Réalisation d’une base de données
Les récifs artificiels en Languedoc-Roussillon
Cépralmar, Novembre 2010
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Remerciements
Aux différentes personnes qui nous ont apportées leur aide : P. Lenfant, V. ROUBAUD ainsi que les différentes personnes qui ont répondu à notre questionnaire.
Ce rapport technique reprend les résultats de l’étude détaillées dans le rapport de stage de Fanette Barraquet-Porte (Master Professionnel « Environnement Marin », université Aix-Marseille II). Ce rapport peut être consulté au Cépralmar.
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Sommaire
Introduction .......................................................................................................................................... 4
I. Les suivis scientifiques réalisés sur les récifs artificiels en Languedoc-Roussillon .................. 6
I.1 Généralités sur les suivis scientifiques ..................................................................................... 6
I. 2 Détails techniques des suivis scientifiques ............................................................................. 7
II. Tour d’horizon sur les bases de données et analyse des besoins relatifs à une base sur les récifs artificiels ...................................................................................................................................... 9
II.1 Les bases de données existantes ............................................................................................. 9
II.2 Réflexions préalables à la création de la base de données ................................................ 10
II.3 Orientations à prendre pour la base de données ................................................................ 14
II.4 Analyse des Système de Gestion de Base de Données (SGBD) existants ......................... 15
II.5 Présentation du projet et validation lors du comité de pilotage sur les récifs artificiels ........................................................................................................................................................... 16
III. Réalisation de la base de données pour les récifs artificiels du Languedoc-Roussillon ..... 17
III.1 Conception de la base de données ....................................................................................... 17
III.3 Implémentation de la base de données ............................................................................... 20
IV. Bilan et perspectives ..................................................................................................................... 22
IV.1 La base de données sur les récifs artificiels de la région Languedoc-Roussillon ........... 22
IV.2 Intégration des nouveaux suivis ........................................................................................... 22
IV.3 Valorisation des informations de la base de données ....................................................... 22
Annexes ................................................................................................................................................ 24
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Introduction
Les premières immersions de récifs artificiels en Languedoc-Roussillon ont eu lieu en 1968 au large de Palavas-les-Flots. Vingt ans plus tard, en novembre 2008 le Cépralmar et la Région ont tenu à dresser un bilan de ces implantations et ont organisé un séminaire regroupant l’ensemble des acteurs concernés par les problématiques inhérentes aux récifs. Le but de ce séminaire était d’une part de pouvoir dresser un bilan technique sur les récifs artificiels et d’autre part, de pouvoir mettre en avant leur impact socio-économique. Les discutions qui ont eu lieu lors de cette journée ont permis de faire avancer la problématique des récifs artificiels en mettant en lumière les points à améliorer pour permettre d’augmenter la qualité des connaissances sur ces derniers. Il est ainsi apparu indispensable de :
- Développer une stratégie globale d’aménagement pour les futures immersions dépendante des objectifs et des enjeux définis par l’ensemble des acteurs impliqués dans les projets de récifs artificiels
- Mettre en place des suivis standardisés adaptés aux objectifs poursuivis et des indicateurs de suivis quantifiables permettant de répondre à la question de la rentabilité économique des aménagements.
- Réaliser une base de données permettant de centraliser et de valoriser l’ensemble des données scientifiques acquises et en cours d’acquisition. La Région Languedoc-Roussillon a ainsi lancé en janvier 2010 un appel d’offre pour la réalisation de deux études. La première a pour objectif la réalisation d’un guide pratique d’aide à l’élaboration, l’exploitation et la gestion des récifs artificiels présents sur le territoire régional. La seconde porte sur la mise en place d’une « boîte à outils » permettant la constitution d’un suivi standardisé des récifs artificiels en fonction des objectifs des immersions. Ces deux études ont respectivement été attribuées aux groupements BRLi/P2A Développement et CréOcéan/SIRENA en Juin 2010. En Mars 2010, un stage de 6 mois a débuté au Cépralmar. L’objectif était de créer une base de données pour les récifs artificiels de la région Languedoc-Roussillon qui permette d’optimiser le stockage des données acquises par les bureaux d’études et universités en évitant les redondances et en générant automatiquement différents types de restitutions. La base de données intègrera par la suite les indicateurs issus de la deuxième étude de la Région. Le travail s’est déroulé en trois parties. Il a tout d’abord fallu reprendre l’ensemble des projets de récifs artificiels réalisés en Languedoc-Roussillon pour voir l’évolution des immersions, et pour comprendre les différents suivis scientifiques réalisés sur ces récifs. Dans un second temps, un tour d’horizon a été fait sur les bases de données environnementales existantes. Les besoins des acteurs relatifs à une base de données sur les récifs artificiels ont également été analysés. Enfin la réalisation de la base de données à proprement parlé a pu se concrétiser.
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Figure 1 : Localisation des différentes immersions de récifs artificiels en Languedoc-Roussillon. Source Cépralmar 2008
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I. Les suivis scientifiques réalisés sur les récifs artificiels en Languedoc-Roussillon I.1 Généralités sur les suivis scientifiques Si les immersions de 1968 au large de Palavas-les-Flots avaient fait l’objet de quelques observations, il faut toutefois attendre 1985 pour parler de suivis scientifiques sur les récifs artificiels. Ainsi sept sites sur les dix sites d’immersion ont fait l’objet de suivis ou d’observations (cf. tableau 1). Il a de plus fallu attendre l’attribution des aides européennes pour pouvoir imposer des suivis de 5 ans répondant à des objectifs précis :
- Décrire la colonisation des récifs artificiels par la macroflore et la macrofaune sessile et vagile depuis leur immersion jusqu’à la première phase de stabilisation des peuplements, en privilégiant les espèces d’intérêt commercial. - Comparer les caractéristiques des zones d’immersion de récifs avec des zones non aménagées. - Evaluer le « comportement » des ouvrages par rapport aux contraintes naturelles (enfouissement, envasement…). - Mesurer l’impact de ces immersions sur la pêche professionnelle locale et formuler des propositions pour de futurs aménagements au moyen de récifs artificiels.
Tableau 1 : Sites d'immersions ayant fait l'objet d'un suivi scientifique ou d'observations (Cépralmar, 2009)
Secteurs Date d’immersion Suivis Détails
Palavas 1968 ? Observations faites lors de rares plongées
Saint-Cyprien 1985 1985-1986 et 1987-1988
Suivis réalisés en lien avec la phase expérimentale. Méthodes destructives et enquêtes de pêche
Gruissan
1985 1985-1986 et 1987-1988
Suivis réalisés en lien avec la phase expérimentale. Méthodes destructives et enquêtes de pêche
2002 (tranche 1) 2003 à 2007 Suivis obligatoires de 5 ans débutés 1 an après l’immersion
2005 (tranche 2) 2006 Suivis obligatoires de 5 ans débutés 1 an après l’immersion
Agde et Marseillan 1992-1996 1996-1997 Suivis non obligatoire mais réalisés sur 2 ans
Aigues-Mortes 1999 2000 à 2003 Suivis non obligatoires mais réalisés sur 4 ans
2006 Suivis obligatoires mais toujours pas commencés
Leucate-le-Barcarès 2004 2005 à 2009 Suivis obligatoires de 5 ans débutés 1 an après l’immersion
Valras-Plage 2006 2008 à 2011 Suivis obligatoires de 5 ans débutés environ1 an après l’immersion
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I. 2 Détails techniques des suivis scientifiques Les premiers suivis ont été réalisés par l’Ifremer sur les récifs artificiels des secteurs de Saint-Cyprien et de Gruissan immergés en 1985. 10 campagnes de chalutage, 42 campagnes de pêches expérimentales et des enquêtes de pêche avaient ainsi été menées. Depuis les suivis ont évolué en intégrant notamment des techniques d’observations du milieu marin non destructives comme les évaluations visuelles de la faune et la flore en plongée sous-marine. Ils n’ont ensuite pas cessé d’être améliorés avec l’invention de nouvelles technologies (comme le scaphandre en circuit fermé) et la mise au point de nouveaux protocoles appliqués à des sujets d’études précis. Les suivis scientifiques ont donc évolué au fil du temps, tant et si bien que non seulement ils diffèrent d’un site à l’autre, mais ils peuvent également diverger sur un même site (cf. tableau 2 ci-dessous).
Il est très important d’une part de bien intégrer la grande diversité des méthodes de suivis
réalisés sur les récifs artificiels, et d’autre part de comprendre comment ces suivis divergent les
uns des autres. Ces informations sont indispensables à la structuration d’une base de données.
