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SALON D'INNOVATION AGRICOLE,
ORGANISE A BUKAVU
AU TERRAIN DE L'ISP/BUKAVU, DU 26 AU 28 AOUT 2014
Juin 2014
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Activité Salon d’Innovations Agricoles
Date 26 au 30 juin 2014
Lieu Terrain de l’ISP - Bukavu, Sud-Kivu, RD Congo
I. INTRODUCTION
L’objectif principal d’APF RD Congo est de rassembler les acteurs, œuvrant dans le domaine
agricole, au sein d’un réseau professionnel pour une meilleure coopération, avec pour effet de
renforcer l’esprit d’entreprenariat rural afin de développer les chaînes de valeur et finalement
contribuer au développement du pays. Il focalise l’attention plus sur les activités des
communautés d’innovation afin de soutenir les agriculteurs et leur agri business. Pour se faire,
Agri-Hub RD Congo, à travers la Communauté d’Innovation Recherche-Action et
Vulgarisation « CIRAV», a organisé un Salon d’Innovations Agricoles (SIA), du 26 au 28
juin 2014 à Bukavu, pour ses membres et les autres acteurs intéressés et souciés du
développement du monde rural au Kivu en particulier et en RD Congo en général.
En guise de rappel, Agri-Hub RD-Congo a organisé une foire financière agricole, en Août 2014,
en faveur des agriculteurs du Nord et Sud-Kivu. Cette foire avait pour objectif de connecter et
mettre en relation les agriculteurs entrepreneurs et institutions financières (Banques,
COOPECs et IMPF) du Nord et Sud-Kivu, pour contribuer à l’amélioration du financement
agricole (faciliter l’accès au crédit agricole).
La faiblesse d’accès aux innovations (agricoles) fait l’objet de nombreuses alarmes dans les
régions de l`Est de la RD-Congo et constitue pour la majorité la raison de la baisse de la
productivité, des faibles rendements agricoles obtenus par les producteurs et de faibles
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standards des produits présentés aux consommateurs (au niveau des ménages que du
marché). A ce sujet des interrogations avaient été soulevées, à savoir :
- S’il est vrai que les producteurs n’ont pas accès aux innovations ?. Si tel était le cas,
pourquoi et à quelle limite ? Et de quelles innovations s’agit-t-elles?
- Quelle démarche faut-il entreprendre pour répondre à cette préocupation d’accès aux
innovations par les producteurs?
Ce salon a été organisé sous l’inspiration des expériences de la sous-région de l’Afrique de Est
(du Kenya en particulier). Il a été possible avec le soutien et l’appui technique du Ministère
provincial de l`agriculture, pèche et développement rural du Sud-Kivu, ainsi que le soutien
logistique de la MONUSCO qui a octroyé gratuitement un terrain sur lequel nous avons installé
les dispositifs d’accueil des participants à cet événement.
Il a été initié et organisé avec l’idée d’offrir aux agriculteurs et entrepreneurs du Nord et Sud-
Kivu une opportunité d’exposer et de faire valoir leurs produits innovants (manière de penser,
de faire, de mener leurs activités) afin de stimuler un processus d’apprentissage social et
encourager les acteurs intéressés par la recherche, l’innovation et le devéloppement agricole à
s’engager ensemble pour une action de devéloppement socio-économique plus soutenue.
Aussi, révéler au public les innovations disponibles et de ce fait les potentialités d’améliorer la
façon de penser, d’exécuter les activités agricoles afin d’en tirer le maximum possible de
bénefice à travers un réseau plus actif et viable d’acteurs de la chaine de valeurs, allant du
marché d’intrants, la production, transformation à la consommation tel qu’envisager par APF
RD-Congo.
Ce salon a commencé le 1er jour par les discours prononcés par :
Mot du Coordinateur d’Agrihub RDC :
Ce salon d’innovations agricoles organisé offre aux agriculteurs entrepreneurs du Nord et Sud
Kivu l’occasion d’exposer leurs produits innovants afin de stimuler un processus
d'apprentissage social et encourager les acteurs intéressés par la recherche et le
développement agricole à s'engager ensemble pour une action de développement socio-
économique plus soutenue.
Un des résultats attendu de ce salon est de mettre en place un cadre permanant où les
entrepreneurs agricoles pour exposer et vendre régulièrement leurs produits et partager leurs
expériences innovantes. Ceci ne pourra être possible que par l’appui du Gouvernement
provincial en particulier et d’autres acteurs intéressés.
Aussi, en collaboration avec le Gouvernement Congolais, des possibilités de partenariat
seraient offertes aux entreprises Congolaises qui sont à la recherche des partenaires
« entreprises Néerlandaises pour les affaires fiables afin d’augmenter leur accès au capital
d’investissement, aux nouvelles technologies et voies modernes de faire de bonnes affaires.
En d’autres termes, ce salon d’innovations agricoles est considéré comme un marché où les
gens se rencontrent, développent, échangent leurs connaissances et font du business
ensemble.
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Mot de la représentante du Programme Manager d’ICCO-coopération :
Au nom d’ICCO, Mme Eugenie BARHALUGA a remercié le Gouvernament Provincial du Sud-
kivu pour son implication dans la réalisation de cet événement, les différents acteurs pour
leur participation active. Elle a souligné l’appui financier des organisations membres APF RDC
(IFDC, CORDAID, OXFAM NOVIB, ZOA, AGRITERRA, ICCO COOPERATION) sans lequel cet
évenement aurait eu lieu. Elle felicite tous les autres acteurs, chacun en ce qui le concerne
pour son implication dans cette initiative agricole afin de favoriser l’eclosion d’une agriculture
effective et efficiente aui combat la pauvreté et œuvre au developpement du Pays.
Le mot d’ouverture prononcé par le Ministre Provincial de l’Intérieur représentant le Gouverneur de Province du Sud-Kivu :
Pour lui, il faudra encourager la promotion et le developpement de la production agricole pour
repondre à la demande alimentaire au niveau national mais aussi rendre les produits exportés
plus competitifs sur le plan international. Cette initiative ne peut etre possible que si les
entrepreuneurs locaux ont accès au renforcement de capacités, au credits agricole et sevices
de base. Le Gouvernement Provincial du Sud-Kivu et ses partenaires du domaine agricole
devront s’appuyer sur ceci pour soutenir les activites de production et commercialisation des
produits agricoles, afin de repondre a la vision de la RDC de faire de l’agriculture le pilier de
l’economie de Pays.
Après l’ouverture officielle, le Représentant du Gouverneur a fait un tour des stands avec un
sentiment de satisfaction de différents produits innovants présentés dans les différents stands
des acteurs.
1.1 Objectif
L’Objectif global de ce salon d’innovations agricoles était de «promouvoir les
technologies avéréées et les savoirs populaires des artisans, entrepreneurs et
producteurs locaux/régionaux».
Les Objectifs spécifiques de ce salon d’innovations agricoles étaient de:
- Révéler et mettre à la porté du public des innovations et savoirs populaires disponibles
dans la région (matériel de plantation, des bons géniteurs, des machines, moteurs et
outils aratoires, des procédés et techniques de transformation et de conservation des
produits agricoles, des savoirs sur les pratiques culturales (documentés ou pas), la
conduite, la gestion des activités, etc.
