Méthodes et outils pour la
communication
professionnelle
Expression-Communication
Semestre 3
Enseignante : Clémentine HOUGUE
Bureau S24
Expression-Communication Semestre 3
2
SOMMAIRE
1ère partie : La recherche documentaire ..................................................................... 3
Présentation du projet de TP – Réaliser une veille scientifique et technique ................... 3
Tableau des normes bibliographiques par types de document ......................................... 5
Réaliser un bon diaporama (rappel S2) ............................................................................ 7
2e partie : L’insertion professionnelle ......................................................................... 9
Rédiger un mail professionnel (rappel S1) ....................................................................... 9
La lettre de motivation (candidature spontanée, rappel S2) ........................................... 11
Analyser une offre d’emploi ........................................................................................... 13
Réussir son entretien d’embauche .................................................................................. 18
Le Curriculum Vitae (rappel S2) .................................................................................... 21
3e partie : La rédaction technique ............................................................................. 23
Élaborer un document technique statique : la notice technique (rappel S2) .................. 23
Élaborer un document technique dynamique : protocole, procédure, mode opératoire . 24
Annexes : Les outils pour la rédaction ..................................................................... 26
Les principales difficultés de la langue française ........................................................... 26
Les connecteurs logiques ................................................................................................ 31
Les annotations sur vos copies ....................................................................................... 32
Expression-Communication Semestre 3
3
1ERE PARTIE : LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
PRESENTATION DU PROJET DE TP – REALISER UNE VEILLE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
I. QU’EST-CE QU’UNE ACTIVITE DE VEILLE TECHNOLOGIQUE ET A QUOI
SERT-ELLE ?
D’après la norme expérimentale française XP X 50-053 de l’AFNOR, une veille est
une « activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de
l’environnement technologique, commercial, etc. pour en anticiper les évolutions »
Il existe toutes sortes de veille : veille réglementaire et juridique (sur les normes, les
lois et les règlements), veille commerciale (pratiques commerciales dans un secteur),
veille concurrentielle et stratégique (pratiques de la concurrence), veille
environnementale, etc.
La veille scientifique et technique ou veille technologique consiste à collecter, de
manière régulière, des informations sur les techniques et les avancées scientifiques
les plus récentes.
II. COMMENT METTRE EN PLACE UNE VEILLE SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE ?
A. Consulter :
- Les sites et les revues d'actualité scientifique (en ligne et papier, à la BU)
- Les bases de dépôts de brevets : la principale source en France est l'Institut National de
la Propriété Industrielle
- L’actualité de la recherche : les thèses en cours, les publications scientifiques
- Les communiqués de presse des entreprises
- Les blogs d'experts (expertise à vérifier)
B. Suivre l’info au quotidien :
Utiliser les favoris du moteur de recherche, les flux RSS, procéder à la création
d’alertes par mail, suivre des experts sur Facebook et Twitter, consulter régulièrement les
Pearltrees voisins
C. Quelles sont les étapes de réalisation de ce projet ?
Étape 1 : En binôme, choisir un sujet scientifique ou technique. Exemples :
intelligence artificielle, sismologie, climatologie, génétique, cellules souches, éthologie,
robotique, etc.
Étape 2 : Créer son « Pearltree » (service web permettant d’organiser et de partager
des contenus numériques) sur http://www.pearltrees.com/
Étape 3 : Rechercher régulièrement des informations sur internet. 15 min deux fois
par semaine suffisent pour enrichir votre base de données. À chaque session de recherche,
vous remplirez le tableau de veille disponible sous Lecture. Vous pouvez également
rechercher des données sur l’histoire de votre sujet.
Expression-Communication Semestre 3
4
III. COMMENT CE TRAVAIL SERA-T-IL EVALUE ?
Lors du dernier TP, vous présenterez votre Pearltrees, et vous détaillerez les sources
les plus intéressantes dans un exposé de 15 min. Vous n’aurez pas à présenter de support
visuel. Vous remettrez une copie papier du tableau de veille.
Le barème sera le suivant :
Tableau de veille /9 Pearltrees /6 Prestation orale /5
Régularité des recherches /3 Organisation /3 Qualité de l’expression /2
Sources précisément citées /3 Richesse /3 Qualité de la communication /3
Description du contenu /3
Expression-Communication Semestre 3
5
TABLEAU DES NORMES BIBLIOGRAPHIQUES PAR TYPES DE DOCUMENT
Documents papier
Ouvrage individuel
NOM en capitales, Prénom de l’auteur ou des auteur(s), Titre en italiques, Lieu de publication : Éditeur, année d’édition.
Ex : GÉRY, Paul-Emmanuel et REBOUL, Anne, Bien s’exprimer à l’oral et à l’écrit, Paris : Nathan, 2007.
Ouvrage collectif
NOM du responsable de l’ouvrage collectif en capitales, Prénom (dir.), Titre de l’ouvrage en italiques. Lieu de
publication : Éditeur, année.
Ex. CHALBI, Noureddine et DEMARLY, Yves (dir.), L’amélioration des plantes pour l’adaptation aux milieux arides,
Paris : John Libbey Eurotext, 1991.
Chapitre d’un
ouvrage
collectif
NOM de l’auteur de la contribution en capitales, Prénom, « Titre de la contribution », In NOM du responsable de
l’ouvrage collectif en capitales, Prénom (dir.). Titre de la publication en italiques. Lieu de publication : Éditeur,
année, pagination dans l’ouvrage.
Ex. KHALFAOUI, Jean-Luc, « Approche de l’amélioration génétique de l’adaptation à la sécheresse : cas de l’arachide au
Sénégal », In CHALBI, Noureddine et DEMARLY, Yves. L’amélioration des plantes pour l’adaptation aux milieux arides,
Paris : John Libbey Eurotext, 1991, p. 51-63.
Article de presse ou article
scientifique
NOM de l’auteur en capitales, Prénom, « Titre de l’article », Titre du journal ou de la revue en italiques, numéro de la
publication, date de publication, pagination de l’article.
Ex. ABOU EL KHAIR, Catherine, « Les hotliners du stress au travail », Liaisons sociales, n° 159, février 2015, p. 48-49.
Mémoire, thèse (y compris
en PDF)
NOM de l’auteur de la thèse en capitales, Prénom, Titre de la thèse en italiques, Thèse en + discipline, Nom de
l’Université de soutenance, date.
Ex : RIVIERES, Bastien, Développement des résines ablatives biosourcées, Thèse en Chimie des matériaux, Université de
Bordeaux, 2016.
Brevet (y compris trouvé
sur internet)
NOM de l’auteur de la page, Prénom OU NOM de l’organisme, Titre du brevet, Pays, numéro, date.
Ex : CARRIGAN, Keith, Procédé de fabrication d'un ensemble miroir de carbure de silicium léger et de haute précision,
Etats-Unis, n° WO/2019/231529, 05/12/2019.
