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Page 1: RUSSIEJTJÀPOH - Cannesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1904/Jx5_Littoral... · Chambre syndicale Iles tarriers pein-tres en bâtiments et parties similaires. —

Chambre syndicale Iles tarriers pein-tres en bâtiments et parties similaires.— Tous les membres de la Chambresyndicale sont priés d'assister à la réu-nion générale qui aura lieu demain,jeudi,25 courant, à 8 heures du soir, au Bardes Alpes, place Châleaudun, 4

Les membres qui n'assisteront pas àcetie réunion seront considérés commeayant adhéré aux décisions prises aucours de la séance.

Un vagabond arrêté — Le nomméBenoit Charles Jules, 55 ans, a été arrê-té pour vagabondage. Après examen, ilsera déféré au Parquet s'il y a lieu.

. «

Les TOjageurs à l'œil — I-'S nommes Borello .I.-B et Blaize J. B ,_ oiigi-naires de Drajuiijnan, onl <Hc arrêtés etdéférés au Parquet pour infraction à lapolice des chemins de fer. après inter-rogatoire de M. le Commissaire spécial.

Grare accident.— Le nommé VallauriMathieu, 24 ans, domestique, chez M.Gallré, laitier, boulevard Carnot. a étévictime, hier matin, d'un grave accidentqui lui occasionnera la perte de l'œ'l droit.

Vers 10 heures, monte sur un tom-bereau sttele d'un mulet, Valiauri serendait à la pUine de Saint-Cnssien, poury prendre de 1 herbage. ?.n passant prèsdu Tir 3UX pigeons, un plomb l'a aiteintà J'œil droit.

Il a fait constater le fait par le direc-teur du Tir. M Bertrand, et divers au-tres témoins puis il s'est rendu chez ledotu-ur Guizol qui lui a donné des soins,mais lui a fait entrevoir que cet œil elaitperdu

Les gardes champêtres de la Boccu ontdressé procès-verbal.

mToies de fait 6t riolences. -- Le tribunal

de Grasre avait a statuer, hier, sur l'instanceintroduite par notre confrère. M. Fontana,correspondant de YEclairntr de Nier, contreM. Pollin, notre concitoyen, pour violenceset voies Je lait. Après une excellente plai-doierie de M' |. Mounier. avocat, le tribunala condamne M. Pollin au minimun de la pei-ne, à io tr. d'amende.

NUBA BLANCPHOTOQRAPHII D'ART

lue CannetMort subite. — Le nommé Lupi Pier-

re-Joseph, charretier au service de M.Calvy, maire du Canne!, est mort subi-tement,hier,à 'a suite de la rupture d'unanévrism*1, au moment où il conduisaitson tombereau au quartier de Camp-Long.

Lupi. âgé de trenle 3ns seulement,était au service de l'honorable M. Ca'.vydepuis huit ans. C'est direcombien il étaitestimé de ses maîtres.

Il avait à sa charge son père infirme. Illaisse, en outre, deux enfants en basâge. Nous adressons à sa veuve éploréeet à sa lamill'1 nos sincères condoléances.

Voir à la 4"" page, le célèbre régénérateurdes cheveux, Royal Windsor.

1L.EÎ!S SPORTSTrotting du Littoral

Les courses du trottina ont eu un tempsmerveilleux et la journœd hier a été favoriiéepar un soleil splendide.

Voici les résultats de Citte journée :PrixduVar. — 1er, Roitelet, à M. San-

inartin ; 2e, Woodcourt. x M. Gastaud ; 3e.Bhinh, à M. Joseph Spadoni.

FEUILLETON DU LITTORAL

JEAN KÏÏIBRACH

Les SirènesKr. écoutanr !,i l'nrectrice, Marthe pen-

sait à l'intonaiioi de -son père dictant desordres, lorsque parfoli, sa voix lui arrivaità travers une porr». f.'accent avait quel-que chose tte miiilta;rc. avec la cordialitéen moins. Eli-? avaif eu le sentiment, bienphn qu'à l'Kcolc r;-,;milft où, du moins,persistait sou.i l.i <!; > jijdine quelque chosede maternoi!, il'.'- ••• ' i , ainsi qu'un soldatiiu régiment, pou: uso obéissance passive.Cette petite ffimm« a M* gestes arrondis etgracieux, SUK y aux i^eus, qui s'efforçait àune majesté, oa liaus-ant sa tête le longdu dossier de non fauteuil Louis XIII. cet-te parole sècïu* saunant dans te grand bu-reau froid, ciré, w;x sièges de cuir, auxmurs garnis de pancartes, dont le seul meu-ble était un? bibliothèque adossée entredeux fenêtre» AUK rideaux a demi tirés, luiavaient causé mie angoisse indéfinissable.

