicat local du Témiscamingue.

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Syndicat des producteurs de bovins d’Abitibi-Témiscamingue

- Tenue de neuf réunions du conseil d’administration, dont trois par conférence téléphonique. - Tenue de l’assemblée générale annuelle et d’une assemblée générale extraordinaire. - Organisation d’un cocktail estival avec le ministre délégué aux Mines, ministre responsable de la

région Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec et député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Luc Blanchette, dans le cadre de l’opération Coup de chapeau de la démarche Les Rendez-vous bovins.

- Participation au projet du comité de mise en marché des veaux d’embouche et de la direction communication et vie syndicale « Communications aux producteurs de veaux d’embouche » : recensement des activités organisées en région pour les entreprises bovines qui ont eu lieu en

2012, 2013 et 2014 afin de dresser un portrait régional; tenue d’un groupe de discussion à La Sarre, auquel huit producteurs de veaux d’embouche ont

participé; participation à un comité de mise en marché du veau d’embouche élargi pour la présentation

des résultats. - Tenue d’un kiosque à la Journée bovine, tirage d’un prix de 50 $ de la Coop Val-Nord. - Accueil des représentants de la Fédération des producteurs de bovins du Québec lors d’une réunion

du conseil d’administration. - Participation du représentant du comité de mise en marché du bouvillon d’abattage à une

assemblée générale extraordinaire. - Participation à un groupe de discussion pour l’évaluation du Créneau d’excellence Agriculture

nordique axée sur la production bovine. - Participation à une rencontre sur l’offre de service en production bovine dispensée par le Réseau

Agriconseils. - Adoption d’une résolution d’appui pour le service-conseil Bovi-Expert visant la poursuite des

services-conseils en production bovine. - Représentations visant l’assouplissement du mode de fonctionnement des pesées supervisées de la

Fédération des producteurs de bovins du Québec. - Consultation concernant une hausse du prélevé dans le secteur veau d’embouche. - Promotion de la production bovine dans les marchés publics de la région, en partenariat avec le

Créneau d’excellence Agriculture nordique axée sur la production bovine et le Centre d’emploi agricole.

- Publication de chroniques dans le bulletin à la PAGE, spécial nouvelles fraîches et le cahier régional de la Terre de chez nous.

- Participation à une chronique agricole sur les ondes de CKVM, « La voix du Témiscamingue ». - Participation des administrateurs aux différentes activités organisées par l’UPA. - Délégation à l’assemblée générale annuelle de la Fédération des producteurs de bovins du Québec. - Participation des représentants de productions aux réunions des comités de mise en marché.

Syndicat des producteurs de cultures commerciales d’Abitibi-Témiscamingue

- Tenue de six réunions du conseil d’administration, dont deux par conférence téléphonique. - Organisation d’une délégation de deux personnes à l’assemblée générale annuelle provinciale. - Représentation du président au conseil d’administration des Producteurs de grains du Québec et

auprès de divers comités provinciaux. - Collaboration à l’organisation de la Journée grandes cultures 2015. - Implication dans le dossier des récoltes désastreuses de 2014 et de l’assurance récolte. - Participation à deux chroniques agricoles sur les ondes de CKVM, « La voix du Témiscamingue ».

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- Publication de chroniques dans le bulletin à la PAGE, spécial nouvelles fraîches et le cahier régional de la Terre de chez nous.

- Implication dans un dossier concernant un acheteur en défaut de paiement.

Les Producteurs de lait d’Abitibi-Témiscamingue

- Formation des nouveaux producteurs découlant des programmes d’aide à la relève et d’aide au démarrage en production laitière.

- Encadrement auprès des candidats en démarrage d’entreprises laitières. - Participation aux rencontres multidisciplinaires lors du transfert des propriétaires ou du démarrage

d’entreprises sur le territoire. - Rencontre et échanges avec les producteurs laitiers du Nord-Est ontarien sur l’actualité laitière

canadienne. - Collaboration avec les partenaires régionaux du comité lait pour la réalisation de la Journée laitière

en Abitibi-Témiscamingue. - Participation à une étude portant sur des changements règlementaires de la Direction générale de la

santé animale et de l’inspection des aliments. Le président régional, Gabriel Rancourt, fait partie du comité de liaison PLQ-MAPAQ.

- Rationalisation du transport du lait sur le territoire et adaptation des circuits de collectes de lait en fonction des travaux prévus et autorisés par le ministère des Transports du Québec.