Expression-Communication Semestre 3
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Documents en ligne
Ouvrage électronique,
rapport
NOM de l’auteur en capitales, Prénom, Titre du livre en italiques [en ligne], Lieu de publication : Éditeur, année
d’édition [consulté le + date de consultation], URL :
Ex : SCHEPENS, Paula, Guide sur la gestion collective des droits d'auteur : La société de gestion au service de l'auteur et
de l'usager [en ligne], Paris : UNESCO, 2000 [consulté le 30 août 2016], URL :
http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001206/120677f.pdf
Article de journal ou revue
en ligne
NOM de l’auteur, Prénom, « Titre de l’article », Titre du journal, de la revue en italiques [en ligne], Numéro de la
publication (s’il existe), date de publication [consulté le + date de consultation], URL
Ex : GANNAC, Anne-Laure, « Travail : les jeunes sont-ils vraiment désinvestis ? » Psychologies [en ligne], avril 2013
[consulté le 30 août 2016], URL : http://www.psychologies.com/Planete/Societe/L-actu-decryptee/Articles-et-
dossiers/Travail-les-jeunes-sont-ils-vraiment-desinvestis/4Quelle-frontiere-entre-vie-privee-et-vie-professionnelle
Page web
NOM de l’auteur de la page, Prénom OU NOM de l’organisme, « Titre de la page », Titre du site internet en italiques
[en ligne], Date de publication ou Non daté [consulté le + date de consultation], URL
Ex : CEA, « L’administrateur général du CEA conduit la délégation française à la Conférence Générale de l’AIEA »,
CEA.fr [en ligne], 28 septembre 2020 [consulté le 29 septembre 2020], URL :
http://www.cea.fr/Pages/actualites/institutionnel/ag-conference-aiea-2020.aspx
Vidéo, podcasts, émissions
NOM de l’auteur de la vidéo, Prénom, « Titre de la vidéo » [vidéo, durée], Titre du site internet en italiques [en ligne],
Date de publication [consulté le + date de consultation], URL
Ex : GRIRA, Cyril, « Cloud computing : vecteur de la productivité en entreprise » [vidéo, 24’55], YouTube [en ligne], 21
avril 2011. [consulté le 25 janvier 2021], URL : http://www.youtube.com/watch?v=NimSGm6x21A
Schéma, image, graphique
NOM de l’auteur du visuel, Prénom OU NOM de l’organisme, « Titre de l’image, du schéma, du graphique » [type
de visuel], Titre du site internet en italiques [en ligne], Date de publication ou Non daté [consulté le + date de
consultation], URL
Ex : UNIVERSITÉ DE NEUCHÂTEL. « Energo » [graphique], Unine [en ligne]. Non daté [Consulté le 7 mars 2012],
URL : http://www2.unine.ch/unine/page-2061.html
Communication professionnelle Semestre 3
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REALISER UN BON DIAPORAMA (RAPPEL S2)
Le diaporama a pour but de faciliter la compréhension et la mémorisation : c’est un passeur
de sens. Il doit mettre en cohérence le « montrer » et le « dire », pour accompagner le public.
Le locuteur doit toujours avoir la priorité : il ne doit ne pas disparaître derrière les diapositives
(aussi appelés « slides » ou « transparents »).
De l’illustration au bilan
Illustrer, expliquer, clarifier : il rend le propos plus clair
Identifier, insister, renforcer : il rend le propos plus précis
Rappeler, résumer, faire le bilan : il soutient la structure du propos
Contraintes et libertés
Pas d’impératif d’exhaustivité : il faut sélectionner le contenu important
Il est conseillé de reprendre le plan du rapport écrit
Éviter les énumérations trop longues : choisir, organiser, hiérarchiser
Attention à la gestion des différents formats : texte, schéma, tableau, organigramme…
Réussir son Powerpoint ne nécessite pas de maîtriser parfaitement le logiciel : on peut très bien
construire un diaporama efficace en utilisant les fonctionnalités de base et en étant
méthodique !
I. ORGANISATION DES VISUELS : DEPLIER LE CONTENU
Diapo de présentation : titre (sujet), nom de l’étudiant, formation, année d’étude, nom de
l’entreprise et/ou de l’établissement (logos), nom des tuteurs, des enseignants
Diapo de sommaire : les étapes de l’exposé
Introduction : présentation du sujet et problématique
Développement : progressif et cohérent, en 3 ou 4 parties
Conclusion : rappel du sujet, état d’avancement (acquis, points en suspens), perspectives…
II. EN AMONT DE LA CONCEPTION DU DIAPORAMA
S’informer du matériel à disposition (attention à la compatibilité des versions !)
Préparer un support de secours (photocopie du Powerpoint et version PDF)
Gérer son temps : prévoir des diapos à survoler en cas de dépassement du temps
Rester maître à bord et ne pas se laisser envahir par la technique
Maîtriser le nombre de diapos : environ une diapositive par minute
III. CONCEPTION DE LA CHARTE GRAPHIQUE
Définir une convention de mise en forme (fond d’écran, mise en page, titre…)
Jouer sur deux ou trois couleurs (cf. palette graphique associée)
Utiliser une ou deux polices de caractères (une police par circuit de lecture : titres/contenu)
Mettre en valeur par la taille des caractères, le gras, l’italique (pas de soulignement), mais sans
excès
Numéroter les diapos
Soigner le contraste (clair/sombre) entre caractères et fond d’écran (le vidéoprojecteur le
réduit)
Communication professionnelle Semestre 3
8
IV. REALISATION DES VISUELS : LISIBILITE DU DIAPORAMA
Utiliser des mots-clés : pas de phrases rédigées (ou très courtes)
Écrire lisiblement (police 18 minimum) et limiter le nombre de lignes par diapo (une dizaine
maximum)
Privilégier l’harmonie et la sobriété de la mise en forme, éviter de multiplier les animations et
les effets spéciaux (risque de perturbation)
Organiser les éléments en fonction du sens de lecture de l’image, schématisé ci-dessous :
V. STYLE ET SYNTAXE : CLARTE ET BRIEVETE
Mots courts, simples et concrets (temps de lecture d’une diapositive : 5 secondes)
Tournures positives, actives
Formulations brèves et immédiatement compréhensibles, sans être creuses pour autant…
Titres clairs et précis, pour renseigner sur le contenu
Attention à l’orthographe : relecture impérative !
VI. MISE EN SITUATION : CONSEILS PRATIQUES
Avant la présentation, prendre le temps de s’installer et de se calmer
Parler relativement fort en articulant
Faire face au jury, le regarder : se placer à proximité de l’écran, mais pas devant !
Surveiller les mains dans les poches et les agitations dans l’espace
Éviter de passer devant l’écran de projection
Ne pas lire les diapositives (perte de l’attention du public)
Éviter de parler devant un écran vide
Prévoir un instrument de pointage (stylo, laser)
VII. POUR FINIR… : UN CODE A INVESTIR
Exercice exigeant qui nécessite de l’entraînement
Temps limité à respecter et à intégrer comme contrainte constructive : organisation du contenu,
priorités, insistance
Prise en compte du public (connaissances, statut) pour adapter contenu et forme des visuels
Les visuels sont des supports et non une fin en soi !
Communication professionnelle Semestre 3
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2E PARTIE : L’INSERTION PROFESSIONNELLE
REDIGER UN MAIL PROFESSIONNEL (RAPPEL S1)
I. LES CODES DU MAIL PROFESSIONNEL
A. Les formules d’appel (au début du mail)
On ne connaît pas le destinataire = « Madame, Monsieur »
On connaît son nom = « Madame Unetelle »
On le connaît personnellement = « Cher Monsieur Untel », « Cher [Prénom] »
B. Les formules de clôture (à la fin du mail)
D’égal à égal (collègue) : « Cordialement » ; « Bien sincèrement » ; « Bien à vous / à toi»
À un supérieur : « Salutations respectueuses » ; « [Recevez mes] Sincères salutations » ;
« Respectueusement »
C. Objet et signature
La signature : il faut toujours signer son mail, en précisant sa qualité (« étudiant en
Mesures Physiques à l’IUT du Mans » et ses coordonnées (numéro de téléphone).
L’objet doit être clair et précis, c’est un résumé en quelques mots de l’objectif du mail, sa
finalité.
II. LE STYLE DU MAIL PROFESSIONNEL
A. Privilégiez le confort de lecture
Phrases courtes
Ponctuation adaptée
Demande claire
Formules de politesse adaptées
B. Si votre message comporte une demande, une sollicitation
Utilisez des formules d’atténuation : Serait-il possible de…. ; Verriez-vous un
inconvénient à ce que …, Pourriez-vous…, etc.
Remerciez toujours par avance
C. Si votre message signale un problème ou un désagrément pour le destinataire
Présentez des excuses pour le dérangement occasionné
Proposez une solution ou restez à disposition pour évoquer le problème
D. En règle générale
Utilisez une adresse mail professionnelle (pré[email protected])
N’utilisez pas de smiley ou d’expressions familières dans le cadre professionnel
Imaginez toujours que vous risquez de déranger votre destinataire
Relisez-vous attentivement (voire faites-vous relire)
Communication professionnelle Semestre 3
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E. À NE SURTOUT PAS FAIRE !
