L’UNioNHebdomadaire nigérien d’informations générales site Web : simed2030.net - n° 415 du 15 février 2019 Prix 300f cfa
‘‘Unissons-nous pour un développement durable au Niger''
La mobilisation des ressources endogènes en faveur du secteur de l’assanissement
La Commune Rurale de Sinder mobilise les acteursAprès la Commune Rurale de
Soucoucoutan le 15 décem-
bre 2018,c’est au tour deLa
Commune Rurale de Sinder
en partenariat avec le Ré-
seau des Journalistes pour
l’Eau, l’Hygièneet l’Assainis-
sement (REJEA), l’ONG inter-
ationale WATERAID d’orga-
niser la table ronde de mobi-
lisation de ressources endo-
gènes au profit du secteur de
l’Assainissement.Cet évène-
ment a eu lieu le 13 février dernier à Africa Hall de Niamey. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Di-
recteur Général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement Monsieur Dandobi Moussa en présence
du Maire de la Commune Rurale de Sinder monsieur Hassane SITA, du Directeur-Pays de WATERAID Monsieur
Oumarou Hamaniet du Président du REJEA Ousmane Dambadji, du représentant de l’ONG RAIL-Niger et avec
un public important composé des ressortissants de la Commune, des entreprises œuvrant dans la Commune,
des organisations nationales et internationales, des bonnes volontés et de la presse.
Formation des techniciens de laboratoire en métrologie :
Renforcer les systèmes desuivi et contrôle de la qua-lité de l’Eau en Afrique
Voyage de presse des journalistes africains au Maroc
A la découverte de l’OCPet ses opportunités
POLITIQUELe SOLEIL ASSAINISSEMENT2 L’UNioN
Lancement officiel de l’élaboration du document dePolitique Nationale d’Hygiène et d’Assainissement
Le mardi 29 janvier dernier
s’est tenu au Stade Général
Seyni Kountché de Niamey,
l’atelier de lancement officiel
de l’élaboration du document
de Politique Nationale d’Hy-
giène et d’Assainissement fi-
nancé par la Banque
Mondiale à travers le Projet de
Gestion des Risques de Ca-
tastrophes, et du Développe-
ment Urbain (PGRC/DU).
L’objectif était d’enrichir la
maquette du document pro-
duit par le groupement de ca-
binet recruté à ce effet.
Dans le cadre de sa mission
en matière d’assainissement,
le Ministre de l’Hydraulique et
de l’Assainis- sement a en-
gagé tous les acteurs concer-
nés pour l’élaboration du
document de Politique Natio-
nale d’Hygiène et d’Assainis-
sement.
La Coordinatrice du Pro-
gramme de Gestion des
Risques de Catastrophes et
du Développement Urbain
Madame Tinni Hadidjatou a
rappelé que l’élaboration de la
politique nationale d’hygiène
et d’assainissement s’inscrit
dans le cadre de la mise en
œuvre des activités de la
composante 2 du PGRC/DU
et de la mise en œuvre de la
convention du partenariat
entre le programme et le Mi-
nistère de l’Hydraulique et de
l’Assainissement. Ce docu-
ment permettra de mettre au
point un révérenciel national
d’intervention en matière d’hy-
giène et d’assainissement. Le
coût total de cette activité en-
tièrement finance par le
PGRC DU s’élève à un mon-
tant global de Cent Quarante
Million Neuf Cent Mille huit
cent Soixante Onze Mille
FCFA (140 900 871) pour un
délai de mise en œuvre de
douze mois par le groupe-
ment de cabinet EDE ECOP-
SIS.
Le Chef de fil du secteur de
l’Eau et de l’Assainissement
Monsieur Eric Dietz a remer-
cié au nom des partenaires
techniques et financiers ap-
puyant le secteur et de l’As-
sainissement notamment a
Banque Mondiale.
Selon lui ‘’investir dans l’eau
c’est investir dans le domaine
de la santé publique’’. L’eau
est source de coopération,
facteur de paix, de dévelop-
pement durable, de sécurité et
de stabilité et aussi un facteur
de réduction des inégalités
sociales et des inégalités de
droits affirme Monsieur Dietz.
Le Ministre de l’Hydraulique et
de l’Assainissement Profes-
seur Issoufou Katambe es-
time que ‘’le Programme
Sectoriel Eau, Hygiène et As-
sainissement est aligné aux
Objectifs du Développement
Durable 2016- 2030.
