RecommandationsRapides
Médicaments antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH chez l’enfant
NoVeMbre 2009
Catalogage à la source: Bibliothèque de l’OMS:
Recommandations rapides : médicaments antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH chez l’enfant
1.Agents antirétroviraux - pharmacologie. 2. Infection à VIH - thérapeutique. 3.Infection à VIH. - prévention et contrôle. 4.Transmission verticale maladie - prévention et contrôle.
5.Femmes enceintes. 6.Pays en développement. I.Organisation mondiale de la Santé.
ISBN 978 92 4 259893 3 (Classification NLM: WC 503.2)
© organisation mondiale de la Santé 2010
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Imprimé en Suisse
RecommandationsRapides
Médicaments antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH chez l’enfant
NoVeMbre 2009
Table des matières
1. Vue d’ensemble 4
1.1 Généralités 4
1.2 Pourquoi une révision ? 4
1.3 Principes directeurs 5
2. Les recommandations en quelques mots 6
3. Le processus utilisé pour la révision 7
3.1 obtenir, résumer et présenter les données 7
3.2 Consensus, analyse d’un point de vue extérieur et mise à jour 7
3.3 Publication et calendrier 8
4. Adaptation, mise en œuvre et évaluation 9
5. Documents d’accompagnement 10
6. Déclarations d’intérêt 11
7. Collaboration avec des partenaires extérieurs 12
8. Principales recommandations 13
8.1 Traitement antirétroviral (TAr) pour les femmes enceintes infectées par le VIH
qui ont besoin d’un traitement pour leur propre santé 13
8.2 Prophylaxie par ArV pour toutes les femmes enceintes infectées par le VIH
qui n’ont pas besoin de traitement pour leur propre santé 14
9. Annexe 1 18
4 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
1. Vue d’ensemble
1.1 Généralités
L’organisation mondiale de la Santé (OMS) a préparé la révision
du document intitulé Médicaments antirétroviraux pour traiter
la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH chez l’enfant :
recommandations pour une approche de santé publique, 2006, en
réalisant de façon coordonnée différentes actions pour revoir et
synthétiser les données nouvellement publiées. Les principaux
questions étudiés ont été :
a. le moment où débuter le traitement antirétroviral (TAR)
et quel TAR utiliser chez les femmes enceintes vivant avec
le VIH et remplissant les conditions pour bénéficier d’un
traitement ; et
b. le moment où débuter une prophylaxie antirétrovirale (ARV)
et quelle prophylaxie donner aux femmes enceintes qui n’ont
pas besoin d’un traitement pour leur propre santé, mais qui
ont besoin d’ARV pour diminuer le risque de transmission
mère-enfant (TME) du VIH.
Ces données ont été réunies après avoir été examinées de
façon systématique, et après analyse selon la méthode GRADE,
consultations avec les principaux exécutants, analyse des coûts
et revue par des pairs.
Différentes personnes ont été impliquées dans l’élaboration de
ces recommandations : un groupe restreint chargé de l’écriture
composé de personnes travaillant à l’OMS et d’experts venant
de l’extérieur, un groupe de révision par les pairs (revue par des
pairs). La liste de leurs membres se trouve en Annexe 1.
L’objectif était d’identifier des recommandations basées sur des
données factuelles et susceptibles de permettre des soins de
grande qualité. Le Comité d’examen des lignes directrices et le
Groupe d’examen par les pairs ont examiné les données, notam-
ment leur qualité, les risques et les avantages, l’acceptabilité, la
faisabilité et les implications financières, et se sont mis d’accord
sur un ensemble de recommandations actualisées.
1.2 Pourquoi une révision ?
La révision des lignes directrices faite en 2009 est motivée par
la quantité de nouvelles données concernant la prophylaxie ARV
pour la prévention de la TME ainsi que par de nouvelles informa-
tions sur le meilleur moment où débuter le TAR (conditions à
remplir pour le traitement). Les données indiquant les avantages
apportés par un début plus précoce au cours de la grossesse
de la prophylaxie ARV pour le PTME, et de nouvelles données
montrant qu’une prophylaxie prise de façon prolongée par les
mères ou les nourrissons est efficace pour diminuer de façon
importante la transmission du VIH par l’allaitement maternel,
sont particulièrement importantes. La révision de ces lignes
directrices donne l’opportunité de simplifier et de standardiser
les recommandations actuelles, et de mettre à jour les orienta-
tions normatives pour des interventions de PTME efficaces dans
les endroits où les ressources sont limitées et dans le monde
entier. Une fois mises en œuvre, ces recommandations peuvent
permettre de réduire le risque de TME à 5 % dans les populations
pratiquant l’allaitement maternel (où le risque de base est de
35 %) et dans celles ne pratiquant pas l’allaitement maternel (où
le risque de base est de 25 %). Elles peuvent permettre aussi
d’aider à améliorer la santé et la survie des mères et des nourris-
sons. En mettant œuvre des interventions plus efficaces là où les
ressources sont limitées, les pays aux revenus faibles ou modérés
peuvent avoir pour objectif de virtuellement éliminer la PTME et
le VIH et le SIDA pédiatrique, comme cela est déjà le cas dans de
nombreux pays.
Ces nouvelles lignes directrices donnent des conseils aux re-
sponsables de l’élaboration des politiques et aux administrateurs
de programmes en charge des programmes de PTME et servent
de document de référence aux agents de santé impliqués dans
la prévention, les soins et le traitement des femmes enceintes
et de leur nourrisson. Les principes directeurs fournissent aussi
un cadre normatif aux institutions internationales ou bilatérales
impliquées dans le financement, la mise en œuvre et le soutien
de programmes.
