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N70
Bonne année à toutes et à tous !
DANS MA VILLE Le magazine de Saint-Leu-la-Forêt I Janvier-Février 2020
Nos vœux de bonheur à la carte
Saint-Leu-la-Forêt
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Noël sur glace Les couronnes lumineuses de l’hôtel de ville se reflètent sur la patinoire. Les sourires des enfants ne font que peu de cas des chutes sans conséquences. Félicité ambiante et chorégraphies improvisées, où seul compte le bonheur au bout des patins.
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Scènes de ville
Scènesde ville
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Deux mois
M O I S
101e commémoration de l’armistice qui mettait fin à la Première Guerre mondiale sous la pluie, avec la participation des élèves du Rosaire
7e journée des droits de l’enfant et 30e anniversaire de la convention internationale des Droits de l’Enfant
Le club de modelisme remet à Sandra Billet la dernière maquette réalisée par Serge Delangle : HMY Royal Caroline (1750).
« Les 40 bosses » ou le 2e trail en forêt de Montmorency au départ de Saint-Leu réunit 1000 participants
Crédit photo : © Charles Baudouin
Belle affluence pour le 3e salon des talents de Saint-Leu organisé par le syndicat d’initiative
72 artisans promeuvent la 32e édition des « Métiers d’Art » organisée par Saint-Leu Art Expo
11 nov.
16 nov.
17 nov.
6 déc.
22, 24, 24 nov.
7 & 8 déc.
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Deux mois
17 déc. Le goûter de Noël des Seniors, sous le signe de la félicité
Saint-LeuFÊTE
NoëlAteliers créatifs à la Maison consulaire, marché de Noël, patinoire, chants de Noël avec l’école de Musique : toute la ville s’en donne à cœur joie.
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Sommaire
Saint-Leu en images
Actualités partagées
Attention travaux ! Demandez le programme !
Directeur de la publication : Sandra Billet I Directeur de la rédaction : Loïc Drouin I Rédaction : Olivier Plantecoste
Couverture : Michaël Lévy I Création et Mise en page : Creative Mind, Mélissa Zambrana I Photos : Mairie de Saint-Leu,
Adobe Stock. Impression : Imprimerie RAS 01 39 33 01 01 I Régie publicitaire : Cithéa Communication 01 53 92 09 00
Ce numéro a été imprimé à 8000 exemplaires.
ISSN 1632-3203 I Papier aux normes environnementales.
www.saint-leu-la-foret.fr
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SCÈNES DE VILLE& DEUX MOIS
D’ICI ET D’AILLEURS
AMÉNAGEMENTSURBAINS
AGENDA CULTUREL
L’INVITÉDU DMV
Michaël Lévy :Du bonheur d’être
Saint-Loupien
14GRANDIR ÀSAINT-LEU
Agenda 21, « une planètepour tous »
16ACTIONS
ÉCOLOGIQUESL’Agenda 21
est devant nous
Questions pratiques et citoyennes
Tu me fais tourner la tête !
Par Othman Attig
Passer la ligne
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DES DROITSET DES DEVOIRS
MON SAINT-LEU
CE QUE NE DIT PAS LA PHOTO
Tribunes des groupes politiques
34 LIBRE EXPRESSION18 ENTREPRENDREDe tout Bois ! L’avènement du distributeur de bûches
Avec SLO*, elle court, elle court la forêt !
20 LA VIEDES ASSOCIATIONS
Les rendez-vous culturels
21 SOUS NOSAPPLAUDISSEMENTS
Ils font l’actualité
28 LES SAINT-LOUPIENS
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Éditorial« LA CARTE, LE TERRITOIRE, L’HISTOIRE ET LA GÉOGRAPHIE :
EN 2020, PLUS QUE JAMAIS, L’ENDROIT OÙ NOUS VIVONS DOIT AUSSI PARLER DE L’ENDROIT QUE NOUS AVONS CHOISI POUR VIVRE »
C’est l’année qui commence ! Et pas n’im-porte quelle année ! Une année importante, tant il est évident que nous sommes à la croi-sée des chemins et qu’un autre monde se dessine : plus numérique et moins matériel ! Un monde avec de nouveaux repères, où certes, le GPS nous empêche de mémo-riser le chemin, simplement parce qu’on s’est perdu, mais un monde qui peut aussi nous réserver de belles surprises. Notam-ment concernant l’avenir que nous saurons donner à la planète. Car à la conscience collective que nous devons déployer pour faire face au dérèglement climatique, nous devons aussi pouvoir entraîner une nou-velle solidarité, source de responsabilité et de nouvelle citoyenneté ! C’est dire que les Saint-Loupiens de tout âge, à l’instar de tous les Français, ont leur rôle à jouer dans la mise en place de l’Agenda 21 en 2020 et que tous les projets attenants qui auront pour objectif d’asseoir le développement durable au niveau local seront parfaitement utiles dans l’articulation des enjeux et des contraintes qui relèvent des onze défis re-tenus dans le cadre de l’Agenda communal qui vous sont présentés dans ce magazine de rentrée.
Vous y verrez aussi comme les plus jeunes sont impliqués dans le cadre d’un projet « Une planète pour tous ».Saint-Leu, naturellement ! La carte de Vœux que vous avez reçue se veut comme une évi-dence que nous pouvons tous partager. Il y a dans le choix d’une carte topographique qui nous révèle un territoire à la forme d’arbre, l’idée que pour beaucoup, Saint-Leu devient rapidement « nos racines ». À l’aune d’un en-vironnement privilégié, où nous portons la forêt jusque dans le nom de la cité, Saint-Leu est l’endroit où faire sa vie veut dire as-surément vivre une vie agréable. Même pour ceux qui sont installés depuis peu dans la cité. Dans cette édition de début d’année, nous irons à la rencontre de Saint-Loupiens heureux et dont les enthousiasmes sont sim-plement contagieux. Alors la carte, le terri-toire, l’histoire et la géographie : en 2020, plus que jamais, l’endroit où nous vivons doit aussi parler de l’endroit que nous avons choi-si pour vivre. 100 ans après les années folles, 100 ans après les coupes à la garçonne, Saint-Leu conserve son goût des jours heu-reux au pied de la forêt. Et les Saint-Lou-piens n’ont jamais été aussi Saint-Loupiens !
Bonne année à toutes et à tous !
La rédaction du
Éditorial
DMV
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actualités partagéesActualités partagées
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Le Val d’Oise sera manifestement l’un des grands oubliés
des JO 2024 de Paris ! Aucune compétition ne sera
organisée sur son territoire. Et ce n’est pas l’organisation
des rencontres entre les habitants et les athlètes de la
région, des présentations des sports paralympiques
aux élèves des écoles, ou l’engagement des bénévoles
des associations qui suffiront à créer l’impact qu’aurait
eu une compétition olympique organisée à Cergy
ou Argenteuil. Même si le 95, a obtenu du Comité
d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques
le label « Terre de Jeux », les Valdoisiens ne sont pas
loin de penser qu’il s’agit là d’un lot de consolation pour
fédérer au mieux un département voisin et francilien !
La dynamique des jeux sur un territoire qui n’accueillera
pas de compétitions officielles devra donc passer par
d’autres connexions en charge de composer l’ADN JO 24.
Pour s’approprier les jeux, chacun devra pouvoir s’y
retrouver. Pour les collectivités cet axiome est essentiel.
Saint-Leu, de son coté, a candidaté pour accueillir des
délégations étrangères. Des équipements sportifs
comme le stade municipal, le gymnase Jean-Moulin et la
future piscine intercommunale (avec Taverny) sont tout
à fait susceptibles d’être retenus. Par ailleurs, les écoles
de la ville et les associations, prendront pleinement part
au mouvement olympique défini par Pierre de Coubertin
et qui constitue une place emblématique de l’esprit
sportif nécessaire aux enjeux éducatifs.
À partir de 2020, les 5 policiers municipaux de la
ville seront officiellement armés. Chacun ayant reçu
la formation et l’habilitation. Cette disposition fait
suite à la nécessité pour les collectivités de disposer
d’une police municipale dont les missions ont été
revues en fonction des diminutions drastiques et
constantes de la police nationale. Jusqu’alors, il était
difficile pour un policier municipal d’intervenir sur
certaines opérations, comme lors d’un cambriolage.
Car comment appréhender raisonnablement un
malfaiteur quand ce dernier est peut-être lui-même
armé ? La Police municipale de 2020 a désormais les
attributs d’une société qui redessine ses nouveaux
contours régaliens au fil des transferts de compétences
de l’État, aussi bien dans le registre répressif que
préventif. Ces dernières semaines trois nouvelles
caméras de video-protection ont été installées. Et
depuis peu, la police municipale a accès au service des
immatriculations (dévolues jusqu’ici, uniquement à la
police nationale) et au fichier national des permis de
conduire (FNPC) particulièrement utile dans certaines
situations de contrôle d’identité.
Police municipale : 46 bis square Leclerc
01 39 32 15 55
peut savoir s’il est bien inscrit sur les listes électorales
et connaître son bureau de vote sur l’adresse en ligne :
www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/services-
en-ligne-et-formulaires/ISE et chaque citoyen, quelle
que soit sa commune de domiciliation, peut s’inscrire
directement par internet sur le site service-public.fr.
Les élections municipales auront lieu les dimanches
15 et 22 mars. Si vous souhaitez participer au scrutin et
que vous n’êtes pas encore inscrit sur les listes électo-
rales, vous avez jusqu’au 7 février pour vous inscrire.
Vous pouvez vérifier votre situation électorale direc-
tement en ligne. Avec la mise en place du répertoire
électoral unique, confiée à l’INSEE, chaque citoyen
TERRE DE JEUX, TERRE DE PEU POUR LE VAL-D’OISE !
POLICE MUNICIPALE : LES MOYENS DE LA PROXIMITÉ
ÉLECTIONS MUNICIPALES : ÊTES-VOUS INSCRIT SUR LES LISTES ÉLECTORALES ?
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actualités partagéesActualités partagées
Du 16 janvier au 22 février 2020, certains d’entre
vous seront appelés à participer au recensement. Le
recensement de la population permet à l’Insee de
connaître le nombre de personnes vivant dans chaque
commune. De ces chiffres découlent la participation
de l’État au budget des communes, le nombre de
conseillers municipaux ou le nombre de pharmacies.