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Tableau 2 : Détail des différents suivis sur les récifs artificiels établis à partir des matériels et méthodes présentés dans les rapports des bureaux d'études1
1994 1995 1996 1997 2000 2001 2002 2003 2003 2004 2005 2006 2007 2005 2006 2007 2008 2009 2008 2009 2010 2011
Paramètres physiques
Environnement
Paramètres biologiques
Faune + flore fixée
surface (m²)
ouiFaune substrat meuble
Benne Van Veen (0,1m²)0‐50‐100‐200‐500 du RA
oui
Faune mobile
Suivi halieutiqueEnquête de pêche
Débarquement
Pêche expérimentale
5 x 100
positionnement Proche ‐ Médian ‐ loin
Météo oui ouiheure de callée oui oui
nombre de campagne par an 2
taille du filettrémail : 200‐500m Maillant :
250m900 100
Abondance oui
mesuretaille ouipoids oui
Abondance oui oui oui
identification oui
biomasse relations allométriquesfréquence oui
identification oui oui oui
oui oui
abondanceBase 2 : 1/2‐5/6‐10/11‐30/31‐50/51‐100/101‐200/201‐500/>500
comptage quand n≤30; puis Base 2 : 31‐50/51‐100/101‐200/201‐500/>500
taille Juvénile (leucate) Petit (0‐1/3Lmax) ‐ Moyen (1/3‐2/3Lmax) ‐ Gros (2/3‐Lmax) Très gros (leucate)
identification oui
Analyse Fraction fine ‐ granulométrie ‐ MO ‐ CO ‐ Azote de Kjeldahl
Identification oui oui ouioui (surtout invertébrés
benthiques)
Prélèvement Benne Van Veen (0,1m²)Zone 0 ‐ 50 ‐ 100 ‐ 300 du RARéplicat 3
identification oui oui oui oui oui
nombre par RA 3 3 ‐ 4 3replicat 0 3 3
oui20x20 23x160,04 0,0368 0,03
Comptage
recouvrement oui oui oui
grattage intégral
quadrat dimensionoui oui
Temps sur les RA (min) 20 45 30Météo / Visibilité oui oui
ouiVidéo oui oui oui oui oui
ComplémentPhotos oui oui oui oui
Scaphandre autonome oui oui oui ouiScaphandre circuit fermé oui oui
salinité oui oui ouioxygène dissous oui oui oui
courant oui oui oui ouitempérature oui oui oui
sédiment oui oui oui ouiturbidité oui oui oui oui
ouiComposition oui oui oui oui oui oui
Orientation oui oui ouiDimension oui oui oui oui oui
oui ouiminimum oui oui oui oui
oui
Profondeurextérieure oui oui oui ouimaximum oui oui
TOTAL 12 18
Moyen de mesureLocalisation oui oui oui oui oui
Nombre de RA suivi
Type
Buse 12 6Buse sur tapis AADalots 6Amas Chaotiques 6
Année
Fréquence suivi par an 4 2 2
Bureau d'étude Univ Montpellier II CEGEL + GIS posidonie Créocéan + OAValras Plage
Créocéan + OA EPHERécifs Artificiels Agde‐Marseillan Aigues‐mortes Gruissan Leucate ‐ Le Barcarès
Océanide
1 Tableau réalisé à partir du matériel et méthode des différents rapports fournis par les bureaux d’études
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II. Tour d’horizon sur les bases de données et analyse des besoins relatifs à une base sur les récifs artificiels
II.1 Les bases de données existantes Un état des lieux des bases de données existantes a été réalisé afin de voir s’il n’en existait pas déjà une susceptible d’intégrer les données acquises lors des suivis scientifiques sur les récifs artificiels ; et aussi d’avoir une vue d’ensemble sur les diverses bases de données existantes (mode de construction, type de saisie, type de rendus…).
II.1.1 Les bases de données environnementales diffusées sur Internet L’état des lieux a débuté par un tour d’horizon sur les différentes bases de données environnementales diffusées sur Internet (cf. tableau 1 en annexe). Le premier constat est qu’il en existe une multitude, et que les possibilités en terme de rendu semblent infinies. De même le format des données diffère complètement entre les bases, tout comme les modes de saisie et le degré de confidentialité. De plus la facilité de compréhension est très différente d’une base à l’autre. Certaines sont ainsi adressées au grand public, tandis que d’autres sont davantage destinées à des spécialistes. QUADRIGE mise en place par l’Ifremer est un exemple de base de données très évoluées. Cette base, permettant de stocker les données acquises sur les différents réseaux de surveillance de l’Ifremer, est associée à une panoplie d’outils d’interprétation et d’élaboration de produits d’information qui lui permette de rendre rapidement accessibles les observations faites au travers des différents réseaux Ifremer. En se concentrant davantage sur la problématique des récifs artificiels, seules quelques unes des bases de données diffusées sur Internet pourraient éventuellement être utilisées pour stocker et exploiter les données acquises lors des suivis scientifiques. L’une d’entre elles a été spécialement créée pour les récifs artificiels par le Comté de Lee (Etats-Unis). Il s’agit de la base « Lee County Artificial Reef fish survey Database » qui permet de stocker les données concernant l’abondance relative des espèces observées sur les récifs. Moins spécifique aux récifs artificiels, la base de données SERENA mise au point par les réserves naturelles de France pourrait également convenir pour stocker les données acquises lors des suivis. Cette base peut en effet être implémentée par un large panel de données naturalistes issues notamment d’inventaires floristiques et faunistiques. Les deux bases de données précédemment décrites ne sont cependant orientées que sur une partie des suivis faits sur les récifs artificiels. Elles ne peuvent en effet intégrer que les données issues des suivis biologiques réalisés en plongée. Ces bases n’offrent donc qu’une solution partielle pour le stockage et l’exploitation de l’ensemble des données issues des suivis scientifiques.
II.1.2 Les bases de données relatives aux récifs artificiels Au-delà des bases de données existantes sur Internet, d’autres ont été créées à de plus petites échelles. Par exemple, M. LENFANT, du laboratoire Ecosystèmes Aquatiques Tropicaux et Méditerranéens de l’Université de Perpignan, a mis en place une base de données sur Access permettant de stocker et d’exploiter en partie les données acquises lors des suivis des pêches. M. BONHOMME (du Gis Posidonie) en a également créé une sur Access stockant entre autre les données des comptages de poissons.
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Ces deux bases ont été créées pour répondre à des besoins locaux et sont de fait centrées sur des problématiques précises. Elles ne peuvent par conséquent pas intégrer la totalité des données acquises lors des suivis sur les récifs artificiels.
II.2 Réflexions préalables à la création de la base de données Avant de réaliser la base de données, il a fallu se poser certaines questions :
- A qui est-elle destinée ? - Qui va l’utiliser ? - Quels types de restitutions devra-t-elle générer ? - Etc.
Afin de répondre à ces questions, les différents acteurs des récifs artificiels ont été questionnés sur leurs attentes vis-à-vis de la base de données. Ces réponses permettront ainsi de choisir le logiciel le plus adapté pour la créer afin qu’elle satisfasse au mieux les attentes des futurs utilisateurs.
II.2.2 Mise en place de questionnaires Trois questionnaires ont été élaborés :
- le premier était destiné aux professionnels de la pêche ; - le second, plus technique, aux scientifiques et aux gestionnaires ; - le troisième aux administrations en charge du milieu marin (cf. figure 1, 2 et 3 en annexe).
Une vingtaine de personnes ont ainsi été interrogées (cf. Tableau 3 ci-dessous). Tableau 3 : Participation aux questionnaires (détails tableau 2 en annexe)
Professionnels de la pêche Financeurs Services instructeur de
dossier Scientifiques et Gestionnaires
Prud’hommes Agde – Valras – Leucate –
Grau-du-Roi
CRPMEM
Communes Gruissan – Agde – Valras
Conseils généraux Gard – Hérault
Région Languedoc-Roussillon
Préfecture maritime Affaires maritimes
DREAL (police de l’eau – biodiversité
marine et terrestre) Agence des AMP
ADENA
EPHE
Actuellement, il n’existe que peu de bases de données pouvant répondre aux attentes relatives aux récifs artificiels. Ces dernières sont par ailleurs orientées sur des problématiques précises et ne permettent pas d’intégrer la totalité des données acquises (données physiques, paramètres environnementaux…) lors des suivis scientifiques. Or, la base de données sur les récifs artificiels de la région Languedoc-Roussillon se doit d’intégrer l’ensemble des informations pouvant être utiles pour les récifs. C'est-à-dire toutes les données issues des suivis scientifiques et éventuellement d’autres données acquises par divers réseaux de surveillance. Un observatoire des pêches a été mis en place en Languedoc-Roussillon et pourrait par exemple permettre, dans le cadre de conventions établies avec le Cépralmar, d’alimenter la base de données sur les récifs artificiels et vice-versa.
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Les questionnaires étaient divisés en 4 parties : - Informations générales sur les récifs artificiels. - Les suivis scientifiques et leurs résultats. - Attentes vis-à-vis de la base de données et les informations à faire figurer. - Les bulletins d’information et autres formes de restitution.
II.2.3 Analyse des questionnaires II.2.3.1 Les retours sur les suivis scientifiques
Le premier point abordé dans les questionnaires concernait les informations auxquelles les différents acteurs ont accès sur les récifs artificiels, et plus particulièrement sur celles acquises lors des suivis scientifiques.
