La Châtre – 7 avril 2011
Synthèse du
forum participatif
Le 19ème des 23 forums territoriaux s’est déroulé à La Châtre selon la formule retenue
par la Région Centre pour élaborer son Schéma régional d’aménagement et de déve-
loppement durable du territoire (SRADDT). Il s’agit de dégager les axes d’une stratégie
de développement à l’horizon 2020 en ouvrant cette réflexion à la parole citoyenne,
force de propositions du futur texte.
79 personnes ont participé à cette édition. Elles se sont exprimées dans les trois ateliers
proposés :
� L’Atelier « Aménagement et développement durable du territoire »
� L’Atelier « Education-Formation-Emploi »
� L’Atelier « Plan Climat Energie »
Ce document rend compte des débats et des propositions. Les participants sont invités à
le commenter ou le compléter s’ils le souhaitent.
Le député-maire de La Châtre, Nicolas Forissier, a estimé que
« le meilleur des développements est le développement en-
dogène » en faisant « fructifier les richesses qui sont les nô-
tres. » Les contrats de Pays représentent, pour lui, « une bon-
ne base ». Parmi les potentiels de ce territoire, il a nommé « la
qualité de vie » ou le « patrimoine qui est colossal ». Mais pour
un certain nombre d'éléments constitutifs de l’attractivité, il en
appelle à la Région à l’exemple du développement des
grands axes de mobilité. Pour lui, un « territoire pourra ac-
cueillir des entreprises parce qu'il aura fait l'effort nécessaire
pour les infrastructures et le haut débit. »
Pour François Bonneau, le président de la Région, « le Sud est
aujourd'hui aussi essentiel que la partie ligérienne » dans une
logique où « il faut penser les choses en réseau, et non dans
des strates indépendantes les unes des autres. »
A l'issue des ateliers, M. Bonneau a extrait trois chapitres. Sur
le développement, il a pris l'exemple de l'abattoir et de son
importance économique en plaidant pour une démarche asso-
ciant la production, la transformation et la commercialisation,
sans omettre la question du bio sur laquelle « notre région
était très en retard. » Sur la formation, il a évoqué la difficulté
à proposer une carte de la formation à l'échelle d'un territoire
rural, question « qui mérite d'être discutée », a-t-il précisé.
Sur l'environnement, il a indiqué que « la qualité de la vie doit
se traduire par plus d'exigence par la prise en compte de l'en-
vironnement. » Il a noté, en France, un retard sur des techni-
ques exploitées ailleurs comme le bois-énergie avec le poten-
tiel des « bouchures », ici, pour alimenter des chaudières col-
lectives.
Dominique Guillaume, au nom du Conseil économique, social
et environnemental régional (CESER), partie prenante de cet-
te démarche, a livré quelques axes de réflexions sur la zone
d’emploi. Une des problématiques est la démographie dé-
pressive (- 2,3 % à l’horizon 2030, selon l’INSEE) et le vieillis-
sement accéléré. Il a évoqué l’amélioration des dessertes en
transport collectif. Côté économique, il a constaté la faiblesse
industrielle contrebalancée par des activités de pointe. Sur la
filière agricole, il a posé la question d’un développement
s’appuyant sur la transformation, les labels, et un rééquilibra-
ge avec l’agriculture bio et les circuits courts.
Les questionnements spécifiques au bassin de vie de La
Châtre :
� Quid des projets de LGV pour le Sud régional, POCL et
POLT ?
� Quelle mobilité locale, entre les pôles d’Argenton, La
Châtre, Le Blanc, pour des services publics (Pôle em-
ploi…), des services de santé ?
� Comment consolider notre potentiel de formation et
son rayonnement régional ?
� Anticiper une désertification médicale (encore plus)
dramatique ?
� Attractivité et dynamisme culturel : un atout Culture et
Nature ?
� Définir rapidement la trame verte et bleue ?
� Comment concilier les activités humaines et le respect
de la nature ?
� Quelle gouvernance locale, cohésion locale, informa-
tions et mobilisations ?
Atelier 1 : Aménagement et développement durable du territoire
Page 2
agriculteur et un habitant de La Châtre
interpellent l'animateur sur les pers-
pectives de remplacement des exploi-
tants d'une part, et des commerçants
d'autre part. Tous se rejoignent pour
demander des politiques publiques
actives et ciblées pour renverser la
tendance d'un non renouvellement des
professionnels de ces secteurs.
Enfin, plusieurs pistes ont été identi-
fiées pour revitaliser le territoire. Un
retraité de l'automobile imagine de
capitaliser autour du circuit de karting
en terme de formations, de partena-
riats industriels, d'implantations d'acti-
vités. Un autre intervenant signale la
richesse de la ressource en bois, à
l'heure où l'on évoque le bois-énergie.
« En aidant les agriculteurs, on pourrait
également transformer les fermes en
usines de production d'énergie grâce à
la méthanisation », envisage le secré-
taire général des Jeunes agriculteurs
de l'Indre.
Des handicaps à l’attractivité
De fortes demandes sur les déviations routières des communes, une déficien-ce des transports pour la mobilité, une désertification médicale, mais aussi des pistes pour revitaliser le territoire autour des sports mécaniques, de la ressource en bois et de la méthanisa-tion.
Plusieurs participants de l'atelier Amé-
nagement ont, d'emblée, insisté sur la
nécessaire déviation routière de la
commune. « L'Allier et la Creuse ont
réussi à solutionner leurs points de
blocage, pourquoi pas nous ? », s'inter-
roge le vice-président du conseil géné-
ral de l'Indre qui inclut les contourne-
ments de Villedieu, du Blanc et de Neu-
vy-Saint-Sépulchre dans sa demande.
« Sans déviation, pas d'avenir », ajoute
un intervenant, résumant le sentiment
général. L'absence d'investissement de
la Région dans ce projet financé à 50%
par le Département est vécue comme
une forme d'abandon. « Sommes-nous
condamnés à rester un territoire rural,
avec nos bouchures et nos poules ? En
Creuse, ils y arrivent. Pourquoi pas le
Centre ? On aurait dû aller vivre en
Limousin » ; « Deviendra-t-on un terri-
toire de résidences secondaires ? »,
s'inquiète un autre.
Des transports déficients
Au-delà de cette revendication très
partagée dans cet atelier, des voix
convergentes appellent au renforce-
ment de l'attractivité du territoire. « Pas
seulement pour les touristes l'été à tra-
vers les investissements dans la Maison
Tati de Sainte-Sévère et le domaine de
George Sand à Nohant», prévient le
vice-président du Pays de La Châtre
qui fait remarquer que le territoire est
couvert de petites entreprises qu'il faut
soutenir. Au passage, il indique que la
basilique de Neuvy-Saint-Sépulchre,
l'une des plus belles de France sur le
chemin de saint Jacques de Compostel-
le, n'a pas le soutien qu'elle mérite. Un
projet de maison de la poésie est évo-
qué. « Ce n'est pas une concurrence
pour les pôles culturels existants »,
précise le président du Conseil de dé-
veloppement qui invite les élus à tirer
dans le même sens.
Pour développer les atouts du territoi-
re, un cheminot fait remarquer que la
mobilité en bus et en train n'est pas
plus aisée que par la route, alors qu'il
s'agit des compétences propres à la
Région. « Un jeune qui voudrait faire le
trajet Argenton-La Châtre mettrait des
heures parce qu'il faut transiter par
Châteauroux », déplore un participant.
Santé, agriculture, commerce : des pôles d'activité à soutenir
Plusieurs personnes exposent en outre
les difficultés à se soigner. Un interve-
nant détend l'atmosphère en racontant
que les femmes des médecins qui vien-
nent s'installer à La Châtre s'ennuient,
ce qui explique, selon lui, la désertifi-
cation médicale du territoire. Un jeune
Animation : Dominique ROULLET, vice-président en charge de l’Aménagement du territoire et du SRADDT
La châtre
pérature moyenne à 2 °C au cours de ce siècle, nous devons diviser par qua-tre nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050. Cela suppose d’importants changements dans nos modes de vie, de transport sachant que la région a pour objectif de réduire de
Page 3 Année 1, n° 1 Page 3
Atelier 2 : Formation
voit même apparaître chez certains des
problèmes de comportement. Et les
entreprises hésitent en retour à pren-
dre des apprentis en formation. C'est
très dommageable, estime un interve-
nant du Greta, car lorsqu'on propose à
des jeunes de réfléchir à ce qu'ils veu-
lent faire, et lorsqu'on les aide à pren-
dre les bonnes décisions, on parvient à
les motiver.
Lenteur des procédures administratives
Le constat sur la formation tout au long
de la vie s'avère tout aussi pessimiste.
Les espaces libres savoirs ont ren-
contré localement un beau succès, sur-
tout auprès d'un public de jeunes re-
traités qui animent l'espace rural. Mais
l'offre qui contribue à dynamiser la
socialisation dans les villages n'est mal-
heureusement pas suffisante pour ré-
pondre aux demandes. La Chambre de
métiers pointe la sous utilisation du DIF
(droit individuel à la formation) et se
demande comment faire pour le relan-
cer. Des élus s'étonnent de n'avoir pas
plus d'informations sur les initiatives
existantes et seraient prêts à les re-
layer si la communication fonctionnait
mieux. D'autres intervenants déplorent
la lenteur des procédures administrati-
ves. « Il faut plusieurs années pour ou-
vrir une section, et lorsqu'elle est enfin
en place, le besoin a disparu ». Il est
vrai que les dossiers ne sont pas sim-
40 % ses GES d’ici à 2020.
L’atelier s’est ouvert sur la présentation
d’un diagnostic effet de serre qui vise à
comparer, par secteur, les émissions
de GES du territoire avec les émissions
régionales. L’objectif : identifier les
Atelier 3 : Plan Climat
Animation : Gilles DEGUET, vice-président en charge de l’Agenda 21, de l’Energie, du Climat et de l’Environnement
Explorer la production d’énergies
locale
En introduction de cet atelier, Gilles Deguet est revenu sur l’importance d’intégrer le Plan climat au SRADDT. Pour limiter l’augmentation de la tem-
Un territoire en mal d'avenir
L'atelier emploi formation a dressé un constat assez morose de la situation sur la zone d’emploi de La Châtre. Pour améliorer les choses, les interve-nants ont proposé de travailler dans deux directions : la mobilité et l'infor-mation.
Avec environ 500 jeunes en formation
initiale, majoritairement inscrits dans
les filières générales, le territoire de La
Châtre propose une offre resserrée,
qui peine pourtant à recruter dès qu'il
s'agit de formations spécialisées, en
particulier dans le secteur profession-
nel. Certaines filières sont ainsi condui-
tes à fermer faute de candidats, alors
même qu'il existe une demande des
entreprises, a relevé la proviseure du
lycée George- Sand, le seul de la zone
d'emploi. Cela a été le cas pour le bac
pro hygiène et environnement et ce
sera bientôt le cas pour les apprentis
charpentiers. Quant au CAP d'ébéniste-
rie et au brevet des métiers d'art, ils
ont du mal à séduire des élèves.