- Renforcer les processus d’innovation dans les petites et moyennes exploitations
agricoles à travers la recherche, la pratique et les politiques.
1.2. Résultats attendus
Au terme de ce salon, les résultats suivants étaient attendus :
Les innovations et savoirs populaires du Sud et Nord kivu sont mises à la porté du
public (producteurs et autres acteurs) ;
Les participants ont acquis des connaissances sur la façon d’initier (de faire) des
innovations et ont compris le besoin de renforcer les capacités des entrepreneurs (à partir des
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produits exposés, les acteurs sont appelés à collaborer, à l’amélioration des innovations
locales et surtout des savoirs populaires paysannes) ;
Les fabricants, les distributeurs et les concepteurs indépendants des produits et
services technologiques dans tous les secteurs d’activités économiques sont identifiés et
connus par les utilisateurs ;
Les concepteurs, les PME, les centres de recherches et d’enseignement ont retenu
l’action de mettre en place un cadre pour la promotion, commercialisation des innovations
technologiques ;
La coopération est établie entre tous les acteurs du système innovateur (les fabricants,
distributeurs, concepteurs/inventeurs indépendants des produits et services technologiques et
les institutions financières (pour un accès facile au crédit) ;
Les accords de licences, d’achat, de vente et d’établissement de partenariat sont établis
entre différents acteurs.
II. DEROULEMENT DU SALON D’INNOVATIONS AGRICOLES
2.1. Participation au salon d’Innovations Agricoles Pendant les 3 jours, nous avons enregistré au total 1256 acteurs invités et autres personnes
intéressées tel que reparti, par jour, dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1. Acteurs enregistrés pendant les 3 jours du salon.
DATE HOMMES FEMMES TOTAL Pourcentage de participation
26 août 2014 511 141 652 51,92%
27 août 2014 203 72 275 21,89%
28 aout 2014 257 72 329 26,19%
TOTAL 971 285 1256 100%
MOYENNE 324 95 419
Source : les listes des présences au salon d’Innovation agricole
Ces acteurs invités ont eu l’occasion de faire un tour des stands afin d’apprécier, faire
connaissance avec les acteurs présents et/ou acheter des produits étalés dans les stands.
2.2. La présentation des produits dans les stands : 41 organisations du Nord et Sud-Kivu (les entreprises privées, les institutions de recherche,
ONG, ONGI, IMF, organisations paysannes, service étatique) ont souscrit et ont présenté leurs
produits dans les stands tel que réparti dans le tableau ci-dessous :
Tableau 2. Acteurs ayant présenté leurs produits dans les stands
Type d’organisation :
Nombre d'acteurs
ayant occupé les stands
Pourcentage
Entreprises privees (societes et autres 4 9,76
Institution de recherche/Université 3 7,32
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RESEAU 4 9,76
SERVICES ETATIQUES 1 2,44
ONG 10 24,39
Organisations Paysannes 18 43,90
COOPECs et IMF 1 2,44
TOTAL 41 100,00
Voir annexe pour les détails
Ce salon d’innovations agricoles a connu la participation de différents acteurs du Nord et du
Sud-Kivu qui ont eu location de présenter au public les fruits de leur travail mais il a été
constaté que la demande était supérieure à l’offre pendant les 3 jours.
Parmi eux, nous avons : les organisations des producteurs représentés en grand nombre (43.9
%). Les autres acteurs représentés : 24,39% des organisations non-gournementales de
développement (locales et internationales), 3 institutions d’enseignement supérieur et
universitaire/recherche scientifique (7,32%), et entrepreneurs privés (9,76%).
Il est cependant à noter que les services publics à vocation agricole étaient faiblement
représentés à ce salon d`innovations agricoles (2,44%).
Voir le tableau No 1 en annexe pour la liste des organisations ayant participé à ce salon
d’innovations agricoles.
2.3. Présentation des expériences
Pendant les 3 jours, quelques exposés sur les innovations sélectionnées ont été
présentés, à savoir :
Selon Harvest Plus:
Le Développement
agricole est la base du
développement socio-
économique intégral de
la plupart des nations :
1. Matières
premières:
consommation
humaine et
animale, industries de transformation, services ;
2. Champ d’application des nouvelles technologies: Innovations ;
3. Equilibre environnemental et sociopolitique: changement climatique, confits divers,… ;
Mandat et Couverture de Harvest Plus en RDC
• Les cultures principales pour la RDC: le haricot et le manioc ;
• Les cultures secondaires: le maïs et la patate douce ;
• Dans toutes les provinces de la RDC:
o Haricot: Nord et Sud Kivu, Katanga, Bas-Congo et Kassaï Oriental ;
1. Sécurité Semencière, Alimentaire et Nutritionnelle en RDC:
HarvestPlus pour le développement agricole durable.
Par Dr Antoine Kanyenga Lubobo CIAT/HarvestPlus Country Manager.
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o Manioc: Bas-Congo, Bandundu, les 2 Kassaï, Nord et Sud Kivu; et Province
Orientale
Approches et Stratégies :
• Bio-fortification: Amélioration Conventionnelle Classique des cultures (Criblage variétal,
Hybridation Intra et Interspécifique, Sélection Adaptative) ;
• Sélection Variétale Participative ;
• Formation et Vulgarisation Agricole et Nutritionnelle ;
• Parcelles de démonstration ;
• Dégustation (Qualité culinaire et organoleptique) ;
• Analyse de la teneur de semences en fer et zinc avec le Spectromètre –XRF (Deuxième
en Afrique après le Rwanda) ;
• Encadrement des producteurs semenciers par l’octroi des crédits semenciers et
monétaires aux partenaires ;
• Sensibilisation des populations aux aspects de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Réalisations de HarvestPlus à ces jours :
• Depuis 2011 à l’Est de la RDC :
o Plus de 10 variétés de Haricot bio fortifié sélectionnées, produites et
disséminées ;
o Plus de 500 tonnes de semences certifiées produites avec les différents
partenaires ;
o Plus de 175 000 Ménages atteints avec les semences de haricot distribuées;
o Plus de 300 techniciens des ONG, Associations et Services Publics formés ;
o Introduction des variétés de maïs en expérimentation dans la plaine de la ruzizi
(CDC-Kiringye) et Mulungu (INERA) ;
o Dissémination d’une variété de manioc bio-fortifié dont les boutures seront
rendues disponibles la saison prochaine aux partenaires.
Réalisations Saison de Février 2014
o 300 ha de production de semences certifiées avec une production attendue
estimée à 250 tonnes de haricot ;
o Plus de 50 000 nouveaux ménages atteints et dont la production totale attendue
estimée à 350 tonnes de semences de qualité haricot ;
o Plus de 500 000 $ US de crédits d’appui octroyés aux partenaires pour la
production et à la dissémination.