Dans l’optique de mise en
œuvre optimale de ce sous-
secteur, mon département mi-
nistériel a initié, dira le
Ministre, l’élaboration d’un do-
cument de politique natio-
nale d’hygiène et d’assainis-
sement et a sollicité et obtenu
à cet effet l’appui de la
Banque Mondiale à travers le
PGRC/DU qui œuvre entre
autre, pour le renforcement
des capacités de structures
de gouvernance, tant au ni-
veau central et local de notre
pays.
Vous conviendrez avec moi,
que le sous-secteur de l’hy-
giène et de l’Assainissement
est partagé entre plusieurs ac-
teurs. Par conséquent, le pro-
cessus d’élaboration d’un tel
document qui, du reste, est
inscrit dans le plan d’actions
de priorités du PDES 2017
2021, ne pourra se faire sans
la participation effective de
toutes les parties prenantes .’’
Les participants ont été scin-
dés en cinq groupe dans l’op-
tique de faire l’état des lieux
de chacune des composantes
suivantes identifiées du sous-
secteur de l’hygiène et le l’As-
sainissement.
1.La Promotion de l’hygiène
2.La gestion des eaux usées
et excrète
3.La gestion des déchets so-
lides
4.Le drainage en Eau plu-
viales
5.La gestion de la Pollution et
des nuisances
Les membres des différents
groupes ont travaillé toute la
journée sur ces différentes
thématiques.
Ce qui a été sanctionné par la
restitution des travaux de
groupes et des échanges et
discussions marquant la fin de
l’activité.
Moumouni Adamou
Abdel Nasser/REJEA
Le SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
Le SOLEIL dEVELOPPEMENT 3L’UNioN
POLITIQUELe SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
Après la Commune Rurale
de Soucoucoutan le 15 dé-
cembre 2018,c’est au tour
deLa Commune Rurale de
Sinder en partenariat avec
le Réseau des Journalistes
pour l’Eau, l’Hygièneet l’As-
sainissement (REJEA),
l’ONG internationale WATE-
RAID d’organiserla table
ronde de mobilisation de
ressources endogènes au
profit du secteur de l’Assai-
nissement.Cet évènement a
eu lieu le 13 février dernier
à Africa Hall de Niamey.
La cérémonie d’ouverture a
été présidée par le Directeur
Général du Ministère de
l’Hydraulique et de l’Assai-
nissement Monsieur Dan-
dobi Moussa en présence
du Maire de la Commune
Rurale de Sinder monsieur
Hassane SITA, du Direc-
teur-Pays de WATERAID
Monsieur Oumarou Hama-
niet du Président du REJEA
Ousmane Dambadji, du re-
présentant de l’ONG RAIL-
Niger et avec un public
important composé des res-
sortissants de la Commune,
des entreprises œuvrant
dans la Commune, des or-
ganisations nationales et in-
ternationales, des bonnes
volontés et de la presse.
C’est le Maire de la Com-
mune Rurale de Sinder qui
a pris la parole pour souhai-
ter la bienvenue à l’ensem-
ble des participants.
Pour le Maire, la situation
d’assainissement dans la
Communesouffre de
manque de ressources et
c’est pourquoi cette rencon-
tre est très capitale pour la
commune.La majorité des
ménages ne disposent pas
de latrines familiales ni des
toilettes publiques ce qui
amène les populations à la
défécation à l’air libre toute
chose qui a un impact néga-
tif sur la santé des popula-
tions dira le Maire.
Pour le Président du REJEA
monsieur Ousmane DAM-
BADJI, le gouvernement du
Niger et ses partenaires
consentent d’énormes ef-
forts dans ce secteur. Mais,
beaucoup reste à faire pour
assurer l’eau de qualité et
l’assainissement à la popu-
lation nigérienne en particu-
lier celle de Sinder. C’est
dans ce contexte que, selon
le président, la mobilisation
des ressources endogènes
est une nouvelle approche-
pour pousserle développe-
ment du pays.
