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Une Camargue en herbe2010 - 2022
Parc naturel régional de Camargue
Une Camargue en herbe2010 - 2022
Parc naturel régional de Camargue
Ateliers pédagogiques et réalisation : Michel Gasarian/SignaturesCoordination : Julien Faure, PNRC
Créé en 1970, Le Parc naturel régional de Camargue est l’un des 46 parcs naturels régionaux de France. C’est un territoire remarquable de plus de 120 000 hectares (86 300 hectares de terre et 35 000 hectares de zones marines) où habitent plus de 7500 personnes.La Charte du Parc de 1998 est arrivée à échéance. Un nouveau projet de développement de territoire doit être établi pour la période 2010-2022.
Parallèlement à la construction de ce nouveau projet par les habitants, les partenaires et les élus, nous avons invité des classes de collégiens camarguais à nous livrer un point de vue sur le territoire qu’ils habitent, à travers la photographie et la parole. Ce document nous éclaire sur le ressenti et le quotidien de ces adolescents qui vivent en Camargue en 2009. Il permet d’entrevoir les sentiments etles espoirs mêlés qu’ils nourrissent pour une Camargue dont ils seront probablement les futurs acteurs.
Une Camargue en herbe est le fruit d’un atelier photographique réalisé entre février et juin 2009 avec les élèves d’une classe de 4e du collège Robert Morel d’Arles et ceux d’une classe de 6e du collège Maximilien Robespierre de Port-Saint-Louis-Du-Rhône.
Michel Gasarian, photographe et réalisateur du projet a confié aux élèves volontaires un appareil photographique numérique avec lequel ils ont posé, durant deux périodes d’une dizaine de jours, un regard libre et personnel sur leur Camargue au quotidien.
Ces prises de vues ont été précédées d’ateliers de lectures d’images sur la pho-tographie, son histoire, ses thèmes, sa technique, son écriture : point de vue, ca-drage, composition, mais aussi contraste, couleur, profondeur de champ. Par la forme aboutir au sens. Projection d’images, analyse, interprétation et discussion ont permis aux élèves de comprendre un peu mieux la photographie comme lieu d’une authen-tique expression. Au-delà de la précieuse valeur documentaire que représente ce mi-roir du monde, c’est l’expression d’un sentiment visuel, l’expérience du temps, de l’es-pace, de la mémoire, de la sensation qui apparaissent dans l’expérience photographique.En contrepoint des images, lors d’entretiens enregistrés, les élèves ont pris la parole en nous offrant leurs réflexions sur la Camargue, leurs savoirs, leur intelligence et, de surcroit, la musique chaleureuse, vivante et passionnée de leur voix. Même si la complicité est grande, parfois, entre images et mots, ces deux registres n’ont pas été conçus pour s’illustrer ré-ciproquement. Les deux voyageant ensemble dans la liberté de leur expression propre.
Dans ce parcours camarguais, la dimension artistique et humaine est une compo-sante indispensable de la notion d’environnement. Chiffres et statistiques ne remplace-ront jamais le lieu sensible où se partage ce qui ne se dit pas. Loin d’enjoliver, la pho-tographie est là pour interroger, pour déranger, pour déplacer les évidences du monde. Elle nous donne à réfléchir en nous donnant à voir. Toute image est une question ou-verte et les élèves qui en ont fait l’expérience souhaitent la partager aujourd’hui avec vous. En réunissant les deux approches : impression du monde et expression de soi.
“Je vis dans un domaine, le domaine de Saint-Louis qui se trouve juste à côté de Netto”
“Je suis née à Nîmes, j’habite à
Port-Saint-Louis-du-Rhône,
mon père est barman, ma
mère, agent de transit”
“Je suis né à Arles, j’habite à Méjannes, sur la route des Saintes-Marie-de-la-Mer”
“J’habite à Salin de Giraud, mon père travaille dans une société
à Fos sur mer. Avant, j’habitais dans des corons.
