Download - PRÉSENCE - ARAF...Farman dans le prochain PRÉSENCE. 2 | PRÉSENCE n 151| Janvier 2008 Le numéro 150 de PRÉSENCE, daté d’octobre 2007, marquait une date, heureuse, dans la vie

PRÉSENCEDES RETRAITÉS D’AIR FRANCE n°151 | Janvier 2008 | 8 €

L’emploi des travailleursde plus de 50 ans

La MNPAF en 2008

La saga des officiersmécaniciens navigants

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Meilleurs vœux

Janvier 2008 | PRÉSENCE n°151 | 1

PRÉSENCEDES RETRAITÉS D’AIR FRANCE

Revue trimestrielle

Directeur de la publication :Philippe HACHE

Rédacteur en chef : Brice MEYER-HEINERédacteur en chef adjoint :

Jean MAURIÈSConseiller éditorial :

Claude SIMONAssistante :

Marie-Thérèse CHEVROTComité de rédaction :

Jean CRUZEL, Sylvain DENIS, Philippe HACHE,Jean-Marie HERV, Anne-Marie KOSLOWSKA,

Jean MAURIÈS, Henri MILLOT,Bernard POURCHET, Claude SIMON,

Christian REY, François THIARD■

AbonnementNon-adhérent ARAF : 25 €

Adhésion et abonnement ARAF : 25 €Adhésion ARAF : 12 €Prix du numéro : 8 €

N° de commission paritaire : 1009 G 85069Dépôt légal : n° 35878 • ISSN 0397 - 1783

■Mise en page | Impression

Ouaf ! Ouaf ! Le marchand de couleursTél. : 0140 930 302Imprimé en France

Ce numéro a été tiré à 12 300 exemplaires.■

Adresse-contact1, rue Elsa-Triolet, 93100 MontreuilTél. : 01 56 93 14 30 | 01 56 93 14 3101 56 93 14 32 | Fax : 01 56 93 79 33

[email protected] | www.araf.info

Toute correspondance est à adresserau 30, avenue Léon-Gaumont

75985 Paris Cedex 20

SOMMAIRE

La reproduction des articles composant cette revue est interdite sans autorisation préalable. Les articles de cette revue n’engagent que leurs auteurs. Ce numérocomporte, joint à la revue sur toute sa diffusion, les suppléments « Structures de l’ARAF 2008 » et « Relais de solidarité de proximité ».

PRÉSENCEDES RETRAITÉS D’AIR FRANCE n°151 | Janvier 2008 | 8 €

L’emploi des travailleursde plus de 50 ans

La MNPAF en 2008

La saga des officiersmécaniciens navigants

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Meilleurs vœux 2

ÉDITORIAL 2■ 2008■ Amis lecteurs 3

COURRIER DES LECTEURS 4ARAF 5■ Appel à adhésion-abonnement■ Cinquantième anniversaire de l’association des retraités de KLM 6■ Résumé de l’activité de l’ARAF 7

Retraite et préretraite 8■ L’emploi des travailleurs de plus de 50 ans■ Échos de la FNAR, de l’UFR et de la CFR 9

Social et santé 10■ La MNPAF en 2008

Aéronautique 11■ « Si tu voles, tu pollues… »■ Les débuts commerciaux de l’A380 14■ Transavia 15■ La saga des officiers mécaniciens navigants 16■ Air France… en bref 18

Technique 19■ La bataille des GDS■ Transporteur aérien ou collecteur financier 20

Culture et loisirs 21■ Découvrons-nous…■ Bibliographie 22■ Mots croisés et remue-méninges 23■ Chronique du Musée Air France 24■ L’intégration tranquille 25

Pratique 26■ CSP Nord : du nouveau dans vos démarches administratives■ Poste intranet libre service dédié GP : le mode d’emploi 27

La vie de nos régions 28■ Échos et images de nos régions

Carnet 34ARAF 36■ Adresses utiles

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Le 13 janvier 1908, Henry Farman réalisele premier vol en circuit fermé. Il crée en1919 les Lignes Aériennes Farman, deve-nues ensuite Société Générale deTransport Aérien (SGTA) qui sera une desprincipales compagnies constituant Air France en 1933. Nous évoquerons l’épopée des frèresFarman dans le prochain PRÉSENCE.

2 | PRÉSENCE n°151 | Janvier 2008

Le numéro 150 de PRÉSENCE, daté d’octobre 2007, marquait une date, heureuse, dans la vie déjà bien longue del’ARAF. Et c’est maintenant le début de l’année 2008 qui nous attend !

Au sein du conseil d’administration de l’ARAF, cette année sera marquée par laprésence de notre nouvelle secrétaire géné-rale, Anne-Marie Kozlowska, qui succède à Gilbert Quéro ; nous lui avons laisséles mois de juillet et d’août pour se reposer de sa vie professionnelle au commercialFrance, avant de nous rejoindre, dès le 1er septembre, à l’ARAF. Henri Durand,animateur et coordinateur des régions, aquitté le 1er décembre (rassurez-vous, il nequitte pas l’ARAF, mais seulement le conseil d’administration) pour rejoindre sanouvelle maison en Aquitaine, aprèscinq ans de dur labeur à Montreuil ; FrançoisThiard, jeune retraité lui aussi de la fonctioncommerciale, a repris le flambeau dès cettedate.

Je ne voudrais pas oublier nos amis de KLM, puisque nous avons coopté Aris Zwart pour représenter les retraitésde sa compagnie à notre conseil ; Guy Groueix et moi avons déjà pu constater son excellente connaissance du français.

Nos délégués de province et nos bénévoles parisiens pourront faire leur connaissance lors de notre prochaineréunion des délégués que nous avons dû repousser au-delà du 15 novembre et qui est actuellement prévue le 17 janvier 2008 à Paris.

Vous trouverez dans ce numéro le dernier point sur les évolutions de la MNPAF fait par Harry Marne : un sujet trèsimportant pour nous tous, préoccupant aussi, dont Harry s’occupe avec beaucoup de doigté. Vous y trouverezégalement le compte rendu de Sylvain Denis sur les travaux de la FNAR. Un texte intéressant : les problèmes despensionnés semblent maintenant davantage pris en compte par les autorités de ce pays, grâce aux actions quemènent les associations de retraités. Guy Groueix poursuit les discussions avec le CCE sur l’organisation des CE et les possibilités d’actions communes entre le CCE et l’ARAF. Il poursuit également la réflexion qu’il avait initiéedans un groupe de travail ARAF/CRAF sur l’avenir de cette caisse de retraite ; les réflexions de ce groupe serontdéposées d’ici à un mois auprès de la direction générale d’Air France, et Guy vous les présentera dans un prochain numéro de PRÉSENCE.

Je ne voudrais pas que ce que je viens d’écrire vous laisse à penser que je me désintéresse de ces sujets, bien loinde là, mais je souhaiterais pour ma part, en liaison avec Anne-Marie et François et, bien sûr, avec vous toutes et tous, donner en ce début d’année, un nouvel élan et une nouvelle impulsion aux relais de solidarité, qui sont une belle création de l’ARAF pour lesquels j’ai reçu de nombreux courriers de nos provinces.

Plus d’une centaine de bénévoles des relais de solidarité œuvrent pour cette action dans toute la France ; je croisque nous pouvons mieux faire, tout en privilégiant la qualité à la quantité, et je me réserve d’en parler plus longue-ment lors de notre réunion du 17 janvier 2008.Sans doute reviendrai-je aussi sur l’organisation de nos assemblées générales en province.

Mais il est aussi un temps pour nos événements familiaux de fin d’année, et c’est avec beaucoup de chaleur queje vous présente à toutes et à tous, et à vos familles aussi, mes vœux les plus sincères et les plus amicaux, pourque cette nouvelle année vous soit heureuse et sereine.

■ Philippe HachePrésident de l’ARAF

De nouvelles ambitions

ÉDITORIAL

Philippe Hache

ÉDITORIAL

Amis lecteurs,Avec ce troisième numéro de PRÉSENCE votre nouveau pilote vient d’achever la phase

de décollage et se doit de vous donner quelques informations concernant l’élaboration

de notre magazine.

Les paramètres techniquessont maintenant ajustés

La maquette est définie, les contratsavec nos différents prestataires ontété revus et nos coûts ont étéréduits. L’agrément de la commis-sion paritaire des publications etdes agences de presse a été obtenuen décembre. Ceci va nouspermettre de bénéficier d’un tauxde TVA réduit à 5,5% et des tarifspostaux réservés à la presse. Dansce cadre, pour être en conformitéavec la réglementation en vigueur,nous avons dû revoir notre formu-laire d’adhésion-abonnement.(Vous trouverez le nouveau bulletinpage5).

Un plan de vol a été établi

L’objectif prioritaire est, bien entendu,de maintenir la qualité rédactionnellede notre revue. PRÉSENCE est en effetle vecteur essentiel de communica-tion de l’ARAF, que ce soit en interneou en externe. Son tirage dépasse les12 000 exemplaires avec des lecteursrépartis dans l’ensemble des régionsfrançaises. Nous devons donc égale-ment tenir compte de cette diversité.Ce plan de vol est réalisé grâce à uneéquipe rédactionnelle, qui, au coursde réunions de travail parfois animées,

cherche à maintenir un équilibre entrevos divers centres d’intérêt : les infor-mations pratiques concernant laretraite, l’aéronautique, les voyages,les jeux… Mais ce sont vos réactionsqui peuvent nous guider et nous vousinvitons à alimenter régulièrementnotre courrier des lecteurs.Chaque membre de l’équipe rédac-tionnelle n’a pas pour objectif depublier ses propres articles, mais doitse considérer comme un journalistechargé de susciter des articles auprèsde nos lecteurs retraités ou de nosamis encore en activité.

Nous avons donc rajouté sur notretableau de bord deux indicateurs :• Richesse du courrier des lecteurs.• Diversité dans la signature des articles.Afin de mieux prendre en compte lavitalité de nos régions et de nosdépartements, nous allons élargirl’équipe rédactionnelle en faisantparticiper, à part entière, des repré-sentants de province. Les échangesinternet ou les réunions télépho-niques doivent permettre ce typed’organisation.Ainsi les articles d’intérêt généralen provenance des rédacteurs deprovince trouveront naturellementleur place dans la partie centrale denotre magazine.

Nos projets pour 2008sont nombreux :• Améliorer la diffusion de notre

magazine auprès de nos cama-rades actifs.

• Mettre en valeur le patrimoinedétenu par de nombreux lecteurs.

Mais nous sommes au début denotre vol, nous aurons l’occasionde faire d’autres points.

Souhaitons à PRÉSENCE un long voldans un ciel sans nuages et… sanspollution ni CO2. (Lire page11).

En ce début d’année, je présente àchacun d’entre vous mes vœux les plus chaleureux et les plus amicaux.

■ Brice Meyer-Heine,rédacteur en chef


Résultat du concours PRÉSENCE n°150

Pour gagner le billet gratuit aller et retour avec réservation valable pour deux personnes éligibles aux billets à réduction AirFrance (ouvrants droit et ayants droit) offert par la compagnie, vers la destination de son choix, il fallait répondre à 3 questions :

• 1re question : Quel personnage connu figurait sur la page de couverture du n°148 du magazine PRÉSENCE ?Réponse : Vauban.

• 2e question : Quelle différence essentielle existe-t-il entre le n°148 et le n°149? Réponse : La couleur.

• Question subsidiaire : Très précisément, combien d’exemplaires du n°150 ont-ils été expédiés par notre routeur?Réponse : 10 774.Aucun(e) des concurrent(e)s n’ayant apporté de réponse exacte à la question subsidiaire,nous avons sélectionné la réponse la plus approchante : 10 830.

Le prix du concours de PRÉSENCE n°150 est donc attribué à M. Jean Caumont de Cap-Breton.

La rédaction de PRÉSENCE adresse ses plus vives félicitations au gagnant, qui voudra bien contacter le déléguérégional pour faire valoir ses droits. Rés

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COURRIER

Avis de recherche

Tout d’abord je remercie toute larédaction de PRÉSENCE pourtoutes les informations et activitésdiverses qui me font revivre biendes souvenirs dont je conserveconnaissance, malgré mes 89 ans etquelques : trente-et-un ans deservice dans notre maison.

J’ai tardé à faire mention dansPRÉSENCE de l’annonce de mesnoces d’or, célébrées à Anet (28) le4 avril dernier (2007), car la plupartde mes collègues et amis sont hélasdisparus, étant du même âge plusou moins que moi. Cela n’apporteplus d’intérêt dans PRÉSENCE maisj’ai repensé à tous mes élèvesmécaniciens moteurs que j’ai forméà l’époque de Vilgénis, dans lesannées 1947 à 1952, et je me suisdit que cela leur ferait certainementplaisir de me savoir encore là, carj’ai eu beaucoup de satisfactionsavec eux. J’avais de très bons élèves

qui ont eu par la suite une bonnesituation dans notre compagnie.Aussi c’est pour eux que j’ai faitcette annonce, car je pense qu’àcette heure nombreux sont encorede ce monde.Vous m’excuserez pour la rédactionplus ou moins bonne de cette lettremais mon âge ne me permet plus detrouver les mots qu’il faut pour unebonne rédaction ainsi que mesdoigts qui ne m’obéissent plus.

■ Marcel Bouchet

Les associationsde radionavigants

En réponse au sympathique courrierde Claude Montpeurt (n°150), ilexiste une autre association d’an-ciens radios, dénommée QAP/ORN(les initiés du code Q comprendront),rassemblant de nombreux ex-radio-navigants (ORN) AF/UTA, quiévidemment ont terminé leur carrièreen qualité de CDB, OPL ou OMN,mais toujours fidèles à leur originecommune. Ainsi l’AARRCC AF n’estpas le seul « Machin » du genre etQAP/ORN est une associationtoujours bien vivante : deuxréunions-repas annuelles, dont une àNice, et en général un petit voyagedans nos provinces au printemps.Membre du CA de l’ARAF, en tantque représentant de l’amicale UTA,je retrouve toujours les amis deQAP/ORN avec grand plaisir.

■ J-Jacques Dimopoulos

La desserte des Antilles a 60 ans

Les « ouvreurs de la ligne »Yvan Chonavel nous relate l’aventuredes agents qui préparèrent l’arrivée aux Antilles du F.BANU le 5 juillet 1947 (article de Jean-MarieHervé dans le n° 150). Les contrainteséditoriales nous obligent à résumer cepassionnant courrier en quelqueslignes. Embauché en tant que radio le1er novembre 1945, Yvan Chonavelreçut son ordre de déplacement pourFort-de-France le 26 février 1946.Il embarqua avec un mécanicien, unautre radio et un magasinier le 6 juin1946 au Havre à bord du cargo SanMarco. Sur place, ils furent rejointspar le premier représentant local, enprovenance du Brésil, le « PèreJulien », un ancien de la Postale. Sansémoluments, grâce à la gentillesse desMartiniquais et à beaucoup d’ingéniosité, les premiers tests de liai-son avec Paris, Biscarosse et Dakarfurent réalisés en novembre 2006.

Vous pouvez consulter l’intégralitéde ce récit sur www.araf.info

Un éclairage complémentaire(Extrait du courrier reçu.)C’est à la fin des années 60 qu’a étéinstauré pour les personnels des P et T (dénomination de l’époque)le « congé bonifié », c’est-à-direquarante-cinq jours de congé tousles deux ans et la gratuité du trans-port pour l’agent originaire desAntilles, ainsi que pour toute safamille, avec une attribution de 40 kg de bagages par personne,bébé compris. Certains jours, ilfallait mettre un avion cargo spécialpour acheminer ces bagages.

■ Marcel Perriaux

Courrier des lecteurs

Scan Desserte Antille 1

Le Catalina, qui effectuait les liaisons interîles

Marcel Bouchet en 1953

La « tour de contrôle » de Fort-de-France en 1946

ARAF

Appel à adhésion-abonnementCet appel est réservé à nos adhérents qui n’ont pas opté

pour un prélèvement bancaire.

Nous rappelons à nos adhérents qui ne sont pas prélevés auto-matiquement que le règlement deleur adhésion à l’ARAF et de leurabonnement à PRÉSENCE pourl’année 2008 est à régler avant le 1er avril 2008. Tout règlement noneffectué à la date précitéeentraînera automatiquement lasuspension de l’adhésion-abonnement.

Nous vous remercions d’observercette date car cet appel ne fait pasl’objet de courrier personnalisé.

Nous demandons instamment àceux qui n’ont pas encore effectuéleur règlement pour l’année 2007de bien vouloir régulariser leursituation. Un oubli est toujours possible ;

c’est pourquoi nous vous proposonsrégulièrement un règlement parprélèvement bancaire automatique,ce qui est une simplification pourtout le monde. Vous pouvezd’ailleurs le stopper à tout momentpar simple lettre à votre banque.Alors, utilisez-le ! Merci.

■ Michel Mouty

Adhésion-abonnement 2008Journal seul (4 numéros) 25 € ❏

Adhésion avec journal 25 € ❏

Adhésion sans journal 12 € ❏

Votre attentionDe nombreux changements étant intervenus parmi les délégués régionaux et départementaux,nous vous conseillons vivement, afin de connaître vos nouveaux interlocuteurs locaux (noms et coordonnées),de vous reporter à l’encart sur les « structures de l’ARAF », actualisées en janvier 2007, joint au présent numéro.

La 56e assemblée générale de l’ARAF… se tiendra le jeudi 22 mai 2008 à 14 heures à la Maison de la Mutualité à Paris.

24, rue Saint-Victor, dans le 5e arrondissement. Métro Maubert-Mutualité ou Cardinal-Lemoine.

Élections au conseil d’administration de l’ARAFLe mandat de huit administrateurscessera en mai 2008. Un vote parcorrespondance, à bulletins secrets,sera organisé pour élire les futurstitulaires de ces postes. Le matérielde vote vous parviendra avec lenuméro 152 de PRÉSENCE de mars2008.

Si vous souhaitez faire acte decandidature, veuillez nous adresserune lettre, accompagnée d’unephotographie d’identité, à l’adressesuivante :

Association des Retraités d’Air FranceBureau du conseil d’administration30, avenue Léon-Gaumont75985 Paris Cedex 20

Les inscriptions seront reçuesjusqu’au 31 janvier 2008.

À tous adhérents…En cas de difficultés d’ordre socialou administratif, n’hésitez pas ànous appeler.• Soit à notre siège à Montreuil

au 01 56 93 14 30, aux horairesde notre permanence :du lundi au jeudi de 9h30 à 16h30.N’oubliez pas que nous sommestous des bénévoles et que nousne pouvons pas couvrir toutes les plages horaires 7 jours sur 7.

• Soit auprès du délégué régionalde votre région dont les coordon-nées figurent dans l’encartStructures de l’ARAF 2007 joint àce numéro de PRÉSENCE.

Bien sûr, nous ne prétendons pastout savoir, mais nous nous efforce-rons de vous répondre après avoir« fait le tour » de la question.

■


Adhésionà l’ARAF et abonnementà PRÉSENCE

dissociés.