• Les professionnels de la pêche La diffusion de l’information sur les suivis varie énormément d’une prud’homie à l’autre. Certains des prud’hommes interrogés disposent en effet de nombreuses informations, acquises notamment lors des réunions de restitution auxquelles ils sont conviés, tandis que d’autres n’ont aucun retour. Ces différences résultent souvent de l’investissement des bureaux d’études sur la communication de leurs résultats. Le CRPMEM du Languedoc-Roussillon n’a pour sa part que peu de retour, et aurait aimé être destinataire des rapports sur les suivis scientifiques.
• Les financeurs L’ensemble des financeurs, c'est-à-dire le conseil régional, les conseils généraux et les communes, ont des retours sur les suivis. De manière générale ils disposent d’un compte rendu papier (parfois d’un rapport numérique) et assistent à la réunion de restitution organisée chaque année par le bureau d’étude. Tous se disent satisfaits des retours sur les suivis, mais certains reprochent toutefois la technicité des rapports scientifiques et insistent sur le fait que les réunions de restitution en améliorent vraiment la compréhension.
• Les services instructeurs de dossiers Les services instructeurs des dossiers, n’ont pour leur part aucun retour sur les suivis. Ces informations pourraient pourtant s’avérer très utiles pour faciliter l’évaluation des nouveaux projets d’immersion de récifs artificiels.
II.2.3.2 Les attentes vis-à-vis de la base de données Les questionnaires analysés ont permis d’obtenir de précieuses informations concernant les attentes des différents acteurs vis-à-vis de la base de données. Les principales attentes des professionnels de la pêche sont (figure 2 ci-dessous) :
- Avoir une vision globale des récifs artificiels, c'est-à-dire pouvoir comparer les différentes structures entre elles, voir lesquelles sont le plus rapidement colonisées, lesquelles présentent les plus fortes biomasses ou encore lesquelles regroupent le plus d’espèces nobles.
- Connaitre le véritable rôle des récifs artificiels (concentration, production, concentration et production, alternance des deux phases…)
- Connaitre l’efficacité/performance des récifs (les espèces présentes sur le récif, leur abondance, leur taille, etc.)
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Figure 2 : Attentes des pêcheurs vis-à-vis de la base de données
Les principales attentes des autres acteurs sont (figure 3 ci-dessous) : - Connaitre l’efficacité/performance des récifs (les espèces présentes sur le récif, leur
abondance, leur taille, etc.) - Avoir une vision globale des récifs artificiels, c'est-à-dire pouvoir comparer les différentes
structures entre elles, voir lesquelles sont le plus rapidement colonisées, lesquelles présentent les plus fortes biomasses ou encore lesquelles regroupent le plus d’espèces nobles.
- Connaitre la rentabilité des récifs artificiels. Ce point est surtout souhaité par les financeurs afin de faire des retours sur investissement.
- Avoir des informations d’ordre environnementales afin de répondre à la question de l’impact des récifs sur le milieu.
- La tenue physique des modules. - Avoir des informations sur la performance sur le rôle anti-chalutage. - Connaitre le véritable rôle des récifs artificiels (concentration, production, concentration
et production, alternance des deux phases…).
Figure 3 : Attentes des autres acteurs vis à vis de la base de données
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II.2.3.3 Informations à faire figurer dans la base de données L’analyse des questionnaires a aussi permis d’obtenir des informations sur les éléments à faire figurer dans la base de données.
- Des données techniques telles que la date d’immersion, la taille de la concession, le type de module immergé, etc.
- La tenue physique des récifs artificiels, le pourcentage d’envasement des récifs, l’émergence, etc.
- Des indicateurs halieutiques, par la quasi-totalité des personnes interrogées. L’indicateur le plus cité concerne le nombre d’espèces présentes au niveau des récifs artificiels.
- Les indicateurs socio-économiques afin de pouvoir évaluer la rentabilité des immersions. Le plus cité concerne le nombre d’espèces commerciales présentes au niveau des récifs artificiels. Ce point a été vivement discuté avec les scientifiques et les gestionnaires des récifs artificiels qui ont insisté sur la difficulté d’acquérir de telles données.
II.2.3.4 Bulletins d’information et autres formes de restitution
L’analyse des questionnaires a également permis de révéler les types de rendus dont les acteurs interrogés souhaiteraient disposer (cf. figure 4). De manière générale, tous s’accordent à dire que l’information doit être restituée de la manière la plus claire et synthétique qui soit. Les deux formes de restitution les plus attendues sont :
- les graphiques, - les cartes, - les photographies, - des analyses statistiques.
Figure 4 : Types de rendus souhaités par les différents acteurs interrogés
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II.2.3.5 Indexation et gestion de la base de données Les différents acteurs interrogés considèrent que le Cépralmar et la Région Languedoc-Roussillon sont les deux structures les plus indiquées pour gérer une base de données ayant une portée régionale. Concernant l’indexation, il est apparu normal que les gestionnaires de la base de données s’occupent de la saisie des anciens suivis en revanche, il incombera ensuite aux maîtres d’œuvre d’implémenter la base de données avec les futurs suivis.
II.3 Orientations à prendre pour la base de données II.3.1. Prise en compte des questionnaires
L’analyse des questionnaires a été utile pour orienter la manière de créer la base de données. Par exemple, la diversité des attentes des acteurs sous entend de mettre en place une base de données très dense, regroupant le maximum d’informations. Il faut ainsi envisager de pouvoir stocker et exploiter à la fois toutes les données issues des suivis scientifiques, mais également celles acquises par diverses structures (réseaux de surveillance, observatoires…). Cela implique notamment de pouvoir importer des données issues de fichiers Excel ou d’autres bases de données. De même, le fait que les acteurs espèrent voir figurer des cartes et des analyses statistiques dans les bulletins d’information met en avant l’importance de pouvoir lier la base données avec d’autres logiciels (en l’occurrence un SIG et un logiciel de statistique).
II.3.2. Prise en compte de l’hétérogénéité des suivis Comme cela a été détaillé précédemment, les suivis scientifiques réalisés sur les récifs artificiels ont fortement évolués dans le temps. Bien qu’ils aient une petite base commune, de très nombreux points de divergence subsistent entre eux notamment du fait du matériel et de la méthode employée pour les réaliser. A terme, ce genre de difficultés ne devrait plus être rencontré, puisque les suivis régionaux devraient prochainement être standardisés (étude n°2 décrite en Introduction). Par conséquent un grand nombre de champs jusqu’alors nécessaire pour indexer les anciens suivis ne devrait plus servir à l’avenir, et prendrait donc inutilement de la place sur la base de données. La création d’une deuxième base de données pourrait être envisagée.
La base de données pour les récifs artificiels de la région Languedoc-Roussillon doit :
- Permettre de stocker un large panel d’informations
- Offrir la possibilité d’être liée avec d’autres bases ou tout du moins d’intégrer d’autres
données que celles issues des suivis scientifiques
- Pouvoir être liées à d’autres logiciels (SIG, Statistiques…)
A noter qu’il serait peut être bien d’envisager la création d’une nouvelle base de données pour
les suivis standardisés issus de la seconde étude lancée par la Région Languedoc-Roussillon.
Cette base aurait un nombre de champs plus limité que la première permettant ainsi
d’économiser de l’espace de stockage sur le disque dur. Les suivis standardisés pourraient par
ailleurs prendre en considération le besoin d’acquérir des données géoréférencées.
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II.4 Analyse des Système de Gestion de Base de Données (SGBD) existants
II.4.1 Les Systèmes de Gestion de Base de données Un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) est un ensemble de programmes qui va permettre la gestion et l’accès à une base de données. Une fois les orientations à prendre pour la base de données définies, le choix du SGBD a pu commencer. Bien qu’il existe de nombreux éditeurs, les plus importants à retenir sont Oracle, IBM et Microsoft puisqu’ils représentaient à eux trois en 2008 près de 85% des parts du marché (cf. figure 5). Une recherche un peu plus poussée a donc été faite sur les différents SGBD que proposaient ces éditeurs pour permettre de voir si l’un d’entre eux pouvait répondre aux besoins soulevés par la création d’une base de données pour les récifs artificiels.
Figure 5 : Marché des SGBD en 2008. Source : International Data Corporation, Août 2009
II.4.2 Analyse des SGBD existants Afin de déterminer quel SGBD serait le plus intéressant à utiliser pour créer la base de données sur les récifs artificiels, une analyse comparative a été réalisée (cf. tableau 4). Cette dernière s’est basée sur une description exhaustive des principaux SGBD (cf. détails sur les principaux SGBD en annexe), rédigée à partir des sites du journal du net ainsi que de différents forums spécialisés. Les SGBD ont ainsi été évalués suivant cinq critères :
- La facilité d’utilisation : ce point est important dans le sens où les données des nouveaux suivis devront être indexées directement par les maîtres d’œuvre, il faut par conséquent que la base de données soit la plus accessible possible.
