Download - Mont-de-Marsan Sculpture AIAA
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dossier de pressecollectif aiaa
JUIN 2010
moNT-demArsAN sCULpTUres 8
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pAGe 16
revUes de presse eT préCédeNTs projeTs
preseNTATioN dU projeT moNT-de-mArsAN sCULpTUres
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L’AiAA?
pAGe 4
4 Le p
roj
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Notre objectif est d’amener le public à réfléchir sur la notion de consommation d’eau,la responsabilité individuelle et collective face à un des enjeux majeurs du XXIe siècle.Pour cela, nous proposons une série de quatre installations interactives et qui se font écho. En tant que collectif pluridisciplinaire (Vidéo, graphisme, illustration, théâtre, scénographie…) nous les accompagnons d’une série de créations satellites.
Premier jet….
Je pisse dans le l’eau potable. Pour monsieur ce sera une grande, ou
une petite cuvette ? Aux chiottes la flotte !
7 ou 14 litres ? Je vous propose la formule Spa : bien-être et douceur.
Vous urinerez dans une eau de source du cœur des Alpes :
La Thonon. Chauffée à 28°, minérale … Elle diffusera au contact de
votre jet la puissance des huiles essentielles du sud de la France…
Et c’est toute la Provence qui ravira vos narines. 11 €. Monsieur
aura le noble honneur de dégainer Popol dans une atmosphère
radieuse et souriante : nos toilettes sont chauffées !
À moins que monsieur ne préfère plus simplement pisser dans
la badoit ? À froid. Ambiance citronnée. Chants de cacatoès jouant
dans les branches. 7 vues panoramiques au choix…
San pelegrino, Evian, Dax, Vittel, Volvic, Contrex, Heppar.
Je vous vois dans l’embarras !
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Assemblage ready-made d’équipements sanitaires et parodie des fontaines clas-siques à débordement, cette fontaine évoque la notion de
gaspillage. Traduisant “L’an-goisse du robinet qui coule”, elle fait référence aux petits gestes du quotidien, et pro-voque la nécessaire prise de conscience individuelle.
Lieu : Fontaine de la mairie
p Bassin JacoB DelafontaineUne choucroute de chiottes, éviers, baignoire et autres bidets,doucement bruissante, légèrement empâtée.De l’eau qui coule, partout sous nos pieds, un beau ruisseaux…
Bétonné ! Busé ! ces buses, ils l’ont busé !aux chiottes la flotte !
combien sommes nous à rêver de modèles américain de 54 litres ?
ne cherchez plus la morale Delafontaine.le monde tourne sur lui même comme un siphon dans une baignoire qu’on vide. continuons camarades, pis-sons fièrement, la tête haute.12 litres d’eau potable nous contemplent.
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d’où vient la fontaine ?
Tandis qu’on ne regarde plus
ces fontaines de 6 jets d’1,50
mètre qui jaillissent tels des
geysers islandais que les mai-
ries se paient pour valoriser
le centre-ville, il est étonnant
aujourd’hui de pouvoir trouver
une source naturelle d’eau po-
table sortant de terre comme
les premiers hommes l’ont
trouvée. Se pencher et boire…
C’est de ce pardoxe là dont
nous avons voulu parlé avec le
bassin Jacob Delafontaine, en
cherchant un discours brut et
des ajustements aquatiques
merveilleux pour servir notre
propos. Œuvre sonore autant
qu’esthétique, une fontaine se
regarde et s’écoute.
La composition se rapproche
de la fontaine de type chou-
croute napoléonienne instal-
lée sur une imposante dalle
de marbre et de béton, qui
ensevelie l’ancienne source
d’eau potable de toute la ville
de Mont-de-Marsan jusqu’en
1960. Mais le 20e siècle
industrieux a fait son chemin
sur nos ressources en eaux.
Couvertes d’une croûte stérile
et étanche, les eaux de ruis-
sellement se dirigent directe-
ment vers les nappes phréa-
tiques
supérieures ou vers les cours
d’eau. Le résultat : l’eau d’hier
n’est plus potable; et celle
d’aujourd’hui est déjà celle
d’hier car elle est souvent pui-
sée dans des
nappes d’eau profondes dites
« captives » qui se renouvel-
lent sur des milliers d’an-
nées.
sculpture en question ?
Un robinet, un raccord 20/27
mâle/mâle, de la filasse évi-
demment. Pas du teflon ça
vaut rien. Un lavabo, un autre,
un autre, un autre … 18 WC
modèles Européens.