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Cinquantième anniversaire de l’association des retraités de KLMGuy Groueix, notre président honoraire, représentait l’ARAF au 50e anniversaire de VG KLM,

l’association des retraités de KLM, à Amsterdam les 19 et 20 octobre.

ARAF

Mon épouse et moi-même avonsété accueillis chaleureusement àl’aéroport par Aris Zwart, représen-tant de VG KLM, nouvellement éluau conseil d’administration del’ARAF. Aris Zwart parle très bien lefrançais, car il a été pendant dix ansdirecteur du fret à CDG pour KLM.

Un cocktail s’est tenu le soir mêmedans les salons de notre hôtel ; yétaient invités, tous les membresactifs de l’association, en particulierceux du conseil d’administrationmais aussi des dirigeants de KLM,les responsables de l’association duPN retraité et de nombreux VIP, soitenviron une centaine de personnes.

Après plusieurs exposés, à lademande des organisateurs je me suissenti obligé de dire quelques mots enanglais sur l’ARAF, qu’heureusementj’avais eu la sage précaution de prépa-rer, mais croyez-moi ce fut une rudeépreuve. J’ai commencé par dire« bonsoir mesdames et messieurs » ennéerlandais, soit : « Gouden avontmeine dames en heren. » Et, s’ils ontbien apprécié mon effort, ils ont beau-coup ri, gentiment, de mon accent. Lasoirée s’est poursuivie de façon trèsagréable, nos amis hollandais étanttrès démonstratifs et chaleureux.

Le lendemain, avait lieu la grandesoirée pour tous les retraités de KLM et nous nous sommes retrouvés dans les locaux grandioses

des studios de la télévision, parmideux mille cinq cents invités.

Cet immense bâtiment récentcomprend une multitude de sallesdécorées chacune sur un thème diffé-rent, avec des éclairages remar-quables mettant en valeur cette trèsbelle architecture, un amphithéâtre deplus de 1 000 places, une salle despectacle et une multitude de barsservant à volonté des boissonsgratuites; chacun circulant dans cessalles largement ouvertes. Nousavions l’impression de déambulerdans une ville.

Deux séances dans l’amphithéâtre ontpermis à tous les invités d’assister àune vidéo du président de KLM, PeterHartman, et du président de l’associa-tion des retraités VG KLM, Thijs Visser.

Ensuite ont été installés, de magni-fiques buffets de cuisines diffé-rentes : hollandaise, asiatique,italienne ; et cuisiniers en toque etserveurs en blanc, le tout gratuitbien sûr et à volonté.

Le président de KLM, toujours, et sonépouse ont circulé parmi les retraitéspendant toute la soirée avec unegrande simplicité.Le peu de personnes que nousconnaissions étaient pris par l’organi-sation, nous aurions pu nous sentirun peu perdus parmi ces milliers deretraités, dont pratiquement aucunne parlait français, eh bien, ce ne futpas le cas, car les épouses dequelques membres du « board » nenous ont pratiquement pas quittés etnous ont chaperonnés, si l’on peutdire. Au fil de la soirée, nous avonspu passer un moment avec tous lesdirigeants de VG KLM ainsi qu’avecAris Zwart, notre pilote pendant cesdeux journées.

Ce fut une fête exceptionnelle,remarquablement organisée et avecune ambiance fantastique qui nousa beaucoup impressionnés.Bravo à nos amis hollandais.

■ Guy Groueix,président honoraire

Groupe folklorique

Guy Groueix et Thijs Visser

Aris Zwart


Retraites

• Le 25 septembre, Etienne Couteaux a participé au conseil d’administration de la CRAF puis, le 31 octobre dans les locaux de la caisse, à une réunionsur l’application de la loi Fillon, qui donnera lieu en2008 à la modification du statut de la CRAF.

• Christiane Taranoff a assisté à la commission « retraite »de l’ARPPNAC (Association des Retraités pensionnés duPersonnel navigant de l’Aviation civile) le 10 septembre.

• Jacques Hoyer, vice-président de la CRPN (Caisse deRetraite des Personnels navigants), a participé enseptembre aux diverses commissions : immobilière,financière, sociale, juridique et des pensions ainsiqu’à plusieurs commissions de réforme les 17 juillet,5 et 24 septembre, 5 et 12 octobre et le 6 novembre.

• Sylvain Denis, président de la FNAR, a assisté enseptembre à deux colloques. L’un organisé parl’Association française de Sociologie sur le thème« Âge et Pouvoir », l’autre par l’AARP (AmericanAssociation of Retired Persons); association de retraitésaméricains, traitant de l’emploi des plus de 50 ans. Il arencontré d’autre part l’Association coréenne desRetraités et a participé à l’Assemblée nationale à uneaudition initiée par Denis Jacquat, député, rapporteurdu projet de loi de financement de la Sécurité sociale.En octobre, il a dirigé une réunion avec les déléguésrégionaux FNAR et UFR, a assisté à l’assemblée géné-rale de la Fédération des Personnes âgées du Doubs, àun conseil d’administration commun FNAR et UFR et àune conférence de presse du collectif Une société pourtous les âges. En novembre, il était présent au 40e anni-versaire de la Fondation nationale de Gérontologie, àune réunion régionale de la CFR (Confédération fran-çaise des Retraités) et à un colloque parlementaire surla perte d’autonomie.

• Le bureau de la FNAR Rhône-Alpes s’est réuni les 17 septembre et 17 octobre en présence deBernard Leroux.

La mutuelle

• Harry Marne a participé le 18 septembre avec PatrickBargeton, Philippe Hache, Daniel Larcher, JacquelineZacarie et les administrateurs de l’ARAF à une réunionpréparatoire au conseil d’administration de la MNPAF,auquel il devait représenter l’ARAF le 1er octobre. Il a assistéle 2 octobre à une réunion des délégués de site de laMNPAF à Charles-de-Gaulle et, le 24 octobre, à l’assem-blée générale de l’UNME (l’Union nationale des Mutuellesd’Entreprise), qui se tenait à la Mutualité. Il a participé auxréunions de bureau de la MNPAF des 17 septembre,

15 octobre et 9 novembre, et aux réunions régionales des6 septembre, 4 et 11 octobre. Il a répondu aux invitationsde la CGT, a participé aux réunions sur la mutuelle avec lesreprésentants des autres organisations syndicales égale-ment invitées : le 5 novembre, accompagné de PhilippeHache, et le 12 novembre.

• Le 3 octobre, Michèle Fus et Daniel Larcher ont parti-cipé à la commission de la MNPAF.

Stages de préparation à la retraite

• Michel Picquet et Christiane Taranoff ont participé auxstages PN les 28 septembre et 31 octobre, au coursdesquels ont été présentés les divers amicales, associationset syndicats, dont les représentants étaient munis de leursrevues et gazettes. De nombreuses informations pratiqueset utiles ont été données aux futur(e)s retraité(e)s.

Animation

• Au siège, le 11 septembre, Philippe Hache réunissaitle conseil d’administration de l’ARAF.

• À la nouvelle cité Air France, deux matinées par mois, setiennent les « portes ouvertes », animées par MichelPicquet, Jacques Roger et Christiane Taranoff : présenta-tion de revues et réponses à diverses questions posées pardes agents Air France actifs proches du départ : retraite,mutuelle et infos pratiques.

• Dans les régions, animées par Guy Buffat, PhilippeHache, Jacques Hoyer, Harry Marne et ChristianeTaranoff, rencontres avec les adhérents de Poitou-Charentes et Limousin, Normandie, Val de Loire etBretagne les 6, 13, 20 et 27 septembre. Les 4, 11 et18 octobre, avec les adhérents de Midi-Pyrénées, duNord et du Languedoc-Roussillon.

• Bernard Leroux et Rémi Meillier, en présence des déléguésdépartementaux, ont rencontré les adhérents méridionauxde Rhône-Alpes (Ardèche, Drôme et Loire) le 27 septembre.

• Dans la Loire, Géry Druelle a participé à des conférences-débats, commissions de recours gracieux APA (aide à lapersonne âgée) et réunions organisées par le CODERPA(comité départemental aux retraités et personnes âgées).

Divers• En présence de Bernard Leroux, de Rémi Meillier et de

Michel Mirabel, une réunion de préparation à la rencontredes adhérents du Grand Lyon sur le thème « Industries dela bière », s’est tenue à Lyon le 3 octobre à la brasserieNinkasi, où la bière est brassée et consommée sur place.

■ Jean Mauriès

Résumé de l’activité de l’ARAF :3e et 4e trimestre 2007Au cours des deux derniers trimestres de 2007, nos permanents n’ont pas chômé.

Ils ont été sur tous les fronts où les intérêts des retraités peuvent et doivent être défendus.

Au siège, comme dans les régions, ils s’efforcent aussi d’informer, de rendre service

et de maintenir entre les adhérents un bon esprit de camaraderie et de cohésion.

Voici un bref rappel de leurs activités.

ARAF


L’Association américaine desRetraités (AARP) a fait réaliser début2007 une étude par un cabinetextérieur, Tower Perrin, sur l’emploides plus de 50 ans dans les pays duG7 (Allemagne, Canada, France,Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis). Cette étude reprend lesdonnées démographiques etanalyse les réponses desgouvernements et des entreprisesaux défis posés. Elle se place aussidans la perspective des salariés àpartir d’entretiens en ligne avec8 600 d’entre eux. Air France a faitpartie des 36 entreprises qui ontrépondu à Tower Perrin.

Cette étude met en évidencequatre grandes conclusions

• Les perspectives démographiquesconduisent à estimer que l’âgemoyens des salariés va inéluctable-ment augmenter d’ici à 2050 :l’augmentation de l’espérance de

vie, les besoins de financement de la protection sociale etl’insuffisance des taux de féconditédans la plupart des pays du G7, àl’exception de la France et desUSA, vont poser un redoutabledéfi. Les besoins de main-d’œuvrevont rendre nécessaire l’emploi detravailleurs plus âgés.

• Les efforts des pays du G7 pourpermettre aux personnes de plus de 50 ans de travailler varientlargement. La France est un mauvaisélève puisque le taux d’emploi desplus de 50 ans en 2005 était de54% et des plus de 65 ans de 2% (respectivement 72%et 20% pour le Japon, 70% et 15%pour les États-Unis). En France, leslicenciements en fonction de l’âgesont encore utilisés par lesentreprises, des mesures étantenvisagées pour les rendre pluscoûteuses pour les entreprises.

• Les salariés les plus âgés devrontêtre encouragés par les employeurset les pouvoirs publics à travaillerplus longtemps pour faire face auxbesoins de main-d’œuvre dans lesdécennies à venir. La formation etl’adaptation des postes, le tempspartiel choisi, le travail à domicile,la souplesse des horaires sontquelques-unes des pistes quipermettraient de faire face à ceproblème. Des incitations et untravail sur la psychologie dessalariés devront également êtreentrepris pour qu’ils acceptent, lecas échéant, de poursuivre leurcarrière quelques années de plus.

• Un certain nombre d’employeurscommencent à prendre lesmesures nécessaires pourpermettre un meilleur emploi des plus de 50 ans. Ceci est particulièrement visible dansun pays comme le Japon, qui a une démographie trèsdéfavorable.La France n’échappera pas à cetteréflexion ne serait-ce que pourconserver et financer un systèmede protection sociale, retraite etassurance maladie, parmi les plusfavorables.

Ces réflexions apparaissent de plusen plus pertinentes à beaucoup et le signataire de cette note a été undes intervenants d’une journéeparlementaire sur la génération des50-70 ans, le 26 novembre 2007.En effet, cette génération est cellede l’emploi difficile, du choc dupassage à la retraite, financier etpsychologique, des premiers ennuisde santé liés à l’âge.Il est intéressant que le présidentd’une fédération d’associations deretraités soit invité à participer àune telle réflexion.

■ Sylvain Denis,président de la FNAR

L’emploi des travailleurs de plus de 50 ansL’emploi des seniors peut paraître un sujet dépassé pour les retraités. Nous croyons

que cela serait un erreur de ne pas s’y intéresser pour au moins deux raisons : la première,

c’est que toute sortie prématurée du marché du travail est mauvaise pour les caisses

de retraite, la seconde c’est que les seniors, même retraités, peuvent avoir intérêt à

compléter leur retraite en faisant des travaux rémunérés, du conseil en ingénierie

aux petits travaux d’entretien ou à la garde d’enfants.

RETRAITE

Journées parlementairesSur le même sujet, Denis Jacquat, député de la Moselle, et le professeurFrançoise Forette ont organisé les 14 journées parlementaires sur la longévité.Le thème retenu était : « 50-70 ans, la transition active ».En effet, cette tranche d’âge voit de nombreux événements se produire dansla vie d’une femme ou d’un homme. La France est un des derniers pays pourl’emploi des plus de 50 ans et la politique à courte vue menée depuistrente ans consistant à se débarrasser des salariés de cette tranche d’âge n’aapporté aucune amélioration sur l’emploi en général.Un changement de mentalité et une politique positive vis-à-vis des travailleursexpérimentés doit être menée. Sylvain Denis, président de la FNAR, est inter-venu pour traiter des préretraites.


RETRAITE

Échos de la FNAR1 de l’UFR2 et de la CFR3

Délégation de la CFRà Matignon le 2 août

Une délégationde la CFR,Mme J. Dujay-Baret,MM. Paul Andrieu,Sylvain Denis et Jean Catherine, a été reçue à l’hôtel Matignon par monsieur Pierre Mayeur,conseiller technique chargé desfinances sociales au cabinet deFrançois Fillon.Sujets abordés : la représentativité desretraités (dossier remis le 17 avril au Premier ministre), la retraite(rappel des engagements du présidentde la République concernant lespetites retraites et les régimesspéciaux), la santé (opposition de laCFR aux nouvelles franchises), le 5e risque (dépendance) et lefinancement de la sécurité sociale(TVA, CSG et risque de pertes deressources dû à l’exonération dupaiement des charges sociales pourles heures supplémentaires).

La CFR entend participer auxconcertations sur lesréformes sociales

Se fondant sur l’évolution de lasociété civile du XXIe siècle, danslaquelle la présence de la compo-sante « retraité(e)s » apparaît deplus en plus importante, un courrierétait adressé à M. Balladur le 6 aoûtdernier pour demander que la CFRsoit représentée au sein du CES(Conseil économique et social).

Communiqué de presse de la CFRdu 17 octobre 2007

« La Confédération française desRetraités exige que le taux d’indexa-tion des pensions de retraite durégime général et des régimes alignéssoit, conformément à la loi, au moinségal au 1er janvier 2008, au taux d’in-flation prévu dans le projet de loi definancement de la Sécurité socialepour 2008. Cette exigence est renfor-cée par l’inquiétude des retraité(e)sdevant les hausses de prix annoncéesdes produits de première nécessité! »

Le présidentde la République…

… a répondu à la CFR, par l’intermé-diaire de son chef de cabinet, M. Goubet, qu’il souhaitait que les asso-ciations puissent faire valoir leursanalyses et leurs propositions concer-nant notamment le financement du planAlzheimer et le système de franchises.

Le Café des âges

Depuis plusieurs années, le Café desâges a essaimé dans un certainnombre de villes. Il réunit despersonnes de tous âges désireusesd’échanger leurs expériences, recevoirdes témoignages, réfléchir à différentesproblématiques, dans un climat detolérance et de neutralité. Il existe déjà1559 Café des âges sur 91 départe-ments français, sans compterquelques-uns outre-mer et sans oublierle cybercafé : www.cafe-des-ages.net.

AlzheimerLa Fondation Médéric édite unannuaire national consacré aux dispo-sitifs de prise en charge et d’accompa-gnement des personnes atteintes de lamaladie d’Alzheimer vivant à domi-cile et aux systèmes d’aide à leursaidant familiaux. 3 200 structures surtoute la France sont répertoriées.Fondation Médéric Alzheimer30, rue de Prony - 75017 ParisTél. : 01 43 80 16 59

Caisse nationale de Solidarité pour l’autonomie

Le conseil d’administration de laCNSA a présenté dans son rapportannuel une réflexion de prospectivesur la construction d’un nouveauchamp de protection sociale : créer undroit universel à une compensationpersonnalisée pour l’autonomie, quelque soit l’âge considéré.www.cnsa.fr

ILC France(InternationalLongevity Center)

Sylvain Denis a été élu à l’unanimitéau conseil d’administration de ILCFrance le 21 octobre. Les travaux decet organisme sont orientés vers lesproblèmes qu’entraîne notammentune longévité accrue.

(1) FNAR : Fédération nationale desAssociations de Retraites.

(2) UFR : Union française des Retraités(3) CFR : Confédération française des

Retraités.

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CFR

FNAR UFR CNR

ARAF AGE

Aînésruraux

(Bruxelles)Associationsdes 26 autres pays

Les associationsfrançaises

PART'ÂGES

La lettrede la FNARet le courrier des retraités

La FNAR etl’UFR regroupentleur publicationet proposent una b o n n e m e n tindividuel à 10 €

ou un abonnement groupé à 5 €

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Liens entre les différentes associations de retraités.


La MNPAF en 2008J’espère que l’année 2008 sera pour nous, adhérents de l’ARAF, meilleure que l’année qui

vient de se terminer. Je rappellerai tout d’abord les événements qui ont jalonné notre

parcours, puis je tenterai d’estimer quel peut être notre avenir dans la situation actuelle.

Afin d’avoir un barème plus lisible,l’assemblée générale de la MNPAFde décembre 2003, sur propositiond’un groupe de travail composé deretraités, avait voté la mise en placed’un nouveau barème de cotisa-tions pour les ouvrants droit « indi-viduels » (les retraités), basé sur lesrevenus de pension (et éventuelle-ment d’activité) et comprenant 10tranches au lieu de 31.

Ce barème présentait une grandeinnovation puisque la cotisationétait dorénavant calculée à partir du

coût complet du risque, compre-nant dans un premier temps le défi-cit de couverture des conjoints etévidemment la couverture desenfants à charge qui ne paient pasde cotisation.

D’autre part, la compagnie AirFrance décidait, lors de la négocia-tion de l’accord applicable à comp-ter de l’année 2004, de ne plusaider les retraités à équilibrer leurcompte (fin 2003, sans cette aide de3,5 millions d’euros, les dépensesdes retraités n’auraient étécouvertes qu’à 86 %). En effet, sielle continuait à le faire, Air Francedevrait, afin de respecter les normeseuropéennes, mettre en place dansson bilan une provision importante.

Aussi, pour sauvegarder le régimedes retraités, la MNPAF a proposé,avec l’aide d’un actuaire, la provisionpour risque de vieillissement (PRV).Cette provision a pu être mise enplace dès 2004 en prélevant excep-tionnellement 13,7 millions d’eurossur le montant de la marge de solva-bilité de l’année 2003.

Donc, depuis l’année 2004, lesprévisions de recettes apportées parles retraités sont calculées pour équi-librer leurs dépenses. Ces dépensessont estimées chaque année• à partir d’une croissance du coût

moyen prestations par personneprotégée de 5% (valeur constatéedes années précédentes),

• majorée de 2% afin de prendreen compte leur participation à la constitution de la PRV etl’amélioration du taux de couver-ture de leurs dépenses annuelles.

