Sommaire
Qu'est-ce que la communication non verbale ? .................................. 1
L’importance de la communication non verbale. ................................ 2
Le cerveau ........................................................................................... 6
Le langage corporel de A à Z ............................................................. 12
Les pieds et les jambes ...................................................................... 12
Le buste ............................................................................................. 22
Les bras ............................................................................................. 27
Les mains ........................................................................................... 31
Le visage ............................................................................................ 36
Le détecteur de mensonge ................................................................ 48
Qu'est-ce que la communication non
verbale ?
La communication non verbale aussi appelée langage corporel,
correspond aux informations transmises, par le biais de la gestuelle,
de la posture, des expressions faciales, de la voix (timbre, intonation),
et des accessoires (vêtements bijoux etc.…). Pour faire très simple la
communication non verbale est un mode de communication n'ayant
pas recours aux mots, c'est l'ensemble des moyens de communication
existant entre les personnes ne se servant pas du langage parlé.
Le non verbal est abordé dans plusieurs champs scientifique tel que, la
psychologie, la neurologie, la sociologie, l’éthologie, l'anthropologie et
la linguistique. La communication non verbale a également une place
importante dans quelques série américaine connues, telles que, Lie to
me ou encore Le mentaliste.
La communication non verbale révèle les pensées, les sentiments et
les véritables intentions. En effet, comme l’on n’a pas toujours
conscience de communiquer de manière non verbale, le langage du
corps est souvent bien plus honnête que n'importe quel discours.
Lorsque vous êtes capable d'analyser le langage non verbal d'une
personne, en comprenant ses sentiments, intentions, ou actions, vous
pouvez fièrement en conclure que vous êtes parvenues à exploiter
cette fabuleuse capacité.
Bien entendu se baser uniquement sur le non verbal peut conduire à
des erreurs c'est pour cela qu'il faut toujours prendre en compte les
paroles en plus des gestes. Car c'est une fois mit en lien avec la parole
que le non verbal prend tout son sens. C'est un complément de ce qui
est dit, il vient compléter les propos.
A savoir aussi que selon des études, les comportements non verbaux
représentent la majorité de la communication entre les personnes.
L’importance de la communication non
verbale.
D'autres recherches ont démontré que les personnes capables de bien
observer et interpréter la communication non verbale, réussissent
mieux dans tous les domaines de leurs vies, que celles n'ayant pas
cette aptitude.
Et cela n'a rien d'étonnant, imaginez l'avantage conséquent que
représente une telle capacité. Que ce soit, dans le domaine
professionnel, de la séduction, avec votre famille, vos amies, etc.… ce
savoir ne pourra qu'améliorer vos rapports avec autrui et enrichira
votre vie.
La communication non verbale est omniprésente, lorsque vous
connaissez la signification d'un comportement non verbal particulier
vous êtes capable d'utiliser cette information dans tous les
environnements et situations possible.
Les notions à connaitre
Voyons maintenant les notions indispensables dans votre
apprentissage du non verbal. Une fois celles-ci intégrées dans votre
vie vous les suivrez sans même y penser. Une fois que vous les
maîtriserez à la perfection, leur application sera automatique.
Observez attentivement votre environnement
C'est la base si vous désirez utiliser et comprendre la communication
non verbale.
En effet une observation attentive est indispensable lorsque l'on désire
«lire» les gens et détecter les indices importants.
Malheureusement, la majorité des gens voient le monde en faisant le
minimum en termes d'effort d'observation, ils n'ont pas conscience de
la richesse des détails qui naissent autour d'eux, comme un
mouvement bref et subtil du pied ou de la main d'autrui, qui pourrait
très bien tromper ses intentions ou pensées. Bref, une quantité
énorme d'information qui les aideraient dans tous les domaines de
leur vie, leur passent à côté.
Heureusement rassurez-vous, le sens de l'observation se développe, il
est possible de s'améliorer grâce à de la pratique, en commençant par
observer plus en détail le monde qui vous entoure, au début on n’y
pense pas toujours, mais petit à petit, croyez-moi, cela devient un jeu
et même un mode de vie, vous chercherez constamment à décoder et
analyser vos interlocuteurs.
Le contexte
Lorsque vous tentez de lire le langage corporel d’une personne, plus
vous en saurez sur le contexte mieux vous en comprendrez la
signification. Par exemple lors d’un examen ou d’un entretien
d’embauche, il est probable que la personne ressente du stress.
En contexte, cela n’a rien de surprenant. En revanche, lorsque qu'une
personne semble calme et se met à montrer des signes de nervosité
ou autres, lorsqu'un certain sujet est abordé, là on peut se poser des
questions sur la raison.
Le comportement de référence (ligne de référence)
Afin de bien comprendre les comportements fondamentaux des
personnes que vous côtoyez au quotidien, vous devez établir une
ligne de référence, c'est à dire connaître leur habitude, quelle posture
adoptent-ils, comment ils s’assoient, positionnent leurs pieds etc. En
l'absence de référence il est très compliqué d'établir une analyse,
cherchez toujours à avoir un point de comparaison, car c'est en
connaissant la situation lorsque qu'elle est normale que vous pourrez
espérer identifier et reconnaître quand elle ne l'est pas.
Observez plusieurs indices
On analyse avec bien plus de précision lorsque que l'on observe des
indices révélateurs multiples, qui ne sont autres que des groupes de
signaux corporels comportementaux très fiables.
Ces signaux se complètent parfaitement, plus vous en aurez plus vous
pourrez facilement vous faire une idée de ce que ressent la personne.
Par exemple, lors d'une discussion si vous constatez que votre
interlocuteur présente un schéma de comportement du stress,
rapidement suivis par des comportements pacificateurs, vous pouvez
en conclure qu'il se trouve en position de faiblesse dans les
négociations.
Surveillez les changements de comportement
Un brusque changement de comportement peut indiquer que la
personne en question traite des informations ou s'adapte à des
événements émotionnels. Quand on apprend des mauvaises nouvelles
ou que l'on voit des choses choquantes le corps le reflète
immédiatement.
Les changements de comportements peuvent aussi révéler l’intérêt ou
les intentions d'autrui. Une bonne observation bien attentive des
changements visibles peut vous permettre de prévoir des événements
avant qu'il ne se produisent, ce qui vous donne un gros avantage,
surtout lorsque l'action en question peut nuire à autrui ou à vous-
même.
Distinguer le confort et l'inconfort
Savoir lire avec précision les indices comportementaux de confort et
d'inconfort chez autrui aide à comprendre ce que le corps et l'esprit
veulent dire. Lorsque vous avez un doute quant à la signification d'un
comportement demandez-vous si celui-ci est lié au confort
(satisfaction, détente, contentement, par exemple) ou à l'inconfort
(tension, stress, anxiété, par exemple).
Soyez discret lorsque vous observez
Observer nécessite une grande attention lorsque l'on désire décoder
avec grande précision les comportements non verbaux. Cependant
lorsque vous observez une personne, il ne faut en aucun cas que
celle-ci remarque que vous êtes en train d'analyser le moindre de ses
gestes. Cela paraît peut-être évident, mais certaines personnes ont
tendance à limite dévisager leur interlocuteur lorsque qu'elles tentent
de trouver des indices non verbaux. Observer les autres en toute
discrétion, sans paraître intrusif.
Entraînez-vous encore et encore à perfectionner votre sens de
l'observation, ce n'est qu'une question de persévérance et de
pratique, vos efforts payeront, et comme je l'ai dit plus haut, cela
deviendra même un jeu à force.
Le cerveau
Avant d'aller plus loin et de voir les différentes habitudes et gestuelles
du corps, il est important de comprendre comment ses gestes
apparaissent.
En effet, à partir du moment où vous comprendrez comment et
pourquoi le cerveau mobilise le corps afin d'exprimer ses émotions de
façon non verbale, vous saurez mieux interpréter ces comportements.
Commençons par voir les 3 parties du cerveau qui nous intéressent ici.
Note : Je ne suis pas un scientifique, un neurologue, ou autres experts
du cerveau humain. Ce que je vous explique ici concernant le lien
entre le cerveau et le corps est extrêmement simplifié et vulgarisé afin
que tout le monde puisse comprendre.