Mon grand-père était ouvrier à l’usine Solvay”
“J’habite à Salier, en pleine Camargue”
“Je suis né à Arles, j’habite à Méjannes, sur la route des Saintes-Marie-de-la-Mer”
“J’habite à Salier, en pleine Camargue”
“Mon père est né en Algérie, ma mère, elle est née en France, ici”
“Je vis au juste bord du Rhône,
c’est l’endroit de la famille.
La Camargue, c’est la famille”
“Mon père travaille
dans l’agriculture,
il cultive le blé,
le riz, ma mère,
elle est mère
au foyer”
“J’habite à Boisviel, c’est sur la route d’Arles. Avant, ma maison c’était une porcherie...
Mais ça fait longtemps qu’il n’y a plus de cochons”
“Moi, comme sport, je fais du foot en
hiver et des joutes en été. On est deux sur
deux bateaux différents, on est sur la
tintaine, on a un plastron, un témoin, une
lance, les bateaux se croisent et celui qui
fait tomber l’autre a gagné”
“Mes loisirs, ce sont les traditions camarguaises, le quad, la moto, le rugby”
“Le rugby, j’en fais à Saint-Gilles, toute ma famille joue là-bas. J’aime le contact, ce qui bouge. Mon frère est assez dur à arrêter, alors on s’en
sert comme avant pour partir devant et avancer”
“J’aime bien aller voir des matchs de foot-ball, surtout au stade Vélodrome, celui de l’OM”
“Le hip-hop j’aime bien parce que ça bouge, il y a du rythme, on fait des figures, de la danse, des concours, des spectacles”
“Mes loisirs, ce sont les traditions camarguaises, le quad, la moto, le rugby”
“Le hand, j’en fait au gymnase, c’est un sport que j’aime bien parce que c’est collectif”
“A Salin, je fais du Karaté, du piano aussi.
Ce qui me plaît c’est de toucher l’instrument, de faire du son, c’est
très beau. J’adore écouter la musique”
“Je n’aime pas la
télé, je lis. Quand
j’ai des moments
libres, je lis des
livres que
j’emprunte au
collège ou que j’ai
chez moi”
“Mes loisirs à moi, c’est le foot. C’est technique, on peut s’amuser, on peut se chambrer entre nous. On se cale dans un endroit, on met des poteaux, on trouve des bouts de bois et on se fait des cages, et on peut se faire un joli foot !”
“Quand on sort de l’école, on promène cinq minutes avec ma mère, après, on va chercher mon frère à l’école”
“Moi, je n’aime pas trop aller à
la ville, déjà, parce que je n’ai
pas l’habitude, mes parents
ne sont pas trop rassurés”
“La ville quand tu y vas, tu es obligé de marcher bien droit, un accident, c’est vite arrivé !”
“Quand je fais les courses, je vais à Port-Saint-Louis, dès fois je vais
à Istres, mais le plus souvent c’est ma mère”
“Tous les matins on prend le bac”
“La ville quand tu y vas, tu es obligé de marcher bien droit, un accident, c’est vite arrivé !”
