PROJET D’ADAPTATION D’UNE PARTIE DE LA
FLOTTILLE CHALUTIERE DES SABLES D’OLONNE
A LA SENNE DANOISE
16 avril 2009
Table des matières 1. Projet de reconversion d’une partie de la flottille chalutière des Sables d’Olonne à la senne danoise ................................................................................................................................................... 2
1.1. Contexte .................................................................................................................................. 2
1.2. La transformation des navires ................................................................................................ 3
1.3. La formation des équipages .................................................................................................... 4
1.4. Suivi biologique et socio-‐économique de la flottille ............................................................... 5
2. Le Plan d’Adaptation de la Flotte .................................................................................................... 6
2.1. Description du segment de flotte identifié ............................................................................. 6
2.2. Coûts d’exploitation et économie d’énergie ................................... Erreur ! Signet non défini.
2.3. Maquette financière ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.
TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Calendrier prévisionnel des transformations ........................................................................ 4
Annexe 2 : Permis de pêche détenus par les navires du segment de flotte identifié ............................. 7
Annexe 3 : Devis ARN ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Annexe 4 : Devis LE DREZEN ........................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Annexe 5 : Coûts liés à l’énergie et coûts de production de chaque navire du segment .. Erreur ! Signet non défini.
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Caractéristiques du segment de flotte identifié ................................................................... 7
Tableau 2 : Nombre de jours de mer des navires du segment entre le 1er juillet 2007 et le 31 mars 2009 ........................................................................................................................................................ 7
Tableau 3 : Navires prévus pour l’adaptation à la senne danoise .......................................................... 8
Tableau 4 : Navires inscrits au Plan de Sortie de Flotte .......................................................................... 8
Tableau 5 : Coûts de production pour l’ensemble du segment ...................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 6 : Coûts Hors Taxes des investissements à bord des navires ........... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 7 : Récapitulatif ................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8 : Estimation de la perte de chiffre d’affaire lors des arrêts pour transformation (Anthineas et Manbrisa) ................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
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1. Projet de reconversion d’une partie de la flottille chalutière des Sables d’Olonne à la senne danoise
1.1. Contexte
L’augmentation du prix du gasoil au printemps 2008 a entraîné des difficultés importantes pour les entreprises de pêche et plus particulièrement pour les chalutiers. Face à cette crise et aux enjeux environnementaux de plus en plus complexes, les professionnels de la pêche travaillent constamment à la définition de modes de pêche plus durable.
La senne danoise, technique de pêche née au Danemark au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, pourrait apporter certaines réponses aux problématiques énergétiques et environnementales.
La senne danoise
Cette technique de pêche appartient aux arts trainants et est historiquement utilisée dans les pays du Nord de l’Europe.
La technique traditionnelle peut se décomposer en six grandes phases :
-‐ Positionnement du navire : mouillage du jalon relié au premier cordage de la senne,
-‐ Filage du premier cordage le plus rapidement possible,
-‐ Mise à l’eau du filet,
-‐ Filage du deuxième cordage en même temps que le navire revient sur le jalon,
-‐ Tractage des cordes par le treuil de bord (navire stationnaire) : c’est à cette étape que les cordes trainant sur le fond remettent le sédiment en mouvement rabattant ainsi le poisson vers le centre du filet,
-‐ Virage du filet.
Concernant les espèces cibles, la senne danoise, pratiquée dans les pays du Nord, convient à la pêche d’espèces lentes telle que la famille des poissons ronds (gadidés) et la famille des poissons plats (pleuronectidés). Ces familles représentent 90% des prises effectués par ces métiers. [Le Vey, 2007]. Le filet correspond à un chalut et est donc un engin plurispécifique. Néanmoins, la technique est plus sélective grâce à une vitesse réduite du remorquage qui déforme moins de mailles ainsi qu’à la courte durée des traits.