Écrire tout en majuscules = équivalent écrit d’un interlocuteur qui hurle
Multiplier les points d’interrogation et d’exclamation = agressif
Utiliser l’impératif = préférer le conditionnel et les interrogatives(ex : Répondez-moi au
plus vite Pourriez-vous me répondre au plus vite ?)
Laisser des grosses erreurs d’orthographe : crédibilité
III. LA GESTION DE LA BOITE MAIL
A. Quand et à qui écrire ?
Ne multipliez pas les mails
N’écrivez qu’aux personnes concernées
Évitez d’envoyer des mails tard le soir, pendant les week-ends ou les vacances (sauf
urgence) : droit à la déconnexion, article L. 2242-17 du Code du travail.
Attendez 24 heures avant de relancer (si c’est urgent, relance polie)
N’écrivez rien dont vous puissiez regretter la diffusion (messageries professionnelles =
droit de regard de l’employeur)
Ne transférez rien sans l’accord de l’auteur
B. Les pièces jointes
Vérifiez les pièces jointes (commencez par ça !)
Joignez des documents dans des versions courantes (.doc ou .PDF)
C. La réception des mails
Répondez à un mail quand c’est nécessaire
Classez votre boîte de réception, supprimez régulièrement les mails inutiles, les brouillons
et les spams (ça encombre les serveurs et ça pollue !)
Consultez votre compte au moins une fois par jour, (mais pas toutes les 15 secondes !)
Communication professionnelle Semestre 3
11
LA LETTRE DE MOTIVATION (CANDIDATURE SPONTANEE, RAPPEL
S2)
I. LES DIFFERENTS TYPES DE LETTRE
A. La lettre de candidature spontanée
- Elle nécessite de connaître les missions possibles en entreprise : pour cela, consulter les sites des
entreprises du secteur, mettre à profit la découverte des métiers en PPP, lire les offres d’emploi,
etc.
- Elle doit être suffisamment ciblée et précise
B. La lettre en réponse à une offre de stage ou d’emploi
Elle nécessite un décryptage minutieux de l’offre d’emploi et une recherche sur l’entreprise :
il faut classer les informations par catégories : sur l’entreprise / sur le poste / sur le profil du
candidat.
II. LA FORME DE LA LETTRE
A. Brièveté : la lettre doit tenir sur une page. Si elle dépasse de quelques lignes, modifiez les
marges de votre document (dans Word : Disposition>Marges> Marges personnalisées).
B. Précision : il faut illustrer ses compétences par les réalisations en projet tutoré, en PPP, en
TP, dans les activités associatives, dans les emplois saisonniers, etc. Évitez de lister les
matières du DUT : parlez de ce que vous savez faire.
Ex 1 : « Je suis disponible et rigoureux » = trop vague
« Disponibilité et rigueur sont mes principales qualités : j’ai pu les mettre en œuvre lors
mon emploi saisonnier dans XXX / dans le projet tutoré sur XXX / à l’occasion de mes
activités de XXXX à l’association Y » = précis
Ex 2 : « J’ai suivi des cours de métrologie » = trop vague
« Formé en métrologie, je suis capable d’étalonner différents moyens de mesure (pied à
coulisse, jauges, etc.) et de calculer des incertitudes » = précis
C. Présentation de la lettre
En-tête et formules d’appel
- En haut à gauche : Coordonnées de l’expéditeur
- En haut à droite : Coordonnées du destinataire (l’entreprise ou une personne
précise dans l’entreprise)
- En dessous des coordonnées du destinataire : À [Ville], le [date]
- Avant la lettre : Objet : Candidature spontanée / Candidature au poste de
[intitulé précis + référence de l’annonce]
- Formule d’appel : Madame, Monsieur, ou Monsieur Untel (si l’on connaît la
personne en charge du recrutement)
Formules de clôture
- Classique : Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations
respectueuses..
Communication professionnelle Semestre 3
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- Coordonnée à une demande d’entretien : Je me tiens à votre entière disposition
pour évoquer plus précisément ma candidature au cours d’un entretien et vous
prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.
III. LE CONTENU DE LA LETTRE
A. Le plan : VOUS / MOI / NOUS
VOUS : après s’être brièvement présenté, parler de l’entreprise : montrer que l’on cible
sa demande, que l’on connaît l’entreprise, son domaine d’activité et ses besoins.
MOI : Exposer l’objectif de sa lettre, présenter ses motivations, ses compétences
techniques, ses atouts, ce qu’on peut apporter à l’entreprise, en illustrant ses propos par
des expériences concrètes.
NOUS : Se projeter dans l’entreprise, mettre en avant ses qualités relationnelles ;
terminer, avant la formule de politesse, en demandant un entretien.
B. Le style
Faire des phrases courtes et bien ponctuées
Utiliser des verbes d’action : accomplir, élaborer, développer, maîtriser, réaliser,
organiser, participer, etc. → A éviter : avoir, être et faire
Employer des tournures affirmatives. Éviter à tout prix les tournures négatives et les
formules hypothétiques (« peut-être », « éventuellement »)
Le vocabulaire doit être varié et soutenu, sans être alambiqué. Par exemple, ne parlez
pas de votre « job d’été » mais de votre « emploi saisonnier ».
L’orthographe doit être irréprochable ! C’est un critère essentiel pour les
recruteurs (même pour ceux qui font eux-mêmes des erreurs d’orthographe). =
IV. ENVOYER SA CANDIDATURE PAR MAIL
Les CV et lettres de motivation sont généralement envoyés par mail. Le message
accompagnant votre dossier de candidature doit être soigneusement rédigé.
L’objet : il doit être clair et précis. Ex : Candidature spontanée pour un stage en
métrologie / Candidature à l’offre de stage n°456
Les formules d’appel et de clôture : elles doivent respecter les conventions
professionnelles
- Formule d’appel : Madame, Monsieur (si on ne connaît pas le destinataire) / Madame
Unetelle ou Monsieur Untel (on connaît le nom de la personne chargée du recrutement)
- Formule de clôture : Salutations respectueuses / Respectueusement / Restant à disposition
pour toute information complémentaire, je vous prie de recevoir, Madame Unetelle, mes
respectueuses salutations.
Le corps du message : il doit être à la fois concis et clair. Présentez-vous et expliquer
brièvement votre demande, présentez les documents joints et remerciez votre destinataire.
Ex : Étudiant en Mesures Physiques, je me permets de vous adresser ma candidature pour un
stage dans votre service métrologie. Vous trouverez en pièces jointes mon CV et ma lettre de
motivation. En vous remerciant de l’attention que vous porterez à ma demande, je reste à votre
disposition pour un entretien.
Communication professionnelle Semestre 3
13
ANALYSER UNE OFFRE D’EMPLOI
I. PROCESSUS
II. OBJECTIFS DE L’ANALYSE
1. Déterminer la pertinence de la candidature
- Cette offre est-elle adaptée à votre projet ?
- Votre profil est-il adapté à cette offre ?
2. Comprendre les attentes de l’entreprise
- Quelle formation, quelles compétences l’entreprise recherche-t-elle ?
3. Adapter sa candidature aux attentes de l’entreprise
- Quels éléments de votre profil correspondent aux besoins de l’entreprise ?
Communication professionnelle Semestre 3
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III. REPERER LES INFORMATIONS FOURNIES DANS UNE ANNONCE
A. Informations sur l’entreprise
Raison sociale (nom de l’entreprise)
Domaine d’activité
Nature publique ou privée
Place sur le marché
Nationalité
Chiffre d’affaires
Effectif
Esprit / valeurs de l’entreprise
Autres…
B. Informations sur le poste à pourvoir
Intitulé du poste
Position hiérarchique
Missions à remplir
Responsabilités en nombre de personnes, en chiffre d’affaires
Activités
Travail auprès de, dans une équipe, auprès d’une clientèle…
Lieu de travail
Déplacements
Évolution du poste
Avantages liés au poste
Évolution de carrière
Possibilité de formation
Modalités de rémunération
Autres….