- Les performances (robustesse, richesse fonctionnelle…) : la génération de rendu, et l’exploitation des données dépendent fortement des outils que le SGBD met à disposition. Par exemple, plus la richesse fonctionnelle est grande plus les possibilités en terme de rendu sont importantes.
- La taille du logiciel - La pérennité - Le prix
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Tableau 4 : Analyse comparative (Grille d’évaluation tableau 3 en Annexe)
SGBD Société Facilité
d'utilisationPerformance
Taille du logiciel
Pérennité Prix Note finale
Ooo Base Open Office 5 2 3 4 5 3,8
Access Microsoft 5 2 3 5 5 4
Interbase Borland 3 3 4 4 4 3,6
DB2/UBD IBM 2 4 1 5 1 2,6
Informix IBM 3 2 3 1 2 2,2
SQLServer Microsoft 3 4 3 5 4 3,8
Oracle Oracle
Corporation 1 5 2 5 3 3,2
MySQL Oracle
Corporation 4 2 3 5 4 3,6
PostgreSQL PostgreSQL 3 4 3 4 5 3,8
SyBaseSQL SyBase 2 2 5 4 2 3
SQLite SAP 3 2 3 4 5 3,4
D’après l’analyse comparative, Access semble être le meilleur SGBD pour construire la base de données sur les récifs artificiels. Son principal avantage réside dans sa facilité d’utilisation. Son interface est en effet conçue pour faciliter au maximum sa prise en main par des débutants. Par ailleurs Access est compris dans le pack Microsoft Office et est donc fortement répandu.
II.5 Présentation du projet et validation lors du comité de pilotage sur les récifs artificiels Lors du comité de pilotage de lancement des études sur les récifs artificiels une présentation de ce travail a été réalisée. (Liste des personnes présentes tableau 3 en Annexe) Un certain nombre de décisions ont été validées :
- La base de données sera réalisée sous Access. - Deux bases de données seront réalisées. La première servira à stocker et exploiter les
anciens suivis tandis que la seconde intégrera les indicateurs de suivis issus de l’étude en cours. Ce choix semble être le plus judicieux pour optimiser au mieux l’exploitation des données.
- Il est apparu indispensable de lier la base de données à un SIG comme ça avait été mentionné par de nombreux acteurs lors des entretiens. Cela sera mis en place pour la base de données intégrant les indicateurs issus des suivis standardisés.
- L’accès à la base de données sera donné aux personnes en faisant la demande, ce qui permettra de gérer la confidentialité des données. Les bulletins d’informations générés par la base seront pour leur part mis en libre accès sur Internet. A partir du moment où les données sont agrégées leur diffusion ne pose plus de problème.
- La saisie des données se fera par les bureaux d’études en charge des suivis, ce qui sera stipulé dans les cahiers des charges des futurs suivis. Les anciennes données seront pour leur part indexées par le Cépralmar.
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- Des liens entre la base de données sur les récifs artificiels et d’autres bases de données comme celles de l’observatoire des pêches pourront être créés à la condition de mettre en place un système de conventionnement. Par ailleurs, une réflexion sera à mener sur l’intégration d’autres données sur les récifs artificiels acquises en dehors des suivis scientifiques (N2000, Parc Marin, programmes de recherches, etc.)
III. Réalisation de la base de données pour les récifs artificiels du Languedoc-Roussillon III.1 Conception de la base de données La mise en place d’une base de données peut être divisée en trois étapes comme l’indique le schéma ci-dessous :
- Recherche des données et création de la base de données - Structuration des données - Implémentation de la base de données
Figure 6 : Etapes de création d’une base de données (à partir de Largouët, 2007)
III.1.1 Recherche des données et création du dictionnaire de données
Afin de définir le contenu de la base de données, il a été nécessaire de récupérer les données brutes générées par les suivis scientifiques. Il a été demandé aux différents bureaux d’études de communiquer l’ensemble de leurs données brutes au Cépralmar. A quelques exceptions près, elles étaient stockées sur Excel (cf. tableau 5 en annexe). Ce sont ainsi 148 données qui ont été décrites par un nom informatique (mnémonique), une description détaillée de ce à quoi elles correspondent, un type, des contraintes, et éventuellement des calculs permettant de les générer (cf. tableau 6 en annexe). Le dictionnaire de données qui est le fondement de toutes bases de données a ainsi pu être créé.
III.1.2 Structuration des données A partir du dictionnaire il a été possible de débuter la structuration de la base de données. Les données ont été triées par sujet, chaque sujet correspondant à une table. Dans un premier temps 28 sujets ont été déterminés (en noir dans le tableau 5). Leur nombre est ensuite passé à 32 (en bleu dans le tableau 5) pour des raisons pratiques : certains bureaux d’études ne disposaient que
Recherche des données contenues dans la base de
données
Etablissement du dictionnaire de données
Implémentation de la base de données
Saisie des données
Structuration des données
‐ Recherche des dépendances
fonctionnelles
‐ Création des relations et définissions
des clés
‐ Normalisation
‐ Etablissement du schéma des
relations
18
de données agrégées pour les suivis des pêches et les suivis physiques, il a alors fallu dissocier ces données de celles détaillées ; il était par ailleurs plus pratique de scinder en deux les suivis de la faune mobile (poissons d’un côté et invertébrés de l’autre). Tableau 5 : Tables à créer pour stocker les différentes données (issues du tableau 8 en annexe)
Table Nom Table Table Nom Table 1 Récifs artificiels 17 Suivi des pêches
2 Bateau 18 Espèces présentes dans les pêches
3 Bureau d'étude 19 Détail des pêches
4 Equipe du bureau d'étude 29 Général pêches
5 Maître d'œuvre 20 Suivi physique
6 Responsable de la maîtrise d'œuvre 30 Suivi physique calculé
7 Maître d'ouvrage 21 Suivi de la faune mobile
8 Responsable de la maîtrise d'ouvrage 22 Espèces faune mobile - poisson
9 Concession 31 Espèces faune mobile - invertébrés
10 Suivi des espèces benthiques 23 Détail du suivi de la faune mobile - poisson
11 Espèces benthiques 32 Détail du suivi de la faune mobile - invertébrés
12 Détail du suivi des espèces benthiques 24 Suivi des quadrats photos
13 Suivi des grattages 25 Détail du suivi quadrats photos
14 Espèces présentes dans les suivis grattage 26 Suivi du substrat meuble
15 Détail des espèces grattées 27 Espèces des substrats meubles
16 Zone de pêhce 28 Détail du suivi du substrat meuble
III.1.3 Création du modèle relationnel
Pour que la base de données fonctionne, il faut que les différentes informations contenues dans la base soient liées entre elles. Pour mettre en relation deux tables il est nécessaire de disposer d’une information commune. Sauf cas exceptionnel une table devra donc disposer d’un champ particulier, contenant des valeurs uniques (table mère) qui pourront être dupliquées dans le champ d’une autre table (table fille) afin d’établir une relation.
19
Figure 7 : Modèle relationnel de la base de données sur les récifs artificiels du Languedoc-Roussillon
20
III.2 Exemples d’exploitation Une fois l’ensemble des informations sur les récifs artificiels saisi, la base de données pourra être très largement exploitée. Grâce au tri et au filtre des requêtes les facteurs susceptibles d’influer sur la biomasse de la faune mobile peuvent par exemple être recherchés. La figure 12 expose ainsi une forme d’exploitation possible de la base de données, en représentant la biomasse des poissons observés en fonction de l’année et du type de récif.
Figure 8 : Biomasse moyenne des poissons observés en fonction des périodes de l'année sur différents types de
récifs2
Il existe bien d’autres formes d’exploitation possibles. Grâce à la base de données, de nombreux paramètres peuvent être rapidement testés. Par exemple :
- L’impact du type du récif sur ses capacités de production, sa tenue physique, sa vitesse de colonisation, son aire d’influence…
- L’effet des saisons sur la présence et l’abondance d’espèces nobles. - L’effet de la profondeur sur la taille des animaux colonisant le récif. - Les méthodes de pêches permettant les plus grosses captures. - La mise en valeur de différences significatives dans les suivis en fonction du matériel et de
la méthode choisis. - …
III.3 Implémentation de la base de données III.3.1 Les formulaires de saisie des données
La base de données sur les récifs artificiels est composée de trente deux tables. Afin de faciliter l’implémentation des données et l’accès à l’information, six formulaires de « saisie » et un formulaire « tableau de bord » (permettant d’accéder à 21 formulaires, sous formulaires, sous-sous formulaires et deux requêtes), ont été créés. Sachant qu’à terme la base de données pourra être manipulée par un nombre relativement important d’utilisateurs, un gros effort a été fourni au moment de la réalisation des différents
2 Les résultats présentés ne servent ici qu’à illustrer la manière dont la base de données peut être exploitée, et ne doivent par conséquent pas être considérés comme représentatifs de la réalité, puisque la totalité des données n’était pas encore indexée au moment de la réalisation du graphique
21
formulaires. Ainsi, des masques de saisie (type date, coordonnées, majuscules ou minuscules imposées…) ont été mis en place pour assurer la conformité des données. Des listes de choix déroulantes ont de plus été créées dès que cela était possible, limitant ainsi les erreurs courantes de saisie (données mal orthographiées par exemple).
