Communauté de Bria
« Que le monde découvre la joie de l'Évangile. »
Nous espérons après tout cela que le peuple
centrafricain qui a tant souffert retrouvera la
paix.
A la paroisse nous formons une bonne
équipe pastorale avec trois jeunes prêtres.
Nous nous rencontrons souvent pour préparer
des temps forts et nous avons l'Eucharistie
régulièrement. La foi des chrétiens est signe
d'espérance pour nous.
Cette année nous n'avons pas pu faire le
chemin de croix dans les quartiers. Tous les
vendredis nous faisons le chemin de croix à la
paroisse, à chaque fois nous sommes frappées
de la participation des chrétiens.
En vue de la journée mondiale de la
jeunesse qui a lieu chaque année au Dimanche
de Rameaux, un pèlerinage qui a pour thème :
« jeunes face à l'injustice », a été organisé dans
la chapelle Saint Barthélemy à dix huit
kilomètres sur la route de Ippy. Beaucoup de
jeunes ont participé, j'étais partie avec eux
(Sidonie) ils sont partis vendredi au début de
l'après midi, et ont fait la moitié de la route le
samedi, pour arriver Dimanche matin à huit
heures en chantant et dansant. L'église étant
petite, la messe a eu lieu dehors. Ce fut une
belle célébration.
Cette année la messe de la nuit pascale
a commencé à dix huit heures, elle a durée trois
heures, l'église était pleine. Le célébrant
principal nous a invités à centrer notre vie sur
Christ ressuscité, pour être des artisans de paix.
Dans cette ville où la vie est menacée,
où beaucoup des gens ont perdu leurs parents ,
leurs biens et n'ont plus de repère, nous
essayons d'être proches d'eux.
Chères Soeurs !
Après quatre Mois de congés en France, la communauté de Bria a ouvert sa porte au Mois de novembre. Nous étions trois en arrivant, Soeurs Yvette, Jacquy et Sidonie.
Un Mois après, Jacquy nous a quittées pour le
Sénégal.
La ville de Bria a traversé des moments très durs
au Mois de Décembre et février. Parfois, au
milieu de la nuit, nous sommes réveillées par
des tirs, et nous ne savons pas le pourquoi.
Parfois nous recevons la consigne de ne pas
sortir, et cela peut durer une semaine. Depuis
deux mois la ville est redevenue calme. Les
gendarmes, les policiers, le préfet, le sous-préfet
sont revenus et l'autorité de l'Etat a été rétablie.
Mais en dehors de la ville, les gens continuent de
souffrir, braquage, pillage. Des hommes armés
tuent pour récupérer des motos ou de l'argent.
Nous attendons le désarmement avec
impatience.
Les casques bleus sont arrivés de
plusieurs Pays à Bria (Maroc, Cambodge,
Bangladesh, Sri Lanka et Burundi). Ils sont en
train de s'installer. La foi des chrétiens est signe
d'espérance pour nous. Le forum qui devait
avoir lieu le 27 Mai a été repoussé d'une semaine
et les élections ont été prévues fin Juillet.
« La foi des chrétiens est signe
d’espérance pour nous. »
Flash Info
Sœurs Miss ionnaires de l ’Evangi le en Centrafr ique
Page 2 Flash Info de R.C.A
Sr Yvette :
A l'hôpital au service de la rééducation avec
l'appui des médecins sans frontières, nous
avons beaucoup d'enfants de 0 à 15 ans.
Paludisme, neuropaludisme ou coma
A p r è s q u e l q u e s t e m p s
d'hospitalisation, nous les avons en
rééducation pour ré-apprendre à marcher, à
parler, à se tenir debout. Par exemple : Crépin
3 ans, avant il parlait, marchait, aujourd'hui
tout est à refaire. Il faut beaucoup de temps et
de la patience.
Chaque matin je fais le tour dans les
services pour saluer, réconforter, parler et
aider certains. Un sourire ne coûte rien, c’est
donner un peu de joie au malade qui souffre,
qui se sent parfois seul.