Un coup de soudure à l’arc, et
enfin du cuivre finement bra-
sé qui vient narguer le reste
de l’ouvrage par sa splendeur
vulgaire. recuit, modulable.
Du tube galva fileté, la filière,
l’huile de coupe, la meuleuse
et... de l’eau.
Scuplter de l’eau ?.
La belle idée... noble et légère
, digne d’honorer la bonté d’un
Roi soleil.
Continuez de triturer ces mots
à l’aide de vos outils, superpo-
sez, recoupez, ajustez et vous
aurez une idée de l’objet fini.
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p Water closeDPuisant dans l’imaginaire collectif, en référence à une des
œuvres majeures du XXe siècle, nous imaginons un détourne-
ment de L’urinoir de Marcel Duchamp. Intégralement sculpté
dans du bois massif. Ce détournement d’oeuvre évoque les Da-
daïstes en tant que premiers recycleurs de l’histoire de l’art et
nous confronte à une réalité d’aujourd’hui : La nécessité d’une
consommation durable et raisonnée, d’un des biens les plus
précieux de l’humanité : L’eau. par excellence, cet improbable
urinoir en bois s’inscrit dans le territoire landais «post-klau-
sien» par néologisme.Lieu :
Plate-forme du lavoir sur socle de 1m3
stickersDes autocollants à s’appro-
prier, à diffuser et à coller en
milieu urbain, comme autant
de post-it afin de ne plus pou-
voir dire «Je ne savais pas».
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p la Bostensoise9 bouteilles pour autant de fontaines qui alimentent l’étang de
Bostens.
Le média est le message. La Bostensoise, c’est l’eau de vie des
9 fontaines, conditionnée dans les règles de l’art bachique, car
cette eau le vaut bien. Eau de vie parce que pure, du moins
jusqu’à ces derniers temps, où l’étang des 9 fontaines abritait
de minuscules écrevisses, des tortues cistudes rigolotes pour
les enfants de l’école de Bostens, des visons d’Europe…Pas de
castors. Les 9 fontaines étaient un lieu harmonieux, un de ces
lieux où la nature semble avoir pensé à tout, sur des milliers
d’années.
Aujourd’hui l’étang des 9 fontaines est une zone dévastée,
abandonnée. Une infrastructure autoroutière en service dans
quelques mois vient aujourd’hui frôler la source, l’enrichissant
à jamais en polluants divers et variés. L’eau de ces bouteilles
provient de cette source encore accessible, limpide, sans slo-
gan, puisée un matin d’avril, à la fraiche, scellée par la cire.
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Une palette oubliée là, en mi-
lieu urbain. Elle transporte
1m3 de bouteilles plastiques
d’1,5L, contenant de l’eau is-
sue nos meilleures stations
d’épuration.
Reprenant les codes du mar-
keting de l’eau minérale, et
son vocabulaire visuel, l’éti-
quette de ce produit de grande
consommation évoque, entre
autres, l’absurdité de l’utili-
sation d’eau potable dans les
toilettes.
C’est un scénario d’anticipa-
tion réaliste. Ceci s’accom-
pagne d’un spot de publicité
présentant e-pure comme le
futur produit de consomma-
tion indispensable (celui-ci
est visionnable à l’adresse in-
ternet ci-dessous). Lieu :
Pont de la Mairie
t 1m3 D’H2o
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presseuextrait de sud ouest - 3 mai 2010Référence à peine voilée à Mar-cel Duchamp et sa « fontaine ». Artiste français qui avait cho-qué en présentant un urinoir en œuvre d’art. Le collectif mon-tois et roquefortois détonne lui aussi, en installant ses bidets et toilettes de faïence sur le parvis de l’hôtel de ville.
« Sud Ouest ». « Aux chiottes la flotte », pourquoi ce sous-titre ?
Pantxo Desbordes, membre du collectif AIAA. Chaque jour, lorsque vous tirez la chasse, ce sont des litres et des litres d’eau potable qui s’envolent. Tout ce gaspillage, on trouve ça assez représentatif de notre société. Que ce soit les chiottes, le lave-linge ou la baignoire, on utilise toujours de l’eau potable pour nos besoins ménagers quoti-diens. C’est devenu tellement naturel, que les gens n’en ont plus conscience. Il serait bien de revoir un peu ces modes de pensée.
Des toilettes en œuvre d’art, c’est une volonté de provoquer, de choquer le public ?
