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Page 1: Modèle T3 Modèle T4 Indice - Investeam · Janet Yellen à la présidence de la banque fédérale américaine en février 2018, devrait confirmer le maintien de la stratégie actuelle

l y a quelques semaines, le spectre du

« Lundi Noir » est presque passé inaperçu.

Survenu il y a 30 ans, ce Lundi Noir a marqué

la plus importante baisse historique enregis-

trée sur un jour sur le marché d’actions améri-

cain. Mais, aujourd’hui, force est de constater

que tous les cadrans sont au vert aux Etats-

Unis !

Le PIB américain au 3ème trimestre a initiale-

ment affiché 3% de croissance annuelle pour

le deuxième trimestre consécutif, un rythme

supérieur au 2,2% de moyenne depuis la der-

nière récession. Le chômage est à son plus

bas depuis 2000. Quant au marché d’actions

représenté par le S&P 500, il a grimpé de près

de 25% depuis l’élection de Donald Trump,

avec une volatilité historiquement basse. Nous

sommes actuellement sur une série de

48 jours ouvrés consécutifs sans avoir obser-

vé une baisse de plus 0,5% du S&P 500. Du

jamais vu depuis 1965 !

Si certains supporters de Trump justifient

cette situation par l’arrivée du nouveau prési-

dent, nous constatons plutôt les solides fonda-

mentaux de l’économie et surtout la bonne

santé des entreprises.

Selon Bloomberg, ces 457 entreprises ont

affiché en agrégé une croissance de leurs

ventes et de leurs bénéfices de 5,4% et 7,1%

respectivement.

De plus, nombreuses sont les études, les ana-

lyses et les sondages montrant que le senti-

ment des principaux acteurs économiques —

investisseurs, consommateurs ou chefs d’en-

treprise — reste au plus haut. Le niveau de

cash des mutual funds aux Etats-Unis est au

plus bas et l’optimisme reste très fort. Toute-

fois, nous ne voyons pas encore cet environne-

ment d’euphorie, typiquement observé avant

qu’une bulle n’éclate, et le momentum pour-

rait donc perdurer encore quelques temps.

Le candidat de Trump, futur remplaçant de

Janet Yellen à la présidence de la banque

fédérale américaine en février 2018, devrait

confirmer le maintien de la stratégie actuelle

de la Fed et éviter ainsi un chamboulement

des marchés. Toutefois, les doutes sur la ré-

forme fiscale se sont récemment renforcés et

la défaite, dans plusieurs états, de candidats

républicains aux élections de gouverneurs ont

brouillé le paysage politique pour 2018.

Enfin, il est à noter que nous sommes en fin

de cycle économique et, bien que la situation

reste au vert aujourd’hui, le feu devrait passer

à l’orange l’année prochaine.

Grégoire Painvin

13 novembre 2017

e mois d’octobre a été marqué par la te-

nue du XIXe congrès du Parti communiste

chinois.

Organisé tous les 5 ans au palais du peuple,

place Tiananmen à Pékin, ce dernier a permis

d’élire les instances gouvernantes du pays,

dont en particulier le comité central du parti

(environ 200 membres), le bureau politique du

parti (25 membres) et surtout l’instance de

direction constituée de 7 membres perma-

nents. Il a également permis à Xi Jinping d’être

reconduit à la tête du parti pour un second

mandat de 5 ans.

Cette reconduction n’est pas une surprise en

soi. Xi Dada (tonton Xi) avait en effet habile-

ment utilisé la lutte contre la corruption pour

écarter de nombreux adversaires. Toutefois,

sa réélection prend une tournure particulière.

D’abord, il n’y a pas de successeur désigné et

il est donc probable que le « règne » de Xi con-

tinue au-delà de 2022, d’autant qu’aucun des

autres membres du comité permanent ne sera

alors en âge de lui succéder. Ensuite, la pen-

sée et la doctrine de Xi ont été inscrites dans

la charte du Parti communiste chinois. C’est

tout un symbole car aucun de ses deux prédé-

cesseurs n’avait connu un tel honneur. Deng

Xiaoping, l’architecte de la renaissance écono-

mique du pays, l’avait juste approché en n’ins-

crivant dans le marbre que sa théorie. En

définitive, cette entrée dans la charte du parti

place Xi à l’égal du fondateur du régime, Mao

Zedong.