Figure 9 : Exemple de formulaire « évolué » issu de la base de données Access sur les récifs artificiels
III.3.2 Le tableau de bord L’idée de ce tableau de bord est de guider les utilisateurs débutant dans la base de données. Il renvoi aux différents formulaires et sous-formulaires de saisies ainsi qu’aux qu’aux requêtes.
Figure 10 : Tableau de bord issu de la base de données Access sur les récifs artificiels
22
IV. Bilan et perspectives
IV.1 La base de données sur les récifs artificiels de la région Languedoc-Roussillon
IV.1.1 La structure de la base de données La manière dont la base de données a été créée assure le stockage de l’ensemble des informations actuellement à disposition sur les récifs artificiels en Languedoc-Roussillon. Elle permet plus particulièrement de centraliser les données acquises lors des suivis scientifiques en prenant en considération tous leurs points de divergences.
IV.1.2 La saisie des données dans la base Les formulaires élaborés pour la base de données sur les récifs artificiels, ont été conçus pour améliorer au maximum la saisie des données. Ils ont été créés dans une optique d’une multi-utilisation de la base, et se veulent donc le plus accessibles possible pour que les différents acteurs amenés à indexer des informations soient le plus rapidement performants.
IV.2 Intégration des nouveaux suivis En février 2011, les bureaux d’études Créocéan et SIRENA, en charge de la deuxième étude sur les récifs artificiels lancée par la Région Languedoc-Roussillon devraient avoir identifiés les indicateurs et proposés une standardisation des suivis scientifiques. Comme cela a été décidé lors du comité de pilotage sur les récifs artificiels, ces suivis standardisés ainsi que les différents indicateurs développés par ces bureaux d’études seront intégrés dans une nouvelle base de données. Cette dernière sera plus performante que celle réalisée pour les anciens suivis. Elle sera en effet allégée d’un grand nombre de champs créés du fait des divergences existantes entre les anciens suivis. Elle devrait de plus être liée à un SIG, ce qui permettra de disposer d’informations géoréférencées. Des conventions pourront par ailleurs être établies entre le Cépralmar et les différents détenteurs de données susceptibles d’améliorer la connaissance sur les récifs artificiels, afin de mettre en place des passerelles entre leurs données et la nouvelle base.
IV.3 Valorisation des informations de la base de données En centralisant l’ensemble des données acquises sur les récifs artificiels, la base permet de les exploiter sous un angle nouveau, et offre ainsi une vision régionale des choses. De nombreuses interrogations, jusqu’alors sans réponse, pourraient ainsi être en partie résolues. La base permet en effet de générer des rendus inédits en élargissant notamment les possibilités de regroupements de données. Afin de valoriser au mieux les diverses informations obtenues grâce la base de données, le Cépralmar réalisera un travail de communication auprès des pêcheurs, auprès des acteurs des récifs, par la diffusion sur internet des bulletins d’information, mais aussi lors de communication à des colloques et séminaires.
23
Pour conclure, la base de données doit être considérée comme un support utile pour les
différentes personnes amenées à travailler sur les récifs artificiels. Elle va en effet permettre :
- Aux porteurs de projets de légitimer leur demande d’immersion en agrémentant ces
dernières d’exemples de succès de projets antérieurs.
- D’aider les services instructeurs de dossiers réglementaires en leur fournissant davantage
d’informations techniques.
- D’apporter aux financeurs des garanties sur la rentabilité des immersions.
- De faciliter la saisie et l’exploitation des données issues des suivis scientifiques.
- D’offrir aux usagers la possibilité de s’informer sur les récifs artificiels.
24
Annexes
Tableau 1 : Détails des différentes bases de données environnementales accessibles sur Internet . 25
Tableau 2 : Personnes interrogées pour les différents questionnaires sur les récifs artificiels .......... 26
Figure 1: Questionnaire 1 "Professionnel de la mer" ........................................................................... 27
Figure 2 : Questionnaire 2 "Technique" ............................................................................................... 28
Figure 3 : Questionnaire 3 "Administratif" ........................................................................................... 29
Détails sur les principaux SGBD............................................................................................................ 30
Tableau 3 : Grille d'évaluation des différents Systèmes de Gestion de Bases de Données ................ 32
Tableau 4 : Personnes présentes lors du Comité de Pilotage du 1er Juillet 2010 sur les récifs artificiels
............................................................................................................................................................... 32
Tableau 5 : Données brutes récupérées auprès des bureaux d'études en charge des suivis ............ 33
Tableau 6 : Dictionnaire de données et structuration de la base (partie grisée) ................................ 34
A25
Tableau 1 : Détails des différentes bases de données environnementales accessibles sur Internet
Nom de la base de données
Gestion Paramètres
analysés Fonctionnement de la base
Mode de valorisation des données
Saisi des données Utilisateur Accessibilité/
confidentialité Avantages Inconvénients
QUADRIGE http://wwz.ifremer.fr/envlit/
Ifremer (DYNECO, Dynamiques de l'Environnement Côtier + IDM, Iformatique et Données Marines)
Intégration de l'ensemble des paramètres obtenus avec les différents réseaux de surveillance de l'Ifremer (RENO, REMI, REPHY, IGO…)
Outil de production d'indicateurs, notamment pour la Directive Cadre sur l'Eau. Outil d'interprétation cartographique. Outil de mise à disposition pour le grand public. Création de bulletins
Production de cartes, tableaux, bulletins explicatifs, rapports scientifiques, diagrammes…
Alimentation de la BD par les différents acteurs autorisés à rentrer leurs données
Ouverte en large majorité au grand public
Accessibilité à l'ensemble des données traitées + possibilité de récupérer certaines données brutes via téléchargement sur Surval
Inteface agréable, possibilité d'évolution (intégration de nouveau réseau de surveillance)
Base de données propres à l’Ifremer. Nécessite une formation spéciale pour la saisie des données.
Atmonet - BDQA (Base de Données sur la Qualité de l'Air) http://www.atmonet.org
Ademe
Ensemble des paramètres relatifs à la qualité de l'air (particules, CO2, polluants…)
Mise à jour quotidienne. Outil de production d'indice (tel l'indice Atmo). Outil de statistique permettant de faire des prévisions. Utilisation de SIG pour extrapolation de données
Production de cartes, tableaux, diagramme…
Alimentation directe par les postes de suivis automatisés + saisi des information par les producteurs de données autorisés
Essentiellement scientifiques, gestionnaires, Etat, mais il existe une partie pouvant être utilisée pour la diffusion auprès du grand public (buld'air : présentation des indices atmo
Une petite partie accessible à l'ensemble de la communauté, mais l'acquisition de données brutes ne peut être faite que par les personnes ayant reçues de l'Ademe un identifiant et un mot de passe
Mode de saisi facile. Information quotidienne. Pluridisciplinarité, comparaison à l'échelle nationale. Accessibilité ciblée en fonction des utilisateurs
ADES (Accès au Données sur les Eaux Souterraines) http://www.ades.eaufrance.fr
BRGM + MEEDDM
Ensemble des paramètres relatifs à la qualité des eaux souterraines (microbiologiques, chimiques, physiques…)
Base reliée à un SIG pour valorisation des résultats + traitement statistique des données
Production de carte + tableau + statistiques
Alimentation de la BD par les différents acteurs autorisés à rentrer leurs données
Essentiellement fait pour les professionnels et service de l'Etat
Accessibilité restreinte pour le grand public. Consultation de certaines données uniquement réservée aux professionnels
Saisi possible par les différents acteurs. Informations plus ou moins limités en fonction de l'utilisateur. Possibilité pour les professionnels d'extraire les données brutes
Peu compréhensible pour le grand public
BASIAS (Base d'Ancien Sites Industriels et Activités de Services) http://basias.brgm.fr/donnees.asp
BRGM Types d'industries présentes sur le site, position…
Base reliée à une carte évolutive qui relie les informations en fonction des paramètres considérés (type d'activité, lieu…)
Données sous forme de carte + tableau
Ouverte au grand public Accessibilité à l'ensemble des activités ayant eu lien sur un site précis
Possibilité de choisir les paramètres à considérer, association à une carte
Interface peu compréhensible pour le grand public. Manque de valorisation des données (fiches explicatives, bilans…)
BDAT (Base de Données des Analyses des Terres) http://bdat.gissol.fr/geosol/index.php
INRA
Ensemble des paramètres relatifs aux sols (physico-chimique, analyses chimiques, texture)
Base reliée à un SIG et permettant de faire des calculs statistique
Données sous forme de carte + histogramme + répartition stat + commentaires explicatifs
Ouverte au grand public Accessibilité à l'ensemble des données relatives à la caractérisation des sols
Base simple et accessible à tous
Manque de comparaison directe entre les différents sites
Prev'Air http://www.prevair.org Partenariat : INERIS - Ademe - Météo France - CNRS
Ozone, N2O, Particules Base reliée à une carte (SIG) + modèle statistique
Restitution des données sous forme de carte + carte de prévision + carte analysée
Mise en commun de plusieurs BD (NCEP, MM5, Météo France, IER, GLCF…)
Ouverte au grand public Accessibilité à l'ensemble des données relatives à l'air
Utilisation simple et accessible à tous
BASOL (Base de données sur les SOLs pollués) http://basol.environnement.gouv.fr
MEEDDM Large pannel des polluants pouvant affecter les sols
Choix des paramètres à mettre en avant (Polluants, impact, mesure d'urbanisme, surveillance, lieu…)
Rendu sous forme de fiche avec description, situation technique, Environnement du site…
Utilisation par moment de BD existante (comme BASIAS)
Ouverte au grand public Accessibilité à l'ensemble des données
BD très complète. Vue d'ensemble sur les sols pollués)
SERENA (Système de gestion et d'Echange de données des Réseaux d'Espaces NAturels)
Réserves Naturelles de France
Tout type de données naturalises (inventaires faunistiques et floristiques, objet inanimé…)
Logiciel relié à différents programme pour pouvoir traiter les données sous plusieurs formes (SIG, Excel…)
Diverses : carte, histogramme, stats…
Possibilité de saisir des données sur différents postes à partir du moment où les utilisateurs sont définis
administrateur décide à qui ouvrir la base en définissant les droits
le degré de confidentialité est défini par l'administrateur
BD facile à créer et accessible à des non informaticiens. Format des données en mode Access = pérennité des données
reste très simple
Lee County Artificial Reef fish survey Database http://www3.leegov.com/naturalresources/database.asp
Bureau du Comté de Lee (USA) Nombre d'espèces par site à un moment de l'année
Base permettant de stocker des données d’abondance d’une espèce, à un moment donné, et sur un site précis.