Et maintenant,où en sommes-nous?

Depuis quelques années, le compteglobal de la MNPAF affiche unexcédent important (7,6 m€ en2004, 9,4 m€ en 2005). Ce bonrésultat entraîne chez certainsadhérents à titre collectif (les actifs)le souhait de voir améliorer defaçon très importante le cahier descharges. Le cahier des charges étantunique, il s’appliquerait donc àtous, retraités compris.Pour éviter une très forte augmenta-tion des dépenses et donc une trèsforte augmentation des cotisationsde tous les retraités, l’ARAF aaccepté que cette amélioration soitproposée aux retraités qui lesouhaiteraient, sous forme d’uneoption payante.

Cette proposition ainsi que l’aug-mentation annuelle des cotisationsdes retraités n’ont pas été votéeslors des assemblées généralesconvoquées au cour de l’année2007.

Les retraités ont donc payé pendantl’année 2007 les mêmes cotisationsqu’au cours de l’année 2006. Cecientraînera évidemment un déficitde leur compte qui ne pourrait êtrecomblé que par un appel rétroactifde cotisation ou un prélèvementexceptionnel sur la PRV qui pour-rait avoir des répercussions sur lesannées à venir.

En attendant,pour pérenniser la situation des retraitésavec les conditionssuivantes :• sans amélioration du cahier des

charges pour les retraités,• sans rattrapage pour les cotisa-

tions de l’année 2007,• à partir d’une prévision de 5%

pour la variation du coût moyenprestation par personne protégéedes retraités pour chacune desannées 2007 et 2008,

• et comme prévu depuis 2004, laparticipation de 2% des retraitésà la PRV,

le coût technique complet estestimé à 95 €, ce qui correspond àune augmentation de 4 € parrapport a la cotisation de 2006.Si l’assemblée générale, qui pour-rait avoir lieu fin décembre 2007 oudébut janvier 2008, est d’accordpour que le plancher ait la mêmeaugmentation que le plafond, lesautres tranches du barème aurontune augmentation voisine de ladizaine d’euros pour les ouvrantsdroit adhérents à titre individuel(retraités) et de la quinzaine d’eurospour leurs conjoints.Lorsque vous lirez ce numéro dePRÉSENCE, le nouvel accord,concernant la couverture complé-mentaire des frais de santé desactifs pour 2008 et 2009, aura étéparaphé par la compagnie AirFrance et certaines ou toutes lesorganisations professionnelles.

■ Harry Marne

SOCIAL

“Éviter une forte augmentation des dépenseset donc des cotisations”

AÉRONAUTIQUE


Dès lors qu’on se déplace autrementqu’à pied ou à vélo, tout le mondepollue. Et quand on vole, pollue-t-onplus que lorsqu’on utilise une voitureou une moto, le bus, le train, le TGV,le métro, le RER… ? Et si oui,combien de fois plus?

Ce dont on est certain, c’est que letransport routier est responsable àlui seul de 18 % de toutes lesémissions de gaz à effet de serreliées à l’activité humaine et de84 % des émissions de CO2imputables à l’ensemble destransports de biens et de personnes.Le transport aérien : 3% seulement.Comme tous les autres modes dedéplacement : routier, ferroviaire oumaritime, le transport aérien produitdes pollutions inopportunes. Depuis1990, les émissions de CO2 qui luisont imputables, ont augmenté de87 %. Un avion est, par nature,énergétivore, car, navigant dans latroisième dimension, il doit, en plusde la résistance de l’air, vaincre les forces de gravité. L’industrie du transport aérien est grosseconsommatrice d’une énergieunique et, pour de longues annéesencore, irremplaçable : le pétrole.Mais cette industrie, la plussurveillée, la plus soumise àréglementation, la plus ponctionnéefinancièrement par les taxes les plusdiverses*, est aussi, à bien deségards, celle qui consacre le plusd’imagination, de recherches et

d’investissements pour limiter lesinévitables nuisances qu’engendreson exploitation.

* Lire : « L’avion, c’est pour lesriches ? », PRÉSENCE n° 143,septembre 2005, et dans l’article de F. Tupinier « Transport aérien oucollecteur financier? » p. 20.

La recherche des remèdesLa diminution ou la limitationsignificative des émissions de gaz à effet de serre, résultent de la convergence de directivesréglementaires, d’optionstechniques validées par lesconstructeurs d’aéronefs et enfind’une gestion opérationnellecohérente de ceux-ci par leursexploitants. Les parties prenantes à cette croisade pour un ciel pluspropre sont :

1. Les organismes régulateursdu transport aérien.

2. Les constructeurs d’avions.3. Les compagnies aériennes.4. Les producteurs de carburants.5. Les usagers.

1. Les organismes régulateurs :les procédures

La Commission européennesuivant en cela les recommandationsdu protocole de Kyoto, signé en1997 (sauf par les États-Unis et il y apeu l’Australie), qui prévoyait uneréduction de 5% des gaz à effet de

serre de 38 pays industrialisés entre1990 et 2012, a adopté le 20 décembre 2006 une propositionde directive visant à introduire letransport aérien dans le systèmecommunautaire d’échanges dedroits d’émission de gaz à effet deserre. En d’autres termes, le transportaérien, comme d’autres secteursindustriels, entre dans le mécanismed’achat et de vente d’un « permis de polluer » qui permet decompenser les inévitables nuisancesqu’engendre son activité. Air France-KLM a apporté un soutien sansréserve à cette directive européenneet a défini un plan-climat danslequel le groupe entend, entreautres, poursuivre le renouvellementde sa flotte pour une meilleureefficacité énergétique, une réductiondes émissions gazeuses et desnuisances sonores.

La régulation aérienne : en Europe,où 34 services différents denavigation aérienne se partagent unegestion erratique de l’espace aérien,12% du carburant consommé parl’ensemble des compagnies estgaspillé du fait de l’allongement destemps de vol et d’attente au sol.Chaque minute de vol épargnée à unavion réduit de 160 kilos enmoyenne ses émissions de CO2. 12 millions de tonnes de CO2 sontrejetées inutilement, entraînant par

« Si tu voles, tu pollues… »Cette affirmation sans nuances doit-elle nous culpabiliser chaque fois que nous prenons

l’avion ? R1 ou R2, nous contribuons, c’est vrai, à l’émission de CO2 tout autant

qu’un passager « plein pot » Si on vole, on pollue, certes. Mais si on roule, aussi.

“Émissions de CO2 :route 84%, aérien 3%”

…Des fabriques de nuages


ailleurs des pertes financières de 3,3 millions d’euros pour lesexploitants. Mettre de l’ordre dans cecapharnaüm est l’un des chantiersprioritaire de la Commissioneuropéenne.

2. Les constructeursavionneurs et motoristes

Les techniques de constructionaéronautique ont considérablementévolué grâce, notamment, àl’utilisation généralisée des matériauxcomposites issus de l’industrieaérospatiale, plus légers, plus résistants.

Les progrès sont spectaculaires :• En quarante ans, motoristes et

avionneurs ont su réduire de70% les besoins en énergie desaéronefs, de 50 % les émissionsde CO2 et de 90 % les fumées ethydrocarbures non brûlés.

• L’amélioration de l’aéro-dynamique d’appareils tels que leB787 Dreamliner de Boeing ou lefutur A350 d’Airbus : ailesincurvées, apparition d’aileronsen bout d’ailes (winglets) vontpermettre de nouveaux gains encarburant.

• De 4 litres au 100 km par passagertransporté pour un 747, on estpassé avec l’A380 à 3,4 litres, et lesconstructeurs promettent desconsommations inférieures à 3 litres : mieux qu’une voiturehybride! Rappelons que la flotteactuellement en service représenteen moyenne une consommationde 5,5 l. par passager.

• d’ici à 2020, les recherches encours devraient entraîner 50 %d’économies supplémentaires encarburant et 80% de réduction desémissions de CO2. « Il est clair quele dessin des futurs avions se ferasur leur signature écologique »Philippe Jarry, directeur des projetsfuturs d’Airbus.

3. Les compagnies aériennes

Chaque année, le trafic augmentede 4,7%, mais la consommation decarburant, au rythme de 3,8 %« seulement ». Certains économistes anticipent undoublement du trafic tous les dix ans,ce qui conduirait à 8 000 milliards dekm parcourus en 2020, rien que pourle transport de passagers!Les compagnies aériennes respon-sables ont, à l’évidence, un rôlecapital à jouer :

• En renouvelant leurs flottes : lesavions d’aujourd’hui sont à 70%plus économes que ceux que l’onconstruisait voici quarante ans.

• En améliorant le remplissage deleurs appareils : toutes compagniesconfondues, le taux d’occupationdes avions a été de 75% en 2006 :une performance deux fois supé-rieure à celles de la route et du rail.

• En rationalisant leurs réseaux, en optimisant la maintenance de leurs flottes, en affinant les procédures opérationnelles de vol et de roulage au sol. IATAs’est engagée à améliorer lerendement énergétique de laflotte mondiale de 25% d’ici à

2020 et réclame à l’industrieaéronautique un avion « zéroémissions » pour 2050.

Le projet « Vision 2010 », d’AirFrance-KLM confirme la volonté dela holding de « devenir exemplaireen matière de responsabilitéd’entreprise et de développementdurable ». Air France, qui produitannuellement 17 millions de tonnesde CO2, accélére, grâce à ses bonsrésultats financiers depuis plusieursexercices, le renouvellement de saflotte, avec des appareils dedernière génération.

4. Les carburants

La part de l’aviation (commercialeet militaire) dans la consommationmondiale de carburant consacréeaux différents modes de transportsest passée de 10,7% en 1990 à13,5 % en 2000. La croissancerapide du transport aérien accentuecette tendance. Il n’existe pas, à cejour, de substitut crédible aucarburéacteur ou « jet fuel ».

Une sorte de « biokérosène »expérimental est testé, mais on n’estpas à la veille d’en retrouver dans lesréservoirs des Airbus et des Boeing. Il faut, par ailleurs,souligner que chercheurs etorganisations spécialisées, dont latrès sérieuse ADEME (Agence del’Environnement et de la Maîtrise del’Énergie), s’inquiètent, avec raison,

AÉRONAUTIQUE

…

“Doublement du traficaérien tous les 10 ans”

Moteur d’un A380


AÉRONAUTIQUE

du bilan énergétique très contestabledes biocarburants et surtout desnuisances environnementales queprovoque leur production massive :déforestation, atteinte à labiodiversité entre autres.

Quant aux autres sources d’énergie :ne rêvons pas! Les moteurs d’avions àhydrogène, à pile à combustible,atomiques ou solaires existent dansdes applications aériennes un peufolkloriques, mais leur utilisationindustrielle et commerciale n’est paspour demain.

5. Les usagers

Le sentiment que chacun d’entre nouspeut, à sa manière, à son rythme, enmodifiant ses comportements,contribuer à limiter les dégradationsinfligées à l’environnement est de plusen plus répandu.

Pour répondre au souci d’un nombrecroissant de passagers soucieux decompenser les émissions nuisiblesqu’entraînent leurs déplacements,Air France accueille sur son siteinternet un calculateur de CO2.

Ce qui donnera à chacun le choixde racheter sa part d’émissionsnuisibles, en acquittant, àl’occasion par exemple d’unvoyage à New York, une taxevolontaire d’une quinzained’euros : un aller retour Paris-NewYork, soit 12 512 kms, représente,pour un remplissage de 75 %, une émission de 962 kilos de CO2par passager.

Les sommes collectées serontreversées à l’association Good-planet, fondée par Yann Arthus-Bertrand, et contribueront àfinancer des projets écologiquesdans le tiers-monde. Sachant qu’unpassager « compagnie » pollueautant qu’un passager affaires oupremière classe, si votre consciencede R1 ou R2 citoyen vous taquine,pensez-y lors d’un prochaindéplacement… d’autant que lessommes versées devraient, à 60%,être déductibles des impôts.

Les résultats, l’avenir

Le XXIe siècle, le nôtre, mais surtoutcelui de nos enfants, de nos petits-enfants et pour les plus anciensd’entre nous, de nos arrière-petits-enfants, sera le siècle de latransition énergétique. Pétrole etgaz devront céder la place à desénergies « propres ».Dans ce nouveau contexte, quelavenir pour le transport aérien? Il n’ya lieu d’être en ce domaine, nipessimiste, ni optimiste : l’avenir peutsourire aux audacieux; il n’appartientà personne et n’est écrit nulle part.Lors de votre prochain GP,n’emportez pas dans vos bagages, unvague sentiment de culpabilité. Nevous croyez pas un incorrigiblepollueur. Pas plus, en tout cas, qu’entournant la clef du démarreur de votrevoiture ou de votre moto, en montantdans un métro, un TGV, un autobus.Chacun de nous, à sa place et avec sesmoyens, doit s’associer activement eten toute connaissance de cause à lalutte antipollution, mais en attendant,vivez en paix avec votre conscienceet : voyagez heureux!

■ Jean Mauriès,conseiller technique : Bernard Pourchet

Nota : Le texte intégral de cette étude,qui contient, entre autres, de nom-breuses données chiffrées, peut être :– consulté sur : www.araf.fr– expédié aux intéressés par cour-

rier sur simple demande à larédaction de PRÉSENCE.

“Futurs avions : moinsde 3 l/100 km par passager”

AÉRONAUTIQUE

Singapore Airlines, compagnie delancement, a réussi de façon spec-taculaire cette mise en ligne, enmettant aux enchères les places duvol inaugural. L’engouement despremiers passagers a été exception-nel, confirmant ainsi la confiancedu public pour cet appareil.Créée en 1947 sous l’appellationMalaysian Airlines, SingaporeAirlines est spécialisée dans les volstransocéaniques reliant l’Asie àl’Europe et à l’Amérique du Nord,desservant 65 villes avec une flottemoderne de 90 appareils (B747-400, B777 et A340).Première compagnie a avoircommandé 19 A380 plus 6 enoptions, elle mise sur un dévelop-pement important de son réseau,ayant aussi en commande 20Boeing 787 et 20 Airbus A350.Membre de Star Alliance, SIA estréputée pour la qualité de sonservice en vol.Dans l’objectif d’améliorer leconfort des vols longs-courriers,l’appareil est en version 471 passa-gers avec 12 premières classes, 60 affaires et 399 économiques.

En première classe, chaque passagerbénéficie comme au temps despaquebots d’une cabine privée avecfauteuil, lit indépendant, espacebureautique, grand écran… Dans sixmois, SIA bénéficiera d’une flotte de6 A380 et desservira progressivement

Londres, Tokyo, Hongkong, SanFrancisco. L’année 2008 verra aussiles premières livraisons d’avions auxcompagnies Emirates et Quantas, quiont commandé respectivement 50 et20 appareils.Enfin, au printemps 2009, AirFrance sera la première compagnie européenne à s’équiper en A380,précédant British Airways,Lufthansa et Virgin.

Dès juin 2001, Air France a passé unecommande ferme de 12 A380, plus 2options. Les trois premiers avions sontattendus en avril-mai 2009 pour êtremis en ligne sur Tokyo et Singapour enversion 525 sièges. Chaque année,pendant quatre ans, trois A380 rejoin-dront la flotte Air France.

En l’été 2012, la flotte long-courrier AirFrance sera composée de 4 types d’ap-pareils (A330, A340, A380 et B777).

Dans le contexte actuel de la prépa-ration de l’arrivée de cet avion,nous aurons le plaisir de vousprésenter dans un prochain numérode PRÉSENCE une interview duresponsable Air France ayant encharge le projet A380. Il nous ferale point sur l’état d’avancement destravaux préparatoires. L’appareil estdéjà venu à CDG et des vols A380ont déjà eu lieu, avec la participa-tion d’Air France, dans un souci demise au point des procédurescommerciales, techniques et d’as-sistance au sol…

■ Bernard Pourchet

Les débuts commerciaux de l’A380De Singapore Airlines à Air FranceDepuis le 25 octobre 2007, la compagnie Singapore Airlines (SIA) exploite quotidiennement

la ligne Singapour Sydney avec un Airbus A380. Un nouveau chapitre de l’histoire

de l’aviation de transport débute avec cet avion d’une nouvelle génération.


L’A380 de Singapore Airlines

Suite première classe

Classe économique


Un exemple dont s’est inspiré legroupe Air France-KLM pour créerTransavia France, une compagnieaérienne indépendante dont le capi-tal est détenu à la fois par le groupeAir France (60 %) et partransavia.com Pays-Bas (40%), etdont le but est de participer au déve-loppement des marchés attractifs et àforte croissance dans le domaine desdestinations loisir préférées desFrançais. La marque commerciale decette compagnie aérienne est trans-avia.com afin de capitaliser sur lamarque existante, dont le sérieux, lafiabilité et la ponctualité ont déjà étédémontrés. Transavia France aobtenu son certificat de transportaérien (CTA) le 11 mai 2007 auprèsde la DGAC.transavia.com, donc, vous en avezdéjà entendu parler en France etvous allez en entendre parler deplus en plus, au fur et à mesure desouvertures de lignes nouvelles.Vous en avez déjà remarqué le logosur les publicités publiées dansdivers journaux et magazines pourdes vols à des prix intéressants etvers des destinations de soleil quifont rêver. Publicités agrémentéesde slogans accrocheurs comme « À nous la Méditerranée ! », « Quefaites-vous encore ici ? » ou« Décollage immédiat ».La nouvelle compagnie représente unmodèle original équilibré quipropose, d’une part, des vols réguliersà bas prix vers des destinations loisiren accompagnant le développementdes ventes par internet et, d’autre part,des vols non réguliers pour certainsvoyagistes, partenaires commerciauxdu groupe Air France, comme le ClubMéditerranée, FRAM, NouvellesFrontières… qui achètent aussi dessièges sur les vols réguliers.

Il est bien difficile d’innover, dirontcertains. Pourtant, transavia.com a de nombreux atouts :

• Elle dessert des destinations du Sud, -Maroc, Tunisie, Espagne, Égypte,

Portugal, Sicile… et elle estavantagée par le fait que ses volspartent d’Orly. Par ailleurs, àdestination, elle privilégie lesaéroports proches des villes dedestination, ce qui évite à sespassagers de fastidieux et longs trajetsen car ou en voiture à l’arrivée!

• Ses vols réguliers sont à des prixtrès étudiés et faciles à réserver.Les prix sont d’autant plus basque la réservation est faitelongtemps à l’avance, mais il estaussi possible de réserverquelques heures avant le départ.

• Son équipe dirigeante possède unesérieuse expérience du transportaérien, charter et régulier : ingénieuraéronautique de formation, son PDGest ancien pilote de ligne, à AirFrance notamment! Et le VPcommercial a elle aussi l’expériencede plusieurs compagnies aériennes,dont quinze ans à Air France, et aussidu Club Méditerranée.

• Elle utilise quatre B737-800 denouvelle génération, qui sontéquipés de 186 sièges, tous enclasse économique, dotés d’éco-nomiseurs de carburant (winglets).Ces avions sont loués auprès desociétés spécialisées et imma-triculés en France. Trois avionssupplémentaires devraient rejoindrela flotte en 2008, et un en 2009.

