RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE
2014/15 COCA-COLA HBC SUISSE
Au sujet du rapport
Relations avec les fournisseurs
Emballage et recyclage
Eau
Bien-être des consommateurs
Nos priorités
Certification du rapport
Editorial
Liens principaux
Engagement social
Energie et changement climatique
Indicateurs
Collaborateurs
Produit
Nos activités
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ContenuRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA2
EditeurCoca-Cola HBC Suisse SA
ContactPublic Affairs & CommunicationsCoca-Cola HBC Suisse [email protected]
Vocabulaire
3
Notre vision est claire: «Tous les jours nous rafraîchissons chaque personne
avec une de nos boissons en Suisse. Nous partageons la joie de vivre et béné-
ficions de la confiance de la société en tant que leader reconnu.» Cette vision
est le point de départ pour notre stratégie par pays que nous avons déve-
loppé en 2015. Elle s’oriente au cadre stratégique «Play To Win» de Coca-Cola
HBC, notre maison mère. Nous voulos augmenter notre chif fre d’affaires, la
part de marché ainsi que notre compétitivité à long terme. Nous y parvien-
drons en nous concentrant sur les quatre piliers suivants. La durabilité est un
Nachhaltigkeit est partie intégrante de ces quatre piliers:
• Intérêt pour le consommateur (consumer relevance): Nous voulons étendre
le cercle de nos clients et augmenter la fréquence d’achat de nos produits.
Pour ce faire, nous proposons une offre adaptée à chaque besoin et situa-
tion.
• Préférence des clients (customer preference): Nous voulons créer une
plus-value avec nos clients pour ainsi augmenter leur satisfaction. Nous
créons cette plus-value en adaptant nos marques, variétés de goûts, em-
ballages, tailles d’emballages et types de promotions aux besoins spéci-
fiques des clients.
• Confiance de la communauté (community trust): Nous voulons améliorer
l’acceptation de notre catégorie de boissons centrale (boissons rafraîchis-
santes gazeuses) et acquérir la confiance de la société en tant qu’entre-
prise.
• Leadership en matière des coûts (cost leadership): Nous voulons augmenter
notre flexibilité opérationnelle afin de réinvestir nos économies sur le mar-
ché auprès de nos clients et de rester compétitif face aux importations.
En 2014/15 nous étions particulièrement sollicités: Nous nous sommes bien
positionnés avec nos clients dans le commerce de détail, le commerce de
gros et la gastronomie en dépit du marché stagnant. Début 2015, la direction
a décidé de continuer à investir en une infrastructure de la production et de la
logistique moderne et contemporaine. Par la suite, nous avons investi en une
ligne de haute vitesse PET à Dietlikon et en la création de 15 nouveaux postes
de travail. Nous avons par conséquent pu regrouper la production du site de
Dietlikon, mais nous avons hélas dû fermer notre installation de remplissage
âgée de presque cinquante ans fin 2015. Au total, 91 collaborateurs de la pro-
duction, du laboratoire et de la logistique en été concernés. Les chapitres
nos activités et collaborateurs vous expliquerons comment nous avons
Madame, Monsieur,
EditorialRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
Jürg BurkhalterDirecteur Coca-Cola HBC Suisse SA a. i.
Président CSR Council
4
pris cette décision et comment en tant qu’employeur
responsable, nous sommes restés fidèles à nos valeurs
dans cette situation dif ficile.
Malgré de nombreux défis, nous pouvons une fois de
plus être fiers de ce que nous avons accomplis. Je vou-
drais déjà mentionner trois points forts:
• En 2015, notre famille Coca-Cola s’est agrandie. Avec
Coca-Cola Life, le dernier né a das jüngste Baby a réus-
si son départ sur le marché. Il convainc avec son goût
Coca-Cola et 36% moins de sucre grâce aux stéviolgly-
cosides issus de la plante stévia. Ainsi nous augmen-
tons le choix de boissons auprès des consommateurs
qui voudraient consommer moins de calories.
• En 2014, l’European Water Stewardship (EWS) nous a
décerné la certification d’or pour la gestion de l’eau.
Ce label nous atteste une gestion durable de l’eau (mi-
nérale) – une nouveauté sur le marché des boissons
en Suisse. Ce sceau de qualité, entre autres dévelop-
pé par le WWF, est la récompense pour notre travail
acharné lors du prélèvement de l’eau, le maniement
des produits dangereux, l’augmentation de l’efficience
de l’eau et le dialogue avec nos parties prenantes.
• Plus de 95% de nos collaborateurs ont participé au
sondage annuel des collaborateurs MyVoice en au-
tomne 2015. Avec l’Engagement Index – un parmi trois
indices – nous quantifions la fidélisation des collabo-
rateurs par rapport à l’entreprise et leur détermination
de s’engager pour l’organisation. Avec 88% cet indice
se trouve à un niveau remarquablement élevé.
Pour ce rapport, nous nous sommes une fois de plus
orienté aux principes de l’importance et de l’équilibre. Sur
les pages suivantes, vous trouverez ainsi toutes les infor-
mations et données par rapport au développement du-
rable de nos activités. Si un sujet concret vous intéresse
particulièrement, je vous conseille d’y accéder par notre
GRI G4 Content Index. Vous le trouverez à télécharger sur
notre site web. SGS Suisse a vérifié les contenus du rap-
port, nos systèmes de gestion et de données ainsi que
l’index GRI mentionné.
Vous trouverez également de plus amples informations
sur notre site web de notre maison mère. Chaque année,
Coca-Cola HBC publie un rapport de gestion intégré. De
plus, l’entreprise est représentée depuis huit as dans l’in-
dice mondial Dow Jones Sustainability; et en 2015 pour la
deuxième fois consécutive en tant qu’ «Industry Leader»
dans le segment des boissons.
Pour terminer, je voudrais vous inviter: En 2016, nous
fêtons les 80 ans d’existence de Coca-Cola en Suisse.
Exactement à cet anniversaire nous ouvrons notre Visi-
tor Center à Dietlikon. Vous y apprendrez davantage sur
notre travail quotidien et notre engagement par rapport à
la durabilité. Venez-vitre nous rendre visite!
Salutations pétillantes de fraîcheur,
Jürg Burkhalter
Directeur Coca-Cola HBC Suisse SA a. i.
Président CSR Council
EditorialRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
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CERTIFICATIONCERTIFICATION SGS du rapport sur le développement durable 2014/15 de Coca-Cola HBC Schweiz AG ETENDUE La SGS a été mandatée par Coca-Cola HBC Schweiz AG pour procéder à une vérification indépendante des publications concernant ledéveloppement durable en 2014/15. Notre champ d'études comprenait les devoirs de publication et les chiffres-clés GRI selon l'index GRI publié sur http://www.coca-colahellenic.ch/Sustainability/. La vérification (Assurance) est basée sur la méthodologie «SGS Sustainability Report Assurance» et comprenait tous les textes et les données figurant dans le rapport sur le développement durable 2014/15 et l'index GRI, ainsi que sur les informations disponibles sur le site Internet de Coca-Cola HBC Schweiz AG auxquelles l'index GRI fait référence. Lors de la vérification, il n'a pas été tenu compte des données des années précédentes.
CONTENU Le conseil d'administration ou la direction et le management de l'organisation sont responsables des informations figurant dans le rapport sur le développement durable 2014/15, ainsi que sur le site Internet. D'aucune manière la SGS n'a été impliquée dans la préparation des informations contenues dans l'index GRI. Elle a uniquement réalisé un contrôle indépendant des données et des textes au moyen des «Global Reporting Initiative Sustainability Reporting Guidelines», Version 4 (2013). La SGS est exclusivement responsable du contenu de la présente déclaration, ainsi que des opinions qui y sont exprimées.
INDEPENDANCE ET COMPETENCES DE L'ORGANE DE CERTIFICATION Le Groupe SGS est actif en tant que chef de file mondial dans les domaines des contrôles, des tests, des vérifications et des certifications dans plus de 140 pays et fournit des services, y compris la certification des systèmes et des services de management. La SGS confirme être indépendante de Coca-Cola HBC Schweiz AG. Elle est impartiale et il n'existe pas de conflit d'intérêts avec l'organisation, ses filiales et ses bénéficiaires. Pour cette vérification, l'équipe de certification a été composée sur la base de ses connaissances, son expérience et ses qualifications.
METHODOLOGIE Sur la base des directives actuelles de Best-Practice, faisant partie des «Global Reporting Initiative Sustainability Reporting Guidelines», Version 4 (2013)», le groupe SGS a développé une série de protocoles servant à la vérification (Assurance) des rapports sur le développementdurable. De plus, la SGS a certifié selon la norme ISO 14001:2004 les systèmes de gestion de l’environnement et selon la norme OHSAS 18001 :2007 les systèmes de gestion de la sécurité de travail de Coca-Cola HBC Schweiz AG. La vérification (Assurance) a inclus l'analyse des entretiens avec des membres du personnel concernés et le contrôle de la documentation et de notes. Les données financières, directement tirées du rapport financier préalablement vérifié de façon indépendante, n'ont pas été contrôlées une nouvelle fois dans le cadre du présent rapport.
MENTION DE VALIDATION Les déclarations contenues dans le présent rapport se réfèrent à la limite du système donné (Coca-Cola HBC Schweiz AG). Sur la base de la méthodologie susmentionnée, nous n'avons pas relevé de faits nous permettant de conclure que les informations et données publiées par Coca-Cola HBC Schweiz AG SA selon l'index GRI 2014/15 pouvaient être fausses ou erronées. Selon nous, les informations et les donnéespubliées donnent une image juste et équitable des efforts en matière de durabilité entrepris par Coca-Cola HBC Schweiz AG en 2014/15. La mise en place des directives pertinentes selon la GRI a été réalisée dans les participations pour lesquelles Coca-Cola HBC Schweiz AG a estimé que lesdites directives étaient déterminantes, respectivement applicables. Dans un rapport interne, nous avons fait des recommandations en ce qui concerne la poursuite du développement du rapport de développement durable ainsi que du système de gestion.Nous sommes d'avis que les lacunes qui subsistent encore ne sont pas importantes et que le rapport de durabilité selon l'index GRI, répond aux exigences „Core – Option“ de GRI, Version 4 (2013).
SIGNÉ AU NOM DE LA SGS
Albert von Däniken, Lead Auditor Elvira Bieri, Lead Auditor
Zurich, le 24 mai 2016 www.SGS.COM
GP5008 Issue 1
Certification du rapportRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
Nos activités
Nos activités
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Le système Coca-Cola
2016 est notre année jubilaire: Coca-Cola est en Suisse
depuis 80 ans. En 1036, le pionier Max Stoos a conclu le
premier contrat avec la The Coca-Cola Company (dési-
gnée ci-après comme «TCCC») pour le remplissage local
concessionné de Coca-Cola. TCCC a son siège principal
à Atlanta au sud-est des Etats-Unis et elle est propriétaire
des droits sur la marque. Elle produit le concentré pour
les produits réguliers, à calories réduits ou sans calories
et organise les stratégies marketing et publicitaires glo-
bales. De plus, elle développe de nouveaux produits ou
emballages tels que Coca-Cola Life et la PlantBottle™.
Coca-Cola Suisse SARL est la société nationale suisse de
TCCC et organise les mesures marketing et publictaires
locales.
Notre maison mère, la Coca-Cola HBC SA (désignée ci-
après comme «CCHBC»), a son siège principal à Stein-
hausen ZG. Elle est le plus grand embouteilleur autonome
de produits prêts à consommer de TCCC en Europe et a
des sociétés nationales sur 28 marchés, principalement
en Europe centrale et orientale. En tant que société natio-
nale suisse, nous achetons des concentrés de boissons,
des ingrédients et des matières premières, nous produi-
sons les boissons et livrons les clients suisses dans le
commerce de détail (y compris Discounter), commerce de
gros et outlets tels que les chaînes gastronomiques, les
hôtels et les Take-Aways et nous les soutenons lors de la
promotion des ventes.
Marché et stratégie
Au cours des deux dernières années, notre branche était
particulièrement sollicitée. En 2014, la conjoncture suisse
était encore solide vers le haut, mais nos clients étaient
déjà fortement sous pression. Suite à la revalorisation
inattendue du franc suisse du 15 janvier 2015, le rôle de la
Suisse avec son haut niveau de prix et de coûts s’est ac-
centué. La pression s’est encore plus accentuée en parti-
culier sur le commerce de détail. Au total 10,7 milliards de
francs suisses ont échappé au commerce de détail de la
région en 2015, ce qui représente environ 10 pourcents du
• Achat des concentrés de boissons, des ingrédients
et des matières premières
• Production et commercialisation des boissons
• Livraison des clients dans le commerce et la gastronomie
• Promotion des ventes
SOCIÉTÉ NATIONALE SUISSE DE LA CCHBC
• Entreprise d’embouteillage indépendante
• Société indépendante, cotée en bourse
(London Stock Exchange, FTSE 100)
• Active dans 28 pays sur trois continents – l’un des plus importants
embouteilleurs de boissons non alcoolisées au monde
PARTENAIRE EMBOUTEILLEUR
• Propriétaire des droits des marques
• Produit le concentré et la base des boissons pour
les produits réguliers, à calories réduites et sans calories
• Conçoit les stratégies marketing et de publicité dans
le monde entier
• Développe les produits et les emballages
CONCÉDANT DE LICENCE
6
7
chif fre d’affaires dans l’ensemble de la Suisse.1 L’année
du commerce de détail 2015 était marquée par une cer-
taine retenue de la part des consommateurs et un recul
des ventes de 1,7% par rapport à 2014, cependant le seg-
ment food souffrait à des proportions inférieures (-0,4%).2
La retenue de la part des consommateurs suisses créait
aussi de nombreuses dif ficultés à la restauration. En
2014, un recul de ventes de 1,9% (-435 Mio. CHF) en a ré-
sulté par rapport à l’année précédente, en particulier la
consommation de boissons a diminué (-406 mio. CHF).3
Dans ce contexte, nous avons développé notre stratégie
par pays en 2015. Conformément à notre vision, nous
voulons augmenter le chif fre d’affaires, la part de marché
et notre compétitivité à long terme. Pour cela, nous nous
appuyons sur les quatre piliers «Play To Win», le cadre
stratégique de CCHBC.
• Intérêt pour le consommateur (consumer relevance):
Nous voulons étendre le cercle de nos clients et aug-
menter la fréquence d’achat de nos produits. Pour cela,
nous investissons non seulement en l’acceptation de
notre marque Coca-Cola – avec TCCC –, mais nous at-
tendons aussi avec une offre adaptée à chaque besoin
et à chaque situation du consommateur; par exemple
avec des boissons sans calories resp. à calories ré-
duites, des plus petites tailles d’emballages ou des
nouvelles configurations de paquets (cf. Produit/
vaste choix de boissons).
• Préférence des clients (customer preference): Nous
voulons créer une plus-value avec nos clients pour
ainsi augmenter leur satisfaction. Nous créons cette
plus-value en adaptant nos marques, variétés de
goûts, emballages, tailles d’emballages et types de
promotions aux besoins spécifiques des clients. Ce
faisant, nous agissons de plus en plus en tant que
conseiller qu’en tant que vendeur (cf. Concentration
sur le client ci-dessous).
• Confiance de la communauté (community trust): Nous
voulons améliorer l’acceptation de notre catégorie de
boissons centrale (boissons rafraîchissantes gazeuses)
et acquérir la confiance de la société en tant qu’entre-
prise. Pour cela, nous apportons depuis des années
une contribution avec notre engagement dans les huits
piorités de la durabilité.
• Leadership en matière des coûts (cost leadership):
Nous voulons augmenter notre flexibilité opération-
nelle afin de réinvestir nos économies sur le marché
auprès de nos clients et de rester compétitif face aux
importations.
Changements organisationnels
A la fin 2015 nous avons arrêté notre production à Bolli-
gen et regroupée à Dietlikon (cf. collaborateurs/ferme-
ture à Bolligen). Du côté positif de cette décision se trouve
l’investissement de 15 mio. de francs suisses en une ligne
moderne de haute vitesse PET, l’optimisation de la logis-
tique et la création de 15 nouveaux postes de travail au
site de Dietlikon; du côté négatif se trouve la fermeture
de notre société d’embouteillage presque âgée de cin-
quante ans à Bolligen et les 91 collaborateurs concernées
de la production, du laboratoire et de la logistique.
Les circonstances suivantes ont amené à la décision
considérable: notre ligne aséptique à Dietlikon, avec la-
quelle nous produisons notre Nestea, luttait contre des
problèmes de taux de charge comme les lignes asép-
Nos activitésRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
Avancer avec nos clients
Authenticité Performances de pointe
Appren-tissage
Intérêt pour les gens
Collaboration
« Tous les jours nous rafraîchissons chaque personne avec une de nos boissons en Suisse. Nous partageons la joie de vivre et bénéficions de la confiance de la société en tant que leader reconnu.»
Vision
1 GfK Suisse (2016) au nom de la Communauté d’intérêt du commerce de détail; avec un taux de change moyenné de 1,24 francs par Euro ainsi que les voyages d’affaires et de loisirs, ce montant est cependant trop haut.
2 Guide sectorial Credit Suisse 2016 et Retail Outlook 20163 Profil sectoriel GastoSuisse 2015. Le profil sectoriel 2016 (année de référence 2015) n’est publié qu’en fin d’édition.
8
tiques CCHBC en Italie et en Tchéquie. Pour cette raison,
on a décidé de desservir la Suisse et l’Italie de la même
société d’embouteillage en Italie du nord. La déconstruc-
tion de la ligne aséptique à Dietlikon a en revanche fait
de la place pour une nouvelle installation moderne de
remplissage qui est si efficace qu’elle a pu reprendre le
volume actuel de Bolligen. Avec cette étape, les capacités
de transport nécessaires ont augmenté et les places pour
palettes disponibles ont diminué, raison pour laquelle un
partenariat plus étroit s’est développé avec notre parte-
naire logistique Camion Transport SA. Camion Transport
gère un de ses centres de distribution (y compris réseau
ferroviaire) à Rümlang qui se trouve à sept kilomètres de
Dietlikon. Avec ce nouveau setup logistique, nous obte-
nons non seulement accès au réseau très sophystiqué de
Camion Transport, mais nous avons aussi la possibilité
de traiter de manière renforcée le transport de Nestea de
l’Italie du nord (avec SBB Cargo) et l’expédition de nos pro-
duits à l’intérieur de la Suisse par voie ferrée (cf. Energie
et changement climatique/transport par la route et le rail).
Une autre réorganisation a eu lieu dans la période sous
revue dans le domaine Supply Chain. Depuis peu, notre
département Supply Chain travaille de manière transfron-
talière avec les départements correspondants en Italie,
Autriche, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie comme région 1
de CCHBC. Cette nouvelle structure permet un accès plus
rapide à des pratiques et méthodes à succès et favorise
ainsi l’échange international. Au cours de cette restructu-
ration, la direction (Senior Leadership Team) a été élargie
de deux fonctions: le Country Supply Chain Services Ma-
nager, responsable pour le service clientèle, la ligistique
et la Cold Drink Organisation et le Country Operational
Sustainability Manager, responsable pour la gestion de
la qualité, de la sécurité et de l’environnement de l’entre-
prise. De plus, l’achat de matières premières et d’embal-
lages pour la région 1 a été centralisé un peu avant la pé-
riode sous revue (cf. Relations avec les fournisseurs).
Concentration sur le client
Nous ne pouvons uniquement grandir si nos clients
clients grandissent. Pour cette raison, nous vous pro-
posons un vaste ensemble de services qui crée de la
plus-value, vous soutient lors de la vente de nos produits
et qui augmente par conséquent votre chif fre d’affaires.
Les plus-values et performances brièvement parcourus
par la suite – du parasol gratuit à l’équipe de conseil
transsectorielle – se sont rétrospéctivement avérées
comme élément important lors des rudes négociations
contractuelles avec le client.
L’équipe Supply-Chain évalue le besoin de nos clients dans
le domaine logistique et vérifie avec quelles performances
nous pouvons offrir de la plus-value. Mais on surveille aus-
si quelles synergies peuvent être utilisées afin d’augmen-
ter l’efficacité des frais. Suivant la taille et les exigences,
nous optimisons les processus de l’emballage réutilisable,
les livraisons, les solutions pour palettes ou les processus
de commande. La classe dite royale de nos performances
logistiques est le Vendor Managed Inventory (VMI) – une
solution avec laquelle nous nous chargeons de la gestion
complète de l’entrepôt (marchandise standard et en action)
du client en tant que livreur. Pour la Migros nous gérons
ainsi les stocks dans les onze centres de distribution. Pour
deux autres clients, Coop et Manor, nous administrons la
marchandise standard (Co-Managed Inventory, CMI).
Grâce à nos innovations nous relançons le marché, aug-
mentons la fréquence de nos clients et la valeur de toute
la catégorie des boissons. L’objectif des innovations tel
que Coca-Cola Life (cf. Produit) est d’acquérir de nou-
veaux clients et de stimuler le chif fre d’affaires de nos
clients. De plus, nous créons une forte plus-value par le
Category Management, avec lequel nous conseillons nos
clients sur une base neutre par rapport à tout le groupe
de marchandise. Nous faisons des recommandations
sans engagement par rapport à l’assortiment, le prix,
la promotion et le placement pour tous les produits de
la catégorie – y compris les produits des concurrents.
Cela offre la situation win-win suivante: Si toute la caté-
gorie grandit, alors nos ventes des produits augmentent
aussi. Nos clients profitent de nos expériences et solu-
tions concrètes. Nous apprenons encore une fois à bien
connaître nos clients et approfondissons ainsi la relation
clientèle.
Nous augmentons la vente de nos procuits avec des ser-
vices de marketing promotionnels pour nos clients. Nos
équipes mettent à disposition les matériaux appropriés
et cela parfaitement adapté au canal de vente spéci-
fique: du menuboard pour une présentation profession-
nelle aux matériaux d’activation tels que les parasols et
les tables, puis aux ristournes à partir d’un certain vo-
lume de vente jusqu’aux activations favorisant la vente de
rayons ou deuxièmes points de vente. Pendant la période
de l’Avent 2015 nous avons réalisé une action de dons
pour les familles défavorisées en Suisse en collaboratio
avec Coop et notre partenaire, la Croix-Rouge suisse: en
achetant une bouteille 0,5 l Coca-Cola Life, 30 centimes
étaient versées à des personnes en détresse financière.
L'importation des bouteilles à 2l Coca-Cola des discoun-
ters Denner et le rapport partiellement unilatéral de la
Nos activitésRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
9
presse populaire donnaient souvent lieu à des discus-
sions pendant la période reporting. A l’intérieur de cette
période, nous avons cependant pu repartir notre relation
sur des bases communes.
Satisfaction de la clientèle
Chaque année, nous effectuons une étude sur la satis-
faction des clients en coopération avec CCHBC. Deux
des études misent sur nos clients de la gastronomie et
du commerce de détail. Ces deux études permettent non
seulement d’avoir une comparaison avec les 27 sociétés
nationales de CCHBC, mais aussi avec nos concurrents
en Suisse. L’institut indépendant d’étude des marchés
GfK vérifie la satisfaction de nos cliens le long de deux
dimensions: la santé de la relation clientèle et le juge-
ment de la qualité des services. Nous avons pu maintenir
la tendance positive quant à la santé des relations chez
nos clients clés. La qualité des prestations de service par
rapport à la «croissance commune», «les marges compé-
titives» et les conditions contractuelles justes et claires a
été mieux notée. Des raisons pourraient être les divers
projets dans le domaine «joint value creation» (JVC; créer
une valeur commune) que nous voudrions continuer à fa-
voriser à l’avenir afin de collaborer avec nos clients pour
atteindre leurs objectifs concrets. Pour cela, nous créons
des équipes transsectorielles (virtual customer teams)
pour mieux échanger les connaissances et le savoir par
les clients et réaliser les solutions sur mesure. Malgré
l’environnement dif ficile du marché et la revalorisation
du franc suisse début 2015, nous avons atteint une amé-
lioration dans la «santé de la relation» envers nos clients
de la gastronomie. Ainsi nous nous situons encore parmi
les top 3 des fournisseurs interrogés en Suisse. Cepen-
dant, les résultats nous montrent aussi que nous devons
davantage collaborer avec nos clients afin de créer des
situations win-win explicites.
