Revue de presse « Défense »
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La revue de presse défense rend hommage aux 58 camarades tombés lors de l’attentat contre
l’immeuble Drakkar, le 23 octobre 1983, à Beyrouth.
(ici, la stèle du camp d’Idron)
Date : 23 octobre 2014
Sommaire des articles proposés
1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Renseignement français : baromètre médiatique (Juillet- septembre 2014)
L'inquiétant cri d'alarme du chef d'Etat major des armées
2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Le dilemme d’Erdogan
Le Qatar, rendez-vous mondial de la lutte antiterroriste
Les relations serbo-russes font-elles de l’ombre à l’UE ?
3) Armements - Industries - Économie : Relance allemande : S&P met à rude épreuve la « nouvelle donne » de
Macron
« Le contrat signé au Qatar est un succès pour la technologie française » (Marc Darmon, Thalès)
L’activité se contracte toujours en France
Ebola : les entreprises chinoises réduisent leur présence en Afrique
4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : CATAMARAN déploiement des troupes terrestres
Corymbe : le « Ventôse » relevé par le « Jacoubet »
Visite des chefs d’état-major de l’armée de l’air française et britannique à la force Barkhane
Une armée qui soigne, le service de santé pendant la Grande guerre
5) Zones de conflits : (Algérie) 23 terroristes abattus, 3 autres capturés et 12 kalachnikovs
récupérés : l’ANP fait son bilan
Elles ont enregistré des avancées dans plusieurs régions Les forces pro-gouvernementales tentent de «libérer Tripoli»
Le Canada pris pour cible
Hong Kong : le quartier de Mong Kok, véritable poudrière
Les kurdes d’Irak vont envoyer des renforts à Kobané
6) Renseignements et menaces : Mort du patron de Total: interpellations et démissions en série en Russie
Les itinéraires des trafiquants au Sahel dans le collimateur
Chine : fin d’un plénum du PC, exclusion de plusieurs hauts responsables
Un commando armé braque le terminal à conteneurs de Radicatel pour récupérer de la drogue
7) Sécurité intérieure : Policiers et gendarmes croulent sous le poids de tâches parasites
8) Énergie environnement climat : Energie : C'est la fin du projet Desertec
Taxe annuelle sur les véhicules les plus polluants : qu’est-ce que c’est ?
Après les exoplanètes, voici le temps des exocomètes
9) Géopolitique de la culture : Le christianisme est "la religion la plus persécutée au monde"
31ème anniversaire de l’attentat du Drakkar : Jean-Yves Le Drian et Kader Arif reçoivent les militaires blessés et les familles de décédés.
Iran : les manifestations contre les attaques à l’acide prennent un tour politique
10) Géopolitique de l’information : France : les cyber-attaques contre les entreprises sont plus coûteuses et
plus longues à contrer
Windows 10 : Microsoft va généraliser l’authentification à deux facteurs
iPad : l’offensive Entreprises avec IBM lancée en novembre
Enquête américaine sur la sécurité des appareils médicaux connectés
Faille Poodle : Apple abandonne SSL 3.0 pour ses notifications
11) Jour après Jour : le 23 octobre
12) Revue de presse internationale en langue étrangère :
Kerry : No Deals in north Korea Prisoner Release
Blackwater Guards Found Guilty in 2007 Iraq Killings
La marine thaïlandaise achète à Airbus cinq hélicoptères EC 645 T2
IHS : Islamic State financing war campaign with oil
Homegrown terror strikes at heart of Canada
ATLAS ELEKTRONIC UK to create up to 30 new skilled jobs
13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.
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1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS
THEME 1 - 1 : Renseignement français : baromètre médiatique (Juillet- septembre 2014) Source, journal ou site Internet : esprit corsaire
Date 22 octobre 2014
Auteurs : Franck Bullinge Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La période estivale a été marquée par quelques événements médiatiques notables
concernant nos services de renseignement. L’essentiel de l’actualité revient cependant à
la DGSI en raison de la situation internationale et de ses répercutions en termes de
menaces sécuritaire.
1 - DGSE
- Un dossier du Figaro Magazine du 11 juillet, intitulé « DGSE, au cœur de nos services
secrets », dans lequel le député Jean-Jacques Urvoas s’exprime au sujet de la DGSE,
poursuivant son œuvre de légitimation des services auprès de ses collègues : belle opération
de communication de la DGSE en faveur d’une culture nationale du renseignement. (1) Pour
Intelligence Online, alors que la DGSE avait fermé son poste à Kiev en 2013, les services de
renseignement français tentent de revenir en force dans le suivi de la guerre civile
ukrainienne…(2) Commentaire : les politiques budgétaires conduites « au rétroviseur » sont
un contresens à la stratégie d’anticipation…
François Hollande et les opérations HOMO : dans un titre accrocheur, Jean Guisnel écrit
que le chef de l’Etat aurait ordonné l’exécution, le 1er septembre, d’Ahmed Godane, leader
des Shebab somaliens, en représailles contre la mort des militaires du SA tués lors de l’échec
de l’opération de libération de Denis Allex, en janvier 2013. En réalité, l’opération a été
menée par les Américains sur la base des renseignements fournis par les Français sur ordre du
président. Commentaire : le retour des opérations homo (homicides) semble se confirmer. On
se souvient en effet que François Hollande avait ordonné l’exécution de chefs djihadistes au
Mali (J.-C. Notin, La guerre de la France au Mali, Tallendier, 2014). Cela pose la question de
la banalisation de cette pratique qui restait sinon exceptionnelle, du moins totalement secrète.
Culture
Eric Rochant, réalisateur du film culte Les Patriotes, s’apprête à tourner pour Canal+ une série
intitulée « Le bureau des légendes », avec Jean-Pierre Darroussin, Mathieu Kassovits et Léa
Drucker. Dix épisodes de 52 minutes plongeront les téléspectateurs dans les arcanes de la
DGSE et de ses agents opérant sous IF (3). Tf1 annonce de son côté la 3e saison de No limit,
série de Luc Besson avec Vincent Elbaz dans le rôle d’un agent sous contrat avec la DGSE,
bénéficiant d’un traitement expérimental pour lutter contre une maladie incurable.
Commentaire : petit à petit, le milieu du cinéma et de la production audiovisuelle s’approprie
le thème du renseignement français. Eric Rochant est sans aucun doute le meilleur réalisateur
du domaine. (Les Patriotes, 1994 ; Mobius, 2013).
2 - DGSI
L’actualité
L’actualité de la DGSI est naturellement centrée sur la menace djihadiste. On ne passera pas
en revue l’ensemble des articles tant ils prolifèrent au gré des révélations officielles mais aussi
des fuites plus ou moins savamment organisées. On pense notamment au commentaire de
Pierre Torres, ex-otage, qui s’est senti trahi par les fuites concernant le rôle que Nemmouche
aurait joué en Syrie (4). Placée directement sous l’autorité du ministre de l’intérieur, la DGSI
bénéficie et souffre en même temps de l’agenda politique du gouvernement. Bien que ses
succès soient avancés, elle se trouve rapidement sous le feu des projecteurs en cas de
dysfonctionnement, comme ce fut le cas lors du retour inattendu de trois djihadistes à
Marseille. A cet égard, Challenges, le 27/9, titrait : Menace terroriste : les services de
renseignement sont-ils à la hauteur ? (5) Commentaire : La mise en avant de la DGSI peut
avoir pour effet de rassurer la population. Cela permet également d’entretenir, à travers les
annoncent d’attentats déjoués, un état de vigilance nationale. Toutefois, l’abus en matière
d’instrumentalisation politique peut provoquer l’effet inverse et entretenir une psychose
sécuritaire, au risque de lui faire perdre sa crédibilité.
Contre-ingérence
Dans le Nouvel Obs du 24 juillet, alerte rouge sur l’espionnage russe. Une enquête de Vincent
Jauvert, nous apprend que l’activité des espions russes a significativement augmenté. Face à
cette menace, le service de la DGSI, en charge de la Russie (H4), aurait renforcé ses équipes
en sous-effectifs avec « moins de 30 collaborateurs, secrétaires comprises ». (6).
Commentaire : la désignation opportune de l’ennemi russe apparaît comme un épisode de la
propagande des deux camps autour du problème ukrainien. Une fois encore,
l’instrumentalisation politique de la DGSI est une arme à double tranchant.
Recrutement
Comme on peut s’y attendre, la DGSI recrute des linguistes arabes contractuels, la fiche de
poste est publiée sur la bourse interministérielle de l’emploi public, avec un régime horaire
pas très syndical de 40h30 ; 25 congés annuels et 29 RTT. Les recrues seront habilitées «
secret défense ». La fonction est centrée sur « l’exploitation et ion et la traduction de toute
forme de documents écrits en arabe littéral et/ou dialectal » ainsi que sur « l’écoute et la
traduction de supports audio/vidéo en arabe littéral et/ou dialectal. »
THEME 1 - 2 : L'inquiétant cri d'alarme du chef d'Etat major des armées Source, journal ou site Internet : Challenges
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Vincent Lamigeon
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Invité à l'Assemblée nationale par la commission de la défense, Pierre de Villiers les a
avertis qu'il n'y avait "plus de gras" et qu'on s'attaquait maintenant "aux muscles".
Pierre de Villiers, le chef d'état-major des armées (Joel Saget/AFP) "Nous payons le prix du
sang. Nous attendons une légitime solidarité pour les coûts financiers." C’est un véritable cri
d’alarme qu’a adressé le chef d’état-major des armées (CEMA) Pierre de Villiers devant les
députés de la commission de la défense de l’Assemblée nationale le 7 octobre, dont le
compte-rendu vient seulement d’être publié. Si le budget de 31,4 milliards d’euros en 2015
pour la défense a été confirmé dans le projet de loi de finances 2015, le CEMA affirme
craindre "l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières". "J’ai
besoin des ressources 2015 en temps et en heure, assure Pierre de Villiers. Il n’y a plus de
gras dans nos armées, on attaque le muscle. C’est mon devoir de vous le dire." De la part du
chef d’état-major des armées, ce cri du cœur interpelle. Pourquoi cette sortie maintenant?
L’armée française, souligne le CEMA, est mise à rude contribution par les engagements en
cours: "20.000 militaires déployés hors métropole, dont 8.000 au profit de 27 opérations sur
quatre continents, dans les airs et sur tous les océans", résume-t-il. Et les décisions politiques
récentes ont encore accru la pression sur les forces: "Mi-septembre, en moins de deux
semaines, nous avons ouvert trois nouveaux théâtres de nature bien différents : l’Irak,
l’Ukraine avec l’OSCE, Ebola avec notre participation, en cours de définition, à la lutte contre
ce fléau déstabilisateur de l’Afrique de l’Ouest", rappelle Pierre de Villiers.
Une masse salariale en baisse de 2,1%
L’armée française serait-elle en surchauffe ? S’il assure que le dispositif militaire français
reste "considéré par nos alliés" et "craint par nos adversaires", le successeur de l’amiral
Edouard Guillaud n’est pas loin de la penser. Il donne ainsi l’exemple d’une chirurgienne de
32 ans qui a participé, en 25 mois, à cinq opérations extérieures de 2 à 3 mois chacune, en
plus de son travail en hôpital militaire. L’état des hélicoptères français au Sahel est aussi
évoqué, avec un taux de disponibilité de moins de 50%. Le message est clair: l’armée apporte
déjà son écot au redressement des finances publiques, elle ne pourra guère faire plus. Les
effectifs des forces françaises? Un quart des postes du ministère auront été supprimés de 2009
à 2019. 7.500 postes sont encore détruits en 2015, soit 60% des suppressions d’emplois au
sein de l’Etat. Pierre de Villiers souligne aussi l’important effort de "dépyramidage des
effectifs", marqué par la suppression de 1.000 postes d’officiers. La masse salariale a baissé
de 2,1% en 2014, souligne le CEMA, et les effectifs de l’état-major des armées ont fondu
d’un tiers en deux ans, de 900 à 600 personnes.
Des ravitailleurs vieux des 50 ans
Les économies de fonctionnement ? Pierre de Villiers n’y croit pas non plus. "Que les choses
soient dites, il n’y a plus de gras dans nos armées, si toutefois il y en a eu. J’invite tous ceux
qui ne sont pas convaincus à aller voir les conditions de travail et de vie de nos soldats." Le
ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait évoqué le 1er
octobre un plan d’urgence lié
aux "infrastructures vie" (hébergement et restauration), pour traiter les 700 points noirs
identifiés dans les garnisons, nécessitant un investissement de 560 millions d’euros. 310
opérations sont déjà programmées, pour un coût de 67 millions d’euros. Il n’y pas plus de gras
dans les commandes de matériel, assure le CEMA. "Nos ravitailleurs actuels ont plus de 50
ans, souligne le général de Villiers. Ils datent du début des 1960, tout comme les avions
Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler en Caravelle?" Idem pour les blindés projetés
en Centrafrique, qui ont 40 ans, de même que les hélicoptères Puma, à peu près du même âge.
La DGA peine à payer ses fournisseurs
Conséquence : le budget de défense devra être respecté à l’euro près, plaide le CEMA. Le
surcoût lié aux opérations extérieures doit être pris en charge par la réserve interministérielle
de précaution, comme le prévoit l’article 4 de la loi de programmation militaire, assure Pierre
de Villiers. Les ressources exceptionnelles (REX), 2,3 milliards d’euros en 2015, doivent être
sanctuarisées, et le dégel des crédits doit être décidé dès que possible. De fait, la Direction
générale de l’armement peine déjà à payer ses fournisseurs en temps et en heure: le report de
charges du ministère (le montant des factures de l’année dont le paiement est repoussé à
l’année suivante) atteignait 3,45 milliards d’euros fin 2013. Le spectre de la cessation de
paiements de la DGA n’a plus rien d’une vue de l’esprit.
2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN :
THEME 2 - 1 : Le dilemme d’Erdogan Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Christian Merville
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Recep Tayyip Erdogan se trouve depuis le 10 août de cette année à la tête de la Turquie après
en avoir été, onze années durant, le Premier ministre. Et maintenant que l'hydre daechiste
accapare la scène proche-orientale, après une irruption combien fracassante, rares sont ceux
qui l'envient d'occuper ce poste, prestigieux certes mais qui a fini par ressembler, au fil des
semaines, à un douloureux casse-tête. Propulsez-vous, à la force du poignet, à la fonction
suprême dans un pays de (bientôt) 80 millions d'habitants en omettant, tout occupé que vous
êtes à gagner la bataille par K.-O. dès le premier round, de jeter un coup d'œil sur la carte
ethnico-religieuse. Elle donne pourtant le tournis, cette mosaïque à nulle autre pareille. Il y a
là, éparpillés sur plus de 780 000 kilomètres carrés (783 562 pour être précis), un nombre
incroyable de spécimens, depuis les Hasaras jusqu'aux Turkmènes, en passant par les Balkars,
les Karakalpaks, les Ouïgours, les Tatars et autres Tchouvaches. Bien sûr que l'on trouve aussi
des Turcs osmanlis venus, eux, des quatre coins de cette partie du monde. Et puis des Kurdes
et des alévis – 18 millions pour les premiers, entre 10 et 15 pour cent de la population pour les
seconds – pratiquant un islam refaçonné à leur image : une religion que l'on peut qualifier ici
de... kurde, là d'un incertain chiisme duodécimain. Avec pour ces deux races un accent
particulier mis sur la langue et la culture plutôt que sur l'appartenance religieuse. Après avoir
effectué ce bref et plutôt simplifié tour d'horizon, observez ce qui se passe dans cet Orient
compliqué. Vous comprendrez alors les raisons des crises de céphalalgie du chef de l'État
turc, écartelé entre son envie d'intégrer le club de moins en moins fermé de l'Union
européenne ; son rêve, un moment caressé et aujourd'hui en voie d'estompement, de se poser
en héros du monde islamique ; sa farouche détermination, qui reste à concrétiser, d'en finir
avec le régime de Bachar el-Assad ; sa volonté de régler à domicile, on voit mal de quelle
manière, le problème kurde ; son souci de ne pas heurter une partie de son opinion publique
encore agrippée au legs de la laïcité, vestige de la révolution kémaliste ; enfin son programme
d'islamisation douce qui servirait d'exemple aux partisans d'une oumma qui en est encore à se
chercher.En l'espace de quelques jours, Ankara est passé du pilonnage des peshmergas sur sa
frontière irakienne à la réouverture de ladite frontière pour autoriser lesdits peshmergas à
voler au secours de leurs coreligionnaires assiégés à Kobani. Un miracle qui s'est accompli en
vertu du dicton selon lequel un résistant est un terroriste qui a réussi. Le douzième président
turc avait-il raison dans les deux cas? Avait-il partiellement ou entièrement tort ? Tout dépend
de l'angle sous lequel on se place pour répondre à la question. C'est que Recep Erdogan a
deux priorités régionales : obtenir la chute de la maison Assad et éviter l'unification, selon un
nouveau tracé, de l'ancien Kurdistan qui se ferait au détriment de la Turquie, mais aussi de
l'Irak, de la Syrie et de l'Iran. Et qui représenterait, avec ses 40 millions de citoyens, un
formidable pôle d'attraction, comme le prouve le succès, éphémère malheureusement, du
Kurdistan irakien. On comprend dès lors combien délicate est la position d'Ankara sur
l'échiquier actuel et pourquoi, devant un journaliste de l'hebdomadaire américain Time, le
chef de l'État a eu ce commentaire : « Pour nous, Daech et le PKK (Parti du peuple du
Kurdistan), c'est la même chose. » Il faut comprendre aussi que les Turcs n'ont pas oublié les
précédents de la première guerre du Golfe de George Herbert Bush en 1991 et de l'invasion de
l'Irak en 2003 que l'on doit à George Walker Bush, l'une avec sa déferlante de réfugiés kurdes,
l'autre avec la désintégration de l'ancienne Mésopotamie et les sanglants règlements de
comptes entre sunnites et chiites. En déclenchant une offensive diplomatique visant à avoir
« zéro problème » avec ses voisins arabes, Erdogan ne s'attendait pas à voir se produire
l'actuelle réaction en chaîne qu'il cherche à gérer à moindres frais. Piètre consolation : il n'est
pas seul à bord du radeau.