Madame Vatin a /ait donné à la jeunefi!!(î des coawil-ï s1-;: i enseignement, surla tenue des clav.ei Mais elle passait ra-pidement, en [xn'ocr.a qui aura l'occasionde revenir sur ce hUj'et. s'attachant surtoutà une question, qu'elle déclarait capitale :ia tenue à l'eï'^rieu:.

Je n'ai pa* besoin de vous dire que.noa^ avons à Ititfe: <;octre des concurrentsI sérieux. Le; collège* de jeunes filles ne' sonf p.r: (•nror*» r*n*--é* complètement dans*' ' (\ - i un nmi; mr

Prix du Grand Cercle. — ter, Abnet, à M.E. Tomberi ; 2e. Miss Sydney, à M. Meu-nier ; 3e. Carrié Shields, a M. Lainna.

Grand Prix de la Ville de Nice. — ter,Garnement, à M. de Vazières ; 2e, Faisan 11!,à la marquise de Vivens ; 3e, Ulysse, à M.Brimel-Delliere.

Prix du Grand Cercle.— icr, Abneî j 2e,Miss Sydney ; 3c, Carrié Shields.

Prix dn Casino Municipal. — 1er, Trac, àM. Ulysse ; 2e, Furette. à M, Valmol ; 3e,(.Kronstadt, à M. Boyer.

Société mixtt de tir de CannesOnt obtenu les meilleurs résultats à la

séance du 21 février itjo.4 : MM. BrémondPaul, y balles 43 points, Matrin»e. 5 b. 41 p.,Cabrio. 5 b. 41 p. , Orengo, s b. 39 p-, Dau-phin, s b. 38 p., Bonnet, 5 b. 37 p.. Maria,5 b. 3O p.. Roux |.-B., s b. 36 p., Cuq. ç b.36 p., Pellegrin, '5 b. 31 p., Dennery, 5 b.2$ p.

Carabine Flobert : MM. Denncry, 4 b. 40 p.,Cresp,4 b. 3g p.

Revolver : MM. I.efort, 5 b. 32 p.. Vial.lieutenant, 0 b. 28 p.

Etoile Sportive do CannesLes membres de la commission des cour

ses. sonî priés d'assister à la réunion qui auralieu jeudi,2Î courant, à 8 heures très preci;>es, au secrétariat. 5, rue Hoche.

Ordre du jour très important : i:cte du 6mars ; course Qnncs cross-country ; coursecycliste do côte Cannes-la-Calilbrnie ; coursepédestre vitesse.

Présence indispensable.

LA NOUVELLE COMPOSITIONde l'Escadre de la Méditerranée

L'oscadre de la Méditerranée, privé»du Jaurèguibcrrr, viont d'èlre ;»;:£-menloe du Suffrcn. Les deux divisionsIpgeros ronseivent les mêmes umt".->.Kufln l'o«cndrille dos destroyer» subitquelques modificilioDS par suita dulafltclatioD spéciale do la Fronde etdu Mousquet.

Voici lu composition de l'escadre pla-cée sous le coininatidetneDt du vico-amiral Gnurdou :

Ireeli-'e divisions cuirassées : Suf-fre.n Saint Louis, Gaulois, Iéna, Bou-vet, Charlemttgne.

Ire et 2a iimsions d9 croiseurs : Po-thuau • Lalouche-Trtville , < hatizy,Du ( hmjln. Linois, Galilée, Condor.

Contr» torpilleurs : Arbalète, Arc,Kpicu. Hallebarde, Sarbacane, Cara-bine.

Spectacles et ConcerteCANNES

Ciiiirto Je Canuts (rue Bossu)- — Concert.Casino Hoche (pres de la gare). —Concert.Ede» Ccw<-i?r/(placeChàteaudun).—Concert.Théâtre Cbùbois. — Dimanche, représenta-

tion.Musique municipale. — Mercredi, 24 fé-

vrier K>o4.à 2 heures de l'après-midi, squareBrousham :

1. Marche du Diable, Suppé ; 2. Les Amoursde Crispin, ouverture. Conninck : 3. Ariette,ballet pantomine, L. Grejçh ; 4. Souviens-toi !valse- WaMteufel ; Î . Le Prophète, grandefantaisie, Meyerbcer ; 0. Polka espagnole, V.Gentil.