Cette table ronde, dira-t-il,
est l’aboutissement d’un
long processus. Processus
qui a conduit le réseau dans
les villages et hameaux de
la Commune de Sinder afin
de s’enquérir de la situation
de l’eau et de l’assainisse-
ment. Il a interpelé le bon
sens et la responsabilité qui
incombent à chacun d’ap-
porter sa contribution pour
aider des milliers de per-
sonnes vivants des situa-
tions difficiles.
Le Directeur-Pays de WA-
TERAID Monsieur Oumarou
Hamani, a rappelé les ef-
forts que son organisation a
faits dans le cadre de l’ac-
cès des populations à l’eau
potable et à un environne-
ment plus sain. Il aexpliqué
plusieurs raisons qui expli-
quent le choix de Sinder
comme zone de son inter-
vention notamment son ca-
ractère insulaire, la faible de
son taux d’accès au service
d’hygiène et assainisse-
ment.
Il a émis le vœu de voir
cette initiative se répandre
sur l’ensemble des com-
munes du Niger afin que
l’Etat puisse mobiliser plus
de ressources en vue d’at-
teindre les Objectifs du Dé-
veloppement Durable à
l’horizon 2030 ratifié par le
pays.
Ensuite, s’en est suivi l’allo-
cution d’ouverture du Direc-
teur Général du Ministère
de l’Hydraulique et de l’As-
sainissementMonsieur Dan-
dobi Moussa qui a d’abord
félicité les organisateurs de
cette belle initiative notam-
ment le REJEA, l’ONG WA-
TERAID, la Commune
Rurale de Sinder et tous
ceux qui ont contribué à la
réussite de cette activité.
Il a également rappelé que
la mobilisation des res-
sources est une belle initia-
tive car elle permet aux
communautés de prendre
en charge leur propre déve-
loppement.
Après ces interventions, les
participants se sont expri-
més pour apprécier cette
initiative et leur disponibilité
à accompagner de telles ac-
tions en faveur des commu-
nautés. Aussi, certains ont
séance tenante pris des en-
gagements officiels pour
aider la commune à amélio-
rer l’assainissement.
Ibrahim Diolombi/REJEA
La mobilisation des ressources endogènes en faveur du secteur de l’assanissement
La Commune Rurale de Sinder mobilise les acteurs
Le SOLEIL SECuRITE4 L’UNioN
Le SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
Insécurité urbaine ville de Niamey :
La même inquiétude que dansles autres capitales du Sahel
Pour bien comprendre cette
question, nous ne sommes
pas contentés de notre point
de vue et nos observations de
journalistes. Nous avons pré-
féré une enquête de proxi-
mité, auprès du citoyen
quelconque, qui la vit au quo-
tidien. Voici ce qui ressort de
nos investigations, et des dif-
férentes rencontres que nous
avons eues avec les citoyens.
Notre première personne res-
source est Daouda Djibo, chef
du quartier Recasement. Re-
connaissant une insécurité de
grande ampleur, il appelle les
résidents de son quartier à la
solidarité et au soutien mu-
tuel.Selon lui, le chef de quar-
tier n’a pas un très grand
pouvoir car il n’a pas accès à
toutes les concessions. Par
conséquent, les chefs de
quartiers doivent être réguliè-
rement tenus au courant de
ce qui se passe.Pour lui, le
schéma idéal serait que les
gens du quartier, notamment
les chefs de famille, premiers
responsablesdénoncent les
cas de banditisme auprès du
chef de quartier et que lui à
son tour prenne des disposi-
tions pour informer les autori-
tés compétentes. Il estime
également que les parents
doivent sanctionner leurs en-
fants de manière exemplaire
avant qu’ils ne deviennent des
élémentsnuisibles pour la so-
ciété.
Le chef de quartier de Four-
ney Koira (Dar es salam)
Hama Idrissa quant à lui fait
face à un sérieuxproblème de
vol et de consommation de
drogue. La zone Est de son
quartier n’est pas éclairée. Il n
y a pas non plus de voie d’ac-
cès. Elle est parsemée de jar-
dins abandonnés. C’est
pourquoi elleest devenuele
quartier général des dealers
de drogues, vendeurs de
comprimés et autres stupé-
fiants.
Ilsuggère le retour au système
sécuritaire de l’époque des
Yan banga, où des jeunes vo-
lontaires ayant pour quartier
général les Samaria,bénéfi-
ciaient de l’appui des forces
de l’ordre pour sécuriser les
quartiers. Ainsi, des fonds se-
raient collectés auprès des
bonnes volontés pour les mo-
tiver.