THEME 2 - 2 : Le Qatar, rendez-vous mondial de la lutte antiterroriste Source, journal ou site Internet : Marianne
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Loïc Le Clerc
Adressé par Jean-Claude Tourneur
"Milipol", le salon de la sécurité s'est achevé hier au Qatar. Un rendez-vous
incontournable pour qui veut vendre et/ou acheter des armes, des systèmes de
surveillance et autres joyeux gadgets de défense. Mais surtout un drôle de choix de pays
pour promouvoir la lutte contre le terrorisme, le Qatar ayant joué jusqu'à présent un
rôle trouble et double en Libye, en Syrie et en Irak.
En France, on a le Salon de l’automobile, au Qatar, ils ont Milipol, la grande braderie des
dernières technologies en matière de sécurité qui vient de s'achever hier. Pourquoi le Qatar ?
C’est la question posée sur le site du Salon (disponible en arabe, en anglais et en
français). Officiellement, il s’agit de valoriser « l'une des économies les plus dynamiques et
innovantes dans le Moyen-Orient », en gardant sans cesse à l’esprit que l’Émirat est l’heureux
organisateur de la Coupe du monde de football 2022, ce qui laisse encore huit ans aux
entreprises pour investir. Et autant de temps au pays pour se préparer, en matière de sécurité, à
recevoir pareil événement. C'est que les dirigeants du Qatar, comme ceux de l'Arabie
saoudite, à force de jouer avec le « feu djihadiste » en Irak, en Syrie et en Libye ont de quoi
s'inquiéter pour leur avenir... Pour preuve de l'état d'esprit du moment, ces mots du président
du comité Milipol Qatar, le brigadier Nasser Bin Fahed Al-Thani : « Nous voulons que le
Qatar reste un pays sûr, pour ses habitants et les expatriés. Nous avons besoin de ce salon
pour améliorer tout notre département sécurité au ministère de l'Intérieur. » Et quand un pays
« ami » et « allié » comme le Qatar appelle à l’aide, c'est plus de 250 entreprises qui rapplique
illico, parmi lesquelles 24 exposants français (on retrouve Renault, Thales ou encore Airbus,
pour ne citer que les plus connus).
Rafale toujours à vendre
Pour la France, on y a également croisé Bernard Cazeneuve et Jean-Yves Le Drian. Les deux
compères-ministres de l'Intérieur et de la Défense étaient présents avec une idée bien de chez
nous : vendre des Rafales. Mais Le Drian souhaite se faire taiseux sur le sujet : « Certains
d'entre vous m'attendent sur ce sujet. Je ne leur dirai rien, sauf à constater, après ces
entretiens (avec son homologue qatari, ndlr), que l'esprit est à la fois transparent et
constructif ». Transparent, l’esprit qatari de Milipol ? Sûrement autant que son site internet,
que l'on pourrait croire plein d’ironie, de second degré lorsqu’il annonce notamment, noir sur
blanc, que le Moyen-Orient est un « marché de la sécurité très dynamique ». C'est joliment dit
en effet. D'ailleurs, ce site ressemble étrangement à celui d’une agence de voyages. On y
trouve par exemple une brève histoire du Qatar, où l’on apprend par exemple que « sous
l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani, le Qatar a enregistré de nombreuses réformes
sociales (droits des femmes) et politiques ». Plus loin, des mots comme « démocratie », «
indépendance de la justice », viennent rassurer les investisseurs quant à la bonne moralité de
leur relation avec l’Émirat. On se demande pourquoi il n’est question nul part d’esclavagisme
moderne, de peine de mort ou bien même, encore une fois, de menace terrorisme. C’est le
sujet du salon après tout ! Mais non, il ne faudrait pas ternir la fête avec ce genre de détails. À
l'inverse, sur le site du ministère des Affaires étrangères français, il est fortement déconseillé
de se rendre au Qatar, à cause du « risque accru d’enlèvements et d’actes hostiles contre les
ressortissants des pays membres de la coalition ». Mais rassurez-vous, en novembre 2015, le
salon de la sécurité, c’est à Paris que ça se passe !
THEME 2 - 3 : Les relations serbo-russes font-elles de l’ombre à l’UE ? Source, journal ou site Internet : affaires stratégiques.com
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Gaëlle Valero, chercheur associée à l’IRIS
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Jeudi 16 octobre, Vladimir Poutine a effectué une visite en grande pompe à Belgrade. La
Serbie, pays candidat à l’Union européenne, n’avait pas lésiné sur les moyens et même
organisé une parade militaire impressionnante, la première depuis les années Tito. Un accueil
qui a semblé plaire à l’homme fort de Moscou puisqu’il n’a pas hésité à mordre sur son
programme et prolonger de quelques heures sa visite, quitte à faire attendre Angela Merkel, la
Chancelière allemande, avec qui il avait rendez-vous à la veille d’une rencontre russo-
ukrainienne sous égide européenne. Si à Belgrade, on se félicite des bonnes relations avec
Moscou, l’Union européenne se pose des questions sur la loyauté d’un pays, candidat à
l’adhésion.
Des relations serbo-russes profondément ancrées dans les mentalités
La Russie et la Serbie ont des relations historiques anciennes, qui datent déjà du Moyen-âge.
Il existe une vraie proximité culturelle entre ces peuples slaves mais aussi religieuse, par
l’orthodoxie. Le mythe du « Grand frère russe » qui protègerait la petite Serbie reste
profondément ancré dans les mentalités en Serbie même si dans les faits, le soutien de la
Russie a été plutôt inconstant et opportuniste. Les relations entre les deux pays vivent un
renouveau depuis l’an 2000, qui marque l’avènement au pouvoir de Vladimir Poutine et le
début de la transition démocratique en Serbie. Elles atteignent aujourd’hui un pic depuis que
Tomislav Nikolic, russophile convaincu, a été élu Président de la République de Serbie. C’est
d’ailleurs la troisième visite de Poutine à Belgrade.
Des enjeux multiples
La Serbie a toujours été à un carrefour et l’enjeu des rivalités des grandes puissances. Elle a
appris au cours des siècles à « ménager la chèvre et le chou » pour assurer sa survie et ses
intérêts. C’est un petit pays de moins de huit millions d’habitants pris entre l’influence de
deux géants : la Russie et l’Union européenne. La Serbie a besoin du soutien russe, membre
permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, dans l’épineuse question du Kosovo. En
effet, Moscou n’a pas reconnu l’indépendance autoproclamée en 2008 de cette ancienne
province serbe. La Russie est aussi un partenaire commercial important de la Serbie, après
l’UE certes, mais un partenaire généreux qui a accordé des crédits conséquents pour remettre
à flot l’économie serbe sinistrée. Enfin, Belgrade a besoin d’assurer sa sécurité énergétique.
Elle s’est donc associée malgré l’avis de Bruxelles au projet russe SouthStream qui consiste à
construire un gazoduc de la Mer noire à l’Italie en contournant l’Ukraine. Le chauffage est
assuré en grande partie par le gaz en Serbie. Dans un climat continental aux hivers très
rigoureux, c’est un enjeu majeur pour les Serbes. Vues de Moscou, les bonnes relations avec
Belgrade permettent d’assurer un pion de plus sur l’échiquier mondial. Au niveau européen et
depuis la chute du mur, la Serbie (avec le Monténégro) est le dernier allié des Russes. Elle a
aussi besoin des Serbes pour assurer la mise en route de SouthStream prévue en 2015, un
enjeu économique important pour les Russes qui, de plus, les renforce considérablement dans
le bras de fer ukrainien.
Son inclinaison russe met-elle en péril l’intégration européenne de la Serbie ?
La Serbie a une longue tradition d’équilibriste des relations internationales, il suffit d’observer
le mouvement des non-alignés de l’époque titiste. Cela lui permet d’assurer son autonomie et
sa neutralité même si l’exercice comme aujourd’hui avec la crispation ukrainienne est
périlleux. Malgré les pressions de Bruxelles, Belgrade refuse d’appliquer les sanctions envers
la Russie. Il ne faut pas oublier que les Serbes ont été soumis il y a à peine 15 ans à des
sanctions internationales et savent concrètement ce que cela signifie pour les populations. La
Serbie refuse aussi de s’aligner sur la position de la Commission européenne sur le
SouthStream pour assurer sa propre sécurité énergétique. Si la Serbie est candidate à l’UE et a
entamé les négociations en janvier dernier, c’est aussi un Etat souverain et qui l’exprime alors
que les perspectives d’élargissement à l’UE sont gelées pour les cinq prochaines années.
3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 :Relance allemande : S&P met à rude épreuve la « nouvelle donne » de Macron Source, journal ou site Internet : la Tribune
Date : 24 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Doper la croissance allemande est-elle suffisante pour doper la croissance européenne ? L'agence de notation a réalisé une simulation sur la base d'un plan de relance allemand de 60
milliards d'euros sur deux ans. Résultat : avec 1% de PIB allemand, on n'obtient que 0,1 point
de PIB français supplémentaire... C'est la deuxième partie de la « nouvelle donne »
européenne du ministre français de l'Economie Emmanuel Macron : que l'Allemagne injecte
50 milliards d'euros d'investissement dans son économie pour compenser les économies
demandées à l'Etat français. L'effet « boule de neige » de cette relance purement allemande
allait faire le reste.
LE PLAN DE RELANCE ALLEMAND, SELON S&P
Ce mercredi 22 octobre au matin, une étude de l'agence de notation américaine Standard &
Poor's (S&P) vient montrer que les calculs de notre ministre sont fort optimistes. S&P a
réalisé une simulation sur un principe assez généreux : celui d'une augmentation des dépenses
publiques de 30 milliards d'euros (un peu plus de 1 % du PIB) en 2015 et 2016, soit 60
milliards d'euros sur deux ans, répartis également entre de la consommation publique et de
l'investissement public. C'est donc moins en termes d'investissements que la demande
d'Emmanuel Macron. S&P se fonde, de plus, sur l'hypothèse que la politique monétaire de la
BCE ne changera pas durant ces deux années. C'est aussi plus que ce que la « règle d'or »
constitutionnelle allemande tolère à partir de 2016 (un déficit structurel de 0,35 % du PIB).
L'ALLEMAGNE AU BORD DE LA SURCHAUFFE
Le premier impact d'un tel plan sera d'abord sur l'économie allemande elle-même. Le PIB
gagnerait 0,75 point de croissance supplémentaire après un an, 0,7 % ensuite. L'excédent
courant du pays passerait ainsi de 7,3 % à 5,5 % du PIB en deux ans. S&P s'inquiète même
des risques de « surchauffe » de l'économie allemande en 2016 en cas de stimulus budgétaire
fort. Le surplus d'inflation fin 2017 en Allemagne par rapport aux projections de S&P pourrait
ainsi en effet atteindre 1,4 point, propulsant l'inflation allemande bien au-delà de 2 %.
SURCROIT D'EXPORTATIONS ET D'EMPLOIS
Et l'effet sur le reste de la zone euro ? Il n'est pas nul, bien sûr. Le surcroît d'activité outre-
Rhin va naturellement alimenter plus d'importations. S&P estime que les Pays-Bas, la
Belgique et la France seront les premiers bénéficiaires de cette impulsion. Les exportations
néerlandaises pourraient alors grimper jusqu'à 0,7 % de plus que prévu, celles de la France
0,55 %, celles de la Belgique 0,5 %, soit un peu moins que celles de l'Italie. Reste qu'en
termes de croissance et d'emplois, l'effet sera assez faible, au final. S&P estime que le PIB de
la zone euro gagnerait dans un plan de relance allemand d'un point de PIB, 0,3 point de PIB
de croissance supplémentaire. 210.000 emplois pourraient être créés, soit 1,6 % de l'emploi
total en zone euro, dont la moitié en Allemagne... La France gagnerait environ 9.000 emplois,
soit la moitié des gains italiens.
0,12 POINT DE CROISSANCE EN FRANCE EN PLUS
L'impact de croissance sur les grandes économies de la zone euro sera donc très faible. Seuls
les Pays-Bas, économie très dépendante des exportations, pourrait connaître un effet très
légèrement supérieur à celui de la moyenne de la zone euro : 0,35 point de PIB de croissance
de plus. Pour les autres, les résultats de S&P sont très décevants : 0,14 point pour l'Italie et
0,12 point de PIB pour la France et l'Espagne.
UN PLAN PANEUROPEEN EST NECESSAIRE
Certes, comme le souligne S&P, l'annonce d'une relance allemande aura sans doute des effets
psychologiques positifs. Mais il serait faux de considérer comme le fait Emmanuel Macron
que la relance allemande pour l'Allemagne est une panacée permettant à la France de réduire
ses dépenses. En réalité, la zone euro n'a pas besoin de plans nationaux, mais d'une véritable
solidarité où l'on n'hésite plus à « payer pour les autres. » Le désinvestissement allemand est
certes notable, mais la crise et l'austérité ont détruit un immense potentiel industriel et
économique dans les pays périphériques. C'est ici qu'il faut investir, y compris avec de
l'argent allemand. Mais on est fort loin d'une telle politique industrielle paneuropéenne. Le
plan Juncker pourrait en être l'amorce, mais sera-t-il suffisant et suffisamment bien conçu,
alors que l'ancien premier ministre luxembourgeois a toujours insisté sur son idée d'investir
sans augmenter la dette ?
THEME 3 - 2 : « Le contrat signé au Qatar est un succès pour la technologie française » (Marc Darmon, Thalès) Source, journal ou site Internet : la Tribune
Date : 24 octobre 2014
Auteur : Michel Cabirol Adressé par Jean-Claude Tourneur
"Thales est le seul industriel européen à pouvoir fournir un système de communications
militaires par satellite aussi avancé face à une concurrence plutôt américaine", assure
Marc Darmon
Thales est le seul acteur du marché à avoir développé un système de communications
militaires par satellite capable de résister au brouillage des armées ennemies, selon le
directeur général adjoint en charge des systèmes d’information et de communication
sécurisés, Marc Darmon.
Que représente la vente d'un système de communications militaires au Qatar pour près
de 200 millions d'euros pour Thales ?
C'est d'abord un beau succès pour nos équipes et en particuliers pour les 300 collaborateurs de
Thales, des sites de Gennevilliers pour la conception, et des sites de Cholet et de Brive pour la
production, et de ses partenaires PME. C'est aussi un succès pour la technologie française car
System 21, le "moteur" qui est le cœur du système de communications militaires par satellite
qui équipera les forces armées qataries d'ici un an, est né en France. Sur ce marché en
croissance, Thales est le seul industriel européen à pouvoir fournir un système aussi avancé
face à une concurrence plutôt américaine.
Quelle est votre part de marché ?
Grâce à la technologie System 21, Thales a déjà vendu ce système de communications
militaires à la France dans le cadre du programme Syracuse III, aux Emirats Arabes Unis,
avec le programme Yahsat, mais aussi la Belgique, la Norvège, les Pays-Bas, la Roumanie, la
Suède, et enfin à l'OTAN pour les liaisons satellites dans le cadre des missions en
Afghanistan. Le contrat signé avec le Qatar renforce donc notre position de leader mondial
dans le domaine des systèmes de communications militaires par satellite. Enfin nous avons
d'autres prospects, y compris au Qatar qui pourrait être intéressé par des compléments de
système. Nous espérons que beaucoup de ces projets se concrétiseront en 2015.
Qu'est-ce qui fait la différence entre votre produit et les autres?
Thales est le seul acteur du marché à avoir développé un tel système capable de résister au
brouillage des armées ennemies. Nous avons mis au point un système dit "résilient" parce
qu'il est capable de continuer à fonctionner même s'il est partiellement endommagé. Au Qatar,
Thales fournira aux armées des stations de communications de nouvelle génération. Le centre
d'opération du réseau, également fourni par Thales, permet la planification et la gestion
complètes du système qui sera opéré par les forces armées qataries. Enfin, ce système de
communication satellitaire sera capable de fonctionner avec les autres moyens de
communications des forces armées qataries, tels que les radios de combat et les réseaux fixes.
THEME 3 - 3 : L’activité se contracte toujours en France Source, journal ou site Internet : Le Monde
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Anne Eveno
Adressé par Elie Billaudz
L’économie française ne voit pas encore le bout du tunnel. Les enquêtes de conjoncture
publiées jeudi 23 octobre ne permettent pas d’anticiper un retour rapide à une croissance
vigoureuse. Au mieux, si l’on en croit les chiffres diffusés par l’Insee, la France demeure au
point mort. Au pire, si l’on se fie à l’étude Markit, la situation se détériore encore. Selon les
premières estimations flash des indices Markit réalisées auprès des directeurs d’achats, la
contraction de l’activité dans le secteur privé s’est accentuée en octobre en France, affichant
son rythme le plus élevé depuis huit mois sous l’effet d’une baisse des commandes des
entreprises. L’indice PMI composite, qui combine les secteurs de l’industrie et les services,
s’est inscrit à 48,0 contre 48,4 au mois de septembre, soit son plus bas niveau depuis février.
Par comparaison, l’Insee, qui interroge un panel de chefs d’entreprises plus large que Markit,
a fait état jeudi matin d’un léger mieux dans l’industrie manufacturière comme dans les
services en octobre. Toutefois, si on inclut le bâtiment et les services, on note que
globalement le climat des affaires est resté stable, à un niveau nettement inférieur à sa
moyenne de longue période. De plus, pour les trois prochains mois, les industriels interrogés
par l’Insee anticipent une stabilité de la demande globale et une nouvelle baisse de la
demande étrangère.
SITUATION INQUIÉTANTE
Rien de bien encourageant dans tout cela. « Les dépenses publiques continuant de progresser
en France, c’est probablement une stagnation de l’économie que nous signalons en ce début
de quatrième trimestre », souligne à Reuters, Chris Williamson, chef économiste de Markit.
La situation est d’autant plus inquiétante que les entreprises sondées par Markit engagées dans
une bataille pour obtenir de nouveaux contrats dans un environnement commercial
extrêmement difficile procèdent« à la plus forte réduction de leurs tarifs depuis cinq ans, ce
malgré une nouvelle hausse de leurs coûts au cours du mois »,pointe dans un communiqué
Jack Kennedy, économiste chez Markit. Un constat qui ne manquera pas d’alimenter à
nouveau les craintes de déflation. Pour Chris Williamson, la France est un des principaux
freins à la croissance de la zone euro dans son ensemble et cette situation ne semble pas sur le
point de s’arranger. L’Insee estime qu’en 2014 la croissance française sera limitée à 0,4 %,
tout comme en 2012 et 2013. Quant au gouvernement, il a bâti son projet de budget pour 2015
sur une hypothèse de progression du PIB de 1 % l’an prochain. Une prévision considérée
comme optimiste par le Haut conseil des finances publiques.