“Quand je vais en ville, je vais au stade, ou voir des copines, ou voir ma grand-mère à son travail”
“A Arles, il y a un peu de tout : il y a des
magasins, la féria du riz, il y a une bonne
ambiance, ce n’est pas trop grand, ni
trop petit”
“A Salin, il n’y a pas
beaucoup de loisirs, il
n’y a que deux ou trois
magasins. Quand il
nous manque quelque
chose, il faut aller à
Arles ou à Port-Saint-
Louis”
“Je me lève à six heures du matin, je prends le car à sept heures moins dix parce qu’on doit passer par tous les petits mas, les petites écoles”
“J’ai un frère, il est pareil que moi, il plutôt dans l’agriculture, lui”
“C’est le cousin à ma
grand-mère, il s’appelle
Jean-Claude, il fait tout ce qui
est luzerne, le foin. Je vais
parfois l’aider”
“Nous, ce sont des taureaux de Camargue, c’est pour la course camarguaise”
“Les taureaux, on les trie dans un parc à triage, c’est dans un
champ, on les sort et on les fait passer dans un couloir
pour les rentrer dans le camion”
“Mon père, c’est un bâcheur de serre. Pour les agriculteurs”
“Nous, ce sont des taureaux de Camargue, c’est pour la course camarguaise”
“On met des pompons sur la tête des taureaux et les raseteurs doivent leur enlever”
“Les animaux, il n’y en a presque qu’ici ! Les flamands roses,
les chevaux, les taureaux. Pas dans
l’ouest de la France ou dans l’est, ou au
nord”
“J’aide mon oncle dans les
taureaux, à leur donner à
manger, à les rentrer dans les
parcs pour les sortir dans les
arènes, pour faire une ferrade
quand on marque le petit
veau ou une animation”
“Le poulain, on commence à l’attraper à l’âge de deux ans et demi, on commence à leur mettre la selle et à leur monter dessus”
“Nous, en famille, on mange d’origine des crustacés, des fruits de mer, par exemple des crevettes avec des spaghettis bolognaises avec des poissons”
“En été on ne fait pas des plats
chauds comme en hiver. En fait,
j’aime bien manger des tourtes, avec
des légumes, dès fois de la viande”
“La cuisine camarguaise, c’est un peu spécial, on fait un peu de tout, par exemple la soupe de crabes, qui est excellente”
“Mon grand-père, avant, il prenait plus d’oiseaux, et puis le frigo, de
moins en moins il y a d’oiseaux. Chaque année, dans le
réfrigérateur, il manque au moins vingt oiseaux, ça va mal finir !”
“Je sais cuisiner comme ma
mère, elle m’apprend
quelques fois, à faire le pain,
une pizza”
“La cuisine camarguaise, c’est un peu spécial, on fait un peu de tout, par exemple la soupe de crabes, qui est excellente”
“Les spécialités de mon père, c’est souvent les fritas, les paëllas”
“On fait toujours des trucs à base de poissons et d’oiseaux”
“Ce que j’adore
manger, c’est :
spaghettis, frites,
pizzas, kebab, ce
genre de trucs”
“A Vauvert, pas loin de chez mes grands-parents, il y a une espèce de forêt, où, pendant la saison des asperges, je vais en ramasser. Je vais ramasser des champignons”
“Avant, il y avait beaucoup de corridas à Port-Saint-Louis, mais maintenant, ils disent qu’ils n’ont plus de sous”
“Le torero commence avec la cape,
pour faire des passes, après, il prend
des banderilles, il va piquer les
taureaux, et après, il prend la mulete
pour faire encore des passes, et, à la fin,
il y a la mise à mort”
“J’adore les fêtes, surtout quand il s’agit de taureaux, j’adore les regarder. Attraper les petits veaux entre potes”
“Ce n’est pas dans toutes les villes qu’il y a des férias, des
ferrades. Le matin, ils vont marquer les veaux, les
taureaux. Après, il y a les jeunes qui vont dans l’arène et
ils essayent de toucher les cornes sans se faire encorner”
“Mon cousin, il avait bu beaucoup de pastis, il est rentré dans l’arène et il s’est fait encorner”
“J’adore les fêtes, surtout quand il s’agit de taureaux, j’adore les regarder. Attraper les petits veaux entre potes”
“J’ai des amis qui ont des scooters, des motos, et tout ça ! Avec eux on peut aller dans les champs, prendre des bosses à pleine vitesse, jusqu’à ce qu’on n’ait plus d’essence et qu’on rentre”
