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MMiinniissttèèrree ddee ll''EEqquuiippeemmeenntt,, ddeess TTrraannssppoorrtt,, dduu LLooggeemmeenntt,, dduu TToouurriissmmee eett ddee llaa MMeerr..

CClluubb

OOUUVVRRAAGGEESS MMAARRIITTIIMMEESS

SSeeccttiioonn OOUUTTRREE--MMEERR

--- Compte-rendu de la réunion

n°1 du 6 et 7 déc. 2005

CCeennttrree dd''EEttuuddeess TTeecchhnniiqquueess MMaarriittiimmeess EEtt FFlluuvviiaalleess

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Introduction Le club Ouvrages Maritimes est un club technique d'échanges entre services et personnes volontaires sur les thèmes de la conception, la surveillance, l'entretien, l'auscultation et la réparation des ouvrages maritimes et des infrastructures portuaires. Afin d'appréhender au mieux les spécificités communes à chaque service et pour des raisons également géographiques, le club est divisé en 5 sections basées sur les départements côtiers :

- la Manche ..................... (du Nord à la Manche) - la Bretagne.................... (de l'Ille-et-Vilaine à la Loire-Atlantique) - l'Aquitaine .................... (de la Vendée aux Pyrénées-Atlantiques) - la Méditerranée............. (des Pyrénées-Orientales aux Alpes-Maritimes, et la Corse) - l'Outre-Mer ................... (les territoires et départements d'Outre-Mer)

Les objectifs du club sont les suivants :

développer des liens entre acteurs ayant des préoccupations du même ordre, faciliter les échanges d'idées et de méthodes de travail entre les services, rassembler et diffuser tous les renseignements relatifs aux techniques et méthodes de travail

mises en œuvre dans la réalisation et le suivi des ouvrages maritimes, valoriser les initiatives locales, servir de relais pour véhiculer les orientations de l'administration centrale et les besoins de

ces services. Pour participer à ces journées, accueillir une réunion, ou présenter un sujet technique particulier, adressez-vous au secrétariat du club :

Secrétariat

C.E.T.M.E.F.

Département Ports Maritimes et Voies Navigables Division Ouvrages Portuaires maritimes

2 boulevard Gambetta 60321 COMPIEGNE

℡ 03.44.92.60.12 ou 60.16 - 03.44.92.60.75

: [email protected]

Pilote

Arnaud BANA

℡ 03.44.92.60.20 - 03.44.92.60.75

: [email protected]

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Liste des participants

NOM Prénom SERVICE Téléphone Mél

SOULAT Olivier CETMEF Compiègne 03 44 92 60 79 [email protected]

TRICHET Jean-Jacques CETMEF Compiègne 03 44 92 60 23 [email protected]

TANT Stéphane PA Guadeloupe 05 90 21 39 42 [email protected]

EURY Yvonnick PA Guadeloupe 05 90 21 39 26 [email protected]

THOMAS Gérard DDE 971 / SMBA 05 90 21 29 23 [email protected]

MARQUER Hubert DDE 971 / SMBA - IMP 05 90 21 29 06 [email protected]

JACQUES Valéry-Xavier DDE 971 / SMBA - PB 05 90 21 29 00 [email protected]

LEFEUVRE Michel DDE 972 / SPAP 05 96 72 83 84 [email protected]

LAFONTAINE Pierre DDE 972 / SPAP – SETP 05 96 72 80 71 [email protected]

PICCI Jean-Claude DDE 972 / SPAP – SETP 05 96 72 80 74 [email protected]

VION Jean-Michel DDE 972 / SPAP – SEGEP 05 96 72 83 62 [email protected]

FLAMANT Nicolas DDE 973 / MFA - BE 05 94 35 58 15 [email protected]

MAJOR Stéphane DDE 973 / MFA - BE 05 94 35 58 00 [email protected]

MANNE Patrick PA Guadeloupe 05 90 41 99 92 [email protected]

QUESTEL Christian PA Guadeloupe 05 90 41 99 90 [email protected]

FUNFROCK Marlène PA Guadeloupe 05 90 41 97 92 [email protected]

SIMON Yves PA Guadeloupe 05 90 21 39 40 [email protected]

LEGROS David PA Rouen 02.35.52.96.02 [email protected]

COLOMBEL Jean-Hugues CETE Normandie-Centre 02.35.68.81.73 [email protected]

DUMOULIN Sébastien GEOMAT Antilles 0590.26.83.30 [email protected]

PARRAIN Patrice GEOMAT Antilles [email protected]

POUGET Frédéric TROPISME 0690.49.60.60 [email protected]

RUMEAU Philippe E.C.E 0590.38.37.16 [email protected]

Le CETMEF remercie le Port Autonome de la Guadeloupe et plus particulièrement Messieurs Simon et Tant qui ont largement contribué à l’organisation et au bon déroulement de la réunion et de la visite sur le terrain.

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Programme de la réunion

Mardi 6 décembre 2005 9:00 Accueil des participants

Intervention DG PAG – CETMEF Présentation du programme des 2 journées Tour de table

9:30 Présentation générale du Port Autonome de la Guadeloupe

(rapport d’activités, organisation du PAG, sites portuaires, histoire du port et 30ème anniversaire, trafics, perspectives de développement, …)

11:30 Départ pour la visite des sites portuaires de Basse Terre puis de Pointe à Pitre/Jarry et

Marina Bas du Fort au retour. (déjeuner à Basse Terre, présentation des installations, des chantiers en cours, etc.)

17:00 Retour Pointe à Pitre

Mercredi 7 décembre 2005

8:30 Réhabilitation et entretien des ouvrages portuaires - Expertises et diagnostics – Méthodologie - Programme pluriannuel d’entretien et de grosses réparations - Projets et Travaux illustrés sur 4 exemples :

• restructuration du GC des quais du terminal à conteneurs • réhabilitation infra et super marina • restructuration des terre pleins portuaires • réhabilitation complète d’un quai sur pieux (pieux, GC, protection mixte – quai

5/6) (intervenants pressentis : PAG – CETE Normandie Centre – CETMEF)

10:30 Géotechnique appliquée aux ouvrages portuaires et Sismologie

(intervenants pressentis : PAG – GEOMAT)

11:30 Eclairage technique des ports et Image de marque Illustrée par le Plan Lumière du port de Jarry (intervenants pressenties : PAG – ECE et TROPISME)

12:30 Déjeuner

14:30 Les études géotechniques pour les ouvrages maritimes (CETMEF)

Les applications pratiques de ROSA 2000 (CETMEF)

16:30 Bilan des 2 journées – Questions diverses – Vie du club Clôture des journées

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Présentation du Port Autonome de la Guadeloupe

INTERVENANTS

Yves SIMON

Stéphane TANT

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Service Ingénierie et Développement

Le Port Autonome de la Guadeloupe, établissement public de l’Etat créé en 1975, est régi par la loi de 1965 sur les Ports Autonomes.il exerce ses compétences sur 5 sites- Le port de Jarry Baie-Mahault- Le port de Pointe-à-Pitre- Le port de Basse-Terre- L’appontement de Folle-Anse à Marie-Galante- Le port de plaisance de Bas-du-Fort mis en affermage depuis le 1er janvier 1999.

La Guadeloupe est un archipel regroupant huit îles habitées. Près de 200 kilomètres séparent les deux îles principales, la Grande-Terre et la Basse-Terre des îles les plus éloignées de l’archipel guadeloupéen Saint-Barthélémy et Saint-Martin.L’archipel guadeloupéen est situé par ailleurs au cœur de la Caraïbe, aux confluences de l’Union Européenne, dont elle est partie intégrante sur le plan politique, et des Amériques.

Cette réalité géographique, institutionnelle et économique complexe a façonné une activité portuaire aux facettes multiples qui comprend aussi bien du trafic passager et marchandise inter-régional, du trafic marchandise en vrac et conteneurisé, une activité croisière et une activité de plaisance.

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Le Port de JarryLe schéma de développement de JARRY lancé en octobre 2001 s’est poursuivi, avec le souci d’améliorer les performances du port et une stabilisation des coûts de passage portuaire.Le port de Jarry, parfaitement intégré dans le Complexe-Caribéen d’Activités, fort de son interconnexion avec l’aéroport international Abymes-Pôle Caraïbe, joue un rôle moteur dans le développement économique de la Guadeloupe mais aussi dans les échanges de marchandises entre la Caraïbe, l’Europe et le continent américain.

En avril 2002, la capitainerie du port a intégré le Complexe World Trade Center et dispose désormais d’équipements de pointe qui lui permettent de suivre le mouvements des navires dans un rayon de 18 milles du port.

En 2004 de nouvelles installations ont été remises en service pour les barges et le trafic RO.RO Régional notamment avec Marie-Galante. En matière de sûreté les terminaux ont été mis aux normes ISPS à compter du 1er juillet 2004.

Les zones d’activités Industrielles et Commerciales du Port Autonome de la Guadeloupe s’étendent sur 2 sites d’une superficie globale de près de 100 hectares : La Zone de Commerce International, Le Domaine Industriel et Commercial.Contiguë aux installations du Terminal à conteneurs, la Zone de Commerce International de la Guadeloupe s’étend sur plus de 50 hectares. Elle a été conçue comme l’élément essentiel d’une plate-forme logistique pour les échanges entre l’Europe, la Zone Caraïbe et les Etats-Unis, bénéficiant d’un haut niveau de technologie, de communication et d’information allié à des procédures douanières allégées. Elle rassemble : la zone d’Entrepôts francs, le Parc Industriel, le complexe World Trade Center.La Zone de Commerce International permet aux entreprises de bénéficier d’un dispositif de stockage en suspension de droits et taxes pour la distribution de leurs marchandises et leur réception sur le marché international. Des transformations industrielles sous le régime du « perfectionnement actif » peuvent aussi y être réalisées. Les locaux mis en location y bénéficient du statut douanier d’Entrepôts Francs Communautaires (Zone Franche CEE).Le complexe World Trade Center est le centre nerveux de la Zone de Commerce International.il offre une surface utile de 11 500 m², les meilleures équipements aux opérateurs du commerce international.Le Parc Industriel, d’une superficie de 20 hectares, permet l’installation d’usines et d’ateliers relais. Il offre, selon les besoins des entreprises, des terrains à partir de 1000 m² sous le régime de l’AOT (location de longue durée). Les entreprises installées dans le Parc Industriel peuvent bénéficier également du régime douanier d’entrepôts francs (C.E.E.) auquel se superpose « le perfectionnement actif » pour les transformations industrielles sous douane.

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Le Port de Pointe-à-PitreLa Guadeloupe offre pour la croisière basée des infrastructures uniques dans les Petites Antilles, notamment dans le domaine aéroportuaire. Fort de ces atouts, le Port de Pointe-à-Pitre joue résolument la carte de la qualité et de la sécurité de l’accueil pour rester compétitif et attractif, tant pour la croisière basée que celle de transit, dans un bassin caribéen où la concurrence est rude.Ainsi en décembre 2002, un hall croisière de 850 m² équipé notamment de bars et d’un salon VIP, a été inauguré tandis que les mesures de sécurité étaient renforcées dans la zone réservée aux croisiéristes.En 2003 le port a réalisé l’aménagement d’un nouvel espace de croisière avec la construction d’un village d’artisanat « Karuland ».En 2004 les installations ont fait l’objet de travaux nécessaires aux respect des normes internationales ISPS.Le cabotage régional dispose d’un terminal dédié au trafic avec les Iles du Nord.

La gare Maritime Régionale

Le Port de Pointe-à-Pitre accueille également l’essentiel du trafic passagers de la Guadeloupe. Le 13 juin 2002, la nouvelle Gare Maritime Régionale a été mise en exploitation.Le terminal passager de la Gare Maritime Régionale comprend une zone internationale et une zone dédiée aux liaisons maritimes entre les îles de l’archipel guadeloupéen.Outre le parking d’une capacité totale de 292 places, une zone annexe a été prévue pour l’accueil des loueurs de voitures et d’une consigne bagages/fret.Avec cette infrastructure de grande qualité, l’archipel guadeloupéen est désormais doté d’un outil performant, à la hauteur de la diversité de son trafic maritime passagers, aussi bien intérieur qu’extérieur avec les autres îles de la Caraïbe.

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Le Port de Basse-TerreUn port en rade ouverte, bien situé sur l’arc antillais. Ce site a fait l’objet d’une charte portuaire, élaborée avec l’ensemble des partenaires concernés, qui a permis de définir les aménagements structurants à réaliser.Le port de Basse-Terre propose à ses usagers :- 1 poste à quai de 212 m prolongé au nord par une digue accostable de 40 m pouvant recevoir des cargos et des paquebots de croisière.- 1 poste passagers inter-îles- 1 darse pour caboteurs- 2 hectares de terre-pleins- 1 grue mobile de 60 tonnes- 96 prises frigosGrâce à une politique volontariste de redynamisation du site l’activité du Port de Basse-Terre est en constante progression depuis quelques années. En 2002, le nombre d’escales de navires a ainsi augmenté de 22% par rapport à 2001.Le souci du PAG est d’accompagner les utilisateurs et opérateurs en mettant en place des structures adaptées aux besoins qu’ils expriment. Le trafic du port en 2004 a été en progression de 30%. Il a montré son utilité en période de crise.

L’appontement de Folle-Anse à Marie-Galante

L’appontement de Folle-Anse est le poumon économique de Marie-Galante. Il permet en effet à l’île d’exporter sa production sucrière et d’importer les marchandises diverses nécessaires à son développement

L’appontement de Folle-Anse est équipé- d’un poste sucrier et marchandises diverses d’une longueur de 78 m pour une profondeur d’eau de 10.- de 2 postes « roll on/roll off » pour barges ou petits navires roro.

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Le Port de Plaisance de Bas-du-FortLe port de Plaisance de Bas-du-Fort est un site bien connu des amoureux des sports nautiques du Monde entier puisqu’il accueille des courses de voile de renommée internationale telles que la Route du Rhum, brillamment remportée en 2002 par la navigatrice anglaise Helen Mac Arthur, et dont la prochaine édition aura lieu en 2006.Le Port de Plaisance de Bas-du-Fort accueille aussi bien des bateaux basés qu’une importante flotte de bateaux de location.Mis en affermage depuis 1999, il offre aux plaisanciers :- 1000 places accessibles à toute heure, dont un « village lacustre »- Une zone d’animation de 270 places, ainsi que de nombreuses facilités (avitaillement, accastillage, équipement radio…)En 2003, les pontons ont été rénovés ainsi que les réseaux d’eau et d’électricité. En 2004, mise en service d’un chariot cavalier d’une capacité de 35 tonnes.