Par ailleurs, le poisson débarqué par les senneurs danois est de très bonne qualité ; l’engin n’étant pas trainé sur le fond. La quasi-‐totalité de la pêche est remontée vivante sur le pont garantissant ainsi une production de qualité exceptionnelle qui pourra éventuellement être valorisée dans le cadre d’une certification, d’un label...
La technique semble donc présenter de nombreux aspects positifs :
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-‐ sélectivité,
-‐ économie d’énergie,
-‐ moins d’impact sur l’environnement (disparition des panneaux, bourrelet plus légers…),
-‐ rythme de travail moins contraignant pour les marins (repos nocturne).
Néanmoins, des problèmes de cohabitation pourraient rapidement apparaître. D’autre part, la technique n’ayant pas ou très peu été expérimentée dans le golfe de Gascogne, il sera indispensable d’analyser objectivement les avantages et inconvénients de cette technique sur une flottille en fonctionnement afin de vérifier son intérêt et de proposer un éventuel encadrement. C’est dans ce cadre que le Comité Local des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CLPMEM) des Sables d’Olonne propose, en collaboration avec les armateurs concernés, un projet de reconversion d’une partie de la flottille chalutière des Sables d’Olonne à la senne danoise. Le comité régional des pêches des Pays de la Loire (COREPEM) ainsi que le SMIDAP interviendront en soutien technique au projet.
1.2. La transformation des navires Sur l’ensemble de la flottille des chalutiers de fond de plus de 12 mètres du port des Sables d’Olonne, six navires seraient susceptibles d’être transformés pour la pratique de la senne danoise : trois chalutiers de 18 mètres et trois autres de plus de 20 mètres de longueur Hors Tout.
La pêcherie
Les chalutiers de fond sablais ont dans l’ensemble des stratégies relativement similaires. Ils commencent la saison autour de mars/avril soit à la langoustine pour ceux qui détiennent des licences, soit plus au large à la lotte, la raie, le Saint-‐Pierre ou encore la cardine blonde. Les bateaux travaillent ensuite plus à la côte de septembre à mars et ciblent la seiche et l’encornet puis la sole ainsi que divers autres poissons.
La technique de la senne danoise ne permettant pas de travailler dans de mauvaises conditions météorologiques (vent de force 5/6 maximum, mer pas trop formée). Les équipages travailleront donc entre mars et octobre/novembre dans le golfe de Gascogne. Les principales espèces ciblées seront sans doute l’encornet, le rouget-‐barbet, le bar, le maigre ou encore le merlan.
Les transformations nécessaires
Stabilité : Une étude de stabilité est indispensable pour chaque navire vu l’encombrement des treuils. En effet, la longueur des câbles (câbles acier reliant les treuils et la senne) passera de 1000 mètres (diamètre : 20mm) à 3000 mètres de filins mixtes de diamètres variant entre 28mm et 40mm en fonction de la taille du bateau. Le volume et le poids du gréement seront donc plus importants sur les navires adaptés à la senne danoise ; d’où l’importance d’optimiser la stabilité pour pratiquer ce métier.
Hydraulique : Vu l’importance des treuils et la fréquence des opérations de pêche (virage, filage répétitifs – jusqu’à 12 fois par jour), les centrales hydrauliques doivent être performantes. Deux entreprises conçoivent et fabriquent ce type d’équipement : BOPP et OSEY URK WINCHES. Suite à
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plusieurs entretiens, les professionnels ont opté pour la marque BOPP pour différentes raisons (proximité, coût…) et la maquette financière présentée dans le PAF indique les coûts BOPP pour la partie hydraulique.
Les changements d’apparaux nécessitent également l’adaptation de la plage arrière.
Calendrier : Si le Plan d’Adaptation proposé par le CLPMEM des Sables d’Olonne est adopté, les transformations pourraient démarrer dès juillet 2009. Chaque navire en transformation devra rester environ 10 semaines à terre et les professionnels, pour des questions pratiques, proposeront que les bateaux soient transformés par tranche de deux.
