Atmosphère
1
1 : les rayons solaires sont absorbés par l’atmosphère et la terre
1
2 : la terre et l’atmosphère renvoient une partie de l’énergie solaire
vers l’espace
2
1
3 : une couche de gaz et de vapeur d’eau empêche une partie
de la chaleur de retourner dans l’espace
1
3
Principe de l’effet de serre
• Quels gaz sont les GES ?
– certains sont naturellement présents dans l’air :
• vapeur d’eau,
• gaz carbonique,
• méthane,
• protoxyde d’azote.
– d’autres sont issus de l’activité industrielle :
• gaz fluorés,
• hexafluorure de soufre,
• hydrocarbures perfluorés.
Les gaz à effet de serre (GES)
CO2 CH4 CFC O3 N2O Gaz carbonique Méthane Composés Ozone Oxyde nitreux
chlorofluorocarbonés
Les principaux gaz à effet de serre
Contribution à l’intensification de l’effet de serre
(1980 – 1990) Source Université de Lyon, d’après Houghton et al, 1990 et Dautray, 1991
Transport (avions, autos, camions) Habitat (chauffage)
Production d’électricité Déforestation
Combustion d’énergie fossile Activités industrielles…
Les émissions de GES
Consommation d'énergie primaire dans le monde (2002)
Nucléaire
7%
Gaz Naturel
21%
Biomasse
11% Charbon
23%
Pétrole
36%
Hydraulique
2%
• La part d’énergie consommée correspondant à des
sources non renouvelables : 87 %
Les ressources en énergie
• Transports : 28 %
• Bâtiment : 25 %
• Industrie : 22 %
• Agriculture : 12 %
• Divers : 13 %
Principaux secteurs producteurs
de gaz à effet de serre
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•Extraction
•Production des matériaux
•Fabrication des produits
•Utilisation
•Élimination
Cycle de vie des matériaux et impact
environnemental
Prise de conscience de la communauté internationale :
le protocole de Kyoto
• Sommet de la terre à Rio en 1992 (prise de conscience)
• Protocole de Kyoto en 1997 (engagement de ramener les gaz à effet de serre au niveau de 1990)
• Les pays de l’union européenne signent le protocole et sont rejoints par la Russie en 2004
• Gros obstacle : les USA refusent de signer le protocole en 2001 alors qu’ils représentent 30 à 35 % des émissions totales de gaz à effet de serre.
• Après Kyoto 2012 ? Copenhague 2009, Cancun 2010, Rio + 20 2012… Catalogue de mesures, mais fortes critiques des ONG sur l’absence d’engagement de la communauté internationale pour la mise en place d’un système global de réduction des GES (désaccord entre UE d’un côté, les US, la Chine et certains pays émergents de l’autre).
Politiques publiques en faveur de l’environnement
Grenelle de l’Environnement 2007
Lutter contre les changements climatiques et maîtriser la demande d’énergie
Préserver la biodiversité et les ressources naturelles
Instaurer un environnement respectueux de la santé
Adopter des modes de production et de consommation durables
Construire une « démocratie écologique »
Promouvoir des modes de développement écologiques favorables à l’emploi
et à la compétitivité
Conférence environnementale septembre 2012
Transition énergétique
Biodiversité
Prévention des risques sanitaires
Fiscalité écologique
Gouvernance environnementale Déclaration du 1er ministre : « l’écologie n’est pas un frein ou une contrainte. C’est un
puissant levier de croissance, de compétitivité de nos entreprises et d’amélioration de
notre bien-être collectif ».
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Des attentes environnementales
Gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets
Aménagement des espaces verts
Des clients sensibles au développement durable
Respect de la réglementation en vigueur et
anticipation des normes à venir.
Economies sur les factures (énergie, eau, gestion
des déchets…)
Améliorer l’image environnementale des entreprises
Des groupes de l’industrie et du service
pionniers du développement durable
ACCOR, MONOPRIX, LAFARGE…, ni cas particuliers,
ni déviants, ont adopté une démarche de
développement durable :
• Instaurer ou restaurer la confiance de leurs
partenaires
• Faciliter leurs rapports internes et externes
• Trouver des solutions techniques favorables à
l’environnement et à l’activité économique.