Rendu sous forme de tableau (espèce, site, abondance, date, température de l'eau, visibilité)
Gérée par le bureau du compté de Lee (données acquises par le personnel du bureau ou par des plongeurs volontaires)
Ouverte au grand public Accessibilité à l'ensemble des données
BD facilement compréhensible
Valorisation des données légère (seulement un tableau). Manque cartes, histogramme…
A26
Tableau 2 : Personnes interrogées pour les différents questionnaires sur les récifs artificiels
Structure Personne contactée Questionnaire
Prud'homies
Le Grau-du-Roi M. BRIANT
1
Agde M. MIRETTE
Valras M. RODRIGUEZ
Leucate M. FABRE
CRPMEM Mme GUYOT
Scientifique ADENA M. BLOUET
2 EPHE M. LENFANT
Commune
Commune d'Agde MR DUBOIS
3
Commune de Valras-Plage Mr GIRARD
Commune de Gruissan Mme ARCHAMBAULT
Conseil Généraux Gard M. GRESSOT
Herault M. FARENG
Région M. BARRAL
Préfecture maritime M. DAUSSET
Affaires maritimes M. PERON
DREAL Biodiversité, eau, paysage M. AUSCHER
Police de l'eau M. SISTEL
Agence des aires marines protégées
M. DANIEL
A27
Figure 11: Questionnaire 1 "Professionnel de la mer"
A28
Figure 12 : Questionnaire 2 "Technique"
A29
Figure 13 : Questionnaire 3 "Administratif"
A30
Détails sur les principaux SGBD
Bases de données « personnelles » (10 Ko à 100 Ko)
• Access Access appartient au pack Microsoft Office. Il permet de créer, manipuler et mettre en relation des bases de données. Il permet également de concevoir des requêtes, des formulaires de consultation et de saisie ainsi que des états simples et complexes. Access peut très bien être utilisé seul, car sa compatibilité avec l’ensemble du pack Office permet de mettre en œuvre des applications de gestion complètes. Par exemple les données d’Access sont facilement exploitables dans les publipostages de Word et les tableaux Excel. De plus les feuilles Excel peuvent être « attachées » comme des tables ou importées ponctuellement dans une table Access. Le mode de fonctionnement d’Access permet par ailleurs de relier plusieurs postes entre eux. Selon Microsoft 256 postes, mais à dire d’expert il s’agirait plus vraisemblablement d’une vingtaine d’utilisateurs en simultanée pour assurer une utilisation agréable du logiciel. Concernant les questions pratiques, Access convient bien à des applications faisant intervenir une centaine de tables, et 100 000 à 1 000 000 d’enregistrements. Au-delà le format des données d’Access permet l’utilisation de programme de plus grande envergure tels que SQL Server, Oracle et MySQL. Il est important de noter que lorsqu’Access est limité à un nombre d’utilisateurs il peut aisément gérer sur de petits réseaux locaux de bonne qualité technique, des quantités d’informations qui vont bien au-delà des besoins de beaucoup d’organismes.
• OOo Base OOo Base appartient à OpenOffice (il est donc gratuit) et s’inspire très largement d’Access. Comme il est compatible avec de nombreux programmes dont des SGBD de plus grosse capacité de stockage tels que MySQL et PostgreSQL, les bases de données créées sur OOo Base peuvent être réintégrée à des SGBD plus complexes. Bases de données « professionnelles » (100 Ko à 100 Go)
• Interbase Développée par Borland, Interbase permet de créer des bases de données de grosse envergure (plusieurs gigas). Il existe de plus une version « open source » c'est-à-dire qu’une fois la licence achetée il est possible d’installer le logiciel sur l’ensemble des postes de l’entreprise. En moyenne il faut compter entre 100 et 300€ pour acquérir la licence. Le principal avantage de ce logiciel est sa taille. En effet, sa mémoire d’occupation est légère ce qui facilite son installation. De plus Interbase est vraisemblablement simple d’utilisation et ne demande que peu de maintenance.
• DB2/UDB DB2/UDB est un système de gestion de base de données développé par IBM utilisant le langage SQL. Il offre de très de nombreuses fonctions pour valoriser les données, mais prend par contre beaucoup de place sur le disque. L’acquisition de ce SGBD est par ailleurs très coûteuse puisqu’il faut compter entre 17500€ et 31300€ pour une licence. De plus l’optimisation de ce système suppose d’ajouter des composants matériels qui sont également payant. Enfin, le langage procédural de cette base est complexe, ce qui suppose bien souvent de faire appel à un informaticien.
• Informix Informix est un SGBD relativement simple d’utilisation et très performant qui a été racheté en 2001 par IBM. Il faut en moyenne compter 370€ à 1830€ par poste ou 9160€ à 46800€ par processeur pour l’installer. Le prix varie notamment en fonction des outils à ajouter tels que les outils graphiques qui font défaut sur la version de base. Le principal défaut
A31
d’Informix qui a longtemps été le concurrent direct d’Oracle concerne sa pérennité. En effet l’avènement d’Oracle (qui représente près de 40% des parts du marché) met fortement en doute l’avenir d’Informix.
• SQLServer Né d’une association entre Microsoft et Sybase, SQLServer est l’un des SGBD les plus performants sous Windows du fait de son accessibilité et de sa facilité d’administration. Il dispose de nombreux outils qui permettent de mettre facilement en valeur les données (traitement graphique, statistique…). Pour faire son acquisition, une entreprise doit environ compter 3000€ pour dix licences.
• Oracle Oracle (développé par Oracle Corporation) est vraisemblablement le SGBD doté de la plus grande richesse fonctionnelle. Extrêmement répandue en entreprise, Oracle représente plus de 40% des parts du marché. Il faut environ compter 900€ par poste et 47000€ par processeur pour son installation en entreprise. Au-delà de son coût, relativement important, Oracle nécessite bien souvent le concours d’un informaticien pour être administré. De plus, du fait de sa richesse fonctionnelle, Oracle nécessite un espace libre sur le disque conséquent.
• MySQL Egalement développé par Oracle Corporation, MySQL a l’avantage de pouvoir être utilisé gratuitement dans le cadre du développement interne d’une entreprise. Par contre dès lors que l’entreprise choisi de le diffusé il faut payer une licence de l’ordre de 500€ (MySQL peut alors être installé sur tout les postes car il est en « open source »). Facile à prendre en main, ce SGBD est très souvent utilisé dans les établissements publics. Les principaux défauts de MySQL concerne sa richesse fonctionnelle qui est faible comparer aux autres SGBD et ses problèmes de robustesse à de forte volumétrie.
• PostegreSQL PostgreSQL est largement reconnu pour son comportement stable, proche d’Oracle mais aussi pour ses possibilités de programmation étendues. Il est également connu pour être un des meilleurs SGDB existants, notamment en termes de stockage et d'insertions massives de données. PostegreSQL est de plus gratuit.