Pour le président de la Chambre de
métiers de l'Indre, cette situation tient
au fait que les formations profession-
nelles n'ont pas une bonne image et
sont souvent choisies « par défaut » ;
c'est une « porte de sortie pour des
élèves en échec ». Résultat, les jeunes
ne sont pas motivés, ils décrochent. On
ples à monter, et les crédits, comme
ceux qui ont affectés aux programmes
européens Leader +, sont parfois sous-
utilisés, faute d'un nombre suffisant de
projets.
Faible mobilité des populations
Que l'on évoque la formation initiale ou
la formation tout au long de la vie, l'un
des principaux freins sur ce territoire
semble tenir à la faible mobilité des
populations. Il faudrait, par exemple,
aider les jeunes à passer le permis, ou
encore proposer des lieux d'héberge-
ment, chez l'habitant, pour faciliter leur
accueil lorsqu'ils sont en apprentissa-
ge. D'autres pistes ont été suggérées,
comme la location de scooters. Les
formations pourraient également être
organisées de façon tournante sur la
région d'une année sur l'autre, entre
Châteauroux, Issoudun, La Châtre, Ar-
genton, etc. Il serait souhaitable d'anti-
ciper davantage par rapport aux be-
soins, pour créer, par exemple, des
formations dans le domaine de la logis-
tique, du tourisme ou de l'agriculture,
et de réfléchir au développement de la
formation à distance. Mais il faudrait
pour cela que ce territoire prenne son
destin en main, affiche de vraies ambi-
tions et cesse de s'autocensurer, en
laissant « les gens de l'extérieur » jouer
les moteurs.
Animation : Annick Gombert, conseillère régionale, présidente de la commission Tourisme, Jeunesse et Sports
La châtre
CR
leviers d’action et les marges de ma-
nœuvre possibles.
La zone de La Châtre se distingue no-
tamment par de fortes émissions de
GES liées à l’élevage bovin. Cette acti-
vité génère en effet un gaz à effet de
serre puissant, le protoxyde d’azote,
via les effluents et les fertilisants utili-
sés dans les cultures.
Dans le secteur du bâtiment résiden-
tiel, qui représente 11 % des émis-
sions, le gisement d’économies d’éner-
gie se situe clairement dans le chauffa-
ge. Ceci s’explique en partie parce
que le parc est surtout composé de
maisons individuelles, plus énergivo-
res, et pour beaucoup construites avant
la première réglementation thermique,
en 1975, donc mal isolées.
Tirer parti du bois-énergie
Les échanges se sont ouverts sur le
potentiel local des énergies renouvela-
bles, avec une discussion nourrie sur le
bois comme source d’énergie et, dans
une moindre mesure, sur l’éolien, le
solaire et la méthanisation des ef-
fluents.
La commune de Neuvy-Saint-Sépulchre
a, par exemple, installé une grosse
chaudière bois et souhaite lancer une
filière bois locale pour limiter les trans-
ports, mais se heurte à la filiale de Suez
qui lui fournit le bois.
Un agriculteur, premier adjoint de Vic-
Exemplet, est en train de monter une
structure coopérative d’intérêt collectif
(SIC) destinée à valoriser le bois déchi-
queté. « Pour sauver le bocage, a dé-
claré un participant , il faut trouver
u n i n t é r ê t l o c a l p o u r l a
“ bouchure ” » (nom donné à la haie
vive). Autrement dit, pratiquer le recé-
page (taille) régulièrement.
Une stagiaire à l’Adar sur les ressour-
ces bocagères a insisté sur l’intérêt
pour les particuliers d’avoir un chauffa-
ge raccordé au réseau collectif. Elle
référence les collectivités intéressées
et les agriculteurs potentiellement pro-
ducteurs pour les orienter vers ce pro-
jet de SIC.
Développer le solaire et le petit éolien
Un éleveur retraité suggère, quant à
lui, la mise en place de panneaux solai-
res sur les toits exposés au sud, ou
d’éoliennes pour les particuliers plutôt
que des champs d’éoliennes. Mais la
Avez-vous des suggestions, des idées, des projets pour « Préparer l’avenir
de votre territoire » ?
(Evaluation faite à partir de 33 questionnaires sur 79 participants)
� Valoriser le développement de l’aspect participatif. Un territoire doit se construire de façon collective. De plus, la filière bois énergie doit être soutenue. Pour qu’elle
se crée, le soutien financier, technique et matériel de l’ensemble de la filière doit
exister, y compris l’animation, la coordination des acteurs.
� A propos des contournements du Blanc, Neuvy, La Châtre, il faut raisonner : ouver-ture de la région à l’Europe, comme mentionné sur le site. En effet, nous avons la
chance de nous trouver sur un axe européen, l’E62 Nantes-Gênes avec un barreau
direct Poitiers / Montluçon au lieu d’emprunter le crochet par Guéret. Pour preu-
ve, les poids lourds anticipent, économie oblige, en empruntant largement cet
axe. Paradoxalement les véhicules de tourisme, nous ne les voyons plus, GPS obli-
ge ! Alors, aménageons ce barreau ouvert vers l’Europe entre Le Blanc et Cha-
teaumeillant. Conseil général et régional doivent s’entendre !
� Valoriser nos atouts (tourisme, culture) : besoins d’une signalétique de qualité
� Il me semble important d’avoir l’ambition d’une approche qui puisse combiner activité économique, qualité de l’environnement et lien social. Cela passe par une
possibilité pour les créateurs d’activité de trouver et réaliser une cohérence entre
leurs projets de vie et professionnels sur ce territoire.
� Des changements importants vont intervenir à cause des coûts de l’énergie donc
coûts transports donc rapatriement d’activités.
faisabilité, le recyclage des panneaux
photovoltaïques, la pollution paysagè-
re et le rendement énergétique ne per-
mettent pas de dégager un consensus
sur le sujet.
Un retraité de l’industrie a soulevé l’in-
térêt du solaire thermique pour la pro-
duction d’eau chaude sanitaire et a
insisté sur la nécessité de bien isoler
les bâtiments.
Une conseillère municipale de La Châ-
tre propose de financer les travaux
d’isolation pour les personnes qui n’ont
pas les moyens, de la même manière
qu’ont été financées les façades et les
vitrines de la ville.
Concernant la géothermie, évoquée
par un participant, Gilles Deguet a pré-
cisé qu’elle se pratiquait déjà sur nap-
pe dans la région, du côté de Blois.
Les échanges se sont terminés sur le
questionnement suivant, émanant d’un
intervenant : « Comment faire évoluer
les choses sur le plan énergétique sans
faire de compromis sur l’aspect paysa-
ger ? ».
Quelques éléments recueillis dans les questionnaires : 97% des personnes ayant répondu au
questionnaire ont trouvé ce forum utile ou
très utile.
Oui90%
Non10%
90% des participants estiment que la possi-
bilité de s’exprimer leur a été réellement
donnée au cours de ce forum.
Très utile18%
Utile79%
Inutile3%
La châtre
Un potentiel environnemental, Un potentiel environnemental, Un potentiel environnemental, Un potentiel environnemental, une offre culturelle riche, une une offre culturelle riche, une une offre culturelle riche, une une offre culturelle riche, une identité territorialeidentité territorialeidentité territorialeidentité territoriale : la zone : la zone : la zone : la zone d’emploi de La Châtre compen-d’emploi de La Châtre compen-d’emploi de La Châtre compen-d’emploi de La Châtre compen-se ses faiblesses structurelles, se ses faiblesses structurelles, se ses faiblesses structurelles, se ses faiblesses structurelles, dont l’enclavement, par des dont l’enclavement, par des dont l’enclavement, par des dont l’enclavement, par des atouts indéniables.atouts indéniables.atouts indéniables.atouts indéniables.
La zone d’emploi de La Châtre est globalement incluse dans le Boischaut-Sud en intégrant, au Nord, la partie australe de la Champagne berrichonne. Cette terre de transition entre le socle cristallin du Massif Central et la plaine est la plus ondulée de la région avec des reliefs dépas-sant les 400 mètres et des val-lées encaissées parcourues de ruisseaux. L’Indre s’imprime transversalement en prenant sa source dans le département voisin du Cher à Saint-Priest-la-Marche. Ce territoire, voisin du Limousin, est fortement marqué par les bocages les plus denses de France et reconnu pour l’éle-vage bovin (races charolaise et limousine).
A l’écart des grandes infrastruc-tures de déplacement, cette zone possède pour voie principa-le la D 943 qui relie La Châtre à Châteauroux (35 km). Les deux autoroutes qui encadrent ce territoire sont respectivement à 35 km (A 20) et 45 km (A 71).
Peu peuplée, avec une densité parmi les plus faibles de la ré-gion, cette zone s’articule autour de la sous-préfecture de La Châ-tre qui compte près de 4 500 habitants et qui renforce sa posi-tion avec la Communauté de communes de La Châtre-Sainte-Sévère, composée d’une trentai-ne de communes et près de 17 400 habitants. Aucune autre commune n’atteint 2 000 habi-tants.
La zone de La Châtre connaît, sur la période 1999-2007, une très légère croissance de son nombre d’habitants (+0,1% en
moyenne annuelle contre 0,4 % en région), après 40 ans de dé-clin démographique. Ce maintien du niveau de population s’expli-que par l’arrivée de nouveaux résidents qui compense la fai-blesse du solde naturel.
L’élevage dominantL’élevage dominantL’élevage dominantL’élevage dominant
La Châtre se développe sous l’influence des seigneurs de Châteauroux, les Chauvigny. Du château seigneurial, construit au 15ème siècle, ne reste plus que le donjon, transformé en prison jusqu’en 1934, puis réhabilité pour devenir le musée George-Sand, figure tutélaire de ce terri-toire, et de la Vallée Noire.
Dans ce territoire de tradition d’élevage, le travail de la laine de mouton participe au dévelop-pement. Au 19ème siècle, l’indus-trie du tannage prend également son essor, profitant de la présen-ce de l’Indre. La confection, com-me pour le reste de l’Indre, joue un rôle majeur pour la croissan-ce du territoire jusque dans les années 80. Puis, la zone d’em-ploi subit l’agonie de cette activi-té dans les deux dernières dé-cennies du 20ème siècle.
Mais dans ce territoire où l’agri-culture est fortement présente, les soubresauts sur le marché du travail sont atténués. Ainsi, en 2010, La Châtre se caractéri-se par le plus faible taux de chô-mage de la région. Toutefois, l’économie locale est soutenue par un tissu d’activités relative-ment florissantes. Hors l’hôpital de la Châtre (410 salariés), une entreprise domine le paysage économique, Fenwal (500 sala-riés) à Lacs, spécialisée dans la fabrication de poches de sang et troisième exportateur du dépar-tement. D'autres PME animent également le territoire à l’instar de l'Imprimerie Rault à Aiguran-de (140 emplois) ou l’entreprise de construction SEGEC de Mont-
Présentation générale de la zone d’emploi de La Châtre
Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
givray (120 salariés).
Des secteurs innovants font leur apparition à l’exemple de Safig Streamway (70 emplois), spécialisé dans la numérisa-tion de documents. Experte dans l’archivage patrimonial, l’entreprise Safig Streamway a numérisé tous les livres an-ciens de la bibliothèque natio-nale de France.