Par ailleurs, ouvrir une crèche, installer un commerce,
développer des moyens de transport sont des projets
consécutifs à la connaissance précise de la population.
Le recensement permet ainsi d’ajuster l’action publique
aux besoins des populations. Participer est simple :
un agent recenseur recruté par la mairie se présen-
tera chez vous et vous remettra vos identifiants pour
vous faire recenser en ligne ou, si vous ne le pouvez
pas, vous remettra les questionnaires papier à remplir
qu’il viendra récupérer. Le recensement se déroule
selon des procédures approuvées par la Commission
nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
Le recensement par internet, c’est plus pratique !
Pour en savoir plus, vous pouvez vous adresser à votre
agent recenseur, à votre mairie ou vous rendre sur
www.le-recensement-et-moi.fr
RECENSEMENT 2020
La 16e édition de la désormais classique saint-loupienne
aura lieu le dimanche 29 mars (attention passage à
l’heure d’été !) et sur la ligne de départ sont attendus
plus de 700 compétiteurs de tous niveaux. La montée
de Chauvry et son dénivelé impressionnant devraient
une nouvelle fois faire le spectacle ! Pour les coureurs
les plus modestes, n’oubliez pas qu’à côté de la course
reine, les jeunes (des poussins aux cadets) et les moins
aguerris (un parcours de 5 km) peuvent également
prendre part à la plus belle des courses.
Inscription en ligne sur www.topchrono.biz à partir du
13 janvier 2020 et à la direction des affaires scolaires de
l’enfance de la jeunesse et des sports (14 rue de l’Église).
Renseignements : 01 30 40 22 52 et 01 30 40 22 19 /
ET SI VOUS PARTICIPIEZ À LA COURSE DES COTEAUX ?
Cette année, la collectivité souhaite soutenir
une association à caritative.
Comme le souligne régulièrement l’Établissement fran-
çais du sang (EFS) dans ses campagnes, « Donner son
sang, c’est offrir la vie ». Il faut absolument que les dons
ne fléchissent pas pour répondre aux besoins constants
des malades et des blessés. Si vous avez entre 18 et
70 ans et que vous êtes en bonne santé, Rendez-vous
le dimanche 5 janvier à l’espace Claire-Fontaine,
23 avenue de la Gare (9 h - 14 h).
1¤ sera donc reversé à l’association « les Bouchons
d’Amour » pour chaque inscription payante.
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DON DE SANG
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
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Les dangersdu monoxyde de carbone (CO)Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux qui peut être mortel. Il ne sent rien et ne se voit pas.
Utilisez dehors :
appareils de cuisson (brasero, barbecue)
et groupes électrogènes
260-
1138
15-A
- C
once
ptio
n gr
aphi
que
: -
Illu
stra
tions
: Pa
scal
Fin
jean
/ Co
ntre
Fish
Respectez le mode d’emploi
des appareils de chauffage et de cuisson
Aérez au moins 10 min. par jour
Faites vérifier et
entretenir : chaudières et
chauffages chaque année avant
l’hiver
www.prevention-maison.frLes intoxications au monoxyde de carbone peuvent concerner chacun de nous ! Lorsque les températures
baissent, les risques d’intoxication au monoxyde de
carbone (CO) augmentent. Chaque année, ce gaz
toxique est responsable d’une centaine de décès en
France. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde
de carbone est indétectable. Alors chaque année, faites
vérifier vos appareils de chauffage par un professionnel
(chaudière, conduit, chauffe-eau, poêle, cheminée, etc.).
Demandez-lui une « attestation d’entretien » qui prouve
que l’appareil est bien entretenu. Le monoxyde de
carbone vient des appareils de chauffage ou de cuisson
qui marchent au gaz, au bois, au charbon, à l’essence,
au fuel ou à l’éthanol. Pour ces raisons, il est essentiel
d’adopter les bons gestes pour réduire les risques !
Si vous utilisez un poêle à bois, n’utilisez que du bois
(sans vernis et sans peinture), ne laissez pas votre moteur
de voiture allumé dans le garage, utilisez un chauffage
d’appoint au maximum 2 heures de suite et dans une
pièce avec aération, ne bouchez pas les ouvertures qui
permettent à l’air de circuler (sous les portes, dans la
cuisine, la salle de bain, etc.), aérez chaque jour votre
logement pendant au moins 10 minutes, même en hiver.
Pour plus d’information : www.prevention-maison.fr
www.ars.sante.fr • www.inpes.sante.fr • www.invs.sante.fr
FAIRE CONTRÔLERSON CHAUFFAGE
C’est une nouvelle fois une hyppoville (véhicule tracté
par un cheval et son cocher) qui prendra en charge
le ramassage des sapins déposés dans la rue après
Noël. Cette opération durable permet de recycler les
arbres de Noël en copeaux, particulièrement utiles
comme paillage* dans les jardins. Pour votre premier
geste éco-citoyen de l’année en ne jetant pas votre
sapin avec les ordures ménagères, vous devez vous
être assuré qu’il est naturel, sans peinture ni flocage,
sans décoration et avec ou sans racines. Le ramassage
aura lieu en deux temps : Les mercredis 8 et 15 janvier,
pour le Centre-ville et les jeudis 9 et 16 janvier dans
les quartiers de la Plaine et des Tannières. Les sapins
devront être déposés sur le trottoir le matin avant 9h
(ou la veille au soir). Concernant les Coteaux, comme
les accès sont difficiles pour l’hyppoville, deux points
de dépôt seront installés au niveau du chemin des
Claies et sur le parking de la Châtaigneraie.
*Les copeaux issus du broyage par les services
techniques seront mis à disposition des Saint-Loupiens
lors de la distribution des sacs à déchets verts.
MON PREMIER GESTE ÉCO-CITOYEN 2020
Actualités partagéesActualités partagées
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
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Actualités partagéesActualités partagées
Vous avez jusqu’au 12 mars prochain, si vous êtes inscrit sur les listes
électorales, pour demander un référendum d’initiative partagée sur la
privatisation du groupe Aéroports de Paris. Cette démarche initiée par
248 parlementaires (une première depuis sa mise en place en 2008),
est l’occasion pour les Français de se prononcer sur un enjeu crucial
pour notre pays. Il faut rappeler que la privatisation possible de ce fleu-
ron national au seul motif de la recherche de profit, risque de se faire au
détriment des enjeux essentiels de sécurité nationale !
Pour que le référendum ait lieu, il est impérieux de recueillir
4,8 millions de signatures. Pour signer : https://www.referendum.
interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
Pour la nouvelle année, Sandra Billet et l’ensemble du conseil
municipal présenteront leurs vœux aux Saint-Loupiens à l’occasion
de la traditionnelle cérémonie qui se déroulera le vendredi 24 janvier
à 19 h au Gymnase Jean-Moulin.
PERMANENCES DU MAIRE ET DES ÉLUS
Sandra Billet, sans rendez-vous de 9 h à 11 h : samedi 1er février
Anne Marioli, adjointe au maire déléguée aux Affaires sociales.
Sans rendez-vous de 9 h à 11 h : samedi 1er février
Christian Malacain, conseiller municipal RN reçoit en mairie sans
rendez-vous tous les premiers samedis du mois de 10 h à 12 h
Permanence de la députée Naïma Moutchou : 46, avenue de la Gare.
Rendez-vous au 01 30 26 15 65
Prochain Conseil municipal : Mardi 25 février à 20 h 30 à la Maison Pour Tous.
Ils vous représentent et font remonter les
informations du quotidien de votre quartier.
Groupe de quartier de la [email protected]
Groupe de quartier du [email protected]
Groupe de quartier des [email protected]
Quartier des Tanniè[email protected]
VACANCES SCOLAIRESLes inscriptions en accueil de loisirs pour
les vacances d’hiver (du samedi 8 février
au dimanche 23 février) se dérouleront du
lundi 6 au vendredi 24 janvier.
STAGE SPORTIFl’École Municipale du Sport propose un stage
sportif du 17 au 21 février. Au programme,
activité escalade (avec une sortie extérieure)
et gymnastique (acrobatie, sol, et agrès).
Le nombre de places est limité.
Inscription du 6 au 24 janvier auprès de la
Direction des Affaires Scolaires, de l’Enfance,
de la Jeunesse et des Sports.
Stage 5 jours (restauration incluse) : Tarif
commune 125 ¤ / Tarif hors commune 175 ¤
CONTRE LA PRIVATISATION D’AÉROPORT DE PARIS : IL EST ENCORE TEMPS DE SIGNER LA DEMANDE DE RÉFÉRENDUM !
CÉRÉMONIE DES VŒUX
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Aménagements urbains
La requalification de la rue Michelet (coût estimatif :
490 000 ¤) s’est achevée avec la pose d’un bel enrobé
après la réfection de la chaussée et des trottoirs (dont
un trottoir pour Personne à Mobilité Réduite) et la créa-
tion du cheminement cyclable qui assure la liaison avec
le centre-ville depuis la rue du Général de Gaulle. L’An-
cien chemin de Paris a également retrouvé sa plus belle
mine avec les aménagements de sécurisation de l’espace
pour les piétons (et le public scolaire) et la création d’un
rond-point sur lequel on peut admirer une sculpture ath-
létique d’Aristide Patsoglou (Coût estimatif 110 000 ¤).
Aménagements substantiels ou travaux ordi-naires, petit inventaire des principaux chantiers mis en place ces dernières semaines ou caracté-ristiques de ce début d’année.
Pour mieux sécuriser l’espace public, un radar péda-
gogique a été installé avenue des Diablots, au niveau
des accès aux établissements publics fréquentés
par de nombreux enfants : médiathèque Georges-
Pompidou, crèche collective les Loupinous, accueil
de loisirs Marie-Curie, école Marie-Curie, gymnase
Jean-Moulin et collège Wanda-Landowska.
Suite à une demande du groupe de quartier des Tan-
nières et l’enquête de concertation réalisée auprès
des riverains après l’assemblée consultative du 14
novembre, les aménagements souhaités concernant la
sécurisation de l’espace, la règlementation du station-
nement et la mise en place d’une place PMR (personne
à mobilité réduite) ont été rapidement mis en place rue
des Grandes Tannières afin de répondre au mieux aux
attentes des habitants.