En 2015, nous nous sommes pour la première fois inté-
ressés à la satisfaction des commerçants de boissons
(Wholesaler). Dans les domaines «tenir une promesse» et
«probabilité de poursuivre les affaires ensemble», nous
avons pu atteindre des résultats positifs. En revanche, la
«santé de la relation» et «qualité de services» nécessite
des mesures de développement. A l’avenir, nous visons
un renforcement de la collaboration avec nos clients afin
de trouver les possibilités d’amélioration et de dévelop-
pement et de travailler de manière plus ciblée à la rela-
tion commerciale et à nos services. De plus, nous vou-
drions également initier d’autres JVC.
Nos activitésRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
10 Nos priorités
Le développement durable fait partie intégrante de
notre stratégie d’entreprise et contient les huits poits
forts et objectifs suivants:
Produit
Nous proposons un vaste choix de boissons
rafraîchissantes et irréprochables à nos
consommateurs.
Energie et changement climatique
Nous nous efforcons à produire nos boissons
le plus écoénergétique possible.
Bien-être des consommateurs
Nous soutenons nos consommateurs à
adopter un style de vie actif et sain.
Emballage et recyclage
Nous travaillons continuellement pour
réduire les influences de l’environnement
de nos emballages et les déchets.
Collaborateurs
Nous accompagnons nos collaborateurs à
développer leur potentiel, à se développer et
à agir de manière sûre et responsable.
Relations avec les fournisseurs
Nous entretenons d’étroites relations axé
sur la durabilité avec nos fournisseurs les
plus importants.
EauNous mettons tout en œuvre pour utiliser
de manière aussi efficace que possible notre
ressource naturelle la plus importante.
Engagement social Nous créons de la valeur ajoutée pour la Suisse.
De plus, nous nous engageons pour des buts
purement charitables avec des engagements
bénévoles et des actions de collectes.
Nos priorités
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
11
Organisation et ancrage du développement durable
En tant que thème transversal, la durabilité concerne tous
les domaines opérationnels et ainsi aussi toute la direc-
tion. Pour cela, nous utilisons notre CSR Council en tant
qu’organe centrale en matière de développement durab-
le depuis 2012. Sous la présidence du directeur, tous les
membres de la direction et des représentants choisis de
la haute direction se retrouvent trois fois par an afin de
dsicuter des chances et des risques, des objectifs et des
mesures ainsi que des résultats et de leur communicati-
on. Ainsi le comité a par exemple discuté des coopéra-
tions avec CFF Cargo (cf. Énergie et changement cli-
matique) et la collaboration continue avec la Croix-Rouge
suisse (cf. Engagement social) en 2015. Les départe-
ments Public Affairs & Communications et Operational
Sustainability sont principalement responsables quant à
la réalisation des mesures.
Le département Operational Sustainability a un rôle spé-
cial en matière de durabilité, étant donné qu’il est res-
ponsable de la gestion de la qualité, de la sécurité et de
l’environnement de toute l’entreprise. Dans tout le grou-
pe, nous étions la première entreprise à s’être certifiée
d’après les standards ISO 9001 pour la qualité (en 1995),
ISO 14001 pour l’environnement (2001) et OHSAS 18001
pour la sécurité au travail et la protection de la santé
(2003). Les systèmes sont traités, développés et réalisés
sur place avec l’aide de collaborateurs sur le plan na-
tional et local de la part des responsables HSE (santé,
sécurité & environnement).
Le développement durable fait partie intégrante de notre
vision et stratégie (cf. Nos activités). Nous animons nos
collaborateurs à agir de manière responsable par notre
code de conduite, des objectifs de performance indivi-
duels, des formations et formations continues, une infor-
mation continue et la sensibilisation via Intranet ou des
projets spécifiques au sujet.
Objectifs
Nous fixons des objectifs qualitatifs et quantitatifs en étroite
collaboration avec CCHBC dans tous les huit domaines
prioritaires afin de devenir plus efficace, d’éconimiser
des frais, de réinvestir les économies de manière ciblée
et d’influencer de manière positive notre réputation. Nous
sommes comparés à ces objectifs à l’échelle du groupe.
Nos indicateurs centraux sont assemblés dans le tableau
ci-dessous. Tous les autres chiffres se trouvent dans les
différents chapitres et dans l’annexe (cf. Indicateurs) à
la fin du rapport.
Nos priorités
Collaborateurs
Nombre d'accidents professionnels avec heures de travail perdues
> 1 jour par 100 employés à plein temps (FTEs) 1,34 2,25 1,80 2,61 1,79 1
Nombre de jours de travail perdus par des accidents
professionnels par 100 employés à plein temps (FTEs) 35 54,07 35 51,84 42,0 –
Bien-être des consommateurs
Nombre de personnes qui ont participé aux programmes
de la promotion d'un style de vie actif 60’048 73’000 69’457 74’000 78’866 122‘893
Eau
Ratio d'eau: litres d'eau consommés
par litre de boisson produit (l/lpb) 1,83 1,77 1,74 1,70 1,68 1,53
Energie et changement climatique
Ratio d'énergie: Mégajoule par litre de boisson produit (MJ/lpb) 0,309 0,295 0,286 0,283 0,322 0,246
Emballage et recyclage
Ratio de déchets: Gramme par litre de boisson produit (l/lpb) 16,84 10,02 9,27 10,77 20,20 18,81
Objectif Résultat Objectif Résultat Objectif Objectif
2014 2014 2015 2015 2016 2020
Produit
Réclamations des consommateurs
par million d'emballages vendus 0,23 0,26 0,18 0,30 0,21 –
Aperçu de nos indicateurs centraux de performance
Les objectifs 2020 se réfèrent uniquement à la Suisse.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
12
Parties prenantes
Chaque aspect de durabilité est finalement en étroite rela-
tion avec une ou plusieurs de nos parties prenantes. Pour
cela, nous pouvons uniquement avoir du succès à long
terme en tant qu’entreprise si nous intégrons de manière
ciblée nos parties prenantes centrales dans l’ensemble de
la chaîne de valeur ajoutée dans nos activités. Par «parties
prenantes» nous parlons de tous les acteurs que nous in-
fluencons dans notre travail quotidien resp. qui nous influ-
encent aujourd’hui ou à l’avenir. Notamment nos clients et
consommateurs, nos collaborateurs, nos livreurs, CCHBC
et TCCC, nos communes locales et leur population, asso-
ciations et autorités, organisations non gouvernementales
ainsi que nos concurrents et les médias. Nos collabora-
teurs des diverses divisions se trouvent en interaction
permanente avec les divers acteurs de ces groupes. Afin
d’avoir plus de clarté dans ce réseau de relations dense,
nous avons nouvellement identifié, catégorisé et évalué à
l’aide de sept critères spécifiques nos parties prenantes
dans un projet interne en 2015. Une «Stakeholder Map»
interne nous montre quels aspects de durabilité sont im-
portants pour quoi et quels acteurs nous voulons informer,
inclure ou acquérir pour des coopérations. Dans la proch-
aine période sous revue, nous nous appuierons dessus et
continuerons à systématiser notre Stakeholder Manage-
ment. Dans le cadre de la certification d’après l’European
Water Stewardship Standard (cf. Eau) nous avons iden-
tifié et évalué diverses parties prenantes en relation avec
l’eau, notre ressource centrale et nous avons élaboré des
plans de mesures concrets.
Gestion des risques
Au cours de nos interactions avec les diverses parties
prenantes, en particulier avec les consommateurs via
l’Infoline ou les clients via le Customer Care Center, nous
identifions régulièrement des sujets (Issues) que nous
continuons à observer ou à traiter. Notre équipe de gesti-
on d’événement et de crise juge tous les mois des sujets
et incidents actuels. De plus, la direction mène un regist-
re de risques détaillé qui saisit tous les risques d’affaires
stratégiques et opératifs. L’identification et la gestion de
ces risques à tous les niveaux de direction est une con-
dition de base pour notre succès à long terme. Chaque
trimestre, la direction juge les risques opérationnels et
les mesures nécessaires pour la réduction. Les risques
stratégiques sont discutés sur un rhythme mensuel. Le
registre de risques est étroitement relié avec le système
de gestion d’événements et de crises (IMCR) (cf. Pro-
duit/sécurité maximale des produits).
Nos prioritésRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
13 Produit
Nous produisons et distribuons les meilleures boissons
rafraîchissantes et veillons à un vaste choix de boissons
et à la sécurité maximale des produits.
Vaste choix de boissons
Notre assortiment croissant couvre un large éventail: de
boissons rafraîchissantes sucrées telles que Coca-Cola,
Fanta ou Sprite jusqu’à notre eau minérale naturelle Val-
ser. Entre les deux, nous proposons dans toutes les ca-
tégories des variétés à faible teneur en calories et sans
calories telles que par exemple Coca-Cola Life, Nestea
Zero (dès 2016) et Monster Absolutely Zero. Nos boissons
sont mises en bouteille dans plus d’une douzaine d’em-
ballages: PET, bouteilles récupérables, canettes et réser-
voirs pour la gastronomie.
En 2015 nous avons vendu un volume de 436 millions de
litres de boissons de marque (2014: 438 millions de litres).
Avec cette quantité de boissons on pourrait remplir 174
bassins olympiques. A la fin de la dernière période cou-
verte par le rapport (2013) la vente se trouvait près de 471
millions de litres. Les boissons importées (toutes les bois-
sons en canette et les boissons produites de façon asép-
tique telles que Nestea) se sont élevées à un volume de
88 millions de litres. Nous avons importé 20% de toutes
les boissons vendues de divers pays d’Europe (2013: 12%).
Quant à l’exploitation économique d’une chaîne de rem-
plissage pour canettes, les volumes suisses sont toujours
bien trop bas et une ligne correspondante ne serait ex-
ploitée que quelques semaines par an.
Les besoins des consommateurs et ainsi aussi notre as-
sortiment ne cessent d’évoluer. Pour cela, nos experts
d’innovation dans le domaine du développement com-
mercial observent le marché de près: au long d’un pro-
cessus d’innovations en cinq étapes, qui va de l’idée de
l’étude de faisabilité jusqu’à l’introduction sur le marché,
ils évaluent de nouvelles marques, saveurs et tailles d’em-
ballages ou des recettes améliorées au sein d’équipes in-
terdisciplinaires. Cela va souvent très vite de l’idée jusqu’à
l’introduction: cela a pris cinq mois seulement entre le
premier contact et l’introduction sur le marché de Co-
ca-Cola Life en février 2015. Lors des projets d’innovation
nous travaillons étroitement avec TCCC. La The Coca-Cola
Company effectue des recherches intenives en particulier
dans le domaine des édulcorants de source naturelle afin
de continuer à baisser la teneur en calories de nos bois-
sons (cf. Bien-être des consommateurs).
Produit
149’660’680 litres
93’844’450 litres
73’224’685 litres
NOS BESTSELLERS 2015
COCA-COLA
Valser Coca-Cola zero
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
14 Produit
Innovations de produits
2014 et 2015 étaient marquées par des innovations dans
diverses catégories de produits. Au cours de la période
de référence, plusieurs variétés de marques ont rejoint
notre assortiment comme par exemple Fanta Lemon,
Powerade Blood Orange ou Valser Limelite, qui jusqu’à
présent n’était disponible que chez le Valser Service et
non pas dans le commerce de détail. Cependant un de
nos forts absolus était l’introduction de Coca-Cola Life en
février 2015: notre petit dernier dans la famille Coca-Cola
convainc par le véritable goût de Coca-Cola et 36% moins
de sucre grâce au goût sucré dérivé des glycosides de
stéviol de la plante sucrante stévia. Bien qu’elle ait été
lancée qu’en février, Coca-Cola Life se positionne avec
environ 9 millions de litres déjà au huitième rang di-
rectement derrière Sprite. Nous sommes en particulier
contents avec la vente des petits emballages dans le
commerce de détail et dans les Take-Aways; nous de-
vons continuer à investir dans le positionnement du bébé
Coca-Cola dans les divers domaines de la gatsronomie.
Et notre Valser Silence Sportscap n’a surtout pas le droit
de manquer, car son emballage est remarquable à deux
points de vue: d’une part nous répondons aux besoins
de nos consommateurs avec la fermeture de la bouteille
sportive et d’aurtre part elle marque le début de la Plant-
Bottle™ de TCCC en Suisse (cf. Emballage et recyclage).
De plus, nous avons de nouveau mis davantage de ca-
nettes, des plus petits emballages et des configurations
de paquet sur le marché avec lesquels nous atteignons
mieux les ados et les personnes seules avec des petites
corbeilles. 2016 est aussi placé sous le signe de cet effort.
Sécurité maximale des produits
Des inspecteurs indépendants contrôlent régulièrement
nos systèmes de qualité, de l’environnement et de la sé-
curité et le respect des dispositions strictes de la légis-
lation suisse sur les denrées alimentaires. De plus, SGS
Suisse vérifie le respect des standards ISO 9001/14001-
resp. OHSAS 18001 ainsi que des normes de la sécuri-
té alimentaire FSSC 22000 et PAS220 lors de l’audit an-
nuel de surveillance ou de recertification. En outre, nous
sommes tenus aux lignes directives KORE de TCCC. Ces
lignes directives en matière de qualité, d’environnement
et de sécurité du travail vont non seulement au-delà des
dispositions légales, mais aussi des standards mention-
nés ci-dessus. TCCC et les «cross-border auditors» du
système Coca-Cola System vérifient le respect de ces
lignes directives au moyen d’audits effectués à l’impro-
viste. De plus, nous effectuons des exercices internes de
traçabilité des produits deux fois par an. Ainsi nous ga-
rantissons une transparence totale de nos flux de mar-
chandise d’au moins un maillon de la chaîne de valeur
vers le haut et le bas. Grâce à nos systèmes SAP nous
pouvons par exemple dire précisément de chauque cou-
vercle de bouteille PET de quel livreur et de quelle livrai-
son il provient, quand et sous quelles conditions il a été
vissé sur la bouteille et quand et à quel client la bouteille
a été livrée.
Afin de garantir la haute qualité constante de nos pro-
duits au point de vente, nos collaborateurs externes ainsi
que des «Mystery Shopper» qui font des achats de test
anonymes ou des visites dans des établissements gas-
tronomiques, vérifient régulièrement la qualité de nos
produits. Outre nous recevons des feedbacks de clients et
consommateurs via le Customer Care Center ou l’Infoline.
Nous utilisons ces indications pour améliorer continuelle-
ment nos systèmes, poursuivons chaque réclamation et
achevons en règle générale chaque cas de réclamation
en accord avec le client ou le consommateur en l’espace
de 72h. Depuis 2012, les réclamations sont stables. En
2014, il y avait 0,26 réclamations par million d’embal-
lages vendus et en 0,30 en 2015.
Afin de pouvoir réagir de manière rapide et compétente
par rapport aux événements tels que des incidents dans
le domaine de la qualité du produit, nous gérons un sys-
tème de gestion de crise et d’incidents (Incident Manage-
ment & Crisis Resolution, IMCR). L’équipe de base IMCR,
un groupe d’environ une douzaine de cadres spéciale-
ment formés de toute entreprise, se retrouver mensuel-
lement pour une analyse de la situation et discuter de
sujets actuels et des revendications des groupes d’inté-
rêts, surtout ceux des clients et des consommateurs. En
cas d’événement, les membres d’équipe sont en mesure
de rapidement prendre les mesures nécessaires dans
leurs domaines d’activité. L’équipe IMCR est auditée par
CCHBC et TCCC à l’aide de tests réguliers: durant deux
jours l’équipe doit remédier à divers événements (hypo-
thétiques) en fonction de la situation et résoudre les pro-
blèmes qui se présentent en temps utile.
Notre engagement pour des produits sûrs commence
déjà avant l’embouteillage commercial des boissons.
Avant que nous lancions un nouveau produit sur le
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
15 Produit
marché suisse, nous effectuons des tests détaillées de
la sécurité alimentaire au-delà des dipositions légales.
Au cours de ces tests, entre autres les ingrédients (cf.
Bien-être des consommateurs) et leurs propriétés, le ma-
tériel d’emballage prévu et le processus de production
sont étudiés selon les risques possibles.
Événements et incidents
Les quatres cas suivants et notre manière d’agir rapide
resp. proactive montrent que nous en faisons pas de com-
promis liés à la qualité et à la sécurité de nos produits:
• L’étude mandatée par des médecins en faveur de la
protection de l’environnement (MfE) par rapport aux
contaminations présumées des bouteilles d’eau mi-
nérale a attiré l’attention médiatique en 2013 (cf.
rapport sur le développement durable 2012/13, page
15) et nous occupait aussi pendant la période sous re-
vue. En coopération avec les membres de l’Association
suisse des sources d’eau minérales et des produc-
teurs de soft drinks (SMS) nous entraînions une deu-
xième voie d’étude qui a confirmé les résultats de l’MfE.
Rappel important: Chacun sait que des objets tels que
des bouteilles cèdent des substances aux denrées ali-
mentaires. Pour cela la loi impose des valeurs limites
correspondantes. Les valeurs dans notre bouteille de 1l
Valser Classic se trouvaient sans exception clairement
sous les limites de migration légales. Par conséquent,
nous avons incité nos livreurs d’effectuer eux-mêmes
des analyses de la matière et de la matière brute. Les
sources de certaines matières étrangères ont ainsi
pur être clarifiées et d’autres pas encore. En 2016 un
grand échantillonnage avec la participation de tous les
membres SMS est en cours. Les résultats finaux sont at-
tendus pour la fin de l’année. Les mesures appropriées
pourront ensuite être adaptées afin de réduire ou d’éli-
miner les concentrations de matières étrangères.
• En 2014, des bouteilles Coca-Cola de 1,5l au goût mé-
diocre ont été mises en vente, ce qui a légitimement
contribué à chauffer les esprits de nos clients. La raison
était un dysfonctionnement de la station de mélange
dans nos usines d’embouteillage qui mélangent le
sirop avec l’eau potable à Bolligen. En effet, les res-
ponsables de production avaient remarqué la faute et
y avaient de suite remédié, mais ils avaient omis de
rincer l’installation et les conduites et d’éliminer la mar-
chandise déjà produite. Ces manquements graves ont
été examiné à l’interne et abondamment discuté avec
les personnes concernées.
• A la mi 2015, la laboratoire cantonal de Zurich contes-
tait une fausse délcaration de colorant de notre pro-
duit commercial Monster Absolutely Zero (période de
production 2013/14) fabriqué République tchèque. Les
clarifications rapides de notre part ont confirmé que le
colorant effectivement utilisé n’était pas indiqué sur la
canette. Par conséquent, la Monster Energy Company a
de suite lancé une étude qui a confirmé que le colorant
utilisé est innoffensif et, le cas échéant, qu’il ne fallait
pas s’attendre à des atteintes inacceptables à la santé.
Face aux résultats de l’étude et puisque la recette a été
adaptée entre temps, que tous les produits ont été ven-
dus et on pour la pluspart été consommées, le chimiste
cantonal a classé l’affaire en septembre 2015.
• Le 8 octobre 2015, des canettes géantes Coca-Cola se
trouvaient subitement devant la porte de notre siège
principal à Brüttisellen. Comme annoncé précédem-
ment, un groupe d’activistes de l’initative des Alpes
s’est retrouvé devant notre bâtiment afin de remettre
de manière médiatique la «pierre du diable» à Co-
ca-Cola pour des transports transalpins absurdes.
L’initative des Alpes partaient du principe que nous
produisons notre Coca-Cola en Suisse, que nous le
transportons par la suite en Italie pour être mis en ca-
nettes et que nous le retransportons de nouveau en
suisse – le tout en camion. Chez les boissons refroidies,
nous expliquions aux activistes que nos boissons en
canettes sont directement prouites en Italie et que dès
2016, ils nous seront livrés en Suisse en train et plus
en camion (cf. Energie et changement climatique).
Suite à notre conversation ouverte et aux informations
transparents par rapport à la situation, nous avons
pu démontrer que le reproche principale était faux et
que nous travaillons depuis quelques temps à trans-
férer les transports par le Gotthards de la route sur le
rail. Malheureusement les faits n’ont été correctement
restitués dans la médiatisation que lors du second ou
troisième essai.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
16
Bien-être des consommateurs
Pour le bien-être de nos consommateurs nous misons sur
la réduction de la teneur en calories de nos boissons, des
infromations nutritionnelles transpartents, un marketing res-
ponsable et la promotion d’un style de vie sain et actif.
Société en évolution
Notre société se trouve en plein bouleversement – aussi
en ce qui concerne les questions d’alimentation et d’ac-
tivité physique. D’une part, la santé et le bien-être sont
une mégatendence, d’autre part le surpoids et l’obésité
(adiposité) augmentent et chargent les systèmes de san-
té.4 Dans ce contexte, l’Association suisse des sources
d’eaux minérals et des producteurs de soft-drinks (SMS)
a pour la première fois mis en place le «moniteur d’ali-
mentation et d’activité physique» chez gfs.bern en 2014.5
Depuis ce temps-là, cette étude observe l’attitude sociale
des Suisses par rapport à la santé, l’alimentation et l’acti-
vité physique à l’aide d’un sondage représentatif de 1008
électeurs. La deuxième partie de l’étude (2015) confirme
que les personnes questionnées ont une conscience
très marquée pour un style de vie sain, une alimentation
équilibrée et de l’activité physique; cette conscience a
tendance à augmenter avec l’âge. La responsabilité in-
dividuelle juge une nette majorité d’environ 86% comme
valeur centrale quand il s’agit de questions sur l’alimenta-
tion. 45% des personnes interrogées voit aussi l’industrie
de l’alimentation et des boissons comme responsable.
65% trouvent que l’étiquetage actuel des valeurs de ré-
férence des éléments nutritifs est insuffisant. Là ou des
mesures étatques sont demandées, des programmes de
prévention, les transferts des connaissances et des coo-
pérations basées sur des projets avec l’économie sont fa-
vorisés. Des interdictions, des impôts ou des subventions
d’aliments sains ne trouvent clairement pas de majorités.
Le surpoids comme sujet controversé
Afin de maintenir le métabolisme, notre corps a besoin de
protéines, graisses, hydrates de carbone et d’eau. Toute-
fois, cette dernière ne livre pas d’énergie, resp. de calo-
ries. Pour le bilan énergétique du coprs peu importe si
les calories sont ingérez par l’alimentation ou la boisson
– chaque calorie compte. Pour contrôler le poids, une loi
simple compte: Nous prenons du poids en ingérant plus
de calories que nous en consommons par une activité
physique et mentale. Pour cela, le rapport annuel sur la
nutrition de l’OFSP (2012) repère la cause principale pour
la surcharge pondérale suite au manque d’activité phy-
sique et à un désequilibre nutritionnel. Même si dans un
débat public maintes tentatives ont été entreprises afin
de faire un lien direct entre le surpoids et la consomma-
tion de boissons sucrées. Ces simplifications ne vont pas
assez loin et méconaissent la complexité interactions.
En plus de la prédisposition génétique, les influences de
l’environnement, les situations individuelles de la vie et
Bien-être des consommateurs
4 Sur la période allant de 1992 à 2012, le tau de personnes obèses ou adipeuses de la population suisse a augmenté de 30,4% à 41,1%. Au cours de 20 années, le taux de personnes adipeu-ses a presque doublé (2012: 10,3%) (Office fédéral de la statistique: Sondage sur la santé en Suisse (2012), développement du Body Mass Index (BMI)). Le sondage sur la santé est effectué tous les cinq ans et dernièrement en 2012.