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Étude d’impact socio-économique du port autonome de la Guadeloupe

Année 2002

Octobre 2005

I- Les trafics portuaires

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2

Trafics du port autonome de la Guadeloupeen 2002 (2 875 102 Tonnes)

35%10%

25%

2% 2% 2% 2%8%

14%

Filière industrieagroalimentaire Filière bois-papier

Filière métallurgie

Filière chimie

Filière véhicule

Filière énergie

Filière commerce

Filière BTP

Filière transactionsspéciales

[1 La filière transaction spéciale comprend notamment : la tare des conteneurs vides et pleins, les emballages usagés, le mobilier de déménagement, la tare des véhicules routiers pleins, le poids des véhicules routiers autopropulsés vides, marchandise non identifiée en conteneur, en unité ro-ro et les autres marchandises n.d.a.

Trafics import du port autonome de la Guadeloupeen 2002 (2 456 387 tonnes)

39%11%

28% 2% 3% 2%2%

3%

10%

Filière industrieagroalimentaire Filière bois-papier

Filière métallurgie

Filière chimie

Filière véhicule

Filière énergie

Filière commerce

Filière BTP

Filière transactionsspéciales

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Trafics export du port autonome de la Guadeloupeen 2002 (418 715 tonnes)

39% 41%

1%3%1%5%1%5%4%

Filière industrie agroalimentaireFilière métallurgie

Filière bois-papier

Filière chimie

Filière énergie

Filière véhicule

Filière commerce

Filière BTP

Filière transactionsspéciales

Evolution du trafic total des ports des départements français d'Amérique

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

3 000 000

3 500 000

1 992

1 993

1 994

1 995

1 996

1 997

1 998

1 999

2 000

2 001

2 002

Tonnes

PAG

FDF

DegraddesCannes

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II- L’impact économique portuaire

II.I. Les indicateurs retenus

1. La valeur ajoutée

2. L'excédent brut d'exploitation

3. L'emploi

II.II. Les acteurs portuaires

Les activités portuaires ont été regroupées en quatre niveaux :

INDUITES

DIRECTES ÉLARGIESINDIRECTES DIRECTES

•Port•Activités liées aux navires et aux marchandises

•Fournisseurs etsous-traitants

•Administrations

•Transports de pré oupost-acheminement

Entreprisessituées dans la

zone portuaireet l’hinterland

qui utilisent l’interfaceportuaire dans leur

logistiqued’approvisionnement

ou de distribution

Par les activitésdirectes, directes élargies

et indirectes

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II.III. Répartition des différentes activités

Activités directes élargiesAdministrations Transport terrestre Autres activités de services Fournisseurs

aux navires et aux marchandises sous traitantsdu PAG

- Affaires maritimes - Avitaillement- Douanes - Sociétés de classification- Services Vétérinaires - Sociétés de gardiennageet phytosanitaires

Activités indirectesActivités indirectes premier niveau Activités indirectes deuxième niveau- Entreprises industrialo portuaires (Hors entreprises situées sur la - Entreprises situées dans l’hinterlandzone de commerce internationale de Jarry)

Activités induitesDans les secteurs suivants :- Logement - Transport et communication - Alimentation et habillement-Service médicaux et de santé - Loisirs et Culture - Autres biens et services

Activités directesÉtablissement portuaire Auxiliaires de navire Auxiliaires de marchandise-Port Autonome - pilotage - Transit/dédouanement

- remorquage - Manutention- lamanage - Groupage- consignation seule - Stockage- armement/affrètement - Control qualité

- Expertise maritime

II.IV. Application méthodologique- Les activités directes :

la totalité de leur VA, EBE et emploi a été retenu.

- Les activités directes élargies :

Pour les administrations, seul l'emploi a été retenu comme indicateur

Pour les fournisseurs et sous-traitants : les travaux engagés par le port auprès des entreprises correspondent au CA généré par le port pour l’ensemble de ces entreprises.L’INSEE fournit les ratios suivants pour le secteur bâtiment et travaux publics issus de "l’enquête annuelle d'entreprise" : CA/Effectif, VA/Effectif, EBE/VA.

Pour le transport routier : Nombre de camions chargés = (tonnage expédié par route) / (capacité moyenne par type de camion)

CA HT généré = (Tarif estimé par type de camion et zone de livraison) * (nombre de camions chargés)

Concernant les autres activités de services aux navires et aux marchandises:

leur VA, leur EBE et leur effectif sont retenus au prorata de leur part d'activité liée au port.

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- Les activités indirectes :

Pour le premier niveau :

Entretiens ou en cas de non réponse ratios de l’INSEE à partirdu nombre d’emplois de l’entreprise

Pour le deuxième niveau :

Méthodologie scientifique appliquée à partir du tonnage portuaire et détermination de ratios à partir de données macro-économique par branche d’activité.

- Les activités induites :

Les activités directes, directes élargies et indirectes influencent le secteur tertiaire par le biais des dépenses de consommation réalisées à partir des revenus liés à l’activité portuaire.

III. RésultatsIII.I Synthèse des résultats

Total Général :VA : 457 080 045 €EBE : 130 519 557 €Emplois : 11 349,

soit 9.15 % de l’emploi total en

Guadeloupe.

Activités directes élargies : VA : 9 364 807€EBE : 2 294 051 €Emplois : 387

Activités directes :VA : 48 364 025 €EBE : 18 746 668 €Emplois : 807

Activités indirectes :VA : 345 321 397 €EBE : 89 263 554 €Emplois : 8 941

Activités induites :VA : 54 029 816€EBE : 20 215 283 €Emplois : 1 213

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III.II. Les activités directes

80718 746 66848 364 025Total

5376 434 93022 372 234Auxiliaires de marchandise[2]

1092 666 7386 919 791Auxiliaires de navire

1619 585 00019 072 000Etablissement portuaire[1]

EmploisEBE en €VA en €

[1] L’entreprise GCA située sur la zone de commerce internationale (ZCI) à Jarry, a été comptabilisé dans cette catégorie.[2] Les entreprises Gardel et la compagnie thermique du Moule n’ont pu évaluer une valeur ajoutée et un excédent brut d’exploitation liés à l’activité de stockage qu’ils ont sur la zone portuaire. Par conséquent seul l’emploi a été retenu comme critère pour ces deux entreprises.

39,4

14,3

20

51,1

14,2

34,6

20,0

13,5

66,5

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

VA EBE Emploi

Répartition de la VA, de l'EBE et de l'emploi dans les activités directes

Auxiliaires demarchandises

Auxiliaires denavires

Etablissementportuaire

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III.II. Les activités directes élargiesLe port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités directes élargies les résultats suivants :

3872 294 0519 364 807Total

45[1]175 6751 932 430Fournisseurs sous-traitants

2517 064416 706Autres activités de services aux navires et aux marchandises

2092 101 3127 015 671Transport routier

109NRNRAdministrations

EmploisEBE en €VA en €

[1] En nombre d’emplois équivalent temps plein permanents, générés par le port dans ces branches.

74,9

4,4

20,6

91,6

0,7

7,7

28

54,1

6,5

11,5

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

VA EBE Emplois

Répartition de la VA, de l'EBE et de l'emploi dans les activités directes élargies

Fournisseurs sous-traitants

Autres activités deservices auxnavires et auxmarchandisesTransport routier

Administrations

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III.III. Les activités indirectesLe port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités indirectes les résultats suivants :

8 94189 263 554345 321 397Total

8 62684 653 550334 921 573Deuxième niveau

3154 610 00410 399 824Premier niveau[1]

EmploisEBE en €VA en €

La disparité entre les deux niveaux s’explique par le petit nombre d’entreprises situées sur la zone portuaire

[1] Pour l’entreprise EDF située sur la zone portuaire de Jarry, seul l’emploi a été retenu comme critère.

3

97

5,2

94,8

3,5

96,5

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

VA EBE Emplois

Répartition de la VA, de l'EBE et de l'emploi dans les activités indirectes

Deuxième niveau

Premier niveau

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Par filière, les résultats sont :

8 94189 263 554345 321 397total

3353 367 93810 928 615Filière commerce de carburant

2 74620 886 796105 421 721Filière BTP

2 23528 065 42893 472 812Filière commerce

1 09713 908 88655 804 138Filière véhicule

2211 255 8403 921 745Filière énergie[1]

2044 269 41211 856 541Filière chimie

1782 260 5236 912 342Filière métallurgie

5042 428 97310 631 819Filière bois-papier

1 42212 819 75846 371 663Filière agroalimentaire

EmploisEBEVA

[1] Hors EDF

Il est également intéressant d'apprécier les trois indicateurs (VA, EBE et emploi) en les ramenant à la tonne.Ainsi, le tableau suivant indique l’impact socio-économique des différentes filières. Les filières mises en valeur dégagent les meilleurs ratios à la tonne.

1517Filière commerce carburants

426142Filière BTP

11137455Filière commerce

263351342Filière véhicule

362193Filière énergie

204071154Filière chimie

679241Filière métallurgie

1155243Filière bois-papier

866247Filière agroalimentaire

Emploi/ 1000 tEBE/T en €VA/T en €

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11

247 243 241

1 154

193

1 342

455

14217

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

En €

Filière

agro

alimenta

ire

Filière

bois-pap

ier

Filière

métallu

rgie

Filière

chim

ieFiliè

re én

ergie

Filière

véhic

ule

Filière

commerce

Filière

btp

Filière

commerce

carb

urants

Valeur ajoutée à la tonne par filière

811

6

20

3

26

11

41

0

5

10

15

20

25

30

Filière

agro

alimenta

ire

Filière

bois-pap

ier

Filière

métallu

rgie

Filière

chim

ieFiliè

re én

ergie

Filière

véhic

ule

Filière

commerce

Filière

btp

Filière

commerce

carb

urants

Emploi pour 1000 tonnes par filière

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12

III.IV. Les activités induitesLe port de La Guadeloupe a généré, en 2002, pour les activités induites les résultats suivants :

1 21320 215 28354 029 816Total

4412 342 85513 072 633Autres biens et services

932 748 1162 979 477Loisirs et culture

1151 312 3375 100 349Transport

601 432 0103 432 024Santé

22610 612 88120 755 570Logement

2771 767 0858 689 763Alimentation et habillement

EmploisEBE en €VA en €

IV. COMPARAISON

PORTS

TONNAGE FRET

ANNUEL en Million de t en 2003

EMPLOISgénérés par

l'activité portuaire

POPULATION ACTIVE

de la zone d'influence

% Emplois /population

active

VALEUR AJOUTEE

en €générée par

l'activité portuaire

PRODUIT INTERIEUR

BRUT REGIONAL

% V.A /PIBR

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION

en €généré par l'activité

portuaire

Nantes St NazaireRégion Pays de Loire (44)

30,90 26 437 (1) 1 350 000 (2) 1,96% 2 663 304 832 (1) 73 715millions d'€ (2) 3,6% 540 162 226 (1)

Lorient (56)Région Bretagne 2,60 1 966 (1) 0,16% 91 624 596 (1) 0,14% 25 300 475 (1)

1 200 757 (3) 63 485 millions d'€ (2)

Brest (29)Région Bretagne 2,50 4 109 (1) 0,34% 181 464 952 (1) 0,29% 46 560 168 (1)

TOTAL BRETAGNE 5,10 6 075 (1) 0,51% 273 089 548 (1) 0,43% 71 860 643,00

Jarry (971)Région Guadeloupe

2,90 11 349 (2) 191 362 (2) 5,93% 457 080 045 (1) 5 593 millions € (0) 8,17% 130 519 557 (2)

Page 25: Port de la Guadeloupe

Visite des installations du

Port Autonome de la Guadeloupe

Site de Basse-Terre

Page 26: Port de la Guadeloupe

Visite des installations du

Port Autonome de la Guadeloupe

Site de Jarry

Page 27: Port de la Guadeloupe

Visite des installations du

Port Autonome de la Guadeloupe

Capitainerie

Page 28: Port de la Guadeloupe

Visite des installations du

Port Autonome de la Guadeloupe

Gare Maritime

Page 29: Port de la Guadeloupe

Réhabilitation des ouvrages portuaires

INTERVENANTS

Jean-Hugues COLOMBEL Yvonnick EURY

Marlène FUNFROCK Patrick MANNE

Christian QUESTEL Stéphane TANT

Page 30: Port de la Guadeloupe

EXPERTISES ET DIAGNOSTICS

Méthodologie – Novembre 2005

INSPECTIONS PERIODIQUES

Ensemble des quais tous les 5 ans

Equipes spécialisées (plongeurs)

Contrôle visuel global

Mesures d’épaisseur des éléments en acier

Etat des équipements

Restitution sous forme vidéo ou reportage

photographique avec commentaires et repérage sur plans

Page 31: Port de la Guadeloupe

DESORDRES LES PLUS FREQUENTS

Corrosion des armatures

Fissures

Eclatement du béton

Corrosion des pieux et palplanches

Manque d’entretien des équipements

Défauts géométriques

Page 32: Port de la Guadeloupe
Page 33: Port de la Guadeloupe
Page 34: Port de la Guadeloupe
Page 35: Port de la Guadeloupe
Page 36: Port de la Guadeloupe
Page 37: Port de la Guadeloupe
Page 38: Port de la Guadeloupe

ANALYSE DES RESULTATS DE L’INSPECTION EN INTERNE

Bilan général des désordres

Première analyse technique • Compréhension du fonctionnement de l’ouvrage

• Présence de désordres structuraux

Visite complémentaire éventuelle

• Evaluation du risque

• Suite à donner

Page 39: Port de la Guadeloupe

RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE

Plans, si possible plans d’exécution

Notes de calcul

Comptes rendus de chantier

Fiches de contrôle de travaux

Inspections antérieures

Manque actuellement de fiches de synthèse sur la vie de

l’ouvrage et son évolution

TROIS EVENTUALITES …

Pas de désordres majeurs constatés

Programmation de travaux à envisager• Procédure approuvée CETMEF / CETE

Nécessité de mettre en place une expertise

complémentaire• CETMEF Structure

• CETE Matériaux

Page 40: Port de la Guadeloupe

INVESTIGATIONS COMPLEMENTAIRES

Origine des désordres (mécaniques, chimiques, …)

Recherche et évaluation de dommages structuraux

Quantification des sections d’acier et de béton résiduelles

Caractérisation des matériaux

CAPACITE RESIDUELLE DE L’OUVRAGE

Evaluée à partir des observations

précédentes croisées avec les notes de

calcul initiales ou reconstituées.