Non, l’œuvre n’est pas agres-sive. D’ailleurs on a opté pour un très petit débit d’eau, com-me ça, même au niveau sonore, les gens ne sont pas gênés (Ri-res) ! Ce qu’on veut c’est tout simplement amener les gens à réfléchir sur leurs modes de consommation. Nous, dans ce
collectif, on a tous autour de 28 ans, on ne se retrouve pas dans le fait accompli. Pas le mani-feste d’une génération écolo, juste une prise de conscience.
Le collectif AIAA fait aussi dans l’art participatif, expliquez-nous…
On a installé en ville une palette d’1 mètre cube d’eau extraite des stations d’épuration, trai-tée et retraitée de manière à ce qu’elle soit potable. J’invite d’ailleurs tous les Montois à se servir, à en prendre pour leur famille et leurs amis. Elle est très bonne, je vous assure.Bon, en réalité c’est un fake, pas d’eau épurée, juste un pe-tit changement d’étiquette sur la bouteille. Mais au-delà du délire, on veut faire prendre conscience du danger. Une fois arrivés chez eux avec leur bouteille, les gens doivent s’ar-rêter deux secondes et pren-dre conscience de la connerie qu’ils s’apprêtaient à faire. Et du danger que cela représente. Au Brésil, ce n’était pas une blague, des gens ont vraiment acheté de l’eau issue des sta-tions d’épuration. C’est fou, mais les gens boiront bientôt l’eau des chiottes.
uextrait de spiriT n°60 – 19 mai 2010«L’atelier d’Initiatives Artisti-ques et Artisanales est un col-lectif d’artistes indépendants venant de différentes discipli-nes mais partageant des va-leurs communes, une certaine liberté et un lien particulier avec le territoire landais : mixi-té, échange, formation continue à travers les différents projets, au contact d’autres artistes et du public… Nous avons un ver-sant pédagogique, avec des formations notamment, et nous et nous faisons également de la production de spectacle, de courts métrages et de la copro-duction musique. Notre atelier, ancienne distillerie de résine, est devenu résidence ainsi qu’un lieu d’accueil d’artistes. Localement, nous sommes un opérateur culturel « visible », mais notre approche est aussi régionale, nationale, et parfois internationale. Notre credo : démocratiser la culture, faire partager localement un réseau large, de l’art de qualité et ren-dre accessible l’art sans pour autant l’appauvrir. Dans l’idée d’art pour tous, il y a quelque chose de gênant, celle d’im-poser l’art à tous. Disons que notre démarche est populaire, décalée. Elle prend sa source et sa place dans la rue, c’est en cela que nous avons répondu à l’appel lancé par Mont-de-Marsan Sculptures. » propos recueillis par Agathe Marion
u virgin radio, 15 mai 2010«L’installation la plus spectacu-laire se trouve sans doute place de la mairie avec le collectif AIAA, à partir de baignoires, bi-dets et élements sanitaires re-cyclés.»
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Dans d’un lieu atypique, en Aquitaine, l’AIAA (Atelier d’Initiatives Artistiques et Artisanales) est un outil pour tisser des liens vers un large public. Il s’agit d’un projet culturel ambitieux qui souhaite s’ancrer profondément dans son territoire, mis en place et géré par un collectif d’artistes professionnels Landais.
Par fierté de nos réalisations et par amour de notre environnement, nous avons choisi de créer à Roquefort (Landes) les conditions indispensables à notre propre travail, et de les partager avec : artistes, techniciens, professionnels ou amateurs. Ici, chacun est responsable de son travail et les arts y sont vus comme un ensemble de techniques que l’on peut apprendre, travailler et pratiquer, individuellement ou collectivement.
L’AIAA constitue un opérateur culturel en gestation à fort potentiel sur son territoire. L’association étend ses activités dans les domaines de compétence du spectacle vivant, des arts plastiques, de la vidéo, de la musique. Elle est également organisatrice d’événements culturels et d’espaces d’échanges entre artistes professionnels, amateurs et public.
Le C
oLL
eCTi
f
13Le C
oLL
eCTi
fInitié autour du travail de Na-
tacha Sansoz et de Romain
Louvet en 2003 et regroupé
autour de valeurs commu-
nes fortes, aménageant avec
minutie et patience un lieu
totem de la culture landaise
(une ancienne distillerie de
résine) le collectif se fait fort
de défendre une certaine idée
du territoire, de sa valorisa-
tion, et de son identité. L’AIAA
au commencement, était un
regroupement d’artiste sur
un même lieu, un bel espace
de travail commun, à parta-
ger. Par la suite, cette espace
s’est élargi au besoin et au
désir de travailler ensemble,
le partage est devenu échan-
ge, bouillonnement d’idées,
fusion de notions, de savoir
faire: ainsi sont nées les ini-
tiatives...