Les femmes en tant que
mères, éducatrices sont éga-
lement concernées par le pro-
blème de la sécurité. Fati
Maman ménagèrede la com-
mune 2 indexe le chômage
comme véritable cause du
banditisme. Elle pense que
les jeunes, fragiles d’esprit,
confrontés au chômage qui
entraine la pauvreté et donc la
non prise en charge leurs be-
soins fondamentaux fragilise
le tissu social. Ils sont tentés
par la facilité de voler. Elle
pense que leur vision est « la
fin justifie les moyens ». Ainsi,
ils usent de la violence pour
gagner leur pain et accéder à
la drogue, et le cycle se repro-
duit.
Au cœur de ce problème de
sécurité de la ville, une entité
suscite des polémiques : les
fadas ou rassemblements de
jeunes. Elle est devenue une
coutume et à qui on prête di-
verses allégations relatives au
banditisme et à l’insécurité
Nous avons rencontré une
fada de Dar es salam dont
l’âge des membres varie entre
12 et 17 ans. Selon certains
de ces jeunes, il est difficile de
dissocier le banditisme des
Fadas, car on y retrouve une
multitude d’individus qui
s’adonnentde nos jours à
n’importe quelle pratique. Ce-
pendant, une fada peut contri-
buer à la sécurité d’un quartier
en faisant la veilléenotam-
ment jusqu’à des heures tar-
dives, ce qui peut leur
permettre de dissuader les vo-
leurs et de dénoncer les cas
de vol, dont les membres peu-
vent être témoins.
En ce qui ce concerne la
consommation des drogues,
ces jeunes pensent que les
fada ont besoin d’être sensibi-
lisés par les autorités compé-
tentes et même sanctionnés
par les forces de l’ordre en
cas de besoin.
Pour résoudre le problème
d’insécurité urbaine auquel
fait face la zone Sahel, et la
ville de Niamey en particulier,
il est important que les parties
prenantes à la lutte contre l’in-
sécurité aient une démarche
participative, notamment les
habitants des quartiers. Ils ne
La question de l’insécurité se pose dans les mêmes termes sur l’ensemble
des pays de la zone Sahel, ainsi que leurs capitales. Le cas spécifique de
Niamey, capitale du Niger, où nous avons réalisé une petite enquête a parti-
culièrement retenu notre attention. La délinquance et le banditisme ont
gagné le cœur de Niamey. Cela se traduit par des vols à mains armées, le-
vandalisme, les meurtres, la consommation des drogues et autres subs-
tances illicites. Face à ce fléau nous nous sommes dirigés vers les chefs de
quartiers, les jeunes et les femmes dans la perspective de nous enquérir de
la contribution des citoyens dans la résolution définitive des conflits.
Le SOLEIL EduCATION 5L’UNioN
POLITIQUELe SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
doivent pas hésiter à dénon-
cer les malfrats quelle que
soient leurs affinités avec ces
derniers. La police quant à
elle doit se rapprocher des
communautés et les mettre en
confiance pour qu’elles puis-
sent travailler en synergie
d’action avec elle.
Par ailleurs les projets de ré-
insertion socialedes jeunes
déscolarisés et réduction de
chômage doivent être davan-
tage initiés par les municipali-
tés et les partenaires
techniques et financiers.
Voilà pourquoi le Projet Mé-
dias et prévention des conflits
au Sahel piloté le Réseau des
Journalistes pour l’Education
et le Développement, financé
par l’Agence pour les Nations
Unies sur la Criminalité et la
Justice (UNICRI) trouve tout
son sens. Rappelons que
c’est pendant la mise en
œuvre de ce projet que 400
journalistes ont été formés sur
la question de radicalisation et
prévention des conflits au
Sahel. Ces hommes et
femmes des médias du public
et du privé, mènent de vastes
campagnes de sensibilisation
et d’information des citoyens
sur les rôles et responsabilités
sur la gestion non violente des
conflits au Sahel. Cet appui
aux politiques publiques des
Etats du G5 Sahel dans la
gestion non violente des
conflits et la lutte contre la ra-
dicalisation doit être péren-
nisé.