Fort de ses pleins pouvoirs, Xi Jinping va dé-

sormais régner sur le pays en ayant toute

latitude pour le transformer.

Dans son discours de trois heures et demi au

congrès, le président a donné sa feuille de

route, se référant de nombreuses fois à la

renaissance du rêve de grandeur de la nation

chinoise. Son ambition n’est pas moins que de

mettre la Chine sur les rails afin qu’elle de-

vienne une puissance leader en 2050 et se

libère de l’étiquette du « plus grand des pays

en voie de développement ».

Les implications sont multiples. En premier

lieu, cela signifie une Chine puissante avec

une armée moderne. Cela augure une Chine

entreprenante qui avance ses pions sur l’échi-

quier international, ce qui s’inscrit parfaite-

ment dans le jeu d’alliances tissées depuis

trois ans dans le cadre de l’initiative « la Cein-

ture et la Route ». Cela suppose ensuite une

Chine prospère avec des Chinois qui bénéfi-

cient d’un meilleur niveau de vie. Cela im-

plique enfin une Chine qui dispose de leaders

mondiaux dans de nombreux secteurs d’activi-

té en prenant, notamment, le leadership dans

des secteurs comme les véhicules électriques,

l’intelligence artificielle ou la Blockchain.

Impossible à ce stade de savoir si la Chine

réussira dans ses objectifs. Retenons simple-

ment le pronostic du patron de Google : il a

indiqué récemment que les Etats-Unis de-

vraient conserver leur leadership sur la Chine

dans le domaine de l’Intelligence artificielle

pour les cinq prochaines années avant de se

faire dépasser par la suite.

David Dehache

8 novembre 2017

as de doute, la conjoncture actuelle pour

investir en actions ne pourra guère être

plus favorable qu’en ce moment et cet aligne-

ment optimum de constellations pourrait durer

encore un certain temps au vu des chiffres

prometteurs du troisième trimestre, révisés à

la hausse aux Etats-Unis comme en Europe.

De plus, les investisseurs semblent captivés

par les chiffres entiers sur les indices et cer-

tains d’entre eux, au comble de la fascination,

scrutent ces arrondis magiques (100, 2 000,

5 000, 15 000…) en ouvrant des yeux tout

aussi ronds ! Bien sûr, cette chorégraphie de

chiffres peut être amusante, mais il convient

de relativiser son importance car, plus un

indice monte, moins le pourcentage de varia-

tion est important. Prenons le cas du Dax, en

Allemagne, lancé à un niveau de 1 000 à sa

création en 1989. En passant de 1 000 à

2 000 points, la mise est doublée. En re-

vanche, le saut de 13 000 à 14 000 points,

pourtant égal à 1 000 points, ne représente

plus qu’une progression de 8% !

Cela dit, que peut-on encore anticiper sur les

marchés d’actions pour le reste de l’année ?

Traditionnellement, après un mois de sep-

tembre parfois difficile, les deux derniers mois

sont souvent les périodes où se réalisent les

meilleures performances de l’année.

En 2017, le rallye de fin d’année a commencé

relativement plus tôt. En effet, les investis-

seurs ont anticipé une évolution favorable des

cours dès septembre, pourtant réputé comme

le mois de tous les dangers. Et après le bon

mois d’octobre que nous venons de vivre, il

n’est pas exclu que le meilleur de l’année

puisse être déjà derrière nous.

Cependant, avec le maintien d’une politique

plus qu’accommodante de la BCE et sous

réserve qu’il n’y ait pas d’accident majeur aux

Etats-Unis, il n’est pas exclu que le CAC 40

puisse passer la barre des 6 000 points, et le

Dax celle des 14 000 points, portés par de

possibles arbitrages entre les classes d’actifs

en faveur des actions et au détriment des taux

(les obligations).