- Promotion des produits laitiers. - Rafraîchissement du visuel extérieur de la remorque (bar laitier). - Participation à la réforme du Programme d’aide au démarrage, rencontres-sondage des candidats,

ainsi qu’une rencontre de différents intervenants pour mieux comprendre et faciliter le travail de préparation du projet.

- Participation à une étude sur l’harmonisation P5 (cinq provinces) des politiques de quota, dont les pénalités destinées à l’amélioration de la qualité du lait (bactéries, cellules somatiques, adultération par l’eau et antibiotiques) ainsi que le niveau de la marge additionnelle de production.

- Suivi et mise en place d’un plan de mobilisation régionale sur l’accord de Partenariat transpacifique, en collaboration avec la Fédération de l’UPA.

- Présentation et consultation sur la planification stratégique du secteur laitier régional et provincial. - Réalisation d’une étude sur l’échantillonnage pour les analyses de composition et de qualité du lait

afin d’améliorer les conditions de transport jusqu’au laboratoire. - Rencontre des députés sur l’actualité laitière. - Suivi sur la mise en place et l’élaboration des différents critères qui serviront au programme

ProAction. Le président régional siège au comité provincial. - Suivi et cheminement de résolutions de l’assemblée générale annuelle portant sur :

la régionalisation des ventes de quota de l’Abitibi-Témiscamingue : tout en maintenant la participation actuelle à la vente provinciale de quota, de modifier le système centralisé de ventes de quotas ou d’élaborer un système permettant aux producteurs de notre région d’acquérir prioritairement, chaque mois, le quota mis en vente dans la région et que l’excédent soit mis à la disposition de la province, comme le procédé actuel;

la passion et le bien-être des agriculteurs: que les décisions prises par les Producteurs de lait du Québec tiennent toujours compte de l’impact sur le bien-être des producteurs; de faire tous les efforts possibles pour saisir chaque occasion de valoriser le travail des producteurs que l’organisme représente; de remettre le producteur au centre des priorités de l’organisme.

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Syndicat de la relève agricole

- Tenue de cinq réunions du conseil d’administration, dont deux par conférence téléphonique. - Tenue d’une réunion du comité exécutif. - Tenue de l’assemblée générale annuelle. - Participation à l’analyse multisectorielle des enjeux de l’établissement agricole. - Rencontre des députés libéraux régionaux afin de les sensibiliser sur les enjeux reliés à l’accès aux

terres agricoles et à l’établissement de la relève agricole. - Tenue de la première édition de la journée relève régionale. - Participation à la compétition provinciale « Défi FRAQ » et à l’assemblée générale annuelle de la

Fédération de la relève agricole du Québec. - Promotion de la profession et de la formation agricole dans les écoles secondaires de la région. - Publication de chroniques dans le bulletin à la PAGE, spécial nouvelles fraîches et le cahier régional

de la Terre de chez nous. - Obtention de rabais aux membres sur leur coût d’inscription pour la journée bovine, le Colloque en

production laitière et de la relève. - Collaboration avec le Réseau Agriconseils Abitibi-Témiscamingue, le Collectif régional en formation

agricole, le MAPAQ et la FADQ pour la réalisation de la Journée relève. - Participation à une webdiffusion et à un dîner-causerie portant sur l’accès aux terres et la relève

agricole. - Réalisation de plusieurs activités de financement :

tenue d’un kiosque de vente de rafraîchissements à l’exposition agricole du Témiscamingue; tenue d’une cantine à la ferme avicole Paul Richard lors de la journée « Portes ouvertes sur les

fermes du Québec »; Assurer la sécurité lors de l’exposition agricole d’Abitibi et tenue d’une cantine.

La réalisation de certaines activités est possible grâce à la participation financière du MAPAQ et de généreux commanditaires.

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LES SYNDICATS LOCAUX

Syndicat local de l’UPA du Témiscamingue

- Tenue de sept réunions du conseil d’administration. - Tenue de trois réunions du conseil exécutif dont une avec le comité municipal agricole et

agroalimentaire de la MRC de Témiscamingue, concernant l’accaparement des terres, les récoltes 2014 et les règlements municipaux – bâtiments d’élevages porcin et avicole.

