Notre guide officiel de la Cité médiévale: Jacky Blanchard, Professeur d’Histoire et
Géographie, au Collège Jeanne d’Arc à Albertville.
Château de Manuel de Locatel
En 1751, des salines royales virent le jour dans la plaine pour améliorer celles de Moûtiers. Avec l'apparition d'une nouvelle route et l'endiguement des deux rivières, l'activité de Conflans diminue
rapidement au profit d'une nouvelle ville dans la plaine : l'Hôpital-sous-Conflans. En 1836, le roi Charles-Albert réunit les deux communautés sous le nom d'Albertville.
En 1930, la création de l'association des Amis du Vieux Conflans permit la restauration de la cité médiévale. Quelques artisans créateurs s'installèrent. Les enseignes des commerces en fer forgé de
style ancien ressortent à merveille sur les façades colorées au ton du sud des maisons et des commerces. Les remparts du XIVe siècle de la porte de Savoie jusqu'à la porte Tarine tiennent encore
debout et des venelles conduisent depuis ces portes au musée de Maison Rouge. Les ruelles, construites dans un dédale de pavés anciens, sont très fleuries.
La visite de la cité dure environ quatre heures et s'effectue à pied.
Le massif des Bauges en arrière-plan. La Belle Etoile.
La cité de Conflans connaît son essor à l'époque gallo-romaine : c'est alors un
haut lieu du commerce.Construire cette cité, au sommet d'un
éperon rocheux dominant de 60 mètres la plaine, était une protection face aux
risques de débordement des deux rivières, l'Isère et l'Arly, et un refuge pour les habitants des vallées contre
les attaques des barbares. Sa position géographique permettait d'aller dans
toutes les différentes vallées : à Megève, dans le Beaufortain, en
Tarentaise, en Italie, à Chambéry et à Grenoble. C'était aussi un lieu d'étape
sur l'ancienne voie romaine Milan-Vienne.
Différents princes et hommes d'état sont passés à Conflans : Henri IV, Richelieu, et Christine de France.
Compte tenu de sa situation stratégique intéressante, le comte de
Savoie et l'archevêque de Tarentaise se disputaient la propriété de la cité.
Des impôts prélevés sur les marchandises ainsi que la location des halles rapportaient de bons revenus aux propriétaires de ce lieu. Trois foires annuelles et des marchés hebdomadaires le samedi attiraient environ 1500 personnes. Les cabarets étaient
nombreux et le vin coulait à flots : 500 hectolitres consommés en moyenne par an.
Une des portes d’accès: la porte de Savoie
Ruelle typique
Enseignes d’échoppesrénovées
L'église Saint-Grat (1701) est de style baroque, les fresques de sa
façade sont colorées et magnifiques, l'intérieur est précieux (exemple : chaire
sculptée en noyer en 1718 par Jacques Clérant, riche en
ornements).
Saint GRAT aurait rapportéde Terre Sainte
la tête de St Jean Baptiste
Que d’escaliersà descendre et monter !
La TourSarrasine (XIIès.)
amputée de quelques étages.Son nom n’a rien
à voir avec lesSarrasins. Donjon de l'ancien château de la cour et monument le plus ancien avec vue panoramique sur les
trois vallées de Tarentaise, la Combe de Savoie et le Val d'Arly.
La Tour Sarrasine se trouvedans ce qui est devenu le clos des
« Bernardines » puis le jardin de santédes Sœurs de St-Joseph. Remarquer
la tonnelle de verdure qui servait de cloître.
La Grande Place et le Musée
La Maison Rouge(1397)
Bâtisse classée monument historique,
car pour la première fois la brique rouge de style florentin a été utilisée pour la construction. Conflans fut le seul
village à l'avoir employée (durant environ un quart de siècle), mais la pierre
traditionnelle refait rapidement son
apparition.
Aujourd'hui, la Maison Rouge accueille le musée ethnographique et d'histoire sur la vie des Savoyards d'autrefois, ainsi que le Centre d'Etudes et de
Recherches sur la Neige et les Avalanches.
LA MAISON ROUGE
Une des portes de la Maison Rouge
Fontaine à vasque de pierre cerclée (en été).
Le jour de notre visite
Porte Tarine , côté CitéRemarquer les meurtrièreset l’escalier d’accès…
Porte TarineCôté Tarentaise
Place de l’Europe à Albertville. Lieu de notre repas d’Automne.En arrière-plan : la Cité médiévale de Conflans.
Un grand MERCI à Jacqueline REY qui avait préparé minutieusement
cette belle journée !
L’après-midi, certains ont regagné leurs pénates tandis qued’autres allaient visiter le Muséesouvenir des Jeux Olympiques
d’Hiver de 1992.
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