Les deux premiers navires qui seront transformés pourront donc être opérationnels pour le démarrage de la saison 2010 (mois de mars).
Annexe 1 : Calendrier prévisionnel des transformations
Les engins de pêche
Il faut distinguer le jeu de gréement de la senne à proprement parlé. L’entreprise LE DREZEN propose trois types de gréement en fonction des caractéristiques des navires et des zones de pêche potentielles.
Il existe trois grands types de sennes ; celles travaillant sur des fonds sablo-‐vaseux (fond doux), celles travaillant sur des fonds plus durs et celles travaillant sur des fonds mixtes.
La sécurité à bord
La pêche ne se pratiquant pas de nuit, les hommes auront le temps de prendre un sommeil réparateur ; leur permettant d’être beaucoup plus attentifs et vigilants le reste de la journée. En effet, au chalut de fond, le filet étant viré tous les 3h30 ; les matelots ont entre 1h et 1h30 de repos entre chaque trait (2h30 de filage, virage, travail du poisson en moyenne). A l’inverse, à la senne danoise impliquera un repos consécutif de 6h à 7h.
D’autre part, il n’y a pas de poids en mouvement au moment des manœuvres, pas de panneaux à démailler ni de clump. Les matelots n’auront donc pas à se pencher pour désolidariser les différents gréements ; évitant ainsi des accidents.
Le rythme de travail
Le rythme de travail sera complètement différent pour les marins puisqu’ils ne travailleront que de jour et auront la nuit entière pour se reposer. Par ailleurs, la technique étant plus sélective, la senne ramènera moins de « déchets » sur le pont qu’un simple chalut de fond. Le temps de tri sera ainsi plus court et le tri en lui-‐même plus facile.
1.3. La formation des équipages Les équipages qui travailleront sur ces bateaux transformés ne connaissent pas la technique bien qu’ils aient l’expérience du chalutage. Il sera donc indispensable de former au minimum les patrons et les seconds afin qu’ils acquièrent le savoir-‐faire et qu’ils puissent l’adapter au golfe de Gascogne.
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La senne danoise demande, en effet, des connaissances techniques bien particulières et les pertes économiques pour les entreprises de pêche pourraient se révéler insurmontables si l’équipage n’est pas déjà prêt à s’adapter.
Le comité local propose donc que les patrons et les seconds puissent embarquer au minimum 15 jours sur un bateau de pêche irlandais (ancien chalutier transformé pour pratiquer la senne danoise). Les marins pourraient ainsi apprendre le métier sur des bateaux relativement semblables aux leurs et sur des pêcheries proches.
Afin de compenser le manque à gagner lors de l’embarquement des patrons et seconds sur des navires armés à la senne danoise, un dossier sera sans doute déposer au titre du FEP par la suite.
1.4. Suivi biologique et socio-‐économique de la flottille
Le SMIDAP (Syndicat Mixte pour le Développement de l’Aquaculture de la Pêche en Pays de la Loire), a pour mission l’appui technique des filières pêches et cultures marines de notre Région. Lors de la découverte du métier de la Senne Danoise par les professionnels locaux, cette structure régionale avait contribué à l’organisation du voyage d’études en Islande au mois de novembre 2007.
Dans le cadre ce projet de conversion d’unités chalutières au métier de senne, le SMIDAP va donc poursuivre cette collaboration en élaborant et co-‐financant un programme de suivi technique.
Ce programme comportera :
- Du point de vue biologique : des missions de suivi des opérations de pêche afin de déterminer et constater, suivant les espèces ciblées, le taux de rejet, la qualité des captures et le potentiel de valorisation à bord et à terre.
- Du point de vue de la technique de capture : mettre en œuvre un partenariat portant sur les spécificités liées à l’engin de pêche et aux gréements des senneurs, de façon a optimiser les choix techniques : filet et funes en fonction du types de zone de pêche (substrat), des espèces ciblées, des conditions météorologiques etc.