Page 41: Port de la Guadeloupe

ESSAIS COURAMMENT PRATIQUES

Mesure des enrobages et des profondeurs de

carbonatation (Phénol Phtaléine)

• Origine de la corrosion des armatures

Démolition localisée• Identification des zones saines

• Sections restantes

Carottages• Caractéristiques mécaniques du béton

• Teneurs en chlorures et en sulfates

• Porosité

Essais de capacité• Mesure de chargement à charge et déformation contrôlées

Page 42: Port de la Guadeloupe

Extrait d’un rapport de LERM

Page 43: Port de la Guadeloupe

OBJECTIF A TERME

Constituer des dossiers d’ouvrage suivant fiche

d’information du CETMEF de mars 2002.

Mettre en place des visites comparées

simplifiées (VSC)

Page 44: Port de la Guadeloupe

Maintenance des ouvrages portuaires

Maintenance des quais

I / Inspections initiales

• Inspections visuelles des ouvrages

• Mesures d’épaisseur des structures

métalliques

• Mesures de la qualité de l’eau (PH,

résistivité, potentiel)

Page 45: Port de la Guadeloupe

I / Inspections initiales

I / Inspections initiales

Page 46: Port de la Guadeloupe

I / Inspections initiales

I / Inspections initiales

Page 47: Port de la Guadeloupe

État initial quais 13-14Poutre

État initial quais 13-14Talon de poutre

Page 48: Port de la Guadeloupe

État initial quais 13-14Dalle en sous-face

État initial quais 13-14Autres poutres

Page 49: Port de la Guadeloupe

Solutions de réparations

• Piquage des dégradations

• Passivation des aciers

• Réparation avec mortier spécial

ou

• Projection de béton

• Étanchéité éventuelle

Problèmes rencontrés

• Repérage des éléments

• Libellé des prix

• Réalisation du métré

Page 50: Port de la Guadeloupe

Quais 5-2 & 6 à PAP

Problématique:• Affaissement de la voirie en arrière du

quai

• Poutre arrière fortement dégradée en partie basse

• Divers désordres sur poutres, chapiteaux et dalle

• Protection cathodique des pieux et palplanches

Quais 5-2 & 6 à PAP

Réflexions amont sur les poutres et dalles

en vue de la réalisation d’une étanchéité:

• Carbonatation? profondeur élevée

• Chlorures? valeurs élevées

• Mesures de la qualité de l’eau (PH,

résistivité, potentiel)

Page 51: Port de la Guadeloupe

Quais 5-2 & 6 à PAP

Quais 5-2 & 6 à PAP

Page 52: Port de la Guadeloupe

Principe de réparation du mur arrière :

• Dégagement du pied du mur arrière

• Mise en place de palfeuilles devant le mur

• Coulage gravitaire du béton entre la

palfeuille et le mur et de la cavité

Quais 5-2 & 6 à PAP

Quais 5-2 & 6 à PAP

Page 53: Port de la Guadeloupe

Quais 5-2 & 6 à PAP

Quais 5-2 & 6 à PAP

Page 54: Port de la Guadeloupe

Quais 5-2 & 6 à PAP

Marina de Bas du Fort

2 types de quais:

• quais béton sur pieux aciers

• quais flottants guidés par des pieux acier

Page 55: Port de la Guadeloupe

Marina de Bas du Fort

Marina de Bas du Fort

Page 56: Port de la Guadeloupe

Marina de Bas du Fort

Quais en béton:

• Ferraillages à reprendre et passiver

• Reprise au mortier de résine des bétons

• Pissettes à créer

• Décapage acier des pieux à la THP

• Chemisage en PVC

• Colmatage des réseaux

• Revêtement polyuréthane

Marina de Bas du Fort

Page 57: Port de la Guadeloupe

Marina de Bas du Fort

Marina de Bas du Fort

Page 58: Port de la Guadeloupe

Quais flottants:

• Pieux chemisés avec tôle d’acier

• Pieux rebattus à l’intérieur de celui

existant

Marina de Bas du Fort

Marina de Bas du Fort

Page 59: Port de la Guadeloupe

Terre Pleins du terminal de JarryTerre Pleins du terminal de Jarry

Projet de Reconstruction – Novembre 2005

Page 60: Port de la Guadeloupe

Objectif du projetObjectif du projet

En cohérence avec le Schéma directeur d’aménagement En cohérence avec le Schéma directeur d’aménagement du terminal de Jarry (SOGREAH 1999)du terminal de Jarry (SOGREAH 1999)

Mise à niveau des 13 ha de TPMise à niveau des 13 ha de TPDémolition d’infrastructures existantesDémolition d’infrastructures existantesAdaptation aux chariots cavaliersAdaptation aux chariots cavaliers

GéométrieGéométrieStructure de chausséeStructure de chaussée

Compatibilité avec Compatibilité avec StackerStackerReprise du réseau d’eau pluvial Reprise du réseau d’eau pluvial

Page 61: Port de la Guadeloupe

Données de l’opérationDonnées de l’opération

Enveloppe prévisionnelle 15 M€Enveloppe prévisionnelle 15 M€MOA : PAGMOA : PAGMOE : BET SAFEGE MOE : BET SAFEGE –– Mission complèteMission complèteAssistance Technique : CETE RouenAssistance Technique : CETE Rouen

Reconnaissance préalable de la structure Reconnaissance préalable de la structure des Terre Pleinsdes Terre Pleins

Mission du CETE en mars 2004Mission du CETE en mars 2004

Auscultation radarAuscultation radarMesures de déflexionMesures de déflexionEssais de PortanceEssais de PortanceCarottages de surface et profonds (3 m)Carottages de surface et profonds (3 m)Pose de piézomètresPose de piézomètres

Page 62: Port de la Guadeloupe

Auscultation radarAuscultation radar

Auscultation radarAuscultation radar

DDéétermination des termination des éépaisseurs dpaisseurs d’’enrobenrobéés avec s avec un grand nombre de mesuresun grand nombre de mesures

TP12TP12 épaisseur enrobés 15 à 48 cmépaisseur enrobés 15 à 48 cmÉpaisseur moyenne 22 à 25 cmÉpaisseur moyenne 22 à 25 cm

TP13TP13 épaisseur enrobés 7 à 32 cmépaisseur enrobés 7 à 32 cmÉpaisseur moyenne 11 à 20 cmÉpaisseur moyenne 11 à 20 cm

TP14TP14 épaisseur enrobés 8 à 45 cmépaisseur enrobés 8 à 45 cmÉpaisseur moyenne 16 à 20 cmÉpaisseur moyenne 16 à 20 cm

Page 63: Port de la Guadeloupe

Graphique des épaisseurs totales d’enrobés Graphique des épaisseurs totales d’enrobés sur une trace sur une trace

Axe

trace

22

148

Axe

trace

21

172

Axe

trace

20

20002468

101214161820222426283032343638404244464850525456586062646668707274767880

0 50 100 150 200

Distance en mco

te d

'inte

rface

cm

GB/GB GB/TUF

Cartographie des épaisseurs totales d’enrobésCartographie des épaisseurs totales d’enrobés

0 25 50 75 100 125 150 175 200

0

25

50

75

100

125

150

175

0.0

5.0

10

.01

5.0

20

.02

5.0

30

.03

5.0

40

.04

5.0

50

.0

A4-12-1 : Vue de dessus du terre-plein 12 : épaisseurs totales d'enrobé en cm

0-5 5-10

10-15 15-20

20-25 25-30

30-35 35-40

40-45 45-50

Page 64: Port de la Guadeloupe

Vue 3D des épaisseurs totales d’enrobésVue 3D des épaisseurs totales d’enrobés

CarottagesCarottages

Page 65: Port de la Guadeloupe

Carottages de chausséeCarottages de chaussée

Etalonnage du radar, cohEtalonnage du radar, cohéérence des couches rence des couches dd’’enrobenrobéés et s et éétat des mattat des matéériauxriaux

TP12TP12 2 couches de GB collées2 couches de GB collées

TP13TP13 BBSG + GB parfois décolléesBBSG + GB parfois décollées

TP14TP14 BBSG + 1 ou 2 couches GBBBSG + 1 ou 2 couches GB

Sondages à 3 mSondages à 3 m

CaractCaractéérisation de la couche de forme, niveau de la nappe, risation de la couche de forme, niveau de la nappe, pose de pipose de piéézomzomèètrestres

TP12TP12 50 à 70 cm de tuf50 à 70 cm de tufEauEau --2.00 à 2.00 à --2.20 m2.20 m

TP13TP13 20 cm à 3 m de tuf20 cm à 3 m de tufEauEau --1.20 à 1.20 à --2.20 m2.20 m

TP14TP14 20 cm à 3m de tuf20 cm à 3m de tufEauEau --1.80 à 1.80 à --1.70 m1.70 m

NB : Profondeurs de nappe identiques,NB : Profondeurs de nappe identiques, z liz liééss àà la topographiela topographie

Page 66: Port de la Guadeloupe

Mesures de déflexionMesures de déflexion

Sous un ½ essieu de 13 TSous un ½ essieu de 13 T

Mesures de déflexion Mesures de déflexion

DDééformation de la chaussformation de la chausséée au passage de au passage d’’ununessieuessieu

TP12TP12 2 zones remarquables2 zones remarquables50 à 80 1/100ème50 à 80 1/100èmet >100 1/100èmet >100 1/100ème

Globalement < 50 1/100émeGlobalement < 50 1/100éme

TP 13TP 13 20 à 160 1/100ème20 à 160 1/100ème

TP14TP14 20 à 30 1/100ème20 à 30 1/100ème

Page 67: Port de la Guadeloupe

Essais de portance à la plaqueEssais de portance à la plaque

Essais de portanceEssais de portance

Classification de la plateformeClassification de la plateforme

TP12TP12 sur tufsur tuf 65 à 200 65 à 200 MpaMpaSur sableSur sable 60 à 125 60 à 125 MpaMpa

TP13TP13 sur tufsur tuf 75 à 115 75 à 115 MpaMpaSur sableSur sable 30 à 50 30 à 50 MpaMpa

TP12TP12 sur tufsur tuf 20 à 70 20 à 70 MpaMpaSur sableSur sable 55 à 130 55 à 130 MpaMpa

Page 68: Port de la Guadeloupe

Essais de laboratoire (GEOMAT)Essais de laboratoire (GEOMAT)

Essais de laboratoire Essais de laboratoire

CaractCaractéérisation du matrisation du matéériau de la couche de formeriau de la couche de forme

TP12TP12 tuf T3 à T5 tuf T3 à T5

TP13TP13 tuf T5tuf T5

TP14TP14 tuf T3 à T5tuf T3 à T5

Guide tuf CETE/DDE971 1998 Guide tuf CETE/DDE971 1998 T3 Couche de formeT3 Couche de formeT5 Remblai T5 Remblai

Page 69: Port de la Guadeloupe

Synthèse de l’auscultationSynthèse de l’auscultation

Structure de chaussée pas adaptée au traficStructure de chaussée pas adaptée au traficStructure très hétérogèneStructure très hétérogèneDéflexion très dispersées et parfois fortes (300 1/100ème)Déflexion très dispersées et parfois fortes (300 1/100ème)Pas de zones homogènes de déflexionPas de zones homogènes de déflexion

Nécessité de prévoir des purges pour obtenir une arase Nécessité de prévoir des purges pour obtenir une arase AR2 sur toute la surfaceAR2 sur toute la surfaceClasse de plateforme PF2 (50 Classe de plateforme PF2 (50 MpaMpa) à PF2+ (80 ) à PF2+ (80 MpaMpa), voir ), voir PF3 (120 PF3 (120 MpaMpa))

Les engins de manutentionLes engins de manutention

ActuellementActuellement ReachstackersReachstackers

A court ou moyen terme Chariot CavalierA court ou moyen terme Chariot Cavalier

Page 70: Port de la Guadeloupe

ReachStackerReachStacker

Plan masse stockage au Plan masse stockage au StackerStacker

Page 71: Port de la Guadeloupe

Chariot Cavalier Chariot Cavalier ((StraddleStraddle Carrier)Carrier)

Plan masse stockage aux Chariots Plan masse stockage aux Chariots CavaliersCavaliers

Page 72: Port de la Guadeloupe

Deux Hypothèses de DimensionnementDeux Hypothèses de Dimensionnement

StackerStacker 20 T/roue20 T/roue30 passages / jour (80 000 / 8 / 365)30 passages / jour (80 000 / 8 / 365)

Chariot cavalierChariot cavalier 10 T/roue10 T/roue68 passages / jour (80 000 / 13 /365) x 468 passages / jour (80 000 / 13 /365) x 4

PrédimensionnementPrédimensionnement stackerstacker (CETE)(CETE)

Page 73: Port de la Guadeloupe

PrédimensionnementPrédimensionnement chariot cavalier (CETE)chariot cavalier (CETE)

Contraintes Géométriques de la Contraintes Géométriques de la plateformeplateforme

Dévers Max : 1,5 %Dévers Max : 1,5 %Profils adaptés au terrain naturelProfils adaptés au terrain naturelDrainageDrainageRécupération des eaux pour traitement avant rejetRécupération des eaux pour traitement avant rejetPrésence de tirants en arrière des quaisPrésence de tirants en arrière des quaisPhasage travauxPhasage travauxDélais de réalisationDélais de réalisation

Page 74: Port de la Guadeloupe
Page 75: Port de la Guadeloupe
Page 76: Port de la Guadeloupe

Réalisation des travauxRéalisation des travaux

Evaluation de la durée de chaque phaseEvaluation de la durée de chaque phaseConcertation avec les usagersConcertation avec les usagers

Mise en place d’un comité de pilotageMise en place d’un comité de pilotageMOAMOAMOEMOEDirection Production de Jarry (PAG)Direction Production de Jarry (PAG)ManutentionnairesManutentionnairesDockersDockers

Eventualité d’arrêter le chantier entre 2 phasesEventualité d’arrêter le chantier entre 2 phasesMaîtrise des approvisionnementsMaîtrise des approvisionnementsRéutilisation des matériaux de démolitionRéutilisation des matériaux de démolition

Délai global 14,8 moisDélai global 14,8 mois

Page 77: Port de la Guadeloupe

Délai global 15,7 moisDélai global 15,7 mois

Délai global 14,8 moisDélai global 14,8 mois

Page 78: Port de la Guadeloupe

Délai global 14,3 moisDélai global 14,3 mois

Délai global 15,1 moisDélai global 15,1 mois

Page 79: Port de la Guadeloupe

Délai global 13,9 moisDélai global 13,9 mois

Coûts / DélaisCoûts / Délais

A l’issue de l’Avant Projet :A l’issue de l’Avant Projet :