DE BELLES ROUTES
LE PLUS DU RADAR
LA CONCERTATION
La salle des arts créatifs va faire l’objet d’améliora-
tions indispensables en rapport avec sa vocation
polyvalente. Sont programmés des travaux de trai-
tement acoustique ainsi que des travaux de rafraî-
chissement des murs et de rénovation des sols.
(Coût estimatif des travaux 45 000 ¤).
SALLE POLYVALENTE
Des opérationsprofitables aux Saint-Loupiens
Suite à l’installation de capteurs sur les places
de stationnement des parkings du centre-
ville : parking de l’Église (50 places) ; parking
de la gare (190 places) et parking de la poste
(200 places), le nombre de places dispo-
nibles est désormais consultable sur votre té-
léphone grâce à une application « smart city »
dédiée qui vous guide facilement pour trouver
une place libre et ne pas tourner indéfiniment
en centre-ville. L’application de stationnement
intelligent vous sera précisément détaillée dans
un tutoriel dans le DMV de mars. En attendant,
des panneaux digitaux vous guideront vers les
places disponibles
STATIONNEMENT INTELLIGENT
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Aménagements urbains
L’angle entre la rue du Général Leclerc et la rue de
Chauvry a fait l’objet d’aménagement de sécurisation de
l’espace public pour sensiblement améliorer la visibili-
té des piétons. Les trois passages piétons existants ont
été refaits avec la mise en place de bandes podotactiles.
Un peu plus haut, au tout début de la rue de Chauvry,
deux places de stationnement ont été neutralisées dans
l’alignement des bornes enterrées, pour pérenniser les
collectes de déchets, régulièrement remisées en raison
de stationnements gênants. À noter qu’à l’entrée du par-
king de la poste, un nouveau portique a été installé avec
parallèlement la création d’un nouveau passage piéton.
Suite aux chantiers d’envergure consécutifs aux deux
programmes immobiliers au niveau de la rue Gambetta,
la Ville a mis les promoteurs face à leur responsabilité et
leur a demandé expressément de rénover la chaussée
endommagée en la recouvrant d’un enrobé adéquat,
esthétique et sécurisant. L’opération a été program-
mée pour fin février, après la période de grand froid.
C’est beau une ville la nuit ! Encore plus quand Noël et
sa félicité ambiante sont tellement bien incarnés par
les décorations et les lumières dans la ville ! Bravo aux
services municipaux qui ont merveilleusement contri-
bué à faire des périodes de fête de fin d’année un beau
moment d’émotions partagées.
AMÉNAGEMENTS
« Bien écouter et bien apprendre » peuvent également
être conditionnés par la qualité d’isolation acoustique
des classes. 3 classes de l’école Marcel Pagnol vont
faire l’objet d’un traitement acoustique tout particulier.
Après une première classe de CP durant les vacances
de Noël, 2 autres classes seront également équipées
(coût estimatif 15 000 ¤).
SOINS ACOUSTIQUES
RUE GAMBETTA
ILLUMINATIONS
CDC Habitat, le bailleur social va, au premier semestre
2020, rénover l’immeuble qui abrite le bureau de poste
des Diablots et de la crèche « Les Loupinous » (dont
Valestis était le précédent bailleur).
RAVALEMENTVoilà un ravalement de fa-
çade qui s’inscrit dans l’em-
bellissement du quartier et
de ses principaux axes.
Ce projet est motivé par le bien-être des enfants qui,
aujourd’hui sont plus nombreux à déjeuner dans ce res-
taurant scolaire. La surface de restauration sera agrandie
avec un autre usage des patios. Sont également prévus
des travaux pour le traitement acoustique, le traitement
d’air, la luminosité et une plonge plus performante. (Coût
estimatif : 300 000 ¤)
EXTENSION Le projet d’extension du res-
taurant scolaire de l’école Foch
avance et les premières es-
quisses devraient pouvoir être
présentées au cours du pre-
mier trimestre.
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Grandir à Saint-Leu
Question d’urgence climatique,
les jeunes Saint-Loupiens ont une
réelle conscience écologique : les
questions d’environnement les in-
téressent au premier chef, parce
qu’elles conditionnent sérieuse-
ment leur avenir. Ils sont souvent
convaincus, avant même leurs pa-
rents, que pour sauver la planète,
il faut changer nos modes de vie
et de consommation ! Pour ces rai-
sons fondamentales, la ville a sou-
haité associer les plus jeunes dans
l’élaboration de l’Agenda 21 en leur
présentant les onze défis arrêtés
à l’issue des dernières assemblées
consultatives de quartier. Ainsi, les
2 et 3 décembre, plus de 400 en-
fants provenant de 8 classes élé-
mentaires de la ville (CM1 et CM2)
et de 8 classes de collège (6 classes
de 4e de Wanda-Landowska et
2 classes de 3e du Rosaire) ont parti-
cipé à une journée de sensibilisation
au développement durable appliqué
à leur vie quotidienne. Dans un pre-
mier temps, les jeunes Saint-Lou-
piens ont pris part au ciné-débat
organisé dans le cadre du projet
pédagogique « une planète pour
tous » qui se déroulera jusqu’en juin
2020. Après la projection du film,
son auteur, Gaël Derive, a échangé
avec le public scolaire en abordant
les enjeux et les grands défis liés
au dérèglement climatique. Puis,
après l’exposé du pôle environne-
ment de la Ville sur les missions et
les objectifs de l’Agenda 21 com-
munal, les enfants ont été amenés
à voter pour leur défi préféré. Chez
les enfants (CM1, CM1-CM2 et CM2),
le défi ayant reçu le plus de voix
est en rapport avec le pilier écono-
mique « Favoriser un aménagement
éco-responsable ». Le défi ayant
reçu le plus de voix chez les jeunes
(4e, 3e) relève du pilier environne-
mental « Préserver et développer
les espaces naturels ». Enfin, le défi
ayant été plébiscité par l’ensemble
des élèves est un défi du pilier so-
cial « Renforcer les liens entre les
Saint-Loupiens ». Des résultats qui
font déjà montre d’une responsabi-
lité individuelle d’écocitoyen.
AGENDA 21« UNE PLANÈTE POUR TOUS » :LES JEUNES SAINT-LOUPIENSAUX AVANT-POSTES !
400 écoliers et collégiens vont prendre part au projet « Une planète
pour tous » mis en place par Gaël Derive, grand explorateur et expert
du changement climatique. L’occasion de réfléchir à l’impact de nos
comportements à l’échelle de la planète et de bien engager les actions
motivées par l’Agenda 21.
« UNE PLANÈTEPOUR TOUS »AVEC GAËL DERIVE
Expert, grand témoin et explora-teur, depuis plus de vingt ans, Gaël Derive interpelle la conscience de l’humain face à la beauté et la fra-gilité de la planète Terre. « Parce qu’aujourd’hui, le défi climatique nous impose un nouveau regard sur le développement de l’huma-nité ». Référence en matière de développement durable de proxi-mité, il a mis en place le projet « Une planète pour tous » où, tout en accompagnant les collectivi-tés dans leurs actions concrètes pour accélérer la transition verte et lutter contre le réchauffement climatique, il est aussi question d’éduquer les plus jeunes (de 6 à 18 ans). Saint-Leu est ville pilote dans le département du Val-d’oise et une soixantaine de collectivités ont décidé d’intégrer ce projet d’envergure nationale.
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Grandir à Saint-Leu
« La période post-attentat nous
avait contraints d’organiser les der-
niers carnavals dans l’enceinte du
gymnase Jean-Moulin. Certes, à
chaque fois, c’était un plaisir pour
les enfants de se déguiser et de
s’amuser, mais il faut bien avouer
que le carnaval, c’est autre chose
quand on défile en cortège dehors,
tous à la joie d’un événement léger
et convivial. Pour cette liberté re-
trouvée cette année, il nous a donc
semblé idéal de ne pas décider d’un
thème particulier. Chacun sera libre
de se déguiser comme il l’entend.
C’est cela aussi l’esprit du carnaval ».
Marie-Christine Pinon-Baptendier,
maire-adjointe déléguée à la culture
entend bien promouvoir le carnaval
2020 qui peut à nouveau se préva-
loir de sa dimension citadine, avec
un véritable parcours sur le pavé
saint-loupien. Dès 14 heures, les
familles sont attendues sur l’aire
des Diablots, avant d’entamer en-
semble, le fameux défilé qui les mè-
nera de la rue de Verdun à l’avenue
de la gare, pour passer ensuite des
jardins du Charme au Loup à la rue
du Général Leclerc jusqu’à l’atelier
des arts créatifs (dans la contre-al-
lée du marché avant la rue de
Chauvry) où sera donné un goûter
gourmand exalté par des douceurs
sucrées dont des chocolats-chan-
tilly appelés à devenir des souve-
nirs durables ! La fête sera le mot
d’ordre avec la légèreté et la gaîté
réquisitionnées et largement por-
tées par une kyrielle d’artistes inspi-
rés qui intègreront avec fantaisie le
défilé des enfants. Il y aura Tif, Houla
et Pétoche, drôle de trio de clowns
géants qui chanteront et danseront
avec flonflons et tambours ! Max et
Lili avec leur triporteur musical qui
transformeront la merveilleuse pro-
cession en parade aux ballons, qu’ils
sculpteront malicieusement au
gré de leurs saynètes improvisées.
Enfin, que serait un carnaval sans
le rythme qui doit galvaniser les
émotions de tous les participants !
Cette année, les formidables mu-
siciens de la Banda du Sud-Ouest
nous viennent des Landes, Béarn,
Pays Basque, Gers et Bigorre pour
carrément nous installer la joie au
cœur ! Avec un répertoire plein d’al-
légresse, ils ne nous lâcheront pas
la main, ces 15 gars vaillants et sou-
riants, tels les joueurs d’une équipe
de rugby décidée à faire le score !
Alors c’est d’accord ? Rendez-vous
samedi 29 février pour faire la fête !
VIVE LE CARNAVAL !
Samedi 29 février, après quatre
années de fêtes colorées au gym-
nase Jean Moulin, le carnaval re-
trouve ses quartiers extérieurs et
les rues enjouées de la cité ! Les
familles de Saint-Leu vont se ré-
approprier l’esprit bon enfant des
défilés traditionnels, au rythme
d’une banda du sud-ouest pleine
d’énergie et de bonne humeur !