Perspectives d’avenir :
En deuxième Phase du Programme 2014-2018:
1. Production et Dissémination de nouvelles variétés de haricot, de maïs, de manioc et de
patate douce plus productive et ayant des valeurs élevées en micronutriments (Fer 70
> 94 ppm et Provitamine A 10>15 ppm) ;
2. Intensification de la Production et de la Dissémination de haricot et d’autres cultures
bio fortifiées pour atteindre 2 500 000 ménages en 2018, avec au moins 50 % de
Haricot bio fortifié du marché total de production de semences de haricot en RDC ;
3. Renforcement des capacités et Equipement du laboratoire de qualité de semences au
SENASEM ;
4. Renforcement des capacités opérationnelles de partenaires ;
5. Equipement d’une chaine de conditionnement de semences ;
6. Equipement de 2 spectromètres à l’INERA-Mulungu et UNILU (FACAGRO).
Défis :
• Effet du changement climatique sur la production du haricot : Gestion des risques en
cas de calamités naturelles (sécheresse -Inondation= faible production) ;
• Insolvabilité de certains partenaires ayant bénéficié des crédits agricoles ;
• Conflits fonciers entre les métayers et les propriétaires terriens ;
• Gratuité et vente de semences par les différents intervenants ;
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• Guerres et conflits socio-politico-culturels à répétition.
Objectifs:
Lutter contre la malnutrition ; Sécurité alimentaire intensifiée ;
Améliorer l’apiculture au Sud Kivu ; Fabrication du vin d’abeille appelé «hydro miel».
Activités : - Formation des apiculteurs ;
- Conditionnement du miel et
- Commercialisation du miel.
Les ruches traditionnelles sont utilisées à 90% au Sud Kivu et celles modernes (modèle de
ruches kenyanes) à 10%.
Difficultés : - Problème de terre ;
- La formation des apiculteurs ou manque des apiculteurs qualifiés ;
- Les papillons pondent les œufs dans les ruches et font fuir les abeilles ;
- Manque des équipements nécessaires pour l’apiculture.
Il a présenté les procédés de traitement des fruits, comme suit :
- La collecte des fruits de bonne qualité et moyennement murs (ces fruits ne doivent pas
être ni trop murs ni crus et pas écrasés);
- Les laver, eplucher et extraction du jus ;
- Filtration du jus pour enlever les particules solides qui affectent la qualité du jus ;
- Faire le fumage, la purification ;
- Le chauffer et le stériliser ;
- Congélation pour arrêter le développement de micro-organismes dans le jus.
Pour corriger l’odeur et le goût, on mesure la concentration du sucre dans le jus. On doit
conditionner le jus, capsuler les bouteilles et après les pasteuriser pour éviter la prolifération
des microbes.
Pour avoir le vin, on fait :
- L’après culture (la levure de bière dans 1/10 du jus) pendant 24h dans les conditions
aérobies. Quand on utilise le mout et la levure alcoolique, là il y a fermentation rapide;
- Il faut chiffonner pour sélectionner le vin propre ;
- On doit s’assurer que le vin ne contient pas des microbes.
Difficultés
- Problème lié à l’équipement;
- Problème lié à l’approvisionnement des ingrédients ;
- Les étiquettes;
- L’écoulement car les gens ne consomment pas local.
2. Apiculture au Sud-Kivu,
Par le CT Dieudonné BAKENGA de l’ISP (Institut supérieur Pédagogique de Bukavu).
3. Fabrication du jus et vin des fruits, Par Monsieur
MUNYAMBALA
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L’agriculture doit combiner les facteurs biotique et abiotique constitués par les êtres vivants
(plantes, animaux, micro-organisme…) dont l’inter réaction est complexe : Le climat (vent,
température, pluviomètre…) et le Relief, collines, bas fond, pentes…
La gestion de l’environnement tient compte de tous ces éléments (relief, collines, bas fond,
pente, bassin versant) qui nécessitent la protection et donc il faut anéantir la force du vent,
planter les arbres pour maintenir l’équilibre climatique.
L’Adoption des techniques culturales qui protègent l’environnement est necessaire.
Les stratégies de lutte sont:
- Eviter la déforestation ;
- Promotion du genre ;
- Recyclage des déchets (pour la fabrication des briquettes) ;
- Economie de l’énergie par la fabrication des briquettes et contribuer à la gestion de
l’environnement ;
- Résoudre le problème de déficit énergétique ;
- Assainir l’environnement.
Le projet « promotion de la briquette biomasse comme alternative à la déforestation
de la province du Sud Kivu » est en expérimentation par
l’organisation AEGDK. Cette organisation utilise les copeaux de la
sciure de bois pour fabriquer les briquettes : ces copeaux de bois
sont mélangés avec le liant (papiers machés dans l’eau comme
matière de collage) pour obtenir les briquettes. La machine utilisée
est la presse à bois qui permet de produire 100 briquettes en 3
heures du temps.
Les copeaux de bois sont aussi les sous produits des bois bien que
moins dévastateurs que le charbon de bois sur le plan déforestation mais aussi il y existe
encore une autre forme de la déforestation car il faut couper le bois pour avoir les copeaux.
AEGDK a pensé à une autre forme de fabrication des briquettes à travers les déchets de
l’agriculture tels que les épluchures de maïs, de canne à sucre et la tourbe,……
L’organisation continue avec les recherches pour arriver à trouver une bonne briquette
susceptible de remplacer un jour la braise.
Pour le brasero utilisé par l’organisation, on peut préparer du riz, le poisson, les légumes, du
thé avec 3 briquettes ; c’est qui est un bon début pour cette
organisation bien qu’il y ait encore des défis techniques que
AEGDK doit surmonter pour arriver à son objectif à travers ce
modèle d’énergie renouvelable.
De même, pour le model de brasero utilisé, les recherches
continuent sur la forme de brasero qui conserve plus d’énergie
afin d’éviter le gaspillage en perte d’énergie.
Nous nous sommes intéressés au rendement dans l’utilisation
des briquettes : 4 briquettes sont vendues à 500 FC équivalent à 0,55 USD.
Briquettes biomasse à base des copeaux des
bois
4. La gestion de l’environnement et la fabrication des briquettes (la
production de l’énergie, l’agriculture et la gestion de
l’environnement), par Mme Madeleine BWENGE
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Difficultés :
- Manque de financement ;
- Manque des matériaux de production;
- Déséquilibre climatique ;
- Vulgarisation technique non satisfaisante.
A travers cette présentation, le Prof Celestin a beacoup focalisé l’attention sur les facteurs
socio-économiques de l’adoption des fertilisants dans les zones minières du Sud-Kivu dont les
données avaient été collectées pour cette présentation. Il a révélé le rôle majeur de la
vulgarisation pour la diffusion et l’axée à l’information/technologie auprès et par les
agriculteurs.
Il nous parle de l’adoption des nouvelles technologies. Il a mené ces observations et s’est posé
la question de savoir : « Pourquoi pas l’adoption des innovations au Sud Kivu et pourtant
beaucoup sont diffusées ce dernier temps ?»
Sa méthodologie était l’enquête sur terrain dont 600 ménages ont été atteints, mais 385
seulement ont été pris en compte. Le mode d’application d’engrais était divisé en 3 catégories
à savoir :
- Engrais organique (fumier + compost);
- Non organique (minéral);
- La combinaison de l’engrais organique et minéral.
Le producteur vend pour maximiser le prix et pense qu’adopter une telle innovation peut
réduire le rendement de sa production.
L’innovation est tout changement qui intervient dans le domaine de travail agricole,
économique… Il montre que les innovations peuvent changer suivant les milieux et par le
temps. C’est pourquoi il faut du temps pour l’adoption des innovations.