13,1 à 13,3 M€13,1 à 13,3 M€14 à 16 mois de travaux14 à 16 mois de travaux

Dossier AVP en cours de validation avec les Dossier AVP en cours de validation avec les clients avant passage au stade Projetclients avant passage au stade Projet

Page 80: Port de la Guadeloupe

Réflexion CAP 2015

INTERVENANTS

Yves SIMON

Stéphane TANT

Page 81: Port de la Guadeloupe

Service Ingénierie et Développement

De 1965 à 1975De 1965 à 1975

Naissance de Naissance de

l’ensemblel’ensemble

industrialoindustrialo--portuaireportuaire

de Jarry: de Jarry: aménagementaménagementde la darse industrielle de de la darse industrielle de JarryJarry

Développement des Développement des

installationsinstallations

portuaires de portuaires de

Pointe à Pitre : Pointe à Pitre : Construction des quais 7 et Construction des quais 7 et 8, des terre8, des terre--pleins et du pleins et du hangar 7hangar 7

Page 82: Port de la Guadeloupe

19751975--19851985

Transfert de l’activité Transfert de l’activité portuaire de portuaire de marchandises vers le marchandises vers le site de Jarry: site de Jarry: quaiquaicéréalier 11.2 et creusement céréalier 11.2 et creusement darse Sud et quai 13 darse Sud et quai 13 marchandises diversesmarchandises diverses

Avènement du Avènement du transporttransportconteneuriséconteneurisé::construction de 400ml de quais construction de 400ml de quais et terre plein, mise en service et terre plein, mise en service

de 2 portiquesde 2 portiques

19851985--19951995

Affirmation de la Affirmation de la vocation de Jarry:vocation de Jarry:

1.1. Port de Port de redistribution entre redistribution entre l’Europe et les l’Europe et les Caraïbes:Caraïbes: quai 12 etquai 12 et33èmeème portique…portique…

2.2. Pole de Pole de développementdéveloppementindustriel et industriel et logistique:logistique:Construction de 2 Construction de 2 entrepôts francs, entrepôts francs, aménagement du DIC…aménagement du DIC…

Page 83: Port de la Guadeloupe

19951995--20052005

JarryJarry

A partir de 2000, le A partir de 2000, le schéma de schéma de développement du développement du port de Jarry fixeport de Jarry fixeles bases de sales bases de samodernisation:modernisation:

1.1. RéaménagementRéaménagementspatial et spatial et réorganisationréorganisationopérationnelleopérationnelle

2.2. Spécialisation des Spécialisation des espacesespaces

3.3. Modernisation des Modernisation des opérationsopérationsportuairesportuaires

19951995--20052005

PointePointe--àà--PitrePitre

Adaptation de la Adaptation de la

façade littorale façade littorale

pointoise au pointoise au

trafics de trafics de

voyageurs : voyageurs :

croisières et croisières et

interinter--iles:iles:Construction de la gare Construction de la gare maritime internationale maritime internationale de bergevinde bergevin

Aménagements des Aménagements des quais et hangars pour la quais et hangars pour la croisièrecroisière

Page 84: Port de la Guadeloupe

19951995--20052005

BasseBasse--TerreTerre

Élaboration d’une charte portuaire qui:Élaboration d’une charte portuaire qui:1.1. Confirme la vocation du secteur Nord au trafic commercialConfirme la vocation du secteur Nord au trafic commercial

2.2. Affirme l’ouverture de la ville sur le port Affirme l’ouverture de la ville sur le port

3.3. Esquisse la vocation de la darse Sud pour le développement de Esquisse la vocation de la darse Sud pour le développement de

trafic passagers intertrafic passagers inter--ilesiles

19951995--20052005

Futur terminal de vracs Futur terminal de vracs

énergétiquesénergétiques

Des études démarrées en 1994 et suspendues Des études démarrées en 1994 et suspendues

depuis 2003depuis 2003

Port Louis retenu par le Schéma Port Louis retenu par le Schéma

d’Aménagement Régional de la Guadeloupe d’Aménagement Régional de la Guadeloupe

pour la construction d’une nouvelle centrale de pour la construction d’une nouvelle centrale de

production d’énergie électrique adossée à un production d’énergie électrique adossée à un

terminal de vracs énergétiques à construire. terminal de vracs énergétiques à construire.

Page 85: Port de la Guadeloupe

2005 et Après2005 et Après

Prendre conscience du risque de blocage du Prendre conscience du risque de blocage du

développement du PAG sur le site de Pointedéveloppement du PAG sur le site de Pointe--àà--

Pitre /Jarry du fait de l’aménagement prochain Pitre /Jarry du fait de l’aménagement prochain

de la quaside la quasi--totalité des réserves foncières dont il totalité des réserves foncières dont il

dispose (3dispose (3èmeème entrepôt, extension dépôt entrepôt, extension dépôt

stratégique SARA, aménagement de la zone de stratégique SARA, aménagement de la zone de

vie,..)vie,..)

Un impact limité de la croissance de l’économie Un impact limité de la croissance de l’économie

guadeloupéenne sur les trafics portuaires captifs guadeloupéenne sur les trafics portuaires captifs

à l’exception des vracs énergétiques.à l’exception des vracs énergétiques.

Les filières porteuses d’espoirLes filières porteuses d’espoir

La filière des vracs énergétiques (+5,3% La filière des vracs énergétiques (+5,3%

croissance annuelle de la consommation croissance annuelle de la consommation

d’énergie électrique)d’énergie électrique)

Le transbordement de conteneurs: portLe transbordement de conteneurs: port--relaisrelais

La filière des vracs solides : agrégats La filière des vracs solides : agrégats

(raréfaction de la ressource en matériaux,..)(raréfaction de la ressource en matériaux,..)

Le développement d’une filière industrielle Le développement d’une filière industrielle

tournée vers le recyclage des déchetstournée vers le recyclage des déchets

Page 86: Port de la Guadeloupe

CAP 2015CAP 2015

Engager une Engager une réflexion stratégiqueréflexion stratégique à long à long terme sur l’ensemble des activitésterme sur l’ensemble des activités du port et du port et

sur les ambitions possibles de son sur les ambitions possibles de son

développement spatial développement spatial en y associant tous les en y associant tous les partenaires concernés.partenaires concernés.

Élaborer un Élaborer un Plan Directeur Renouvelé du PAGPlan Directeur Renouvelé du PAG

Tracer les Tracer les grandes orientations et ambitionsgrandes orientations et ambitionsdu PAG qui serviront de du PAG qui serviront de basebase à la mise en place à la mise en place

dudu Plan d’EntreprisePlan d’Entreprise..

Page 87: Port de la Guadeloupe

Géotechnique appliquée aux ouvrages portuaires

et Sismologie

INTERVENANT

Sébastien DUMOULIN

Page 88: Port de la Guadeloupe

Base de Données Base de Données

GEOTECHNIQUESGEOTECHNIQUES

GEOTERGEOTER--MATMAT

Juin 2005Juin 2005

Présentation de la BDD Présentation de la BDD

Géotechniques GEOTERGéotechniques GEOTER--MATMAT

Sources des données (Guadeloupe) :Sources des données (Guadeloupe) :

Banque de Données du SousBanque de Données du Sous--Sol BRGMSol BRGM

846 Sondages renseignés846 Sondages renseignés

Sondages GEOMAT AntillesSondages GEOMAT Antilles

224 Sondages renseignés224 Sondages renseignés

Sondages SAFORSondages SAFOR

31 Sondages renseignés31 Sondages renseignés

Autres sources (CEBTP, Autres sources (CEBTP, AntéaAntéa…)…)

Page 89: Port de la Guadeloupe

BDD Géotechniques GEOTERBDD Géotechniques GEOTER--MATMAT

GUADELOUPEGUADELOUPE

BDD Géotechniques GEOTERBDD Géotechniques GEOTER--MATMAT

MARTINIQUEMARTINIQUE

Page 90: Port de la Guadeloupe

Caractéristiques de la BDD Caractéristiques de la BDD

Géotechniques GEOTERGéotechniques GEOTER--MATMAT

IdentificationIdentificationOrigine du sondageOrigine du sondage

Référence GEOTERRéférence GEOTER--MATMAT

Référence BSS (BRGM)Référence BSS (BRGM)

Numéro Carte (Référence BSS)Numéro Carte (Référence BSS)

LocalisationLocalisationCommuneCommune

OpérationOpération

Année de réalisationAnnée de réalisation

Référence rapport GéotechniqueRéférence rapport Géotechnique

Référence du sondage dans le rapport géotechniqueRéférence du sondage dans le rapport géotechnique

Coordonnées X, Y UTM zone 20 NordCoordonnées X, Y UTM zone 20 Nord

Altitude au solAltitude au sol

Localisation à Terre (T) en Mer (M)Localisation à Terre (T) en Mer (M)

Caractéristiques sondageCaractéristiques sondageType de sondage (carotté, sondage Type de sondage (carotté, sondage pressiométriquepressiométrique…)…)

ZdZd : profondeur atteinte: profondeur atteinte

HeauHeau : épaisseur de la tranche d’eau (sondage en mer): épaisseur de la tranche d’eau (sondage en mer)

HnappeHnappe : Profondeur de la nappe d’eau: Profondeur de la nappe d’eau

Log : disponibilité d’un log de sondageLog : disponibilité d’un log de sondage

Exemples de sondagesExemples de sondages

Sondage issu de GEOMAT AntillesSondage issu de GEOMAT AntillesFiche de renseignement Log descriptif sondage carotté

Sondage

pressiométrique

Page 91: Port de la Guadeloupe

Caractéristiques de la BDD Géotechniques Caractéristiques de la BDD Géotechniques

GEOTERGEOTER--MATMAT

BDD Gérée sous Système BDD Gérée sous Système

d’Informations Géographiqued’Informations Géographique

Exemples de sondagesExemples de sondagesSondage issu de la BSS (BRGM) Sondage issu de la BSS (BRGM) –– sondages ancienssondages anciens

Fiche de renseignement Log descriptif du sondage

Page 92: Port de la Guadeloupe

Exemples d’exploitationExemples d’exploitationModèles géotechniques 3D (représentation 3D des sondages interprModèles géotechniques 3D (représentation 3D des sondages interprétés)étés)

Exemples d’exploitationExemples d’exploitationModèles géotechniques 3D (interpolation du toit des calcaires)Modèles géotechniques 3D (interpolation du toit des calcaires)

Page 93: Port de la Guadeloupe

Sismicité et Failles activesSismicité et Failles actives

GuadeloupeGuadeloupe -- MartiniqueMartinique

GEOTERGEOTER

Décembre 2005Décembre 2005

Sismicité de l’arc antillaisSismicité de l’arc antillais

SISMICITE ET

STRUCTURES

DE L’ARC

ANTILLAIS

Page 94: Port de la Guadeloupe

M=5.5 à 6.0

M=5.0 à 5.5

Séisme des Saintes21/11/2004 M=6.3

SISMICITE ET FAILLES

ACTIVES DE L’ARCHIPEL DE

GUADELOUPE

SISMICITE ET

FAILLES

POTENTIELLEMENT

ACTIVES DE

MARTINIQUE

Page 95: Port de la Guadeloupe

ZONAGE SISMIQUE DE LA SUBDUCTION ET SEISMES

MAJEURS (Guadeloupe-Martinique)

Position des forages profonds de Versailles, de la Pointe Jarry Position des forages profonds de Versailles, de la Pointe Jarry

((GéostockGéostock) et de la ) et de la SimonièreSimonière -- Tracé des segments les plus Tracé des segments les plus

actifs du système de failles normales de Gosier (Feuillet, 2000)actifs du système de failles normales de Gosier (Feuillet, 2000)

Rapport GEOTER, GTR/BMA/1103-38, 2003Étude de la faille de Houëlbourg

Page 96: Port de la Guadeloupe

Transect géologique recoupant la zone de l'isthme entre Basse-Terre et Grande-Terre à

partir de l'analyse de sondages géotechniques représentatifs et des

affleurements de terrain

Rapport GEOTER, GTR/BMA/1103-38, 2003Étude de la faille de Houëlbourg

Système de failles

actives de Gosier

Rivière Salée

Rapport GEOTER, 2001Prédiagnostic PPR failles actives de l’agglomération pointoise(GTR/DDEG/0101-136) – PPR en cours de finalisation

Page 97: Port de la Guadeloupe

Coupes de la faille

active de Gosier

dans le secteur de

Grand-Baie

Rapport GEOTER, 2001Prédiagnostic PPR failles actives de l’agglomération pointoise(GTR/DDEG/0101-136) – PPR en cours de finalisation

ÉtudeÉtude DeneufbourgDeneufbourg (1967)(1967)

Pointe Jarry

Rapport GEOTER, 2001Prédiagnostic PPR failles actives de l’agglomération pointoise (GTR/DDEG/0101-136)

Page 98: Port de la Guadeloupe

Coupe géologique de la Coupe géologique de la

Pointe Jarry au niveau Pointe Jarry au niveau

de la cimenterie: mise de la cimenterie: mise

en évidence de failles en évidence de failles

affectant le Quaternaireaffectant le Quaternaire

Rapport GEOTER, 2001Prédiagnostic PPR failles actives de l’agglomération pointoise (GTR/DDEG/0101-136)

Exemple de ruptures de surfaces associées à un Exemple de ruptures de surfaces associées à un

séisme historique en Franceséisme historique en France

(Lambesc 11 juin 1909, Magnitude = 5.5 à 6.0)(Lambesc 11 juin 1909, Magnitude = 5.5 à 6.0)

Page 99: Port de la Guadeloupe

Période de retour de séisme de M>= 6.0 :700 ans à 5 000 ans

Sur la faille de la Trévaresse

Première déterminationen France de rupture de surface associée à un

séisme historique (Chardon et al., 2005)

Cône Quaternaire

Sables

Miocènes

Sol actuel

Exemple de ruptures de surfaces associées à un Exemple de ruptures de surfaces associées à un

séisme historique en Franceséisme historique en France

(Lambesc 11 juin 1909, Magnitude = 5.5 à 6.0)(Lambesc 11 juin 1909, Magnitude = 5.5 à 6.0)

NOUVEAU ZONAGE SISMIQUE DE LA NOUVEAU ZONAGE SISMIQUE DE LA

FRANCE (Étude probabiliste GEOTER,FRANCE (Étude probabiliste GEOTER,

2002)2002)

Passage au niveau réglementaire (via Passage au niveau réglementaire (via

une étude BRGM, 2005) pour une priseune étude BRGM, 2005) pour une prise

en compte effective en en compte effective en 20062006--20072007

Page 100: Port de la Guadeloupe

Reconnaissances géotechniques

Susceptibilité qualitative

Page 101: Port de la Guadeloupe

Résistance et sollicitation

Facteur de sécurité: comparaison de la

Résistance du sol (points)

Sollicitation sismique (courbe)

Hypothèses

Magnitudes 6 à 7,5

Accélération 1 à 2,5

Nappe à 2m

Facteur de sécurité unitaire (insuffisant) pour

des hypothèses sismiques faibles

Résistance et sollicitation

CPT (NCEER-022, 1997)Cyclic Stress Ratio versus Cyclic Resitant Ratio

0.0

1.0

2.0

3.0

4.0

5.0

6.0

7.0

8.0

9.0

10.0

11.0

12.0

13.0

14.0

15.0

16.0

17.0

0.00 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60

Pro

fon

deu

r (m

)

CSR / MSF Mw=7.5As=2.5m/s²Nappe à 2 m

CSR / MSF Mw=7As=2m/s²Nappe à 2 m

CSR / MSF Mw=6.5As=1.5m/s²Nappe à 2 m

CSR / MSF Mw=6As=1m/s²Nappe à 2 m

1*CRR CPT 1*CRR SPT 1*CRRSPT (AFPS, 1993)

Page 102: Port de la Guadeloupe

1

Dommages, conséquences et pertesLes dommages les plus courants observés sur les installations portuaires par la liquéfaction :

Déformation, fracture, faille et volcans de boue: Sol et remblais; Glissement latéral, rotationnel, cisaillement et tassement des quais et ouvrages de soutainementEffondrement des grues, rupture des piles et pilliers; Déplacement ou rupture des rails de guidage des gruesDéformation extensive des quais, décalage des surfaces de stokage et des voies d’accès; Dommage aux canalisations (enterrées ou aériennes) Rupture potentielle des réseaux de communication d’urgence.