Et si on décidait d’être heureux ?
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actions écologiques
16
« Les enjeux environnementaux
motivent et vont motiver une autre
manière d’appréhender la ville.
Cette réalité signifie que dès de-
main, les décisions municipales ne
pourront pas faire l’économie d’une
vraie réflexion de développement
durable et évidemment d’une ac-
tion raisonnable et raisonnée. Notre
ville est en passe de répondre à la
question de la transition écologique
à l’échelle locale. Ce qui est essen-
tiel car n’oublions pas que ce sont
les villes qui seront le fondement
d’un monde durable pour demain. ».
Yannick Martin, conseiller municipal
au cadre de vie et au développe-
ment durable est heureux de cette
pierre angulaire collégialement plé-
biscitée par la majorité du Conseil
municipal. Le 17 décembre, en ap-
prouvant les onze défis qui seront le
socle de l’Agenda 21 mis en place au
printemps prochain, l’essentiel des
élus a clairement tracé le chemin
du plan d’action en cours, véritable
genèse de l’application concrète du
développement durable communal
qui doit concilier les objectifs éco-
nomiques, sociaux et environne-
mentaux, par des politiques qui se
renforceront mutuellement. Dans
cet esprit, les onze défis, un peu
comme les douze commandements,
ont valeur de recommandations
comportementales censées conver-
ger vers un seul et même objectif.
En attendant le printempsLes onze défis qui ont été arrêtés
s’inscrivent dans une concertation
continue. La ville a mis en place le
processus d’Agenda 21 avec tous les
Saint-Loupiens. Et en privilégiant
le principe de démocratie parti-
cipative, l’engagement collectif a
pu sereinement s’appuyer sur une
réflexion de tous, englobant les
3 piliers fondamentaux (environne-
ment, économie et social) qui ont
été précisément passés en revue à
l’occasion des assemblées consulta-
tives des groupes de quartier. Cette
phase de diagnostic qui courait de
mars à avril était une première phase
de concertation constructive avec
les Saint-Loupiens. Dès lors, avec le
cabinet Vizea, en charge de l’élabo-
ration de l’agenda communal, la ville
se mobilise pour mettre en place la
stratégie de développement durable
la plus efficiente qui se déclinera en
un plan d’action opérationnel après
les élections municipales.
C’est dans cette perspective, qu’au
mois d’octobre et novembre, les as-
semblées consultatives des groupes
de quartier, qui faisaient également
office de groupes de travail, ont per-
mis de mettre en lumière une iden-
tification claire des défis souhaités
par les participants qui, tout en
faisant valoir des souhaits concrets
en rapport avec la typologie de leur
quartiers, ont démontré une belle
cohésion de centres d’intérêt. Ainsi,
le défi « Préserver et développer les
espaces naturels » a été plébiscité
par les quatre groupes de quartier.
Il est à noter que 400 enfants issus
de l’école élémentaire et du collège
ont, dans le cadre du projet « Une
planète pour tous », choisi leur défi
préféré (voir page 14). Une manière
d’associer toutes les composantes
de la population saint-loupienne à
la stratégie de l’Agenda 21 dont la
présentation est programmée pour
au printemps 2020. Aujourd’hui,
c’est essentiellement à l’échelle des
territoires que les problèmes de dé-
veloppement durable sont perçus et
c’est sans doute également là qu’ils
peuvent trouver des solutions à la
fois équitables et démocratiques.
2020 L’AGENDA 21 EST DEVANT NOUS
Après les phases de concertation avec les Saint-Loupiens, le conseil muni-
cipal a approuvé les onze enjeux constitutifs du plan d’action de l’Agenda
21 communal qui sera mis en œuvre au printemps prochain. Une décision
d’utilité publique impliquant des modifications concrètes et structurelles
profitables à tous.
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Actions écologiques
17
Saint-Leu-la-Forêt, Horizon 2030 3
STRATÉGIE AGENDA 21
Forêt et jardins à portée de
main…
Ville nature
Les Saint-Loupiens au
cœur des échanges…
Ville solidaire et animée
Mobilités apaisées,
attractivité des activités…
Ville Éco-dynamique
Une stratégie en 3 pilliers
Préserver et développer les espaces naturels
Connaître, protéger et favoriser la biodiversité
Économiser et valoriser la ressource en eau
Requalifier et redynamiser le quartier des Diablots
Renforcer les liens entre les Saint-loupiens
Elargir l’offre de services à tous les publics
Développer les mobilités douces et actives
Repenser la place de l’automobile
Favoriser un aménagement éco-responsable
Promouvoir des commerces et des entreprises éco-responsables
Ville natureForêt et jardins à portée de main…
Ville solidaire et animéeLes Saint-Loupiens au cœur des échanges
Ville éco-dynamiqueMobilités apaisées, attractivité des activités
Mieux consommer et valoriser les déchets
TROIS CŒURSD’ACTION
À VALORISER
11 DÉFIS À RELEVER
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Depuis 5 semaines, un distributeur de bois est installé au 49 avenue de la Gare.
Rencontre avec Alexandre Penon et Gilles Lebossé, deux entrepreneurs bûcheurs
et innovants, à l’initiative d’un projet étonnant.
« J’ai créé Bois de chauff 95 en 2009 avec la
conviction que le bois à Saint-Leu c’était une
évidence ! Mais nous avons dû préciser notre
projet : Il a d’abord fallu veiller à la qualité du
bois qui doit être sec toute l’année et nous
adapter à la demande de la clientèle. C’est
d’ailleurs pour cela que j’ai voulu créer cette
entreprise. Avant, la plupart du temps, quand
je passais commande c’était la déconvenue.
Les entreprises qui disaient se déplacer n’ac-
ceptaient pas de me livrer moins de 5 stères !
Je me suis donc dit qu’il y avait un créneau,
et c’est encore plus vrai aujourd’hui, où l’on
peut ponctuellement avoir envie d’une pe-
tite flambée ». Alexandre Penon précise que
cette fameuse flambée, au-delà d’un vieux
concept de convivialité, c’est justement le
nom du carton-Kit qu’ils ont conçu avec son
associé Gilles Lebossé, pour un prêt-à-flam-
ber destiné à toutes les bonnes cheminées
et déposé dans des casiers installés avenue
de la Gare. Le gros avantage selon Gilles
Lebossé, « c’est qu’en plus de satisfaire une
envie inopinée, cette solution permet aussi
de ne pas entreposer des bûches quand on
n’a pas de place chez soi. C’est quand même
formidable un système qui vous permet de
retirer votre bois 24 h / 24 h et 7 jours sur 7,
juste avec un code de déverrouillage trans-
mis par mail ». Les deux associés qui se sont
rencontrés au collège, en 4e à Maisons-Laffitte,
se sont retrouvés pour promouvoir ce pro-
jet de premier distributeur de bûches en
Île-de-France. Un projet qu’ils souhaitent
également inscrire dans une démarche de
développement durable. Car le bois, même
si certains stigmatisent son potentiel pol-
luant dans le cadre d’une combustion dans
un foyer ouvert, est aujourd’hui, l’assurance
d’un chauffage confortable et vertueux avec
les poêles et cheminées de nouvelle généra-
tion, performants ou labellisés 6 ou 7 étoiles.
Et la garantie d’émettre 10 fois moins de
particules fines ! Leur vision du projet ne se
départit non plus du cadre nécessaire des
énergies renouvelables, puisqu’en consom-
mant du bois, des arbres seront replan-
tés pour maintenir l’impérieuse vitalité de
nos forêts. En plus, le bois qu’ils proposent
vient des Ardennes et de la région Île-de-
France. C’est dire que les circuits courts ont
été privilégiés pour se procurer du bois de
chauffage issu des hêtres, charmes et autres
frênes. Si vous passez commande, vous
pourrez retirer dans votre casier : filet de
bois d’allumage, filet de bûches (pas plus de
30 cm) et allume feu. Votre seule obligation
sera de réaliser votre retrait dans les 2 jours.
Au-delà de ce délai, la commande sera à
disposition au 2, rue Ernest Renan. Le choix
d’installer le distributeur au 49 avenue de la
Gare (à côté de la brasserie) s’est vite impo-
sé car c’est l’endroit de la ville où il y a le plus
de passage. Le système fait déjà écho et a
toutes les qualités pour être franchisé. « Dire
que l’idée vient d’un faux post sur Facebook,
il y a deux ans, et vu par plus de 24 000 per-
sonnes ! J’avais blagué au sujet d’un distri-
buteur de bûches imaginaire qui d’emblée
avait fait le buzz ! Les gens étaient super in-
téressés ! Je n’avais donc pas le choix, l’idée
était dans un coin de ma tête ! Et puis Gilles,
lors d’un salon professionnel à Lyon, a vu un
genre de casier qui nous a semblé adaptable
pour le bois au quotidien ». Avec même pour
les beaux jours, un service spécialisé dans le
bois de barbecue. « Tout est certifié, déposé,
le projet n’a plus qu’à vivre sa belle vie. Notre
force est qu’on intervient sans intermédiaire :
de la forêt jusqu’au distributeur. Et c’est aus-
si bon pour l’environnement que pour les
clients ! »
De tout bois
Entreprendre
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Janvier • Février
BOIS DE CHAUFF 95
01 82 41 06 30www.boisdechauff95.com
« C’est formidable un système qui vous permet de retirer votre bois 24 h / 24 h et 7 jours sur 7 »
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Le trail « les 40 bosses » c’est eux !
Il y a Fabrice Bedin (président de
l’association), Nicolas Humbertjean
(trésorier), Sébastien Besnard
(vice-président) et Thierry Leonard
(secrétaire). Quatre mordus de la
course de fond, le genre d’épreuve
où l’on en bave, où l’on fait mine de
ne pas cracher ses poumons et où
les crampes te taquinent comme
des baisers de récompense ! Vaut
mieux avoir la condition physique qui
convient pour en découdre avec les
éléments naturels ! La forêt ce n’est
pas la piste ! Et ils en savent quelque
chose ces quatre quadras qui
courent et font courir, aussi remuants
que créatifs : ils ont inventé un trail
qui, en deux années seulement, est
en passe de devenir un classique !