C. Caractéristiques exigées du candidat
Formation
Langues
Expériences (nature, durée)
Qualités personnelles
Age
Références
Autres….
Communication professionnelle Semestre 3
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IV. GRILLE D’ANALYSE D’UNE ANNONCE D’OFFRE D’EMPLOI
A. Compléter avec la recherche d’information concernant l’entreprise et le poste
L’entreprise
Informations fournies dans l’annonce Informations trouvées sur internet
Informations à sélectionner pour préparer une candidature
Le Poste
Informations fournies dans l’annonce Informations trouvées sur internet
Informations à sélectionner pour préparer une candidature
Le profil du candidat
Informations fournies dans l’annonce Autres caractéristiques que l’on peut
supposer
Communication professionnelle Semestre 3
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B. Préparer une candidature en réponse à une offre d’emploi
Cette grille peut être utilisée pour décider si le poste offert vous correspond et pour préparer votre
réponse à l’offre d’emploi : après avoir analysé le texte de l’annonce et repéré ce qui vous
intéresse le plus, dégagez les arguments ou atouts à mettre en valeur dans votre lettre de
motivation.
Dégager les points de l’annonce
qui correspondent le plus à votre
profil et à vos caractéristiques
Trouvez dans votre parcours et dans vos
expériences des éléments qui permettent
d’argumenter et de montrer que vous êtes
le bon candidat
Au niveau de la formation
Au niveau des compétences
Au niveau des qualités personnelles
Autres raisons
Communication professionnelle Semestre 3
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V. ENTRAINEMENT : OFFRE A ANALYSER
TECHNICIEN MESURES ET ESSAIS EN ÉLECTROMAGNÉTIQUE H/F
Référence : 750-2/LSO/CG/18-10034
Notre société
Pourquoi rejoindre la référence en maîtrise des risques ? Pour accompagner nos 300 000
clients dans la gestion de leurs risques techniques, humains et environnementaux. Pour exprimer
vos talents dans des missions toujours plus techniques et passionnantes. Pour révéler tout votre
potentiel grâce à un parcours apprenant et évolutif. Pour partager 150 ans d'expérience, de savoir-
faire et d'aventure humaine. Pour maîtriser les risques et donner du sens à votre
métier…Ensemble !
Métier / Spécialité : Inspection et accompagnement technique - Équipements électriques
Précision du contrat : CDI
Missions proposées
Rattaché au Laboratoire essais mesures d'Apave basé à Saint-Ouen, vous réalisez pour nos
clients des prestations de mesures et d'essais dans le domaine des rayonnements
électromagnétiques, afin de contrôler et prévenir les risques associés.
Dans le cadre de la problématique d'exposition des travailleurs aux champs
électromagnétiques, vous assurez des audits et diagnostics en entreprise pour recenser les sources
électromagnétiques et les risques associés. Vous réalisez des mesures de champs
électromagnétiques afin de vérifier la conformité à la réglementation en vigueur.
Autonome dans la mise en place et la conduite de vos missions, vous rédigez vos rapports à
l'issue de vos interventions et présentez les résultats aux clients.
Vous pouvez également réaliser des missions :
- de mesures de bandes de fréquences spécifiques (WiFi, radars...)
- d'audits d'installations de réseaux câblés en cuivre et en fibre optique
- d'assistance à maîtrise d'ouvrage dans le domaine du cabling,...
Vous bénéficierez d'un parcours de formation adapté au métier et aux méthodologies.
Poste itinérant, déplacements en IDF, et occasionnels sur toute la France. Véhicule de société
fourni.
Profil souhaité
De formation Bac+2/3 en électrotechnique, mesures hyperfréquences et radiocommunication,
mesures physiques, vous avez idéalement une première expérience en mesures de champs
électromagnétiques.
Vous maîtrisez les outils de la suite Office (Word, Excel, Powerpoint).
Personne de contact et d'initiative, vous appréciez le terrain, la diversité et l'anti-routine. Votre
autonomie et votre dynamisme vous permettront de mener à bien vos missions et de participer au
développement de l'activité de votre équipe.
Localisation du poste : National, France Métropolitaine, Ile-de-France, St Ouen
Communication professionnelle Semestre 3
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REUSSIR SON ENTRETIEN D’EMBAUCHE
I. LES QUESTIONS DESTABILISANTES
Voici une liste non exhaustives de possibles et parfois déroutantes lors d’un entretien
individuel.
1/ Choisissez cinq questions qui vous semblent particulièrement difficiles et tentez d’y répondre.
2/ Proposez un classement de ces questions par thèmes : sur quoi porte chaque bloc de
questions ?
1. Quelle est la logique de votre parcours ?
2. Quelles étaient vos matières de prédilection ?
3. Êtes-vous satisfait de votre formation ?
4. Vous avez redoublé, n’est-ce pas ?
5. Quelle langue parlez-vous couramment ?
6. Que savez-vous de notre entreprise ? du profil de poste ?
7. Que pensez-vous pouvoir nous apporter ?
8. Qu’est-ce qui vous attire le moins dans ce travail ?
9. Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
10. Quelles sont les difficultés du poste ?
11. Quel salaire espérez-vous ?
12. Comment abordez-vous un projet ?
13. Vous vous êtes impliqué dans la vie associative ?
14. Quelles ont été vos réalisations les plus importantes ?
15. Comment travaillez-vous en équipe ?
16. Acceptez-vous d’être dirigé ?
17. Comment supportez-vous la critique ?
18. Comment travaillez-vous sous pression ?
19. Comment tirez-vous le meilleur des autres ?
20. Comment faites-vous pour résoudre des conflits au sein de votre équipe ?
21. Quel type de chef vous convient le mieux ?
22. Quels sont vos points forts / faibles ?
23. Êtes-vous créatif ?
24. Comment vos camarades vous décriraient-ils ?
25. Êtes-vous susceptible ?
26. Que pensez-vous valoir ?
27. Racontez-moi une histoire…
28. Avez-vous subi des échecs ?
29. Dans quelles circonstances avez-vous douté de vous ?
30. Quand pensez-vous à avoir été convaincant lors de cet entretien ?
Communication professionnelle Semestre 3
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II. LE DEROULEMENT D’UN ENTRETIEN DE RECRUTEMENT
A. Le recruteur
Il peut s’agir
- D’une ou plusieurs personnes, simultanément ou successivement
- Du chef d’entreprise, d’un membre de la DRH, d’un chef de service, ou du supérieur
hiérarchique direct (stage)
- D’un cabinet de recrutement : il propose une sélection à l’entreprise qui recrute
B. Les types d’entretien
- L’entretien spontané (non-directif)
Le recruteur vous laisse la parole (« Je vous écoute »). Il faut avoir préparé un exposé, avec un
plan cohérent, en suivant les 3 P : Parcours, Profil, Projet. Le discours doit être précis et
concis (environ 10 min).
Il faut mettre en avant ses compétences et ses atouts (avec des exemples précis), son intérêt
pour l’entreprise et le secteur.
- L’entretien directif
Le recruteur pose une série de questions (sur la formation, les expériences, les projets, les
loisirs). Il faut développer correctement les points forts de sa personnalité et profiter des
questions pour donner ses arguments (s’appuyer l’exposé préparé en amont)
- L’entretien mixte (semi-directif)
Il commence par des questions ouvertes (ex : « Parlez-moi de vos études »), puis s’oriente
vers des questions plus précises (voir liste des questions déstabilisantes). Il faut ici répondre
aux questions précisément, sans dériver et montrer qu’on sait être à l’écoute.
III. SE PREPARER : LA GESTION DES PARALANGAGES
- Adopter un code vestimentaire soigné, une démarche assurée et ouverte (sourire).
Accompagner la poignée de main accompagnée d’un regard.