Pour faire simple dans le crâne humain ce trouverez 3 « cerveaux »
ayant tous une tâche bien particulière à remplir. Le cerveau humain
serez donc un cerveau tri unique, composé d'un cerveau reptilien qui
serait le plus ancien, d'un cerveau limbique apparu chez les premiers
mammifères, et du néocortex qui est le cerveau humain. Chacune de
ces parties seraient apparues au cours de l'évolution humaine.
Bien que la théorie du cerveau tri unique populariser par Paul Mc Lean
en 1954 soit remise en question et contestée par beaucoup de
scientifique, nous allons tout de même nous y intéresser car elle est
très clair, compréhensible et je la trouve tout de même intéressante.
Vous l'aurez deviné, nous nous intéresserons principalement au
système limbique du cerveau (la partie qui remonterai aux premiers
mammifères) car c'est lui qui joue le rôle le plus important dans la
communication non verbale.
Comprenez bien que le cerveau contrôle tous nos comportements,
que ceux-ci soient conscients ou inconscients. D'un petit mouvement
du doigt aux calculs scientifiques les plus complexes tout ce que nous
faisons est contrôlé par le cerveau, mis à part quelques réflexes
musculaires involontaires.
Le cerveau reptilien
Le cerveau reptilien est la couche la plus profonde, c'est lui qui
s'occupe des fonctions de base de la survie ; battement du cœur,
respiration, reproduction, sommeil, etc. Il provoque les stéréotypes du
comportement qui ont été programmé il y a plusieurs milliers
d'années. Le cerveau de l'homme d'aujourd'hui c'est construit sur ces
fondations-là.
Le néocortex
Le néocortex, qui signifie nouveau cerveau, est la couche supérieure
de l'ensemble tri unique, aussi connu sous le nom de cerveau humain,
pensant, ou encore intellectuel, c'est la partie qui traite de la
connaissance et de la mémoire à un niveau plus élevé. C'est cette
partie du cerveau qui nous différencie des autres mammifères en
raison de sa masse (le cortex), qui nous sert à penser. En lisant ces
lignes par exemple, c'est votre néocortex qui est utilisé. C'est lui qui
nous permet chaque jour de faire évoluer le monde et la technologie.
C'est le cerveau critique et créatif dont les capacités de traitement,
d'analyse, d'interprétation et d'intuition atteignent un niveau inégalé
chez les autres espèces.
Mais c'est aussi le moins honnête, en effet étant donné qu'il a une
capacité de pensé complexe, ce cerveau contrairement à la partie
limbique est la moins fiable des trois zones principales du cerveau.
C'est donc le cerveau capable de mentir, tromper, trahir.
Le cerveau limbique
Voilà la partie qui nous intéresse le plus dans le cadre de notre
apprentissage de la communication non verbale. Le cerveau limbique
entoure le cerveau reptilien. C'est la partie du cerveau qui réagit par
réflexe instantané et c'est la raison pour laquelle le cerveau limbique
et considéré comme le cerveau honnête, car il réagit sans artifice aux
informations que l'on reçoit dans notre environnement.
Étant donné que notre cerveau limbique a pour mission de s'occuper
de notre survie, il ne fait jamais de pause, il fonctionne
continuellement. C'est également le centre de nos émotions, c'est de
là que partent les signaux liés aux émotions ou à la survie et destinés
aux parties du cerveau qui s'occupent de nos comportements.
Ces mêmes comportements peuvent être observés et décodés
comme on le verra plus loin, car ils se manifestent sur tout le corps,
des pieds à la tête. Ce sont des réactions authentiques puisque
contrairement aux paroles elles ne demandent aucune réflexion.
Ce sont des réactions profondément ancrées dans notre système
nerveux, remontant l'arbre généalogique de l'espèce humaine, il est
difficile de les dissimuler ou de les réprimer.
Les comportements limbiques sont donc très fiables car ce sont des
manifestations authentiques de nos pensées, sentiments et intentions.
L'un des principaux moyens par lequel le cerveau limbique a assuré la
survie de notre espèce est le contrôle de son comportement face à un
danger, comme les hommes de la préhistoire face à des mammouths
ou autres terrifiantes bestioles qui auraient pu leur nuire, nous avons
conservé les réactions viscérales de survie qui nous sont parvenues à
travers les millénaires.
Le cerveau limbique donne donc 3 types d’instructions nous servant à
assurer notre survie : S’immobiliser, fuire et se battre.
Dans une situation où l'on est menacé ou en présence d'un potentiel
danger, deux types de réactions se présentent la plupart du temps ; la
fuite ou l'affrontement.
Bien qu'en réalité les humains comme les animaux réagissent plutôt
dans cet ordre-là ; face à un danger ou à une menace, ils se figent,
s'enfuient, se battent. Heureusement car imaginez un peu dans quel
état nous serions si nos réactions se limitées à la fuite et à
l'affrontement....
Nous allons maintenant voire plus en détails ces trois réactions
générant des comportements non verbaux, aidant à comprendre les
pensées, sentiments et intentions d'autrui.
L'immobilité
Nos ancêtres de plusieurs millions d'années étaient quotidiennement
menacés par de multiples prédateurs plus forts et plus rapides qu'eux.
Afin d'assurer la survie de notre espèce, le cerveau limbique n'a cessé
d'évoluer élaborant des techniques servant à compenser les
nombreux avantages que les prédateurs avez sur nous.
La première technique de défense du système limbique, consistait à se
figer en présence d'un prédateur ou autres dangers. En effet, tout
mouvement attire l'attention et en nous donnant l'ordre de rester
immobile en cas de danger le cerveau limbique nous donne pour
ordre de réagir de la manière la plus efficace afin d'assurer notre
survie. Étant donné que la majorité des animaux et donc des
prédateurs sont attirés par les mouvements, s’immobiliser en cas de
danger est une réaction plus que sensée.
Cette réaction d'immobilité nous est donc parvenue à travers les
années et elle est aujourd'hui encore notre première stratégie de
défense en cas de menace ou de danger.
Aujourd'hui, cette réaction d'immobilité s’emploie de manière plus
subtile au quotidien. Il est par exemple possible d'observer cette
réaction chez les gens pris en flagrant délit (voles, mensonges ou
autres), lorsqu'ils sont démasqués, ils réagissent comme leurs
ancêtres, ils ne bougent plus.
Lorsque l'on se trouve dans une situation potentiellement dangereuse,
on se fige avant d'entreprendre une quelconque action, cet arrêt
brutal suffit au cerveau pour réagir instantanément, que la menace se
trouve sous la forme d'un prédateur ou bien d'une pensée.
La fuite
Le principal objectif de la réaction d'immobilité est d'éviter d'être
remarqué par les prédateurs et autres situations risquées. Un
deuxième objectif est de donner à l'individu menacé le temps
d'évaluer la situation et de déterminer la meilleure attitude à adopter.
Lorsque la réaction d’immobilité ne suffit pas à écarter le danger ou
bien que ce n'est pas le meilleur choix à faire, la deuxième réaction
limbique est la fuite.
Mais dans le monde d’aujourd’hui, il est compliqué d'échapper aux
menaces par la course. La réaction de fuite a donc été adaptée à
notre environnement, et a toujours pour même but de nous protéger
et/ou de nous éloigner de la présence de personnes ou de situations
menaçantes.
Tout comme un homme ou une femme peut se tenir à distance de
son/sa conjoint(e), un négociateur peut s'écarter de son interlocuteur
en cas de désaccord. Un comportement de blocage peut être
manifesté par exemple, par le fait de fermer les yeux, de se les frotter,
ou encore de placer les mains devant son visage. Une personne peut
s'éloigner de la table où se trouve une autre personne en dirigeant ses
pieds vers la sortie, se sont en général des signes de réactions de
fuite, où la personne à envie de sortir de la situation.
L’affrontement
Voici la dernière tactique de survie du cerveau limbique en cas de
danger. Lorsqu'une personne confrontée à un danger est incapable
de passer inaperçue en se figeant ou de s'échapper par la fuite, alors,
il ne lui reste plus qu'à se battre.