Le 1er décembre dernier ils n’étaient
pas moins de 1000 participants à
braver le froid, la bruine et même la
pluie pour prendre le départ, rue de
Chauvry, du déjà fameux Trail des 40
bosses. L’an passé, pour la première
édition, ils étaient déjà 700. Pour
Nicolas Humbertjean, également
l’un des organisateurs du formidable
Cabaret Vert de Charleville-Mézières,
pour une manifestation à bonne
échelle, il faut se concentrer sur l’es-
sentiel. « 1000 c’est bien et c’est suffi-
sant ! Il ne faut pas dénaturer le projet
d’origine, c’est le plaisir des coureurs
qui compte ! L’intérêt de ce trail c’est
aussi d’aller à la rencontre d’une forêt
exceptionnelle ». D’ailleurs si un tiers
des participants sont Valdoisiens,
la plupart viennent de Paris ou des
Hauts-de-Seine. Ils ne connaissent
pas la Forêt et ses endroits remar-
quables : Le pont du Diable, la tour
du Plumet ou encore le petit tunnel
situé sous la route des parquets, rare-
ment emprunté. Les concurrents dé-
couvrent aussi Saint-Leu, ses sentes,
son Lavoir de L’eauriette, tout ce qui
fait le charme de la ville. L’idée de trail
germait depuis 2016, mais c’est l’an
dernier que les quatre amis ont réussi
à organiser la première édition qui
s’est inscrite dans l’esprit original d’un
trail de montagne. Il leur importait de
conjuguer la variété des paysages,
les dénivelés (1950 m et 915 m), les
lieux atypiques, les terrains singuliers,
les reliefs. « On n’a pas des sommets,
mais on a l’esprit des montagnards »
ajoute Nicolas. Dans cet esprit
d’exigence, deux distances ont été
retenues. L’une, plus accessible de
20 km et l’autre, plus sélective de
41 km. Cette signature qu’ils ont
souhaité conférer au parcours a ren-
contré un succès immédiat. Et dans
leur défi, ils ont été parfaitement
accompagnés par 125 bénévoles qui,
sur le parcours, ont ravitaillé, guidé et
soutenu les participants. Il y a fort à
parier que cette année, de nouveaux
émules tenteront l’expérience. Avec
plus de jeunes (la moyenne d’âge est
de 35/40 ans) et plus de femmes (18 %
de participation pour l’instant). Pas
de doutes, l’aventure du trail des 40
bosses ne fait que commencer !
Plus d’infos : www.les40bosses.fr
*SLO, nom de l’association organisatrice,
signifie « Saint Leu Outdoor »
La vie des associations
AVEC SLO*, ELLE COURT, ELLE COURT LA FORÊT !
Ils sont quatre garçons résolument rock et définitivement sportifs, comme le logo coloré et vrombissant des
« 40 bosses », le trail un rien « extrême » qu’ils ont créé. Quatre garçons aux semelles de vent qui ont dédié à la
forêt de Montmorency leur folle envie de course intense et solidaire !
-
Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements
Rendez Vous
Ballets, cinéma, concerts, théâtre, conférences, expositions :demandez le programme !
CULTURELS
21
L’Hiver musical revient avec un
magnifique programme qui ras-
semblera tous les amoureux de
la musique qui sait si bien rendre
hommage à la nature, avec comme
point d’orgue, « Jack et le Haricot
magique » pour le jeune public et
« Les quatre saisons » de Vivaldi
par Le Concert de la Loge.
MUSIQUE AU CŒUR
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22
N° 70 • Dans Ma Ville Janvier • Février
Argan est persuadé d’être l’homme le plus malade du monde. Afin de s’assurer un secours quotidien et durable, il a décidé de marier sa fille à un médecin. Mais celle-ci ne compte pas se laisser faire...La dernière œuvre de Molière a beau être l’une de
ses satires les plus connues, on oublie souvent qu’elle
était, à sa création, une comédie-ballet agrémentée
d’intermèdes musicaux. Le compositeur et metteur
en scène Raphaël Callandreau a eu l’idée de s’empa-
rer du Malade imaginaire pour le transformer en co-
médie musicale, entremêlant à sa prose originelle des
chansons qui swinguent, adaptées dans le respect du
vocabulaire et des tournures de l’époque à la lumière
de nos problématiques contemporaines. On swingue,
on chante, on se dispute, on tousse, on rit mais sur-
tout, comme dans toutes les comédies du grand
Molière : on s’aime ! Quatre merveilleux artistes pour
dix rôles, ce « Malade imaginaire » avec ses mélodies
entraînantes vous laissera littéralement baba ! Cette
adaptation originale et complétement déjantée du
classique de Molière vous fera vivre un moment rare.
Une version musicale surprenante et réjouissante !
Pour exalter des rythmes et des ambiances qui
tiennent chaud en hiver, le Jazz-Club de Saint-Leu a
programmé pour son premier concert de l’année des
artistes uniques, pointures de la scène-jazz parisienne.
Tout d’abord avec Manuel Fraiman dont le répertoire
et la nature font penser au Sacha Distel des débuts.
Né dans une famille musicienne, Manuel Fraiman de-
vient chanteur-guitariste de jazz, d’abord dans la rue,
puis en clubs et festivals, où son énergie et son sens
du partage font naître des vocations. Il sera à ce titre
lauréat du concours Crest Jazz Vocal. Son répertoire
large (du blues au jazz moderne), son scat éclatant
et son swing puissant, lui font partager l’affiche avec
les meilleurs jazzmen parisiens. En seconde partie, la
chanteuse sans frontières, Manu Le Prince, l’une des
plus belles voix du Latin Jazz de l’hexagone, don-
nera toutes ses dimensions à un tour de chant qui
fera le pont entre jazz et bossa nova. Brésilienne de
cœur et anglo-argentine de par ses origines, Manu se
partage depuis plus de vingt ans entre Paris et Rio,
mêlant avec bonheur le Jazz qui a bercé son enfance
à la musique ethnique ou brésilienne qui porte subti-
lement les couleurs de la femme qu’elle est devenue.
LE MALADE IMAGINAIRE EN LA MAJEURMOLIÈRE POUR RIRE ET POUR CHANTER !
LES CONCERTS DU JAZZ-CLUBDU SOLEIL EN HIVER
Sous nos applaudissements
THÉATRE MUSICAL
LES CONCERTS DU JAZZ CLUB
Avec Cécile Dumoutier - Rosy Pollastro - Arnaud
Schmitt et Raphaël Callandreau (mise en scène)
Samedi 18 janvier à 20 h 30 à la Croix-Blanche
Sur inscription uniquement au 01 30 40 22 88
Dimanche 19 janvier à 15h à la Croix Blanche.Prix : 15 ¤ (adultes) 7 ¤ (enfants de 12 à 18 ans). Gratuit pour les moins de 12 ans et pour les élèves de l’École de Musique et de DanseRenseignements : 06 60 18 64 95 I Billetterie : La Fontaine aux Pralines 41 rue du Général Leclerc
Manuel FRAIMAN Quartet : Manuel Fraiman (guitariste et chanteur), Antoine Boiron (contrebasse) Vinh Lé (piano) et Jonathan Kahn (batterie)Manu LE PRINCE Quintet : Manu Le Prince (chanteuse), Pierre Mimran (sax/flute) Julian Le Prince Caetano (piano), Acelino de Paula (basse) et Gaël Le Prince Caetano (batterie)
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23
Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements
Jack vit dans la pauvreté avec sa mère dans une ferme éloignée. Un jour, leur vieille vache ne don-nant plus de lait, sa mère lui demande d’aller la vendre en ville. Sur le chemin, Jack échange sa vache contre des haricots “magiques”…Comme les baladins des temps anciens qui allaient
de place en place raconter leurs histoires, ce spec-
tacle musical fait appel à différentes techniques de
marionnettes, théâtre d’objets, masques, images et
chariot-castelet magique. À travers ce conte, l’en-
semble La Rêveuse et le marionnettiste Kristof Le-
garff ont choisi de s’intéresser à divers aspects de
l’Angleterre. Des airs à danser anglais, irlandais et
écossais du XVIIe siècle seront joués sur des instru-
ments baroques (dessus de viole, cistre, luth…) en
utilisant ponctuellement des effets électroniques.
Les musiques de John Playford et John Dowland
(Angleterre 17ème siècle) retrouvent leur jeunesse
inépuisable grâce au concours inspirant de l’uni-
vers visuel de Walter Crane, membre fondateur du
mouvement Arts & Crafts. Un spectacle intelligent,
sensible et émouvant à partager en famille.
Quand, au début du XVIIIe siècle, Vivaldi s’attaque aux
quatre saisons, des musiciens fort connus ont déjà
tenté d’imiter les sons de la nature dans plusieurs
œuvres. Le prêtre roux et grand musicien, réussira
un tour de force majeur, transformant ses quatre sai-
sons en un monument de l’art musical italien pour les
siècles à venir. Mais les références sonores qui étaient
celles des compositeurs de cette époque n’ont rien à
voir avec les nôtres aujourd’hui, et l’on peut se poser
la question suivante : Comment ont évolué les bruits
de la nature depuis 3 siècles ? Sommes-nous capables
de différencier le chant du chardonneret de celui de
la tourterelle, le zéphyr des vents du nord? Nous, qui sommes devenus citadins et avons perdu pour la plupart le rapport à la terre… Explorons ensemble, nos sens tout en éveil, et rêvons d’une autre monde ! Le désormais fameux Concert de la Loge de Julien
Chauvin vous donne rendez-vous avec les éléments
terrestres qui enrichissent notre nature contemplative,
largement sublimés par des musiciens exceptionnels
dont Sébastien Marq (flûte à bec) qui portera notam-
ment le sifflement du guilleret chardonneret.
LES QUATRE SAISONS DE VIVALDIOÙ EST PASSÉE LA NATURE DANSNOS VIES ?