Peu à peu des artistes de
divers horizons sont venus
chercher la chaleur que pro-
duisent les initiatives com-
munes, créant aujourd’hui un
véritable collectif, une struc-
ture qui pense, agit, déve-
loppe, et qui revendique son
ancrage local. L’AIAA joue de
son aspect pluridisciplinaire
pour développer des projets
toujours riches, additionnant
les compétences techniques
pour créer des objets artis-
tiques particuliers, et col-
laborant avec de nombreux
artistes et techniciens, qu’ils
soient membres ou non, en
fonction des désirs de réali-
sations. Alternant des pro-
ductions artistiques, des
formations pédagogiques et
l’organisation d’événements
culturels, le collectif s’ouvre
sur un large public. La ges-
tion du lieu en elle même est
particulière puisqu’il s’agit
à la fois d’ateliers privatifs
d’artistes mais aussi de lieu
de passage pour du public,
des artistes en résidences,
des curieux...
TrANsmeTTre, Créer, iNveNTer, éChANGer… poUr vALoriser LA CULTUre LoCALe
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Yann Surel,graphiste, photographe
Originaire de Bordeaux, après un mas-ter en communication visuelle, Yann débarque dans les Landes, embauché par une collectivité territoriale. En 2006, il décide de créer Monsieur For-mydable, son propre studio de créa-tion. Sa spécificité : “J’essaye de me tenir le plus loin possible de mon ordi-nateur. J’ai choisi ce métier pour avoir des taches d’encre sur les mains”. Ainsi, après avoir fait parti du comité de pilotage de la biennale Mont-de-Marsan sculptures en 2005 et 2007, il participe à l’élaboration de projets artistiques au sein du collectif AIAA (Entr’Acte et Scène 2009, le Festin de Pierre, etc.). Après la fabrication de “On vous écrit du Peyrouat” et “L’His-toire du Tigre”, ouvrages inscrits dans un vaste projet socioculturel, il se lance dans l’élaboration de l’identité visuelle de Nouvelle Vague, un voilier hauturier haut de gamme. ”J’aime passer du terre à terre à l’abstrait, me focaliser à chaque fois sur un univers différent“. Pour autant, Monsieur For-mydable sait garder les pieds sur terre et cherche à privilégier la qualité.Pour lui, “La communication n’est qu’un prétexte à la création”.
Pantxo Desbordes, illustrateur, animateur
L’histoire commence en marge des cahiers 96pages à grand carreaux…Vingt ans plus tard et quelques car-reaux plus loin, étudiant à la faculté d’Histoire de Bordeaux, le titre de son mémoire de Maîtrise porte sur “La contre-culture et les vecteurs de la société de consommation, aux Etats-Unis dans les années 70”. L’étudiant d’Histoire est depuis devenu ensei-gnant formateur, après avoir travaillé de nombreuses années dans l’anima-tion, auprès de la Ligue de l’enseigne-ment, des CEMEA ou des francas.Pantxo a collaboré à la création des collections de l’Ateliersoz depuis 2005, à la scénographie des festivals Entr’Acte & Scène, éditions 2008 et 2009, ainsi qu’à de nombreuses expo-sitions. Expérimentant sans cesse de nouveaux supports, comme le tissu d’un Kakémono géant ou le bois d’une enseigne, il voue la même passion aux peintres en lettres, qu’aux pichadores brésiliens. Pour l’AIAA il a signé de nombreux dessins et illustré de nom-breux projets. En parallèle il a tra-vaillé en 2007 pour la chaine Alegria, en qualité d’interviewer, aux côtés d’Alexandre Cabrit.
Romain Louvet,acteur, auteur, metteur en scène
Romain a suivi un cycle d’art drama-tique au Conservatoire national de ré-gion de Bordeaux, des cours libres à l’école des Beaux Arts (Bordeaux), et un DEUST Arts du spectacle. En tant qu’acteur et auteur, il se forme auprès de : Luc Faugère (Akasha studio théâ-tre de Bordeaux), Bernard Colin (stu-dio té de Rennes), Jean Philippe Ibos (Atelier de Mécanique générale de Bordeaux), Roland Fichet (théâtre de folle pensée de Saint Brieuc). Metteur en scène, acteur, ou encore auteur, il participe à l’élaboration de nombreux projets pour le théâtre, la musique, la télé ; comme Mobilhorms (musique), Le bol ikéa et autres histoi-res (Théâtre), Chicas (Télé), Anachro-niques elfiques (Théâtre) etc.Depuis 2001, il a créé et coordonné le lieu culturel qui a donné naissance à l’association AIAA et a mis en place divers projets artistiques.De plus, il organise et dirige depuis 2000 des ateliers pédagogiques autour du conte et du théâtre dans divers établissements scolaires et dans des écoles de théâtre et au sein de l’AIAA. Depuis 2006, il travaille en collabora-tion avec Vincent Lahens avec qui il a créé un répertoire de contes burles-ques. C’est ainsi qu’est né le spec-tacle Le Bol Ikea et autres histoires qu’ils jouent depuis 2007.