La 2éme analyse faite est multi-variée, adoption de probite multi-varié qui explique l’inter-
dépendance des facteurs analysés et la corrélation entre ces derniers. Ill montre que les
terrains proches ont été amendés en engrais minéraux différemment de ceux éloignés, tel a
été la baisse du rendement.
Selon la recherche faite, les possibilités du progrès technique pour l’agriculture de subsistance
s’expliquent principalement par les formes de progrès techniques axés sur les progrès
biologiques et le système d’information. La consommation de subsistance empêche l’adoption
de la technologie, même si nous négligeons d’autres barrières telles que les coûts
d’apprentissage.
Ces résultats impliquent que les décideurs et les praticiens du développement devraient
chercher : à renforcer les institutions locales et les fournisseurs de services, maintenir ou
augmenter les actifs des ménages, établir et de renforcer les systèmes de protection sociale
afin d’améliorer l’adoption de la technologie.
Moringa Oléifera est une plante à la fois nutritive et médecinale cultivée en Inde à cause de
sa qualité thérapeutique et nutritionnelle, mais actuellement cultivée à travers le monde. Elle
dépasse difficilement 10 m de longeur.
5. L’adoption des fertilisants au Sud-Kivu, Par Monsieur Célestin BUCHEKURA Professeur à l’UCB/ BKV, chercheur Economiste
6. La lutte nationale contre la pauvreté et le combat de la mal-nutrition à l’aide de la plante Moringa Oléifera, par Monsieur MASIMANGO de l’UNACOP
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Moringa est donc une plante d’une importance capitale car elle est très riche en vitamine C,
vitamine A, très riche en protéine, en acide aminée… Ses feuilles sont 7 fois plus riches en
vitamine C que le citron, 4 fois plus riche en vitamine A que la carotte, 4 fois plus riche en
potassium que la banane. Moringa guéri plusieurs maladies comme l’obésité et ainsi convient
pour un usage de lutte contre la malnutrition.
Les grains de Moringa sont également riches en huile alors que les tourteaux retenus après
macération peuvent être utilisées dans l’alimentation du bétail.
L’IFDC est une organisation américaine ayant pour but
d’aider les paysans à résoudre le problème de la fertilité
du sol. L’IFDC a été opérationnel en RD Congo en 2007
et a beaucoup travaillé dans l’intensification agricole par
la GIFS jusqu’en fin 2012. D’après l’expérience vécue,
l’application de la GIFS réduit le coût de dépenses de
25%.
La présentaion de l’IFDC Catalyst a porté surtout sur la
nécessité de l’usage des engrais, fertilisants minéraux dans le procesus du devéloppement
agricole.
Le Representant en RDC a relevé que la promotion et l’usage des engrais minéraux étaient un
atout majeur dans le secteur agricole du Sud-Kivu. Cependant, il a souligné que les engrais
minéraux devraient être utilisés en tenant compte de leur durabilité économique, écologique
et sociale.
Défis :
- Réticence de l’utilisation des engrais les plus organiques ;
Pour l’accès à la terre, il faut le ploidoyer auprès du Gouvernement Congolais.
Sandra nous a parlé de la GIFS qui
implique la combinaison des engrais
organiques et minéraux pour améliorer la
productivité agricole.
D’qprès IFDC, On utlise la GIFS:
- Pour un lien entre la GIFS et
l’intensification agricole ;
- Afin de produire plus;
- Lutter contre la dégradation des
sols;
- Il a forte croissance de la
population;
- Technologie traditionnelle peu
développée;
- Faible productivité et peu des rendements.
8. La gestion intégrée de la fertilité du sol (GIFS), par Sandra KAVIRA de L’IFDC
7. IFDC-Catalyst, par MOUSSA (Représentant de IFDC).
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Monsieur Guillaume BIKUBA, chimiste, nous parle de la production et de la transformation de
certaines denrées alimentaires (manioc, piment, canne à sucre, soja en lait,…).
Selon lui, étant donné que la transformation dépend d’un milieu à un autre, tout producteur
peut apprendre à fabriquer ses propres machines de transformation et arriver à transformer sa
production agricole afin de donner une valeur ajoutée aux produits agricoles.
Il montre la nécessité pour les paysans à être initier et investir dans la tranformation des
produits agricoles. Cette pratique permet la conservation pour une longue durée de produits
agricoles, de ce fait évite aux paysans de pertes liées à la pourriture mais aussi les pertes aux
marchés. La pratique permet aussi de rendre disponible, pour une période plus ou moins
longue, certains produits qui ne pourraient être disponibles au marché en des quantités
considérables s’ils n’étaient pas transformés.
L’exposé qui a été présenté par le Professeur Espoir Bisimwa sur la maladie «goût de patate
du café» révèle les pertes de rendements recemment
observées à la récolte sur les caféiers affectés par cette
maladie. La maladie d’origine biologique causé par la
punaise antestiopsis aboutit finalement à une
transformation du goût du café issus de la récolte des
plants affectés.
Le goût de patate influence la qualité de la culture de
caféier et baisse son rendement.
L’arome du café est modifié par le goût de patate et affecte la qualité du café. Ce goût vient
du café altéré par un insecte qui succe le contenu de la graine. Cet insecte passe d’un fruit à
l’autre et causse 2 types de micro-organisme à savoir : le champignon et bactérie.
Au Kivu, la densité du café est faible comparativement au Rwanda et au Burundi à cause de
cette puneuse qui attaque les graines et réduit la densité du café.
Le prix faible est lié à la qualité et la présentation du café car l’après traitement améliore la
qualité du café. Si la graine est infectée, les méthodes de pré-traitement ne peuvent résoudre
le problème différemment de la graine non affecté.
La valeur du café a baissé en RD Congo à cause de :
- La zaïrianisation mal embarquée;
- Le coût du café qui a chuté ;
- Faible investissement dans la filière café ;
- Vieillissement de la plantation âgée de plus ou moins 40 à 50 ans.
Que faire pour contourner cet obtacle ?:
- Assurer un contrôle efficace (chimique, biologique, cultural ou intégré) de la punaise
Antestiopsis dans les champs de caféier: ceci suppose que l’on connait l’épidémiologie
de l’insecte dans les zones de production du café et que des méthodes ont été essayées
(en cours à l’UCB) ;
- Développer des méthodes de pré-traitement du café pour garantir la qualité: les
stations de lavage.
9. La transformation des produits agricoles, par Monsieur Guillaume BIKUBA
10. LE GOUT DE PATATE DU CAFE: est ce une menace du secteur café de la RDC?, par le Professeur Espoir BISIMWA/UCB
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Monsieur BISUSA de l’organisation paysanne familiale (FOP en sigle, basée à Kamanyola), a
donné son exposé sur l’innovation paysanne (la culture de manioc et la culture de maϊs).
Selon lui, FOP a eu à introduire une variété IMBO de maϊs dans leur milieu (Kamanyola) ou la
variété KANJEGELE était déjà cultivée. Après expérimentation, ils découvrent que la variété
KANJEGERE est de bon goût par rapport à la variété IMBO.
Mr MWABI NGAMA Alexandre, Gérant de la Société Coopérative Umoja (SOCOOPU) a partagé
son expérience personnelle et celle de son organisation sur la production locale d’engrais
organiques et ceci à base de abats de vaches (cornes et os des vaches) .