- Du point de vue environnemental, les travaux autour de l’engin de pêche devraient également apporter des éléments en termes d’impact sur le fond, par rapport à la technique chalutière. Etant donné l’absence de panneaux divergents et une durée de trait limitée, l’impact sur le substrat des zones de pêche est moindre, à priori. Une première approche environnementale de ce métier tentera de chiffrer cet impact et de mettre en exergue les atouts de cette technique de ce point de vue.
Une des motivations essentielles de cette conversion de flottille vise à limiter le poids de la charge en carburant dans les comptes d’exploitation des armements. A partir des données fournies par le groupement de gestion, la performance énergétique de cette technique de pêche sera évaluée et analysée en rapport avec les couts de transformation des unités de pêche et les recettes de ventes sous criée.
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Le détail de ce programme d’accompagnement technique ainsi que les partenariats nécessaires seront élaborés de mai à novembre 2009, et soumis pour approbation et co-‐financement dans le cadre de l’appel à projets SMIDAP/Région des Pays de la Loire. Cette dynamique nous permettra la mise en œuvre des opérations de suivi dès les premières opérations de pêche, prévues au mois de mars 2010.
2. Le Plan d’Adaptation de la Flotte Le projet de transformation d’une partie de la flottille chalutière de fond des Sables d’Olonne à la senne danoise est porté par le Comité Local des Pêches et des Elevages Marins (CLPMEM) des Sables d’Olonne, soutenu par le Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins des Pays de la Loire (COREPEM).
L’ACAV, en tant qu’armateur de plusieurs navires du segment de flotte identifié, participe également activement au projet. L’ensemble des armateurs sont, par ailleurs, naturellement associés au projet.
Ce projet innovant vise à tester une nouvelle technique de pêche à l’échelle d’une flottille. Les Sables d’Olonne pourraient ainsi servir de « port pilote » pour la mise en activité d’une flottille à la senne danoise. En outre, la partie « transformation des navires » de ce projet cadre parfaitement avec les objectifs affichés par le règlement (CE) n°744/2008 du Conseil du 24 juillet 2008 instituant une action spécifique temporaire destinée à encourager la restructuration des flottes de pêche de la Communauté européenne touchées par la crise économique.
2.1. Description du segment de flotte identifié
Segment de flotte
NOM IMMAT QUARTIER PORT D'ATTACHE TYPE LONGUEUR JAUGE UMS PUISSANCE KW ANNEE CONSTRUCTION
ANTHINEAS 753 559 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 22,89 150 498 1991
ARMANDECHE II 678 927 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 20,8 103 405 1986
ARUNDEL 918 513 LS Les Sables Chalutier de fond 18,07 90,39 397 2005
ASTREE 715 370 LS Les Sables Chalutier de fond 17,5 91 368 1987
BLACK PEARL 918 286 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 23,3 181,38 516 2000
CAYOLA 719 999 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 20,79 103,38 383 1988
EDEN ROC II 715 031 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 20,7 103 383 1987
GENGIS-KHAN 753 465 LS Les Sables Chalutier de fond 18,5 97 323 1991
LES BARGES 870 580 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 24,95 226,26 589 1998
MANBRISA 918 519 LS Les Sables Chalutier de fond 18 90,39 397 2005
MICKA-NARI 711 342 LS Les Sables Chalutier de fond 14,4 36,39 243 1988
MIMOSA 715 600 LS Les Sables Chalutier de fond 15,9 64 331 1988
RENAISSANCE II 918 520 LS Les Sables Chalutier de fond 18 90,39 397 2005
MAANTCI 678 947 LS Les Sables Chalutier de fond 17,63 87 397 1987
TOTAL 1 513,58 5 627,00
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Tableau 1 : Caractéristiques du segment de flotte identifié
Annexe 2 : Permis de pêche détenus par les navires du segment de flotte identifié
Le segment de flotte identifié dans le PAF regroupe 14 chalutiers de fond de plus de 12 mètres du port des Sables d’Olonne pour une capacité totale de 1513,58 UMS et 5627,00 KW.