- Tenue de l’assemblée générale annuelle. - Tenue de huit rencontres avec les producteurs receveurs de lisier, dont quatre avec les Fermes

Boréales SEC (Olymel) dans le but de supporter les producteurs. - Tenue d’une rencontre avec le coordonnateur du Plan de développement de la zone agricole à la

MRC de Témiscamingue, concernant l’élaboration de ce plan. - Participation à la journée réseautage, organisée par la Fédération régionale, en collaboration avec le

service des cotisations de la Confédération. - Tenue d’une rencontre avec les représentants de Financement agricole Canada concernant, entre

autres, les récoltes 2014. - Présence lors d’une manifestation à Lorrainville, pour appuyer les producteurs et productrices de

cette municipalité qui désirent du développement en zone agricole. - Participation à une rencontre des producteurs, productrices de Nédélec et des représentants des

Fermes Boréales SEC, concernant l’acceptabilité sociale du projet de maternités porcines. - Participation à une manifestation à la MRC de Témiscamingue, juste avant d’assister à la réunion de

la Table des maires. Plusieurs producteurs, présents lors de cette rencontre, ont demandé aux élus d’envoyer un signal clair aux promoteurs actuels (Olymel). Les membres du Conseil des maires de la MRC ont voté à l’unanimité une résolution d’appui au développement de l’agriculture.

- Participation à une réunion d’information pour les producteurs, productrices concernant les récoltes 2014, organisée par la fédération régionale et le syndicat des cultures commerciales.

- Participation aux audiences publiques concernant le règlement de zonage (bâtiment d’élevage porcin) de Nédélec, pour, entre autres, présenter un mémoire.

- Participation au dévoilement du Plan de développement de la zone agricole de la MRC de Témiscamingue.

- Formation avec des représentantes du Centre de prévention suicide du Témiscamingue concernant la détresse psychologique des producteurs et productrices agricoles.

- Tenue d’une rencontre par visioconférence avec des producteurs et productrices de Nédélec, les membres du conseil exécutif du syndicat, et un avocat de la Confédération de l’UPA concernant la validité du règlement de zonage municipal.

- Tenue de deux rencontres avec le député de Rouyn-Noranda Témiscamingue et ministre régionale, Luc Blanchette, concernant le projet de maternités porcines au Témiscamingue et les règlements municipaux de zonage (bâtiments d’élevage porcin et avicole), l’accaparement des terres, le programme de drainage et les récoltes 2014.

- Tenue d’une rencontre avec les représentants de la MRC de Témiscamingue concernant la valorisation de la profession.

- Tenue d’une rencontre avec les représentants de la fédération régionale de l’UPA concernant les principaux dossiers du syndicat local soit, les récoltes 2014 et les règlements municipaux de zonage.

- Participation au plan de mobilisation de la Coalition GO5 sur la gestion de l’offre, dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique par la distribution du matériel d’affichage public aux producteurs, productrices et partenaires ainsi que la sollicitation d’appui auprès de divers organismes et entreprises.

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- Tenue d’une rencontre avec des représentants des Fermes Boréales SEC pour discuter des préoccupations des producteurs et productrices agricoles afin d’obtenir de l’information sur les derniers développements dans le dossier des maternités porcines.

- Participation et organisation de la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec » à la Ferme Bouthillette et fils de Guérin.

- De plus, le syndicat local investit continuellement beaucoup de temps pour écouter ses producteurs et productrices qui partagent leurs préoccupations et leurs besoins. Il les assiste, les encourage, les appuie, et sans trouver toujours les solutions, il les aide du mieux qu’il peut, avec les moyens dont il dispose.

Syndicat local de l’UPA de Rouyn-Noranda

- Tenue de sept réunions du conseil d’administration, dont deux par conférence téléphonique. - Tenue d’une assemblée générale annuelle. - Organisation d’une activité sociale familiale. - Participation et représentations aux activités suivantes :

rencontres du comité consultatif agricole de la MRC; rencontres du comité multiressource de la Ville de Rouyn-Noranda; journée réseautage organisée par la fédération régionale de l’UPA; marche de la mobilisation pour la Coalition « Touche pas à ma région »; actions relatives à la mobilisation de la Coalition GO5; gala de l’Ordre du mérite agricole.

- Soutien financier à divers organismes à vocation agricole dont : le Syndicat de la relève agricole de l’Abitibi-Témiscamingue; le comité des agricultrices de l’Abitibi-Témiscamingue; la Coop de producteurs de bœuf de l’Abitibi-Témiscamingue.

- Démarche « À la rencontre des producteurs » : rencontres lors d’activités collectives; rencontres individuelles.

- Participation au plan de mobilisation de la Coalition GO5 sur la gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique par la distribution du matériel d’affichage public aux producteurs, productrices et partenaires ainsi que la sollicitation d’appui auprès de divers organismes et entreprises.