5 http://www.gfsbern.ch/de-ch/Detail/monitor-ernaehrung-und-bewegung-2015-wunsch-nach-weniger-wirbel-um-ernaehrung (mars 2016)
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
17
les comportements sont décisifs. Une étude allemande6
montre par exemple que les groupes d’âge qui ont la
plus grande accumulation d’adiposité, consomment le
moins de boissons sucrées. Pour cela, la responsabilité
individuelle des consommateurs est depuis longtemps
au centre de nos activités.
Réduction de la teneur en calories
Afin de non seulement rafraîchir les consommateurs,
mais aussi de leur faciliter le contrôle du poids, nous
proposons un vaste choix de boissons sans calories ou
à calories réduites (cf. Produit/vaste choix de bois-
sons) et travaillons aussi avec TCCC pour continuer à ré-
duire la teneur en calories de nos boissons. En 2015, tout
notre portefeuille de produits – y compris Valser qui ne
contient pas de calories – avait une teneur en calories en
moyenne de 85 kilojoules (kJ) resp. 20 kilocalories (kcal)
par 100ml sur le papier. En comparaison avec 2011 (93
kJ/100ml) cela représente une réduction de 8%. Pondéré
par le volume effectif vendu, cela revient à une teneur
moyenne de calories légèrement élevée de 88 kJ/100ml
et une réduction de 10% par rapport à 2011 (98 kJ/100ml).
Entre temps, presque six sur dix boissons vendues (58%)
proviennent de notre assortiment d’eau ou de calories ré-
duites; 42% ne contiennent pas de sucre.
Déclaration nutritionnelle transparente
Grâce à la déclaration nutritionnelle claire et compré-
hensible sur tous les emballages de boissons (y com-
pris quantité de référence pour une adulte moyen), nous
donnons la possibilité à nos consommateurs de contrô-
ler eux-mêmes les calories qu’ils ingèrent. Sur l’avant de
l’emballage, les consommateurs voient en un coup d’oeil
combien de calories sont contenues dans une portion de
la boisson achetée et à quelle part des besoins journa-
liers cela correspond.
Notre transparence va au-delà de la pure déclaration
nutritionnelle. Depuis 2014 nous informons le grand
public sous www.whatsinacocacola.ch sur les ingré-
dients et les connaissances scientifiques par rapport à
Coca-Cola, Coca-Cola Zero et Coca-Cola Light. En 2016,
nous continuerons à développer le canal d’information et
– au temps des médias sociaux également le canal d’in-
teraction – afin de répondre au besoin de transparence
croissant des consommateurs. De plus, nous appliquons
cela auprès de nos propres collaborateurs. Avec le pro-
gramme d’ambassadeur interne «sain et rafraîchi avec
Coke & Co.», nous informons de manière ciblée notre
personnel depuis 2012 sur les produits, les ingrédients,
les questions et discussions par rapport à l’entreprise.
Ainsi ils peuvent prendre leurs responsabilités pour leur
propre alimentation et encourager des personnes de leur
cercle de famille et d’amis.
Edulcorants
Divers édulcorants sont utilisés dans nos boissons à ca-
lories réduites. Les édulcorants sont des substituts na-
turels ou produits synthétiquement de sucre qui sont
pratiquement sans calories et qui ont un pouvoir sucrant
bien plus fort que le sucre industriel (saccharose). Nous
utilisons quatre sortes d’édulcorants avec les numéros E 7
suivants dans nos boissons: acesulfame-K (E950), aspar-
tame (E951), cyclamate (E952) et stéviolglycoside (E960).
Sur le plan juridique, les édulcorants sont des additifs
alimentaires qui sont jugés et surveillés par des experts.
Jusqu’à présent, il n’y a pas d’études scientifiques qui as-
socient l’aspartame ou d’autres édulcorants pauvres en
calories à un effet stimulant l’appétit, à des altérations
comportementales, à des altérations neurologiques ou
même à un cancer.8 Nos quatre édulcorants disposent
d’un sucrant relativement élevé et ils sont largement in-
férieurs à la concentration maximale autorisée. Ils sont
souvent utilisés de manière combinée.
Responsabilité dans le marketing et la vente
Nous percevons aussi notre responsabilité par rapport à
nos consommateurs dans le marketing et la vente. Dans
le système Coca-Cola mondial, des principes marketing
unitaires sont applicables par rapport à la protection des
enfants. Pour cela, nous nous sommes volontairement
engagés en Suisse en 2010 avec des producteurs de
denrées alimentaires et de boissons de ne pas faire de
publicité par rapport aux enfants en-dessous de 12 ans
et de laisser régulièrement vérifier que les normes com-
munes (ci-dessous) sont respectées. Le «Swiss Pledge» (
www.swiss-pledge.ch) unit entre-temps 13 organisations.
6 Rapport sur la nutrition DGE 2008; enquête nationales alimentaires II, rapport sur les résultats 2ième partie, calculs Association de la sidérurgie des boissons sans alcool 2008.7 La lettre E représente l’Europe où tous les additifs sont classifiés depuis plus de 40 ans d’après des catégories avec des numéros E correspondants. Les additifs contiennent des numéros E
quand ils sont permis dans l’UE et en Suisse et quand ils ont effectuéune évaluation globale de la sécurité. L’autorisation est constamment surveillée et jugée selon de nouvelles connais-sances scientifiques. Un numéro E est souvent erronément considéré comme synonyme de mauvais. Très peu de gens sont conscients que beaucoup de numéros E désignent aussi des substances naturelles. L’acide ascorbique (vitamine C) contient par exemple le numéro E300.
8 Nous renvoyons à ce propos sur la publication disponible par rapport aux édulcorants («Edulcorants: Qu’est-ce au juste et quels sont leurs avantages?») da la Fondation Suisse de l’Obésité et de la Société Suisse de Nutrition; voir aussi Le rapport sur le développement durable 2012/13, page 17).
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Bien-être des consommateurs
18
Nous avons les critères minimaux suivants:
• Aucune publicité destinée à des enfants de moins de 12
ans.
• Aucune communication spécifique au produit dans
les écoles primaires (enfants de moinds de 12 ans), à
moins que cela soit expressément demandé ou auto-
risé par la gestion des établissements scolaires à des
fins éducatives.
• «Toute publicité destinée aux enfants de moins de 12
ans» signifie une publicité pour un public cible avec un
pourcentage minimal de 35% d’enfants de moins de 12
ans.
Les résultats actuels du monitoring pour 2014 sont connus.
Le monitoring contenait tous les enclenchements public-
taires adressés aux enfants de moins de 12 ans (TV, presse
écrite et sites Internet) sur les aliments et les boissons.
L’entreprise indépendante d’études de marché Media Fo-
cus a vérifié au total 123‘000 spots télévisés, 39 éditions
de magazines d’enfants et 45 sites Internet. Selon Media
Focus 99%, 100% resp. environ 90% étaient conformes aux
directives de Swiss Pledge.
Promotion d’un style de vie sain et actif
Une alimentation équilibrée et un exercice physique suf-
fisant jouent un rôle central pour la santé physique et
mentale de la personne. Pour cette raison, l’activité phy-
sique et le sport représentent depuis toujours une partie
importante de l’engagement stratégique de TCCC. Nous
misons encore plus fortement avec TCCC sur notre enga-
gement dans le domaine du footbal, la discipline spor-
tive la plus importante de Coca-Cola en Suisse depuis
2015. En tant que partenaire de coopération exclusif de
gruempi.ch, nous proposons aux commitées d’organisa-
tions des 100 plus grands tournois d’amateurs en Suisse
deux paquets de coopération attrayants avec des bons
pour des boissons, des balles et des ustensiles gratuis
pour les fans. En 2015 nous avons atteints environ 60‘000
fans de football. La Coca-Cola Junior League (CCJL), qui
a déjà fété son 12ème anniversaire, continue à jouer un
rôle central dans notre engagement pour le football de
base. Coca-Cola soutient l’Association suisse de football
et encourage les juniors de 13 à 19 ans dans le cadre de
la CCJL. Avec l’engagement de Coca Cola, environ 10’000
talents de football s’activent dans les catégories A, B et
C. Au total, 252 équipes se battent dans environ 5’500
match pour le succès sportif et l’entrée dans la finale de
la CCJL. Depuis 2012, la star du football suisse Xherdan
Shaqiri s’engage en tant qu’ambassadeur de la marque
pour un style de vie actif et soutient les programmes
suisses de Coca-Cola pour d’avantage d’activité phy-
sique et de sport au quotidien. Finalement, nous aidons
en tant que sponsor principal tous les communautés de
football de Brüttisellen, Dietlikon, Vals et Steinhausen.
Nous avons listé toutes les activités sous le signe de la
promotion d’un style de vie actif et de davantage d’ac-
tivité physique au quotidien sur la plateforme www.
get-active.ch. Sous la devise «get active» nous soutenons
également des collaborateurs engagés lors d’initatives
sportives privées resp. des participations à des événe-
ments sportifs par une contribution de sponsoring.
Pour terminer, Cocao-Cola contribue depuis 2014 à la
semaine d’activités physiques avec les communes Diet-
likon/Wangen-Brüttisellen. Dans ce cas, la semaine n’a
pas sept, mais dix jours; lors de laquelle les prestataires
dans le domaine du sport des communes ouvrent leurs
portes. Au total plus de 80 entraînements sont à dispo-
sition de la population locale. Cette dernière est invitée
à y participer selon son humeur et sans obligation. Les
offres comportent les domaines de l’activité physique, de
l’alimentation et de la détente. L’objectif de la semaine
d’activités physiques est d’animer la plus grande partie
possible de la population de Wangen-Brüttisellen et Diet-
likon à bouger régulièrement et plus. En 2014, nous avions
effectué en parallèle une «Move Week» pour nos collabo-
rateurs. Pendant une semaine, tous les participants por-
taient sur eux un podomètre et saisissaient leurs pas par-
courus. Cette initative n’a Die Initiative n’a pas manqué
son effet: au total 43 millions de pas ou 34’000 km ont
été parcourus par 603 collaborateurs – pour comparer: A
l’équateur le tour de la terre mesure environ 40‘000 km.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Bien-être des consommateurs
19
Plus de 50 ans
Employés non dirigeants 199
Manager 23
Senior Manager 0
Total 222
Entre 30 et 50 ans
Employés non dirigeants 377
Manager 168
Senior Manager 8
Total 553
Collaborateurs
Afin de nous rapprocher de notre vision, nous investis-
sons considérablement dans l’engagement, le dévelop-
pement, la santé et la sécurité de nos collaborateurs ain-
si que dans l’équilibre de la vie privée et professionnelle.
Diversité Nous avons employé 959 collaborateurs divisés sur 918
postes à plein temps (2013: 1‘003 resp. 962) - à tous nos site
à la fin de 2015. Dont 20 apprentis dans quatre différents
métiers et 19 Management Trainees. En règle générale, ils
pourront rester à la fin de leur formation. Les quotas se
trouvaient entre 62% et 100% en 2014/15. Notre personnel
consiste en 33 nationalités: outre les personnes issues de
la Suisse (72%; 2013: 75%), nous employons des collabo-
rateurs qui proviennent surtout des pays voisins. En outre,
un coup d’oeil sur notre statistique d’âges montre que
nous sommes une entreprise relativement jeune: 60% des
collaborateurs ont entre 30 et 50 ans.
Personnel selon l’âge, le niveau de fonction et le sexe
en comparaison avec le dernier rapport, nous ne men-
tionnons sous Senior Manager plus que les membres du
Senior Leadership Team (direction). Chif fres à partir du 31
décembre 2015.
Moins de 30 ans
Employés non dirigeants 133
Manager 10
Senior Manager 0
Total 143
Proportion d‘hommes et de femmes
Employés non dirigeants 78 % 22 %
Manager 80 % 20 %
Senior Manager 87 % 13 %
Collaborateurs Collaborateurs
Explication
Employés non dirigeants Manager Senior Manager
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
20 Collaborateurs
Pour nous il est d'une importance essentielle defaire oc-
cuper des positions par la personne la mieux appropriée
indépendamment du sexe. Pour cela, nous voulons équi-
librer le quota des sexes lors de nos programmes «Fast
Forward» (voir le développement des collaborateurs)
et davantage tenir compte de l'équilibre des sexes lors
du recrutement de nouveaux collaborateurs. La part de
femmes au sein de l'entreprise est de 21% (2013: 22%). Au
niveau des Manager et des Senior Manager, la part se
trouve près de 20% (2013: 30%).
Dans la direction, les rapports entre les sexes ont aus-
si changé au cours des changements organisationnels
(cf. Nos activités): Dans la direction composée de huit
membres se trouvait une femme (CFO) à la fin de l’an-
née 2015. Et en 2013, il y avait une femme et six hommes.
Nos collaborateurs sont rémunérés indépendamment du
sexe. Ceci est préVu dans notre ligne directive interne par
rapport aux salaires, primes spéciales et définitions des
postes. La rémunération se fonde sur la performance in-
dividuelle et les fourchettes de salaires définies qui sont
reliés aux différentes positions (Job Grades) y compris des
aspects tels que l’ancienneté et l’expérience.
Fermeture à Bolligen
Avec la fermeture de notre société d’embouteillage à Bol-
ligen fin 2015 (cf. Nos activités), la direction a pris une
décision capitale et unique fin 2015 après un examen mi-
nutieux de l’infrastructure de la production et de la logis-
tique. Certes un site de production a déjà une fois été fer-
mé à Bussigny (2003). Mais avec au total 91 personnes, le
chiffre de personnes concernées à Bolligen est sans com-
paraison. Raison de plus pourquoi la direction a informé
personnellement et à temps les collaborateurs du site par
rapport à l’intention de fermeture et a initié la procédure
de consultation préscrite par la loi en cas de licenciements
collectifs selon en vertu de l’article 335d-g CO. Cet article
La fluctuation a légèrement baissé au cours des dernières années.
Les chiffres représentent d’un part notre marché affairé et exigeant
et d’autre part les hautes attentes auprès des collaborateurs à
notre entreprise.
Fluctuation du personnel (%)
2011 2012 2013 2014 2015
14 14 14 13 12
prévoit d’écouter les collaborateurs concernés et de discu-
ter et vérifier des alternatives posibles. La direction a vérifié
en détail et avec attention toutes les propositions alterna-
tives; mais à finalement quand même décidé de fermer le
site. Dans le cadre de la procédure de consultation et des
négociations de plans sociaux, les responsables ont inclu
le syndicat Unia qui est localement bien ancré. Un plan so-
cial complet a pu être créé en étroite collaboration respec-
tueuse avec les personnes concernées qui s’organisaient
dans une représentation des travailleurs nouvellement
créée organisierten et le syndicat. Ce plan social conte-
nait des retraites anticipées, de l’aide professionnelle pour
la réorientation professionnelle et des incitations indivi-
duelles à la performance pour le maintient de l’entreprise
à Bolligen. Rétrospectivement, nous pouvons retenir que
nous avons pu trouver des solutions socialement accep-
tables grâce ai service proactif de l’Unia et heurseument
éviter des cas d’exception. De plus, nious avons atteint
tous les objectifs de production et de logistique fixés pour
2015 grâce aux structure incitatives créées.
Entre temps, nous avons vendu la propriété, à la DN Im-
mobilien SA. A l’avenir, la propriété sera gérée par la Ka-
blan SA avec siège principale à Ostermundigen. La Kablan
SA est une entreprise qui offre des solutions logistiques
à travers toute la Suisse pour des appareils électriques,
des prestations de conseil et de vente de câbles, de pro-
duits LAN et industriels et la fabrication de conducteurs
de cuivre et d’ondes lumineuses depuis 1991. Depuis peu,
elle exploite un entrepôt central à Bolligen et emploie un
de nos anciens collaborateurs. Tous les collaborateurs de
Bolligen qui n’étaient pas concernés pas la fermeture de
l’entreprise de remplissage, ont déplaceé leur emplace-
ment tout proche à Ostermundigen. Notre nouvelle pro-
riété offre de la place pour le Valser Service et pour les
équipes des divers départements.
Valeurs et code de conduite
Nos six valeurs unitaires à travers tous les pays CCHBC au-thenticité, collaboration, performance de pointe, appren-tissage, intérêt pour l’homme et avancer avec nos clients sont maintenues dans le code de comportement valable
dans tout le groupe. Afin d’ancrer les valeurs dans notre
entreprise, nous avons thématisé et discuté les valeurs
dans divers domaines de fonction et équipes par l’initiative
MyVoice (cf. Engagement des employés) en 2015 et nous
avons décliné la signification pour le travail quotidien.
Le code de conduite est valable pour tous les collabora-
teurs de Coca-Cola HBC Suisse. Vous l’obtenez dès l’en-
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
21 Collaborateurs
trée dans notre entreprise avec le contrat de travail et vous
signez une déclaration de consentement. De plus, il est
thématisé pour les nouveaux collaborateurs dans le cadre
des journées d’introduction. En 2015, 97% de tous les co-
laborateus ont suivi une formation du code. En complé-
ment du code de conduite, nous avons une ligne directive
anti-corruption séparée et un manuel compliance depuis
2012 qui informent nos collaborateurs sur les corrélations
essentielles, les exigences et les questions par rapport
à la fraude et à la corruption. De plus, le manuel CCHBC
sur la législation en matière de concurrence est obliga-
toire pour les collaborateurs. En relation avec le code et
les lignes directives, nous entretenons uns système de
notification («Whistleblowing» par une hotline SpeakUp
externe) dans lequel les collaborateurs peuvent signaler
des cas suspects. Au cours des dernières années, prin-
cipalement des informations relatives aux infractions par
rappart aux conflits d’intérêts et l’utilisation inpropre de
biens de l’entreprise ont étaé faites par ce système; en
2015 nous avions reçu deux informations. Notre auditeur
interne poursuit toutes les informations et fait un rapport
à la direction une fois par trimestre. Finalement, des pe-
tits groupes ou équipes s’échangent dans le cadre de for-
mations ou entraînements individuels sur des questions
d’affaires actuelles avec le service juridique interne, par
exemple par rapport à des questions de droit de pour-
suite avec l’équipe Credit/Controlling ou par rapport à des
questions de marketing en relation avec la loi fédérale sur
les loteries.
Engagement des employés
Par le sondage de la satisfaction des collaborateurs My-
Voice de CCHBC9 nous mesurons chaque année la sa-
tisfaction des collaborateurs, leur lien avec l’entreprise
et leur engagement par rapport à l’organisation. Ceci
a lieu à l’aide de trois indices: L’index d’engagement
du collaborateur mesure entre autres le lien envers
l’entreprise, l ’empressemeant de faire plus et le bien-
être au lieu de travail. L’index des valeurs donne des
renseignements si les collaborateurs comprennent les
valeurs de l’entreprise, s’ils y croient et savent comment
ils peuvent agir conformément aux valeurs. Finalement,
l ’index d’ambassadeur montre si les collaborateurs
occupent un rôle d’ambassadeurs en ayant confiance
en l’entreprise et en recommandant les produits et ser-
vices à leurs proches et connaissances. Le sondage
des collaborateurs été ef fectué en automne 2015 la
dernière fois avec encore une fois une grande partici-
pation de plus de 95%. Les résultats ont une fois de plus
aussi évalué de manière réjouissante: en comparaison
avec 2014, l ’index de l’engagement des collaborateurs
est resté à 88%, l’index de valeur a augmenté de trois
pourcents à 81% et l ’index d’ambassadeur à augmenté
de un pourcent à 91%. Lors de l’analyse des résultats
anonymisés, nous avons identifié cinq champs d’activi-
té potentiels qui seront davantage précisés par les col-
laborateurs en 2016. Les membres de la direction, les
responsables RH, les collaborateurs et ambassadeurs
MyVoice choisis discutent des dif férents sujets afin de
mieux comprendre les défis actuels et spécifier les pro-
chaines étapes d’amélioration nécessaires. De plus, les
17 ambassadadrices et ambassadeurs MyVoice servent
de liaison entre la direction et les collaborateurs. Ils font
progrésser les Sie treiben les dif férents champs d’ap-
plication, servent de baromètre de l’humeur et sont la
première instance en cas de questions ou demandes
particulières.
Nous mettons à piont un programme «Recognition» en
relation avec l’engagement des collaborateurs. Ce pro-
gramme vise à favoriser l’estime et la participation des
collaborateurs. En font partie, outre les cadeurs pour les
jubilés d’ancienneté et les événements spéciaux tels que
le mariage, aussi des primes spontanées et le manage-
ment d’idées. Cette dernière n’a été trés peu utilisée dans
la période couverte par le rapport. Actuellement, nous
sommes préoccupés par des alternatives viables. Les
mémos d’amélioration sont cependant toujours en service
à nos sites de production. Les collaborateurs ont la possi-
bilité de faire des recommandations et des propositions
d’amélioration concrètes. En 2015 nos employés à Dietlikon
et Vals ont au total fait 162 petites et grandes propositions
dans le domaine de la qualité, de la sécurité des denrées
alimentaires, de la production efficace, de l’environne-
ment et de la sécurité ou de l’entretien. Déjà 55% ont été
réalisés jusqu’à fin 2015.
Développement des collaborateurs
Le développement de nos collaborateurs commence
déjà lors du recrutement des candidats appropriés. Nous
misons toujours sur le «cultural fit», autrement dit sur la
comptabilité de nos systèmes de valeur et de culture et
de notre marque d’employeur avec la devise «Make Coke
happen every day». Lors de la période sous revue, notre
processus de recrutement a en grande partie été déloca-
lisé au Shared Service Center de CCHBC en Bulgarie, ce
qui a particulièrement mené à des problèmes de gestion
lors de la phase initiale. Entre temps, les nouveaux pro-
9 Dans le dernier rapport, le sondage a été réalisé sous le titre de Employee Engagement Index (EEI). Entre temps, CCHBC collabore avec un nouveau fournisseur qui offre de meilleures possibilités de comparaison au sein du système Coca-Cola et avec d’autres entreprises importantes pour la branche. Les valeurs 2015 ne sont donc plus comparables avec celle de 2013.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
22 Collaborateurs
cessus sont établis et nous nous concentrerons à l’avenir
de manière renforcée sur le recrutement via les médias
sociaux. Nous frayons de nouvelles voies lors du contact
ciblé et l’acquisition des jeunes diplômés de l’enseigne-
ment universitaire en 2016. L’analyse interne du ranking
des employeurs les plus attrayants pour les jeunes di-
plômés – duquel nous étions sortis des top 15 – a révélé
que nous ne nous étions pas suffisamment tournés de
manière spécifique au groupe cible vers des nouveaux
talents dans le passé. Pour cela, nous sommes en train
de réévaluer les priorités, les groupes cibles et les ca-
naux de communication. A l’avenir, nous investisserons
de manière renforcée dans l’encadrement des travaux
de bachelor et de master et nous incluerons ausssi nos
Trainees actuels lors du recrutement aux foires et aux
conférences.
Afin de promouvoir de manière efficace et systématique
le développement individuel des collaborateurs, nous
nous appuyons sur nos cinq champs de compétence
(«Key Result Areas», KRAs): 1. Lead and Inspire, 2. Create
Partnerships for Growth, 3. Innovate for Growth, 4. Ma-
nage with Excellence, 5. Deliver sustainable Growth. Tout
le processus du développement – y compris l’évaluation
individuelle des compétences – est construit d’après ces
KRAs. Au début du processus se trouve la convention d’ob-
jectifs avec le supérieur et la discussion sur les attentes.