NICECasino Municipal. — Les représentations

de Mme Li e Landouzvdans le drame lyriquede raillasse, et de Mlle Mariette Sully dansyéroniqne, l'admirable opérette de Messager,continuent! amener aux brillantes soirées duCasino municipal Une assistance élégante,nombreuse et choisie. Les deux étoiles secon-dées par des artistes d'élite méritent ainsi quele brillant orchestre et les chœurs, tous nosbravos et nos félicitations, ainsi qu'à l'admi-nistration et à la direction.

— Ce soir. La Jolie Parfumeuse.Jetée-Promenade. — Ce soir, Les Maris Je

Liontine.

ASTHME ET CATARRHE^SSSUaSPlC"'

veille, prût à interpréter avec malveillan-ce nos moindres actions. Vos vêtements de-vront t'-.tre simples, sans recherche. Vous sor-tirez peu, vous vous montrerez le moin> pos-sible clan? les endroits publics, vous évite-rez enfin, de toutes manières, d'attirer l'at-tention sur viJu'î. Quant aux relations dansla socit'u', inutile d'en parier, vous n'en:iurez pas.

En sortant du cabinet de la Oirectrice,Marthe avait retrouvé Emiiie Daubray, unepetite: brune, l'air rieur et insouciant, quil'attendait en causant avec d'autres profes-seurs. Et celles-ci, .i ieur tour, avaient core-ple'té les renseignements. Un pays abomi-nable, arriéré d'un siècle. A cause de l'élé-ment populaire très nombreux ,1e Conseilmunicipal était socialiste, et c'était lui qui,par hostilité contre la bourgeoisie, avait eul'idée de. ce Collège, dont il avait imposé lacharge à la ville". T.c Collège était l'enne-mi.

- - Cette hostilité, dit Marthe doit nousrapprocher davantage les'unes des autres.

Mais Andrée Mangny :— Ah ! bien oui î Madame Varin n'aime

même pas que nous nous fréquentions entrenous.

- - Mais alors ?- Alors, c'est le bagne répondit Lucie

Bltmdet.Toutes deux, sans beauté, avaient l'air

tristes, mangées d'unémie. Et Lucie Blondetsoupira :

• - Moi, je crois que j'y resterai à ce mé-tier! Comme cette pauvre Berthe !

Et Marthe avait appris l'histoire du pro-fesseur qu'elle remplaçait, Berthe Moreau.Une pauvre fille qui, peu * peu, laissant saclasse fui échapper, s était vue prise entreles sévérités de la Directrice, désireuse dese débarrasser d'elle, et les sournoises mé-chancetés de ses élèves ; jusqu'à ce que,vaincue phy^ifiuempnt Pt moralement par la«oarTrar.r- t.- 'r-^--: ' —:".<'•<• par ia

RUSSIEJTJÀPOHDERNIÈRES NOUVELLES DE LÀ MATINÉE

Télégrammes âe notre correipondant particulier

Paris, le 24 lévrier, 8 h. ip du matin

•/escadre Russe île

Londres.— Une dépêche deTo-kio annonce que l'escadre russede Wliidivost.ock a repris la meret se dirige vers une destinationinconnue.

«tilllfiis

achetas par les Husse»Santiago de Chili, — On pré-

tend que la Franco aurait achetépour le cnmpe de la Russie, laHotte chilienne composée de deuxcroi.-eurs cuirassés, six croiseursprotégés, cinq grands torpilleurs,six destroyers et 24 torpilleurs.

Les armements de 1'KspagneMadrid. — M. Maura, prési-

dent du Conseil, répondant a undéputé, dément, qu'aucune com-munication, de quelque genre quece soit, a rtta faite au gouverne-ment espagnol, par une puissan-ce étrangère Les précautions pri-ses répondent au désir de l'Espa-gne de rester neutre dans les cir-constances actuelles.

Sous le coDtrdle de l'État.', 30, i Pans, ik Ihl

A8SUBANCES,D0T,RENTES!ie8à20o/o

F.TUDH île M" JOSEPH T1XADOR, huissier. 3.rue de la Gare, 3, Cannes.

TS1TE PAR AI1T0RITÏ DE JUSTICEI.r dïmnnelfte vingt-hnit février

1 9 0 4 , ,Ï neuf heures du matin, à Mougins,au quartier du Devons, il sera procédé à lavente aux enchères publiques par autorité deJustice, Je divers meubles et linge de corps,appartenant au sieur Désiré fordier, actuel-lement interné à l'Hospice de Saint-Pons, àNice, non interdit, le tout suivant ordonnan-ce exécutoire, avant enregistrement, renduepar M. le Président du Tribunal civil deGrasse à la date du quinze Janvier 1904.