Évidemment, à notre époque agir de la sorte n'est pas toujours la
meilleure solution, donc notre cerveau limbique à mis en place
d'autres stratégies différentes de la réaction classique d'affrontement
physique.
Par exemple, toutes sortes d'altercations verbales, telles que les
disputes, insultes, provocations, etc.… sont à leur manière, des
équivalents modernes de la bagarre car ce sont des formes
d'agression.
Cependant, même si on se lance beaucoup moins qu'autrefois dans
les altercations physiques, se battre fait toujours partie de notre
arsenal limbique, même si certains sont plus sujet à la violence que
d'autres, la réaction limbique prend bien d'autres formes que les
coups physiques. Il est aussi possible d’être agressif de par sa posture,
son regard, en bombant le torse etc..
Le langage corporel de A à Z
Les pieds et les jambes
Commençons par les parties les plus honnêtes du corps humain, à
savoir, les pieds et les jambes, et voyons comment analyser les
intentions et sentiments d'autrui en nous concentrant sur ces parties-
là.
Mais avant toute chose nous allons déjà voire pourquoi les pieds et
les jambes remportent la médaille d'or de l'honnêteté de toute notre
anatomie.
Il a été observé que les pieds et les jambes communiquent plus
fidèlement nos pensées et sentiments que les autres parties du corps.
Durant des millions d'années, bien avant que nous ne sachions parler,
les pieds et les jambes réagissaient immédiatement aux menaces de
notre environnement (prédateurs, catastrophes naturelles etc.…), et
cela sans l'intervention de la pensée consciente.
Le cerveau limbique veillait à ce que les pieds et les jambes réagissent,
(comme vu plus haut) en s'immobilisant, en fuyant, en se battant.
Aujourd'hui encore, ces réactions restent profondément ancrées en
nous en cas de danger. Les pieds et les jambes réagissent toujours
comme nos ancêtres, en cessant de bouger, en essayant de s'éloigner,
et en l'absence de solution, en se battant. Ce mécanisme est
totalement réactif et n'exige aucun traitement cognitif à un niveau
supérieur.
La capacité à communiquer non verbalement a assuré la survie de
notre espèce et même si, de nos jours, nos pieds ont des chaussures
et que nos jambes ont des pantalons, nos membres inférieurs
réagissent toujours aux menaces, aux émotions et aux déclencheurs
de stress.
Si vous désirez décoder vos interlocuteurs et comprendre avec
précision les comportements d'autrui, observez les pieds et les jambes
car ils sont d'une très grande franchise.
Les pieds heureux
Les pieds heureux sont des pieds et jambes bondissant et se
trémoussant de joie. Lorsqu'une personne a les pieds heureux au
moment où il a vu ou entendu quelque chose, cela veut dire qu'il en a
été affecté de manière émotionnellement positive. Les pieds heureux
sont un indice de satisfaction et de grande confiance en soi. Cela vous
indique que la personne pense se trouver en position favorable pour
recevoir une récompense ou une information positive.
Si les pieds de la personne en question sont cachés sous une table ou
un bureau par exemple, et que vous êtes dans l'incapacité de les voir,
pas de soucis, observez le buste et les épaules de votre interlocuteur,
si ses pieds s'agitent, sa chemise ou ses épaules tressautent ou
montent et descendent. Ce sont des mouvements plutôt discrets mais,
si vous les cherchez, vous les trouverez.
Faites le test vous-même, installez-vous sur une chaise devant un
miroir et agitez vos pieds, vous remarquerez que votre chemise (ou t-
shirt ou autres) et vos épaules bougent en même temps.
Malheureusement, si vous n'observez pas attentivement le buste de
votre interlocuteur, vous passerez à côté des signes d'agitation des
membres inférieur, mais en revanche si vous vous concentrez sur la
détection de ces signes, vous arriverez à les détecter.
Comme vu plus haut dans les notions indispensables, vous aurez
besoin d'une ligne de référence afin d'exploiter les pieds heureux en
tant que signal non verbal, car vous devez avant tout connaître le
comportement des pieds d'une personne, puis observer tout
changement brutal.
De plus, comme tous les comportements non verbaux, les pieds
heureux doivent être étudiés en contexte afin de déterminer s’ils
représentent un indice authentique ou s'ils sont simplement un signe
de nervosité excessive.
Par exemple lorsqu'une personne agite en permanence les pieds par
impatience, cela risque d'être compliqué de faire la différence entre
les pieds heureux et la tension nerveuse ordinaire. Une augmentation
de la vitesse ou de l'intensité des tressautements, surtout dans le cas
d'une question ou d’événement significatif, peut être considérée
comme un signe potentiel de mise en confiance et de satisfaction de
l'état des choses.
Mais l'agitation des pieds peut aussi signifier de l'impatience, vous
remarquerez que nos pieds s'agitent souvent lorsque nous
commençons à perdre patience.
Orientation des pieds
En général nous nous orientons vers les choses que nous apprécions
et que nous aimons, et cela concerne bien évidement les personnes
que nous sommes amenées à côtoyer. Il est possible d'employer ces
manifestations afin de savoir si des individus apprécient notre
présence ou bien s'ils préféreraient qu'on les laisse tranquilles.
Prenons cet exemple, vous vous approchez de deux personnes en
pleine discussions, vous connaissez ces personnes et vous désirez
rejoindre la discussion. Vous vous dirigez donc vers elles et vous les
saluez, mais vous n'êtes pas certain qu'elles aient envie de votre
présence.
Pour en avoir le cœur net, observez le comportement de leurs pieds
et de leur torse. Si elles bougent les pieds, et le torse dans votre
direction, de façon à vous accueillir, alors votre présence est la bien
venu et leur geste est authentique.
En revanche, si ces personnes ne bougent pas les pieds de manière à
vous accueillir et qu'ils pivotent seulement des hanches afin de vous
saluer, soyez sûr qu'elles préféreraient que vous ne soyez pas présent
dans la discussion.
Nous avons tendance à nous tenir à l'écart des choses que nous
n'aimons pas ou qui sont désagréables.
De la taille à la tête, nous nous tournons vers la personne à qui nous
nous adressons, mais si la conversation nous déplaît, nos pieds se
tournent vers la sortie la plus proche. Ce mouvement des pieds est en
général un signe de désengagement, de désir de s'éloigner de
l'interlocuteur.
Si vous parlez à une personne et que vous remarquez que celle-ci
éloigne progressivement ou brusquement les pieds, vous devez tenir
compte de cette information, car un tel comportement signifie
souvent que la personne est en retard ou qu'elle doit s'en aller.
Mais cela peut tout bonnement dire que la personne en question ne
veut tout simplement plus être près de vous, il n'est pas impossible
que vous l'ayez offensée de par vos paroles ou vos gestes.
L'éloignement des pieds est le signe qu'un individu veut partir. Il ne
vous reste qu'à déterminer pourquoi en fonction des circonstances.
Genoux dans les mains
Voici un autre exemple de mouvements des jambes liés à l'envie
d'une personne de bouger, il s'agit de placer les deux mains sur les
genoux. C'est un signe très clair qu'il est temps que la discussion
arrive à son terme.
Généralement, ce geste est suivi d'une inclinaison du torse vers l'avant
et d'un déplacement du bas du corps jusqu'au bord de la chaise.
Les pieds en l'air
Lorsque nous sommes heureux, nous marchons d'un pas léger, nous
semblons moins soumis à la gravité, et même si ces comportements
sont assez visibles, ils échappent la plupart du temps à notre sens de
l'observation.
Si vous observez chez une personne que le talon de son pied reste au
sol et que la pointe est levée (orteil vers le ciel), c'est certainement que
cette personne est heureuse et enthousiaste, peut-être a-t-elle appris
une bonne nouvelle par exemple.
Jambes écartées
Les comportements des pieds et des jambes les plus visibles et les
plus faciles à interpréter sont liés au marquage du territoire. Les êtres
humains présentent des comportements indiquant qu'il s'efforce de
prendre le contrôle de la situation et du territoire. Ce comportement
peut s'observer chez les forces de l'ordre, car ils ont l'habitude de
commander.