Durant un an, ces négociations sont souvent traitées. A
la fin de la période de référence, tous les collaborateurs
reçoivent une évaluation sur cette base. Par la suite, les
résultats sont saisis dans le People-Development-Forum
(PDF). Les Manager et Senior Manager se retrouvent dans
le cadre d’un PDF afin de discuter en plénum des forces
et options de développement, ainsi que du potentiel pour
des futures positions de leurs collaborateurs directement
subordonnés. Les résultats PDF forment la base pour un
plan de développement individuel qui affirme aussi le be-
soin de formation et dont la réalisation conséquente doit
soutenir les collaborateurs dans leur future performance.
Nous nous employons à rendre ce processus plus per-
méable à travers les différents départements ou aussi à
travers plusieurs pays.
Ces efforts sont bien entendu aussi marqués par notre
objectif à long terme d’assurer systématiquement de l’in-
térieur que le personnel occupe les positions de cadre à
pourvoir. En 2015, nous avons dépassé l’objectif de 75%
avec un quota d’environ 80%. Afin d’atteindre un «quota
d’autorenouvellement» plus haut à l’avenir, nous misons
sur les programmes «Fast Forward» (FF). Et en 2016 un troi-
sième programme FF3 se joindra aux deux programmes
existants FF1 et FF2. Le FF1 à quatre jours de formation pré-
pare les collaborateurs à leur position de leader en tant
que responsable d’équipe. Le FF2 à six jours de forma-
tion s’adresse aux équipes qui se préparent à la direction
stratégique de responsables d’équipe. Et le FF3 à six jours
de formation a comme but de soutenir le saut dans la
direction et contient des travaux de projet et des mento-
rings régionaux à travers CCHBC. Au centre de chaque
programme FF se trouve un projet de travail pratique sur
un sujet actuel de management ou de stratégie. En outre,
les programmes sont complétés par des séminaires spé-
cifiques suivant le niveau durant lesquels les instruments
de management et les capacités individuelles doivent
être approfondis resp. améliorés. De plus, nous avons
créé un propre programme de gestion des talents pour
nos Business Developers au sein de l’organisation de
vente en 2014.
De plus, nous disposons d’un instrument efficace avec
notre programme Management Trainee pour recruter et
former la nouvelle génération de cadres. Ce programme
offre aux jeunes diplômés de l’université la possibilité
de faire la connaissance de divers domaines au sein de
Coca-Cola HBC Suisse SA; il consiste en une partie «on-
the-job» et des formations internes. Des plans de dévelop-
pement individuels permettent d’élargir les connaissances
spécialisées et les compétences personnelles de chaque
Trainee. Au cours de tout le programme, un mentor se
trouve aux côtés du Management Trainee. Un an plus tard,
le potentiel de développement du Management Trainee
est saisi et les tremplins professionnels sont discutés.
Formation continue et entraînement
Afin de pouvoir offrir des possibilités de qualification et de
fromation appropriées à nos collaborateurs (le Valser Ser-
vice y compris); nous entretenons une vaste offre de for-
mation pour certains collaborateurs ou certaines équipes.
Il vise à assurer la réalisation du savoir en comportement.
Notre offre comporte des cours et des entraînements qui
sont ouverts à tous les collaborateurs et qui couvrent nos
KRA. Etant donné que chaque amélioration de qualité
exige la volonté d’apprentissage et de changement per-
sonnel des personnes concernées, notre équipe Learning
& Development (L&D) soutient les supérieurs de fixer les
objectifs individuels au préalable. De plus, la réalisation
de l’objectif est contrôlée quelques semaines après l’en-
traînement. Les services d’animation de développement
d’équipe, de médiation et de coaching font également
partie de l’offre de L&D sont ouverts aux collaborateurs
ou aux équipes. De plus, les départements Commercial
et Supply Chain disposent d’offres de formation continue
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
23 Collaborateurs
spécifiques. Dans la période du rapport, nous avons com-
primé notre L&D et nous l’avons réorienté vers la formule
70-20-10. Par conséquent, 70% du développement «on the
job», 20% par Mentoring et seulement 10% grâce à des
entraînements externes auront lieu. En 2015, chaque col-
laborateur s’est développé en interne et/ou en externe en
moyenne durant 15 heures (2014: 20). Cette réduction est
d’une part dûe à la formule 70-20-10 (cinq cours ont été
biffé au total) et d’autre part dû au fait que depuis peu
les jours d’école des apprentis ne comptent plus comme
formation continue.
Sécurité au travail
La sécurité de nos collaborateurs, en particulier dans
la production et dans la logistique, ont la plus grande
priorité. Pour cette raison, nous entretenons une ges-
tion de sécurité moderne d’après le standard OHSAS
18001 (recertifié en octobre 2014) et nous respectons les
lignes directives KORE de la TCCC. De plus, nous sommes
membre de la solution par groupe d’entreprises de bois-
sons (SGEB), qui a été validée par la Commission fédérale
de coordination pour la sécurité au travail CFST en tant
que solution globale (G04). Avec 26 autres entreprises du
secteur de boissons suisse, nous travaillons avec des ob-
jectifs concrets à la réduction continue des accidents pro-
fessionnels et des journées d’absence qui en résultent.
Pour 2022, la SGEB a fixé pour objectif de réduire les jour-
nées d’absence de 10% en comparaison avec 2011 et le
nombre d’accidents de 6 par 100 personnes employées
à plein temps.
Nous enregistrons chaque accident qui nécessite une
assistence médicale dans notre statistique et nous le si-
gnalons à notre compagnie d’assurance SUVA. De plus,
chaque accident professionnel est analysé par notre per-
sonnel de la sécurité. Ils prennent des mesures d’amé-
lioration où cela est possible et nécessaire. En plus de la
douleur individuelle créée par les accidents, des coûts di-
rects (primes d’assurance et poursuites du versement du
salaire) et indirects (temps, absences, coûts frictionnels
ou risques de réputation) sont dans tous les cas occas-
sionnés pour nous en tant qu’entreprise. Pour cette rai-
son, nous avons un grand intérêt d’éviter tout accident en
nous concentrant sur les situations qui peuvent mener à
des accidents: actions dangeureuses, menaces par des
machines ou des installations ainsi que des notifications
d’accidents évités de justesse. Ces dernières ne sont pas
signalées à la compagnie d’assurence, mais sont quand
même saisies dans notre statistique, évaluées et traitées
de manière systématique.
Accidents professionnels
En 2015, 40 accidents de travail (2013: 36) se sont produits
qui nécessitaient une assistance médicale. La production
et la vente resp. la distribution de nos produits en étaient
surtout concernées. Au cours de cette période sous revue,
les causes de blessures les plus fréquentes étaient une
fois de plus les risques de glissade, la chute ou le faux
pas (part encore croissante), suivis de contact accidentel
resp. des personnes qui se sont heurtés ou tapés. Dans
moins de la moitié des cas, notamment 24 (2013: 16), l’ac-
cident a eu pour conséquence une journée d’absence le
jour suivant. Nous nous trouvons 21% au-dessus de notre
moyenne sur cinq ans de 20 cas. Un coup d’eil sur notre
nombre d’accidents professionnels de nos compétiteurs
SGEB montre cependant que nous nous trouvons environ
Pour 2016 nous nous sommes fixés un objectif ambitieux: 1,70 afin
de tomber bien en-dessous de l’objectif indicatif au sein du groupe.
Nombre d’accidents professionnels avec journée d’absence
de plus d’un jour par 100 employés à plein temps (FTEs)
Nombre des journées d’absence suite à des accidents
professionnels par 100 employés à plein temps (FTEs):
2011 2011
1,81 29,5
2012 2012
2,07 59,0
2013 2013
1,66 67,7
2014 2014
2,25 54,1
2015 2015
2,61 51,8
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
24
33% en-dessous de la moyenne (2012: 25%) avec nos
chif fres d’accidents professionnels par 100 personnes
employées à plein temps (2014).10 Les 21 (2014) resp. 24
accidents (2015) ont occasionnés 424 reps. 578 journées
d’absence. En comparaison avec 2013 qui a entraîné 16
acidents et 651 journées d’absence, il s’agit donc d’un
développement réjouissant. Toutefois: nous nous battons
avec un nombre trop élevé de journées d’absence (ab-
sence de plus d’un mois): on parlait de trois cas en 2011,
de quatre cas en 2012 et de six cas en 2013, mais en 2014
et 2015 on parle déjà de quatre resp. neuf cas. Parmi les
accidents professionnels, il y a eu de graves accidents en
2014 et 2015 (fractures).
Prévention et amélioration continue
Finalement, chaque accident est un accident de trop. Pour
cela, tous les collaborateurs sont appelés à apporter une
contribution à la réduction des accidents. Nos spécialistes
de la sécurité du travail sur place jouent un rôle particu-
lier, autrement dit les responsables de la sécurité, les sa-
nitaires d’entreprise et les personnes de contact pour les
matières dangereuses. Ils exercent entre autres une in-
fluence sur le comportement de leurs collègues de travail
avec le «Toolbox Talks». Ces Talks concernent l’utilisation
sûre et conforme des instrumentes de travail de l’échelle
jusqu’à la machine complexe, mais aussi les instructions
sur l’exécution sûre de tâches de la vie quotidienne. Lors
de la période sous revue, nous avons effectué 674 (2014)
resp. 2‘017 (2015) Talks de la sorte. Le grand nombre en
2015 est dû au besoin accrud en relation avec les travaux
à Dietlikon (ligne PET de haute vitesse). De plus, nos cadres
de la production attachent beaucoup d’importance aux
analyses «Walk the Talk». Ce faisant, ils observent réguliè-
rement leur collaborateurs durant environ 20 minutes lors
de leur travail et thématisent par la suite au cours d’entre-
tiens les actes de travail positifs et ceux à améliorer. En 2014
et 2015, nos supérieurs ont effectué 324 resp. 519 de telles
enquêtes. Cependant, notre expérience acquise nous
montre qu’il n’y a pas de relation simple entre le nombre
de Talks ou d’enquêtes et les chiffres d’accidents effectifs.
Il faut comprendre que chaque personne et son compor-
tement comptent. Etant donné que chez environ 80% des
accidents un comportement négligent en est la cause,
nous avons réaligné notre priorité dans la sécurité du tra-
vail fin 2015. Sous le tittre «Game Change Plan» un comité
de 20 cadres issus de tous les domaines d’activité dis-
cute de questions concernant un comportement sûr. Nous
sommes soutenus par un expert de la Suva (SuvaPro). De
plus, nous sommes devenus membres de la Charte de la
sécurité de la Suva («Dites-vous STOP en cas de danger?»).
Dans le context de la prévention il est aussi réjouissant
que les notifications des propositions d’amélioration et
des quasiaccidents ont continué à augmenter de 167 à
390 dans la période sous revue 2014/15; un examen dé-
taillé a dans tous les cas été effectué. Nous recevons d’im-
portantes informations par rapport aux améliorations par
les audits externes réguliers. Par exemple grâce à l’audit
KORE de TCCC ou de l’audit de base que CCHBC entraîne
toujours quand le quota d’accidents professionnels a dé-
pasé l’objectif indicatif de 2,0 ce qui était hélas le cas dans
les deux années sous revue. Le dernier audit KORE sans
préavis a eu lieu durant toute une semaine. Au moment
où la nouvelle ligne PET de haute vitesse a été construite
à Dietlikon. A cette date, environ 60 collaborateurs de so-
ciétés externes – en plus de nos propres collaborateurs -
étaient au travail. Il est d’autant plus réjouissant que nous
n’avons enregistré aucun accident en cette période diffi-
cile et qu’il n’y au rien à objecter – excepté quelques pe-
tites propositions d’amélioration - de la part de l’auditeur.
Pour le reste, nous avons informé nos collaborateurs par
rapport à la sécurité anti-incendie (2014) et le premier se-
cours (2015) durant deux semaines complexes de sensi-
bilisation dans le cadre de la Health&Safety Week. Les
collaborateurs ont pu apprendre des choses importantes
par rapport au comportement dans leur quotidien pro-
fessionnel et privé de manière attrayante et ludique. De
plus, les collaborateurs continuent à être informés une
fois par mois sur les faits d’actualité et les connaissances
par rapport à la sécurité du travail, comme par exemple
les types d’accident dans l’Intranet.
Sécurité routière
En plus de la sécurité dans notre production, la sécuri-
té routière de nos collaborateurs nous tient également
à coeur. D’une part, nous attachons beaucoup d’impor-
tance à la bonne formation des conducteurs. Nous pro-
posons régulièrement des entraînements de conduite
et de sécurité tels que nos cours d’antidérapage ou de
premier secours pour notre personnel de conduite et
nos collaborateurs avec un véhicule d’affaires. De plus,
nos cours Eco-Drive font partie de notre standard. Une
conductrice ou un conducteur suit un à deux cours par an
en règle générale. D’autre part, nous avons commencé
au cours de la période sous revue à équiper nos véhi-
cules avec le système «Mobile Eye» qui jusqu’à présent
n’était utilisé que par la flotte de camions. Mobile Eye est
un système basé sur une caméra avec diverses fonctions
qui diminuent ou évitent les collisions et améliorent en
même temps le comportement de conduite. En 2014 à
Collaborateurs Rapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
10 Ceci est d‘autant plus remarquable si l‘on considère que nous avons une influence positive sur la statistique globale avec une part de 26,5% des travailleurs à temps plein BGLG.
25
peine 20% des véhicules étaient équipées d’un œil mo-
bil et en 2015 déjà 46%. Le développement du nombre
d’accidents (dommage matériel) est réjouissant: en 2014
nos collaborateurs étaient impliqués dans 107 accidents
(faute propre ou provoquée) et 48 accidents en 2015. Il
s’agit de taux d’accidents de 10,9 resp. 5,1 par million de
kilomètres parcourus.
Accidents domestiques et absences
En plus des accidents professionnels, le développement
des accidents non-professionnels est aussi sur notre
radar. Il s’agit des accidents qui se produisent dans le
temps libre de nos collaborateurs. Ces derniers ont heu-
reusement occassionnés 63% moins de cas d’absence en
2015 par rapport à 2013, mais ont quand même représen-
té 64% (2013: 81%) de tous les 1‘625 absences suite à des
accidents.
Dans la troisième et dernière catégoriel, les jours d’ab-
sence causés par une maladie physique et une charge
psychique pèse également lourd dans la statistique. Les
jours d’absence dans cette catégorie ont baissé de 14%
par rapport à 2013. Bien que nous n’observions pas de
nombre significativement plus haut de cas de maladie
Collaborateurs
Total des jours d’absence
2012 2013 2014 2015
8,403 10‘740 7‘316 7‘856
6‘231 5‘7647‘2735‘866
1‘937
600
2‘816
651
1‘128
4241‘047
578
Accident non professionnel
(temps libre)
Maladie Accident
professionnel
suite à la thématique d’épuisement, autrement dit le
«Burnout», nous gardons un oeil sur cette maladie dans
le cadre de notre gestion d’absences. Car nous travail-
lons dans un marché exigeant qui exige passablement
d’efforts de nos collaborateurs et qui nous oblige toujours
à réagir aussi rapidement que possible aux nouvelles
conditions du marché. Un instrument important pour les
cadres reste donc la mise en oeuvre d’un entretien de
retour formelle après une maladie prolongée (à partir
de cinq jours d’absence) resp. après quatre courtes ab-
sences dans la même année. La priorité de cet entretien
se trouve dans la reconstitution des causes d’absence et
des mesures possibles pour l’amélioration de la situation
du travail. Notre gestion d’absences interne est complé-
tée par l’excellent Case Management de notre assureur
d’indemnités journalières en cas de maladie. Cette der-
nière est à disposition de nos collaborateurs dans des
situations de santé dif ficiles avat, pendant ou après une
absence ainsi que dans le cas d’une longue maladie.
Nous pouvons aussi éviter certaines absences pour ma-
ladie d’origine psychique par des modules de formation
spécifiques: nous mettons à disposition des cours de
gestion de la santé et des ressources ainsi que des pro-
blèmes en matière de santé dans le quotidien de la ges-
tion et du travail. Si notre service du personnel ne peut
(plus) aider en cas de problèmes professionnels ou per-
sonnels, nous proposons de l’aide externe à nos collabo-
rateurs. Depuis des années nous collaborons de manière
intense avec l’entreprise Movis. Tous les collaborateurs
reçoivent de l’aide professionnelle en cas de contraintes
psychiques, de maladies lourdes ou de dif ficultés finan-
cières chez Movis. Les frais sont portés par Coca-Cola
HBC Suisse et Movis s’engage à la plus grande discretion.
Concilier vie professionnelle et vie familiale
Depuis 2012, les services de conseil et de médiation de
l’organisation servicefamille® sont à disposition de nos
collaborateurs pour un meilleur équilibre entre la famille,
la vie privée et professionnelle. Concrètement, nos col-
laborateurs peuvent bénéficier des services gratuits tels
que les services Homecare (prestations de service pour
le méange), Eldercare (assistance et accompagnement
pour les membres de la famille âgés) et Childcare (ac-
cueil extrafamiliale des enfants). La demande de ces
offres est restée faible même après la nouvelle notifica-
tion interne, raison pour laquelle nous examinerons de
près une poursuite de la collaboration en 2016.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
26 Collaborateurs
Des études et discussions internes ont démontré que
la «Work-Life» ou la blanace «life-Domain» est quelque
chose de très individuel. Pour cette raison, nous offrons
à nos collaborateurs au lieu d’abonnements de sport ou
d’autres choses semblables, la possibilité d’évaluer pour
soi ou au cours d’une discussion avec le supérieur ce qui
est important et prioritaire. En complément, des offres
L&D spécifiques sont à la disposition des collaborateurs,
comme par exemple dans le domaine de l’automanage-
ment. Le système de saisie des temps qui a été introduit
début 2016 apporte aussi une contribution à la Work-Life-
Balance individuelle. A l’aide de lignes directives claires
et un système unitaire nous créons plus de transparence,
ce qui finalement est un avantage pour les collabora-
teurs et leurs supérieurs. De plus, nous travaillons à des
modèles de travail plus flexibles. Un concept de home
office a été élaboré en 2015 dans le cadre d’un projet FF.
Ce projet a été définitivement introduit en 2016 et permet-
tra à nos collaborateurs de travailler un jour par semaine
à la maison.
Depuis 2012, nos collaboratrices reçoivent un congé ma-
ternité de 16 semaines (obligatoire: 14) pour la naissance
de leur progéniture; ceci avec la rémunération complète
et l’option de prolonger de quatre semaines supplémen-
taires non payées. Les jeunes pères ont cinq jours de
congé à disposition.
Nous poursuivons les jours d’absence en raison d’une atteinte à
la santé à l’aide des valeurs SAR (Sickness Absence Rate) qui ex-
prime le temps d’absence suite à une maladie ou à un accident
en rapport avec la durée du travail. Cette valeur de référence est
régulièrement discutée au sein de la direction. Le développement
de la valeur SAR montre nos défis décrits. Ne contient pas le Valser
Service.
Valeur SAR (%)
2011
2,00
2012
2,53
2013
3,52
2014
2,90
2015
3,50
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
27 Eau
Lors de la gestion de l’eau, notre ressource naturelle la
plus importante, nous nous concentrons en particulier
sur la protection des sources et sur l’utilisation efficace.
EauComme tous les composants, l’eau est aussi soumise aux
normes de qualité très strictes de TCCC. Ce n’est qu’ainsi
que les produits peuvent être équivalents dans le monde
entier. L’eau pour nos usines de mise en bouteille
est fournie par des producteurs d’eau locaux à
des tarifs industriels négociés. Avant de pro-
duire les boissons, nous traitons l’eau dans
nos propres installations de traitement des
eaux: tout d’abord, nous éliminons les par-
ticules avec une installation moderne de
nanofiltration, puis nous désinfections l’eau
avec du chlore et finalement, nous la faisons
passer par un filtre au carbone actif. A Vals de
l’eau de source extraordinaire issue de deux sources
nous est mise à disposition grâce à des longues années
de concessions. Cette eau est – en mettant de côté l’ex-
traction du fer – remplie de manière non traitée par un
filtre de sable. Dans tous les cas, l’eau est par la suite
hygiénique, claire et sans goût ou odeur étrange.
Gestion de l’eau
Depuis 2013 nous avons fortement investi dans notre
gestion de l’eau afin d’assurer la disponibilité et la qua-
lité de l’eau ainis qu notre gestion efficace à l’avenir.
Dans les domaines de la prise d’eau, du traitement des
substances dangereuses, de la biodiversité, de l’écono-
mie de l’eau et du dialogue avec les groupes des parties
prenantes concernées, nous avons effectué des ana-
lyses de risque resp. de laboratoire fondées, formulé
des objectigs et élaboré des plans de mesures. En 2014
nous avons obtenu la certification or de l’European Wa-
ter Stewardships (EWS)11. Cette certification approfondie et
très exigeante et a remplacé le Source Water Protection
Program de TCCC que nous avions appliqué dans
le passé. Avec le nouveau système selon EWS
nous avons pu augmenter la qualité de nos
données d’eau en générale et la transpa-
rence en particulier par les flux hydriques.
Avec le label, nous donnons la preuve que
nous respectons la législation suisse et les
directives cadres européennes sur l’eau.
Finalement, le label est un sceau de qualité
pour une utilisation durable de l’eau (minérale).
En Suisse, nous sommes le seul producteur de bois-
sons qui répond aux grandes exigences de l’EWS.
Economie d’eau
Dans notre politique environnemental à l’échelle de l’en-
treprise nous nous obligeons à mainteanir la consom-
mation de l’eau dans la production aussi basse que
possible. De plus, nous nous sommes engagés dans la
période couverte par le rapport par rapport à CCHB à ré-
duire notre ratio d’eau de 21,1% à 1,53l/lpb jusqu’en 2020
(année de base 2010). Le ratio d’eau compare le captage
total d’eau dans la production avec un litre de la boisson
produite. Fin 2015, ce ratio se trouvait près de 1,70 l/lpb
et non seulement clairement en-dessous de 2014 (1,77 l/
lpb), mais aussi en-dessous de notre objectif de 1,76 l/
lpb. Ce sont surtout Vals et Dietlikon qui ont contribué à
baisser de manière significative les deux ratios; Vals de
11 Le certificat a été lancé par l‘European Water Partnership, une organisation indépendante à but non lucratif em 2011. Lors de l‘élaboration des standards, les NGOs tels que WWF et les partenaires de terrain des diverses industries grandes consommatrices d‘eau ont collaboré.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
28 Eau
1,65 l/lpb (2013) à 1,52 l/lpb et Dietlikon de 2,42 l/lpb (2013)
à 2,32 l/lpb. A Bolligen, le ratio se trouvait près de 1,29 l/
lpb (2013: 1,30 l/lpb). Le ratio d’eau moyen de tous les 65
établissements CCHBC se trouvait en 2015 près de 2,00 l/
lpb et ceux au sein de notre région 1 près de 1,85 l/lpb.
Ce développement est particulièrement réjouissant pour
deux raisons: d’une part, nous avions des changements
radicaux dans la production. Et d’autre part, nous n’avons
pas atteint une charge optimale suite à la situation ten-
due du marché, ce qui a mené à un nettoyage élevé (cy-
cle CIP) entre les séries de production.
En 2015, nous avons consommé environ 584 millions de
litres d’eau potable, ce qui représente environ 234 pis-
cines olympiques. En comparaison avec 2013, la consom-
mation absolue a diminué d’environ 21%; le volume de
production a baissé de 15%.
Les mesures suivantes et les changements avaient une
influence sur notre économie d’eau durant la période
sous revue:
• A la mi 2014, nous avons déplacé la production de Val-
ser Viva à Vals. Ainsi nous économisons depuis non
seulement des cycles de lavage à grande consomma-
tion d’eau et d’énergie pour les tanks de transport, mais
les chemins de transport vers l’entreprise en sous-trai-
tance sont aussi supprimés. En outre, nous avons ré-
duit le besoin d’eau avec un nouvel adoucisseur d’eau,
des pompes à vide sans eau chez le mixeur de Valser
Viva et l’optimisation des cycles CIP.