Les recommandations rapides mettent l’accent sur deux princi-
paux domaines :
1. Le moment où débuter le TAR chez les femmes enceintes
vivant avec le VIH et remplissant les conditions pour le TAR,
et quel TAR leur donner ; et
2. Quand débuter une prophylaxie par ARV chez les femmes
enceintes qui n’ont pas besoin de TAR pour leur propre santé,
mais qui ont besoin d’ARV pour diminuer le risque de TME.
5
1.3 Principes directeurs
Les recommandations de l’OMS pour l’utilisation des antirétrovi-
raux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH
chez le nourrisson on été révisées selon les principes directeurs
suivants :
1. Les femmes (y compris les femmes enceintes) qui ont besoin
d’ARV pour leur propre santé doivent recevoir un TAR à vie.
2. Il est crucial de disposer d’une numération des CD4 au cours
de la période prénatale pour décider si la mère remplit les
conditions pour recevoir un TAR.
3. Les interventions recommandées doivent viser à réduire au
maximum la transmission verticale du VIH, à avoir le moins
possible d’effets secondaires chez la mère et chez l’enfant,
et à préserver les futures options de soins pour le VIH et de
traitement.
4. Des interventions efficaces durant le post-partum et basées
sur des ARV permettront des pratiques d’allaitement
maternel à moindre risque.
5. Il est nécessaire d’avoir des principes simples et uniformes
entre les différents pays
6 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
2. Les recommandations en quelques mots
Les recommandations de PTME font références à deux
approches clés :
1. 1. Un TAR à vie pour les femmes infectée par le VIH qui ont
besoin de traitement.
2. 2. Une prophylaxie (la fourniture d’ARV pour une période
limitée) pour prévenir la transmission du VIH de la mère à
l’enfant.
Ces deux approches servent de base aux éléments suivant:
1. Un début plus précoce du TAR pour un nombre plus
important de femmes enceintes infectée par le VIH afin que
ce traitement bénéficie à la santé de la mère et permette en
même temps de prévenir la transmission du VIH à l’enfant au
cours de la grossesse.
2. Fournir pour une période plus longue une prophylaxie
antirétrovirale aux femmes enceintes séropositives pour
le VIH dont le système immunitaire n’est pas trop altéré et
qui n’ont pas besoin de TAR pour leur propre santé. Cela
permettra aussi de réduire le risque de transmission du VIH
de la mère à l’enfant dans ce groupe.
3. Fournir des ARV à la mère ou à l’enfant pour réduire le risque
de transmission du VIH au cours de l’allaitement maternel.
Pour la première fois, les données disponibles sont suffisantes
pour que l’OMS recommande l’utilisation d’ARV pendant
l’allaitement maternel.
7
3. Le processus utilisé pour la révision
3.1 obtenir, résumer et présenter les données
En novembre 2008, l’OMS a organisé une consultation d’experts
pour examiner les nouvelles données accumulées depuis les
lignes directrices de 2006. Cette consultation a aidé l’OMS à
rassembler les données, et à décider s’il y avait suffisamment
de données pour justifier une révision des lignes directrices
de 2006.
Suite à cette première réunion, l’OMS a préparé un projet
concernant le travail à réaliser et a préparé des questions dans un
format PICO* et portant sur les principaux domaines examinés.
Un profil de GRADE a été préparé pour quatre questions PICO :
a. à quel moment débuter un TAR chez la femme enceinte, et
quel TAR donner à une femme enceinte éligible pour un TAR? ;
b. quand débuter une prophylaxie par ARV chez la femme
enceinte, et quelle prophylaxie par ARV donner à une femme
enceinte? ;
c. que donner au nouveau-né dans le post-partum immédiat? ; et
d. que donner à l’enfant exposé à l’allaitement maternel après la
période de post-partum immédiat?
Sur la base de ces questions PICO, un examen systématique des
publications et des résumés publiés a été réalisé grâce aux efforts
conjoints de l’UCSF (l’Université de Calinornie, San Francisco),
des CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et de
l’OMS. Pour chacune des quatre questions, la stratégie élaborée
par le Cochrane Collaborative Review Group pour le VIH et le
SIDA a été utilisée pour rechercher les publications.
Une réunion informelle de deux jours, organisée en collaboration
avec PEPFAR, s’est tenue à Washington en septembre 2009.
Cette réunion a aidé à évaluer la faisabilité des nouvelles recom-
mandations potentielles et les difficultés auxquelles les pays
devront éventuellement faire face pour réviser leurs directives
nationales.
Une deuxième évaluation de la faisabilité a été réalisée grâce à
une évaluation rapide à l’aide d’un questionnaire structuré.
Une présentation de considérations sur les systèmes de santé
en rapport avec les programmes de PTME (en anglais the
* PICO est un sigle qui décrit les éléments contenus dans une question clinique bien définie. Signification du sigle: « P » pour patient ou population ; « I » intervention concernée ; « C » pour comparaison ; et « O » pour résultat , qui se dit outcome en anglais.
health-systems considerations of PMTCT programmes) faite lors
de la Réunion d’examen des lignes directrices a apporté des
éléments supplémentaires quant à la faisabilité des interventions
pertinentes de PTME.
Des informations concernant le coût et les implications des
principaux schémas de TAR et des principaux schémas pro-
phylactiques par ARV on été préparées par l’OMS, en prenant
en compte les différents prix pratiqués dans les pays à faible
revenus, à revenus intermédiaires et à revenus élevés. Les
informations concernant les prix étaient basées sur le Global
Price Reporting Mechanism (GPRM) http://apps.who.int/hiv/
amds/price/hdd/. Les implications en terme de coût des recom-
mandations proposées ont été présentées et discutées au cours
de la Réunion d’examen des lignes directrices.