Vous observerez que lorsque des personnes se trouvent en situation
conflictuelle, leurs pieds et leurs jambes s'écartent, premièrement
pour s'ancrer au sol, mais aussi pour revendiquer davantage de
territoire.
Ce comportement vous transmet un message très important, qui vous
indique que des problèmes ont été soulevés ou même qu'il y a un
risque d'affrontement. Remarquez que lorsque des personnes se
disputent, elles ne croisent jamais les jambes car elles se trouveraient
en déséquilibre et notre cerveau limbique n'autorise pas cette
attitude.
Bien être des pieds et des jambes
Une observation attentive des jambes et des pieds vous aidera à
déterminer si une personne est à l'aise avec vous et si vous êtes à
l'aise avec elle.
Croiser les jambes signifie que nous sommes à l'aise avec quelqu'un,
nous ne nous tenons pas ainsi lorsque nous somme mal à l'aise.
C'est un comportement très honnête car le fait de croiser une jambe
devant l'autre, lorsque l'on est debout, met le corps en déséquilibre et
si une menace se présente, il n'est possible ni de se figer ni de fuir
avec cette posture, car le poids du corps repose essentiellement sur
un pied. Le cerveau limbique n'autorise donc ce comportement que
lorsque nous sommes à l'aise ou en confiance.
Ce langage non verbal sert dans les relations entre personnes pour
faire savoir à son interlocuteur que tout va bien, et que l'on se sent
complètement détendu en sa présence. Vous l'aurez compris, croiser
les jambes est un très bon moyen de communiquer un sentiment
positif.
Le style de démarche
Lorsque l'on parle du comportement des pieds et des jambes, on ne
peut pas oublier de parler des indices non verbaux que révèlent les
différents styles de démarche (d'après des études scientifique une
quarantaine ont étaient identifié).
La manière dont nous marchons reflète souvent notre humeur et
notre état d'esprit. Nous pouvons marcher d'un pas décidé et
brusque, ou bien d'un pas lent et rêveur, nous pouvons déambuler,
flâner, nous promener, parader, etc.... la liste est longue.
Pour nous, observateur du non verbal, ces allures sont importantes car
les changements par rapport à la démarche habituelle (toujours la
fameuse ligne de référence) peuvent refléter des changements dans
les pensées et les émotions. Une personne qui est en général
heureuse et sociable peut soudain changer de démarche lorsque on
lui apprend une mauvaise nouvelle par exemple. Une mauvaise
nouvelle peut pousser quelqu'un a courir dans le but de chercher de
l'aide ou au contraire faire baisser l'allure, comme si il portait un lourd
fardeau.
Ces changements de démarche sont très importants car ils nous
avertissent que quelque chose ne va pas, qu'un problème risque
d'arriver etc...
Un changement nous informe qu'il faut s'interroger concernant la
raison pour laquelle la démarche a changé, car ces informations nous
aident à mieux comprendre la personne au cours des relations à venir.
La manière de marcher nous aide à trouver les indices qu'un individu
nous donne de façon inconsciente.
Pieds immobiles
Quand une personne agite constamment les pieds ou les jambes et
s'arrête brusquement, cela signifie en général qu'elle est soumise à un
stress, à un changement émotionnel ou qu'elle se sent menacée.
Une chose dite ou faite a pu provoquer une réaction qui révélerait
involontairement des informations. Il n'est pas impossible que cette
personne ait fait quelque chose et est peur que vous le découvriez. Le
pied immobile est encore un autre exemple de réaction contrôlée par
le cerveau limbique, celle de la tendance à arrêter toute activité en cas
de danger.
Les pieds croisés
Si vous êtes amené à voir une personne tourner brusquement l'avant
des pieds vers l'intérieur ou à croiser les pieds, c'est certainement que
cette personne est mal à l'aise, anxieuse et/ou qu'elle se sent
menacée.
Certains vont même jusqu'à verrouiller les pieds autour des pieds de
la chaise et ce comportement de retenue signale encore une fois un
malaise.
Récapitulatif
Comme les pieds et les jambes ont joué un rôle très important dans
notre survie à travers l'évolution humaine, ce sont les parties les plus
honnêtes de notre anatomie. En tant qu'observateur, les membres
inférieurs nous fournissent bon nombre d'information très précises et
peu censurées.
Employées intelligemment, ces informations nous donnent une vision
plus précise d'autrui dans différents contextes.
Passons maintenant à l'étage supérieur, le buste.
Le buste
Nous allons ici nous intéresser aux hanches, à l'abdomen, à la poitrine,
et aux épaules.
Comme pour les jambes et les pieds, les comportements associés au
buste reflètent des sentiments authentiques du cerveau limbique
émotionnel.
Étant donné que le buste abrite de nombreux organes vitaux, tel que
le cœur, les poumons, le foie et l'estomac, il est possible d'en déduire
que le cerveau va faire tout le maximum pour protéger cette zone en
cas de menace ou de stress. En cas de danger, qu'il soit réel ou
potentiel, le cerveau monopolise le reste du corps pour assurer
discrètement ou de manière plus visible la protection des organes
vitaux.
Nous allons donc voir quelques signaux non verbaux plutôt communs
émis par cette partie du corps.
Inclinaison du buste
Comme bien d'autres parties du corps le buste réagit aux dangers en
essayant de s'éloigner de toute source de stress ou de menace
potentielle.
Par exemple, quand un projectile arrive dans notre direction, notre
système limbique transmet des signaux au buste pour qu'il s'écarte
immédiatement.
De la même façon, lorsque nous nous trouvons à côté d'une personne
que l’on n’apprécie pas, notre buste s'incline en s'éloignant de la
personne en question.
Toute modification de l'orientation du tronc demande de l'énergie et
de l'équilibre étant donné que le buste représente un poids important
et qu'il est supporté par nos membres inférieurs. Quand le buste
s'écarte, il le fait car le cerveau le demande, il y a donc des chances
pour que cette réaction soit honnête.
Nous nous détournons aussi de ce qui nous dégoûte et de simples
photographies peuvent provoquer chez nous une inclinaison du
buste, ci sur ces photos se trouve des choses qui nous déplaise.
La partie ventrale
Notre face ventrale (avant du corps), où se trouvent les yeux, la
bouche, la poitrine, les seins, les organes génitaux, est très sensible
aux choses que nous apprécions et que nous n'apprécions pas.
Lorsque tout va bien, nous tournons notre face ventrale vers ce qui
nous plaît. Au contraire lorsque tout va mal, nous faisons du déni
ventral en nous éloignant ou en nous détournant.
Étant donné que la face ventrale est le côté le plus vulnérable du
corps, le cerveau limbique éprouve un besoin inconscient de le
protéger de ce qui blesse ou perturbe. Par exemple, nous nous
détournons immédiatement lorsqu'une personne que nous n'aimons
pas s'approche de nous.
Au contraire lors de la présentation ventrale, nous montrons notre
face ventrale aux personnes que nous apprécions. Lorsque vos enfants
courent vers vous pour vous faire un câlin vous écartez vos bras de
manière à ce qu'ils aient accès à votre face ventrale. Nous présentons
notre ventre car c'est à cet endroit que nous ressentons le plus de
chaleur et de bien-être.
Tourner le dos est un moyen d'exprimer des impressions négatives
envers quelqu'un ou quelque chose car nous offrons notre face
ventrale à ceux que nous aimons et notre dos à ce que nous n'aimons
pas.
Le bouclier
Quand il est compliqué de se pencher afin de s'éloigner d'une chose
ou personne que nous n’aimons pas, nous utilisons souvent et de
manière inconsciente nos bras afin de faire barrage. Des vêtements ou
autres objets peuvent très bien remplir ce rôle.
Un individu va par exemple à un moment dans la discussion se mettre
à reboutonner sa veste car il est mal à l'aise, puis la déboutonner une
fois la conversation finie.
Bien sûr reboutonner ou déboutonner sa veste n'est pas forcément un
signe d'inconfort.