A la maison, nous avons monté un
micro-crédit pour les femmes qui ont perdu
leur mari, ou leurs biens au moment de la
guerre. Par exemple : nous leur donnons vingt
mille francs C.F.A. pour faire un petit commerce et
chaque semaine, elles apportent mille francs
C.F.A, ou plus. Soixante treize ont déjà reçu
l'argent, dix sont sur la liste d'attente. Beaucoup de
femmes et de jeunes filles s'organisent, cela permet
aussi des rencontres et des échanges avec elles.
Nous avons monté ce micro-crédit avec les mille
cinq cents Euros que l'association Anjou-
Centrafrique nous a donnés au mois de Septembre
pour les déplacés. Nombreuses sont celles qui
nous disent, combien le micro-crédit les a aidées
dans leur famille.
A la paroisse, au conseil de gestion chaque
Dimanche, il faut compter l'argent, voir les
urgences et repartir les dépenses, etc...
Je garde aussi l'argent que la fraternité
Saint Vincent de Paul de France envoie à celle de
Bria. Je vois avec les membres, les urgences, par
exemple refaire une maison, aider des malades,
éventuellement pour un décès.
Sr Sidonie :
J'accompagne un groupe de filles en
recherche, de douze à seize ans, qui pensent à
la vie religieuse. Huit sont au collège et quatre
à l'école primaire. Je les rencontre tous les
mercredis de quinze heures à seize heures,
pour un partage d'Évangile, une formation sur
les sacrements de l'initiation chrétienne et la
réflexion sur les événements de notre Pays.
Une récollection est organisée pendant les
temps forts que l'Église nous propose . Je
soutiens aussi la fraternité Saint Vincent de
Paul, en participant chaque lundi à leur
rencontre.
A l'école Saint Louis et collège Sainte
Marie, le seul établissement qui a commencé
les cours au mois de Septembre, j'aide la
direction dans la gestion de biens. A cause des
événements qui ont secoué notre ville tout
récemment, les élèves ont perdu un mois et
« Nous vous remercions pour le soutien
par la prière, les courriers, les SMS.... »
demi de cours. Les cours ont repris, j'admire le
courage des enseignants et des élèves.
Sur la demande des filles qui ne vont plus
à l'école, j'ai ouvert un petit centre de formation
féminine, qui compte trente deux filles, qui se
retrouvent deux fois par semaine, le mardi et
jeudi. Elles apprennent à coudre. Il y a aussi un
entretien sur l'hygiène et la cohésion sociale.
Nous vous remercions pour le soutien par
la prière, les courriers, les S.M.S. et même le petit
coup de fil. Cela nous a réjouies et nous a
réconfortées dans les moments difficiles que nous
avons traversés.
La visite des Soeurs Bernadette et Chantal,
nous a permis de faire une rencontre des quatre
communautés à Bambari . Ce fut une grande joie
pour chacune, Car depuis 2012, une telle rencontre
n'a pas eu lieu à cause des événements.
Dans cette ville où les gens se sentent en
insécurité, nous essayons de vivre la joie de
l'Évangile et la communiquer à tous ceux qui nous
entourent.
Très fraternellement.
Yvette et Sidonie
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Communauté de Bangui
Bonjour à chacune de vous
Merci pour vos courriers parvenus par Soeurs Bernadette et Chantal, merci pour les nouvelles
de la France et de vos activités de Soeurs Missionnaires de l'Evangile. Nous vous souhaitons également
joyeuses Pâques car nous vivons tous les jours la mort et la résurrection du Christ...
A Bangui, depuis le mois de décembre dernier le pays à l'air d'être calme, les activités ont repris,
les gens vont à leurs occupations, les écoles privées sont ouvertes depuis novembre 2014, les écoles
publiques sont ouvertes en janvier 2015. Petit à petit les choses viendront dans l'ordre. Chacune de la
communauté s'engage à sa mission interne et externe. C'est avec une grande joie que nous avons
accueilli la visite des Soeurs Bernadette et Chantal. C’est un soutien pour nous dans notre mission en
Centrafrique. Cette visite a permis aussi la rencontre des quatre communautés à BAMBARI cela nous a
fait beaucoup de bien de nous retrouver et partager comment chacune a pu vivre sa mission avec ces
événements comme Sœur Missionnaire de l'Evangile jusqu'à ce jour.