Le profil de GRADE des données utilisées sera donné dans les
lignes directrices complètes.
3.2 Consensus, analyse d’un point de vue extérieur et mise à jour
La Réunion d’examen des lignes directrices sur l’utilisation
des antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir
l’infection à VIH chez le nourrisson s’est tenue à Genève du 19 au
21 octobre 2009. Lors de la réunion, les données concernant les
quatre domaines principaux ont été examinées lors de différentes
séances. Chacune des séances comprenait des présentations
sur le GRADE des données concernées, les recommandations
actuelles et les nouvelles recommandations proposées, et une
analyse des avantages et des risques concernant les principales
questions. Les discussions on eu lieu au cours des séances
plénières et au cours de séances de travail en groupe.
Les recommandations proposées étaient examinées et la (les)
recommandation(s) finale(s) était(ent) formulée(s), en prenant
en considération la qualité des données, la comparaison entre
les avantages et les dangers éventuels, et la valeur de la recom-
mandation, les préférences, les coûts, la faisabilité, et certains
autres facteurs. S’il n’était pas possible de conclure sur le GRADE
de certaines données, d’autres facteurs similaires à ceux de
la liste ci-dessus ont été pris en considération. Pour atteindre
un consensus, le groupe a pris en considération chacun des
facteurs de la liste ci-dessus et a étudié des tableaux présentant
les risques et les avantages afin de prendre une décision sur
les recommandations. Dans les rares cas où il n’y avait pas de
consensus initial, le débat s’est poursuivi et la décision a été prise
8 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
par vote. Les recommandations principales ont été résumées
dans des « tableaux de recommandations » organisés autour
des quatre questions principales, et inclus dans un résumé
des principaux facteurs pris en considération pour élaborer les
recommandations.
Le résumé des recommandations a été envoyé pour être revu par
des pairs (six personnes indépendantes) et au niveau des six bu-
reaux régionaux de l’OMS. Chacun a reçu également les tableaux
présentant les risques et les avantages où se trouvaient aussi la
qualité des données utilisées et la force de la recommandation.
On leur a demandé de dire en retour s’ils étaient d’accord ou non
avec la recommandation, et d’expliquer pourquoi si ce n’était
pas le cas ; et d’expliquer s’il y avait des points importants qui
n’avaient pas été abordés et qui devaient être ajoutés. Le retour
a été envoyé par écrit par chacune des personnes participant
à cette revue et qui représentaient différents pays et différents
points de vue ; globalement, les recommandations proposées ont
reçu un fort soutien.
Les commentaires reçu lors de la revue pas les pairs ont été
partagés lors de téléconférences avec le Groupe restreint chargé
de l’écriture. Un projet de recommandations et de tableaux de
recommandations a été revu à nouveau et finalisé.
Sur la base des étapes mentionnées ci-dessus, un résumé des
recommandations finales a été soumis pour approbation début
novembre 2009 au Comité d’examen des lignes directrices de
l’OMS.
Les lignes directrices actuelles doivent être examinées à
nouveau en 2012, à moins que de nouvelles données justifiant de
recommencer plus tôt le processus d’examen ne soient publiées
auparavant
3.3 Publication et calendrier
Ces Recommandations rapides pour l’utilisation des antirétro-
viraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à
VIH chez le nourrisson seront publiées en ligne en anglais et en
français.
Un contrat a été passé avec deux personnes chargées de
l’écriture et chargées d’aider à élaborer les lignes directrices
révisées de 2009. Les lignes directrices complètes devraient être
soumises pour autorisation finale de publication en février 2010.
Leur publication et leur diffusion devrait commencer en mars ou
avril 2010. Ces lignes directrices sont destinées aux personnes
chargées de l’élaboration des politiques et aux décideurs au
niveau des pays et responsables de la conception et de la mise
en œuvre des programmes de PTME, y compris du TAR pour les
femmes enceintes.
9
4. Adaptation, mise en œuvre et évaluation
L’OMS travaille en collaboration étroite avec ses partenaires des
Nations Unies et avec d’autres partenaires engagés dans la mise
en œuvre des programmes, au sein de l’IATT (Équipe spéciale in-
terinstitutions, en anglais InterAgency Task Team), avec le groupe
de travail sur les questions techniques de PEPFAR PMTCT/Peds,
et avec les bureaux régionaux de l’OMS, pour diffuser et mettre
en œuvre rapidement ces nouvelles lignes directrices. La mise en
œuvre des lignes directrices précédentes a permis d’acquérir une
solide expérience, et il est nécessaire d’obtenir un soutien actif
pour la révision des directives au niveau des pays. Les principales
étapes de la diffusion comprennent :
1. La traduction dans trois autres langues (français, espagnol
et russe), cela tant pour les documents papier que pour ceux
en ligne.
2. L’élaboration rapide d’un guide d’adaptation, en collaboration
avec les partenaires travaillant à la mise en œuvre. Ce guide
d’adaptation comprendra un document de rétro-information
sur le processus qui fournira à l’OMS des informations
importantes sur la qualité, l’utilité et l’impact des lignes
directrices.
3. Des réunions d’information, un soutien et une planification
conjointe pour la diffusion avec les partenaires de l’IATT, de
PEPFAR, du Fonds Global, etc.