Le CoLLeCTif
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Le CoLLeCTif Audrey Mallada,comédienne, vidéaste, auteur
Après une licence d’arts du specta-cle et une formation professionnelle d’acteur avec Luc Faugère à Bor-deaux, elle s’est initiée à la technique de Sanford Meisner à New York avec Scott Williams, Niki Flacks et Doug MacHugh. Elle a apprivoisé pendant deux ans les caméras de télé en présentant une émission jeunesse sur une chaîne du câble puis a écrit et joué dans une sé-rie télé humoristique “Chicas !“.Après différents rôles au théâtre, à la télévision et dans des courts-métra-ges, elle a joué récemment Célie et Hippolyte dans “L’Etourdi“ de Molière, mis en scène par Céline Texier-Chol-let à Paris. Elle s’exprime également par le biais de l’audiovisuel. Autodidacte, c’est en s’intégrant au collectif d’artistes de l’AIAA, qu’elle a réalisé ses premiers films, notamment un documentaire tourné au Burkina Faso Nasem Samé, ça va aller… qui a reçu le prix jeune création au festival Court médie (Ste Estève et Montpellier). Elle y a réalisé également quelques fictions, scéno-graphies visuelles et reportages.Elle participe ainsi aux projets du collectif AIAA par l’intermédiaire de la vidéo (montages des évènements passés, concerts, spectacles) en en-cadrant des ateliers de jeunes, ou par le biais du théâtre avec notamment la création du spectacle “A Cœur Ouvert“ qu’elle a écrit et joué avec Vincent La-hens et Romain Louvet en 2009.
Natacha Sansoz,artiste plasticienne, styliste
Formée aux Beaux arts de Bordeaux, diplômée en design, elle a pu expéri-menter et confronter son travail artis-tique à l’espace public. Ses réflexions se développent autour de l’individu et la perte d’identité en milieu urbain. Sa démarche porte sur la place du vête-ment dans nos sociétés, sur son ima-ge d’échange, sa fonction sociale ou sa symbolique. Elle pense le vêtement comme un support d’expression artis-tique. L’évolution des tenues de travail a, de ce fait, vite attiré son attention. En parallèle à ses projets artistiques, elle crée en 2004 L’Ateliersoz, alliant la scénographie, la création textile et l’illustration, en collaboration avec Pantxo Desbordes. Elle a longtemps proposé un service de créations sur mesure, comme pour pérenniser ce rapport que nos ancêtres pouvaient avoir avec une couturière. Le tissu est le fil conducteur de son travail, au-delà du simple vêtement, il symbolise une culture, fait passer un message, crée du lien, délimite un espace. C’est ainsi qu’elle a mis en scène des es-paces d’exposition, des festivals, joué avec les dimensions, les espaces et les contraintes. Actuellement, l’Ate-liersoz élabore une exposition sur les tenues de travail, réalise un ensemble de fresques dans l’espace public en partenariat avec plusieurs municipa-lités landaises. Le groupe One Spirit lui a confié la confection de tenues de scène et le Xe Festival de l’arbre de Sa-bres, une signalétique et une installa-tion vidéo. En parallèle, Natacha orga-nise régulièrement des rencontres et marchés de jeunes créateurs.
