• Sitcob, un nouveau cluster autour de l’épicéa de Sitka créé par 50 entreprises du Centre-Bretagne
• La société Le Drezen engagée dans la pêche durable ! Respect des captures et respect de l’environnement conduisent à des outils innovants
• Aquaculture, un nouvel outil pour la filière ! Un atelier aquacole construit au Lycée de Bréhoulou
• La CdC du Pays de Douarnenez au service des entreprises innovantes
• Les contrats commerciaux et l’entreprise en phase de démarrage
• Biotecmar, un pari gagnant ! Un projet européen sur la valorisation des coproduits marins
En Finistère, une démarche concertée autour des biosciences
Rares sont les secteurs économiques qui ne soient pas concernés par lesbiosciences. Depuis plusieurs années, la Technopole Quimper-Cornouaillese fait d’ailleurs l’écho de nombreuses initiatives mettant en œuvre ces tech-nologies.
Le Finistère, partagé entre terre et mer, a naturellement su développer denombreux savoir-faire issus de notre biodiversité marine ou végétale et denos secteurs économiques historiques.
Ainsi, la présence en Cornouaille de nombreux centres de recherche etde transfert, comme la station biologique de Concarneau, le Laboratoire deBiodiversité et d’Ecologie Microbienne ou l’Adria Développement mais aussid’entreprises expertes, comme Germicopa, ADN, Agrauxine, Polaris ou Yslabconstituent une richesse porteuse d’exemple et d’avenir pour notre territoire.
La Technopole Quimper-Cornouaille, le Technopôle Brest-Iroise, le Pôled’Innovation de Morlaix et Investir en Finistère mettons en place une démarcheconcertée d’accompagnement du développement des biosciences enFinistère. Celle-ci vise à faire connaitre nos expertises et savoir-faire, valoriserles applications et débouchés et faciliter la création, l’implantation et l’innovationd’entreprises.
Dans cette perspective, nous avons recensé les établissements de recherche,les entreprises et les éléments clés des biosciences en Finistère. Nous lesmettons à la disposition de chacun, les enjeux sont importants pour notreéconomie et nos emplois de demain.
http://www.biosciencesenfinistere.fr
Claude CHATRON
Président de la technopole PDG de la société LTBDirecteur de la Publication
n°60 • DéC 2011
L’ESSENTIEL
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structure de développement économique de statut loi 1901
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BALLAGE EN BRETAGNE
l e t t re d ’ i n forma t i on n °60 • déc 20 1 1
Pourquoi mettre en place une
démarche de cluster autour du
Sitka ?
Notre constat est double : la res-source en Sitka est très abon-dante sur notre Pays du CentreOuest Bretagne (COB) avec15 000 hectares (soit les ¾ de laressource en Sitka bretonne),alors que parallèlement plus de80% du bois de construction enBretagne est issu de l’importation.Traditionnellement, nous, scieurset industriels, avons fait de ce boisdu bois à palette. Après avoirmené des études démontrant lesqualités mécaniques de l’épicéaSitka, nous savons que notre boispeut concurrencer, sur certains
produits tels les ossatures, lesbois d’importation. Dans uncontexte de responsabilité envi-ronnementale et de promotion descircuits courts, cela nous sembleparticulièrement pertinent d’offrirau consommateur la possibilité deconsommer localement.
Qu'apporte cette démarche aux
entreprises ?
Cette mobilisation permet unecommunication plus massive surles qualités structurelles de l’épicéa.Cela facilite l’intervention auprèsdes décideurs publics pour s’assurerde la gestion productive et durablede cette ressource et aussi la sen-sibilisation des maîtres d’ouvragepublics et privés sur l’emploi d’unmatériau local. Le cluster permettraégalement de mutualiser certainsoutils de production, communica-tion, des moyens logistiques …
Quelles actions souhaitez-vous
mettre en place dans ce cluster ?
Des actions très concrètes sontdéjà validées, comme l’accompa-gnement de l’introduction de l’in-secte coléoptère prédateur, lerhizophagus dans les plantationsmenacées par le dendroctone(genre de scarabée d’environ 5mmqui fait mourir le Sitka), ou deséchanges de savoir-faire. Nousavons également soutenu l’étuderéalisée par FCBA pour l’homolo-gation de machines de classementmécanique des sciages d’épicéade Sitka. L’homologation de troismachines vient d’être obtenue ennovembre 2011.