4. Des ateliers au niveau des régions pour diffuser les lignes
directrices et pour aider les pays pour l’adaptation. (Presque
toutes les régions ont inclus cette activité dans leur plan de
travail de 2010, et PEPFAR a fourni un soutien spécifique pour
des ateliers régionaux à mener en collaboration.)
5. Adaptation rapide au niveau des pays. L’OMS travaillera
directement avec deux ou trois pays à lourde charge de
morbidité pour adapter et mettre en œuvre de façon rapide
les nouvelles lignes directrices, afin d’apprendre directement
comment accélérer le processus.
10 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
5. documents d’accompagnement
Pour accompagner ces lignes directrices, des outils simples
sont en cours d’élaboration en collaboration avec les principaux
partenaires impliqués dans la mis en œuvre. Ces outils sont
conçus pour :
• aider les pays à réviser leurs directives nationales en matière
de PMTCT ; et
• les soutenir dans leur choix des schémas, en prenant en
compte les ressources disponibles et les limites de ce pays.
Le premier de ces outils est ce document contenant les recom-
mandations rapides.
11
6. déclarations d’intérêt
Un formulaire a été obtenu de chaque membre de chaque groupe.
Toutes les personnes ayant participé à la réunion d’examen des
lignes directrices a rempli la déclaration de conflit d’intérêts
demandée. Au total cinq personnes on déclaré un conflit d’intérêt:
L Kuhn, S Luchters, R Shapiro, et L Guay. Chacun a déclaré recevoir
un soutien pour des travaux de recherche en cours ou dans le
passé. Aucun des participants n’a reçu de financement de la
part de compagnies pharmaceutiques. Le soutien reçu consistait
principalement en des subventions de recherche ou venant la
part d’un gouvernement. Le Secrétariat de l’OMS a jugé que les
conflits d’intérêts déclarés n’étaient pas significatifs (subventions
de recherche financées publiquement) et ne modifieraient pas
de façon négative le jugement de ces personnes et les résultats
de la réunion. La déclaration faite par E Nyankesha n’a pas été
jugée comme étant un vrai conflit d’intérêt. A Mushavi du Groupe
d’examen par les pairs a déclaré un certain conflit d’intérêt ; mais
le Secrétariat de l’OMS a jugé que l’ampleur de ce qui a été déclaré
ne justifiait pas d’autorisations supplémentaires.
12 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
7. Collaboration avec des partenaires extérieurs
Ces Recommandations rapides n’ont pas été élaborées avec l’aide
de collaborateurs externes spécifiques. Plusieurs partenaires
ont cependant participé à l’élaboration des lignes directrices.
Des informations sur les différents types collaborations seront
données dans les lignes directrices complètes.
Le financement pour la réalisation de ce travail a été fourni par
PEPFAR et l’ONUSIDA.
13
8. Principales recommandations
8.1 Traitement antirétroviral (TAr) pour les femmes enceintes infectées par le VIH qui ont besoin d’un traitement pour leur propre santé
Recommendation 1Chez les femmes enceintes dont le statut VIH est confirmé, il
est recommandé de débuter un traitement pour leur propre
santé chez toutes les femmes enceintes infectées par le VIH
dont le nombre de CD4 est < 350 cellules/mm3, quel que soit le
stade clinique de l’oMS ; et chez toutes les femmes enceintes
infectées par le VIH dont le stade clinique de l’oMS est 3 ou 4,
quel que soit le nombre de leurs CD4.
(Recommandation forte, données de qualité moyenne)
(Voir Tableau 1)
Remarques : les critères pour débuter un TAR chez les femmes
enceintes sont les mêmes que ceux utilisés chez les femmes qui ne
sont pas enceintes. La recommandation accorde une grande valeur
à la santé de la femme et une valeur relativement faible aux risques
potentiels et à l’augmentation des coûts. Les données disponibles
montrent que la TAR chez la femme pendant la grossesse et continué
pendant l’allaitement maternel est efficace pour réduire la transmis-
sion du VIH ou les décès du nourrisson, c’est aussi l’intervention la
plus efficace pour améliorer la santé des mères infectées par le VIH
et diminuer le risque de transmission dans ce groupe qui compte le
risque de transmission mère-enfant du VIH le plus élevé.
Tableau 1. Conditions à remplir pour le TAr et pour la prophy-
laxie par ArV chez les femmes enceintes infectées par le VIH
Numération des CD4 disponible
CD4 <350 cellules/mm3 CD4 >350 cellules/mm3
TAR
Quel que soit le stade clinique
TAR
En cas de symptômes
(stade 3 ou 4)
Stade clinique de l’OMS
Stade 1 Prophylaxie ARV
Stade 2 Prophylaxie ARV
Stade 3 TAR
Stade 4 TAR
Recommendation 2Les femmes enceintes infectées par le VIH qui ont besoin
d’un TAr pour leur propre santé doivent débuter le TAr quel
que soit l’âge gestationnel et le continuer tout au long de la
grossesse, de l’accouchement et par la suite.
(Recommandation forte, données de qualité moyenne)
Remarques : le moment pour commencer le TAR chez les femmes
enceintes est le même que chez les femmes qui ne sont pas enceintes,
c’est-à-dire dès que la femme remplit les conditions pour le TAR. La
recommandation accorde une grande valeur à la santé de la femme.
Elle accorde une valeur relativement faible aux risques potentiels pour
la mère et pour l’enfant qui n’est pas encore né.