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Les PME/PMI sont concernées
• Pression du marché : les entreprises donneurs d'ordres commencent à avoir des exigences de développement durable envers leurs fournisseurs
• Pression réglementaire
• Pression normative (Cf. travaux de l'AFNOR concernant les PME)
EURIAL POITOURAINE (Loire Atlantique)
• Fabrication de produits laitiers
• 145 personnes
• Chiffre d’affaires : 76,5 M€/an
• Diagnostic de la production de froid
– Froid utilisé dans le procédé, notamment pour la
pasteurisation et la conservation des produits en sortie de
chaîne de fabrication.
– Centrale froid composée de 3 groupes (différents régimes
selon leur position sur le circuit d’eau glacée)
– Absence de coordination et de régulation entre les groupes
(2 fonctionnaient en sous-régime)
– Problèmes de quantités, de conservation, de bactéries
(5°C au lieu de 0-1°C)
24
EURIAL POITOURAINE : Optimisation du froid
• Régulation : Mise en place d’un automate
équipé d’un capteur de pression différentielle
pour coordonner l’ensemble de la production
de froid et garantir la stabilité des
températures de retour de chaîne ;
• VEV : Mise en place d’un variateur
électronique de vitesse pour la première des
pompes installées en cascade afin d’en
optimiser le fonctionnement.
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EURIAL POITOURAINE (Loire Atlantique)
• Partenaires : CETELEC (installateur), ADEME
• Montant de l’investissement : 86,8 k€
• Suivi des consommations mensuelles (compteurs
spécifiques)
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EURIAL : Retombées
• Gains financiers
– économies d’énergie : 1,2 k€/an
– effacement des appels en heures de pointe et réduction des
pénalités
• Qualité
– Réduction du taux de produits défectueux
• Amélioration de la capacité de stockage du froid – Températures plus élevées retour usine
– Optimisation du fonctionnement des compresseurs
• Maintenance – Allongement de la durée de vie du matériel par meilleure
utilisation
• Sécurité : moins de compresseurs 27
BIOTEX (Haute Garonne)
• Fabrication d’oreillers ergonomiques à partir
de latex naturel (moulage, cuisson, lavage,
séchage)
• Chiffre d’affaires : 3,65 M€
• Diagnostic énergétique du séchage du
latex
– Séchoir-tunnel à air chaud au gaz naturel à
performances limitées : qualité, capacité
insuffisante, consommations énergétiques
élevées.
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BIOTEX (Haute Garonne): optimisation de
l’installation
• Consommations 5 000 MWh (118 k€)
• Choix d’un procédé de séchage à énergie
radiante (hautes fréquences) pour améliorer
les performances de son ancien séchoir :
– Chauffage direct sans utilisation d’un fluide
caloporteur
– Concentration de la puissance sur les zones de
produits le nécessitant
– Souplesse de régulation (faible inertie thermique
et gamme de variation de puissance large)
– Pas d’utilisation de solvants nocifs 29
Biotex (Haute-Garonne)
• Partenaires : ADEME Midi-Pyrénées,
Conseil Régional Midi-Pyrénées
• Etude de faisabilité : 7 500 €
Investissement : 167 500 €
Financement ADEME : 67 000 €
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BIOTEX : retombées
• Réduction par 2 du temps de séchage
• 47 % de gains énergétiques
• 87,3 tonnes de CO2 évitées par an
• 20 % de gain financier (économies d’énergies)
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BOYER (Moissac, Tarn et Garonne)
• Entreprise agro-alimentaire commercialisant
notamment des melons (Philibon)
• Ecarts de tri de fruits et légumes à éliminer (10
à 15 % de 25 000 tonnes/an)
• Choix de la méthanisation pour produire du
biogaz combustible transformé en électricité et
en chaleur
• Valorisation du digestat sur les terres agricoles
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BOYER (Moissac, Tarn et Garonne)
• Digesteur multi-étagé avec intégration d’un lit
fixe et système de décolmatage mécanique