THEME 3 - 4 : Ebola : les entreprises chinoises réduisent leur présence en Afrique Source, journal ou site Internet : Courrier international
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Le nombre de ressortissants chinois vivant dans les pays touchés par le virus Ebola
serait passé de 20 000 au mois d'août à 10 000 aujourd’hui.
Dessin de Stephff
Ni les coups d'Etat ni les guerres civiles n'avaient jusqu'à présent freiné la Chine dans son
expansion économique en Afrique, constate The Wall Street Journal. "Mais, avec Ebola, c'est
une autre histoire." Plusieurs entreprises chinoises ont évacué nombre de leurs salariés des
pays touchés par le virus. Si Pékin n'a pas annoncé officiellement d'évacuations, les chiffres
parlent d'eux-mêmes : en août, le ministère du Commerce chinois comptabilisait 20 000
ressortissants dans les zones affectées, et ils ne seraient plus que 10 000 aujourd'hui, selon le
ministère des Affaires étrangères. Le retrait de ces travailleurs chinois "entraîne une
diminution de l'activité commerciale, l'arrêt de projets cruciaux et vient aggraver les
problèmes économiques de la région", s'inquiète le journal. Au Liberia par exemple, le projet
d'infrastructures le plus important du pays depuis la fin de la guerre civile (2002) – à savoir la
reconstruction de la route reliant la capitale Monrovia à la frontière guinéenne, financée par la
Banque mondiale – est à l'arrêt depuis que le China Henan International Cooperation Group a
retiré la majeure partie de ses travailleurs en août. Depuis 2009, la Chine est le premier
partenaire commercial du continent africain.
4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie
THEME 4 - 1 : CATAMARAN déploiement des troupes terrestres Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 23 octobre 2014
Auteur : A Herlin
Adressé par Jean-Claude Tourneur
L’exercice CATAMARAN se poursuit sur terre dans la région de Fréjus. Dans le cadre d’un
scénario, la force débarquée a pour mission de rétablir l’intégrité territoriale d’un pays ami.
Après le débarquement de la force dans la nuit du 19 au 20 octobre sur les plages de Fréjus,
environ 900 militaires issus de la 9e brigade d’infanterie de marine (9
e BIMa), des 3
e et 5
e
régiments d’hélicoptère de combat (RHC) et du 515e régiment du train (515
e RT) participent à
la manœuvre interarmes. Du 20 au 23 octobre 2014, différents objectifs tactiques ont été
remplis : prise d’assaut d’une centrale électrique, sécurisation d’axes routiers et saisie d’un
aérodrome… Le raid blindé atteindra le camp de Fréjus le 26 octobre 2014. Ces missions,
menées dans le cadre d’un assaut amphibie réalisé avec le concours de la marine Nationale,
permettent aux unités de s’entraîner dans un environnement opérationnel interarmées et
interarmes de grande ampleur.
THEME 4 - 2 : Corymbe : le « Ventôse » relevé par le « Jacoubet » Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 22 octobre 2014
Auteur : marine nationale
Adressé par André Dulou
Du 30 juillet au 19 octobre 2014, la frégate de surveillance Ventôse a été engagée dans le
golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe. La mission est aujourd’hui assurée par
l’aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet. Le mandat Corymbe 126 a été marqué par la
participation du bâtiment à l’exercice NEMO 14.4, avec les marines riveraines du Golfe : le
Cameroun, le Bénin, le Togo, le Gabon et le Nigeria. Cet exercice a permis d’entraîner le
centre interrégional de coordination (CIC) qui a été inauguré le 11 septembre dernier, à
Yaoundé, au Cameroun. Ce CIC est un organe politico-stratégique au service des plus hauts
responsables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la
Commission du golfe de Guinée (CGG) dans le domaine de la coopération et de la
coordination de la sécurité maritime. En marge de cet exercice, ainsi qu’au cours des
différentes escales dans les ports de la zone, les marins du Ventôse ont organisé des
détachements d’instruction opérationnelle ou participé à des échanges avec leurs homologues
africains : instruction à la navigation, instruction incendie, ou encore appui au maintien en
condition opérationnelle des matériels et équipements nautiques. Au large de Port Gentil,
l’équipage a réalisé un exercice d’assistance et d’intervention à un navire de commerce
français, le 'BOURBON LIBERTY 110', fictivement aux mains de pirates des mers. Le
Ventôse fait désormais route vers son port d’attache, à Fort de France aux Antilles. Le
« Jacoubet » arme le 127e mandat Corymbe. En place depuis 1990, la mission Corymbe est un
déploiement naval quasi-permanent, en mesure de soutenir les forces armées françaises dans
le golfe de Guinée, zone d’intérêt stratégique pour la France. Le dispositif est armé par un
bâtiment de la Marine nationale, ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et
aéromobiles embarqués, et peut soutenir à tout moment tout type d’opérations dans la région.
De plus, cette présence quasi-permanente permet de coopérer avec les marines régionales
amies, et ainsi de participer à leur montée en puissance et au développement de capacités
africaines autonomes.
THEME 4 - 3 : Visite des chefs d’état-major de l’armée de l’air française et britannique à la force Barkhane Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 22 octobre 2014
Auteur : armée de l’air
Adressé par André Dulou
Les 11 et 12 octobre 2014, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air
(CEMAA), s’est rendu au Tchad et au Niger, afin de rencontrer les aviateurs de la force
Barkhane. Il était accompagné pour l’occasion de l’AirChiefMarshal Andrew Pulford, chef
d’état-major de l’armée de l’air britannique, de l’AirCommodore Steve Shell, chef des
opérations aériennes de la Royal Air Force et du général Jean-Jacques Borel, commandant de
la défense aérienne et des opérations aériennes. Le général Jean-Pierre Palasset, commandant
de l’opération Barkhane a accueilli la délégation au camp Adi Kosseï de N’Djamena et leur a
présenté l’opération. Les généraux ont ensuite visité successivement le poste de
commandement interarmées de théâtre et la zone opérationnelle, où ils ont pu s’entretenir
avec les militaires des unités présentes à N’Djamena. La journée s’est conclue par une
rencontre avec le colonel Moukhtar, chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne.
Dimanche 12 octobre 2014, le colonel Gilles Villenave, commandant du détachement air de
Niamey, a accueilli les CEMAA français et britannique. Ils ont visité les détachements de
chasse et de drones (Reaper et Harfang), ainsi que le groupement de transport opérationnel et
le détachement du 25e régiment du génie de l’air. Enfin, le général Mercier s’est entretenu
avec le colonel Boulama Issa, chef d’état-major de l’armée de l’air du Niger.
Le général Mercier a salué l’engagement des aviateurs de la force Barkhane dans la
réalisation des missions de la France dans le bande sahélo-saharienne. Il a exprimé sa
satisfaction vis-à-vis des remarquables succès accomplis aux côtés de nos alliés africains. Une
fois de plus, ces missions « mettent en valeur les superbes qualités de l’aviateur : notre
capacité à pouvoir opérer en tous temps et en tous lieux avec une grande réactivité et une
grande flexibilité ». Et de conclure, qu’au-delà des capacités, « c’est parce qu’elles sont
portées par des valeurs morales fortes que les armées françaises – et l’armée de l’air en
particulier – sont capables de faire la différence ».
THEME 4 - 4 : Une armée qui soigne, le service de santé pendant la Grande guerre Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 23 octobre 2014
Auteur : BCISSA
Adressé par André Dulou
Exposition à découvrir au musée du service de santé des armées (Paris, Val-de-Grâce) à partir
du 1er
octobre 2014
Après le désastre sanitaire des premières semaines de guerre, une direction générale du
service de santé, aux larges attributions et désormais confiée à un médecin, est créée.
Cette nouvelle organisation permet au service de santé de s’adapter rapidement aux conditions
du conflit : d’abord par une accélération de la relève des blessés et de leur évacuation puis par
une réorganisation des hospitalisations. Parallèlement, on assiste à des avancées majeures
dans différentes spécialités médicales et chirurgicales.
Ce sont ces deux aspects que le musée du service de santé des armées, à travers près de 400
œuvres, objets, photographies et documents d’archives, présente dans l’exposition Une armée
qui soigne.
Exposition temporaire du 1er
octobre 2014 au 4 octobre 2015
Ouvert mardi, mercredi, jeudi, samedi, dimanche de 12 h à 18 h
Fermé le 25 décembre, le 1er
janvier et au mois d'août
Tarifs habituels : 5 € plein tarif, 2,50 € tarif réduit
Musée du service de santé des armées, 1 place Alphonse Laveran, 75005 PARIS
5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : (Algérie) 23 terroristes abattus, 3 autres capturés et 12 kalachnikovs récupérés : l’ANP fait son bilan Source, journal ou site Internet : L’Expression
Date :23 octobre 2014
Auteur : Ikram Ghioua
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
L'assaut opéré par une unité spéciale de l'ANP à Tiguentourine avait été spectaculaire. Une
intervention qui restera dans les annales
Au moins 23 terroristes ont été abattus par les forces de l'Armée nationale populaire et 5
autres arrêtés entre le 20 septembre et le 11 octobre de l'année en cours.
Ce résultat probant intervient dans une conjoncture très tendue aux frontières à l'ombre de la
montée vertigineuse d'actes terroristes en Libye transformée en un foyer de réseaux criminels
qui s'adonnent à tous genres d'activités subversives. Lors de ses investigations menées sur la
base de renseignements vérifiés et recoupés, aussi bien au niveau de la 1re, 2e, 5e et
6e Régions militaires, l'ANP a récupéré d'importantes quantités de munitions et un lot d'armes
composé de 12 Kalachnikovs, un pistolet automatique, deux Séminovs et un fusil de chasse. A
cela s'ajoute la destruction de deux véhicules 4x4 à In Guezzam. Le bilan relève des
interventions militaires menées à Bouira, Tizi Ouzou, Biskra, Jijel et In Guezzam. Cette
comptabilité n'est qu'un aspect des engagements multiples de l'ANP qui pilote des luttes sur
tous les fronts. Entre les provocations du trône marocain, les complots des Etats
pétromonarchiques et les menaces de l'Etat islamique qui prétend son existence en Algérie,
l'ANP se livre courageusement à des batailles sans relâche pour prémunir le pays des
nouveaux risques imposés par l'instabilité en Orient, mais aussi en Libye devenue une menace
pour toute la région. L'exode des populations depuis les pays voisins et la Syrie, l'Irak et le
Yémen, pose aussi un véritable problème de sécurité pour l'Algérie, même si jusqu'à présent
elle a su gérer cette crise. C'est encore l'ANP qui porte cette «corvée» sur ses épaules.
Plusieurs candidats à l'immigration clandestine en situation irrégulière ont été appréhendés
par l'ANP, notamment au Sud. Ils sont de différentes nationalités et certains sont complices
des contrebandiers et les narcotrafiquants, deux autres fléaux sous-traitants des groupes
terroristes dont la lutte est confiée aussi à l'ANP. Pour rappel, entre le 15 et 18 octobre les
forces de l'ANP et de la Gendarmerie nationale ont établi un rapport conséquent sur leurs
activités aux frontières dont les opérations se sont soldées par l'arrestation de plusieurs
criminels, la récupération d'importantes quantités de carburant et produits alimentaires, la
saisie d'armes et la capture de plusieurs individus en situation irrégulière sur le territoire
national.
Des boissons alcoolisées pour les terroristes?
Après l'arrestation de deux criminels armés à In Amenas lors d'une patrouille de
reconnaissance par un détachement des forces de l'ANP, cette dernière enregistre dans une
opération menée dans la zone de Tarat, secteur opérationnel d'Illizi, l'arrestation de quinze
individus de nationalité malienne qui étaient à bord d'un véhicule tout-terrain. Ces opérations
qui entrent dans le cadre de la sécurisation des frontières indique un communiqué de l'ANP
ont permis à «un autre détachement relevant du secteur opérationnel d'El Oued d'intercepter le
mercredi 15, un camion chargé de 8526 bouteilles de boissons alcoolisées. En outre, un
détachement des forces combinées relevant du secteur opérationnel de Tébessa de la 5e
Région militaire a saisi, sept véhicules et 16.883 litres de carburant». Toujours dans cette
même dynamique «quatre criminels ont été appréhendés et trois motocyclettes ont été saisies,
suite à une patrouille de reconnaissance menée près des frontières algéro-maliennes par un
détachement des forces de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Tin
Zaouatine de la 6e Région militaire». Au cours du même jour, soit le 17 octobre dernier, trois
individus de nationalité malienne et un Algérien ont été arrêtés à bord d'un véhicule tout-
terrain, à bord duquel une quantité de denrées alimentaires, des produits détergents, un groupe
électrogène et d'autres objets ont été saisis au cours de cette opération par les forces de l'ANP.
Par ailleurs, les forces de la Gendarmerie nationale opérant à In Guezzam, ont saisi durant
cette période, une quantité de denrées alimentaires destinées à la contrebande. A Bordj Badji
Mokhtar, wilaya de Tamanrasset, les forces de l'ANP ont saisi un camion chargé de 17.5
tonnes de denrées alimentaires et de 1 400 litres de carburant. Par ailleurs, «un détachement
des forces de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel d'In Guezzam de la
6e Région militaire ont procédé à l'arrestation de quatre individus de nationalité soudanaise et
saisi deux véhicules tout-terrain.
Le travail du renseignement a payé
Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, «les forces de l'ANP ont interpellé
neuf immigrés clandestins près de Djanet, dont sept nigériens», souligne un communiqué du
ministère de la Défense nationale, ajoutant, qu'«à l'issue de cette opération, un véhicule tout-
terrain et une quantité de 400 litres de carburant ont été saisis». Alors que deux autres
candidats à l'immigration clandestine, un Nigérien et un Guinéen seront appréhendés près de
la commune de Magrane, wilaya d'El Oued. Dans ce même contexte, l'ANP a intercepté 32
individus à In Guezzam et Tamanrasset dont 23 sont de nationalité nigérienne. Un véhicule
tout-terrain et divers objets ont été saisis. L'ANP semble très aisée dans ses missions, vu sa
longue expérience, il n'en demeure pas moins que la charge est trop lourde. «La digne
héritière de l'ALN», a tout le mérite d'une grande considération, elle qui s'est distinguée par
son professionnalisme, durant la décennie rouge et sa performance en janvier 2013, lors de
l'attaque d'un groupe terroriste multinational contre le site gazier de Tiguentourine. L'assaut
opéré par une unité spéciale de l'ANP a été spectaculaire, qui n'a pas laissé pas indifférents
l'opinion publique internationale, les experts du terrorisme et la presse mondiale. En un temps
record, cette unité très précise dans une intervention ciblée a affronté la plus grande prise
d'otages dans l'histoire, libérant plus de 600 otages avec un minimum de victimes. Une
intervention qui restera dans les annales, d'autant plus que tout le groupe des terroristes a été
neutralisé dont trois ont été pris vivants. La mobilisation de l'ANP répond à une stratégie
basée sur l'exploitation du renseignement opérationnel.
THEME 5 - 2 : Elles ont enregistré des avancées dans plusieurs régions Les forces pro-gouvernementales tentent de «libérer Tripoli»
Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Aniss Z
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Depuis la chute en 2011 du régime El Gueddafi, les autorités de transition ont échoué à
former une armée et à asseoir leur autorité sur nombre de milices qui font la loi dans le
pays plongé dans le chaos. La difficulté à trouver une solution à la crise libyenne inquiète
tous les pays de la région. Face à la poursuite des violences, le secrétaire général de la Ligue
arabe, Nabil Al arabi, a mis en garde contre la gravité de la situation dans ce pays. Il a affirmé
sa disposition à rencontrer l’ensemble des parties libyennes concernées, dont des chefs de
milices, pour rechercher une solution définitive à la crise actuelle. Le chef de l’organisation
panarabe a, par la même occasion, appelé l’envoyé spécial de la Ligue arabe en Libye, Nacer
Al Kodoua, à fournir davantage d’efforts arabes et internationaux pour faire cesser les
hostilités dans ce pays. L’envoyé spécial avait souligné mardi «l’importance d’une solution
politique à la crise libyenne» à l’heure actuelle. Les ministres des Affaires étrangères
européens, réunis lundi au Luxembourg, ont souligné par ailleurs que le Parlement libyen est
le «seul et légitime représentant de l’autorité» gouvernementale. Par la même occasion, ils ont
appelé tous les belligérants à coopérer dans les discussions politiques et trouver une solution
à la crise institutionnelle en Libye. Les chefs de la diplomatie ont également appelé, selon un
communiqué de l’UE, à trouver une solution à la crise institutionnelle, tout en précisant que le
pays ne «peut pas se permettre d’être divisé». «La Libye a besoin d’un gouvernement fort
pour l’unité nationale», ont-ils mentionné. L’UE est convaincue qu’il n’y a pas de solution
militaire au conflit et que seule une solution politique peut fournir une voie à suivre et
contribuer à la paix et à la stabilité en Libye.
Appels à la désobéissance civile
Sur le terrain, les combats entre les forces progouvernementales et les éléments de Fajr Libya
ont redoublé d’intensité. L’armée libyenne a annoncé, hier, avoir pris le contrôle de toutes les
entrées et sorties de la ville de Benghazi, au moment où le gouvernement intérimaire a donné
des ordres aux forces opérant sous le commandement de l’état-major pour avancer vers
Tripoli. Le gouvernement d’Abdallah Al Theni a appelé également les citoyens à la
«désobéissance civile» jusqu’à ce que les forces gouvernementales parviennent à reprendre le
contrôle de la capitale. Il a confirmé dans un communiqué «avoir donné l’ordre aux forces de
l’armée d’avancer vers Tripoli pour la libérer des groupes armés». Face aux violences, le
cabinet Al Theni et le Parlement ont, rappelle-t-on, dû fuir dans l’est du pays. L’armée
libyenne a enregistré de grandes avancées sur l’ensemble des régions de combat dans la ville
de Benghazi ainsi que dans l’ouest de la capitale libyenne, selon le porte-parole des forces
armées libyennes, Ahmad Al Mesmari. Des armes lourdes et des roquettes ont été utilisées
dans les combats autour de la ville de Kekla, située à quelque 120 km au sud-ouest de la
capitale libyenne, vers laquelle les forces pro-gouvernementales tentent d’avancer. Le 11
octobre, les milices pro-gouvernementales de Zentan (170 km au sud-ouest de Tripoli) ont
lancé leur offensive contre les milices rivales de Fajr Libya qui se sont emparées de la capitale
libyenne fin août avant d’étendre leur emprise à l’ouest de Tripoli. Selon le maire de Kekla,
Noureddine Meftah, «plus de 100 personnes ont été tuées et 300 blessées dans les combats
depuis le 11 octobre». Fajr Libya avait chassé les Zentanis de Tripoli en août, à l’issue de
plusieurs semaines de combats meurtriers. Fajr Libya a élargi ses opérations par la suite à
l’ouest de la capitale, où des combats quasi-quotidiens l’opposent aux forces des Zentanis et
leurs alliés, malgré l’appel de l’ONU à un cessez-le-feu. Reconnu par la communauté
internationale, le chef du gouvernement, Abdallah Al Theni, a affirmé que les forces des
Zentanis ont été placées sous le commandement de l’armée et rejoints par d’autres unités
loyales «pour libérer Tripoli».