“Une abrivade, c’est cinq ou six chevaux
qui se mettent en flèche, et au milieu, il
y a quatre taureaux. On arrive par derrière
et on essaye d’attraper la queue, et
après on leur monte au corps jusqu’à la
tête et on essaye de les arrêter”
“La corrida, c’est bien, c’est
beau, les matadors, c’est
comme s’ils dansaient avec le
taureau. Mais les plus beaux
taureaux, c’est ceux
d’Espagne. Ils sont gros, c’est
les plus dangereux”
“Un raseteur, c’est une personne qui est habillée en blanc, qui rasète pour la passion, il doit enlever les pompons qu’on a posé sur la tête des taureaux. Avec ça, il prend des sous”
“L’été, à Salin, il y a des piscines en face de l’école primaire”
“Je vais aux Saintes-Marie-de-
la-mer pour me baigner, ou
pêcher parce qu’il y a un côté
plage et un côté pêche”
“La mer, c’est extraordinaire, parce que c’est ma passion avec la pêche, la chasse, c’est un plaisir”
“Je fais de la chasse sous-marine en plein hiver, on va un peu au large, on a une combinaison, un harpon
et le tuba”
“Quand je vais à la mer en vélo, j’y vais avec ma famille”
“La mer, c’est extraordinaire, parce que c’est ma passion avec la pêche, la chasse, c’est un plaisir”
“Le mercredi après-midi, je fais de la planche à voile, à Carteau, à la base nautique Mer et passion”
“Mon père, il a un cabanon sur
le Rhône et j’y vais le week-
end et les vacances”
“On joue dans le
sable, on va se
baigner, et mon
père, souvent, va à
la pêche”
“Ce qui est bien, aussi, c’est que nous, on a une plage privée. On en profite pour être un peu tranquille. Il faut avoir une carte et habiter à Salin”
“En fait pour définir, le vent, il protège notre santé”
“Il ya beaucoup de
moustiques aussi, que je
n’aime pas, ça nous embête
et puis je trouve que ça ne
sert à rien”
“En Camargue, le climat, il y a souvent du vent, du vent du nord. C’est assez humide, il y a beaucoup de sel”
“Les inconvénients, la Camargue, c’est souvent les
bestioles, les moustiques, les arabis, c’est vraiment
embêtant, mais bon ! Ensuite, il y a beaucoup d’humidité”
“Le vent, c’est bien parce que quand tu fais de la planche à voile, ça sert à avancer”
“En Camargue, le climat, il y a souvent du vent, du vent du nord. C’est assez humide, il y a beaucoup de sel”
“Les moustiques, ça nous dérange beaucoup, mais il y a aussi les abeilles, derrière chez moi, il y a plein de nids partout, c’est pas mal embêtant, ça fait très mal”
“On a vraiment de la chance d’avoir le
vent, parce qu’il fait partir tous les
microbes, toutes les choses qui ne sont
pas bonnes pour nous, en fait”
“Sinon, quand il y a
du vent, en été, il
n’y a pas de
moustiques, parce
qu’ils n’aiment pas
le vent”
“L’hiver, ils ne font pas beaucoup de choses pour les jeunes. On est une quinzaine, de dix à dix-sept ans, comme on joue au foot, on aimerait bien avoir des stades. Mais eux, ils ne veulent pas, ils préfèrent construire des maisons que je parie que personne ne va acheter”
“J’aimerais bien supprimer toutes les industries, toutes les choses qui dérangent vraiment la Camargue”
“Dans vingt ans, je pense que la
Camargue sera toujours comme
elle est maintenant, si on fait des
efforts de ne pas trop polluer, de
faire attention, d’être raisonnable”
“A la place de faire des maisons, ce serait mieux de s’occuper des gens qui habitent déjà”
“Faire des lâchers de poisson dans le Rhône. En enlevant les
incinérateurs, il y aura peut-être plus d’oiseaux qui reviendraient, la nature se referait à elle-même, et puis, des lotissements, arrêtez
d’en construire !”
“Les touristes, moi ça m’énerve, il y en a de partout, ils s’incrustent”
“A la place de faire des maisons, ce serait mieux de s’occuper des gens qui habitent déjà”
“Je pense que la Camargue ne sera plus comme aujourd’hui, ce sera plus pollué. Peut-être qu’il n’y en aura même plus du tout, par la pollution, par les technologies qui avancent vite, par le Rhône qui va déborder peut-être ?”
“J’ai l’impression que la Camargue
me dit : s’il te plaît, fais tout
pour qu’on puisse vivre plus
longtemps !”