Chacune de nous vous fait un petit partage de sa mission :
Soeur Marina :
Coucou mes Soeurs, joie de vous dire un petit mot ! Après le congé de
Pâques, j'ai repris mes cours au centre pédagogique Jean-Paul Il pour deux
semaines. Depuis le 27 Avril 2015 j'ai commencé un autre stage à l'école Saint
Jean de Bosco en classe de CE.² avec un effectif de 76 élèves dont 34 garçons
et 41 filles. Je suis très contente de vivre cette troisième série de stage auprès
des enfants.
Gros bisous à chacune.
Soeur Rosine :
Je vais juste vous parler de mon
cursus d'infirmière à l'université. Nous
avons commencé à l'université au mois
d'Août 2014, ensuite nous avons pris
contact avec la directrice de la formation
paramédicale de la Croix-Rouge
Centrafricaine. Elle nous a parlé du statut
de l'Institut Croix-Rouge, puis a passé une
projection sur la remise de diplôme des
techniciens supérieurs en soins infirmiers pour
nous donner un aperçu sur le fonctionnement de
cet institut. Pendant les premières semaines des
cours, l'administration nous a beaucoup
encouragés à venir régulièrement à l'université
malgré l'absence des professeurs. Au fur et à
mesure, nous avançons doucement et sûrement
dans les cours et les évaluations. Je note que
certains professeurs sont assidus dans les
cours et tout cela me pousse à un bon
apprentissage et une régularité aux cours.
Depuis le 15 Avril 2015 je suis en stage à
l'hôpital communautaire dans le service
de la médecine où j'ai expérimenté une
autre réalité mais « on fait avec ». Le
major du service est accueillant ainsi que
tous les infirmiers, mêmes les malades et les
accompagnateurs collaborent. J'espère finir en
beauté mon stage dans ce service où tous les
jours beaucoup d'âmes et corps souffrent de la
maladie quelquefois inguérissable.
C'est pour moi une opportunité de témoigner
de l'amour de Dieu auprès de ces personnes
qui ne trouvent aucun sens à leur vie.
Page 4 Flash Info de R.C.A
Sr Soeur Prudence :
De mon côté j'ai bien
commencé ma formation de
monitrice de jardin d'enfants. Je
viens de terminer l'examen
théorique ; dans l'ensemble les
résultats sont bons. Ce que
j'attends en ce moment, c'est la
soutenance. Mais il y a un petit retard au
niveau de la direction, c'est pourquoi ils ont
repoussé la soutenance. En attendant, j'ai
commencé le stage pratique à l'école maternelle
du Centre-Ville de Bangui. Dès la fin de la
soutenance, il y aura la remise des diplômes.
Jusqu'à la fin de juin 2015 je continuerai le stage
dans de différentes écoles. Voici en gros ce que
je peux vous dire. Bises à chacune.
Soeur Jeannette :
Juste un clin d'œil.
J'entends « C’est le tour de la
polyvalente ». Il est vrai que
l'accueil est notre mission et
certains jours notre maison c'est
une ruche. Accueillir l'autre,
recueillir ce qu'il partage, fait
communier à la vie et nourrit la
prière dans le quotidien.
Soeur Inès
Oui à mon tour. J'essaie de tenir le cap
car notre communauté est une maison de
formation et maison d'accueil pour les sœurs
qui nous arrivent de la province et de la France.
Nous essayons de notre mieux de faire face à
cette mission qui nous a été confiée à la
communauté de Bangui. Par ailleurs, chaque
jour, les gens passent pour parler, pour être
écoutés. Notre présence dans ce quartier qualifié
« Rouge » est un soutien, un repère, un appui.
Pour eux notre présence les rassure.