Alexandre Cabrit, webmaster, vidéaste
En 1992, Alexandre Cabrit devient technicien de diffusion pour la nouvelle chaîne de télévision câblée MCM. Deux ans plus tard, il monte PAD Production et produit une trentaine de magasines hebdomadaires sur l’émergence de la culture musicale techno en Europe. Il réalise les premières retransmissions en direct pour MCM International de-puis Belgrade lors du festival Pax 96 réunissant musiciens, chanteurs, dj et le styliste Xuly Bët pour célébrer la fin de la guerre. En 1997, il rejoint l’équi-pe des Nouveaux Programmes de Ca-nal Plus dirigée par Alain Lediberder et participe aux lancements des chaî-nes Game One et C:. Passé derrière la caméra, il collabore aux émissions de Jérôme Bonaldi, Frédéric Taddeï, Mi-chel Field ou encore Chine Lanzmann et se spécialise dans les nouvelles technologies émergentes, et surtout le Web. Il est contacté par le Cyber Théâtre de Bruxelles pour l’organisa-tion d’événements mixant vidéo, 3D et Internet. En 2000, il s’installe dans les Landes en tant que formateur en nouvelles technologies. Depuis il in-tervient régulièrement pour le CESI dans les domaines de la gestion de projet et de la veille technologique. Localement il filme les rencontres de rugby du Top 14 pour Canal Plus et les concerts pour les films Jack Fé-bus. Récemment il a couvert le festi-val Arte Flamenco pour la Web Tv du Conseil Général des Landes.
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Jean-Max Louvet ingenieur en études de solsAlliant les connaissances de ter-rain, celles de l’ingénieur et celle du concepteur, il travaille pendant plus de 40 ans dans le domaine de l’étude des sols. Cette connaissance profon-de de ces métiers lui permet encore aujourd’hui et d’adapter et d’inventer des engins étonnants dignes des pe-tits robots lunaires, mais bien consa-crés à l’étude de notre planète.
Sophie MétrichadministratriceAprès des études cinématographi-ques, Sophie Métrich réalise deux courts métrages et un long métrage. Parallèlement, elle est collaboratrice artistique auprès de plusieurs met-teurs en scène tels que Lukas Hemleb, Michel Favory, Gao Xingjian notam-ment sur leurs créations à la Comé-die-Française. Elle travaille ensuite dans la production de spectacle vivant au sein de Minijy (bureau de produc-tion de spectacle vivant). En 2006 elle participe à la fondation de La Belle Ouvrage, organisme de formation et de conseil dans le domaine culturel, puis devient collaboratrice pour les activités de conseil. C’est récemment qu’elle s’engage auprès de l’AIAA pour soutenir et développer le projet.
Les AUTres CoLLAborATeUrs
Mier descriptionSculptures, performancs et démonstra-tions en public, décors ou encore photos, Mier est un artiste polyvalent et ouvert. C’est pour cela que nous nous sommes adressé à lui afin de terminer la sculp-ture reprenant l’oeuvre de Marcel Du-champ en bois.
Damien Sabourdy plombier chauffagiste
Flora étudianteEtudiante en communication graphi-que à Bordeaux, elle rencontre l’AIAA lors de son premier stage en entre-prise. Mont-de-Marsan sculptures est pour elle la première occasion de col-laborer avec le collectif, avec le travail sur l’etiquette de «la bostençoise» et sur la page internet «e-pure».
Vincent Lahenscomédien, technicienA partir de 2006, il commence à tra-vailler en collaboration avec Romain Louvet en construisant leur propre répertoire de contes burlesques. C’est ainsi que naît le spectacle Le Bol Ikea et autres histoires qu’ils tournent de-puis 2007.
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Jean-Max Louvet ingenieur en études de solsAlliant les connaissances de ter-rain, celles de l’ingénieur et celle du concepteur, il travaille pendant plus de 40 ans dans le domaine de l’étude des sols. Cette connaissance profon-de de ces métiers lui permet encore aujourd’hui et d’adapter et d’inventer des engins étonnants dignes des pe-tits robots lunaires, mais bien consa-crés à l’étude de notre planète.
Sophie MétrichadministratriceAprès des études cinématographi-ques, Sophie Métrich réalise deux courts métrages et un long métrage. Parallèlement, elle est collaboratrice artistique auprès de plusieurs met-teurs en scène tels que Lukas Hemleb, Michel Favory, Gao Xingjian notam-ment sur leurs créations à la Comé-die-Française. Elle travaille ensuite dans la production de spectacle vivant au sein de Minijy (bureau de produc-tion de spectacle vivant). En 2006 elle participe à la fondation de La Belle Ouvrage, organisme de formation et de conseil dans le domaine culturel, puis devient collaboratrice pour les activités de conseil. C’est récemment qu’elle s’engage auprès de l’AIAA pour soutenir et développer le projet.