Présentes sur l'ensemble du territoire, les entreprises arti-sanales et commerciales for-ment encore un tissu dense d'activités au service de l'éco-nomie locale. Afin de conforter ce secteur, une Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce (ORAC) a été engagée en 2009. La question de la transmission est pré-gnante compte tenu de la py-ramide des âges.
Un héritage culturel ancré sur Un héritage culturel ancré sur Un héritage culturel ancré sur Un héritage culturel ancré sur le territoirele territoirele territoirele territoire
Loin d’un attentisme que pour-raient provoquer les faiblesses structurelles, le Boischaut Sud exploite au contraire les gise-ments naturels du territoire fondés notamment sur une indéniable qualité de vie et de l’environnement. La promotion de ce capital est bien sûr liée à quelques figures marquantes, avec l’héritage littéraire de George Sand ou cinématogra-phique de Jacques Tati à Sain-te-Sévère qui draine d’impor-tants événements culturels.
Chiffres clés
Carte d’identité de la zone d’emploi
Zone d’emploi
Région Centre
Population (2007) 29 075 2 526 902
Evolution 1999-2007 +0,1 % +0,4 %
Poids dans la région 1,2 % ///
Population active résidente (2007) 11 996 1 165 645
Superficie (km2) 1 178 39 151
Densité (habitants/km2) 24,7 64,5
Nombre de com-munes
50 1 842
Nombre d'emplois total (2007)
9 021 1 016 428
Nombre d'emplois salariés (2007)
7 109 925 910
Taux de chômage (2T 2010)
6,7 % 8,6 %
Sources : Population : Insee, RP 2007 Effectifs salariés : Insee, Estimations d'emploi Chômage : Insee, Taux de chômage localisés
Forum territorial du jeudi 7 avril 2011
Sommaire : • Présentation générale
• Les grandes évolutions du territoire
• La dynamique économique
• La formation tout au long de la vie
• L’agriculture et le tourisme
• Changement climatique, énergie et environnement
Château de Sarzay
© I SCIPION—CRT Centre
Les grandes évolutions du territoire
Page 2 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
Infrastructures
La zone d’emploi de La Châtre est desservie par des voies départementales qui permettent de rejoindre Châteauroux (en 45 minutes envi-ron), Montluçon, Argenton et le Limousin voi-sin. L’autoroute A20 (Vierzon-Toulouse) longe la zone à l’Ouest et l’A71 (Orléans-Clermont-Ferrand) à l’Est.
Notons qu’un projet de contournement de La Châtre est à l’étude, afin d’éviter le trafic de transit au sein de la ville.
Le territoire ne possède pas de desserte ferro-viaire. La gare SNCF de Châteauroux est à 37 kilomètres. Les horaires de la ligne de car départementale Châteauroux – La Châtre ont été conçus pour permettre l’utilisation des circulations du réseau TER à Châteauroux dans les meilleures conditions possibles.
Selon un recensement réalisé à l’initiative de la Région en 2009, la zone d’emploi de La Châtre comprend une dizaine de zones d’acti-une dizaine de zones d’acti-une dizaine de zones d’acti-une dizaine de zones d’acti-vitésvitésvitésvités. Citons par exemple la zone la Preasles à Lacs, d’une superficie de 30 hectares dont les 2/3 sont occupés ou encore celle des Murail-les et des Ribattes à Montgivray, à vocation mixte, d’une quinzaine d’hectares, occupée pour moitié.
Canton Population
Aigurande 6 066
La Châtre 13 478
Neuvy-Saint-Sépulchre 6 042
Sainte-Sévère-sur-Indre 3 489
4 cantons composent la zone d’emploi de La Châtre représentant 4 cantons composent la zone d’emploi de La Châtre représentant 4 cantons composent la zone d’emploi de La Châtre représentant 4 cantons composent la zone d’emploi de La Châtre représentant 29 075 habitants en 200729 075 habitants en 200729 075 habitants en 200729 075 habitants en 2007
Une zone très ruraleUne zone très ruraleUne zone très ruraleUne zone très rurale
La zone d’emploi de La Châtre abrite 29 075 habitants. Avec 1,2 % de la population régionale, elle correspond à la zone la moins peuplée parmi les 23 que compte la région Centre. Elle est peu dense (25 habitants au km²), à l’instar des autres zones d’emploi des franges Sud et Sud-est de la région (Aubigny-sur-Nère, Argen-ton-sur-Creuse, Saint-Amand-Montrond).
Le territoire s’organise principale-ment autour de l’unité urbaine centrale formée par les commu-nes de La Châtre (4 477 habi-tants), Montgivray (1 667 hab.) et Le Magny (985 hab.), soit un ensemble de 7 129 habitants représentant un quart de la popu-lation de la zone. Les pôles se-condaires (Aigurande et Neuvy-Saint-Sépulchre) comptent moins de 2 000 habitants. 90 % des communes de la zone sont com-posées de moins de 1 000 habi-tants.
Après le déclin, la stabilité démo-Après le déclin, la stabilité démo-Après le déclin, la stabilité démo-Après le déclin, la stabilité démo-graphique à l’échelle de la zonegraphique à l’échelle de la zonegraphique à l’échelle de la zonegraphique à l’échelle de la zone
Le taux d’évolution annuel moyen de la population de la zone d’em-ploi est de +0,1 % pour la période 1999-2007 (contre 0,4 % par an en région Centre). Cette légère croissance démographique repré-sente une rupture par rapport aux périodes intercensitaires précé-dentes, qui présentaient des taux d’évolution annuels moyens com-pris entre -0,3 % et -0,8 % de-puis le recensement de 1968 (-0,5 % par an sur la période 1990-1999). Cette légère hausse de la population s’explique principale-ment par des mouvements migra-
Page 3 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
toires légèrement positifs pour plus des trois quarts des communes. Ainsi, la qualité du cadre de vie de la zone qui se caractérise notamment par des paysages ruraux, et par la proximité des agglomé-
Population et logement
rations de Châteauroux et Montluçon semblent séduire les nouveaux habitants (+1 746 habitants entre 1999 et 2007).
La commune de La Châtre connaît une baisse démographique sur la dernière période (-0,2 % par an) due à son solde naturel très négatif (-0,84 %) non com-pensé par son solde migratoire (+0,64 %).
Une population nettement plus âgée que Une population nettement plus âgée que Une population nettement plus âgée que Une population nettement plus âgée que la moyenne régionalela moyenne régionalela moyenne régionalela moyenne régionale
La population de la zone de La Châtre est une des plus âgées du Centre. La pyrami-de des âges montre que la part des per-sonnes de plus de 60 ans est nettement plus élevée que celle des moins de 20 ans (34 % contre 18,3 %) et également supérieure à la part des plus de 60 ans de la région (34 % contre 23,7 %). Les projections démographiques montrent que ce vieillissement tend à s’accentuer.
Une forte présence de logements an-Une forte présence de logements an-Une forte présence de logements an-Une forte présence de logements an-ciens, vacants et de résidences se-ciens, vacants et de résidences se-ciens, vacants et de résidences se-ciens, vacants et de résidences se-condairescondairescondairescondaires
L’habitat de la zone d’emploi se caracté-rise par une part de résidences secondai-res plus de deux fois supérieure à la moyenne régionale (16,1 % contre 7 % en région). L’habitat individuel est plus représenté qu’en région (91,1 % contre 72 % en région). Le parc de logements est relativement ancien puisque 58,3 % des résidences principales ont été cons-truites avant 1949 (contre 33,2 % dans le Centre). La part de logements vacants est importante : 12,7 % contre 7,4 %
Evolution de la population de la ZE de La Châtre
1975 1982 1990 1999 2007
Population 33 660 31 987 30 208 28 912 29 075
1968 à 1975
1975 à 1982
1982 à 1990
1990 à 1999
1999 à 2007
Variation de la population en nombre -3 046 -1 673 -1 779 -1 296 163
- due au solde naturel -836 -1 290 -1 956 -2109 -1 583
- due au solde migratoire -2 210 -383 177 813 1 746
Variation annuelle moyenne de la population en % -1,2 -0,7 -0,7 -0,5 +0,1
- due au solde naturel en % -0,3 -0,6 -0,8 -0,8 -0,7 - due au solde migratoire en % -0,9 -0,2 +0,1 +0,3 +0,8
Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2007 exploitations principales - État civil
dans le Centre. Une Opération Programmée d’Améliora-tion de l’Habitat de Revitalisation Rurale (OPAH-RR) est actuellement en cours (2006-2011) sur le périmètre du Pays de La Châtre-en-Berry afin de lutter contre l’habitat indigne et le grand inconfort. Le parc social est situé pour 52 % sur la commune de La Châtre.
Evo lut io n d e la p o pulat io n(Sour ce : Insee, RP 1968 à 2007)
70
80
90
100
110
120
130
1968 1975 1982 1990 1999 2007
Bas
es 1
00 e
n 19
68
ZE La ChâtreM oyenne ZERégion Centre
Pyramide des âges de la population (Source : Insee - RP 2007)
8 6 4 2 0 2 4 6 8
0 - 45- 9
10 - 1415- 19
2 0 - 2 42 5- 2 93 0 - 3 43 5- 3 94 0 - 4 44 5- 4 950 - 5455- 59
6 0 - 6 46 5- 6 970 - 7475- 79
8 0 - 8 48 5- 8 99 0 - 9 49 5- 9 9
10 0 +A ge
Hommes ZE La Châtre Femmes ZE La ChâtreHommes région Centre Femmes région Centre
Page 4 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
Revenus
Équipements et services à la population
Nombre
d’équipe-ments
Nombre de com-munes
équipées
% des commu-
nes équipées
% de la population
équipée
Nombre d’équipe-ments pour 10 000
habitants
ZE région ZE région
Épiceries, supérettes 21 13 26 51,2 66,8 7,2 3,2
Boulangeries 31 19 38 60,5 84,3 10,7 6,9
La Poste 21 21 42 64,3 77,2 7,2 2,5
Banques, caisses d’épar-gne
16 7 14 39,1 66,8 5,5 5,5
Médecins, omnipraticiens libéraux
23 10 20 47 77,2 7,9 8,8
Pharmacies 12 9 18 48,2 74,3 4,1 3,6
Hébergements pour personnes âgées
6 5 10 30,6 60,8 2,1 1,7
Garde enfants d’âge préscolaire
1 1 2 15,4 52,6 0,3 1,3
Equipements sportifs 196 43 86 /// /// 67 51
Source : INSEE, BP 2008-RP 2006, Inra UMR 1041 CESAER, Distancier Odomatrix— Recensement national des équipements sportifs au 07.2010
En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la En 2008, le revenu fiscal médian de la zone d’emploi de La Châtre s’élève à zone d’emploi de La Châtre s’élève à zone d’emploi de La Châtre s’élève à zone d’emploi de La Châtre s’élève à 15 616 euros, soit environ 2 591 eu-15 616 euros, soit environ 2 591 eu-15 616 euros, soit environ 2 591 eu-15 616 euros, soit environ 2 591 eu-ros de moins que celui de la région ros de moins que celui de la région ros de moins que celui de la région ros de moins que celui de la région Centre. Centre. Centre. Centre. La richesse des ménages rési-dant sur la zone d’emploi est ainsi très inférieure à ce que l’on observe pour l’ensemble de la région Centre.