« JACK ET LE HARICOT MAGIQUE »LES BONS CONTES FONT LES BONS AMIS SPECTACLE FAMILIAL
CONCERT PRESTIGE
Vendredi 7 février à 20 h à la Croix-Blanche
Par l’Ensemble La Rêveuse : Florence Bolton (viole de
gambe) / Benjamin Perrot (luth et guitare) / Kristof Le
Garff (marionnettiste)
Tarif : 15 ¤ / Tarif Réduit : 12 ¤ (adhérents, 12-18 ans,
étudiants, handicapés, chômeurs) / -12 ans : gratuit
Billetterie en ligne / La Fontaine aux Pralines :
(41 rue du Général Leclerc) Réservations :
01 34 18 00 27 / [email protected]
Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi avec le Concert
de la Loge Samedi 29 février à 20 h à la Croix-Blanche
Plein tarif : 20 ¤ / Tarif Réduit : 15 ¤ (adhérents,
12-18 ans, étudiants, handicapés, chômeurs)
-12 ans : gratuit
Billetterie en ligne / La Fontaine aux Pralines :
41 rue du Général Leclerc. Réservations :
01 34 18 00 27 / [email protected]
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville Sous nos applaudissements
24
Eva Ribera Fraga à la harpe et Renée Bayi à la flûte
traversière forment le duo Evoëlle. Avec Antoine De
La Morinerie qui fera jaillir les mots des paysages,
avec les photographies de Yanis Baybaud jamais
sages comme des images, la nuit de la lecture pro-
posée par l’Hiver musical vous emmènera dans ce
pays où l’on n’arrive jamais. Où la nature sommeille
dans le moindre cri des hommes ! Des musiques,
des textes et des images se mêlent pour un voyage
au-delà des frontières, aux rythmes des saisons et
des jours. De Piazzolla à Villa-Lobos, de Levinas
à Takemitsu, de Debussy à Satie, les paysages du
monde entier défilent. Atmosphères, passages du
temps sur chacun des continents ; partout la nature
est sujet de contemplation et de réjouissances.
MAGIE DES MOTS ET DES MUSIQUESÔ RYTHME DE LA NATURE, ICI ET AILLEURS NUIT DE LA LECTURE
Samedi 18 janvier à 18 h 30
Nuit de la lecture et concert, en partenariat avec la
Médiathèque Georges-Pompidou
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tog
rap
hy.
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politiques, chômeurs... Le portraitiste a organisé ses
images en 7 chapitres et 45 sous-chapitres, consti-
tuant ainsi un ensemble ambitieux intitulé Hommes
du XXe siècle. Des milliers de tirages qui façonnent
autant une vision artistique, documentaire et socio-
logique des Allemands pendant la République de
Weimar et le IIIe Reich. August Sander suit aussi
une démarche politique ; sa vision objective des
hommes se fracassant contre celle de l’idéologie
nazie. Son livre Antlitz der Zeit (Visages d’une
époque) est interdit à la vente en 1936. Après 1945,
il crée quatre nouveaux chapitres: « Persécutés »,
« Nationaux-socialistes », « Prisonniers politiques »
et « Travailleurs émigrés ». August Sander intègre
ainsi à son œuvre majeure les photos d’identité de
Juifs opprimés qu’il a dû réaliser en 1938 et des
portraits de Nazis pris avant et pendant la guerre.
À son histoire et à son œuvre, son fils Erich est
définitivement associé. En 1934, Erich, le fils aîné
d’August Sander, étudiant en lettres et membre du
Parti ouvrier socialiste est arrêté par la Gestapo
et condamné à dix ans de prison. En détention, le
photographe amateur réalise des portraits de ses
compagnons de cellule et les transmet à son père.
A la mort d’Erich, en 1944, August Sander les ajoute
au chapitre « Prisonniers politiques ». Le père ne
se remettra jamais du traumatisme de cette dispari-
tion. Une émouvante photo de 1948 le montre assis
à son secrétaire. À côté de lui, cinq clichés d’Erich
Sander sont accrochés aux murs. Parmi eux, la pho-
tographie de son masque mortuaire. Ultime image
du chapitre final « Derniers Hommes ».
Pour leur première conférence de l’année, Les « Amis
de la médiathèque » ont souhaité mettre en lumière
le parcours d’un homme et de son fils qui donne tout
son sens au meilleur de l’humanité, au moment où cette
même humanité se commettait dans des bas-fonds in-
surmontables. Dans sa conférence du 7 février à l’espace
Claire-Fontaine, Bernard Guillaume reviendra d’abord
sur l’œuvre de l’Allemand August Sander (1876-1964)
qui a consacré sa vie à un projet considérable : dresser
le portrait de son pays en photographiant sans effet de
style les Hommes de son temps. Toute la société est pas-
sée dans son atelier du 201, rue Düren, à Cologne : pay-
sans, femmes de ménages, ouvriers, artistes, industriels,
AUGUST ET ERICH SANDER : « TÉMOIGNER ET RÉSISTER PAR LA PHOTOGRAPHIE »
CONFÉRENCE
Samedi 7 février à 17 h à l’Espace Claire-Fontaine
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
25
Agenda Culturel
EXPOSITION
THÉATRE MUSICAL
CONFÉRENCE
LECTURE PUBLIQUE
IkebanaExposition en hommage àMichèle CaptierDu 18 janvier au 8 marsMédiathèque Georges-Pompidou
Éléments Photographies d’Anne JodiouDu 18 janvier au 1er février Médiathèque Georges-Pompidou
Opérations élémentairesProposée par Vicky Estebez avec l’atelier graphique « Et pourquoi pas ? »Du 18 janvier au 2 févrierMaison consulaire
« Le malade imaginaire en la majeur »De Raphaël Callandreau d’après la pièce de MolièreSamedi 18 janvier à 20 h 30 Croix-Blanche
Avec Les Amis de la Médiathèque« Cécile Lauru ou la vie romanesque d’une musicienne compositrice française en Europe centrale » Par André Paléologue Samedi 18 janvier à 17 hEspace Claire-Fontaine
« August et Erich Sander, témoigner et résister par la photographie » Par Bernard GuillaumeSamedi 7 février à 17 h Espace Claire-Fontaine
Avec Saint-Leu Terre d’Empire « Offenbach » Par Christian Flahaut, musicologueSamedi 11 janvier à 17 hCroix-Blanche
« Schulmeister, l’espion de Napoléon 1er » Par Abel Douay, historien et président des Amis de Napoléon III de ParisSamedi 29 février à 17 hEspace Claire-Fontaine
Médiathèque Georges-Pompidou
Alphabib & Omegalu (6 ans et plus) Nouvelles histoires numériquesMardi 21 janvier à 17 h 30
Instant galopin (de 3 à 6 ans)Nouvelles histoires de la MédiathèqueSamedi 25 janvier à 10 h 30
Jeux vidéo (8 ans et +)Switch™ et Nintendo® Labo PS4®Samedi 1er février à 14 h 30
Atelier « Compositions florales » Dans le cadre de l’hiver musicalPar Bénédicte Coquio-Marq et Pascale JacquotSamedi 18 janvier à 14 h
On en parle ? (Ados et adultes)Venez partager vos plaisirs de lectureMardi 4 février à 18 h
Conférence « Vivaldi et la nature »Dans le cadre de l’hiver musicalPar Sébastien Marq Samedi 23 février à 15 h
Des bulles dans le café (Ados et adulte) Rendez-vous pour parler BD Samedi 29 février à 15 h
Animations sur réservation : 01 34 18 36 80
Ô Rythme de la nature, ici et ailleursLecture et musique Avec Evoëlle, Antoine De La Morinerie et Yanis BaybaudSamedi 18 janvier à 18 h 30Médiathèque Georges-Pompidou
Carnaval de Saint-Leu-la-ForêtDéfilé dans la villeSamedi 29 février à partir de 14 h
NUIT DE LA LECTURE
ÉVÉNEMENT
MUSIQUE
L’école de Musique présente« Carte blanche aux pianistes » Rag time, new Orléans, spirituals…Vendredi 31 janvier à 19 hCroix-Blanche (Entrée libre)
Le Jazz-Club présenteManuel Fraiman Quartet et Manu Le Prince QuintetDimanche 19 janvier à 15 h Croix-Blanche
L’Hiver Musical présente« Jack et le Haricot magique »Ensemble La RêveuseVendredi 7 février à 20 hCroix-Blanche L’Hiver Musical présenteLes Quatre Saisons d’Antonio Vivaldiavec le Concert de la LogeSamedi 29 février à 20 hCroix-Blanche
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Michaël LévyDu bonheur d’être Saint-Loupien
Celui qui a conçu la carte de vœux de la ville est cartographe, photographe, graphiste et éditeur. Saint-Loupien depuis une année, il a installé ses bureaux dans un cadre qui n’en finit pas de l’émerveiller. Rencontre avec un promeneur du monde qui est aussi un promoteur du beau.
Dans Ma Ville : Vous avez conçu la carte de vœux 2020 pour la Ville, pourquoi ce parti
pris et que souhaitiez-vous exprimer en faisant le choix d’une carte topographique?
ML : Ce fut un choix collégial : lors de mon premier rendez-vous, plutôt que de
présenter mes travaux de graphiste, j’ai pris le parti de montrer ma carte d’Islande
car elle symbolise le mieux ma passion et mon savoir-faire. Les cartes ont un côté
magique et inspirant... Donc l’idée de créer une carte du territoire de Saint-Leu
pour la carte de vœux est venue spontanément ! Et l’inspiration poétique avec
la forme qu’elle a prise (autour de l’arbre) s’est rapidement imposée. Le hasard et
la nécessité comme on dit !
DMV : À l’heure du GPS et de la dématérialisation, ce type de carte a-t-elle encore un sens
et un avenir pour l’ensemble de la population ?
ML : Je suis convaincu que les cartes imprimées ont encore beaucoup d’avenir,
d’autant que celles que je publie sont respectueuses de l’environnement. On avait
prédit la mort du livre imprimé, il se porte toujours comme un charme ! Aucune
carte digitale ne vaudra jamais la beauté d’une carte papier. Il en va de même pour
les cartes de vœux !
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L’invité du DMV
INTERNATIONAL PHOTOGRAPHER présentera la 4e édition de
la carte d’Islande en mars 2020. Les amoureux de cartes et de
beaux paysages peuvent retrouver le travail de Michaël Lévy sur
le site internet : www.international-photographer.com
À partir de 2020 Michaël Lévy proposera des cours particuliers
de design graphique et de photographie. Si vous êtes intéressés,
contactez-le par email: [email protected] et pour le suivre,
rejoignez le sur instagram : @international_photographer_
EN DEUXMOTS...(OU PRESQUE)
DMV : Votre métier c’est essentiellement de faire des cartes ?