• Broyage des déchets et introduction dans un
premier digesteur (hydrolyse et acido-génèse)
puis dans deux autres digesteurs à lit fixe
(méthano-génèse)
• Cogénération électricité (150 kWé) et chaleur
(stockage dans ballon de 10 m3 pour le
process)
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BOYER (Moissac, Tarn et Garonne)
• Partenariat :
– entreprise Boyer
– Concepteur / constructeur GreenWatt
• Coût des travaux : 1,5 million €
• Financement :
– Subvention : 52 % ADEME
– Entreprise
• Temps de retour : 3 ans
– Vente d’électricité : 150 €/MWhé
– Économie sur traitement des déchets : 50 €/tonne auparavant
– Economie de 30 000 €/an de fioul pour les besoins en chaleur
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SMURFIT KAPPA Cellulose du Pin
(Facture, Gironde)
• Cogénération biomasse : électricité et vapeur
basse pression pour le process d’une
papeterie (production d’emballages)
• Objectif : parvenir à des émissions de CO2
fossiles quasiment nuls (suppression des
consommations de gaz naturel)
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SMURFIT KAPPA Cellulose du Pin
(Facture, Gironde)
• Cadre institutionnel : 2ème appel d’offres de la
CRE (prise en charge pendant 20 ans du
surcoût du MWhé par rapport au prix de
marché, par le Fonds de Compensation des
Charges d’Electricité).
• Partenaire : DALKIA
• Investissement : 135 millions €
• 23 personnes sur site
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SMURFIT KAPPA Cellulose du Pin
Données énergétiques :
• Puissance chaudière : 140 MW PCI (260 t/h
vapeur à 120 bars/520 °C)
• Puissance installée : 69 MWé (> 8 000 h de
fonctionnement/an en continu)
• Vapeur de process à 13 bars
• Électricité : vapeur détendue à 0,4 bar
• Rendement énergétique global > 70 %
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SMURFIT KAPPA Cellulose du Pin • 4 sources d’approvisionnement en combustible
(500 000 tonnes/an)
– déchets internes (écorces et liqueurs noires)
– rémanents forestiers (bois chablis scolytés après la tempête
Klaus)
– souches de pins maritimes
– Bois en fin de vie (recylage)
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Processus de transformation des souches
• Extraction par équipement spécial (50 % sable)
• Stockage 6 mois sur parterre de coupe
(sable 15 à 25 %)
• Débardage et transport vers plateforme usine
• Prébroyage et dessablage final (6 % de sable)
• Affinage/broyage final
Egletons (Corrèze)
• Un réseau de chaleur au bois pour des
équipements publics et des industriels
– Ville de 5 000 habitants Massif Central (plateau de
Millevaches)
– Environnement très forestier et forte présence des
industries du bois (scieries…) et un gros abattoir
(Charal)
– Très nombreux établissements d’enseignement
technique (travaux publics…) gros
consommateurs d’énergie thermique.
– Choix de la Ville de créer un réseau de chaleur au
bois en DSP 39
Egletons (Corrèze)
• Un seul service public, mais deux chaufferies
bois distantes de 1,5 km avec réseau
interconnecté (4,2 km)
• Puissance : 18,4 MW
– 2 X 3,2 MW bois
– chaudières fioul en appoint
• Production de 16 500 MWh/an
• Taux de couverture par le bois : 85 %
• Industriels représentant entre 40 et 45 % des
besoins totaux 40
Egletons (Corrèze) • Partenariat :
– Autorité délégante : ville d’Egletons
– Bureau d’étude/AMO : DEBAT
– Concessionnaire exploitant chauffage : IDEX
– Fournisseur de combustible bois (6 000 t/an) : Ets Lyaudet
• Investissement : 5 millions €
• Financement : 50 % des travaux (ADEME, Conseil Régional,
Conseil Général, FEDER)
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Originalité du projet
• Part importante des clients industriels par rapport
aux besoins totaux
• Tarifs adaptés aux industriels qui consomment toute
l’année
• Extension du réseau en cours (+ 30 %) vers des
clients tertiaires (maison de retraite, mairie…) et des
maisons d’habitation, ce qui va réduire la part des
industriels et sécuriser le service public.