- Attendre d’être invité à s’asseoir
- Avoir un bloc-notes, un stylo, une copie du dossier de candidature (CV et lettre), et des
documents qui montrent ses compétences et ses réalisations (rapports de projet, comptes
rendus de TP en lien avec les activités de l’entreprise)
IV. LES TYPES DE QUESTIONS
A. Sur la formation et les compétences (Questions 1 à 5)
- Insister sur les connaissances pratiques
- Souligner le lien entre les matières étudiées et les compétences recherchées par l’entreprise
- Maîtrise des langues étrangères : être honnête et précis
B. Sur le projet professionnel (Questions 6 à 11)
- Montrer qu’on s’est renseigné sur l’entreprise
- Prouver qu’on se projette dans l’avenir
- Cibler les compétences requises pour le poste, avec des exemples concrets
- Avoir cerné les difficultés, qu’on s’emploiera à surmonter
Communication professionnelle Semestre 3
20
C. Sur l’expérience (Questions 12 à 21)
- Présenter une synthèse positive des expériences en termes de savoir-faire et de savoir-être
- Mettre en avant ses capacités relationnelles
- Montrer qu’on assume ses opinions tout en respectant la hiérarchie
D. Sur le profil psychologique (Questions 22 à 30)
- Faire preuve de confiance en soi, tout en ayant conscience de ses propres limites
- Montrer une ambition réelle mais raisonnable
- Compenser chaque point faible par un point fort
V. LES QUESTIONS PIEGES
A. Les questions fermées
Elles appellent une réponse par OUI ou par NON et visent à évaluer les compétences en
communication.
Ne JAMAIS répondre juste « oui » ou « non » : toujours commenter, développer, justifier ; « Oui,
parce que… », « Non, cependant… »
B. Les questions en langue étrangère
Elles sont fréquentes si le poste nécessite la maîtrise d’une langue (bien analyser l’offre d’emploi
s’il y en a une ; se renseigner sur l’entreprise) ou si le CV mentionne un certain niveau de maîtrise.
Elles nécessitent de poursuivre l’entretien dans cette langue : il faut penser à les préparer
(vocabulaire technique, tournures fréquentes)
C. La question « Avez-vous quelque chose à ajouter ? »
Elle est incontournable en fin d’entretien et permet de mesurer l’intérêt du candidat pour le poste.
Les réponses doivent être pertinentes et originales, il faut donc les préparer soigneusement et faire
preuve de réactivités
Exemples de questions :
- Sur l’évolution dans l’entreprise, les formations proposées
- Sur les collaborateurs directs, la possibilité de les rencontrer
- Sur la décision du recrutement : quand et par quels moyens ?
À la fin de l’entretien : remercier pour le temps accordé et saluer.
VI. APRES L’ENTRETIEN
A. Remerciements et relance
- Dans les huit jours : mail de remerciements, pour confirmer son intérêt pour le poste
- En cas d’absence de réponse : mail de relance, pour demander quelle décision a été prise
et proposer une nouvelle rencontre.
B. Faire le bilan
- À quelles questions ai-je répondu sans difficulté ?
- À quelles questions aurais-je pu mieux répondre et comment ?
- Quelles questions aurais-je dû poser ?
- Pourquoi ai-je été embarrassé par telle question ?
- Ai-je obtenu des réponses satisfaisantes à mes questions ?
Communication professionnelle Semestre 3
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LE CURRICULUM VITAE (RAPPEL S2)
I. MISE EN PAGE GLOBALE
Longueur : une page pour un débutant
Document aéré (larges marges, interligne 1,5)
Utiliser des encadrés, lettres capitales, gras et italiques pour faciliter la lecture
Limiter le nombre de polices utilisées (une ou deux) ; pas de polices fantaisistes
Photographie sobre, mais non obligatoire (seulement si l’offre d’emploi le demande)
Ensemble bref et structuré : lisible en une minute maximum. Pas de phrases rédigées.
II. LE CONTENU
Valorisation des compétences : utiliser des mots comme « maîtrise », « conception »,
« élaboration », « animation », « responsabilité »
Ne jamais mentir sur son CV, mais présenter ses expériences de manière positive.
III. LES RUBRIQUES
NB : Les compétences peuvent figurer après les expériences professionnelles, si ces dernières
sont suffisamment nombreuses.
État civil et coordonnées
En haut (à gauche ou au centre), sans titre. Éventuellement une photo en face.
Informations de la rubrique (ligne par ligne) : Prénom Nom / adresse / téléphone / e-
mail / Date de naissance (âge) / Titulaire du permis B avec véhicule personnel (si c’est
le cas)
Facultatif : un titre : « Étudiant en Mesures Physiques »
Formation
Présentation : Année / Diplôme / Spécialité /Mention / Lieu
Liste antichronologique (du plus récent au plus ancien)
Décliner les sigles (ce n’est pas nécessaire pour DUT)
Compétences
Langues : Formuler précisément ses compétences en langue : « conversation
courante », « anglais technique », « rédaction usuelle ». Mentionner d’éventuels séjours
linguistiques.
Informatique : Distinguer bureautique, graphisme, programmation. Mentionner les
logiciels utilisés.
Compétences techniques : Utilisation d’outils de mesure, maîtrise des écrits
techniques, etc.
Expériences professionnelles (ou Réalisations)
Présentation : Dates / Poste occupé / Nom de l’entreprise / Lieu ; puis description des
missions et tâches réalisées
Liste antichronologique (du plus récent au plus ancien)
Possibilité de créer des sous-rubriques : stages, emplois saisonniers, projets associatifs
Mentionner le bénévolat, les projets associatifs (dans ce cas, préférer le titre
« Réalisations »)
Centres d’intérêt (ou Loisirs)
À classer en rubriques : sport, culture, pratique musicale ou artistique…
Être précis : niveau et ancienneté de la pratique ; genres favoris (de musique, de films)
Communication professionnelle Semestre 3
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IV. ANNEXE : LE CADRE EUROPEEN COMMUN DE REFERENCE POUR LES LANGUES
Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL)
A
niveau élémentaire
B
niveau indépendant
C
niveau expérimenté
A1 A2 B1 B2 C1 C2
niveau
introductif
ou
découverte
Intermédiaire ou
usuel niveau seuil
niveau avancé ou
indépendant Autonome Maîtrise
Oral :
phrases
simples
séries de phrases
simples ou
expressions
raconter des
expériences, buts
je peux développer mon
point de vue sur
l'actualité
je peux m'exprimer
spontanément sans
chercher mes mots
expression fine avec nuances
de sens, argumentation claire
Écrit : je
peux écrire
une carte
postale
je peux écrire une
lettre simple
je peux écrire un
texte simple et
cohérent
je peux écrire un rapport
avec opinion
je peux développer
mon point de vue, un
essai ou rapport
je peux critiquer par écrit un
ouvrage professionnel ou une
œuvre littéraire
école
élémentaire début du collège fin du collège niveau baccalauréat
[Source : Le Parisien Étudiant. CV - Bien indiquer son niveau de langue pour les recruteurs. Le Parisien [en ligne]. [Consulté le 15 février 2017]. Disponible en ligne : http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/bien-indiquer-son-niveau-de-langue-sur-son-cv.html]
Communication professionnelle Semestre 3
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3E PARTIE : LA REDACTION TECHNIQUE
ÉLABORER UN DOCUMENT TECHNIQUE STATIQUE : LA NOTICE
TECHNIQUE (RAPPEL S2)
I. LES ECRITS TECHNIQUES STATIQUES : DEFINITIONS
Ce type de document a pour objectif de décrire des objets ou des produits (fiche technique,
mode d’emploi, notices). Il est à distinguer du document technique dynamique, qui décrit des
pratiques (protocoles, procédures, modes opératoires – étudiés au S3)
La fiche technique décrit le produit : marque, référence, modes d’utilisation, garantie, taille,
couleur, matériaux, composants, caractéristiques techniques. C’est un document court et non
rédigé.
La notice technique (parfois appelée manuel d’instruction ou mode d’emploi) vise à expliquer
le fonctionnement d’un objet et son utilisation. Elle est plus ou moins complexe, suivant le
type de produit et le destinataire.
II. REDACTION DU DOCUMENT
A. Organisation du document
Le document est totalement rédigé et doit être structuré en parties titrées.