Les femmes ont encore plus tendance à couvrir leur buste,
notamment quand elles se sentent mal à l'aise ou nerveuse. Elles
peuvent croiser les bras sur le ventre juste au-dessous des seins, dans
le but de protéger leur buste et s'apaiser. Il n'est pas rare dès les voir
croiser un bras à travers leur corps, devant elles, et saisir l'autre bras
au niveau du coude, en barrière devant leur poitrine.
Mais ces deux comportements leur servent inconsciemment à se
préserver et à s'isoler, surtout dans des situations sociales de tensions.
Placer quelque chose contre son buste protège et tranquillise, les
objets que nous plaçons contre nous, surtout sur le ventre, sont
souvent là pour nous offrir le réconfort dont nous avons
ponctuellement besoin, quelle que soit la situation. Lorsque vous
voyez quelqu'un se protéger le buste, vous pouvez interpréter ce
geste comme un signe révélateur d'inconfort.
Évidemment, avoir les bras croiser devant soi ne signale pas
forcément un inconfort, car se tenir ainsi est une position confortable
pour beaucoup. Mais lorsqu'une personne croise soudain les bras puis
les nous fermement, en serrant les mains, là c'est un signe d'inconfort.
Le buste avachi
En général, lorsque l'on se tient avachi dans notre canapé, c'est un
signe de bien-être.
En revanche, quand il faut parler de sujet sérieux, cette attitude
manifeste l'appropriation du territoire ou la domination.
Par exemple les adolescents sont souvent avachis sur leur chaise, ce
qui est un moyen non verbal de dominer l'environnement.
Ce comportement montre le manque de respect et l'indifférence
envers ceux qui détiennent l'autorité.
Bomber le torse
Les humains, tout comme certaines espèces d'animaux, bombent le
torse quand ils tentent d'imposer leur domination sur un territoire.
Si vous observez deux personnes en colère l'une contre l'autre vous
verrez qu'elles gonflent la poitrine, comme le font les gorilles.
Respiration saccadée
Lorsqu'une personne est stressée, il est possible d'observer que sa
poitrine se soulève et s'abaisse rapidement. Lorsque le système
limbique est en éveil et prêt à la fuite ou à l'affrontement, le corps
essaye d’emmagasiner le maximum d'oxygène, en respirant plus
profondément ou en haletant.
Quand vous voyez ce type de comportement chez une personne en
bonne santé, demandez-vous pourquoi elle est autant stressée.
Haussements d'épaules
Les haussements d'épaules plus ou moins prononcées peuvent avoir
différentes significations en fonction du contexte.
Quand la réponse est fondamentalement honnête et entière, les deux
épaules se soulève de la même façon, ce qui confirme ce qui à été dit.
En revanche quand une personne remonte à peine les épaules ou
n'en hausse qu'une seule, il est fort probable qu'elle ne se sente pas
impliqué «limbiquement» par ses propos et que son comportement
soit évasif, voir trompeur.
Faites attention à ceux qui lors d'une conversation ou en réaction à un
événement négatif, haussent lentement les épaules jusqu'aux oreilles,
ce qui donne l'impression que le cou disparaît. Cet individu manque
de confiance et est très mal à l'aise.
Les réactions comportementales au niveau du buste sont
particulièrement honnêtes car, c'est dans cette zone que se trouve de
nombreux organes vitaux et le cerveau limbique en prend soin.
Passons maintenant aux bras.
Les bras
Les bras transmettent très bien les émotions, tel que le bien être, le
gêne, la confiance, et bien d'autres.
De la même façon que les pieds les bras contribuent à la survie et on
peut s'attendre à ce qu'ils révèlent des sentiments authentiques ou
des intentions véritables. Contrairement au visage, plus changeant et
trompeur, les membres supérieurs fournissent des indices non
verbaux solides qui décrivent avec précision nos pensées, nos
sentiments, nos intentions, ou celles de notre entourage.
Bras en l'air
Aux deux extrêmes, les gestes des bras sont discrets (contenus et
conscrits) ou exubérants (irrépressibles et expansifs). Lorsque nous
sommes heureux et satisfaits, ils se déplacent librement, et même
joyeusement. Quand nous sommes énervés, plein d'énergie ou
heureux, nous bougeons beaucoup et nous avons même tendance à
lever les bras au-dessus de la tête.
Quand une personne se sent bien et/ou en confiance elle balance les
bras de manière décidée lorsqu'elle marche, et au contraire un
anxieux réprime inconsciemment le va-et-vient de ses bras. Les
émotions négatives nous assomment.
Replier les bras
Quand un individu et malheureux ou apeurés, il repli les bras. Lorsque
nous sommes menacés, blessés, maltraités ou inquiets, nos bras se
tiennent droits le long du corps ou fermés sur la poitrine. C'est une
tactique de survie permettant de se protéger en cas de danger réel ou
perçu.
Ainsi quand nous avons mal au ventre, nous replions les bras sur
l'abdomen en un geste de réconfort. Une mère voyant son fils
s'amuser dans le parc mais craignant qu'il se face mal par exemple,
présentera souvent ce comportement de repli des bras sur l'abdomen.
Immobilité des bras
L'immobilité des bras ou la restriction du mouvement des bras,
surtout chez l'enfant peut avoir des significations négatives. En effet
les enfants victime de maltraitance, limitent leur mouvement des bras
en présence des parents violents ou autres personnes qu'ils craignent.
C'est instinctif et c'est une question de survie. Dans le règne animal les
prédateurs sont attirés par les mouvements. L'enfant maltraité sait que
plus ils bougent, plus ils se fera remarquer, plus il risque d'être pris
pour cible par le prédateur en question.
Comme vous le savez les humains se servent de leurs bras pour se
défendre car c'est une réaction limbique prévisible. Les enfants lèvent
les bras afin de se protéger le corps et la personne violente s'en saisit
brutalement en laissant des marques de pression sur la face intérieure
du bras.
Mais les enfants ne sont pas les seuls à présenter des comportements
de restriction du mouvement des bras. Ces attitudes sont aussi
présentes chez l'adulte pour des raisons divers et variées.
Les bras derrière le dos
Il existe certain mouvement des bras qui tiennent à distance, par
exemple, le fait de tenir ses bras dans le dos, envoi comme signale
que la personne ne désire ni n’être approché ni être touché.
Ce comportement est souvent interprété à tort comme une attitude
simplement pensive ou préoccupé, mais en fait à moins d'être
employé par un individu regardant un tableau ou un beau paysage
par exemple, ce n'est pas le cas.
Les mains sur les hanches
Tenir les poings ou les mains sur les hanches est un comportement
territorial employé dans le but d'affirmer sa domination et renvoyer
une image d'autorité.
Dans ce comportement non verbal, la personne plie les bras en V et
met ses mains (pouce dans le dos) sur les hanches. Si vous observez
des policiers ou militaires en uniforme en pleine discussion, ils ont
presque toujours les mains sur les hanches, car ils ont appris à
montrer ainsi leur autorité.
Placer les mains sur les hanches est un bon moyen d'affirmer que des
problèmes doivent être abordés, que tout ne va pas bien ou que l'on
campe sur ses positions dans une démonstration territoriale.
Il existe une variante à la position habituelle des mains sur les hanches
dans laquelle les pouces sont pointés vers l'avant. Cette position ce
manifeste souvent quand les personnes sont curieuses, mais
concernés. Elles abordent la situation avec curiosité en plaçant les
mains sur les hanches, pouces en avant, et coudes pliés afin d'analyser
les événements, puis peut tourner la main de manière à placer les
pouces en arrière et montrer une attitude de domination concernée.
Le déploiement
Encore une autre démonstration territoriale, similaire aux mains sur les
hanches, qui peut s'observer pendant les réunions de travail quand
une personne s'adosse à sa chaise et croise les mains derrière la tête.
Ce déploiement des bras rend plus imposant et montre aux autres
que l'on est le plus fort. Ce sont en général les personnes les plus
hauts placés dans la hiérarchie (professionnel ou non) présent dans la
pièce qui se tiennent ainsi. Les bras peuvent transmettre une quantité
d'information importante sur les intentions et les sentiments d'autrui.
Il est donc important de ne pas les négliger, au même titre que les
autres membres du corps.