ML : Mon activité est multiple : Je suis graphiste freelance et photographe spécialisé
dans le voyage et le paysage mais je me régale à travailler sur tous les sujets y compris le
portrait. Je suis par ailleurs le créateur de la maison d’édition INTERNATIONAL PHOTO-
GRAPHER. Je publie des guides et des cartes pour voyageurs amoureux de la photogra-
phie. Je suis aujourd’hui le seul à proposer ce type d’outil si utile aux voyageurs. J’ai pour
l’instant publié une carte d’Islande et une des Iles Féroé, je travaille actuellement à celle
de l’Ecosse puis viendra celle de la Bretagne. J’expédie mes cartes dans plus de 100 pays.
DMV : Il y a un an vous étiez Parisien et vous avez finalement atterri à Saint-Leu-la-
Forêt : pourquoi ce choix ?
ML : Le désir d’acheter mon premier logement couplé au besoin d’espace pour travailler
et d’offrir une chambre à mon fils. Ce projet était irréalisable à Paris. J’ai découvert la
région grâce à un ami qui a fait le même chemin que moi, depuis Paris jusqu’au quartier
de Vaucelles, à Taverny. Je suis immédiatement tombé amoureux du Val-d’Oise.
DMV : Dans votre façon d’appréhender Saint-Leu-la-Forêt, on a effectivement l’im-
pression d’un choix amoureux ?
ML : Il suffit de se promener dans Saint-Leu pour ressentir les ondes particulières
qui s’en dégagent. Ces meulières au charme fou, les faïences colorées qui ornent les
façades, ces charpentes sous lesquelles dansent des lambrequins dentelés. J’aime
l’étroitesse des sentes, ces labyrinthes qui me rendent mon âme d’enfant : quel trésor
vais-je y trouver ? Et comment ne pas être enchanté par cette multitude de jardins
dont les fleurs colorent nos rues, ces séquoias géants qui semblent narguer de leurs
cimes le clocher de l’église ? Et le marché ! Si vivant et chaleureux, témoin d’un riche
passé maraîcher : je ne pourrais plus m’en passer. Saint-Leu est une ville gorgée d’His-
toire, de charme et de beauté. Irrésistible et pas seulement pour les artistes comme
Wanda-Landowska ou Patsoglou !
DMV : Comment définiriez-vous Saint-Leu-la-Forêt ? Comme Saint-Loupien, comme
photographe, comme communicant et comme Parisien d’origine toulousaine ?
ML : Je retrouve à Saint-Leu tout ce que j’aime. Authenticité et Romantisme. C’est une
ville inspirante. J’y trouve une douceur de vivre que j’avais perdue à Paris. Avec la forêt
et les jardins, on y voit s’écouler tranquillement les saisons. Pendant que les Parisiens
regardent la pluie tomber, les Saint-Loupiens vont chercher des champignons ! Même
si le photographe que je suis est spécialisé dans les grandes étendues sauvages je
trouve beaucoup d’inspiration à Saint-Leu. Peut-être un jour chanterai-je Saint-Leu,
ma ville d’adoption comme Nougaro a chanté Toulouse, ma ville natale ? (Sourires)
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TOUTE L’HUMANITÉ DANS SES BOUQUETS
Les Saint-Loupiens
SAISIR LES YEUX DU PAYSAGE
L’hiver musical rend un bel hommage à Michèle Captier avec une
exposition à la médiathèque Georges-Pompidou. Nombreux d’entre
vous connaissaient Michèle Captier, Saint-Loupienne et médecin
scolaire. À côté de son métier, de sa famille, de ses amis, il y avait
dans la vie de Michèle Captier, la passion de l’Ikebana, art floral ja-
ponais qu’elle étudia à Paris, au sein de l’école Sogestu, pendant
dix ans avant de devenir professeure : elle enseigna pendant 8 ans
au sein d’un atelier à la maison de la Plaine, puis pendant 12 ans à
son domicile. De nombreuses expositions, à Saint-Leu et dans le
Val-d’Oise, ont ponctué sa carrière essentiellement consacrée à ses
élèves auxquels elle souhaitait transmettre des valeurs séculaires
empreintes d’humanité. L’Ikebana est l’art de faire vivre les fleurs;
de leur donner une seconde vie. Il constitue une forme raffinée d’ar-
rangement floral dont l’origine remonte au 7e siècle, époque où fut
introduite au Japon, la coutume venue de Chine par la Corée, d’offrir
des fleurs au Bouddha Sâkyamuni. Michèle Captier, nous a quittés le
17 mars 2018 suite à la récidive d’un cancer du sein. Son « monde »
et son jardin extraordinaire continuent de nous émerveiller.
Aymeric Daudel voue son plus bel intérêt de photographe aux
Dolomites, guettant tel un peintre impressionniste, l’exposition ino-
pinée du soleil sur la crête d’une montagne usée dans l’œil abyssal
d’un lac. À 24 ans, Aymeric, après des études d’art et un Master en
design, un voyage majeur au Canada, au creux des territoires blancs
et glacés, sait ce qu’il veut faire de sa vie : susciter des émotions
au fil des images où, sans effets secondaires, il sait trouver la lu-
mière des plus beaux jours : les yeux du paysage. Photographe et
Vidéaste, il veut expérimenter toutes les contrées de son métier :
portrait ou panorama, photos de mariage, shooting de mode, film
d’entreprise ou book pour comédien. « Point de spécificité quand le
voyage débute, seul compte l’instinct du photographe ».
LE VERRE EST UNE COULEUR L’an passé Anne Legrandgerard avait animé un projet pédagogique
« La palette du peintre » avec une classe de CP de l’école Marie-Curie.
Les enfants devaient réfléchir aux différents modes de peinture au
fil des siècles. C’était un peu, de Lascaux à Auvers-sur-Oise, avec
une manière d’appréhender les expressions de ceux qui peignent
en fonction de leur environnement et des matières à leur disposi-
tion. Anne propose aujourd’hui des ateliers de peinture sur verre
où elle peut transmettre sa passion des couleurs sublimées à des
publics différents. « Ce que j’aime, c’est pouvoir rencontrer des per-
sonnes différentes dont la sensibilité est aussi le reflet des choses
vécues ». Résultat, elle intervient aussi bien auprès des maisons de
retraite qu’au sein d’établissements spécialisés autour du handicap
(comme le public sourd), des écoles, et vers tous ceux qui voient
plus loin que la transparence du verre ou même du plastique.
Aymeric Daudel - Photographe et vidéaste
06 14 85 61 22 I www.aymericdaudel.com
Anne Legrandgerard - Atelier Veranne
58 rue de Verdun I 06 64 46 49 18
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Les Saint-Loupiens
Elles se déplacent pour accompagner des malades qui ont autant
besoin d’être soulagés, aidés ou réparés. Christelle Sokolik-Kouris
et Lydie Marguerat, toutes deux infirmières, soignent à domicile.
Une profession d’humanisme qu’elles n’ont de cesse d’exercer.
Après 23 ans en hôpital de nuit pour Christelle (Hôpital du Parc
à Paris puis celui d’Argenteuil) et 10 années d’aide-soignante
pour Lydie (infirmière depuis 2013), elles ont décidé d’unir leurs
convictions de « femmes en blanc » pour être au plus près des
besoins des malades. Cela, sans avoir à gérer les contraintes de
productivité de l’hôpital public. L’une comme l’autre, l’affirme.
« C’est souvent dur et pesant mais notre travail prend tout son
sens quand, dans l’intimité d’une personne qui souffre, on peut
tout simplement lui consacrer le temps qu’il faut ».
FIÈRES D’ÊTRE INFIRMIÈRES
LA FLÛTE ENCHANTÉE Le Saint-Loupien sera indéniablement l’une des plus belles signa-
tures du prochain Hiver musical. À l’occasion des « Quatre saisons »
par le Concert des Loges, vous ne manquerez pas d’être littérale-
ment ébahi par le flûtiste Sébastien Marq qui, depuis une trentaine
d’années, prête son talent exceptionnel aux formations et orchestres
les plus illustres. Soliste des Arts Florissants de William Christie, il est
régulièrement invité par Jordi Savall, Emmanuelle Haïm, le Concert
de la Loge de Julien Chauvin, ou l’Ensemble Marguerite Louise de
Gaétan Jarry. Il se produit aussi en musique de chambre avec l’Acca-
demia dei Dissonanti ou les Marq’s Brothers & Sisters, qui réunit les
musiciens de sa famille. Il a récemment été soliste invité du Wiener
Philharmoniker et du New York Philharmonic, et se produira prochai-
nement avec le Berliner Philharmoniker. Sébastien Marq est aussi di-
recteur musical du Festival L’Hiver Musical de Saint-Leu.
Christelle Sokolik-Kouris (06 27 27 06 96)
et Lydie Marguerat (07 64 09 21 10)
Cabinet sur rendez-vous : 10 rue Émile Aimond
AUX MARCHES DU GRAND PALAISSophie Patry est arrivée 2e (et la seule photographe !) au concours
du Prix national du Géant des beaux-arts. C’est l’Association
ADAÏS de Senlis qui a porté sa candidature en présentant une de
ses photos de la série « People ». Suite à ce magnifique résultat,
la photographe et galeriste saint-loupienne (SoLo) est invitée à
exposer à « Art Capital » au Grand Palais en février 2020 et verra
la parution de sa photo dans le Magazine n°41 de mai 2020.
GÉRARD ET LES GRANDS ARBRESÀ la question « Votre fibre écolo remonte à quand ? », Gérard Lanvin,
l’un des plus grands acteurs français a répondu au magazine Gala :
« J’ai été élevé comme ça, dans ma banlieue, près de Saint-Leu. Moi, je
me sens bien auprès des arbres, dans les bois. Il n’y a rien de plus beau
qu’une forêt si on sait la ressentir. C’est un trip physique pour moi ».