• Suite à la suppression de la ligne aséptique à Dietlikon
en février 2015 et l’installation de la ligne à haute vitesse,
nous avons fortement réduit notre besoin en eau et ac-
compli une évolution massive (cf. Encadré: vite, plus
vite, High-Speed). Entre autres, nous avons pu augmenter
le rendement d’eau brute à l’aide du montage d’un troi-
sième nanofiltre (jusqu’à présent, on filtrait deux fois) et
inversement réduire les eaux usées.
Bilan de l’eau (1’000 l)
Ratio d’eau: litres d’eaux usées par litre de boissons produit
(l/lpb): une réduction de 7% par rapport à 2013.
Le total comprend l’eau communale utilisée à Bolligen et Dietlikon ainsi que l’eau communale et de source à Vals. Si on ajoute les quanti-
tés des boissons produits et des eaux usées, alors un écart de la consommation d’eau en résulte. Cette différence comporte entre autres
l’eau sanitaire et l’eau d’extinction (installation sprinkler), l’eau de source propre et non utilisée qui retourne dans le ruisseau local, ainsi
que la consommation de notre cantine adjacente à Dietlikon.
2011
2011
2012
2012
2013
2013
2014
2014
2015
2015
1,95 1,701,771,831,90
824’576232’586
265’593322’817328’249
368’881
422’794 406’563 405’493385’120
343’598
774’312 740’537680’958
584’471
Eaux uséesConsommation totale de l’eau Boissons produits
• De plus, nous avons réalisé de nombreuses petites op-
timisations (p.ex. lors de la filtration, du refroidissement
ou du lavage) dans le cadre du processus de certifica-
tion EWS et avec l’aide de l’initiative éprouvée top 10 de
la conservation d’eau de CCHBC (cf. Rapport sur le
développement durable 2012/13, page 28).
• En outre, notre planification transsectorielle (Sales and
Operations Planning) contribue à atteindre les objectifs
fixés.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
29
vite, plus vite, High-Speed
Eau
En route vers notre objectif ambitieux de 1,53 l/lpb, nous
avons déjà atteint de nombreux progrès. A l’avenir, nous
continuons à miser sur une amélioration continue et
l’échange d’expériences au sein de CCHBC. Si nous attei-
gnons notre objectif dépend aussi fortement si notre ligne
PET à haute vitesse et les processus de production liés
déploieront tout leur potentiel d’efficacité. Le lancement
planifié d’un système de monitoring d’eau et d’énergie
contribuera aussi à l’objectif en 2016. Ainsi nous mesu-
rons la consommation d’eau et d’énergie chez chaque
machine (Damit messen wir bei jeder Maschine (où cela
est proportionnel et efficace) et augmentons la transpa-
rence par rapport à l’efficacité des mesures d’efficacité à
l’avenir. Le système nous permet un bilan d’eau encore
plus exacte à moyen terme.
Eaux usées
En 2015 nos trois sites de productions ont transmis 28%
moins d’eaux usées neutralisées aux stations d’épura-
tion locales (STEP) qu’en 2013; ce qui correspond à 0,68
litre d’eaux usées par litre de boisson produite (2013: 0,80
l/lpb). Les eaux usées d’au total 233 millions de litres
(2013: 323 millions de litres) ont été neutralisées avec du
CO2. Ceci est nécessaires, parce que l’eau que nous utili-
sons devient alcalique ou acide par les processus de net-
toyage et présente une valeur pH en-dehors des formes
prescrites par la loi de pH 6,5 jusqu’à 9. Dans la période
plus froide de l’année, nous utilisons les fumées (CO2)
des chauffages locaux pour la neutralisation. De plus, les
eaux usées sont traiées selon les conditions cantonales
afin de respecter toutes les limites réglementaires et la
température maximale de 40°Celsius.
Avec le premier remplissage commercial qui a
eu lieu le 20 novembre 2015, notre nouvelle ligne
à haute vitesse (HSL) a fêté sa venue à Dietlikon.
Et cela seulement neuf mois après la décision
définitive de l’investissement. L’installation mo-
derne – la première de ce type en Suisse – se dé-
marque par une telle productivité élevée qu’elle
peut remplacer les deux installations à Bolligen.
Les chif fres sont impressionnants: la HSL produit
plus de 11 bouteilles par seconde, environ trois
charges sur des semi-remorques par heure ou 1,3
milliones de litres de boissons par jour! Tout cela
est possible grâce au ErgoBloc. Dans ce grand
bloc de machine la bouteille est soufflée, reçoit
son étiquette, est remplie et refermée. En plus,
l’ErgoBloc nécessite jusqu’à 70% moins de place
que les anciennes installations chez lesquelles
des machines individuelles pour souffler, remplir,
fermer et étiqueter sont en série les unes après les
autres. Finalement, le système compact nécessite
aussi moins de convoyeurs à bandes, car toutes
les étapes s’enchaînent sans problème. Bref: nous
économisons de la place, de l’énergie et de l’eau.
Nous économisons de l’eau parce que les bou-
teilles ne sont plus nettoyées avec de l’eau mais
avec de l’air ionisée une fois soufflée et parce que
les conveyeurs n’ont plus besoin de lubrifiants. En
tout, nous atteignons une économie de 6’000 litres
ou 43 baignoires – par heure.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
30 Energie et changement climatique
Nous travaillons activement à la réduction de notre
empreinte écologique dans la production, le transport et
les appareils frigorifiques.
Energie et changement
climatique Le dommage environnemental causé par Coca-Cola HBC
Suisse se répartit en gros sur deux domaines:
• Les dommages environnementaux directs ont lieu par
la production et le transport de nos produits vers les
clients.
• Les dommages environnementaux indirects sont liés à
nos appareils frigorifiques (en service chez les clients),
les emballages primaires et secondaires utilisés (cf.
Emballage et recyclage) ainsi que les ingrédients des
boissons (cf. Relations avec les fournisseurs).
Sur la base de notre politique environnementale, nous di-
minuons activement notre empreinte écologique et aug-
mentons notre efficacité des ressources. Notre système
de gestion environnementale est certifié depuis 2001 ISO
14001.
Carburants propre flotte2 Carburants flotte étrangère3Gaz naturel1Fioul1Electricité1
2011 2012 2013 2014 2015
195‘367 214‘486 203‘997 178‘878194‘091
61‘454
18‘360
34’998
80‘555
1 y compris dépendance à Brüttisellen et Zizers2 Carburants mesurés 3 Transports/consommations calculés selon les hypothèses
55‘308
21‘240
21‘434
36‘463
80‘042
26‘306
31‘407
47‘525
19‘843
78‘917
33‘124
27‘248
43‘400
16‘411
73‘908
34‘785
17‘876
42‘191
18‘884
65‘142
Consommation énergétique directe et indirecte suite à la production et le transport (GJ)les chiffres ne sont pas comparables avec ceux du dernier rapport (à l’époque sans dépendance et carburants flotte étrangère).
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
31
160.3 187.2 175.1 170.9
2012 2013 2014 2015
Energie et changement climatique
1 Facteurs d’émissions selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), y compris dépendance à Brüttisellen et Zizers
2 Facteurs d’émissions pour les carburants de la banque de données Ecoinvent 2.13 Facteurs d’émissions de CCHBC, selon l’International Energy Agency (IEA) 4 Calculs à l’aide d’hypothèses 5 Facteurs d’émissions pour la production de CO2 selon Kongshaug (1998)
Electricité1 Carburants flotte étrangère 2, 4
Sucre de betterave3 Fabrication de CO2 5
CO2 dans les boissons Matériel d’emballage 3
Appareils frigorifiques 3, 4
Consommation énergétique et émissions CO2
En 2015 nous avons réduit notre consommation énergé-
tique directe et indirecte de la production et du transport
(électricité, fioul, gaz naturel, carburants de la propre flotte
et de la flotte étrangère) de 12% à 178‘878 GJ en compa-
raison avec 2013. Ce qui correspond à la consommation
énergétique moyenne de 1‘774 personnes en Suisse12. Ain-
si la valeur n’a pas baissé proportionnellement par rap-
port au volume de production (-15%).
Dans l’optique du CO2, les émissions directes résultent
de notre consommation énergétique (fioul, gaz naturel et
carburants de la propre flotte), des pertes d’acide carbo-nique dans la production et des pertes de fluide frigori-gène dans l’entretien des appareils frigorifiques (Scope 1).
Les émissions indirectes ont lieu par l’électricité achetée
(Scope 2), les carburants étrangers, la fabrication de sucre de betterave et le CO2 des boissons, l’acide carbonique dans les boissons, la fabrication du matériel d’emballage ainsi que le fonctionnement des appareils frigorifiques chez nos clients (tous les Scope 3).
Nous rapportons pour la première fois les catégories mar-
quées en italiques, entre autres sur la base de la banque
de données CO2 de CCHBC (cf. Graphique des émissions
CO2). Notre activité a eu pour conséquence des émissions
CO2 d’une hauteur de 50‘758 tonnes en 2015. Avec ce ré-
sultat, nous nous améliorons de 12% (-7‘187 tonnes) par
rapport à 2013. En relation à la quantité des boissons pro-
duites, une émission CO2 de 170,9g/lpb (2015) en résulte.
L’électricité que nous avons utilisé à nos trois sites et aux
bâtiments à Brüttisellen et Zizers provenait en 201413 de
20% de sources renouvelables – majoritairement d’éner-
gie hydraulique. Et en 2013 le pourcentage était encore
de 62%. En 2016, nous avons misé sur l’électricité certifiée
issue de sources renouvelables à tous nos sites.
Emissions CO2 (t): En comparaison avec le dernier rapport, des émissions
supplémentaires Scope 1, 2 et 3 (cf. notes ci-desssous) sont
rapportées; pour des raisons de comparabilités sans 2011,
étant donné qu’il n’y a pas de données entre autres pour
les dépendances.
12 Office fédéral de la statistique (2014), consommation énergétique totale par personne 13 Les données officielles pour 2015 seront disponibles qu’à partir de 2016.
Emis
sio
ns
dir
ecte
s (S
cop
e 1)
Emis
sio
ns
ind
irec
tes
(Sco
pes
2 +
3)
Fioul1 Gaz naturel Carburants propre flotte2
Pertes d’acide carbonique Pertes de fluide frigorigène 3, 4
2012
57‘456
8‘306Total
Total
Total général
49‘150
7‘718
61‘314
7‘160
57‘945
6‘509
50‘758
1‘582
2‘025
4‘198
109392
1‘594
1‘762
3‘502
488372
1‘351
1‘529
3‘277
814
189
1‘606
1‘003
3‘129
771
2013
69‘032
2014
57‘945
2015
50‘758
Emissions CO2 par boisson (g équivalents CO2/lpb)toutes les émissions de tous les Scopes 1-3 sont contenus.
313
293
2‘322
1‘4641‘616 2‘501
2‘580
2‘001
11‘089 9‘829
8‘345
11‘024
1‘3611‘112
1‘110
1‘407
28‘28628‘201
24‘747
3‘246 4‘174 3‘358
3‘2402‘646
2‘644
3‘349
38‘899
4‘341
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
32
Afin de continuer à augmenter l’efficacité énergétique,
nous avons pris des mesures importantes au cours de
la période de rapport. En plus des économies en relation
avec la production de Valser Viva directement à Vals, le
montage de la ligne PET de haute vitesse resp. le démon-
tage de la ligne aséptique à Dietlikon (cf. Eau), il s’agis-
sait des points suivants:
• Avec la deuxième étape de renouvellement du système
de ventilation à als (dans le cadre de la prévention des
dommages au bâtiment), nous avons aussi pu réali-
ser une économie énergétique importante (économie
théorique: 1‘525‘800 MJ/an).
• A Bolligen nous avons changé le compresseur de la
souffleuse d’un refroidissement à eau à un refroideisse-
ment à air en 2014 (économie théorique: 307‘605 MJ/an).
• A Dietlikon il restait, en plus du montage de la ligne
PET à haute vitesse, de la place pour des petites op-
timisations, par exemple pour la présence ponctuelle
d’un échangeaur de chaleur durant les mois d’été. Il est
vrai qu’il utilisait davantage d’énergie, mais a permis
de faire des économies parce qu’il augmentait l’effica-
cité de la ligne de production (température constante
du produit et du coup moins de perte du produit par
l’apparition de mousse).
En mettant l’accent sur notre objectif pour 2020 (0,246
MJ/lpb; -22,5% par rapport à 2010) nous nous trouvons
sur le bon sentier. Depuis 2010 nous avons pu réduire
notre ratio énergétique de 15% et pour les prochaines
cinq années nous voulons atteindre une réduction de
7,5%. Pour cela, nous continuons à miser sur les Top 10
initatives d’économie énergétique de TCCC et WWF que
nous avons toutes traitées en 2015 et que nous inclurons
dans notre processus d’amélioration continu dès 2016.
De plus, les top 18 initatives d’économie énergétique
de CCHBC nous obligent à prendre d’autres mesures.
Jusqu’à fin 2016, deux des 18 mesures sont encore en
cours (p.ex. d’autres isolations de lignes). Le chif fre indi-
catif d’une quasi-perte ou de Near-Losses nouvellement
introduit en 2014 est également poussé par CCHBC. En
accord avec les Near-Misses (quasi-pertes) de la sécurité
de travail s’agit chez les quasi-pertes de l’identification
resp. de l’évaluation de potentiel en rapport avec des
possibles pertes de ressources resp. des pollutions de
l’environnement potentiels. Les domaines énergie (p.ex.
pneumatiques, électriques ou hydrauliques), l’eau (pe.x.
la perte d’eau chaude ou d’eau potable par des tuyaux
défectueux), l’air (p.ex. le dégagement de CO2), les dé-
chets et produits dangereux sont observés. En 2015, nos
collaborateurs attentifs et formés ont fait 352 déclara-
tions de tels quasi-partes, dont 277 ont été réparés.
Production
Nos trois sites de production ont consommé au total
97‘277 GJ d’énergie en 2015. Ce qui correspond à la
consommation d’énergie annuelle de 965 personnes
en Suisse. En comparaison avec 2013 (126‘253 GJ), notre
consommation a remarquablement baissé de 23%; le vo-
lume de production a diminué de 15% pendant la même
période. Ce gain d’efficacité est aussi visible dans notre
ratio énergétique qui confronte l’énergie utilisée pour
un litre de boisson produite dans tout le processus de
production (MJ/lpb): en 2015 nous avons atteint un ratio
énergétique de 0,283 MJ/lpb.
Nous sommes soutenus par un présentateur de l’agence
de l’énergie pour l’économie (AEnEC) dans nos efficacités.
Dans la période sous revue, nous avons accepté des ac-
cords sur les objectifs obligatoires pour les sites de mise
en bouteille à Bolligen et Vals avec l’AEnEC resp. l’Office
fédéral de l’énergie. Suite aux divers changements dans
le site à Dietlikon, nous nous en tenons pour l’instant à la
convention d’objectif volontaire.
Semblable aux ratios d’eau, nos ratios d’énergie varient
aussi entre les trois sites. Suivant le nombre de types
de boissons et d’emballages, les nettoyages des lignes
de production varient: Davantage de nettoyages ou des
nettoyages plus intenses signifiquent automatiquement
aussi une augmentation du besoin énergétique et ainsi
un ratio plus important. Bref: Ici aussi une planification
fiable et précise de la demande et de la production est
indispensable.
0.317 0.325 0.311 0.295 0.283
2011 2013 2014 20152012
Ratio énergétique (MJ/lpb)
Chiffre indicatif au sein du groupe qui se limite à la con-
sommation énergétique de la production. En 2015 l’objec-
tif se trouvait près de 0,286 MJ/lpb.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Energie et changement climatique
33
Transport sur la route et le rail
Le transport de nos produits est traité sur la route et de
plus en plus sur le rail. Quant au transport sur la route,
nous utilisons non seulement nos propres véhicules,
mais aussi des véhicules tiers (chauffeurs contractuels);
depuis la nouvelle coopération logistique avec Camion
Transport en particulier avec leur flotte de véhicules.
Notre propre flotte de camions consistait en moyenne en
32 véhicules de la norme Euro 5 et Euro 6 en 2015 (2013:
35). Les chauffeurs contractuels utilisent leur propre véhi-
cule ou des véhicules loués et nous leur garantissons un
certain volume de transport. Etant donné que notre vente
de boisson est soumise à des fluctuations saisonnières,
nous nous approvisionnons surtout en été d’autres ca-
pacités de transport à court terme sur le marché libre.
Notre flotte consiste end es camions et en moyenne 372
voitures (2013: 401), dont des véhicule de pool qui peuvent
être utilisés selon besoin. Finalement, nous utilisons 125
gerbeurs électriques dans nos installations de produc-
tion et dépôts.
Le Fleetiservice SA à Dietlikon est responsable du mana-
gement opératif de notre flotte de véhicules. Leur exploi-
tation professionnelle comporte l’évaluation et l’appro-
visionnement des véhicules, le service et l’entretien, la
gestion des pneus et du carburant, la gestion des assu-
rances et des dégâts ainsi que la la reprise, la revente ou
l’élimination des véhicules et s’oriente aux indications de
CCHBC quant aux coûts total de possession et aux émis-
sions CO2. Dans la période sous revue, nous avons relan-
cé un nouvel appel de toute la flotte de camions. 210 vé-
hicules seront échangés dans ce contexte jusqu’en 2016.
Depuis peu, les véhicules seront équipés d’une taille de
moteur de 1,5 au lieu de 1,6 litres.
La consommation totale de carburant de notre propre
flotte (essence et Diesel) a diminué de 33% au cours de
cinq dernières années, il en résulte une réduction de 15%
en comparaions avec 2013. En plus du gain d’efficaci-
té, cela repose surtout sur la délocalisation continue des
tranports à des tiers. Nos véhicules ont au total parcouru
12,5 millions de kilomètres (2013: 14,3 mio. de kilomètres,
-13%), dont seulement 11% sont des transports en camion.
Il convient de relever que les véhicules des collaborateurs
(partie intégrante fixe du salaire) ont aussi le droit d’être
utilisé en privé. En d’autres termes: la consommation totale
de carburant de notre flotte ne revient pas uniquement aux
Consommation moyenne de la propre flotte (l/100km)
2011 2012 2013 2014 2015
30,5 30,8 30,6 28,53 33,4
Livraisons de produits
2011 20112012 20122013 20132014 20142015 2015
6,56 6,13 6,46** 6,39 6,37
Autres transports (vente, CDO, événements etc.)
10,66 10,25 9,68 9,35 9,42
Ensemble de la flotte de véhicules
** Le département CDO a utilisé 42 véhicules commerciaux légers en 2013 qui présentent une consommation plus haute par 100km
que les camions.
Livraisons de produits Autres transports (vente, CDO, événements etc.)Consommation de carburant de la propre flotte (l)
2011 2012 2013 2014 2015
1‘751‘122 1‘566‘931 1‘386‘525 1‘236‘453 1‘180‘826
858‘434785‘924
586‘174504‘866 473‘607
892‘687 781‘007800‘351 731‘587 707‘219
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Energie et changement climatique
34
trajets d’affaires. La part de trajets privés par rapport à la
consommation totale n’est pas perçue.
L’émission moyenne de CO2 de notre flotte totale y com-
pris les camions a augmenté à peine de 2% de 245g/km à
250g/km par rapport à 2013. L’émissions de la flotte pour
d’autres transports (vente, CDO, événements etc.) se trou-
vait en 2015 près de 169g/km et donc 3 grammes sous le
niveau de 2013.
Du point de vue de l’efficacité, nous avons réalisé resp.
abordé plusieurs initiatives qui deployeront pleinement
leur effent dès 2016. Nous voulons réduire la complexité de
notre transport de marchandises avec toutes les mesures
(entre autres pour éviter des trajets à vide inutiles):
Nous avons introduit un concept de commande et de li-
vraison adapté en 2015 sous le titre interne de «stratégie
d’eau» qui séparera à l’avenir les commandes d’eau et de
boissons à base d’acide carbonique. Tous les produits Val-
ser seront donc livrés à partir de Zizers et toutes les bois-
sons rafraîchissantes à partir de Dietlikon resp. Rümlang
(dès 2016, par Camion Transport). Afin d’inciter nos clients
à passer moins de commandes mais de plus grandes
quantités nous avons créé des nouveaux incitants.
Bien que des trajets de transport plus long peuvent appa-
raître suite à la fermeture de la société d’embouteillage à
Bolligen, nous pouvons quand même transporter nos pro-
duits de manière plus rapide et plus efficace à nos clients
grâce au partenariat internse avec Camion Transport. Le
raccordement ferroviaire de Camion Transport à Rümlang
nous fournit entre autres la possibilité d’un «saut de nuit»,
autrement dit un transport de nuit de nos produits par train
qui peuvent rouler la nuit contrairement aux camions. En
Emissions CO2 par kilomètre de la flotte totale de véhicules (g équivalents CO2/km): L’augmentation 2014 et 2015 repose sur la nouvelle straté-
gie d’eau (cf. texte) et davantage de kilomètres parcourus
par les camions à partir de Dietlikon/Rümlang.
Suisse romande est de nouveau transbordée du train sur
des caions (plus légers). La fermeture à Bolligen resp. la
collaborationa vec Camion Transport a comme consé-
quence qu’il n’y a plus de transport pour compte propre
entre Bolligen et Dietlikon. De plus, nous réduisons de sept
à trois dépôts et la commande a lieu de manière centrale
à Rümlang.
De plus, nous avons littéralement posé les jalons pour
développement de nos transports sur rail grâce à la coo-
pération avec Camion Transport. En rapport avec l’impor-
tation d’Italie du nord, l’embranchement ferroviaire de
Rümlang a de grands avantages: depuis 2016, nous trai-
tons le transport de canettes et de bouteilles PET Nestea
de l’usine à Nogara (près de Vérone) avec CFF Cargo sur
les rails. Après une période d’essai à succès en octobre
2015, les produits partent par train via la ligne du Gotthard
directement à Rümlang depuis février 2016. A l’avenir, CFF
Cargo transportera pour Coca-Cola plus de 1‘000 palettes
dans une combinaison de remorquage de 550 mètres
consistant en jusqu’à 31 waggons par semaine. En évitant
les 40 trajets hebdomadaires en camion, nous atteignons
une réduction d’émission CO2 d’environ 1‘200 tonnes par
an. Dans le cadre d’une coopération avec railCare, nous
misons également sur les rails en 2016: la fille de Coop
transportera quotidiennement nos deu produits Valser
les plus importants de Schnaus près de Ilanz, où ils se-
ront chargés du camsion en provenance de Vals sur 12
waggons et directement livrés dans les centrales de dis-
tribution de Coop. A cette occasion, nous atteindrons une
autre réduction annuelle d’émission CO2 de 71 tonnes et
déchargeront aussi notre dépôt à Zizers. Les transports
ferroviaires gagnent des points grâce à leur fiabilité, sécu-
rité et frais moins élevés.
Appareils frigorifiques
Fin 2015, notre département Cold Drink Operations (CDO)
entretenait environ 35‘000 appareils frigorifiques (frigos
et vitrines réfrigérées), automates et installations pression
(2013: 42‘000) placés sur le marché. Ces appareils sont
mis à disposition à nos clients. D’autres 5‘000 appareils
se trouvent actuellement en état nouveau, révisé ou prêts
à être jetés dans notre dépôt à Kestenholz, chez notre par-
tenaire logistique à Bâle ou chez le partenaire de retraite-
ment en Tchéquie.