Les mains
Nos mains peuvent exécuter des mouvements d'une extrême
précision, reflétant des nuances très subtiles dans les cheminements
du cerveau. Il est essentiel d'avoir une bonne compréhension des
comportements des mains pour arriver à comprendre le langage non
verbal. Tout ce que font les mains, ou presque, est contrôlé par le
cerveau, consciemment ou inconsciemment.
Les mains d'autrui nous donnent des informations importantes, mais
nos propres mouvements influencent aussi la perception qu'ont de
nous les autres.
Les mains en clocher
Mettre ses mains en clocher est sûrement le signe le plus fort de la
confiance. Cela consiste à joindre le bout des doigts des deux mains,
comme un geste de prière, mais les doigts ne sont pas croisés et les
paumes ne se touchent pas forcément.
Les femmes placent leurs mains plutôt au niveau de la taille, ce qui
rend plutôt difficile l'observation de ce comportement. Les hommes
placent leurs mains plus haut, au niveau de la poitrine, ce qui rend le
geste plus visible et plus fort.
Ce geste signifie que vous avez confiance en vos pensées ou en votre
position. Il indique à autrui à quel point vous adhérez à votre point de
vue. Les personnes de rang social élevé mettent souvent les mains en
clocher en raison de la confiance qu'ils ont en eux et en leur statut.
Il nous est tous arrivé de faire ce geste, que ce soit consciemment ou
inconsciemment, certains le font tout le temps, d'autres rarement. Il
existe aussi des variantes, comme joindre seulement l'index et le
pouce tendus tandis que les autres doigts sont croisés, certains le font
devant eux sous la table etc....
Au contraire, lorsque notre confiance est ébranlée ou que le doute
sème le trouble dans notre esprit, les doigts en clocher peuvent se
croiser en un genre de geste de prière où l'on se tord les mains ou
croise les doigts, notamment en réaction à un commentaire, un
événement ou un changement d'environnement, c'est un signe
universel de stress, de manque d'assurance ou de préoccupation.
Ces changements de comportement non verbal se produisent
rapidement et reflètent avec grande précision nos réactions internes
immédiates face aux fluctuations des circonstances.
Les pouces
Lever le pouce est généralement un signe non verbal de grande
confiance, en effet lorsque l'on brandit les pouces c'est que l'on se
tient en haute estime et que l'on a confiance en ses opinions ou dans
les circonstances. De plus, croiser les doigts est en général un signe de
manque de confiance en soi, SAUF quand les pouces sont dressés.
Le manque de confiance en soi est visible quand une personne met
les pouces dans les poches en laissant les autres doigts à l'extérieur.
Les manifestations des pouces sont si précises qu'elles peuvent aider à
reconnaître facilement ceux qui se sentent à l'aise dans leur peau et
ceux qui ne le sont pas. Au contraire mettre tous ses doigts dans la
poche et laisser dépasser uniquement le pouce est une manifestation
de grande confiance.
Je sais que cela peut passer pour un petit détail qui ne veut pas dire
grand-chose mais croyez-moi cela a son importance.
Autre observation, certains hommes glissent parfois leur pouce à
l'intérieur de leur ceinture (comme dans les westerns), de chaque côté
de la braguette, et remontent leur pantalon ou laissent les pouces à
cet endroit, tandis que leurs doigts encadrent leurs parties génitales.
L'encadrement des parties génitales est une forte manifestation de
domination ayant pour but de montrer sa virilité.
Mains immobiles
Des études ont démontré que les personnes font moins de gestes,
touchent moins et bougent moins les bras lorsqu'elles mentent, ce qui
est tout à fait cohérent avec les réactions limbiques. En effet, face à
une menace (dans le cas présent, se faire prendre en train de mentir),
nous limitons nos mouvements ou restons immobiles afin d'éviter
d'attirer l'attention. C'est un comportement que l'on peut facilement
observer lors d'une discussion, car les bras sont en général moins
animés lorsque l'individu ment et ils sont actifs quand elle dit la vérité.
Étant donné que les changements sont contrôlés par le système
limbique, et non par le cerveau pensant, ils sont plus fiables et
exploitables que les mots prononcés ; ils indiquent ce qui se passe
dans la tête de la personne qui parle.
Donc lorsque vous verrez que les mains et bras de vos interlocuteurs
s'immobilisent d'un coup, cette immobilité en dit long. Bien sûr, il y a
toujours des exceptions, détecter un mensonge n'est pas simple et il
est impossible d'être sûr à 100% que la personne ment (nous en
parlerons à la fin de ce guide), mais les signes d'immobilités sont déjà
de bons indices, ne les négligez pas.
Se frotter les mains
Une personne sujette au doute ou bien soumise à un léger stress se
frotte légèrement les paumes des mains.
Mais lorsque la situation devient plus stressante ou quand le niveau
de confiance continu à chuter, vous verrez brusquement le léger
frottement des doigts sur la paume passer à un frottement plus
prononcé avec les doigts croisés.
Se toucher le cou
Les individus se touchant le cou quand ils parlent manifestent un
niveau d'assurance inférieur à la normale où se soulagent d'un stress.
Lorsque que l'on se couvre la zone du cou ou de la gorge, en période
de stress, c'est un indicateur universel : un événement menaçant,
inquiétant, déstabilisant, ou préoccupant est en cours de traitement
par le cerveau.
Cela n'a rien à voir avec la duplicité, même si les menteurs peuvent
présenter ce comportement s'ils sont soucieux.
Gardez toujours un œil sur les mains car, lorsque les gens
commencent à se sentir mal à l'aise ou à éprouver du désarroi, leurs
mains cherchent à couvrir ou à toucher leur cou.
Les micro-expressions des mains
Un micro-geste est un comportement non verbal très rapide et bref se
produisant lorsque que quelqu'un s'efforce de réprimer une réaction
normale à un stimulus négatif. Plus ce comportement tient du réflexe
et est de courte durée, plus il a tendance à être vrai.
Comme pour tous les comportements non verbaux, des modifications
des mouvements des mains suggèrent un changement brutal des
pensées et des sentiments.
L'une des observations les plus importantes que l'on puisse faire à
propos des mains est lorsqu’elles sont au repos. Quand elles cessent
d'illustrer et de souligner un propos, c'est en général révélateur d'un
changement dans l'activité cérébrale et cela doit éveiller l'attention.
N'oubliez pas que tout écart par rapport au comportement habituel,
que ce soit une hausse ou une baisse d'activité ou tout simplement un
geste inhabituel, doit être considéré comme significatif.
Le visage
Le visage est un peu le tableau des émotions, celles-ci ressortent à
travers des sourires, des froncements de sourcils et autres.
En observant quelqu'un il est facile de voir s’il est surpris, fatigué,
intéressé, frustré, anxieux etc...
Nous n'avons jamais vraiment appris à produire ou à traduire ces
mimiques et pourtant nous les connaissons toutes, nous les
exécutons, nous les interprétons, et nous communiquons grâce à
elles. Le nombres d'expressions faciales est estimé à plus de dix mille.
Le visage peut afficher honnêtement nos sentiments, mais ne
représente pas forcément nos vrais sentiments, car nous sommes
capables, dans certains cas, de contrôler nos expressions faciales et de
faire semblant.
Les expressions faciales peuvent quand même fournir un aperçu
significatif des pensées et des sentiments. Il suffit de garder en tête
que ces signaux peuvent être faux. Donc, la meilleure preuve de
l'authenticité des sentiments est déduite de comportements collectifs,
y compris des mimiques et des postures qui se confortent où se
complètent.
Comme toujours il faut analyser en contexte, en comparant à d'autres
comportements non verbaux. Il est ainsi possible de découvrir les
pensées, les émotions ou les sentiments exprimés dans le cerveau.
Les émotions positives et négatives faciales
Les émotions négatives (ennui, dégoût, peur colère etc..) nous
crispent, cette tension se manifeste de différentes manières à
l'intérieur et à l'extérieur du corps, le visage pouvant montrer
simultanément plusieurs indices révélant la tension :
Durcissement des muscles de la mâchoire, dilatation des narines,
plissement des yeux, tremblement de la bouche ou encore rentrer les
lèvres.