Recommendation 3Chez les femmes enceintes qui ont besoin de TAr pour
leur propre santé, le schéma de TAr de première intention
privilégié doit comprendre une combination de base AZT+3TC :
AZT + 3TC + NVP ou AZT + 3TC + eFV. Les autres schémas
possibles comprennent TDF + 3TC (ou FTC) + NVP et TDF +
3TC (ou FTC) + eFV.*
(Recommandation forte, données de faible qualité)
Remarques : Les schémas de TAR de première lignes privilégiés
recommandés pour les femmes enceintes infectées par le VIH
sont les mêmes que chez les femmes qui ne sont pas enceintes. La
recommandation accorde une grande valeur à la santé de la femme
et aux avantages pour la PTME. Elle accorde une valeur relativement
faible aux risques potentiels de toxicité pour la mère et pour l’enfant
qui n’est pas encore né. La décision doit être prise en fonction de
l’expérience, de la disponibilité et de la toxicité potentielle de ces
combinasions médicamenteux au cours de la grossesse. Les schémas
à base d’EFV ne doivent pas être nouvellement commencés au cours
du premier trimestre de grossesse (voir aussi les lignes directrices
pour la TAR de l’adulte).
* AzT: zidovudine; 3TC: lamivudine; NVP: névirapine; EFV: efavirenz; TdF: ténofovir; FTC: emtricitabine; xTC: 3TC ou FTC
14 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
Recommendation 4Les nourrissons nés de femmes infectées par le VIH qui reçoivent
un TAr pour leur propre santé doivent recevoir
a. pour les nourrissons allaités au sein : NVP tous les jours à
partir de la naissance et jusqu’à l’âge de 6 semaines
(Recommandation forte, données de qualité moyenne)
b. pour les nourrissons qui ne sont pas allaités au sein: AZT ou
NVP tous les jours à partir de la naissance et jusqu’à l’âge de
6 semaines
(Recommandation soumise à conditions, données de qualité
moyenne)
Remarques : La recommandation accorde une grande valeur à la
prévention de la transmission périnatale du VIH et à fournir une
protection supplémentaire au nouveau-né en plus de la protection
reçue par le schéma de TAR de la mère. Des données montrent
que chez les nourrissons allaités au sein, une prise quotidienne
de NVP pendant 6 semaines est efficace pour réduire le risque de
transmission du VIH et des décès. Chez les nourrissons qui ne sont
pas allaités au sein, il n’y a pas de données étudiant l’efficacité de
la prise quotidienne de NVP au-delà d’une dose unique de NVP à la
naissance. Il existe cependant des données de bonne qualité montrant
que la prise quotidienne d’une prophylaxie par AZT donnée au nour-
risson pendant 6 semaines conjointement à une prophylaxie avant
l’accouchement chez la mère pendant plus de 4 semaines permet de
prévenir de façon significative la TME. D’autres données montrent
que l’AZT pendant 6 semaines chez le nourrisson protège de façon
significative quand la mère a reçu une prophylaxie pendant moins
de 4 semaines avant l’accouchement. Quand la mère reçoit un TAR,
une prophylaxie donnée à l’enfant pendant les 6 premières semaines
de vie fournit une protection supplémentaire contre la transmission
post-partum précoce, notamment quand les femmes commencent
tardivement le TAR, n’observent pas le traitement de façon optimale
ou n’ont pas une suppression virale complète.
8.2 Prophylaxie par ArV pour toutes les femmes enceintes infectées par le VIH qui n’ont pas besoin de traitement pour leur propre santé
Recommendation 5Toutes les femmes enceintes infectées par le VIH qui n’ont
pas besoin de TAr pour leur propre santé ont besoin d’une
stratégie efficace de prophylaxie par ArV efficace pour prévenir
la transmission du VIH à leur enfant. La prophylaxie par ArV
doit commencer dès la 14ème semaine de grossesse (deuxième
trimestre) ou dès que possible par la suite chez les femmes qui
se présentent tard au cours de la grossesse, au cours du travail
ou au cours de l’accouchement.
(Recommandation forte, données de faible qualité)
Remarques: malgré le manque de données montrant que le fait de
commencer la prophylaxie plus tôt (avant la 28ème semaine) est
associée à un taux moins élevé de transmission in-utero, le groupe a
accordé une grande valeur à la réduction du nombre des éventuelles
de mères perdues de vue et des mères chez lesquelles la prophylaxie
est commencée tardivement quand on attend le troisième trimestre,
et a reconnu qu’il y avait un risque de transmission in-utero tout au
long de la grossesse. Des données disponibles et provenant d’études
d’observation montrent les avantages d’un début précoce de la
prophylaxie. Cette approache réduit le temps entre le dépistage du
VIH pendant la grossesse et le début de la prophylaxie par ARV.
Étant donnée la date médiane de la première visite prénatale dans la
plupart des situations, la plupart des femmes ne commenceront pas
la prophylaxie par ARV au cours de la 14ème semaine, mais l’objectif
pour la majorité d’entre elles est de commencer au cours du 2ème
trimestre de grossesse, plutôt qu’au milieu du 3ème trimestre.
15
Recommendation 6Pour toutes les femmes enceintes infectées par le VIH qui
n’ont pas besoin de TAr pour leur propre santé, l’option A de
prophylaxie par ArV consiste en :
• AZT tous les jours pendant la période prénatale ;
• NVP-du* au début du travail‡ ;
• AZT + 3TC au cours du travail et de l’accouchement‡ ;
• AZT + 3TC pendant 7 jours après l’accouchement‡.
(Recommandation forte, données de faible qualité)‡Il n’est pas nécessaire de donner la NVP-du et l’AZT+3TC au
cours de l’accouchement et après l’accouchement si la mère a
reçu plus de 4 semaines d’AZT au cours de la grossesse.