Beaucoup d’investisseurs sont conscients du

fait que les obligations ne les rémunèrent que

très faiblement, voire leurs font perdre de

l’argent à long terme, car beaucoup de titres

obligataires sont à des cours au-dessus de

leur nominal pour un remboursement à 100 %

à l’échéance. Ainsi, il est préférable de maté-

rialiser des profits sur cette classe d’actifs au

lieu d’attendre leur décrue inexorable vers

100 % à maturité.

De plus, le risque de contagion des durcisse-

ments monétaires en Angleterre et surtout aux

Etats-Unis (hausse de 25bp attendue en dé-

cembre) devrait accélérer ce mouvement bais-

sier. Ainsi, le potentiel de hausse des actions

trouverait un soutien significatif qui pourrait

nous permettre d’atteindre de nouveaux som-

mets en fin d’année.

De plus, l’analyse technique sur les indices

européens plaide pour une poursuite de la

hausse. Bien entendu, cette hausse ne sera

pas linéaire et sans risque étant donné que

nous n’avons pas subi de correction majeure

depuis des années. Cependant, nous pouvons

rester positifs car toute baisse des cours pour-

rait être une très bonne opportunité pour

acheter des titres à meilleur compte.

Armin Zinser

10 novembre 2017

Document non contractuel — Les articles contenus dans cette lettre sont écrits dans un but d’information uniquement. Ils ne constituent ni une offre ni une recommandation ou

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’ils pouvaient ressusciter le temps d’une

conférence, les pères fondateurs de cette

confédération en 1867 ne seraient pas éton-

nés de sa destinée. Cent cinquante ans plus

tard, ils constateraient que leur pays existe

toujours et qu’il est devenu un modèle univer-

sel en matière de liberté, de diversité cultu-

relle et de performance économique. Ces qua-

lités rayonnent dès que vous franchissez les

frontières de cette grande nation qu’est le

Canada.

Contrairement aux générations de nationa-

listes qui leur ont succédé, ces fondateurs

visionnaires savaient exactement pourquoi ils

bâtissaient ce pays et comment ses institu-

tions pouvaient lui permettre de survivre et

grandir pour exister. L’année dernière, l’es-

sayiste Stephen Marche affirmait que le Cana-

da était « une lumière vive sur une scène poli-

tique sombre » et, quelques mois plus tard, le

magazine The Economist titrait “Liberty Moves

North” (La liberté se déplace vers le nord).

Dans ce monde qui tend à s’obscurcir, le Ca-

nada s’impose comme un paradoxe sur le

continent nord-américain : il est le dernier

pays à faciliter l’immigration.

Comprenons bien ses motivations : avec près

de 10 millions de km2 pour à peine plus de 36

millions d’habitants — soit approximativement

une superficie 20 fois plus grande que la

France pour deux fois moins d’habitants — le

Canada ne peut se développer et prospérer

durablement qu’à la condition de s’ériger en

une société multiculturelle, accueillante et

libre, qui cultive la diversité comme une res-

source naturelle.

Le Canada réussit ce tour de force parce qu’il

sait d’où il vient et reconnait ses fondements

politiques et religieux : un siècle après sa fon-

dation le 3 juillet 1608 par Samuel de Cham-

plain (pour le compte de la compagnie de

Pierre de Mons), la ville de Québec ne compte

que 80 habitants, presque tous français. Con-

quise par les Anglais à l’issue de la bataille

des plaines d’Abraham, la ville devient le ber-

ceau symbiotique d’une société anglo-

française (ou inversement) qui fait du Canada

d’aujourd’hui une des plus grandes nations au

monde par son rayonnement et son esprit de

liberté. Ce pays s’inscrit donc courageusement

en faux contre les discours populistes et xéno-

phobes qui gagnent du terrain un peu partout

dans le monde, aux États-Unis, en Grande-

Bretagne, en France, dans les pays scandi-

naves et en Europe de l’Est.