Une personne ne se rend pas forcément compte qu'elle est tendue,
mais si ces manifestations sont présentées, il ne fait aucun doute
qu'elle est affectée et que son cerveau traite des émotions négatives.
Quand un individu est contrarié, ces comportements non verbaux
sont présents, en tout cas en partie seulement, et ils peuvent se
manifester de manière modérée et fugace ou plus aiguë et
prononcée, pendant à peine quelques minutes à peine ou davantage.
Les gens s'efforcent de cacher leurs émotions, ce qui les rend
compliqué à identifier si vous êtes distrait. De plus, les indices faciaux
tel que des micro gestes, sont difficilement repérable. Étant donné
que notre cerveau conscient s'efforce de masquer nos émotions
limbiques, tout signale qui arrive à la surface vaut le coup d'être
observé, car il peut permettre de se faire une image plus précise des
pensées et des intentions profondes d'une personne.
La joie authentique et irrépressible se reflète sur le visage et le cou.
Les émotions positives sont révélées par le relâchement des rides du
front, la décontraction des muscles qui entourent la bouche,
l'émergence des lèvres pleines et l'élargissement de la région des yeux
quand les muscles environnants se détendent.
Quand nous sommes parfaitement détendus et à l'aise, les muscles
faciaux se détendent et la tête s'incline sur le côté en exposant le cou,
la partie du corps la plus vulnérable. C'est une manifestation de
grande détente, souvent observée durant les jeux de séduction, mais
qu'il est presque impossible de feindre quand on se sent gêné, tendu,
méfiant ou menacé
Les mouvements oculaires
Les yeux sont des baromètres très précis de nos sentiments car, dans
une certaine mesure, nous les contrôlons peu. Contrairement à
d'autres zones du visage dont les mouvements tiennent beaucoup
moins du réflexe, l'évolution a modifié les muscles qui se trouvent à
l'intérieur et sur le contour des yeux pour les protéger des dangers.
Ainsi, les muscles se trouvant à l'intérieur du globe oculaire protègent
les récepteurs délicats contre un éclairage excessif en contractant la
pupille, et les muscles du contour de l’œil les ferment immédiatement
dès qu'un objet dangereux approche. Ces réactions automatiques
contribuent à faire des yeux une partie très honnête de notre visage.
Nous allons donc examiner quelques comportements spécifiques aux
yeux pouvant nous aider à mieux connaître les pensées et intention
d'autrui.
Selon des études, après une réaction de surprise, quand nous
apprécions ce que nous voyons, nos pupilles se dilatent et dans le cas
contraire, elles rétrécissent.
Nous ne contrôlons pas consciemment nos pupilles, qui réagissent en
quelques fractions de seconde à des stimulus à la fois externes
(luminosité par exemple) et internes (pensées par exemple).
Étant donné que les pupilles sont petites et difficiles à voir, et comme
le changement de taille est très rapide, leurs réactions sont difficiles à
observer. Même si ces comportements oculaires sont très utiles, on les
observe rarement, voir jamais.
Quand notre intérêt a été éveillé, que nous sommes surpris ou
brusquement menacés, non seulement nos yeux s'écarquillent, mais
les pupilles se dilatent rapidement afin de faire pénétrer le plus de
lumière ambiante possible, afin de transmettre le maximum
d'informations visuelles au cerveau.
Les différentes formes de blocage oculaire font partie des expressions
du langage non verbal que la majorité des gens ignorent parque qu'ils
ne les voient pas ou qu'ils en ignorent le sens.
Vous ne le remarquez peut-être pas, mais au moment où on vous
annonce une mauvaise nouvelle, il est possible que vos paupières se
ferment quelques instants. Cela ne sert probablement qu'à donner un
répit passager au cerveau ou à communiquer nos sentiments
profonds.
Le blocage oculaire s'observe sous différentes formes et peut survenir
à cause de tout événement tragique. On se pose une main sur les
deux yeux, ou une main sur chaque œil ou encore on se cache tout le
visage derrière un objet.
Haussement des sourcils
Voici une variante des yeux écarquillés, le haussement des sourcils a
lieu très rapidement au cours d'un événement émotionnel positif. Ce
comportement est connu comme signe d'une surprise agréable, mais
il est aussi employé afin de souligner certains propos. Le principal
intérêt d'observer le haussement des sourcils est de voir le moment
où la personne arrête de le faire durant son dialogue.
En cas d'arrêt, ceci peut tout simplement refléter une baisse d’intérêt
ou indiquer que ce qui est dit n'est pas la vérité. Mais il est compliqué
de faire la différence entre ces causes. C'est donc à vous de faire
attention à la diminution de la fréquence des haussements de sourcils
ou à leur soudaine absence, afin de vous alerter d'un changement.
Le regard
Quand nous regardons des gens dans les yeux, cela signifie que nous
les apprécions, qu'ils nous intriguent ou que nous les toisons du
regard, ce qui équivaut à une menace.
Le cerveau utilise un seul comportement oculaire, un regard intense,
pour communiquer, amour, intérêt ou haine. Il faut alors se fier à
d'autres manifestations faciales qui accompagnent le regard afin de
déterminer l'affection (sourire détendu) ou l’apathie (mâchoire
tendues, lèvres serrées).
Au contraire, lorsque l'on détourne le regard durant une conversation,
c'est en général pour suivre une pensée sans être distrait par
l'interlocuteur. Ce comportement ne doit pas être vu comme de
l'insolence ni du rejet ou même un signe de duplicité, mais comme
une sensation de bien-être. En effet, ne pensez pas qu'une personne
s'ennuie, manque de franchise, ou soit mécontente parce qu'elle
détourne son regard. C'est juste que la plupart du temps les pensées
gagnent en clarté lorsque l'on détourne le regard. Toutefois il existe
bien d’autres raisons pour ne pas regarder son interlocuteur.
Clignement des yeux
On a tendance à cligner davantage des yeux lorsque l'on est excité,
inquiet, nerveux ou soucieux, puis les clignements reprennent leur
rythme normal quand on est détendu. Plusieurs clignements successifs
et rapides peuvent refléter un combat intérieur. Par exemple, si un
individu vous fait une remarque qui ne vous plaît pas, il est possible
que vous battiez des cils, un peu comme quand on a du mal à
s'exprimer.
Ce battement des paupières est un signe de lutte, par rapport, à notre
performance, soit par rapport à la délivrance, ou à l'assimilation
d'informations.
Regard de travers
Regarder les autres de travers est un comportement qui implique la
tête et les yeux. La tête est tournée latéralement et inclinée, et ce
mouvement s'accompagne d'un regard de côté ou d'un bref
roulement des yeux. Le regard oblique se manifeste lorsque nous
sommes soupçonneux ou que nous remettons en cause la validité de
ce que les autres disent. Cette expression du langage corporel est
parfois très rapide ; d'autres fois, elle est exagérément longue et
sarcastique et dur le temps de la rencontre.
Même si ce langage non verbal est plus méfiant ou curieux
qu’irrespectueux, sa signification peut être interprété comme cela; «je
vous écoute, mais je ne crois pas ce que vous dîtes».
La bouche
Tout comme les yeux, la bouche nous donne un bon nombre
d'indices plutôt fiables pouvant aider dans les relations avec autrui. La
bouche peut aussi être manipulé par le cerveau pensant pour émettre
de faux signaux. Soyez donc sur vos gardes quant à l'interprétation
des signes non verbaux.
Sourire sincère et sourire feint
Le sourire sincère apparaît essentiellement grâce à l'action de deux
muscles qui sont ; le grand zygomatique, allant du coin de la bouche à
la pommette, et l'orbiculaire, entourant l’œil. Quand ils fonctionnent
bilatéralement, ils tirent les coins de la bouche vers le haut et frisent
les coins extérieurs des yeux, faisant apparaître les fameuses pattes-
d'oie.
Avec le sourire feint, la commissure des lèvres est étirée latéralement,
par le muscle risorius. La traction bilatérale tire bien les coins de la
bouche latéralement, mais non vers le haut, comme c'est le cas dans
un sourire authentique.