Effets de la liquéfaction dans les ports - EXEMPLES

Beaucoup d’exemples de dommages étendus aux ports lors de séismes, même modérésY compris au Japon, pourtant très bien préparés. Quelle que soit la qualité du dimensionnement, le point clé est le sol: fondation et liquéfactionOr structures en zones littorales et emploi de remblais sont défavorables vis-à-vis de la liquéfaction

Page 103: Port de la Guadeloupe

2

Port of BarLarge Settlements (up to 3m) of Dock No. 2,

Shipyard "Veljko Vlahovic“, BijelaShip Anchorage Dock and Engine Hall slide into the Sea; All Other Facilities Heavily Damaged

Séisme du Monténégro15 avril 1979Magnitude : 7.0

Séisme de KOBE (Hyogoken-Nanbu)16 janvier 1995Magnitude 6,8

Page 104: Port de la Guadeloupe

3

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 105: Port de la Guadeloupe

4

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 106: Port de la Guadeloupe

5

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 107: Port de la Guadeloupe

6

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 108: Port de la Guadeloupe

7

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 109: Port de la Guadeloupe

8

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 110: Port de la Guadeloupe

9

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 111: Port de la Guadeloupe

10

Séisme de KOBE 16 janvier 1995Décalage rail / roue

Séisme de KOBE 16 janvier 1995

Page 112: Port de la Guadeloupe

11

Séisme Kocaeli 17 août 1999Magnitude 7.4

Quai de la base de la marine à Golcuk

Séisme de Lefkas (GR) 14 août 2003Magnitude 6.4

Page 113: Port de la Guadeloupe

Eclairage technique des ports et

Image de marque

INTERVENANTS

Frédéric POUGET Philippe RUMEAU

Page 114: Port de la Guadeloupe

PLAN LUMIÈRE DU PORT DE JARRY

RAPPORT PROVISOIRE

JUILLET 2005

DIAGNOSTIC URBAIN & TECHNIQUEDIAGNOSTIC URBAIN & TECHNIQUE

Quelle méthode de travail ?Quelle méthode de travail ?Le Port Autonome de Guadeloupe a privilégié, lors de la consultation desbureaux d’étude, le groupement représenté par le BET ECE (P. Rumeau) etl’agence d’urbanisme Tropisme (JB Lamasse – F. Pouget) qui ont mis enavant une approche à la fois technique et urbaine.

Effectivement, le port doit être un outil de travail performant et sécurisant pour l’ensemble des usagers qui le fréquentent. Les besoins sont trèsdivers et les contraintes nombreuses, notamment au regard des normes àrespecter.

Ceci étant, l’histoire urbaine de Pointe-à-Pitre est indissociable de celle duport. Ces deux lieux partagent le même bassin portuaire. L’un est le paysage de l’autre.

C’est pour cela que l’étude d’un PLAN LUMIÈRE doit intégrer ces deux dimensions.

Page 115: Port de la Guadeloupe

LE PORT ET LA VILLE…LE PORT ET LA VILLE…

ILLUSTRATIONSILLUSTRATIONS

le centre-ville historique

Jarry

le chenal

le port

Point de vue

Lauricisque

Point de vue

Bergevin

Point de vue

la Darse

Point de vue

Université

Point de vue

Marina

Page 116: Port de la Guadeloupe

La Darse

Le port de

Jarry

Le chenal

Les quais

croisières

Page 117: Port de la Guadeloupe
Page 118: Port de la Guadeloupe
Page 119: Port de la Guadeloupe

LE PORT ET JARRY…LE PORT ET JARRY…

ILLUSTRATIONSILLUSTRATIONS

NAVIRES A QUAINAVIRES A QUAI

Page 120: Port de la Guadeloupe

VOIE D’ACCES AU PORTVOIE D’ACCES AU PORT

EX ACCES AU TERMINALEX ACCES AU TERMINAL

Page 121: Port de la Guadeloupe

LES DOUANESLES DOUANES

ATELIER ENTRETIEN DES CAVALIERSATELIER ENTRETIEN DES CAVALIERS

Page 122: Port de la Guadeloupe

LE WTCLE WTC

LE BÂTIMENT D’ACCUEIL DU PAGLE BÂTIMENT D’ACCUEIL DU PAG

Page 123: Port de la Guadeloupe

L’étude des points de vue a mis en avant les éléments suivants :

•les portiques, sont perceptibles en tous points depuis Pointe-à-Pitre etdes lieux aussi éloignés que le pont de l’Alliance,

•La vie du port est un facteur d’animation du bord de mer pointois. Les évolutions des navires et les activités sur le terminal peuvent être facilement observées et drainent quotidiennement leur lot de curieux,

•le port de Jarry est la vitrine industrielle et économique de la Guadeloupepour un visiteur arrivant de mer, par exemple un américain. Cet équipement lui permet d’apprécier le degré de développement de la Guadeloupe tout en goûtant la qualité du paysage de la côte Sud de laGrande-Terre et de la chaîne montagneuse de la Basse-Terre, sans ignorer la situation sans pareille de Pointe-à-Pitre. •Ce sont des arguments très forts pour la Guadeloupe et bien entendu l’institution PAG.

ETAT DES LIEUX URBAINETAT DES LIEUX URBAIN

Page 124: Port de la Guadeloupe
Page 125: Port de la Guadeloupe

Un constat sans appel : Le port de Jarry est dans le noir.

• Les itinéraires externes et internes sont difficilement identifiés, les circulations rendues très dangereuses.

• Le terminal est ponctuellement éclairé, mais la pénombre prédomine largement, notamment dans les travées de conteneurs.

• Le secteur portuaire est dans son ensemble mal éclairé. Les zones de stationnement sont de fait insécurisantes.

• Les institutionnels ne sont ni identifiés ni identifiables et sous valorisés en terme d’image.

ETAT DES LIEUX TECHNIQUEETAT DES LIEUX TECHNIQUE

Page 126: Port de la Guadeloupe

- les candélabres sont en très grande majorité accidentés et/ou sont hors services.

- Les pieds de mats sontcorrodés. La proximité de la mer est en partie responsable de cet état de dégradation avancée.

- Les branchements électriques sont à nu, sans protection.

VOIES D’ACCÈS DU PORT AUTONOME

L’éclairage est essentiellementassurés par des mâts de 30 m équipés de projecteurs.

Le constat est lourd :

- obsolescence avancée des réseaux et des matériels,- état structurel mauvais(corrosion, câbles dégradés,liaisons équipotentielles HS)- niveau d’éclairement actuel est bien en dessous desnormes,- matériels souvent accidentés et/ou sont hors services,- branchements électriques sont à nu, sans protection.

TERMINAL A CONTAINER 1/2

Page 127: Port de la Guadeloupe

- réseau électrique HTI/BT vieillissant,

- présence de transformateurs 5.5kv dans des chambres detirage implantées au pied desmâts,

- état visuel est très mauvais (corrosion, câbles usés),

-Immersion dans l’eau boueusede certains transformateurs,

- présence d’une boite dedérivation MT fondue,probablement suite àimmersion prolongée,

-Le niveau d’éclairementmoyen dans la zone est de 4 lux .

TERMINAL A CONTAINER 2/2

Des carences significatives sont mises en évidence

• aucun des dispositifs installés sur le terminal ne permet d’obtenirun niveau d’éclairement conforme aux recommandations de l’A.F.E,à l’exception des portiques qui, équipés de leur propre éclairage,dispense un niveau d’éclairement correct.

• Une grande variation spatiale des éclairements autour de la zonede travail est source de fatigue visuelle et d’inconfort. C’est unfacteur accidentogène.

• Les seuls points lumineux dans cette zone proviennent du bâtimentdes Douanes et de l’entré du Terminal.

• A noter que, bien que vétuste, le réseau éclairage de la Z.C.I. estle seul à fonctionner normalement.

Page 128: Port de la Guadeloupe

LES PROPOSITIONSLES PROPOSITIONS

ATTEINDRE LES NORMESATTEINDRE LES NORMES

ANNEXE 5

EXIGENCES RELATIVES A L'ECLAIRAGE POUR LES ZONES, TACHES ET ACTIVITES

N° DE REF. TYPE DE ZONE, DE TACHE ET D'ACTIVITEEmLx

U GR L Ra REMARQUES

zones de circulation générales

5.1.1 Trottoirs exclusivement réservés aux piétons 5 0,25 50 20

5.1.2

Zones de circulation réservées aux véhicules se déplacant

lentement (max. 10 km/H) comme les bicyclettes, les camions

et les excavateurs.

10 0,40 50 20

5.1.3 Circulation régulière de véhicules (40 Km/H max) 20 0,40 45 20Sur les chantiers navals et sur les docks,

GRl peut être égal à 50

5.1.4Passages piétons, points de braquage, de chargement

et de déchargement des véhicules50 0,40 50 20

Chantiers navals et docks

5.14,1Manutention de courte durée d'éléments

de grande taille20 0,25 55 20

5.14.4 Montage d'éléments électriques et mécaniques 200 0,5 45 60

5.14.5

Eclairage général du chantier naval, aires de

stockage de marchandises préfabriquées 20 0,25 55 40

Canaux , Ecluses et Ports

5.4.5Manutention, chargement et déchargement

de marchandises50 0,25 55 20

Em Eclairement à maintenir Lx Unité de mesure d'éclairement

U Uniformité de l'éclairement GRL Indice d'éblouissement

Ra Indice général du rendu des couleurs

Page 129: Port de la Guadeloupe

DÉFINIR UNE POLITIQUE GLOBALEDÉFINIR UNE POLITIQUE GLOBALE

• Hiérarchisation des voies structurantes et de dessertenotamment la RN 10, la rue Eugène Freyssinet

• Éclairage des portiques de manutentionpoint fort d’animation urbaine

• Éclairage des accès aux bureaux et abords du PAGidentification des sitessécurisation des lieux

• Éclairage du WTCseul bâtiment fréquenté par un plus large publicmise en exergue de la VIGIE, la capitainerie

• Éclairage des quaisdonner une échelle, une épaisseur à la côtesécurisation des espacesnotamment sur le port de cabotage qui fait face à la Ville

1/ Les voies structurantes

2/ Les voies de desserte

3/ Le terminal conteneurs

4/ Les zones techniques

5/ La valorisation lumineuse

6/ L’intégration de la futurezone de vie

Page 130: Port de la Guadeloupe

FINFIN

Page 131: Port de la Guadeloupe

Etudes géotechniques pour les ouvrages maritimes

Les applications pratiques de ROSA 2000

INTERVENANT

Olivier SOULAT

Page 132: Port de la Guadeloupe

1

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Les études géotechniques

Olivier Soulat, Chargé d’études (CETMEF)

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Les différentes étapes des études géotechniques

Les reconnaissances géotechniquesInvestigations préliminairesInvestigations pour la conceptionContrôle et surveillance

L’étude géotechnique de la structureLes principes de calculLes états limites à considérerLes méthodes de calcul utiliséesEffets de la houle

Contrôle et suivi

Page 133: Port de la Guadeloupe

2

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Objectifs des investigations préliminairesVérifier que le site convient, vérifier la stabilité d’ensemble du siteComparer le site choisi à d’autres sites alternatifsDéterminer le positionnement de la structure sur le siteÉvaluer les effets de la structure envisagée sur les alentours du site (modification de l’écoulement des eaux souterraines, environnement, effets sur les structures existantes)Identification des zones d’emprunt de matériaux

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Objectifs des investigations préliminaires (suite)

Réflexions sur les méthodes de fondations possibles, les méthodes d’amélioration de solPlanification des reconnaissances pour la conception et le suivi de l’ouvrage en tenant compte de

L’extension de la structureL’étendue de la zone de sol qui a une influence significative sur le comportement de la structure

Page 134: Port de la Guadeloupe

3

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple d’instabilité de siteAéroport de Nice le 1er octobre 1979

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple d’instabilité de site

Aéroport de Nice le lendemain

Page 135: Port de la Guadeloupe

4

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple d’instabilité de site

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Mise en œuvre des investigations préliminairesÉtudes « sur table » des documents disponibles

Cartes du siteCartes généralesCartes bathymétriques, géologiques, sismiques, hydrologiques, anciennes montrant les utilisations précédentes du site

Littérature existante sur le siteTélédétection

Images satellitesPhotographies aériennes

Résultats des campagnes de reconnaissances précédemment menées, interprétations, articles publiés

Page 136: Port de la Guadeloupe

5

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Mise en œuvre des investigations préliminaires (suite)Étude sur table des documents (suite)

Expériences lors de la construction d’ouvrages dans le même secteurConditions climatiques locales