Syndicat local de l’UPA d’Abitibi

- Tenue de sept réunions du conseil d’administration et de trois conférences téléphoniques, portant sur les sujets suivants : l’assurance récolte et la relocalisation des bureaux de la FADQ; la collecte des données des récoltes 2014; les dossiers de la Commission de protection du territoire agricole du Québec; le Plan de développement de la zone agricole; l’accaparement des terres agricoles; la problématique des grues en région; l’image de marque de l’Union; la mobilisation GO5 (gestion de l’offre).

- Tenue de l’assemblée générale annuelle. - Participation aux réunions du comité récoltes 2014.

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- Participation à la rencontre sur les conditions des récoltes de la saison 2014, organisée par la fédération régionale et le Syndicat des producteurs de cultures commerciales.

- Participation à la démarche « À la rencontre des producteurs ». - Participation à la mobilisation sur la concertation régionale pour la défense des centres locaux de

développement et de la Conférence régionale des élus. - Participation à la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec » 2014, dans le secteur de la

Vallée-de-l’Or et organisation dans le secteur Abitibi pour 2015. - Participation au plan de mobilisation de la Coalition GO5 sur la gestion de l’offre dans le cadre des

négociations du Partenariat transpacifique par la distribution du matériel d’affichage public aux producteurs, productrices et partenaires ainsi que la sollicitation d’appui auprès de divers organismes et entreprises.

- Participation aux réunions du Centre local de développement. - Participation aux réunions du comité consultatif agricole, entre autres, pour l’élaboration du Plan de

développement de la zone agricole. - Organisation de la soirée sociale annuelle.

Syndicat local de l’UPA d’Abitibi-Ouest

- Tenue d’une assemblée générale annuelle. - Tenue de trois rencontres régulières du conseil d’administration. - Tenue de deux rencontres extraordinaires du conseil d’administration, portant sur la préparation

des ateliers de l’assemblée générale annuelle de la fédération régionale et la mobilisation sur la gestion de l’offre.

- Démarche « À la rencontre des producteurs » : répartition des accueils par territoire; rencontres lors d’activités collectives ; répartition des bulletins d’adhésion en vue d’effectuer des rencontres individuelles.

- Dossier accaparement des terres :

témoignage d’une relève agricole d’Abitibi-Ouest à la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles, à Québec;

sollicitation d’appui par l’adoption d’une résolution et par la participation à une rencontre avec la MRC d’Abitibi-Ouest sur le dossier.

- Participation au plan de mobilisation de la Coalition GO5 sur la gestion de l’offre, dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique par la distribution du matériel d’affichage public aux producteurs, productrices et partenaires ainsi que la sollicitation d’appui auprès de divers organismes et entreprises.

- Organisation de la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec », édition 2015. - Participation à diverses rencontres de représentation auprès de différents organismes et

intervenants, notamment :

mise à jour de la représentation au comité consultatif agricole à la MRC d’Abitibi-Ouest;

journée réseautage organisée par la fédération régionale de l’UPA. - Participation aux activités suivantes :

journée relève organisée par le Syndicat de la relève agricole d’Abitibi-Témiscamingue;

portes ouvertes lors de l’ouverture de la Ferme G.S.P.

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Syndicat local de l’UPA de la Vallée-de-l’Or

- Tenue de six réunions du conseil d’administration portant sur les sujets suivants : rencontre avec le député Guy Bourgeois; démarche « À la rencontre des producteurs »; résolution de FADQ concernant la fermeture des bureaux d’Amos, La Sarre et Ville-Marie, Plan de développement de la zone agricole; dossier assurance récolte; effarouchement de la grue du Canada; image de marque de l’UPA; détresse psychologique; retour et compte rendu sur les différentes réunions auxquelles participent les administrateurs.

- Tenue de l’assemblée générale annuelle. - Tenue de deux conférences téléphoniques. - Organisation de la journée « Portes ouvertes sur les fermes du Québec », à Rivière-Héva. - Organisation d’une activité sociale « brunch et curling » commune entre les syndicats locaux de

l’UPA d’Abitibi et de la Vallée-de-l’Or. - Rencontre avec le député Guy Bourgeois, afin de discuter des enjeux en agriculture dans le secteur

de la Vallée-de-l’Or. - Participation à la rencontre sur les conditions des récoltes de la saison 2014, organisée par la

fédération régionale et le Syndicat des producteurs de cultures commerciales. - Rencontre d’information sur le Plan de développement de la zone agricole avec la MRC, visant le dépôt

d’une demande d’aide financière au MAPAQ afin que ce plan soit réalisé dans le secteur.

- Participation au plan de mobilisation de la Coalition GO5 sur la gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique par la distribution du matériel d’affichage public aux producteurs, productrices et partenaires ainsi que la sollicitation d’appui auprès de divers organismes et entreprises.

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