• L’attribution du siège estsystématique à l’enregistrement,et la compagnie propose en venteà bord à des prix très compétitifsune large palette de produitsorientés loisirs : « mini market onthe air », aux qualités desquels unsoin tout particulier a été apporté.

Une carte renouvelée tous lestrimestres, des sandwiches etsnacks, des boissons fraîches,chaudes, alcoolisées… Et aussides magazines et des produits liésaux vacances, des jeux destinésaux enfants et des cadeaux(parfums, lunettes de soleil,crèmes solaires, bijoux…De quoi faire paraître le voyageencore plus rapide !

Après un premier été réussi, de nouveaux projets pour l’hiverCet été, transavia.com a desservineuf destinations du bassin médi-terranéen et poursuit cet hiver sesvols réguliers vers : Agadir, Oujda,Djerba, Monastir, Porto, Gérone(Costa Brava) et Palerme.De nouvelles destinations hivernales s’ajoutent à cette liste :Fès et Ouarzazate au Maroc, Tozeuren Tunisie, Grenade, Las Palmas etTénériffe en Espagne, Louxor etHurghada en Égypte et Cracovie enPologne.

Pour s’informer, consulter www.transavia.comun dossier très complet.

■ Jean-Marie Hervé

TransaviaUn nom qui ne nous est pas inconnu, et pour cause : il existe aux Pays-Bas une compagnie

aérienne portant ce nom. L’an dernier, elle a fêté son quarantième anniversaire et a trans-

porté près de cinq millions de passagers. Une compagnie à la fois leader et rentable

qui a su accompagner avec succès les évolutions du marché du tourisme néerlandais.

AÉRONAUTIQUE


Histoire vue par MM. : A. Blanchard,P. Blanchard, P. Chollet, C. Guérin,P. Labrunie, A. RogerPublié avec l’autorisation du SNOMAC

Un peu d’histoire

L’officier mécanicien navigant (enabréviation l’OMN) trouve sesracines dans les premiers mécani-ciens placés côte à côte ou entandem avec les pilotes sur desavions monomoteurs. Ils effec-tuaient la visite prévol de l’avion,les dépannages et l’entretien enescale dans des lieux déshérités lelong de la côte ouest africaine et dela côte est de l’Amérique du Sud.

À partir de 1920 fut créée la ligneParis-Londres-Paris assurée par desGoliath français et des HandleyPage anglais. Les LATE 25 et 26furent mis en ligne en 1927, lesmécaniciens étaient affectés à unemission qu’ils devaient poursuivrejusqu’au bout, même en cas dechangement de pilote ou d’avion.Le dépannage au sol était à la chargedu mécanicien navigant qui arrivaitavec l’avion dépanneur. Ils apprirentà piloter sur le tas, mais aussi enécole de pilotage, pour soulager lespilotes durant le vol, devenant ainsipour le pilote, le premier pilote automatique… ce qui peut fairesourire aujourd’hui!

À l’arrivée des avions multimoteurs,notamment hydravions, avec deuxpilotes à bord, ils participèrent de plus près encore à la conduite du vol en surveillant et assurant les réglages fins des moteurs autravers de l’instrumentation. Ils stop-paient un moteur défectueux avantque les dégâts ne soient irréversibles.Ne perdons pas de vue qu’ils effectuaient la visite prévol exté-rieure et intérieure de l’avion, afinde contrôler son aptitude au vol,plus particulièrement du côté dessystèmes y compris les commandesde vol et l’état extérieur de lamachine.

Le premier avion construit avec unposte de mécanicien navigant fut leBoeing 307, quadrimoteur pressu-risé, dont le premier vol remonte au31 décembre 1938.

En France le Bloch 161 Languedoc, leLatécoère 521, puis 631 étaient équi-pés d’un tableau de bord spécifique àla fonction du mécanicien navigant.

Un vrai métier

Être mécanicien navigant devint uneprofession à part entière nécessitantl’obtention d’un brevet. Après laseconde guerre mondiale, l’arrivéedes multimoteurs modernes, trèssophistiqués, rendit le mécaniciennavigant indispensable. Il disposaitd’un tableau de bord qui présentait denombreux paramètres et les réglagespermanents des moteurs de plus enplus puissants mais fragiles (moteurssurcompressés). Il assurait aussi lagestion des systèmes : pressurisation,climatisation, électricité, carburant,pneumatique, hydraulique…Sur avions long-courriers (LockheedConstellation et Super Constellation,par exemple), il devint même néces-saire d’embarquer deux mécaniciensnavigants qui travaillaient simultané-ment dans certaines phases du vol.Les temps de vol et la conduitemachine ont nécessité cette composi-tion d’équipage. Ils furent même aunombre de trois sur les plus grosLatécoère. Ils étaient devenus entitre des officiers mécaniciens navi-gants ou OMN et entraient dans laplénitude de leur métier.

Le contenu du brevet et l’organisationde l’entraînement évoluèrent au fur età mesure des progrès technologiques.L’avènement des réacteurs ne prit pasles OMN au dépourvu, ceux-ci parti-cipèrent de plus en plus à la conduiteet au suivi du vol et de la trajectoire.Dans les années 1970 et 1980 furentintégrés des modules d’acquisition decompétences en navigation, radio-communication, propulsion, nouvelleinstrumentation « glass cockpit ».

Ce ne fut pas le cas des mécaniciensnavigants militaires qui demeurèrentattachés à la conduite des moteursmais disparurent peu à peu, sauflorsque la certification de l’avion

La saga des officiers mécaniciens navigantsClément Ader en 1890, les frères Wright en 1903, Blériot, Farman et la plupart

des pionniers de l’aviation ont été des inventeurs, de véritables bijoutiers de la mécanique

qui ont « chevauché » leurs machines et ont été de fait les premiers pilotes.

À cette époque il fallait d’abord maîtriser la mécanique avant d’aborder le pilotage.

Contrôles moteurs d’un Lockeed 1649

Avion Wibault 282, dans les années 1930

AÉRONAUTIQUE


nécessitait leur présence (Transal C160 par exemple, avion équipé de turbopropulseurs). Précisons toutde même qu’ils sont beaucoup plussollicités que les OMN civils pour les opérations au sol : charge-ment, déchargement, maintenance.Ils ont de toute façon prouvé leurcapacité à s’adapter, beaucoup deces mécaniciens navigants militairesayant ensuite travaillé dans lescompagnies aériennes.

Au début du métier les OMN étaientissus des services d’entretien de l’ar-mée de l’air ou des compagniesaériennes, mais l’introduction del’électronique a fait s’élargir le recru-tement parmi d’autres catégories deprofessionnels. La base minimale durecrutement, à partir des années1970, devint les BTS ou les DUTtechnologiques. Les OMN, quitravaillaient dans les cockpits de cesavions long-courriers, multimoteurs à pistons puis réacteurs ou turbopro-pulseurs, avaient pour collègues : lecommandant de bord, le pilote, lenavigateur et le radionavigant.

À la Postale, sur Fokker 27 notam-ment, puis à Air Inter sur Caravelle,la présence de l’OMN a permis demettre en œuvre des atterrissagesdits « tout temps » soit par visibilitéquasiment nulle. Cette manœuvre,à l’époque (1970), était impossiblesans l’OMN, la technologie étantencore insuffisante.

Contraction des équipagesLa réduction du nombre des spécia-lités et donc des membres d’équi-page a d’abord fait disparaître leradionavigant puis le navigateur.Le Boeing 707 passa ainsi progressi-vement de l’équipage à cinq

membres à l’équipage à troismembres. Ces professionnels sesont transformés, certains devenantOMN, d’autres devenant pilote.

Ce fut le début d’une longue sériede conversions qui a touché aussiles OMN dont un grand nombre(plus de 600), sont devenus pilotespuis commandants de bord. Ils ontpar là démontré leur capacitéd’adaptation.

Au début des années 1980, lesmutations technologiques entraînè-rent la réduction des équipages et ladisparition de la profession d’OMN.Ces derniers et leurs représentants,qu’ils soient de l’encadrement ousyndicaux, anticipèrent une finannoncée de la profession afin d’as-surer une transition harmonieusepour tous. Ils relevèrent le défid’une ultime adaptation. Ils renfor-cèrent encore le champ desconnaissances de l’OMN qui reçutalors la formation nécessaire pourun passage ultérieur dans la fonc-tion de pilote de ligne. L’ingénieurnavigant de l’aviation civile (INACou IN), ainsi conçu, vit le jour fin1982.

Dans l’exercice de la fonction demécanicien navigant, l’IN a lesmêmes prérogatives que l’OMN. En1997, la compagnie utilisait unetrentaine d’avions Boeing 747.

Mais les contraintes de bruit vontannoncer le retrait des 747-100 en1999 et 2000. Les retraits vont ensuites’échelonner en fonction de l’arrivéede 777 qui remplace le 747-200 et300 sur les lignes « passagers ».Le dernier vol d’un avion passageravec un OMN à bord a eu lieu le 1er septembre 2006. À compter decette date, il n’y avait plus que desavions 747-200 cargo en exploita-tion. La capacité des soutes du 777et les économies de carburant àréaliser ont conduit à leur retraitprogressif. Le dernier vol a eu lieuen décembre 2007 et a entraîné lafin de la profession de mécaniciennavigant à Air France.

Une association d’anciens méca-niciens navigants, Cominac, a relevé ledéfit de continuer à faire vivre l’espritqui animait cette profession.

Pour les anciens OMN qui souhai-teraient la rejoindre, vous pouvez la contacter à l’adresse suivante :1, avenue du Maréchal-DevauxAir France, bâtiment 8091551 Paray-vieille-Poste cedexTél. : 01 41 75 38 [email protected]

■ Jean Hauss,président du COMINAC

(Cercle des officiers mécanicienset ingénieurs navigants de l’aviation civile)Poste de pilotage du Concorde

Le dernier vol avec OMN a fait l’objet d’un certificat d’équipage.

AÉRONAUTIQUE


Air France… en bref

…en bref

AÉRONAUTIQUE

Air France KLM propose à Alitalia derejoindre le premier groupe mondial.

Conformément à la procédure définie par Alitalia, AirFrance KLM a adressé une lettre d’intérêt à la compagnieitalienne, qui devait être soumise à l’examen du Conseild’administration de celle-ci. A ce stade, cette démarchen’engage juridiquement aucun des candidats.Le plan présenté par Air France KLM vise la reconquêtepar Alitalia de son marché, l’un des plus riches d’Europe(mais aujourd’hui fortement pillé, tout particulièrementpar Lufthansa-Swiss), grâce notamment au développe-ment rentable de son réseau, au rayonnement de samarque et à l’affirmation de son identité.Adossée au groupe Air France KLM, la politiquecommerciale d’Alitalia (horaires et services) répondraitaux spécificités du tissu économique et industriel qui faitla force de l’économie italienne.Un grand nombre de destinations européennes et inter-continentales seraient proposées de et vers Rome-Fiumicino, organisé en hub, comme Roissy et Schiphol.De plus, de nombreuses dessertes directes seraient assu-rées de et vers Milan, avec une qualité améliorée afin demieux répondre aux besoins de la clientèle affaires, enlong et en moyen-courrier (départs matinaux et retoursen soirée). Ensemble, Air France, KLM et Alitalia offri-raient à leurs passagers un choix d’horaires et de desti-nations inégalé en Europe et dans le monde.« Bénéfique pour les passagers, cette étape majeure dansla consolidation européenne s’inscrit dans le respect deséquilibres économiques et financiers du groupe Air FranceKLM, et notamment de son objectif d’un ROCE (retour surcapitaux investis) de 8,5%, après impôts, à la fin de l’exer-cice 2009-2010 », a souligné le président Jean-CyrilSpinetta dans le communiqué de presse diffusé le 6 décembre par la Compagnie.

Le plan d’Air France KLM pour Alitalia : retrouver le chemin de la rentabilité et de la croissance(communiqué du 17 décembre).

Air France KLM confirme avoir fait une offre non-engageante : • pour l’acquisition de 100 % des actions d’Alitalia par

offre d’échange,• pour l’acquisition de 100 % des obligations

convertibles d’Alitalia,• pour injecter immédiatement dans Alitalia 750 millions

d’euros au moins, par augmentation de capital ouverte àtous les actionnaires et garantie par Air France KLM. Unepart importante de cet investissement sera utilisée dansun vaste programme de relance.

Le renouvellement de la flotte d’Alitalia sera lapremière des priorités d’Air France KLM. Le plan de rétablissement et de relance présenté par AirFrance KLM n’entraînera pas d'autres réductions d’effectifsque celles déjà prévues dans le plan actuel d’Alitalia

Air France KLM :de très bons résultats au semestre

« Compte tenu du dynamisme du marché nous confirmonsnotre objectif d’une nouvelle hausse du résultat d’exploita-tion et d’un retour sur capitaux employés de 7% après impôtpour l’exercice en cours contre 6,5% l’année précédente. »Le président Spinetta, le 22 novembre 2007

• Un chiffre d’affaires en haussede 4,2% à 12,43 milliards d’euros.

• Un résultat d’exploitation en hausse de 16,4% à 1,14 milliard d’euros.

• Une marge d’exploitation ajustéede 10%, en hausse de près d’un point.

China Southern Airlinesrejoint Skyteam

Le 15 novembre 2007, China Southern Airlines a rejointl’alliance Skyteam pour en devenir le onzième membre.C’est la première fois qu’une des plus grandes compagniesde Chine continentale rentre dans une alliance aérienne.Le réseau de China Southern Airlines, articulé autourde ses deux grands hubs de Canton et de Pékin, ajoutéà celui de Skyteam permettra de proposer aux passa-gers plus de vols et plus de destinations.Ce seront désormais 841 destinations dans 162 pays et plus de 16 000 vols quotidiens qui seront offerts aux 427 millions de passagers transportés par an.

Air France et Delta Airlines ontsigné le 17 octobre un accord de joint venture (1) transatlantique

Cet accord aura pour résultats :• Le partage des recettes et des coûts

sur les routes transatlantiques.• Un plus large choix d’horaires,• Davantage de fréquences.• L’ouverture de la desserte transatlantique

de Londres-Heathrow.

Le nombre de vols transatlantiques quotidiens exploitésdans ce cadre par Air France et Delta passera, en l’été2008, de 11 à 19. Les deux compagnies offriront autotal plus de 4 500 sièges tous les jours, soit uneaugmentation de 45%.À partir d’avril 2010, l’accord sera étendu à toutes lesroutes transatlantiques d’Air France et de Delta entrel’Europe, le Bassin méditerranéen, d’une part, et lesÉtats-Unis, le Canada et le Mexique d’autre part, ainsiqu’aux vols entre Los Angeles et Tahiti.(1) entreprise conjointe

■ Christian Rey,extraits de la communication interne Air France

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Que sont les GDS?Les GDS (global distribution systemsou systèmes informatisés de réserva-tion) sont apparus dans les années 80pour répondre aux besoins :• Des agences de voyages de disposer

d’un seul système informatisérassemblant tous les fournisseurs de voyages qui assure l’ensemble des fonctions d’information, deréservation, de tarification etd’émission de billets.

• Des grandes compagnies aériennesinternationales, désireuses de dis-poser de systèmes assurant leurdistribution dans les agences devoyages des marchés les pluséloignés, les GDS étant accessiblesdans le monde entier.

Au fil des années, 4 acteurs majeursse disputent le marché mondial desagences traditionnelles ou en ligne :Amadeus, Sabre, Galileo etWorldspan. Galileo a récemmentracheté Worldspan : l’ensemble s’ap-pelle maintenant Travelport, avecmaintien des deux systèmes (et desmarques) Galileo et Worldspan. Maison n’a plus que 3 acteurs vraimentconcurrents sur le marché mondial.

Comment l’environnementa-t-il évolué?

Depuis les années 80, l’environnementde la distribution a beaucoup évolué :arrivée d’internet, suppression de lacommission versée par les compagniesaériennes aux agences de voyages,concentration des grands acteurs(réseaux de distribution, mais aussiGDS…). La technologie internet et lesinterfaces (moteurs de réservationouverts au grand public, self bookingtools…) se sont développés. Cesmodèles « guidés » présentent uncertain nombre d’avantages par rapportaux modèles « experts » des GDS. Cequi a fourni aux grands réseaux conso-lidés d’agences tels que CarlsonWagonlit Travel ou American ExpressVoyages d’Affaires un levier de négo-ciation supplémentaire vis-à-vis desGDS, dans la mesure où il leur estdevenu plus facile désormais de passerd’un GDS à l’autre. Internet a apportéaux compagnies aériennes, et d’abordaux compagnies low cost, un canal dedistribution peu coûteux et une alterna-

tive puissante à la distribution au traversdes agences de voyages, et donc desGDS. Ensuite, la montée en puissancedes low cost, dont la clientèle utilisebeaucoup internet, a sensibilisé lescompagnies aériennes traditionnellesquant au montant des redevancesqu’elles doivent verser aux GDS au titredes « booking fees » (frais de réserva-tion). Ces compagnies ont dû adapterleurs systèmes informatiques pour ré-pondre aux interrogations massives desmoteurs de recherche internet concer-nant leurs tarifs. Ce qui s’est traduit pardes coûts toujours plus élevés. En effet,quand un internaute demande unedisponibilité pour un voyage, le GDSest sollicité une centaine de fois plusque lorsqu’il est interrogé par unvendeur qui connaît le système.Réduire le coût des « transactions » estdonc devenu une priorité pour lescompagnies aériennes traditionnelles.

Que font les compagniespour baisser les coûts?

Les redevances dues aux GDS couvrentla réservation du segment (booking fee)mais aussi l’interactivité (interrogationdu système pour connaître le dispo-nible). Air France règle toutes les réser-vations effectuées sur les codes AF, ycompris les réservations qui ne se trans-forment pas en « client embarqué »,sauf si elles sont annulées avant H – 24.Ainsi le coût de réservation d’unsegment de vol s’élève à environ 4 €.Pour Air France, la rémunération desGDS représente environ 20% de sesfrais de distribution dans le monde. Lacompagnie a créé, dès 2003, une direc-tion spécialisée, la direction distributionet internet, qui réunit dans le mêmeenvironnement les expertises commer-ciales et techniques de spécialistes desproblèmes de distribution et de leursconséquences : politique de distribu-tion, systèmes d’information, distribu-tion, GDS, internet. Cette direction estrattachée à la fois au commercialFrance et au commercial international.Pour son directeur, Henri Hourcade :« L’objectif est de réduire les coûts d’an-née en année, tout en gardant lamaîtrise de la relation avec le clientfinal.» Les frais de réservation par passa-ger (coût GDS/passager transporté) ontainsi baissé de 20% en quatre ans.

Comment les GDS s’adaptent-ils au nouvel environnement?