“Heureusement qu’on a
une plage pour nous, parce
que les touristes vont
souvent en camping-car à
la plage. J’ai un peu
l’impression qu’ils
s’installent chez nous”
“Les touristes, je trouve ça bien, ils aiment l’endroit où ils vont, il y en a qui sont vraiment gentils et après on peut se faire des amis, aller chez eux aussi”
“Les usines qui sont à côté de la plage, ça pollue beaucoup ; la plage c’est beau et les usines, ça gâche tout”
“En Camargue, le danger, c’est ceux
qui construisent les immeubles, les
agriculteurs qui parfois rasent pour
replanter, la mer aussi, qui peut tout
déborder”
“Plus les générations arrivent et moins on se préoccupe de notre environnement”
“Je pense que la Camargue va disparaître parce qu’il y en a
beaucoup qui disent que la mer elle va monter, trop monter, ça va déborder, ça va engloutir Salin et
tout ce qu’il y a autour, Port-Saint-Louis et tout”
“Des oiseaux, il y en a de moins en moins, des poissons non plus, ça va mal finir”
“Plus les générations arrivent et moins on se préoccupe de notre environnement”
“Mon père aussi, il avait perdu son travail, mais il en a retrouvé un”
“Depuis six, sept mois, il y a
beaucoup de gens qui ont perdu leur travail, parce qu’ils
ont été licenciés par Solvay”
“Le Rhône, avant c’était un
endroit bien, mais il y a
beaucoup de gens qui ont
pollué, ça fait que
maintenant les poissons
qu’on pêche ne sont plus
mangeables. On pêche
pour un loisir”
“L’inconvénient, aussi, c’est qu’il y a beaucoup de quad, de 4x4, et c’est vrai que ça pollue et ça fait du bruit, et du coup, on perd un peu de notre tranquillité et notre isolement”
“Le gros incinérateur n’est pas encore en marche, mais on voit qu’il va être énorme ! Il va faire trois fois la taille du petit. Ca fait que ça va vraiment menacer la Camargue”
“Ils font des concours, celui qui
ramasse le plus de déchets, il
gagne des sous, comme ça au
moins, c’est plus propre”
“Les incinérateurs, ça tue tout ! Le Rhône devient plus pollué, la mer aussi”
“Il y a des gens, dès fois, ils vont à la chasse, ils laissent des pacs de
bière, c’est dégueulasses, ils laissent des sachets. ”
“Au cabanon de mon père, dans l’eau, dès fois on voit des déchets”
“Les incinérateurs, ça tue tout ! Le Rhône devient plus pollué, la mer aussi”
“A chaque fois, il y en a plein qui jettent des papiers !”
“Moi, j’aime bien l’environnement, à
chaque fois, j’ai plein de papiers dans mes
poches, parce que je ne les jette pas par terre”
“Même moi, on jette tous
nos déchets par terre et
on ne respecte plus rien,
parfois je me dis que ce
n’est pas très bien de faire
ça, mais je continue
quand même”
“Il y a des gens, qui s’en foutent un peu, qui se disent : oh ! ça sert un peu à rien, c’est que de la végétation, ça repousse toutes les années, mais en fait, il ya des espèces qui disparaissent”
“Je vis dans un domaine, le domaine de Saint-Louis qui se trouve juste à côté de Netto”
“Quand je vais à la chasse,
j’accompagne mon père pour
le voir chasser. Je me languis
quand je serai grand pour
pouvoir chasser”
“La passion de la famille, c’est la chasse et la pêche. C’est la passion de la famille, et ça le restera”
“Mon père se cache dans les agachons, il met des appellants, il
engraine et dès que les canards arrivent, il leur tire dessus. C’est le
chien qui va chercher le canard”
“Je pêche des Loups, des Muges, des Daurades”
“La passion de la famille, c’est la chasse et la pêche. C’est la passion de la famille, et ça le restera”
“Mon père est né en Algérie, ma mère, elle est née en France, ici”
“Une partègue, c’est un style de bateau, sauf qu’il
n’y a pas de rames. Vu qu’il n’y a pas beaucoup d’eau,
ils ont un gros baton comme un baton de joute,
ils touchent le fond et ils poussent la barque”
“La chasse aux
sangliers, c’est une
battue ; on poste
plusieurs personnes
autour d’un marais,
le chien lève le
sanglier”
“Il y a la pêche calée, on prend une canne, on met un plomb, on met un émerillon, un hameçon, et on met un esque ou un ver de terre ou un asticot, ou une teigne et puis, en avant !”