Les pièces constitutives de l’objet doivent être présentées et énumérées en expliquant leur
fonction. Cette partie rédigée doit être accompagnée d’un schéma récapitulatif situant les
différents composants.
Les étapes à respecter pour la mise en service de l’appareil doivent être décrite précisément,
dans l’ordre chronologique : chaque geste à effectuer doit être signalé.
La notice doit contenir des mises en garde sur les conditions d’utilisation ou précautions
d’emploi, visant à éviter les mauvaises utilisations (par exemple : « cet appareil est conçu
pour fonctionner sur une alimentation secteur 220 V. Ne pas brancher l’appareil sur une autre
source d’alimentation au risque de l’endommager ou de mettre votre sécurité en danger »)
Le document doit ensuite expliquer le fonctionnement de l’appareil ou de l’objet : comment
l’allumer, le régler, l’éteindre, le fixer, le positionner, etc. (tout cela dépend bien entendu de la
nature de l’objet ou de l’appareil). Le cas échéant, on précisera aussi les conditions
d’entretien du produit.
B. Le style
Le texte doit être à la fois synthétique et précis : il s’agit d’un texte informatif, il doit donc
viser la clarté.
Le temps utilisé est l’infinitif (« Ne pas immerger l’appareil ») ou l’impératif (« N’immergez
pas l’appareil »).
Le vocabulaire doit être adapté au destinataire : il faut donc au préalable identifier le public
auquel le document s’adresse. Les instructions doivent être formulées avec des verbes
d’action.
Le style est impersonnel : il doit présenter l’objet comme s’il fonctionnait tout seul (ex : « dès
que le voyant vert s’allume, l’appareil est sous tension »).
Communication professionnelle Semestre 3
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ÉLABORER UN DOCUMENT TECHNIQUE DYNAMIQUE : PROTOCOLE,
PROCEDURE, MODE OPERATOIRE
I. LES ECRITS TECHNIQUES DYNAMIQUES : DEFINITIONS
Ce type de document a pour objectif de décrire des pratiques qui permettent de respecter des
normes. Il est à distinguer du document technique statique, qui décrit des objets ou des
produits (fiche technique, mode d’emploi, notices – Voir fiche « Élaborer un document technique
statique »)
Le protocole décrit des techniques à appliquer : il comprend un ensemble de procédure (ex :
un protocole d’hygiène, dans le domaine hospitalier, décrit l’ensemble des procédures visant à
respecter les normes d’hygiène.)
La procédure correspond à l’ensemble des opérations à réaliser pour arriver à un résultat (ex :
obtenir un visa, louer une voiture, référencer un produit, etc.)
Le mode opératoire est limité à un poste de travail et décrit les différentes opérations liées à
ce poste. (ex : dans l’industrie, les différentes opérations pour faire une mesure)
II. REDACTION DU DOCUMENT
A. Présentation
Le rédacteur est responsable du texte écrit et de ses mises à jour, mais le document est toujours
validé par une autre personne (le plus souvent le responsable Qualité), qui autorise la diffusion du
document.
Chaque document est soigneusement référencé : c’est pourquoi doivent figurer en en-tête du
document le titre de la procédure, la date de rédaction et de validation, le nom du rédacteur et du
responsable, le nombre de page ainsi qu’un code.
Ce code se compose le plus souvent de lettres abrégeant la nature du document, suivi d’un
numéro d’incrémentation chronologique et d’une abréviation du service. Par exemple, la première
procédure de maintenance d’un appareil sera référencée : PR001MA (PR= procédure ; 001=
incrémentation, première procédure enregistrée ; MA = maintenance)
Exemple de mise en forme de l’en-tête :
Nom de l’entreprise
Nom du service
TITRE DE LA PROCÉDURE PR001MA
Page1/4
Rédaction : M. Untel Date : 01/01/2018 Validé le 31/01/2018 par M. Chose
B. Le style
Le texte doit être à la fois synthétique et précis : il s’agit d’un texte informatif, il doit donc
viser la clarté.
Le temps utilisé est le présent de l’indicatif ou l’infinitif. Le style est impersonnel : il s’agit
d’un document de référence, et non d’un courrier.
Le vocabulaire doit être adapté au destinataire : il faut donc au préalable identifier le public
auquel le document s’adresse.
Communication professionnelle Semestre 3
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C. Le plan
Le document doit être structuré en parties et sous-parties numérotées et comporter un
sommaire. Voici un plan possible pour une procédure rédigée.
I. Présentation de la procédure
I. 1. Objet : quel est le but de la procédure ?
I. 2. Domaine d’application et intervenants concernés
I. 3. Documents de référence et normes : les procédures sont le plus souvent encadrées par des
normes et des textes de référence qu’il faut mentionner.
I. 4. Définitions et abréviations : si des termes techniques ou des abréviations sont utilisés, il faut
les définir.
II. Processus
II.1. Équipement : liste du matériel, documents, logiciels nécessaires à la réalisation de la
procédure. Cette partie peut être accompagnée d’illustrations et/ou de schémas
II. 2. Processus
Le processus se présente sous la forme d’une énumération dans laquelle les différentes étapes ou opérations
sont exprimées par des verbes d’action de manière chronologique. Pour éviter toute erreur d’interprétation (et
donc toute mauvaise manipulation), il faut veiller à être clair et précis.
III. Éventuelles annexes, si des documents sont nécessaires à la bonne réalisation de la procédure
(formulaires, imprimés, fiches, etc.)
III. LE LOGIGRAMME
Le processus (partie II.2. du plan ci-dessus) peut, lorsque la procédure n’est pas trop complexe,
être représenté par un logigramme. Il s’agit d’une « rédaction graphique » de la procédure qui
représente l’enchaînement des différentes actions.
Par convention, chaque symbole représente un type d’action :
L’ellipse désigne le début et la fin du processus
Le rectangle représente une action, une opération
Le losange symbolise une décision, un choix, une vérification.
Il appelle généralement une réponse par oui ou par non
Le trait (ou la flèche) lie les symboles entre eux et désigne
le flux d’information ou le déroulement du processus
Exemple de logigramme :
Source : Département de Génie Biologique de l'IUT de Périgueux, Réaliser une fiche procédure, site Méthodologie et Qualité [en ligne, consulté le 22/08/2018].
URL : https://sites.google.com/site/methodologieetqualite/qualite/realiser-une-fiche-procedure
Communication professionnelle Semestre 3
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ANNEXES : LES OUTILS POUR LA REDACTION
LES PRINCIPALES DIFFICULTES DE LA LANGUE FRANÇAISE
Voici un mémento des principales difficultés de la langue française. En fonction de votre bilan
personnalisé, vous devez revoir certains de ces points. Pour vous entraîner, vous pouvez
consulter les sites suivants, qui comportent des exercices interactifs :
La langue française.com : https://www.lalanguefrancaise.com/top-30-des-exercices-
orthographe
Amélioration du français : https://www.ccdmd.qc.ca/fr/capsules/
Bien écrire.org : http://www.bienecrire.org/exo-ortho.php
I. LES HOMOPHONES GRAMMATICAUX
Ce sont des mots qui se prononcent de la même façon, mais qui s’écrivent différemment.
A. a/à
a = verbe « avoir » à la 3e personne du singulier ; à = préposition.
Astuce : si on peut remplacer par « avait », cela signifie qu’il s’agit du verbe « avoir ». On
écrit alors « a », sans accent.
Ex : « Il apprend à/a lire ». On ne peut pas remplacer par « avait », donc : « Il apprend à lire »
B. peu/peut
peu = pas beaucoup, pas longtemps (adverbe) ; peut = verbe « pouvoir » à la 3e
personne du singulier.
Astuce : si on peut remplacer par « pouvait », cela signifie qu’il s’agit du verbe « pouvoir ».
On écrit alors « peut ».