Visite sur le siteDoit faire l’objet d’une préparation

A partir des observations faites lors de l’étude sur tableListe des éléments à observer sur le siteChoix de l’implantation de sondages simples (fouilles à la pelle…)Prévision des moyens nécessaires

Si possible plusieurs visites à des saisons ou des conditions climatiques différentesPhotographies des éléments remarquables lors de la visiteRéalisation d’un rapport de visite comprenant les photographies prises pendant la visite

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Mise en œuvre des investigations préliminaires (suite)Quelques reconnaissances

Nombre limité de sondagesFouilles à la pelle mécaniquePrélèvements d’échantillonsEssais géophysiques

Page 137: Port de la Guadeloupe

6

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Informations disponibles à l’issu des investigations préliminaires

Types de sols rencontrés et stratificationNappes phréatiques et diagrammes des pressions interstitiellesEstimation de la résistance et des propriétés des sols et rochesrencontrésConditions d’accès au site

Moyens d’accès à mettre en œuvreEstimation de la portance des sols en placeConditions climatiques

Recensement des éléments pouvant représenter un danger pour l’environnement, la santé, la durabilité de la structure

Présence de sols ou de vases contaminésNappes en pressionFailles, glissements fossiles…

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Utilisation des informations des investigations préliminaires

Établissement d’un premier programme pour les investigations pour le dimensionnementTypes de structures compatibles avec le siteSites alternatifsÉléments pour les entreprises

Accessibilité du siteCaractéristiques du site (bathymétrie, actions climatiques…)Capacité portante pour les engins de reconnaissances

Page 138: Port de la Guadeloupe

7

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Objectifs des reconnaissances pour la conception de l’ouvrage

Obtention des informations nécessaires pour concevoir les ouvrages permanents et temporaires

Stratigraphie au droit de l’ouvrage et dans ses abordsValeurs caractéristiques des paramètres à utiliser dans les calculs

Obtention des informations nécessaires au choix de la méthode de construction

Consolidation de certains matériaux…

Identification des difficultés pouvant surgir pendant la construction

Sélection de la structure la plus adaptée au site

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Mise en œuvre des reconnaissances pour le dimensionnement de l’ouvrage

Essais non destructifsSismique-réfractionMicro gravimétrie…

Essais in-situSondages carottésEssais pressiométriques, pénétrométriques…

Essais en laboratoireEssais tri-axiauxEssais œdométriques…

Page 139: Port de la Guadeloupe

8

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Matériel de reconnaissances à proximité de la côte

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Matériel de reconnaissances à proximité de la côte

Page 140: Port de la Guadeloupe

9

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6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Matériel de reconnaissances au large ou par grands fonds

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Informations disponibles à l’issue des reconnaissances pour la conception

StratigraphiePrésence de cavités naturelles ou créées par l’hommeDégradation des matériaux et évolution prévisible dans le tempsFailles, plans de fissuration des roches, discontinuités…Sols liquéfiablesSols mousPrésence de matériaux laissés par les occupations humaines précédentesHistoire du site et de ses environs

Page 141: Port de la Guadeloupe

10

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Contrôle et suivi de l’ouvrageCes mesures doivent avoir été décidées pendant la conception de l’ouvrage et être clairement décrites

Types d’instruments et de mesures à réaliserParties de l’ouvrage ou des alentours à surveillerFréquence des mesuresMoyens d’interprétation des mesures

Pendant les travaux

Éventuellement pendant la durée de vie de l’ouvrage

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Objectifs du contrôle et du suivi de l’ouvrageVérifier que les valeurs des paramètres, la stratigraphie… obtenues lors des reconnaissances correspondent effectivementcorrespondent effectivementà celles rencontrées au cours des travauxVérification de la qualité et des quantités de matériaux apportés sur le site, conformité aux valeurs utilisées lors de la conceptionConformité des travaux à ce qui est prévuConformité du comportement de la structure et des terrains alentours aux prévisions effectuées lors de la conception

TassementsDéformations et déplacementsÉvolution des niveaux mesurés avec des piézomètres…

Page 142: Port de la Guadeloupe

11

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Moyens mis en œuvre pour assurer le contrôle et le suivi de l’ouvrage

Étude des fonds de fouilles, matériaux dragués…Tubes inclinométriquesPiézomètres ou cellules de mesure de la pression interstitielleTassomètresSuivi topographiqueJauges de contraintes

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Les méthodes de reconnaissances géophysiques

Sismique réfraction (S)Conductivité (ou mesures de résistance) (ER)Mesures électro-magnétiques (EM)Mesures nucléaires (N)

Page 143: Port de la Guadeloupe

12

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Les méthodes de sondages sur le terrain

Pénétromètre statique (CPT)Pénétromètre statique avec mesure de pression (CPTU)Pénétromètre dynamique (SPT)Scissomètre (FVT)Pressiomètre de Ménard (PMT)Dilatomètre (DMT)

Club Ouvrages MaritimesPointe-à-Pitre

6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Méthodes de forage et prélèvement d’échantillon

Echantillonsremaniés (Rem.)Echantillons non remaniés (Non rem.)Forage de contrôle (Cont.)

Page 144: Port de la Guadeloupe

13

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Choix de la méthode de sondage en fonction du paramètre à déterminer et du type de sol rencontré

Paramètre de sol Mesures géophysiques Essais in-situ Forages S ER EM N CPT CPTU SPT FVT PMT DM T Rem. Non

Rem. Cont.

Profil du sol C / B C / B C / B A A A B B A A A Classification B B B B B B A A Teneur en eau A A Pression interstitielle A B/C A Perméabilité B B C A B/C Densité sèche/humide A C C C C A Indice de densité B B B C C A Angle de frottement interne

B/C B/C B/C C C C A

Résistance au cisaillement non drainé

B B C A B B A

Compressibilité B/C B/C C C A Vitesse de consolidation

A C A C

Tassement de fluage A M odule élastique A B B B/C A/B B B A Contraintes sur site C C C B B A Histoire de contraintes C C C B B B A Courbe contrainte/deform.

C B B C A

Sensibilité à la liquéfaction A/B A/B A/B A Type de sol rencontré Roche dur A A A A A A C Roche tendre A A A C C C A C A A A gravier A B A A B/C B/C B B A C A Sable A A A A A A A B A A A A Limons A A A A A A A/B B B A A A A argile A A A A A A C A A A A A A Tourbe-Matière organique

C A A A A A C B B A A A A

Degré d’adaptation : A : haut : B : moyen ; C : faible ; Si aucun niveau n’est donné, la méthode doit être considérée comme étant inadaptée

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Choix de la densité des reconnaissances pour une digue, études préliminairesétudes préliminaires

300 m d’intervalle sur l’axe (minimum 1 essai)

300 m d’intervalle sur l’axe (minimum 1 essai)

Prélèvement d’échantillons intacts, essais en laboratoire

En fonction du siteEn fonction du sitePression et circulation d’eau

NonNonAutres essais

30 m d’intervalle le long de l’axe et sur les côtés

100 m d’intervalle le long de l’axe (minimum 2 essais)

Essais rapides (CPT, CPTU, SPT, forages destructifs, fouilles à la pelle)

Le long de l’axe et sur les côtésLe long de l’axe de l’ouvrage projeté

Mesures géophysiques

Site avec un sol hétérogèneSite avec un sol homogèneType ou technique d’essai

Page 145: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Choix de la densité des reconnaissances pour une digue, études de conceptionétudes de conception

50 m d’intervalle sur l’axe100 m d’intervalle sur l’axe Prélèvement d’échantillons intacts, essais en laboratoire

En fonction du siteEn fonction du sitePression et circulation d’eau

En fonction du type de structureEn fonction du type de structureAutres essais (PMT, FVT, etc)

20 m d’intervalle le long de l’axe et sur les côtés

50 m d’intervalle le long de l’axe et de part et d’autre de l’ouvrage

Essais rapides (CPT, CPTU, SPT)

Non, sauf exceptionsNonMesures géophysiques

Site avec un sol hétérogèneSite avec un sol homogèneType ou technique d’essai

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Techniques Maritimes et Fluviales

Choix de la profondeur des reconnaissances pour une digue

-Mêmes commentaires que pour les sols homogènes-La profondeur des reconnaissances doit être augmentée si des conditions géologiques défavorables sont rencontrées. Par exemple si une couche de faibles caractéristiques ou compressible est attendue sous une couche de plus grande capacité portante.

Max (5m ; 1.5b)Sol hétérogène

-Au moins un forage doit être réalisé jusqu’au substratum rocheux (lorsque cela est possible)-Pour les sols mous, la profondeur doit être augmentée afin d’atteindre le bas de la couche faible ou bien au-delà de la profondeur ou le sol n’a plus d’influence sur les comportement de la structure-Si le substratum rocheux est trouvé se reporter aux cas ci-dessus

Max (5 m ; 1.5b)Sol homogène

La profondeur doit être augmentée si des roches solubles sont présentes, là où des cavités sont attendues. Quelques forages doivent être descendus à une profondeur égale à la largeur de l’emprise de la structure

5 mRoche hétérogène

Lorsque des cavités sont attendues, la profondeur doit être augmentée2 mRoche homogène

commentairesProfondeur des reconnaissances

Conditions de sol attendues

Page 146: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple d’implantation des sondages pour le projet Port 2000

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple d’implantation de sondages, extension du Port Est (La Réunion)

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Techniques Maritimes et Fluviales

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le rapport de reconnaissances géotechniquesIl contient les informations nécessaires aux phases de conception et de calcul de l’ouvrage et indique les hypothèses faites pour l’interprétation des résultats

Il contient notamment un récapitulatif exhaustif :Des essais in-situDes essais en laboratoireDes méthodes utilisées pour réaliser les différents essaisDe la documentation utilisée pour l’interprétation des résultats

Page 148: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Autres éléments figurant dans le rapport de reconnaissances géotechniques

Noms des sous-traitants et des consultantsObjectifs des reconnaissancesHistoire du site, géologie du site, failles sur le site, interprétation des photographies aériennes, expérience locale, sismicité localeProcédures d’extraction, de stockage et de transport des matériaux testés en laboratoireTable récapitulative des essais in-situ et en laboratoire et quantificationCompilation des résultats des essais carottés incluant les photographies des carottes et les observations faites pendant le forageDates des reconnaissancesComportement des structures adjacentes, instabilités globales…

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Le dimensionnement géotechnique des ouvrages

Principes du calcul aux états-limitesLe calcul des ouvrages

États-limites à vérifierMéthodes de calcul utilisées

Quelques exemples

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Techniques Maritimes et Fluviales

Principe du calcul aux états-limitesDifférentiation Etats-Limites Ultimes – Etats-Limites de ServicePrise en compte des incertitudes là où elles se trouvent

Actions : périodes de retoursMatériaux : propriétés calculé à partir de fractiles…Méthodes de calcul

CombinaisonsSituations de calculCoefficients partiels

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Techniques Maritimes et Fluviales

VERIFIE

> 1,00FACTEUR DE DIMENSIONNEMENT

< 1,00

NON VERIFIE

REVOIR LE DIMENSIONNEMENT

SITUATION DE PROJET

CAS DE CHARGE

ETAT-LIMITE CLASSE (ELS, ELU)

COMBINAISON TYPE

D’ACTIONS ASSOCIEE A

L’ETAT-LIMITE

CONDITION D’ETAT-LIMITE

VALEURS REPRESENTA-

TIVES DES PARAMETRES

Valeur caractéristique

Valeur de calcul

Valeur accidentelle

Valeurs d'accompagnement

Valeur de service

VALEURS REPRESENTATIVES PERTINENTES POUR LA

VERIFICATION

COEFFICIENTS PARTIELS DE

VALEUR

ORGANIGRAMME DES ORGANIGRAMME DES VERIFICATIONSVERIFICATIONS

COEFFICIENT PARTIELS DE

MODELE γd

CONDITION D’ETAT-LIMITE DE CALCULDECLINAISONS DE LA CONDITION

D’ETAT-LIMITE

Page 150: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les états limites à vérifier

ULSErosion o f unprotected ou tler slope (and innerslope in caseof wave overtopping)Stability of slopesSoil stabilityToe erosion

ULSErosion o f the first layer of rocks and filterStability of slopesSoil stability

ULSErosion o f unprotected materials underwaves attackStability of slopesSoil stabilityToe erosion

ULSErosion o f unprotected materials underwaves attackStability of slopes (particularty if top of structure can be out of water)Soil stability

ULS SLSStability of slopes SettlementSoil stab ility Deformation

ULS SLSSliding o f the armour SettlementStability of slopesSo il stability

ULSStability of slopes (attention should be paid to execution loads)Stability of construction equipementSo il stability

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésQuai-poids (en caissons ou en blocs)

Glissement planDécompression du sol de fondationPoinçonnement du sol de fondationRenversementGrand glissementTassements

Page 151: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésGabions de palplanches

Glissement planDécompression du sol de fondationPoinçonnement du sol de fondationRenversementBoulanceSoulèvement du massif en piedÉrosion régressiveRésistance des palplanchesRupture du massif interneGrand glissementTassements

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésQuais sur pieux

Mobilisation locale du sol en compression et en tractionMobilisation globale du sol (effet de groupe)Résistance des pieuxTassementsStabilité du talusStabilité du soutènement arrièreGrand glissement

Page 152: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésRideaux de soutènement

Mobilisation de la butée du solCapacité portante du solBoulanceSoulèvement du massif en piedGlissement généralisé du massif d’ancrageGlissement de l’interface sol-tirantRésistance des palplanches et des tirantsGrand glissementtassements

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésTalus et pentes

Grand glissementRésistance des inclusionsRésistance de l’interface sol-inclusionInstabilités hydrauliquestassements

Page 153: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les ouvrages et les états-limites vérifiésDucs d’Albe souples

Mobilisation locale du solRésistance à la flexion du pieuRésistance de la superstructure

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Techniques Maritimes et Fluviales

Vérification du glissement plan

Vd

Hd δinterface

L’ouvrage est soumis à des actions horizontales importantes

Action d’amarragePoussée des terres du remblaiDifférences de niveaux d’eauEfforts horizontaux de l’outillage

On vérifie que la résistance au glissement R=V*tan(δinterface)>∑Hi

Facteur de dimensionnement

∑=Γ

idid

dd

HV

,

)tan(γ

δ

Page 154: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Décompression du sol de fondationLes efforts horizontaux sur l’ouvrage génèrent des moments de renversementLa semelle de l’ouvrage n’est pas entièrement compriméeIl est nécessaire de vérifier que la portion de semelle comprimée est supérieure à une valeur minimaleLe modèle de Navier est utilisé pour déterminer la portion comprimée