“La ville d’Arles est magnifique ! Le Rhône, c’est un monument ! C’est un monument d’Arles”
“On a le Rhône. C’est deux
droites parallèles et il y a de
l’eau qui passe entre ces deux
droites”
“Le vrai territoire camarguais, ce n’est pas des routes, mais des petits chemins ”
“Avant, les maisons étaient faites en briques, avec un petit jardin. Je
trouve que c’était beau les maisons en briques, c’est mieux que toutes
les maisons de couleur beige ou neutre”
“La Camargue, pour moi, c’est un rêve ! Un pays magique, pour définir”
“Le vrai territoire camarguais, ce n’est pas des routes, mais des petits chemins ”
“Moi, je dirais que Arles, pour ses monuments et tout, c’est un peu comme Rome”
“Arles, c’est une ville qui me
plaît, pour ces monuments,
pour ce qui est retrouvé des
Romains”
“En Camargue, le
paysage que je
préfère, c’est ma
vue qui est
extraordinaire de la
fenêtre de mon
salon”
“Le paysage de la Camargue, c’est beaucoup de buissons, de plantes sèches, de roseaux aussi”
“On aimerait prendre la relève de mon père et mon oncle, mon frère l’agriculture, et moi, l’élevage”
“Plus tard, je voudrais devenir
danseuse. Sinon, je voudrais bien
devenir photographe ou
journaliste, les deux. On peut
beaucoup voyager, ça fait avoir
des aventures”
“Si je poursuis mes études, peut-être, pourquoi pas, devenir maire d’une petite ville comme Port-Saint-Louis”
“Sinon, je poursuis ma passion, c’est d’être médecin pour les touts petits
bébés, j’aimerais bien aider les touts petits enfants qui viennent
juste de naître en Afrique”
“Plus tard, je voudrais devenir agriculteur ou travailler dans les travaux publics”
“Si je poursuis mes études, peut-être, pourquoi pas, devenir maire d’une petite ville comme Port-Saint-Louis”
“Le métier de mon rêve ce serait de faire de la pisciculture, pour élever les poissons”
“J’ai une idée, un rêve : être footballeur
professionnel, pour moi, le foot, c’est une
passion et j’aimerais en faire un métier”
“Plus tard, je voudrais
faire un métier qui ait
un rapport avec la
musique, j’aimerais bien
faire prof de piano, pour
apprendre aux autres”
“Moi, un jour, j’aimerais bien faire des études à Marseille pour pouvoir devenir styliste.Ce que j’aimerais c’est faire des vêtements d’été pour les femmes, dessiner des habits, faire des tuniques, des robes, des maillots”
Madame Sylvaine Badie, principale du collège Robert Morel d’ArlesEt Monsieur Cyril Seguin, principal adjoint
Madame Christelle Bouley, professeur de français
Et tout particulièrement aux élèves-photographes de la classe de 4ème3 qui se sont investit dans ce projet.
Zinédine AbdesselemFabien AubertImane BguiratJérôme Cabrit
Benjamin FardeauMarius Guillot
John Mira
Tous nos remerciements à :
Madame Andrée Martel, principale du collège Maximilien Robespierre De Port-Saint-Louis-du-Rhône
Et Monsieur Cyril Le Normand, principal adjointMadame Paule Rabasa, professeur de français
Et tout particulièrement les élèves-photographes de la classe de 6èmeD qui se sont investit dans ce projet.
Sarah AlouamariLudovic BenardOsiah Coaquette
Cyril ConterioMélanie DendraelFlorian Gourmelen
Rania LabiodMorgane Malleval
Saskia MaticMarie-Romane Ponsat
Lolita RomeiAmbre Roubez
Lugdivine SaussayeLou William
et à toutes les familles
et à toutes les familles
Conception et réalisation graphiqueMichel Gasarian
© Michel Gasarian/Signatures (pour les portraits d’enfants et de familles)P.N.R.C. Droits de reproduction réservés