Nous nous procurons nos appareils de livreurs qui s’em-
ploient activement et en étroite collaboratio navec CCHBC
a augmenter l’efficacité de ces appareils. Depuis 2015,
la nouvelle génération de frigos iCool avec au total six
2011 2012 2013 2014 2015
284 275 245 248 250
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Energie et changement climatique
35
modèles est à disposition de nos clients. Les premiers
exemplaires ont été livrés en mai; actuellement déjà 1‘178
appareils iCool (2015) se trouvent auprès de nos clients. Il
s’agit de 3% des appareils placés. A l’avenir, nous comp-
tons avec une croissance constante, car les nouveaux
appareils offrent beaucouop d’avantages: ces frigos sont
relativement légers et maniables, offrent
beaucoup de place à l’intérieur et un
bon éclairement. De plus ils nous
convainquent par le niveau sonore
et la consommation d’élecriticé.
Les volumes correspondent à ceux
d’un appareil normal resp. d’une
discussion de groupe (53-61dB). La
consommation d’électricité se trouve
entre 1,88 kWh et 6,5 kWh par jour, ce
qui correspond à la plus haute classe
d’efficacité énergétique. Comme
exemple: le frigo iCool 500, l’appareil
de taille moyenne avec un poids de
115kg et une contenance d’environ
235 bouteilles PET de 0,5l présente
une consommation de 2,85 kWh. On
pourrait ainsi faire fontionner une
lampe à basse consommation de 11
Watt durant dix jours et 16 heures.
Certains des fluides frigorifiques
utilisés dans les appareils ont une
influence négative sur la couche
d’ozone ou ils favorisent l’effet de
serre en cas de fuite ou d’élimina-
tion inappropriée. Pour cela, nous
nous focalisons depuis des années
à substituer les fluides frigorifiques
les plus nuisibles dont le R1214. Chez
nos clients, il n’y avait plus que 96
appareils remplis avec du R12 fin 2015,
il s’agissait surtout d’installations pression dans la gas-
tronomie (2013: 371). Cela représente trois pourcents de
tous les appareils placés. Les appareils restants seront
entièrement éliminés du marché ou transformés au cours
de la prochaine période sous revue. Actuellement, des
négociations avec les clients concernées sont en cours.
A l’avenir, nous focaliserons aussi surtout sur l’achat de
nouveaux appareils qui sont équipés avec des liquides
frigorifiques naturels à faible effet de serre tels que le
dioxyde de carbone (R744), le propane (R290) ou le butane
(R600a). 49% de tous les appareils utilisés contiennent
déjà un de ces trois liquides frigorifiques. CCHBC et la
TCCC s’obligent depuis 2015 à ne plus mettre d’appareils
sur le marché qui utilisent des perfluorocarbues (PFC et
HFC). Ces liquides frigorifiques disposent d’un po-
tentiel d’effet de serre jusqu’à mille fois plus
grand par rapport aux liquides frigo-
rifiques naturels. Il s’agit aussi du
liquide frigorifique R134a largement
répandu qui se trouve actuellement
dans 44% des appareils sur le mar-
ché surtout chez les vitrines réfri-
gérées. Bien que nous ne promou-
vons actuellement pas activement
l’échange de ces appareils, environ
45% de ces appareils ne seraient
plus utilisés sur le marché après la
reprise.
Les appareils que nous reprenons
du marché suite à des dysfonction-
nements, sont soit remis à neuf chez
notre partenaire en Tchéquie et re-
mis en état ou réutilisés resp. éli-
minés par la Solenthaler Recycling
SA (Sorec). La Sorec effectue tout
d’abord un démontage conforme
des appareils y compris l’élimina-
tion sûre des liquides frigorifiques
et découpe finalement les parties
restantes. Nos transports pour la
Tchéquie ou les émissions CO2 qui
en résultent, sont compensés par
un projet de la Fondation suisse Fair
Recycling. Cette dernière recycle
d’anciens frigos à base de HFC au
Brésil et contribue de manière importante
à la protection climatique mondiale. Grâce au recyclage
d’un frigo, nous pouvons économiser une tonne d’équiva-
lents CO2 et récupérer 50 kilogrammes de matières pre-
mières. L’installation d’élimination de déchets à Cabrúva
a éliminé plus de 375‘000 appareils frigorifiques brési-
liens au cours des quatre premières années. En plus de
l’économie de 375‘000 tonnes d’équivalents de CO2 et la
récupération de 18‘750 tonnes de matières valorisables,
nous avons pu créer 150 postes à plein temps.
14 R12 est un chlorofluorocarbone (HFC). Avec le méthane et le gaz hilarant, le HFC fait partie des effets de serre durables et détruit l’ozone dans la stratosphère. De par la loi, les appareils frigorifiques concernés, les automates et les installations à presesion ont le droit d’être utilisés, mais plus remplis par la suite.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Energie et changement climatique
36 Emballage et recyclage
Nos emballages assurent la sécurité et la haute qualité
constante de nos produits. Nous réduisons continuelle-
ment leurs divers impacts environnementaux.
Emballage et recyclage
Lors de la production de nos boissons, deux types de ma-
tériaux d’emballage interviennent:
• Les matériaux d’emballage primaires tels que les bou-
teilles en PET et en verre, les bouchons ou étiquettes
qui concernant directement le produit et
• Les matériaux d’emballage secondaires tels que les
palettes en bois, le carton ou les films rétractable ou
extensibles qui servent pour le transport.
Dans notre directive sur l’environnement nous nous enga-
geons à une gestion efficace des ressources lors de la-
quelle nous évitons ou réduisons les déchets, utilsons des
matières premières recyclées resp. renouvelables dans
nos emballages et jouons un rôle clé lors de la récupéra-
tion et le recyclage de matières premières utilisées.
Consommation et développement d’emballages
PET reste le matériel d’emballage le plus populaire sur le
marché de boissons suisse: en 2014 environ 1,5 milliards
de bouteilles PET ou 45‘365 tonnes étaient mises en cir-
culation.15 Si toutes ces bouteilles étaient comprimées,
elles rempliraient environ 13 millions de sacs de recyclage
PET dans les boîtes en carton bleues. Dans nos trois sites
d’embouteillage, nous avons consommé 9‘725 tonnes de
PET en 2015; 16% moins qu’en 2013, ce qui correspond à
peu près à la baisse de production de boissons de -15%.
Du point de vue environnemental, il est pour nous décisif
à long terme de baisser le poids des bouteilles PET resp.
la part de nouveau PET. Dans ces deux cas, nous avons
fait des progrès dans la période couvrée par le rapport.
Nous avons réduit le poids de nos bouteilles PET de 0,2g
en optimisant les bouchons en plastique. Cela peut sem-
bler mais, mais a entraîné une économie de plus de 39
tonnes de plastique en 2015. Nous avons également mar-
qué une grande progression lors de la réduction de la part
de nouveau PET: depuis 2011 cette part a diminuée de 19,8
points de pourcentage à 58,6%. En théorie, une bouteille
PET pourrait être produite avec 100% de recyclat et en pra-
tique, un quota de 90% est possible pour une bouteille de
1,5l PET selon nos tests. Une telle augmentation est mo-
dérément comptabile avec une réduction du poids, raison
pour laquelle nous allons nous occuper de manière ap-
profondie de ce conflit d’objectif en 2016.
Depuis 2014, le nouveau Plant-PET (PlantBottle™ de TCCC)
apparaît aussi dans notre bilan PET. En 2015, il a englobé
3,5 %. En 2014, la PlantBottle™ a fêté ses débuts à suc-
cès avec la bouteille Valser Silence Sportscap et elle est
aussi en fonction pour Coca-Cola Life depuis février 2015.
15 L‘association Pet Recycling Schweiz: http://www.petrecycling.ch/fr/savoir/chiffres-et-faits/faits (mars 2016)
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
37 Emballage et recyclage
Il s’agit d’une bouteille PET avec les caractéristiques ty-
piques et une petite différence raffinée: le MEG (monoé-
thylèneglycol) contenu dans la bouteille ne provient pas
comme d’habitude de pétrol et de gaz naturel, mais de
ressources renouvelables (produit résiduaire de la pro-
duction de canne à sucre). En plus de la part de Plant-PET
de jusqu’à 30%, la PlantBottle™ contient du nouveau PET
et du recyclat de PET.
En plus du PET, nous avons mis en circulation au total 1’899
tonnes de bouteilles en verre réutilisables en 2015. En com-
paraison avec 2014, il s’agit d’une réduction d’à peu près
8%. En principe, nous veillons à maximiser le nombre de
circulations par bouteille: nos livreurs de bouteilles en verre
nous garantissent cinq à six circulation par bouteille. Mais
nous remplissons une bouteille aussi longtemps que nous
pouvons garantir la qualité du produit et la sécurité du
consommteur.
Nos étiquettes des bouteilles PET et les films extensibles
et rétracables pour l’emballage secondaire consistent en
plastique (polyéthylène, PE). Notre besoin en films a bais-
sé de 35% depuis 2011, grâce à des objectifs de durabili-
té concrest dans les contrats de prestatino de nos ache-
teuses et acheteurs. Dans la même période, notre volume
de production a diminué de 19%. Une présentation détail-
lée d’autres consommations de matériaux se trouve en
annexe sous les Indicateurs.
Déchets
En 2015, nous avons produit au total 3‘701 tonnes de déchets
tels que du plastique (y compris PET), du verre, du carton, du
papier, du bois et du métal dans notre production. 10,77g
de déchets ont été produits par litre de boissons fabriquée.
Ce qui correspond à 2,25 g de plus qu’à la fin de la der-
nière période sous revue, mais 0,5 g de moins que dans
notre objectif. Nous avions fixé la valeur cible à un niveau
plus élevée suite à des projets concernant les déchets. Nous
avons réutilisé notre déchet à 79% en 2015 (2014: 74%). Les
déchets restants ont été brûlés dans des usines d’inciné-
ration des ordures ménagères (UIOM) en récupérant de la
chaleur. Moins de un pourcent de nos déchets étaient des
déchets spéciaux, en particulier l’huile usée, les produits
chimiques et les sources d’éclairage contenant du mercure.
Recyclage
En Suisse, les quota de recyclage resp. les taux de recy-
clabilité (2014) pour tous nos emballages de boissons se
trouvent près de 96% (verre), 92% (alu) et 82% (PET). Nous
Consomamtion de PET (t):
Notre consommation globale a disproportionellement baissée de 29% entre 2011 et 2015.
Nouveau PET Plant-PETPET recyclé
Déchet spécial
2‘542 (21,6 %)
9‘209 (78,4 %) 8‘228 (70,9 %) 8‘246 (71,3 %)
7‘617 (69,2 %) 5‘699 (58,6 %)
336 (3,5 %)32 (0,3 %)
3‘379 (29,1 %) 3‘327 (28,7 %)
21
6‘202
345 266 259 1‘010 766
3‘404 3‘1882‘846 2‘910
102 2627
3‘359 (30,5 %) 3‘689 (37,9 %)
2011
11‘751 11‘607 11‘573 11‘008 9‘725
2012 2013 2014 2015
UIOM
le chiffre de déchets spéciaux est tombé aussi bas en 2014, parce
qu’il n’y a pas eu d’élimination de déchets des filtres de sable et
de charbon actif.
Recylé
Ratio de déchet g/lpb
Déchet selon la méthode d’élimination (t):
15,5
6’569
9,10
3’698
8,53
3’457
10,02
3’858
10,77
3’702
2011
2011
2012
2012
2013
2013
2014
2014
2015
2015
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
38 Emballage et recyclage
apportons également notre contribution. En tant que
membre actif du conseil d’administration de l’Association
PET-Recycling Suisse (PRS) et de Coopérative IGORA, nous
nous engageons depuis plus de 20 ans à ce que les sys-
tèmes de collecte et d’élimination du PET et des canettes
alu – se basant sur le volontariat – fonctionnent. Les deux
organisations se financent par les taxes anticipées de re-
cyclage qui sont appliquées lors de la vente du produit.16
En 2014, nous avons amené 1’219 tonnes de bouteilles PET
au système de recyclage PET – plus de 3% de la quantité
recyclée en Suisse. Il s’agit de bouteilles qui ont été col-
lectés et rendues par nos clients ou de notre propre rebut
(p.ex. par des essais). Le Valser Service et CDO qui orga-
nisent la reprise des bouteilles PET pour leur client y ont
particulièrement contribué. L’étude actuelle sur la pression
exercée sur l’environnement (2014) – que la Carbotech SA
a effectué au nom de PRS – démontre bien qu’au bout du
compte cet effort vaut la peine. Les experts ont comparé le
cycle de vie du recyclage PET avec celui de l’incinération
PET. Les résultats sont clairs: grâce au recyclage de 81%
de toutes les bouteilles PET, nous pouvons étiver 124‘000
tonnes d’émissions de CO2. Ce qui correspond à l’émis-
sion annuelle d’environ 33‘000 ménages suisses. Si on ne
se limite pas qu’aux émissions de CO2, mais que l’on tient
aussi compte de toutes les pollutions environnementles,
alors la Suisse évite cette pollution environnementale qui
se serait produite par la consommation journalière durant
10 heures de 400‘000 Laptops durant un an.
Dans le cadre de PRS et de IGORA, nous nous engageons
aussi depuis 2007 contre le fait de laisser trainer ou de
jeter négligemment les déchets par terre. Le littering est
reconnu comme problème dans les lieux publics, raison
pour laquelle PRS et IGORA ont donné vie à la Communau-
té d’intérêts pour un monde propre (IGSU). Et une plate-
forme ouverte de lutte contre le littering est partie de là.
D’autres partenaires de domaines proches de la consom-
mation, des médias et du recyclage mettent en oeuvre des
mesures avec les co-initateurs: lesinformations pour faire
face aux déchets et aux matériaux recyclables, les infor-
mations et les relations publiques ainsi que du soutien et
la consultation des communes et des écoles (cf. Enga-
gement social).
Quota de recyclage des emballages de boisson en Suisse (%)
Les chiffres pour 2015 seront uniquement disponibles au cours de la deuxième moitié de l‘année.
Source: Office fédéral de l’environnement OFEV (novembre 2015), http://www.bafu.admin.ch/abfall/01517/01519/index.html?lang=fr
PET Verre Aluminium
81 96 9283 96 9182 96 92
2012 2012 20122014 2014 2014201320132013
16 Depuis janvier 2015 ces derniers se trouvent près de 2 et 1,8 centimes pour les bouteilles de 0,5l ou moins de contenu resp. des bouteilles avec un contenu supérieur de 0,5l.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
39
Nous travaillons de manière ciblée avec nos fournis-
seurs, généralement locaux, et le groupe Coca-Cola
HBC; l’objectif est notamment de diminuer les effets in-
désirables dans la chaîne de livraison.
Relations avec les
fournisseursNous sommes de grands acheteurs d’une série de ma-
tières premières et de produits. Quant aux boissons, nous
achetons les concentrés (de TCCC), le sucre de canne,
les édulcorants, le dioxyde de carbone et l’eau portable.
Comme matériaux d’emballage primaires, nous utilisons
des préformes PET, des bouteilles (réutilisables) en verre,
des fermetures en plastique, des couronnes en acier, des
caches en aluminium et des étiquettes en plastique resp.
en papier. Pour le transport, nous utilisons des films rétrac-
tables et extensibles en plastic, des palettes en bois et du
carton. Nous traitons l’achat de ces matières premières et
matériaux d’emballage avec notre maison-mère. Depuis
mi 2014 cet achat est centralisé pour l’Italie, l’Autriche, la
Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie et la Suisse. L’efficacité,
la transparence, un échange d’expériences ciblé et la du-
rabilité se trouvent au centre de la nouvelle coopération.
Au total, nous collaborons avec environ 100 fournisseurs
clés pour toutes les matières premières et matériaux d’em-
ballage primaires. Nous traitons directement sur le plan
national l’achat de frigos resp. d’automates, de matériaux
marketing et de divers services.
Que nous achetions quelque chose directement ou par
CCHBC n’a cependant qu’une influence limitée sur l’origine
de la marchandise: le CO2 qui se trouve dans nos boissons
produits est d’origine suisse et l’eau potable et l’eau miné-
rale le sont de toute façon. Le sucre continue aussi à venir
exclusivement de la Suisse. Ainsi nous restons l’acheteur
principla de sucre en Suisse. Le sucre serait absolument
moins cher au sein de l’Union européenne, mais nous
continuons à miser sur le produit local de haute qualité.
Seuls les concentrés proviennent de l’étranger. Au total,
95% du contenu de la boisson (au poids) provient de four-
nisseurs suisses.
L’achat centralisé nous permet non seulement des avan-
tages en matière de coût, mais aussi des conventions
unitaires qui donnent le poids nécessaire au sujet de la
durabilité. Tous les fournisseurs importants (principe de
la proportionnalité) signent le code des fournisseurs de
CCHBC et s’obligent ainsi à respecter nos règles dans
l’ensemble du groupe dans les domaines de la sécurité
du produit et du travail, des droits de l’homme, de la lutte
anticorruption et de la protection de l’environnement. Déjà
un pas plus tôt, lors de la décision du fournisseur resp.
de l’achat, nous nous laissons guider par la notion de la
durabilité. Nous nous considérons comme une force mo-
trice afin d’augmenter l’efficacité des ressources de nos
Relations avec les fournisseursRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
40 Relations avec les fournisseursRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
biens (cf. Emballage et recyclage). Pour cela, nous
construisons des partenariats (d’innovation) étroits avec
des fournisseurs clés et nous nous engageons avec eux.
Lors du jugement annuel des fournisseurs, le produit resp.
le service est jugé par quatre représentants de Coca-Co-
la HBC Schweiz à l’aide de critères tels que la qualité, le
prix, la collaboration et l’environnement. Les résultats et
les éventuelles mesures sont par la suite discutés avec le
fournisseur. De plus, TCCC vérifie le code du fournisseur
par des audits réguliers. Finalement, à l’aide des critères
ci-dessus, nous évaluons aussi les entreprises qui nous
fournissent un service auprès de nos sites. Les entreprises
qui travaillent régulièrement auprès de nos sites, doivent
confirmer avec la «preuve de la sécurité de travail et de
l’environnement» qu’ils suivent les règles de Coca-Cola
HBC Suisse.
41 Engagement social
En tant qu’entreprise suisse, nous apportons notre cont-
ribution en tant qu’employeur, partenaire commercial et
contribuable. Nous nous engageons également à des
fins charitables par des actions de bénévolat et de collec-
tes de fonds.
Engagement social
Apport à la création de valeur
Comme toute autre entreprise, notre responsabilité so-
ciale première consiste à créer des emplois et à les main-
tenir, à respecter les lois suisses et à payer des impôts
et des taxes. Afin de mieux quantifier notre contribution
dans ces domaines, nous avons commandé en 2012 à
l’entreprise de consultance américano-néerlandaise
renommée Steward Redqueen une étude sur les réper-
cussions socio-économiques de Coca-Cola en Suisse.
L’étude a été réitérée en 2015 sur la base des chif fres de
2014 et d’une estimation des chif fres de 2015. Les auteurs
ont étudié toutes les activités économiques en relation
avec la production, le conditionnement, la commerciali-
sation et la distribution aux consommateurs. En conclu-
sion, ils ont calculé les revenus privés directs et indirects
ainsi que les recettes fiscales pour l’État générés par le
système Coca-Cola.
Les résultats de l’étude17 peuvent être résumés comme suit:
• La création de valeur directe par Coca-Cola en Suisse
s’élève à 132 millions de francs (2011: 126 millions de
francs). Au total, Coca-Cola réalise une valeur ajoutée
de 916 millions de francs (2011: 1’173 millions de francs).
Pour chaque franc généré directement par Coca-Cola,
ce sont sept francs supplémentaires de valeur ajoutée
qui valorisent l’économie suisse.
• L’activité économique de Coca-Cola en Suisse génère
309 millions de francs en recettes fiscales (2011: 392
millions de francs). Coca-Cola s’acquitte elle-même de
dif férentes taxes qui s’élèvent à un montant total de 27
millions de francs (2011: 31 millions de francs).
• En 2015, Coca-Cola HBC Suisse a employé 959 collabo-
rateurs répartis sur 918 emplois à temps plein. À cela
s’ajoutent quelque 16’500 emplois chez les partenaires
de la chaîne de création de valeur (2011: 14’00018), dont
200 dans le secteur agricole, qui procèdent directe-
ment de l’activité économique de Coca-Cola. Ceci cor-
respond à 0,2% des personnes employées en Suisse.
17 Le siège social relocalisé en 2013 en Suisse du groupe Coca-Cola HBC n’a pas été pris en compte à cet égard.18 Le rapport sur le développement durable 2012/2013 avance le chiffre de 16’500 – sur la base de l’estimation d’alors pour 2011. Au fil de l’étude en cours, les estimations pour 2011 ont été
réduites à une base de données plus solide de 14’000 emplois.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
42
• La valeur du franc dans l’approvisionnement local s’est
conservée à 181 millions de francs au même niveau
que celle de 2011.
Ces chif fres sont considérables et démontrent à quel
point nous créons de la valeur ajoutée à la Suisse. Un
point encore émanant de l’étude en question: alors que
chaque bouteille de Coca-Cola importée per-
met de générer une valeur de 50 centimes,
chacune de nos propres bouteilles en
génère 70, soit 40 pour cent de plus.
Initiatives caritatives
Les chapitres précédents ont déjà dé-
montré que notre engagement social
va bien au-delà de notre responsabilité
d’employeur. Nous nous mobilisons ainsi pour
des questions sociales dans le cadre de notre
stratégie via des initiatives caritatives. Notre
stratégie de sponsoring supporte d’une
part l’ancrage local de notre en-
treprise. D’autre part, elle tend
à promouvoir un mode de vie
actif et sain en soutenant
par exemple des évène-
ments sportifs tels que les
semaines de l’activité phy-
sique organisées à Wan-
gen-Brüttisellen et Dietlikon
(cf. Bien-être des consom-
mateurs). C’est dans le cadre de
cette stratégie que nous entretenons
depuis 2015 des opérations de sponsoring
non commercial en boissons et en dons
(sponsorings évènementiels et tournois
amateurs compris). Nous avons ainsi suppor-
té en 2015 des manifestations et des projets ca-
ritatifs à hauteur de 33’000 francs ou par la fourniture
de 24’000 litres.
2016 sera l’année de jubilés communs avec la Croix-
Rouge suisse (CRS): les 150 ans de la CRS, les 130 ans de
Coca-Cola à l’internationale et les 80 ans de Coca-Cola
en Suisse. Depuis six ans déjà, nous entretenons avec
la CRS un partenariat que nous avons prolongé en 2015
par un nouveau contrat de partenariat jusqu’en 2018. En-
semble et à l’échelle nationale, nous nous mettons au
service des plus vulnérables de la société Outre le don
de 20’000 francs versés aux 2 x Noël (voir plus bas), c’est
dans ce cadre que nous avons soutenu entre autres les
manifestations caritatives de la CRS par un sponsoring
en boissons, attribué un don de neuf palettes à cadre de
vêtements de travail issues de l’usine de mise en bou-
teilles fermée de Bolligen d’une valeur de près de 40’000
francs à «La Trouvaille», l’enseigne de seconde main de
la CRS, et réalisé durant la période des Avents 2015 avec
Coop une opération de don à destination des familles
nécessiteuses en Suisse (cf. Nos activités).
Depuis quelques années, nous donnons aussi à nos
collaborateurs la possibilité de participer bénévo-
lement à des interventions sociales pendant leur
temps de travail. Le «Corporate Volunteering» se
concentre sur des projets et des initiatives
de nos partenaires issus de la société
civile comme la CRS (Croix-Rouge
suisse), l’IGSU (Communau-
té d’intérêts pour un mode
propre) ainsi que la PUSCH
(Fondation suisse pour la
pratique environnementale):
• Pour l’action 2 x Noël, pas
moins de 123 collaborateurs
de Coca-Cola se sont mobilisés
en 2014/15 pour la CRS. Pendant
trois journées, ils ont ouvert 6’742
colis au centre de distribution de la Croix-
Rouge suisse et fait le tri des denrées alimentaires,
produits de soin pour le corps, matériels scolaires et
peluches, offrant ainsi un deuxième Noël aux per-
sonnes défavorisées en Suisse et à l’étranger.