Contrôler une partie des systèmesonline était donc devenu un enjeustratégique pour les GDS, d’autantque la billetterie « sèche » consa-crée aux loisirs, basculait sur inter-net. Pratiquement, toutes lesagences de voyage online, à l’ex-ception d’Expedia, ont soit étécréées ab initio par des GDS(Travelocity par Sabre) soit étérachetées (Opodo par Amadeus,Orbitz et E-bookers par Galileo,Lastminute par Sabre). Les GDSsont alors entrés en concurrenceavec les sites de vente directe descompagnies, particulièrement surles marchés nationaux, là oùl’image de la compagnie nationaleest la plus forte.

Qui gagne au final ?

« Certains avaient prédit la disparitiondes GDS. Or, s’il est vrai qu’internet abousculé les habitudes, les GDS ont sus’adapter et, au final, on assiste plus àune évolution qu’à une révolution.Chaque maillon de la chaîne a uneréelle valeur ajoutée », affirme HenriHourcade. En définitive, il est probableque les GDS resteront des acteursperformants et puissants chaque foisqu’un agent de voyages souhaiteraproposer à ses clients un vaste choixd’itinéraires et de services additionnelsintégrés au dossier de réservation(hôtel, voiture, assurance…).

C’est pour cela qu’Air Francesouhaite tout à la fois :• Une distribution en direct

performante, afin d’offrir au voyageurun choix et un prix final maîtrisés.

• Une forme de réglementation desGDS, qui aurait pour objectif defavoriser une plus grande trans-parence vis-à-vis du client final et desusciter une véritable concurrenceentre les GDS, qui limiterait le coûtdes booking fees que lestransporteurs doivent leur verser.

■ Henri Hourcade et Philippe Hache(avec la complicité bienveillante

d’Envergure, le magazine du commercial France)


La bataille des GDS

TECHNIQUE

Les surcharges qui viennent s’ajou-ter au coût du transport peuventêtre regroupées en 2 familles :• Les taxes et redevances payées

directement par le client etredistribuées aux destinatairesconcernés.

• Les taxes et redevances payéespar l’entreprise de transport.

Taxes et redevancespayées par le client

Sur les billets « papier », on peutlire dans la partie réservée au tarifune série de sigles : FR… IZ…QW… XT… YQ…)

Au droit des ces codes, des sommesapparaissent. Payées directementpar le client aux transporteurs, cestaxes sont reversées ensuite auxorganismes bénéficiaires.

1. FR : L’ÉtatDestinées à financer le fonctionne-ment de l’administration civile etl’aménagement du territoire, ellessont uniformes sur tout le territoirenational, selon la destination.

2. IZ : Les services humanitairesSpécifiquement françaises, cestaxes permettent aux voyageurs departiciper à UNITAID, organismequi finance l’achat de médicamentsdestinés à soigner le paludisme, latuberculose et le sida dans les payssous-développés.

3. QW : L’aéroportElles sont perçues par les aéroportspour l’utilisation des services aéro-portuaires. Elles varient en fonctiondes aéroports et des destinations(nationale, européenne, internatio-nale).

4. XT : Les gestionnaires d’aéroportElles couvrent les dépenses occasion-nées par des mesures de sûreté(contrôle des passagers et desbagages) et de sécurité (protectioncontre les incendies et risque aviaire).

5. YQ : Les compagnies aériennesElles sont perçues par les transporteurspour couvrir des surcharges ponctuelles(carburant, sûreté, assurances…).

Signalons que d’autres prélèvementspeuvent éventuellement être effectuéscomme les « frais de service », les « fraisbancaires » et la « taxe carbone ».

Taxes et redevancespayées par l’entreprise de transport

Précisons que le montant de ces prélè-vements est calculé selon des méthodescomptables relativement complexes.

1. Taxes sur les nuisances sonoresaériennes

Elles servent à alimenter le finance-ment des aides versées aux riverains pour leur permettre d’entreprendre des travaux d’insono-risation de leur domicile et de minimiser les nuisances provoquées

par le bruit des aéronefs au cours desphases d’approche et de décollage.

2. Redevances de navigation aériennea) Redevance pour service« terminaux »Elle permet de financer le coût desservices rendus par l’État pour l’utilisa-tion des services terminaux, et enmatière de sécurité et de fluidité desmouvements de la circulation aérienne.b) Redevance de routeElle finance l’usage des installationset services mis en œuvre par l’Étatpour la sécurité de la circulationaérienne en route et la rapidité del’écoulement du trafic. Elle couvreégalement les services de radio-communication et de météorologie.

3. Redevance de contrôle tech-nique de l’aviation civileElle couvre les actions de contrôle

et de surveillance correspondantes.

■ François Tupinier

Transporteur aérien ou collecteur financierFrançois Tupinier, retraité d’Air France, ancien navigateur, officier mécanicien navigant,

nous détaille les principales taxes, redevances et autres prélèvements, qui sont payés par les

passagers, les chargeurs de fret et les compagnies aériennes. Dans certains cas,

la compagnie aérienne peut ne percevoir que 35% du prix payé par le passager aérien!

TECHNIQUE


Exemple chiffréPour illustrer cette succession de taxes ou redevances payées par le transporteuraérien et le passager, prenons un exemple chiffré.

Aller-retour Paris-Nice (indications valables en décembre 2006)Prix du billet (tarif promotionnel moyen de base) 100 €

Taxes et redevances acquittées par le passager

Taxes d’aéroport (sûreté) 16 €Redevances passager (aéroport) 8 €Taxes aviation civile 8 €Taxes de solidarité 2 €TVA sur les taxes 1,50 €

Sous-total 35,50 €

Taxes et redevances acquittées par le transporteurTVA 3,50 €Redevances de survol (contrôle aérien-eurocontrol) 8 €Redevances avion (approche-bruit-sol-parking) 11 €

Sous-total 22,50 €

Total taxes 35,50 + 22,50 = 58 €

Montant revenant au transporteur 100 – 58 = 42 €

Un engagementEntrée à Air Inter en 1966 commePNC, Françoise Videau a connu lesdébuts de la Caravelle ainsi que lacroissance d’une compagnie quipasse d’une clientèle essentielle-ment constituée d’hommes d’af-faires et de politiques, avec qui ilétait possible d’échanger, à untransport de masse (450 000 passa-gers en 1960, 5,62 millions en1974).Elle garde l’image d’une compagniedynamique et ouverte ne craignantpas les innovations comme lesuniformes PNC orange des années70 très différents des uniformesbleus des autres compagnies dumoment. Elle y a rencontré sonmari, alors copilote. Elle s’y estbeaucoup investie comme cadre,animatrice d’instructeurs et commeresponsable dans le domaine de lasécurité, notamment pour lesnormes et les procédures du certifi-cat de sécurité sauvetage à la direc-tion générale de l’aviation civile. Enbref, elle y a fait une « carrière dansle bonheur et a adoré ce métier ».

Lorsqu’elle arrête son activitéprofessionnelle en 1994, elle vaentreprendre une vie associativetrès variée. Tout d’abord elleconsacre une part de son temps àl’association des Ailes brisées, quisoutient les orphelins de l’aviation,ainsi qu’à l’Association desHôtesses et Convoyeuses de l’Air(l’AHCA), lieu de rencontres convi-viales de personnels féminins ayanteu en commun une activité dans letransport aérien commercial oumilitaire.

Puis, en 2000, elle éprouve le besoinde faire quelque chose de plus pourles autres. Ce besoin elle le ressentcomme une suite de son métier, quia été tourné vers la relation, maisaussi plus profondément par « cequ’elle a reçu des autres », lors-qu’elle voyageait en UM entre Pariset Nice. Elle se souvient encore del’anniversaire de ses 10 ans, fêté àbord d’un Vickers 708. Elle se sent« portée par cette énergie et soute-nue par la générosité de son mari. »

Elle rejoint alors l’association Enfance-Espoir, association fondée il y a vingt-cinq ans, dont l’objectif est d’ai-der les enfants en détresse dans uncertain nombre de pays, dont leVietnam, le Togo, la Roumanie, le Chiliet Madagascar. Bénévole sur cesecteur, elle va, avec JacquelineClaverie, participer au démarrage et aurenforcement des actions locales avecl’aide et le partenariat du docteurNorbert Rakotonindrina, président del’Association pour le Développementsocial d’Ampefiloha-Ambodirano(ADSAA), quartier dans la plaine maré-cageuse d’Antananarivo qui comptebeaucoup d’enfants non scolarisés.

Elle va énormément s’investir pourtrouver des moyens de financement,notamment en recherchant des parrai-nages, qui permettent à 60 famillesmalgaches d’être soutenues par desfamilles françaises, avec obligation descolariser leurs enfants. C’est égale-ment de nombreux déplacements àCDG pour faire parvenir des vête-ments, du matériel scolaire, desnounours… grâce à l’aide des navi-gants du secteur.Concrètement, sur place, les réali-sations sont les suivantes :• En 2003, construction et mise en

service d’un centre médico-social.• En 2004, création de l’école del’espoir, qui accueille 230 élèves,de la maternelle au CE2, dont lefinancement du mobilier, du maté-riel de cantine et des premiers fraisde fonctionnement a été assuré parla Fondation Air France,

• En 2007, création d’un atelier debroderie dont l’association définitla production, assure les ventes,afin d’engendrer des revenusdans les familles et de permettrela prise en charge des salaires desinstitutrices.

Lors de l’inauguration de l’atelier debroderie, Françoise Videau souli-gnait : « Notre but en venant ici étaitde nous rendre utiles, sans chercher àtransformer la vie des gens, mais endésirant l’améliorer dans le respect dechacun. La motivation, la créativité,l’agilité des brodeuses doiventpermettre d’engranger des bénéficespour assurer la pérennisation del’école de l’espoir. »

D’autres projets sont encore sous lecoude, dont la création d’une biblio-thèque pour enfants avec des livresédités à Madagascar, bilingue,malgache-français, et la constructiond’une fabrique de briques de chauf-fage, à partir de papier et de sciurepour économiser le bois et donner dutravail aux parents des élèves.

Cette rencontre avec Françoise a étéchaleureuse et passionnante, voirepassionnée, tellement elle est dansson action avec un dynamisme, uneténacité hors norme et une grandecapacité à s’appuyer sur sa famille,ses amis, ses relations pour fairejouer les solidarités.Je la remercie pour la qualité de sonaccueil et pour son authenticité, qui m’a beaucoup touché.

■ Henri Millot

Site de Enfance-Espoir :www.enfance-espoir.net


Découvrons-nous…Vos violons d’Ingres, vos loisirs, vos activités marquantes, vos découvertes culturelles,

vos bonnes adresses, racontez-nous pour le plaisir de raconter, de partager, et peut-être

de donner des idées d’activité et de contact à d’autres.

L’atelier des brodeuses

Les enfants de l’école de l’espoir

CULTURE ET LOISIRS

CULTURE ET LOISIRS

BibliographieHenri Roth, un pilote d’exception, du SpadVII au SuperstarlinerPar Claude Leymarios

Souvenez-vous, dans le cadre du cinquantenaire de l’ARAF (PRÉSENCE n°131), HenriRoth, doyen de l’assemblée, nous avait fait part de son enthousiasme et de sa vivacité depilote de ligne, commencée à Air Union sur Farman Goliath.Aujourd’hui, un de ses proches a écrit ce recueil d’entretiens qu’il a eu avec Henri Roth, nous retraçant la carrière exemplaire de ce pionnier « pilote de ligne ».Édition Alan Sutton.Ou en passant commande auprès de Michèle Roth, 14, rue de l’Église, 39360 Rogna.(19 € port compris.)

La Tragédie de l’Émeraude, 15 janvier 1934, Saigon ParisPar Michèle Kahn

Malgré un titre réducteur, c’est en fait la vie de Maurice Noguès qui est essentiellement évoquée, avec l’ouverture de la ligne Air Orient, Paris-Saigon.

Dans ce récit historique, Michèle Kahn, écrivain-romancière, nous fait revivre le contexte politique et colonial des années 30. Elle évoque la direction d’Air Orient,

où Maurice Noguès a eu un rôle prédominant dans la constitution d’Air France, en 1933. Ce passé a souvent été oublié au profit d’autres pionniers plus médiatiques…

Éditions du Rocher. En vente à la boutique du Musée Air France au tarif préférentiel de 17 €.

Des histoires dans l’airPar Jean Belotti

CDB, retraité Air France, expert aéronautique, Jean Belotti, après avoir écrit de nombreuxouvrages aéronautiques sur la sécurité aérienne, l’économie, publie cette fois-ci un recueil d’anecdotes aéronautiques essentiellement humoristiques.Livre de détente mais aussi de témoignages.Édition Vario, 20 €.

Guide de la France aéronautiquePar Magali Rebeaud

Guide listant région par région tous les sites aéronautiques intéressants à visiter(musées, collections, bases aériennes, associations…). Répertoire utile agrémenté

d’explications, de conseils pour la visite de tous ces lieux magiques…Éditions Privat. En vente au Musée Air France au tarif préférentiel de 14 €.

ABC d’Air de l’aviationPar Robert Galan

Robert Galan, ancien pilote d’essai CDB UTA-AF, à travers cet abécédaire de 200 rubriques aéronautiques, nous fait partager de façon pédagogique son expérience et sonvécu… L’ouvrage est un véritable panorama de cinquante ans d’aviation avec aussi bien desdescriptions techniques que des faits historiques.Éditions Privat, 20 €.

■ Bernard Pourchet



CULTURE ET LOISIRS

Horizontalement : 1. Premier à tenir lemanche au-dessus du Channel - 2.Travaille dans la plume - 3. Idem-Moitié de Ceylan - 4. Escale sud-américaine en code 3 lettres - Ne rendpas intelligent, mais brillant - 5. Trèscourt mais désordonné - Salutromain - 6. Poussent beaucoup dansl’aérien - 7. Mustélidés appréciés pourleurs peaux - 8. Durci - Familièrementdoublé pour André - 9. Servie àLondres… à température ambiante.Négatif - 10. Ne se rendent pasVerticalement : I. Malgré son nom,ne construit que des avions civils -II. Fait la gerbe - III. Au singulier :dansait chez Hugo ; au pluriel : portde l’Équateur - IV. Brame - Tamisagemal fini - V. Personnel - Sans elles,pas de marine à voile - VI. Enfantetous les vices - VII. Grande ouBlanche, elle fit de nombreusesvictimes - Demi-sein - VIII. Escalesud-américaine en code 3 lettres -Jolie ville sur la Vilaine - IX. Sainteau Nouveau-Mexique - Eprouve.

Mots croisés « aériens » de Jihème

Remue-méningesA. Connaissez-vous vos aviations ?

1/ Qui se souvient de Gaëtan ?Peut-être nos camarades de l’ex-ploitation. Était-ce ?A – un chef d’escale d’Orly / B – deCDG / C – le directeur de l’exploitation/ D – un système d’enregistrement despassagers / E – un système d’enregistre-ment des bagages.

2/ Les compagnies aériennes furentparmi les premières entreprises àutiliser massivement le traitementinformatisé des données. Quand futmis en place Alpha 3, le premiersystème informatique de réserva-tion des places d’Air France ?A – 1970 / B – 1973 / C – 1975 / D – 1980.

3/ Dans les années 80, on vit appa-raître aux États-Unis les très sophisti-qués GDS (global distributionsystems), pour la réservation et lavente des places d’avion, Sabre etApollo.De quelles compagnies émanaient-ils?A – American Airlines / B – Braniff /

C – Delta / D – Northwest / E – United / F – US Air.

4/ Lancé à l’initiative d’Air France,le projet Amadeus, un des premiersGDS européens, fut signé le 20-06-87 avec quatre autrescompagnies. Lesquelles ?A – Alitalia / B – Iberia / C – BritishAirways / D – KLM / E – Lufthansa /F – SAS / G – Swissair.

5/ Le Mercure, excellent biréacteurcourt-moyen-courrier, construit parDassault Bréguet Aviation,capacité : 130-140 pax, fut achetéet mis en service par Air Inter.a/ En quelle année ?1972 – 1974 – 1978 – 1982.b/ En combien d’exemplaires ?6 – 8 – 10 – 15 – 20.

B. Pêle-mêle

1/ Le premier métro parisien futinauguré le 19-07-1900.Quel fut le premier métro ouvert ?A – New York / B – Londres /C – Berlin / D – Milan

2/ Dans quelle ville fut construit lepremier gratte-ciel ?A – New York / B – Chicago C – SanFrancisco / D – Seattle / E – Philadelphie.

3/ Les services de l’état civil, qui délivrent les très précieuxpapiers officiels : actes de nais-sance, certificat de mariage, etc.furent officiellement mis en placepar :A – Napoléon Ier / B – Louis XIV / C – Henri IV / D – François Ier.

4/ Le badminton, malgré son nom, n’a pas été inventé par les Anglais. De quelle partie du monde est-il originaire?A – des Indes / B – d’Afghanistan / C – de Chine / D – d’Australie / E – de Ceylan.

5/ Marathon : cette course de fondtrès populaire doit son nom :A – au général grec Marathon, vain-queur des Perses / B – au soldat grecqui courut annoncer la bonne nouvelleau Sénat d’Athènes / C – à un lieu-dit.

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CULTURE ET LOISIRS

Chronique du Musée Air FranceDepuis sa création en 2001, l’association Musée Air France œuvre pour

la conservation, le développement et la mise en valeur du patrimoine de la compagnie.

Manifestations

Durant le dernier semestre, le musée, en liaisonavec le service communication-patrimoine Air France, aparticipé à de nombreux événements, en mettant àdisposition des documents et des pièces historiques, contri-buant aussi à la réalisation de plaquettes et de supportsd’exposition. Ce fut le cas pour les manifestationscommémoratives à Pointe-à-Pitre à l’occasion ducinquantenaire de l’ouverture de la ligne ; pour lesexpositions à Buenos Aires de la représentation régionale,la présentation d’uniformes PNC au siège de la DGAC; le centenaire de l’aéroport de Toussus-le-Noble en liaisonavec l’aéro-club Air France; le colloque Concorde auMusée de l’Air organisé par l’APCOS et enfin la semaineaéronautique de Gimont et le festival du film aéronautique,au cours duquel Air France a remporté pour la secondeannée consécutive le grand prix avec le film Mermoz. En 2008, nous aurons le plaisir de célébrer les 75 ans d’AirFrance ainsi que les 60 ans de l’Amicale. Nous vouscommuniquerons via le site de l’ARAF et dans le prochainPRÉSENCE le calendrier des manifestations.

Nouveautés

Comme prévu,un contrat vient d’êtresigné avec Hachette envue de la parution de fasci-cules périodiques dédiés à l’his-toire d’Air France et de ses compa-gnies constituantes.Une maquette d’avion sera jointe à chaque numéro (bimensuel). La première publication est prévue au 2e semestre 2008.

Recherche documentaire

Le musée est toujours à la recherche de témoi-gnages, de documents, de photos, de publications, d’ouvragesretraçant l’histoire d’Air France en Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Pays de la Plata. Jean Signoret, pilote cette opé[email protected] ou [email protected]

Sites internet aéronautiques

En plus des sites institutionnels Air France et dessites gérés par les internautes Air France (voir PRÉSENCEn°150, page 25), nous vous recommandons les sites aéro-nautiques suivants :• www.aeroclub.com Le site de l’Aéro-Club de France

dispose entre autres, d’une rubrique « agenda » quiliste toutes les manifestations aéronautiques à venir(conférences, colloques, meetings…).