Une déclaration qui en dit long sur notre privilège et nos obligations,
quand on vit à Saint-Leu, ville à la lumière des grands arbres…
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Jeudi 24 octobre 2019 à Tiguerna (Ma-roc), il est 17 h 45. Après 9 jours de course, elles arrivent. Main dans la main, elles fran-chissent la ligne d’arrivée du Trophée Roses des sables. Le bras levé de la victoire, des sourires qui valent les médailles d’or s’échappant de leurs sacs à dos de barou-deuses ! Josy et Laura, Laura et Josy, Josy avec Laura, Laura avec Josy. La veille, le mo-teur de leur voiture a cassé : leur véhicule s’est cogné contre un gros caillou recouvert de sable, tel un vaisseau qui a percuté un récif ! Aucune possibilité de réparation ! La désolation et la déception. D’autant qu’elles venaient de finir 3e d’une course de nuit ! Et quand bien même, elles concourent également à des fins humanitaires (155 kg de matériels transportés à Haroun au pro-fit des « enfants du désert »), elles restent des compétitrices aguerries qui veulent surtout aller au bout d’elles-mêmes. Josy, la maman, conductrice très concentrée, qui tient son volant comme la main d’un cavalier qui ne la laisserait pas tomber et Laura, sa fille, la navigatrice dont l’œil ex-pert sait fixer la moindre difficulté réperto-riée par le road book. D’une dune à l’autre, accrochées à l’immensité de l’oued, elles assurent, avec plus de 10 h de voiture par jour et une complémentarité qui s’affirme
chaque jour un peu plus, dans l’adrénaline et dans l’intensité d’une épreuve sportive. Et sur le sable, cela glisse comme sur la neige. Parties le 15 octobre de Biarritz, elles arriveront le 27 octobre à Marrakech. C’est là que la course se terminera officiellement. Après douze jours aussi éprouvants que dé-licieux, qui les auront rapprochées : Josy et Laura, déjà pourtant si complices ! Et il en fallait de la complicité pour s’engager dans pareille aventure. Car l’hostilité du terrain n’est pas toujours évacuée par la cordialité des sourires rencontrés. Il y a tous ces im-pondérables qui participent à l’expérience. Résultat, elles apprendront encore l’une de l’autre. Binôme, équipe, duo, partenaires elles sont bien plus qu’une mère et sa fille. Josy est impressionnée de l’analyse rapide et pointue de Laura quand il faut tracer la route. Laura est scotchée par la pugnaci-té de Josy quand, dans l’adversité, le dé-couragement vient. Et puis cette aventure, ce sont aussi des souvenirs qui appellent d’autres photos : la solidarité des 12 équi-pages féminins, le tajine partagé avec une famille d’Haroun, les bivouacs au coin d’un feu nourri aux crottes de chameau, les sou-rires des enfants, les silhouettes dansantes des nomades sur les crêtes du désert. Du bonheur hors du temps.
Ce que ne dit pas la photo
Passer la ligne d’arrivée
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
Signé Othman ATTIG Comme un coup de foudre ! De ma rencontre fulgurante avec toi, Saint-Leu, m’est venue l’envie toute aussi fulgurante de te peindre.
Je me souviens de ce 8 juin 1994, de la sensation que j’ai eue en
arrivant à la gare, venant de mon Xe arrondissement de Paris.
Il était 17 h. J’ai été saisi par cette lumière d’été qui signe la fin
d’après-midi et expose les façades des maisons à un éclairage
doré ou argenté selon qu’elle soit meulière ou parée de pein-
ture blanche. Guidé par mes pas, j’ai remonté l’avenue de la
gare jusqu’à l’église, si originale avec son clocher latéral avant
de découvrir la rue du général Leclerc, ses commerces colorés,
sa mairie altière, son marché légèrement cuivré avant de gagner
la place de la Forge, où se ressentait la fraicheur de l’eau de la
fontaine du moissonneur et celle de la forêt et de ses ombres
réjouissantes. Je me souviens que je n’ai pas pu rentrer chez
moi avant de prendre rendez-vous avec un agent immobilier
pour trouver une maison. Ma maison ! Plus de 20 ans ont passé :
un mariage, trois baptêmes et 2 adresses plus tard, j’ai toujours
l’envie irrésistible de te peindre. Peindre ta saveur matinale,
quand j’accompagne mes enfants à l’école. Peindre le bonheur
des mères, tenant la main de leurs petits garçons, pressés de
monter sur le manège du square Leclerc. Peindre la fierté des
pères, tenant la main de leurs petites filles au petit panier, pour
le marché du samedi matin. Peindre et toujours te peindre. Parce
que le bonheur se réinvente au fil de mes pinceaux des quatre
saisons et que mes cheveux un peu plus blancs ont gardé ta jeu-
nesse intacte.
Né en 1968, ce peintre saint-lou-pien connaît une cote ascendante et prometteuse. Par son trait agile et singulier, il vous emporte dans un tourbillon de carrés de couleurs reflétant la lumière. En regardant de plus près ses toiles, vous y devine-rez des visages qui vous observent. Vous y trouverez aussi en filigrane, des lettres, des mots cachés, des chiffres suggérés. Après « Voyage autour du monde » en 2018, sa pro-chaine exposition « Paris », aura lieu en septembre 2020 dans la capitale.
À chacun sa ville. Inconnus ou célèbres, ils aiment Saint-Leu, et ils en parlent tellement bien !
Mon Saint-Leu
Tu me fais tourner la tête
OthmanATTIG
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
C’està savoir !
RESTAURATION SCOLAIRE
Informations pratiques, démarches administratives ou obligations légales, vos questions citoyennes ont assurément des réponses précises. À votre service !
Ayant repris mon activité professionnelle, je souhaite que ma fille puisse déjeuner à la cantine.
J’aimerais donc savoir si son allergie aux arachides peut être prise en considération par le
délégataire qui compose les menus servis aux enfants ?
Dans le cadre de la restauration scolaire,
nombre de situations différentes se pré-
sentent et sont justement considérées, au
motif que tous les enfants doivent être ac-
cueillis dans le cadre précis qui assure aux
enfants la sécurité alimentaire. À ce titre, l’en-
fant ayant, pour des raisons médicales, be-
soin d’un régime alimentaire particulier peut
profiter du service de la restauration scolaire
sous réserve de la mise en place préalable
d’un Protocole d’Accueil Individualisé (PAI).
Soit l’allergologue préconise une simple
éviction d’un plat, soit les parents devront
fournir un panier repas selon la pathologie
de l’enfant. Ce document précise les condi-
tions de prise des repas, les interventions
médicales, paramédicales ou de soutien, leur
fréquence, durée et contenu. Pour l’enfant
qui consomme le repas fourni par ses parents
dans le restaurant scolaire, une réduction de
50% est appliquée sur le tarif correspondant
à la tranche du quotient familial.
Bon à savoir : Toute situation particulière devra être signalée par l’intermédiaire de la fiche
individuelle de renseignements remise chaque année en juin pour l’année suivante. Le PAI
(Protocole d’Accueil Individualisé) se renouvelle chaque année. Les renouvellements se font en
année civile et non scolaire. Pour les enfants concernés, le PAI est obligatoire car il est interdit
d’apporter de la nourriture au sein des restaurants scolaires en provenance de l’extérieur, sans
la mise en place de ce protocole. Par ailleurs, il est recommandé aux familles qui souhaitent
préparer un panier repas, de le composer avec des aliments en rapport avec le menu proposé à
la cantine. Ainsi, l’enfant se sent parfaitement intégré à la pause-déjeuner.
Des droits et des devoirs
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Janvier • FévrierN° 70 • Dans Ma Ville
URBANISME
SANTÉ PUBLIQUE
Je souhaite transformer mon garage en chambre supplémentaire et mon
voisin me dit que je dois demander une autorisation à la mairie : si c’est le
cas, que dois-je faire pour me mettre en conformité avec la loi ?
En transformant un garage en chambre, comme il y a création d’une surface
de plancher, vous devez déposer une déclaration préalable de travaux si la
transformation du garage concerne plus de 5 m2 de surface close et couverte
en une pièce de vie. La modification de l’aspect extérieur, comme la pose
d’une fenêtre, par exemple, est également soumise à déclaration préalable.
Vous pouvez déclarer l’ensemble de votre projet avec le même formulaire. En
transformant votre garage, vous supprimez une ou plusieurs places de sta-
tionnement. Le plan local d’urbanisme (PLU) de Saint-Leu comporte des pres-
criptions concernant la création des aires de stationnement. Dans ce cas, vous
êtes susceptible de devoir installer d’autre(s) place(s) sur votre terrain. Dans
le dossier que vous déposerez à la Mairie, il conviendra alors de mettre en
évidence que le nombre de place(s) de stationnement sera conforme au PLU,
une fois l’opération réalisée. Bon à savoir : Avant de commencer les travaux,
vous devez attendre l’accord de la Mairie. N’oubliez pas d’installer un panneau
d’affichage sur le terrain et visible depuis l’espace public, le plus tôt possible,
pendant toute la durée des travaux, et au moins pendant deux mois. C’est une
obligation d’information publique. À compter du premier jour de l’affichage,
un tiers peut déposer un recours dans un délai de deux mois. Les panneaux
d’affichage sont en vente, entre autres, dans les magasins de bricolage.
Mon papa souffre d’Alzheimer et il est devenu de plus en plus difficile
pour maman de l’accompagner dans les gestes élémentaires de la vie
quotidienne. Pourriez-vous me dire s’il existe des associations susceptibles
d’aider les aidants dans les questions pratiques ?
Qu’il s’agisse de votre maman ou de vous-même, toutes deux très pré-
sentes dans l’accompagnement quotidien de votre papa, vous devez ab-
solument vous faire aider. Chaque jour ou presque, vous êtes amenées
à vous interroger sur le comportement de votre papa : troubles de la
mémoire, du comportement, de l’orientation et tous les changements que
vous notez, vous affectent et vous laissent impuissantes et désemparées.
Il est extrêmement difficile pour les proches des malades d’Alzheimer de ne
pas perdre des forces vitales : être fatigué jusqu’à l’épuisement, connaître
le découragement jusqu’à la dépression sont des réalités constamment
vécues. Vous devez savoir que dans le cadre d’une prise en charge APA,
le Conseil Départemental peut vous aider financièrement, en fonction des
ressources et de la dépendance du malade, une ou plusieurs journées
en Accueil de Jour. Il permet aux personnes âgées vivant à domicile et
présentant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, d’être
accueillies dans une structure adaptée. Par ailleurs, la Ville de Saint-Leu
et l’Association France Alzheimer