Nos collaborateurs ont également contribué
à titre personnel par le don de propres ca-
deaux qu’ils ont collectés sur les différents
sites.
• Durant la période couverte par le rapport,
34 volontaires ont ainsi prêté main forte lors
de trois opérations de l’iGSU: la journée nationale
Clean-Up 2014 a ainsi été l’occasion de travaux de net-
toyage dans ces sites. En 2015, des membres de l’équipe
du Key Account Management ont ramassé et éliminé
dans la ville de Frauenfeld des déchets et autres mégots
de cigarettes et bouteilles vides. De plus, ils ont mené
en qualité d’ambassadeurs de l’IGSU des entretiens de
sensibilisation au «lit tering» à l’adresse de la population
locale. S’en est suivie une visite guidée, un peu partici-
pative, des chaînes de tri sur les installations de tri et
de recyclage de la Müller Recycling AG qui traite chaque
année quelque 40’000 tonnes de bouteilles de boisson
en PET et de matières plastiques.
Engagement social
EMPLOYEUR DE PLUS DE
COLLABORATEURS
EN SUISSE
900 2 SITES DE
PRODUCTIONEN SUISSE
>80%
PLUS DE 80% DE TOUS LES PRODUITS
SONT FABRIQUÉS
EN SUISSE
95% DE TOUS
LES INGRÉDIENTSPROVIENNENT DEFOURNISSEURS
S U I S S E S
EMPLOYEUR DE PLUS DE
COLLABORATEURS
EN SUISSE
900 2 SITES DE
PRODUCTIONEN SUISSE
>80%
PLUS DE 80% DE TOUS LES PRODUITS
SONT FABRIQUÉS
EN SUISSE
95% DE TOUS
LES INGRÉDIENTSPROVIENNENT DEFOURNISSEURS
S U I S S E S
EMPLOYEUR DE PLUS DE
COLLABORATEURS
EN SUISSE
900 2 SITES DE
PRODUCTIONEN SUISSE
>80%
PLUS DE 80% DE TOUS LES PRODUITS
SONT FABRIQUÉS
EN SUISSE
95% DE TOUS
LES INGRÉDIENTSPROVIENNENT DEFOURNISSEURS
S U I S S E S
EMPLOYEUR DE PLUS DE
COLLABORATEURS
EN SUISSE
900 2 SITES DE
PRODUCTIONEN SUISSE
>80%
PLUS DE 80% DE TOUS LES PRODUITS
SONT FABRIQUÉS
EN SUISSE
95% DE TOUS
LES INGRÉDIENTSPROVIENNENT DEFOURNISSEURS
S U I S S E S
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
43
• Depuis 2010, nous supportons l’exposition itinérante in-
teractive «L’eau, un bien précieux!» en coopération avec
la PUSCH. Sa location est ouverte aux communes et
aux écoles. L’exposition sensibilise les participants de
manière tout à fait originale, par le biais d’expériences,
à la gestion attentive de l’eau en tant que ressource et
transmet des conseils d’action concrets au quotidien.
Au cours de la période du rapport, 35 dif férents évè-
nements liés à l’exposition ont attiré 25’000 personnes
parmi lesquelles de nombreux écoliers. En 2014/2015,
nous avons organisé, avec la PUSCH, l’exposition dans
quatre grands centres commerciaux de la coopérative
Migros en Suisse orientale, dans lesquels 20 collabo-
rateurs bénévoles de Coca-Cola se sont chargés de la
tenue de l’exposition in situ. Cinq expositions de deux
semaines sont également prévues en 2016.
Notre usine de mise en bouteille à l’entrée de la commune
de Vals héberge depuis 2010 l’exposition interactive «Les
mondes de l’eau de Vals» qui sensibilise les visiteurs à la
formation et l’importance de l’eau. L’exposition immerge
les curieux dans l’élément aqueux, se veut didactique et
montre en quoi l’eau est une ressource si précieuse pour
l’être humain. En 2014 et 2015, près de 7’620 personnes
ont visité l’exposition. De plus, plusieurs journées portes
ouvertes ont déjà été organisées à Vals pour les habi-
tants et les proches des collaborateurs. En juin 2016, pré-
cisément à l’occasion de notre 80e anniversaire, un nou-
veau centre de visiteurs ouvrira ses portes sur le site de
production à Dietlikon. Hébergé au rez-de-chaussée de
notre bâtiment du réfectoire de Dietlikon, qui jouxte l’usine
de mise en bouteille, ce centre de visiteurs s’adresse tout
particulièrement aux classes scolaires à partir de 13 ans.
Outre l’univers de la marque Coca-Cola, les thèmes qui y
sont traités sont essentiellement liés à l’industrie suisse
et au développement durable, à la gestion de l’eau ainsi
qu’à l’alimentation. Nous souhaitons ainsi rendre chaque
année quelque 10’000 visiteurs attentifs à notre travail au
quotidien. L’opération s’ajoute aux visites de la produc-
tion déjà bien plébiscitées actuellement (environs 2’000
visiteurs par an).
Engagement socialRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
44 Au sujet du rapport
Au sujet du rapportCeci est le troisième rapport de Coca-Cola HBC Suisse
sur le développement durable. Il nous permet de démon-
trer de façon circonstanciée la place importante qu’oc-
cupe le développement durable au sein de notre activité
commerciale et la façon dont nous créons de la valeur
ajoutée pour nos dif férents groupes d’interlocuteurs. Les
principaux résultats de nos huit priorités sont par ailleurs
récapitulés de façon plus succincte dans la brochure im-
primée «Notre responsabilité 2014/2015». Les deux publi-
cations peuvent être téléchargées avec des informations
complémentaires concernant p. ex. le GRI Content Index
sur le site www.coca-colahellenic.ch.
Contexte du rapport et limites du système
Coca-Cola HBC Suisse fait partie du groupe Coca-Cola
Hellenic (CCHBC) (cf. Nos activités) qui publie quant
à lui un rapport contenant des informations et des don-
nées détaillées sur le thème du développement durable.
CCHBC figure depuis huit ans dans l’indice Dow Jones
Sustainability; il apparaît pour la seconde fois consé-
cutive parmi les leaders industriels dans le secteur des
boissons. Depuis 2012, CCHBC établit un rapport d’af-
faires intégré qui met en lumière les aspects financiers
mais aussi sociaux et écologiques. Les indicateurs fi-
nanciers ne sont publiés qu’au niveau du groupe, raison
pour laquelle notre rapport ne comporte pas de données
financières sur le déroulement de nos affaires. Toutes les
données pertinentes du CCHBC sont disponibles sur le
site www.coca-colahellenic.com.
Les informations et données de ce rapport concernent
fondamentalement la société Coca-Cola HBC Suisse et
sa filiale à 100% Valser Service, la société de distribution
pour la livraison aux particuliers et petites entreprises.
Dans le chapitre Collaborateurs est consigné à chaque
fois si les indicateurs de Valser Service ne sont pas pris
en compte. Lorsque cela s’y prête, les performances et
les données de la Coca-Cola Company ou de la filiale
suisse Coca-Cola Suisse SàRL (TCCC) sont prises en
compte ponctuellement. Cela s’applique notamment aux
chapitres Produit, Bien-être des consommateurs et
Engagement social. La période couverte par le rapport
englobe l’année calendaire 2014 et 2015. Dans la mesure
du possible et si ces informations sont utiles, nous indi-
quons également nos performances sur une période de
cinq ans (2011 à 2015).
Les comptes-rendus environnementaux dans les chapitres
Eau, Énergie et changement climatique ainsi qu’
Emballage et recyclage se focalisent sur nos trois usines
de mise en bouteille de Bolligen (fermée fin 2015, voir Notre
activité), Dietlikon et Vals, sur notre logistique de transport
et sur les réfrigérateurs, distributeurs et installations de
débit au verre que nous louons aux clients. Les éventuelles
limitations de comparaison sont mentionnées dans le
texte. Nous indiquons les émissions énergétiques et de
CO2 pour le scopes 1 et 2 ainsi que pour six catégories
du scope 3 (chaîne de création de valeur) selon le Green-
house Gas Protocol ( www.ghgprotocol.org):
1. émission de CO2 directe par la combustion de mazout
de chauffage, de gaz naturel et de carburants (essence
et diesel).
2. émission indirecte due à l’électricité achetée
3. émission de CO2 indirecte de substances centrales, du
matériel d’emballage, par le transport de nos produits
par des tiers ainsi que par la location des réfrigéra-
teurs, distributeurs et installations de débit au verre.
Les restrictions suivantes doivent être prises en compte
dans le rapport environnemental:
• Dans le cas de Valser Service, les dépositaires (dé-
tenteurs de licence indépendants) et leurs empreintes
écologiques ne sont pas pris en compte. Ils opèrent en
tant que sous-traitants indépendants sous la marque
Valser Service et représentent deux tiers de l’effectif de
Valser Service. Valser Service propose des cours à ses
détenteurs de licence dans le cadre des mesures liées
à la santé, à la sécurité et à l’environnement.
• Outre les usines de mise en bouteille, notre siège prin-
cipal de Brüttisellen et l’entrepôt de production étendu
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
45 Au sujet du rapport
de Zizers («Bâtiments annexes») ont également une
empreinte écologique qui peut nous être imputée. C’est
pourquoi nous surveillons depuis 2012 la consomma-
tion d’énergie et d’eau ainsi que les quantités et la ges-
tion des déchets de ces sites depuis 2012, sans avoir
à ce jour opéré des mesures de réduction concrètes.
Dans la mesure où nous disposons pour la première
fois de données étendues sur une période de trois
années, nous recourons également à ces nouveaux
chif fres; elles restent toutefois modestes en comparai-
son aux données des usines de mise en bouteille (voir
Annexe/indicateurs).
• Nous ne consignons pas de données environnemen-
tales pour les locaux et les bâtiments non exclusive-
ment loués par nos soins ou par des tiers. Nous avons
des entrepôts dans les sites de Burgdorf, Ostermun-
digen, Schafisheim et Winterthour. Nous louons des
bureaux à Crissier, Kestenholz, Landquart, Ostermun-
digen et sur les sites de nos onze dépôts de service
externe régionaux.
Toutes les données sociales et écologiques contenues
dans ce rapport sont relevées et calculées régulièrement
par nos managers HSE locaux (santé, sécurité & environ-
nement) dans les usines de mise en bouteille, chez Val-
ser Service ainsi que dans le département CDO (unités
d’affaires de la gestion des réfrigérateurs, distributeurs
et installation de débit au verre) et communiquées à leurs
pendants nationaux. Dans les usines de mise en bouteille,
les données de consommation (électricité, eau, maté-
riel d’emballage, etc.) sont gérées dans un système SAP
centralisé. Les chiffres relatifs aux accidents et congés de
maladie sont déclarés aux sociétés d’assurances par le
biais d’un logiciel de gestion des données. Les données
concernant notre parc automobile sont traitées par notre
manager de flotte externe. Les indicateurs de perfor-
mance centraux sont rapportés à CCHBC pour y être vali-
dés. Par ailleurs, l’ensemble des données contenues dans
le rapport au cours du processus de mise au rapport est
toujours contrôlé en interne comme en externe.
Contenu du rapport
Notre troisième rapport est quant à lui structuré selon nos
huit priorités stratégiques en matière de développement
durable (voir Priorités et objectifs). En 2015, nous avons
en outre identifié des aspects de développement durable
essentiels à notre activité sur la base de cadres d’orien-
tation d’expertise et de directives19 ainsi que de travaux
préparatoires du CCHBC (voir tableau). Les 18 aspects
et nos activités corrélées sont plus précisément mis en
lumière dans le présent rapport.
Les aspects de notre développement durable se re-
couvrent dans leur contenu avec les douze aspects du
CCHBC. Dans le contexte suisse, il existe cependant deux
autres aspects qui sont particulièrement importants, à
savoir le haut niveau des coûts en Suisse et le lit tering.
En outre, nous avons regroupé et partiellement renommé
les aspects du CCHBC.
En vue de l’établissement de la matrice d’importance,
nous avons évalué nos 18 aspects à partir de deux pers-
pectives dans le cadre d’un processus à deux niveaux (1:
groupe de travail interne et 2: direction in corpore):
1. Quelle l’importance revêt un aspect en vue de notre
réussite financière (CA/coûts) ou de notre réputation?
(vue interne)
2. Dans quelle proportion nos groupes d’interlocuteurs
sont-ils directement ou indirectement (via des initia-
tives centrales) concernés par l’aspect? (vue externe;
les consommateurs et clients ont été plus fortement
pondérés)
Dans notre matrice, ce sont les aspects relatifs à la sécu-
rité des produits, le haut niveau des coûts en Suisse et les
besoins des consommateurs qui sont particulièrement
mis en avant. Par sécurité des produits, nous entendons
l’ensemble des aspects qui exercent une influence sur la
qualité et la sécurité de nos boissons. Notamment dans
les questions en relation avec les ingrédients, édulco-
rants ou valeurs nutritionnelles. Le haut niveau des coûts
en Suisse est lié à notre activité et notre structure des
coûts en tant qu’enseigne industrielle suisse. Le tourisme
d’achat et les importations sont d’importants aspects
partiels. Il est pour nous tout à fait primordial, au sein de
notre marché si rapidement évolutif, de garder en vue les
besoins des consommateurs. Notre succès est détermi-
né en particulier par l’identification précoce des besoins
des consommateurs par rapport au goût, à la taille des
emballages, à la teneur en calories, etc., et d’y (ré)agir
conformément.
En 2016, le CCHBC adoptera un processus engageant au
niveau du groupe pour la réalisation de la matrice d’im-
portance, et sur laquelle nous nous alignerons à l’avenir.
Notre rapport s’appuie sur les directives actuelles de la
Global Reporting Initiative (GRI4 Core) et des indicateurs
sectoriels pour l’industrie alimentaire (voir indice GRI). Le
19 Global Reporting Initiative et Sustainability Accounting Standards Board
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
46 Au sujet du rapport
Aspects de notre matrice d‘importance Aspects importants liés à la durabilité selon GRI G4 Priorité dans le rapport (nom du chapitre)
Sécurité du produit • Santé et sécurité des clients
• Marquage des produits et des services
• Compliance
Produit
Haut niveau des coûts en Suisse • Performance économique
• Ef fets économiques indirects Nos activités
Produit
Relations avec les fournisseurs
Engagement social
Besoin des consommateurs • Santé et sécurité des clients Produit
Bien-être des consommateurs
Besoins des clients • Marquage des produits et des services Nos activités
Contribution à la valeur ajoutée • Performance économique
• Ef fets économiques indirects Nos activités
Engagement social
Obésité • Santé et sécurité des clients
• Marquage des produits et des services Bien-être des consommateurs
Pratiques commerciales justes • Lutte contre la corruption
• Comportement anti-concurrentiel
• Compliance
Collaborateurs
Utilisation des ressources et émissions • Matériaux
• Energie
• Emissions
• Transport
• Compliance
Energie et changement climatique
Emballage et recyclage
Engagement des collaborateurs • Relation employeur-employé
• Diversité et intégration
• Même salaire pour les hommes et les femmes
• Egalité
Collaborateurs
Normes du travail • Emploi
• Procédure de recours par rapport aux pratiques de travail Collaborateurs
Relations avec les fournisseurs
Stratégie d‘achat responsable • Approvisionnement
• Evaluation des livreurs par rapport aux pratiques de travail
• Evaluation des livreures par rapports aux ef fets sociaux
• Evaluation des livreurs par rapport aux aspects écologiques
Relations avec les fournisseurs
Marketing responsable • Marketing Bien-être des consommateurs
Santé et sécurité au travail • Sécurité du travail et protection de la santé Collaborateurs
Engagement social • Ef fets économiques indirects
• Communautés locales BIen-être des consommateurs
Engagement social
Déchets • Eaux usées et déchets Emballage et recyclage
Eau • Eau
• Eaux usées et déchets Eau
Engagement social
Lit tering • Eaux usées et déchets Emballage et recyclage
Engagement social
Développement des collaborateurs • Formation et formation continue Collaborateurs
Aperçu des aspects essentielsl’indice GRI distinct comprend des références plus approfondies sur les directives internes et sur le rapport d’affaires
intégré du CCHBC.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
rapport et les données qui y figurent ont été vérifiés par
SGS Suisse. La certification du rapport se trouve à la page
suivante. Des informations et données plus approfondies
sont par ailleurs disponibles dans le rapport d’affaires
intégré (GRI G4 Comprehensive) de CCHBC. Dans ses
pages 17 à 21, il expose une matrice d’importance très
commentée et des descriptions détaillées sur les prin-
cipes de management pour les douze aspects impor-
tants en matière de développement durable au niveau
du groupe. Le CCHBC évalue les douze aspects centraux
du développement durable dans le cadre de sa confé-
rence annuelle des 300 cadres les plus importants ainsi
que sur la base d’une enquête en ligne des principaux
groupes d’interlocuteurs dans les 28 pays.
47 Au sujet du rapport
pertinence du point de vue de Coca-Cola HBC Suisse
2.0 2.2 2.4 2.6 2.8 3.01.0
1.0
1.2
1.4
1.6
1.8
2.0
2.2
2.4
2.6
2.8
1.2 1.4 1.6 1.8
3.0
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Sécurité du produit
Besoin des consommateurs
Besoins des clients
Haut niveau des coûts en Suisse
Obésité
Engagement des collaborateurs
Développement des collaborateurs
Eau
Littering
Engagement social
Utilisation des ressources et émissions
Stratégie d‘achat responsable
DéchetsMarketing responsable
Santé et sécurité au travail
Contribution à la valeur ajoutée
Pratiques commerciales justes
Normes du travail
Matrice d’importance 2015
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
48 Indicateurs
Ce tableau reprend de façon claire et concise toutes les données importantes du rapport sur le développement durable
des années 2013, 2014 et 2015.