La SCOP Aprobois basée à Carhaix a la
particularité de ne scier que de l’épicéa de
Sitka, une variété locale. Le bois transformé
en palette, en volige, l’est de plus en plus
en bois d’ossature. L’idée de structurer une
filière bois a germé et en mai 2010 fut lancé
«SITCOB», le cluster présidé par Alain
GUENVER, gérant de MCA.
Propriétaires, experts forestiers, exploitants
forestiers, scieurs, charpentiers, menuisiers,
architectes se sont réunis autour de quatre
objectifs : la pérennisation de la ressource
en Sitka, sa valorisation dans une logique
de circuit court, l’accroissement de l’utili-
sation du Sitka dans la construction et le
soutien aux entreprises dans l’amélioration
de leur compétitivité.
SITCOB, un nouveau cluster autour de l’épicéa de Sitkacréé par 50 entreprises du Centre-Bretagne
SCOP APrOBOIS Entreprise leader du Cluster SItCOB
Activité : scierie et fabrication depalettesEffectif : 80 salariésAdresse : ZAE de Kervoasdoue29270 Carhaix-PlouguerContact : Karine MAHÉ, Directrice Générale d’AproboisCourriel : [email protected] : www.aprobois.fr
Bois certifié issu d’une variété locale : l’épicéa de Sitka.
Epicéa de Sitka
Origine : côte ouest américaine & sud Alaska
Implantation : Finistère et Côtesd’Armor depuis les années 50
Exigence : pluviométrie forte etconstante, ne craint pas le froid
Qualité : croissance très rapide en Bretagne
Utilisation : fabrication de palettes,de caisses et construction de maisonsossature bois.
La dynamique industrielleà visage humain.
3
Quels travaux avez-vous engagédans ce projet ?
Avec le concours du Laboratoirede Technologies Halieutiquesd’Ifremer à Lorient, nous avons putravailler sur un nouveau conceptde casier à langoustines et unconcept de chalut exerçant moinsde contraintes mécaniques sur les captures, améliorant ainsi laqualité et la sélectivité desprises. Le développement descages s’est fait à l’appui de plu-sieurs expérimentations en mer etajustements des engins. Nousavons abouti à plusieurs produitsvraiment satisfaisants, permettantdes techniques de pêche durable.
Quel sont ces produits ?
Nous avons développé 5 modèlesde nasses et 2 modèles de casierspliants adaptés à des conditionsde courant variées. A l’appui dusystème vidéo numérique mis enplace par les équipes d’Ifremer,nous avons pu observer, au fur età mesure des développements, lecomportement des nasses et casiersen mer en conditions réelles, ainsique le comportement des poissons
et crustacés. Plusieurs campagnesd’expérimentation des nouveauxmodèles de nasses et de casiersont été réalisées sur des naviresprofessionnels, notamment dansle Golfe de Gascogne.
Vous parlez aussi d’un nouveauconcept de chalut exerçant moinsde contraintes mécaniques. Unchalut moins impactant ?
Nous collaborons depuis de nom-breuses années avec Ifremer surl’optimisation du chalut, et ce àl’appui de la simulation numérique(logiciel Ifremer DynamiT) et denombreux essais en bassin de différents dispositifs (ouverture dechalut, panneaux). Dans ITIS,nous nous sommes concentréssur l’ouverture des mailles. Lechoix du T90 (mailles tournées à90°) permet d’augmenter le volumelibre dans le cul du chalut, d’amélio-rer l’écoulement des flux, ce quientraîne une meilleure qualité dupoisson. La sélectivité s’en trouveconsidérablement améliorée etoffre un excellent potentiel d’amé-lioration pour les pêcheries. Ledispositif réduit aussi la résistanceà la traction, très consommatriceen énergie.
Les expérimentations sont mainte-nant engagées auprès des profes-sionnels du Golfe de Gascogne. Anoter aussi le transfert technolo-gique du projet aux pêcheries del’Océan Indien au travers du projetORCASAV (La Réunion) : cesnouvelles techniques de pêchesont des alternatives à la palangrepour la pêche en eaux profondesdes légines des mers Australes,permettant de lutter contre la dé-prédation des orques et cachalotset de protéger les oiseaux de mer.
PECHE, AQUACULTURE, BIOTECHS
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Connu pour la conception des chaluts de
pêche, sennes à thon et sennes à sardine, la
société Le Drezen implantée à Léchiagat-
Tréffiagat en Pays Bigouden Sud, développe
aussi une expertise dans le domaine des
nasses, casiers et filets de cages offshore.