Pour les nourrissons allaités au sein, la prophylaxie par ArV don-
née à la mère doit être associée à l’administration quotidienne au
nourrisson de NVP à partir de la naissance et continuée jusqu’à
une semaine après l’arrêt de toute exposition au lait maternel.
(Recommandation forte, données de qualité moyenne)
Pour les nourrissons qui ne sont pas allaités au sein, la
prophylaxie par ArV donnée à la mère doit être associée
à l’administration quotidienne au nourrisson d’AZT ou de
NVP à partir de la naissance jusqu’à l’âge de 6 semaines.
(Recommandation soumise à conditions, données de faible qualité)
Remarques: La composante maternelle de cette stratégie de
prophylaxie par ARV est la même que celle recommandée dans les
lignes directrices de 2006, la recommandation ayant cependant été
révisée pour que cette prophylaxie commence de façon plus précoce
pendant la grossesse (voir Recommendation 5).
Pour les nourrissons allaités au sein, le groupe a accordé une grande
valeur à une intervention qui permettrait des pratiques d’allaitement
à moindre risque dans les situations où l’allaitement maternel est
la norme. On ne dispose de données que sur la fourniture de NVP
aux nourrissons jusqu’à l’âge de 6 mois ; le groupe a cependant jugé
qu’il est nécessaire de fournir une prophylaxie par ARV pendant
toute la durée de l’allaitement maternel pour réduire le risque de
transmission. Le groupe a aussi jugé qu’il ne faut pas recommander
de durée limite pour l’allaitement maternel ; l’OMS fournira des lignes
directrices séparées sur le VIH et l’alimentation du nourrisson dans le
contexte des ARV.
Tout comme dans la Recommendation 4, pour les nourrissons qui ne
sont pas allaités au sein, il n’y a pas de données étudiant l’efficacité
de la prise quotidienne de NVP au-delà d’une dose unique de NVP
à la naissance. Il existe cependant des données de bonne qualité
montrant que la prise quotidienne d’une prophylaxie par AZT donné
* NVP-du : névirapine en dose unique
au nourrisson pendant 6 semaines conjointement à une prophylaxie
chez la mère avant l’accouchement supérieure à 4 semaines permet
de prévenir de façon significative la TME. D’autres données montrent
que l’AZT pendant 6 semaines chez le nourrisson protège celui-ci
de façon significative quand la mère a reçu une prophylaxie pendant
moins de 4 semaines avant l’accouchement. Cette recommandation
conditionnelle est principalement basée sur des considérations
programmatiques en vue de faciliter la mise en œuvre sur le terrain :
les pays doivent avoir l’option d’utiliser une prophylaxie chez le nour-
risson par NVP ou par AZT ; l’âge de 6 semaines correspond à celui
de la consultation pour la première vaccination et est aussi dans la
plupart des situations la date cible pour le dépistage précoce chez les
enfants exposés au VIH ; ainsi la plupart des enfants ont l’opportunité
d’être vus en consultation et évalués à cet âge.
16 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
Recommendation 7Pour toutes les femmes enceintes infectées par le VIH qui
n’ont pas besoin de TAr pour leur propre santé, l’option b de
prophylaxie par ArV consiste en une association de trois ArV
donnée à la femme enceinte en commençant dès la 14ème
semaine de grossesse jusqu’à une semaine après l’arrêt de
toute exposition au lait maternel. Les schémas recommandés
comprennent :
• AZT + 3TC + LPV/r*
• AZT + 3TC + AbC
• AZT + 3TC + eFV
• TDF + 3TC (or FTC) + eFV
(Recommandation forte, données de qualité moyenne)
Pour les nourrissons allaités au sein, la prophylaxie par trois ArV
donnée à la mère doit être associée à l’administration quotidi-
enne au nourrisson de NVP à partir de la naissance jusqu’à l’âge
de 6 semaines.
(Recommandation forte, données de faible qualité)
Pour les nourrissons qui ne sont pas allaités au sein, la
prophylaxie par trois ArV donnée à la mère doit être associée à
l’administration quotidienne au nourrisson d’AZT ou de NVP à
partir de la naissance jusqu’à l’âge de 6 semaines.
(Recommandation forte, données de très faible qualité)
* LPV/r: lopinavir/ritonavir; ABC: abacavir
Remarques : la prise d’une prophylaxie par trois ARV par la mère
pendant la grossesse chez les femmes qui ne remplissent pas les
conditions pour recevoir le TAR permet d’obtenir de très faibles de
taux de transmission in-utero et peripartum. Une grande valeur
est également accordée à la simplicité de l’intervention qui ne
comprend qu’un seul schéma pour la mère et un seul schéma pour le
nourrisson et qui peut être disponible en une seule dose quotidienne
d’association de médicaments en doses fixes.
Pour les nourrissons qui sont allaités au sein, les données disponibles
suggèrent que la prophylaxie par trois ARV commencée par la
mère pendant la grossesse et poursuivie pendant l’allaitement est
efficace pour réduire le risque de transmission du VIH et le décès des
nourrissons. Une grande valeur a été placée par le groupe au fait de
fournir une intervention permettant des pratiques à moindre risque de
l’allaitement maternel aussi longtemps que le nourrisson est exposé
au lait maternel.
Pour les nourrissons qui ne sont pas allaités au sein, la recommanda-
tion conditionnelle a été basée principalement sur des considérations
de terrain : l’âge de 6 semaines correspond à celui de la consultation
pour la première vaccination et est aussi dans la plupart des situa-
tions la date cible pour le dépistage précoce chez les enfants exposés
au VIH ; ceci implique que la plupart des nourrissons ont l’occasion
d’être vus en consultation et évalués à cet âge.