Au comptant, à peine de folle enchère.Signé : TIXADOR.

PROGRAMME DES CONCERTS

Mercredi 2't Février 1904, *Marche des Suiveurs

, Ginipel-LiedOuverture : Tutti inMas-

cheraValse : Avec PlaisirHymne à la Vierge

, FantaUie : LindadeCha-monnix

Sous l'OmbrageMazurka : Une Rosé

A 8 bturesBallada : Der Erlkonig...RêverieOuverture : RginontCélèbre SérénadeValse : EstudiantinaFantaisie : Der FreischiitzNocturnePolka : Défilé des Masca-

rades

? heures 1/2Dede FilsFranz-Wagner

PcdrottiStroblLetebure-Wcly

DonizettiGillctBertu/zi

SchubertDurandBeethovenMoszkowskiWaldteufelWeberGriey;

Strauss

phtisie, elle finit par mourir, emportée d'ungalop foudroyant du mal.

Marthe ét.iit rentrée dans «son logement.Les deux petites pièces n'étaient pas meu-blées encore. Madame Fontaine, la femmedu jardiner, y avait installé provisoirementun Ht de fer' et une table. Et là elle étaitdemeurée longtemps dans un accablementprofond, sous une oppression croissante d'an-goisse. C'était, autour d'elle, un grand si-lence, le silence des petites villes dans le-quel le monde, la vie tout entière, semblentabolis. Elle y entendait le sang battre dansses artères ; c'était comme un coup de faulxcontirfuel, fauchant les secondes, les jetantà l'-tcrnité. Et ce silence, à son entrée dansune vie nouvelle, dans un milieu inquié-tant, l'effrayait, d'un effroi d'eau dormante.

Alors, seule entre ces murs nus, dans lacl ambre pareille à une cellule. Marthe avait"pleuré.

Elle pleurait ses parents morts et ellepleurait aussi, comme s'ils eussent été pré-sents, la douleur qu'ils éprouveraient, euxqui, jadis, faisaient pour elle de si beauxprojets d'avenir, à la yjnir dans cet exil, danscette solitude hostile, cette misère. Ellepleurait les heureuses années lointaines etpeut-être aussi les années à venir, sa jeu-nesse tout entière, comme ensevelie. Oh !les rêves qu'elle avait faits, parfois, ses jo-lis rûves de jeune fille, à cet âge où ils au-raient tant voulu s'épanouir! Ces rêves im-précis qui, malgré elle, encore lui soufflaientparfois des espoirs insaisissables, lui jetaientl'illusion que du bonheur l'attendait, la guet-tait, d'un guet patient, à quelque détour duchemin. Les rêves, émanations des joieséparses dans ta vie comme des fleurs dansun jardin, que d'autres cueillaient, et dontle parfum pourtant lui arrivait, porté parU:«t souffles de l'air, dans la paix lente dessoirs, ou le matin, quand les soleils se lè-vent !

C'est a ce moment que madame Fontaine

Bulletin FinancierLa rente? ojoest à 99 fr. 45. en hausse de

o fr. 5s ; l'Extérieure espagnole remonte à 78fr. 02 i|3. gagnant 92 centimes ; le JOIO rus-se est monté de 7} Ir. 85 a 75 fr. 50 ; le Cré-dit Lyonnais s'est avancé i 1.075 fr. ; CréditFoncier. 665 fr. ; Chemins de ferdeLyon fer-me à i3b5fr;Nord, 1770 fr ; Orléans, 1427 fr.

DE NOS DIVERS CORRESPONDANTS

La catastrophe du LibanMarseille. — Hier, ont commencé,

au Palais de Justice, les débats dç l'af-faire du Liban.

L'audience, présidée par M. de Beaus-sacq, capitaine de frégate, a été ouverteà 8 heures précises.

M. Aiguier, greffier en chef, donnelecture du rapport de la commissiondes naufragés qui conclut à la respon-sabilité du capitaine du Liban et del'officier de quart, M. Santandréa.

Le commandant Fourest, commissai-re du gouvernement, lit son rapport,puis, l'après-midi, on procède à l'inter-rogatoire de nombreux témoins. Laséance a été levée à 6 heures. Elle a étéreprise, ce matin, à g heures. On compteque cette affaire durera trois ou quatreséances.Une catastrophe dans les Alpes

Barcelonette. — Une catastrophe s'estproduite avant-tyer soir, au col de laParre, situé à 5 heures de marche deBarcelonnette. Une compagnie du 157*de ligne, tenant garnison ;.ux Jausiers,a été surprise par une avalanche deneige.