Moumouni Abdel
Nasser/Union
La Commission Nationale
pour l’UNESCO et
l’ISESCO du Niger (COM-
NAT/UNESCO-ISESCO) a
procédé, le jeudi 07 février
2019, à l’installation de
l’équipe technique chargée
de l’élaboration du docu-
ment méthodologique de
vulgarisation de l’ODD4.
C’est Mr. DjibrinMalamAl-
madjiri, Secrétaire Exécutif
de ladite commission, qui a
ouvert les travaux en pré-
sence du Coordonnateur du
projet CapED, Mr. Boubacar
Salifou et des membres de
l’équipe triés sur le volet des
techniciens des ministères
en charge de l’éducation et
des organisations de la so-
ciété civile active en éduca-
tion. Les travaux dureront
deux jours et
Dans son intervention, le
Secrétaire Exécutif a passé
en revue plusieurs ques-
tions dont le processus
ayant conduit à l’adoption
des 17 Objectifs de Déve-
loppement Durable (ODD
2030) et de l’ODD 4 tiré de
la Déclaration d’Incheon
(Corée).
En abordant l’agenda de
l’équipe d’élaboration du do-
cument méthodologique, il a
indiqué qu’il s’agit d’asseoir
une compréhension com-
mune de l’Objectif de Déve-
loppement Durable 2030,
de domestiquer les sept ci-
bles correspondantes ainsi
que les moyens de leur
mise en œuvre, de détermi-
ner les stratégies pour la
vulgarisation du document
et de développer les méca-
nismes de suivi afin de sou-
tenir la mise en œuvre de
l’ODD 4 au niveau national.
Enfin, le Secrétaire Exécutif
de la COMNAT/UNESCO-
ISESCO a donné d’amples
informations sur les étapes
qui suivront la rédaction et
l’adoption dudit document et
a précisé que les travaux
dureront deux jours.
Quant aux membres de
l’équipe, ils ont échangé au-
tour des présentations faites
par Mr. AlioBoukari de la
DEP/MEP/A/PLN/EC sur
les ODD 2030, l’ODD4 et
les options retenues par le
Niger dans le cadre du suivi.
Ils lui ont confié la tâche de
proposer un projet de docu-
ment à soumettre à l’amen-
dement de l’équipe après
avoir arrêté un plan de tra-
vail.
En rappel, l’ODD4, c’est-à-
dire l’objectif de développe-
ment durable 4, est l’un des
17 objectifs de l’agenda du
développement durable à
l’horizon 2030. Il est relatif à
l’éducation et vise à assurer
une éducation inclusive et
équitable de qualité et pro-
mouvoir des possibilités
d’apprentissage tout au long
de la vie pour tous.
E.A.M.
Objectif de développement durable (ODD4) : Education 2030
Installation d’une équipe technique par la COMNAT/UNESCO-ISESCO du Niger
Le SOLEIL dEVELOPPEMENT6 L’UNioN
Le SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
Formation des techniciens de laboratoire en métrologie :
Pour renforcer les systèmes de suivi etcontrôle de la qualité de l’Eau en AfriqueL’Association Africaine de l’Eau
(AAE) en collaboration avec la
Société d’Exploitation des Eaux
du Niger (SEEN) et la Société
de Patrimoine des Eaux du
Niger (SPEN) a organisé du 29
au 31 Janvier dernier, une
importante session de formation
des techniciens de laboratoire
des dix (10) pays africains en
métrologie. L’activité a eu lieu à
l’hôtel TABAKADI de Niamey. La
formation a été financée par l’or-
ganisation internationale de dé-
veloppement des Etats-Unis
USAID.
La métrologie par définition c’est
la science de la mesure. Elle dé-
finit les méthodes et principes
permettant de garantir et main-
tenir la confiance envers les me-
sures résultants des processus
de mesure. C’est une science
transversale qui s’applique dans
tous les domaines où des me-
sures quantitatives sont effec-
tuées. Elle n’intéresse pas
uniquement les scientifiques et
les ingénieurs. La métrologie est
indispensable à tous. Les ré-
seaux intimement mêlés, bien
qu’invisibles, des services, du
commerce, de l’industrie et des
communications dont nous dé-
pendons tous ont besoin de la
métrologie pour fonctionner de
manière fiable et efficace.