Partenaire du projet ITIS, labellisé par le Pôle
Mer Bretagne, la société a mis au point avec
le concours d’Ifremer Lorient, un nouveau
système de cages à poissons permettant une
pêche plus sélective dans les zones adaptées
à la pêche au casier.
Projet ItISlabellisé Pôle Mer Bretagne Partenaires du volet SQUAL- Ifremer - Le Drezen- Sodena- Résiconcept- Institut Maritime de PréventionPartenaires financiers (volet Squal)
Société Le Drezen
Activité : Conception et fabricationde tout type d’engin de pêcheDate de création : 1929Effectif : 60 personnesAdresse : 12 rue de Kelareun29730 Tréffiagattél. : 02 98 58 10 54 Contacts : [email protected]@ledrezen.com
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Nouveau concept de casier.
Nouveau concept de casier à langoustines.
La société Le Drezen engagéedans la pêche durable !
Respect des captures et respect de l’environnementconduisent à des outils innovants
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Quelle a été la participation desprofessionnels dans ce projet ?
C’est une exclusivité bretonne ! Lafilière aquacole s’est constituée en Bretagne dès 1983, avec aujourd’hui de belles réussitesparmi lesquelles deux entreprisesleaders en France : France Haliotisde Sylvain HUCHETTE (productionet élevage d’ormeaux en pleinemer) créée à Plouguerneau en 2004et La Ferme de Corail de RémiPLOUHINEC et Johann KERGOAT(élevage et vente de coraux) crééeà Camaret en 2008. Cette filière aquacole eau douce /eau de mer, constituée de profes-sionnels de la production, dechercheurs et d’enseignants nedisposait pas de «démonstrateur»ou de « lieu d’expérimentation »commun. L’idée fut de monter leprojet d’un atelier aquacole au seinde notre établissement d’enseigne-ment. Ce projet mixte, apprenants /professionnels, a été très bien accueillipar la Région financeur unique.
Cet équipement novateur remplitrois missions majeures, n’est-ce-pas ?
• En premier lieu, une missionpédagogique : prenons pourexemple l’étude de l’élevage encircuit fermé, doté de filtres bio-logiques qui permettent unemaîtrise de l’eau sur le doubleplan de la qualité et de la quantité.
• En second lieu, des actions dedémonstration ici en lien avecles professionnels : ce peut êtrela production de spiruline oubien la recherche sur la qualité deseaux de vie de la moule perlière.L’atelier servira de site d’expéri-mentation pour professionnelset chercheurs.
• Troisième objectif, l’animationdu territoire. Les professionnelssouhaitent communiquer vers lesconsommateurs afin de démysti-fier le poisson d’élevage et sesconditions de développement. Ilsmettront au point des circuits dedécouverte, des expositions etconférences pour permettre augrand public d’appréhenderl’importance de cette filière enBretagne.
Chercheurs et professionnelsse sont impliqués auprès devous pour porter ce projet.Comment en auront-ils accès ?
Les professionnels auront un inter-locuteur unique, Yves LOUIS, ingé-nieur spécialisé qui écoutera leursbesoins d’expérimentation et éla-borera les protocoles nécessaires.Ici, 80 élèves sont concernés parl’aquaculture ; ils collaboreront àces recherches et apporterontleurs concours aux professionnelsen utilisant les nouvelles tech-niques d’élevage pour les produc-tions de demain.
Alain PAPOT, Proviseur de cet établisse-
ment d’enseignement agricole public et
doté d’un « département aquacole », présente
le projet dont le chantier sera livré en avril-
mai 2012.
AquacultureUn nouvel outil pour la filière !Un atelier aquacole construit au Lycée de Bréhoulou
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ENSEIGNEM
ENT
SUPERIEUR
Salle de culture d’algues. Lycée Bréhoulou - Fouesnant
Façade du futur atelier aquacole. Lycée de Bréhoulou.