• www.toulouseweb-aero.com, vous y trouverez quotidiennement les dernières infos aéronautiquesavec la chronique de P. Sparaco, journaliste, expert en aéronautique, qui commente ces événements.

• www.mae.org Le site du musée de l’Air et de l’Espacedu Bourget.

La boutique du musée

Nous vous recommandons les dernières nouveautés :• Dans la série : « collection voitures anciennes », le véhi-

cule Peugeot DMA de 1946, échelle 1/43 (20 €).• La maquette aluminium Super Constellation sur un

super demi globe (55 €).• La montre cockpit (59 €). Tarifs préférentiels Air Francewww.airfrancemusee.org ■ Bernard Pourchet

Solution des mots croisésmots croisés « aériens » de Jihème

Réponsesdu remue-méningesA. Connaissez-vous vos aviations ?1/ D et E (Gaëtan : gestion automatique

de l’enregistrement à traitement alpha-numérique) mis en service le 9 mai 1972.2/ Au mois de mai 1973.3/ Apollo : United Airlines - Sabre :American Airlines.4/ B E F - De son côté, British Airwayslançait Galileo avec 8 compagnieseuropéennes et 3 américaines.5/ a/ 4 juin 1974 - 5/ b/ 10 exemplaires.

B. Pêle-mêle1/ B : en 1868. Les Londoniens disposèrent d’un métro 32 ans avant les Parisiens.2/ B : après le grand incendie qui ravageaChicago en 1871, grâce à l’utilisation destructures métalliques et, surtout, à l’in-vention d’un certain M. Otis, on édifia leHome Insurance Building, qui comptait

12 étages pour une hauteur de 42 mètres.3/ - D : un édit de François Ier renditobligatoire, dans chaque commune, latenue des registres paroissiaux : naissances, mariages - décès. Laïcisésaprès la Révolution, ces services ontpermis de suivre au cours des siècles lesévolutions de la population française.4/ A : importé des Indes par des officiersanglais, ce sport fut codifié et régle-menté au château de Badminton, enGrande-Bretagne.5/ C : en 490 av. J.-C., l’armée grecquemit en déroute les armées de Darius, roides Perses, à Marathon, un village del’Attique. Le soldat chargé de porter labonne nouvelle au Sénat parcourut encourant les 42,195 km qui séparentMarathon d’Athènes, pour s’effondrer,mort de fatigue, au pied de l’Acropole.

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Aïssa est mon coiffeur. Il est toujoursde bonne humeur, quel que soit letemps, quelle que soit l’heure. Quandje passe devant sa boutique, mabaguette ou mon journal sous le bras,il abandonne un instant les cheveuxde son client pour m’adresser ungrand salut du bout de ses ciseaux. Jepasse la tête : « La bès? » « La bèschouïa, hamdullah! Ça va toi?… T’asvu le PSG?… Nuls, ma parole, oualla!C’est tous des nuls!… ». On parlebeaucoup football avec lui. Il a cebeau geste d’amitié en portant à soncœur la main que je lui serre.

Aïssa est mon coiffeur. Depuis delongues années. Il connaît à fond latopographie du haut de mon crâne,ses reliefs, ses épis. Il respecte scrupu-leusement la hauteur des pattes et lalongueur de cheveux qui conviennentà mon épouse : ce qui crée des liens.Il me tutoie : ce qui me rajeunit. Je saisde lui son enfance oranaise, sanombreuse parentèle, sa femme quitravaille et conduit sa voiture.

Son fils, qui a l’âge de mon petit-fils,travaille bien en classe. D’unejeunesse en Tunisie, j’ai conservé lesrudiments d’un arabe, limités àquelques formules d’usage courant.Quand je les utilise, il me répondlonguement dans sa langue d’origine.Je ne comprends pas tout, à beaucoupprès, mais ça nous fait plaisir à tous lesdeux. Il me refile de bonnes adressesde restaurants de couscous, je luirévèle mes bistrots favoris.Il travaille beaucoup. Eh bien. Il ala clientèle jeune des entreprises ducoin, des retraités, comme moi, et,chaque mercredi, les mères defamille lui confient les tignasses deleur progéniture. Ses jeunes clientsviennent parfois lui faire la bisequand « il en grille une » entre deuxcoupes de cheveux. Il aime sonboulot, sa famille, les copains, lesjolies dames… la vie, quoi. Bonmusulman, il respecte les rites de sareligion, comme certains catho-liques qui vont à la messe à Noël età Pâques, font baptiser leurs reje-tons et mangent du poisson levendredi… Il jeûne pendant leramadan et célèbre les grandesfêtes : l’Aïd-el-Kébir, le Mouloud…C’est rarissime mais il ne refusera pas àun ami, un petit coup de schrob (le vin)au comptoir du bistrot voisin.

Quand l’équipe de France (de foot,bien sûr) gagne, il jubile : « On agagné! ». Le PSG a encore raté unmatch? il se désole, en bon parisien :« On va être relégués, c’est sûr! » Biensûr, Zidane a une place à part dans soncœur… qu’il partage avec Barthez.Il me parle d’une récente visite à safamille oranaise, de son appartement àl’autre bout de Paris, de ses projets devacances dans le Midi : il est intaris-sable sur le mauvais temps que nousconnaissons. Je l’écoute… Son accent,c’est un peu le soleil de mes jeunesannées qu’il m’offre en prime à sesservices capillaires. J’y retrouve celuidu « djerbien », l’épicier du quartier,chez qui, avec mes sœurs, mescousins, on allait acheter pourquelques sous une poisseuse et déli-cieuse halwa qui tachait le papierrugueux qui l’enveloppait, des dattesfourrées aux amandes, des oranges,des légumes frais. C’est l’accent demon enfance, qui redonne couleur àdes images qui, forcément, s’estom-pent. Une petite musique qu’entendentencore ceux de ma génération qui sont« nés là-bas » et dont les notes s’arrête-ront, une à une, faute d’être écoutées.Aïssa est mon coiffeur.Il est mon ami. Tranquillement.

■ Jean Mauriès

L’intégration tranquille


CULTURE ET LOISIRS

“La viecommeelle vient”

AlphaAlaska propose aux retraités d’Air Francedes séjours et circuits en Alaska

pour l’été 2008 (groupes ou individuels)

• Nombreuses activités au programme (séjours touristiques)• Plusieurs séjours de pêche sont proposés

Renseignements et réservations :• Philippe Bourassin. Tél. : 06 81 74 59 02

[email protected]• Yves Fraboulet. Tél. : 06 81 23 18 71

[email protected]

Vos prochaines vacancesen AlaskaÉté

2008

Un concert, au profit des œuvres d’Aviation sans Frontières, sera donné le mardi 1er avril 2008à 20h30 en l’église Saint-Louis-des-Invalides. Claude Molénat, ancien pilote d’Air France et trompettiste de talent, sera accompagné par l’Orchestre de chambre de la garde républicaine.Direction : colonel François Boulanger. Renseignements et réservations : 01 49 75 74 37

Aviation sans Frontières


PRATIQUE

Ce qui change…

Comme annoncé en juin, le CSPNord s’est mis en place le 5 novembre 2007. Depuis cettedate, il gère les dossiers des retraitésanciennement rattachés auxservices du personnel suivants :Siège & Supports (SG.GA),

Industriel CDG (MQ.GA) et LeBourget (MQ.BP), ExploitationCDG (KD.TD et KD.KY).Le service du personnel du FretRoissy (DZG.CJ) rejoindra courant2008 le CSP Nord.En remplacement du service auprèsduquel vous aviez l’habitude de

vous adresser, le CSP (Nord ou Sud,selon votre entité de rattachement)sera désormais votre seul interlocuteur.

Les modes de communicationprivilégiés sont le téléphone et l’e-mail.

CSP Nord :Centre de services partagés

Vous avez de faibles ressources, vous pouvez peut-êtrebénéficier d’une aide à la complémentaire santé!Si vous avez des revenus inférieurs à 8 255,60 €/an pourune personne seule et 12 383,41 € pour un couple, vousavez droit à l’aide à la complémentaire santé.Il s’agit concrètement d’une réduction de cotisation quivarie en fonction de votre âge et de la composition devotre foyer de 100 à 400 €/an. Pour obtenir éventuelle-ment cette aide, vous devez vous renseigner auprès devotre CPAM, qui instruira votre dossier. Si vous remplissezles conditions d’attribution, la CPAM vous remettra uneattestation ACS, que vous devrez retourner à la MNPAF,qui déduira cette aide de votre cotisation. Cette aide estvalable pour douze mois, passé ce délai vous devez renou-veler votre demande auprès de votre CPAM.

■ Harry Marne

Complémentaire santé

Démarches à effectuer lors du décès d’un(e)retraité(e) Air France édition octobre 2007.

• Page A, colonne 3, dernier point : lire FMP 10, rueDanjon 75927 Paris cedex 17 au lieu de 75027.

• Page B, paragraphe 3 d : lire CRAF, tél. : 01 56 54 24 50au lieu de 01 58.

• Page 6, paragraphe 6, colonne documents : lirecopie littérale de l’acte de naissance du défunt etnon copie intégrale.

Veuillez nous excuser pour ces erreurs

Rectificatifs encartau n°150

Contacts du CSP NORD

• Par e-mail : [email protected]• Par téléphone : numéro unique (du lundi

au vendredi de 08h30 à 16h30) 01 41 56 27 90• Par fax : numéro unique : 01 41 56 27 40• Par courrier :

AIR FRANCECSP NORD – DP.CNContinental Square – Bâtiment Pluton45, rue de Paris95747 Roissy CDG Cedex

Contacts du CSP SUD (rappel)

• Par e-mail : [email protected]• Par téléphone : numéro unique (du lundi au vendredi de

08h30 à 16h30) 01 41 75 07 37• Par fax : numéro unique : 01 41 75 14 90• Par courrier :

AIR FRANCECSP SUD – DP.CS1, avenue du Maréchal-Devaux91551 Paray-Vieille-Poste-Cedex

Principes de bon fonctionnement

1. E-mails à destination du CSP

• Le CSP doit être directement et seul destinataire desmails. Les e-mails dont il n’est qu’en copie ne serontpas traités.

• Il n’est pas nécessaire de mettre plusieurs personnesdu CSP en copie. Les e-mails sont traités par un outilde gestion des demandes partagé par l’ensemble desacteurs du CSP.

• Veillez à ne formuler qu’une demande (un seul sujetà traiter) par e-mail.

2. Imprimés et pièces justificatives

• Pour tout document transmis au CSP, y compris les piècesjustificatives et les photos, pensez à indiquer votre matricule, nom et prénom.

• Veillez à n’envoyer toute demande ou document qu’uneseule fois, soit par e-mail, soit par courrier, soit par fax.

• Toute demande doit parvenir au CSP complète, accompagnée de l’ensemble des pièces justificatives.

■ Christian Rey

PRATIQUE

Préparation de votre voyageAvant d’utiliser la GPILS, il est recom-mandé de vous munir de tous les docu-ments nécessaires à la préparation devotre voyage (passeport, carte d’identité,carte bancaire…) afin de renseignerrapidement les champs demandés.

La consultation de la réglementation *

Vous pouvez :• Consulter le Contrat de transport.• Consulter les Formulaires en

ligne. (formulaire de déclarationde partenaire de voyage…).

• Contacter par e-mail le Help DeskFacilités de transport en cliquantsur : Contactez le Help Desk

* Guide du voyage

La consultation des actualités GP

• Cliquez sur La dernière actualitéGP ou sur Historique à consulter.

L’accés à l’ensemble desoffres complémentaires GP *

• GP Hôtel / GP Croisières pourréserver une chambre d’hôtel ouune croisière.

• GP Car pour louer un véhicule ouacheter un véhicule d’occasion.

• GP Assurance.* Offres promotionnelles accordéesau personnel Air France pourconvenance personnelle.

La consultationdes accords avecles autres compagnies

• Cliquez sur Zonal EmployeeDiscount.

D’après l’aide-mémoire diffusé par ladirection des facilités de transport etde l’interline d’Air France.

Poste intranet libre service dédié GP :le mode d’emploiComment avoir accès à GP Net sans avoir chez soi une connexion internet.

Vos partenaires peuvent désormais voyager seulsDepuis le 4 décembre 2007, vos partenaires ont la possibilité de voyager sans vous, sous certaines conditions :• Avoir un billet sans réservation (R2).• Prévoir de voyager sur un vol opéré par la compagnie Air France.• Être listés sur GPNET en sélectionnant l’option « voyage seul N2 ».Priorité. Les partenaires voyageant seuls avec un billet R2 sans réservation bénéficient d’une priorité N2 : ils seront confir-més après les personnels Air France et leurs ayants droit, ceux du groupe Air France et des membres de l’Alliance SkyTeam.Pour faciliter leur voyage, n’hésitez pas à les informer sur les processus d’enregistrement et d’embarquement ainsique sur la tenue et le comportement attendus au sol comme en vol.Vous restez responsables de vos partenaires, qu’ils voyagent avec ou sans vous !Dans un prochain numéro de PRÉSENCE,vous trouverez un récapitulatif des règles applicables à cette catégorie de bénéficiaires.

■ Christian Rey


Les zones marquées d’une étoile sont obligatoiresCode d’accès * : N° de matricule à 8 chiffres (person-nels Air France et assimilés) ou votre code d’accès auxfacilités de transport à 8 chiffres (personnels filiales).Mot de passe * : Si vous vous connectez pour la premièrefois à GP Net, utilisez votre code confidentiel à 4 chiffresfigurant sur le document d’envoi de votre carte AF (il peutaussi vous être fourni par votre agent de gestion). Sinon, ousi vous avez oublié le mot de passe, contactez le HelpDesk AF au +33 1 41 75 13 24 (7j/7 & 24h/24).Attention : au bout d’une minute sans utilisation, laGPILS s’éteint et revient à l’écran initial.

L’écran d’identification

Cliquez sur la rubrique souhaitéeÀ noter : Si vous indiquez une adresse e-mail au coursdu listage / achat ou de la réservation, vous recevrezpar courrier électronique, un mémo voyage.Si vous ne possédez pas d’adresse e-mail, indiquezl’adresse suivante : [email protected](Dans ce cas, vous pourrez imprimer ce mémo voyage surune BLS enregistrement.)

Vous accédez alors à l’écran d’accueil


AQUITAINEVoir encart régions joint

DORDOGNERéunion départementale2 octobre

Nous fûmes 34 pour notre réuniondépartementale… au bord de l’eau à Beynac, et en bateau sur laDordogne, comme promis.L’Hostellerie de Malleville nousaccueillit à Beynac puis nous effec-tuâmes une balade en gabarre au filde la Dordogne.

Notre délégué régional, qui n’avaitmalheureusement pu se joindre auxparticipants présents, était repré-senté par son adjoint, M. Bitch,accompagné de son épouse, arrivésde Bordeaux.La bonne table en Périgord et labelle rivière de Dordogne ont faitde cette journée une réussiteparfaite !

■ Bernard Billon

PYRÉNÉES-ATLANTIQUESBalade d’automne auxBardenas Reales, royaumede Navarre

5 et 6 septembreNous devions découvrir en deuxjours le désert des Bardenas Reales,un étrange désert rouge et blanc quidresse ses reflets fantasmagoriquesde sable gréseux et marneux à lalimite de l’Aragon et de la Navarre.Un arrêt au pont de Béhobie pouraccueillir nos amis d’Hendaye et dePau. Et nous voilà partis pour cettebalade d’automne en suivant laBidassoa jusqu’à Pampelune.

À Ansoain, pause-café. Nouscontournons Pampelune pour nousdiriger vers Tafalla.Nous sommes dans la Navarre hétéro-gène, historique et naturelle. C’est icique passent les chemins de Compo-stelle que nous allons emprunter.Nous visitons Ujue, sentinelle entreles Pyrénées et la vallée de l’Ebre,petite ville d’origine médiévaleperchée sur les flancs pentus d’unecolline aux rues pavées ettortueuses. Le sanctuaire de SantaMaria, architecture navarraise duMoyen Âge, nous permet decontempler un panorama magni-fique sur les Pyrénées au nord et laRibera au sud.Arrivés à Saint-Martin-de-Unx, nousavons été accueillis dans une trèsjolie auberge où un délicieux repasnous attendait. En route vers lesBardenas, où l’érosion a sculpté unpaysage à l’aspect désertique quasilunaire. Sur ce large territoire, se

succèdent hauts plateaux et bassesplaines agrémentés de glacis d’éro-sion, d’inselbergs, de cheminées defée, de ravins sinueux, de collinesmassives et de falaises vertigineuses.Trois Bardenas, el plano, la blanca etla negra, et Reales rappellent quecette terre fut jadis la propriété deNavarre. Ce territoire demeure unespace sauvage sans équivalent enEurope. Pour sauvegarder ce lieuaussi exceptionnel, trois réservesnaturelles ont été créées. L’Unesco aclassé ce site en réserve debiosphère. De vastes zones pourassurer la protection des rapaces etdes oiseaux. C’est dans cet immenseterritoire que chaque année, le 18 septembre, plus de 90 000 brebisentrent pour y passer sept mois àl’abri du rude hiver de la montagne.Nous arrivons à Olite, ville médié-vale et vinicole, siège de la cournavarraise à l’époque de Charles III,jalonnée de grandes bâtisses et depalais Renaissance et baroques.Soirée et nuit à Ayegui, point depassage sur le chemin de Saint-Jacques. Au matin, nous partonsvisiter Estella, créée par le roipampelunais Sancho Ramirez, quiconstitue l’un des ensembles monu-mentaux les plus remarquables deNavarre, dont le cloître San Pedrode la Rua.

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Trois heureux visiteurs

Porte exubérante du XIIIe siècle de l’égliseSanta Maria d’Olite

LA VIE DE NOS RÉGIONS

Échos et images de nos régionsAmis lecteurs, participez à la vie de l’ARAF dans les délégations régionales

et départementales, envoyez-nous vos contributions pour enrichir votre journal.


Visite des Bodegas Irache, où l’ontrouve la fameuse fontaine d’eau etde vin qui permet aux pèlerins de sedésaltérer. À Pampelune, enfin,entourée de fortifications, nousparcourons la vieille ville où onressent le passage silencieux dupèlerin et l’empreinte des fêtes deSan Fermin et leurs encierros aupetit matin.Nous rentrons par la valléesinueuse de la Bidassoa.Un regret : nous aurions pu êtreplus nombreux.

■ Mady Lahaye

AUVERGNEBOURBONNAIS

Assemblée régionale19 juin

Voir aussi encart régions joint

Ce jour-là, de nombreux collègueset leurs conjoints de la région onteu le plaisir de se retrouver dans leprestigieux cadre du Sporting GolfClub de Vichy (Allier).Nous avons accueilli des membres dubureau de l’ARAF de Paris : PhilippeHache, notre nouveau président,accompagné de Guy Buffat et de l’in-fatigable Christiane Taranoff.Après le verre de l’amitié et lesprésentations, les conversations sontallées bon train. Trois nouveauxmembres se sont présentés et c’estavec plaisir que nous les avons

accueillis en leur souhaitant la bien-venue.Il s’agit de M. Billerandes (une vieilletige), de M. Cournet et Mme, origi-naires du pays de Cathay, et, accom-pagné de son épouse, M. Daurat,neveu de Didier Daurat, légende deslignes Latécoère et de l’Aéropostale.Rendez-vous est pris pour l’annéeprochaine dans la même ambiancede bonne humeur et de camaraderie.