En témoigne également la part des foyers fiscaux non imposés, donc aux revenus les plus modestes, qui est beaucoup plus élevée que celle de la région : 58,6 % contre 44,3 % en moyenne régionale. Ceci s'explique notamment par le poids plus impor-
tant des ouvriers dans la zone au dé-triment des cadres et professions intermédiaires.
S’agissant du type de revenus, on constate que la part des revenus sala-riaux est plus faible. A l’inverse, les revenus des professions non salariées ont un poids relatif plus important qu’en région, reflétant ainsi la forte présence des secteurs agricole et artisanal au sein de l’économie locale.
La part des pensions et retraites est également sensiblement supérieure, en raison du poids élevé de la popula-tion âgée.
En 2009, le Pays de La Châtre a engagé une Opération de Res-tructuration de l’Artisanat et du Commerce (ORAC) dont le but est de favoriser le développement et la modernisation des petites entreprises commerciales, artisanales et de services installées sur le territoire.
La densité de médecins généralistes est inférieure à la moyenne régionale (8 médecins pour 10 000 habitants contre 9 en région) qui est déjà plus faible que le niveau national. L’offre de soin reste très fragile. Les enjeux sont donc importants notamment au regard du vieillissement de la population. Les cantons d’Aiguran-de et La Châtre sont classés déficitaires en médecins généralis-tes. Afin de pallier la désertification médicale, une maison de santé pluridisciplinaire est en création à La Châtre. Prévue pour fin 2011, cette structure devrait accueillir une vingtaine de prati-ciens. La zone dispose d’un hôpital à La Châtre dont la majeure partie des places est destinée à l’hébergement de personnes âgées et plusieurs centres médicaux spécialisés (traumatisés crâniens, diabète…).
¹¹¹¹ NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: NOTE : Définition INSEE: L’INSEE définit les pôles de services pôles de services pôles de services pôles de services (supérieurs, intermédiaires, proximité) en se référant à la nomenclature de la Base Permanente des Equipements. Une commune est considérée comme pôle de service si elle concentre au moins la moitié des équipements de la gamme. Ainsi, la gamme de proximité comporte 24 équipements (services et commerces) nécessaires à la vie quotidienne : épicerie, bureau de poste, boulangerie, école maternelle, école élémentaire, banque, médecins omnipraticiens, pharmacie… La gamme intermédiaire comporte 27 équipements : supermarché, gendarmerie, collège, école de conduite, laboratoire d’analyse médicale, crèche/halte-garderie… La gamme supérieure comporte 36 équipements : hypermarché, lycée, maternité, urgences, cinéma, agence de travail temporaire…
2008 ZE Région Centre
Revenu fiscal médian par unité de consommation 15 616 € 18 207 €
Structure des revenus déclarés des ménages (part en %)
Revenus salariaux 50,5 % 61,4 %
Pensions, retraites, rentes 34,8 % 26,6 %
Revenus des professions non salariées 8,5 % 6,2 %
Autres revenus 6,3 % 5,8 %
% des ménages fiscaux non imposés 58,6 % 44,3 %
Source : Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages
re (supermarché, collège, crèche/halte-garderie…).
Le maillage de la zone d’emploi est complété par 8 pôles de services de 8 pôles de services de 8 pôles de services de 8 pôles de services de proximitéproximitéproximitéproximité répartis sur l’ensemble du territoire. Ces communes disposent des services et commerces néces-saires à la vie quotidienne (boulangeries, écoles, bureaux de Poste…). Le tissu commercial est relativement dense sur la zone d’emploi : 11 boulangeries pour 10 000 habitants (contre 7 en ré-gion), 8 boucheries-charcuteries (contre 5). Cependant, le maillage du territoire, composé de nombreu-ses petites communes, engendre un faible taux de couverture (part de la population de la zone qui dispose d’un équipement ou service dans sa commune de résidence) pour la plupart des équipements et servi-ces. Notons une densité remarqua-ble des services postaux avec 7 points Poste pour 10 000 habitants contre 3 en région. Ce point de vue quantitatif peut toutefois masquer d’autres aspects tels que les horai-res d’ouverture pas toujours adap-tés.
Au sein de la zone d’emploi, la ville de La Châtre constitue un pôle de servi-pôle de servi-pôle de servi-pôle de servi-ces supérieurces supérieurces supérieurces supérieur. Elle offre 26 équipe-ments intermédiaires sur 27 et 23 équipements de gamme supérieure sur 361. Nous pouvons citer quelques grands équipements : l’hôpital, le cinéma… L’équipement commercial de La Châ-tre est assez dense au regard de sa taille (4 500 habitants), même si, ces dernières années, la vacance de lo-caux commerciaux semble se multi-plier. Le problème de renouvellement des commerces se pose. Afin de dy-namiser et sauvegarder le commerce de proximité, la Communauté de com-munes de La Châtre-Sainte-Sévère a réaménagé la halle en créant de nou-veaux magasins. L’activité commer-ciale de La Châtre rayonne sur tout le territoire de la zone d’emploi. Le taux d’évasion, vers Châteauroux notam-ment, est relativement important, surtout pour le commerce non alimen-taire (équipements de la maison, de la personne…).
La commune d’Aigurande fait office de pôle de services intermédiairepôle de services intermédiairepôle de services intermédiairepôle de services intermédiaire : elle concentre au moins la moitié des équipements de gamme intermédiai-
Page 5 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
La densité en structures d’hé-bergement pour les personnes âgées est supérieure à la moyenne régionale. Le nombre d’équipements rapporté au nombre d’habitants paraît donc convenable mais les besoins sont significativement augmen-tés par la part importante des
personnes âgées sur la zone d’emploi.
Le secteur de la petite enfance pâtit du contexte rural de la zone, peu favorable à la consti-tution de structures collectives d’accueil et les horaires d’ouver-ture ne sont pas toujours adap-tés à la demande.
La densité en équipements spor-tifs est supérieure à la moyenne régionale : 67 équipements pour 10 000 habitants, contre 51 en région. L’offre en infrastructures sportives et de loisirs est riche et de qualité. Aux équipements courants s’ajoutent des équipe-ments plus rares et au rayonne-
ment plus large, tel que le circuit automobile de La Châtre.
En termes d’équipements cultu-rels, on recense notamment deux cinémas (La Châtre et Aigu-rande), un théâtre à La Châtre et un bon réseau de bibliothèques. L’offre est toutefois concentrée sur la commune de La Châtre.
Déplacements domicile-travail
Population active Une légère reprise de la croissan-Une légère reprise de la croissan-Une légère reprise de la croissan-Une légère reprise de la croissan-ce de la population activece de la population activece de la population activece de la population active
Le nombre d’actifs sur la zone d’emploi de La Châtre est passé de 11 833 à 11 996 entre 1999 et 2007, soit une hausse de 0,2 % par an en moyenne (contre +0,7 % en région). La décennie 2000 marque une rupture avec les précédentes, marquées par une baisse de la population acti-ve résidante (-1,4 % par an en moyenne sur la période 1982-1990 et -0,2 % sur 1990-1999).
Une forte représentation des Une forte représentation des Une forte représentation des Une forte représentation des agriculteurs exploitants agriculteurs exploitants agriculteurs exploitants agriculteurs exploitants
La population active de la zone de La Châtre se caractérise par une part d’agriculteurs exploi-tants plus de quatre fois supé-rieure à la moyenne régionale (9 % des actifs contre 2,2 % dans le Centre). Cette part a pourtant diminué de 2 points entre 1999 et 2007. Les ouvriers et artisans-commerçants-chefs d’entreprise sont également plus représentés q u ’ a u n i v e a u r é g i o n a l (respectivement 30,8 % contre 28 % dans le Centre et 7 % contre 5,2 %). A l’inverse, les professions intermédiaires ont un poids moins important qu’en région (16,6 % contre 23,2 % en région). Il en est de même pour
les cadres, presque deux fois moins présents que dans le Centre (6,6 % contre 11,3 %). Ces deux catégories sociopro-
fessionnelles ont augmenté de près de 3 points et 2 points entre 1999 et 2007.
En 2007, 3 324 actifs résidents vont travailler hors de la zone d’emploi de La Châtre et 1 514 actifs viennent y travailler. La zone de La Châtre La zone de La Châtre La zone de La Châtre La zone de La Châtre est donc marquée par un fort déséquilibre des est donc marquée par un fort déséquilibre des est donc marquée par un fort déséquilibre des est donc marquée par un fort déséquilibre des migrations domicilemigrations domicilemigrations domicilemigrations domicile----travail : travail : travail : travail : les sorties d’actifs sont plus de deux fois plus nombreuses que les entrées. Ce déséquilibre était quasiment identi-que en 1999 : on recensait en effet 3 059 actifs sortants et 1 344 actifs entrants. Cette situation s’explique principalement par la Cette situation s’explique principalement par la Cette situation s’explique principalement par la Cette situation s’explique principalement par la forte attractivité exercée par la zone d’emploi de forte attractivité exercée par la zone d’emploi de forte attractivité exercée par la zone d’emploi de forte attractivité exercée par la zone d’emploi de ChâteaurouxChâteaurouxChâteaurouxChâteauroux. En effet, 56 % des sorties d’actifs ont lieu vers cette zone. On compte 1 856 sor-tants vers la zone castelroussine contre seule-ment 405 entrants, soit 4,6 fois plus de sortants que d’entrants. Entre 1999 et 2007, le solde des entrants-sortants avec la zone de Châteauroux est passé de -1 410 à -1 451. Dans une moindre mesure, les échanges sont également déficitaires avec la zone d’Issoudun, (208 sortants contre 78 entrants). Le solde des entrants-sortants avec cette zone s’élève à -130 actifs en 2007, contre -135 en 1999. Le territoire de La Châtre laisse également davantage partir d’actifs vers la zone d’Argenton qu’elle n’en atti-re : on recense 340 sortants contre 296 entrants. Le solde déficitaire avec cette dernière a diminué entre 1999 et 2007 (-93 en 1999 et -44 en 2007). Les échanges sont également légèrement défici-taires avec la zone de St-Amand-Montrond (240 sortants contre seulement 230 entrants). En revanche, les échanges sont positifs avec la zone de Guéret, dans le Limousin, avec 243 actifs sortants contre 359 actifs entrants. Au total, le solde déficitaire des entrants-sortants
est passé de -1 715 en 1999 à -1 810 en 2007. La part des actifs résidents occupés La part des actifs résidents occupés La part des actifs résidents occupés La part des actifs résidents occupés allant travailler hors de la zone d’emploi allant travailler hors de la zone d’emploi allant travailler hors de la zone d’emploi allant travailler hors de la zone d’emploi de La Châtre s’est élevée de 28,6 % en de La Châtre s’est élevée de 28,6 % en de La Châtre s’est élevée de 28,6 % en de La Châtre s’est élevée de 28,6 % en 1999 à 30,4 % en 2007. 1999 à 30,4 % en 2007. 1999 à 30,4 % en 2007. 1999 à 30,4 % en 2007. Ces actifs vont principalement travailler vers Château-roux (1 856 soit 17 % des actifs rési-dents), Argenton-sur-Creuse (340 soit 3,1 % des actifs résidents), Guéret (243 soit 2,2 %), St-Amand (240 soit 2,2 %) et
Issoudun (208 soit 1,9 %). Près de 17 % des emplois de la zone Près de 17 % des emplois de la zone Près de 17 % des emplois de la zone Près de 17 % des emplois de la zone sont occupés par des actifs nonsont occupés par des actifs nonsont occupés par des actifs nonsont occupés par des actifs non----résidents. résidents. résidents. résidents. Ces actifs résident principale-ment à Châteauroux (405 soit 4,5 % des actifs travaillant dans la zone), Guéret (359 soit 3,9 % des actifs travaillant dans la zone), Argenton-sur-Creuse (296 soit 3,3 %) et St-Amand (230 soit 2,5 %).
Répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle
(Source : Insee, RP 2007 exploit at ions principales)
0 5 10 15 20 25 30 35
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefsd'ent.
Cadres
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
%
ZE La Châtre
Région Centre
Note : Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont les activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère. Les activités du domaine public sont partagées entre la sphère présentielle et la sphère non présentielle. Un établissement appartient à ce domai-ne s’il fait partie d’une entreprise de catégorie juridique 7 (Personne morale ou organisme soumis au droit administratif) ou si plus de la moitié de son effectif fait partie de la fonction publique d’état.
Page 6 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
7 emplois sur 10 dans la sphère 7 emplois sur 10 dans la sphère 7 emplois sur 10 dans la sphère 7 emplois sur 10 dans la sphère présentielleprésentielleprésentielleprésentielle
Dans la zone de La Châtre, la part de l'économie présentielle - regroupant les activités répon-dant aux besoins des habitants et usagers du territoire - est plus importante que celle de la ré-gion Centre : elle emploie 71,6 % des effectifs salariés (64,4 % en région Centre). Le secteur de lalalala "santé, action sociale" "santé, action sociale" "santé, action sociale" "santé, action sociale" est bien représenté dans la zone de La Châtre : il emploie 15,5 % emploie 15,5 % emploie 15,5 % emploie 15,5 % des effectifs (contre 13,1 % en des effectifs (contre 13,1 % en des effectifs (contre 13,1 % en des effectifs (contre 13,1 % en région Centre). région Centre). région Centre). région Centre). Ceci s'explique principalement par l'implanta-tion du Centre hospitalier de La Châtre, de la maison de retraite Le Castel, de l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail L'espoir, du centre de convales-cence et diététique Les Dryades, et de l'association en faveur des handicapés et inadaptés.
"L'administration publique et "L'administration publique et "L'administration publique et "L'administration publique et "l'enseignement" sont légère-"l'enseignement" sont légère-"l'enseignement" sont légère-"l'enseignement" sont légère-ment moins présents qu'en ré-ment moins présents qu'en ré-ment moins présents qu'en ré-ment moins présents qu'en ré-gion Centre gion Centre gion Centre gion Centre (15,6 % contre 17,3 % en moyenne régionale). On y trouve toutefois certains des principaux employeurs de la zone tels que la mairie de La Châtre, la Direction Départe-mentale des Territoires, le lycée
et technologique George Sand et le collège de La Châtre.
La structure de l’emploi salarié se distingue également par le poids important des "activités "activités "activités "activités des organisations associatives" des organisations associatives" des organisations associatives" des organisations associatives" qui emploient 4,3 % des effec-emploient 4,3 % des effec-emploient 4,3 % des effec-emploient 4,3 % des effec-tifs de la zone contre 1,3 % en tifs de la zone contre 1,3 % en tifs de la zone contre 1,3 % en tifs de la zone contre 1,3 % en région Centre.région Centre.région Centre.région Centre.
La sphère non présentielle -couvrant les activités de produc-tion ou contribuant à la produc-tion de biens consommés hors du territoire - regroupe, quant à elle, 28,4 % des emplois sala-riés de la zone, (35,6 % en ré-gion Centre).
Quelques activités industrielles Quelques activités industrielles Quelques activités industrielles Quelques activités industrielles spécifiques spécifiques spécifiques spécifiques
C’est la création de moulins sur les bords de l’Indre, puis le dé-veloppement des tanneries de cuir qui ont amorcé le dévelop-pement industriel de la zone d’emploi.
Au 19ème siècle, comme sur l’ensemble du Berry, la confec-tion a mobilisé des milliers de femmes, parfois à travers quel-ques entreprises, mais surtout à domicile. Mais l’ensemble de la filière confection a été mise à mal, et presque toutes les entre-
prises ont disparu.
En 1934, Roger RAULT crée un atelier artisanal de typographie, qui intègrera ensuite les procé-dés les plus innovants, notam-ment pour les marchés des ad-ministrations. L'imprimerie em-ploie aujourd’hui 140 salariés.
"L'industrie du bois, papier et "L'industrie du bois, papier et "L'industrie du bois, papier et "L'industrie du bois, papier et imprimerie" est deux fois plus imprimerie" est deux fois plus imprimerie" est deux fois plus imprimerie" est deux fois plus présente qu'en moyenne et ras-présente qu'en moyenne et ras-présente qu'en moyenne et ras-présente qu'en moyenne et ras-semble 3,0 % des effectifs de la semble 3,0 % des effectifs de la semble 3,0 % des effectifs de la semble 3,0 % des effectifs de la zone (contre 1,5 % en région zone (contre 1,5 % en région zone (contre 1,5 % en région zone (contre 1,5 % en région Centre). Centre). Centre). Centre).
En 1979, l’entreprise américai-ne Baxter choisit la Châtre pour implanter un de ses plus impor-tants sites européens. Sous le nom de Fenwal depuis 2007, elle emploie environ 500 per-sonnes pour la production de poches de sang et d’appareilla-ges de traitements sanguins. Le Le Le Le secteur des "autres industries secteur des "autres industries secteur des "autres industries secteur des "autres industries manufacturières" est le premier manufacturières" est le premier manufacturières" est le premier manufacturières" est le premier secteur de la zone : il emploie secteur de la zone : il emploie secteur de la zone : il emploie secteur de la zone : il emploie 7,5 % des effectifs de la zone 7,5 % des effectifs de la zone 7,5 % des effectifs de la zone 7,5 % des effectifs de la zone (contre 1,6 % en région Centre).(contre 1,6 % en région Centre).(contre 1,6 % en région Centre).(contre 1,6 % en région Centre).
Agriculture et construction, des Agriculture et construction, des Agriculture et construction, des Agriculture et construction, des activités caractéristiques de la activités caractéristiques de la activités caractéristiques de la activités caractéristiques de la zonezonezonezone
Comme pour la plupart des zo-nes situées à la frontière Sud de la région, La Châtre se distingue par une forte présence de l'agri-culture et de la construction.
Ainsi, l'agriculture et l'agroali-l'agriculture et l'agroali-l'agriculture et l'agroali-l'agriculture et l'agroali-mentaire rassemblent 5,4 % des mentaire rassemblent 5,4 % des mentaire rassemblent 5,4 % des mentaire rassemblent 5,4 % des effectifs de la zone contre 3,8 % effectifs de la zone contre 3,8 % effectifs de la zone contre 3,8 % effectifs de la zone contre 3,8 % en région Centre. en région Centre. en région Centre. en région Centre. La zone de La Châtre accueille notamment la fabrique d'aliments pour bétail Thivat Nutrition Animale (40 salariés) du groupe Axereal.
La construction regroupe 10,8 % La construction regroupe 10,8 % La construction regroupe 10,8 % La construction regroupe 10,8 % des effectifs contre 7,6 % en des effectifs contre 7,6 % en des effectifs contre 7,6 % en des effectifs contre 7,6 % en région Centre. région Centre. région Centre. région Centre. La Châtre est la deuxième zone de la région Cen-tre en termes de proportion d'emplois dans le secteur, juste après Loches. Le secteur s'est développé avec l'implantation en 1936 de l’entreprise de travaux publics SEGEC à La Châtre. Celle-ci a réalisé l’essentiel des ré-seaux d’eau potable et d’assai-nissement du Sud de l’Indre, des stations d’épuration et différents ouvrages d’art, notamment sur l’A20. Devenue filiale du groupe Colas, elle emploie aujourd'hui 120 salariés. Dans le domaine des travaux, la zone accueille également la menuiserie Mo-reau (60 salariés).
Un tertiaire marchand peu déve-Un tertiaire marchand peu déve-Un tertiaire marchand peu déve-Un tertiaire marchand peu déve-loppéloppéloppéloppé
A l’instar de l'industrie, la plupart des activités du tertiaire mar-chand sont moins présentes qu'en moyenne régionale.
Seuls quelques secteurs se dis-tinguent par leurs poids comme le commerce de détail le commerce de détail le commerce de détail le commerce de détail qui em-ploie 10,2 % des effectifs de la 10,2 % des effectifs de la 10,2 % des effectifs de la 10,2 % des effectifs de la zone (contre 7,3 % en région zone (contre 7,3 % en région zone (contre 7,3 % en région zone (contre 7,3 % en région Centre). Centre). Centre). Centre). La Châtre accueille quelques grandes enseignes telles que les supermarchés Super U (60 salariés) et Carre-four Market (40 salariés) à La Châtre, Intermarché (50 sala-riés) et Bricomarché (40 sala-riés) à Le Magny et Intermarché (environ 50 salariés) à Aiguran-de.
Le secteur des "activités infor-Le secteur des "activités infor-Le secteur des "activités infor-Le secteur des "activités infor-matiques et services d'informa-matiques et services d'informa-matiques et services d'informa-matiques et services d'informa-tions" tions" tions" tions" est également plus pré-sent sur le territoire qu'en moyenne régionale : il rassem-rassem-rassem-rassem-ble 1,1 % des effectifs de la ble 1,1 % des effectifs de la ble 1,1 % des effectifs de la ble 1,1 % des effectifs de la zone (0,8 % en région Centre).zone (0,8 % en région Centre).zone (0,8 % en région Centre).zone (0,8 % en région Centre). Une part qui s'explique principa-lement par la présence de l'en-treprise Safig Steamway, qui emploie 70 salariés dans la numérisation de fonds d’archi-ves d’actes civils, de catalogues
La dynamique économique D’hier à aujourd’hui
Note : l'emploi salarié est évalué ici en équivalent temps plein, alors que les estimations d'emploi (cf rubrique "emploi salarié") prennent é g a l e m e n t e n compte les person-nes à temps partiel.