Cette formation sur la métrologie
a concernée des techniciens du
Benin (SNEB), du Burkina Faso
(ONEA), du Cameroun (CAM-
WATER), de la Côte d’Ivoire
(SODECI, ONEP), du Ghana
(GWLC), de la Guinée Conakry
(SEG), du Mali (SOMARGEP),
du Niger (SEEN), du Nigéria
(FCT WATER BOARD OF
ABUJA, OGUN STATE WATER
COORPORATION) et du Togo.
C’est le Directeur Général de la
SPEN Monsieur Haidara
AHMED qui a présidé la céré-
monie officielle d’ouverture de
cette formation de trois (3) jours
en présence du représentant du
Directeur Général de la SEEN
Monsieur Akini IBRAHIM, du re-
présentant du Directeur Exécutif
de l’Association Africaine de
l’Eau (AAE) Dr KENFACK SI-
MEON, du représentant du Bu-
reau de Régulation du secteur
de l’Hydraulique Urbaine et
Semi-Urbaine du MHA Monsieur
Abou KOURO DJAKOU et de la
presse.
Dans son intervention, le DG de
la SPEN a souhaité la bienve-
nue aux participants. Il a ensuite
souligné le rôle et l’importance
de la métrologie dans le suivi et
le contrôle de la qualité de l’eau.
L’eau potable permet de garantir
la santé, accroitre l’économie et
protéger l’environnement dira le
DG de la SPEN.
Le représentant de l’AAE Dr
KENFACK SIMEON a pour sa
part souligné les efforts des
deux sociétés organisatrices de
cette formation à savoir la SPEN
et la SEEN dans l’accompagne-
ment des actions de renforce-
ment des capacités des services
d’eau de qualité. C’est l’un des
mandats de l’Association Afri-
caine de l’Eau de renforcer les
capacités en matière de contrôle
de la qualité de l’eau et spécifi-
quement sur la métrologie af-
firme Dr KENFACK SIMEON.
L’objectif du contrôle de qualité
est de servir l’eau de qualité aux
populations ajoute Dr KENFACK
SIMEON. Il a aussi profité de
l’occasion en face des techni-
ciens pour rappeler l’évaluation
des performances de 10 labora-
toires d’analyse des eaux en
Afrique de l’Ouest. Cette évalua-
tion a proposé de mettre en
place un système de renforce-
ment des capacités des acteurs
des laboratoires d’analyse des
eaux.
Après l’ouverture officielle, la for-
mation proprement dite avait
commencé par la présentation
des différents concepts qui en-
tourent la métrologie. Cette for-
mation a été assurée par deux
consultants à savoir : Monsieur
Diarra Jean et Dr. Ba HAMA FA-
TOUMATA, tous deux experts
en métrologie. Entre autres
concepts la mesure de l’incerti-
tude, la correction, l’erreur, la vé-
rification de la balance, la
planification des étalonnages,
etc. Aussi, les consultants ont
présenté aux techniciens les dif-
férentes exigences réglemen-
taires (ISO etc..), les procédures
d’enregistrement des résultats
d’étalonnage et de vérification.
Ces concepts ont l’objet de
larges débats entre les consul-
tants et les techniciens.
Ce fut une belle occasion pour
les techniciens de laboratoires
de poser les questions précises
aux consultants et de recevoir
des réponses satisfaisantes.
Selon Monsieur Diarra Jean, la
métrologie est très importante
pour les techniciens de labora-
toire. Elle est une science trans-
versale car elle s’intéresse sur la
mesure par exemple des ré-
seaux, des matériels, de la qua-
lité de l’eau, des boissons etc.
La visite de laboratoire de Gou-
del de la SEEN a permis aux
techniciens de toucher du doigt
les matériels de ce laboratoire et
de recevoir des explications plus
pratiques sur les systèmes de
mesure, les marques des maté-
riels, la fiche de vie etc.
La formation des techniciens de
laboratoire en métrologie a été
une occasion pour ces techni-
ciens de tisser des liens frater-
nels entre eux et leurs
laboratoires.
Ibrahim Diolombi
Mahamadou/REJEA
Le SOLEIL INTERNATIONAL 7L’UNioN
POLITIQUELe SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
L’Office Chérifien des Phos-
phates(OCP) a organisé de
concert avec l’Union Internatio-
nale de la presse francophone
(UPF) un voyage de presse au
Maroc le 29 et 30 Janvier 2019.