Soyons clairs, le Canada est une démocratie

libérale et capitaliste florissante et paisible où

il fait bon vivre parce qu’il ne tolère aucun

écart à ses règles et valeurs dont celles, en

particulier, du vivre ensemble : l’honnêteté, la

courtoisie, le respect d’autrui et des religions.

Cette liberté encadrée et respectée offre une

contrepartie indéniablement constructive, la

libre entreprise, encouragée et facilement

accessible. D’un point de vue sociétal, per-

sonne n’aurait l’idée de remettre en cause ces

libertés individuelles ou des noms de rues de

Montréal ou Québec tels que Sainte Famille,

Sainte Catherine, Saint Denis, etc.

Finalement, ce bout de France que nous avons

oublié — à tort et à la grande tristesse des

Québécois — a su bâtir la société à laquelle

notre propre nation des droits de l’homme

aspire depuis 1789.

Le succès du Canada dans cette entreprise

n’est pas un secret et repose sur une formi-

dable liberté, assortie d’un seul interdit, l’irres-

pect des règles qui appelle une sanction ferme

et rapide. Ce principe vertueux constitue une

forte incitation à la confiance à l’investisse-

ment local. Pour toutes ces raisons, Investeam

est fière de commercialiser la société de ges-

tion canadienne AGF et d’accueillir prochaine-

ment son président à Paris.

Didier Jug

14 novembre 2017

Economie mondiale

Un quatrième trimestre optimiste et prudent

Comité AGF Investments

Marchés actions Europe

Le meilleur des mondes

Armin Zinser, Société de Gestion Prévoir

Marchés actions US

Momentum

Grégoire Painvin, JMC Asset Management

Chine

La terre promise de l’intelligence artificielle

David Dehache, Société de Gestion Prévoir

a dynamique des marchés mondiaux ob-

servée au premier semestre 2017 s’est

poursuivie au troisième trimestre.

La baisse du dollar US et le raffermissement

des prix des produits de base, conjugués à

des données économiques largement posi-

tives, se sont traduits par de fortes perfor-

mances, notamment sur les marchés émer-

gents.

Les marchés d’actions ont conservé leur

calme malgré la persistance des tensions

géopolitiques et la survenue de plusieurs ca-

tastrophes naturelles majeures.

Le Comité conserve un optimisme prudent à

l’entrée du 4e trimestre, une période générale-

ment favorable qui invite à ajuster la réparti-

tion des actifs. L’exposition aux actions passe

donc à une modeste surpondération de 64%

(vs 60% au trimestre précédent). Une alloca-

tion hors indice de 2% est conservée en cash

(vs 6% au trimestre précédent) pour tenir

compte des opportunités du marché d’actions.

Le poids des titres à revenu fixe reste inchan-

gé à 34%, en sous-pondération par rapport à

l’allocation de 40% de l’indice.

Source : Comité d’allocation AGF, sept. 2017.

Figure 1.

Evolution de la composition globale de l’actif

L’exposition aux obligations à taux fixe demeure inchangée à 34% et en

deçà des 40% de l’indice de référence de base. La poche cash est ré-

duite de 6% à 2% en faveur des actions.

Le Comité prévoit que les rendements obligataires se maintiendront

pendant tout le trimestre. Plusieurs banques centrales ont resserré leur

politique ces derniers mois et le Comité prévoit d’autres hausses de

taux au cours du trimestre, hausses qui ne devraient pas perturber

outre mesure les marchés car largement annoncées et anticipées.

Dans cet environnement de poursuite de la croissance, les perspectives

restent positives, mais notre comité reste prudent au regard du niveau

de valorisations quelque peu élevé des actions.

Le Comité continue de marquer sa préférence pour les obligations à

haut rendement — son allocation à ce secteur est le double de celle de

l’indice de référence — considérant que le risque de défaillances est

faible et que les fondamentaux des entreprises du secteur se renfor-

cent. Les obligations sur les marchés émergents sont également privilé-

giées, bien que l’exposition ait été légèrement rognée, reflétant notre

posture prudente. Concernant les obligations plus sensibles aux taux,

les perspectives sur les obligations d’entreprise investment grade ont

été revues à la baisse compte tenu des perspectives d’augmentation

des taux. Enfin, les obligations d’Etat n’ont toujours pas la cote.