Dix-neuf hommes ont été entraînéset six sont morts. Trois cadavres seule-ment ont pu être retrouvés jusqu'ici. Dessecours immédiats ont été envoyés surles lieux. /

On a retrouvé 13 blessés, dont le capitaine Ducray et le sergent-major 1.0-riol.

Ma ni le station républicaine enEspagne

Madrid. -— Après la séance de laChambre une manifestation républ:raine s'est produite, hier,

II y a eu quatre personnes blesséesgrièvement et un grand nombre légère-ment.

Regina Hôtel Bernascone tout prtmier ordre. — Ouvert toute I »anl

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VENTE VOLONTAIRELe Vendredi 26 Février 1904

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était entrée, demandant a'Marthe si elle étaitSa fille du colonel Verneuil. Kllc ajoutait ;

— C'est de la part du commandant Dar-ley.

Et Marthe éprouvait un tmoi soudain.Ce nom, elle l'avait entendu prononcer

'dans sa famille. En effet, dès qu'elle étaitdescendue, elle reconnaissait, d'après unephotographie souvent vue, le visage del'homme. Le passé la réenvahissait, se re-liait au présent. Un rayon lumineux coulaitsur l'avenir sombre, en transformait les vi-sions inquiétantes. Pui*, chez les Martel,surtout, les impressions de la jeune filleavaient achevé de changer. Le capitaine,avec sa rondeur cordiale, la. femme, avec sesbeaux yeux de bonté, l'avaient tout de suiteconquise ; tandis que le commandant Darley,•mporté lui-même avec elle dans les souve-nir lointains, l'environnait d'une athmosphe-re amie, protectrice, un peu paternelle. K:la partie de canot, enfin, rompait déjà Pisu-lemeut et J'austérité de su vie nouvelle.

Le jeudi suivant, en effet, vers trois heu-res - on avait choisi ce jour-là pour éviterles nombreux promeneurs que le dimancherépandait par la forêt — Albert Lantenayfit tes honneurs de son canot.

Lui-même prit le gouvernail. Marthe etEdmée s'assirent en face de madame Lante-nay et de madame Véret. I.ureau tenait lesrames. Landoire portait en bandoulière unappareil photographique.

— Vous n'avez pas peur de l'eau, made-moiselle ? demanda-t-it à Marthe, au mo-ment où le bateau quittait la rive.

—- Du tout, monsieur, répondit Marthe.Je sais nager !

— Nager! s'écria madame Véret.Albert Lantenay, pour effacer cette im-

pression de surprise, dit :Le canotage est une distraction ù la-

quelle la bicyclette a causé un tort injuste !r — En effet! répondit Marthe. Mai* labicyclette est charmante aussi !

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Vous avez fait de la bicyclette .•' deman-da madame l.antenay-

Oui. madame. Ob ! déjà, toute petite!...Parfois, le dimanche, avec quelques damedu régiment, nous faisions de grande cour-ses. Je montais à cheval également. Maisla bicyclette, qui, sans efForts, sans fatigue,vous emporte au loin, c'est la suppressiondu temps et de l'espace. On a des ailes; flsemble que l'on conquiert la terre !

Madame Véret paraissait suffoquée. Elleouvrait des yeux ronds, jetait de petits sout-ries, en pinçant sa jupe :

— C'est égal! dit-e!le ; une jeune fille Acalifourchon, avec ce costume ! Moi je nevoudrais pas qu'Edmée...

Et madame l.antenay, de sa voix douce :— Décidément, mademoiselle, vous savez

tout faire !Ihmo! dit tx't.*mrnt I.andoire, un pro-

fesseur !Marthe connut qu'elle avait choqué ces

dames :— fe vous demande pardon, dit-elle, ma

pensée aussi avait enfourché sa bicyclette.J'étais partie très loin dans le passé.

— La comtesse de I.erme, intervint Al-bert Lantenay, qui a des propriétés non loind'ici, est également une fervente de la bi-cyclette. Et, it y a quelques mois, avantqu'elle eût son automobile, la princow: deLésignan-Monreau, à qui justement appar-tient la fon-t...

— Ah ! pardi l fit madame Véret, une prin-cesse !

11 est certain, déclara I.ureau, qu'autrain dont vont les choses, on ne verra bien-tôt pi m que de? automobiles ou des bicy-clettes.

On ne pourra plus sortir alors?(A suivre)

L'Atelier de constructions mécaniques etfonderie E. REPETTO est transféré mRiou. {Téléphone) 3389

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