(Source : Insee, CLAP) Postes salariés % ZE % région
Ensemble 6 603 100 100
Sphère non présentielle 1 872 28,4 35,6
dont domaine public 4 0,2 0,8
dont domaine public 1 577 33,3 35,6
Effectif salarié selon les sphères de l’économie en 2008
Sphère présentielle 4 731 71,6 64,4
Effectif salarié des établissements en 2008 (Source : Insee, CLAP)
Zone d’emploi région
Nombre Structure (%)
Structure (%)
Agriculture, sylviculture, pêche 189 2,9 1,3
Industrie 1 142 17,3 21,1
dont Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution
84 1,3 2,4
Industrie agroalimentaire 166 2,5 2,4
Fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines
67 1,0 3,5
Fabrication de matériels de transport 18 0,3 1,7
Fabrication d'autres produits industriels 807 12,2 11,1
Construction 714 10,8 7,6
Commerce, transports et services divers 2 506 38,0 39,6
dont Commerce ; réparation automobiles 1 001 15,2 13,3
Transports et entreposage 380 5,8 6,4
Hébergement et restauration 156 2,4 3,1
Information et communication 91 1,4 1,8
Activités financières et d'assurance 117 1,8 3,2
Activités immobilières 19 0,3 0,9
Activités scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien
316 4,8 7,7
Autres activités de services 426 6,5 3,2
Administration publique, enseignement, santé et action sociale
2 052 31,1 30,4
dont Administration publique 626 9,5 10,6
Enseignement 403 6,1 6,7
Santé, action sociale 1 023 15,5 13,1
Ensemble 6 603 100 100
Imprimerie Rault à Aigurande
Regard sur la zone d’emploi de La Châtre Page 7
Liste des plus grands établissements publics et privés de la zone d'emploi de La Châtre (2008 actualisée)
Raison sociale Taille Activité
FENWAL FRANCE SAS 250-499 salariés Autres industries manufacturières
CENTRE HOSPITALIER DE LA CHATRE 250-499 salariés Activités pour la santé humaine
IMPRIMERIE RAULT 100-149 salariés Travail du bois, industries du papier et imprimerie
SOC ENTREPRISE GENER EXPLOIT CENTRE 100-149 salariés Construction
LYCEE GENERAL TECHNOLOGIQUE GEORGE SAND 50-99 salariés Enseignement
COMMUNE DE LA CHATRE 50-99 salariés Administration publique
SAFIG STREAMWAY 50-99 salariés Activités informatiques et services d'information
CENTRE CONVALESCENCE ET DIETETIQUE 50-99 salariés Activités pour la santé humaine
MAISON DE RETRAITE LE CASTEL 50-99 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale
COLLEGE LA CHATRE 50-99 salariés Enseignement
ADPEI L'ESPOIR - ESAT FOYER D HEBERGEMENT 50-99 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES DE L'INDRE - POLE TERRITORIAL LA CHATRE
50-99 salariés Administration publique
SAS MENUISERIE MOREAU 50-99 salariés Construction
SODINO - SUPER U LA CHATRE 50-99 salariés Commerce de détail
ETABLISSEMENTS R. BLANCHET 50-99 salariés Transports et entreposage
SARL ROGER BONNIN ET FILS 50-99 salariés Activités de services administratifs et de soutien
TIVOLI DISTRIBUTION - INTERMARCHE LE MAGNY 50-99 salariés Commerce de détail
BLANCHISSERIES DU BERRY 50-99 salariés Autres activités de services
ASS EN FAVEUR DES HANDICAPES ET INADAPTE 20-49 salariés Hébergement médico-social et social et action sociale
BERRY SERVICES SARL 20-49 salariés Activités de services administratifs et de soutien
CAPAYAN - INTERMARCHE AIGURANDE 20-49 salariés Commerce de détail
TRANS LM SERVICES 20-49 salariés Transports et entreposage
CSF FRANCE - CARREFOUR MARKET LA CHATRE 20-49 salariés Commerce de détail
CARLANNE SAS - BRICOMARCHE LE MAGNY 20-49 salariés Commerce de détail
THIVAT NUTRITION ANIMALE 20-49 salariés Agroalimentaire
RESIDENCE GOLF DRYADES PAYS DE GEORGE SAND 20-49 salariés Hébergement et restauration
Source : INSEE - CLAP 2008
de bibliothèques et d’ouvrages.
Autre secteur qui se distingue par son poids plus élevé qu'en moyenne, les "autres services les "autres services les "autres services les "autres services personnels" personnels" personnels" personnels" qui rassemblent 1,2 rassemblent 1,2 rassemblent 1,2 rassemblent 1,2 % des effectifs de la zone (0,8 % % des effectifs de la zone (0,8 % % des effectifs de la zone (0,8 % % des effectifs de la zone (0,8 % en région Centre). en région Centre). en région Centre). en région Centre). On y trouve, entre autres, les Blanchisseries
du Berry qui emploient une cin-quantaine de salariés.
Soulignons enfin le poids non négligeable, mais toutefois plus faible qu'en moyenne, des sec-teurs "transports et entreposa-"transports et entreposa-"transports et entreposa-"transports et entreposa-ge", "activités de services admi-ge", "activités de services admi-ge", "activités de services admi-ge", "activités de services admi-nistratifs et de soutien" et nistratifs et de soutien" et nistratifs et de soutien" et nistratifs et de soutien" et
"hébergement et restauration" "hébergement et restauration" "hébergement et restauration" "hébergement et restauration" : ils regroupent 10,6 % des effec-regroupent 10,6 % des effec-regroupent 10,6 % des effec-regroupent 10,6 % des effec-tifs tifs tifs tifs (13,6 % en région Centre). Un poids qui s'explique principa-lement par la présence des transports Blanchet (50 sala-riés) et Trans LM Services (40 salariés), des espaces verts Bonnin et Fils (Berry Environne-
ment - 60 salariés), du condi-tionnement de produits textiles Berry Services (environ 50 sala-riés) et du complexe hôtelier Les Dryades (hôtellerie et golf - 40 salariés).
Entreprises
En 2009, la zone d’emploi de La En 2009, la zone d’emploi de La En 2009, la zone d’emploi de La En 2009, la zone d’emploi de La Châtre compte plus de 1 220 Châtre compte plus de 1 220 Châtre compte plus de 1 220 Châtre compte plus de 1 220 entreprisesentreprisesentreprisesentreprises, soit 1,3 % des entre-prises implantées en région Cen-tre.
Avec 906 entreprises en 2009, l'artisanat occupe un poids beau-coup plus important qu'en région Centre puisqu'on dénombre 203 entreprises artisanales pour 10 000 habitants dans la zone contre 139 en moyenne régiona-le.
Plus de 160 entreprises créées Plus de 160 entreprises créées Plus de 160 entreprises créées Plus de 160 entreprises créées en 2009en 2009en 2009en 2009
En 2009, 164 entreprises ont été créées dans la zone d’emploi de La Châtre, soit 0,9 % des créations de la région Centre.
Près des deux tiers des entrepri-ses créées sont des auto-entreprises.
Ce sont les secteurs "commerce, transports, services divers" et "construction" qui créent le plus d'entreprises, avec respective-ment 70,1 % et 14,0 % des en-treprises créées. Le secteur de "l'administration, enseignement, santé, action sociale" et celui de l’industrie ont connu le moins de créations, avec des parts respec-tives de seulement 6,1 % et 9,8 %.
Un faible taux de création d'en-Un faible taux de création d'en-Un faible taux de création d'en-Un faible taux de création d'en-treprises treprises treprises treprises
Avec 13,4 %, la zone d’emploi de La Châtre affiche un taux de création d'entreprises inférieur à celui de la région Centre
(18,7 %). La plupart des sec-teurs ont des taux de créations plus faibles que la moyenne régionale. Seule l'industrie se démarque avec un taux de
création supérieur à la moyen-ne régionale : 13,6 % contre 11,2 % en région Centre.
T aux de créa t io n d'ent reprises par secteur en 2009(Source : Insee, REE Sirène / Champ : act ivit és marchandes hors agr icult ure)
Administration, enseignement, santé, action
sociale
Ensemble
Commerce, transports,
services divers
ConstructionIndustrie
0
2
4
6
8
10
12
14
16
%
ZE La Châtre non auto-entrepreneurs Région Centre non auto-entrepreneursZE La Châtre auto-entrepreneurs Région Centre auto-entrepreneurs
De faibles tensions sur le mar-De faibles tensions sur le mar-De faibles tensions sur le mar-De faibles tensions sur le mar-ché du travailché du travailché du travailché du travail
Le taux de tension (rapport entre les offres et les deman-des d’emploi enregistrées) est un des plus faibles de la région. Avec la forte dégradation du marché du travail, les tensions ont diminué en 2008. Cette évolution concerne les métiers du bâtiment et de l'industrie. Néanmoins, des difficultés de recrutement existent pour les métiers qualifiés du "bâtiment, travaux publics" et de "l'hôtellerie-restauration".
Un taux de chômage inférieur à Un taux de chômage inférieur à Un taux de chômage inférieur à Un taux de chômage inférieur à la moyenne régionalela moyenne régionalela moyenne régionalela moyenne régionale
Entre 1999 et 2010, le taux de chômage de la zone d’emploi de La Châtre suit les mêmes évolu-tions que celui de la région, tout en restant inférieur. L’écart en-tre le taux de chômage de la zone d’emploi et celui de la ré-gion tend à augmenter à partir de 2004 et s’accentue en fin de période. En 2010, la zone d’em-ploi de La Châtre présente le taux de chômage le plus faible des 23 zones de la région Cen-tre.
Chômage
Page 8 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
Evolution du taux de chômage(Source : Insee, Taux de chômage localisés trimestriels)
4,5
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
1999
-T1
2000
-T1
2001
-T1
2002
-T1
2003
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2004
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2005
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2006
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2007
-T1
2008
-T1
2009
-T1
2010
-T1
%
La ChâtreRégion Centre
ble 10,4 % des emplois salariés en 2007, contre 6,8 % en ré-gion Centre.
Avec une augmentation de Avec une augmentation de Avec une augmentation de Avec une augmentation de +1,7 % par an en moyenne +1,7 % par an en moyenne +1,7 % par an en moyenne +1,7 % par an en moyenne entre 1999 et 2007, le tertiaire entre 1999 et 2007, le tertiaire entre 1999 et 2007, le tertiaire entre 1999 et 2007, le tertiaire croît également. croît également. croît également. croît également. Les créations d'emplois sont nombreuses dans le secteur, en particulier sur les périodes 2001-2003 et 2005-2007. Elles permettent ainsi, à elles seules, de com-penser les pertes d'emplois de l'industrie. Ces créations se concentrent principalement dans le secteur "santé-action sociale". Ainsi, le poids du ter-tiaire augmente et représente, en 2007, 70,3 % de l'emploi salarié. Une part toutefois plus faible qu'en moyenne : 72,6 % en région Centre.
Les estimations pour 2008 semblent indiquer une baisse de l'emploi salarié. Les pertes concernent en premier lieu la construction et les services.
Des disparitions d’emplois dans Des disparitions d’emplois dans Des disparitions d’emplois dans Des disparitions d’emplois dans l'industrie l'industrie l'industrie l'industrie
Dans l'ensemble, l’emploi salarié l’emploi salarié l’emploi salarié l’emploi salarié de la zone de La Châtre s'est de la zone de La Châtre s'est de la zone de La Châtre s'est de la zone de La Châtre s'est accru de +0,9 % par an en accru de +0,9 % par an en accru de +0,9 % par an en accru de +0,9 % par an en moyenne sur la période 1999moyenne sur la période 1999moyenne sur la période 1999moyenne sur la période 1999----2007, 2007, 2007, 2007, un rythme plus élevé qu'en région Centre (+0,7 %). L'évolu-tion se décompose en plusieurs phases. Après une période de quasi-stabilité entre 1999 et 2001, l’emploi salarié connaît une forte croissance jusqu'en 2003 (+3,1 % par an en moyen-ne). Il diminue ensuite entre 2003 et 2005 (-1,2 % en moyen-ne annuelle) puis repart à la hausse jusqu'en 2007 (+1,5 % par an en moyenne).