17
Le tableau 2 donne un résumé des options de prophylaxie par ARV recommandées chez les femmes enceintes infectées par le VIH et
qui ne remplissent pas les conditions pour recevoir le traitement.
• option A: AZT maternel
• option b: Prophylaxie maternelle par trois ArV
Dans les situations où l’allaitement maternel est la pratique privilégiée, il est très avantageux de fournir au cours de la grossesse, du
travail et de l’accouchement ainsi que pendant l’allaitement une prophylaxie efficace et sur une période prolongée aux femmes qui ne
remplissent pas les conditions pour recevoir le TAR. Les deux options recommandées (option A et option B) permettent une réduction
importante du risque de TME. Chacune présente des avantages et des inconvénients, en termes de faisabilité, d’acceptabilité et de
sécurité pour la mère et pour le nourrisson, ainsi qu’en terme de coût. Le choix de l’option à privilégier doit se faire au niveau du pays,
après avoir pris en considération les avantages et les inconvénients.
TAbLeAu 2. oPTIoNS De ProPHyLAxIe PAr ArV CHeZ LeS FeMMeS INFeCTéeS PAr Le VIH quI N’oNT PAS beSoIN De
TrAITeMeNT Pour Leur ProPre SANTé
option A: AZT maternel option b: Prophylaxie maternelle par trois ArV
mèRe mèRe• AZT prénatal (dès la 14ème semaine de grossesse)
• NVP-dose unique au début du travail*
• AZT+3TC au cours du travail et de l’accouchement*
• AZT+3TC pendant 7 jours après l’accouchement*
*Il n’est pas nécessaire de donner la NVP-du et l’AZT+3TC si la mère a
reçu plus de 4 semaines d’AZT au cours de la grossesse
Association de trois ARV dès la 14ème semaine de grossesse et
jusqu’à une semaine après la fin de l’exposition au lait maternel
• AZT + 3TC + LPV/r
• AZT + 3TC + ABC
• AZT + 3TC + EFV
• TDF + 3TC (or FTC) + EFV
nouRRisson nouRRissonNourrisson allaité au sein
Administration quotidienne de NVP à partir de la naissance
et jusqu’à une semaine après l’arrêt de toute exposition au lait
maternel
Nourrisson qui n’est pas allaité au sein
AZT ou NVP pendant 6 semaines
Nourrisson allaité au sein
Administration quotidienne de NVP à partir de la naissance
jusqu’à 6 semaines
Nourrisson qui n’est pas allaité au sein
AZT ou NVP pendant 6 semaines
18 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
oRGanisation mondiaLe de La santÉ
réunion du comité d’examen des lignes
directrices sur l’utilisation des antirétroviraux
pour traiter la femme enceinte et prévenir
l’infection à VIH chez l’enfant
Château de Penthes, Genève, Suisse, 19-21 octobre 2009
Liste des paRticipants
experts sur le contenu (PTMe)
elaine Abrams
The International Center for AIDS Care and Treatment Programs
Mailman School of Public Health
722 West 168th Street
New York, NY 10032, États-Unis d’Amérique
François Dabis
Unité INSERM 897
Institut de Santé Publique, Epidémiologie et Développement
(ISPED)
Université Victor Segalen Bordeaux 2,
33076 Bordeaux Cedex, France
Laura A. Guay
Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation
1140 Connecticut Ave. NW, Suite 200
Washington, DC 20036
États-Unis d’Amérique
Louise Kuhn
Gertrude H. Sergievsky Center
College of Physicians and Surgeons
Columbia University, New York
États-Unis d’Amérique
Marc Lallemant
Programs for HIV Prevention and Treatment (PHPT)
29/7-8 Samlan Road, Soi 1 - Prasing, Muang, Chiang Mai 50200,
Thaïlande
James McIntyre
Perinatal HIV Research Unit
University of the Witwatersrand
Chris Hani Baragwanath Hospital
PO Bertsham, Johannesbourg 2013
Afrique du Sud
Lynne M. Mofenson
National Institutes of Health
6100 Executive Boulevard, Room 4B11
Rockville, MD 20852
États-Unis d’Amérique
roger Shapiro
Harvard Medical School
110 Francis Street, Suite GB
Boston, MA 02215, États-Unis d’Amérique
rshapirosph.harvard.du
Jeffrey S. A. Stringer
University of Alabama at Birmingham
Center for Infectious Disease Research in Zambia (CIDRZ),
Lusaka, Zambie
9. Annexe 1
19
représentants des pays
/experts des programmes
Marcelo Araújo de Freitas
Care and Treatment Division
STD and Aids Department
Ministry of Health, Brazil
SAF Sul Trecho 02, Bloco F, Torre 1,
Edifício Premium, Térreo, Sala 12
CEP: 70070-600 - Brasília DF
Brésil
Kevin M. De Cock
Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
KEMRI, Mbagathi Road
Off Mbaganthi Way, Nairobi
Kenya
Nonhlanhla rosemary Dlamini
Deparment of Health
Private Bag X 828 Pretoria 0001
Hallmark Building, Room 1513
235 Proes street, Pretoria 0002
Afrique du Sud
Svitlana Komar
Centre “Clinic for Treatment of HIV-infected Children”
Chornovola str., 28/1, Kiev, 01135
Ukraine
Dorothy Mbori-Ngacha
University of Nairobi (Kenya)
Dept. of Pediatrics & Child Health
P.O. Box 19676, Nairobi