L’objectif était de faire découvrir
aux journalistes des autres pays
africains et par-delà leurs lec-
teurs et téléspectateurs, les op-
portunités de formation et de
stage offertes par l’Office Chéri-
fien des Phosphates, en matière
de développement économique
et social en Afrique en général,
et au Maroc en particulier.
Ils étaient une trentaine, les jour-
nalistes des différents pays afri-
cains à répondre à l’invitation de
l’OCP. Ils ont été reçus dans la
pure tradition d’accueil et de
courtoisie du Royaume. Ils ont
ensuite été installés dans un très
grand luxe à l’image de la gran-
deur du Royaume Chérifien.
La visite a commencé par l’Uni-
versité Mohamed VI Polytech-
nique de Benguerir située à une
centaine de kilomètres de Casa-
blanca. L’objectif de sa création
est d’offrir aux africains toutes
les gammes de formations dis-
pensées dans les centres poly-
techniques européens.
Inauguré le 12 janvier 2017par
le roi du Maroc Sa Majesté Mo-
hamed VI (Que Dieu L’assiste !),
cet institut offre les mêmes for-
mations que les instituts poly-
techniques Européens. Le souci
est de permettre aux africains
d’avoir sur place, et à moindre
coût, des formations hautes de
gamme dans toutes les filières
techniques modernes. C’est
ainsi que le pôle science et tech-
nologie, qui s’articule autour du
concept « Projet et Programme
» comporte les formations de la
Recherche et de l’Innovation, de
l’Education, du Développement
et du Business Unit. Il a ainsi
permis de réorganiser la vision
traditionnelle de l’enseignement
de ces matières, en y couplant
désormais l’enseignement de la
Géologie à celui de l’exploitation
durable, celui des sciences chi-
miques et biochimiques à celui
du génie des procédés verts,
permettant ainsi de mettre en
valeur le potentiel botanique
dans la biochimie, etc.
Possédant dans toutes les uni-
versités marocaines un réseau
de campus, comprenant des
complexes harmonieux et des
installations de la recherche in-
tégrés aux espaces de vie des
étudiants et enseignants, cette
université envisage de se dé-
ployer à travers toute l’Afrique.
C’est donc une université de de-
main pour un continent d’avenir.
La deuxième visite a conduit les
journalistes sur les installations
de la mine de Khouribga, située
à environ 150 km de Casa-
blanca. Considérée comme la
première réserve mondiale du
phosphate, le Maroc est le plus
grand marché africain des en-
grais phosphatés. Les journa-
listes ont eu l’occasion de visiter
et apprécier les investissements
faramineux faits par le royaume
chérifien pour améliorer la pro-
ductivité agricole et lutter contre
la faim dans la région africaine.
C’est peut-être pour cela que
cette mine dispose de la plus
grande machine mondiale de
production minière de phos-
phate appelée la dragline-Ma-
rion 8400. Ils ont eu l’occasion
de voir tous les autres travaux
réalisés par cette usine pour ré-
sorber les retards du continent
en matière d’équipements.
Mieux, une fenêtre leur a été ou-
verte pour apprécier toutes les
activités sociétales d’entreprises
que mène OCP au Maroc, afin
de maintenir le niveau d’avance
de l’économie marocaine sur le
reste de la région.
C’est pourquoi l’Afrique peut à
juste titre s’enorgueillir de cette
grande avancée technologique
du Maroc, qui est aussi une
avancée de toute l’Afrique, dont
elle est entièrement membre, à
travers son retour à l’OUA. C’est
sans doute pourquoi des multi-
nationales comme Areva doivent
s’en inspirer pour développer les
pays où elles travaillent, comme
le Niger, en les faisant entrer
dans la modernité, au moins
dans le secteur où elles travail-
lent comme l’électrification. Alors
même que le Niger reste dans le
noir, malgré les milliards de kilo-
watts heures d’électricité pro-
duits grâce à son uranium
depuis un demi-siècle environ !
Très satisfaits de ce voyage, les
journalistes ont tiré chapeau à
l’OCP et ont souhaité que de
telles initiatives se multiplient
pour une meilleure connais-
sance des potentialités des pays
africains et leurs contributions
possibles à l’intégration régio-
nale.