■ Georges Mallet et Georges Demonteix

(avec la participation de M. et Mme Morel)

BRETAGNEAssemblées régionales7 juin et 27 septembre

Nous étions convenus de tenir cetteannée, compte tenu de la taille denotre région, deux réunions régio-nales, une dans le Morbihan, l’autreau Mont-Saint-Michel.Le 7 juin 2007, Michel Dagorn,nouveau délégué départemental duMorbihan, et son équipe nousaccueillaient au Manoir de Kerbot,dans la presqu’île de Rhuys.Nous étions plus de 100 à nousretrouver dans ce cadre très convi-vial et avons eu le très grand plaisird’accueillir notre nouveau prési-dent, récemment élu, PhilippeHache, ainsi que ChristianeTaranoff, Guy Buffat, Jean-JacquesDimopoulos. Informations et ques-tions-réponses.

Christiane Taranoff et PhilippeHache remirent les médaillesd’honneur de l’aéronautique à :Camille Escleyne (bronze), AndréBossu (vermeil), Edouard Lomont(or), Jean-André Guyomar (vermeil).Puis vint l’apéritif, suivi d’un déjeu-ner ; ce sont toujours pour nous desmoments d’échanges privilégiés,qui resserrent les liens qui nousunissent à l’ARAF.

Le 27 septembre 2007, notre réunionrégionale se tenait aux portes duMont-Saint-Michel. Plusieurs d’entrenous avaient choisi de rester une oudeux nuits supplémentaires pourprofiter de la grande marée du 27septembre et du spectacle impres-sionnant qu’elle offre. Au fait, auMont, selon le dicton breton, on n’estpas en Bretagne : « Le Couësnon,dans sa folie, a mis le Mont enNormandie. »Nous étions 77 adhérents autour dePhilippe Hache, notre président,Christiane Taranoff et Guy Buffat, quise sont efforcés de répondre à toutesnos questions. Respectant la tradition,nous nous sommes retrouvés autourd’un apéritif et d’un repas dans uneambiance très conviviale.

■ Marie-France Aladenise

MAYENNERéunion départementale12 septembre

Nous étions 24 (plus le soleil) pourdécouvrir le château de Carrouges,domaine du XVe siècle situé dansun parc de 10 hectares ; propriétéde la famille Le Veneur, dont lecardinal fut l’aumônier de FrançoisIer. Ce château fut classé monumenthistorique en 1927 et devintpropriété de l’État en 1936 avec sontrès beau mobilier. Louis XI yséjourna en 1473. L’escalier trèsparticulier, la salle à manger, lesalon d’été, salon des portraits despropriétaires successifs, la salle desfêtes, créent un décor somptueux.Très satisfaits de notre visite, nousavons conclu par un déjeuner convi-vial au cours duquel EdouardHamonic a rappelé que nous étions àl’écoute de chacun dans les momentsdifficiles qui peuvent intervenir.Merci à Denise Mathias de nous êtrefidèle et d’avoir fait connaître cettepartie de la Mayenne à ses amis duMaine-et-Loire; merci aussi à AnnieLéaud, venue avec 8 de ses amis.L’ambiance de ces journées esttoujours affectueuse et sympathique,chacun était heureux de se retrouverpour ce rendez-vous annuel.

■ Colette Mancini

Une fontaine d’eau et de vin où les pèlerinsse désaltèrent.

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CENTREJean-Jacques ScalaNouvel e-mail :[email protected]

POITOU-CHARENTESLIMOUSIN

Assemblée régionale6 septembre

Notre réunion annuelle (105 parti-cipants : un record !) s’est dérouléedans le Marais poitevin à Damvix,un ancien village de pêcheurs oùde petites passerelles franchissentd’étroits canaux. Un alignement demaisons basses s’étire le long de laSèvre niortaise où chaque berge estpourvue d’un embarcadère.

Les participants présents arriventdes 5 départements de notre région.Nous accueillons, pour la secondeannée consécutive, MichelGrenouillon, délégué régionalARAF du Val de Loire, et sonépouse ainsi que M. et Mme Bidart-Legay, domiciliés en Ille-et-Vilaine(ARAF Bretagne). Mention spécialeà Monique Weissler, venue avec 5 personnes, dont des anciens d’AirFrance intéressés par une adhésionà notre association.Le doyen de notre assemblée estLucien Lescure (89 ans). Nous comp-tons aujourd’hui 9 adhérents de plus de80 ans. C’est grâce au covoiturage quela plupart de ces personnes ont pu setrouver parmi nous.Depuis notre dernière assemblée, enseptembre 2006, nous sommes passésde 271 à 284 adhérents. Avec 12nouvelles adhésions, 8 anciens del’ARAF venant d’autres départements.Nous avons enregistré 5 radiations, et 2décès, pour lesquels nous observonsune minute de silence. Sous l’impulsiondu bureau central de l’ARAF la nouvelleprocédure pour l’accueil des nouveaux

adhérents a été mise en place avecsuccès depuis le 1er avril 2007.Les Relais solidarité de proximitélancés depuis deux ans, ont atteintleur vitesse de croisière. Avec monadjoint Philippe Groult et l’aideprécieuse de Michèle Renaudin nousavons restructuré nos relais solidaritésur les 5 départements de notrerégion. 11 relais ont été mis en placeavec pour objectif de contacter lesadhérents de 85 ans et plus. Celareprésente 41 personnes, soit 15%des effectifs de notre région. À cettepopulation, nous avons ajouté lesadhérents moins âgés qui étaientseuls ou souffrants (environ 25personnes). Pour les six premiersmois, nos relais ont contacté 44personnes, dont 11 personnes seules,ont passé 85 appels téléphoniques eteffectué 21 visites. Nous allonsétendre d’ici à la fin de l’année le périmètre d’intervention de cesrelais afin d’atteindre les personnesde 80 à 84 ans, soit 43 personnessupplémentaires. Merci à nos Relaissolidarité de proximité pour leurengagement et l’excellent travaileffectué.Jacques Hoyer, après avoir remis lamédaille de l’Aéronautique à MichèleLabatut-Clérin, nous donne des infor-mations sur l’ARAF, la compagnie et laCRPN. Harry Marne explique la situa-tion de la MNPAF. Étienne Couteauxfait un point sur la CRAF et sur lesévolutions de nos retraites. Aprèsl’apéritif, sous un soleil bienvenu,nous partageons un repas sympa-thique… et d’un excellent rapportqualité /prix.

Nous ne sommes plus que 53 personnes pour effectuer la tradi-tionnelle promenade en barque surla Sèvre niortaise. La barque, ou« plate » glisse lentement sur les eauxdes « conches » et « rigoles » enve-loppées d’un épais feuillage quitamise la lumière. Le batelier-guide

manœuvre la barque avec une gaffe(perche munie d’un crochet), la« pigouille », ou avec une ramecourte nommée « pelle ». Il raconteles légendes et la vie du marais. Nousavons apprécié le spectaculaire « feud’eau » et nous nous quittons, ravisde cette magnifique journée departage et d’amitié.À l’année prochaine.

■ Michel Naulleau

ÎLE-DE-FRANCE EST

Voir encart régions joint

ÎLE-DE-FRANCENORD

Délégué régional : Poste à pourvoirSeine-Saint-Denis (Nord) : André le Bouillonnec devient déléguédépartemental, coordonnéesinchangées.

ÎLE-DE-FRANCESUD

Nouvelle déléguée départementaleSeine-et-Marne (Sud) : ClaudieRolland. 14, rue des Faïenciers.77250 Ecuelles. Tél. : 01 60 70 53 78et 06 83 00 75 33.Relais solidarité de proximité : Jean-Pierre Bordet. 21, place de la République. 77760 La Chapelle-la-Reine. Tél. : 01 64 69 12 [email protected] Simone Fauchoux.

Notre 28e assemblée régionale se tien-dra le samedi 29 mars 2008 sur le sitede Vilgénis : une convocation conte-nant toutes les informations utiles seraadressée à chacun de nos adhérents

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Compte rendu de notre escapadeautomnale au Pays basque :La météo a été favorable à notrepetit séjour au pays de la garbure,du piment, du chocolat et de biend’autres mets spécifiques à cetterégion du Sud-Ouest que nousavons pris plaisir à déguster. Nousétions 30 participants, heureux dese connaître ou de se retrouver.

Bayonne est la légitime capitale dela région : la confluence entre laNive et l’Adour lui a permis dedévelopper son activité commer-ciale et portuaire dès le XVIIe. Ellefrappait monnaie et joua un rôlefinancier important jusqu’au XIXe.Anglet, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz,villes de bord de mer, sont agrémen-tées de monuments pittoresques, demusées, de jardins d’une richessehistorique indéniable.À Guétary, un écomusée des traditionsbasques nous fait revivre quelquesmoments de la vie des anciens. Lesvillages basques d’Ascain, de Sare,d’Aïnhoa, d’Espelette, de Cambo, deSaint-Pée sur-Nivelle nous font décou-vrir la beauté des maisons à encorbel-lement et colombage.La promenade en train àcrémaillère jusqu’au sommet de laRhune, 905 mètres, s’est faite parun temps idéal. Nous avons admiréun panorama exceptionnel animépar le vol des vautours fauves.Arrêt à Urrugne pour visiter lechâteau d’Urtubie, qui appartient àla même famille depuis sa construc-tion, en 1341, meublé et décoréavec raffinement.

Suivant le cours de la rivièreBidassoa à travers les gorgesd’Endarlazza, nous sommes arrivésà Irún-Pamplona, ancienne capitaledu royaume de Navarre, vieille citémédiévale fortifiée : cathédraleavec tombeau en albâtre du roiCharles III et son épouse, églisegothique Saint-Saturnin.Au-delà de Pamplona, nous avonsrencontré des pèlerins pour Saint-Jacques-de-Compostelle. La coquillede Saint-Jacques est le panneaud’identification du chemin à suivre.Retour par Roncevaux avec arrêt aumonastère-forteresse, grand hôpitalde la chrétienté, visite de Saint-Jean-Pied-de-Port, ancienne capi-tale de la Basse-Navarre.

Après cet agréable périple, nousnous sommes quittés, bien sûr avecregret, mais avec promesse de nousrevoir en 2008 au cours de voyagesproposés ci-après.Propositions de voyages pour 2008Madère : Du mercredi 7 audimanche 11 mai 2008.Prix estimé (base 25 personnes) :minimum 1 220 € par personne +100 € single, hôtel 4 *.L’Irlande : du mercredi 11 au jeudi19 juin 2008.Prix estimé (base de 30 personnes) :minimum 1 715 € par personne +195 € single, hôtel 3 * Sup. (presta-tations GT).Les Canaries : fin septembre/débutoctobre 2008.

Détails dans PRÉSENCE fin 1er trimestre 2008 ou par téléphoneà compter de février 2008.Informations : écrire à GinetteSaudereau. 10, rue des Pierreux.91610 [email protected]

■ Ginette Saudereau

LANGUEDOC-ROUSSILLON

Assemblée régionale18 octobre

Nous jouissons d’une magnifiquejournée d’été indien dont notrerégion nous gratifie chaqueautomne.Raymond Recasens nous donne lesrésultats des neuf premiers mois del’action solidarité de nos Relais desolidarité de proximité enLanguedoc-Roussillon : 295 con-tacts téléphoniques et 70 visites.Puis, présentation du nouveauprésident de l’ARAF, PhilippeHache, ainsi que Guy Buffat etChristiane Taranoff. Étaient aussiprésents : notre hôte, Aimé Gout,délégué de l’Aude, Noël Moreaudélégué de l’Hérault, JackyLapoussière, délégué des PyrénéesOrientales et Régis Plancade, délé-gué régional adjoint.

Philippe Hache nous donne denombreuses informations sur lacompagnie et précise notamment lebon démarrage de la compagnielow cost Transavia, filiale de KLM etmaintenant d’Air France. GuyBuffat fait le point sur les résultatsde la mutuelle et nous informe quela FNAR, à laquelle l’ARAF estadhérente, rejoint la CFR, qui repré-sentera de ce fait 2 millions de retraités, donc d’électeurs.Christiane Taranoff remet ensuite lesmédailles d’honneur de l’Aéro-nautique à plusieurs d’entre nous.



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Questions-réponses, puis apéritif augrand soleil. Le repas permit aux 82convives de savourer les plaisirs desretrouvailles et de l’amitié. À laprochaine.

■ René Frances

MARSEILLEPROVENCERéunions

17 et 19 octobre

Deux réunions étaient organisées audomaine de Mousquety, à l’Isle-sur-laSorgue. Michel Prique, déléguédépartemental du Vaucluse, avait encharge leur organisation pratique.

1. Réunion de nos Relais solidaritéde proximité17 octobre

Les Relais de solidarité de notrerégion, en présence des déléguésdépartementaux et du déléguérégional, ont fait le point sur leursactions, et mis en commun leursexpériences pour en tirer des orien-tations et poursuivre leur mission.Globalement, il ressort de ces échan-ges que les contacts avec les adhérentssont bien perçus, même quand lesadhérents ne sont pas demandeurs.C’est une tâche difficile pour ces Relais,qui doivent agir avec beaucoup deperspicacité, de discrétion, depatience, et aussi de dévouement.

Des visites à domicile, en maisonde retraite, à l’hôpital ont été faites,apportant ainsi une aide morale etparfois matérielle (assistance auxdémarches administratives parexemple) aux intéressés, dans le strict respect de l’environnementde chacun. Les résultats sont là.N’hésitez pas, en cas de besoin,

a contacter ces Relais, pour vous-même ou pour un ami de l’ARAFqui se trouve en difficulté, même demanière momentanée. Faites savoirqu’ils existent ! Bravo et merci àvous tous ! amis(es) Relais.

2. Réunion départementalepour le Gard et le Vaucluse19 octobre

Participation très faible, à savoir : 7 personnes pour le Gard et 23 personnes pour le Vaucluse !Michel Prique avait pourtant bienfait les choses en choisissant un sitesuperbe, facile d’accès !

L’an prochain, nous nous y enga-geons, la réunion départementaleGard-Vaucluse aura lieu dans leGard ! Notre délégué régional étantprésent, il évoqua les nouveauxarrivés au bureau central de l’ARAF,les nouveautés Air France, lesproblèmes des caisses de retraite,de la mutuelle, des CE et les actionsde la FNAR et de la CFR…Le délégué régional a beaucoupinsisté sur l’intérêt de lire PRÉSENCEattentivement, sachant qu’on ytrouve non seulement des informa-tions variées (culturelles, historiques,techniques…) mais aussi lesréponses aux questions que seposent de nombreux retraités !

Enfin, il insista aussi sur la lecturede Mutuelle dernière, publié par laMNPAF, qui dans cette périodedifficile peut apporter certainséclairages :• D’une part, sur le grand débat

actuel du traitement du retraité entant qu’adhérent individuel.

• D’autre part, sur les nouvellesmesures de remboursement dessoins qui font suite aux modifica-tions de notre système de santé.

Comme disent nos jeunes, le déjeu-ner était « super », quant à la convi-vialité, c’était « cool ».Un grand merci à tous les partici-pants et à Michel Prique pour sondévouement.

■ Maurice Soret

MIDI-PYRÉNÉESVoir encart régions joint

HAUTES-PYRÉNÉESVisite du château deLourdes

16 octobreGrâce à un guide compétent nousavons découvert cet édifice fière-ment dressé sur son escarpement degranit au milieu de la cité. Cetteforteresse fut successivement, aucours des siècles, résidence descomtes de Bigorre, prison d’État, etcaserne. En 1921, le musée pyré-néen y est installé et un magnifiquemobilier régional exposé. En 1995,le château fort est classé monumenthistorique. Notre visite se termine àla chapelle et dans les jardins, où setient une exposition d’architectureminiature. Nous avons partagé unbon moment de convivialité et degourmandise dans le salon de théde l’hôtel Gallia-Londres.Merci à tous ceux qui ont participéà cette sortie amicale.

■ Alain Polverelli

NICE, CÔTE D’AZURRelais de solidarité, legroupe du Var-Est, animé

par Claude Picard, est dynamique entermes de relations de proximité,d’écoute, d’échanges, d’appels.Dans les Alpes-Maritimes, AnnickSiras Tommasini s’occupe plus parti-culièrement des adhérents ex-navi-gants. Le groupe échange, informe,agit. Manu Lopez, dont le dévoue-ment n’est plus à démontrer, reçoit,aidé de son épouse, les personnesqui frappées par un deuil soudain,ont besoin de ses conseils. Unepermanence est assurée, chaquesemaine, à l’aéroport, où l’on peut serendre sans rendez-vous.

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Il faut donner du temps à la solida-rité : l’essentiel est d’être efficace,pour rester dans l’esprit qui aconduit à la mise en place les Relaisde proximité.

■ Annie Loyer

NORDVoir encart régions joint

NORMANDIEAssemblée régionaleCaen, le 13 septembre

Le président, Philippe Hache,accompagné de Christiane Taranoffet de Guy Buffat, nous ont faitl’honneur d’assister à notre assem-blée. C’est avec plaisir que nousconstatons que plus de quarantepersonnes assistent à notre réunion,qui a suscité l’adhésion denouveaux membres.

Présentation des délégués départe-mentaux et Relais solidarité auxparticipants. Daniel Barbounis s’estproposé pour assurer la fonctionpour le département de la Manche.L’équipe Normandie est désormaisquasiment complète : un Relais soli-darité dans l’Orne serait le bienvenu.Philippe Hache nous fait part dequelques nouvelles concernant lacompagnie. Guy Buffat nous informedes évolutions de la mutuelle et de

l’action des Relais de solidarité.Christiane Taranoff nous parle del’évolution du dossier CE et abordeles dossiers spécifiques au PN.

La remise de médailles del’Aéronautique, suivie d’un repasen commun, ont clôturé dignementcette matinée « studieuse ». L’après-midi, visite du château deCaen et son musée d’histoire de laNormandie.Notre convention Normandie setiendra en septembre 2008 dans unlieu qui reste à définir, pourpermettre au plus grand nombred’entre nous d’y assister : toutes lessuggestions seront bienvenues…

■ Christian Augnet

Christian Augnet, nouveaucourriel : [email protected] délégué départemental :Gérard Fenart. 3, rue Alexandre.76620 Le Havre. Tél. 02 35 44 87 [email protected]

RHÔNE-ALPESRencontreinterdépartementale

27 septembreRencontre des 3 départements :Ardèche, Drôme et Loire. Unedouzaine de participants se sontretrouvés dans le domained’Imbours, près de Larnas, dans lapartie méridionale de l’Ardèche.Bonne surprise : le temps étaitclément dans ce paysage forestierbordant la gorge de la SainteBaume, un ensemble accueillantaux amateurs de la nature.Après les quelques mots de bienve-nue traditionnels, mais néanmoinsactualisés, de Rémi Meillier aucours de l’apéritif, nous noussommes retrouvés pour un déjeunerbien sympathique.