Figure 3.

Evolutions des allocations d’obligations

Source : Comité d’allocation AGF, sept. 2017.

Les marchés d’actions sont favorisés par rap-

port au marché obligataire dans la mesure où

la croissance mondiale se poursuit dans cette

dernière phase du cycle économique actuel.

Le Comité reste vigilant sur les risques à court

terme liés à la géopolitique et aux possibles

faux-pas des banques centrales, mais reste

convaincu que les marchés d’actions dispo-

sent encore d’une marge de progression au

quatrième trimestre, d’où une modeste sur-

pondération.

Le Comité a baissé ses attentes sur les ac-

tions canadiennes, principalement en raison

de la forte hausse de la monnaie locale qui

pourrait peser sur les exportations à court

terme. De même, la confiance dans le secteur

énergétique reste faible malgré le raffermisse-

ment des prix du pétrole. De plus, les risques

qui pèsent sur le marché immobilier et le com-

merce international ont augmenté. De fait,

l’exposition aux entreprises canadiennes a été

réduite au profit des actions US, qui surpondè-

rent désormais l’indice de référence. Le con-

texte aux Etats-Unis reste favorable et le flé-

chissement du dollar US devrait continuer de

stimuler la croissance de ce marché.

Les perspectives du Comité sur les marchés

émergents se sont améliorées par rapport au

trimestre précédent dans la mesure où les

fondamentaux se sont renforcés et les ré-

formes engagées continuent de soutenir la

croissance économique. Ainsi, l’allocation a

été augmentée quasiment au niveau de

l’indice de référence.

Les expositions aux marchés européens et

d’Asie Pacifique, y compris le Japon, ont été

relevées par rapport au cash, bien que les

perspectives du Comité sur chacune de ces

régions restent inchangées par rapport au

trimestre précédent.

Figure 2. Evolution des allocations d’actions

Source : Comité d’allocation AGF, sept. 2017.

ndice de référence : Canada 16.5%, US 24.2%, Europe 9.3%, EM 4.8%, Japon 3.5%, Asie Pacifique 1.7%.

ndice de référence : 10% Canada, 25% Global, 2.5% US high yield bonds, 2.5% Emerging Market Debt.

Indice : 5% FTSE TMX Canada 91-day T-Bill Index / 9% FTSE TMX Canada Universe Bond Index / 21% Citigroup World Broad Investment Grade / 2.5% Bank of America/Merrill Lynch

U.S. High Yield Master II Total Return Index / 2.5% JPMorgan EMBI Global Total Return Index / 15% S&P/TSX Capped Composite Total Return Index / 21.5% S&P 500 Total Return

Index / 11% MSCI Europe / 3% MSCI Japan / 2% MSCI Pacific ex-Japan / 5% MSCI Emerging Markets / 1.5% MSCI World Energy / 1% MSCI World Materials.

Ce commentaire s’appuie sur une information disponible au 11 septembre 2017 et ne doit pas être considéré comme un conseil d’ investissement ou une sollicitation d’achat ou de

vente d’or ou d’actions or. Les conditions du marché évoluent, impactant les portefeuilles et le prix de l’or. AGF décline toute responsabilité dans des décisions prises du fait de

l’utilisation de l’information provenant de ce qui précède, qui ne doit pas être considérée comme un conseil en matière de placements.

Actions Obligations Cash

Modèle T3 Modèle T4 Indice

Canada Etats-Unis Europe Marchésémergents

Japon Asie Pacifique exJapon

Modèle T3 Modèle T4 Indice

Obligationscanadiennes

Obligationsmondiales

Obligations highyield US

Obligationsémergentes

Modèle T3 Modèle T4 Indice

ndice de référence de base : 60% actions, 40% obligations.

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