Ousmane Dambadji,
Casablanca au Maroc
Voyage de presse des journalistes africains au Maroc :
A la découverte de l’OCP et ses opportunités
Photo de famille des journaliste
La machine Dragline
Le SOLEIL COOPERATION8 L’UNioN
Le SOLEIL N°415 du 15 FEVRIER 2019Hebdomadaire nigérien indépendant d’informations générales
Les 22 et 23 janvier dernier,
l’UNICEF Niger a présenté le
bilan de ses activités 2018 au
Niger et la planification 2019-
2021 dans la salle à l`hôtel
homeland de Niamey
Cette importante rencontre a
été présidée par le Secrétaire
Général du Ministère de l’Hy-
draulique et de l’Assainisse-
ment, Monsieur Attahirou
Karbo en présence de Chef
de File des partenaires tech-
niques et financiers du sec-
teur de l`eau et de
l`Assainissement ,du repré-
sentant de l’UNICEF, chargé
des questions WASH, des ca-
dres techniques dudit Minis-
tère, des représentants, du
Ministère de la Santé Pu-
blique, de l’Enseignement Pri-
maire, des représentant du
Centre National de l’Environ-
nement pour un Développe-
ment Durable (CNEDD), du
Président du REJEA et de plu-
sieurs autres invités.
Pour rappel, l’UNICEF accom-
pagne le gouvernement du
Niger dans l’élaboration et la
mise en œuvre de ses poli-
tiques, stratégies et pro-
grammes de développement
nécessaires à l’amélioration
des conditions de vie des po-
pulations. A cet effet, l’UNI-
CEF a signé avec le
gouvernement un programme
de coopération 2014-2018
dont la composante WASH a
consacré l’appui de l’UNICEF
au Ministère de l’Hydraulique
et de l’Assainissement (MHA)
et à ses services techniques
déconcentrés (DRHA et
DDHA) pour l’amélioration de
l’accès des populations nigé-
riennes à l’eau potable, à l’hy-
giène et à l’assainissement.
C’est dans cette optique que
chaque année, l’UNICEF en
collaboration avec le gouver-
nement présentent une revue
annuelle, objet de la présente
rencontreafin d’exposer aux
partenaires (MHA, DRHA,
DDHA, les communes et les
partenaires de mise en
œuvre) les efforts fournis au
Niger.
C’est pourquoi, selon le Se-
crétaire Général du Ministère
de l’Hydraulique et de l’Assai-
nissement, l’objectif principal
de la revue annuelle 2018 et
la programmation 2019-2021
de la Composante WASH du
Programme de Coopération
Niger-Unicef est de rendre
plus efficaces et plus effi-
cientes les interventions dans
le secteur de l’eau et de l’as-
sainissement.
Cette occasion permettra éga-
lement de faire le bilan des
réalisations et des progrès en-
registrés en 2018 ; identifier
les contraintes majeures à la
mise en œuvre des activités
du plan de travail 2018, tirer
les principaux enseignements
et proposer des actions cor-
rectives pour le prochain pro-
gramme ; apprécier les
contributions majeures du
programme de coopération
Niger-UNICEF 2014-2018 au
développement du secteur
WASH au Niger ; se familiari-
ser avec les intervention
WASH en situation d’urgence
; de partager les grandes
orientations de la composante
WASH et discuter les grands
axes du plan de travail triennal
2019-2021.
L’élaboration de ce nouveau
programme a été influencée
entre autres par les orienta-
tions du Programme Sectoriel
Eau, Hygiène et Assainisse-
ment (PROSEHA) élaboré par
le gouvernement par le tru-
chement du Ministère de l’Hy-
draulique et de
l’Assainissement.
Ces deux jours de travaux ont
permis de passer en revue
plusieurs points essentiels. Il
s’agit de la présentation du
bilan des réalisations 2018, de
l’analysede contributions ma-
jeures du programme. Aussi,
la présentation de la situation,
des progrès et défis de l’assai-
nissement en milieu rural au
Niger, de la note stratégique
WASH et du cadre de résul-
tats 2019-2021 ont fait l’objet
de discussion lors de cette
rencontre à la satisfaction gé-
nérale de tous.
Cellule Communication
REJEA
Revue annuelle 2018 et Planification 2019-2021 de Programme de coopération Niger-l’UNICEF
Des contributions réelles au développement du pays