Kenya
elevanie Munyana
Clinical Prevention Department
PMTCT at TRAC Plus Ministry of Health
P.O. Box 84, Kigali
Rwanda
Sarah Shalongo
Paediatric ARV
Ministry of Health and Social Services
Harvey Street, Windhoek
Namibie
Florence Soroses
Global Fund
Ministry of Health and Social Services
Harvey Street, Windhoek
Namibie
Nipunporn Voramongkol
Maternal and Child Health Group
Department of Health
Ministry of Public Health
Tivanon Rd., Muang District
Nonthaburi 11000
Thaïlande
20 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
Méthodologistes
Systèmes de santé:
Pierre barker
Department of Paediatrics
University of North Carolina
Chapel Hill, NC 27516, États-Unis d’Amérique
Expert pour le GRADE:
Nancy Santesso
Department of Clinical Epidemiology and Biostatistics,
McMaster University
1200 Main Street West
Hamilton, ON L8N 3Z5
Canada
Partenaires pour la mise en oeuvre
omotayo bolu
PMTCT Team,
Global AIDS Program, CDC
1600 Clifton Road
Atlanta, GA 30333
États-Unis d’Amérique
Margaret brewinski
USAID Office of HIV/AIDS
1300 Pennsylvania Ave, NW
Washington, D.C. 20523-3600
États-Unis d’Amérique
rené ekpini
PMTCT - Pediatric care and treatment Health Section, Program
Division
UNICEF
3 United Nations Plaza
New York, NY 10017
États-Unis d’Amérique
Société civile
/Personnes vivant avec le VIH/SIDA
Jane Mwirumubi
ICW East Africa Tagore Crescent
Plot 15, Kamwokya, Kampala
Ouganda
Portia Ngcaba
Portia Nomzuzu Ngcaba
7.16 Goodhope Road
Vuyo Gardens , Amalinda
East London 5247
Afrique du Sud
21
Personnes examinant le GrADe
Jaco Homsy
Institute for Global Health
University of California, San Francisco
50 Beale St
San Francisco, CA 94105
États-Unis d’Amérique
Jennifer S. read
National Institutes of Health (NIH)
Executive Building, Room 4B11C
6100 Executive Boulevard MSC 7510
Bethesda, MD 20892-7510
États-Unis d’Amérique
George rutherford
Institute for Global Health
University of California, San Francisco
50 Beale St, San Francisco, CA 94105
États-Unis d’Amérique
Amy Sturt
Stanford University
300 Pasteur Drive, S-101
Stanford, CA 94305
États-Unis d’Amérique
Secrétariat de l’oMS
20 Avenue Appia
CH-1211 Genève 27
Suisse
boniface Dongmo Nguimfack
Strategic information
Département VIH/SIDA
Siobhan Crowley
Antiretroviral treatment and HIV care
Département VIH/SIDA
Isseu Diop-Toure
AFRO – Bureau régional pour l’Afrique
Boîte postale 6, Brazzaville
République du Congo
ying-ru Lo
Prevention in the health sector
Département VIH/SIDA
eleonora Marini
Françoise renaud-Théry
Systems strengthening and HIV
Département VIH/SIDA
Nigel rollins
Santé et développement de du nouveau-né et de l’enfant
Santé et développement de l’enfant et de l’adolescent
Charles Sagoe-Moses
AFRO
P.O. Box No. 6
Brazzaville, Republique du Congo
22 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
Nathan Shaffer
Prevention in the health sector, PMTCT
Département VIH/SIDA
Tin Tin Sint
Prevention in the health sector, PMTCT
Département VIH/SIDA
Isabelle de Vincenzi
Control of sexually transmitted and reproductive tract infections
Département santé et recherche génésiques
Marco Vitoria
Antiretroviral treatment and HIV care
Département VIH/SIDA
rapporteurs
(responsables pour écrire les lignes directrices)
renaud becquet
INSERM, Unit 897
Centre de recherche “Epidémiologie et Biostatistique”
Université Victor Segalen Bordeaux 2
146, rue Léo Saignat
33076 BORDEAUX Cedex
France
Stanley Luchters
International Centre for Reproductive Health
Département d’obstétrique et de gynécologie
Université de Gand
De Pintelaan 185– P3, 9000 Gand
Belgique
23
Groupe restreint chargé de l’écriture
James McIntyre (Expert)
François Dabis (Expert)
Lynne M. Mofenson (Expert)
ying-ru Lo (OMS)
Nathan Shaffer (OMS)
Tin Tin Sint (OMS)
Marco Vitoria (OMS)
Siobhan Crowley (OMS)
Isabelle de Vincenzi (OMS)
Stanley Luchters (Auteur)
renaud becquet (Auteur)
Groupe d’examen par les pairs
Sostena romana
Global PMTCT Initiative
Clinton Foundation HIV/AIDS Initiative
Boston, États-Unis d’Amérique
Angela Mushavi
PMTCT and Pediatric Treatment
CDC - Namibie et Ministère de la santé de Namibie
Suna balkan
Médecins Sans Frontières
Medical Department MSF Paris
8, rue Saint-Sabin
75011 Paris, France
Mary Glenn Fowler
Makere University
Johns Hopkins University Research Collaboration
Kampala, Ouganda
Marc bulterys
CDC China
Beijing, Chine
Landry Tsague
UNICEF - Rwanda
24 RECOMMANdATIONS RAPIdES : MédICAMENTS ANTIRéTROVIRAux POuR TRAITER LA FEMME ENCEINTE ET PRéVENIR L’INFECTION à VIH CHEz L’ENFANT
25
Organisation mondiale de la Santé Département du VIH/SIDA
Avenue Appia 20 1211 Genève 27
Suisse [email protected]
http://www.who.int/hiv