Objectif global : Vulgariser la technologie de fabrication locale d’engrais biologiques pour
enrichir les sols en vue de l’amélioration du rendement agricole en R.D. Congo
Objectifs Spécifiques :
Cadre d’échange des connaissances scientifiques sur la production d’engrais ;
Rendre disponible les engrais biologiques comme substituts d’engrais minéraux moins
adaptés et non accessibles à toutes les bourses à Bukavu;
Participer à l’assainissement de l’environnement par un recyclage des déchets qui non
seulement créent l’insalubrité mais aussi polluent la nature;
Créer l’emploi.
Il a expliqué qu’à partir des cornes des vaches on trouve de l’azote, dans les os on trouve le
phosphore et enfin le potassium dans les balles de riz.
Il a souligné que les engrais organiques déjà produits par son organisation étaient déjà
localement expérimentés et appréciés par les agriculteurs respectivement de Mwenga et
kashusha/Kabare.
Résultat d’analyse de l’engrais Biologique formulé en Mars 2004 au Rwanda à
Butare.
Composition physico-chimique de l’Engrais local (N.P.K+ CaO+MgO : 2.16.2+50 CaO+0.25
MgO)
- Après comparaison entre les effets
du NPK (17-17-17) et de notre
engrais biologique, au cours de la
saison culturale B de l’année 2010, il
a été conclu que l’engrais biologique
avait amélioré le rendement du maїs
2 fois plus que le NPK (17-17-17) qui
est importé et qui n’est pas
permanent.
- À Bukavu, depuis 2009 jusque maintenant certaines personnes ont reçu quelques
kilogrammes de cet engrais Biologique pour le tester dans leurs champs. Meme si les
essais ménés par ces dernières ne sont pas analysés scientifiquement, elles disent être
11. L’innovation paysanne (la culture de manioc et de maϊs)
12. Technologie de Fabrication Locale d’Engrais Biologiques à Bukavu sur base de déchets d’élevage et Agricoles pour la Fertilisation des Sols acides, Par Mr MWABI NGAMA Alexandre
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satisfaites des résultats qu’ils trouvent après l’appliction de cet engrais dans leurs
champs. A Murhesa, ils viennent d’appliquer cet engrais biologique sur la culture de
maїs et haricot, leur technicien et d’autres agriculteurs temoignent que ce fertilisant
donne des bons resultats bien sur terrain.
D’après Mwabi, quoi qu’artisanal, la technologie de fabrication locale d’Engrais Biologique
produit par SOCOOPU à Bukavu peut en quelque sorte apporter une solution au problème de
la fertilisation des sols. Cet engrais biologique joue également le rôle d’amendement du sol car
après essais son application augmente sensiblement le pH du sol.
Par cette présentation, Mme Nono a axé
l’attention sur les potentialités de la
femme à contribuer à la production et au
devéloppement agricole dans la région.
Selon elle, la femme ne bénéficie pas du
soutien qu’il lui faut comparativement à
celui accordé à l’homme pour lui
permettre d’exprimer et de matérialiser
les potentialités dont elle dispose et ainsi
contribuer efficacement au bien être du
ménage grâce à l’agriculture.
Elle a eu à développer deux points à
savoir :
- Genre dans l’agriculture durable, défis dans la communauté et
- Des opportunités devant nous.
Son exposé avait été conclu par un témoignage d’une femme ayant bénéficié de
l’accompagnement de SARCAF. Elle montre comment ses conditions de vie ont changé grâce
à la formation reçue par l’organisation Sarcaf qu’elle a eu à mettre en pratique.
Au bout compte, celle-ci a pu grâce à son engagement et ayant bénéficié d’un soutien
technique a pu s’acheter une vache grâce aux récoltes obtenues de son champ et donc des
activités agricoles ménées par une femme, un fait exceptionnel dans le Bushi.
Dr Yomeni a d’abord donné une brève description sur l’innovation comme moteur de la
recherche participative pour le développement : cas du projet SARD-SC composante manioc.
13. La question du Genre dans la chaîne de valeurs, par Mme Mwavita Nono
de SARCAF
14. L’innovation comme moteur de la recherche participative pour le
développement : cas du projet SARD-SC, composante manioc,
Par Dr Mary Yomeni octavi d’IITA
15
Par ailleurs, elle a soulevé la nécéssité des individus/agriculteurs à s’organiser en réseau, une
synérgie pour pouvoir mieux aborder les questions liées à la mise en place des innovations
agricoles et d’en tirer les bénéfices.
Stratégies
- Le Projet SARD d’IITA fait la recherche participative pour le développement : travailler
avec les paysans après l’étape du laboratoire ;
- Méner des études afin d’aboutir à des technologies innovantes ;
- Adoption des technologies profitables à la communauté ;
- Appuyer la recherche agricole pour le développement des stratégies.
Quelques innovations rendues disponibles par IITA:
- Fabrication locale des machines pour la transformation du manioc ;
- Opportunité des formations sur les techniques de la fabrication des machines de
transformation des maniocs ;
- Promouvoir la jeunesse dans la fabrication des machines capables d’écraser 1 tonne
des tubercules (machine fabriquée par le Congolais) ;
- Transformation de la farine de manioc en pâtisserie (pains de manioc, beignets,
gateaux, biscuits,…);
- Préparation du lait à base du soja ;
- Matériaux utilisés (tous fabriqués à Kalambo): le moulin; la découpeuse ; le tamis
électrique ; la marmite,…
En bref, il faudra une forte implication des femmes dans le processus de transformation ; une
forte implication de la jeunesse dans les activités agricoles et la transformation des produits
agricoles.
Le développement dépend de l’innovation car c’est une source majeure. La recherche,
l’éducation et l’investissement d’extension sont aussi des éléments neccésaires.
Le dernier présentateur, Mr Kasereka Bishikwabo de CIAT a exposé sur le warrantage en
insistant sur :
- La nécessité, et le fondement des producteurs à s’organiser en groupe qui fonctionne
ou vend leurs produits sous le warrantage ;
- Le mode de fonctionnement du warrantage et des bénéfices qui pourraient être tirés en
adoptant cette innovation.
Le warrantage est une technique initié par CIAT qui consiste à octroyer le crédit à court
termes aux producteurs ayant pour garantie les produits vivriers. Grâce au warrantage, les
15. Le warrantage, Monsieur KASEREKA de CIAT
16
producteurs évitent de vendre leurs récoltes pendant la période de production pour les vendre
pendant la période de soudure. Lors de la récolte, les produits vivriers se vendent à un prix
très bas parfois même plus bas que le coût de revient suite à l’effet momentané de l’offre des
produits agricoles.
2.4. Travaux en carrefour
Au terme des activités de trois jours sur les expositions des innovations et présentations
orales sur différents thématiques, 4 groupes de participants avaient été formés pour donner
leur appréciation générale sur le salon et draisser les propositions sur les perspectives
envisagées pour pérenniser les actions du salon d’innovations agrioles à Bukavu.
Groupe I : Publicité et information sur les produits agricoles
Problèmes soulevés Solution envisagée
Pendant le carrefour, les participants ont
relevé beaucoup de problèmes qui
freinnent les acteurs à mieux se
développer, à savoir:
- Faible accompagnement des
agriculteurs dans leurs activités;
- Insuffisance des moyens
financiers (non accès au crédit
agricole);
- Manque d’infrastructure pour les
emballages des produits, rupture de
stocks pour les produits locaux.