Depuis le 5 janvier j'ai commencé le
travail à l'hôpital de l'Amitié. J'y vais 3 fois par
semaine : lundi - mercredi - vendredi. Mais ce
n'est pas toujours facile, c'est un hôpital public,
le service n'est pas assez équipé en matériel
pour les soins, en plus c'est un service de grands
malades, vivant en VIH Sida. Leur prise en
charge n'est pas toujours comme il conviendrait
à cause de la crise du pays. Souvent, ils sont en
rupture de traitement voire (programme
National). Chaque jour, je me confronte à ces
visages désespérés de la vie, blessés dans leur
dignité d'homme qui parfois ne disent rien mais
seulement jettent un regard pour signifier l'état
de la souffrance... Mais, en même temps, pour
moi c'est une grâce
d'accompagner ces
personnes et leur faire
découvrir qu'au-delà
de cette souffrance, il y
a la joie éternelle en
celui qui croit en Jésus
Fils de Dieu mort et
ressuscité.
Merci à chacune, surtout celles qui sans
cesse continuent à nous écrire, à passer un coup
de téléphone ou un SMS pour demander de nos
nouvelles. Merci aussi pour votre soutien par la
prière ou la bougie allumée nuit et jour à la
chapelle de la FORET et au mausolée de
BRETTEVILLE à l'intention de notre pays.
Nous vous confions le forum pour la paix et la
réconciliation qui a lieu du 4 au 12 Mai 2015 à
Bangui.
Bien fraternellement, nous vous-embrassons !
Vivre avec ceux et celles qui travaillent avec
nous, c'est parfois exigeant mais pour moi c'est
important de se faire proche d'eux.
Année 2015 - n° 1 Page 5
Communauté de Bambari
« Nos communautés sont envoyées en mission de préférence là où la vie est plus menacée, ou plus
fragile ». « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » Jean 20, 21
Nous sommes heureuses de prendre ce temps pour vous donner quelques nouvelles de notre
communauté: Sœurs Rufine, Nina et Benoîte et les postulantes Gwladys, Sandrine, Emmanuella. La célébration
d’entrée au postulat a eu lieu le 25 février à Bambari Nous avons également quatre filles au foyer. La responsable
est Sr Rufine. Ces jeunes poursuivent leurs études au lycée. A cause des événements, le Foyer n’est pas complet
(10 places).
Actuellement à Bambari nous pouvons dire que c’est relativement plus calme, bien que beaucoup de
personnes déplacées sont restées sur les trois principaux sites de la ville. Le plus important est à Notre Dame des
Victoires (NDV). il est protégé par la Sangaris et la MIUSCA (armée française et centrafricaine). Toutefois
certaines familles continuent d’accueillir chez elles des personnes en provenance de villages environnants suite à
des exactions subies.
Le centre-ville et le marché central sont bien nettoyés mais par manque de confiance, les gens refusent de
venir y vendre leurs marchandises. Nous espérons qu’après le « Forum National de Bangui » qui s’est tenu du
4 au 11 mai, les différentes résolutions de la dite Assemblée se mettront en place. Le programme est exprimé
ainsi : DDRR Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement. C’est un programme de justice et
réparation pour les victimes, de réconciliation, de redéploiement des agents de l’Etat, de réhabilitation de l’armée
nationale et d’organisation des élections vers la fin de l’année. La paix reviendra définitivement dans notre pays.
Mais faudrait-il que ces résolutions soient appliquées et suivies !
Les activités apostoliques et paroissiales
de notre communauté.
Sr Rufine
Généralement, les femmes en milieu rural se
dépensent beaucoup pour la vie familiale, travaux
ménagers, alimentation, santé, éducation et surtout la
recherche des revenus économiques nécessaires.
Traditionnellement, cela leur revient. D’où, la nécessité
de renforcer la capacité des structures existantes, de les
doter d’un savoir-faire et des connaissances
susceptibles de les aider à continuer à prendre en
charge leurs familles. Pour cette raison, nous avons mis
en place un « centre de formation féminine » pour les
jeunes filles de 13 à 18 ans. L’objectif est d’offrir des
apprentissages de couture, tricot, dessin, brassières,
sacs, portes monnaies broderie. Ces apprentissages
constituent des AGR (activités génératrices de
revenus). Nous avons commencé la formation depuis le
7 avril. Les jeunes sont au nombre de 20 dont 17
régulières.