Vd

Md

Portion comprimée

calculéecomprimée

comprimée

PortionPortion

,

min,=Γ

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Techniques Maritimes et Fluviales

Poinçonnement du sol de fondationVérification de la capacité portante du sol sous l’ouvrageLa capacité portante peut être déterminée

À partir d’essais pressiométriquesÀ partir des paramètres déterminés en laboratoire

qref est calculé avec le modèle de Meyerhof

qref

ddref

du

qq

γ,

,=Γ

Page 155: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Stabilité au renversement

Couverte par la vérification de la décompression des semelles

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Techniques Maritimes et Fluviales

Grand glissementRecherche de la surface de rupture la plus défavorableEn général, utilisation de la méthode des tranchesRecours à des logiciels de calcul indispensable

dcalculé

Résist

MM

γ=Γ

d

calculéFγ

Page 156: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Boulance Annulation de la contrainte effective par un écoulement dirigé vers le hautPeut se produire lorsque il existe une forte différence de niveaux de part et d’autre d’un ouvrage (vidange accidentelle, défaillance du drainage)Il faut comparer le gradient calculé à la densité relative du sol

wcritiquei γ

γ '= dcalculé

critique

ii

γ=Γ

ΔH

L

Hbassin

H1

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Techniques Maritimes et Fluviales

Érosion régressiveLorsqu’il existe un écoulement dans le sol, celui-ci peut entraîner les matériaux fins puis les matériaux de plus en plus grosUne cavité se crée de l’aval vers l’amont par évacuation des matériauxLa stabilité est vérifiée en comparant la perte de charge aux parcours horizontaux et verticaux

dpond

LANE

ii

γ=Γ

LH

hipond

Σ+Σ

Δ=

3

1

Page 157: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Soulèvement du fond de fouilleMouvement de soulèvement en pied de fouille lié à la différence de contraintes verticales de part et d’autre de la paroiPhénomène accentué par le gradient hydraulique

dmassif

qfbas Nγσ

σ'

' sin=Γ

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Techniques Maritimes et Fluviales

Résistance des palplanches des gabionsLa pression des terres dans le gabion met en traction les palplanchesIl est nécessaire de vérifier la résistance en traction de l’âme des palplanches et des serruresLes palplanches de raccord sont le siège d’accumulation de contraintes, un abattement de la résistance de l’acier est réalisé par sécurité

dcalculée

Traction

FR

γ=Γ

Page 158: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Rupture du massif interne des gabions

Phénomène de cisaillement du sol à l’intérieur des gabions soumis à des efforts horizontauxNombreuses modélisations du phénomène

méthode TVA (Tennessee Valley Authority)ou de Terzaghiméthode de Cummingsméthode de Brinch HansenSchneebeliOvesenabaques de Jelinek.

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Techniques Maritimes et Fluviales

Mobilisation locale du sol en traction ou en compression

Problème de capacité portante et de résistance à l’arrachement des pieux ou des groupes de pieuxCalcul de fondations profondes

Résistance en pointe

Résistance par frottement

dd

d

VQγ

Page 159: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Mobilisation de la butée du solCalcul de la butée mobilisée avec un logiciel de calculComparaison de la butée mobilisée à la butée théoriquement mobilisable

Si le calcul de la butée mobilisée n’est pas possible forte réduction du coefficient de butée du sol

Butée mobilisable

Butée mobilisée

MobiliséeButée

emobilisablButée

dγ=Γ

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Techniques Maritimes et Fluviales

Glissement généralisé du massif d’ancrageInterférence entre la zone en poussée sur le rideau et la zone de butée mobilisée par le contre rideauDeux méthodes

Calculatoire : équilibre d’un coin de terreGraphique

Pour la méthode graphique

calculéeTraction

admissibleTraction

dγ=Γ

Page 160: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Mobilisation locale du sol par les ducs d’Albe souples

Analogue à la vérification de la mobilisation de la butée du sol par les écrans de soutènement

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le calcul des soutènements méthodes « à la rupture »Les méthodes de calcul à la rupture

Sol considéré en équilibre limite de poussée et de butéeCalcul manuel possibleHabituellement utilisées dans les phases de prédimensionnementLimitées aux rideaux autostables ou avec un niveau d’ancragePas de prévision des déplacementsNombreux logiciels disponibles sur le commerce, certains sont gratuits

Page 161: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le calcul des soutènements méthodes « à la rupture »

tirant

poussée limite

butée limite

contre-butée

poussée limite

f

0.2 f

D butéelimite

déformée durideau

f

0.2 f

D

contre-butée

poussée limite

butéelimite

T

C

courbe des moments

déformée durideau

poussée limite

f butée limite

C 0.2 f contre-butée

D

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le calcul des soutènements méthodes «élasto-plastiques »

Les méthodes de calcul aux modules de réaction (ou dites « élasto-plastiques »)

Comportement du sol considéré avec une partie élastique et deux palier plastiquesCalcul nécessitant des itérations, impossible à la mainGénéralement utilisées lors des phases de vérifications des ouvragePlusieurs niveaux d’ancrage possiblesPrise en compte des phases de construction de l’ouvragePrévision des déplacements en tête d’ouvrage

Page 162: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Principe du calcul des soutènement aux modules de réaction

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Techniques Maritimes et Fluviales

Stabilité au grand glissement

Page 163: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Stabilité au grand glissementNécessité de vérifier toutes les surfaces de rupture potentielles

Calcul manuel impossibleRecours à des logiciels de calculDéveloppement actuel des méthodes de calcul aux éléments finis

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Techniques Maritimes et Fluviales

Stabilité au grand glissement

Page 164: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les logiciels actuels et les méthodes semi-probabilistes

Très peu de logiciels sont adaptés à l’utilisation de méthodes semi-probabilistes

Nécessité de rentrer les valeurs pondérées manuellementImpossibilité de vérifier plusieurs combinaisons en une foisIl est nécessaire de synthétiser de façon manuelle les résultats des calculs

Effets de l’inadaptation actuelle des logicielsPerte de tempsGros risques d’erreurs du fait de la multiplication des opérations manuelles

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le calcul des ducs d’Albe

Les ducs d’albe d’amarrage sont des pieux chargés transversalement en tête Il existe de nombreux logiciels permettant de les calculer avec des méthodes à la rupture ou aux modules de réaction

Les ducs d’Albe d’accostage doivent absorber une énergieTrès peu de logiciels disponibles sur le commerceNécessité de tenir compte du comportement des défensesPrise en compte des coefficients partiels

Page 165: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Outils développés par le Cetmef

Les logicielsCalcul des ducs d’Albe d’amarrageCalcul des ducs d’Albe d’accostageMéthodes à la rupture

Prise en compte du format semi-probabiliste de ROSA 2000

Introduction séparée des valeurs caractéristiques et des coefficients partielsRéalisation automatique des combinaisonsRecherche automatique de la combinaison la plus défavorable pourchaque état-limite

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostageParamètre pouvant varier d’une combinaison à l’autre

Situation corrodée ou non corrodéeRaideur de la défenseParamètres de résistance au cisaillement du solCote de dragage

États-limites à vérifierRésistance du pieu en flexionMobilisation du solDéflexion de la défenseDéplacement en têteRéaction sur la coque du navire

Page 166: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostage

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostage

Page 167: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Exemple : calcul d’un duc d’Albe d’accostage

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Le rapport de dimensionnement géotechnique

Les hypothèses faitesLes données utiliséesLes méthodes de calculLes résultats des vérifications ELU et ELS

Page 168: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Rapport de dimensionnement géotechnique, les documents d’accompagnement

Description du site des conditions de sol, des alentoursDescription de la structure et des actions amenées par celle-ciRègles et normes utilisées pour le calculConvenance du site et effets sur les structures avoisinantesDétail des calculs et dessinsConditions à respecter pour le calcul des fondationsÉléments devant être vérifiés en cours de construction

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le rapport de dimensionnement géotechnique : suivi et contrôle de l’ouvrage

Le plan de suivi et de contrôle de l’ouvrageBut de chaque série de mesures et d’observationsParties de la structure devant être surveillées et localisation des mesuresFréquences des observations et relevés des mesuresMéthodes de dépouillement des résultats, intervalles de valeurs attenduesDurée pendant laquelle la surveillance doit être poursuivie après la constructionPersonnes responsables de :

La réalisation des mesuresInterprétation des résultatsLa maintenance des instruments d’observation

Les résultats des mesures et observations doivent être consignés par écrit dans un document qui sera joint au rapport de dimensionnement

Page 169: Port de la Guadeloupe

1

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Techniques Maritimes et Fluviales

Retour d’expérience de ROSA 2000 et évolution actuelle

des Eurocodes---

Olivier SOULATCETMEF – DPMVN

Division Ouvrages Portuaires Maritimes

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Techniques Maritimes et Fluviales

ROSA 2000, retour d’expérienceROSA 2000, retour d’expérience

Page 170: Port de la Guadeloupe

2

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Techniques Maritimes et Fluviales

Quelques rappels

• Recommandations pour le calcul aux états-limites des Ouvrages en Site Aquatique

• Utilisation des méthodes semi-probabilistes qui doivent être mise en application dans les Eurocodes

• Basé sur les textes existants utilisant déjà les méthodes semi-probabilistes

• Support CD-ROM• Parues en septembre 2001

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les mises en application de ROSA 2000• Quai en Seine à Honfleur n°3 (QSH 3), Port

Autonome de Rouen• Extension du quai de Flandre à Dunkerque• Stabilité des digues et fondations des caissons

de musoir de Port 2000 au Havre• Pieux guides de pontons dans le département

du Morbihan• Poutres supports de rail de grues et de

portiques (Lorient)• Extension de quai (Bayonne)

Page 171: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Le quai de Honfleur• Quai à marchandises diverses• Essentiellement destiné au trafic de bois et

croisière (navires de 60 000 tpl)• 137 m de long, terre-plein à +10 CM, dragué

à –7.5 CM• Quai sur pieux (2 files et rideau de soutènement

mixte)

• Dimensionnement et vérification avec ROSA 2000

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Techniques Maritimes et Fluviales

Page 172: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

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Techniques Maritimes et Fluviales

Mise en œuvre de ROSA 2000Caractéristiques du projet

• Grue mobile, surcharge sur l’ouvrage, accostage

• Calcul élasto-plastique des rideaux de soutènement

États-limites vérifiés• Résistance structurale

(pieux, rideaux, contre-rideaux, tirants, parties en béton…)

• Butée devant le rideau et le contre rideau

• Stabilité du massif d’ancrage

• Portance des pieux• Grand glissement

Page 173: Port de la Guadeloupe

5

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6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Résultats

• Détection d’un cas de charge dimensionnant pour le voile bas de la poutre de quai

• Augmentation de la fiche des pieux (conditions de sol et nouvelle combinaison non envisagée)

• Meilleure prise en compte de l’effet de la corrosion sur l’ouvrage

• Sur-longueur des tirants d’ancrage

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6 et 7 décembre 2005

CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Conclusions sur le quai de Honfleur• Dimensionnement obtenu très proche de celui des

ouvrages voisins réalisés avec les méthodes classiques• Plus grande rigueur dans la détermination des paramètres

du projet• Homogénéisation de la sécurité de l’ouvrage• Rallongement de deux semaines (par rapport aux

standards PAR) de la durée des études suffisant• Manque d’adaptation des logiciels existants actuellement

sur le marché• Stabilité du massif d’ancrage

Page 174: Port de la Guadeloupe

6

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Techniques Maritimes et Fluviales

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Extension du quai de Flandre• Terminal à conteneurs• Attraction des navires Post-over panamax• 410 m de long, terre-plein à +8.5 CM, dragué à –16.5 CM

navire de projet 350 m*45 m • Rideau mixte pieux et palplanches, 2 niveaux d’ancrage

sur contre-rideau de pieux

• Ouvrage dimensionné avec des méthodes classiques• Comparaison avec les résultats de ROSA 2000

Page 175: Port de la Guadeloupe

7

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Techniques Maritimes et Fluviales

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Techniques Maritimes et Fluviales

Page 176: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Vérification avec ROSA 2000Caractéristiques du projet

• Grue mobile, portiques, surcharges sur terre-plein, amarrage et accostage

• Calcul élasto-plastique du rideau et du contre rideau

• 3 situations durables• 1 situation transitoire• 4 situations accidentelles

États-limites vérifiés• Résistances structurales

(rideau, contre rideau, tirants)

• Instabilités hydrauliques• Butée devant le rideau et

le contre rideau• Grand glissement• Portance des pieux• Stabilité du massif

d’ancrage

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Techniques Maritimes et Fluviales

Résultats des vérificationsELU fond ELU acc ELS rare

mobilisation de la butée 1,06 1,8 0,99résistance du rideau 0,84 1,43 1,1résistance des tirants 1,31 1,88 1,1

boulance 3,02 3,24 2,87renard 1,12 1,19 /

déplacements 1,19 0,89 1,06portance des pieux 1,14 2 1,18

résistance du contre rideau 0,93 1,07 1,14massif d'ancrage (Kranz) 0,62 1,34 0,88

mobilisation de la butée CR 1,11 2,28 1,07grand glissement 1,05 1,3 /

Page 177: Port de la Guadeloupe

9

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Conclusion sur le quai de Flandre• Dans l’ensemble les résultats de ROSA 2000 sont

très proches de ceux obtenus par les méthodes classiques

• Nécessité d’une réflexion sur le fonctionnementde l’ouvrage pour réaliser les simplifications

• Logiciels actuels ne permettant pas de réaliser facilement les combinaisons

• Différences intra-européennes sur certains points du calcul

• Stabilité du massif d’ancrage

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Techniques Maritimes et Fluviales

Extension du port Est de la réunion

• Trafic de vrac (solide ou liquide) et conteneurs• Deux solutions envisagées (quai en blocs ou

parois moulée)• À l’état de projet• Études de projet avec ROSA 2000

Page 178: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Solution quai en blocs

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Techniques Maritimes et Fluviales

Solution rideau de soutènement

Page 179: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Caractéristiques du projet• Grue mobile, portiques à

conteneur ou à vrac solide, surcharge importantes sur terre-plein, amarrage accostage

• Calcul élasto-plastique pour la paroi-moulée, Excel pour les blocs

• Situations de cyclone

• 5 situations durables• 3 situations transitoires• 1 situation accidentelle

États-limites étudiés• Résistance structurale

(glissement entre blocs, efforts dans les blocs, résistance de la parois moulée, résistance des tirants)