Omar al Hassi rencontre un responsable turc
Le chef du gouvernement autodéclaré en Libye, Omar Al Hassi, a reçu mardi un envoyé
spécial du président turc Recep Tayyip Erdogan, dans la première rencontre rendue publique
avec un représentant d’un Etat étranger, selon le site internet de son cabinet. M. Al Hassi avait
été propulsé à la tête d’un gouvernement parallèle par une coalition de milices, Fajr Libya, qui
s’est emparée fin août de la capitale à l’issue de plusieurs semaines de combats contre des
forces pro-gouvernementales. Depuis, le gouvernement d’Abdallah Al Theni, reconnu par la
communauté internationale, a dû s’exiler dans l’est du pays, tout comme le Parlement issu des
élections du 25 juin. Le site du cabinet d’Al Hassi a publié une photo de la rencontre avec
l’envoyé spécial turc, Emrullah Isler, au siège du gouvernement à Tripoli, sans donner de
détails sur la teneur de l’entretien. Avant Tripoli, le responsable turc s’était rendu à Tobrouk,
dans l’est du pays, où s’est exilé le Parlement, ainsi qu’à Misrata, dont les milices sont les
plus influentes au sein de la coalition Fajr Libya. Après avoir conquis Tripoli, ces milices ont
élargi leurs opérations à l’ouest de la capitale, où des combats quasi-quotidiens les opposent
aux forces de Zentan (170 km au sud-ouest de Tripoli), loyales au gouvernement Al Theni.
(R. I.)
THEME 5 - 3 : Le Canada pris pour cible Source, journal ou site Internet : le devoir
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Hélène Buzzetti, Marie Vastel Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Photo: Adrian Wyld La Presse canadienne Des
membres de l’équipe d’intervention de la Gendarmerie royale du Canada ont été dépêchés sur
la colline parlementaire mercredi matin.
Le premier ministre Stephen Harper s’est adressé à la nation mercredi soir pour livrer un
message sans ambiguïté : l’attentat d’Ottawa ne fera que redoubler la détermination
canadienne à s’attaquer aux « terroristes » et à ceux qui veulent importer leur « sauvagerie ».
« Au cours des prochains jours, nous en apprendrons davantage sur le terroriste et ses
possibles complices », a-t-il dit au cours d’une déclaration bilingue de six minutes. « Mais les
événements de cette semaine nous rappellent tristement que le Canada n’est pas à l’abri des
types d’attaques que nous avons vues ailleurs dans le monde. » Stephen Harper établit donc
un lien entre la fusillade au parlement d’Ottawa et le geste de Martin Rouleau-Couture à
Saint-Jean-sur-Richelieu lundi. Faisant une apparente allusion à la participation canadienne à
la mission militaire en Irak, le premier ministre a indiqué que ces événements renforceront la
détermination du Canada à traquer les extrémistes ici comme à l’étranger. « Ils augmenteront
notre détermination et nos efforts à travailler avec nos alliés à combattre les organisations
terroristes qui brutalisent tant de gens dans le monde dans l’espoir d’amener leur sauvagerie
jusqu’à nos rivages. Ils ne trouveront refuge nulle part. […] Le Canada ne sera jamais
intimidé. » D’ailleurs, la Chambre des communes doit siéger normalement jeudi. Le chef du
NPD, Thomas Mulcair, qui a pris les ondes juste après le premier ministre, a parlé d’un « acte
de haine et de brutalité, un acte de lâcheté qui ciblait le coeur même de notre démocratie, le
coeur de ce qui nous définit en tant que peuple ». « Cette attaque avait comme objectif de
saper notre confiance et de nous diviser en utilisant la peur. Cette tentative a échoué. Au
contraire, les événements d’aujourd’hui nous ont rapprochés. Ils nous ont rendus encore plus
forts et plus résolus. » Le chef libéral n’a pu se rendre en studio pour sa déclaration parce
qu’il venait à peine de sortir du confinement lui était imposé. « Les criminels ne dicteront pas
comment on agit, comment on se gouverne, ni comment on se regarde les uns les autres. Ils ne
changeront pas nos valeurs », a déclaré Justin Trudeau, qui n’a pas utilisé le mot
« terrorisme ». « Rester qui on est en temps de crise fera de nous un exemple pour le reste du
monde. […] Certains ont parlé de la perte d’innocence de notre pays. Mais c’est faux. Le
Canada n’a jamais été innocent face aux menaces de ce monde. Nous savons que nous ne
sommes pas immunisés. Ce qui est vrai, c’est que nous n’avons jamais laissé ces menaces
nous définir. » M. Trudeau est le seul qui s’est adressé à la communauté musulmane, avec qui
il promet de coopérer pour prévenir « l’influence de l’idéologie propagandiste qui se dit une
religion ». « Les Canadiens savent que de tels actes commis au nom de l’islam sont une
déformation de votre foi. »
Une journée sous haute tension
La journée aura été riche en émotions fortes dans cette capitale réputée si tranquille. Un peu
avant 10 h en matinée, le suspect, Michael Zehaf-Bibeau, 32 ans, s’est rendu au Monument
commémoratif de la guerre, situé à une centaine de mètres de l’enceinte parlementaire. Là, il a
ouvert le feu sur un des soldats montant la garde symbolique sur la tombe du Soldat inconnu.
Le caporal Nathan Cirillo, 24 ans, a succombé à ses blessures. Le suspect est ensuite remonté
dans sa voiture, a fait demi-tour pour s’approcher de l’enceinte parlementaire, qu’il n’a pas
pénétrée à cause des barrières. Selon certaines sources, il aurait franchi les obstacles à pied
pour ensuite s’emparer d’une limousine ministérielle avec laquelle il s’est rendu jusqu’à la
tour de la Paix. Là, à l’extérieur, un coup de feu a retenti. À l’entrée du suspect dans l’édifice
du parlement, une première salve de coups de feu a retenti, selon le journaliste Josh
Wingrove, du Globe and Mail. L’homme aurait ensuite parcouru une centaine de mètres
lorsqu’une seconde fusillade de plusieurs dizaines de coups de feu a retenti, fusillade que
M. Wingrove a filmée. Le suspect a été abattu par le sergent d’armes du Parlement, Kevin
Vickers. Au moment des faits, près de 300 députés et sénateurs étaient réunis en caucus de
chaque côté de ce corridor emprunté par le tireur, les conservateurs à l’ouest, les
néodémocrates à l’est, avec leur chef respectif. Au départ, plusieurs ont cru entendre
simplement des travaux de construction, comme il y en a depuis des mois sur la colline
parlementaire. « Et après trois ou quatre coups, tu t’aperçois que non », a relaté au Devoir le
néodémocrate Alexandre Boulerice, qui se trouvait dans la salle avec ses collègues.
Rapidement, des gardiens de sécurité ont investi la salle et barricadé les portes. Les élus se
sont terrés, dans un silence complet. En quelques minutes, 25 ou 30 autres coups de feu ont
retenti, a raconté M. Boulerice. « J’étais sous une table, je regardais la porte. Et je pensais :
qu’est-ce qui va sortir de cette porte-là ? Parce que tu entends des coups de feu, mais tu ne
sais pas combien il y a d’assaillants. Qui est en train de gagner de l’autre bord ? Est-ce
qu’on a perdu le contrôle du couloir ? C’est toutes ces idées-là qui te traversent l’esprit », a-
t-il partagé, ébranlé. Les députés ont été déplacés vers une autre pièce, où ils sont restés terrés
plus de dix heures avant de pouvoir quitter le parlement. « J’avais peur, a avoué
M. Boulerice. Quand tu entends des coups de feu qui sont à quelques mètres de toi, de l’autre
côté d’une porte… Disons que tout le monde a pensé que c’était peut-être notre dernière
journée. » Du côté des conservateurs, des chaises ont été empilées pour bloquer la porte,
montrait une photographie publiée sur Twitter par une députée. Le sénateur Claude Carignan
raconte au Devoir que ce sont les députés eux-mêmes qui ont barricadé la porte. « La grande
difficulté, c’est qu’on ne savait pas si c’était le même homme qui avait tiré tous les coups de
feu. » Alors la question se posait : « J’ai pensé au nombre de personnes qui étaient peut-être
mortes de l’autre côté. […] J’ai pensé à vous, les journalistes, parce qu’on savait que vous
étiez tous là. » La peur était d’autant plus importante que personne n’a eu accès à son
téléphone pendant 25 minutes, ceux-ci devant être laissés en consigne avant un caucus. La
panique était telle au parlement que des gens travaillant au quatrième étage de l’édifice du
Centre ont essayé de sauter par les fenêtres, a appris Le Devoir. Ce sont des membres des
forces de l’ordre qui ont dû leur dire de ne pas le faire, car ils risquaient de se tuer. Ils ont
finalement été évacués par un échafaudage improvisé assemblé par des travailleurs de la
construction qui oeuvraient déjà sur les lieux. Des députés qui ont de jeunes enfants à la
garderie du parlement ont aussi été pris de panique. C’est qu’elle a été bouclée (lockdown)
jusqu’à tard en soirée, comme d’ailleurs plusieurs édifices du centre-ville. Tout le centre-ville
d’Ottawa avait été bouclé dès 10 h le matin. Députés et employés parlementaires sont restés
enfermés plusieurs heures avant de pouvoir sortir. Approximativement un millier de
personnes étaient toujours à l’intérieur en début de soirée. Au total, trois blessés ont été
transportés à l’hôpital Civic d’Ottawa. Tous avaient obtenu leur congé en début de soirée.
L’un d’eux serait un agent de sécurité du parlement qui aurait été blessé par balle à la jambe
en essayant de maîtriser le suspect lors de son arrivée à la tour de la Paix. Pendant une bonne
partie de la journée, la théorie d’un deuxième, voire d’un troisième tireur a couru. Ce qui
expliquerait peut-être le maintien de strictes mesures de sécurité dans le périmètre jusqu’au
début de la soirée. Le premier ministre Harper s’est entretenu avec MM. Mulcair et Trudeau
pendant la journée, de même qu’avec quelques chefs d’État, dont le président américain,
Barack Obama.
THEME 5 - 4 : Hong Kong : le quartier de Mong Kok, véritable poudrière Source, journal ou site Internet : RFI
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Heike Schmidt
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Un manifestant pro-démocratie dans le quartier de Mong Kok, le 22 octobre
2014.REUTERS/Tyrone Siu
Quatrième semaine d’occupation à Hong Kong et aucune issue ne semble se dessiner à
l’horizon après l’échec des négociations entre gouvernement et mouvement pro-
démocratie. Sur les trois sites occupés, Admiralty, Causeway Bay et Mong Kok, c’est
décidément à Mong Kok que la situation peut déraper à tout moment.
A Monk Kok la situation est de plus en plus explosive. Pour preuve, trois incidents auraient
pu virer au drame. Dans la soirée, un homme a tenté de mettre le feu à un dépôt de provisions
des étudiants. Il a jeté trois bouteilles de liquide inflammable en direction des manifestants,
qui ont pu le maîtriser avant l’intervention des pompiers. Un peu plus tôt, un forum de débats
qui se tenait sur le même site d’occupation, à Mong Kok, a été la cible d’un inconnu qui a jeté
quatre sacs pleins de liquide marron et puant sur le public. Dans l’après-midi déjà, la tension
était montée d’un cran : des dizaines de chauffeurs de taxi avaient tenté de démonter les
barricades sous les huées des étudiants. De fortes tensions donc alors que le dialogue entre le
gouvernement et les étudiants semble au point mort. Aucun rendez-vous n’a été fixé pour une
deuxième rencontre. Le gouvernement semble miser sur l’essoufflement du mouvement pro-
démocratie. Pas sûr que ce soit le bon calcul. Un sondage de l’université chinoise de Hong
Kong montre que 38 % des Hongkongais soutiennent le mouvement, soit 7 points en plus par
rapport au mois dernier. Un soutien qui se traduit également sur Facebook : des fonctionnaires
de plusieurs administrations - dont les services de communication du gouvernement local, la
police et la justice -, ont publié sur le réseau social des photos de leur carte d'identité
professionnelle en prenant soin de dissimuler leur nom afin de témoigner de leur colère face
au refus de Pékin d’accorder des élections libres à Hong Kong.
THEME 5 - 4 : Les kurdes d’Irak vont envoyer des renforts à Kobané Source, journal ou site Internet : Le Monde
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Avec AFP
Adressé par Elie Billaudaz
A Kobané, ville syrienne à la frontière avec la Turquie, les Kurdes réclament depuis des
semaines un soutien accru de l'extérieur. REUTERS/UMIT BEKTAS
La coalition internationale poursuit son combat pour tenter d'enrayer l'avancée de l'Etat
islamique. Des bombardements aériens ont fait 25 morts dans les rangs de l'organisation
djihadiste, mercredi 22 octobre, dans le nord de l'Irak, et des combats ont fait rage à l'ouest de
Bagdad, tandis que les affrontements se poursuivaient à Kobané, du côté syrien. En Irak, le
Pentagone a également annoncé avoir mené douze attaques ces dernières vingt-quatre heures
pour repousser un assaut des forces de l'EI non loin du barrage stratégique de Mossoul, dans
le nord du pays. Dans la province d'Anbar, dans l'Ouest, les chars et les véhicules blindés de
l'armée irakienne ont de leur côté repoussé une offensive des djihadistes contre la ville
d'Amiriya Falloudja, à l'ouest de la capitale, Bagdad.
AL-ASSAD RECONNAÎT QUE L'EI DÉTIENT DES AVIONS
Du côté syrien, l'armée de l'air de Bachar Al-Assad a annoncé avoir détruit deux des trois
avions militaires qui étaient aux mains de l'EI dans le nord du pays, reconnaissant ainsi pour
la première fois que le groupe islamiste en détenait. L'armée américaine a, pour sa part, mené
six frappes contre des positions du groupe de l'EI près de la ville frontalière de Kobané, où les
peshmergas continuent de combattre les djihadistes qui tentent de prendre la ville depuis un
mois.
LES KURDES D'IRAK VONT ENVOYER DES RENFORTS À KOBANÉ
Kobané devrait toutefois bientôt se voir envoyer des renforts de combattants kurdes irakiens
puisque le Parlement du Kurdistan irakien a approuvé, mercredi, l'envoi de pershmergas. Un
vote qui intervient après la décision surprise de la Turquie d'accepter de laisser passer par son
territoire les peshmergas irakiens. Pour autant, le pays refuse toujours d'aider le Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK), indépendantiste et d'inspiration marxiste, interdit en
Turquie. Aucune indication n'a été donnée sur le nombre de peshmergas qui pourraient être
déployés et le délai pour qu'ils rejoignent la ville assiégée. L'opération de soutien a été placée
sous le patronage de Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan
d'Irak, le meilleur allié d'Ankara dans la région.
6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Mort du patron de Total: interpellations et démissions en série en Russie Source, journal ou site Internet : AFP
Date : 24 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Moscou - Nouvelles mises en garde à vue, comparution d'un suspect devant le juge, premières
démissions au sein de la direction de l'aéroport: les enquêteurs russes s'appliquaient jeudi à
établir la chaîne de responsabilité dans le crash de l'avion du patron de Total. Les enquêteurs
russes ont placé en garde à vue quatre employés de l'aéroport Vnoukovo, près de Moscou, où
l'avion de Christophe de Margerie était entré en collision avec un chasse-neige dans la nuit de
lundi à mardi, avant de s'écraser en provoquant la mort du PDG du pétrolier français, des deux
pilotes et d'une hôtesse de l'air. Outre le chef des nettoyeurs de pistes et le responsable du
contrôle des vols, les autorités ont procédé à l'interpellation de l'aiguilleuse du ciel qui
contrôlait le décollage de l'avion et de son supérieur qui la supervisait. Cette contrôleuse
aérienne, qui avait encore le statut de stagiaire selon les enquêteurs, avait été embauchée en
août, selon une source au sein de l'aéroport de Vnoukovo parlant mercredi à l'AFP sous
couvert de l'anonymat. Elle opérait toutefois sous la supervision d'un contrôleur du ciel
réputé, Alexandre Krouglov, connu surtout pour avoir empêché le crash d'un avion en 2007 à
Vnoukovo. Selon le Comité d'enquête, structure chargée des investigations criminelles en
Russie, ces quatre employés sont détenus en tant que suspects, faute d'avoir respecté les
normes de sécurité. Parallèlement, les premières démissions dans la direction de l'aéroport ont
été annoncées jeudi avec le départ du directeur général Andreï Diakov, en poste depuis 2005,
et de son adjoint Sergueï Solntsev. Les enquêteurs avaient dénoncé mardi la négligence
criminelle de la direction de Vnoukovo.
- Un premier suspect devant le juge –
Le conducteur du chasse-neige impliqué dans la collision avec l'avion de M. de Margerie,
Vladimir Martynenko, a pour sa part été conduit au tribunal jeudi, où il doit comparaître
devant le juge. M. Martynenko, 60 ans, est accusé par les enquêteurs d'avoir été en état ébriété
au moment de l'accident, ce que dément son avocat en invoquant ses problèmes cardiaques.
Dans les premières images de son interrogatoire montrées mercredi par les télévisions
publiques russes, M. Martynenko dit avoir perdu (ses) repères. Je ne me suis pas rendu
compte que j'entrais sur la piste de décollage, déclare-t-il Son avocat a indiqué mercredi qu'il
n'était pas seul à travailler et qu'il faisait partie d'une colonne de déneigeuses. Vladimir
Martynenko a dû, selon lui, sortir de son véhicule pour vérifier s'il avait heurté un obstacle,
prenant un retard de 30 à 40 secondes, suffisant pour perdre de vue la colonne. Le convoi a
quitté la piste, mais l'aiguilleur du ciel n'a pas remarqué qu'un véhicule restait encore sur la
piste, a affirmé l'avocat. L'avion a alors percuté le chasse-neige avant de s'écraser sur le dos
en bord de piste.