ATELIER AQUACOLE au Lycée
de Bréhoulou, FOUESNANT
Chantier livré en avril-mai 2012- surface totale : 820 m2
- un hall /circuit fermé : 200 m2
- une salle salmonicole : 250 m2
- une écloserie : 80 m2
- une salle d’algues : 20 m2
- une sale proies vivantes : 20 m2
- 2 salles pédagogiques équipées
Contact professionnel de la filière & recherche : Yves LOUIS, 02 98 56 00 [email protected] www.brehoulou.fr
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D’abord industriel, le tissu écono-mique compte des entreprises quiont su innover et investir dans denouvelles technologies pour sedémarquer et se développer. Faitconstaté dans de multiples sec-teurs d’activités : MAKFROID et sanouvelle technologie de surgélationrapide de poissons, la conserverieCOBRECO et son process inno-vant «thon moelleux», FRANPAC à la pointe du progrès pour l’im-pression et l’emboutissement desboîtes de conserve, LC&I et sonnouveau produit « L@Borne » sys-tème électronique innovant desurveillance des matériaux et ma-tériels de chantier, LE GUELLECdans la réalisation de tubes métal-liques de haute précision et degrande résistance utilisés notam-ment dans l’aéronautique, et biend’autres encore.
Favoriser l’innovation avec lapépinière d’entreprises
Créée en 2002, la Pépinière d’en-treprises a pour objectif de favori-ser la création d’entreprises etd’activités nouvelles sur le territoirede la Communauté de Communes.Plus qu’un simple lieu d’accueil,elle propose une gamme de pres-tations de services pour lancer et
pérenniser les entreprises. Locaux,services, accompagnement, équi-pements, rien n’a été oublié pourcréer un univers favorable àl’éclosion de nouvelles entreprises.Nous hébergeons la société ABADENN LED, experte dansl’éclairage innovant à base de DEL(Diodes Electroluminescentes). Ellea notamment expérimenté et déve-loppé l’éclairage public à DEL surle territoire de la Communauté deCommunes du Pays de Douarne-nez.
Favoriser l’implantation et ledéveloppement d’entreprisesinnovantes
Le rôle de la Communauté deCommunes est également d’ac-compagner les entreprises dansleur développement. A ce titre, ellea fait construire plusieurs locauxspécifiques. L’un des ateliers relaisconstruit sur le parc d’activités deLannugat Nord à Douarnenez a été réaménagé pour permettre àl’entreprise KYEMO de s’y installer.KYEMO est une jeune entreprisedéveloppant une nouvelle généra-tion d’antenne de téléphonie mobile à impact visuel réduit. Elleest la seule entreprise françaiseproposant ces antennes, et enEurope elle a un concurrentunique, une firme allemande.
La Communauté de Communes
du Pays de Douarnenez regroupe
les communes de Douarnenez, Kerlaz,
le Juch, Poullan-sur-Mer et Pouldergat, soit
approximativement 22 000 habitants.
La Communauté de Communes du Pays de Douarnenez
au service des entreprises innovantes
NOS TERRITOIRES INNOVENT
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COmmUnAUtE DE COmmUnESDU PAYS DE DOUArnEnEZ
Contact : Christophe PODEVIN,chargé de mission développementéconomiqueAdresse : 75, rue Ar Véret29172 Douarnenez Cedextél : 02 98 74 48 50E-mail : [email protected]
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CREATION ENTREPRISE INNOVANTE
Quels sont les principaux pro-blèmes rencontrés par une entre-prise en phase de démarrage ?
Les contrats doivent vraiment êtreadaptés aux besoins de l’entre-prise. Ils sont nécessairement pro-tecteurs de ses intérêts mais sansêtre techniquement trop com-plexes ni contraignants sur unplan commercial. Il faut trouver lebon équilibre. Par exemple, il estpréférable de travailler au préalableses conditions générales de venteau lieu de chercher à avoir descontrats spécifiques à chaque relation commerciale.
Quels sont les éléments incon-
tournables de ces conditions
générales de vente ?
Il est primordial de connaître lesrègles relatives à la formalisationde la commande, l’opposabilitédes conditions générales de venteaux clients ou encore les transfertsde risque et de responsabilité surles produits vendus. Par ailleurs,toute activité à l’international demande à ce que l’entreprises’interroge sur le droit applicableet le tribunal compétent.
Sur quel point être particulière-
ment vigilant quand on est une
jeune entreprise innovante ?
Un des premiers conseils est devérifier que le partenaire avec lequelelle va travailler est capable d’hono-
rer ses obligations. Le client peut-il payer ? Le fournisseur peut-ilréaliser la prestation ou le produitcommandé ? Ces questions sontbasiques mais fondamentales.Concernant les contrats, outre lesconditions générales de vente, ilest important d’être vigilant sur lescontrats de cession de droitsd’auteur en cas de création delogo ou de site internet.
Y a-t-il des évolutions dans les
contrats commerciaux, liées
notamment à la montée en
puissance du commerce et de
la distribution sur internet ?