• Stabilité statique du quai en blocs (renversement, glissement)

• Mobilisation de la butée par le rideau principal et le contre-rideau, de la fondation des blocs

• Stabilité du massif d’ancrage• Stabilité au grand glissement de

la structure• Déplacements

Page 180: Port de la Guadeloupe

12

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Le calcul de la solution quai en bloc

• Utilisation d’un fichier Excel• Vérification des états-limites • A partir des cas de charge donnés par l’utilisateur,

création automatique de l’ensemble des combinaisons possibles

• Résultats donnés pour toutes les combinaisons calculées

• Plus de 1000 combinaisons étudiées

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Calcul de la solution écran de soutènement

• Sélection des cas de charge à partir des résultats de la solution quai en blocs moins de 100 combinaisons

• Utilisation de RIDO• Utilisation des courbes enveloppes pour visualiser

les résultats et obtenir les principale caractéristiques de la structure

Page 181: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Caissons de musoir de Port 2000

• Vérification de la résistance de la structure en béton

• Vérification de la stabilité en phase de transport• Vérification de la portance des sol

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Situations de projet– Analyse des situations du projet

Situations transitoiresPhase de remorquage très court une maréePhase d ’échouage sur site ”Phase de remblaiement plusieurs joursPhase après remblaiement plusieurs jours à plusieurs mois

Situations durablesConstruction en formeEn service sur site sous efforts normaux de houle, marnage, courant,

surcharges routièresSur site sous efforts de houle exceptionnelle,marnage exceptionnel

Situations accidentellesAccostage accidentel des navires

Page 182: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Liste des charges sur structure– Liste des charges sur la structure

Charges permanentesPoids propre du béton G1Poids propre des équipements G2Charge du remblai GspNiveau statique de l’eau Gw

Actions variablesEfforts hydrodynamiques Qwo et QweEfforts de vent WAction statique des courants CwSurcharges diverses d’exploitation et d’entretien S

Actions provisoiresEffort de traction amené par la grue lors du déplacement du

caisson QRAMBIZ

– Description des charges présentes dans les différentes situations de projet

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Techniques Maritimes et Fluviales

Caractéristiques des paramètres de solNature Niveau

Poidsvolumique des

sols saturésCaractéristiques

Pressiomètriques non drainées Drainéescote CMH

(-3.60)γsat

kN/m3Em

MPaPl

MpaCu

Kpaϕu

degréCdkPa

ϕddegré

Sables silteuxsuperficiels

17 0 25°

(-7.00)Sables fins gris vert 18 6,5 0,9 _ _ 0 35°

(-12.00)5.5 0.6 50 0 0 30°

Argile (-18.00) 18Silteuse 1.2 0.4 30 0 0 25°

(- 22.00)Sables 7 1

grossiers (-24.00) 20 40°galets 25 2.5

(-28.30)Bed-Rock 20 20 2.5 200 0 20 20°

Page 183: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Choix des niveaux d’eauNiveaux d’eau quasi-statiques

Niveau d’eau CMH

Caractéristique

nk

de calcul

nd

Fréquent

nf

Quasi-permanent

nqp période de

retour 30 ans 100 ans

mer haute Basse haute basse haute basse haute basse

niveau

normal

(+8.00) (+0.80) (+8.00) (+0.80)

niveau

avec surcote à marée haute

et décote à marée basse

(+9.10)

(+0.10)

(+9.10)

(+0.10)

(+7.40) (+1.70) (+5.60) (+3.20)

dans le caisson Constant à (+8.50 ) niveau d’arase du caisson préfabriqué

dans le corps de digue

Variation du niveau de la nappe par rapport à la marée

+1.00 m à marée basse

-1.00 m à marée haute

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Techniques Maritimes et Fluviales

Autres efforts sur la structureVents et efforts sur équipements Le site est classé en « Région II site exposé ». Les sollicitations caractéristiques, dues au vent sur le feu de musoir, appliquées à la base de la structure (+ 10.50 ) seront égales à : - Moment de renversement 420 kNm,

- Effort horizontal 50 kN Coefficients de combinaison

Etats Limites Ultimes

Etats Limites de Service

Fondamental Accidentel Rare Fréquent Quasi-permanent

coefficient de pondération γ W

1.33

1 1 1 1

Page 184: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Choix des combinaisons types d’actionsEn situation transitoire

Phase de remorquage ELU fondamentalPhase d ’échouage sur site ”Phase de remblaiement ”Phase après remblaiement ELU fondamental et ELS rare

En situations durablesEn service sur site sous efforts normaux de houle, marnage, courant,

surcharges routières ELS rare Sur site sous efforts de houle exceptionnelle,marnage exceptionnel

ELU fondamental

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Techniques Maritimes et Fluviales

Quelques exemples de combinaisons– ELU fondamental en phase d’échouage (situation transitoire)

(G1+G2)*(1.35;1.00)+Gsp*(1.35,1.00)+Gw*1.125

– ELU fondamental en situation durableCas de charge avec efforts hydrodynamiques

(G1+G2)*1.35+Gsp*(1.35;1.00)+Gw*1.125+(Qwo+Qwe)*(1.35;1.00)Cas de charge avec surcharges sur l’ouvrage

(G1+G2)*1.35+Gsp*(1.35;1.00)+Gw*1.125+S*(1.35;1.00)Cas de charge avec combinaison des efforts hydrodynamiques et des surcharges

(G1+G2)*1.35+Gsp*(1.35;1.00)+Gw*1.125+S*(1.35;1.00)+(Qwo+Qwe)*1.00(G1+G2)*1.35+Gsp*(1.35;1.00)+Gw*1.125+S*1.00+(Qwo+Qwe)*(1.35;1.00)

Page 185: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Quelques exemples de combinaisons (suite)

– ELS rare en situation durableCas de charge avec efforts hydrodynamiques

G1+G2+Gsp+Gw+Qwo+Qwe

Cas de charge avec efforts hydrodynamiques et surchargesG1+G2+Gsp+Gw+Qwo+Qwe+0.77*SG1+G2+Gsp+Gw+(Qwo+Qwe)*0.77+S

Cas de charge avec surcharges seulesG1+G2+Gsp+Gw+S

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les coefficients de modèle utilisés- Calcul des efforts sur les structures L’Entreprise proposera au Maître d’Oeuvre les méthodes de calcul et la modélisation des ouvrages pour la détermination des sollicitations. Ces méthodes devront le cas échéant analyser et intégrer l'action sur le sol des sollicitations dynamiques subis par les structures. Le Maître d’Oeuvre se réserve la possibilité de refuser toute méthode qui ne lui paraîtrait pas adaptée.

- Coefficients Ψ Pour l’établissement des combinaisons d’actions les coefficients d’accompagnement Ψo de toutes les charges d’accompagnement seront pris égaux à 0.77.

- Coefficients de modèle

Stabilité Interne Etats Limites Coefficients de modéle γd

Méthode de Calcul

Résistance de structure ELU fondamental 1.125 calcul Durabilité de la structure (fissuration)

ELS 1 de

ELU accidentel 1 structure

Mobilisation du sol ( portance )

ELU fondamental

ELS rare

ELU accidentel

1.125

1

1

méthode

de Terzaghi

ou / et Renversement ELU fondamental

ELU accidentel

1.125

1

méthodes à partir des

Décompression du sol

ELS rare et fréquent 1 essais in situ

Glissement plan ELU fondamental

ELU accidentel

1.125

1

(fascicule 62 titre V )

Tassement

ELS rare 1

Grand Glissement ELU 1.125 méthode de BISHOP

Page 186: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Conclusions sur la mise en application de ROSA 2000

•• Ni sousNi sous--dimensionnement ni surdimensionnement ni sur--dimensionnementdimensionnement mais procédure stricte et nécessité de réflexion sur l’utilisation et le fonctionnement de l’ouvrage à construire

•• Détection de situations non prises en compteDétection de situations non prises en compte par les méthodes classiques

• Préparation à la mise en application des Eurocodes• Paramètres n’existant pas pour le moment dans les

Eurocodes

•• Manque de logiciels de calculManque de logiciels de calcul facilitant l’utilisation des méthodes semi-probabilistes

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Techniques Maritimes et Fluviales

VERIFIE

> 1,00FACTEUR DE DIMENSIONNEMENT

< 1,00

NON VERIFIE

REVOIR LE DIMENSIONNEMENT

SITUATION DE PROJET

CAS DE CHARGE

ETAT-LIMITE CLASSE (ELS, ELU)

COMBINAISON TYPE

D’ACTIONS ASSOCIEE A

L’ETAT-LIMITE

CONDITION D’ETAT-LIMITE

VALEURS REPRESENTA-

TIVES DES PARAMETRES

Valeur caractéristique

Valeur de calcul

Valeur accidentelle

Valeurs d'accompagnement

Valeur de service

VALEURS REPRESENTATIVES PERTINENTES POUR LA

VERIFICATION

COEFFICIENTS PARTIELS DE

VALEUR

ORGANIGRAMME DES ORGANIGRAMME DES VERIFICATIONSVERIFICATIONS

« Cliquez » dans la case souhaitée

COEFFICIENT PARTIELS DE

MODELE γd

CONDITION D’ETAT-LIMITE DE CALCULDECLINAISONS DE LA CONDITION

D’ETAT-LIMITE

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Page 187: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Autres applications de ROSA 2000

• Projet de digue à Beyrouth

• Projet de digue du port de Tanger Méditerranée

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Eurocodes état d’avancement et

évolutions

Page 188: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Les Eurocodes, un peu d’histoire

• Depuis 1975 volonté d’éliminer les obstacles aux échanges de produits et de services et d’harmoniser les règles techniques

• Travail pendant les années 1980 sous la tutelle de la commission

• Première série d’Eurocodes publiée en 1984• En 1989 la rédaction des Eurocodes est confiée au

CEN (Comité Européen de Normalisation) pour leur donner le statut de norme européenne (EN)

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Techniques Maritimes et Fluviales

Un peu d’histoire (suite)

• Établissement d’un lien entre Eurocodes et directives du conseil avec notamment la directive produits de la construction (89/106/EEC)

• De 1992 à 1998 parution des ENV et de leur documents d’application nationale

• Entre 1996 et aujourd’hui, poursuite du travail sur les Eurocodes grâce au retour d’expérience de ENV

• Actuellement en cours d’achèvement

Page 189: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les différents Eurocodes• EN 1990 : bases de calcul des structures• EN 1991 : actions sur les structures• EN 1992 : calcul des structures en béton• EN 1993 : calcul des structures en acier• EN 1994 : calcul des structures mixtes acier-béton• EN 1995 : calcul des structures en bois• EN 1996 : calcul des structures en maçonnerie• EN 1997 : calcul géotechnique• EN 1998 : calcul des structures pour leur résistance aux

séismes• EN 1999 : calcul des structures en aluminium

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

État d’avancement actuel des Eurocodes• Sur les 56 textes constituants les Eurocodes• 18 publiés sous forme de Normes Françaises par

l’AFNOR, de nombreuses annexes nationales en cours de finalisation

• 32 stabilisés techniquement (votés ou sur le point de l’être)• 6 encore en cours de rédaction

• Actuellement forte volonté d’accélérer la procédure d’achèvement des Eurocodes de la part de la Commission

Page 190: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les Eurocodes parus dans la normalisation française à ce jour

• NF EN 1990 : bases de calcul des structures (mars 2003)NF P06-100-2 annexe nationale de la NF EN 1990 (juin 2004)

• NF EN 1991-1-1 : actions générales – poids volumique, poids propre, charges d’exploitation sur les bâtiments (mars 2003)

NF P06-11-2 : annexe nationale de la NF EN 1991-1-1 (juin 2004)• NF EN 1991-1-2 : actions sur les structures exposées au feu (juillet

2003)• NF EN 1991-1-3 : charges de neige (avril 2004)• NF EN 1991-1-4 : action du vent (nov 2005)• NF EN 1991-1-5 : actions thermiques (mai 2004)• NF EN 1991-1-6 : actions en cours d’exécution (nov 2005)• NF EN 1991-2 : actions de trafic sur les ponts (mars 2004)

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Techniques Maritimes et Fluviales

Les Eurocodes parus dans la normalisation française à ce jour

• NF EN 1992-1-1 : structures en béton, règles générales (octobre 2005)• NF EN 1992-1-2 : structures en béton, feu (octobre 2005)• NF EN 1993-1-1 : structures en acier, règles générales (octobre 2005)• NF EN 1994-1-1 : structures mixtes, règles générales (juin 2005)• NF EN 1995-1-1 : structures en bois, règles générales (nov 2005)• NF EN 1995-1-2 : structures en bois, feu (septembre 2005)• NF EN 1995-2 : structures en bois, ponts (mars 2005)• NF EN 1997-1 : calcul géotechnique, règles générales (juin 2005)• NF EN 1998-1 : calcul des structures aux séismes, règles générales

(septembre 2005)• NF EN 1998-5 : calcul des structures aux séismes, fondations,

soutènement, géotechnique (septembre 2005)

Page 191: Port de la Guadeloupe

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Prévisions d’évolution dans le futur NF EN publiées à l’automne 2005 Début 2006

Annexes Nationales disponibles en 2007

Délai de 2 ans maximum pour publier

les AN

Coexistence des textes nationaux et

des Eurocodes pendant 5 ans au

maximum

Application obligatoire à partir de 2010 pour les marchés publics

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CETMEFCentre d’Etudes

Techniques Maritimes et Fluviales

Évolutions futures• Réécriture des CCTG en vue de leur adaptation aux

Eurocodes• Remplacement progressif des NF ENV par les NF EN• Rédaction des Annexes Nationales dans un délai de 2 ans

après publication de la NF EN• Harmonisation des valeurs Paramètres Déterminés au

niveau National (NDP) des Annexes Nationales dans les 3 à 4 années qui suivent

• Groupe de maintenance et d’évolution des Eurocodes

Page 192: Port de la Guadeloupe

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Techniques Maritimes et Fluviales

Conclusion

• Les Eurocodes devraient devenir d’application obligatoire vers 2010vers 2010

• Ils devraient constituer une « langue technique commune à travers toute l’Europe »

• Pour le moment on manque de logiciels adaptés à leur utilisation

• Il est urgent de se préparer à leur utilisation

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Techniques Maritimes et Fluviales

Pour plus d’informations• ROSA 2000• Sur le site Internet du CETMEF, section « les projets »,

rubrique « ouvrages et équipements » (prochainement mis à jour)

[email protected]

• Eurocodes• http://www.setra.fr/euronormes/• http://www.afnor.fr• http://www.eurocodes.co.uk/


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