- Accéder aux crédits agricoles ;
- Favoriser l’investissement pour les
produits agricoles ;
- Forte considération de l’espace des
producteurs aux médias ;
- Favoriser l’économie familiale ;
- Favoriser la qualité et la quantité des
produits locaux.
Groupe II : Cadre du salon
Question 1/ Quelques préoccupations
soulevées :
- Mauvaises présentation des produits
agricoles ;
- Manque d’accès à l’information ;
- Manque de professionalisme ;
- Se comporter en mercenariat ;
- Absent du droit d’auteur ?
- Renforcer le partenariat ;
- Service d’appui au partenariat, renforcer
les coopératives agricoles.
Question 2/ Quelques difficultés
relevées :
- Faible accès au crédit agricole :
absence de banques actroyant les
crédits agricoles, le taux d’intêret
élevé de la part des IMFs,
- Faible capitalisation des acquis ;
- Appui des garanties par les ONGs pour
innover l’agriculture ;
- Mener un plaidoyer auprès des IMFs pour
l’octroie des crédits à un taux d’intérêt
intéressant ;
- Mise en application de la reforme
foncière ;
17
- Manque d’esprit d’entreprise ;
- Manque d’esprit de risque chez les
agriculteurs ;
- Manque de professionalisme
(détournement de produits par
l’agriculteur).
- Structurer les organisations des
agriculteurs ;
- Choix des innovations pour les
entrepreneurs.
Groupe III : Environnement politique comme facteur d`incitation à
l`innovation
- Difficulté d`écoulement des produits
agricoles ;
- Surtaxation à la production,
commercialisation des produits ;
- Pas accès facile à l’energie ;
- Absence d’un prix promotionnel des
produits agricoles;
- Faible implication du pouvoir public
dans le développement du secteur
agricole.
- Aménager les routes de dessertes
agricoles ;
- Réduire les taxes ;
- Rendre disponibles les outils aratoires et
équipements agricoles à un prix
abordable ;
- Garantir les droits des agri-promoteurs ;
- Augmenter le rapport du budget national
affecté au secteur agricole ;
- L’état Congolais devrait faire le suivi et
évaluer les prix des produits sur le
marché ;
- L’état Congolais devrait encourager les
nouvelles initiatives ;
- Renforcer la collaboration entre le
pouvoir public et les acteurs oeuvrant
dans le domaine agricole.
Groupe IV : Renforcement et coopération entre la recherche et le secteur
privé
Faible coopération entre les deux parties - Créer un espace pour exposition des
innovations agricoles : se retrouver
autours d’une plate forme ;
- Forte implication du pouvoir public
dans le seteur agricole (le budget du
secteur public en est une priorité) ;
- Avoir un bureau de coordonnation des
actions de la recherche.
18
2.5. Conclusion :
La journée du samedi 28 juin 2014 fut le dernier jour du déroulement des activités du salon
d’innovations agricoles. Cette journée avait été marqué par trois activités principales dont la
série des présentations orales, les travaux en carrefour sur l’organisation du salon, les défis,
les recommandations et les perspectives issues de la tenue de ce salon; et les cérémonies de
clôture de ce salon.
Les céremonies de clôture du salon d’innovations agricoles, prémière édition de Bukavu,
organisé par Agrihub RD congo a connu la participation/intervention des participants, à
savoir :
Le mot des participants :
Le représentant des participants a exprimé la reconnaissance d’avoir identifier et découvert
les innovations agricoles existantes autours des producteurs agricoles de la région. Ces
innovations inclues les intrants, les produits transformés, les nouvels matériels de plantation,
les techniques de transformation et de conservation des produits agricoles, le système
coopératif basé sur le warrantage, et du savoir dans la conduite des activités agricoles.
Les participants ont, cependant, émus le vœu de voir :
- Le Gouvernement provincial créer un cadre permanent pour l’exposition de leurs produits
innovants, appliquer la loi sur la subvention des intrants agricoles,… ;
- Les ONGs devraient continuer à appuyer les producteurs et mettre en place les structures
agricoles plus dynamiques.
- Mot du Ministre provincial de Mine, qui au nom de son Excellence Monsieur le
Gouverneur a encouragé les différents acteurs à conjuguer les efforts dans la
production des innovations agricoles dans la région. Ceci contribuant au développement
du secteur agricole dans la province en particulier et la RD Congo en général.
2.6. EVALUATION DU SALON D’INNOVATIONS AGRICOLES A BUKAVU
L’évaluation du salon d’innovations agricoles avait eu lieu au Guest-House Exodus à Bukavu.
Les attentes, les points positifs, les points négatifs, les léçons tirées, la suite réservée au
salon, et les recommandations ont été les aspects concernés par cette évaluation.
Information sur les attentes des particpants au salon d’innovations et leurs
réalisations :
Pour collecter les informations sur les attentes des participants au salon d’innovations
agricoles et sur leur niveau de réalisation, trois cotations correspondant au niveau de
satisfaction ont été définies et utilisées.
Cet exercice d’évaluation a connu la participation d’un bon nombre d’acteurs ayant contibué à
la realisation des activités du salon (parmi eux les présentateurs, les organisateurs, et les
membres des organisations ayant souscrit et exposé leurs innovations).
19
Les résultats ont montré que :
- 32,07 % des évaluateurs avaient estimé que les attentes des participants été
hautement atteintes ;
- 37,77 % des évaluateurs ont indiqué que les attentes des participants étaient
moyennement attentes ;
- Alors que 30,16 % d’évaluateurs considéraient que les attentes des participants était
peu atteintes ou comblées.
Les résultats sur les informations des attentes des participants ainsi que leurs réalisations sont
repris dans le tabeau ci-dessous :
Tableau No 1: Resumés des attentes des participants du salon et leurs réalisations
No Attentes Cotation
Peu
Comble
e (1)
Moyenne
ment
comblee
(2)
Totale
ment
combe
e (3)
1 Découvrir les différentes innovations du secteur agricole du
sud-kivu
Profiter des échanges d’expériences des acteurs sur les
différentes chaines de valeurs des filiéres agricoles.