- Menaces répétées de collision –
Du côté de l'enquête, les experts russes secondés par leurs homologues français du Bureau
d'enquêtes et d'analyses (BEA), continuent l'analyse des données contenues dans les boîtes
noires de l'avion de Total, qui doivent aider à éclaircir les circonstances de l'accident. Selon le
vice-président du Bureau d'enquête pour la sécurité de l'aviation civile russe (MAK), Sergueï
Zaïko, l'analyse des données de vol commencée mercredi doit prendre 2 à 3 jours. Concernant
les conditions de travail dans les aéroports de Russie, le quotidien Vedomosti rapporte jeudi
que la compagnie aérienne russe Iamal a publié sur son site internet avant de le retirer un
communiqué où elle dénonce des menaces répétées de collision de ses appareils dans les
aéroports de Russie depuis plusieurs années. Selon ce communiqué cité par Vedomosti, Iamal
a averti les autorités russes à plusieurs reprise de ces risques, mais ses plaintes ont été
ignorées. Les proches de Christophe de Margerie ont pour leur part quitté la France mercredi
pour Moscou, où ils doivent procéder au rapatriement du corps, une démarche qui pourrait
prendre plusieurs jours. Le patron de Total doit être inhumé dans la petite commune de Saint-
Pair-sur-Mer, en Normandie.
THEME 6 - 2 : Les itinéraires des trafiquants au Sahel dans le collimateur Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date :22 octobre 2014
Auteur : Bakari Gueye et Jemal Oumar
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La collaboration internationale en matière de sécurité dans la bande sahélo-saharienne permet
de verrouiller les couloirs de transit empruntés par les terroristes. Le 9 octobre, des unités de
l'armée française ont détruit un convoi appartenant à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI)
qui franchissait le nord du Niger. "Ce convoi transportait des armes en provenance de Libye et
à destination du Mali. Cette opération a permis de saisir une grande quantité d'armes et de
neutraliser les convoyeurs, dont une partie a été capturée", ont indiqué les services de la
présidence française dans un communiqué.
[AFP/Philippe Desmazes] Des soldats français en patrouille dans le désert entre Tombouctou et Gao,
le 30 octobre 2013.
"Ce convoi, qui venait du sud libyen à destination du nord du Mali, était suivi depuis plusieurs
jours grâce à des actions de renseignement conjointes des forces françaises et nigériennes", a
précisé ce communiqué. Un autre coup dur porté aux terroristes a été annoncé samedi 18
octobre, après une nuit d'opérations à Kidal, lors de laquelle l'armée française a arrêté un
"groupe de commanditaires" présumés responsables de l'attaque contre la Mission des Nations
unies au Mali (MINUSMA) onze jours plus tôt. L'Algérie s'est engagée à "neutraliser toutes
les tentatives de porter atteinte à l'intégrité du territoire national", a déclaré le ministère de la
Défense le mois dernier. Le Niger, en première ligne face aux répercussions de la crise au
Mali et en Libye, renforce quant à lui ses efforts pour combattre le terrorisme au Sahel et
sécuriser ses frontières. Pour assurer une meilleure sécurité, le Niger travaille avec les pays
partenaires pour mener des patrouilles conjointes et surveiller les itinéraires empruntés par les
trafiquants au Sahara. "Et cela est d'autant mieux que le territoire était si étroitement surveillé
que les troupes n'ont pas été en mesure de s'y réfugier, préférant se retrancher dans les
montagnes libyennes d'où elles venaient", a expliqué l'analyste nigérien Oumar Hamidou. Le
Niger a également accepté d'accueillir des forces et du matériel militaire des pays partenaires,
qui permettront de suivre encore plus efficacement les déplacements des jihadistes au Sahel.
La récente frappe contre le convoi terroriste au Niger a été saluée au Sahel, où elle a été
considérée comme une étape importante pour la sécurisation des frontières très agitées de
cette région. "Cette action nous réjouit parce qu'elle porte un coup sévère à ces groupes qui se
livrent à des trafics d'armes constants dans tout le Sahel", a souligné Ismail Illitnibe,
journaliste à Radio Agadez, dans le nord du Niger. "Il ne fait aucun doute que cela affaiblira
ces groupes", a-t-il expliqué à Magharebia. "Mais nous devons considérer cette action comme
le début de la lutte contre des gangs qui travaillent depuis des années dans le domaine de la
contrebande et connaissent de nombreux couloirs de transit et des points frontaliers cachés. Il
est donc nécessaire que tous les pays de la région coordonnent leurs efforts pour lutter contre
ces gangs." Et ce journaliste d'ajouter : "Les groupes jihadistes sont capables de s'adapter à de
nouvelles situations, et ils chercheront donc des solutions plus sûres pour atteindre leurs
objectifs dans la région, ce qui exige des pays du Sahel comme le Niger, le Mali, l'Algérie, la
Mauritanie et la Libye de renforcer leurs efforts de surveillance et le partage de
renseignements." Un point de vue partagé par Ataye Ag Abdullah, porte-parole de la
Coalition populaire pour l'Azaouad (CPA), qui participe aux négociations de paix au Mali
actuellement en cours à Alger. "Le peuple de l'Azaouad est la première victime de l'activité
des groupes terroristes", explique-t-il. "Nous sommes donc très satisfaits du rôle joué par les
pays de la région, aux côtés des forces de l'Opération Barkhane, visant à contrôler et surveiller
les mouvements des groupes terroristes, que ce soit le long de la frontière entre la Libye et le
Niger, le Mali et l'Algérie, ou le Mali et la Mauritanie", a-t-il ajouté. Comme le souligne
Hamdi Abou Jahan, spécialiste mauritanien de la sécurité, "la crise libyenne a conduit à la
détérioration des frontières des pays du Sahel, et permis aux groupes jihadistes d'intensifier
leurs campagnes de contrebande du plus grand nombre d'armes possible." "Quant à la
question de l'intensification des contrôles aux frontières, son efficacité est avérée, et elle a
déjà commencé à donner des résultats tangibles", ajoute-t-il.
THEME 6 - 3 : Chine : fin d’un plénum du PC, exclusion de plusieurs hauts responsables Source, journal ou site Internet : AFP
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC), réunis cette semaine en plénum, ont exclu
de leurs rangs plusieurs hauts responsables et prôné "une autorité de la loi aux caractéristiques
chinoises", a annoncé jeudi un média d'Etat. Ce plénum, quatrième de l'ère ouverte par le 18e
congrès de novembre 2012, rassemblait les quelque 200 membres titulaires et 170 suppléants
du Comité central du Parti durant quatre jours dans un hôtel de Pékin. Cette réunion du
"parlement interne" du PC a prononcé l'exclusion de cinq très hauts responsables du PCC,
dont plusieurs alliés de l'ex-chef de la sécurité Zhou Yongkang --dont la disgrâce a été
officialisée durant l'été--, ainsi que d'un général de l'Armée populaire de libération, selon
l'agence officielle Chine nouvelle. Zhou Yongkang, tombé en juillet dernier pour corruption,
est le plus haut personnage du régime à tomber de cette manière depuis la fondation de l'Etat
communiste en 1949. Aucune indication n'était fournie jeudi soir à son sujet. Le plénum a par
ailleurs "proposé d'appuyer de façon totale la gouvernance nationale selon la loi, dans
l'objectif de construire un système légal socialiste à caractéristiques chinoises et d'édifier un
pays socialiste régi par la loi", a ajouté Chine nouvelle, sans offrir de détails. De l'avis des
experts, ce conclave était destiné à renforcer l'autorité du pouvoir central et du PCC sur le
système judiciaire, alors que celui-ci reste très souvent sous l'influence des gouvernements
locaux. "Quand les dirigeants chinois parlent d'autorité de la loi, ils évoquent pratiquement
toujours une manière de renforcer le contrôle du Parti sur les responsables (politiques)" et
d'accroître la centralisation accrue du pouvoir, avait expliqué à l'AFP Michael Davis, de
l'Université de Hong Kong. L'expulsion des cinq officiels de haut rang avait été suggérée dès
avant le plénum par plusieurs médias d'Etat. Parmi eux, figuraient Li Dongsheng, vice-
ministre de la sécurité publique; Jiang Jiemin, ex-patron de la puissante Commission de
contrôle et d'administration des biens publics (Sasac); Wang Yongchun, ancien vice-président
du géant pétrolier chinois China National Petroleum Corp (CNPC). On y trouvait également
Li Chuncheng, ancien patron du Parti dans la province du Sichuan (sud-ouest), et Wan
Qingliang, secrétaire du PCC à Canton (sud). A l'exception de M. Wan, tous était de proches
alliés de Zhou Yongkang, et avaient été victimes, les uns après les autres, de la vaste
campagne anticorruption lancée il y a près de deux ans par l'actuel président Xi Jinping. La
Commission centrale d'inspection de la discipline, gendarme interne du Parti, tiendra quant à
elle son propre "Quatrième Plenum" samedi, a précisé Chine nouvelle. Elle devrait
notamment y décider du sort de Zhou Yongkang.
THEME 6 - 4 : Un commando armé braque le terminal à conteneurs de Radicatel pour récupérer de la drogue Source, journal ou site Internet : Le Marin
Date : 22 octobre 2014
Auteur Adressé par François Jouannet
Le terminal à conteneurs de Radicatel a été victime lundi
matin d'un braquage... pour récupérer de la cocaïne dissimulée dans un conteneur. (Photo :
DR)
Un commando armé a attaqué, le lundi 20 octobre, l’un des hangars du terminal à conteneurs
de Radicatel, implanté en bord de Seine près du Havre, pour récupérer de la drogue se
trouvant dans un conteneur, selon le site 76actu. Les faits se sont produits à l'aube, vers 5 h du
matin. Les malfaiteurs, "trois à cinq hommes habillés de noir, cagoulés et puissamment
armés", selon une source judiciaire citée par Paris-Normandie, auraient menacé le gardien et
une autre personne qui réside en permanence sur le terminal, qui auraient été enfermées dans
un conteneur. Puis, ils ont fouillé un conteneur qui se trouvait dans l'entrepôt et qui renfermait
de la drogue. Le commando était visiblement bien renseigné. Avant de prendre la fuite, les
malfaiteurs ont pris soin d'incendier le chariot élévateur, qui a été utilisé, et une voiture, sans
doute pour faire disparaître toute trace d'ADN et d'empreintes. C'est un salarié arrivant à son
travail qui a alerté la police avant de libérer ses collègues qui n'ont pas été blessés lors du
braquage. Chargée de l'enquête, la gendarmerie a alors découvert plus de 100 kg de cocaïne
oubliés dans le conteneur fracturé par le commando. Selon les premiers éléments de
l'enquête, le conteneur, en provenance d’Anvers et à destination de Nouvelle-Calédonie,
devait quitter l'entrepôt dans la journée de lundi.
7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Policiers et gendarmes croulent sous le poids de tâches parasites Source, journal ou site Internet : acteurs publics
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Xavier Sidaner
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Touchés par les baisses d’effectifs, les policiers et gendarmes sont accaparés par des tâches
qui ne constituent par leur cœur de métier. C’est le constat fait par la mission parlementaire
sur la lutte contre l’insécurité sur le territoire, dans son rapport rendu public le 22 octobre.
Procurations électorales, surveillance statique, escorte des personnes mineures au sein de
foyers, gardes des personnes détenues en milieu hospitalier… Les forces de police et de
gendarmerie nationales sont chargées de certaines missions qui ne constituent pas leur cœur
de métier et qui limitent leur présence sur le terrain. C’est le constat formulé par la mission
parlementaire sur la lutte contre l’insécurité sur le territoire, qui a rendu public son rapport
mercredi 22 octobre Dans le lot, le rapport cite encore la “gestion des opérations de
transfèrement des personnes détenues” comme l’exemple “le plus significatif”. Cette mission
serait la “plus chronophage”, pour le général Denis Favier, directeur général de la
gendarmerie nationale. Dans ce domaine, les députés regrettent que le “calendrier initial, qui
prévoyait que ce transfert de compétences s’effectuerait par région, entre 2011 et 2013, n’ait
pas pu être respecté”. Conséquence de ce retard, l’administration pénitentiaire opérait, en
2012, environ 25 500 extractions judiciaires annuelles, dans les 8 zones “transférées” soit
environ 19 % seulement du volume annuel des réquisitions adressées par les magistrats. Ce
transfert doit être repris et s’achever en 2019. En attendant, “une part significative de cette
mission demeure donc à la charge des forces de sécurité”, dénonce le rapport, qui souhaite le
lancement d’une “réflexion sur l’avenir des missions périphériques”.
Crise de vocation
Le poids de ces missions périphériques est en effet pointé du doigt comme l’une des “causes
de la crise identitaire”, évoquée par certains syndicats, que traverse la police nationale et de
la démotivation qui gagne parfois les personnels des deux forces. D’autant que, en plus d’être
accaparés par des tâches indues, policiers et gendarmes font face à une “complexité” des
règles de procédure, comme c’est le cas en matière de garde à vue. Une mesure “qui se
caractérise aujourd’hui par un formalisme conséquent”, juge le rapport. “S’il ne s’agit
nullement de le déplorer, il convient de prendre toute la mesure de l’impact que cela a eu sur
le travail des enquêteurs au sein des services de police judiciaire”. À cet égard, plusieurs
représentants syndicaux de la police nationale font part du “souhait des personnels de
rejoindre les services de police judiciaire”. Le Syndicat indépendant des commissaires de
police n’hésitant pas à parler de crise de la “vocation d’investigation”.
Formation à revoir
Vue sous un autre angle, cette complexité conduit, selon le point de vue développé par les
magistrats consultés par la mission, “à une dégradation de la qualité des dossiers d’enquête
qui leur sont transmis par les services de police judiciaire” et ce “depuis plusieurs années”.
François Molins, procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris, a
relevé pour la mission que “3 à 4 % des affaires seraient classées sans suite en raison
d’irrégularités de procédure”. Les forces de l’ordre apprécieront. Afin de remédier à cette
“dégradation de la qualité des dossiers d’enquête”, la mission estime, à l’instar de Mireille
Ballestrazzi, directrice de la police judiciaire, qu’il “serait judicieux d’adapter la formation
initiale et continue des personnels de la police et de la gendarmerie nationales aux évolutions
récurrentes des règles de procédure pénale”.
8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Energie : C'est la fin du projet Desertec Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Mina Adel Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Lancé en grande pompe en 2009, Deserect Industrial Initiative (Dii) est en train de vivre
ses dernières semaines dans sa forme actuelle. Désormais, l’initiative portera un
nouveau nom et aura un nouveau statut et une nouvelle stratégie.
C’est ce qu’a décidé l’assemblée générale tenue le à Rome le 13 octobre à l’occasion de la
5ème conférence Dii. Desertec va se transformer dès la fin 2014 en prestataire de service et
aura pour mission capitale d’accompagner ses actionnaires dans la réalisation de projets en
Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Sur les 20 actionnaires présents à l’AG, seuls trois ont
renouvelé leur adhésion, à savoir ACWA Power (Arabie Saoudite), RWE (Allemagne) et le
nouveau arrivé SGCC (Chine). A son début, Dii comptait une quarantaine d’actionnaires à
parts égales cotisant à hauteur de 125 000 dollars par an. Cette transformation s’explique
selon le président directeur général de Dii, Paul van Son par un besoin de s’adapter à une
nouvelle demande. Par ailleurs, le report à 2030 d’un projet d’interconnexion électrique avec
l’Afrique du nord décidé en septembre par l’autorité européenne de l’électricité (ENTSO-E) a
été vivement critiqué par Dii. Cette décision intervient au moment ou « DII promeut un projet
gigantesque de développement d’énergies renouvelables au Grand Sahara où d’importantes
capacités de production renouvelables pourraient être installées afin de couvrir la demande
croissante en Afrique du Nord mais, ce projet qui bute devant les réticences politiques des
pays de la région, notamment l’Algérie et que l’ENTSO-E vient de saquer », écrit la fondation
dans un communiqué, parvenu à notre rédaction. Cette décision est « décourageante » pour «
les pays d’Afrique du Nord qui se sont fortement engagés dans des projets de réforme de leur
marché de l’électricité et d’intégration régionale des systèmes en visant une intégration au
marché européen », selon la fondation. A son lancement, ce projet Desertec avait pour objectif
d’assurer la diversification des approvisionnements énergétiques européens à partir d’énergies
renouvelables. Son ambition était de couvrir près de 17% des besoins en électricité de
l'Europe à partir de 2050 en connectant plusieurs grandes centrales solaires
thermodynamiques au réseau de distribution d’électricité qui alimente l’Europe, mais aussi
l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Selon un rapport de la Fondation Dii, les importations
d'électricité renouvelable depuis la région MENA pourraient aider à l'Europe d'économiser
près de 33 milliards d’euros par an, soit 30 euros par MWh d’électricité importée. En cinq
années d’existence Desertec a permis la réalisation de 70 projets, selon la fondation.
THEME 8 - 2 : Taxe annuelle sur les véhicules les plus polluants : qu’est-ce que c’est ? Source, journal ou site Internet : MSN infos
Date : 23 octobre 2014
Auteur : direction de l’information légale et administrative
Adressé par André Dulou
Si vous êtes propriétaire d’un véhicule fortement émetteur de dioxyde de carbone, vous
devrez régler une taxe annuelle de 160 euros au titre du « malus écologique annuel ». Il en est
de même si vous avez un contrat de location pour une durée de 2 ans ou un contrat avec
option d’achat. Le préfet du département de votre domicile a jusqu’au 31 octobre 2014 pour
émettre le titre de perception de cette taxe. C’est un décret du 13 octobre 2014 qui a reculé la
date limite d’émission précédemment fixée au 30 avril. La taxe est ensuite recouvrée par les
services de la Direction générale des finances publiques. Cette taxe est due à partir de l’année
qui suit la délivrance du certificat d’immatriculation. Elle concerne les véhicules dont le taux
d’émission de dioxyde de carbone excède certaines limites (par exemple 190 g/km pour les
véhicules dont la première immatriculation date de 2012, 2013 ou 2014)
THEME 8 - 3 : Après les exoplanètes, voici le temps des exocomètes Source, journal ou site Internet : Le Monde
Date : 23 octobre 2014
Auteur : blogs passeurs de sciences Pierre Barthélémy
Adressé par Elie Billaudaz
Il y a quinze ans, l'astrophysicien Alfred Vidal-Madjar donnait au
livre où il racontait la découverte d'un nombre croissant de planètes extra-solaires un titre
poétique : Il pleut des planètes (éd. Hachette). Aujourd'hui, il pourrait se plagier et dire qu'il
pleut des comètes. Avec quelques collègues de l'Institut d'astrophysique de Paris (IAP) et de
l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble, Alfred Vidal-Madjar co-signe en
effet une étude publiée ce mercredi 22 octobre dans Nature dans laquelle ces chercheurs
français décrivent les propriétés de quelque 500 comètes détectées autour d'une étoile proche
qui fascine les astronomes, Beta Pictoris.