Ex : « Peu / Peut avant son départ ». On ne peut pas remplacer par « pouvait », donc : « Peu
avant son départ »
C. la / l’a / là
la = déterminant féminin (« la fin ») ou pronom personnel COD féminin. Ex : « il
rejette son idée » = il la rejette
l’a = pronom personnel « le » ou « la » + verbe « avoir » à la 3e pers. sing. Ex. « il a
trouvé un trésor » = il l’a trouvé
là = adverbe synonyme d’ « ici »
Astuce : Vérifier à quel nom se rapporte « la » ou « l’ ». (Si on peut remplacer par « ici », il
faut écrire « là »)
Ex : « la décision qu’il a prise » = il a pris la décision ; « celui qui la fait rire » = celui qui fait
rire la fille.
D. mon / m’ont
mon = déterminant possessif (= le mien) ; m’ont = pronom personnel à la 1ère
personne (me) + verbe « avoir » à la 3e personne du pluriel. Ex. « ils m’ont dit de
partir ».
Astuce : Si on peut remplacer par « son », on écrit « mon ». Ex : « Mes amis m’ont/mon offert
cela ». On ne peut pas remplacer par « son », donc : « Mes amis m’ont offert cela ».
Communication professionnelle Semestre 3
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E. leur/leurs
leur(s) = déterminant possessif. Il est placé devant un nom avec lequel il s’accorde.
Ex : leur maison (une maison pour plusieurs personnes), leurs crayons (plusieurs
crayons appartenant à plusieurs personnes)
leur = pronom personnel COI à la 3e personne du pluriel. Il remplace un groupe
nominal au pluriel et ne prend jamais de –S. Ex : Je ne leur pardonnerai jamais cela
(à eux ou à elles).
Astuce : on met un –S uniquement si « leurs » est suivi d’un nom au pluriel.
Retrouvez d’autres homophones grammaticaux :
https://www.ccdmd.qc.ca/fr/exercices_pdf/?id=38#
II. LES CHAINES D’ACCORD
En français, les mots s’accordent les uns par rapport aux autres, formant une chaîne.
A. La chaîne déterminant / nom / adjectif
Les excellentes notes de ce groupe sont dues aux efforts soutenus des étudiants.
B. La chaîne sujet / verbe / attributs
L’introduction de son rapport s’avère peu problématisée et insuffisamment détaillée
Pour ne plus faire de fautes : toujours vérifier quel est le sujet du verbe et à quel nom se
rattache l’adjectif.
III. LES FORMES VERBALES
Attention à bien conjuguer les verbes et à bien employer les temps.
A. Confusion entre la 1e et la 3e personne (ex : je veux, il veut)
À la 1ère personne, un verbe ne finit JAMAIS par –T ; à la 3e personne, un verbe ne finit
JAMAIS par -S
B. Différence entre le nom et le verbe conjugué
Certains noms se prononcent de la même manière que le verbe conjugué au présent, mais leurs
terminaisons sont différentes. Exemples :
un appel (nom) ≠ j’appelle, il appelle (verbe)
un accueil (nom) ≠ j’accueille, il accueille (verbe)
un travail (nom) ≠ je travaille, il travaille (verbe)
un entretien (nom) ≠ j’entretiens, il entretient (verbe)
C. Conditionnel présent ou futur ?
Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait, une incertitude : ex. « Il
deviendrait ingénieur » (s’il était moins paresseux).
Sujet féminin singulier Verbe d’état
au singulier
Attributs du sujet au féminin
singulier
Déterminant / adjectif / nom au
féminin pluriel
Déterminant / adjectif / nom au
masculin pluriel
Communication professionnelle Semestre 3
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Le futur exprime une action future certaine : ex. « Il deviendra ingénieur » (c’est sûr, cela va
arriver)
Attention la 1ère personne = même son, mais terminaisons différentes !
J’irais bien à la plage (c’est un souhait, ce n’est pas sûr = conditionnel)
Demain, j’irai en cours (c’est sûr = futur)
Astuce : ajouter « Demain » en début de phrase et passer à la troisième personne : « Demain, il
ira en cours » / « Il irait bien à la plage » : on entend alors la différence entre futur et
conditionnel.
D. Formes du participe passé
Verbes du 1er groupe = - É « J’ai dansé. »
Verbes du 2e groupe = - I « Elle a grandi. »
Verbes du 3e groupe = - U « Elle a perdu ses clefs. » ; Attention à DEVOIR :
« Il a dû partir. »
= - I « Elle s’est endormie sur le canapé. » ; « Nous
avons suivi leur conseil. »
= - S « Nous avons compris le message. » ; « Elles ont
acquis des compétences. »
= - T « As-tu fait la vaisselle ? » ; « Ils ont construit une
machine. »
Astuce : Pour connaître la terminaison des participes passés, il faut les mettre au féminin :
compris → comprise = il faut mettre un –S ; fait→ faite = il faut mettre un –T ; perdu
→perdue = ni –S ni –T
IV. L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE
A. Ne plus confondre les terminaisons « é » et « er »
Pour ne plus confondre les participes passés en –É et les infinitifs en –ER, il suffit de
remplacer le verbe du 1er groupe par un verbe du 3e groupe (mordre, battre, etc.)
Ex : il a mangé ou manger ? → « il a battre » n’existe pas, « il a battu » existe, on écrit donc :
« il a mangÉ »
B. L’accord du participe passé : règles générales
Avec l’auxiliaire AVOIR, ON N’ACCORDE PAS le participe passé. Ex. « Les
criminels ont tenté de fuir. »
Avec l’auxiliaire ÊTRE, ON ACCORDE le participe passé. Ex. « Ils sont partis » ;
« Elles ont été informées »
C. Cas particulier : le COD avant le verbe
On accorde avec l’auxiliaire avoir quand le COD est placé avant le verbe, c’est-à-dire quand :
- Le COD est un pronom relatif :
Ex : « La présentation orale a été bien accueillie par le jury, qui l’a manifestement
appréciée. » → Le jury a apprécié quoi ? « La prestation orale » = COD ; on accorde le
participe passé.
- Le COD est une proposition interrogative ou exclamative :
Communication professionnelle Semestre 3
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Ex : « Quels malfaiteurs avez-vous reconnus ? » →Vous avez reconnus qui ? « Ces
malfaiteurs » = COD ; on accorde le participe passé.
- Le COD est pronom personnel :
Ex : « Sa déposition les a accablés »
→ La déposition a accablé qui ? « Les criminels » = COD ; on accorde le participe passé.
ATTENTION : on n’accorde pas si c’est un COI qui est avant le verbe :
Ex : « Ce film nous a plu » : ce film a plu à qui ? → « nous » est COI ; pas d’accord du
participe.
Ex : « Ce livre leur a fait plaisir » : ce livre a fait plaisir à qui ?→ « nous » est COI ; pas
d’accord du participe.
V. L’ORTHOGRAPHE LEXICALE
Il s’agit de l’orthographe des mots, indépendamment de leur fonction dans la phrase.
A. Doubles consonnes
Dans les mots commençant par AB-, AD- ou AG-, on ne double pas la consonne (abattre,
abominable, adéquation, adresse, adoption, agacer, agriculture, etc.), sauf pour quelques
exceptions (abbé, addition, agglomérer, agglutiner, aggraver, etc.)
Dans les mots commençant par AC-, on double généralement le C (accaparer, accord,
accoster), sauf dans une trentaine de mots (comme acabit, acacia, académie, etc.)
Lorsque le préfixe d’un mot se termine par la même consonne que le début du mot racine, la
consonne est logiquement doublée : par exemple en+neiger = enneiger ; commémoration,
dessaler, innombrable, soussigné, etc.