Le nom de notre centre s’appelle « sous le
manguie siriri na nguia » paix et joie. Sous le
manguier parce que nous n’avons pas encore de
bâtiment ou de salle pour la formation. C’est Sœur
Rufine qui s’en occupe. Elle fait aussi l’éveil à la foi
tous les dimanches après la messe aux enfants de 5
à 8 ans. Elle est aussi membre de la commission
Catéchèse.
Page 6 Flash Info de R.C.A
Nina Myriam
Est en stage d’observation dans une petite école privée qui vient de naitre
depuis deux ans au sein de la paroisse St Christophe en proximité de la communauté.
Cette école a deux classes : Maternelle et CI. Nina Myriam y fait l’éveil à la foi du
lundi au vendredi et donne des cours de soutien aux élèves en difficultés lundi et
vendredi dans l’après l’après-midi. Elle est aussi dans le bureau de la coordination des
jeunes (l’organisation paroissiale de tous les mouvements de la jeunesse).
Benoîte :
En plus du postulat, elle s’occupe du groupe
de recherche des jeunes filles qui pensent à la vie
religieuse. Deux groupes de 12 à 14 ans et de 16 à 19
ans. Elle fait aussi partie de la commission des
vocations au niveau de la paroisse et du conseil
d’administration de la petite école où Nina Myriam
fait son stage. En plus de tout cela, notre
communauté est souvent sollicitée pour toutes sortes
d’urgences. Elle a une caisse d’urgence pour aider les
déplacés internes, en particulier les gens qui ont
perdu leur maison, leurs biens, et ont besoin de soins
médicaux. Ils n’ont rien pour se faire soigner. Il y a
aussi des besoins pour payer le transport de ceux qui
sont recherchés par les Séleka et Anti-Balaka
(rebelles). Nous en profitons pour remercier
l’Association Angers Centrafrique (ASAC) qui
nous a octroyé des financements pour ces cas
d’urgence. Nous aidons aussi en particulier la petite
Naomie dont le papa a été tué pendant les évènements.
Elle vit actuellement chez sa grand-mère. Elle est en
classe de CI à l’école privée et est accompagnée par la
sœur Nina Myriam.
Merci pour vos prières incessantes pour le retour d’une
paix durable en Centrafrique. Malgré l’insécurité et
les difficultés du terrain nos activités apostoliques
continuent d’avancer avec la grâce de l’Esprit Saint et
le secours de la Vierge Marie en ce mois de Mai qui
nous prépare à la Visitation, fête de notre nouvelle
Congrégation où nous sommes invitées à apporter la
joie de l’Evangile là où nous sommes.
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Communauté d’Ippy
Bien chères Sœurs,
Que nous sommes contentes de vous retrouver par vos différentes lettres que nous précisent votre mission dans chaque commu-nauté, les différentes rencontres que vous vi-vez Nous vous remercions beaucoup.
A notre tour, nous avons vécu une belle ren-contre de toutes les Sœurs Missionnaires de l’Evan-gile de la QCD à Bambari en présence de Sœurs Bernadette et Chantal. C’est la première fois que nous avons pu nous rencontrer depuis l’union. Je peux vous dire que c’est une rencontre très riche en partage et cela nous permet de nous connaître tou-jours plus dans la congrégation. Quelle joie !
Nous, à Ippy, nous avons pu vivre aussi 3 jours avec nos deux soeurs dans la Communauté. C’était un moment fort pour nous. Elles vont vous donner un écho certainement.
Nous continuons toujours notre mission au milieu du peuple en tant que SME à travers l’école, la promo-tion féminine, les différents mouve-ments des jeunes et les fraternités des adultes à la Paroisse et les rencontres réunions avec les Communautés de base.
Pour l’école, nous sommes rendues en deuxième année avec 109 enfants de 4 et 5 ans.
La moisson est abondante mais les ouvriers sont moins nombreux. Nous pouvons demander au Seigneur de nous envoyer des gens de bonne volonté prêts à répondre à son appel.
Avec la Communauté, je vous souhaite bonne mission à toutes et Union toujours dans la prière.
Sidonie
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