• Sybase SQL SybaseSQL est l’un des principaux concurrents d’Oracle et DB2. Son point fort réside dans le faible espace qu’il occupe sur le disque. L’optimisation sur ce système est en effet l’une des plus efficaces du marché. Par contre les rendus et l’interface sont moins soignés et moins conviviaux que sur Oracle ou que sur les SGBD développé par Microsoft. De plus les options permettant d’améliorer le système ne sont disponibles qu’après l’achat de modules complémentaires qui viennent augmenter le prix de base de SybaseSQL (de l’ordre de 5000€ par utilisateur).
• SQLite Système gratuit, simple d’utilisation et d’administration. Ce système fonctionne très bien pour gérer des micro-bases. Pour le reste, il est plutôt déconseillé de vouloir utilisé SQLite pour gérer des BD conséquentes. Les fonctionnalités minimales de ce système font en effet très vite défaut.
A32
Tableau 3 : Grille d'évaluation des différents Systèmes de Gestion de Bases de Données
Note Facilité d'utilisation Performance Taille du logiciel Pérennité Prix
1
Besoin d'un Informaticien
fortement recommandé
Richesse fonctionnelle Très
limité
Mémoire d'occupation très
forte
Amené à disparaître
licence > 10 000€
2 Besoin d'un
Informaticien recommandé
Richesse fonctionnelle
limité
Mémoire d'occupation
forte Maintien incertain 2000€ < < 10 000€
3 Accessible après
formation
Richesse fonctionnelle
moyenne
Mémoire d'occupation
moyenne Fiabilité moyenne 500€ < < 2000€
4 Logiciel facile à
prendre en main
Richesse fonctionnelle
forte
Mémoire d'occupation
faible
Bon suivi du logiciel
<500€
5 Logiciel accessible
aux débutants
Richesse fonctionnelle très
forte
Mémoire d'occupation très
faible
Logiciel suivi d'année en année :
forte fiabilité
Gratuit ou inclus dans pack
fortement répandu
Tableau 6 : Personnes présentes lors du Comité de Pilotage du 1er Juillet 2010 sur les récifs artificiels
Personnes présentes Organisme Adeline FOURRIER Cépralmar Fanette BARRAQUET-PORTE Cépralmar Marc BARRAL Région LR Patrick HARROUE CG 11 Edmond de CHIVRE CG 11 Raymond FARENG CG 34 Laurent MORAGUES Agence de l’Eau RM&C Clothilde GUYOT CRPMEM Renaud DUPUY de LAGRANRIVE ADENA Mathieu FOULQUIE Expert Philippe LENFANT Université de Perpignan - EPHE Gérard VERON Ifremer Sébastien THORIN CréOcéan Béatrice PARY SIRENA Nicolas FRAYSSE BRLi David de MONBRISON BRLi Emilie ROCHE P2A Développement Jean-Yves JOUVENEL P2A Développement
A33
Tableau 5 : Données brutes récupérées auprès des bureaux d'études en charge des suivis
Récifs artificiels
Bureau(x) d'études
Année Données brutes Mode de stockage
des données
Agde-Marseillan Univ Montpellier II 1994-1995
CEGEL + GIS posidonie 1996-1997 Description RA / Espèces mobiles / Physique
Excel
Aigues-mortes Créocéan + Œil d'Andromède
2000-2001-2002-2003
Description RA / Espèces mobiles /Espèces benthique / Faune fixée (quadrat photo + grattage) / Substrat meuble
Excel
Physique Word
Gruissan Créocéan + Œil d'Andromède
2003-2004-2005-2006-
2007
Description RA / Espèces mobiles /Espèces benthique / Faune fixée (grattage) / Substrat meuble / Pêche expérimentale / Physique
Excel
Leucate - Le Barcarès
EPHE 2005-2006-2007-2008-
2009
Description RA / Espèces mobiles / Physique
Excel
Pêche expérimentale et pêche au débarquement
Access
Valras Plage Océanide 2008-2009 Espèces mobiles / Pêche expérimentale / Physique
Excel
A34
Tableau 6 : Dictionnaire de données et structuration de la base (partie grisée)
Mnémonique Description Type Contrainte Calcul Table Nom Table
RANom Nom du récif artificiel Texte
1 Récifs artificiels
RAZone Information sur la zone où se trouve le récif artificiel
Texte
RAType Type du récif artificiel Texte
RAHauteur Hauteur du récif artificiel (m) Numérique >0
RAVolume Volume du récif artificiel (m3) Numérique >0
RALatitude Latitude - Coordonnées GPS du récif artificiel
Texte
RALongitude Longitude - Coordonnées GPS du récif artificiel
Texte
RADateimmersion Date à laquelle le récif a été immergé Texte
RADescriptionsup Description supplémentaire éventuellesur le récif artificiel
Texte
BateauNom Nom du Bateau Texte
2 Bateau
BateauImmatriculation Numéro d'immatriculation du bateau Texte
BateauNompecheur Nom du pêcheur propriétaire du bateau Texte
BateauPrenompecheur Prénom du pêcheur propriétaire du bateau
Texte
BateauPort Port auquel est rattaché le bateau Texte
BateauLongueur Longueur du bateau (m) Numérique >0
BateauPuissance Puissance du bateau Numérique >0
BESociété Nom du Bureau d'étude Texte
3 Bureau d'étude
BEAdresse Adresse du Bureau d'étude Texte
BECodePostal Code Postal Bureau d'étude Texte
BEVille Ville Bureau d'étude Texte
BETelephone Téléphone Bureau d'étude Texte
BEMail E-mail du Bureau d'étude Texte
BENom Nom de la personne travaillant dans le bureau d'étude
Texte
4 Equipe du bureau
d'étude BEPrenom
Prénom de la personne travaillant dans le bureau d'étude
Texte
MaitreOeuvreSociété Nom du Maitre d'oeuvre Texte
5 Maître d'œuvre
MaitreOeuvreAdresse Adresse du Maitre d'oeuvre Texte
MaitreOeuvreCodePostal Code Postal Maitre d'oeuvre Texte
MaitreOeuvreVille Ville Maitre d'oeuvre Texte
MaitreOeuvreTelephone Téléphone Maitre d'oeuvre Texte
MaitreOeuvreMail E-mail du Maitre d'oeuvre Texte
MaitreOeuvreNom Nom de la personne travaillant pour le Maitre d'oeuvre
Texte
6 Responsable de la maîtrise d'œuvre
MaitreOeuvrePrenom Prénom de la personne travaillant pour le Maitre d'oeuvre
Texte
MaitreOuvrageSociété Nom du Maître d'ouvrage Texte
7 Maître d'ouvrage
MaitreOuvrageAdresse Adresse du Maître d'ouvrage Texte
MaitreOuvrageCodePostal Code Postal Maître d'ouvrage Texte
MaitreOuvrageVille Ville Maître d'ouvrage Texte
MaitreOuvrageTelephone Téléphone Maître d'ouvrage Texte
MaitreOuvrageMail E-mail du Maître d'ouvrage Texte
MaitreOuvrageNom Nom de la personne travaillant pour le Maître d'ouvrage
Texte
8 Responsable de la maîtrise d'ouvrage
MaitreOuvragePrenom Prénom de la personne travaillant pour le Maître d'ouvrage
Texte
ConcessionLieu Lieu de la Concession Texte
9 Concession
ConcessionDatedebut Date à laquelle la concession a été attribuée
Date
ConcessionDatefin Date à laquelle la concession prendra fin Date
ConcessionTaille Taille de la concession (km2) Numérique
EBAnnee Année du suivi des espèces benthiques Numérique 0≤ ≤5 10 Suivi des espèces
EBPeriode Période où le suivi des espèces benthiques a été fait
Texte benthiques
EBSaison Saison où le suivi des espèces benthiques a été fait
EBDate Date à laquelle a eu lieu le suivi des espèces benthiques
Texte
EBEspece Espèce observée pendant le suivi des espèces benthiques
Texte 11 Espèces benthiques
EBAbondance Abondance relative des espèces benthiquesobservées
Texte 12 Détail du suivi des
espèces benthiques
EGAnnee Année du suivi des espèces grattages Numérique 0≤ ≤5
13 Suivi des grattages
EGPeriode Période où le suivi des espèces grattages a été fait
Texte
EGSaison Saison où le suivi des espèces grattages a été fait
Texte
EGDate Date à laquelle a eu lieu le suivi des espèces grattages
Date
EGEspece Espèce observée pendant le suivi des espèces grattages
Texte 14 Espèces présentes
dans les suivis grattage
EGAbondance Abondance des espèces grattagesobservées
Numérique ≥0
15 Détail des espèces
grattées EGPoids Poids des espèces des suivis grattage (g) Numérique ≥0
PZone Zone de la pêche expérimentale Texte 16 Zone de pêhce
PDate Date à laquelle à eu lieu la pêche expérimentale
Date
17 Suivi des pêches
PLatitude Latitude - Coordonnées GPS de la pêche expériementale
Texte
PLongitude Longitude - Coordonnées GPS de la pêche expérimentale
Texte
PEngin Engin Utilisé pour la pêche expérimentale