Des échanges faits en petits groupes
Des carrefours de réflexions sur le département des
innovations agricoles
2 Avoir des informations sur l’existance des acteurs de la
province
3 Echange d`expériences avec d`autres acteurs
Connaissance des acteurs entre eux approfondies
Approfondir les expériences du domaine agricole
4 Divesifier les échanges avec d’autres acteurs du secteur et
renforcer leurs capacité de négociation avec d’autres
partenaires
5 Apprentissage à l`autoprise en charge
Dévelepper l’esprit de recherche
Echange d`idées avec les autres et S’informer davantage
6 Formation sur d`autres technologies appropries
Echange avec les autres sur leurs expériences
7 Avoir une connaissance sur les autres acteurs
Renforcer le contact entre agriculteurs et consommateurs
Fiare de l’agriculture du Business et Nouer des liaisons
d`affaire avec les autres
8 Faire connaitre l`existance des organisations des producteurs
agricoles
20
Exprimer la participation et intéret aux activités de Agri-Pro
Focus
Tenter de trouver des partenaires
Avoir l`information sur le domaine d`intervention des autres
acteurs
9 Renforcer les capacites des intervenants
Soutien accordé par le pouvoir public dans l’organisation de ce
salon
Présence des IMFs à ce salon
Echanger et discussion avec les partenaires ; échanges entre
les hommes d`affaires et les producteurs
10 La représentativité de territoires
Organisation du concours pour selection des meilleurs
innovateurs
Implication et participation du Gouvernement provinciale
La représentativites des institutions universitaires
11 Octroi des prix au meilleur stand
Accorder l’occasion aux organisations pour s`exprimer et
présenter les produits
Visiter les stands des organisations
Regrouper les organisations en réseaux
13 Etablissement des nouveaux contacts entre acteurs
Exposition des savoir et pratiques locaux
Accès à l’information (scientifique)
Possibilites d`expositions des produits locaux à l`extérieur
14 Découvrir les innovations autour de nous
Développer la communication (scientifique-secteur privee-
consommateur)
15 Présentation des innovations (machins de transformations)
Participation des structures/institutions partenaires
Participations des organisations du nord-Kivu
Les points positifs et negatifs rélevés
Points positifs Points négatifs
Cet événement a été une innovation à Bukavu : on a
observé un partage enrichi, le cadre étaint bien
apprété (les stands, l’emplacement du podium pour
les présentations, la sonorisation et la modération
étaient bien organisées) ;
Les IMF étaient absentes du salon ;
Les dates de début et de clôture étaient respectées ; Faible représentation des institutions
publiques de recheche ;
21
Les présentations étaient adaptées au public et les
exposés ont cadré avec les thématiques;
Faible participation du secteur privé ;
Les produits étaient exposés sans contraintes ;
Insuffisance de la publicité ;
La sécurité était bien assurée ;
Les conditions de présentation des
exposés n’étaient pas adaptées ;
L’esprit de partage d`idées et la promotion de l’esprit
d`équipe a été observée ;
Les participants n`étaient pas
nombreux ;
Echange d`expériences entre acteurs et contact avec
les consommateurs;
Peu de jours prévu pour le
déroulement de cet evenement (le
salon n`avait pas beaucoup duré) ;
Connaissance sur les autres intervenants écoulement
des produits agricoles exposés ;
Temps insuffisant pour visiter les
stands ;
Connection avec l’extérieur ; Non éléctrification dans certains
stands ;
Visibilité des organisations participantes ; Absence des acteurs en provenance
des pays voisins ;
Bonne ambiance observée pendant les 3 jours ; Pas d`événement populaire autour
de l`activité ;
Bonne collaboration avec la Monusco ; participation des entreprises privées.
Implication de l’autorité provinciale
Eléments clés de l’évaluation
- Pas des conditions nécessaires pour permettre une bonne présentation (projection
d’images) ;
- Adopter l’usage de plusieurs langues dans le salon, en intégrant au moins une langue
locale (swahili par exemple) pour permettre à la majorité des participants d’intervenir ;
- L’implication/le soutien du Gouvernement provincial était marquant ;
- Les améliorations pour la fois prochaine peuvent être possibles, l’évenement (salon
d’innovation agricole) ayant été organisé pour la premiére fois à Bukavu.
Des leçons tirées :
Il y a beaucoup d’innovations dans la province mais qui demeuraient inconnues par la
population. D’où, il faut les vulgariser et impliquer tous les acteurs lors de l’organisation du
prochain salon.
L`organisation du salon a fait l’objet d’une bonne présentation qui a permi aux acteurs
impliqués :
- D’échanger et renforcer leurs capacités de négociation et de marketing ;
- Partager les expériences et information sur les innovations existantes, promotion de
l`esprit de l’entreprenariat ;
22
- Connaitre ce que l’on fait et connaissance d’autres produits agricoles existant dans la
province ;
- Connaissance des activités des organisations présentes.
N.B. Toutes les activités innovatrices peuvent être faites si on y met du sérieux. Ce salon a
constitué donc un cadre idéal pour l’échange d’expériences. Il existe autours de nous de
nouveautés à valoriser, d’où nos centres de recherche sont ouverts pour la valorisation de
leur savoir faire.
2.7. DE LA SUITE RESERVEE AU SALON
- Exécution des différentes recommandations formulées par les groupes thématiques ;
- Organisation des atéliers pour la sensibilisation des autres acteurs et la mise en place
des stratégies mobiliser beacoup d’acteurs autours de cet événement organisé ;
- Vulgarisation des innovations porteuses ;
- Que les acteurs impliqués soient organisés en réseau et qu’il y ait une continuité dans
le partage des expériences ;
- Demande de soutien des organisations par le pouvoir public afin de perénniser les
actions liés à cet evénément ;
- Création d’un centre de partage/exposition d’innovations entre différents acteurs du
secteur agricole et autres : mettre en place un marché d’innovations agricoles à
Bukavu ;
- Une amélioration des produits des agriculteurs ;
- Envisager une discussion avec la FEC, les organisations ayant participé au salon et les
autorités afin d’organiser ensemble une activité du même genre l`année prochaine.
2.8. RECOMMANDATIONS
- Tenir compte des conditions nécéssaires pour que les projections des présentatons
aient lieu convenablement : rendre disponibilise un écran géant lors des prochains
événements ;
- Bien expliquer au public le bien fondé du salon et augmenter le nombre de jours lors du
prochain salon ;
- Que les spots publicitaires soient diffusés un peu plus tôt pour une large sensibilisation
à la participation par un bon nombre d’acteurs ;
- Faire un plaidoyer auprès du Gouvernement provincial pour organiser régulièrement un
événement du même genre. En d’autres termes, demande de soutien de services
étatiques
- Que ce salon soit organisé au moins deux fois par an (en janvier et juillet) pour
permettre aussi aux producteurs d`écouler leurs récoltes. Ceci de preference en milieu
rural et si possible dans d’autres provinces;
- Accorder plus de temps au débat après les présentations ;
23
- Mettre en contact les organisations avec les autres bailleurs (organisations qui peuvent
leurs appuyer techniquement comme financièrement). Assister les agriculteurs à
identifier les bailleurs ;
- Initier des projets pour promouvoir les technologies appropriées ;
- Organiser une visite d’échange entre agriculteurs et commerçants ;
- Inviter les IMFs dans le salon prochain ;
- Prevoir des evénéments culturels autour du salon ;
- Travailler avec les agriculteurs des pays voisins pour obtenir leur participation et si
possible prévoir des facilités pour eux ;
- Organiser un concours d’innovations agricoles auprès des jeunes ou enfants
entrepreneurs.
Pour AGRI-HUB RD Congo
Emmanuel BAHATI Cimanuka
Coordinateur
24
Les annexes :
Annexe 1 : Programme du Salon d’Innovations Agricoles
Du 26 au 28 juin2014 au Terrain de l’ISP/Bukavu (à Côté de la base de MONUSCO) , à Bukavu
1ière journée – 26/06/2014
Heure Activités
08h00 à 10h00 Accueil des invités et des participants ;
Installation des produits dans les stands.
10h00 à 10h30
Ouverture de l’événement :
Accueil du Gouverneur de Province ou son Représentant ; Hymne national ; Mot du Leader de la Communauté d’Innovation Recherche-Action et
Vulgarisation/APF RD Congo ; Mot du Coordinateur d’APF RD Congo ;
Mot du Programme Manager d’ICCO COOPERATION ; Mot d’ouverture par le Gouverneur de la Province du Sud-Kivu ou son
Représentant
10h30 à 11h00 Tour (visite) des stands par les officiels.