L’ensemble de ces navires étaient actifs au fichier de flotte au 31 juillet 2008.
Nombre de jours de mer
ANTHINEAS 445
ARMANDECHE II 269
ARUNDEL 396
ASTREE 409
BLACK PEARL 435
CAYOLA 311
EDEN ROC II 450
GENGIS-‐KHAN 298
LES BARGES 424
MAANTCI 177
MANBRISA 384
MICKA-‐NARI 305
MIMOSA 194
RENNAISSANCE II 361
Tableau 2 : Nombre de jours de mer des navires du segment entre le 1er juillet 2007 et le 31 mars 2009
Du 1er avril au 31 mai 2009, chacun de ses navires travaillera en moyenne 40 jours (20 jours par mois).
Réduction de 30% de la capacité
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NOM IMMAT QUARTIER PORT D'ATTACHE TYPE LONGUEUR JAUGE UMS PUISSANCE KW ANNEE CONSTRUCTION
ANTHINEAS 753 559 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 22,89 150 498 1991
ARUNDEL 918 513 LS Les Sables Chalutier de fond 18,07 90,39 397 2005
BLACK PEARL 918 286 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 23,3 181,38 516 2000
LES BARGES 870 580 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 24,95 226,26 589 1998
MANBRISA 918 519 LS Les Sables Chalutier de fond 18 90,39 397 2005
RENAISSANCE II 918 520 LS Les Sables Chalutier de fond 18 90,39 397 2005
TOTAL 828,81 2794
Tableau 3 : Navires prévus pour l’adaptation à la senne danoise
NOM IMMAT QUARTIER PORT D'ATTACHE TYPE LONGUEUR JAUGE UMS PUISSANCE KW ANNEE CONSTRUCTION
MAANTCI 678 947 LS Les Sables Chalutier de fond 17,63 87 397 1987
MIMOSA 715 600 LS Les Sables Chalutier de fond 15,9 64 331 1988
MICKA-NARI 711 342 LS Les Sables Chalutier de fond 14,4 36,39 243 1988
GENGIS-KHAN 753 465 LS Les Sables Chalutier de fond 18,5 97 323 1991
ASTREE 715 370 LS Les Sables Chalutier de fond 17,5 91 368 1987
ARMANDECHE II 678 927 LS Les Sables Chalutier de fond et pélagique (thon) 20,8 103 405 1986
TOTAL 478,39 2067
Tableau 4 : Navires inscrits au Plan de Sortie de Flotte
Sur les quatorze navires présentés dans le tableau 1, six doivent sortir de flotte ou sont déjà sortis de flotte (ARAMANDECHE II, ASTREE, GENGIS-‐KHAN, MIMOSA, MAANTCI, MICKA-‐NARI) et six autres souhaitent se reconvertir à la senne danoise (ANTHINEAS, ARUNDEL, BLACK PEARL, LES BARGES, MANBISA, RENAISSANCE II).
Le MAANTCI est sorti de flotte en octobre dernier par l’intermédiaire du PSF Sole du Golfe de Gascogne 2008 (Note de service DPMA/SDPM/N2008-‐9613 du 10 avril 2008). Les cinq autres navires ont reçu un avis favorable de la CRAA et sont retenus au PSF 2009 Sole du golfe de Gascogne (Note de service DPMA/SDPM/N2009-‐9608 du 8 avril 2009).
La diminution de capacité du segment de flotte identifié atteint ainsi 31,61% de la capacité totale en jauge et 36,73% en puissance avec une capacité totale de 1035,19 UMS et 3560 KW après les six sorties de flotte prévues.
• Capacité finale (Cf) = Capacité totale du segment – capacité des navires sortant de flotte :
o En UMS : Cf = 1513,58 – 478,39 = 1035,19 soit 68,39% de la capacité initiale o En KW : Cf = 5627 – 2067 = 3560 soit 63,27% de la capacité initiale