Productions u Stages de théâtre (Ville de Nan-tes, le Théâtre des 2 Mains 2009, 2008, 2007).u Edition d’un livret d’accueil il-lustré pour les élèves des écoles et du collège du quartier Nord de Mont de Marsan, en partenariat avec le CaféMusic’ (2009).u Création d’une nouvelle iden-tité visuelle pour la Compagnie Le Théâtre des 2 mains de Villeneuve de Marsan (2009).u Ateliers pluridisciplinaire (arts plastiques/couture/théâtre/vi-déo...) avec les jeunes de l’asso-ciation l’escale, (2009).u Ateliers pluridisciplinaire (arts plastiques/couture/théâtre/vi-déo...) avec les jeunes de l’asso-ciation Pyramide de Castandet. (2009).u Création d’un nouvel univers vi-suel d’un restaurant. Le Festin de Pierre. Mont de Marsan. (2009).u Scénographie pour la compa-gnie Théâtre théâtre. (2009).u Entr’ Acte et Scène (acte I et acte II) : le collectif AIAA a été in-vesti par le Conseil Général des Landes d’une mission sur le terri-toire Tarusate donnant lieu à des créations participatives diverses : “câlins gratuits”, créations de car-tes postales sur l’attachement au territoire avec 50 personnes, in-tervention à la maison de retraite de Rion des Landes, collectage et diffusion de témoignages amou-reux sous diverses formes plasti-ques, spectacle “A cœur ouvert“. (CG des landes, 2009). u Exposition Art médiation. (2009).u Réalisation de fresques sur transformateurs EDF. Partenariat avec la Mairie de Mont de Marsan, le Café music et ERDF. 2009. Sar-lat. (2009).u Commande artistique : mise en scène plastique et communication d’Entr’actes et scènes (CG des landes, 2008).
u Mise en scène plastique pour la signalétique du festival de conte de Capbreton (CG des Landes, 2008).u Résidence de l’artiste espagnol Sabotaje al Montaje (CG des Lan-des, Communauté de Communes du Pays de Roquefort, Mairie de sarbazan, DDJS, 2008).u Mise en scène plastique et communication de Signal eclectik (Asso La Grange, Benquet 2008).u Edition de 2 livres sur la Mémoi-re de Quartier au Peyrouat (Mairie de Mont de Marsan, 2008).u Programmation musicale et ar-tistique de l’Appel des 9 fontaines : Michel Macias, Familha Artus, On-cle Srongle (Asso A.R.L.P., 2008).u Direction d’acteurs et adapta-tion de scénario pour film promo-tionnel (Total, 2008).u Communication Mont de Mar-san Sculptures 7 Paysages (Mairie de Mont de Marsan, 2007).u Rétrospective et inauguration de l’Atelier Soz. (2007).u Projection et concert de sensi-bilisation à l’action solidaire avec Haïti, (fondation kroma, 2007) avec la participation de l’artiste Carlton Rara.u Mise en scène plastique d’expo-sition Mont de Marsan Historique (Mairie de Mont de Marsan, 2007).u Ecriture et coréalisation de scénario de programmes TV court pour le câble : “Chicas“ (Du jamais vu production, 2007).
u Co-écriture du specta-cle “Le Bol Ikéa et autres histoires“(TD2M/2007).u Création de vidéo clip sur le développement durable avec des jeunes de L’EREA. Saint Pierre du Mont. (2007).u Création d’éléments scéniques pour la tournée de Fabien Bœuf. (2007). u Réalisation d’un documentaire de création sur la culture fran-çaise au Burkina Faso prix du jury festival Court Médie Montpellier (autoproduction, 2005).u Création de mobilier et décora-tion d’intérieur pour le bar le Bar-coloco. Seignosse. (2005).u Création d’une enseigne pour le bar restaurant l’Hibiscus. Sei-gnosse Le Penon. (2005).u Exposition A ta place. Centre d’Art Contemporain. Mont de Mar-san. (2004).u Exposition au Café Pompier. Ecole des Beaux Arts de Bordeaux. (2004).u Commande artistique. Sculp-ture. Restaurant La Madre. Mont de Marsan. (2004).
Le pArCoUrs de L’AiAA
18 pr
esse
& p
ho
Tos
19pr
esse
& p
ho
Tos iLs pArLeNT de NoUs
uextrait du dossier de presse
Conseil Général pour entr’Act
& scenes 2009
L’AIAA est un collectif landais
de six artistes plasticien, comé-
diens, vidéaste, photographe et
graphiste qui s’est installé en
Pays Tarusate en novembre
2008. Rencontrer les habitants
de ce territoire, glaner çà et là
des bribes de vie, l’attachement
à une terre, à un héritage, cap-
ter au vol ces émois simples du
quotidien : tel était le fil conduc-
teur de leur résidence.