Lorsque vous n'êtes pas content, il y a peu de chance que vous
réussissiez à sourire (sourire avec dent apparente) en utilisant
complètement le grand zygomatique et l'orbiculaire.
Il est compliqué de feindre un sourire sincère lorsque l'on éprouve
aucune émotion.
Compresser les lèvres
Quand les lèvres semblent disparaître brusquement du visage de
votre interlocuteur, ceci est dû au stress. Quand nous sommes
stressés, nos lèvres disparaissent sans que nous en ayons conscience.
Lorsque nous serons les lèvres, c'est comme si le cerveau limbique
nous ordonnait de fermer toutes les issues afin de ne rien laisser
entrer dans notre corps, car à ce moment-là, nous sommes confrontés
à de sérieux problèmes. La compression des lèvres est très révélatrice
des sentiments négatifs authentiques se manifestant de manière vive
et immédiate. C'est un signe d'inquiétude, signalant que quelque
chose ne va pas.
Froncement des lèvres
Ce comportement signifie en général qu’un individu n'est pas
d'accord ou bien qu'il réfléchisse à une pensée alternative. Cette
information peut être d'une grande valeur pour vous aider à
déterminer comment présenter les choses, modifiez votre proposition
ou encore aiguillez la conversation.
Afin de bien vérifier que la bouche en cul-de-poule à bien pour
signification, désaccord ou réflexion, soyez suffisamment attentif
durant la conversation afin de réunir des indices supplémentaires.
Sourire méprisant
Un sourire méprisant, comme le fait de lever les yeux au ciel, est une
manifestation de mépris. Ces gestes irrespectueux montrent un
manque d’intérêt ou d’empathie de la part de l'individu affichant ce
sourire méprisant. Avec cette forme de sourire, les muscles situés sur
le côté du visage (buccinateurs), se contractent de façon à tirer les
lèvres vers les oreilles, ce qui fait apparaître dans les joues les fossettes
caractéristiques du sourire méprisant.
Cette expression est très visible et significative, même si elle disparaît
très vite. Un sourire méprisant peut en dire long sur les pensées d'une
personne et sur ce que cela présage.
La langue
Lorsque l'on est stressé, que la bouche devient sèche, il est normal de
se lécher les lèvres afin de les humecter. De la même façon, quand on
est mal à l'aise, on peut avoir tendance à se passer la langue sur les
lèvres lorsque l'on se concentre sur la tâche en cours.
Quand quelqu'un montre d'autres manifestations de la bouche liées
au stress, tel que se mordre les lèvres, se toucher la bouche, se lécher
les lèvres, tout en réfléchissant, surtout en prenant plus de temps, que
nécessaire, c'est un signe de manque d'assurance.
Tirer la langue est un comportement qu'adoptent ceux qui pensent
s'être tirés d'une mauvaise passe ou qui ont était pris sur le fait.
Si vous voyez quelqu'un sortir la langue entre ses dents, interrogez-
vous sur ce que cela révèle. Demandez-vous si vous avez été trompé
ou si quelqu'un d'autres ou vous-même avez commis une erreur.
C'est le moment de vous demander si on ne vous cache pas quelque
chose.
Froncer les sourcils
En général, on fronce les sourcils et même le front, lorsque l'on est,
anxieux, triste, concentré, perplexe, ou en colère. Le froncement des
sourcils doit être, comme le reste, analyser en contexte afin de définir
sa véritable signification.
Le froncement des sourcils apparaît en général lorsque l'on se trouve
dans une situation intenable ou désagréable dont on ne peut
s'échapper.
Se ronger les ongles
Lorsque vous voyez une personne se rongeant les ongles, c'est un
signe de stress, de manque d'assurance, ou de gêne, si vous en êtes
témoin, même un bref instant, vous pouvez en conclure que l'autre
manque d'assurance ou se trouve en position de faiblesse.
Nous nous rongeons les ongles non parce qu'ils doivent être coupés,
mais parce que cela nous apaise.
Rougir et pâlir
Nous rougissons et palissons certaines fois, involontairement en raison
d'états émotionnels profonds. Les gens rougissent aussi quand ils sont
surpris à désobéir. De même on pâlit lorsque l'on subit un choc, ce qui
est une réaction limbique intense. La pâleur survient quand le système
nerveux périphérique draine le sang des vaisseaux de surface et
canalise l'afflux sanguin vers les grands muscles en vue de la fuite ou
de l'attaque.
Étant donné que le visage peut refléter bons nombres d'expressions
différentes et que l'on nous apprend à cacher nos manifestations
faciales dès notre plus jeune âge, tout ce que vous observez sur le
visage doit être comparé au langage non verbal du reste du corps.
De plus comme les indices faciaux sont compliqués, il peut être
difficile de trouver s'ils reflètent le confort ou l'inconfort.
Le visage, bien qu'il soit trompeur, peut vous donnez beaucoup
d'informations à condition d'être à l'affût et comme toujours
d'analyser en contexte et vérifier si l'expression facial confirme ou
contredit les signaux émis par d'autres parties du corps.
Nous avons vu ensemble une partie des comportements non verbaux
du corps, des pieds à la tête, nous allons maintenant passer à la
dernière partie de ce guide, qui sera dédié au mensonge.
Le détecteur de mensonge
Nous avons donc vu une partie du langage non verbal, en montrant
les signaux corporels permettent de mieux comprendre les
sentiments, les pensées et les intentions d’autrui.
Toutefois, il reste un type de comportement humain compliquer à
interpréter : Le mensonge.
Il est très difficile de détecter les mensonges, bien plus difficile que
d’interpréter les autres comportements non verbaux.
Aucune méthode, aucune machine, aucun test, aucune personne n'est
fiable à 100% pour ce qui est de découvrir le mensonge. Même le
détecteur de mensonge ne fournit de résultats probants que dans 60
à 80% des cas, selon l'opérateur de l'instrument.
Des études ont cherché à montrer que la majorité d'entre nous,
n'avons qu'une chance sur deux de parvenir à détecter le mensonge.
Malheureusement, on prend souvent pour de la malhonnêteté des
manifestations de stress, et non de duplicité. Retenez bien que aucun
comportement n'est révélateur de duplicité.
Si la duplicité est si compliquée à détecter, c'est parce que nous
apprenons dès le plus jeune âge à mentir, et nous mentons si souvent
que cela devient totalement naturel. Repensez à toutes les fois où
vous avez fait de petit mensonge pour vous sortir de certaine
situation.
Étant donné que nous vivons en société, non seulement nous
mentons pour notre propre bénéfice, mais nous mentons aussi pour
celui d'autrui. Mentir est un moyen d'éviter, une punition ou de fournir
une longue explication par exemple.
Pour la partie détection de mensonge, je vous en parle plus en détails
par e-mail dans les jours à venir. Nous allons voir comment détecter le
mensonge, donc surveillez votre boîte de réception, la formation
continue par e-mail. A très vite.
Voilà, c'est donc ici que s'achève ce petit PDF sans prétention, qui je
l'espère vous aura plu et vous aura également appris des choses. Bien
sûr il y a beaucoup de chose à découvrir et à apprendre dans le
langage non verbal et tout ce qui l'entoure, c'est pour cela que ce PDF
se concentre sur les quelques notions de base du non verbal, des
signes les plus communs, ainsi que d'une petite partie sur le
mensonge, car il faudrait plusieurs livres pour expliquer bien en détails
tout ce qu'il faut savoir sur ces merveilleux comportements.
J'espère que tout cela vous aura donnez envie d'apprendre le langage
non verbal ou de vous y pencher encore plus, car n'oubliez pas que
quel que soit le domaine, qu'il soit professionnel ou personnel, le non
verbal sera toujours présent et votre aptitude à analyser et décoder
les comportements de vos interlocuteurs vous donnera toujours une
longueur d'avance par rapport aux autres.
En complément de ce PDF je vous invite à me suivre sur mon blog et
ma chaîne YouTube sur lesquelles je poste des articles et des vidéos
toujours dans le domaine de la communication non verbale, mais
également sur mes autres réseaux sociaux dont les liens sont juste en
dessous. A bientôt.
Aurélien.
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