■ Bernard Leroux

VAL DE LOIRESARTHERéunion départementale11 octobre

20 participants assistaient à notreréunion départementale annuelle,qui s’est déroulée à Conlie aurestaurant Le Parc gourmand, dansun cadre verdoyant, par une trèsbelle journée d’automne.

Détente et convivialité ont régnéautour d’une bonne table malgrél’absence de certains adhérents quin’avaient pu se joindre à nous,malheureusement, le plus souventpour raison de santé.

Ce repas était présidé par notre déléguérégional, Michel Grenouillon, qui nousa donné les dernières informations surla Compagnie et la mutuelle ainsi quesur la nomination de Phillippe Hache,nouveau président de l’ARAF.

Merci à toutes et à tous de votreprésence avec le souhait de nousretrouver aussi nombreux l’annéeprochaine

■ Jean-Claude Rosello



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L’abondance des textes qui nous sont parvenus des régions et départements pour le second semestre de l’annéedémontre la vitalité de nos délégués et la variété des animations locales. Cependant les impératifs de fabrication du journal nous ont contraints à « compacter » les papiers que nous avons reçus.Nous sommes persuadés que leurs auteurs comprendront cette nécessité technique.

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DistinctionsPierre LAMOUR a été nommé augrade de chevalier de la Légiond’honneur le 20 juin 2007.Sincères félicitations de l’ARAF

Noces d’or

M. et Mme Marcel BOUCHER,le 4 avril 2007 à Anet (28).M. et Mme René GIBAUD, le 10 août2007 à Espelette (64).M. et Mme Raymond BERTHOMMIER,le 15 novembre 2007 à Civry-de-Touraine (28).

Noces de diamant

M. et Mme Pierre-Louis BREIL, le 9 octobre 2007 au Village Plage (17).M et Mme Albert DAVIN,le 27 octobre 2007 à Paris (75).M. et Mme Jacques MORGE, le 25 août2007 à Poilly-sur-Tholon (89).M. et Mme André POUSSIN, le 30 août2007 à Rosny-sous-Bois (93).Vœux de bonheur et félicitationsde l’ARAF.

Décès

Personnel au sol retraité

M. André ADOLPHE, agent tech-nique, DM.MR, le 30 juillet 2007.M. Alain ARNAUD, inspecteur principal, DV.VL, le 1er octobre2007.M. Lucien BASSET, chef charge-ment, CDG.MB, le 27 septembre2007.M. Claude BENOÎT, Vilgénis, le 16 juillet 2007.M. Gilbert BIORD, mécanicien avion,DP.PO, le 11 novembre 2007.Mme Suzanne BONDU, infirmière,DM.LH, le 27 août 2007.M. Marcel BONNIN, inspecteur prin-cipal, DZ.FW, le 11 octobre 2007.M. Jean BOUBENNEC, mécanicien révision, DM.LE, le 19 septembre2007.M. Léon BOUCHET, agent magasi-nier, DM.JV, le 13 septembre 2007.M. René BOUDRANT, dessinateurétudes, DM.US, le 17 août 2007.Mme Ginette BOULANGER, agentadministratif, le 3 août 2007.

M. René BOYER, agent des servicescommerciaux qualifié, DK.KV, le 15 octobre 2007.M. Pierre BREILLAT, metteur au pointavion, DM.JE, le 28 août 2007.M. Jacques CANUS, inspecteur princi-pal, DP.GM, le 24 septembre 2007.M. Pierre CARPENTIER, inspecteur,DK.SA, le 4 novembre 2007.M. Raymond CHAINTREUIL,inspecteur en chef, DM.US, le 1er novembre 2007.M. André CHANTERAUX, employéadministratif, DRP.HW, le 30 septembre 2007.M. Jacques CHEN, agent de maîtrise encadrement, DM.JV, le 18 septembre 2007.M. Guy COCHART, agent administratif au logement, DC.UG,le 18 octobre 2007.M. Jean CUDONNEC, employé maga-sinier, DM.JO, le 31 octobre 2007.M. Guy DENIS, inspecteur, CET.YE,le 25 juillet 2007.M. François DIAZ, chef d’équipe,DM.LO, le 18 septembre 2007.M. Roger DORMEAU, soudeur hautement qualifié, DM.LY, le 12 octobre 2007.M. Maurice DUCHER, ajusteur quali-fié, DM.LO, le 30 septembre 2007.M. Georges ESPERT, inspecteur,SR.WW, le 25 septembre 2007.M. René FLEUROT, agent administratif encadrement, DM.JV,le 7 novembre 2007. M.Octave GABIN, agent administra-tif, RCF.CG, le 8 juillet 2007.M. Gilbert GARCIA, inspecteur,DF.BA, le 27 juillet 2007.M. André GOTTIE, inspecteur princi-pal, DZO.FY, le 5 décembre 2007.M. Jean-Jacques GUERIN, agent de maîtrise technique, DM.QM, le 13 novembre 2007.M. Auguste GUEUZIEC, inspecteur,DK.TO, le 10 octobre 2007.Mme Mauricette HEINS, agent des télé-communications, le 21 juillet 2007.M. Raymond HORMAIN, chef charge-ment, DKG.JN, le 18 septembre 2007.M. André HOUDE, contrôleur princi-pal, DM.QU, le 29 novembre 2007.Mme Louise HOURDILLAT, infirmière quali-fiée, CA.BC, le 11 novembre 2007.M. François KERBORIOU, agent administratif qualifié, DO.NA, le 24 octobre 2007.

M. Georges LALLEMENT, inspecteur,DKO.KS, le 13 août 2007.M. Lucien LEROUX, inspecteur,NCE.KP, le 23 novembre 2007.M. Charles LOUSSOUARN, agentexploitation qualifié, DP.PO, le 12 octobre 2007.M. Maurice MAÎTRE, ajusteur-monteur,CEP.PK, le 30 octobre 2007.M. Humbert MANCA, metteur au point équipement, DM.JE, le 20 août 2007.M. Antoine MANCHON, chef de centre, DZG.FZ, le 23 juillet2007.M. Paul MAQUENHEN, ouvrier haute-ment qualifié peintre, DM.QL, le 7 septembre 2007.M. Antoine MARTI, agent d’édition,CA.OE, le 7 juillet 2007.M. André MINGAUD, inspecteur,DRP.SQ, le 13 septembre 2007.M. Fernand PACCHIONI-CASANOVA,agent des services commerciaux,RAG.CO, le 11 septembre 2007.M. Pierre PERNEL, inspecteur en chef,DZ.CA, le 28 septembre 2007.M. Ernest PEUVRIER, agent économie finance, DFC.CG, le 26août 2007.M. André PIERRE, chef manœuvre,DM.LM, le 25 août 2007.M. Henri POHU, inspecteur, DRP, le13 août 2007.M. Raymond PRISSET, inspecteurprincipal, DO.VK, le 14 octobre2007.M. Roland PUTOIS, agent de comptabilité qualifié, RCF.CG, le 28 octobre 2007.M. André ROBERT, gardien, DM.LJ,le 12 septembre 2007.M. Marcel ROBIDOUX, agent magasi-nier, DKO.KI, le 16 septembre2007.M. Roger ROULEAU, chef pompier,DM.LO, le 30 août 2007.M. Robert ROUSSET, chef magasi-nier, le 13 septembre 2007.M. Georges SELLOS, contrôleur,DM.LM, le 14 octobre 2007.Mme Geneviève SIRONI, agent administratif qualifié, DRP.HI, le 19 septembre 2007.M. Marcel VERGUET, agent administratif qualifié, DG.AG, le 28 septembre 2007.M. JosephYOUINOU, inspecteur princi-pal, DM.LX, le 7 novembre 2007.

CARNET


Vous sachant très sensibles aux joies et aux peines de vos anciens collègues de travail, nous vous demandons de nous faire connaîtreles événements concernant cette rubrique en complément des informations que nous pouvons recevoir d’autres sources.

Dans les familles PS

Mme Émélie BARBERET, veuve de Joseph, 91200 Athis-Mons, le 1er octobre 2007.Mme Denise BONNIN, veuve d’André,18200 Saint-Amand-Montrond, le 30 juillet 2007.Mme Lucienne BRUNEAU, veuve deRené, 91130 Ris-Orangis, le 8 juillet 2007.Mme Renée CATOIRE, veuve deGeorges, 94400 Vitry-sur-Seine, le27 juillet 2007.Mme Odette CHÂTELET, veuve deRaoul, 28150 Voves, le 28 octobre2007.Mme Lucette CHIQUOIS, 91200 Athis-Mons, le 6 octobre 2007.Mme Anne-Marie CRACOLICI, 13002Marseille, le 24 septembre 2007.Mme Élise DE PAW, née Nicolas,épouse de Gabriel, 13700Marignane, le 26 novembre 2007.Mme Denise DERDOY, veuve de Louis,95470 Fosses, le 14 juillet 2007.Mme Jacqueline DERIVIÈRE-TODORI,34500 Béziers, le 6 août 2007.Mme Sylvaine EVRARD, veuved’André, 83000 Toulon, le 11septembre 2007.Mme Sylvia FINET, veuve d’Eugène,94310 Orly, le 21 juillet 2007.Mme Ghislaine GAMA, née Sagne,veuve de Pierre, 75020 Paris, le 12 octobre 2007.Mme Josepha GOURICHON, 94800Villejuif, le 6 septembre 2007.Mme Gilberte HUGODOT, veuve de Jean, 92290 Châtenay-Malabry,le 16 juillet 2007.Mme Marie-Louise LECLAIR, veuved’Henri, 94260 Fresnes, le 28 août2007.Mme Marie-Madeleine MOUREAU,veuve de René, 06110 Le Cannet,le 27 juillet 2007.Mme Marcelle MUNIER, veuve de Michel, 95190 Goussainville, le 13 août 2007.Mme Solange PERECHODOV, veuve deSerge, 13530 Trets, le 25 juin 2007.Mme Claudia PINCE, veuve de Élie,31000 Toulouse, le 12 mai 2007.Mme PERNEL, veuve de Pierre, 13009Marseille, le 31 octobre 2007.Mme Maria SEINHOUR, veuve de Paul,15600 Boisset, le 29 septembre 2007.Mme Élisabeth VIAULT, veuve

de Jean, 91140 Villebon-Sur-Yvette,le 5 septembre 2007.Mme VIGLIENI, veuve de Louis, 06800Cagnes-sur-Mer, le 29 mars 2007. Mme Renée VILLAUME, veuve de Paul,91200 Athis-Mons, le 17 août 2007.

Personnel navigant retraité

M. Frédéric COUCHOU-MEILLOT,steward, 40200 Mimizan-Plage, le 6 mars 2007.M. Jean-Marie COURGEON, chefcabine instructeur, DK.ST, 95780 LaRoche-Guyon, le 4 octobre 2007.M. Marc FIGUIÈRE, chef cabine,95470 Saint-Witz, le 21 août 2007.M. Marcel GOURON, officier méca-nicien navigant, DO.VK, 56170Quiberon, le 14 octobre 2007.M. Jean HEREAU, officier mécaniciennavigant, NO.VH, 91170 Viry-Châtillon, le 28 août 2007.M. Max JOUIN, chef cabine princi-pal à Orly, 45000 Orléans, le 15 septembre 2007.M. Christian LAQUEILLE, comman-dant de bord, 20138 Coti-Chiavari,le 30 septembre 2007.M. Maurice LEGET, chef cabine,1227 Carouge, le 20 octobre 2007. Mme Marie-Christine LEPELLETIER, néeWeber, chef cabine, RSY, 68240Freland, le 7 août 2007.Mlle Jeanne PASQUIER, chef cabine,06400 Cannes, le 29 septembre 2007.M. Guy SOUBZMAIGNE, commandant

de bord, DO.VA, 75015 Paris, le 16 septembre 2007. M. Xavier WARTELLE, officier méca-nicien navigant, RAM, 09270Mazères, le 4 octobre 2007.

Dans les familles PN

Mme Jeanne COLLARD, veuve de Jacques, 06400 Cannes, le 22 octobre 2007.Mme Paulette DAL LAGO, née Dumas,veuve de Robert, 03700 Bellerive-sur-Allier, le 7 janvier 2007.Mme France DONADIEU, veuve deSylvain, 46100 Figeac, le 15septembre 2007.Mme Bernadette DUPAS, née deMenditte, veuve d’André, 91290 LaNorville, le 15 septembre 2007.Mme Jacqueline ESCUYER, née Theret,94370 Sucy-en-Brie, le 27 août 2007.Mme Michelle REYNAUD-FOURTON,née Moisy, veuve de Pierre, 17140Lagord, le 12 octobre 2007.M. Georges ROUGET, veuf de Marie-Thérèse, 94370 Sucy-en-Brie, le 2 août 2007.


Il ne nous est pas toujours possible de vérifier la fiabilité des renseignements reçus de différentes sources. Aussi nous comptonssur votre indulgence pour nous pardonner les quelques erreurs ou inexactitudes qui peuvent être relevées dans le carnet.

L’ARAF s’associe à la douleur de tous ceux qui sont frappés par ces disparitions.

Le service funéraire de la mutualitéL’Organisation Funéraire

Paris• 13, rue de Poissy - 75005

Tél. : 01.43.29.07.50.• 5, bd d’Indochine - 75019

Tél. : 01.42.45.82.94.

• 127, rue Didot - 75014Tél. : 01.45.40.84.28.Issy-les-Moulineaux

• 38, boulevard GambettaTél. : 01.43.29.07.50.

Pompes funèbresTiers payant mutualiste

Contrats d’obsèques par avance

Seul service agréé par la FédérationMutualiste de la Région Parisienne

Bureaux

Ouvert aux Mutualistes et à tousles assurés sociaux

01.43.29.07.50. 24h/24(Jonctions multiples)

CARNET

Rectificatif au n°150

Dans les familles PN, lire Mme

Marcelle CUTAYA au lieu de Cutava.Nous nous excusons très sincère-ment pour cette erreur.


Adresses utilesVous trouvez systématiquement à cet emplacement dans chaque édition de PRÉSENCE le

rappel des numéros de téléphone, des sites internet, des e-mails actualisés Air France, des

associations et des partenaires utiles à connaître. Toute nouveauté ou modification est

précédée du signe « > ».

Air France

– Siège : 45, rue de Paris. 95747 Roissy CDG cedex – site : www.airfrance.fr (ou.com) ................. 01 41 56 78 00– Vaccinations : 148, rue de l’Université. 75007 Paris – Minitel 3615 VACAF ................................. 01 43 17 22 00– Service des cartes AF : DP.CS – e-mail : [email protected]

1, avenue du Maréchal-Devaux. 91550 Paray-Vieille-Poste.......................... 01 41 75 07 37 – Fax 01 41 75 14 90– Mutuelle MNPAF : site : www.mnpaf.fr – e-mail : [email protected]

MNPAF-FMP. Service gestion. 10, rue Danjon. 75927 Paris cedex 19 ........................................... 08 91 70 03 80– Passerelle santé (informations, conseils) : ......................................................................................... 08 10 21 31 32

Associations

– ARAF : ........................................................................................................ 01 56 93 14 30 – Fax 01 56 93 79 33Site : www.araf.info (codes accès adhérents : nom d’utilisateur : araf mot de passe : raspail) – e-mail : [email protected]

– Musée Air France : secrétariat .................................................................... 01 43 17 21 86 – Fax 01 43 17 20 40Site : http://airfrancemusee.org – e-mail : [email protected]

– Amicale Air France :................................................................................... 01 56 93 76 88 – Fax 01 56 93 76 90– Amicale des Anciens de la Postale de nuit : ............................................... 01 41 75 37 83 – Fax 01 41 75 37 84> – Amicale UTA : Site : http://uta.asso.fr – e-mail : [email protected].............................................. 01 49 34 85 95– Association des Anciens Combattants d’AF : ................................................................... Tél./Fax 01 41 75 33 12– Association des Anciens d’Air Inter (ARIT) : e-mail : [email protected] ............................... 01 41 75 19 39– Association des Retraités pensionnés du Personnel navigant de l’Aéronautique civile

(ARPPNAC) : .............................................................................................. 01 48 84 31 50 – Fax 01 48 84 97 04– Association des Hôtesses et Convoyeuses de l’Air (AHCA) ......................................................... 01 47 00 92 05– Amitié des PNC (AHORA) : e-mail : [email protected] ............................ 01 30 55 44 18 – Fax 01 30 55 14 84– Association des Professionnels de Concorde et du Supersonique (APCOS) : e-mail : [email protected]..... 01 41 75 22 92– Aviation sans Frontières : e-mail : www.asf-fr.org ...................................... 01 49 75 74 37 – Fax 01 49 75 74 33– FNAR (Fédération nationale des Associations de Retraités) :............................... 01 40 58 15 00 – Fax 01 40 58 15 15

Facilités de transport

– GP Net : site : http://gp.airfrance.fr ............................................................... Code d’accès : votre matricule AFMot de passe : celui que vous avez choisi (mot de passe perdu : 01 41 75 13 24)

– R1* : Réservation ........................................................................................... 0 820 323 323 ou 05 62 12 70 00– RI-R2* : Service Geppetto (serveur vocal interactif, accessible de France et de l’Étranger sans surtaxe)

du lundi au vendredi 9h à 17h .................................................................................................... 05 62 12 60 00– Saphir* (RI) pour agents à mobilité réduite : ............................................................................... 0 820 01 24 24

*Avant d’appeler, ayez votre carte AF sous les yeux

Voyages

– CCE Tourisme : Roissy siège ........................................................................................................ 01 41 56 57 00Paray-Vieille-Poste ............................................................................................... 01 41 75 25 25

– Hertz : location tourisme .............................................................................................................. 0 825 380 390location utilitaire .............................................................................................................. 0 810 347 347Dans les deux cas, rappelez le numéro client Air France CDP 593.110

– Groupe Accor : réductions hôtels (Sofitel, Mercure, Novotel, Libertel…) ................................. Accès par GP Net

Caisses de retraite

– CRAF (Caisse de Retraite du Personnel au Sol Air France) 10, rue Vercingétorix. 75014 Paris............... 01 56 54 24 50– CRPN (Caisse de Retraite du Personnel navigant) 8, rue de l’Hôtel-de-Ville. 92522 Neuilly-sur-Seine cedex.... 01 41 92 25 25– CNAVTS : (Caisse nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs salariés)................................................. 0 821 10 12 14– Novalis : Service gestion individuelle (regroupe URS-URC) ........................................................... 0 820 820 456

21, rue Roger-Salengro. 94137 Fontenay-sous-Bois cedex

Download - PRÉSENCE - ARAF...Farman dans le prochain PRÉSENCE. 2 | PRÉSENCE n 151| Janvier 2008 Le numéro 150 de PRÉSENCE, daté d’octobre 2007, marquait une date, heureuse, dans la vie

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