Deuxième étoile la plus brillante de la constellation australe du Peintre (d'où son nom), β Pic
– pour les intimes – est relativement proche de nous, située à 63 années-lumière, plus grosse
et plus chaude que le Soleil. Ainsi que me l'a expliqué Flavien Kiefer (IAP), premier auteur de
cette étude de Nature, son intérêt réside dans le fait qu'"il s'agit d'un système jeune – entre 10
et 20 millions d'années – doté d'une planète très massive, d'environ dix fois la masse de
Jupiter, et entouré d'un gigantesque disque de poussières et de gaz." Selon ce jeune chercheur,
le "complexe" Beta Pictoris constitue un "prototype extraordinaire". Contrairement au
Système solaire qui, vieux de 4,6 milliards d'années, a eu le temps de nettoyer l'essentiel des
résidus de sa jeunesse, son homologue connaît encore le grand bazar des chambres d'enfant :
on peut y suivre en direct la vie d'un système planétaire bébé, un joyeux chaos rempli des
débris résultant de la formation de planètes (une seule identifiée à ce jour), de cailloux, de
poussières diverses et, donc, de comètes. Même si elles sont petites (surtout à la distance d'où
nous les observons), ces exocomètes s'avèrent, comme chez nous, peu discrètes. Lorsqu'elles
s'approchent de β Pictoris, leur noyau glacé se met, sous l'effet du rayonnement stellaire, à
vaporiser de l'eau mais aussi des particules de poussières qui libèrent les éléments qu'elles
contiennent (fer, magnésium, calcium, etc.). Tout cela s'étend dans l'espace en formant un
nuage et une queue cométaire de grande amplitude. Les astrophysiciens ne voient pas
directement ces structures. Simplement, en analysant la lumière reçue de l'étoile, ils
s'aperçoivent que certaines longueurs d'onde sont absorbées par les éléments présents dans le
nuage. Dès 1987, Roger Ferlet, Alfred Vidal-Madjar et Lewis Hobbs, en étudiant une raie
d'absorption du calcium, s'aperçoivent que quelque chose de nébuleux passe devant Beta
Pictoris et émettent l'hypothèse d'exocomètes. Celle-ci n'est pas très bien reçue. A l'époque où
aucune exoplanète n'a été découverte, il y a quelque chose d'aberrant, de farfelu, à imaginer
que l'on peut détecter des objets aussi petits que des comètes, qui n'ont souvent que quelques
kilomètres de diamètre, voire moins... Pourtant, ces chercheurs avaient raison. Il s'agissait
bien d'exocomètes. L'étude parue aujourd'hui dans Nature va évidemment beaucoup plus loin
dans le détail et elle décrit deux familles différentes. La première population regroupe de
vieilles comètes fatiguées, qui, étant déjà passées plusieurs fois à proximité de Beta Pictoris,
ont presque épuisé leurs réserves de composés volatils et dégazent peu. Il s'agit probablement
de comètes situées dans une ceinture autour de l'étoile et qui en sont éjectées sous l'influence
gravitationnelle de la planète géante. La seconde famille est, elle, plus particulière. Tous ses
membres voyagent à la même vitesse, viennent de la même direction et dégazent énormément.
L'hypothèse privilégiée par les chercheurs est qu'il s'agit de fragments d'une seule et grosse
comète qui s'est récemment disloquée, ce qui a exposé des couches de glace et de matériaux
volatils "frais". Comme un collier de perles, ces corps se suivent à la queu-leu-leu dans
l'espace et s'"allument" de manière spectaculaire en s'approchant de l'étoile. L'autre
intérêt de cette étude réside dans le nombre d'événements enregistrés. Comme Flavien Kiefer
me l'a précisé, "on observe six comètes par nuit d'observation, ce qui fait plus de 2 000
comètes par an". Et il ne s'agit là que d'une fraction du total, puisque, depuis notre lointain
poste d'observation terrestre, on ne repère que les nuages cométaires qui coupent notre ligne
de visée... Si un astronome pouvait se téléporter dans le secteur de Beta Pictoris, qu'y verrait-
il ? Une étoile bombardée de comètes, un monde chaotique, cataclysmique, dynamique,
rempli de débris où quantité d'objets entrent en collision dans tous les sens. Ce serait aussi
voyager dans le temps et reconstituer la prime jeunesse turbulente de notre Système solaire
qui n'a pas toujours été le monde calme et ordonné que nous connaissons. Etudier un système
planétaire jeune comme celui de Beta Pictoris, c'est replonger dans l'enfance du nôtre.
9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Le christianisme est "la religion la plus persécutée au monde" Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 23 octobre 2014
Auteur : AFP Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les chrétiens sont la principale communauté religieuse avec 2,3 milliards de croyants et sont
numériquement les plus persécutés. Photo d'archives AFP.
Le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde sort aujourd'hui.
Avec 100 à 150 millions de croyants empêchés de vivre leur foi, le christianisme est "la
religion la plus persécutée au monde", selon un ouvrage collectif en librairie jeudi, qui veille à
ne pas nourrir la caricature "Allah contre Jésus". Le Livre noir de la condition des chrétiens
dans le monde (Xo éditions) est "dépourvu de la moindre intention apologétique ou
polémique" et vise seulement à "souligner l'ampleur du phénomène", écrit l'Italien Andrea
Riccardi, fondateur de la communauté Sant'Egidio très engagée en faveur de la paix dans le
monde. Codirecteur de cet ouvrage de 800 pages -avec l'évêque de Gap Jean-Michel Di Falco
et le dominicain britannique Timothy Radcliffe- il estime que les persécutions contre les
chrétiens sont méconnues à cause du "sentiment de culpabilité" lié aux violences commises au
nom de la chrétienté dans l'Histoire. Mais, aujourd'hui, "nous avons le devoir de parler, de
nous insurger", juge Mgr Di Falco, citant un membre de la Curie qui, en 2013, avait évoqué
"100 à 150 millions d'âmes" chrétiennes persécutées dans le monde. Il est difficile de récolter
des chiffres plus précis et les estimations du nombre de chrétiens tués chaque année font le
grand écart (entre 7 000 et 100 000 morts selon les sources), rappelle pour sa part le
vaticaniste américain John Allen. Pour autant, il n'a aucun doute sur le fait que les chrétiens
sont numériquement les plus persécutés, notamment parce qu'ils sont la principale
communauté religieuse avec 2,3 milliards de croyants.
"Défendre notre liberté commune de croire »
Comme les autres auteurs, il rejette la thèse du "choc des civilisations" entre monde chrétien
et musulman, mais aussi tout angélisme: "L'islam radical est certainement le plus grand
fabricant au monde de haine des chrétiens. Cela étant, s'il venait à disparaître (...) les chrétiens
ne seraient pas pour autant en sécurité." Si les jihadistes du groupe État islamique menacent
les chrétiens d'Irak ou de Syrie, d'autres radicalités s'en prennent aux catholiques, protestants
et orthodoxes ailleurs: les nationalistes hindouistes et bouddhistes en Inde ou au Sri Lanka, les
régimes communistes de Chine ou de Corée du Nord. Les conflits interethniques, comme en
Centrafrique, font d'autres victimes, alors qu'en Amérique latine, des religieux sont tués quand
ils dénoncent la corruption ou les trafics de drogue. Un état des lieux, région par région, affine
encore cette analyse, en soulignant par exemple que les chrétiens de Syrie paient aussi le fait
que le régime de Bachar el-Assad les a longtemps protégés. En réponse à ces persécutions,
"nous devons tous faire entendre notre voix", exhorte le Grand rabbin Haïm Korsia, alors que
l'imam de la Grande mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, qualifie d'"aberration" les
violences commises au nom de l'islam. "Défendre les chrétiens lorsqu'ils sont menacés à
cause de leur foi, ce n'est pas défendre une religion contre d'autres: c'est défendre, partout où
elle est attaquée, notre commune liberté de croire ou de ne pas croire", ajoute le philosophe
André Comte-Sponville, en assumant le rôle de "l'athée de service".
THEME 9 - 2 : 31ème
anniversaire de l’attentat du Drakkar : Jean-Yves Le Drian et Kader Arif reçoivent les militaires blessés et les familles de décédés. Source, journal ou site Internet : DICOD
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et Kader Arif, secrétaire d’État chargé des
Anciens combattants et de la Mémoire ont reçu jeudi 23 octobre 2014 à l’Hôtel de Brienne,
les militaires blessés et les familles de décédé lors de l’attentat du Drakkar. Jean-Yves Le
Drian et Kader Arif ont adressé une lettre à chaque survivant et familles de décédé du
Drakkar, afin de réaffirmer l’engagement ministériel de mettre à leur disposition le dispositif
d’accompagnement déployé au profit des opérations extérieures. A l’occasion de ce 31e
anniversaire, les « anciens du Drakkar », se sont vus remettre l’insigne des blessés militaires,
dont la loi de programmation militaire 2014-2019 prévoyait la rénovation des conditions
d’attribution, afin notamment de mieux reconnaitre les « blessures invisibles ». En 1983, la
France était intervenue dans un Liban ravagé par la guerre civile dans le cadre d’un mandat
des Nations unies. Le 23 octobre 1983, un double attentant avait visé les contingents des
militaires français et américains. L’immeuble du Drakkar à Beyrouth, dans lequel étaient
stationnés les militaires français, avait été soufflé par une explosion dans laquelle 58
parachutistes perdirent la vie et de nombreux autres furent blessés. En novembre 2013, un
groupe de travail ministériel a été créé, associant la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de
terre (CABAT), le Service de santé des armées (SSA), les directions d’administration centrale
du ministère et l’Office national des anciens combattants et des Victimes de guerre (ONAC-
VG). Il a été plus particulièrement chargé d’établir le contact avec chaque survivant de
l’attentat puis de coordonner les offres institutionnelles d’accompagnement. Ce groupe de
travail a permis d’initier la révision de nombreux dossiers de pension militaire d’invalidité,
d’orienter 10 anciens parachutistes vers un parcours médical adapté au syndrome post-
traumatique, de distribuer diverses aides financières et de faciliter des démarches de retour à
l’emploi.
THEME 9 - 2 : Iran : les manifestations contre les attaques à l’acide prennent un tour politique Source, journal ou site Internet : Le Monde
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Blog nouvelles d’Iran
Adressé par Elie Billaudaz
Manifestation à Ispahan, le 22 octobre, contre les attaques à l'acide contre les femmes dans
cette ville. A la suite d'au moins quatre cas d'attaques à l'acide contre les femmes dans la ville
d'Ispahan, deux manifestations ont eu lieu, ce mercredi 22 octobre, dans cette ville du centre
du pays, ainsi qu'à Téhéran. Les rumeurs ont d'emblée attribuaient ces attaques à des
représailles contre des femmes " mal voilées " – le port du hijab est obligatoire en République
islamique d'Iran. A Ispahan, la foule s'est réunie tôt le matin devant le palais de justice. Les
vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent un nombre important de manifestants qui
crient des slogans comme : "Il n'est pas possible d'imposer le hijab par la force" et "La police,
où sont les yeux de ma sœur ?". Selon les quotidiens iraniens, l'une des victimes, Soheila
Jorkesh, a perdu un œil et, pour sauver le second, elle attend une opération qui n’a que "20 %
de chances" de réussir. Certains internautes font valoir qu'à la fin de la manifestation, des
heurts ont eu lieu entre les manifestants et la police, qui aurait eu recours aux gaz
lacrymogène. Dans la capitale, une centaines de manifestants se sont réunis devant le
Parlement, qui a continué aujourd'hui la discussion et la mise au vote des articles d'une
nouvelle loi sur le hijab. Si elle est votée, une plus grande marge de manœuvre serait accordée
aux organisations et aux personnes qui veulent veiller au bon respect du hijab et aux bonnes
mœurs dans la société. Des militants des droits de l'homme, le 22 octobre, devant le Parlement
iranien, à Téhéran. "Abolissez les lois et les projets de lois contre les femmes", peut-on lire
sur la pancarte. Parmi les manifestants étaient notamment présentes des militantes des droits
de l'homme, dont l'avocate et la lauréate du prix Sakharov en 2012, Nasrin Sotoudeh, et la
journaliste Narguess Mohammadi. Les manifestants brandissaient des pancartes couvertes des
slogans demandant l'abolition des lois discriminatoires envers les femmes. "Une ville sûre,
c'est mon droit" et "Mettez fin à la violence contre les femmes", ont scandé les manifestants.
Ce rassemblement a pris fin dans le calme.
10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : France : les cyber-attaques contre les entreprises sont plus coûteuses et plus longues à contrer Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Olivier Chicheportiche
Adressé par Elie Billaudaz
Toujours plus nombreuses, toujours plus sophistiquées, les cyber-attaques contre les
entreprises sont financièrement de plus en plus difficiles à digérer pour les entreprises,
notamment françaises. Une étude de Ponemon Institute menée pour HP montre en effet que le
coût de ces attaques (protection et résolution) a augmenté en moyenne de 20,5% sur un an,
pour s'établir à 4,8 millions d'euros. Cette moyenne étant peu représentative, l'étude donne
une fourchette plus réaliste allant de 445.000 à 18,9 millions d'euros, selon la taille et le
secteur d'activité des entreprises. Les attaques par déni de service ou par malware ou encore
par négligence interne aspirent 55% des budgets consacrés à la protection et à la résolution
des problèmes. Le vol d’informations reste le coût externe le plus important, suivi par les
coûts induits par une interruption de services. Sur une base annuelle, le vol d’informations
représente 40% des coûts externes. Les coûts induits par une interruption de service ou une
perte de productivité représentent 38% des coûts externes.
Coût moyen de réparation multiplié par deux en France
Plus coûteuses, ces attaques sont également plus longues à contrer puisque le délai de
réparation en France est passé en un an de 26 à 43 jours, et son coût moyen à 561.553 euros,
soit 200% d’augmentation par rapport à l’année dernière. Selon la même étude, aux Etats-
Unis, le coût moyen annuel par entreprise s’élève à 12,7 millions de dollars, soit une
progression annuelle de 9,3% mais de 96% en cinq ans. La détection et la correction des
cyberattaques sont les deux activités internes les plus onéreuses, la correction représentant
49% des coûts annuels internes – les coûts salariaux et les sorties de capitaux constituant les
postes les plus élevés. L'étude montre que tous les secteurs d’activité sont touchés puisque les
17 secteurs ayant participé à l’enquête ont déclaré avoir été victimes d’attaques. Aux Etats-
Unis, le coût annuel par organisation le plus élevé a été constaté dans les industries de
l’énergie et de la défense.
THEME 10 - 2 : Windows 10 : Microsoft va généraliser l’authentification à deux facteurs Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Reynald Fléchaux
Adressé par Elie Billaudaz
Pour l’instant désactivée des versions préliminaires, une fonction de Windows 10 entend
amener l’authentification à deux facteurs chez tous les utilisateurs. Microsoft veut en finir
avec les faiblesses du mot de passe. C’est un service pour l’instant passé relativement
inaperçu dans les premières versions de Windows 10. Tout simplement parce qu’il est, pour
l’heure, inactif. Mais Next Generation Credentials pourrait bien être à l’origine du principal
changement d’usage pour les utilisateurs de Windows. Ce service permettra en effet au
possesseur d’un terminal sous Windows 10 d’enrôler ce terminal dans des mécanismes
d’authentification à deux facteurs, en complément d’un code alphanumérique (PIN) ou d’un
facteur biométrique. La volonté de Microsoft ? « S’éloigner d’un monde dominé par les
authentifications mono-facteur, comme les mots de passe », écrit l’éditeur dans un billet de
blog. Et d’ajouter : « Nous pensons que cette solution amène la protection d’identité à un
niveau supérieur, car elle intègre l’authentification multi-facteur, aujourd’hui limitée à des
systèmes comme les smartcard, au cœur du système d’exploitation, éliminant le recours à des
périphériques supplémentaires dédiés à la sécurité ».
Un conteneur dédié et sécurisé
Basé sur un standard établi par la FIDO Alliance (où on retrouve Google, PayPal, Visa,
Mastercard ou encore RSA), la fonction protège l’utilisateur d’un vol du code (PIN), ou de sa
récupération dans une base de données exfiltrée par des pirates, ainsi que d’un vol de
terminal. Un seul des deux facteurs d’identification étant, par définition, insuffisant pour
accéder à un service protégé par Next Generation Credentials. Selon Microsoft, les utilisateurs
pourront transformer un ou tous leurs terminaux en coffre-fort renfermant leur(s)
identité(s). Un téléphone mobile pourra ainsi centraliser les identités, et les déployer sur
d’autres machines via le WiFi ou le Bluetooth, pour gérer les accès à ces autres terminaux ou
à un service distant depuis ces autres appareils. La paire de clefs cryptographiques sera
fournie soit par Windows 10, soit par un service de PKI existant. Les tokens des utilisateurs
seront stockés dans un conteneur sécurisé, fonctionnant sur la technologie Hyper-V, afin
d’éliminer les risques d’attaques de type Pass The Hash ou Pass the Ticket. « Cette solution
permet d’éviter que les tokens ne soient récupérés même quand le noyau Windows lui-même
est compromis », assure Redmond. Bien entendu, Active Directory (sur site ou sur Azure)
ainsi que Microsoft Accounts supporteront cette fonctionnalité, afin de favoriser son adoption.