11h à 13h00 Présentation orale des expériences des acteurs par thématiques agricoles :
1. Production agricole ;
2. Transformation des produits agricoles.
13h00 à 14h00 Pause
14h00 à 15h00
Débat (questions-réponses) en panel sur les présentations faites
15h00 à 17h00 Visite générale des stands par le public et échanges entre acteurs.
17h00 Fin de la 1ière journée
2ième journée – 27/06/2014
Heure Activités
9h00 à 10h00 Installation des produits dans les stands.
10h00 à 13h00 Présentation orale des expériences des acteurs par thématiques agricoles :
1. Agriculture-gestion de l’environnement et production de l’énergie ;
2. Le Genre dans la chaine des valeurs.
13h00 à 14h00 Pause
14h00 à 15h00 Débat (questions-réponses) sur les présentations faites.
15h00 à 17h00 Visite générale des stands par le public et échanges entre acteurs.
17h00 Fin de la 2ieme journée
3ième journée – 28/06/2014
Heure Activités
9h00 à 10h00 Installation des produits dans les stands.
10h00 à 13h00 Présentation orale des expériences des acteurs par thématiques agricoles :
1. Accès au Marché ;
2. Entreprenariat agricoles et la jeunesse ;
13h00 à 14h00 Pause
14h00 à 16h00 Visite des stands (ouverte au public)
16h00 à 16h30 Manifestation de clôture :
25
Mot de remerciement des participants ; Mot du Leader de la Communauté d’Innovation Recherche-Action et
Vulgarisation/APF RD Congo ;;
Mot du Programme Manager d’ICCO COOPERATION ;
Mot de clôture du Salon d’Innovations Agricoles par le Gouverneur de la Province du Sud-Kivu ou son Représentant.
16h30 Fin de la 3ième journée
26
Annexe 2 : De la participation au salon d`innovations agricoles
Le salon d`innovations agricoles éditions Agri-Hub prémiere edition (édition 2014) avait connus la participation aussi bien des personnes physiques
(individu) que morales, des organisations locales de base (organisations des producteurs), les organisations locales de devéloppements (ONGs) et des
organisations internationales partenaires du devéloppement operationnelles au Sud-Kivu. Le tableau ci-dessous donne les informations sur les
organisations/Institutions ayant participées au salon d`innovations agricoles du 26 au 28 juin 2014 à Bukavu.
Tableau No 1 : Organisation ayant participe au selon d`innovations agricoles Agri-Hub de Bukavu premiere edition
N° Organisation Type d`organisation Provenance/
représentation
Quelques unes des innovations presentées
1 Fédération des organisations
paysannes pour l’intensification
agricole et la promotion de
l’agriculture familiale ( FOP-SIPAF)
Collectifs des organisations
communautaires de base
(Luhihi-Katana-
Mushinga (Sud-Kivu)
Varites locales de mais, variétés de
tomates,variétés de manioc, vin de mandarine,
fruits de mandarinier, varietes de haricots,
Chips de bananes
2
Synergie des AMIS du Kivu (AMIS DU
KIVU)
Organisation locale (ONG) Farine de haute qualite soja, variete de haricot,
semoule de mais
3 Centre d`Encadrement des Enfants
Vulnerables au Congo (CEEVCO)
Organisation locale (ONG) Goma (Nord-Kivu)
4 ZOA Organisation internationale Uvira (Sud-Kivu)
5 Synerige des Intervenants Agricoles
de Mwenga (SIAM)
Collectif des organisations
communautaire de base
Mwenga-Bukavu
(Sud-Kivu)
Fertilisants a base de cornes de vaches,
technologies de fabrication des engrais
organiques
6 Action de slodarite d`appui au Organisation locale (ONG) Nyangezi-Katana- Ananas, haricot, banana, canne a sucre,
27
developpement endogene (ASADE) Bukavu (Sud-Kivu) varietes d`oigneaux, varietes de choux
7 Agri-Hub Rd-Congo Reseaux des intervenant Bukavu (Sud-Kivu)
8 Service National des Semences
(SENASEM)
Institution agricole publique Bukavu (Sud-Kivu) Equipement moderne de laboratoire l`analyse
de semences, catologue de semences
9 Agri-Business Corporation Entreprise privee Aliment equilibre pour betail
10 Caisse d`Epargne et de Credit Agricole
de Femme Paysanne (CECAFEP)
Cooperative agricole Goma (Nord-Kivu)
11 Centre d’Intervention et de Promotion
sociale participative ( CIPSOPA)
Organisation locale (ONG) Rutshuru (Nord-
Kivu)
12 Coopéerative agricole solidarite et paix
pour le developpement integrale
(COOPA-OPAD)
Coopérative agricole Baraka (Sud-Kivu) Variéetée de blée, variete de mais, variete de
tomates
13 Coopérative agricole Berceau de
FIZI(COOPA-BEFI)
Coopérative agricole Fizi (Sud-Kivu)
14 Cooperative agricole TUUNGANE
(COOPA-TUUNGANE)
Coopéerative agricole Baraka (Sud-Kivu)
15 Action pour l`Education
Environnementale, genre et
devéloppement durable (AEGDK)
Organisation locale (ONG) Bukavu (Sud-Kivu) Biquettes a base de copaux des bois, braseraux
a briquette,
16 Cooperative Agricole Organisation des
paysana Africains pour le
devéloppement (OPAD)
Coopérative agricole Uvira-baraka (Sud-
kivu)
17 Solidatité des pecheurs du lac
Tanganyika (SOPELTA)
Organisation communautaire
de base
Goma (Nord-Kivu)
18 Amis de la terre de la region de grands Organisation communautaire Bukavu (Sud-Kivu)
28
lacs (ATGL) de base
19 Association de business de fermiers
(FBA-GEV)
Organisation communautaire
de base
Kalehe (Sud-Kivu)
20 REPROJEC Organisation communautaire
de base(agri-business)
Bukavu-Plaine de la
ruzizi (sud-Kivu)
21 ADAF Organisation communautaire
de base
Fizi (Sud-Kivu) Espece des poissons du lac tanganyika
22 Sipsopa Organisation communautaire
de base
Rutshuru (Nord-
Kivu)
Insectides fabriqués a base des produits locaux
23 DUBR Organisation communautaire
de base
Kamanyola-plaine de
la rizizi(sud-Kivu)
24 Vodacom Société multinationale Buakavu(Sud-Kivu)
25 Aped Organisation communautaire
de base
Sud-Kivu)
26 Graineterie de Mulo Entreprise communaitaire Lubero-Butembo
(nord-kivu)
27 Venduer privé d`intrants Privée
28 Cremental Organisation communautaire
de base
Mwenga (Sud-Kivu)
29 Cosoproda Plaine de la ruzizi Variété de riz, variétés de manioc,
30 FOPAC Goma?nord-kivu Systeme d`information des prix sur le marché
via la technologie de téléphonie mobile
31 Reseau ASALI Bukavu (Sud-Kivu) Miel du Sud-kivu
32 ADAP Bukavu (Sud-Kivu) Geniteurs de Lapins et de cobayes