St Avit Loisirs (Dordogne)
• Etablissement touristique
• Activité saisonnière
• 6 à 30 salariés
• Gestion et maîtrise des consommations
d’électricité
– Puissance demandée à pleine utilisation du parc de loisirs
bien supérieure à la puissance souscrite tarif jaune 256
kVA.
– Forte saisonnalité
– Installation en bout de ligne
St Avit Loisirs (Dordogne)
ELECTRICITE
• Suppression des usages thermiques de l’électricité
autant que possible (plaques de cuisson, chauffe-
eau et convecteurs électriques…)
• Gestion par une centrale de mesures couplée à un
automate industriel via réseau Ethernet
• Gestion technique centralisée par courant porteur
• Utilisation du groupe électrogène pour les heures de
pointe
• Suivi et analyse par la centrale de mesures
St Avit Loisirs (Dordogne)
Energies renouvelables et maîtrise des consommations
• Remplacement compresseurs chambres froides, pompes et ventilateurs par appareils à hauts rendements type FF1
• Production d’ECS par capteurs solaires thermiques
• Rafraîchissement des locaux par puits provençal
St Avit Loisirs : retombées
Partenariat : Lycée Albert Claveille Périgueux, DEBAT, ADEME Aquitaine
• Maîtrise des demandes d’électricité (dépassements évités)
• Facilité de gestion de l’installation
• Diminution de la facture d’énergie
• Projet d’Ecolabel Européen
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Une action transversale et citoyenne
Pour les gestionnaires
• Management
environnemental
• Économies financières
• Formation du personnel
• Amélioration de l’image
commerciale
Pour les partenaires
• Démarche pédagogique
appréciée par la
clientèle
• Meilleures relations
avec les collectivités
territoriales
• Contribution à la gestion
environnementale
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Labellisation Environnementale ?
Plusieurs labels existent déjà :
• ISO…
• Eco-label européen
• HQE…
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Les exigences environnementales
• Eco-construction
– Harmonie avec l’environnement
– Procédés et produits de construction
– Chantiers à faible nuisance
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• Eco-gestion
– Gestion de l’énergie
– Gestion de l’eau
– Gestion des déchets d’activités
– Entretien et maintenance
• Confort
– hygrothermique
– acoustique
– visuel
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• Santé
– Conditions sanitaires
– Qualité de l’air
– Qualité de l’eau
• Economie
– Réfléchir en coût global (investissements +
exploitation + maintenance + renouvellement +
coût évités)
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Responsabilité sociale des entreprises
• Pour les entreprises, engager une démarche de développement durable signifie rechercher une performance non seulement financière, mais aussi sociale et environnementale : c'est ce qu'on appelle la responsabilité sociale.
• La RSE a de nombreux avantages pour les entreprises :
• elle augmente leurs performances commerciales et financières ;
• elle réduit à terme leurs risques juridiques, industriels et économiques ;
• elle renforce leur compétitivité.
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Le management environnemental, une étape utile
• Processus d'amélioration continue dans le prolongement des démarches qualité et management environnemental : – Orientées site, elles accompagnent les entreprises dans
l'intégration de la problématique environnementale dans l'ensemble de leurs pratiques, ainsi que dans leur système d'organisation et de fonctionnement ;
– Orientées produit, elles aident les entreprises à mieux gérer et à optimiser les produits (biens ou services) en tenant compte, dès leur conception, de l'ensemble de leurs impacts environnementaux, tout au long de leur cycle de vie.
• Démarche soutenue par l’ADEME.