L'emploi industriel diminue de L'emploi industriel diminue de L'emploi industriel diminue de L'emploi industriel diminue de ----2,3 % par an en moyenne entre 2,3 % par an en moyenne entre 2,3 % par an en moyenne entre 2,3 % par an en moyenne entre 1999 et 2007. 1999 et 2007. 1999 et 2007. 1999 et 2007. Il baisse constam-ment depu i s 2003. La "métallurgie et la transformation des métaux", la "construction aéronautique" et la "chimie, caoutchouc, matière plastique" sont les principaux secteurs
concernés par les pertes d'em-plois. La présence de l'industrie diminue fortement dans la zo-ne : sa part dans l'emploi salarié représente, en 2007, 16,7 % des emplois salariés contre 19,3 % en région Centre.
L'agriculture perd également des L'agriculture perd également des L'agriculture perd également des L'agriculture perd également des emplois : emplois : emplois : emplois : ----2,2 % par an en 2,2 % par an en 2,2 % par an en 2,2 % par an en moyenne entre 1999 et 2007.moyenne entre 1999 et 2007.moyenne entre 1999 et 2007.moyenne entre 1999 et 2007. Cependant, le secteur reste très
caractéristique de la zone et regroupe, en 2007, 2,7 % de l'emploi salarié contre 1,3 % en région Centre.
La construction connaît la plus La construction connaît la plus La construction connaît la plus La construction connaît la plus forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs forte croissance des effectifs salariés : +2,3 % en moyenne salariés : +2,3 % en moyenne salariés : +2,3 % en moyenne salariés : +2,3 % en moyenne annuelle entre 1999 et annuelle entre 1999 et annuelle entre 1999 et annuelle entre 1999 et 2007.2007.2007.2007. Tout comme l'agriculture, la construction est très repré-sentative de la zone et rassem-
Emploi salarié
Emploi salarié sur la ZE de La Châtre par secteur (Source : Insee, Estimations d'emploi)
80
85
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105
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1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
(bas
e 10
0 en
199
9)
agriculture industrieconstruction tertiairetotal salariés
0 10 20 30 40 50 60 70 80%
Agriculture
Industrie
Construction
Tertiaire
Structure de l'emploi salarié en 2007 : Comparaison ZE La Châtre - région Centre
(Source : Insee, Estimations d'emploi)
ZE La Châtre
Région Centre
Emploi salarié sur la ZE de La Châtre(Source : Insee, Estimations d'emploi)
6 000
6 200
6 4006 600
6 800
7 000
7 200
7 4007 600
7 800
8 000
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Emploi salarié
La formation tout au long de la vie Formation initiale Sur la zone de La Châtre, l’en-semble des effectifs en forma-tion suit un enseignement de second cycle du second degrésecond cycle du second degrésecond cycle du second degrésecond cycle du second degré. 60 % prépare un diplôme d’en-seignement général et techno-logique (baccalauréat, ni-veau 4) et 40 % un diplôme d’enseignement professionnel. Ces derniers peuvent être dis-tingués de deux façons :
- par niveau : 73 % préparent un brevet d’études profession-nelles ou un certificat d’aptitu-des professionnelles (niveau 5 - 145 bénéficiaires) et 27 % pré-parent un baccalauréat profes-s i o n n e l ( n i v e a u 4 - 55 bénéficiaires).
- ou par statut : 92 % sont ly-céens (parcours scolaire classi-que, 185 bénéficiaires) et 8 % sont apprentis (parcours en alternance, 15 bénéficiaires).
Le lycée polyvalent George Le lycée polyvalent George Le lycée polyvalent George Le lycée polyvalent George SSSSANDANDANDAND regroupe le lycée d’ensei-gnement général et technologi-que et le lycée d’enseignement professionnel.
L’offre de formation est com-plétée par la présence du Cen-Cen-Cen-Cen-tre de formation d’apprentis de tre de formation d’apprentis de tre de formation d’apprentis de tre de formation d’apprentis de l’académie Orléansl’académie Orléansl’académie Orléansl’académie Orléans----ToursToursToursTours dans le lycée, seul à proposer des formations de ce type en alter-nance dans la zone. La quasi-totalité des apprentis qui rési-dent dans la zone de La Châtre
vont se former dans les CFA de la zone de Châteauroux.
Ceci dit, la zone d’emploi de La Châtre accueille 60 apprentis qui viennent effectuer la partie professionnelle de leur forma-tion chez un employeur local.
Huit domaines professionnels sur vingt-et-un sont représentés par les formations dispensées dans la zone. Parmi ces domai-nes, celui des formations géné-formations géné-formations géné-formations géné-ralesralesralesrales, qui intègre notamment la formation au bac général, attire la plus grande partie des effec-tifs (262 bénéficiaires, soit 53 %).
L’autre domaine à se distinguer est celui du bois et des maté-bois et des maté-bois et des maté-bois et des maté-riaux associésriaux associésriaux associésriaux associés. La majorité des enseignements professionnels proposés par le lycée sont as-sociés à ce domaine. Les diplô-mes sont de niveau divers ; on trouve notamment un certificat d’aptitudes professionnelles « charpentier » (niveau 5) ou un brevet des métiers d’arts « ébéniste » (niveau 4). Ces formations att irent 89 bénéficiaires, soit 18 % des effectifs du second cycle du second degré dans la zone (1 % au niveau régional).
Le troisième domaine profes-sionnel en proportion d’effectif
mercatique en terminale).
Les autres domaines professionnels de formation rassemblent chacun 30 bénéficiaires ou moins, soit 6% ou moins des effectifs. On peut no-tamment citer :
- un baccalauréat professionnel et un brevet d’études professionnelles en matière d’hygiène et d’environne-ment (domaine des services aux services aux services aux services aux collectivitéscollectivitéscollectivitéscollectivités) ;
- un brevet d’études professionnel-les « carrières sanitaires et socia-les » (domaine des services sociaux services sociaux services sociaux services sociaux et autres services aux particulierset autres services aux particulierset autres services aux particulierset autres services aux particuliers) ;
- un certificat d’aptitudes profession-nelles en restauration (domaine de l’alimentationalimentationalimentationalimentation) ;
- et un certificat d’aptitudes profes-sionnelles en tapisserie, ameuble-ment et décoration (domaine du textiletextiletextiletextile).
Regard sur la zone d’emploi de La Châtre Page 9
0%
10%
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For
mat
ions
gén
éral
es
Adm
inis
trat
ion,
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tion,
fina
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Com
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sv. o
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ques
Zone d’emploi La Châtre Zones voisines (Argenton-sur-Creuse, Châteauroux, Issoudun et Saint-Amand-Montrond) Région
Lycéens pro.185
Lycéens géné. & techno.
297
Apprentis pro.15
Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale Panorama des effectifs en formation initiale
Effectifs 2009-10 Nom de l’organisme
482 15
Lycée d’enseignement polyvalent George SAND Centre de formation d’apprentis de l’académie Orléans-Tours (implanté au sein du lycée Geor-ge SAND)
497 bénéficiaires pour 2 organismes
Les établissements de formation de la zone de La ChâtreLes établissements de formation de la zone de La ChâtreLes établissements de formation de la zone de La ChâtreLes établissements de formation de la zone de La Châtre
Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones Répartition par domaine des effectifs formés dans la zone d’emploi, dans les zones voisines et dans la région voisines et dans la région voisines et dans la région voisines et dans la région
est celui de l’administration, administration, administration, administration, de la gestion et des financesde la gestion et des financesde la gestion et des financesde la gestion et des finances. 35 bénéficiaires (soit 7 % contre 13 % au niveau régio-nal) préparent un baccalau-réat technologique (niveau 4) en sciences et technologie de la gestion (spécialité com-munication en première et
Formation continue
Un effectif global en baisse Un effectif global en baisse Un effectif global en baisse Un effectif global en baisse
Pour les niveaux 4 et 5 les effectifs ont diminué d’environ 70 jeunes entre 2006 et 2009 dans la zone d’emploi de La Châtre. Les évolu-tions entre les niveaux de formation sont contrastées. Alors que les effectifs de niveau CAP/BEP régressent, ceux de baccalauréat pro-fessionnel augmentent. Cet écart résulte en partie de la mise en place d’un nouveau parcours de formation dans les lycées profession-nels, qui ont vu disparaître les traditionnels BEP au profit de nouveaux baccalauréats professionnels en trois ans (au lieu de deux).
Page 10 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
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45
23
46
106
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VISA BUREAUTIC
VISA « TROIS enUN »
VISA ACCUEILTOURISME
VISA ECOCITOYEN
VISA INTERNET
VISA LANGUESVIVANTES
167 178 176 145
28 35 4055
369 341 304297
565 554520
497
2006 2007 2008 2009
Niveau 4 (bac. géné. et techno.)
Niveau 4 (bac pro.)
Niveau 5 (CAP/BEP)
Total
Évolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulésÉvolution des effectifs par niveaux cumulés
SAINT-AMAND-MONTROND
ARGENTON-SUR-CREUSE
CHÂTEAUROUX
ISSOUDUN
LA CHÂTRELA CHÂTRELA CHÂTRELA CHÂTRE
2 4 3 bé né f ic ia ire s
2 5 9 bé né f ic ia ire s
18 1 bé né f ic ia ire s
1 2 3 3 bé né f ic ia ire s
ZOOM sur le bassin de La Châtre :
Espace Libres Savoirs
42 bénéficiaires de formation
307 554 € (fonctionnement et rémunération)
Formations dans le domaine du bâtiment
La formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emploisLa formation des demandeurs d’emplois–––– 2010201020102010
42 bénéficiaires42 bénéficiaires42 bénéficiaires42 bénéficiaires
Nombre de visas sur la zone d’emploi de La Châtre proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de La Châtre proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de La Châtre proposés en 2010Nombre de visas sur la zone d’emploi de La Châtre proposés en 2010
L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010L’acquisition des savoirs de base 2010
Les visas libres savoirs proposés par la Région Centre permettent d’acquérir les savoirs essentiels à tout individu pour être autonome dans la société de la connaissance. * Visa "Trois en Un" : communication, mathématiques, raisonnement logique
L’élevage dominantL’élevage dominantL’élevage dominantL’élevage dominant
La zone d’emploi de la Châtre est une des rares zones où l’élevage domine largement l’activité agricole. L’élevage bovin allaitant est en effet très présent sur le secteur. En majo-rité de race limousine, la production est orientée à la fois vers des bovins maigres à destination de l’export, mais également vers l’engraisse-ment, l’abattoir intercommunal de la Châtre jouant un rôle de structura-tion important. L’organisation très forte autour des groupements de producteurs comme l’ADESREC ou les coopératives d’élevage comme CCBE sont également des éléments de structuration. L’élevage ovin est présent sur ce secteur avec des démarches également collectives portées par les mêmes opérateurs.
Le territoire se situe aux franges des bassins de production caprine, mais, encore dans l’aire d’Appella-tion d’Origine Valençay. Ceci expli-que que l’on trouve un certain nom-bre d’élevages mais en proportion moindre qu’au cœur du bassin.