Texte
PMaille Maille du filet utilisé pour la pêche expérimentale (cm)
Numérique >0
PLongueur Longueur du filet utilisé pour la pêche expérimentale (m)
Numérique >0
PHauteur Hauteur du filet utilisé pour la pêche expérimentale (m)
Numérique >0
PNombrepot Nombre de pot utilisé pour la pêche expérimentale
Numérique >0
PTempscalle Temps de calle du filet ou des pots (h) Numérique >0
PProfondeur Profondeur à laquelle le filet ou les pots sont placés (m)
Numérique >0
PHabitat Habitat sur lequel a été fait la pêche expérimentale
Texte
PPosition Position du filet utilisé pour la pêche expérimentale par rapport à la côté
Texte
PTempair Température de l'air lors de la pêche expérimentale (°C)
Numérique
PDirvent Direction du vent lors de la pêche expérimentale
Texte
PForcevent Force du vent lors de la pêche expérimentale
Texte
PRafale Rafale de vent lors de la pêche expérimentale (km/h)
Numérique
PNebulosite Nébulosité lors de la pêche expérimentale (octas)
Numérique
PTemPau Température de l'eau lors de la pêche expérimentale (°C)
Numérique
PDircourant Direction du courant lors de la pêche expérimentale
Texte
PForcecourant Force du courant lors de la pêche expérimentale
Texte
A35
PHoule Houle lors de la pêche expérimentale Texte
PJourLune Jour de lune au moment de la pêche expérimentale
Numérique
PPhaseLunaire Phase lunaire au moment de la pêche expérimentale
Texte
PEspece Espèces pêchés observées lors des débarquement
Texte 18 Espèces présentes
dans les pêches
PNombre Nombre d'espèces pêchées Numérique >0
19 Détail des pêches PPoids Poids de l'espèce pêchée (g) Numérique >0
PTaille Taille de l'espèce pêchée (cm) Numérique >0
PPrixKG Prix au KG de l'espèce pêchée Numérique >0
SPAnnee Année de suivi physique Numérique 0≤ ≤5
20 Suivi physique
SPPeriode Période où le suivi physique a été fait Texte
SPSaison Saison où le suivi physique a été fait Texte
SPJour Jour du suivi physique Numérique 01≤ ≤31
SPMois Mois du suivis physique Numérique 01≤ ≤12
SPAn Année du suivi physique Numérique
SPPext Profondeur extérieure (m) Numérique >0
SPPmin Profondeur minimum (m) Numérique >0
SPPmax Pronfondeur maximum (m) Numérique >0
SPOrientation Orientation Texte
SPEnvasement % d'envasement sur le récif artificiel Numérique ≥0 (hauteur RA-(Pmax-Pmin))x100
SPCuvette Profondeur de la cuvette (m) Numérique ≥0 (Pmax-Pmin)x100
SPEmergence Emergence (cm) Numérique ≥0 (Pext-Pmin)x100
FMVisibilité Visibilité lors du suivi de la faune mobile (m)
Numérique >0
21 Suivi de la faune
mobile
FMTemperature Température de l'eau lors du suivi de la faune mobile (°C)
Numérique
FMMateriel Matériel utilisé pour réalisé le suivi de la faune mobile
Texte
FMDuree Durée de la plongée (min) Numérique >0
FMAnnee Année de suivi de la faune mobile Numérique 0≤ ≤5
FMPeriode Période où le suivi de la faune mobile a été fait
Texte
FMSaison Saison où le suivi de la faune mobile a été fait
Texte
FMJour Jour du suivi de la faune mobile Numérique 01≤ ≤31
FMMois Mois du suivis de la faune mobile Numérique 01≤ ≤12
FMAn Année du suivi de la faune mobile Numérique
FMMomentjournee Moment de la journée où le suivi a été réalisé
Texte
FMEspece Espèces observées lors du suivi de la faune mobile
Texte
22 Espèces faune mobile
FMPoidsPetit Poids moyen observé des petits individus d'une espèce (g)
Numérique ≥0
FMPoidsMoyen Poids moyen observé des moyens individus d'une espèce (g)
Numérique ≥0
FMPoidsGros Poids moyen observé des gros individu d'une espèce (g)
Numérique ≥0
FMAuteur Auteur(s) ayant publié un articile sur les relations allométriques d'une espèces
Texte
FMPubli Titre de la publication utilisé pour les relations allométriques d'une espèces
Texte
FMJuvenile Nombre de juvéniles lors du suivi de la faune mobile
Numérique ≥0
23 Détail du suivi de la
faune mobile FMPetit
Nombre de petits individus lors du suivi de la faune mobile
Numérique ≥0
FMMoyen Nombre d'individus moyens lors du suivi de la faune mobile
Numérique ≥0
FMGros Nombre de gros individus lors du suivi de la faune mobile
Numérique ≥0
FMTresgros Nombre de très gros individus lors du suivi de la faune mobile
Numérique ≥0
FMBPetit Poids total des petits individus d'une espèces
Numérique (FMPoidsPetit x FMPetit)
FMBMoyen Poids total des Moyens individus d'une espèces
Numérique (FMPoidsMoyen x FMMoyen)
FMBGros Poids total des Gross individus d'une espèces
Numérique (FMPoidsGros x FMGros)
QPAnnee Année de suivi quadrat photo Numérique 0≤ ≤5
24 Suivi des quadrats
photos
QPPeriode Période où le suivi quadrat photo a été fait
Texte
QPSaison Saison où le suivi quadrat photo a été fait Texte
QPJour Jour du suivi quadrat photo Numérique 01≤ ≤31
QPMois Mois du suivis quadrat photo Numérique 01≤ ≤12
QPAn Année du suivi quadrat photo Numérique
QPTaille Taille du quadrat (cm2) Numérique >0
QPReplicat Nombre de réplicats faits lors du suivi quadrat photo
Numérique ≥0
QPObservation Groupe trophique observés lors du suivi quadrat photo
Texte
25 Détail du suivi
quadrats photos QPAbondance
Abondance relative des groupes du suivi quadrat photo
Texte
SMAnnee Année de suivi substrat meuble Numérique 0≤ ≤5
26 Suivi du substrat
meuble
SMPeriode Période où le suivi substrat meuble a été fait
Texte
SMSaison Saison où le suivi substrat meuble a été fait
Texte
SMJour Jour du suivi substrat meuble Numérique 01≤ ≤31
SMMois Mois du suivis substrat meuble Numérique 01≤ ≤12
SMAn Année du suivi substrat meuble Numérique
SMDistance Distance du prélèvement du suivi substrat meuble par rapport au récif artificiel (m)
Numérique >0
SMLatitude Latitude - Coordonnées GPS du suivi substrat meuble
Texte
SMLongitude Longitude - Coordonnées GPS du suivi substrat meuble
Texte
SMCapacite Capacité de la benne utilisé pour le suivi substrat meuble (m2)
Numérique >0
SMReplicat Nombre de réplicats faits lors du suivi substrat meuble
Numérique ≥0
SMEspèce Espèce identifiée dans le suivi substrat meuble
Texte 27 Espèces des substrats
meubles
SMAbondance Abondance de l'espèce du suivi substrat meuble
Numérique >0
28 Détail du suivi du substrat meuble
SMBiomasse Biomasse de l'espèce du suivi substrat meuble
Numérique >0
En 2008, le Cépralmar et la Région ont organisé un séminaire afin de dresser un bilan technique sur les récifs artificiels et de mettre en avant leur impact socio-économique. Les conclusions du séminaire ont conduit au lancement de deux études et d’un stage. La première étude porte sur la réalisation d’un guide pratique d’aide à l’élaboration, l’exploitation et la gestion des récifs artificiels. La deuxième sur la création d’une « boîte à outils » permettant la constitution d’un suivi standardisé des récifs en fonction des objectifs des immersions. L’objectif du stage était quant à lui de mettre au point une base de données pour les récifs artificiels permettant de centraliser et de valoriser les informations acquises sur ces derniers. La base de données réalisée a été développée sur Access. Un effort important a été fourni afin que la base puisse faciliter au maximum la saisie des données, de manière à être le plus accessible possible pour les différentes personnes susceptibles de la manipuler. Cette base présente les données sous un angle nouveau et permet ainsi d’acquérir des informations inédites. Elle peut de plus être considérée comme un support précieux pour l’ensemble des acteurs concernés par les récifs artificiels.
CEPRALMAR Stratégie Concept Bât. 1 – 1300 avenue Albert Einstein – 34000 Montpellier Tel : 04 67 99 99 90 – Fax : 04 67 92 83 04 Contact : Adeline FOURRIER – [email protected] Plus d’informations sur nos actions : www.cepralmar.org