THEME 10 - 3 : iPad : l’offensive Entreprises avec IBM lancée en novembre Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Olivier Chicheportiche
Adressé par Elie Billaudaz
Si Apple a encore publié des résultatstrimestriels records, les ventes d'iPad continuent à
souffrir. Pour son quatrième trimestre fiscal, les volumes sont en recul de 13% sur un an (12,3
millions d’unités) et de 7% par rapport au trimestre précédent. Les nouveaux iPad présentés
la semaine dernière auront-ils un impact positif sur les ventes de fin d’année ? Rien n'est
moins sûr car c'est la croissance globale des tablettes qui ralentit. Mais, on le sait, Apple a un
atout dans sa manche : les entreprises. Il y a l'arrivée de TouchID (sécurité biométrique) qui
devrait favoriser la gestion de flottes ou encore le portage d'Office de Microsoft sur la tablette.
Mais c'est à travers son accord stratégique avec IBM qu'Apple entend tirer son épingle du jeu.
« Si nous parvenons à faire passer ce taux de pénétration de 20 à 60%, alors ce sera une
victoire totale. Ce serait très enthousiasmant, à en faire trembler les murs. Alors c’est ce que
j’espère » expliquait Cook en commentaire du bilan trimestriel.
42 millions de nouveaux utilisateurs ?
Cet accord est sur le papier très ambitieux. Les deux géants s’engagent ainsi à collaborer afin
de créer des applications destinées spécifiquement à l’entreprise et exclusives à iOS. IBM et
Apple devraient ainsi développer plus de 100 applications verticales, uniquement donc pour
iPad et iPhone. Dans le cadre de cet accord, IBM s’engage en outre à optimiser pour iOS ses
services Cloud, notamment de gestion de terminaux, de sécurité et de BI. Big Blue mettra
aussi au point des catalogues d’applications privés et des suites bureautiques pour la
plateforme Apple qui bénéficiera en outre des capacités d'analyses big data d'IBM. Par
ailleurs, IBM commercialisera également l’iPhone et l’iPad avec des solutions conçues
spécifiquement pour différents secteurs d’activité auprès de ses clients professionnels dans le
monde entier. Avec 100.000 commerciaux dans le monde, IBM pourrait donner des ailes aux
terminaux à la pomme dans une logique COPE ( Corporate Owned, Personally Enabled
(COPE) signifie que l’entreprise détient l’appareil, mais que l’employé pourra l’utiliser
comme bon lui semblera pour ses besoins personnels. L’inverse du BYOD en somme - NDLR
- Source : Zdnet) C'est d'ailleurs l'avis de Sundeep Bajikar, analyste de Jeffries qui dans une
note, souligne les chances d'Apple. "Le partenariat avec IBM va faire progresser l'adoption
d'iOS grâce à la fourniture d'applications sectorielles. Nous pensons qu'iOS pourrait viser 42
millions de nouveaux utilisateurs sur les marchés verticaux aux Etats-Unis, notamment dans
la distribution, santé, banque, voyage, transport, assurance et télécommunications". Côté
calendrier, les choses commencent également à se préciser. Si rien n'a été évoqué lors de la
dernière keynote de la pomme, les premiers produits issus de cette alliance devraient être
lancés en novembre. Elles cibleront d'abord les secteurs de la banque, le secteur public, les
compagnies d'assurance, la distribution, les télécommunications, le voyage et les transports, a
précisé hier Tim Cook lors d'une conférence téléphonique. Proposer une offre globale
présente aussi des contraintes. Car la maturité des entreprises sur les questions de mobilité est
encore disparate. Les entreprises procèdent souvent étape par étape, d'abord le MDM (=
Mobile Device Managment - NDLR), la sécurité, puis la plate-forme de développement et
d'administration des applications, ce qui a vocation à profiter à des acteurs divers.
THEME 10 - 4 : Enquête américaine sur la sécurité des appareils médicaux connectés Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 22 octobre 2014
Auteur : La rédaction
Adressé par Elie Billaudaz
Les appareils suspectés sont entre autre des pompes à perfusion et des dispositifs cardiaques.
Ces failles de sécurité n’auraient pas été exploitées pour l’heure. Le département de la sécurité
intérieure craint néanmoins que des hackers tentent d’utiliser les failles de sécurité, en prenant
le contrôle à distance des appareils touchés. Une pompe a infusion pourrait être ainsi
manipulée pour sur doser une injection, affirme Reuters. Les équipes d’enquêteurs travaillent
avec les trois entreprises qui commercialisent les équipements incriminés pour identifier et
résoudre les failles. Hospira, Medtronic et St Jude Medical, les trois entreprises citées par
Reuters, ont pour l’heure refusé de communiquer sur cette affaire.
Enquête au long cours
Le département de la sécurité intérieure enquête depuis de deux ans sur la question des objets
médicaux et hospitaliers connectés. Imagerie médicale, réseaux informatiques des hôpitaux, le
champ d’investigation est large. Le département de la sécurité intérieure précise que ces
enquêtes ont un but préventif, et n’ont pas été déclenchées suite à un problème spécifique
concernant un appareil médical. En aout dernier, 4,5 millions de données personnelles avaient
été dérobées à des patients hospitalisés par le groupe Community Health System, suite à une
faille (Heathbleed) sur des équipements Juniper.
THEME 10 - 5 : Faille Poodle : Apple abandonne SSL 3.0 pour ses notifications Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 23 octobre 2014
Auteur : La rédaction
Adressé par Elie Billaudaz
Le service de notification mis à disposition des développeurs par Apple pour pousser des
messages vers des terminaux iOS et OS X va devoir être mis à jour en raison d’un problème
de sécurité. Ce changement fait suite à la découverte par des experts de Google
d’unevulnérabilité dans le protocole SSL 3.0. Apple annonce ainsi aux utilisateurs de son
service qu’à compter du 29 octobre, le SSL 3.0 ne sera plus supporté et que le TLS (Transport
Layer Security), un standard plus récent et robuste pour le chiffrement, sera activé.
Des mises à jour pour OS X Yosemite et iOS 8
"Les fournisseurs utilisant seulement SSL 3.0 doivent supporter le TLS le plus tôt possible
afin de garantir que le service Apple Push Notification continue de fonctionner comme
attendu. Les fournisseurs supportant à la fois TLS et SSL 3.0 ne seront pas affectés et aucun
changement n’est requis » précise Apple. Afin d’aider les développeurs à réaliser des tests de
compatibilité, l’éditeur indique qu’il a déjà désactivé le SSL 3.0 dans l’environnement de
développement de son interface « Provider Communication ». A noter qu’il ne s’agit pas de la
première réaction suite à l’identification de la faille Poodle. Apple a déployé des mesures de
contournement afin de bloquer les attaques possibles contre des machines sous OS X
Yosemite. Des mises à jour pour iOS 8, OS X Mavericks et Mountain Lion ont également été
diffusées. Pour rappel, la faille découverte par les chercheurs en sécurité autorise un attaquant
disposant d’un accès réseau à lire des communications pourtant chiffrées, y compris lorsque le
chiffrement se fait en TLS. Comment ? En provoquant une erreur lors d’une communication
chiffrée par TLS, faisant ainsi basculer celle-ci en SSL.
11/ JOUR Par JOUR ... le 23 octobre 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
1452
23 octobre
L'anglais John Talbot reprend la ville de Bordeaux
Le 23 octobre 1452, la ville de Bordeaux repasse aux mains des Anglais. Après avoir fait l'objet d'une signature d'un traité de capitulation un an plus tôt, la ville de Bordeaux, alors occupée par les troupes françaises de Charles VII, sera reprise par l'anglais John Talbot en 1452. Cette lutte entre les deux pays pour détenir la ville de Bordeaux illustre la guerre de Cent Ans qui a opposé la France et l'Angleterre.
1526
23 octobre
Ferdinand de Habsbourg devient roi de Bohême
Le 23 octobre 1526, Ferdinand de Habsbourg est élu roi de Bohême, et succède à Louis II. Moins de deux mois plus tard, le 17 décembre 1526, Ferdinand de Habsbourg sera également nommé roi de Hongrie. Pendant près de 40 ans, il connaîtra un règne assez paisible, règne durant lequel il s'efforcera de concilier les protestants et les catholiques. Son premier fils Maximilien lui succèdera à sa mort en 1564.
1702
23 octobre
Bataille de Vigo
Durant la guerre de Succession d'Espagne, George Rooke est chargé de s'emparer du port de Cadix, avec la flotte anglo-hollandaise. Ayant échoué, il décide de s'attaquer à la flotte espagnole, le 23 octobre 1702. Celle-ci est en train de décharger les marchandises d'Amérique dans le port de Vigo, sous la protection des vaisseaux français de Châteaurenault. C'est un succès pour Rooke qui parvient à forcer le barrage bloquant l'accès au port. Il détruit quarante vaisseaux français et espagnols et s'empare d'un butin de 14 000 livres.
1812
23 octobre
Le général Mallet rate son Coup d'Etat
A quatre heures du matin, Mallet informe le commandant de la caserne Popincourt à Paris de la mort de l'Empereur. Le général aristocrate profite de l'interminable campagne de Russie et de la difficulté de communication avec la Grande armée pour évincer Napoléon Ier du trône. Dans la matinée il forme un gouvernement provisoire et annonce la fin de la guerre. A 9 heures du matin il est le maître de la capitale. A midi le préfet de police de Paris, Dubois est tenu informé du complot et arrête Mallet. Ce dernier sera fusillé le 29 octobre avec treize autres conspirateurs.
1814
23 octobre
Première chirurgie esthétique
C'est à Chelsea en Angleterre, qu'est pratiquée la première chirurgie plastique moderne.
1834
23 octobre
Mort de Fath Ali Shah Qajar, shah de Perse
Régnant sur la Perse depuis 1797, Fath Ali Shah Qajar mourut 23 octobre 1834, après un règne marqué par plus de dix ans de guerre contre la Russie. Réputé pour son grand harem et son goût pour les arts persans, Fath Ali Shah Qajar avait une centaine de femmes et plus de 200 enfants. Mohammad Shah Qajar, gouverneur d'Azerbaïdjan, lui succéda et privilégia les relations avec la Russie au détriment de la Grande-Bretagne.
1867
23 octobre
Garibaldi envahit le Vatican
Giuseppe Garibaldi tente de s'emparer de l'état pontifical protégé par Napoléon III depuis le décret du 15 septembre 1864 signé avec le roi Victor-Emannuel II. Les troupes françaises interviennent et le Pape Pie IX obtient la protection de la France pour encore trois ans. Garibaldi échoue dans sa tentative de rallier le Vatican à l'unité italienne. Il sera définitivement battu à Montana le 3 novembre par les troupes du général de Failly et renoncera aux états pontificaux.
1872
23 octobre
Mort de Théophile Gautier
Le poète et critique d'art français Théophile Gautier meurt à Neuilly-sur-scène (né à Tarbes, 1811). Bien qu'admirateur précoce de Nerval ou d'Hugo, il se détache du carcan romantique pour s'attacher à une recherche exigeante du beau par la perfection technique, selon l'idée de l'« art pour l'art », qui en fait l'un des annonciateurs de la poésie parnassienne. Son œuvre, dont "Le Roman de la momie" (1858) ou "Le Capitaine Fracasse" (1863), lui valut les éloges de Baudelaire : le chantre du « spleen » lui dédicaça ainsi ses "Fleurs du Mal", à lui le « poète impeccable, le parfait magicien ».
1917
23 octobre
Décès d'Eugène Grasset
Eugène Grasset décède à Sceaux (Hauts-de-Seine). Né à Lausanne le 25 mai 1845, il doit sa célébrité à ses activités de graveur, d'affichiste et de décorateur. On lui doit notamment le mobilier de Gillot visible au Musée des Arts décoratifs, les vitraux de l'église Saint-Étienne de Briare, le logotype de la Semeuse soufflant une fleur de pissenlit qui illustre les dictionnaires Larousse ou encore le caractère d'imprimerie Grasset, présenté lors de l'Exposition universelle de 1900.
1922
23 octobre
Andrew Bonar Law, Premier ministre
Andrew Bonar Law naît le 16 septembre 1858 au Canada. Homme politique anglais sous le règne du roi George V, il est chef de l'opposition de 1911 à 1915, secrétaire d'état aux Colonies de 1915 à 1916, ministre des Finances de 1916 à1919, Lord du sceau privé de 1919 à 1921 puis est nommé 54e Premier ministre le 23 octobre 1922. Il n'occupera ce poste que peu de temps puisqu'il meurt le 30 octobre de l'année suivante.
1923
23 octobre
Proclamation de la République de Turquie
Suite aux accords de Lausanne, la République de Turquie, avec à sa tête Atatürk, est proclamée. Après la décomposition de l’Empire Ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres découpa la région et prévit un contrôle militaire des Alliés. Mais l’armée montée par Mustafa Kemal, dit Atatürk, avait engagé des guerres pour récupérer certains territoires et parvint à faire naître son nouvel Etat, la Turquie.
1940
23 octobre
Entrevue d'Hendaye
L'entrevue d'Hendaye, ville frontalière basque entre l'Espagne et la France, réunit Hitler et Franco. Ils se lancent dans des pourparlers sur la question de l'entrée en guerre de l'Espagne au côté des forces de l'Axe. Les discussions n'aboutissent pas, l'Allemagne refusant les contreparties espagnoles et l'Espagne arguant du fait qu'elle ne peut pas soutenir un effort de guerre. Un protocole est signé pour l'envoi de volontaires espagnols sur le front russe, mais Franco n'engage pas son pays dans le conflit mondial.
1942
23 octobre
Naissance de Michael Crichton
Michael Crichton est né le 23 octobre 1942 à Chicago. Cet écrivain diplômé de Harvard est devenu célèbre grâce à ses ouvrages de science-fiction. Parmi ses ouvrages de référence, on peut notamment citer « La Proie », paru en 2002. C'est également le scénariste de « Jurassic Park ». Il a émis des théories controversées sur le réchauffement climatique, mettant en doute son origine humaine. Il est mort d'un cancer le 4 octobre 2008.
1942
23 octobre
Bataille de El-Alamein
Les Anglais, emmenés par le général Montgomery, lancent une vaste contre-offensive contre les Allemands présents depuis le 30 juin à l'ouest d'Alexandrie. Le maréchal Rommel est obligé de reculer face à la percée de la VIII° armée britannique. Cette bataille marque un coup d'arrêt à la progression de "l'Afrikakorps" en Afrique du Nord. Après une victoire décisive des Alliés en novembre, les troupes allemandes et italiennes reculeront jusqu’à se retirer d'Egypte et de Libye. Au printemps 1943, les forces de l’Axe auront quitté l’Afrique du Nord.
1956
23 octobre
Soulèvement anti-communiste en Hongrie
Budapest se soulève contre l'URSS qui occupe le pays depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Les Hongrois réclament le retour à la présidence du communiste modéré Imre Nagy. Les Soviétiques accepteront. Mais le nouvel homme fort de la Hongrie insufflera un élan démocratique à tout le pays et il ne tardera pas à prôner la séparation avec l'URSS. Les troupes soviétiques envahiront Budapest dès le 4 novembre pour mettre fin à l'insurrection hongroise. La rébellion fera 25 000 victimes et Imre Nagy sera exécuté en juin 1958.
1966
23 octobre
Jimi Hendrix enregistre "Hey Joe"
"The Jimi Hendrix Experience" sort son premier 45 tours dont le titre "Hey Joe" devient numéro un des charts britanniques. Jimi Hendrix a rencontré Chas Chandler cette même année. Ils sont partis pour Londres fonder le groupe avec Noel Redding à la basse et Mitch Mitchel à la batterie.
1983
23 octobre
Attentats à Beyrouth
A 6h20 du matin un camion-suicide palestinien frappe le quartier général des forces américaines à Beyrouth, tuant 241 soldats américains. Deux minutes plus tard c'est au tour de l'immeuble abritant des parachutistes français le Drakkar, d'exploser: Bilan: 58 morts. Mandatés par l'ONU, les marines américains et les parachutistes français devaient faire respecter la paix civile au Liban. Devant les difficultés à remplir leur mission ils quitteront la pays en févier 1984.
1989
23 octobre
Accord de Taëf
Les députés libanais signent en Arabie Saoudite l’accord de Taëf qui doit mettre fin à la guerre civile qui fait rage depuis 1975. Les diplomaties Syrienne, Jordanienne et américaine supervisent cet accord qui redéfinit en partie la répartition des pouvoirs entre les différentes communautés du Liban. Toutefois, chiites et druzes ne sont pas convaincus, pas plus que Michel Aoun qui poursuit sa guerre de libération contre la Syrie. Toutefois les deux communautés minoritaires accepteront cet accord, tandis que Michel Aoun sera battu un an plus tard. Le Liban retrouve la paix, même s’il reste occupé par la Syrie et par Israël tandis que le Hezbollah et l’ALS ne sont pas désarmés.
12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère
THEME 12 - 1 : Kerry : No Deals in north Korea Prisoner Release Source, journal ou site Internet : Voice of America
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Jeffrey Fowle is greeted by family members on his arrival at Wright-Patterson Airforce Base,
early Wednesday, in Dayton, Ohio, Oct. 22, 2014.
North Korea says a detained American was freed this week following "repeated requests"
from U.S. President Barack Obama. The brief note by Pyongyang's official KCNA news
agency said "criminal" Jeffrey Fowle was released on orders of leader Kim Jong-Un. U.S.
Secretary of State John Kerry said no deal – no "quid pro quo" - had been struck with North
Korea in Fowle's case. The 56-year-old from Ohio landed in the United States early
Wednesday. Fowle, who arrived in North Korea on a tourist visa , was arrested six months
ago after leaving a Bible in a North Korean restaurant and bar. His family denied that he
traveled to the country on a church-related mission.
2 Americans remain
State Department spokeswoman Marie Harf said there is continued concern about two
Americans who remain in custody. “We remain focused on the continued detention of
Kenneth Bae and Matthew Miller, and again call on the DPRK to immediately release them,"
Harf said. She said Fowle has been evaluated by a doctor and appears to be in good health.
Miller was sentenced to six years of hard labor after being convicted of “hostile” acts against
North Korea. Bae received a 15-year prison sentence, also for “hostile” acts. Speaking
Wednesday in Berlin, Kerry expressed hope denuclearization talks with Pyongyang could
start again soon.