Indicateurs
Produit et Bien-être des consommateursGRI UNITÉ 2011 2012 2013 2014 2015 TREND
Portefeuille de produits et Teneur en Calories
Quantité totale de SKUs Nombre 243 236 264 252 249
Quantité de SKUs pauvres en calories Nombre 112 113 122 114 118
Partie de marché des boissoins pauvres en calories G4-FP6 Pour cent 42,8 % 42,6 % 42,8 % 48,8 % 57.5 %
Teneur en calories moyen – Selon Marques KJ/100 ml 109,8 104,8 95,8 97,4 95,1
Teneur en calories moyen – Selon Volumes KJ/100 ml 97,6 95,1 93,2 92,1 87,7
Déploiement des étiquettes GDA G4-PR3 Pour cent 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %
Produit
Réclamations de consommateurs par
million d‘unités vendues
G4-PR5 Nombre 0,60 0,60 0,29 0,26 0,30
Certifications des sites de production
Qualité (ISO 90001) G4-15 Nombre tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3
Environnement (ISO 14001) G4-15 Nombre tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3
Sécurité alimentaire (ISO 22000 + FSSC 22000 + PAS 220 + HACCP)
G4-15Nombre tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3
Sécurité du travail et la santé (OHSAS18001) G4-15 Nombre tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3 tous les 3
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
49
CollaborateursGRI UNITÉ 2011 2012 2013 2014 2015 TREND
Développement des Collaborateurs
Effectif (Employés au total) G4-10 Nombre 1’001 1’003 1’003 970 959
Temps pleins (FTEs) G4-9 Nombre 957 959 962 936 918
Apprentis G4-10 Nombre 24 25 24 24 20
Nationalités G4-10 Nombre 36 33 34 32 33
Employés agés de moins de 30 ans G4-10 Pour cent 19 % 17 % 17 % 18 % 16 %
Employés agés entre 30 et 50 ans G4-10 Pour cent 64 % 64 % 63 % 61 % 60 %
Employés agés de plus de 50 ans G4-10 Pour cent 18 % 19 % 21 % 22 % 24 %
Taux de rotation du personnel G4-LA1 Pour cent 14 % 14 % 14 % 13 % 12 %
Formation et éducation
Nombre moyen d’heures de formation
par collaborateur
G4-LA9 Nombre 32 22 22 20 15
Droits de l'Homme G4-HR3 et G4-HR10
Audits de responsabilisation sur le lieu de travail Relations avec les fournisseurs
Violations des droits de l'homme Nombre Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune
Egalité et diversité
Femmes dans l'entreprise G4-LA12 Pour cent 26 % 24 % 22 % 22 % 22 %
Femmes dans le top management G4-LA13 Pour cent 43 % 10 % 17 % 13 % 13 %
Egalité salariale hommes-femmes Collaborateurs (Diversité)
Collaborateurs provenant du pays d'origine G4-EC6 Pour cent 73 % 75 % 75 % 69 % 72 %
Managers provenants du pays d'origine G4-HR3 Pour cent 58 % 75 % 75 % 68 % 75 %
Violations de la législation sur l'égalité G4-HR3 Nombre Aucune Aucune Aucune Aucune Aucune
Droits du travail G4-11
Collaborateurs couverts par une convention collective Nombre Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun
Collaborateurs appartenant à des syndacats indépendants
Nombre Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun
Santé et sécurité G4-LA6
Décès (contractants inclu) Nombre 0 0 0 0 0
Incidence des accidents (Accidents avec > 1 jour d'arrêt de travail)
Nombre 18 20 16 21 24
Absence pour accidents professionnels Jours 600 651 424 578
Absence pour accidents non professionnels Jours 1’937 2’816 1’128 1‘045
Absence pour maladie Jours 5’866 7’273 5’764 6’231
Taux d'absence pour maladie Pour cent 70 % 68 % 79 % 81 %
Sickness Absence Rate (SAR) Pour cent 2,00 % 2,53 % 3,52 % 2,90 % 3,50 %
IndicateursRapport développement durable 2014/15
Coca-Cola HBC Suisse SA
50
Environnement
GRI UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND
Production
Production totale de boissons 1‘000 Litres 406’563 405’493 385’120 343’598
MATIÈRES
Matières et matériaux utilisésG4-EN1
Sucre de betterave Tonnes 22’178 22’048 19’658 16’690 g/lpb 54,5 54,4 51,0 48,6
PET (préformes) Tonnes 11’607 11’573 11‘008 9’725 g/lpb 28,5 28,5 29,5 28,3
Plastique (bouchons) Tonnes 1’020 1’116 867 822 g/lpb 2,51 2,75 2,3 2,4
PE (étiquettes et film
thermorétractable)
Tonnes 1’215 1’041 941 906 g/lpb 2,99 2,57 2,4 2,6
Verre (bouteilles) Tonnes 1’378 3’133 2’057 1’899 g/lpb 3,39 7,73 5,3 5,5
Aluminium (bouchons) Tonnes 16 28 28 32 g/lpb 0,0394 0,0691 0,07 0,09
Steel (capsules) Tonnes 135 125 117 130 g/lpb 0,332 0,308 0,3 0,4
Papier (étiquettes) Tonnes 101 120 97 212 g/lpb 0,248 0,296 0,3 0,6
Carton Tonnes 263 960 908 840 g/lpb 0,647 2,37 2,4 2,4
Bois (palettes) Tonnes 0 0 0 908 g/lpb 0,00 0,00 0,00 2,6
Pourcentage de matériaux à partir de sources recyclées G4-EN2
PET (préformes) Pour cent 29 % 29 % 33 % 38 %
Verre (bouteilles) Pour cent 0 % 0 % 0 % 0 %
Aluminium (bouchons) Pour cent n.c. n.c. 30 % 30 %
ENERGIE
Consommation d’énergie directe (usines de mise en bouteille et flotte) G4-EN3
Electricité usines de mise en bouteille Gigajoule 78’406 76’929 71’970 62’872 MJ/lpb 0,19 0,19 0,19 0,18
Electricité dépendances Gigajoule 1’636 1’988 1’938 2’270 MJ/lpb 0,00 0,00 0,01 0,01
Renouvelables (percentage) Pour cent 60 % 62 % 20 % 22 %
Mazout de chauffage usines de mise en bouteille
Gigajoule 18’759 19’156 15’675 17’768 MJ/lpb 0,05 0,05 0,04 0,05
Mazout de chauffage dépendances Gigajoule 2’675 687 736 1’116 MJ/lpb 0,01 0,00 0,00 0,00
Gaz naturel usines de mise en bouteille
Gigajoule 34’840 30’168 26’009 16’637 MJ/lpb 0,09 0,07 0,07 0,05
Gaz naturel dépendances Gigajoule 1’623 1’239 1’239 1’239 MJ/lpb 0,00 0,00 0,00 0,00
Diesel Gigajoule 55’209 47’498 43’400 42’191 MJ/lpb 0,14 0,12 0,11 0,12
Essence Gigajoule 99 27 0.5 0 MJ/lpb 0,00 0,00 0,00 0,00
Estimation du Diesel de la flotte
des chauffeurs tiers
Gigajoule 21’240 26’306 33’124 34’785 MJ/lpb 0,05 0,06 0,09 0,10
Consommation d‘énergie par les appareils réfrigerateurset les installations G4-EN4
Energie et changement climatique (Consommation énergétique et émissions CO2)
Energie économisée dans les usinesde mise en bouteille EN5
Energie et changement climatique (Consommation énergétique et émissions CO2)
Initiatives prises pour amélio rer l’efficacité énergétiqueet énergies renouvelables G4-EN7
Energie et changement climatique (Consommation énergétique et émissions CO2)
Initiatives prises pour réduire la consommationd’énergie indirecte G4-EN6
Energie et changement climatique (Consommation énergétique et émissions CO2)
Indicateurs
TOTAL RELATIF
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
51 Indicateurs
Environnement
GRI UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND
EAU
Volume total d’eau prélevée G4-EN8 1’000 Litres 774’312 740’537 680’958 584’471 l/lpb 1,90 1,83 1,77 1,70
– Dépendances 1’000 Litres 1’636 2’027 1’988 1’926 l/lpb 0,00 0,00 0,01 0,01
Habitats d‘eau affectés par
la consommation d’eau
G4-EN9 Eau (Economie d’eau)
Eau recyclée et réutilisée EN10
EMISSIONS
Emissions de gaz à effet de serre par nos activités
G4-EN15 bis G4-EN19
Scope 1
éqCO2 de l‘énergie thermique
usines de mise en bouteille 2Tonnes
éqCO2
3’337 3’104 2’614
2’243
g égCO2/lpb 8,21 7,65 6,79 6,53
éqCO2 de l‘énergie thermique
dépendances
Tonnes
éqCO2
270
252
265
366 g égCO2/lpb 0,7 0,6 0,7 1,1
éqCO2 des carburants
utilisés pour les véhicules
de l‘entreprise 3
Tonnes
éqCO2
4’198 3’502 3’277 3’129 g égCO2/lpb 10,33 8,64 8,51
9,11
éqCO2 de CO2 dans les
produits (pertes)
Tonnes
éqCO2
109 488 814 771 g égCO2/lpb 0,27
1,20
2,11
2,24
éqCO2 de liquide de
refroidissement (pertes)
Tonnes
éqCO2
392 372 189 0.03 g égCO2/lpb 0,96
0,92 0,49 0,00
Scope 2
éqCO2 de l‘éléctricité utilisé
dans les sites 2Tonnes
éqCO2
274
278 2’302 1’443 g égCO2/lpb 0,59 0,68 5,98 4,20
– Dépendances Tonnes
éqCO2
39 15
20
21
g égCO2/lpb 0,09 0,04 0,05 0,06
Emisisons totales (scope 1 and 2)
Tonnes
éqCO2
8’619 8’011 9’481 7’974 g égCO2/lpb 19,1 17 24,62 23,21
TOTAL RELATIF
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
52 Indicateurs
Environnement
GRI UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND
Emissions de gaz à effet de serre indirectes
éqCO2 des chauffeurs tiers
(scope 3) 3Tonnes
éqCO2
1’616 2’001 2’501 2’580 g égCO2/lpb 3,97 4,93 6,49 7,51
Autres émissions de gaz à effet de serre
G4-EN17
éqCO2 du sucre de betterave Tonnes
éqCO2
11’089 11’024 9’829 8’345 g égCO2/lpb 27,27 27,19 25,52 24,29
éqCO2 de la production
de CO2
Tonnes
éqCO2
1’361 1’407 1’112 1’110 g égCO2/lpb 3,35 3,47 2,89 3,23
éqCO2 de CO2 dans les
products
Tonnes
éqCO2
3’240 3’349 2’646 2’644 g égCO2/lpb 7,97 8,26 6,87 7,69
éqCO2 des matériaux
d'embellage
Tonnes
éqCO2
28’286 38’899 28’201 24’747 g égCO2/lpb 69,57 95,93 73,23 72,02
éqCO2 des réfrigérateurs Tonnes
éqCO2
3’246 4’341 4’174 3’358 g égCO2/lpb 7,98 10,70 10,84 9,77
Initiatives visant la
réduction des émissions
de gaz à effet de serre
G4-EN19 Energie et changement climatique (Appareils frigorifiques)
Emissions de substances appauvrissant la couche d’ozone
G4-EN20
CFCs and HCFCs Energie et changement climatique (Appareils frigorifiques)
Autres émissions significatives dans l’air 4
G4-EN21
NOx Kg NOx 28’105 28’361 30’504 25’126 gNOx/lpb 0,07 0,07 0,08 0,07
SOx Kg SOx 143 133 119 103 gSOx/lpb 0,0004 0,0003 0,00 0,00
EFFLUENTS
Déversements dans l‘eau
Quantité d‘eaux
usées déversées
G4-EN221’000 Litres
328’249 322’817 265’593 232’586 l/lpb 0,81 0,796 0,69 0,68
– Dépandances
(eaux usées sanitaires)
1’000 Litres
– – 11’637 9’158 l/lpb – – 0,03 0,03
Habitats d‘eau affectés
par l’évacuation des
eaux usées
G4-EN26 Aucune Aucune Aucune Aucune
Déversements significatifs de produits chimiques, huiles, carburants
G4-EN24 Aucune Aucune Aucune Aucune
DÉCHETS
Quantité de déchets solides G4-EN23
Quantité totale Tonnes 3’698 3’457 3’858 3’702 g/lpb 9,1 8,53 10,02 10,77
Installations d‘incinération Tonnes 266 259 1‘010 766 g/lpb 0,65 0,64 2,62 2,23
– Dépandances Tonnes – – 46 39 – – 0,12 0,11
Recyclage et récupération
d‘énergie
Tonnes 3’404 3’188 2’846 2’910 g/lpb 8,37 7,86 7,39 8,47
Déchets dangereux
Déchets dangereux générés Tonnes 27,34 9,83 1,77 26,37 g/lpb 0,07 0,02 0,00 0,08
Déchets transportés,
mportés, exportés
ou traités
G4-EN25 Emballage et recyclage (Déchets)
TOTAL RELATIF
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
53 Indicateurs
Environnement
GRI UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND UNITÉ 2012 2013 2014 2015 TREND
PRODUITS ET SERVICES
Taux de recyclage des
emballages (CH)** 5G4-EN28
PET Pour cent 81 % 83 % 82 % N/A1
Verre Pour cent 96 % 96 % 96 % N/A1
Aluminium Pour cent 92 % 91 % 92 % N/A1
CONFORMITÉ
Violations des
réglementations et amendesG4-EN29
Aucune Aucune Aucune Aucune
TRANSPORT
Impacts environnement - aux du transport
G4-EN30
Quantité de véhicules de
livraison/transport
Nombre 47 35 31 32
Quantité de véhicules de
vente et autres
Nombre 375 401 394 372
Consommation de carburant 1’000 Litres 1’567 1’387 1‘236 1’180
DÉPENSES
Dépenses effectuées au G4-EN31
titre de la protection de
l’environnement
Pourcen-
tage des
revenus
0,24 % 0,29 % 0,32 % 0,29 %
TOTAL RELATIF
1 NA: Données seront disponibles au cours de la seconde moitié de l‘année 2016 2 Facteurs d’émission (éqCO2) selon l’office fédéral de l’environnement (OFEV)3 Facteurs d’émission (éqCO2) pour les carburants selon l’Ecoinvent-Database 2.1 4 Facteurs d’émission (NOx and SOx)) selon l’office fédéral de l’environnement (OFEV)5 Taux de recyclage en Susse provenant de PET-Recycling Suisse, IGORA et Vetrorecycling
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
54 Liens principaux
Liens principauxCoca-Cola HBC Suisse SA www.coca-colahellenic.ch
Coca-Cola Suisse Sàrl www.coca-cola.ch
Brand Webseite Coca-Cola Schweiz www.coke.ch
Portail client de Coca-Cola HBC Suisse SA www.coca-colahellenic.com
The Coca Cola Company www.thecoca-colacompany.com
Commune du site de Dietlikon
(production et distribution)
www.dietlikon.ch
Commune du site de Wangen-Brüttisellen
(siège social)
www.bruettisellen.ch
Commune du site de Bolligen
(production et distribution)
www.bolligen.ch
Commune du site de Vals (production) www.vals.ch
Commune du site de Bussigny (distribution) www.bussigny.ch
Commune du site de Zizers (distribution) www.zizers.ch
Commune du site de Bolligen www.globalreporting.org
Global Reporting Initiative, GRI www.ghgprotocol.org
La plate-forme d’information pour la promotion
d’une vie active
www.get-active.ch
Centre d’information sur l’aspartame www.aspartame.org
Organe consultatif par rapport aux questions
du changement climatique, OcCC
www.occc.ch
Office Fédéral de l’Environnement (OFEV) www.bafu.admin.ch
Centre pour l’analyse des cycles de vie www.ecoinvent.org
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
55 Vocabulaire
VocabulaireAdiposité Obésité Indice de masse corporelle (Body Mass Index)
Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) Organisation de l’économie suisse via laquelle les entreprises suisses contribuent sur base volontaire
à la réalisation des objectifs climatiques nationaux. Nous avons conclu avec l’AEnEC une convention
d’objectifs volontaire dans le cadre du Modèle Energie.
Burnout Le syndrôme du burnout ou épuisement professionnel est un état d’épuisement émotionnel avancé
réduisant les performances.
Case Management Le Case Management est une procédure spécifique pour le traitement coordonné de questions
complexes liées au social, à la santé et aux assurances. Au cours d’un processus coopératif géré
systématiquement, une prestation adaptée aux besoins individuels est fournie ou soutenue afin
d’atteindre des objectifs définis en commun et des effets de grande qualité.
CCHBC nouveau Coca-Cola HBC Suisse
Chauffeurs contractuels Prestataires logistiques qui exécutent des ordres de transport au nom de Coca-Cola HBC Suisse.
L’entreprise leur garantit un volume de transport fixe. Les chauffeurs contractuels utilisent leur propre
véhicule ou un véhicule loué et n’apparaissent pas dans les statistiques de Coca-Cola HBC Suisse.
Chauffeurs tiers
Chlorofluorocarbures (CFC) Composés organiques utilisés dans une partie de nos frigos comme agent réfrigérant. Tels que le
méthane et le gaz hilarant, ils font partie des gaz à effet de serre et, dans le cas d’une fuite ou d’une
évacuation incorrecte, détruisent l’ozone de la stratosphère. R12
Clients Entreprises de Restauration et détaillants qui vendent nos produits aux Consommateurs.
Cold Drink Operations Unité d’affaires de Coca-Cola HBC Suisse responsable de la gestion des frigos, des distributeurs de
boissons et des installations pression, y compris leur placement et leur entretien. Le 1 janvier 2013
l‘unité CDO a été réintégrée dans l‘organisation.
Compatibilité culturelle Terme issu du recrutement des collaborateurs qui désigne la compatibilité de valeur et de culture entre
l’employeur et les employés potentiels.
Consommateurs Les personnes qui consomment nos boissons. Clients
Contenants Ensemble de tous les conditionnements utilisés, ex. bouteille en PET 0,5 l et bouteille en verre 0,33 l.
Corporate Social Responsibility (CSR) Désigne un concept d’entreprise uniforme intégrant toutes les dimensions du développement durable
et regroupant toutes les contributions sociales, écologiques et économiques d’une entreprise pour la
prise en charge volontaire de ses responsabilités sociales. Le concept va au-delà du respect des
dispositions légales (Compliance).
Développement durable Le rapport Brundtland de 1987 définit le développement durable («sustainable development») en
ces termes: «Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs». Ce principe
directeur a été appliqué cette dernière décennie aux actes responsables et au succès à long terme
des entreprises.
Direcvtives KORE Ces directives pour la qualité, l‘environnement et la sécurité au travail vont au-delà des exigences
légales. Les «vérificateurs transfrontaliers» de TCCC analysent le respect des directives au moyen
d‘audits inopinés.
Dow Jones Sustainability Index Les indices de Dow Jones Sustainability Index sont une famille d‘ indices boursiers, qui tiennent compte
à la fois des critères économiques, environnementaux et sociaux. Ils se reposent sur la base d‘une
analyse des critères économiques, environnementaux et sociaux des 2.500 plus grandes entreprises,
mesurée par la capitalisation boursière.
Eau de boisson Eau utilisée pour la production de boissons. Eau de traitement
Eau de traitement Toute eau utilisée pour le nettoyage ou le refroidissement et non pas pour la fabrication de produits.
Eau de boisson
Empreinte écologique Quantité de dioxyde de carbone et d‘autres émissions de gaz causées par les activités de l‘entreprise
Coca- Cola HBC Suisse.
Équivalents CO2 éqCO2 (équivalent CO2) est une mesure afin de comparer différentes émissions de gaz à effet de
serre à l’aide de leur potentiel de gaz à effet de serre pour contribuer à l’effet de de gaz de serre.
Pour cela, l’effet réchauffant d’une masse fixe d’un gaz est mesuré à l’effet réchauffant des la masse
correspondante CO2.
Hydrocarbures fluorés (HFC) Hydrocarbures fluorés (HFC)
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
56 Vocabulaire
FSSC 22000 Le protocole Food Safety System Certification 22000 est une norme garantissant la sécurité alimentaire
lors de la production de denrées alimentaires.
Fût consigné Un fût spécialement développé pour le remplissage industriel et le stockage hygiénique de boissons.
Les fûts consignés se sont imposés dans la Restauration ( Installations pression).
g/lpb Grammes par litre de boisson produite Ratio de déchets
gfs.Bern Le gfs.bern est une institution privée qui se spécialise dans la recherche appliquée dans les domaines
de la politique et communication.
Greenhouse Gas Protocol (GHGP) Le GHGP est l’instrument d’établissement de bilan le plus répandu dans le monde pour les
gouvernements et entreprises afin de comprendre, de quantifier et de contrôler les émissions de
dioxyde de carbone.
Groupes d’interlocuteurs Aussi parties prenantes. Une personne ou un groupe ayant un intérêt (justifié) dans les activités de
l’entreprise. Les groupes d’interlocuteurs sont influencés par l’entreprise et/ou ont une influence sur
l’entreprise.
Hazard Analysis and Critical Control Points
(HACCP)
Le concept HACCP est un instrument bien structuré pour la prévention des risques et maladie émanant
de la nourriture.
HSE Health, Safety & Environment (Santé, sécurité et environnement)
Hydrocarbures fluorés (HFC) Les hydrocarbures fluorés sont utilisés comme agents réfrigérants dans nos frigos. Ils font partie des
gaz à effet de serre.
Incident Management & Crisis Resolution
(IMCR)
L’équipe de gestion des incidents et des crises (équipe IMCR) est un groupe composé de cadres
spécialement formés de tous les domaines de l’entreprise. En cas de problème, les membres de
l‘équipe sont habilités à prendre rapidement les mesures immédiates nécessaires dans leur
domaine d‘activité pour gérer l‘incident ou la crise.
Indice de masse corporelle (Body Mass Index – BMI)
Le BMI est une mesure servant à évaluer le poids d’une personne en fonction de sa taille. Le poids
normal se situe entre 18,5 et 25 kg/m2. Les personnes ayant une valeur supérieure à 25 sont considé-
rées comme en surpoids et celles dépassant 30 sont obèses adiposité.
Installation de remplissage Ligne de production où les boissons sont embouteillées.
Installation pression Système utilisé dans la Restauration pour le service direct (sans bouteille) de boissons où la boisson
passe directement d’un Fût consigné à un verre de service.
ISO 14001 La norme internationale de gestion environnementale ISO 14001 détermine les exigences
mondialement reconnues du système de gestion environnementale d’une entreprise.
ISO 9001 La norme ISO 9001, le système de gestion le plus usitétilisé au monde, détermine les exigences
du système de gestion de qualité d’une entreprise.
ISO/TS 22002-1 ISO/TS 22002-1 est une norme alimentaire qui assure le respect des normes de sécurité alimentaire
et est utilisé ensemble avec ISO 22000. Les deux normes ensemble sont communément appelés FSSC
22000.
Key Performance Indicator (KPI) Key Performance Indicator: indicateur servant à mesurer une performance déterminée,
ex. Ratio d’eau
l/lpb Litre par litre de boisson produite Ratio d’eau
Matrice CIP Nettoyage automatique d’un système fermé. En cas de changement de boisson sur une
installation de remplissage, la matrice Cleaning in Place, en abrégé CIP, est mise en oeuvre.
La matrice CIP détermine les nettoyages de la ligne à effectuer entre les procédures de remplissage
de différentes boissons.
MJ/lpb Mégajoule par litre de boisson produite Ratio d’énergie
Mystery Shopper Personnes effectuant des achats-tests de façon anonyme pour The Coca-Cola Company afin de contrô-
ler la qualité des produits sur le marché.
OFEV Office fédéral de l‘environnement
OHSAS 18001 L’OHSAS 18001 (Occupational Health- and Safety Assessment Series) sert de base de certification pour
les systèmes de gestion dans le domaine de la protection du travail.
Organisations non-gouvernementales (ONG) Ensemble de tous les acteurs de la société civile apparaissant comme groupes d’interlocuteurs face à
une entreprise.
PAS220 nouveau ISO/TS 22002-1
Plant Bottle PlantBottle™ bouteille est une bouteille PET de boisson recyclable, qui est fait en partie de la matière
végétale. La fonctionne de la PlantBottle™ bouteille ressemble exactement à une bouteille en plastique
PET classique et peut être recycler aussi facilement come celles-ci. En plus on préserve les ressources.
Polyéthylène téréphthalate (PET) Le polyéthylène téréphthalate appartient à la famille du polyester et se compose à 100% de pétrole ou
de gaz naturel. Le PET est transparent, léger, neutre au goût, incassable et peut être recyclé sans perte
de qualité.
Potentiel de gaz à effet de serre Terme utilisé pour décrire le potentiel relatif de chacune des molécules de gaz à effet de serre. Cela
prend en compte combien de temps le gaz est actif dans l‘atmosphère. Équivalents CO2
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
57
En route vers le développement durable – rapport sur le développement durable 2014/15 de la Coca-Cola HBC Suisse SA
TexteCoca-Cola HBC Suisse SA, Brüttisellen
Graphismem3 GmbH, Wetzikon
Ce rapport, vérifié en externe et établi selon GRI G4 (Global Reporting Initiative; www.global-
reporting.org) n’existe que sous forme électronique. La brochure « Notre Responsabilité 2014/2015»
est également disponible sous forme imprimée et au format électronique.
Vous trouverez de plus amples informations sur l’entreprise et le thème du développement durable
ainsi que des documents à télécharger sur: www.coca-colahellenic.ch/csr.
En cas de questions et de suggestions, vous pouvez nous joindre chez [email protected] ou au
+41 (0)44 835 91 11.
Mentions légales
Preform Bouteille brute en PET mise en forme et aux dimensions par une souffleuse via une action thermique et
pneumatique
R12 Un chlorofluorocarbone ( CFC) utilisé dans plusieurs centaines de frigos de Coca-Cola HBC Suisse
comme agent réfrigérant.
Ratio d’eau Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant en litres l’eau consommée par litre de boisson
produite (unité: l/lbp) Ratio de déchets, Ratio d’énergie
Ratio d’énergie Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant l’énergie consommée en mégajoules pour un litre de
boisson produite (unité: MJ/lbp) Ratio de déchets, Ratio d’eau
Ratio de déchets Mesure du groupe Coca-Cola Hellenic indiquant la quantité de déchets en grammes pour un litre de
boisson produite (unité: g/lbp) Ratio d’énergie, Ratio d’eau
Repères Nutritionnels Journaliers GDA Les Repères Nutritionnels Journaliers (GDA; Guideline Daily Amounts) ont été développés par Coca-
Cola en collaboration avec d’autres entreprises de l’industrie agroalimentaire ainsi que des experts
et organisations indépendants qui se mobilisent pour l’information transparente des consommateurs.
Avec l’Ordonnance sur l’étiquetage et la publicité des denrées alimentaires en vigueur depuis le 1er
janvier 2014 (RS 817.022.21), les Repères Nutritionnels Journaliers sont repris sous forme modifiée
comme valeur de référence dans les prescriptions sur la déclaration.
Salle des sirops Salle où est fabriqué le sirop.
Sickness Absence Rate (SAR) Sickness Absence Rate: mesure utilisée par Coca-Cola HBC Suisse exprimant les jours d’absence pour
cause de maladie et d’accident en pour-cent de la durée de travail totale.
Sirop Pour la fabrication de Coca-Cola, le sirop simple est préparé dans une cuve en mélangeant le sucre et
l’eau de boisson. Le sirop final est ensuite obtenu dans une deuxième cuve à partir du sirop simple: en
mélangeant le concentré avec les ingrédients spécifiques du Coca. La boisson finale est alors préparée
dans une troisième cuve par l’ajout de dioxyde de carbone («carbonisation») Salle des sirops
Société Générale de Surveillance (SGS) Le SGS est le leader d‘inspections, de vérification et de zertifikations du monde qui a certifié notre
rapport döveloppement durable.
Source Water Protection Program (SWPP) Le SWPP sert à identifier les dangers et risques relatifs à la consommation d’eau dans une
Usine de mise en bouteille. L’analyse porte non seulement sur les aspects écologiques mais
aussi sociaux comme les relations avec les sociétés locales d‘approvisionnement en eau et les
autres groupes d’interlocuteurs.
Stock Keeping Unit (SKU) Nummero de commande par unité de l’article (incl. de la taille du paquet), unité de stockage, unité de
produit
Swiss Pledge Suisse pledge est un engagement volontaire pour limiter la publicité pour les enfants de moins de 12
ans. Il a été lancé par les fabricants de produits alimentaires et de boissons suisses et est similaire des
programmes comparables de l’UE .
Système Coca-Cola L’ensemble de toutes les organisations Coca-Cola du monde entier.
Usine de mise en bouteille Site de production où Coca-Cola HBC Suisse embouteille ses boissons.
Valser Service Valser Service SA est la société de distribution pour la livraison de produits Coca-Cola aux particuliers
et aux entreprises. Coca-Cola HBC Suisse en est propriétaire à 100 %.
Vendor Managed Inventory (VMI) Le Vendor Managed Inventory (VMI) est un moyen logistique pour améliorer les performances de la
chaîne de livraison où le fournisseur a accès aux données de stock et de demande du client.
Rapport développement durable 2014/15 Coca-Cola HBC Suisse SA
Vocabulaire