Pour savoir si on double le L ou le T, on peut se référer au son que l’on entend ([eu] ou [è])
o Un seul L ou un seul T = son [eu] → ex. jeter, appeler, développer
o Deux L ou deux T = son [è] → ex. je jette, je m’appelle
Pour plus d’explications : https://www.ccdmd.qc.ca/media/ortho_cons2_01_Orthographe.pdf
B. Attention aux lettres muettes !
Un e muet se trouve à la fin de certains mots, particulièrement dans les finales en -ie, -aie, -ue,
-oie, -oue, -eue (pharmacie, monnaie, étendue, voie, roue, banlieue, etc.) On trouve aussi un e
muet à l’intérieur d’un nom formé à partir d'un verbe qui se termine en -IER (remercier,
remerciement), -YER (payer, paiement), -UER (éternuer, éternuement), -OUER (dévouer,
dévouement)
Les consonnes muettes à la fin d’un mot : B (ex. plomb), C (ex. banc), D (ex. nœud, accord,
standard), G (ex. poing), L (ex. outil), P (ex. coup, drap, trop), X (ex. choix, faux). Les consonnes
muettes les plus courantes sont le S (ex. parcours, avis, volontiers), ainsi que le T (ex. écart,
confort). On trouve également les deux consonnes muettes CT (ex. aspect, respect)
Le H muet est souvent placé au tout début d’un mot (ex. habitation, humidité, hypothèse) ou à
l’intérieur d’un mot (ex. inhabituel, véhicule, trahison).
C. Orthographe des adverbes en –ment : un M ou deux ? –amment ou –emment ?
Un M ou deux ?
Si on entend [eument] → un seul M → ex : lentement
Si on entend [ament] → deux M → ex : récemment, suffisamment
Communication professionnelle Semestre 3
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Pour savoir si l’on écrit « -emment » ou « -amment », il faut retrouver l’adjectif qui est à
l’origine de l’adverbe :
« récemment » vient de « récent » → on conserve le « e »
« suffisamment » vient de « suffisant » → on conserve le « a »
VI. LE LEXIQUE
Bien choisir ses mots permet de bien se faire comprendre. Pour cela, il faut :
Employer les registres courant et soutenu : certains mots familiers ou tournures orales sont à
proscrire à l’écrit. Ex : « Le chef, il a une nouvelle voiture » = « Le chef a une nouvelle
voiture »
Utiliser un vocabulaire précis : éviter les mots trop généraux (avoir, être, faire, les gens, le
monde, les choses) ex. « Faire des excuses » = « Présenter des excuses »
Utiliser un vocabulaire varié : pour cela, trouver des synonymes ou des périphrases.
Employer des mots de liaison : dans un texte, ces connecteurs logiques permettent de lier les
idées entre elles. Attention à l’emploi de :
- Donc, qui exprime une conséquence ou une conclusion. Ex. « Je suis malade, je suis donc allé
chez le médecin »
- Cependant, qui marque une opposition à ce qui vient d’être énoncé. Ex. « Elle apprend vite.
Cependant, elle manque de méthode. »
Voir fiche sur les connecteurs logiques dans la section suivante
VII. LA PONCTUATION
La ponctuation permet à votre lecteur de se repérer dans votre texte.
A. Quand utiliser des virgules ?
On ne sépare pas les éléments essentiels de la phrase (sujet / verbe / complément) par des
virgules.
Phrases mal ponctuées : « Ce rapport de stage, présente une expérience riche. »
« Ce rapport de stage présente, une expérience riche. »
Phrase bien ponctuée : « Ce rapport de stage présente une expérience riche. »
On peut insérer des éléments à cette structure de base. Dans ce cas, on utilise des virgules :
- En début ou fin de phrase, les éléments sont suivi ou précédé d’une virgule : « Dans
l’ensemble, le rapport de stage présente une expérience riche, un parcours cohérent. »
- En milieu de phrase, entre DEUX virgules : « Le rapport, rédigé avec soin, présente une
expérience riche. »
B. Longueur des phrases
Au-delà d’une quinzaine de mots, la phrase devient confuse. Elle doit alors être redécoupée
en deux ou plusieurs phrases. Astuce : Lire à voix haute et bien marquer les pauses, pour vérifier
que virgules et points sont bien placés.
Communication professionnelle Semestre 3
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LES CONNECTEURS LOGIQUES
Lien logique et / ou
organisationnel
Termes et expressions
Pour commencer un
paragraphe, introduire
une idée
D'emblée, tout d'abord, avant tout, avant toute chose, au préalable, en premier
lieu, premièrement, d'une part/d'autre part
Pour ajouter une
nouvelle idée
D'une part /d'autre part ; à cet effet ; de même ; ensuite ; à ce sujet ; par ailleurs ;
en outre ; de plus ; de nouveau ; non seulement… mais encore ; du reste ; de
surcroît ; dans le même esprit ;
Pour énumérer Aussi bien + N + que + N + ou + N ; Ni…ni…ni
Pour ajouter une idée
opposée ; pour faire une
restriction / concession
à l'opposé ; certes ; mais ; en revanche ; par contre ; or ; pourtant ; cependant ;
toutefois ; au contraire ; pour autant ; malgré, en dépit de + nom ; alors que,
tandis que, + indicatif ; bien que, quoique + subjonctif ; excepté, à l'exception
de ; hormis ; mis à part ;
Pour lancer une
comparaison
Comme ; de même ; de la même façon ; tel ;
Pour introduire un
exemple
Par exemple ; ainsi ; en particulier ; tel est le cas de ; l'exemple le plus
significatif est ; d'ailleurs ; à ce sujet ;
Pour introduire une
citation
Citons …; untel déclare à ce propos ; rappelons les propos de ; ce que confirme
d'ailleurs untel …
Pour indiquer une cause Comme ; en effet ; car ; grâce à ; à force de ; à cause de ; en raison de ; du fait
de ; à la suite de ; parce que ; puisque ; sous prétexte que ; du moment que
Pour indiquer une
conséquence
Aussi (+ sujet inversé) ; ainsi ; dans ces conditions ; c'est pourquoi ; donc ; en
conséquence ; par conséquent ; de ce fait ; d'où ; si bien que, de sorte que
+indicatif Pour exprimer le but Pour ; afin de ; de peur de ; en vue de ; dans le but de ; de façon à ; de manière à ;
dans l'intention de ; pour que, afin que, de peur que…ne, de sorte que, de
manière que
+ subjonctif Pour évoquer une
hypothèse
Si ; au cas où ; dans l'hypothèse où ; théoriquement ; en théorie ;
Pour introduire une
explication ; pour
reformuler
À ce sujet ; à ce propos ; en d'autres termes ; c'est-à-dire ; d'ailleurs ; autrement
dit ; en ce sens ; en effet ; à ce sujet
Pour exprimer son avis
personnel, valoriser une
idée
Selon moi (nous); en ce qui me concerne ; pour ma part ; à mon avis ; à mon sens
; pour ma part, j'estime ; ma conviction est que ; je suis convaincu que ; j'affirme
que ; on peut légitimement penser que ;
Pour exprimer une
alternative
Soit...soit ; ou bien …ou bien ; d'une part … d'autre part
Pour opposer théorie et
pratique, apparence et
réalité …
En théorie… en pratique ; sur le papier…sur le terrain ; en vérité ; de fait ; en
fait ; dans les faits ; en réalité ; en général / d'un point de vue particulier
Pour conclure, ou
introduire une dernière
idée
Enfin ; en définitive ; en conclusion ; pour toutes ces raisons ; en dernier lieu ;
finalement ; dans cette perspective ; en somme ; en bref ; en tout état de cause ; il
apparait finalement que
Pour situer dans le temps En même temps ; simultanément ; auparavant ; avant ; depuis ; quand ; lorsque ;
pendant que ; au moment où ; à présent que, maintenant que ; à mesure que ;
chaque fois que ; ensuite ; puis ; alors ; dès la première heure ; à l'origine
Communication professionnelle Semestre 3
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LES ANNOTATIONS SUR VOS COPIES
Voici les annotations que vous pourrez sur vos copies et qui signalent une erreur ou un problème :
• Mot ou partie d’un mot entouré = erreur d’orthographe, d’accord, de grammaire
• Phr. = phrase mal construite, trop longue, mal ponctuée
• Voc. = erreur de vocabulaire (mot trop oral ou familier, mot mal employé, répétitions)
• Parag. = Paragraphe mal construit
• Reform. = (dans le résumé) Le texte source n’est pas ou est mal reformulé
• Ponct. = problème de ponctuation
• Clarté - = Le passage n’est pas clair
• M.e.F = Mise en forme du document