THEME 12 - 2 : Blackwater Guards Found Guilty in 2007 Iraq Killings Source, journal ou site Internet : The New York Times
Date : 24 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
. WASHINGTON — Four former Blackwater Worldwide security guards were convicted and
immediately jailed Wednesday for their roles in a deadly 2007 shooting in Baghdad’s Nisour
Square that marked a bloody nadir in America’s war in Iraq. A jury in Federal District Court
found that the deaths of 17 Iraqis in the shooting, which began when a convoy of the guards
suddenly began firing in a crowded intersection, was not a battlefield tragedy, but the result of
a criminal act. The convictions on murder, manslaughter and weapons charges represented a
legal and diplomatic victory for the United States government, which had urged Iraqis to put
their faith in the American court system. That faith was tested repeatedly over seven years as
the investigation had repeated setbacks, leaving Iraqis deeply suspicious that anyone would be
held responsible for the deaths. “This verdict is a resounding affirmation of the commitment
of the American people to the rule of law, even in times of war,” said Ronald C. Machen Jr.,
the United States attorney in Washington. “Seven years ago, these Blackwater contractors
unleashed powerful sniper fire, machine guns and grenade launchers on innocent men, women
and children. Today, they were held accountable for that outrageous attack and its devastating
consequences for so many Iraqi families.” Why the case of four Blackwater guards, accused
of murdering 17 Iraqis in Nisour Square on Sept. 16, 2007, took so long to reach a verdict.
One defendant, Nicholas A. Slatten, a sniper who the government said fired the first shots,
was convicted of murder. The others — Dustin L. Heard, Evan S. Liberty and Paul A. Slough
— were convicted of voluntary manslaughter and using a machine gun to carry out a violent
crime. A fifth contractor, Jeremy Ridgeway, previously pleaded guilty to manslaughter and
cooperated with prosecutors. Jurors could not reach verdicts on several of the counts against
Mr. Heard, but that will have little bearing on the sentencing. The machine-gun charges carry
mandatory 30-year minimum prison sentences, more than the manslaughter charges. Mr.
Slatten faces possible life in prison. No sentencing date has been set. The trial was an
epilogue to the story of Blackwater, which began as a police- and military-training facility in
North Carolina and came to symbolize the country’s outsourcing of its wartime
responsibilities. About 1,000 of Blackwater’s contractors guarded diplomats in Iraq. Others
loaded bombs onto Predator drones. The company’s founder, Erik Prince, tapped retired
Central Intelligence Agency officials for executive positions, and at one point, the C.I.A.
hired Blackwater contractors to covertly track and kill Qaeda operatives worldwide, a
program that was shelved before any killings were conducted. While the company’s security
guards were involved in scores of shootings in Iraq, it was the 2007 incident in Nisour Square
that helped cement Blackwater’s image as a company that operated with impunity because of
its lucrative contracts with the American government. The company became the subject of
several Justice Department investigations, all of which the company and its executives
survived. But ultimately, public outrage over the shooting contributed to Blackwater’s
demise. It lost its contracts and was renamed, sold and renamed again. Despite their
skepticism about the trial, more than two dozen Iraqi witnesses volunteered to travel to
Washington to testify. They described a scene of horror and confusion as they took cover
from the machine-gun fire coming from American armored trucks. An Iraqi traffic officer
described watching a woman cradle her dead’s son’s head on her shoulder, shortly before her
own death. A father sobbed uncontrollably as he testified about his 9-year-old son’s death.
And witnesses from inside the Blackwater convoy described their former colleagues as firing
recklessly on innocent people. The shooting began shortly after four American armored trucks
rolled into Nisour Square on Sept. 16, 2007. The Blackwater contractors said insurgents
ambushed them. Their lawyers described the death of innocent civilians as a tragic and
unavoidable consequence of urban warfare. “Nick Slatten is innocent,” his lawyer, Thomas
Connolly, said after the verdicts were announced. “We’re disappointed that the jury found
otherwise, but the jury’s verdict does not change the reality of what happened — and what
didn’t happen — in Nisour Square.” Prosecutors said the shooting was unprovoked. But with
little forensic evidence and no ballistics linking any gunman to any victim, the case came
down to the testimony of witnesses. Many told conflicting stories, forcing prosecutors to urge
jurors to believe some aspects of their own case and discount others. During their 28 days of
deliberations, jurors sent notes to Judge Royce C. Lamberth that hinted they were planning to
convict in the case. But the defendants showed little emotion. Three of them arrived late to
court. Mr. Heard broke the courtroom silence by popping open a Coke can just before the jury
entered. Lawyers, however, said their clients were devastated by the verdicts. “This was
wrong,” said David Schertler, a lawyer for Mr. Heard. “This verdict is incomprehensible.”
The case against the Blackwater guards faced a number of hurdles, many of them of the
government’s own making. From the outset, there were indications that State Department
officials tried to gather shell casings after the shooting in an effort to protect Blackwater. The
State Department also gave the contractors limited immunity after the shooting, which made it
significantly harder for the Justice Department to build its case. A judge threw out all charges
in 2009, citing “reckless” government behavior. A new prosecution team salvaged the case
but dropped charges against one guard because of a lack of evidence. Then prosecutors
missed a deadline to recharge Mr. Slatten. That is why he alone was charged with murder,
which has no statute of limitations. Susan L. Burke, a lawyer who represented Iraqi victims in
a lawsuit against Blackwater, said the conviction sent a message to the world about the power
of American courts. “But I don’t think anything can make up for the loss of a family
member,” she said. Blackwater settled the wrongful-death lawsuit for an undisclosed sum.
The criminal trial raised novel legal issues, and the case is expected to wind through the
appellate courts for a year or more. One issue — whether the Justice Department had
jurisdiction to bring the case at all — could undo the entire case. Under federal law, the
government has jurisdiction for overseas crimes committed by defense contractors or those
supporting the Pentagon’s mission. Blackwater was working for the State Department, a
distinction that jurors concluded did not matter but which has not been tested. Defense
lawyers are expected to ask an appeals court to let the contractors out of jail while the appeal
plays out. “There’s more to be done on this case,” William F. Coffield, a lawyer for Mr.
Liberty, said as he left court.
THEME 12 - 3 : La marine thaïlandaise achète à Airbus cinq hélicoptères EC 645 T2 Source, journal ou site Internet : Mer et Marine
Date : 23 octobre 2014
Auteur :
Adressé par François Jouannet
Marignane, France, 22 October, 2014 – The airborne capabilities of Thailand’s navy and air
force will be significantly enhanced with the acquisition of two mission-ready Airbus
Helicopters rotorcraft types: the light-utility EC645 T2 and the 11-ton-class EC725. The
Royal Thai Navy signed for five EC645 T2s to be deployed on transport duties and other
missions, with deliveries scheduled to begin in 2016. Its purchase represents the first export
order of this militarized version of the EC145 T2, which is the newest and most powerful
model in Airbus Helicopters’ proven EC145 light twin-engine helicopter family. In the Royal
Thai Air Force’s reorder of Airbus Helicopters’ EC725, the military service is obtaining two
of the tactical transport rotorcraft for SAR/CSAR (search and rescue/combat search and
rescue) missions, operating from Wing 2 at Lop Buri Air Base in Thailand’s Lop Buri
Province. These aircraft will be provided in 2017, joining the four previously-ordered EC725s
booked in 2012 for deliveries from 2015. “By acquiring both the EC645 T2 and EC725,
Thailand will be operating two of the most capable helicopters in their categories, delivering
high levels of mission flexibility with their modern avionics and rugged airframes,” said
Philippe Monteux, Airbus Helicopters’ Head of Region South East Asia & Pacific. The
EC645 T2 features a modern digital cockpit and a 4-axis autopilot. With a maximum take-off
weight of 3.7 tons, the helicopter is powered by Turbomeca Arriel 2E powerplants equipped
with dual-channel full authority digital engine controls (FADEC). Operational safety is
enhanced by Airbus Helicopters’ Fenestron shrouded tail rotor, particularly for landings and
takeoffs in confined landing sites, as well as during loading/unloading on the ground while the
rotor is turning. The EC725 is a highly capable twin-engine helicopter with a digital 4-axis
autopilot and five-blade composite main rotor. It can perform multiple missions that range
from combat search and rescue, long-range tactical transport and aeromedical transport to
logistic support and naval duties. Currently operated by the military forces of France, Brazil,
Mexico, Malaysia, Thailand and soon in Indonesia as well, the EC725’s reliability and
durability has been confirmed in such crisis areas as Lebanon, Afghanistan and Mali, while
also supporting French troops during NATO-led operations in Libya.
THEME 12 - 4 : IHS : Islamic State financing war campaign with oil Source, journal ou site Internet : UPI
Date : 23 octobre 2014
Auteur : Daniel J. Graeber
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Oil is fueling the war chest for the group calling itself the Islamic State by more than $2
million per day, a study from consultant group IHS said. A report from IHS Energy found IS,
known also as the Islamic State in the Levant, is able to finance itself through a black market
for oil. "Oil fuels ISIL's war machine, notably including the military vehicles vital to its
movements and fighting capabilities," analysis e-mailed Monday to UPI found. "Oil directly
finances ISIL's myriad activities and encourages the activities of middlemen who sell,
transport and export the oil and thus have a vested interest in ISIL." IHS estimates the oil
production controlled by IS is worth an estimated $800 million per year. A U.S.-led air
offensive against IS has targeted oil installations in Syria in an effort to cut off the group's
source of revenue and fuel. A recent report from the International Energy Agency found
airstrikes were diminishing the terrorist group's ability to function and finance itself. IHS
estimates IS sells oil on the black market for an average $40 per barrel, roughly half the price
on the global market.
THEME 12 - 5 : Homegrown terror strikes at heart of Canada Source, journal ou site Internet : torontosun
Date : 24 octobre 2014
Auteur : Michele Mandel Adressé par Elie Billaudaz
Police have locked down Parliament Hill in Ottawa on Wednesday, Oct. 22, 2014, where a
shooting occurred. (MATTHEW USHERWOOD/ QMI Agency) Homegrown terror struck at
the heart of Canada on a fall morning, leaving a soldier murdered, the shooter dead and a
nation reeling in shock. Canada, it seems, is under siege from within. For the second time this
week, Canadian soldiers came under attack on our own soil. Yet another terrorist took aim at
the people who stand on guard for us, this time right at the epicentre of our democracy within
metres of Parliament Hill. And even more egregious — the gunman targeted a military
reservist guarding the National War Memorial — a revered national symbol in memory of so
many brave men and women who have given their lives to protect our freedom and way of
life. The Western way of life that seems to so offend these jihadi terrorists. Cpl. Nathan
Cirillo, a 24-year-old father of one and a reservist with Argyll and Sutherland Highlanders of
Canada, was standing sentry at the Tomb of the Unknown Soldier when he was executed at
9:52 a.m. Wednesday by a masked man bearing a long-barrelled rifle. One witness told
reporters the young shooter with long black hair and a “black and white Palestinian type head
scarf over his face” raised his arms in triumph after shooting Cirillo twice at point blank
range. Despite frantic efforts by a tourist and later by emergency responders, the soldier died
in hospital from gunshots to his abdomen. Warmly remembered as a man who loved dogs and
had joined the cadets as a 13-year-old, Cirillo had just arrived in Ottawa for sentry duty a few
days before. In addressing the nation, a grim Prime Minister Stephen Harper called it a “cold-
blooded murder” and a terror attack on our values and our society. “Let there be no
misunderstanding,” he vowed, “we will not be intimidated. Canada will never be
intimidated.” By nightfall, the gunman had been identified — ironically first by U.S. officials
— as 32-year-old Michael Zehaf-Bibeau, Canadian-born and a convert to Islam. Media
reports said he was one of the many “high risk travellers” identified by Canadian intelligence
officials and had his passport seized to prevent his joining Islamic terrorists overseas. So he
launched his attack at home. The gunman stormed his way into Parliament Hill where
Conservative and NDP MPs had just begun their respective weekly caucus meetings. The
Prime Minister himself was in the building as well. There could be no better prize for a
terrorist intent on making a terrifying impact. Harper, of course, was one of the targets of the
so-called Terror 18, the ragtag group of radicalized young men who had unsuccessfully
plotted to attack Parliament Hill and behead the prime minister. Eight years later, was Zehaf-
Bibeau striving to make those pipe dreams a reality? And if not for a brave sergeant-at-arms,
would he have been successful? The brazen gunman certainly managed to evoke a scene
never before witnessed in this nation’s 147-year history: A wild firefight erupted in the seat of
Canada’s government between the shooter and the guards bent on stopping him. In a chilling
video recorded by a Globe and Mail reporter, the exchange of bullets could be heard echoing
through the beautiful marble hallway of Centre Block. “Will always remember the sound.
Parliament will never be the same,” tweeted NDP MP Ryan Cleary. As the smell of
gunpowder filled the air, frightened MPs barricaded themselves behind doors reinforced with
furniture. “Shots fired during caucus meeting. at least 30 shots. MPs piled out. I’m safe with 2
colleagues but we’re still at risk...,” tweeted MP Tony Clement. “PM was in Caucus but now
secure. Assuming it’s not safe to venture out yet.” During the hail of gunfire that rang through
the main Hall of Honour, one parliamentary guard was shot in the leg and another was grazed
by a bullet. In all, three people were treated in hospital and released. It’s terrifying to think
how high the body count may have been if not for the courage of Sergeant-at-Arms Kevin
Vickers. The former Mountie is being widely praised as a hero after he shot and killed Zehaf-
Bibeau just outside the parliamentary library before he managed to reach the MPs. “He was in
his office and went out to deal with it,” MP Julian Fantino told the Sun’s Joe Warmington.
“He is definitely a hero and there are a bunch of heroes here today.” Prime Minister Stephen
Harper was rushed out of Parliament to a secure location. A photo of him being briefed by
security officials was released to the media to quell public fears he may have been injured in
the terror attack. While he was safe, his staff received an e-mail ordering them to remain in
their offices and take cover under their desks. “There are currently active shooters in the
Parliament Hill vicinity,” they were warned. Fear and panic filled the capital as authorities
couldn’t determine the number of accomplices still on the loose. The Rideau Centre mall, the
U.S. embassy and other downtown buildings went into lockdown as rumours spread that at
least one other gunman was still at large. Residents were warned to stay away from the area
and if they were in the vicinity, they were to stay away from windows and not tweet police
locations as the hunt continued for an “active shooter.” By evening, though, no other suspect
had been apprehended. More, though, was being learned about the dead gunman. Zehaf
Bibeau had a long criminal history including convictions in Montreal and Vancouver.
Wearing a black and white kiffeyeh similar to the one described by witnesses, his photo
appeared on an #ISIS Twitter account, poised for battle. Was he inspired by his fellow jihadist
just a few days before? This was the second attack on the Canadian military in three days —
on Monday, extremist Martin Rouleau ran down one soldier and injured another in Saint-
Jean-Sur-Richelieu, Que. before he was shot dead. The radical convert had been under watch
by the RCMP and had his passport seized when he tried to fly to Turkey this past summer to
join ISIS — just as Zehaf Bibeau’s travel documents had been revoked. And they are just two
of an estimated 90 potential terrorists in our midst. It’s not as if we had not been warned. Just
last month, Public Safety Minister Steven Blaney tabled his report “2014 Public Report On
The Terrorist Threat To Canada” and warned “Terrorism remains the leading threat to
Canada’s national security.” How prophetic those words now ring in Ottawa. No one really
paid much heed. On Oct. 8, NBC News reported that Canadian officials had thwarted an ISIS-
inspired plot to carry out a “knife and gun” attack at a “public place” in Canada. It seemed the
stuff of over-reacting Americans. Terrorism doesn’t happen here. It was admittedly alarming
when two intelligence agencies told Parliament two weeks ago about their increasing
concerns about radicalized jihadists. But still, they had assured us there was no imminent
threat. How wrong they would be. CSIS director Michel Coulombe told a Commons
committee that they know of at least 80 violent radicals who have returned here after being
involved in terrorism overseas. “By the time I leave this room, it’s going to change,” he
warned. “Are there some that we are not aware of? Probably. I don’t want to speculate.”
RCMP Commissioner Bob Paulson told the same committee that they had 90 Canadians
under investigation for suspected terrorist leanings — and we’ve now learned that Rouleau
and Zehaf-Bibeau were among them. Known to the government, and yet nothing could stop
them. Last Friday, just days before the Quebec attack, the domestic terrorism threat level in
Canada was quietly raised from low to medium for the first time in four years. Intelligence
agencies had picked up increased “chatter” from radical Islamist groups about possible attacks
after Canada announced this month that it was joining the battle against Islamic State fighters
who have taken over parts of Iraq and Syria. Despite this warning, two fatal attacks on
Canadian soldiers have now followed. It proves the startling and terrifying truth we now must
face — no matter how vigilant we may be, it will be incredibly difficult to protect ourselves
from the radicals hidden among our own countrymen. Now an innocent man’s blood stains
the granite Cenotaph, spilled not by a foreign enemy, but by an enemy within.
THEME 12 - 6 : ATLAS ELEKTRONIC UK to create up to 30 new skilled jobs Source, journal ou site Internet : news details
Date : 22 octobre 2014
Auteur : Adressé par François Jouannet
Due to recent success and continued growth ATLAS ELEKTRONIK UK Ltd are looking to
recruit up to 30 new skilled positions in the coming months at its Winfrith headquarters in
Dorset. Russell Warren, Human Resources Director said "With our recent success, we can
further drive our growth through the creation of a significant number of vacancies, we are
also proud that we continue to play an important role in supporting the local economy." In
the past three years AEUK has increased the turnover of the business by over 40% and the
percentage of exports has been driven from 15% to nearly 40%. AEUK has also invested in a
new production laboratory infrastructure and new machine tools to cater for the increased
demand on the production manufacturing teams. The exciting recruitment process will be
starting this week and will include an open evening to give interested candidates an
opportunity to see for themselves what the company has to offer.
13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse :
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Quatre djihadistes français tués en Syrie
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Moines de Tibéhirine : l'Algérie provoque l'indignation des familles
Un nouveau tigre dans les filets de la campagne anticorruption en
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On peut soutenir le peuple ukrainien et pointer les actes
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Déplacement au Sénégal de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la
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Tomkins
U.S Navy sending Aegis-equipped destroyers to Japan Richard
Tomkins (UPI)
Syrians to be trained to defend territory, not take ground from
jihadists, officials say- Wp
Soon, e-tailers could use drones to deliver your purchases
Sweden Is Learning Just How Insanely Difficult It Is To Capture An
Enemy Submarine
Ottawa’s patrol ships order not changing: Irving Shipbuilding
president
Union-ihedn.org