Les clauses liées au problème deresponsabilité tant sur les produitsque sur les services ont une impor-tance croissance dans la formalisa-tion des relations contractuelles. Ledéveloppement d’internet et soncaractère géographique illimité,induit de nouvelles probléma-tiques : quel droit s’applique à larelation commerciale ? Quelle estl’instance compétente pour jugerles conflits ?
S’il n’y avait qu’une seule chose
à retenir de la formation sur les
contrats ?
Privilégier l’écrit et ne jamais lais-ser sans réponse ou en suspensdes éléments avec lesquels vousn’êtes pas pleinement en accord.
Pour une entreprise en phase de démarrage,
les contrats avec leurs clients et fournisseurs
sont souvent source de questionnement.
Un contrat mal rédigé peut avoir des
conséquences très importantes pour le
devenir de l’entreprise.
Nicolas GRANSARD, Directeur du dépar-
tement Concurrence Distribution, Cabinet
d’avocats Fidal, accompagne les entre-
prises dans le droit des contrats depuis une
dizaine d’années. Le 15 novembre à Quim-
per, en présence d’une dizaine de jeunes en-
treprises innovantes de Bretagne, il a animé
la journée Form’action sur les contrats.
Les Contrats commerciaux & l’Entreprise en phase de démarrage
FOrm’ACtIOn
• Journée de formation organiséepar le réseau des 7 technopolesde Bretagne
• Entreprises innovantes de moinsde 3 ans
• Groupe de 6/10 chefs d’entreprise• Financement Région Bretagne
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Form’action organisée à Quimper enprésence de jeunes entreprises inno-vantes de Bretagne
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Biotecmar, un pari gagnant !Un projet européen sur la valorisation des coproduits marins
COOPERATION EUROPEENNE>>
ENTREPRISE
Une matinée consacrée auxprojets pilotes
Trois des actions pilotes ontnotamment été partagées avec lepublic : la valorisation de jus decuisson de moules pour l’industrieagroalimentaire, la valorisationd’algues rouges au travers de l’ex-traction de molécules à valeurajoutée tels que les pigments pourle secteur de l’imagerie médicale.Le dernier projet initié par les par-tenaires espagnols est la bourseen ligne de coproduits marins afinde faciliter la rencontre entre l’offreet la demande.
Les travaux de l’après-midi portant sur les acteurs de demain
Ils se sont concentrés sur unemise en perspective du projet, endonnant la parole à des acteurspouvant être des relais de demain
dans la poursuite du projet : CBBDéveloppement, CRITT Santé,Capbiotek ou encore les pôles de compétitivité Mer Bretagne etValorial.
Deux ateliers thématiques sesont ensuite tenus croisant à lafois le regard d’un chercheur et dedeux entreprises de tailles et desecteurs d’activités différents.
• L’atelier « les enjeux territo-
riaux de la valorisation des co-
produits marins » a insisté surle nécessaire développement del’information auprès des acteurssur l’intérêt de la valorisation bio-technologique des ressourcesmarines. Il a pointé l’élaborationd’une logistique prenant encompte toutes les contraintes duterritoire afin de s’engager collec-tivement dans ce type d’activités.
• Le second atelier ciblait « les en-
jeux économiques de la valori-
sation des coproduits marins
pour l’entreprise ». Ont pu êtreabordés les axes de réflexiontels que la maîtrise du stockageet celle du tri pour permettre uneindustrialisation, le volume suffi-sant et la régularité annuelle desressources pour une meilleureexploitation, la génération dedéchets après valorisation de co-produits ou encore l’importancedu développement de la R&D.
Biotecmar a véritablement par-
ticipé au développement de la
prise de conscience de l’intérêt
des coproduits marins, des pro-
jets d’entreprise et de recherche
émergents. La dynamique est
lancée, poursuivons !
L’équipe du projet européen Biotecmar
organisait son évènement de restitution
finale en France, le 14 octobre dernier à
l’IUEM-UBO, Plouzané.
> Un retour sur les 3 ans de travaux des
chercheurs et des centres de transfert
sur la valorisation biotechnologique des
ressources marines.
> Un temps d’échanges fortement
apprécié entre les 95 participants, cher-
cheurs et également entreprises
concernées par le sujet.
Eric Deslandes, Fabienne Guérard, Corinne Floc’h-Laizet et Rozenn Le Vaillant lors de la présentation des résultats Biotecmar.
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www.biotecmar.euretrouvez-nous sur
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vous souhaite une bonne année
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