Durant ces derniers mois, le
collectif a investi le canton de
façon originale et parfois sur-
prenante en distribuant des câ-
lins et des bisous gratuits sur
les marchés en laissant « traî-
ner ses oreilles » dans les cafés,
commerces et autres lieux pu-
blics pour un collectage de pa-
roles amoureuses. Ces témoi-
gnages intimes ont été ensuite
diffusés sur le territoire sur des
supports variés tels que les pa-
piers à pain, les sous-bocks et
les trottoirs, et ont inspiré la
création d’un spectacle parti-
cipatif, remake d’une célèbre
émission de télé.
Un lien privilégié a été tissé
avec les habitants du Pays Ta-
rusate : la classe 404 du collège
de Tartas et l’association Tartas
Accueil, deux services munici-
paux de Pontonx-sur-l’Adour et
le conseil municipal de Meil-
han. Kits photos en main, cha-
cun a pu exprimer sa sensibilité
et porter un regard sur l’amour.
De ces clichés sont nées des
cartes postales, de véritables
correspondances amoureuses.
A l’occasion de la Saint-Valen-
tin à Tartas, le collectif a invité
les habitants du territoire au
vernissage de l’exposition At-
traction amoureuse autour d’un
cocktail filtre d’amour : une
série d’objets et de dispositifs
racontant des histoires courtes
sur ce qui fait l’Amour dans la
vie de tous les jours en Pays Ta-
rusate et ailleurs.
Durant ces derniers mois, ces
rendez-vous artistiques ont
donné naissance à des créa-
tions originales. Elles prendront
vie de manière monumentale
sur de multiples supports plas-
tiques et multimédias dans le
centre de Rion-des-Landes à
l’occasion des Rencontres
Entr’Acte & Scène début avril.
uextrait de sud ouest, 20
juillet 2006
« Emmenez votre projet artis-
tique et nous vous aiderons à
le mener à son terme » : telle
est la démarche mise en place
depuis près d’un an par l’atelier
d’initiatives artistiques et arti-
sanales, implanté chemin des
Résineux à Roquefort. L’objectif
de cette association est de fa-
voriser l’émergence de jeunes
artistes tout en valorisant les
métiers de la création par l’ap-
port de diverses technologies
et compétences. Les domaines
d’intervention sont nombreux
et variés : scénographie, ré-
gie son et lumière, stylisme et
couture, graphisme, musique,
vidéo, photographie, design,
sculpture, arts plastiques…
Pour chacun d’eux, un
intervenant professionnel peut
encadrer la démarche. Ainsi du
groupe Mobilhorns qui a trouvé
là un lieu de répétition mais
aussi des conseils pour son
jeu de scène, un style pour ses
tenues et une ligne graphique
pour sa promotion. Pas ques-
tion pour autant de squatter
les lieux même si une unité de
vie est à disposition : chaque
projet s’inscrit dans une durée
bien déterminée. Le bouche à
oreille fonctionne bien, parti-
culièrement dans le milieu mu-
sical puisque l’orchestre salsa
Sango 21 sous contrat à la Ma-
deleine a loué l’hébergement et
les 70m2 de la salle de répé-
tition pour mettre à profit son
passage dans les Landes.
20
t Bol Ikéa et autres histoires(Co-production
AIAA/Td2m)
Mots d’Amour pour Entr’Acte et Scène (EAS) u
Création d’un maillot de rugby pour le Stade montois u
Scénographie pour EAS, à Rion des Landes u
t Création de Cartes postales pour EAS
t Résidence de l’artiste canarien
Matias Mata
t vêtement relationnel:
Ponchos attachables
t Réalisation de kakémonos sur le
thème des Landes avec 80 jeunes du PNR des Landes
de Gascogne
t «Au travail !»Manette de
policier municipal, création realisée
lors de la rési-dence dans la
pépiniere artisti-que à Hourtin (33)
t Création d’un passage piéton artistique EAS
Les AUTres projeTs
Création du visuel du groupe ZEF et
enregistrement de leur album u
21
t Edition d’un album jeunesse et
d’un livre DVD
Création théâ-trale : à cœur ouvert u
Scénographie pour restaurant u
Camps théatre u
t Affiche EAS
tInitiation au graffiti avec le local jeune de
Roquefort et Sarbazan
t Atelier de création d’affiche
à l’EREA
t Atelier soli-darité au collège
Lubet-Barbon
t PixLandes, transformateur
peint avec le Col-lège Victor Duruy
t Chicas : Série de films sur
Filles TV
Exposition esclopeando par
Natacha Sansozu
22
68 chemin des résineux
40 120 roquefort
tél. 06 77 16 89 33 (romain Louvet)
www.laiaa.com