L’activité d’élevage a permis de préserver les caractéristiques paysa-gères du territoire, notamment le bocage et la prairie. Les éleveurs sont très investis dans la conduite et
la gestion des pâturages, bien sou-tenus par les travaux de la station des Bordes située à proximité de la zone.
La forte densité d’élevages, la capa-cité des éleveurs à travailler ensem-ble, et enfin la taille relativement modeste des exploitations nécessite peu le recours à l’emploi salarié. Ainsi la zone est celle qui a le moins recourt à cette main d’œuvre au sein de la région Centre.
Nous pouvons signaler la prise de conscience et la volonté forte de maintien de la biodiversité domesti-que, notamment, à travers les ac-tions menées par l’Union des Res-sources Génétiques du Berry qui fait un travail important par exemple autour de la poule noire.
La zone est également située dans l’aire délimitée de production des vins AOP de Châteaumeillant.
Dans les prochaines années, le terri-toire sera toutefois confronté à une concurrence forte dans le domaine de l’élevage. Il convient donc dès à présent de réfléchir sur les moyens de franchir ce cap à partir des sou-tiens de la Politique Agricole Com-mune et des atouts liés à une pro-duction de qualité.
Tourisme
L’agriculture et le tourisme Agriculture
La zone d’emploi de La Châtre se rattache à un territoire peu développé sur le plan de la fré-quentation touristique, mais attachant pour les passionnés des différents patrimoines qu’il évoque :
- littéraire, avec George SandGeorge SandGeorge SandGeorge Sand, qui y résida et y situa l’action de plusieurs romans, dont « La ma-re au diable » et « Le moulin d’Angibault », visitable à Monti-pouret ; - monumental, avec les grandes tours caractéristiques du châ-châ-châ-châ-teau de Sarzayteau de Sarzayteau de Sarzayteau de Sarzay ; - musical, avec le Festival de Nohant, autour de Chopin et les Rencontres internationales de luthiers et maîtres sonneurs au château d’Ars (festival des musi-ques et danses traditionnelles) ; - religieux, avec la basilique du basilique du basilique du basilique du XIXIXIXIèmeèmeèmeème siècle de Neuvysiècle de Neuvysiècle de Neuvysiècle de Neuvy----SaintSaintSaintSaint----SépulchreSépulchreSépulchreSépulchre inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ;
- cinématographique, par le tour-nage, en 1947, par le réalisa-teur Jacques Tati, du film « Jour Jour Jour Jour de Fêtede Fêtede Fêtede Fête », diffusé en 1949 et évoqué dans la Maison de Sain-te-Sévère-sur-Indre, dédiée à cet événement local depuis 2009. La zone se prête également à la pratique d’activités de pleine nature : - randonnée pédestre, sur le sentier de Grande Randonnée Grande Randonnée Grande Randonnée Grande Randonnée de Pays des Maîtres Sonneursde Pays des Maîtres Sonneursde Pays des Maîtres Sonneursde Pays des Maîtres Sonneurs, autour de La Châtre, et le sentier de Grande Randonnée (GR 46), depuis Châteauroux ; ---- golfgolfgolfgolf (18 trous), sur le domaine des Dryadesdes Dryadesdes Dryadesdes Dryades, à Pouligny-Notre-Dame. S’y ajoute le projet de véloroute sur la section venant de Saint-Amand-Montrond et à destina-tion d’Argenton-sur-Creuse, cor-respondant à l’itinéraire de Saint-Jacques-de-Compostelle (« voie
de Vézelay »). Les hébergements de capacité se répartissent entre : - 11 campings, totalisant 1 362 lits (soit une moyenne de 124 lits), les établissements les plus importants, par la capacité d’ac-cueil, étant le « Camping munici-pal de Fougères » ***, à Saint-Plantaire (450 lits), le « Camping Val Vert » ***, à La Châtre (231 lits) et le « Camping municipal Solange Sand » **, à Montgivray (210 lits) ;
- 12 hôtels (dont 9 également restaurants), totalisant 428 lits (soit une moyenne de 36 lits), les plus importants, par la capa-cité d’accueil, étant le « Grand Grand Grand Grand Hôtel Les Dryades Golf & SpaHôtel Les Dryades Golf & SpaHôtel Les Dryades Golf & SpaHôtel Les Dryades Golf & Spa » ****, à Pouligny-Notre-Dame (170 lits), l’ « Hôtel des Tanne-ries et du Lion d’Argent » **, à La Châtre (68 lits), l’ « Hôtel No-tre-Dame » **, à La Châtre (32
lits) et une Auberge de Jeunes-se, à La Châtre (58 lits). Trois sites touristiques attirent plus de 10 000 visiteurs par an :
- la Maison et le Jardin de Geor-Maison et le Jardin de Geor-Maison et le Jardin de Geor-Maison et le Jardin de Geor-ge Sandge Sandge Sandge Sand, à Nohant-Vic (35 957 visiteurs en 2009),
- le Parc des ParellesParc des ParellesParc des ParellesParc des Parelles, à Crevant (13 000 visiteurs),
- la Maison de Jour de FêteMaison de Jour de FêteMaison de Jour de FêteMaison de Jour de Fête, à Sainte-Sévère-sur-Indre (10 004 visiteurs).
Les structures d’accueil et d’in-formation touristique de la zone ont accueilli au total 13 585 personnes aux guichets en 2009 : - Office de Tourisme de La Châ-Office de Tourisme de La Châ-Office de Tourisme de La Châ-Office de Tourisme de La Châ-tretretretre ** (10 205 visiteurs),
- Syndicat d’Initiatives de Sainte-Sévère-sur-Indre (3 380 visi-teurs).
Regard sur la zone d’emploi de La Châtre Page 11
Patrimoine naturel Point culminant de la région Centre, le territoire de La Châtre est marqué par deux entités naturelles aux richesses biologiques spécifiques.
Le Boischaut Sud et la MarcheLe Boischaut Sud et la MarcheLe Boischaut Sud et la MarcheLe Boischaut Sud et la Marche oc-cupent l’essentiel de ce territoire, et correspondent à un paysage de relief bocager caractérisé par des terres d’é-levage. Le bocage, bien structuré, est l’un des plus denses de France et cons-titue un lieu très favorable à de nom-breuses espèces d’insectes des vieux arbres (le Lucane Cerf-volant, le Grand Capricorne et le Pique-Prune), ou d’oi-seaux (la Huppe fasciée, la Pie-grièche grise et le Torcol fourmilier). Les vallées et dépressions sont occupées par des petites tourbières acides où l’on peut rencontrer des plantes submontagnar-des, uniques en région Centre. Un ré-seau de mares permet la reproduction d’amphibiens en voie de disparition (le Sonneur à ventre jaune, le Triton crêté). On peut observer globalement une di-minution des prairies au profit des cultures, ce qui conduit à la régression de la biodiversité.
La Vallée de l’Indre et ses affluentsLa Vallée de l’Indre et ses affluentsLa Vallée de l’Indre et ses affluentsLa Vallée de l’Indre et ses affluents
constitue une tête de bassin majeure. En effet, traversant un paysage de prai-ries bocagères, les ruisseaux présen-tent une eau de bonne qualité, idéale au développement d’une importante biodiversité. Le cortège des libellules est très riche, avec des espèces mena-cées d’extinction (l’Agrion de mercure, l’Aeshne paisible, le Gomphe à cro-chets…). Les moules d’eau douce sont représentées dans les eaux acides par la Moule perlière, et dans les eaux basi-ques par la Mulette épaisse (2 espèces menacées d’extinction en France). De même, il subsiste dans ce bassin ver-sant les dernières populations régiona-les d’Ecrevisses à pattes blanches, crustacés menacés par la création in-tempestive d’étangs et par la présence d’écrevisses américaines. Ces ruis-seaux constituent des frayères pour la Truite fario, le Chabot et la Lamproie de planer, des poissons en voie de raréfac-tion.
Le maintien ou le retour à des pratiques agricoles extensives plus orientées vers la prairie est de nature à préserver, voire améliorer, la biodiversité sur ce territoire.
Les émissions annuelles de GES de la zone d’emploi de La Châtre s’élèvent à 449 087 teqCO2 (2,3 % des émissions régionales), soit environ 15,4 teqCO2 / habitant. (NB : teqCO2
=tonne équivalent de CO2).
L’agriculture, principal secteur L’agriculture, principal secteur L’agriculture, principal secteur L’agriculture, principal secteur émetteur émetteur émetteur émetteur
66 % des émissions de GES de la zone de La Châtre provien-nent du secteur agricole (contre 23 % en région Centre en moyenne). La zone d’emploi participe à 6,6 % des émissions régionales issues de l’agricultu-re. Ces émissions sont principa-lement dues à l’élevage (70 %) mais aussi à la culture des prairies (17 %) et à celle du blé (6 %). Il s’agit principalement d’émissions non-énergétiques : protoxyde d’azote (N2O) liés aux effluents d’élevage et à la fer-mentation entérique et protoxy-
de d’azote (N2O) associé à l’utili-sation de fertilisants synthétiques pour les cultures et méthane (CH4) .
Le transport, 2ème secteur le Le transport, 2ème secteur le Le transport, 2ème secteur le Le transport, 2ème secteur le plus émetteur de la zone plus émetteur de la zone plus émetteur de la zone plus émetteur de la zone
En matière de transport, les émis-sions de gaz à effet de serre sont dues à la mobilité des personnes (7 %), à laquelle s’ajoute le trans-port des marchandises généré par l’activité du territoire (9 %). Les modes routiers (voitures par-ticulières et camions) représen-tent 91 % des émissions de la mobilité des personnes et 84 % des émissions du fret. En ce qui concerne les motifs de déplace-ment, les déplacements domicile-travail sont à l’origine de 43 % des émissions de GES. Ils comp-tent en effet parmi les trajets les plus longs (environ 23 km/déplacements) et sont effectués à 89 % en voiture.
Changement climatique, énergie et environnement Bilan des émissions de gaz à effet de serre
Page 12 Regard sur la zone d’emploi de La Châtre
Ce document a été réalisé par les services du Conseil Régional, avec l’aide de l’INSEE Centre.
Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES Les bâtiments, 3ème secteur émetteur de GES
Le secteur du bâtiment contribue à hauteur de 14 % des émis-sions de GES de la zone (contre 28 % en région). Les émissions sont essentiellement causées par le secteur résidentiel (11 % du total). Ceci s’explique notamment par la part importante des loge-ments anciens construits avant 1975 (75 % du parc résidentiel), date de la première réglementation thermique en France, et par la part importante de maisons individuelles (92 % contre 73 % en région), qui sont généralement plus consommatrices d’énergie. La consommation d’énergie moyenne des logements est donc élevée (257 kWh/m²/an), principalement en raison du chauffage (84 % de la consommation). Les énergies fossiles représentent 36 % de la consommation énergétique (dont 26 % pour le fioul) et sont responsables de 78 % des émissions du secteur (58 % pour le fioul).
Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par sec-Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par sec-Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par sec-Répartition des émissions de GES de la zone d’emploi et de la région Centre par sec-teur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits teur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits teur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits teur (hors UTCF : Utilisation des Terres, leurs Changements et la Forêt, soit des «puits d’absorptiond’absorptiond’absorptiond’absorption de carbone») :de carbone») :de carbone») :de carbone») :
Source : Energies Demain/région Centre 2010